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Le blog de Persone

Arithmancie secret d'État - Partie 3

13 Décembre 2019, 21:20pm

Publié par Persone

Arithmancie secret d'État - Partie 3

Bonjour à tous,

Dans mon dernier article « l’arithmancie secret d’Etat », je m’affairais à rétablir la vérité sur cet art politiquement et religieusement hermétique, que nous assimilons à tort et pour cause de cet absolu secret d’initié, à de la divination néopythagoricienne. Autrement dit, à un passe-temps de bas étage qui monopolise pourtant la totalité de l’espace médiatique consacré à la discipline et à son nom impitoyablement galvaudé. Les encyclopédies et dictionnaires, malgré leur devoir déontologique n’en disent pas plus et sont donc responsables de falsification ! Pour le commun des mortels, cela peut paraître choquant : en effet une majorité d’entre nous, bien-pensante, imagine que la révolution des « Lumières » et plus tard celle des NTIC et de l’internet, ne permettent plus les inégalités concernant l’accès aux connaissances. Depuis l’affaire du Watergate et les droits de publication des théories de complots à la carte, cette majorité imagine aussi que la dissimulation de gigantesques scandales ou de mensonges historiques, « c’est de l’histoire ancienne »… Communément, nous pensons donc : « Dans les détails ok, mais pour les grandes lignes quand-même… Tout a été découvert, il n’y plus grand chose à dire sans le redire. » Mais détrumpez-vous, sortez tous de votre léthargie collective, si productive soit-elle : c’est bel et bien le principal que l’on vous cache, la nature même du langage, c’est un fait.

La seule chose dont vous devriez être sûr, c’est que vous ne savez rien ou du moins rien d’essentiel… Rien  d’autre que ce que l’on veut bien vous montrer pour vous dresser, pour vous faire produire, quitte à faire de vous des sacrificateurs de leurs propres enfants !

 

Introduction

Dans ce dernier papier, je m’attache à démystifier un autre phénomène hermétique : Depuis plus deux siècles, tous les cryptologues ou les spécialistes de la sémantique et des langages ayant tenté de démontrer les relations naturelles (logiques, arithmétiques, géométriques et sémantiques) entre les chiffres et les lettres, quelles que soient les calligraphies et les langages étudiées, ont été soit assassinés, soit discrédités et condamnés, autant par les pouvoirs politiques que religieux. La vie d’Ivan Panin et ses premiers déboires en Russie témoignent de ce fait dans une période charnière, à cheval entre la fin du XIXème et le début du XXème siècle. Ceci dit, Panin comme tant d’autres s’est immergé dans la complexité des opérateurs et des statistiques, autant que dans le mysticisme ; au final il n’a pu aboutir, ni donner un sens réel à ses découvertes pourtant fascinantes. Faute d’un bon protocole, faute de simplicité, faute d’une humble question à poser aux chiffres avant de les manipuler ! … Bonjour, enchanté… Qui êtes-vous ?  Le mathématicien et philosophe a semble-t-il commis les mêmes erreurs que les kabbalistes qu’il dénigrait pourtant : tous se sont fourvoyés dans l’étude des répétitions de chiffres et nombres particuliers dans la bible en y voyant la signature divine, mais aucun d’entre eux n’a interrogé le langage commun et les opérateurs les plus simples ! Aucun d’entre eux n’a questionné la sémantique avant de s’aventurer dans les singularités mathématiques et de les assimiler à des codes volontairement cryptés par Dieu en Personne ! La logique serait-elle le fruit d’une intention machiavélique, joueuse ou protectionniste ? L’intention primordiale, raisonnablement, n’est pourtant que la manifestation du ratio et de la conscience relative de l’être ! Un appétit innocent. Aussi innocent que devrait l’être l’intention du chevalier qui cherche le graal ! N’est pas Perceval qui veut.

Ma critique concernant les méthodes de Panin, ainsi que celles des Kabbalistes ayant apparemment mal interprété le Zohar : Des preuves et des coïncidences trop fréquentes pour être fortuites c’est bien ! 3 000 fois tel mot biblique dans la bible et 450 fois un autre, etc, etc… intéressant ! Tant de fois le nom de Dieu sous différentes formes… Mmmh, vous m’en direz tant ! Des noms encore inconnus à l’époque de la rédaction et qui apparaissent dans le texte par le truchement des nombres… Waouh, amusant comme jeu et déroutant, voir mystique, pour qui ne connait pas les statistiques ! Mais qu’est-ce que cela signifie si ce n’est que le chercheur bredouille s’obstine à faire parler des nombres et des lettres qui demeurent muets face à sa perce/Eve/errance ? Pour ma part, j'insiste, les codes dissimulés dans les textes "sacrés" sont d'origine humaine et dénoncent ce que les auteurs ne pouvaient se permettre de dévoiler à leur époque! Quant au messages contenus en filigrane dans la structure même du langage, ils proviennent de l’immanence du rapport conscience/matière, il ne sont pas codés, mais subtile, aussi subtile que la logique, rien de plus.

Retour à l’Histoire : malgré leur incapacité à ouvrir le sanctuaire de ce Graal tant convoité par les élites du monde entier, la pertinence et le cumul des découvertes de ces scientifiques, théologiens, mystiques ou alchimistes, représentait déjà un danger pour les pouvoirs politiques et religieux ! Question : en dehors de l’assassinat pur et simple, monnaie courante à l’époque, comment discréditer les arguments de ces hommes de science et de foi diverses, alors que nous savons pertinemment que dès l’origine de l’écriture, les chiffres et les lettres étaient liés ? L’argument rhétorique est si simple qu’il tient encore de nos jours et satisfait immédiatement tous les troupeaux domestiqués…

Parenthèse : Les vaches sont productives et pour qu’elles le demeurent, elles ne doivent en aucun cas être initiées. De bonnes laitières totalement rebutées par l’outil mathématique dont la mauvaise réputation « de casse-têtes » tombe ici très bien !

Quel est-il cet argument rhétorique tout puissant ? Les chiffres et les nombres n’expriment que des valeurs quantitatives, ils sont aussi des instruments de mesure, mais ne veulent rien dire en dehors de cela ! Donc toute spéculation sur leur relation avec les lettres ne sont que hasard insignifiant et fantasme ésotérique. Et une lettre seule, n'a pas plus de signification qu'un chiffre!

J'insiste encore sur l’affirmation de la fosse s©eptique conventionnelle et globalement admise:

«LES CHIFFRES NE VEULENT RIEN DIRE, UN CHIFFRE NE SIGNIFIE RIEN DE SÉMANTIQUE...»

Je mène donc une enquête depuis plusieurs années, dans la rue, dans les milieux autorisés, dans les milieux défendus, dans les bibliothèques ou sur Internet. La conclusion est accablante : cette rhétorique machiavéliquement simpliste a convaincu sans effort les technocrates les plus matérialistes, les décideurs les plus opportunistes et les  vaches les plus besogneuses, trop occupées à produire, à compter, à économiser et à dépenser leur sal/e/aire.  Enfin, pour lobotomiser définitivement les irréductibles, les rêveurs et les vaches occidentales en mal de d'enchantement, de nouveaux syncrétismes sont apparu en pleine euphorie soixante-huitarde, de puissants moteurs d’idiosyncrasie... Je cite le New-Age et l'arithmancie divinatoire pour tous ! Depuis les méfaits accomplis de ces deux fonds de commerce débilitants, la philologie, la cryptologie et la sémiologie elles-même passent pour de pseudo-sciences! Un coup de maître pour renforcer le vieux couvercle de l'hermétisme.

Mon article sera peut-être long, mais simple… Disons qu’il ira droit au but tout en exprimant les nombreuses arborescences des chemins qui y mènent : il se résume à une énumération ordinale des chiffres dont sont issus les nombres, avec la traduction de leurs principales valeurs sémantiques.

Pour de simples raisons de volume d’information et de confort de lecture, nous n’aborderons dans ce premier chapitre que les premiers chiffres : 0, 1, 2 et 3.

 

Rappel avant développement:

La matrice des 10 chiffres (0 à 9) n’est pas une invention de l’Homme, mais une découverte logique progressive. Le fait que 9 annonce la boucle et le retour du 0 pour désigner la première décade des ordres de grandeur tient directement des propriétés arithmétiques et géométriques des chiffres. Géométrique ? Me direz-vous ! Posez-vous les questions suivantes: qu’est-ce qu’un point. Qu’est-ce qu’une sphère ? Qu’est-ce qu’une droite ou un segment ? Qu’est-ce qu’un angle ? Combien de points définissent une droite ? (indéterminable)… Un segment ? (2 + 1 en tant que milieu)… Un triangle, un carré, (… les nombres pour les autres polygones…), un cercle, une sphère (indéterminables) ? Combien de points pour un angle (3) et comment définir la valeur de ce dernier qui semble en rapport avec le segment linéaire qui nous sert d’unité de mesure classique et la notion d’arc de cercle ? Ce sont entre autres ces préoccupations qui ont permis aux mathématiciens de comprendre que les notions de cycle étaient liées à la série 3, 6, 9, avec 6 en médiateur (milieu), et que la notion de linéaire mesurable était liée au système décimal avec cette fois le chiffre 5 pour médiateur. Mais comprenons bien que ces relations sont « intimes » et ne forment qu’un tout, un tout dans lequel elles s’expriment. Pour le dire avec plus d’humour : le système sexagésimal et le système décimal, c’est la même chose, sans être la même chose. Si le cœur vous en dit, plongez-vous dans l’étude de la notion de radian, de vitesse linéaire et de vitesse angulaire, pour entrer dans les détails. J’insiste sur un élément non négligeable : en comptant le nombre de jours qui défilaient entre deux retours de printemps, nos ancêtres gravaient systématiquement 360 traits environ sur ce qui leur servait de premier calendrier. Et 30 pour le cycle lunaire. Plus tard, bien plus tard, ils ont découvert que l’approximation concernant la rotation des astres correspondait à environ 5 jours. Il convient ici de comprendre et de comparer les suites arithmétiques : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6 (suite ordinale des entiers naturels)… ou 2, 3, 5, 7, 11, 13 (nombres premiers)… ou 3, 6, 9, 12, 15, 18, 21, 24 (multiples de 3)…Vous m’avez compris, la nature elle-même s’exprime, elle est le langage et elle nous laisse des pistes.     

D’un point de vue arithmétique, ce sont les nombres premiers et plus précisément la comparaison des écarts entre ces « derniers » qui nous a conduits à constater la valeur de boucle du chiffre 9. On peut aussi parler de la notion de carré de trois (3²) qui forme la première herse partant du domaine de la logique la plus élémentaire : si une longueur existe, elle est définissable par deux points et un milieu, donc 3 points déterminés et relatifs les uns par rapport aux autres, 3 éléments concrets, abstraits, potentiels, manifestes. Même le 0 engendre, par son existence et donc son unité, sa propre dualité ! Autrement dit, il est aussi son double et SES symétries : les opposés concernant les valeurs relatives des forces. Et les inverses concernant les ordres de grandeur. C’est donc le carré de cette base logique élémentaire, sémantiquement, arithmétiquement et géométriquement manifestée, qui forme la première grille dont le nombre de cases est impair, mais non premier 9. Notons que le carré renseigne sur la double nature du 2 : le carré concerne en effet la notion abstraite de multiplication par soi-même et donc de double abstrait (segments et angles définissent les surfaces). Pour nos yeux, au quotidien, la 3D nous semble beaucoup plus concrète.

Je n’explique pas tout ceci pour justifier ma position de ne pas aller au-delà du chiffre 9 pour révéler le signifié occulté (et non occulté) des nombres ! 9 est une base de surface et de volume, mais au-delà, les nombres composés de chiffres expriment des accords, des caractères de nature susceptible, qu’il serait idiot de négliger. Néanmoins, j’aborderai ce sujet dans un autre article concernant les relations entre les chiffres, les nombres et les lettres qui sont gravées en l’Homme ou par l’Homme comme autant de caractères ! Ici, retenons simplement que les nombres, si infinis puissent-ils être, sont reliés à des ensembles : les pairs, les impairs ou les premiers par exemple. Ou encore, les entiers, les naturels, les relatifs, les imaginaires… Et comme nous venons de le voir, ils sont tous logiquement rangés dans une commode à 9 tiroirs, un meuble abstrait dont le premier ou onzième tiroir, indéterminable, est à la fois la commode, dans la commode, et autour de la commode. Ce phénomène de commode matricielle, donne lieu à ce que Pythagore et L. Euler nommaient la réduction additionnelle des termes consécutifs d’une expression logique (nombre, accord, nuance ou mot). 21 par exemple est dans le tiroir 3 (2+1). 12 aussi ou 777. 666 ou 999 sont dans le tiroir 9. Simple ! Au fil du texte, vous trouverez quelques mots décryptés selon la même logique et en utilisant le rang ordinal des lettres dans l’alphabet latin. « MAIN » pour exemple sera noté M(13 et donc 4)A(1)I(9)N(14 et donc 5) ou simplement MAIN (01), 01 étant la réduction de 4+1+9+5 ou de 13+1+9+14, ce qui revient au même. Ou encore MAINS (2) concernant le pluriel. Finissons par un chiffrage sémantique plus poétique : CŒUR donne 8. Tout comme SEXE. AMOUR donne 5, une quintessence !  

Ce qui suit n’est qu’une base, probablement une fondation pour une « nouvelle », commune et meilleure compréhension  de ce qu’est le langage, une fondation irrévocable, mais une simple base tout de même. Entrer dans les détails nous mènerait vers l’infini, et tout comme en « non matière » d’Amour, cette intimité subtile ne s’enseigne pas, elle n’appartient qu’à celui qui pratique. Question de la substantifique moelle… La substance de double nature dit-on aussi. Laissons à l’enfant, à notre avenir, ce qui lui appartient… Je ne m’attache ici qu’à sauver le chat, capturé par l’expérience… Et à réconcilier la mère Michel et  le père Lustucru. Gestion des priorités oblige.

Arithmancie secret d'État - Partie 3

Développement :

Ꙩ : 0 ou zéro

Indissociable de sa propre unité en tant que chiffre à part entière et de sa dualité, autrement dit des chiffres 1 et 2, nous amenant donc à 3, comme vu précédemment. Quel est donc le double de lui-même ou son inverse ? C’est relatif ! Le point est le double et l’inverse du cercle et vice et versa ! Je vous conseille de visualiser une onde à partir d’une goutte d’eau dans une bassine, un lac ou un océan. De l’eau dans de l’eau, voilà qui tombe bien pour rendre l’exemple plus significatif encore. 0 est un chiffre entier mais inaccessible, inatteignable dit-on. Il est par conséquent indéterminable par l’observateur et demeure manifestement indéterminé pour ce dernier. Du moins avant que son principe (de trois) n’engendre un « point » manifeste. Ce point est donc encore un zéro, mais dont l’état engendre une incarnation dite matérielle, un objet déterminé ayant nécessairement à son tour un double. Nous arrivons encore au segment de deux points muni d’un milieu. Manifesté, ce phénomène se nommera « particule élémentaire » une fois découverte par l’observateur de nature humaine. Il en existe de nombreuses. Les quarks (liés aux antiquarks) s’assemblent par 3 pour former les baryons, qui représentent pour nous la « masse » principale de nos atomes. Mais 0 est avant tout un chiffre qui nous ramène à la notion d’infini… Il est donc aussi l’horizon vers l’extérieur et l’intérieur concernant autant l’espace que le temps. Il convient ici de réfléchir aux notions complémentaires de trou noir et de vide intersidéral, de Big-Bang et de fond diffus cosmologique. 0 est l’ensemble vide, mais le vide absolu et unique est impossible ! Dualité oblige. En ce cas, 0 est tout autant le plein que le vide et les deux états ou natures sont communicantes. 0 est contraction et expansion, inspiration et souffle, etc… Il est le silence et la musique. 0 est aussi le centre primordial de la symétrie, il est le miroir indéterminable et multidimensionnel! La notion d’axe de symétrie devra attendre deux points pour se manifester. Zéro est le point indéterminable en lequel et par lequel s’expriment ce qui émane et se diffuse (caractère de la lumière) et ce qui absorbe et rappelle (caractère du trou noir). Le zéro (nature) est aussi le milieu (position) et l’étape (état/vitesse) où la matière et la vie s’incarnent en couleur : la terre du milieu. Passagère, pour l’observateur convaincu que le passé n’est plus et que le futur n’est pas préconstruit. Observateur qui ne conçoit souvent la notion d’instant éternel que dans la mécanique de la souffrance et la perpétuité des tâches qu’il s’impose. A ce jeu, la synchronicité devient l’ingénierie du consumérisme et la simultanéité, le symptôme de l’Anthropocène. Causalité, immanence et retour à l’équilibre oblige. Autrement dit, soit le Sapiens malade comprend le mal qui le ronge et se répare, soit il va au bout de l’expérience morbide et les générations qui lui survivront pourront un jour aller pisser sans remords sur sa tombe. Or, ce n’est pas en se rassurant du fait que « Dieu » soit mort ou inexistant, ni en affirmant que l’Homme est mauvais et sans une once de libre arbitre, pas plus qu’en propageant l’idée que le 0 et les chiffres ne veulent rien dire (…), que Sapiens prouve sa volonté de déconstruction et de réparation ! … ∞

Symbolisme :

Note : nous nous résumerons ici aux indications du Zohar et de la Kabbale concernant les sephiroth. Pas de sephirah zéro, rien de plus logique : Y a-t-il un zéro plus singulier que pluriel, plus masculin que féminin, ou vice et versa ? Y a-t-il une lettre 0, ou un symbole meilleur que le point ou le cercle (tous deux indéterminables et non mesurables hors approximation) pour le représenter ? Pouvons-nous figurer la conscience ? Pouvons-nous voir simultanément le visible et l’invisible ? Est-il souhaitable de voir, de nommer et pourquoi pas de s’approprier ce qui est généreusement caché sans l’être ? Alors, les kabbalistes ont évoqué le 0 par son retour annonciateur de la première décade. Le dernier et dixième sephiroth « visible » est Malkhouth : le royaume. Chiffre 10, élément terre, couleur brune. En mots communs, il symbolise le monde manifesté, celui que l’observateur nommera réalité.

Arithmancie secret d'État - Partie 3
Arithmancie secret d'État - Partie 3

I : 1 ou Un

Un ou Oinnnn… avec O muet, premier son émis par le bébé avant A et E, E avec ou sans accent. Le E qui précède le « EU ». Un est la plus petite unité connue : le « iota » comme le nommèrent les grecs. Son symbole est « I » vu de profil ou « . » vu de face. Mais la place du « . » ou du « 0 » n’a été acceptée communément par nos intellectuels et spirituels que depuis le septième siècle. Jusque-là, le point servait d’accent, de ponctuation ou d’alternateur sémantique. Le son « I » est lié à l’intensité du premier cri, mais les cordes vocales du nourrisson ne lui permettent que le son atténué « IN ». Pour l’adulte, le I est clairement le son strident et aigu lié à la douleur transmise par les nerfs. Lorsqu’il n’est pas le I formé par la bouche lorsqu’elle ricane. La douleur aigue motive rarement un son grave. Concernant le ressenti, lorsque la douleur est aigue, nous visualisons rarement la plénitude ou le vide, à moins d’être un maître yogi, un sage accompli. Nous ressentons plutôt le versant plein, continu, linéaire, toujours trop long à notre goût, bref, le « I » sous pression, plus que le « 0 » souple et élastique. 1 est donc lié à I ou i par le signifié du iota et la manifestation commune, universelle, d’une sensation liée à ce qui est aigu et du son « Un » exprimé à la naissance par le « fils de l’Homme ». Pour un homme préhistorique I est aussi le premier signe accessible, instinctif, qu’il peut graver sur le sable par exemple pour signifier « Moi » ou « Toi » ou « lui », ou toute autre objet ou phénomène humainement considéré comme unité. Notons que le iota désigne ce qu’il y a de plus petit et qu’il sera utilisé pour désigner une unité de mesure, nécessairement relative, mais très pratique ! 1 désigne MOI ou TOI ou LUI ou encore NOUS… Il désigne donc plusieurs points ou angles de vue (relatif à…) et désigne l’objet ou l’ensemble d’objets. C’est un jeu de focus et de sémantique propre aux facultés de l’humain. Mais continuons : le 1 est donc l’unité relative. Une unité au sens large, au sens indéterminé donc, mais qui nous permet de déterminer ensemble, jusqu’à une certaine limite de précision, ce qui nous entoure et nous constitue. Allons plus loin : le 1 est aussi le JE du MOI. Non ? Et oui, vous êtes une simple unité ! Et ce qui vous constitue n’est pas différent de ce qui fait le reste. Qui plus est, vous devez vous plier aux mêmes règles que tous, dans un monde déterminé. Et pourtant, vous êtes unique et nul ne saurait prédire votre avenir au-delà d’une certaine précision, pas même vous.

Une parenthèse s’impose : votre liberté est RELATIVE, mais vous avez le libre arbitre, c’est-à-dire la responsabilité de vos actes. Humainement parlant, les notions indissociables de détermination du choix et passage à l’acte, relèvent du domaine de l’indéterminable, quelle que soit la précision avec laquelle on peut déterminer les forces agissantes. Nous pouvons assimiler ce phénomène à un exemple physique : la roue libre d’un embrayage ! Tout pilote sait raisonnablement et intuitivement à la fois, que la  perfection d’un bon passage de vitesse est un graal inaccessible dont se rapprocher élève le pilotage au rang d’art… Ou peut sauver des vies en cas de course folle. Cette subtile et immatérielle mécanique n’est que le signe de l’évolution (entropie et complexification du système), mais cet héritage subtil, complexe et enivrant, passionnel devrais-je dire, représente aussi un grand pouvoir et de surprenantes facultés pour ce dernier prototype de l’évolution que nous sommes. Un pouvoir et des talents qui réclament de grandes responsabilités ! J’ai volontairement employé le terme « enivrant », en référence à un symbole biblique falsifié dans les liturgies : le passage de l’Ivresse de Noé, sortie des eaux avec ses trois fils et mystérieuses et infidèles épouses. Il est question ici de la nature de l’évolution de la cellule ! La réplication/duplication (Un noyau suffit, 1 ! Et pas de sexe déterminé) ou l’accouplement, la sexualité (nécessite au moins deux sexes, mais issus d’une même famille). Scandale ! Du moins à l’époque biblique et jusqu’à la fin de l’obscurantisme. Après la révolution, c’est une autre histoire, une histoire de « Lumières » aveuglantes et d’éteignoir. Chacun cherche son chat et se fout de celui des autres ; quant à la vérité, soit elle n’existe pas, soit tout le monde s’en bat les valseuses. Nous en avons 2. Ce détail biblique est pourtant un quiproquo sémantique qui a engendré la justification de l’esclavagisme du peuple africain dit « NOIR », comme Cham, l’enfant maudit.

Bref, 1 est aussi le JE. Je suis, parce que vous êtes. Mais que SOMMES-nous mon amour ? … Notre Amour… Un accord ? Nucléaire peut-être ? … Ne nous fâchons pas. Je tente une poésie, mais la question est tout à fait sérieuse ! La  grande question du JE, du JE SUIS et de la double nature du fils de l’Homme manifestée en Jésus pour les chrétiens, écrit avec un J dans les langues latines. Une question qui a fait couler autant de sang que d’encre, encre qui est aussi du sang. C’est ce phénomène contextuel qui, au XVème siècle, poussa Pierre de La Ramée à insister sur la pertinence des lettres conceptuelles J (dérivée du I) et U (dérivée du V). Le J est placé au dixième rang de l’alphabet (I0 se réduit à 1) après le I et le U au vingt-et-unième (3), avant le V. L’alphabet latin comporte dorénavant ses 24 lettres, autant que d’heures dans une journée, + 2 lettres conceptuelles ajoutées aux « caractères » déjà exprimés. Je vous laisse méditer à tout cela pour alléger l’article.

Abordons d’autres notions complémentaires : 1 est axe de symétrie s’il est UNE droite infinie, ou centre de symétrie s’il est « point » ou segment relatif. En tant qu’axe, il permet des translations, en tant que « point » il permet des projections « imaginaires ». Intervient ici la notion de symétrie et de ratio entre les unités diverses projetées ou translatées. Le phénomène de projection et de centre de symétrie nous amène à penser aussi au cercle ou à la sphère et au final, à la zérotation. Le centre « 0 » ou « O » ou « . » et l’unité et sa projection (1 et -1 par exemple). Pour visualiser, le point « . » est le centre et O (plan classique) ou 0 (plan complexe) est le cercle, l’œuf ou les trajectoires orbitales. Mais considérons que lorsqu’on s’enfonce dans le « point » et donc l’infiniment petit, nous retrouvons aussi des centres et des axes de symétrie ainsi que des zérotations !  Vers l’infini, les notions de masse et de rotation finissent par s’annuler, se dissiper pourrions-nous dire, pour laisser place à la substance indéterminable. Mystère des interactions et du langage par lesquel(le)s le tout et le rien s’expriment.  0, 1 et 2 (la dualité, la symétrie, l’intrication…) sont liés et ne font qu’UN ou TROIS (0, 1 et 2) en UN.

Résumons : 1 est un premier son émis par le fils de l’Homme, 1 est Je, 1 est « je suis », 1 est toujours le symbole de l’unité U (21 symbole de l’âme ou 3 symbole du principe créateur), 1 est aussi l’intersection ou l’inclusion, 1 est l’inclusivité et l’exclusivité, 1 est l’intégrité de chaque élément dans la partie et l’unité de la partie, 1 est déterminé mais sa nature, sa position et sa vitesse demeureront indéterminables. 1/dé/Terre/Mine/able. 1 : unité/Dé : probabilités/Terre : compatibilité, complémentarité, fusion et accrétion/Mine : exploitation et énergie/Able : capacité, possibilité de. 1 est une unité relative, 1 est une unité de mesure (ramenée à l’indétermination de Pi), 1 est point ou axe, moyennant compréhension de la dualité/symétrie/complémentarité/...

Symbolisme :

Pour les kabbalistes, 1 est la couronne (du roi conscient du royaume, royaume représenté par 10 et donc l’unité du zéro).  Et bien que je n’affectionne guère la divination néopythagoricienne, le jumelage de celle-ci avec les petits secrets arithmantiques de l’astrologie (fondé sur la relation entre le décimal base 10 et le radian base « 3, 6, 9, 12 »), donnent d’assez bons résultats pour déterminer les caractères ou traits de personnalité. La raison principale de la limite de pertinence de cet art, que je nomme souvent de bas-étage, est précisément le manque de maîtrise des véritables relations entre les chiffres et les nombres, entre les chiffres et les lettres, entre la physique et la métaphysique. Manque de protocole réductionniste, suffisance et profit de la petite entreprise ! Et hermétisme, encore et toujours… Séculaire, globalisé.

Arithmancie secret d'État - Partie 3
Arithmancie secret d'État - Partie 3

Deux : 2

Ratio, dualité, complémentarité, immanence, transcendance à double voie, yin-yang, double face, surface visible/surface cachée, rémanent/immuable, simple/complexe, entier/divisé, singulier/pluriel, lumière/ténèbres, entrant/sortant, vivant/mort, passé/futur (…) etc, etc. Et faut-il poser la question : « être et ne pas être/être ou ne pas être »? Ne nous laissons pas troubler par cette question shakespearienne et n’omettons pas les notions d’opposé ou d’inverse concernant état et nature. Le deux en un par le « Saint-Esprit », ou « milieu », « principe », « logique », suivant les vocables. 2 en 1 qui font 3 en 0. Si ce dernier (et premier aussi) s’exprime, 1 doit être et avoir son double (immanence de l’être et de l’avoir). Ici 1 peut être le tendant vers le vide et le tendant vers le plein, la charge positive et la négative (état), la répulsion et l’attraction, la matière et l’antimatière, le haut et le bas, la gauche et la droite, le devant et le derrière (…), le déterminé et l’indéterminé. Mais concernant le vivant, il est aussi la conscience de soi par rapport à l’autre. La vie dans sa cellule, sa capsule voyageuse pourrait-on dire. Une intelligence, une substance et une frontière (3). Mais il est également cette cellule dans son intégralité, elle aussi dans un milieu et donc encore une intelligence, une substance cette fois extérieure et une frontière. L’être sort des eaux, la mère accouche : 1 est encore la conscience de soi par rapport à autre « chose », mais cette ou ces « chose(s) » se gâte(nt) ! Un premier effort est requis : « tu es métabolique, agis » conseil l’ange au petit corps en souffrance ! L’ange, plus tard prend le nom d’orgueil. Ange gardien, il devient facilement geôlier ou bourreau. Jadis, on l’assimila à Satan, sans expliquer aux moutons ce que S(1)A(1)T(2)A(1)N(5) (I0 ou 0I) signifiait. L’ange déchu, l’origine du mal enseigna-t-on aux enfants. Trêve d’obscurantisme, Le travail de la mère et de l’enfant est récompensé ! La première frontière s’envole, le monde est plus vaste et divers à l’air libre. Au fil des heures, des jours, des mois et des ans, le petit d’Homme appréhendera la conscience de soi en fonction de l’autre (la famille) et du milieu. Une intelligence, un environnement et tout un horizon !

Parenthèse : soit dit en passant, SOUFFRANCE (force de réponse métabolique)  en résultat alphanumérique réduit donne 10 et donc 01. Tout comme SATAN… Ou ANUS. 0 est un orifice, un trou, et 1 ou I évoque un segment, une tige, une fibre, un tube… Une autre subtilité liée à la notion de dualité ! Mais qu’est-ce que cela signifie ? Interactions, passage de l’information au métabolisme et réaction. Instructif, n’est-il pas ? On en revient au premier cri du fils de l’Homme, atténué par un défaut de cordes vocales accordées. Le « i » qui devient « In, un ou 1 ». Un i et son point représentent aussi « . » ou cercle relatif vu de face et « I », la tige ou fibre vue de profil. Le i a sa place au neuvième rang de notre alphabet latin. Tout comme R (aire) dont le dix-huitième rang se réduit à 9. L’alphabet moderne n’ayant que 26 lettres (8), il n’y a pas d’autres caractères que I et R reliés au 9. 8 infini ! Mais silence, on tourne de nouveau… Dans l’ancien alphabet de 24 lettres, le 9 correspond à i et s (au lieu de r). Le S ne rappelle pas le yin-yang sans raison. Le s est au dix-neuvième rang du nouvel alphabet ramiste, 19 et donc 0I. Le serpent ni chaud ni froid, les cycles ondulatoires, l’immanence du principe espace-temps. Humour sémantique : les nombreuses informations qui feront le confort de la défécation et la qualité environnementale des déjections de l’être, passent par sa bouche ! B(2)O(6)U(3)C(3)H(8)E(5) donne 9. Une bouche bavarde qui semble précéder le bout du tuyau alors que c’est bien l’évolution de l’intestin qui a formé la bouche qu’il mérite ! Etonnant n’est-il pas ? Satan l’anus fredonne toujours une jeunesse désabusée, mais qui cherche encore son chat…     

Les notions de ratio et de dualité forment un tapis volant qui vous emmènera là où vous le souhaitez ! Au bout de tout et au-delà, vers le monde à l’envers. Mais attention, il est nécessaire de maîtriser les rapports et de savoir lire une carte tout en appréciant le voyage.

Ce que le 2 peut faire dans un sens, de par son propre principe, il peut le faire aussi dans l’autre. Lorsqu’une cellule se multiplie par exemple, c’est parce qu’elle s’est divisée ! Le 1 a un double, mais aussi une moitié… etc. Arrêtons-nous ici : la moitié de 1, donc 1/2 est aussi 0,5 ! Le 5 médiateur. Entre 0 et 1, entre 0 et 10. Le 2 pair, n’en est pas moins un nombre premier, comme le 5. 2 et 5 sont plus liés qu’on ne l’imagine ! Note : 5 est le 3ème chiffre premier. Le 5 calligraphié partage la forme du cercle avec le 2, mais il commence par une forme carrée. Le 2 évoque la courbe et la droite qui segmente et le 5 évoque la quadrature du cercle. Ces notions sont très importantes dans la compréhension des propriétés des chiffres et des nombres. Faisons de nouveau apparaître la magie poétique du langage : AMOUR donne 5, tout comme CHRIST qui évoque la qualité de médiateur du Jésus que nous connaissons sans le connaître. JESUS, lié à JE SUIS, donne 2 et exprime la dualité. L’ensemble JESUS + CHRIST donne 7. 7 : sept ou Seth pour les initiés. Et JE + SUIS donne aussi 2. Le 9 (représenté ici par i) possède la propriété de s’annuler dans la réduction des nombres.  

Interrompons ce qui ne peut être fini, par quelques réflexions de type géométrique : Malgré son unité, la dualité est dans la nature du 0. Le 2 forme des couples unis par les lois de la symétrie devant 0. La nature des 2 images (ou objets) symétriques détermine les projections et le type d’application qui les concernent. Le segment formé par deux points symétriques et leur milieu est à son tour un potentiel axe ou centre de symétrie pour d’autres points… Géométrie infinie. Mais l’équilibre et la symétrie ne seraient pas sans leurs inverses : le déséquilibre, la diffraction, la déformation. A ce titre, le zéro n’est pas calligraphié comme le O en cercle parfait, mais sa forme évoque plutôt celle de l’œuf. Cela nous indique par ailleurs que tout point ou centre de symétrie peut aussi être une rotule ! Autrement dit, le premier segment muni de 3 points peut être considéré comme un angle plat OU comme un TRIANGLE, si des forces quelconques interagissent entre les points déterminés, poussant le milieu « 0 » à agir en tant que rotule. Une étape idéale pour passer au chiffre suivant avant de nous noyer dans l’océan ∞ de la dualité.

Symbolisme :

Dans la Kabbale, sephirah Hokhmah porte le 2. Elle est liée à la sagesse dans le sens d’équilibre. La vertu correspondante est le bien et le défaut est le mal. La couleur associée est l’argenté ou le gris à tendance claire. L’image de cette sephirah dans l’arbre de mort est l’arbitraire. Autrement dit, le livre des splendeurs et ses bons interprètes stipulent toute l’importance de la question du libre arbitre ! Ce dernier peut être considéré comme la conscience de la responsabilité de nos actes et de notre liberté relative dans un monde déterminé. Dans ce cas, le libre arbitre épouse la compréhension de la dualité et de la complémentarité de toute « chose » ou phénomène. Mais il peut être considéré comme un sentiment de liberté non avérée, non raisonnable et synonyme d’arbitraire. Dans ce cas, le libre arbitre est en procès, condamné par le rationalisme bien qu’il ne soit pas le bon coupable. Ce procès entraîne un mode de vie matérialiste et une entreprise commune : un empire dont la justice n’est qu’un principe de précaution dans un asile de savants irresponsables, ou plutôt non-responsables, par autodéfinition. La voie de ceux pour qui la dualité est un complexe ! Dualisme, manichéisme VS obscurantisme, positivisme, matérialisme, globalisme, nihilisme… La voie que nous avons globalement choisie. A méditer tant que faire se peut !   

Arithmancie secret d'État - Partie 3
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Trois : 3

« Le chiffre trinitaire » disait-on ! « The magic number » dit-on depuis les seventies ! « Un de ces chiffres qui nous trompent et auxquels on fait dire n’importe quoi pour nous vendre quelque chose » dit-on depuis le désenchantement total du monde ! Menons l’enquête :

Comme nous venons de le voir : 1, 2 et 3 sont liés et ne font qu’un en 0. Principe exprimant le potentiel infini de ce premier et dernier, principe manifesté par la notion d'unité relative, soumise aux nombreuses applications de la dualité. Cela concerne toute suite logique et manifeste de termes consécutifs, pouvant être considéré comme un phénomène ou un objet observable, une unité particulière, faisant partie d'un tout: un nombre, un mot, un champ électrique, un amas complexe composé d'éléments plus simples... Exprimons la trinité par le biais d'un point de vue théologique compatible avec la science: le principe (immuable), le résultat (des variables et des constantes) et les lois qui régissent les interactions, les transformations. Ces lois sont celles de la logique, elles sont perceptibles, c’est pourquoi la notion de messager a été utilisée : Thot ou Hermès par exemple, puis le Saint-Esprit, avec ses anges et ses archanges. Mais comme la science le prouve aujourd’hui, la nature du principe et du messager conservera toujours un versant caché. Dans la précision quantique, l’ensemble de trois, composé par « Nature, Vitesse et Position de l’objet », nous exprime son caractère indéterminable. Mais notre incertitude est bien heureuse et le principe d’immanence est le garant logique du sens de notre existence ! Voudrions-nous être dans la partie d’un Dieu tout puissant dont nous serions les pions, comme le suggèrent les théories religieuses les plus obscurantistes? Ou de simples accidents voués à la destruction, comme le suggère la théorie du déterminisme absolu? Voudrions-nous être NOUS, tout en étant simultanément la partie et dans la partie, sans la moindre frontière logique entre ces deux natures, ce qui ferait de nous des êtres omniscients et donc des dieux tout puissants ? Comme le suggèrent cette fois les nouvelles aspirations de la silicone valley... Soyons enfin humains ! Demeurons raisonnables et aimants, à la place qui est la nôtre. Avant de connaître la fin, attendons la fin.

Nous venons d’aborder le trois par le prisme de double nature qu’est la passerelle entre physique et métaphysique… 3 est l’accord de trois ou la guerre de Troie ! Mais retrouvons un peu la piste réductionniste. L’accord de 3 s’exprime en tout ce que la science a pu déterminer : les trois interactions fondamentales en attente d’unification (interactions gravitationnelles, électromagnétiques et nucléaires), et par extension toutes les autres: Électricité (plus, moins et neutre), phénomène de zérotation (masse relative « proton et neutron » et électron, mais aussi vide/densité/charges), physique nucléaire (3 quarks dans les baryons dont deux semblables et un différent), biologie (bases, groupement phosphate et sucre), sensation de milieu et d’opposé ou d’inverse (haut/bas/repère ou encore gauche/droite/repère et devant/derrière/repère), sensation de temps (passé/présent « repère »/futur), sensation physique et métaphysique (bien/mal/logique de l’information), etc, etc. Mais comme nous l’avons vu, il suffit de questionner la sémantique, l’arithmétique et la géométrie pour comprendre une base simple : un point et son double forment un segment muni d’un milieu !

La géométrie, l’arithmétique et la  sémantique suffisent-elles à exprimer notre genèse ? Une genèse éventuellement perpétuelle et rythmée par la vie et la mort ? Oui. La mort serait-elle le retour à 0? N’en parlons pas, pour connaître la fin, attendons la. Néanmoins, par la simple soustraction, hors de leur sanctuaire, du 1, du 2 et du 3, nous avons d'or et déjà relié entre eux nombre de phénomènes concernant les fondements de la vie. Intéressons-nous maintenant au passage de 3  à 4 ! 3 est le repère que nos sens acceptent, la 3D ! Hauteur, longueur, largeur. Mais un triangle, comme nous l’avons vu précédemment, est plan ! Vous pouvez translater ou faire pivoter un de ses côtés par rapport au sommet opposé, mais il demeurera plan. Le trois est un chiffre plat ou triangulaire, pour qu'il soit pyramidale, trois segments doivent relier 4 points. Un chiffre carré! Pour un repère en 3D, il faut donc 4 points : le centre du repère et les 3 points déterminant hauteur, longueur et largeur. Autrement dit 0,1,2,3 et le volume du 4 nous amènent à considérer les notions de point, de force, de segment, de rotule, de symétrie, de translation, de mouvement, de déformation ou de séparation... Exemple pratique: tenu par ces sommets et soumis à des forces, le triangle demeure plan, à moins que vous ne courbiez au moins un segment reliant les points... Mais le carré ? Toujours en tenant les sommets, il suffit de soumettre deux de ses côtés opposés à deux forces de rotation inverses pour le déformer. Avec la force des mains pour le plaisir du TP, ou celle de la pensée pour un exercice métaphysique pictural ! Le premier fragment d’une jolie figure en hélice apparaît ici, non sans nous rappeler la forme de la molécule d’ADN... Mais surtout, nous venons de faire apparaître un volume, le carré peut ainsi devenir un cube. Un double de 4, 8 points, 8 côtés et 6 faces! 3D, jolie 3D dont les plans sont parfois trompeurs.

Ce phénomène géométrique, que nous venons de vulgariser par la simple déformation d'un carrée articulé par ses quatre points pour faire apparaître la 3D, ouvre le champ vers d'autres notions parmi les plus fondamentales: le tore et le ruban de Möbius! Nous revoilà encore face à  l'intimité de la capsule nuptiale spatio-temporelle!

Rappelons donc que nous ne sommes pas passés de "3 en 1" à "4 en 1", sans la déformation, le mouvement, la rupture et la translation ! Or, qui dit mouvement, tel qu’il soit, ou encore transformation (ce qui revient au même), dit TEMPS ! La 4ème dimension connue et ressentie.

A propos d'espace-temps : un repère tridimensionnel indique aussi 6 directions (Haut et bas, gauche et droite, devant et derrière). Il indique également les 8 quartiers « droits » du cube ou de la sphère, tout comme le repère plan indique les 4 quartiers « droits » du carré ou du cercle. Nous avons ici une autre expression des relations invisibles et subtiles entre ce qui est impair et premier et ce qui est pair, facilement divisible et réductible de moitié. Je rappelle la notion de radian, mettant en évidence la complémentarité du système sexagésimal et du système décimal. Toute la complexité du travail millénaire ayant abouti à notre calendrier universel et à notre horloge horaire commence ici… La grande énigme physique et métaphysique du pendule de Foucault !  Des millisecondes, des centièmes ou dizaines de secondes (base 10 et 3 ensembles pour chaque millier: unité, dizaines, centaines), mais 60 (6x10 ou 1x2x3x10) secondes pour faire une minute, 60 minutes pour faire une heure, 24 heures (2x3x2=12 demie journée, puis x2 pour la journée complète) pour une rotation de la terre sur elle même, approximativement 30 jours pour un mois, 12 mois pour une année autour du soleil (approximativement 360 jours à 5 jours près)… et plus si affinité avec tous les corps célestes. Notons ici un retour au système décimal avec les décennies, les siècles, les millénaires, etc ! La nature nous donne des indices, la logique et l'inspiration faisant le reste. L’infiniment petit et l’infiniment grand nous font entrer dans les domaines  des points et des trous, du rayonnement et de la concentration, de la droite et de la courbe... Le complexe de la mesure et cette étrange sensation que nous tournons tous autour de quelque-chose que nous ne saisirons jamais. Pour la notion d'espace plan ou linéaire ou encore pour vulgariser  la notion de flèche du temps, nous utilisons le système décimal (base 0I I0). Mais le temps, la vitesse et même la masse sont aussi affaire de formes, de courbes et de positions ou mouvements. Mouvements ressentis dans la dimension du milieu (la nôtre), entre plusieurs astres proches dont celui sur lequel l’observateur se trouve. La notion de cycle, nous l’exprimons par le système sexagésimal (base 3 6/9/12).

Un dernier détail sur les ordres de grandeur : le domaine des unités, le domaine des milliers, le domaine des millions, le domaine des milliards… Dans chacun de ces domaines, influe encore un principe de trois, puisque chacun est composé du plus petit « l’unité », puis des dizaines et des centaines. 3 cases pour chaque domaine et l’unité qui le symbolise : le millier 1 000, le million 1 000 000, le milliard 1 000 000 000. Or, qu’est-ce qui différencie ces ordres de grandeur en dehors des systèmes que nous utilisons pour les comprendre ? Ce qui concerne les unités, vers l’infiniment petit ou grand, nous pouvons le distinguer facilement sans instrument, ni calcul savant ! Autrement dit, du 1 jusqu’au(x) centième ou centaines, nous pouvons voir ou dénombrer facilement. Au-delà, l’exercice se complique, l’objet devient imperceptible. Entre certitude et incertitude, entre inspiration et expérience, demeure la réalisation des « comptes » et légendes (contes) des 1 000 et une N8.

Symbolisme :

Sephirah Binah correspond au chiffre 3, sa planète est Saturne et ses anneaux, sa couleur briatique est le noir, il est représenté par 3 vieillards sur un trône. Il est lié à la stabilité, à l’inertie, mais aussi à la fatalité des « choses » et évènements (ne pas confondre avec fatalisme).  Il est également le stade spirituel de l’acceptation de la peine. Le nom qu’il évoque est celui de Dieu, dans sa version arithmantique hébraïque : YHV(W)H. En latin, la réduction arithmantique de D(4)I(9)E(5)U(3) donne 3. Les noms communs désignant cette sephirah sont : la limitation ou soumission aux contraintes (CONTRAINTES donne 3)… L’incarnation (ETRE donne 3)… Le Karma, les fins possibles ou destin au sens large (FINS donne 3)… la mère et la possibilité de stérilité (OVULE donne 3) et la MORT qui donne aussi 3. Le français n’est incontestablement pas l’hébreu et le latin dont il est un dérivé, n’était pas la langue des meilleurs amis des juifs ! Les Al/chimistes qui ont lentement élaboré nos langages les plus évolués n’avaient que faire des intérêts vulgaires des uns et des autres. Un sujet de réflexion qui vous éclairera sur le principe immanent du langage sous toutes ses formes. Vous comprendrez aussi ce que j’entends par secret d’initié et hermétisme plurimillénaire…    

Si vous êtes convaincu que les chiffres ne sont pas aussi insignifiants qu'on le prétend, je vous donne rendez-vous très bientôt, pour la suite logique de cet article. Un cadeau de noël, qu'on ne trouve pas un black friday, dans les rayons de la mort de la galerie foirefouille! 

Arithmantiquement vôtre,

Personne.     

Pendule et sabliers de Foucault... les chiffres dans l'espace et le temps.

Pendule et sabliers de Foucault... les chiffres dans l'espace et le temps.

Arithmancie secret d'État - Partie 3

Le jeu de la vie

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