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Le blog de Persone

Signes et symboles perdus

3 Novembre 2019, 21:08pm

Publié par Persone

Signes et symboles perdus
Signes et symboles perdus
  1. Une proposition :

Vous savez ce qui prouve, avec une cruelle ironie, que les accords écologiques promis par les états ne sont que du vent? Le fait que la FED injecte massivement du cash depuis quelques mois pour renflouer les banques! Injecter des centaines de milliards d'unités monétaires dans un système en faillite c'est faire endosser le poids de la dette à la nature elle-même sous toutes ses formes vivantes! A l'environnement certes, mais aussi au fils de l'Homme que l'on condamne ipso facto au sacrifice dès la conception! Tuer la vie avant qu'elle n'apparaisse, mais à retardement. Encore un accord tacite! Celui qui fait que nous choisissons non pas la révélation, mais l'apocalypse… La venue des 4 cavaliers de l’apocalypse  et l'incarnation de la porte des enfers gardées et alimentées par le cerbère à 3 têtes.

Information, substance, usure et franchise ! Quatre termes falsifiés, tronqués, qui ont perdu leur sens premier au fur et à mesure que notre mètis nous conduisait vers le nihilisme raisonnable le plus absolu !  

Métaphore des 4 cavaliers aux doubles visages (A : apocalypse / R : révélation):

L’archer : A – Conquête et possession/ R – Libération.

Le guerrier : Guerre et annexion/accord mineur et majeur de libération.

Le  porteur de balance : A – Famine, insatiabilité et inflation / R - Partage, segmentation infinie, révélation des essences.

Le pourvoyeur de peur et de mort : A - mécanique de la souffrance morbide / R - Transmission éternelle des principes réversibles et irréversibles, éveil à l’acceptation des cycles et de la transformation du paradis terrestre.

Métaphore du cerbère à 3 têtes :

L'armée viendra par les airs, la terre et les mers… Notons que le feu, ou du moins ce que nous en faisons, est déjà représenté par les enfers. Le feu est l’élément particulier qui tisse ou détisse les liens nucléaires. Autrement dit, il les renforce (force forte) ou les affaiblit (force faible) pour l’équilibre et le métabolisme du monde. L’enfer c’est une guerre du feu, de la viande et du vagin, qui n’en finit plus ! Des têtes chercheuses et pourvoyeuses de mort pour ce cerbère du Dieu des armées qui garde et ALIMENTE son domaine : le feu des armes, la bombe ou les « Lumières » du consumérisme alimentent en chair, en vie et en soumission, la perpétuité de notre souffrance !

Par accord tacite, nous sommes tous des héritiers de Barabbas et de ses libérateurs.

Brisons enfin l’omerta de toutes les mafias institutionnelles, qu’elles soient religieuses ou laïques ! Nous sommes tous des JESU(I)S sacrifiés depuis la conception et nous portons tous notre croix, malgré la place que nous avons prise : côté NOMBRE, côté MASSE, parmi les moqueurs, les hypocrites, les idolâtres, les Lotophages, les récompensés, les esclave sociaux, les opportunistes, les lâches, les accusateurs, les diffamateurs, les lapidateurs, etc, etc… A méditer tant que faire se peut pour briser enfin la trame de ce panier de crabes cancérigène!

Barrabas n’était pas le prince des voleurs ! En coulisse, il était un joker instrumentalisable entre un temple juif corrompu et un empire de dupes ! L’INCARNATION de la mafia si vous voyez où je veux en venir… A ses côtés, Jésus faisait office de Robin des bois ! A mort !

Cette mort qui ne dissout pourtant pas toutes les tâches de l’existence. Erode et Ponce Pilate s’en lavent encore les mains…

  1. Un dialogue :

Suite à cette bouteille de pirate, lancée il y a 7 jours sur mon profil, seulement trois personnes se sont manifestés ! Mais humainement, avec brillance, comme de petites lueurs dans la part des ténèbres collectivement consenties…  Une internaute a déclaré : « je ne sais plus qui l'a prononcé mais il semblerait que nous soyons tous barabassiens... Jusqu'à ce que nous ne le soyons plus! N'est-ce-pas la quête ici et ailleurs? »

J’ai souris en me disant que les bienpensants y verraient probablement un propos réducteur. Mais la réduction, n’en déplaise aux amateurs d’adages tronqués, est le fondement des sciences, elle est aussi un art de la preuve innocente lorsqu’elle ne sert pas à fabriquer le socle matériel de l’hermétisme, ainsi que les armes des gendarmes et des voleurs!  Alors réduisons, précisons,  visons le fond du trou et descendons jusqu’à ce que la matière révèle sa part de ténèbres (vide quantique)… Descendons encore, fil d’Ariane rompu, là où la raison seule ne suffit plus qu’à témoigner de son incomplétude et de sa faculté à détruire le sensible. Mais descendons encore… Au point le plus infime, le monde est à l’envers ! C’est le black Pearl qui s’inverse. Tentons de passer de l’autre côté, là où la lumière rejaillie pour dessiner de nouveau les horizons. Un saut bien singulier !

Je ne vais pas redéfinir ici les bases techniques de l’art unifié sémantique, arithmétique, géométrique (arithmancie). Je ne vais pas non plus rappeler les innombrables mais subtiles passerelles entre la physique et  la métaphysique… J’évoquerais donc une expérience vécue et jouant de métaphores et d’allégories.

Je réitère la question : « je ne sais plus qui l'a prononcé mais il semblerait que nous soyons tous barabassiens... Jusqu'à ce que nous ne le soyons plus! N'est-ce-pas la quête ici et ailleurs? »

 Ici et ailleurs en effet…

Un espoir de fou moins fou que notre folie ne l’imagine dirait Cervantès. Je connais bien un non objet qui serait des plus utiles aux institutions qui tentent perpétuellement de repousser le pire, utile aussi aux gilets jaunes qui tentent en vain de dialoguer avec la tour dans un dialogue de sourds! ... Utile à quiconque comprend qu’il n’est qu’un enfant violé et conditionné à devenir en tant qu’adulte un pitoyable détective du drame de notre existence partagée. Pitoyable parce que malheureux Sisyphe, limité par la corruption de sa programmation sociale. Un non objet disais-je, sans âge, plus ancien que l’écriture elle-même, mais que cette dernière peut cependant révéler ! Mais qui s’intéresse à ce non objet parmi les plus invisibles ? La source du signifié est insignifiante aux yeux des créateurs et consommateurs de formes et d’ambiances,  l’histoire de l’hermétisme commence en ces termes !

Concernant le « ici » que tu évoques, je crois que ce n'est plus à ma pomme de répondre à cette question, elle s'est déjà cuite à feu lent pour transmettre ce que les racines ont puisé de la nature sous toutes ses formes ! Transmettre de façon aigre, sucrée ou salée selon les goûts, transmettre en se prenant des châtaignes plein la poire...  Elle a même accepté d'être mangée plusieurs fois cette foutue pomme. Foutue, je pèse mes mots. Je vais être honnête, je sais pertinemment que plus de 90% des gens qui me lisent me saluent en tant que personne ou Persone et qu'ils apprécient ou sont chatouillés par l'ambiance consommable d'une philosophie sympathique autour du feu. Mais ce n'est pas ce que je cherche! Cela ne l'a jamais été, pas un seul instant. En revanche je sais aussi que ces plus de 90% n'auront pas pris la peine "d'intelligibiliser" les opérateurs de chiffres et lettres dont je donne les méthodologies d'application, pour les utiliser eux-mêmes. Conscient de cela donc, j'ai aussi donné des exemples précis de ce que la transcription chiffrée de nos mots donnait en résultat sur des termes de tous les jours, sur des termes capitaux (concernant les grands principes et faits reconnus), sur des termes techniques philosophiques, sur des termes résolument scientifiques (électron, proton, boson, hadron, temps, vitesse, espace, fonction zêta, E de énergie, M de masse, etc, etc...)  Je me doute que certains auront essayé de traduire quelques mots usuels pour savoir par exemple si  A(1)N(5)I(9)M(4)A(1)L(3) et P(7)A(1)R(9)O(6)L(3)E(5) pouvaient être additionnés pour donner HOMME ou CONSCIENCE, je me doute aussi que certains auront utilisé l’astuce pour en savoir plus sur leurs noms (nom propre, nom de famille) et sur leurs dates intimes (naissance et évènements)... Mais ont-ils été plus loin? Plus loin c'est quoi? C'est déjà se poser la question: "qu’est-ce que cela veut dire?" Réponse: immanence du principe du langage! Langage des interactions que nous n'inventons pas, mais ne faisons qu'observer et découvrir!

 

Autrement dit, si les chiffres et la logique elle-même disent ce que signifie vraiment les mots, au-delà de ce à quoi nous les consacrons (l'ordre et la souffrance), elle peut aussi dévoiler/ révéler toutes les falsifications des programmes que nous sommes. Falsifications qui nous ont conduits aux altérités réciproques et donc à la guerre barbare ou au distingué conflit économique moteur de consumérisme. Mais la  logique ne roule pas sans le sentiment et la volonté/foi/désir ! Sans le mérite ou un minimum d’effort pourrait-on dire ! Pour que le langage parle de lui-même encore faut-il s’entrainer un peu à poser la /les questions. Pourquoi ce terme barbare de mérite ? Pour la hauteur du préjudice commis par tous et chacun ! POINT (2) BARRE (8) ! Mais alors la connaissance ou la réunion des connaissances est donc encore un principe réductionniste fondé sur les formules et la formulation ? Non ! Si vous pratiquez vraiment, vous vous apercevrez que l’arithmancie déconstruit justement les langages scientifiques, philosophiques, artistiques et théologiques pour n’en faire qu’un seul ! Enfin, au bout du compte et du signifié du compte quel que soit le signifiant, elle vous ramènera au simple désir innocent de vivre et de ressentir les choses. En d’autres termes, le bushido, la voie du Nagual, le No pensée, le versant divin de la substance, etc…  Note : j’entends par scientifique tous les domaines de la science, j’entends par philosophique le nominalisme, l’essentialisme, le réalisme, le romantisme, le matérialisme, le nihilisme, etc…), j’entends par théologie celle des  monothéistes juifs, chrétiens ou musulmans, ainsi que celles des païens dont les sources rémanentes n’en sont pas moins influentes. Et puis l’arithmancie met aussi à nu les dérives politiques et l’économie toute puissante que nous ne contrôlons plus.

J’ai envie de dire, que demande le peuple ?

Concernant les institutions concernées, inutile de préciser que l’arithmancie n’a pas encore sa place dans le cœur de l’académie, bien que la discussion soit dorénavant ouverte par quelques pointures en matière de sémantique. Reste le domaine de l’édition…  Comme tu le sais, la première grande maison contactée pour mon ouvrage (Actes Sud) m’a sincèrement répondu qu’elle ne prendrait pas le risque d’éditer le brulot, mais à regret et en saluant mon travail. Mais la seconde (Odile Jacob), qui ne traite que des lettres de présentation/motivation avant de lire les ouvrages proposés, m’a adressé un message très significatif de notre temps : « un désamorçage de la bombe, une conjuration des imbéciles et des conflits et un lien sémantique comme résolution de la théorie du tout… c’est nécessairement une blague ou une œuvre généraliste sans conclusion possible. »  Que dire ? Encore une forteresse de notre triste désert dans laquelle ni un sourcier ni un assoiffé ne peut entrer sans cravate !  Une boîte avec un videur à sa porte. Un physio dit-on aujourd’hui pour se rassurer devant le nivellement par le bas… J’ai aussi fréquenté de nombreux domaines et salons de philosophes, certains ont parfois de beaux jardins, mais tous sont plus privatifs, limités et non communicants que je ne l’imaginais. Chacun y cultive les fleurs de mentors intouchables : les pères des idéologies reconnues dont l’ensemble conflictuel ne peut qu’entraîner l’influence grandissante d’un courant qu’elles engendrent :  le nihilisme.  Ici encore, dans ce bordel raffiné, on n’entre pas sans cravate. Les scientifiques en revanche communiquent les uns avec les autres, mais ces derniers ne traitent pas des questions existentielles hors intimité et ce qui relève de cette intimité n’est pas de la science. Pour eux la grande frontière est ici. L’épistémologie et la sémantique connaissent depuis peu un renouveau et une impulsion, enfin un espoir !

L’hermétisme est un couvercle qui nous étouffe tous, sans considération de genre, de type ou de hiérarchie.

De mon côté, l’ingratitude m’a néanmoins poussé à rédiger un nouveau bouquin moins « subversif », mais contenant mes dernières conclusions et résumant l’arborescence parfois mal exprimée des volumes précédents.  Mais j’ai surtout balancé l’information presqu’au complet dans la machine, c’est ce que j’appelle jeter l’anneau dans le feu de l’agora cybernétique. Aussi, je continuerai à me battre pour que l’arithmancie et son application épistémologique soient dévoilées puis enseignées. Concernant mon action en ligne, je ne peux pousser autrui à pratiquer l’art de l’arithmancie… Enseigner ou dévoiler les bases oui, montrer les applications oui (…), mais on n’impose pas la pratique ! Cela doit venir de lui-même, en soi-même. J’aimerais parfois avoir la  plume d’un véritable écrivain et un style attractif, mais parfois seulement, par peur du pire. Autrement je supporte mal l’idée qu’il faille porter costard et cravate pour présenter Cassandre devant la cour des miracles et la tour de pacotille qui la gouverne.

Quant à Cassandre, je ne la connais pas mieux qu’un amoureux du petit matin ne connait l’élue de son cœur malgré quelques belles nuits d’Amour. Mais je sais une chose : celui qui ne l’attend pas avec une belle gueule et une robe de minuit la mérite probablement, celui qui la laisse venir sans lui imposer une petite chirurgie et un minimum ostentatoire ne sera pas en reste, mais celui qui aura imposé ce reflet de l’accord tacite qui nous ronge tous, aura ce qu’il mérite.  

Bon ok, c’est bien ce dont il s’agit ici. (Retour à la question initiale.)  

 

  1. Un épilogue alternatif :

Parlons de voix, de paroles, de revendications, de gilets jeunes… Parlons de l’espoir des Hommes : même sans "the solution", l'esprit libertaire responsable se réveille dans de nombreux pays et c'est une force que l'on doit saisir. Comme le montrait un Jaurès, la globalisation et les tensions millénaristes ou culturelles (souvent préfabriquées et partant de quiproquos dorénavant illégitimes), ainsi que la prégnance en l’Homme des relations maître/esclave, font totalement obstacle à la possibilité de réveil des consciences dans un seul pays. Dans sa bouche, le terme « international » prenait tout sens !

C'est donc le dernier argument des élites: « si vous ne bossez pas, les pays émergents eux le font pour une bouchée de pain et ne vous feront pas de quartier… » Nous y voilà : le choc des civilisations instrumentalisé pour se défausser du retour de bâton des crimes de l’Orgueil des nations ! Cette chimère exclusive et pourtant globale qui n’est autre que la projection incarnée de celles qui s’affrontent en chacun de nous.  

Mais aujourd’hui, la voie du milieu ou l’art des chamans, tout le monde s’en fout, hormis le week-end lors de la petite catharsis hebdomadaire ! Comment ramener les Hommes à leur nature profonde alors que les liens universels et naturels les plus élémentaires, religieux même (au sens large du terme, métaphysiques donc) ont été dissous par le matérialisme et l'empirisme d'un système collectif vorace dit démocratique?

La clé est dans la connaissance, l'art et la maîtrise du langage sous toutes ses formes. Et il ne s’agit pas de convaincre les indigènes, s’il en reste, mais les voraces. En comprenant mieux qu’eux les rouages et la dégénérescence de leurs moyens d’expression.  

Nos langues et nos expressions culturelles sont diversifiées, mais il existe deux langages universels: la mathématique (outil de base des sciences) et la sémantique. Or ces deux voies offrent aujourd'hui la possibilité d’annihiler tout hermétisme, toute opacité et toute altérité entre nos langages réductionnistes, idéologiques (philosophie, politique...), artistiques ou théologiques! A ce nouvel outil d’analyse, rien n'échappe! Aucun "Livre Saint", aucun codex hermétique, aucune table de loi, aucun code du travail ou de la justice! Un espoir donc, une avancée que les élites et les spéculateurs qui les tiennent en laisse tentent de retarder au maximum.

J'en reviens donc à Jaurès à la fraternité et aux autres indignés qui se lèvent de par le monde, y compris au Japon, d'une façon très inattendue! Il se passe beaucoup de choses au Tibet aussi... Internet est là pour le meilleur et pour le pire... Le meilleur ici serait d'envisager une connexion internationale tout en armant nos propres troupes avec la meilleure non arme qui soit: la clé des langages! Celle qui révèle toute falsification et immunise contre la langue de bois de tous les héritiers des falsificateurs. Une clé qui annule aussi, preuve à l'appui, toute la fumisterie du choc des civilisations.

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