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Le blog de Persone

Colors

28 Décembre 2009, 00:11am

Publié par Persone


Noir

 

 

N Comme la haine transpirée d’une main blanche,

humiliée de voir le rouge couler de la peau noire,

qui fit chanter le fouet dans son habit du dimanche,

suintant de ce poison qu’éponge encore notre mémoire.

 

O Comme l’eau qui ne coulera jamais assez

pour laver cette main que l’on doit coiffer d’un gant,

mais qui profitera d’un hiver pour la glacer,

par un de ces froids qui font du plus riche un mendiant.

 

AR Comme un art sauvage, volant de bouche à oreille

et qu’on a méprisé du haut de notre orgueil,

comme l’on passe à côté du pouvoir d’un enfant

en lui traçant le sens de la vie noir sur blanc.

 

NOIR, celui qui court comme une étoile filante,

mu par cette même force qui a pourri en nos palais.

NOIR, comme le cacao qui épouse le lait,

onctueuse couleur à la robe lisse et brillante.

NOIR l’ébène qui attendait la nuit,

pour refléter toutes les étoiles de l’infini.

NOIR, comme l’espace d’une idée noire qui nous enlace,

le temps d’un blues foudroyant…

qui sublime une saison blanche…

qui passe.

 

 

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Voyage au bout de la nuit

20 Décembre 2009, 23:47pm

Publié par Persone



Dans le petit bordel de la nuit parisienne,

me noyant dans un alcool de misère,

je suivais les lamentations de la seine

à travers son lit d’or et de lumière.

Je m’arrêtais sous un jeune arbre rabougri,

flanqué d’un banc sale et d’un vieillard sans abri,

la tour Eiffel se foutait de sa robe de minuit

et le clochard, pendant à son perchoir, me dit :

« Tiens, voilà la salope qui écarte ses cuisses ! »

… les couleurs de la nuit changèrent et je me souvins

d’une autre poupée que les Français connaissent bien,

un mirage que l’on baptisa Saigon la putain,

lorsque la belle ouvrit ses charmes aux Américains.

Je me souvins aussi des histoires de nos grand pères,

enfants dont le coeur fut brisé par l’industrie mère,

sacrifiés dans les mines pour un maigre butin,

pour nourrir leur Femme, leur Soif et quelques putains.

Dans l’orifice minier, chaque jour un peu plus loin,

comme dans l’antre d’une maudite catin

rachetant, pour la part du diable, notre destin.

Me syndiquant devant un dernier coup à boire,

je grinçais que l’on jette sur les femmes, sans débat,

le dévolu de nos propres vies de trottoir.

Mon compagnon de lune, lui, ne chômait pas.

Ses pensées, mues par l’alcool, étaient comme un rêve,

me faisant voyager avant que la bulle ne crève.

Les couleurs de la nuit à nouveau changèrent

et c’est dans tes bras mon amour, que l’aventure s’achève…



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Le mensonge politique ne tiendrait pas sans l'ignorance des masses!

16 Décembre 2009, 23:23pm

Publié par Persone

Il était une fois, quelque part…

 

C’est l’histoire banale de trois mecs qui courent, un naïf, un cynique et un minoritaire.

 

Le naïf et le cynique trottaient en évoquant les problèmes de l’époque, comme on parle d’une fuite sous l’évier avec un voisin d’ascenseur. Le premier, grise mine, pensait que la route du progrès et les complexités de la politique justifiaient sans peine les erreurs du système, et le second, fière mine, lui répondait tout sourire, qu’on aurait toujours besoin de ceux qui espèrent, mais que les naïfs seraient moins pauvres s’ils savaient profiter de ce qu’ils prennent encore pour des erreurs.

 

Le minoritaire, troublé par les bavardages de ses deux acolytes qui avaient cure de courir et de philosopher dans la même foulée, tenta d’ouvrir le bec :

 

« c’est bien les gars d’être à l’aise dans vos pompes, on dirait les frères ennemis en plus banal, mais quand même, vous ne croyez pas que l’avenir qu’on réserve à nos enfants en attendant le paradis artificiel ou en creusant son trou sans »…

 

Le naïf l’interrompt tout net, et lui rétorque, d’un souffle maladif :

 

« Woyoyoye ! Pas encore s’il te plaît ! Le problème avec les gens comme toi, c’est que s’ils s’étaient majoritaires, on n’avancerait plus ! Et puis laisse moi te raconter une histoire, l’autre jour, avant le marathon, j’étais là à m’apitoyer sur mon sort en me demandant si j’avais bien fait de participer à cette course pour les enfants malades ! Et puis voilà que je me retrouve à épauler une hémiplégique pour lui permettre de finir le parcours ! A l’arrivée, l’ami, je peux te dire que j’étais déjà épaté par le courage de cette jeune fille, quand elle m’a appris qu’elle avait décidé de subir une opération dangereuse au cerveau pour améliorer son état et que cette intervention avait finalement foiré, en lui collant un pète au casque en plus de sa semi paralysie !!! Et bien cette fille elle cavale quand même mec, avec le peu qui lui reste et la rage au ventre !!! Ouais mec ! Alors plutôt que de broyer du noir et de démoraliser  tout le monde, tu devrais regarder un peu la réalité ! »

 

Le minoritaire, surpris par le décalage entre sa question et la réponse avortée de son compagnon, tente de rétablir un point commun dans les propos :

 

« Je ne disais pas qu’il n’y avait pas de courage chez les malades, les handicapés, ou les gens en bonne santé, je disais plus globalement que »…

 

Là, le cynique l’interrompt tout net, et siffle d’un souffle régulier comme un métronome :

 

« Hey, hey, hey, faut quand même dire que t’es pas banal comme mec! C’est bien d’être un rêveur, mais tu devrais arrêter de fumer les herbes de ton jardin ! Non, t’es pas con comme mec, et puis des cons, y’en a aussi chez les handicapés même courageux !!! Mais bon, tous ça c’est dans la nature humaine, tu peux pas arrêter le train en marche ! Et puis quand les cons s’ront tombés trop bas, ou qu’le sang pissera, ceux qui les dirigent vendrons les stocks à prix de crise pour épargner la trésorerie, et puis ils laisseront l’air du temps leur souffler la direction de leur nouvel investissement : les tendances, les produits, les nouvelles technologies et toutes ces jolies p’tites saloperies qui seront le nouveau moteur de leur économie pour environ 50 ans !!! Et ainsi de suite bordel !

En tout cas j’suis d’accord avec « marathon man », si les types comme toi étaient majoritaires, ça foutrait un sacré bordel ! La nature est cruelle mec …Et puis on n’arrête pas un train en marche bordel ! »

 

Le minoritaire hésite, la gêne emballe son cœur, il tente à nouveau une réponse :

 

« Je ne disais pas qu’il fallait stopper le train en marche, et puis la nature est cruelle, mais elle est aussi généreuse, encore faut-il comprendre que le problème du collectif ne tient pas du fait que l’individu soit bon ou mauvais, mais du fait qu’il se laisse facilement mener par les couilles ou le bout du pif et surtout du fait que »…

 

Là le cynique l’interrompt sans même s’en apercevoir :

 

« Putain les mecs, barre à 2 heures !!! Mâtez-moi un peu ce p’tit cul qu’elle a celle-là !!! Ça sent la sauvageonne !!! »

 

La fille passe, les mecs tentent, le coup tombe à l’eau ; emportant avec lui le souffle et les à propos, ces fruits si fragiles et délicats, qu’ils périssent souvent jeunes et acides. Leurs graines ? Encore stériles !

 

Moralité : Un fait banal, six baskets, une discussion comme on en voit beaucoup (enfin le moins souvent possible en évitant les dîners de famille du dimanche !), six roubignoles et un cul qui passe… Une histoire banale quoi, à ceci près que nos coureurs négociant une sortie de courbe se figent subitement la bouche ouverte, un bâtiment brûle au cœur de la ville.

 

Le naïf dit « Putain j’y crois pas !!! J’sais pas qui a fait ça mais j’suis content de n’être ni juif, ni communiste ! Putain, j’y crois pas !!!!!!!!!

 

Le cynique rétorque « en tout cas t’as intérêt à t’y faire mec, tu vois dans cette fumée… ils y’en a qui voient l’emblème du dollar ! Figurez-vous que mon père est le cousin par alliance du meilleur ami de la femme d’Hermann Josef Abs, qu’il connaît aussi Hjalmar H.G. Schacht et qu’il vient de choper des actions sur un  futur bébé, l’IG Farben ! Quant à moi, j’ai mes entrées chez Krupp ! Putain, j’y crois pas !

 

Le minoritaire ressent la fraîcheur de cette nuit d’hiver le pénétrer comme une lame, il laisse le feu au loin marquer ses rétines de sa brûlante signature, il n’hésite pas, mais garde le silence.

 

Le bâtiment en flamme est le Reichstag, nous sommes le 27 février 1933 à Berlin, Allemagne.

 

Epilogue :

Moralité de cette histoire à rallonges bricolée d’une fin alternative : les choses qui fâchent et qu’on évite ordinairement, ainsi que les histoires sérieuses, que vous racontez banalement tout au long de la semaine, peuvent la semaine suivante devenir votre pire cauchemar ! Voilà une leçon d’histoire et de mathématiques que nous subissons tous les 50 ans, une leçon magistrale qui finit souvent dans le sang, mais qu’il paraît si simple de nous faire oublier.

 

Chers lecteurs, désolé pour cette histoire à travers laquelle beaucoup auront l’amertume de se reconnaître, mais admettons enfin que nous pouvons nous redresser du stade du singe imberbe et savant, qui se laisse dresser dans une cage virtuelle et expérimentale !

 

PS : cette petite histoire m’est venue hier, car en cherchant l’orthographe du nom d’un des banquiers d’Hitler sur le web, je suis tombé sur un article de l’humanité datant de 1994, à propos de la mort de Hermann Josef Abs (un autre banquier du IIIème Reich). Personne n’avait encore réagi à cet article, je m’en suis chargé… à mes risques et périls… et cette petite histoire m’est venue. Pour voir l’article en question et ma réaction :

http://www.humanite.fr/1994-02-08_Articles_-Le-banquier-d-Hitler-est-mort

Si ma réaction n’apparaît pas sous l’article, veuillez me le signaler par commentaire interposé ! Merci à tous !

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Sexe et aventure.com

13 Décembre 2009, 00:41am

Publié par Persone

 

 Un gros paradoxe habilement noyé dans la masse

 

D’un côté, des générations d’hommes et de femmes qui ne se connaissent pas beaucoup mieux qu’au temps où leur caractère sauvage inquiétait les rois et l’église.

Des couples enfermés dans les limites de la religion, du travail, de la famille ou de la patrie ; prisonniers entre l’amour, l’habitude et la mauvaise conscience de l’adultère ; perdus dans la culture et la contre-culture du mariage… et que l’on récompense bien-sûr, avec de petits nids personnalisés, espaces exigus aptes à être décorés, chaque année, d’un nouveau calendrier, jusqu’à ce que la mort ou la loi les sépare.

 

De l’autre, la petite bande de tyrans qui dessinent lesdites  frontières et les espaces. Une noblesse libertine et consanguine, quelques curés étrangement dépucelés, des hommes d’Etat avec un nid de maîtresses, des personnalités qui se font fouetter chez les dames de luxe et un tas de pénis d’affaires, qui vous vendent de l’amour et de la conscience en boite ou encore de quoi grossir et maigrir, avec ou sans volonté, tandis que eux s’achètent les plus jolies poupées « Barbies » du monde…

 

Allons vite nous soulager sur www.sexe aventure et dollars.com !

 


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Phallique jungle

8 Décembre 2009, 15:11pm

Publié par Persone

 

Sous le soleil de Satan, la petite maison dans la prairie n’est plus. Reste l’usine, déterminée de son alpha jusqu’à son oméga. Et le terrain, plus vague que jamais. Le progrès selon nos choix ! Ici-bas, dans la lumière d’Osiris le bien membré, le laboureur aux droits divins et butineur contrarié, nombreuses sont les jolies fleurs, s’épanouissant comme des poules prisonnières d’une peau de vache… Osiris et la revanche de Seth en jupon, César et l’enfant roi de Cléopâtre… La zemblanité contrattaque, version guerre des sexes !

Mais sous le soleil de Satan, les femmes sont des hommes comme les autres et tous les différents triment aux côtés des semblables, pour éviter d’enrichir le terreau de la fosse commune après la sanction de la banque centrale ! Oh vengeance amer ! On révolutionne, on sèche les larmes, on redistribue les cartes en trichant un peu et on repart vers les trente glorieuses en repoussant les limites de la haine. Adieux réconciliation.

 

N’est-il pas commun chez l’homme en mal de libido, d’assimiler les femmes, surtout les plus belles, à la caricature d’un animal calculateur, génétiquement attiré par la taille de votre portefeuille ?

Mais les mieux cravatés d’entre vous, messieurs, ne motivent-ils pas une certaine forme de prostitution, sans y investir, bien sûr, leur chair si virile et si précieuse ?

Outre leur penchant pour la sécurité, si ces demoiselles vous laissent l’impression de se vendre, n’est-ce pas parce que les machos que nous sommes les ont reléguées au rang d’objet durant des siècles, tout en définissant les règles de notre jeu mondial : être ou ne pas être le plus puissant et le plus riche de la jungle ?

Aussi, si ces beautés sont attirées par la largeur de vos épaules ou la sécurité de votre avenir, au moins ne se vendent-elles qu’à vous, que vous soyez riches ou pauvres ! Je ne pense pas, Messieurs, que vous puissiez en dire autant… Car pour vous sentir hommes ou simplement pour séduire ces dames (pendant que la vôtre embellit la maison et range vos chaussettes), vous n’hésitez pas à vous vendre directement à l’Enfer du pouvoir et à ses proxénètes dont la seule humanité consiste à ne pas lorgner votre sphincter !!! En d’autres termes, les supermen que vous êtes, lèchent souvent les pompes de leur N°1 (Big boss) et acceptent de se courber jusqu’aux postures les plus misérables pour satisfaire toutes les exigences de l’Esprit de l’Entreprise, que celle-ci repose sur du vent, du mensonge ou de la mort en boîte. Notre temps, notre force, notre autonomie, notre libido, notre santé, la qualité de notre environnement, mais aussi l’ensemble des ressources planétaires et donc notre dignité… Tout y passe !  Une oligarchie savamment ramifiée aux commande de ses écuries, où se bousculent les gagneurs et les besogneux, chacun son parti chacun sa religion et chacun ayant fait le sacrifice de la vie au service d’un maître absolu : Le Nous ! Le Nous qui ne sert plus personne, le Nous qui prend vie en en consumant la nôtre, avec notre accord et signature. Et vous ? corporate ? Or not ?

 

Trêve de cynisme, je rappelle que l’heure est grave ! Si les femmes deviennent vraiment comme nous, que restera-t-il à tuer et à bruler sur cette planète d’ici une trentaine d’années ? Il va falloir en cloner de la viande !  Le sexe faible (dit-on encore), comme toute population en retard de droits, ont fini par sauter à pieds joints sur l’échiquier tronqué que les hommes connaissent depuis l’antiquité. Un droit ? Peut-être. Une opportunité économique assurément ! «Parce qu’elles le valent bien ! – Elsève l’Oréal »… « Des femmes jusqu’au bout des seins, qu’on a envie d’appeler Monsieur – Sardou »… Des femmes de comptoir qu’on a envie d’appeler Raymond, des femmes de bureau pour tous les gouts, des femmes bandantes pour faire valoir (…) ou des femmes de pouvoir aspirantes au complexe le plus en vogue chez ces têtes de glands que sont leurs homologues masculins : Le grade de seigneur noir et le casque complètement craquant qui va avec, celui de Dark Vador !

 

La guerre des roses ne fait que commencer, les bourses sont attentives…

 

Ça vous fait rire ? HONTE A NOUS TOUS !

 

Enfin, en considérant que le jeu des femmes et celui des hommes entretiennent les mêmes maquereaux, n’oubliez plus, messieurs, que la prostitution n’est pas qu’une affaire de sexe.

 

 

Phallique jungle

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Un pour tous et tous contre un !

5 Décembre 2009, 21:38pm

Publié par Persone

Un pour tous et tous contre un !

 

 

Bien que nous soyons sortis des mâchoires des droits divins pour tomber dans celles de la terreur, de la bureaucratie, du totalitarisme, du stalinisme ou du maoïsme (…), le fait que l'individu prenne sa revanche sur la société, n'est un bien durable que si l'individualisme ne nuit pas au collectif et aux règles naturelles.

 

Inversement, bien que nous fûmes jadis possédés par la fascination du veau d’or,  et plus récemment par le piège suicidaire du consumérisme et de l’individualisme roi, le fait que le collectif prime sur l’individuel, n’est valable que lorsque la notion du collectif ne nuit pas à celle de l’individu et de son environnement...

 

Ah! L'équilibre!

 

Voilà qui nous ramène au concept rousseauiste de contrat social, qui aujourd’hui semble moins une utopie qu’un besoin vital et planétaire, malgré ce qu’en dirait la grande majorité de naïfs et d’opportunistes qui ne mesurent pas encore à quel point il est nécessaire de faire tomber nos paradigmes ! En outre, si l’on considère le simple fait que la démocratie et le suffrage universel n’ont de sens que si l’on abolit toute forme d’endoctrinement, de lobbying et de culture massive de la connerie humaine, on comprend ipso facto qu’après deux siècles de lumière intense, la bonne conscience progressiste et le cynisme voltairiens sont devenus un sport international totalement débilitant… Et Diogène (le cynique), lui, se fend la quiche depuis sa tombe !

 

Dénonçons donc les aberrations de nos paradigmes !!! En voici une belle : Aujourd’hui notre système, dit démocratique, a accouché d’un méchant, mais lucratif paradoxe : En programmant les modalités du libéralisme sur un plan horizontal gauche/droite, qui ne fait que masquer l’exploitation des masses et la préservation des hiérarchies verticales*, notre système d’exploitation universel a réussi à étrangler l’humanité avec un nœud double :

- Celui de l’individualisme et de l’anarchie libérale des oligarchies toutes puissantes

- Et celui des lois collectives de sociétés mécanisées qui veillent sur les devoirs du prolétariat… avec plus de vigilance qu’un roi, avec plus de moyens qu’un césar ! L’organisation du travail, du loisir et des spectacles, aujourd’hui, ça coute un bras !

 

* : Le ciel, les riches, les puissants et le plancher des vaches, où rampent les travailleurs.

 

 

Coup de gueule:

 

Réveillons-nous donc de notre stupidité et comprenons que les discours de la suite présidentielle en passant par ceux des philosophes milliardaires, celui du Super Obaman, ceux de DSKahn, Zidane, David Douilleman et Pijaman, et même ceux de Carla bella bella et tutti quanti, ne sont que du foin pour enfumer les bœufs avant de trouver meilleure solution à notre pétard planétaire. Et soyons donc honnêtes, dans un monde de showbiz comme le nôtre, la politesse, l’hypocrisie et la maîtrise de la schizophrénie sont devenues des outils de survie conduisant la majorité d’entre nous à se ranger derrière l’ignorance ou le cynisme ambiant en regardant la mèche se consumer.


Ici et là s’agitent les poteaux de la grève (chacun le sien) pour tenter de ralentir la frénésie "des coïts illégitimes" en attendant une meilleure vaseline…

 

Je vous choque?

 

Rassurez-vous, eux ne seront pas choqués, à part peut-être Zinédine et Carla, qui eux au moins ne chercheront pas à m’assassiner  Du coup j’ai un doute…

 

Que l’on fasse des compromis à gauche ou à droite ne changera pas le fait que la malheureuse main d’œuvre française soit écrasée entre les compromissions du patronat et des syndicats, ni le fait que les chantres du néolibéralisme aient vendu la valeur du travail de la masse ouvrière européenne sur un marché mondial dominé par la Banque et par des pays compétitifs que nous avons récemment vassalisés. Nos grosses fortunes, elles, n’ont pas plus de considération pour nous que leurs arrières grands-pères n’en avaient pour les nôtres quand ils les envoyaient au charbon ! Et elles ne s’encombrent plus ni d’idéologies politiques, ni de patriotisme ! Leurs grandes sœurs internationales dominent le monde et nos fils de milliardaires sont tous prêts à se débiner dans les paradis fiscaux ou dans ces pays où philosopher sur la justice est encore et toujours un luxe inaccessible (ces pays très compétitifs, je le rappelle, qu’on a récemment et honteusement vassalisés).

Nous devrions tous comprendre à quel point nos Lumières aveuglantes, notre modernisme et notre passivité face aux exigences de notre mode de vie, ont sacrifié l’avenir de nos enfants sur l’autel d’un mauvais pacte de paix entre les hommes : Celui des compromis et des compensations motivés par l’appât du gain !

Et les politicards qui nous gouvernent, quant à eux, ne devraient même plus sortir leur œil télescopique du trou de la honte !

Entre le fait de sacrifier l’avenir de vos enfants et d’accepter qu’on vous empoisonne tout en vous plumant (…) et le fait d’échouer dans le bain de sang ou l’euphorie de la révolution, dites-vous qu’il y a une solution intermédiaire qui, apparemment, a échappé au génie humain :

Acquérir l’INTELLIGENCE et les ARGUMENTS pour dire NON ! Et la volonté de préparer un meilleur avenir pour nos enfants, sans se fourvoyer, sans finir comme un révolutionnaire du lendemain, avec ou sans culotte.

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Question pour les champions

4 Décembre 2009, 01:33am

Publié par Persone



Cluédo

 

Monsieur renard voulait tuer monsieur l’oiseau

mais les poulets arrivant trop tôt

une poubelle avala son couteau.

Le lendemain matin,

un jeune loup qui se faisait la vie dure

massacra de son pied le vide ordures

qui offrit au bitume son ventre impur.

Le couteau finit sous une bagnole,

celle du très pressé monsieur Guignol,

qui quitta sa place à la sonnerie d’une école.

Le petit Paul, qui par là gambadait,

ramassa le surin d’un air satisfait

mais une baffe maternelle lui fit lâcher l’objet.

Celui-ci glissa au milieu de la route,

monsieur l’oiseau passait par là, muni d’un casse croûte,

il reconnut l’arme sans aucun doute.

Histoire banale de la jungle urbaine,

le gourmand traversa les yeux et la bouche pleine,

sans remarquer un immense camion benne…

Qui nous l’écrabouilla sans la moindre haine.

 

Qui a tué monsieur l’oiseau ?

 

 

 

 

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