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Le blog de Persone

Le socialisme, le libéralisme et les secrets du yin-yang, ça se mérite ou ça vous pulvérise!

17 Octobre 2015, 22:59pm

Publié par Persone

Photo des little boys "Les samouraïs, les kamikazes et terroristes en tout genre, on les atomise!" Le nucléaire c'est la paix dans le monde!Photo des little boys "Les samouraïs, les kamikazes et terroristes en tout genre, on les atomise!" Le nucléaire c'est la paix dans le monde!
Photo des little boys "Les samouraïs, les kamikazes et terroristes en tout genre, on les atomise!" Le nucléaire c'est la paix dans le monde!

Photo des little boys "Les samouraïs, les kamikazes et terroristes en tout genre, on les atomise!" Le nucléaire c'est la paix dans le monde!

Une tragédie freudienne! Un tuer le père made in USA!

Eteignez les Lumières ! Bordel! Qu’on puisse enfin dormir un peu!!!

Comment ?

Que dit-on ?

Porter un nouveau regard, oui, mais hors de question de nier ou de mettre à mal notre glorieux héritage des Lumières !

Me risquerais-je, donc, à démystifier cet immaculé fantasme occidental ? Oh que oui ! Ne serait-ce que pour remettre à sa place notre morbide génie occidental, et surtout pour rendre justice aux morts, aux victimes et autres cobayes de nos fusils, de nos expériences, de notre universalisme impérial, de notre colonialisme, de notre condescendance, de nos complexes, de notre pornographie, de nos fantasmes libéraux, de notre bureaucratie, de notre industrie dévorante, de nos produits chimiques, de notre mode de vie (…)  ! Et puisque tout le monde s’entend aujourd’hui sur le droit au blasphème, lisez donc sans sursaut cette petite réflexion que l’on pourrait soupçonner d’en être un.

Les lumières au fond c’est quoi ? Un courant de philosophie éclairée qui s’est propagé comme de petits feux en Europe, diffusant les germes de la liberté, de la démocratie et de l’intelligence à travers le monde ? Une vision flatteuse, communément admise ! Apparemment à l’école, on ne vous apprendra pas que nul n’est plus esclave que celui qui se croit libre en érigeant  sa propre cage, si dorée soit-elle. On évitera aussi de vous dire que la  démocratie n’est encore qu’une douce dictature de l’opportunisme. Et osera-t-on vous certifier enfin qu’il n’y a aucune forme saine d’intelligence dans le fait d’utiliser de simples savoirs pour nourrir un mode de vie hypocritement esclavagiste, compensatoire et consumériste ? Et soit dit en passant, imaginer que le pardon et la paix découleront d’une subtile combinaison du progrès, du business et des profits « partagés », ce n’est pas une preuve de génie ! Plutôt la réunion d’une métaphore opportuniste et d’une passion enflammée par l’air du temps !  Et si les Lumières n’étaient que le rayonnement d’un premier pétard, fabriqué par une bande de primates sophistiqués, agressifs et compétitifs, qui viennent de se doter des moyens d’acheter « la rue de la paix » et « l’avenue de la grande armée » ? Une tripotée de babouins en costume qui vient de redécouvrir le feu, ou plus précisément les formules mathématiques permettant d’améliorer leurs industries, leurs petites bombes et autres objets archaïques de pouvoir phallique ?!

Et si l’Homme des Lumières n’était qu’un simple animal orgueilleux à l’esprit malade et torturé ? Une créature endimanchée qui sort du paradigme de la croyance (Dieu a dit apportez-moi les bananes, je les redistribuerai selon le dogme) pour entrer dans celui des réjouissances de la raison, du photon, de l’électron (Je suis illuminé, vous êtes tous égaux et raisonnablement, vous allez nous fabriquer de la banane à gogo) !

Les Lumières ont apporté du progrès social et démystifié les croyances, certes ! Après tant de siècles de schisme, de guerres de religion et d’obscurantisme, il y avait là comme une légitime libération, certes ! Quelle belle aventure que celle de l’exploration, de la recherche et de la découverte, certes ! Mais juxtaposer au bilan des Lumières l’image d’un nouvel homme libre, savant et philosophe, qui éclaire le monde ! Cela suffit !!!

 

J’insiste donc sur une vision plus anthropologique :

Une bande de singes savants qui épatent leurs semblables en étouffant un oiseau dans une pompe à air ! Des singes  inconsciemment cruels et ridicules, ressemblant à de livides guenons à la face couverte de poudre blanche. De vrais hommes d’honneur, qui n’hésitaient pas à se provoquer en duel en chaussettes et chaussures vernies ! C’est pourtant à une époque  où le ridicule tuait que se pavanait ce type de dandies aux pieds puants et déformés par de croquignolets souliers à boucle d’argent. Une étrange créature maline comme un singe et gargantuesque, comme un cochon du dimanche ! De vrais mecs en collants et perruques ! Aboutissement de plusieurs siècles de mode ? Courant éclairé réconciliant enfin le masculin et le féminin qui est en chacun de nous ? Non plutôt l’inverse ! Quand on se fait encore dessus de temps en temps, qu’on est fasciné par les odeurs du manque d’hygiène génital, qu’on est misogyne et qu’on s’habille comme sa maman (…) c’est qu’on n’a pas encore dépassé le stade freudien. Je suis médisant ! Le printemps du XIXème portait déjà ses fruits, la mode changeait pour le pire et le meilleur, plus de perruques mais de beaux chapeaux, l’homme moderne a toujours les pieds qui pourrissent dans ses godasses, mais il s’exporte à l’autre bout du monde pour apporter son illumination universelle ! Un grand barbu maigrichon en gilet et redingote par 40° mesurant la circonférence frontale d’un africain bien bâti, tandis que son apprenti, un petit gros moustachu en bretelles et haut de forme, tente de mesurer correctement la taille du sexe au repos… Ça vous dit quelque chose ? Ah ! Toute une époque ! Dont les Lumières, oh divines Lumières, nous aveuglent encore !   

Liberté, égalité, fraternité, business ! En route vers le meilleur des mondes !  Armés de nos complexes, chacune de nos révolutions nous poussent à nous précipiter sur ce qui nous manque ! Bien avant de l’avoir mérité !

De vrais hommes donc, à pas chassés, à pas de loup, pipi caca, sauts de chat et révérence !

D’étonnants animaux en réalité, qui découvrent à nouveau le feu, donc, et qui passent sans la moindre maîtrise d’un paradigme à un autre. De vilains singes bâtissant leur propre cage, des jacasseurs plus prompts à clamer ce qu’ils savaient qu’à savoir ce qu’ils clamaient. Des hommes de sciences et de bons philosophes, certes ! Mais surtout  de riches opportunistes, des hommes politiques et des intellectuels va-t’en guerre, de vrais hommes d’action qui allumèrent le pétard de la révolution en nous offrant à la place d’une monarchie progressiste, la Terreur ! Une spécialité française ! Encore en France (et alentour) : Un Voltaire opportuniste, misogyne et colonialiste et un Rousseau, plus profond, mais qui ne peut s’empêcher de séquestrer une petite paysanne pour satisfaire ses besoins sexuels sans risquer de contracter la syphilis.

Ils sont couillus ces européens ! Mais bon, comme on aime à le justifier « tout ceci doit être vu et excusé par le contexte de l’époque ».

« Non, non ! ». Se mirent à crier les philosophes (excusables, donc !) jusqu’à nos jours : « nous ne sommes pas de pauvres pécheurs, la science nous prouve que nous descendons du singe et nous vous démontrerons que nous sommes des loups les uns pour les autres ! ». Un nouveau concept, moins dogmatique ? Une nouvelle façon de dire que l’homme est mauvais tout en étant assez malin pour ne pas le dire ? Et un nouveau paradigme fut : « nous sommes donc en mesure de conclure que le progrès et le libre-échange seront un gage de paix pour nos nations belliqueuses ! A nous occidentaux de savoir imposer nos Lumières aux sauvages du tiers monde !» En plus explicite :

« Nous n’allons pas nous pardonner comme des gonzesses, pas la peine les gars de se baver sur la timbale, on va tous jouer au Monopoly, imposer nos règles aux autres et en route vers un monde meilleur bande d’enfoirés ! »

Alors quoi, un complexe inhérent à la nature du singe savant, du cochon du dimanche, ou encore de la vache et du mouton enragés ? J’en doute ! Mais plutôt, comme essaie de le démontrer ce texte, un problème d’orgueil bien humain, un problème de valseuses, et plus particulièrement de pénis !

Ah, oui, c’est vrai, tout ceci doit être vu et excusé par le contexte de l’époque !

FOUTAISES !

L’époque est une fausse excuse, deux choses simples le prouvent :

Premièrement, si l’évolution positive de l’épanouissement humain était proportionnelle à l’écoulement du temps, nous serions globalement plus sages, nous maîtriserions nos technologies, qui ne seraient pas au service du consumérisme( !), notre bien-être matériel ne serait pas une prison morbide, nous ne reproduirions pas sans cesse les mêmes catastrophes au nom de nos complexes (…) Et aussi, un ingénieur de notre époque utiliserait mieux son potentiel cérébral qu’un de ses ancêtres, un architecte de Pharaon par exemple, un disciple de Lao Tseu ou un sénateur platonicien (…) ! Ce qui est complètement faux !!! Actuellement nous utilisons entre 5 et 10 pourcent de nos capacités mentales, chiffre relatif que ne jalouserait pas un gaulois ou un romain ! Et on se demande pourquoi notre technologie nous dépasse, pourquoi tout cela évolue trop vite pour le commun des mortels, pourquoi même les énarques ont l’air stupides devant une souris (d’ordinateur) ! Voilà qui frise le ridicule ! Nous devrions avoir honte, tous autant que nous sommes.

Et deuxièmement, ne soyons pas ridicules, ce n’est pas la succession des époques qui fait les grands hommes  de plus en plus grands et les cons de moins en moins cons ! Ce qui fait les grands hommes ? Juste leur maîtrise de la gravité et leur faculté à braver l’air du temps (Vous voyez, l’excuse dont on parle tant, le fameux contexte de l’époque ! Enfin l’air du temps quoi !). De tout temps, il y a eu des hommes, des groupes ou des tribus, connus ou non, qui ont su vivre en maîtrisant leur esprit, à l’écart du vice, de l’hypocrisie, de l’orgueil, du mensonge ou de la cupidité (…) ! Proportionnellement, ces hommes-là ne sont pas plus nombreux aujourd’hui ! L’excuse du contexte de l’époque, une hypocrisie déterministe qui a envahi l’air du temps, justement !

Lorsque nos générations futures, si elles existent, auront nettoyé notre poubelle planétaire et guéri des complexes et des cancers qu’on leur aura laissé en héritage, croyez-vous qu’elles se diront : « Bah, ils ont tout foutu en l’air, même nous ! Tout dévasté avec du plastique au bout du gland ! Mais bon, on ne peut pas leur en vouloir, ils faisaient aussi des trucs cools ! Et puis à l’époque, c’était monnaie courante ! Pas vrai ? » ??? Cela serait flatteur non ? Après tout, hein, pourquoi pas ! Avec tout ce qu’on fait pour eux ces p’tit morveux !

Une question encore, importante !

Si la folie de croire que le libre-échange (sur une planète d’impérialistes) apporterait la paix mondiale, est une hypocrisie intellectuelle, certes très masculine, mais excusable par le contexte d’une époque révolue, que nous avons dépassé (puisque nous sommes en mesure de l’analyser)… Alors pourquoi n’avons-nous pas évolué d’un iota sur le sujet ?

Pourquoi l’OMC et Bruxelles, en personne, essaient de nous adapter en silence à la libéralisation totale, imposant aux états endettés d’ouvrir grand leurs portes à la concurrence la plus libre et sauvage ? Ça n’a pas de sens ? Et pour cause ! Voilà pourquoi le procès des Lumières est tant retardé !!! Cet indécent libre échangisme et ses mythes (dont  son gage de progrès positif) ne sont absolument pas considérés (même à gauche) comme de quelconques erreurs du passé, bien au contraire, ce sont des paradigmes bien rodés et plus que jamais d’actualité, annonçant une déferlante comme l’humanité n’en n’a jamais vue !

 

Allons, j’insiste encore : Après une religieuse barbarie, l’homme se met aux comptes et aux affaires ! Et voilà l’humanité qui s’embarque dans l’air économique, sans s’encombrer du moindre pardon, pour tout le mal qu’elle s’était faite. Ah les Lumières…  Ahaha, uhuhu !  Pif Paf Pouf ! Aillaillail, ouillouillouille !

Pardonnez-moi d’avoir encore craché dans la soupe, mais bon, notre hypocrisie est en train de nous tuer !

Comment ?

Certains tiennent vraiment à une remise en contexte ?

Bon, d’accord, je ne voudrais pas passer pour un démago :

Par opposition à leurs prédécesseurs, les philosophes des Lumières se sont tournés vers le futur, confiants, trop peut-être, envers le progrès de l’esprit humain. Soit dit en passant, si les philosophes du « sombre » XVIIème siècle idéalisaient leur passé, n’était-ce pas parce que le millénaire impérial amorçait sa crise de la quarantaine et qu’il faisait bon se rappeler la jeunesse, un Moyen-Age folklorique avec des coutumes plus simples, un Homme plus proche de la nature, une lecture plus symbolique du Livre Saint (…) ? Et à la quarantaine, vous conviendrez qu’un choix s’offre à tous : Soit on accepte de vieillir en maîtrisant enfin notre ego, en revenant sur ce qu’on a oublié pour être heureux et  en transmettant  ces clés aux autres, soit on décide de se refaire une jeunesse en misant sur la sophistication et la reprise du pouvoir quel que soit l’opportunité ! Et de quoi ont-ils hérité nos philosophes des Lumières ? De la science, de l’industrie, de la banque et de l’air de la révolte ! Ça c’est du contexte !!! Mais le choix, nous l’avions ! Et nous avons décidé de saisir l’opportunité à pleines dents, de croire en des lendemains qui chantent, de rester compétitifs, arrogants et conquérants. Nous manquions d’exemple diront certains ! Et la Grèce antique ? Et l’Empire romain ? Ou encore plus près dans le temps : Cet empire chinois qui prospérait bien avant que les occidentaux ne secouent leur marmite magique (système bancaire, fortune coloniale, science et industrie) ! Le premier centre du monde, du point de vue des échanges ! Et pourtant, une philosophie confucianiste, un profond respect de la nature et d’autrui, des valeurs familiales solides. Des conquêtes de territoires certes, mais pas de colonialisme comme nous l’entendons ! Cette civilisation qui faisait du libre-échange bien avant nous et de façon plus équitable, nous l’avons… « remise à sa place », pour reprendre une idée de l’époque ! Ah ! Le gentil coolie avec sa face de citron ! On n’en parle plus beaucoup à l’école de celui-là ! Et les guerres de l’opium, oubliées aussi ! Bref, des tribus, des peuples et des civilisations qui pouvaient nous servir d’exemple, il y en avait plein du nord au sud, de l’est à l’ouest et du passé jusqu’au présent !

Et puisque nos illuminés étaient tant tournés vers l’avenir, beaucoup ont dû se dire « Si nous créons une nouvelle forme de guerre économique en faisant du libre-échange avant de nous entendre, nos enfants nous accuseront de cette niaiserie ! Et si nous fondons une république sur la dictature ou le clientélisme, nous aurons pire qu’un roi ! Beaucoup l’on fait et clamé (Flaubert, Rousseau, Fourrier…) Mais comme chacun le sait ce ne sont pas leurs discours qu’on enseigne le plus à l’école ! Les grands vainqueurs ? Voltaire et Hobbes par exemple « l’homme est un loup pour l’homme, la nature est cruelle, vive le progrès et en route pour le meilleur des mondes ».

Et les scientifiques, eux aussi avaient des excuses ! Combien avaient brûlé sur les bûchers de l’inquisition pour avoir osé parler de l’univers ou assurer que la terre était ronde ! Le jour où on leur a ouvert en public les portes du royaume, sans les désosser, on peut comprendre qu’ils se soient lâchés ! Mais une fois encore, vis-à-vis de la sagesse, vis-à-vis des autres exemples, vis-à-vis de la responsabilité de l’homo-sapiens qui trouve un fusil, devant ses enfants (…) Nous avions le choix ! Les philosophes des Lumières théorisaient « la sortie de l’Homme hors de l’état de tutelle dont il est lui-même responsable » !  Ils auraient mieux fait de l’appliquer à eux-mêmes avant de faire leur spectacle, de monnayer leurs secrets, de passer à l’action.

Ça vous va pour le contexte ?

PS : Un détail à propos du fait de dire, de montrer ou de vendre une découverte avant d’avoir une parfaite maîtrise de sa nature et de sa portée : ici réside la grande différence entre un rosicrucien et un franc-maçon. Pour la résumer avec humour, disons que le rosicrucien sait ce qu’il dit et que le franc-mac dit ce qu’il sait !

Comment conclure ? Je ne vais tout de même pas vous remettre dans le contexte !

Un peu de chimie et de philosophie :

Le mensonge est au cœur de la cité des hommes ce que le produit chimique est à l’alchimie de la vie, entendons là une modification de l’équilibre des échanges entraînant la corruption des informations symbiotiques, de la mémoire et des liens sociaux et parfois un facteur irréversible provoquant l’altération des codes source de la molécule de vie ! Un simple verre de produits chimiques lourds synthétisé par l’homme et versé dans une rivière, affectera, au terme de sa dilution, les océans du bout du monde ! Je n’exagère pas, c’est un fait ! Comment peut-on encore s’accrocher stupidement à une nouvelle sortie de crise, dans une société mondialiste fondée sur l’hypocrisie ?

L’homme plus lâche, plus cruel, plus vulgaire et ridicule que jamais, la femme vampirisée, possédée, dénaturée par le poids des secrets et des mensonges dont elle est la gardienne et les enfants… Ouech, de toute façon ils s’en battent les couilles !

La terre appartient à l’homme, la femme aussi, à lui de les labourer à sa guise ! Une expression plutôt biblique, certes, mais aussi une vision commune, toujours d’actualité, un déterminisme absurde qui a envahi ciel et terre ! Un des plus grands crimes de l’humanité, celui que l’on pourrait enfin reconnaitre comme le véritable péché originel, est aussi un fait que le commun des mortels nie au quotidien et tente d’effacer de sa mémoire. Un fait qu’il reproduit cependant chaque jour, avec une extrême violence, sur lui-même, sur l’autre, sur les enfants ! Contrairement à la vision darwino-opportuniste admise, nos civilisations patriarcales n’ont pas simplement dominé, mais maladivement dévoré celles, plus petites, qui laissaient au féminin la place qu’elle mérite.

Dévoré, pas comme l’eut pratiqué un simple prédateur, mais comme un animal malade, souffrant d’un profond trouble de la personnalité, c’est un fait ! Avec le temps, nous avons camouflé  les rares survivants dans des réserves et rangé les crânes et les objets des autres dans les vitrines de nos musées ! Il est conquérant, il est dominant, il est grand, il est fort, il est vaniteux, orgueilleux, frustré, vulgaire, précieux et ridicule (…), il a envahi le monde ! Un Abraham qui peine de plus en plus à faire l’amour à sa femme, un pauvre type cyclothymique en pleine crise qui va de nouveau abattre le couteau sur son fils !  

Le sapiens occidental, lui, est un macho comme les autres. Rude roturier, vulgaire bourgeois ou gentilhomme hypocritement raffiné, il a toujours été ponctuel à l’église, mais reste avare en matière de foi et de spiritualité ! Il n’est finalement pas si étonnant qu’après la grande catharsis révolutionnaire et anticléricale, le progrès nous ait fait glisser vers l’absurde ! Et 200 ans plus tard, voir un gosse des beaux quartiers  taper un pera (rap) avec ses potes, jeans baggys à mis fesses  « Nique la vie avant qu’elle te nique », ça ne choque plus personne ! Mis à part, pardonnez-moi, les lecteurs de Valeurs Actuelles ou les réactionnaires et confusionnistes de tous poils, qui en font leurs choux gras !

Arrêtons donc de persister ! De turbiner dans un univers limité par cette persistance !

Les occidentaux, encore, n’aiment pas vivre dans la culpabilité (surtout les sarkoziens) ! Dans un sens ils n’ont pas tort, mais pas dans le sens hypocrite dont ils l’entendent ! Pour sortir du vortex inconscient de la culpabilité et de l’éternel retour de bâton (aujourd’hui le bâton est chimique et radioactif !!!), la meilleure solution est d’admettre enfin le crime ! De nous libérer de cette monstrueuse masse ! Pour le féminin qui est en chacun de nous ! Pour nos enfants, qui eux le mérite infiniment !

Une pensée m’assaille continuellement : Avant de devenir un Homme, le singe du dimanche que chacun de nous est, devra accepter de s’affronter lui-même, d’être le théâtre de Seth et Osiris en son âme et conscience ! Avant de devenir un gardien de la terre, cet animal orgueilleux et vulgaire doit apprendre à mourir, avant de renaitre.

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