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Le blog de Persone

LA DICTATURE DU POSITIVISME

23 Octobre 2015, 12:42pm

Publié par Persone

NUL N'EST PLUS ESCLAVE QU UN FIER CRETIN QUI SE CROIT LIBRE!

NUL N'EST PLUS ESCLAVE QU UN FIER CRETIN QUI SE CROIT LIBRE!

La dictature du positivisme, l'impérialisme progressiste, l'hypocrisie contagieuse de la bonne conscience, l'emprise religieuse de la bien-pensance, au fond c'est quoi?

... Et l'autre, sauvé par la politesse du premier, de lui répondre - Mais c'est très bien! T'es très actif! Et puis tu dois bien gagner, ça compense! Dis-moi donc!???"je n'ai plus le temps de m'occuper de mes mômes, de ma mère en train de crever à l'hospice, de ma prostate et de mon putain de couple, s'il existe encore"Au quotidien, c'est deux vieux potes qui partageaient des rêves et qui se perdent lentement, ne partageant plus qu'apéros et ripailles autour de la comparaison de leurs fantasmes, de leurs compensations morbides. L'un dit à l'autre - les jours passent comme des secondes, ça turbine, à peine le temps pour vivre - poliment, juste pour éviter de lui répéter encore

Ah quelle belle époque!

Comme beaucoup de chercheurs ayant tenté, ces dernières décennies, d’opposer leur plume à cet intervalle de l’absurde dominé par un progressisme agonisant et plus furieux que jamais, Robert Redekker souligne « le progressisme est la religion du positivisme ! » dans une fin de millénaire durant laquelle le paradigme – progrès a supplanté « la transcendance – Dieu… ». En occident, les Lumières et Descartes en sont l’archétype !

Mais quel est le point commun de ces deux paradigmes semblant si différents, point commun expliquant peut être ce nouvel échec de l’homme, cette commune conviction de ne pas être ressorti moins esclave, plus heureux, et plus riche de nos expériences pourtant les plus éclairées?

Les fondements même de l’idée phare des Lumières étaient-ils vraiment plus positifs que l’obscurantisme et les dérives sectaires engendrées par la religion ? Citons sans hésitation la grande illumination : « La nature est cruelle et l’homme est un loup pour l’homme, heureusement le progrès et les échanges seront un gage de paix et nous rendront meilleurs » ! Au nom du profit, disait-on, tout puissant, me permettrais-je d’ajouter ! La seule chose positive que l’on puisse voir ici, c’est la supposition ou plutôt le fantasme des lendemains qui chantent ! Pour le reste, les immaculés philosophes de ce nouveau délire « raisonnable » ne font que reprendre un dogme parfaitement religieux : La nature est (remplacez mauvaise par cruelle) et l’homme un (remplacer pécheur par loup) qui a besoin d’une (remplacez rédemption par catharsis quelconque) et d’une (remplacez tutelle par appât du gain) pour le guider (le guider et le dépouiller au passage, pourrais-je dire sans blasphème) ! Nous sommes si mauvais, qu’il faut nous protéger les uns des autres avec un Dieu ou de l’argent, bref en utilisant nos peurs, notre ignorance ou notre cupidité ? Avec Dieu, on n’a trouvé que la guerre, essayons donc l’argent et les compensations matérielles! Comme disait Coluche, les deux paquets sont différents, mais la lessive reste la même… une vraie poudre aux yeux ! La réincarnation de ce qui avait jadis emporté les cités des hommes à leur perte, avec le progrès et l'atome en plus!

C’est positif ça ?

Aucunement vous en conviendrez ! Mais si ça ne l’est pas, alors quoi, c’est réaliste ?

Non ! Juste une nouvelle excuse, un foin plus gras pour les bœufs de l'époque et surtout le fruit d’un esprit perturbé par la sophistication, un esprit malade accroché à son orgueil, un esprit qui a quitté son ciel et sa terre natale depuis trop longtemps, déjà trop longtemps ! Dire que l’homme est mauvais (loup, requin, vautour… c’est méchant ça ?) c’est aussi stupide que de dire qu’il est bon (agneau, lapin, petit chat… c’est gentil ça ?) ! A moins bien sûr que Hobbes ait entendu par loup, une créature ne représentant ni le bien ni le mal, mais un simple animal libre, respectueux de son environnement, capable de chasser et de se protéger en meute ? L’auteur du Léviathan, loin d’être un âne et dénonçant très clairement les monstres que deviennent les états et les empires, aurait pu clarifier ses propos et nous épargner 200 ans de culpabilité, en tant qu’individu ! Mais apparemment ce n’est pas le cas, et l’image de l’ignoble loup qui mérite toutes les muselières possibles et imaginables pour se protéger de lui-même est celle qui a été retenue ! Quant à la nature dans sa globalité, la pauvre, elle a bon dos depuis quelques millénaires de connerie humaine ! Fort heureusement, quelques milliers pour nous ce n’est rien, absolument rien pour elle, juste un soupir ! Douloureux tout de même, je présume.

 

 

Mais pour en revenir aux hommes, aux guerres et à la notion du Mal :

Le choc des civilisations… Une vieille croyance, un amas de neurone toujours actif dans un des tiroirs de notre armoire à mémoire. Un programme d’interprétation et de traitement des informations qui fut utile en son temps ; aujourd’hui obsolète nous persistons à ne pas le mettre à jour, avec tous les dangers que cela représente !

Un exemple romain, en trois point lui aussi : Le triumvirat de César, Crassus et Pompée (la grandeur, l’argent et la force militaire de trois hommes contre une oligarchie sénatoriale incapable de nourrir autant de bouches romaines au km² avec la paix et la bonne parole conservatrice… tout un programme !). De « grands, glorieux et majestueux » empires, donc, autour du bassin méditerranéen… Clientélisme, concentration démographique et impérialisme, jusqu’au match à mort des équipes qualifiées en final ! Les guerres puniques, un premier acte, un premier âge, de ce que l’on pourrait nommer le grand complexe des terres du milieu.  Ce que veulent les nobles, ce que veut le peuple et ce que la république ou le royaume était habilité à faire pour y pourvoir.Tout ce que je vois dans la plausibilité du choc des civilisations, ce sont nos illustres ancêtres, qui allaient envahir leurs voisins pour abaisser la fièvre et le cancer démographique de leurs grandes cités! Un pouvoir en trois points:

Il avait déjà bon dos le choc des civilisations!

ce que désir les riches, ce qu’il faut pour nourrir les pauvres et ce que la monarchie et Dieu peuvent faire pour y pourvoir ! Des miséreux, des ignorants, soumis au courroux de Dieu, qui envoient leur fils à la guerre pour départager les rivalités seigneuriales, pour l’honneur et la stabilité de la couronne, pour les conflits religieux. Et toujours les trois point, Le pouvoir de l’unique ! La grande révolution du monothéisme ! Et quelques siècles plus tard: Et après l’antiquité?

Et encore après ? Des ouvriers qui ont obtenu le droit de vote et la liberté d’aller se carboniser dans des mines à charbon pour donner la soupe à la famille. Des ouvriers qui se font socialistes, communistes, anarchistes et souvent nationalistes devant la dérive impérialiste du libre-échange et de ses actionnaires! L'escalade et le grand retour des massacres!

Et après, encore après ? La classe moyenne, la basse et le clochard, compressés ensemble aux heures de pointe, comme du bétail dans les couloirs d’un abattoir. Des loups, dit-on, entassés quotidiennement comme des poulets, à se renifler le cul et les aisselles durant des heures, parfois jusqu’à l’évanouissement, deux fois par jour, pendant 50 ans (Sauf suicide)!!! Je tiens aussi à ce qu'on pense aux innombrables représentants du bas de l’échelle, qui se brûlent la peau ou les poumons avec leurs outils de travail, qui se bousillent les os et les tympans au marteau piqueur, qui nettoient nos chiottes publiques et les immondices que chacun laisse à l’intérieur, qui chaque jour font disparaitre les milliards de tonnes de reste alimentaire et de détritus que laissent les grands seigneurs de ce monde à chacune de leur manifestation… Des loups, eux aussi? Qui bossent dans la merde 10 heures par jour, payés au lance pierre pour espérer nourrir correctement leurs enfants avec les meilleurs OGM qu'on puisse rêver ? Des loups dit-on ? Quelle honte ! Des moutons au pire, des ignorants toujours, ironiquement des poulets, à bout de forces, à bout de tout, qu’on n’en finit plus de plumer ! Ou est-il ce choc des civilisations et des cultures ? Ou sont-ils ces loups féroces qui justifient que chacun consacre ses forces et sa vie à l'effort économique nécessaire pour se défendre les uns des autres?

De simples hommes, jaunes, blancs, noirs ou basané dont les facultés d’abnégation et la volonté de rapprochement culturel ont largement fait leurs preuves dans l’enfer industriel des cinq dernières décennies !

Point de loups donc, juste des hommes.

Pacifiés ? Certes non et même toujours divisés par l’orgueil et le clientélisme  de leurs éminences grises !!! Mais avant tout des esclaves sociaux, vidés, défaits, dissociés, parfois à bout de nerf ou au comble de l’apathie, dans le règne du néant le plus total ! Et toujours les trois points…

Ce que désire les dieux de l’argent, ce que demande les autres pour compenser et ce que le nouvel ordre mondial est prêt à sacrifier pour y pourvoir !

Fin de la démonstration.

Désolé pour la réputation de ceux qui s’arrachent l’exclusivité du message de Dieu le Père, le seul et l’unique ! Désolé aussi pour le mythe du loup, pour celui du choc des civilisations et pour le glorieux héritage des Lumières! Toutes mes excuses pour ces inspirations paradigmatiques si chères à nos cœurs…

Dont personne ne devrait être fier !

Dont toute les bonnes consciences d’hier et d’aujourd’hui devraient enfin avoir honte!

Dont nous devrions nous moquer comme un chien de sa première laisse, lorsqu’il retrouve la liberté ! J’ai bien dit la liberté, pas la laisse à rallonge ! Décidemment vous êtes bornés, totalement magnétisés par les "mono pôles"!

 

 

La religion n’a plus le vent en poupe, et les frasques des intégristes de tous poils n’ont pas arrangé les choses ! Mais les millions de types qui ont sacrifié une vie d’homme pour étudier, chercher, méditer, interpréter, comparer (…), depuis plus de 2000 ans, sans avoir le droit d’exprimer ce qu’ils auraient pu trouver au-delà limites admises, on en fait quoi ? Tous ces hommes qui ont probablement partagé leur savoir avec des auteurs de littérature apocryphe ou qui ont simplement laissé des codes dans leurs ouvrages ! Et croyons-nous que les croyants sont des idiots qui ne pratiquent pas les sciences ? Toutes ces recherches, cette intelligence, pour nous païens laïc et prolétaires, ce ne sont que des foutaises ? Comme quoi, le dénie, le déterminisme et l’orgueil des grands vainqueurs de l’histoire finissent toujours par les mener vers l’obscurantisme ! Le repentir… Pour le commun des mortels, c’est du vocable religieux, ça n’a plus la cote ! Dommage, nous en aurions tous besoin, et plus que jamais !

La dictature du positivisme ?

Voici donc mon épilogue : Entre les requins gominés de la grande fête du slip et la réaction des grenouilles de bénitier, il y a un monde qui pue, qui suffoque et qui se meure !

 

 

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Le socialisme, le libéralisme et les secrets du yin-yang, ça se mérite ou ça vous pulvérise!

17 Octobre 2015, 22:59pm

Publié par Persone

Photo des little boys "Les samouraïs, les kamikazes et terroristes en tout genre, on les atomise!" Le nucléaire c'est la paix dans le monde!Photo des little boys "Les samouraïs, les kamikazes et terroristes en tout genre, on les atomise!" Le nucléaire c'est la paix dans le monde!
Photo des little boys "Les samouraïs, les kamikazes et terroristes en tout genre, on les atomise!" Le nucléaire c'est la paix dans le monde!

Photo des little boys "Les samouraïs, les kamikazes et terroristes en tout genre, on les atomise!" Le nucléaire c'est la paix dans le monde!

Une tragédie freudienne! Un tuer le père made in USA!

Eteignez les Lumières ! Bordel! Qu’on puisse enfin dormir un peu!!!

Comment ?

Que dit-on ?

Porter un nouveau regard, oui, mais hors de question de nier ou de mettre à mal notre glorieux héritage des Lumières !

Me risquerais-je, donc, à démystifier cet immaculé fantasme occidental ? Oh que oui ! Ne serait-ce que pour remettre à sa place notre morbide génie occidental, et surtout pour rendre justice aux morts, aux victimes et autres cobayes de nos fusils, de nos expériences, de notre universalisme impérial, de notre colonialisme, de notre condescendance, de nos complexes, de notre pornographie, de nos fantasmes libéraux, de notre bureaucratie, de notre industrie dévorante, de nos produits chimiques, de notre mode de vie (…)  ! Et puisque tout le monde s’entend aujourd’hui sur le droit au blasphème, lisez donc sans sursaut cette petite réflexion que l’on pourrait soupçonner d’en être un.

Les lumières au fond c’est quoi ? Un courant de philosophie éclairée qui s’est propagé comme de petits feux en Europe, diffusant les germes de la liberté, de la démocratie et de l’intelligence à travers le monde ? Une vision flatteuse, communément admise ! Apparemment à l’école, on ne vous apprendra pas que nul n’est plus esclave que celui qui se croit libre en érigeant  sa propre cage, si dorée soit-elle. On évitera aussi de vous dire que la  démocratie n’est encore qu’une douce dictature de l’opportunisme. Et osera-t-on vous certifier enfin qu’il n’y a aucune forme saine d’intelligence dans le fait d’utiliser de simples savoirs pour nourrir un mode de vie hypocritement esclavagiste, compensatoire et consumériste ? Et soit dit en passant, imaginer que le pardon et la paix découleront d’une subtile combinaison du progrès, du business et des profits « partagés », ce n’est pas une preuve de génie ! Plutôt la réunion d’une métaphore opportuniste et d’une passion enflammée par l’air du temps !  Et si les Lumières n’étaient que le rayonnement d’un premier pétard, fabriqué par une bande de primates sophistiqués, agressifs et compétitifs, qui viennent de se doter des moyens d’acheter « la rue de la paix » et « l’avenue de la grande armée » ? Une tripotée de babouins en costume qui vient de redécouvrir le feu, ou plus précisément les formules mathématiques permettant d’améliorer leurs industries, leurs petites bombes et autres objets archaïques de pouvoir phallique ?!

Et si l’Homme des Lumières n’était qu’un simple animal orgueilleux à l’esprit malade et torturé ? Une créature endimanchée qui sort du paradigme de la croyance (Dieu a dit apportez-moi les bananes, je les redistribuerai selon le dogme) pour entrer dans celui des réjouissances de la raison, du photon, de l’électron (Je suis illuminé, vous êtes tous égaux et raisonnablement, vous allez nous fabriquer de la banane à gogo) !

Les Lumières ont apporté du progrès social et démystifié les croyances, certes ! Après tant de siècles de schisme, de guerres de religion et d’obscurantisme, il y avait là comme une légitime libération, certes ! Quelle belle aventure que celle de l’exploration, de la recherche et de la découverte, certes ! Mais juxtaposer au bilan des Lumières l’image d’un nouvel homme libre, savant et philosophe, qui éclaire le monde ! Cela suffit !!!

 

J’insiste donc sur une vision plus anthropologique :

Une bande de singes savants qui épatent leurs semblables en étouffant un oiseau dans une pompe à air ! Des singes  inconsciemment cruels et ridicules, ressemblant à de livides guenons à la face couverte de poudre blanche. De vrais hommes d’honneur, qui n’hésitaient pas à se provoquer en duel en chaussettes et chaussures vernies ! C’est pourtant à une époque  où le ridicule tuait que se pavanait ce type de dandies aux pieds puants et déformés par de croquignolets souliers à boucle d’argent. Une étrange créature maline comme un singe et gargantuesque, comme un cochon du dimanche ! De vrais mecs en collants et perruques ! Aboutissement de plusieurs siècles de mode ? Courant éclairé réconciliant enfin le masculin et le féminin qui est en chacun de nous ? Non plutôt l’inverse ! Quand on se fait encore dessus de temps en temps, qu’on est fasciné par les odeurs du manque d’hygiène génital, qu’on est misogyne et qu’on s’habille comme sa maman (…) c’est qu’on n’a pas encore dépassé le stade freudien. Je suis médisant ! Le printemps du XIXème portait déjà ses fruits, la mode changeait pour le pire et le meilleur, plus de perruques mais de beaux chapeaux, l’homme moderne a toujours les pieds qui pourrissent dans ses godasses, mais il s’exporte à l’autre bout du monde pour apporter son illumination universelle ! Un grand barbu maigrichon en gilet et redingote par 40° mesurant la circonférence frontale d’un africain bien bâti, tandis que son apprenti, un petit gros moustachu en bretelles et haut de forme, tente de mesurer correctement la taille du sexe au repos… Ça vous dit quelque chose ? Ah ! Toute une époque ! Dont les Lumières, oh divines Lumières, nous aveuglent encore !   

Liberté, égalité, fraternité, business ! En route vers le meilleur des mondes !  Armés de nos complexes, chacune de nos révolutions nous poussent à nous précipiter sur ce qui nous manque ! Bien avant de l’avoir mérité !

De vrais hommes donc, à pas chassés, à pas de loup, pipi caca, sauts de chat et révérence !

D’étonnants animaux en réalité, qui découvrent à nouveau le feu, donc, et qui passent sans la moindre maîtrise d’un paradigme à un autre. De vilains singes bâtissant leur propre cage, des jacasseurs plus prompts à clamer ce qu’ils savaient qu’à savoir ce qu’ils clamaient. Des hommes de sciences et de bons philosophes, certes ! Mais surtout  de riches opportunistes, des hommes politiques et des intellectuels va-t’en guerre, de vrais hommes d’action qui allumèrent le pétard de la révolution en nous offrant à la place d’une monarchie progressiste, la Terreur ! Une spécialité française ! Encore en France (et alentour) : Un Voltaire opportuniste, misogyne et colonialiste et un Rousseau, plus profond, mais qui ne peut s’empêcher de séquestrer une petite paysanne pour satisfaire ses besoins sexuels sans risquer de contracter la syphilis.

Ils sont couillus ces européens ! Mais bon, comme on aime à le justifier « tout ceci doit être vu et excusé par le contexte de l’époque ».

« Non, non ! ». Se mirent à crier les philosophes (excusables, donc !) jusqu’à nos jours : « nous ne sommes pas de pauvres pécheurs, la science nous prouve que nous descendons du singe et nous vous démontrerons que nous sommes des loups les uns pour les autres ! ». Un nouveau concept, moins dogmatique ? Une nouvelle façon de dire que l’homme est mauvais tout en étant assez malin pour ne pas le dire ? Et un nouveau paradigme fut : « nous sommes donc en mesure de conclure que le progrès et le libre-échange seront un gage de paix pour nos nations belliqueuses ! A nous occidentaux de savoir imposer nos Lumières aux sauvages du tiers monde !» En plus explicite :

« Nous n’allons pas nous pardonner comme des gonzesses, pas la peine les gars de se baver sur la timbale, on va tous jouer au Monopoly, imposer nos règles aux autres et en route vers un monde meilleur bande d’enfoirés ! »

Alors quoi, un complexe inhérent à la nature du singe savant, du cochon du dimanche, ou encore de la vache et du mouton enragés ? J’en doute ! Mais plutôt, comme essaie de le démontrer ce texte, un problème d’orgueil bien humain, un problème de valseuses, et plus particulièrement de pénis !

Ah, oui, c’est vrai, tout ceci doit être vu et excusé par le contexte de l’époque !

FOUTAISES !

L’époque est une fausse excuse, deux choses simples le prouvent :

Premièrement, si l’évolution positive de l’épanouissement humain était proportionnelle à l’écoulement du temps, nous serions globalement plus sages, nous maîtriserions nos technologies, qui ne seraient pas au service du consumérisme( !), notre bien-être matériel ne serait pas une prison morbide, nous ne reproduirions pas sans cesse les mêmes catastrophes au nom de nos complexes (…) Et aussi, un ingénieur de notre époque utiliserait mieux son potentiel cérébral qu’un de ses ancêtres, un architecte de Pharaon par exemple, un disciple de Lao Tseu ou un sénateur platonicien (…) ! Ce qui est complètement faux !!! Actuellement nous utilisons entre 5 et 10 pourcent de nos capacités mentales, chiffre relatif que ne jalouserait pas un gaulois ou un romain ! Et on se demande pourquoi notre technologie nous dépasse, pourquoi tout cela évolue trop vite pour le commun des mortels, pourquoi même les énarques ont l’air stupides devant une souris (d’ordinateur) ! Voilà qui frise le ridicule ! Nous devrions avoir honte, tous autant que nous sommes.

Et deuxièmement, ne soyons pas ridicules, ce n’est pas la succession des époques qui fait les grands hommes  de plus en plus grands et les cons de moins en moins cons ! Ce qui fait les grands hommes ? Juste leur maîtrise de la gravité et leur faculté à braver l’air du temps (Vous voyez, l’excuse dont on parle tant, le fameux contexte de l’époque ! Enfin l’air du temps quoi !). De tout temps, il y a eu des hommes, des groupes ou des tribus, connus ou non, qui ont su vivre en maîtrisant leur esprit, à l’écart du vice, de l’hypocrisie, de l’orgueil, du mensonge ou de la cupidité (…) ! Proportionnellement, ces hommes-là ne sont pas plus nombreux aujourd’hui ! L’excuse du contexte de l’époque, une hypocrisie déterministe qui a envahi l’air du temps, justement !

Lorsque nos générations futures, si elles existent, auront nettoyé notre poubelle planétaire et guéri des complexes et des cancers qu’on leur aura laissé en héritage, croyez-vous qu’elles se diront : « Bah, ils ont tout foutu en l’air, même nous ! Tout dévasté avec du plastique au bout du gland ! Mais bon, on ne peut pas leur en vouloir, ils faisaient aussi des trucs cools ! Et puis à l’époque, c’était monnaie courante ! Pas vrai ? » ??? Cela serait flatteur non ? Après tout, hein, pourquoi pas ! Avec tout ce qu’on fait pour eux ces p’tit morveux !

Une question encore, importante !

Si la folie de croire que le libre-échange (sur une planète d’impérialistes) apporterait la paix mondiale, est une hypocrisie intellectuelle, certes très masculine, mais excusable par le contexte d’une époque révolue, que nous avons dépassé (puisque nous sommes en mesure de l’analyser)… Alors pourquoi n’avons-nous pas évolué d’un iota sur le sujet ?

Pourquoi l’OMC et Bruxelles, en personne, essaient de nous adapter en silence à la libéralisation totale, imposant aux états endettés d’ouvrir grand leurs portes à la concurrence la plus libre et sauvage ? Ça n’a pas de sens ? Et pour cause ! Voilà pourquoi le procès des Lumières est tant retardé !!! Cet indécent libre échangisme et ses mythes (dont  son gage de progrès positif) ne sont absolument pas considérés (même à gauche) comme de quelconques erreurs du passé, bien au contraire, ce sont des paradigmes bien rodés et plus que jamais d’actualité, annonçant une déferlante comme l’humanité n’en n’a jamais vue !

 

Allons, j’insiste encore : Après une religieuse barbarie, l’homme se met aux comptes et aux affaires ! Et voilà l’humanité qui s’embarque dans l’air économique, sans s’encombrer du moindre pardon, pour tout le mal qu’elle s’était faite. Ah les Lumières…  Ahaha, uhuhu !  Pif Paf Pouf ! Aillaillail, ouillouillouille !

Pardonnez-moi d’avoir encore craché dans la soupe, mais bon, notre hypocrisie est en train de nous tuer !

Comment ?

Certains tiennent vraiment à une remise en contexte ?

Bon, d’accord, je ne voudrais pas passer pour un démago :

Par opposition à leurs prédécesseurs, les philosophes des Lumières se sont tournés vers le futur, confiants, trop peut-être, envers le progrès de l’esprit humain. Soit dit en passant, si les philosophes du « sombre » XVIIème siècle idéalisaient leur passé, n’était-ce pas parce que le millénaire impérial amorçait sa crise de la quarantaine et qu’il faisait bon se rappeler la jeunesse, un Moyen-Age folklorique avec des coutumes plus simples, un Homme plus proche de la nature, une lecture plus symbolique du Livre Saint (…) ? Et à la quarantaine, vous conviendrez qu’un choix s’offre à tous : Soit on accepte de vieillir en maîtrisant enfin notre ego, en revenant sur ce qu’on a oublié pour être heureux et  en transmettant  ces clés aux autres, soit on décide de se refaire une jeunesse en misant sur la sophistication et la reprise du pouvoir quel que soit l’opportunité ! Et de quoi ont-ils hérité nos philosophes des Lumières ? De la science, de l’industrie, de la banque et de l’air de la révolte ! Ça c’est du contexte !!! Mais le choix, nous l’avions ! Et nous avons décidé de saisir l’opportunité à pleines dents, de croire en des lendemains qui chantent, de rester compétitifs, arrogants et conquérants. Nous manquions d’exemple diront certains ! Et la Grèce antique ? Et l’Empire romain ? Ou encore plus près dans le temps : Cet empire chinois qui prospérait bien avant que les occidentaux ne secouent leur marmite magique (système bancaire, fortune coloniale, science et industrie) ! Le premier centre du monde, du point de vue des échanges ! Et pourtant, une philosophie confucianiste, un profond respect de la nature et d’autrui, des valeurs familiales solides. Des conquêtes de territoires certes, mais pas de colonialisme comme nous l’entendons ! Cette civilisation qui faisait du libre-échange bien avant nous et de façon plus équitable, nous l’avons… « remise à sa place », pour reprendre une idée de l’époque ! Ah ! Le gentil coolie avec sa face de citron ! On n’en parle plus beaucoup à l’école de celui-là ! Et les guerres de l’opium, oubliées aussi ! Bref, des tribus, des peuples et des civilisations qui pouvaient nous servir d’exemple, il y en avait plein du nord au sud, de l’est à l’ouest et du passé jusqu’au présent !

Et puisque nos illuminés étaient tant tournés vers l’avenir, beaucoup ont dû se dire « Si nous créons une nouvelle forme de guerre économique en faisant du libre-échange avant de nous entendre, nos enfants nous accuseront de cette niaiserie ! Et si nous fondons une république sur la dictature ou le clientélisme, nous aurons pire qu’un roi ! Beaucoup l’on fait et clamé (Flaubert, Rousseau, Fourrier…) Mais comme chacun le sait ce ne sont pas leurs discours qu’on enseigne le plus à l’école ! Les grands vainqueurs ? Voltaire et Hobbes par exemple « l’homme est un loup pour l’homme, la nature est cruelle, vive le progrès et en route pour le meilleur des mondes ».

Et les scientifiques, eux aussi avaient des excuses ! Combien avaient brûlé sur les bûchers de l’inquisition pour avoir osé parler de l’univers ou assurer que la terre était ronde ! Le jour où on leur a ouvert en public les portes du royaume, sans les désosser, on peut comprendre qu’ils se soient lâchés ! Mais une fois encore, vis-à-vis de la sagesse, vis-à-vis des autres exemples, vis-à-vis de la responsabilité de l’homo-sapiens qui trouve un fusil, devant ses enfants (…) Nous avions le choix ! Les philosophes des Lumières théorisaient « la sortie de l’Homme hors de l’état de tutelle dont il est lui-même responsable » !  Ils auraient mieux fait de l’appliquer à eux-mêmes avant de faire leur spectacle, de monnayer leurs secrets, de passer à l’action.

Ça vous va pour le contexte ?

PS : Un détail à propos du fait de dire, de montrer ou de vendre une découverte avant d’avoir une parfaite maîtrise de sa nature et de sa portée : ici réside la grande différence entre un rosicrucien et un franc-maçon. Pour la résumer avec humour, disons que le rosicrucien sait ce qu’il dit et que le franc-mac dit ce qu’il sait !

Comment conclure ? Je ne vais tout de même pas vous remettre dans le contexte !

Un peu de chimie et de philosophie :

Le mensonge est au cœur de la cité des hommes ce que le produit chimique est à l’alchimie de la vie, entendons là une modification de l’équilibre des échanges entraînant la corruption des informations symbiotiques, de la mémoire et des liens sociaux et parfois un facteur irréversible provoquant l’altération des codes source de la molécule de vie ! Un simple verre de produits chimiques lourds synthétisé par l’homme et versé dans une rivière, affectera, au terme de sa dilution, les océans du bout du monde ! Je n’exagère pas, c’est un fait ! Comment peut-on encore s’accrocher stupidement à une nouvelle sortie de crise, dans une société mondialiste fondée sur l’hypocrisie ?

L’homme plus lâche, plus cruel, plus vulgaire et ridicule que jamais, la femme vampirisée, possédée, dénaturée par le poids des secrets et des mensonges dont elle est la gardienne et les enfants… Ouech, de toute façon ils s’en battent les couilles !

La terre appartient à l’homme, la femme aussi, à lui de les labourer à sa guise ! Une expression plutôt biblique, certes, mais aussi une vision commune, toujours d’actualité, un déterminisme absurde qui a envahi ciel et terre ! Un des plus grands crimes de l’humanité, celui que l’on pourrait enfin reconnaitre comme le véritable péché originel, est aussi un fait que le commun des mortels nie au quotidien et tente d’effacer de sa mémoire. Un fait qu’il reproduit cependant chaque jour, avec une extrême violence, sur lui-même, sur l’autre, sur les enfants ! Contrairement à la vision darwino-opportuniste admise, nos civilisations patriarcales n’ont pas simplement dominé, mais maladivement dévoré celles, plus petites, qui laissaient au féminin la place qu’elle mérite.

Dévoré, pas comme l’eut pratiqué un simple prédateur, mais comme un animal malade, souffrant d’un profond trouble de la personnalité, c’est un fait ! Avec le temps, nous avons camouflé  les rares survivants dans des réserves et rangé les crânes et les objets des autres dans les vitrines de nos musées ! Il est conquérant, il est dominant, il est grand, il est fort, il est vaniteux, orgueilleux, frustré, vulgaire, précieux et ridicule (…), il a envahi le monde ! Un Abraham qui peine de plus en plus à faire l’amour à sa femme, un pauvre type cyclothymique en pleine crise qui va de nouveau abattre le couteau sur son fils !  

Le sapiens occidental, lui, est un macho comme les autres. Rude roturier, vulgaire bourgeois ou gentilhomme hypocritement raffiné, il a toujours été ponctuel à l’église, mais reste avare en matière de foi et de spiritualité ! Il n’est finalement pas si étonnant qu’après la grande catharsis révolutionnaire et anticléricale, le progrès nous ait fait glisser vers l’absurde ! Et 200 ans plus tard, voir un gosse des beaux quartiers  taper un pera (rap) avec ses potes, jeans baggys à mis fesses  « Nique la vie avant qu’elle te nique », ça ne choque plus personne ! Mis à part, pardonnez-moi, les lecteurs de Valeurs Actuelles ou les réactionnaires et confusionnistes de tous poils, qui en font leurs choux gras !

Arrêtons donc de persister ! De turbiner dans un univers limité par cette persistance !

Les occidentaux, encore, n’aiment pas vivre dans la culpabilité (surtout les sarkoziens) ! Dans un sens ils n’ont pas tort, mais pas dans le sens hypocrite dont ils l’entendent ! Pour sortir du vortex inconscient de la culpabilité et de l’éternel retour de bâton (aujourd’hui le bâton est chimique et radioactif !!!), la meilleure solution est d’admettre enfin le crime ! De nous libérer de cette monstrueuse masse ! Pour le féminin qui est en chacun de nous ! Pour nos enfants, qui eux le mérite infiniment !

Une pensée m’assaille continuellement : Avant de devenir un Homme, le singe du dimanche que chacun de nous est, devra accepter de s’affronter lui-même, d’être le théâtre de Seth et Osiris en son âme et conscience ! Avant de devenir un gardien de la terre, cet animal orgueilleux et vulgaire doit apprendre à mourir, avant de renaitre.

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Dieu existe, il habite à Bruxelles!

5 Octobre 2015, 00:07am

Publié par Persone

Bon c'est démago la manip d'image! Ok, ok, ok! J'abuse, je blasphème, je fustige les innocents en abusant de mon pouvoir immense!Bon c'est démago la manip d'image! Ok, ok, ok! J'abuse, je blasphème, je fustige les innocents en abusant de mon pouvoir immense!Bon c'est démago la manip d'image! Ok, ok, ok! J'abuse, je blasphème, je fustige les innocents en abusant de mon pouvoir immense!

Bon c'est démago la manip d'image! Ok, ok, ok! J'abuse, je blasphème, je fustige les innocents en abusant de mon pouvoir immense!

Actualité du 05/10/2015 – La radicalisation des détenus en prison – Le cadavre d’un migrant retrouvé en Allemagne dans une pièce incendiée d’un foyer – Irak, Daesh revendique un attentat dans le sud du pays – Syrie, l’arc de triomphe de Palmyre réduit en poussière par Daesh – Grève des éboueurs à Paris, retour à la normale – Etat Unis, un pilote meurt, son copilote pose l’avion tel un héros ( ? ) – Le sosie de Johny en campagne pour Florian Philippot – « Létalon italien lance la Siffredi Hard Académy"...

Dieu existe, il habite à Bruxelles!

 

Si tu aimes ta ville, dis-le ! Rendez-vous sur : laratp-fait-voyager-les-vaches.fr

Après une réunion de crise, le MEDEF et la RATP ont enfin décidé d’adoucir la lutte des classes : Pour un tarif mensuel unique de 70€ par tête, les bœufs, les poules et les cochons pourront voyager ensemble entre le dodo et le boulot !

La fréquence des suicides dans le métro ? Je ne vois pas de quoi on parle… Plait- il ?

Les heures de pointes ? L’OMC, le MEDEF et la RATP vous remercient pour votre abnégation quotidienne !

60 ans d’expérience cliniquement approuvée sur  des centaines de millions d’individus ! Un malencontreux mais indéniable constat dans  les transports publics anéanti le scepticisme empirique des lumières !  L’homme n’est plus un loup pour l’homme ! Juste un poulet déplumé qui s’est habitué au fermier et autres prédateurs ! On vous l’avait bien dit le libre-échange vous rendra meilleur ! Pour votre absolution totale, soutenez tous les actions humanitaires del’OMC et du FMI !

 

Mais où est le socialisme bordel ?

 

Dans la gauche bien-pensante, comme la nomme à juste titre Messieurs Régis Debray et Michel Onfray,  peut-être les deux derniers libres penseurs encore tolérés par les médias ? Pouah, beurk, certes non ! Ne me dîtes pas que certains d’entre vous sont encore convaincus ?

Si !?

Ah !

Bon…

Dans ce cas, ce cher M. Valls fait office de franc homme quand il accepte d’accomplir cette tâche qu’on n’avait jamais proposée jusqu’ici, même aux plus coriaces : celle d’avouer que le socialisme n’a ici et maintenant  plus de sens, tout en ayant le culot d’inciter la France républicaine à se mobiliser pour la réunion des gauches !  Même à droite c’est la fête du slip, dorénavant dans la famille UMP, on s’appelle les républicains© ! Changer de nom ! Après tout, dans le business, ça marche très bien ! Quand on a fait des conneries qu’on ne peut plus rattraper ou quand on veut alléger des dettes d’une entreprise qu’on aurait construit sur du vent, on allume un feu, on fait le mort et on change d’enseigne ! A gauche on hésite, certes « les socialistes », ça devient encombrant, presque ridicule, mais changer de nom ! C’est radical ça.  Ah, à gauche madame, monsieur, l’effort est plus intellectuel, plus dur, plus universel, pour ne pas dire universel !!! Allons… Les démocrates, pour faire rire tout le monde ! Les bergers du bollos land, difficile à traduire en langage correct ! Les gardiens du meilleur des mondes, ça leur va si bien !(…)

De toute façon, impossible de savoir ce qui a pu arriver au socialisme, si on ne sait pas de quoi on parle, de quel socialisme il s’agit ! Une image : La collectivisation des moyens de production sur une balance, face au libéralisme, avec des poids honnêtement calibrés et de vraies mesures ! Vous voyez, ce juste milieu entre le communisme et le capitalisme sauvagement libre échangiste. Cette idée voyageuse que les hommes puissent évoluer, au-delà de leurs croyances et de leurs querelles, unis par un lien universel. Une politique internationale plaçant la connaissance et l’équité au centre de la question des échanges.  Une logistique ne considérant pas la guerre et la lutte des classes comme l’explosion et l’effort des pistons dans un moteur ! Une internationale, donc, et pour le reste, à chacun son socialisme ! On appelle ça du fédéralisme.

Cette gauche sortait de l’œuf à l’aube du XXème siècle,  adolescente, à peine, maladroite encore, elle a explosé avec la guerre ! N’en parlons plus.

Un peu quand-même…

Cette gauche, cette vraie gauche naissante qui n’imitait pas la condescendance bourgeoise de la droite, mais qui partageait avec elles ses valeurs morales les plus nobles, ce socialisme qui proposait un dosage sensé de protectionnisme et de libéralisme, ce socialisme qui fut à l’Europe ce que la république de Weimar fut à l’Allemagne : une étincelle trop jeune, balayé par les torrents du capitalisme impérial et de la colère populaire. Un espoir de pacotille ? J’en ai peur !

Un espoir à l’image de l’homme,  occidental, sophistiqué, ridicule ! Mais cet homme a l’excuse de sa jeunesse, n’est-il pas ? Comme nous tous, il est un enfant déçu qui a grandi dans sa merde et autre héritage familial ! Et à l’époque, on grandissait en s’empiffrant de possessions mal acquises ou en baignant dans le sang des porcs, le ventre vide. Et à chaque mobilisation : on gouttait la terre encore, le sang toujours, et le boyau humain ! Ah le sacrifice ( !) toujours au nom d’un père !

Bon aujourd’hui, vous n’avez plus la morsure du fouet sur les épaules et vous n’avez plus besoin de balancer votre voisin Jacob pour vous éviter d’aller goutter les viscères du jeune Jürgen en première ligne ! Le jeu est plus subtile depuis que les créateurs de richesses (terme certifié et vigoureusement conseillé par l’OMC) ont introduit chez vous un trio irrésistible d’armes de destruction massive (de façon totalement involontaire , altruiste, même, paraîtrait-il) : Le réseau (télé, ordinateur et Iphone), l’argent (la seule chose à la fois incarnée et virtuelle que vous possédez et qui vous possède et sur laquelle vous n’avez aucun droit, mis à part le fait de l’encaisser et de le restituer, comme une Ostie qui dirige votre intestin et son extrémité dite supérieure !) et enfin le porno du jour (à voir au sens large, très large, énorme, béant). L’essence même de la sainte trinité dans chaque foyer : Le Père (ce vieux con dont le lègue pèse un bras), le Fils (virtuellement indestructible, connecté, déjanté, endetté dès le biberon), et le Saint-Esprit (la fibre, la lumière) ! Les guerres et la misère, elles, restent à l’étranger !

On vous avait prévenu : Dieu existe, il habite Bruxelles !

Bref, est-il si difficile de comprendre comment, de génération en génération, l’homme est resté un singe ! Un animal endimanché qui se croit universel, alors qu’il n’est pas encore capable d’épanouir sa femme et ses enfants sans passer par l’autorité et la violence. Evolution bloquée au stade phallique ? Un homo-sapiens sapiens qui se croit libéré de ses croyances, alors qu’il est tout autant possédé par ce qu’il croit voir, citons la couleur de l’argent par exemple !

Un homme qui se croit capable d’imposer une démocratie et un socialisme qu’il ne mérite pas encore!

Et pourtant, je parlais bien de ce socialisme du possible et du plausible que l’on a tué dans l’œuf depuis trois ou quatre générations ! Celui-là même, que l’on tente de nous faire oublier entre le conformisme et une paire de nichons siliconés, entre l’anti-extrémisme et le power ranger show, entre le confusionnisme et la coupe du monde de football (…). Une gauche qui n’est guère plus représentée que par des « subversifs » et les quelques héritiers de l’aile pacifiste de l’anarchisme, entendons là les patients gardiens du socialisme libertaire.

Plausible socialisme de l’impossible,  impossible socialisme du plausible ? Un fils de la souffrance éduqué sur le tas, une personnalité balbutiante, prodigue et fragile, qui ne se remettra pas des fractures de la guerre. Enterré avec Jaurès et des millions de cadavres, tous fauchés par l’appétit féroce de l’impérialisme. Un enfant prodigue, réconcilié avec une sagesse ancestrale : Entendons là la vieille idée d’une nouvelle politique internationale balayant l’autoritarisme et la concurrence sauvage, ces deux archaïsmes phalliques qui ravivent sans cesse le complexe de la domination et celui du choc des civilisations. Ce socialisme dont on parle est donc mort lors d’un avortement de la république, ses deux frères, le malin et le fort ont survécu.  Cet avortement c’est la scission des gauches ! Après la guerre la relève n’a pas été assurée pourrait-on dire ! L’Europe toute entière savourant la libération, le progrès et les compensations matérielles. La bourgeoisie internationale, par l’intermédiaire de son impérialisme économique, avait allumé un feu avec la pierre du militarisme et le petit bois du sentiment national, 6 ans plus tard, après un tel charnier, qui pourrait s’opposer à la démocratie du confort, du libre-échange et  au fameux sourire américain !

Les pacifistes ont enterré Jaurès, et les opportunistes de droite comme de gauche ont sauvé ce qu’ils ont pu, union maudite et sacrée dont  l’enfant s’envola vers les trente glorieuses ! Biblique ! Vous ne croyez pas si bien lire ! Le socialisme ici prend le rôle de Moïse, il a libéré le peuple, il panse ses blessures, compte les morts et tente de graver les tables de loi, mais déjà se fait entendre une clameur ! Bon, vous l’aurez compris… « Ton peuple s’est perverti »… c’est le thème du veau d’or. (J’aurais pu faire une allusion similaire avec le Coran, les fables bouddhiques, ou toute autres sources d’inspiration spiritualo-culturelle.) Ironie du sort, n’est-ce pas ce manque de repère spirituel, cultivé comme un complexe depuis que l’homme du peuple a tué Dieu le père, qui conduisit le socialisme à perdre le contrôle du nouvel homme qu’il avait contribué à façonner ? Un nouvel homme libre de s’asservir lui-même sans aucune limite, un Abraham capable d’abaisser le bras sur son fils pour un dieu qui n’est plus que matière, un type dont les enfants auront bientôt oublié tout ce qui les relie à la terre, à l’univers et à notre mémoire ancestrale. Un nouvel Abraham donc, dans monde charmant où l’on se bat à mort entre la miche de pain et la rolex, sachant que leur valeur réelle, si elle existe, n’a pas la moindre importance aux yeux du marché. Bref, un ouvrier près à accueillir le grand retour des patrons après le grand massacre ! Vous vous rappelez? Les créateurs de richesse! Ceux-là même qui avaient allumé la mèche du fascisme pour protéger leurs intérêts et dont les plus malins ont profité des bénéfices de l’industrie de la guerre ! Vos propriétaires depuis des siècles et des siècles.

Et le socialisme alors ? Transformé en glorieuse idée de l’état providence, s’envolant glorieusement vers les trente glorieuses ! I have a dream « Où les patrons sauveurs et les syndicats vainqueurs main dans la main, distribueraient de la poudre aux yeux à crédit à travers le monde » ! Yes we can !

Bah, les trentes glorieuses... Encore une bulle de pacotille, masquant l'hypocrisie générale!

Profitez bien de mon franc- parlé parce que d’ici peu, les multinationales auront le droit de porter plainte contre les états abritant des philosophes, des écrivains, ou des écriveurs terroristes dont les propos subversifs nuiraient à leur profit substantiel ! Bref, plus de bourgeois, plus de patrons, plus de propriétaires de nous, plus de privilégiés, plus d’initiés… et plus de pauvres ! Tous ces noms deviennent trop lourds à porter pour ces braves hommes (je ne parle pas des pauvres) !  Dorénavant les nantis s’appellent les créateurs de richesse!

Biblique une fois encore ! Mais rien d’extraordinaire ! Si vous n’avez pas encore ingurgité la dernière vraie nouvelle :

Dieux existe ! Il habite à Bruxelles !

(Voir le tout nouveau testament !!!)

 

PS: Je ne plaisante pas, allez vraiment voir "le tout nouveau testament"! Un film de Jaco von Dormael, original et inattendu! Indispensable, me suis-je dis en observant les visages des spectateurs en fin de séance et surtout en lisant plus tard de nombreuses critiques, parmi les plus visibles. Aucun de ces initiés, malgré une bonne critique unanime, ne s'est aperçu du réel enjeu dramatique soulevé par cette comédie! Pas un seul n'a parlé des précieuses clés livrées par l'auteur pour simplifier efficacement les nœuds principaux de l'absurdité de notre mode de vie patriarcal! Pas un seul n'a salué le clin d'œil en ce qui concerne la résidence et l'ordinateur de Dieu, à Bruxelles!!! Contagion généralisé de la positive attitude? Virus des morts-vivant? Peur de passer pour un Ulysse dans les coulisses du roi borgne, au beau milieu d'une orgie d'aveugles? Bref, qu'importe, que tous ceux qui se sentent responsables ou non responsables de l'avenir de nos enfants aillent voir ce film et reviennent commenter cette page, pour me rassurer un peu!!!

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De la responsabilité - Petite méditation sur les droits et les devoirs, et sur leurs interprétations collectives.

2 Octobre 2015, 02:02am

Publié par Persone

Les marées emmènent et ramènent, laissez-vous aller. L’océan avale et il recrache, affrontez vos peurs et bravez le Léviathan de notre Père ! Le chant de la mère s’élève, laissez-vous bercer ! Peu importe le temps ou l’espace.

Vous êtes sur un bateau, un jeune matelot capture un albatros et, comme le décrit Baudelaire, il singe sa maladresse sur le pont parmi les hommes. Il le taquine, fait rire ses camarades. L’oiseau a peur, la tension monte. Il s’échappe, on le rattrape, sa frayeur et sa fragilité s’opposent aux rires et à la rudesse de ces cœurs de matelots. L’animal est blessé. Le  capitaine arrive et sonne la fin des opérations. Il condamne le matelot concerné à achever la bête. Sans le fusil, comme l’aurait attendu le jeune homme, mais de ses propres mains, en toute intimité avec l’animal.

Prenons cette petite histoire comme une fable philosophique, l’albatros peut avoir milles et un visages, et le matelot aussi ! L’évènement, la réaction puérile, le courant collectif, le contact, l’opposition des charges, l’issue tragique (négative, en terme de charge émotive) et au final l’intervention de la conscience pour rétablir un équilibre, ah ce brave capitaine !

 

Entracte !

Toc, toc, toc…

 

Vous êtes maintenant devant un bac à sable où de charmants mouflets s’épanouissent comme larrons en foire dans un paradis bactériologique, quoi que dépourvu de crottes de chien.  Un gendarme passe, un mouflet le capture. Les uns hurlent épouvantés cavalant vers la jupe de maman, les autres éclatent de rire et s’approchent. Le sort de l’insecte est scellé ! Vous voyez probablement où je veux en venir ! Et pourtant non ! Allez vous-mêmes et honnêtement au bout de cette nouvelle fable ! Vous en conviendrez, ici, on manque d’un capitaine. Le meilleur intendant que nous puissions avoir dans ce scénario est un parent présent, observateur, à tendance écolo et sans portable ( !), ou un moufflet prodigue !Bref un improbable personnage, capable d’interrompre l’opération en sauvant ou en achevant le pauvre gendarme. Loin de cela dans les innombrables cas quotidiens où l’insecte blessé est laissé à son sort et les enfants sermonnés pour avoir fait quelque chose de dégoutant (malheureusement pas au sens moral du terme) et avoir fait du mal à une petite bête (mais encore ?).

Mais encore ? Ce qui est dégoutant, ce n’est pas l’expérience de toucher l’intérieur visqueux d’un insecte, d’une vie ! Tout comme ce n’est pas dégoutant de voir le matelot obligé de tuer un gros oiseau entre ses deux mains, pour libérer sa conscience de la négation du crime et le volatile de sa souffrance. Ce qui est dégoutant, c’est ce qui va suivre :

Tandis que l’on lave les mains de l’enfant « tic tac tic tac », et que l’on passe du miam-miam au dodo « tic tac tic tac », vers les sentiers de l’oubli « DRRRRINGGGG !!! ». Pardon, je m’égarais ! Bref, tandis que l’on lave les mains de l’enfant en humant la soussoupe, un gendarme est la proie de tous les oiseaux de nuit, s’il ne sort pas de ce désert de sable au plus vite, c’est la fin. Approchez-vous encore un peu (zoomez dans votre esprit) et vous verrez : la fin du gendarme est souhaitable, un oiseau serait libérateur ! Il court sans avancer, comme dans vos pires cauchemars, il a peur, il s’épuise. Plus il tente d’accélérer, plus il souffre. Comprenez comme il vous serait difficile de courir sur une plage de galets, avec le ventre éclaté et les tripes à l’air, ramassant cailloux et brindilles au passage. Mais la nature vous a fait solide ! Vous pouvez tenir des heures et des heures et vivre bien d’autres calvaires, au-delà du bac à sable ! Et à l’heure de votre mort, votre bourreau dormira sur ses deux oreilles, comme si rien ne s’était jamais passé.

Ici pas de Capitaine, pas de rééquilibrage… et j’en ai peur, plus d’éducation (dans la valeur absolue du terme). « Bah, il ne s’agit là que d’un gendarme ! » Me direz-vous  « Ce n’est pas la fin du monde ! » Et bien voilà, c’est bien ce que je dis, plus d’éducation, dans la valeur absolue du terme ! Beaucoup de premiers degrés (cohabitant sans complexe avec la vile sophistication du néo cynisme), beaucoup de confusionnisme, beaucoup de dissolution des corps et des esprits, énormément de conditionnement, mais de l’éducation responsable ? … Bientôt on ne pourra même plus en parler ! Le terme est déjà vague n’est-ce pas ? Le redéfinir vous semble comme un exercice de mathématiques torturant un esprit inapte à la concentration ? Ne vous inquiétez pas, tout cela sera bientôt oublié ! Vous travaillez dur, avec un acharnement méritocratique même ( !), vous méritez donc d’être tranquilles, pépères. Nos enfants assumeront !

 

 

Entracte !

Toc, toc, toc…

 

 

Vous êtes maintenant un des nombreux protagonistes d’une embarcation immense, que dis-je, une société, un empire !

Mais cette fois, avant de vous projeter, affligez-vous donc d’une personnalité plus précise : Vous êtes africaine d’origine, échouée encore enfant sur une des plus riches côtes de l’empire (c’est peut-être votre cas, aucun souci, cela n’influera pas sur l’exercice !). Bref, vous êtes une jeune femme africaine et, tant bien que mal, vous avez grandi et tissé votre petite toile multicolore dans ce grand réseau moderne.  Ici, on ne vous demande pas d’assister à la mise à mort d’un insecte ou d’un albatros, mais un ami, ou une simple connaissance, vous incite à regarder le cauchemar de Darwin, un implacable documentaire qui dissèque l’horreur des coulisses du néocolonialisme. Vous voyez encore où je veux en venir ! Et bien non, pas encore ! La jeune fille que vous êtes ne sera pas forcément émue, convaincue, triste, choquée, ou encore guidée vers la rébellion ou pire, le pathos et la désocialisation. Et si la jeune fille regardait mollement le docu, en s’affairant à autre chose, pour dire le lendemain à son ami « c’est bien, mais j’l’ai pas maté jusqu’au bout, c’est un peu chaud ! C’est vrai tout ça, mais si on mate de trop prêt on est mort ! » ??? Aujourd’hui, il suffit d’être un peu réaliste pour savoir que ce scénario est bien plus majoritaire que celui que vous auriez idéalisé de prime abord.

Mais comment en est-on arrivé là ? C’est ici qu’il faut relire ces trois petites fables, en imbriquant leurs nombreuses significations les unes dans les autres.

 

Fin de l’exercice.

 

« Bien », me direz-vous, « la responsabilité, l’horloge biologique, le capitaine et sa conscience qu’on a débarqué du navire ! Mais encore ? »  

Laissons donc les fables immortelles de côté et parlons actualité, tout en revenant à notre titre « De la responsabilité ». Celle de la république par exemple, dans le sens démocratique du terme ! Cette république qui a de nouveau failli, cachée derrière ses mensonges : Les petites et grandes cachoteries de l’OMC sur le GMT et les plans de mondialisation, les vertus humaines du libéralisme la dette sacrée, le profit salvateur, la socialisation nécessaire du sauvetage bancaire (…) Ou encore une image tronquée de la croissance, tronquée parce que ce n’est ni la croissance, ni la stagnation, ni la décroissance qui menace l’humanité, mais la démesure de sa régulation par l’Occident, suivie de l’indécente dérégulation orchestrée par le nouvel ordre mondial.

Ah, les responsabilités ! Ah, la justice ! Et l’aspect sacré des droits et les devoirs républicains ! Mais poussons la situation à son comble : Dans un monde où la démocratie serait la douce dictature des opportunistes, les états pourraient brader leur système éducatif pour satisfaire le Grand Marché, la république ou le royaume pourrait offrir sa balance universelle des droits et des devoirs aux plus offrants, et nous, produisant à la chaine des générations totalement irresponsables et amnésiques, de braves bollos performants et disciplinés, sinon soumis à compensations. Un comble ou une réalité d’après vous ? Et la jeune femme africaine, pourquoi ne peut elle plus s'encombrer du cauchemar de Darwin?  

Ne l’oublions pas, sans revenir à mes fables, nous sommes embarqués dans un empire ! Virtuel certes, fantomatique et flottant pourrait-on dire, mais le fait est que nous avons majoritairement travaillé et payé pour le voyage, sans parler de ceux qui ont voté, en toute bonne conscience !

Un empire dont la technologie pourrait nous extirper du consumérisme auquel  nous avons souscrit (possédés par ce que l’on croyait posséder), alors que nos propriétaires, les créateurs de richesses comme ils se nomment, entretiennent leur cruel paradigme pour sucer la mamelle jusqu’à la dernière goutte. Energie fossile, éducation fossile, générations stériles, jusqu’au bout de la route !

Un empire dont les vainqueurs ont privatisé leurs gains et socialisé leur dette, perpétuant votre esclavagisme avec votre accord indirect, comme de vrais illusionnistes.

Un empire où l’on mutile et massacre des insectes, des albatros, des poules, des vaches et des cochons de façon industrielle.

Un empire où l’on affame les plus démunis, en faisant bosser pour nous les plus chanceux pour des miettes de pain, au nom de la libre concurrence.

Un empire où l’on s’habille avec les cotonnades hyper-tendance, fabriquées par des enfants miséreux, des enfants qui meurent par centaines, parfois par milliers, dans les fréquentes explosions de ces usines les moins sécurisées au monde.

Un empire où des paysans indiens se suicident en buvant notre fameux Round-up, parce que les stocks qu’on leur a vendu (interdits chez nous) ont modifié les gênes de leurs enfants, des monstres à nos yeux, malades, souffrants et condamnés à une lente agonie.

Un empire (…) Et des pages, et des pages !

Mais ! Un empire dans lequel tous ces crimes ne sont pas commis par vous directement !

Un empire où le « Faut bien travailler » justifie tout, absolument tout, jusque l’anéantissement de la conscience !

Une grande cité des arts, des sciences et des industries, qui fabrique à la chaîne, toutes les formes de catharsis possibles et imaginables !

Un petit « chez soi » qui semble plus grand grâce avec un banalisator à nettoyeur flashouilleur intégré (enfin une télé quoi !) et un réseau câblé !

C’est ici que s’achève réellement ce petit exercice, mais reproduisez-le à volonté en cherchant, par exemple, la raison des grands maux, dans les petits maux ou encore dans les relatives hypocrisies que vous fréquentez au quotidien ! Et si quelqu’un vous dit « m’enfin torturer un insecte inconsciemment, se moquer conventionnellement des pathophiles avec les pathophobes, ou encore tromper sa femme de temps en temps, baiser pour l’hygiène ou déléguer l’éducation de ses enfants (…), ce n’est quand même pas la fin du monde !» Répondez-lui que l’ironie du sort fait qu’il a probablement raison, mais que tout est relatif ! Si vous sentez que l’instant est créatif ou destructeur, bref s’il n’est pas stérile et déjà perdu…

Racontez donc une fable !

Une fable n’est pas faite pour convaincre, mais pour permettre aux usagers de recouvrer la maîtrise de leur esprit.

Merci pour votre concentration !

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