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Le blog de Persone

Signes extérieurs de retour de fortune...

24 Mai 2018, 09:25am

Publié par Persone

Signes extérieurs de retour de fortune...

Selon un adage commun, dont personne n’a jamais revendiqué la paternité, le ridicule ne tue pas !

Pourtant, du point de vue de la hiérarchie des races, dont nous nous sommes séparés à grand-peine, ce qui est vu comme ridicule est humilié et tué par une autre forme de ridicule, plus dominante, selon le rite religieux ou darwiniste.

Certains auteurs contournent brillamment la difficulté :  

« En France le ridicule ne tue pas, on en vit » – Henry Jeanson (1900-1970)

« Si le ridicule ne tue pas, le militantisme échappe à cette règle » – Marc Vilrouge (1971-2007)

Il n’empêche que le ridicule tue, cela commence à la récré lorsqu’on est maladroit, sensible et bigleux ! Sous le règne du roi Soleil, la guerre du ridicule contre le ridicule atteint un paroxysme… Mises à mort raffinées entre gentilshommes ! Cela s’applique aussi à la grande récré du monde et au choc des civilisations, lorsqu’on est noir et déclaré pauvre et analphabète.

Doit-on comprendre n’est pas ridicule celui qu’on croit l’être ? C’est celui qui dit qui est ? La vérité sort de la bouche des enfants !

Mais la situation a bien dérapé en quelques décennies, la cruauté des grands vainqueurs de l’Histoire s’est mondialisée et banalisée, jusqu’à l’indécence.

Pour illustrer ce paroxysme de la sophistication morbide (lié au thème de Babel), deux autres citations me viennent en tête :

« Mon arme, c’est la vision que j’ai de mon époque » -Yves Saint Laurent

« Dans dix ans, nous aurons de quoi tuer 80 millions de Russes. Eh bien je crois qu'on n'attaque pas volontiers des gens qui ont de quoi tuer 80 millions de Russes, même si on a soi-même de quoi tuer 800 millions de Français, à supposer qu'il y eût 800 millions de Français. » - Charles de Gaulle.

Le premier était bigleux, sensible et quelconque, le second tenait de l’éléphant malformé, mais les deux profitaient de la parenthèse enchantée des trente glorieuses et ils n’étaient ni noirs, ni pauvres, ni analphabètes. L'un était le président, le guide, l'autre l'artiste, le créateur... 

La comédie humaine, le bel avenir du mal, le bûcher des vanités !

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