L'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE...
Royalisme, fédéralisme, nationalisme, empirisme, colonialisme, globalisme… What the fuck is this ?
Thèse :
C’est parce que les chinois prennent en compte le développement en Afrique et de l’Afrique qu’ils y feront ce que les occidentaux n’ont pas su faire !
Antithèse :
Oui, mais la base du développement c’est l’écriture, certes pas l’alphabétisation mécanique des peuples vassalisés, mais l’écriture ! Bref, ce qui renseigne sur la structure même des langages ! Or, le développement sans la source saine ou assainie du développement, c’est un singe qui trouve un fusil chargé et une cuillère en argent ou quelqu’un qui lui tend sciemment les deux reliques! C’est globalement, depuis des millénaires, le sort que tout « petit maître » réserve à ses ouvriers et ses soldats.
Synthèse :
Vous avez donc tous les deux raison, mais la seconde proposition l’emporte en élargissant le champ de la première ! Cela dit, il est affirmé ici que l’écriture est la base du développement bien qu’elle soit à double tranchant (révéler ou manipuler)… La base du développement… Veut-on dire l’origine ? En est-on certains ?
Mais sans l’écriture comment se développer ?
La technologie sans plan, l’art et la sémantique des compteurs pour la mémoire. Pour citer non pas une « base », mais une bonne règle de trois. Plus lent, plus épanouissant et beaucoup moins dangereux que l’écriture, surtout si l’humanité en est au stade de conflit biblique et pharaonique !
C’est le langage alors l’origine du développement ?
Non, le développement est le langage lui-même ou du moins une de ses manifestations. Le langage n’est que logique et interactions. A ce propos, un programme est un langage mathématique n’est-il pas ? Alors que dire du programme qui s’est exécuté à partir du Big-Bang jusqu’à ce que des observateurs à la fois semblables et différents puissent jouir de la partie ? L’improbabilité de la création de l’atome de carbone est définissable par les statistiques, mais les résultats ont tellement surpris les chercheurs, qu’ils se sont ironiquement servis de la notion de miracle pour définir l’apparition de l’atome de vie ! Le phénomène évoque le fait que le hasard lui-même est probablement lié à la limite de précision de cette science mathématique de la même façon que le 0 demeure inatteignable, de la même façon que tout segment de temps ou d’espace peut être divisé en une infinité de fois (voir paradoxe de Zénon). Si vous préférez, le développement est un phénomène métabolique dont le programme est écrit hors espace-temps et se décline à l’infini lorsqu’une partie commence… et finit. Après, cela devient très poétique, mais si une chose est sûre, c’est que s’obstiner à trouver une origine c’est nier l’immanence, la notion d’éternité et celle de l’infini relatif.
Le langage semble précéder l’écriture et l’écriture explique le langage… le dilemme de la poule et de l’œuf ! L’immanence répond à la question. Et pour avoir pleinement conscience de la substance des langages et des formes de l’écriture lorsque ceux-ci sont corrompus ou falsifiés, il y a la transcendance ! Pas celle d’un impossible Dieu tout puissant, simplement celle que les artistes, les hommes de foi profonde ou les mystiques pratiquent en regardant passer les vaches. En Occident, nombre d’artistes pourraient révéler des choses sans les coder, mais la tragédie de Cassandre hante toujours les coulisses de notre théâtre ! Certains préfèrent peindre sans savoir ! Nous en avons fait des intouchables, des stars de l’art abstrait contemporain, photographiées par les vaches, pixélisées et protégées comme des monuments.
Une synthèse un peu dense, mais les faits sont les faits.
Géométrie, arithmétique, sémantique :
Le langage est universel, les langages découlent de cette entité mathématique. Le verbe ordonne aux vaches ou les révèle à elles-mêmes! Le français et la langue de Shakespeare révèlent des choses qui ne sont discutées qu'en très haut lieu, des choses concernant le millénarisme... Des choses dont les initiés ne parlent jamais, en aucun cas, devant les vaches... bien entendu! L'écriture explique le langage oral, la mécanique et les structures (...) et l'art révèle le tout de façon abstraite. Soit dit en passant, les artistes ayant eu tendance à révéler trop clairement les choses ont vite été appelés (puis conditionnés) à coder leurs œuvres pour faire rêver les troupeaux tout en conservant l'hermétisme qui les mène à l’abattoir dans le calme.
L'écriture développe ou détruit, elle permet de révéler ou de manipuler... Une légende biblique raconte que la reine du royaume de Saba avait prévenu l’Égypte et Israël de ce que l'écriture et la connaissance les pousseraient à faire si elles n'étaient pas utilisées pour unir le TOUT et briser les armes! La légende devient logique historique et indique que les africains d’Éthiopie, pourtant parmi les premiers Sapiens et pères de la civilisation ont décidé après cette période de conserver une culture uniquement orale jusqu'à ce que l'humain mérite l'outil de la connaissance et les clés de la manipulation de la matière sous toutes ses formes. A méditer!
Toute science est liée à l’écriture dira-t-on…
Oui! Mais pour autant l'être humain est un livre infini muni de 5 doigts sur chaque main et d'un hard ware capable de concevoir la bible ou la théorie du tout sans pour autant qu'elle soit écrite. Le langage oral et les civilités mènent à l'écriture et l'écriture explique le langage et la structure des "choses": Immanence! La signature et le programme de l'univers que nous connaissons date du pré Big-Bang et de la fécondité de ce dernier... Du point de vue de notre temporalité donc. Au-delà, nous dépassons l'horizon des événements dans les deux sens et nous parlons de va-et-vient, de période et de notion d'éternité. La résolution sémantique du problème de la poule qui fait l’œuf est ici.
Retour au sujet qui a servi de prétexte à cette discussion :
Le péril jaune pour certains occidentaux, une nouvelle donne économique pour d’autres…
A propos du réveil des dragons, de la montée des nationalismes (la version israélienne et les autres) et de la globalisation:
Pour les peuples sémites et les occidentaux de lignée caucasienne, évoluant tous autour de la méditerranée, l'esclavagisme du peuple noir est une notion rémanente biblique! Noé a 3 fils: Sem, Japhet et Cham dont les deux premiers sont considérés comme les ancêtres respectifs des peuples sémites (juifs et arabes) et indo-européens (occidentaux). Pour des raisons d'interprétation moraliste, les trois religions ont considéré que Cham était violeur de la pudeur du patriarche (épisode de l'ivresse et de la nudité), que sa sexualité était blasphématoire et éventuellement incestueuse, que sa peau était noircie par ses actes et que sa malédiction était légitime: ses enfants seront à jamais les esclaves de ceux de ses frères! Les musulmans ne supportant pas l’image d’un patriarche ivre et abusé sexuellement acceptent les conclusions judéo-chrétiennes, mais occultent totalement les éléments d’enquête concernant la période, les croyances, la terre promise, la vigne et la question du sexe de Noé. Or, il se trouve que dans la bible la question des femmes liées au patriarche et à ses trois fils demeure très floue, ces dernières n’apparaissant jamais dans le récit si ce n’est en référence. Aujourd’hui, une remise en contexte et une lecture plus rationnelle de l’ensemble des textes religieux permettent de comprendre qu’un patriarche antédiluvien n'est qu'une métaphore utilisée par tous nos ancêtres afin d’évoquer notre supposée existence avant ce que nous considérions comme le premier déluge (descente et montée des eaux précédant la vie sur terre)... Note: l’évocation du déluge apparait dans la même période chez toutes les civilisations existantes et correspond aux cataclysmes liés à la glaciation de Würm dont les derniers effets catastrophiques provoqués par la fonte des glaces se sont faits sentir jusqu’à 8 000 ans avant notre ère. Il est donc tout à fait normal, la différenciation sexuelle s'étant faite dans les eaux, que Noé n'ait pas de sexe défini (indétermination et hermaphrodisme), probablement comme son fils Cham. Les deux autres étant déterminés. Autrement dit, nous passons de la légende sémantique et écologique (l'Atlantide supposé, les hommes-poissons, les dieux venus du ciel avec le feu, etc...) à du premier degré ou à des interprétations moralistes, dogmatiques, conflictuelles et lourdes de conséquences! Le cauchemar de Critias et de Platon! Et plus tard, un océan d'hypocrisie et d'intérêts politiques dans le choc des civilisations juives, romaines et arabe... Je me Trump?
Concernant les notions de domination et de condescendance raciale, la raison asiatique est toute autre!
Comme nous le savons, jouer le jeu du marchand de tapis et surtout perdre la face, contrairement à nous autres, n'est pas acceptable pour un asiatique « digne de son nom »... Un samouraï japonais préservant son honneur en se faisant Séppuku est une quintessence de ce caractère.
Revenons à des temps plus bibliques: le dogme œcuménique des chrétiens concernant l'exclusivité absolue de Jésus en tant que fils de Dieu (100% homme 100% Dieu et seul doté du pouvoir de résurrection) est un sujet de conflit fratricide entre juifs, chrétiens et musulmans. Or, les seuls qui auraient pu lever le voile des croyances respectives avec le principe universel de réincarnation et le 100% créateur 100% créature (ou encore 100% yin 100% yang avec l'immanence en principe de vase communicant)... sont les asiatiques! Malheureusement, le progrès, le libre-échange et l'ouverture des frontières culturelles se sont faits dans un contexte de terreur révolutionnaire, de matérialisme compensatoire, d'intérêts politiques globalisés et de colonialisme (...) Les matérialistes confondent ici la liberté, la liberté relative (il leur manquait Einstein à défaut d'un cœur) et le libre arbitre auquel ils intentent un procès: bref nous ne sommes plus responsables de nos actes, tout est déterminé par la causalité! En un siècle, les forêts tombent, la bureaucratie s'installe, l'Occident domine et ces petits asiatiques qui auraient bien des principes à lui inculquer deviennent des "coolies" un peu trop malins à ses yeux! Les chinois ne veulent pas de l'opium qu'on a braqué chez leurs voisins, déclarons-leur une guerre! Ou plus tard: Les Japs ne sont pas contents, testons donc nos nouveaux atouts nucléaires! La réponse est ici! Le péril jaune comme disent les occidentaux est un phénomène qu'ils ont eux-mêmes programmé! La colonisation, la bureaucratie, ainsi que les épouvantails du libéralisme américain et du communisme soviétique ont humilié toute l'Asie et provoqué des millions de morts dans les conditions les plus atroces! Quelles excuses pour tout cela? Le profit partagé, la nostalgie franco-vietnamienne, la grande fête du slip mondialisé?
Autre chose, un détail du quotidien cette fois:
J'ai vécu 20 ans en famille avec des chinois et vietnamiens et nous rigolions souvent sur le fait que les blancs (par effet de culpabilité) se croient à tort les êtres les plus racistes et condescendants de la planète! Pour un asiatique digne représentant de son histoire, les autres peuples, par leur vulgarité, leur odeur, leur manque de dignité et leur sauvagerie barbare (...), sont par définition inférieurs à leur civilisation. Et je ne vous dis pas ce qu'il se dit en aparté sur les noirs et les arabes! Mes compagnons du soleil levant me disaient souvent "si nous te haïssons un jour, tu ne le sauras pas, jusqu'à ce qu'il soit trop tard!" Juste un détail humoristique passé de mode, mais très intéressant pour quiconque partage l'intimité des asiatiques.
Les confucianistes et de nombreux bouddhistes étaient réputés comme logiquement réticents à faire du mal à une mouche, mais la force s’est aveuglée dit-on dans la guerre des étoiles ! Aujourd’hui, l’hypocrisie de la grande compétition collectivo-libérale (paradoxe volontaire) a fait son bonhomme de chemin et lorsqu’on parle d’écologie ou de philosophie à un compétiteur asiatique, il répond à coup sûr : vous n’avez rien à nous apprendre sur ces questions, mais depuis qu’elles sont un luxe chez vous, elles sont un fardeau pour nous. Marche ou crève… A qui la faute ?
Dois-je aussi faire un topo sur les descendants des mongols et sur la position de la Russie vis-à-vis de l’hypocrisie européenne ?
Moralité et au-delà du moralisme, nous sommes tous d'ignorants progressistes ayant oublié leur Histoire ou faisant fi de ses conséquences, des idiots tournés sur le futur de leur nombril alors qu'un millénarisme plus obscur que jamais les ronge encore.
Epilogue :
Qu’est-ce qu’un patriarche ? Une personnalité ayant vécu fort longtemps, ayant engendré de nombreuses lignées descendantes et ayant connu une longue postérité. Tout comme pour Zeus, mis à part la métaphore, le premier degré populaire et les tendances artistiques, rien ne dit que c’est un homme avec des mains, des bras, des jambes et muni d’un pagne ou d’une étoffe tissée.
En décomposant le mot, nous obtenons patri et arche. Dans l’antiquité, la patrie était la terre où les ancêtres étaient enterrés. Plus tard, on affina la signification du mot pour signifier la terre sur laquelle un groupe composé de lignées, de familles, s’est installé par affinité. Et ce n’est que plus tard que le mot prit un sens masculin protecteur et militaire : la patrie est la terre des pères que l’on doit préserver au prix du sacrifice. Autrement dit, le premier sens du terme patriarche est : l’arche de la terre promise dans le sens sensible et métabolique du mot « promise ». Celui qui attiré par la terre (ferme) finira par la trouver, par s’y adapter et s’y reproduire différemment (que dans le voyage et les flots).
L’arche est la voûte étoilée ou ensoleillée, mais aussi le symbole de la continuité du toit et des colonnes de la demeure du vivant, le symbole de la structure invisible. L’arche est aussi l’archer errant qui parcourt l’Eternité. Une force qui bande le moment venu et décoche sa flèche à travers sa propre et immanente substance pour que naisse un espace-temps.
Deux natures, deux états relatifs à la fois semblables et différents et donc, nécessairement, un milieu : 0 I et 2… 3 éléments ! Divisibles et indivisibles, finis et infinis, entiers ou décimaux, paires et impaires, simples et complexes… la diversité.
Un patriarche est celui qui garde le secret de l’alliance ! Seule l’innocence raisonnable peut le questionner…
Enfoirés que nous sommes !
L'éon anagramme de Noé.