Paradoxes classiques et quantiques des vérités et des absurdités rationnelles ou relatives, dans un champ expérimental…
A chacun son Pinard!
PROLOGUE :
Un gentilhomme, totalement New Age, m’a dit l’autre jour - L’écriture ne sert plus à rien, c’est simple, il faut travailler à un niveau énergétique !
C’est simple ? Me suis-je questionné.
Une gentille Dame, raisonnablement New Age m’a dit un autre jour - Les gens ne veulent plus du compliqué, la générosité c’est simple ! Offrez-la et demandez à ceux à qui vous l’avez passé de la passer à leur tour ! « Pass it on », vous voyez ?
La générosité, c’est simple ? Me suis-je encore questionné.
Un lascar, inconsciemment New Age, m’a apostrophé quelque part ailleurs – Si ces démons reptiliens nous ont rendus esclaves de leur complot, c’est que nous les avons laissé faire ! Ils sont moins nombreux, nous pouvons les niquer gros, c’est simple !
Nous, ils ? Mais qui au juste? C’est pas simple ! – Lui ai-je répondu.
Hier, j’ai rencontré un pragmatique. Il m’a dit – Si tous ces abrutis comprenaient enfin qu’il faut grrrrognnnndudju…. Blllbblbblblblbiboulga…. Et voici voilà ! C’est pourtant simple non ?
J’en rencontre plein des pragmatiques ! Des partisans, des jamais contents, des génies en maths, en chimie, en électronique, en politique… Le problème, c’est qu’ils ont tous des avis différents ! Voilà qui complique les choses, non ?
Mais je rencontre aussi d’autres énergumènes, d’autres stéréotypes, en des temps et des lieux incertains. Ils me disent souvent – Il n’y a plus rien à faire pour l’humanité, elle fonce droit dans le mur ! C’est simple c’est la fin.
Moins ces types sont dans la religion, plus ce discours me consterne !
Annoncer la fin à nos enfants ou faire comme si de rien n’était tout en perpétuant une vie de con dans un paradigme qui n’a plus lieu d’être et dont la monnaie n’existe pas ? – ÇA EFFECTIVEMENT, C’EST FOUTREMENT SIMPLE !!! ET COMPLETEMENT PATHETIQUE.
Ah, l’orgueil ! Sauron en personne ! Ce foutu connard, fier de ses trois poils au cul, qui nous a gentiment distribué tous ces anneaux de merde dans l’espoir de s’incarner en roi de toute chose!
Pauvres cons que nous sommes !
Il faut dire qu’avec le travail, les transporcs, les courses, la bouffe, les mômes, la série du soir et la crotte du chien !!!! Vous demandez un effort de complexité…. C’est vrai, j’abuse !
Bref, la simplicité, voilà où ça vous mène :
Faire bouffer tout le monde avec l’agriculture et solutionner ainsi les dérives de la grande fête du slip inter-cité… Ça c’était simple !
Quand on a les yeux plus gros que le ventre, aller coloniser son voisin pour éviter d’avoir à dire- nous nous sommes trompés – en pleine fête du slip ! Ça aussi c’était plus simple.
Quand la grande putain tombe et que les réformateurs sont pris de court par le déchaînement de la folie humaine, dire que le message vient d’en haut… C’est beaucoup, beaucoup plus simple !
Quand le bordel recommence et que les teuffeurs ne croient plus en rien… Il faut être pragmatiques et agir vite ! Les lumières tombent à pic ! Décapiter l’aristocratie, piller l’église et dire que le message vient de la science pour prendre la relève… C’est ce qu’il y a de plus simple !
A l’heure du progrès et de l’ouverture du grand monopoly, imaginer que les profits du libre échangisme seraient un gage de paix universelle pour l’Homme se définissant alors comme un loup pour l’Homme… on ne peut plus simple ! Simplet même !
Piller les territoires colonisés en fabriquant de l’argent dette, tout en faisant croire à la populace que les droits et les devoirs allaient s’harmoniser à grands coups de frigidaires et d’armoires à cuillère… Encore très simple, cruel, pervers, mais simple !
Si toute l’humanité commence à savoir qu’elle peut avoir des droits, comme chez nous, pour compenser les devoirs, l’aventure coloniale se complique ! Un esclave finira par coûter très cher ! L’abolition, ça va en fâcher beaucoup chez nous, mais c’est tellement plus simple !
Le bordel recommence ! Tous les colonisateurs n’ont pas la même part du gâteau et ne s’entendent pas sur cette histoire d’abolition de l’esclavage. Surtout, ils ne se sont pas réconciliés eux-mêmes sur tout le mal qu’ils se sont fait (Ça c’est compliqué) ! Une première guerre mondiale ! A Bas ça alors ! C’est gonflé, mais ça a encore l’avantage d’être simple !
Personne n’y comprend plus rien, tout est à feu et à sang ! Les politiques se divisent entre la paix et la guerre, entre le national et l’international, les paires de couilles s’affolent, les colonisés se civilisent, mais se rebellent souvent ! Ouf, une nouvelle Grande Guerre ! On n’avait pas prévu son atrocité, mais bon, au moins c’était simple !
Le baby-boom et les couilles qui fraternisent après le massacre ! Ça c’est simple ! Et si bon !
Vive les dollars américains chantent les uns, vive le marteau soviétique disent les autres ! Encore trop simple !
Mais le grand bordel ne peut que recommencer avec toutes ces fêtes du slip ! Ah Tiens ! Deux nouveaux épouvantails : le communisme et le nationalisme ! Et la radio ! Et la télé ! Bon, la guerre froide, c’est simple, ça va nous faire gagner du temps !
Mais les sauvages libérés par nos grands soins n’acceptent plus le fouet et se civilisent à notre image eux aussi ! Et chez nous, la fête du slip prend une dimension gigantesque, voilà qui se complique à nouveau ! Heureusement, il reste toutes les ressources terrestres et l’hypocrisie du business ! Il n’y a qu’à tout sucer et à orchestrer la néo colonisation ! C’est simple, suicidaire, mais simple !
Ah au fait ! Avec l’arme atomique, on aura forcément peur d’appuyer sur le bouton ! Et ceux qui ne l’ont pas, n’auront qu’à fermer leurs grandes gueules ! Oh putain ! C’est « jouissivement » simple ça !
Plus assez d’énergie pour fournir la fête du slip en lumière ? Encore le nucléaire ! Ah la vache, qu’est-ce que c’est simple le progrès !
Pas assez de liberté ? Les jeunes veulent du sexe sans tabou, de la drogue et du rock’n roll ? Bon, fournissons-les ! Et abolissons la peine de mort dont on aura plus besoin ! Merde ! Psychédélique, mais simple !
Les femmes se sentent en reste ? Tu m’étonnes ! Mettons leur un cigare dans la gueule, foutons les toutes au boulot et profitons-en pour taxer pleinement la deuxième partie de la population mondiale en temps et en argent ! Pour les mômes il y a la télé et les professionnels, encore plus d’audimat et de création d’emplois ! Et les rejetons n’en seront que plus conditionnés ! La vache, c’est tellement simple, que ça fonctionne tout seul !
Les partis politiques perdent les pédales ! Professionnalisons-les ! C’est plus simple ! Les études généralisées commencent à donner à nos enfants l’idée de se rebeller ? Sectorisons-les ! Oh Putain, que c’est simple !
Les gens ne s’y reconnaissent plus ? Pas grave, l’économie est passée devant la politique ! La survie et la teuf, encore et encore ! Du pain et des jeux ! Simple, vieux comme les couilles du monde !
Le suicide, c’est plus simple par procuration et quand on en prend pas conscience ! Mourir en teuffant, c’est mieux ! Mourir en toute bonne conscience, c’est tellement plus simple !
Ah l’orgueil !
Mais bon, j’ai bien retiendu la leçon, vous voulez du simple ! Alors voilà, j’ai décidé de vous livrer du simple, en vous simplifiant le complexe ! Je vais tenter de vous résumer quelques millénaires de votre temps en moins dix pages, et j’essaierais au passage d’aborder vos complexes et ceux de vos grandes cités des sciences et des industries, en les vulgarisant au maximum !
Si c’est encore trop pour vous, n’hésitez pas à m’adresser vos commentaires ! Je ferais un effort ! Et en attendant, je vous enverrais une photo des bleus, une du roi, une de DJ Hollande, une de black Obaman, une de super poutine, une de Donald Trump, une de la plus chaude pussy du monde, et une de mon anus ! Ça me laissera le temps de réfléchir pour un bon moment !
INTRODUCTION :
Si le modèle américain classique met simplement la liberté sur le trottoir en lui donnant un premier rôle pornographique, celui d’une hypocrite catharsis hollywoodigmatique - show must go on ; le modèle européen, vieille mécanique oblige, est quant à lui plus complexe. Ce qui est classique en Europe : les compromis souvent fourvoyés, les guerres intestines et la vieillesse acariâtre d’un patriarcat fossile qui n’en finit plus de mourir. Ici le spectacle et la pornographie sont plus crus, pour le côté Hollywood nous sommes généreusement servis par nos voisins les cow-boys ! Et puis, il y a la grande, la forte Russie, modèle d’autocratie et de communisme affranchi par la raison capitaliste. Sans oublier l’Asie, le bon et dangereux élève ! Et enfin l’Afrique et les pays arabes, au bord de la rupture, de l’ultime violence, accros eux aussi aux différents cocktails absurdes, dérivés des anciens dogmes et du mode de vie imposé par le grand marché international des occidentaux. Ah, j’oubliais L’Etat hébreux - Cet objet de la conquête de l'Ouest en Palestine! Et la condition juive - Dont il est difficile de parler sans soulever des raz-de-marée ! Les Juifs - Dit-on! Comme on pourrait dire les musulmans, les auvergnats, les Viêts, les jeunes, les vieux, les blancs ou les noirs (...), tous limités par les barrières du déterminisme ou du langage usuel. Mais les Juifs ayant été les seuls à être accusés de comploter contre tous les autres et exterminés pour cela, le déterminisme revient à du fascisme, dans sa forme la plus banalisée et le langage usuel ne suffit plus! L’Etat hébreux donc, dont la terre fut prise par les Arabes et l’errance mal reçu par tous les autres, jusqu’à l’intolérable ! Cette condition juive, que certains juifs ressentent et d'autres pas du tout, cet inconscient collectif d'ombre et de lumière, déchiré entre le noyau égaré et l'infini inaccessible. Cet état qui tend à abolir ce qu'on lui a retiré : la nation, le home sweet home, le nous. Comment ? Rien de plus simple pour celui qui a appris à s’intégrer chez les barbares les plus sophistiqués de la planète! Et sans complot aucun!!! Il suffit, tout naturellement de s'intégrer intelligemment et de participer brillamment à toutes les (r)évolutions du roi blanc : la scientifique, l’égalitariste, la financière, l’industrielle, l’audio-visuelle (et la pornographique), la socialiste, la communiste et bien-entendu, celle du Nouvel Ordre Mondial que nous méritons peut-être, vu ce grand tableau ! Les sensibilités en présence, les vieilles rancœurs, l’obligation de résultat liée au crédit et l’hypocrisie du business faisant le reste.
Moralité, vulgairement, poliment, hypocritement ou même à reculons, peu importe… Nous y allons tous vers la grande catharsis ! Lumière des lumières, qui fera de nous les imbéciles heureux du cimetière ! Je ne défends ni roi ni maître, ni dieu ni chef autoritaire, mais n’en déplaise à tous les cow-boys du monde, à tous les passionnés de la lutte des classes et à tous les révolutionnaires du lendemain, la liberté ne se revendique pas parce qu’elle est légitime mais parce qu’elle se mérite. Et pour ceux qui la méritent, elle ne s’impose pas d’elle-même.
Comment bâtir un futur décent sans réconcilier les enseignements du passé et ceux du présent ? Sans les disséquer (au-delà des frontières opposées du ressassement et de la bonne conscience) ? Sans les rationaliser enfin ? Sans les psychanalyser ? Sans les démystifier ?
Nous nous sommes fait infiniment mal les uns les autres. Nous pouvons le nier encore longtemps, mais le temps d’un fantasme voltairien n’a pas suffi à refermer nos plais individuelles et collectives. « L’impérialisme, le colonialisme, les guerres sales, les grands accords et la grande armée transatlantique en guerre contre le mal, l’Otan et Poutine, les hooligans russes, les réfugiés de guerres (victimes et bourreaux), les indics et les infiltrés, le terrorisme, les raisins de la colère, les vagues de passage à l’acte (…) et le tout en un, bien mélangé, à faible coût, comme le préconise le nouvel ordre mondial. » - Cela croyez-moi, nous ne pouvons plus le nier ! Bref, comme le prouvent toutes ces horreurs qui ne font que commencer, notre corps commun, autoproclamé civilisé et très couillu, mais en réalité très jeune, naïf et gouverné par l’ego depuis quelques millénaires, est gravement malade ! Merci bien M. Voltaire, mais l’argent (le commerce) n’a pas assagi le loup, il l’a plutôt transformé en poulet déplumé et suicidaire. Notre économie globale n’a fait que tromper notre esprit ne ressemblant plus qu’à un vieillard pervers, retardant ainsi son processus de guérison, provoquant un cancer.
Mais comment en est-on arrivés là ?
La morale et l’action :
Les traditions, les saintes écritures et l’école de la morale n’ont plus droit d’inquisition, plus droit de guillotine. Mais elles se réforment, chacune à son rythme, et surtout selon leur âge respectif… Judaïsme, christianisme, Islamisme, Républicanisme.
Ah, l’école des communautés de l’unique Dieu… Un sujet dont on remplit nos bols tous les jours, à ras bord ! Je vous évite donc le malaise… Mais, l’école de la morale républicaine fait figure d’exception ! Elle mérite son paragraphe : La jeune république moderne est une réincarnation, un enfant hybride né de la violence et de l’obscurantisme, une enfant prodigue connectée à l’énergie atomique, un enfant transsexuel conflictuel, se baisant et se dévorant lui-même, un enfant malheureux et malade, responsable d’avoir tué le père et labouré la mère, au sens propre, sans pour autant se libérer de son nœud familial. Depuis la terreur jusqu’à la foire en pogne généralisée, à peine deux cent petites années, cette chimère atomique possède son propre rythme d’évolution, fulgurant, incontrôlable, exponentiel ! A la mesure d’un antique fantôme païen qui ne demandait qu’à renaître, un jeune Léviathan tombé par orgueil, dont on a malheureusement invoqué la réincarnation par le feu, les armes et le sang ! Aujourd’hui, pour vous dévorer tous, il lui faut du fric !
Bref ! Mais que faire ?
La question étant… Toutes ces vieilles écoles, religieuses ou païennes, sont-elles si incompatibles avec l’acquisition du label de la liberté ? Nous serions tentés de dire oui ! Mais non ! Dans l’absolu non, si tant est que l’école ait enfin mérité une légitimité et que le label ne se soit pas fourvoyé (comme c’est souvent le cas, par effet de fascination ou de clientélisme). Toutes ces vielles écoles pourraient enfin se réunir, si tous leurs élèves, nous, comprenaient enfin que nous ne formons qu’un et que le règne de notre jeune orgueil patriarcal n’a plus raison d’être ! A l’heure où nous enjoignons tous au feu et au soleil de nous détruire, nous avons tous, plus que jamais, besoin d’un long hiver et du retour à notre mère, pour apprendre à mourir et à renaître. La guérison viendra, lorsque nous nous serons retrouvés dans nos rêves.
Dans leur quête de justice, d’égalité et de liberté, les philosophes politiques de la modernité n’ont eu de cesse de privilégier l’action et le pragmatisme à la morale. Cette morale jadis imposée par d’authentiques charlatans dont les relations directes avec l’unique nous ont fait gober les élucubrations dogmatiques. Cette morale plus récemment brandie par les fanatiques du pacifisme et leur reflet inversé, les extrémistes de tout poil. Cette morale qui fait peur ! Mais c’est pourtant bien la morale lorsqu’elle est enseignée par l’exemple et non par la force, par le verbe et par l’hypocrisie, puis lorsqu’elle est méritée par l’homme s’épanouissant, qui devient un phare pour l’homme ou la cité ! Une lumière ténue mais durable, dans la tempête des champs de notre dualité. Tout comme la liberté et dans ces conditions seulement, elle devient un droit et une valeur inaliénables ! Cette morale dans l’absolu est une clef cachée, une clef que l’on ne mérite peut-être pas encore. Cette morale est à notre horloge biologique ce que l’amour propre est à notre égo, entendons ici la place des ministres dans un jardin dévasté par une guerre digne de Seth et Osiris. Hors dans cette modernitude du progrès pour le progrès, c’est bel et bien le ministre de l’horloge biologique qui a été sacrifié pour que soit le règne de l’orgueil ! L’ego… Ainsi sois-je ! La balance est donc faussée, le jeu inéquitable… Voyez-vous où je veux en venir ? A redorer le blason de la morale ? Peut-être, mais surtout à comparer son efficacité à long terme à celle de l’action. L’action peut vous faire gagner à court terme et satisfait l’impopulaire question du « que faire », mais elle entraîne des dommages collatéraux dont les conséquences repoussent les limites de l’indignation des vaincus et de leur mémoire collective ! Elle déchaîne aussi un torrent d’une liberté idéalisée chez les vainqueurs qui se cristallise trop vite et aboutit bien souvent à l’éclatement (comme c’est toujours le cas dans de nombreux pays au développement rapide), ou à l’érosion, à l’image de l’occident ! Mauvais cristal, mauvaise alchimie !
Dans le meilleur des cas, citons les Etats-Unis d’Amérique qui ont eu l’opportunité de cristalliser leur victoire sur un territoire vierge, du moins une fois débarrassé de ses indigènes. Dans ce cas, le phénomène de cristallisation rapide s’opère à travers un paradigme collectif, jeune, dynamique, fasciné, armé jusqu’aux dents et protégé des parents prédateurs par un océan. Un édifice multicolore conflictuel dont l’instabilité interne, croissante repose sur un hypocrite partage des bénéfices, une hypocrite entente sur les chances de réussite pour tous et le mensonge d’une toute puissante cage libérale. Un piège de cristal qui nous envoie ses raz-de-marée, chaque fois qu’il s’affaisse un peu plus ou qu’il tente de se relever sur ses bases trop vides, hantées par l’esprit des enfants de la plaine, dont la chair et l’âme furent déchirées par le feu et la vulgarité du plomb !
Donc…
La morale contre l’action ! Que choisir ?
La morale contre l’action ?
La morale et l’action, serait une question plus correcte !
Quoi qu’il en soit, un affranchi sincère qui me conterait la morale de son histoire, ou un maître humble et sage, qui m’imposerait sa rigueur, me semblent préférables à une victime déterminée qui m’inviterait à la vendetta, préférable à un roi ou à un simple vainqueur qui m’imposerait sa vérité. Et d’autant plus, dans le cas très moderne de la victime libérée se prenant pour le roi ! D’autant plus si cette vérité de vainqueurs émane des riches porte-parole de ceux qui se croient libérés ! Comment, que dis-je, un Guizot serait-il plus sage qu’un Napoléon ? Un Machiavel serait-il plus grand et plus profond que les petits génies qui préparent les discours d’un Obama, d’un Mitterrand ou d’un Sarkozy. Et dans un autre registre, emprisonnés par la même époque – cet utopiste et papa indigne qu’était Rousseau aurait-il été doté d’une profondeur spirituelle et intellectuelle jalousée secrètement par Voltaire en personne ? Brrr, un coup à vous foutre en panne tout le réseau des Lumières en pleine fête!
Désolé !
Mais je le pense ! Et ne vous laissez pas convaincre ! A tous mes détracteurs, battez-vous, j’accepte la joute ! A tous les convaincus, comparez mes arguments, ne les buvez pas comme de la bibine !
Quoi qu’il en soit, les exemples précédents (reflets des fantasmes états-uniens et des réformes avortées sur le vieux continent, pour libérer le maître et l’esclave de leur prison collective), ne sont pas pris au hasard ! Ce qui garantit la pérennité d’une démocratie, puisqu’il semble que l’enseignement moral par l’exemplarité ne sera pas naturel dès la prochaine pluie, c’est la loi et le respect de la justice, valable pour les suiveurs et les suivis !
Mais qu’est la justice dans un monde dont la morale et l’action sont définies par la vérité des vainqueurs ?
LA JUSTICE
Ah la justice ! Hugo, Zola… Le bandeau de Thémis ! L’affaire Dreyfus, le positionnement d’un Jaurès ! Me direz-vous ! Certes, mais trouvons un exemple plus contextuel pour cette petite réflexion sur la morale et l’action.
Un homme comme Raymond Aron partageait cette idée sur l’importance fondamentale de la justice et de la loi, dans une société plurielle et démocratique. En cela, son génie lui permettait d’envisager les bases d’un libéralisme saint et maîtrisé et de rappeler les européens à leur devoir d’impartialité face aux crimes du soviétisme et du maoïsme.
Certes, l’image du nouveau camarade et grand frère Soviétique méritait d’être démystifiée ! Mais celle du grand sauveur et de sa machine à dollars aussi !
Rappelons-le, l’économie devant les lois…
C’est le fantasme de l’égalité et de la liberté au service de la dictature (Platon).
C’est le feu croisé morbide des ultra-capitalistes, des communistes et des nationalistes, tous parvenus et armés jusqu’aux dents.
C’est la France, ne reconnaissant plus sa gauche de sa droite (…)
Mais Aron était un philosophe d’action, un philosophe qui faisait de la politique, à l’aube de la sectorisation des connaissances et de la professionnalisation des partis. Pour cela, il n’a pas pris ou su prendre le temps d’être un philosophe entièrement satellite, libéré de toute contrainte gravitationnelle. Un philosophe est comme une fusée observatrice qui s’éloigne de son nombril vers l’intérieur et l’extérieur. Il mémorise et s’épanouit en prenant de l’altitude ou de la profondeur et lorsqu’il délivre ses observations, en position géostationnaire, il prend le temps de vérifier que tous ses paramètres soient concordants et que toutes ses hypothèses contradictoires aient convergés vers un dénominateur commun unique, provoquant une vergence. La volonté politique ne peut que l’accaparer et lui faire perdre de la vitesse, l’engagement le renvoie vers le champ gravitationnel !
Bref !
Aron le disait lui-même, il était un homme d’action ! Et bien qu’il ait eu l’audace d’écrire et de décrire L’Opium (des intellectuels de son temps), il commit la même erreur que tous les philosophes engagés dans le jeu politique et enflammés par leur époque ! Sa particularité : La liberté contre le soviétisme, le réveil de l’aile gauche d’une Europe neurasthénique, fascinée par l’enclume et le marteau ! Particularité à son avantage, du point de vue de la vigilance anti-totalitariste ! Mais rapprochons-nous de l’époque et de la tour de cristal américaine, que voyons-nous ? La CIA et l’oncle Sam, qui s’inspiraient de l’élégance et du génie d’Aron et qui les intégraient dans les méga programmes de la dynamique états-unienne ! Un Henry Kissinger en personne, qui visitait régulièrement l’écrivain, en toute amitié, mais n’oubliant pas de s’inspirer du style et des arguments européens de l’homme de politique ! Elan d’altruisme fraternel, ou opportunisme ? A l’époque de la publication de L’Opium, la CIA finançait le congrès pour la liberté de la culture, au centre duquel Aron faisait office de nouveau héros, moderne héros.
Aron avait la hauteur et le charisme de l’ancienne école, et le sens de la justice aussi ! Mais l’action, la morale, la philosophie ou la politique, lorsqu’elles deviennent professionnelles, ne sont plus que les instruments de l’ego ou de son premier ministre, l’amour propre. Aron préférait sûrement Sartre à Camus ! Et Voltaire à Rousseau, ou encore Hayek à Keynes… m’est avis ! L’écrivain et l’orateur qu’il était alimenta une vérité de vainqueur plus qu’une autre, de façon historiquement opportune, plus qu’opportuniste, je l’espère pour tous ses admirateurs. Comment vous croyez que les politiciens, tous véreux qu’ils sont, n’ont aucun amour propre ? Détrompez-vous ! Toute la question est là, justement ! Nul ne lustre et n’interroge son image de marque, plus qu’un politicard ! Les peuples ayant l’habitude du pain et des jeux depuis si longtemps, ces messieurs savent bien que la morale n’empêchera pas les consommateurs de d’acclamer leurs meilleurs fournisseurs ! L’amour propre n’est qu'un miroir dangereux, interrogé par l’orgueil à propos du regard des autres ! Ce n’est en rien l’amour de soi en tant que vie et élément d’un tout, ce n’est en rien la sagesse ou la morale intuitive, guidée par l’horloge biologique ! L’amour propre, c’est ce qui vous pousse à envoyer vos enfants à la guerre ou à sacrifier votre terre, pour le bon plaisir de votre troupeau, qu’il suive un Dieu, un roi, ou un paradigme quelconque ! Et les politiciens n’en n’ayant aucun sont de véritables professionnels, ils sont de plus en plus nombreux et de loin les plus dangereux.
En définitive, le libéralisme défendu par Aron a vite été dévoré par le mondialisamonstre qu’il a contribué à faire entrer dans la bergerie, par les failles béantes de cette structure fragile et inachevée qu’est la politique internationale. Son approche, malheureusement fut plus rationnelle que systémique. Aujourd’hui le marché est passé au-dessus des lois, c’est un fait !
La justice ? Un trésor perdu, comme nos rêves ! Y-a-il plus grande preuve de l’échec et de l’hypocrisie de notre grande démocratie ?
Chers tous, pour une approche systémique…
« A nous de sortir la morale du dogme et l’action du rationalisme contemporain! »
L’ORGUEIL ET LA TESTOSTERONE
Paires de valseuses dansantes, paires de baloches rampantes, paires de roustons profiteurs, paires de couilles prédatrices… A nous cette terre que l’on laboure à notre guise ! A nous les femmes qui pondent de la chair à canon et de petites mains bonnes à tout ! En nous le cancer de la prostate !
Une autre option ? Féminin et masculin, enfin réunis en chacun et chacune de nous en ces temps décisifs, enfin réunis dans le jardin de notre esprit, pour nous offrir enfin la résilience ! Un second volume inattendu, après le mauvais roman de Pat Riarche « Le choc des civilisations ». Une issue enfin durable à la guerre des bacs à sable !
Pères et mères nous ont trahis, ils ont été dupés par leur orgueil et par l’amour propre lié aux civilisations érigées par leurs mains. Nous les trahissons aussi, en reproduisant, en feignant de ne pas voir la maladie. En s’égarant, de générations en générations, leur esprit nous a perdus en chemin. Nous sommes seuls dans le noir, dans le vide. Alors nous contrôlons la matière à notre guise. Les filles suivent toujours les garçons, mais les garçons se demandent s’ils sont des filles et les filles des garçons. Consommer et Consumer nous rassurent. Nous mangeons tout, nous buvons tout, nous fumons tout, nous brûlerons tout en cherchant en vain ce qui nous manque.
Une fois encore, apprenons à désapprendre et retrouvons nos rêves ! Ayons le courage, une bonne fois pour toute d’avancer dans les ténèbres sans le feu de l’orgueil, jusqu’à l’endroit fait de souffrance où nous nous sommes égarés. Devenons enfin ce que nous sommes, des hommes et des femmes.
Je vous sens venir… « Je ne vois pas en quoi mon petit (ou gros) problème de nombril pourrait changer la face du monde ! »
Et bien je vous donne raison, individuellement, d’être sceptiques ! Mais vous savez pourquoi ? Parce que tout le monde préfère encore penser comme vous !
Voilà pourquoi, collectivement, vous n’avez plus aucune raison de penser comme ça !
Vous n’avez pas compris ? Relisez !
Et à tous ceux qui ont compris : « Passez le mot, participez à cette nouvelle mécanique, créez l’avalanche !!!
DU PASSAGE A L’ACTE. (LE SIECLE DES LUMIERES, DE L’ACTION, TOUJOURS DE L’ACTION !)
Un bac à sable en guerre, des couilles qui dominent et des roustons qui suivent… Quelle vulgarité !
Mais pourquoi cette grossière insistance ?
Parce que la guerre économique incarnée par notre hypocrisie et le marché roi, comme je viens de le prouver, est la résultante d’une humanité trop jeune pour ses pouvoirs mal acquis, une humanité guidée par un patriarcat sénilisé avant l’âge !
Ça vous semble trop simpliste ? J’en suis ravi, c’est que vous entrez enfin dans l’acceptation de la complexité et des paradoxes quantiques !
Je me permets donc d’en remettre une couche sur notre sacrosaint siècle des lumières, désolé pour mes lecteurs déjà éclairés :
Et si je vous disais que les philosophes de l’époque, toujours sacralisés par l’école devant nos ados à la tête encore vide, avaient pour habitude de séquestrer de jeunes paysannes pour assouvir leurs penchants sexuels pour éviter la syphilis ? Et que seul Rousseau s’en était excusé dans ses confessions ? Si je vous disais que Voltaire était misogyne ? Qu’il maniait si subtilement les mots d’esprit qu’il pouvait dire une chose et son contraire sans fâcher son auditoire ? Qu’il était aimé, comme on aime l’Amérique, pour son opportunisme ! Qu’il était raciste, colonialiste, impérialiste ?
Les excuses de l’histoire et du contexte ! Me dirons ceux qui entament cet article de mon blog, sans avoir lu les précédents ! Une belle excuse inventée par vos parents et par nos écoles, totalement dépassés par leur propre époque ! Une excuse facile, simple encore, mais fausse ! De Platon à Arendt en passant par Rousseau ou Nietzsche, sans oublier les animistes et autres invisibles, tous gardiens des forêts, nombre d’hommes et de femmes nous prouvent qu’à chaque époque, se battaient déjà des gens de bien ! Résister à l’air du temps, telle est la voie d’un Homme, digne de ce nom ! Moralité, face à un Platon, père de la république que nous somment en train de pornographier, vos excuses minables de l’époque resteraient coincées dans votre gorge, à vous en faire pleurer !
Mais je n’ai pas fini.
Si je vous disais que laisser les gosses jouer au Monopoly pour éviter d’avoir à s’excuser pour les humiliations et les horreurs subies par les vaincus… C’est l’idée de papa, qui finit par convaincre bobonne d’aller jouer dans la cuisine à des trucs de fille, tandis que le pater familias rétablit l’ordre et la morale sans que personne n’ait à se tailler des pipes ! Trouver qui a commencé, comme préférait maman, s’excuser pour de vrai et se réconcilier… ce n’est pourtant pas se tailler des pipes ! Mais bon, du simple et du rapide, avec panache, voilà donc ce qu’on aime depuis que papa et Dieu nous gouvernent !
Eh bien voilà ! Dit comme ça c’est assez simple pour vous ? Ce complexe peu perceptible était caché comme votre nez au milieu de votre figure ! Je viens de le rappeler à vos bons souvenirs, d’un très simple bourre-pif ! Moi aussi je suis un homme après tout. Et comme j’ai décidé d’être une femme pas comme les autres, je ne reculerai devant rien pour sauver nos enfants et ce qui reste de la beauté de leur planète !
Donc, le siècle des lumières avec cette idée bandante et suicidaire de la paix universelle par le business, c’est une imposture consumériste conditionnant les imbéciles avec une énorme connerie intellectuelle totalement sexuée ! Malheureusement cette idée a éjaculé sur toutes les autres, justifiant Hobbes et son loup pour l’Homme, Voltaire et son progressisme… et autres chantres du « Oh Dieu le père, j’ai failli te renier ! Mais que la nature est mal faite ! Façonnons-la cette salope ! »
Comment nos usines sont-elles assemblées ? Et ces tours de métal + béton bien dressées sur la face de mère nature ? A la sueur de vos couilles ! – Ok messieurs. Mais encore ? Avec tout ce qu’on a pu lui arracher, en la labourant comme des hommes, de plus en plus profondément ? - Ah ça chatouille là non ?
Au final, vous comprendrez que je ne suis pas rousseauiste non plus ! Trop vulgaire ! Moi bien sûr ! Bien que je ne sois personne. J’aimerais néanmoins que l’on réhabilite la profondeur intellectuelle du personnage, face au cynisme et à l’opportunisme triomphant d’un Voltaire ! Cette morale évoquée dans mon article est intimement liée à notre horloge biologique, comme le mentionnait Rousseau qu’on a accusé à tort d’avoir dit que l’homme était bon. Le philosophe ne faisait que pointer du doigt l’abcès collectif que nous avons laissé germer depuis que nous avons choisi l’agriculture, les testicules et le glaive pour mener le monde. Rousseau face à un Voltaire n’exprimait que les dangers de l’hypocrisie et ceux d’un monde gouverné par ses fantasmes de paix et de prospérité mal acquise. Surtout, J’aimerais que l’homme cesse de justifier ses erreurs par les excuses bidons d’une Histoire qu’il enseigne à ses enfants par un voile édulcoré, tout en sacrifiant leur avenir de façon barbare.
La politique, si elle doit dépasser les stades de la barbarie, des hiérarchies verticales, des croyances, des déterminismes ou des communautarismes (…), doit aussi dépasser le stade Freudien !
Le progrès durable, ainsi que la mondialisation de la paix et des échanges (de bons procédés) ne reposent que sur une meilleure lecture de notre Histoire, une lecture systémique permettant la confrontation de multiples points de vue (féminins, masculins, anthropologique, sociologique, psychologique, philosophique…).
DU YIN ET DU YANG… Ça donne Yin Yang.
Au fond, c’est en étant vraiment terre à terre (puisqu’on aime le terme) que l’on comprend la difficulté d’une approche systémique pour protéger la vie du déferlement des passions ! Ça c’est le Yin qui peut nous l’apporter, en remettant le yang à sa place, mais sans oublier de lui rendre sa boîte à rêves, dans laquelle elle aura enfermé son cœur maudit par la violence. Le Yang gouvernant seul croit qu’il est dans l’action ! Alors qu’il ère sans cœur à la recherche de ses rêves, coincé entre les quatre vents, brassant du sang, du stupre et de la sueur.
Mais réconcilier le féminin et le masculin, ça ne consiste pas à distribuer des colliers de perles à bobonne tout en la faisant trimer plus pour la gloire et la performance d’un patriarcat suicidaire ! Tout comme l’ont fait nos politiques et nos économistes avec tous les individus jadis exploités, que l’on flatte aujourd’hui en toute hypocrisie, sur l’autel du grand marché international.
Et si les invisibles et leurs shamans avaient raison ? Et si leur vérité était la vérité ?
Là, tu t’égares mon p’tit père, la vérité est toute relative, bien que tu n’aies pas l’air au courant, et le déterminisme on n’en veut plus ! - Me répondrez-vous !
Mais qui fait du déterminisme ? Celui qui parle de respecter une constante universelle pour évoluer durablement ? Ou celui qui impose aux autres des expériences empiriques menant le tout vers un système fermé sans la moindre résilience ? Celui qui enseigne la magie à ses enfants tout en respectant la planète ? Ou celui qui leur enseigne la science et la bonne conscience tout en détruisant leur univers ?
Parlons donc de la relativité, puisque vous y tenez :
Tenez-vous le pour dit, si les successeurs d’Einstein arrivent à mettre en équation les principes de la relativité et à résoudre un certain nombre de paradoxes quantiques, c’est en utilisant justement des constantes universelles ou dérivées. Et lorsque vous observerez toutes ces équations, vous remarquerez qu’elles comportent toutes les éléments suivants :
Des dérivées (chaque évènement observé entraîne des conséquences reliées ou dissociées par certains mécanismes, qu’il convient de comprendre pour appréhender les origines et le devenir de l’évènement).
Des intégrations (chaque évènement observé possède une multitude de causes se greffant les unes sur les autres et qu’il convient d’intégrer pour comprendre l’origine et le devenir de l’évènement).
Le chiffre 1 (l’unité. Le moi. Le point entre le 0 inatteignable et l’infini. La membrane que l’on appelle notre peau, reliant et séparant l’infiniment petit et l’infiniment grand. Le point d’équilibre entre une valeur et son inverse !).
Le signes + et – et le zéro en point de symétrie (qui nous aident à comprendre les principes d’équilibre entre les charges ou les quantités).
La fraction ou division (qui invite à retrouver les dénominateurs communs).
La racine (l’origine) et l’exponentiel (concernant l’expansion ou la contraction).
Intéressant non ?
Bref, la vérité des shamans n’est pas faite des chiffres et de la haine qui nous rongent, mais elle était et reste encore une constante universelle que l’on doit absolument réintégrer à notre mode de vie, avant qu’il ne soit trop tard. L’homme doit apprivoiser la nature et non la dresser ! Et il ne peut décemment modifier un ordre universel, sans avoir la conclusion d’une étude systémique de ses actes, qui lui permettra de rétablir autrement le déséquilibre ou de préparer des issus de résilience.
MORALITE ET CONCLUSION DE CET ESSAI:
Comprenons enfin à quel point nous persistons tous à nous fourvoyer ! A quel point une infinité d’autres mondes eut été possible, comme cela l’est encore et le sera toujours, entre la vie et la mort et la vie (…), par-delà le bien et le mal.
Cessons de prendre l’orgueil pour ce qu’il n’est pas et de le rejeter pour ce qu’il est ! Cessons de le suivre comme un Dieu lorsqu’il invite nos mains à tenir la pioche, le marteau et les armes pour façonner le paradis terrestre à notre image… Et cessons de le renvoyer comme un Satan, chaque fois que l’enfer collectif que l’on a incarné ne nous convient plus !
J’invite les français à fusiller Valls et Hollande, à guillotiner Sarko, à fouetter Macron et à livrer Marine à Snoop Dog ! Après cela, mettons sur le trône l’orgueil de tous les egos négatifs du monde pour un nouvel ordre mondial ! NONNNN ! Je rigole ! Arrrf, je me moque de nous !!! Je m’bidonne, je me tape le cul même !
Permettez-moi d’essuyer une petite larme de joie
… Entracte…
Donc,
J’invite les scientifiques à dépasser leur passion et leur complaisance et à cesser d’imaginer qu’ils ne sont pas responsables de ce que les autres font de leurs trouvailles ! (Y compris ceux que le fascisme a séquestrés).
J’invite les amateurs et les professionnels de la connaissance à réunifier ce qui a été dispersé !
J’invite la psychanalyse à tuer enfin ce père usurpateur qu’était le riche et perspicace Freud ! J’invite aussi et surtout les psychiatres à laisser tomber les pilules, les blouses blanches et les camisoles pour accueillir enfin l’humanité et son orgueil sur un divan digne de ce nom !
J’invite l’Homme moderne à replacer son action et sa morale sous la gouverne de son horloge biologique !
J’invite l’individu à comprendre que l’Homme qu’il est et les sociétés qu’il incarne se reflètent l’un l’autre ! A comprendre que son petit orgueil personnel est piégé dans les mâchoires du collectif par le biais de l’amour propre. Et à comprendre qu’il n’est ni bon ni mauvais, mais faible, talentueux, jeune, puissant et con !
J’invite les hommes et les femmes à se rendre enfin ce qu’ils se doivent : Tout ! Et rien ! Et à s’aimer comme ils le méritent.
J’invite les peuples à se libérer de l’emprise des manipulateurs qu’ils méritent, sans la moindre violence, en retrouvant l’enfant qui s’est perdu dans ses rêves et en empruntant les chemins de la résilience ! Cette libération s’opère mentalement en premier lieu, puis dans les faits et gestes - écologiquement, économiquement, dans la façon de s’alimenter … La décision peut être immédiate, l’expérience est une partie sans joker. Les visions les plus universelles sont magiques et irrévocables, l’homme éclairé ne peut que les assumer. La décision est immédiate et renouvelable à chaque instant, tout comme la légitime expression du doute. L’esprit et le corps s’adapteront progressivement, en vous faisant découvrir des merveilles !