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Le blog de Persone

LE JOKER - Partie finale

10 Décembre 2020, 16:28pm

Publié par Persone

LE JOKER - Partie finale

1. Le feu nucléaire, le messager viral et la famille cellulaire (la forge et le forgeron)

Y-a-t-il un lien sémantique que l'on aurait occulté ou sous-estimé entre la guerre des sexes, la guerre du feu et le devenir de la grande famille humaine? Ce lien serait-il susceptible de conjurer le sort de notre entité globale ? Le sort de nos vies, plus désenchantées et plus concurrentes que jamais? Le sort de nos maisons toujours hantées par les cadavres de Roméo, Juliette et Mercutio?

Un anneau pour un anneau, un lien qui libère.

Le feu est un "élément" que l'on retrouve dans les trois autres à des échelles d'énergie qui échappent à l'œil humain. Mais que sont au juste ces 4 éléments si ce n'est l'objet d'un ancestral complexe sémantique impliquant la relativité de l’affirmation face à la question existentielle? Le feu évapore l'eau et rend la terre à l'état de poussière. Hors de contrôle, il utilise l'air pour se déplacer et alimenter son pouvoir destructeur. Caractérisant l'élévation de température, nous savons dorénavant qu’il pousse la matière à se révéler sous son état plasmique, il est aussi la notion que nous utilisons pour désigner les interactions nucléaires, intimement liée aux forces électriques et électromagnétiques. Les lois de l'attraction et de la répulsion, ainsi que celles de la fusion et de la libération impliquent les planètes, les étoiles, les atomes et les particules, dans des phénomènes de gravitation, d’accouplement, de dédoublement, de transformation, d’inversion, d’émission, de création ou de séparation… En observant le comportement des êtres sexués à travers l'évolution, nous remarquons que ces lois s'appliquent aussi à la vie et qu’elles sont ressenties par l’être avant d’être analysées par sa raison. Mus par nos sentiments, doués de la faculté de calcul et responsables d’un appétit capricieux, nous n’échappons pas aux principes d'immanence et de dualité.Le principe est à l’intérieur et à l’extérieur. Cette observation nous amène à une passerelle entre la physique et la métaphysique. Elle nous invite aussi à penser la notion de feu comme indissociable de celle de gravitation.

Un flou sémantique est donc depuis longtemps entretenu concernant la nature des quatre éléments que nous nommons terre, eau, air et feu. Bien que ces désignations soient toujours populaires, la science nous apprend qu'il convient mieux de parler d’état solide, liquide, gazeux et plasmique. Néanmoins, en conservant ce flou sémantique, nous pouvons considérer le plasma comme le quatrième "élément" observable et le feu comme une réaction due aux interactions entre les composants de l’univers. Notons que tout comme la calcination ou l’évaporation, l'état plasmique se manifeste en fonction de conditions propres (entre autres) à la température et donc au feu. De ce point de vue, ce dernier peut être assimilé à un cinquième "non élément" caractérisant la variation de température entre le 0 absolu du froid et son inverse, la "puissance" (accroissement) absolue du chaud. 0 étant à la fois la fraction infinie de 1 et inversement, l'ensemble indéterminable des nombres innombrables dont les 10 premiers chiffres forment une base de compréhension de la mathématique. Remarquons ici que le chiffre 5 est le médiateur des ordres de grandeur entre l'infiniment petit (0,5 entre 0 et 1) et l'infiniment grand (5, 50, 500... entre 1 et 10, 10 et 100, 100 et 1000...). Ce flou sémantique à propos de l’état et de la nature de la matière est donc un signe de notre quête de vérité face à l'ambigüité du langage de la nature. Au-delà des inepties propres aux amalgames populaires et religieux, cette énigme en cours de résolution est au cœur de la réduction de nos complexes d’incomplétude, d’incertitude et de consumérisme.

Notons que l'Amour et l'érotisme, le désir et les passions ou encore la volonté et les volitions, en tant que forces manifestes agissant sur la conscience, caractérisent des pulsions palpitantes propres à l'attraction, à l’attachement, au détachement et à la création. En considérant ceci, nous venons de comprendre toute la pertinence de la série "Les feux de l'amour" dans une société décadente violant perpétuellement l'alliance consentie par la nature au genre humain. Humour eschatologique.

2. Amour et quintessence

5 lettres A(1)M(4)O(6)U(3)R(9) dont la sommation donne 5, tout comme celle de F(6)E(5)U(3).

Je rappelle ici que la sommation est un principe arithmétique et sémantique relatif aux propriétés des nombres, principe qui permet de réduire par addition des termes consécutifs, toute valeur numérique propre à une entité. L’addition finale a pour résultat un chiffre. Exemple : 12 se réduit à 3 par l’addition de 1 et 2. Ce principe ouvre de nombreuses voies de compréhension des objets mathématiques, géométriques ou musicaux, mais il demeure aussi un outil essentiel de la construction et de l’étude du langage, notamment grâce aux valeurs arithmétiques et sémantiques propres aux chiffres, aux nombres et aux lettres qui leur correspondent. En outre, la sommation est un principe fondamental concernant la physique, la médecine, la justice…

Quelques exemples choisis concernant la valeur sémantique des nombres que l’on imagine à tort comme de simples objets de mesure et de comptabilité, sans la moindre signification :

1 : unité, premier, entité dotée d’une certaine forme d’individualité, d’identité… 2 : double, moitié, ratio, dualité… 3 : deux points sont-ils issus d’un milieu ou le milieu est-il issu de deux points ? 3 trépied, 3 première structure stable, 3 juste milieu entre l’unité et sa dualité, miroir de l’un et de l’autre, relativité, angle aigu, obtus ou plat, triangularité, trinité, premier accord entre deux semblables (1 et son double, 1 et sa moitié, XX et XY, +1 et -1, 1x ou 1/x …) et un différent (0 ou l’œuf qui fait la poule qui fait l’œuf). 3 est le premier nombre premier qui n’a pas obtenu ce titre pour être le double de 1, 3 est le principe triangulaire qui donne de la surface et du volume au 0 (3 points, 3 droites, 3 dimensions), 3 est aussi le premier nombre impair supérieur à l’unité, mais étant aussi un nombre premier, il faut compter jusqu’à 9 (carré de 3) pour obtenir enfin un nombre impair admettant un autre diviseur… En d’autres termes la triangularité et la matrice des 10 premiers chiffres comprenant le 0 sont le socle d’une logique arithmétique et géométrique qui révèle la double nature des nombres entiers. Depuis la reconnaissance du 0 en tant que nombre, cette logique nous a permis de faire des bons en avant en matière de compréhension et de mesure du temps et de l’espace. 4 est la quatrième dimension (le temps), il est aussi le repère plan orthonormé, la notion de quartier (90°), la croix… Ou la double dualité : 1 possède et est possédé par une moitié et un double, par un opposé (charge électrique ou force de personnalité chez le vivant) et un inverse (intérieur/extérieur, avant/après…)… Et ainsi de suite, jusqu’à 9, pour entrer dans le bain.

Concernant les lettres, prenons le E pour exemple :

Tout comme l’Epsilon grec ou le Hè hébraïque, E est la cinquième lettre de l’alphabet latin. Prononcé e ou é, il manifeste la surprise, la sommation (Hé, hè), la joie et les louanges (hé), l’addition et/ou la détermination de l’être et de l’avoir (Je, j’ai, tu es). La calligraphie de la lettre majuscule comporte 5 segments dont 3 horizontaux et 2 verticaux contigus portés par une même ligne. E symbole de l’Energie et de sa manifestation : dans l’Antiquité la définition des quatre éléments feu, terre, eau et air laissait supposer un cinquième et plus précisément une quintessence relative à un niveau d’énergie invisible. De nos jours, les quatre forces fondamentales et les quatre états de la matière s’ajoutent à cette équation plurimillénaire concernant la nature de l’espace, du temps, de la matière et de l’observateur. Nos ancêtres ne bénéficiaient pas de toutes nos connaissances en matière de thermodynamique, de physique quantique ou d'astrophysique, néanmoins leurs suppositions et les métaphores qu'ils utilisaient coïncident avec nos avancées les plus récentes. À travers les âges, la lettre E a suscité de nombreux débats concernant la nature ouverte ou fermée de l’univers et de l’énergie qui le caractérise.

L’Amour lettre par lettre :

  • A (1) : point, perspective et focus, A compas, A première voyelle et premier cri du petit d’Homme dont les voies respiratoires et vocales à peine sorties des eaux donnent le son pincé (nasale) « UN, IN ou AIN »(1, main, parfum…)
  • M (13 et 4) : masse et consonne labiale fermée exprimant le doute, la découverte ou le plaisir…
  • O (15 et 6) : cercle (360°), volume, labiale arrondie, son Om (ou AUM), symbole d’Origine, de fin et de recommencement (perpétuité de l’Alpha et de l’oméga)... Son AUM : vers le A en ouverture et vers le M en fermeture. Science : ohm unité de résistance électrique…
  • U (21 et 3) : unité, union, inclusion, intersection. U variante du O donnant le son « OU » en conservant la position labiale arrondie, puis le son « U » en modulant la mécanique vibratoire. « U » qui devient « I » par pincement (rictus)… O, U et I donne le OUI : Ou symbolise ici la supposition, le choix, la pluralité et la reconnaissance des multiples éléments formant un tout. Le I aigu manifeste l’augmentation de la fréquence (entropie), par complémentarité inverse du O grave (Om/Aum). Un jeu de phonèmes qui traduit l’affirmation de la vie, de son rythme, de sa symphonie à la fois chaotique et ordonnée.
  • R (18 et 9) : (Resh) signifiait la tête dans les langues anciennes qui sont les socles de l’évolution des langues latines. Placée en 18ème position de l’alphabet latin, sa réduction donne 9 et possède donc une valeur « nulle » en matière de sommation.

Note : au-delà de l’appétence intestinale, la tête est considérée comme le centre analytique et le siège de la raison et du langage. Langage entre ce que l’on appelle la matière et la conscience, langage entre l’intérieur et l’extérieur. Génie génétique du langage ! Néanmoins une tête sans cœur n’est ni plus ni moins qu’une calculatrice incapable de faire le sacrifice du résultat et d’accepter l’effort ontologique nécessaire à la diversité de la vie. Sans l’ambiguïté du complexe « appétit, calcul, sensibilité », la vie ne se serait pas orientée vers la reproduction sexuée et nous serions encore des clones sous-marins.

3. Évoquons quelques perspectives en « matière » de Masse d’ « 1dividus » d’Origine, d’Union et de Raison différentes, mais néanmoins communes:

5 sentiments pour définir l’être simple (ELEMENTAIRE) en voie de sophistication…

5 sentiments qui ont poussé l’Homme à se définir et à nommer ce qui l’entoure et le constitue :

Note : Dans l’énumération suivante, le terme « Amour » peut être remplacé par « conscience » concernant la matière vivante et par « susceptibilité interactive » concernant l’inerte. Amour/ISO/conscience.

  • 1&2 - Amour de soi et amour de l’autre ne font qu’un, c’est le principe du ratio : la reconnaissance du soi est la conséquence de l’existence d’autre chose avec laquelle il interagit. Dans le domaine de l’inerte, on parle de susceptibilité de la matière et de forces d’interaction.
  • 3 - Amour de l’ensemble, Amour de la vie : reconnaissance de la relativité. L’autre c’est maman, mais c’est aussi papa et ce milieu qui nous sépare et nous unit… L’Autre c’est les autres dans leurs différences et le « Je » est le repère qui me permet de les définir et réciproquement.
  • 4 - Apprentissage de l’Amour pluriel, en d’autres termes la distinction entre l’Amour au sens large, universel et indéfinissable, et les amours particuliers avec leur hiérarchie : le domaine, le règne ou l’espèce (…) en tant que taxon, mais aussi la nation, le clan, la famille propre et par extension la fraternité affective et la démocratie logistique.
  • 5 - Amour propre. Bien qu’il soit présent chez les animaux, ce sentiment est particulièrement prégnant chez l’Homme qui semble disposé à transgresser toutes les règles essentielles que lui impose la nature, pour se satisfaire ou se venger du regard que lui portent les autres. En société, l’amour propre prend la place du ministre du gardien de l’individu et de la personnalité morale incarnée par ce dernier : l’Orgueil.

4. Quintessence…

Comme nous l’avons vu, en matière d’arithmétique 5 est médiateur des ordres de grandeur et ses propriétés ont donné lieu à la notion de quintessence. 5 est le troisième polygone après le triangle et le quadrilatère. Le tracé convexe du carré donne deux triangles inversés dont la figure évoque le sablier qui fut notre premier outil pour mesurer le passage de la quatrième dimension : le temps. Le tracé convexe du pentagone donne quant à lui l’étoile à 5 branches qui symbolise la réponse unificatrice aux questions posées par le mouvement, les points d’équilibre, et les lois de la transformation propres à l’espace-temps.

D’un point de vue théologique, 5 représente l’équilibre entre le quantifiable et l’innombrable, en d’autres termes l’ambiguïté du rapport entre ce qui est déterminé et ce qui ne l’est pas. 5 est cette étoile qui permet à l’Homme de ne pas sacrifier toute vie au déterminisme, sur la croix normée du temps et de l’espace. En tant que médiateur des « hiérarchies » verticales et horizontales, C(3)H(8)R(9)I(9)S(1)T(2), dont la sommation donne 5, est cette étoile qui porte le feu sacré, mais qui devra aussi porter la fragile vérité dans les flots grandissant du mensonge politique et du déni empirique. Autrement dit, accomplir un chemin de croix à contre courant d’une masse dont le nombre et le flot détermine la violence, tout en portant le poids des responsabilités dont chacun se déleste dans la perdition globale.

Au-delà des amalgames religieux, cette leçon de métaphysique découlait en son temps d’une observation sociologique ; de nos jours nous pouvons la comparer aux lois de la physique :

Le vide tend à se remplir et inversement, un trou noir est une masse qui absorbe tout, une singularité dont même la lumière ne peut ressortir… Un inversement qui semble paradoxale, à moins que l’on admette enfin que les infinis se rejoignent.

Lorsque le plus grand tend vers la dissipation de l’information, le plus petit la concentre…

Lorsque la force d’un torrent emporte toutes les particules lourdes et volumineuses, seules les particules libres sont à même de remonter le courant…

La force faible et la force forte sont complémentaires…

Le nom latin de l’homme que l’on prédestina jadis à cette tâche était Jésus, un terme codant Je/su(i9)s. D’un point de vue étymologique, cela nous amène à la notion de dualité de l’être : double nature de la substance sous toutes ses formes. Un Homme par exemple, est 100% humain et 100% divin. Les sommations de Jésus ou de Je suis donnent le même résultat (2).

0,5 (l’unité divisée par 2) est la moitié d’une entité de double nature, une unité relative à la fois indivisible et fragmentable, à la fois unique et multipliable. 0,5 est la moitié qui rapproche du 0 inatteignable.

L’Eglise dissimule et l’école n’apprend rien… Le codage de ces découvertes scientifiques dont témoignent l’univers biblique s’explique par l’Histoire plurimillénaire de l’Hermétisme, des persécutions et de l’oppression.

Hard, soft et sharp power.

5. Moralité et sommation de cette histoire :

Le cinquième élément est un espoir de vérité dans le cauchemar des mensonges qui se cachent entre la nuit et la journée. Un "joke" du joker existentiel qui attend patiemment et impitoyablement que nous fassions la part des "choses" entre le commun et l’extraordinaire. Entendons ici les variables et les constantes qui font la subtile miseri/corde du "mira/cle" logique de la création.

Malgré la prégnance du nihilisme et les ruades des déterministes les plus sceptiques, la science permet à la particule de nous donner une leçon en matière d’accord entre la raison, les sentiments et la question existentielle. Immanence du principe qui unit l’observateur et le sujet observé.

La physique quantique nous indique en outre qu’une énigme sémantique a poussé les chercheurs à désigner les interactions des quarks agissant dans les baryons de nos atomes par les notions de saveurs et de forces de couleur.

Nos enfants méritent que chacun de nous se mette en quête, afin de recomposer cet accord perdu entre la note de tête, la note de cœur et la note de fond. Aidons les futurs vieillards ou étoiles filantes que nous sommes à recouvrer le parfum de leur existence.

Au nom de la rose 3

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