Le nouveau visage de Jésus... Le Christ aux yeux bleus était un juif apocalyptique qui n'appréciait guère les mangeurs de cochon... Oups!
LA FOI ET LE BATON
Entre la Synagogue, L’Eglise et la Mosquée…
L’Orgueil et son côté obscur.
La voie du sacrificateur, englué avec ses ennemis dans la toile d’une malheureuse veuve en noir… Ou en string !
Ça fout les jetons non ?
Quoi d’autre ?
Une grande marmite sacrée dans laquelle les fidèles et les infidèles bouillonnent ensemble dans leurs propres tripes. Des sous, du sang et des larmes.
La religion…
Et merde.
J’ai tant rechigné à penser cette page… Imaginez la colère insondable et l’Amour infini se faisant enfin face, au point mort d’un champ dévasté par les batailles. Imaginez les deux amants terribles s’embrasser de nouveau au seuil de la nuit des temps. L’Apocalypse ? Mon cœur a choisi pour moi…
La réunion.
Et moi, quoi faire de mes origines chrétiennes ?
Ici qu’avons-nous ? Notre Sainte mère l’Eglise… Au nom de laquelle tant de mal fut fait.
Mais qu’a-t-on fait d’elle ? Et qu’a-t-on laissé faire ?
Précisons les termes: Notre Sainte mère l’Eglise, représente-t-elle la foi du juste, la recherche de la vérité ? Puis-je utiliser « spiritualité » pour la définir dans mon article ? Non ! La spiritualité ne s’encombre pas du déterminisme, elle n’engendre pas de charnier. Il serait plus avisé d’utiliser le terme de « religion », mais le mot résiste ! J’aurais bien recouru au terme « Mère », pour des raisons sensibles que vous comprendrez (la mère nourrit, la mère partage les larmes, la mère protège aveuglement…), mais il résiste aussi ! Je choisis donc la foi ! La foi libère du néant, mais comme l’orgueil, elle est aveugle ! Sans l’intelligence et l’humilité, elle se cristallise pour devenir le spectre conquérant de la conviction et s’éloigne ainsi de la vérité dont elle était pourtant la messagère. Lorsque les murs sacrés sont bâtis, lorsque les frontières sont établies, chacun les siens et les siennes, il est souvent difficile de revenir à la source des erreurs ou des mensonges dont l’entropie a atteint tous les mécanismes des civilisations concernées ! La foi ! Sa faiblesse puissante et sa force fragile résument bien le paradoxe de nos trois « maisons » principales !
Pour une mise en contexte de cette réflexion sur la foi et le bâton, je vous propose un saut dans le temps, suivi d’une argumentation chronologique :
A PROPOS DES ORIGINES DE NOS ALTERITES RECIPROQUES
Après s’être métissé avec l’homme de Néandertal dont le territoire fut progressivement colonisé, Sapiens a assisté à l’extinction de son « hôte ». Ici s’enracine le complexe de la conquête de l’espace pour la grande famille de l’Homo sapiens, déchirée entre la notion de partage et celle de lutte pour le contrôle des ressources et du territoire. L’horloge biologique de la jeune humanité se confronte ici à un problème encore inconscient chez l’individu : L’entropie des systèmes. Entendons par là les premières parties du jeu des causes et des conséquences, devant déterminer les tendances de l’évolution du rapport…
- Entre les hommes
- Entre les femmes
- Entre les hommes et les femmes
- Entre les tribus qui forgeront les premières civilisations.
Ici déjà, la foi protège la famille !
Comment ? L’horloge biologique n’est pas que la raison de l’estomac, elle est aussi celle du cœur !!!
En réponse aux forces extraordinaires de la nature environnante, mais aussi pour apaiser la rudesse du bâton des chefs, la famille humaine a très rapidement développé ses relations affectives, ses liens sociaux, ses rites funéraires (…) et surtout sa recherche de repères spirituels.
Grimpons de nouveau dans notre machine à remonter le temps et retournons vers le futur… Arrêtons-nous vers le début de la fin de l’hégémonie romaine, il y’a environ 2 000 ans. Période durant laquelle un certain Jésus fit parler de lui…
Une époque de glaive, de conquête, de décadence et d’agitation cosmopolite, partout régnaient l’hypocrisie, la terreur, la catharsis et le confusionnisme spirituel. Rome semble à son apogée, mais ne retrouvera jamais son prestige. L’a-t-elle un jour mérité ? Les juifs attendent le Machia’h… Entre deux persécutions, ils sont partagés entre la survie, la débauche (…) la foi ou les affaires ! Le méritent-ils ? Et les barbares, comme on les nommait…
La Judée ! Et tout ce Moyen-Orient conquis par les romains ? Explosif ! Que dire de ces empires et de ces dynasties n’attendant qu’un signe de faiblesse de la part de l’aigle pour lui montrer que l’hypocrisie et la paix par les relations profitables n’ont jamais amoindri la volonté de justice et de vengeance face à l’envahisseur ?
L’Empire occidental, le Goliath… La lignée de David dont les « arches » partaient déjà à la conquête du monde sur des eaux furieuses… Et enfin les nombreuses dynasties qui s’unifieront quelques 500 à 600 ans plus tard, sous l’impulsion de Muhammad. Une période de paroxysmes !
Là-dessus arrive un type, flanqué de 12 disciples, suivis par des hommes et surtout des femmes, ayant parfois quitté le foyer pour vivre l’aventure. Un homme dont on dit qu’il est le Machia’h tant attendu par les juifs ! D’après les informations que nous fournissent la science et l’impartiale logique : Un personnage sur lequel on peut finalement affirmer bien peu de chose, compte-tenu de l’absence de documents d’époque mentionnant Jésus indépendamment des récits des nazaréens, si ce n’est quelques allusions de Flavius Joseph et des documents romains mentionnant son intrusion dans le temple hébreux et la volonté des notables Juifs pour son procès. Les meilleures informations sur le personnage n’étant révélées que par une lecture scrupuleuse et une étude chronologique des premières transcriptions des témoignages (textes originaux) et des multiples rajouts et traductions ayant permis l’assemblage final des épitres et des évangiles du nouveau testament. A cette étude doit s’ajouter une comparaison avec l’ancien testament. Cette étude a-t-elle été faite ? Oui.
A PROPOS DU CHRIST
Alors ?
Un homme, tout simplement ? Un juif de bonne famille ? Un homme instruit, apparemment plus par la parole et les prédispositions que par l’écriture ? Un conservateur réactionnaire en lutte contre Rome, mais aussi contre l’hypocrisie des juifs soumis par les liens du profit et de l’esclavagisme social ? Un révolutionnaire ? Un homme chargé d’Amour et de Colère ? Un juif zélé dont le message était plus exclusif qu’égalitariste ? Un homme de foi intense, capable de faire éclater toute l’hypocrisie de ses semblables (les hommes) au grand jour, par le sacrifice ultime de son corps ? Les hypothèses les plus probables, compte tenu des études les plus pertinentes du contexte sociopolitique de l’époque et des enjeux pesant sur les épaules de ceux qui bouleversèrent la Judée avec le cas Jésus. Certains auront du mal à l’admettre, mais Jésus était un juif conservateur et réactionnaire prêchant la fin des temps (de Belzebuth) et l’avènement du royaume de Dieu, enfin sur terre comme au ciel. Ce message est contenu entre autres dans une prière que tout le monde connait - le nôtre Père… Un royaume dans lequel les premiers seraient les derniers et les derniers les premiers…
Les raisins de la colère version intervention divine… La zemblanité refoulant la sérendipité, en mode apocalypse ! Pas vraiment pacifiste cette vision du jugement dernier, n’est-il pas ? Mais très proche d’une réalité toujours actuelle, sans l’apocalypse !
Ironie du sort, la fin attendue en son temps par Jésus ne s’est pas produite, alors que l’homme moderne, ne croyant plus en rien ou estimant devoir s’occuper lui-même de ses ennemis, est en train de faire tout ce qu’il peut pour qu’il s’en produise une !
Mais ce n’est pas tout, une petite parenthèse s'impose:
L’église romaine enseigne donc une liturgie prônant l’Amour, mais fondée sur une falsification de la réalité ! Le faisant aujourd’hui devant deux milliards de fidèles sur plus de 7 milliards d’humains qui, paradoxalement, n’ont plus besoin que de la vérité pour comprendre les mécanismes de ce qui les a menés lentement vers l‘entonnoir morbide de l’hypocrisie productive et du consumérisme. Un mode de vie collectif par défaut, un petit paradis virtuel et matériel, fondé sur des « lois scélérates » permettant de faire turbiner des ouvriers chrétiens, juifs, musulmans (…) et laïques, tous ensembles, dans le meilleur des monde. Combien de temps le matérialisme et le confort masqueront –ils encore l’absurdité suicidaire de cette bande de singes ultra compétitifs ayant pris l’habitude de se serrer la main après avoir craché dedans ? Aujourd’hui le mensonge s’effrite, certes, mais la maladie s’adapte : Les enfants des singes ont oublié leur histoire, plus de doigts croisés dans le dos, plus de molard au creux de la main, le système roule tout seul, chacun son culte, chacun son beurre et son pinard et surtout, chacun pour sa peau et se précieuse carrière !
Autre paradoxe, aujourd’hui nous nous focalisons tous sur le terrorisme islamique parce que les bombes artisanales et le mitraillage en plein shopping on n’en veut pas ! Mais se creuser les méninges à propos de l’influence de la politique occidentale sur le glissement sémantique de la notion de djihâd, tout le monde s’en fout ! Des occidentaux et les byzantins qui ont construit un immense pouvoir religieux sur les paroles d’un juif zélote que les juifs eux-mêmes trouvaient trop réactionnaire, tout le monde s’en cogne !Pourquoi les faces de craies boutonneuses élevées dans la culture de la bouffe et le sang des porcs ne comprennent pas pourquoi les arabes ne mangent pas de cochon et pourquoi le scandale de Jésus est une clé de l’énigme, tout le monde s’en tamponne le coquillart ! « On s’en bat les couilles » - comme disent tous ces petits génies qui prendront bientôt notre relève… Pourtant les intéressés sont légions ! Des chrétiens devant une réalité et une période décisive ou encore des juifs ou des musulmans attendant patiemment que l’Histoire se révèle… Mais aussi des radicaux, des extrémistes et des hommes d’affaires qui les instrumentalisent ! Ceux qui s’en tapent ? Des moutons qui iront à la mort sans comprendre la partie qui se joue depuis 2000 ans. La laïcité est menacée ? Certes ! Mais admettons qu’elle est à notre image et que nous ne sommes encore de des petits trous de cul et autres têtes de gland ! Autrement dit, son pire ennemi c’est elle-même, son orgueil, son amour propre, son hypocrisie, son déni… Pourquoi n’a-t-on rien vu avant ? Je le répète, tout le monde s’en fout ! Le cocktail Molotov dans la salade parisienne pas question, mais la Palestine on a fini par s’y habituer, et puis c’est loin ! Les ghettos juifs ou l’esclavagisme c’est loin ! L’Algérie française, la colonisation c’est loin ! Même le Zoo humain du siècle dernier nous semble loin, si loin ! Restent les délires des Juifs orthodoxes avec leurs jolies couettes ou les enfantillages des ultra-cathos, façon pinard saucisson, mais ça aussi, ça nous fait presque sourire ! Quant à la servitude face au système bancaire… Voilà qui comporte quelques avantages adaptés à toutes les bourses ! Entre les trente glorieuses et la grande fête du slip, en crise ou avec le vent en poupe (…), pourquoi nous inquiéter de ces vieilles histoires qui n’intéressent que les zinzins de Dieu ? Voilà qui ne met pas de beurre dans les épinards ! Méditons à tout cela, aussi longtemps que faire se peut !
Alors… Vitam impedere vero ?
Voilà pourquoi j’écris comme un boxeur, ne ménageant pas plus mes tripes que la bonne conscience du lecteur ! Bien malheureusement, au royaume des aveugles les borgnes sont rois et l’hypocrisie est devenue une institution profitable face à laquelle la vérité n’est plus qu’un vieux principe inquisiteur dépassé par les obligations de résultat. Ironie du sort ces résultats sont dictés par un facteur inconnu, le cauchemar des économistes, dont le secret réside plus dans la signification des chiffres que dans le comptage des nombres : La complexification morbide du mensonge !
La vérité ! Le mot en lui-même fait peur de nos jours !
Le cœur malin et bien-pensant des médias de masse et de la planète Hollywood l’on mis dans la bouche de tous les méchants du monde ! L’Histoire la mis dans les hurlements des sicaires et des soldats croisés ou musulmans (…), on l’a mise aussi dans la bouche des anarchistes, des révolutionnaires, des terroristes, des nazis, des soviets ou des maoïstes… Et la peur on n’en veut plus ! Ici et maintenant on oublie et on consomme ! Malheureusement ce ne sont pas les épouvantails qu’on a oublié ! On ne parle même que d’eux ! On a surtout oublié que cette phrase était aussi dans les bouches de tous ceux qui se sont dressés pour résister à l’air du temps sans la moindre violence, enseignant la paix et la voie de la guérison par le mérite, donnant l’exemple de la générosité et de l’humble foi en la vie pour cultiver correctement le jardin du cœur intelligent des humains.
Notre bonheur est matériel, il devient même virtuel et se passe de mieux en mieux de la vérité ! Voilà qui méritait une parenthèse.
Mais revenons-en à notre homme : Le Christ était bel et bien un juif, un zélote illuminé soit par une pure inspiration soit par une illusion cathartique ! Un jusqu’au-boutiste, mais qui aurait sombré dans l’oubli et le déshonneur des crucifiés si ses fidèles n’avaient pas œuvré pour préparer son règne. Qu’a fait la foi ? Du côté des juifs conformes aux pratiques habituelles sous l’emprise romaine : Elle a provoqué le doute, puis l’indignation et le rejet de Jésus. Côté Nazaréens, elle a envahi les cœurs ! Elle a protégé son chevalier et la famille des hommes en donnant l’ardeur aux fidèles ! Mais l’Orgueil, l’amour propre et la raison ont divisé les disciples entre eux. Imaginons un instant la taille des enjeux personnels, sociaux et politiques reposant sur les « pères » de cette Eglise fragile, après la mort des apôtres : Les croix, les clous et le glaive attendent, mais « la bonne nouvelle » est un espoir naissant enflammant rapidement le cœur des opprimés, aussi bien chez les juifs que chez les envahisseurs païens. Une partie à quitte ou double !
Sauver Jésus était impossible. En revanche, après sa mort, ses disciples et fidèles les plus instruits et les plus conscients des enjeux pouvaient interpréter ses paroles et les consigner par écrit pour guider les nouvelles églises en gestation. Encore fallait-il résoudre les dissensions. Les épitres de Paul constituent cette première source écrite à laquelle se sont ajoutés les évangiles, évangiles dont la plupart ont vu le jour bien après la mort des apôtres censés les avoir rédigés. N’oublions pas que les disciples attendaient le retour de Jésus et qu’ils étaient, probablement pour la plupart, analphabètes. Malgré tout, le scandale juif du procès de cet homme, les oppositions politiques et l’espoir d’un paradigme plus juste pour les opprimés… ont été le choc, l’étincelle et le foyer d’un feu ardent ! Le problème posé par Jésus Christ s’est étendu au-delà même de la Judée.
Le nouveau testament ne serait qu’une longue suite d’interprétations, de falsifications et de traductions délicates de l’Araméen au grecque et au Latin ? OUI ! C’est bien ce que je vous disais : Notre foi a protégé l’espoir naissant des Hommes, un espoir porté par son chevalier du moment, crucifié par ses semblables et plus précisément jugé par les siens pour ses excès dérangeants et exécuté par l’autorité Romaine pour rétablir le calme dans une Judée explosive. Notre foi n’a pas menti, elle est aveugle. Elle a suggéré au cœur d’une nouvelle génération d’hommes et de femmes de continuer une belle aventure et de participer à un avenir plus décent. Le mensonge vient de la raison, de la bouche et de la main de quelques hommes. Et les Hommes sont ce qu’ils sont dit-on… Si justes soient-elles, les paroles d’un crucifié ayant blasphémé l’autorité des patriarches dans le temple, étaient donc vouées à l’oubli. A moins que… A moins que l’on prouve le caractère sacré de l’homme en question, laissant planer un mystère sur sa naissance et sa résurrection. A moins que l’on puisse affirmer qu’il faisait des miracles. A moins surtout que l’on puisse affirmer qu’il descendait d’Abraham, Isaac et Jacob. C’est donc la raison des hommes et l’orgueil qui ont poussé au mensonge, pas leur foi. La raison et la plume qui falsifient… La marque sur le front et la main, 666 !
On dit qu’écrire s’est se psychanalyser.
Et j’ajouterais « même un mensonge cache la vérité » !!! La foi n’est qu’un rappel de notre horloge biologique et de notre cœur d’enfant ! C’est l’orgueil flanqué de l’amour propre ou de la haine et armé d’un bâton de justicier, qui nous pousse au pire. Or, en cette période, l’orgueil était à son paroxysme : Celui des envahisseurs, autoritaires, condescendants, cruels… Comme celui des envahis les mieux lotis, poussés aux pires compromis… Et celui des perdants de tous bords, soumis, avilis, terrorisés. Que peut la foi contre le règne du glaive et de l’hypocrisie ? Sans l’aide de l’orgueil, de son intelligence et de son bâton ? Seth, l’orgueil négatif des laissés-pour-compte a bien des ressources ! Parmi les dilemmes des nombreux rédacteurs : Etablir des concordances, emprunter les noms des vrais témoins, falsifier discrètement des généalogies…
Il semble difficile, dans ce contexte de violence et de perdition, d’incriminer les nazaréens et l’église des premiers siècles. Plus précisément je dirais que toutes les falsifications n’ont pas le même poids (conséquences sur l’avenir), les volontaires étant les pires.
Nous abordons ici un sujet crucial !
Les mensonges, remis dans leur contexte semblent justifiables, ce qui pourrait confirmer un adage que nous cautionnons tous pour nous doter d’une bonne conscience et pour alimenter le conformisme de nos paradigmes historiques, si morbides soient-ils : N’accusons pas notre Histoire et nos patriarches, le contexte est leur excuse !
Mais, dans cette vision des choses, on ne voit que le sauvetage in extremis de notre Eglise, dans une période justifiant bien quelques falsifications.
Et les Juifs ? Si nous les replacions eux-aussi dans le contexte de cette équation !!!
A PROPOS DES JUIFS :
En 70, le temple est de nouveau détruit, après un massacre légendaire ! En 135, les juifs sont chassés de Jérusalem. L’ordre des sadducéens disparaît totalement, le judaïsme étant sauvé par les pharisiens. Les hébreux devront attendre l’entrée dans Jérusalem de Omar ibn al-Khattâb (Ami et bras droit du prophète Muhammad), victorieux face à l’empire romain d’orient (Empire Byzantin), avant de rentrer enfin dans leur ville sainte avec le droit d’y observer leur culte. On leur confit la tâche des poubelles et de la propreté de la ville, ce qui vaut toujours mieux que le code Justinien. Après Six siècles d’attente !!! Cerise sur le gâteau: Entre temps les romains ayant progressivement admis le christianisme, L’Eglise s’est affirmée ! Notons un mécanisme intéressant : Même après la destruction du temple, les juifs nazaréens étaient toujours minoritaires et les entailles au code judaïque pratiqué par les disciples de Jésus pour convertir les païens achevaient de justifier le rejet total du mouvement chrétien. Mais, comme je l’ai mentionné, les juifs avaient déjà fort à faire pour rassembler le peuple d’Israël et pour adapter la pratique des lois après la destruction du Saint des saints. C’est l’Empereur Constantin qui a fait basculer la situation en donnant aux chrétiens le pouvoir de déifier leur prophète, quel que soit l’avis des juifs, dont les croyances ne vaudront bientôt pas mieux que celles des hérétiques.
Et ceci n’est qu’un piètre résumé, je vous épargne les détails ! Et les persécutions subis par les juifs, essuyant le poids habituel des croix romaines avec la vengeance des chrétiens en plus !!!
Vous rendez-vous compte de l’implication de tous ces faits ?
Je précise ma pensée : Au 7ème siècle, les Juifs repartent à zéro en faisant les poubelles de leur ville sainte et y découvrent l’influence prise par l’Eglise chrétienne, le culte et les lieux saints chrétiens ayant survécu au siège de la ville et bénéficiant d’une garantie de pèlerinage par Arun al Rashid. Mais quelle est cette Eglise ? Un culte adopté par les envahisseurs païens et fondé sur les paroles d’un juif réactionnaire et conservateur !!! Un juif que la plupart des juifs considéraient comme un simple prêcheur apocalyptique, doué, mais dérangeant, un type dont la vie et la mort n’avait pas même marqué les descendants d’Abraham !!!
Note : Si Jésus en personne était revenu d’entre les morts pour assister au retour de ses compatriotes, ils auraient probablement piqué une colère et crié au blasphème devant la croix chrétienne !!!
Comprenez-vous ici l’implication des mensonges que nous étions prêts à justifier facilement quelques paragraphes plus haut, avec pour excuse… Le contexte ! La grande excuse de l’Histoire et de ceux qui l’ont faite, comme nous faisons le futur !
Si le mensonge originel de l’Eglise était excusable, la réaction des juifs après leur souffrance est excusable aussi, non ? Sauf hypocrisie, vous conviendrez qu’il s’agit là d’une logique indéniable ! Au passage, nous venons de comprendre comment un gros mensonge délibéré et soutenu dans le temps, quand bien même fut-il commis au nom de l’Amour, crée toujours une injustice dont les conséquences mènent à l’esprit de revanche, à la haine et à la souffrance ! Jusqu’au retour de la vérité. Des zélotes aux sicaires, des sicaires aux intégristes ultra-orthodoxes et sans oublier les sionistes radicaux sans pratique religieuse affirmée… Tous ceux-là ont des excuses, puisque l’Histoire est une grande excuse à elle toute seule ! Non ? Ce fameux contexte qui excuse tous nos braves patriarches des quatre horizons! La grande excuse de Monsieur Toulmonde. Mais… Si tous ces mensonges, mouvements réactionnaires et violences sont excusables, où sont les limites de ce qui est excusable ou pas ? Les crimes staliniens, excusables ? Le nazisme, excusable ?
Tout cela fiche un coup à la bonne conscience, non ? Un bon début !
Et plus tard, pour nos arrière, arrière-petits-enfants… Le fait que l’on ait sacrifié leur avenir pour s’être vautrés dans l’ignorance et la consommation consumériste, excusable ?
Comprenons-le, la bonne conscience nous a rongé le cerveau comme un poison mortel ! En soi « excusable » est un terme à double sens, très dangereux lorsqu’il alimente la bien-pensance ! Les mensonges de l’Eglise, les vengeances par le crime rituel, l’escalade de la violence, la décadence et les délits d’initiés dont on parle ici sont commis sciemment, avec préméditation et de façon durable !!! Il ne s’agit pas de réaction à froid, ni de légitime défense. Dans ce contexte, le mensonge n’est pas plus excusable que les violences qui en découlent, tout comme la violence n’est pas plus excusable que les mensonges qu’elle engendre… Et ainsi de suite.
Je l’affirme encore, c’est de Pardon dont nous avons besoin, et avant cela, de repentir (!!!), plutôt que d’excuses, toutes plus hypocrites les unes que les autres !
Mais revenons à nos brebis, à nos agneaux, à nos boucs… A nos poules, nos vaches et nos fermiers :
En 1078, les juifs les plus réactionnaires auront la satisfaction maligne de voir le pèlerinage des chrétiens aboli, mais en 1095, les croisés débarquent à Jérusalem… A l’issue du siège et du sac par les soldats chrétiens, les juifs ayant aidé à défendre la ville se réfugient dans la synagogue. On donne l’ordre de la brûler.
A partir de 1268, les juifs retournent dans la cité dans laquelle le rabbin Moshe ben Nahman a fait rebâtir une synagogue. Ce dernier arrive à Jérusalem en 1267, après s’être attiré les foudres de l’Eglise chrétienne en Espagne pendant la disputation de Barcelone. Je vous laisse découvrir le sujet de la dispute par vous-mêmes !!!
Avec le temps, toutes les causes et conséquences issus du mensonge que nous excusions à deux pages d’ici se sont multipliées « comme des petits pains » bien au-delà du Moyen-Orient ! Comme notre actualité en témoigne.
Les choses s’aggravèrent avec le confusionnisme de l’époque :
Les crises, les famines, la peste, la fin scabreuse des chevaliers de l’Ordre du Temple, l’obscurantisme et la radicalisation de principes fondateurs, établis sur des vérités à l’emporte-pièce…
Les droits divins ! Et la sacrosainte inquisition, tout un poème !
Le sceptre et la couronne sacrée de l’Orgueil ! 1 et 0… Le bâton et l’anneau unique ! Rappelez-vous : Satan, Anus, Pardon et Paradis (…) définis par des leaders totalement corrompus, de viles créatures en costume du dimanche !!! Nous connaissons bien la suite... Les intérêts du Vatican, la luxure, l’hypocrisie, la consolidation des murs du mensonge…
LA SAINTE INQUISITION. QUELLE HONTE !
Mais il ne s’agit là que du côté chrétien et Européen ! Et côté juif ?
Côté Juif, on profite de l’Empire ottoman pour fuir les persécutions des chrétiens d’Europe et revenir vers la terre sainte. Au passage, ils participent à la révolution du protestantisme et à l’essor d’un important courant intellectuel en Allemagne, ceci étant un des ingrédients principaux du Complot juif faisant les choux gras de nombreux antisémites. A la fin du XIX ème, l’antisémitisme ronge une bonne partie de l’Europe, les juifs émigrent fortement vers Jérusalem. En 1917, la déclaration Balfour légitime le foyer national juif en Palestine… La région est sous mandat britannique ! Et plus tard… Du sang et des larmes, une plaie qui n’en finit plus de s’ouvrir.
A PROPOS DES JUIFS :
En 70, le temple est de nouveau détruit, après un massacre légendaire ! En 135, les juifs sont chassés de Jérusalem. L’ordre des sadducéens disparaît totalement, le judaïsme étant sauvé par les pharisiens. Les hébreux devront attendre l’entrée dans Jérusalem de Omar ibn al-Khattâb (Ami et bras droit du prophète Muhammad), victorieux face à l’empire romain d’orient (Empire Byzantin), avant de rentrer enfin dans leur ville sainte avec le droit d’y observer leur culte. On leur confit la tâche des poubelles et de la propreté de la ville, ce qui vaut toujours mieux que le code Justinien. Après Six siècles d’attente !!! Cerise sur le gâteau: Entre temps les romains ayant progressivement admis le christianisme, L’Eglise s’est affirmée ! Notons un mécanisme intéressant : Même après la destruction du temple, les juifs nazaréens étaient toujours minoritaires et les entailles au code judaïque pratiqué par les disciples de Jésus pour convertir les païens achevaient de justifier le rejet total du mouvement chrétien. Mais, comme je l’ai mentionné, les juifs avaient déjà fort à faire pour rassembler le peuple d’Israël et pour adapter la pratique des lois après la destruction du Saint des saints. C’est l’Empereur Constantin qui a fait basculer la situation en donnant aux chrétiens le pouvoir de déifier leur prophète, quel que soit l’avis des juifs, dont les croyances ne vaudront bientôt pas mieux que celles des hérétiques.
Et ceci n’est qu’un piètre résumé, je vous épargne les détails ! Et les persécutions subis par les juifs, essuyant le poids habituel des croix romaines avec la vengeance des chrétiens en plus !!!
Vous rendez-vous compte de l’implication de tous ces faits ?
Je précise ma pensée : Au 7ème siècle, les Juifs repartent à zéro en faisant les poubelles de leur ville sainte et y découvrent l’influence prise par l’Eglise chrétienne, le culte et les lieux saints chrétiens ayant survécu au siège de la ville et bénéficiant d’une garantie de pèlerinage par Arun al Rashid. Mais quelle est cette Eglise ? Un culte adopté par les envahisseurs païens et fondé sur les paroles d’un juif réactionnaire et conservateur !!! Un juif que la plupart des juifs considéraient comme un simple prêcheur apocalyptique, doué, mais dérangeant, un type dont la vie et la mort n’avait pas même marqué les descendants d’Abraham !!!
Note : Si Jésus en personne était revenu d’entre les morts pour assister au retour de ses compatriotes, ils auraient probablement piqué une colère et crié au blasphème devant la croix chrétienne !!!
Comprenez-vous ici l’implication des mensonges que nous étions prêts à justifier facilement quelques paragraphes plus haut, avec pour excuse… Le contexte ! La grande excuse de l’Histoire et de ceux qui l’ont faite, comme nous faisons le futur !
Si le mensonge originel de l’Eglise était excusable, la réaction des juifs après leur souffrance est excusable aussi, non ? Sauf hypocrisie, vous conviendrez qu’il s’agit là d’une logique indéniable ! Au passage, nous venons de comprendre comment un gros mensonge délibéré et soutenu dans le temps, quand bien même fut-il commis au nom de l’Amour, crée toujours une injustice dont les conséquences mènent à l’esprit de revanche, à la haine et à la souffrance ! Jusqu’au retour de la vérité. Des zélotes aux sicaires, des sicaires aux intégristes ultra-orthodoxes et sans oublier les sionistes radicaux sans pratique religieuse affirmée… Tous ceux-là ont des excuses, puisque l’Histoire est une grande excuse à elle toute seule ! Non ? Ce fameux contexte qui excuse tous nos braves patriarches des quatre horizons! La grande excuse de Monsieur Toulmonde. Mais… Si tous ces mensonges, mouvements réactionnaires et violences sont excusables, où sont les limites de ce qui est excusable ou pas ? Les crimes staliniens, excusables ? Le nazisme, excusable ?
Et un beau jour, pour nos arrière, arrière-petits-enfants… Le fait que l’on ait sacrifié leur avenir pour s’être vautrés dans l’ignorance et la consommation consumériste, excusable ?
La Zemblanité et la sérendipité en action sous le nez et la barbe d’une humanité encore jeune et inconsciente ! Tous et toutes le poing ou le doigt levé, écrasés par le poids du jugement, de la haine et de vaines révolutions !!! Si les juifs (suivis de nous tous) sont l’Exemple, comme on dit, c’est bien de cela !!! La main d’Abraham risquant de s’abattre sur son fils… Vous ne voyez pas le rapport ? Actualisez donc un peu : Le bozo moderne sacrifiant ses enfants, armé de sa bonne conscience… Vous voyez maintenant ? Continuons : Le bon bouc que l’on sacrifie pour relâcher le mauvais dans le désert, Dieu condamnant Lucifer, vouant à l’amertume le plus talentueux de ses anges, les richesses et la corruption d’Israël, les merveilles et les horreurs de Jérusalem, la réussite et la mort en Allemagne… Un jour seigneur, un jour victime, parmi les seigneurs ou les victimes.
Mais oublions un peu Israël pour une vision plus globale : La gloire du moqueur et l’humiliation du dindon de la farce, les faiblesses du maître et l’endurance du serviteur, la cruauté de l’esclavagiste et la mémoire de l’esclave, la bonne conscience du premier de la classe et la vengeance du cancre à la récré, L’opportunisme jubilatoire des voltairiens et la neurasthénie romantique des rousseauistes, L’hypocrisie profitable du vendeur d’armes et le glissement sémantique du jihad…
Tout cela fiche un coup à la bonne conscience, non ? Un bon début !
Comprenons-le, la bonne conscience nous a rongé le cerveau comme un poison mortel ! En soi « excusable » est un terme à double sens, très dangereux lorsqu’il alimente la bien-pensance ! Les mensonges de l’Eglise, les vengeances par le crime rituel, l’escalade de la violence, la décadence et les délits d’initiés dont on parle ici sont commis sciemment, avec préméditation et de façon durable !!! Il ne s’agit pas de réaction à froid, ni de légitime défense. Dans ce contexte, le mensonge n’est pas plus excusable que les violences qui en découlent, tout comme la violence n’est pas plus excusable que les mensonges qu’elle engendre… Et ainsi de suite.
Je l’affirme encore, c’est de Pardon dont nous avons besoin, et avant cela, de repentir (!!!), plutôt que d’excuses, toutes plus hypocrites les unes que les autres !
Mais revenons à nos brebis, à nos agneaux, à nos boucs… A nos poules, nos vaches et nos fermiers :
En 1078, les juifs les plus réactionnaires auront la satisfaction maligne de voir le pèlerinage des chrétiens aboli, mais en 1095, les croisés débarquent à Jérusalem… A l’issue du siège et du sac par les soldats chrétiens, les juifs ayant aidé à défendre la ville se réfugient dans la synagogue. On donne l’ordre de la brûler.
A partir de 1268, les juifs retournent dans la cité dans laquelle le rabbin Moshe ben Nahman a fait rebâtir une synagogue. Ce dernier arrive à Jérusalem en 1267, après s’être attiré les foudres de l’Eglise chrétienne en Espagne pendant la disputation de Barcelone. Je vous laisse découvrir le sujet de la dispute par vous-mêmes !!!
Avec le temps, toutes les causes et conséquences issus du mensonge que nous excusions à deux pages d’ici se sont multipliées « comme des petits pains » bien au-delà du Moyen-Orient ! Comme notre actualité en témoigne.
Les choses s’aggravèrent avec le confusionnisme de l’époque :
Les crises, les famines, la peste, la fin scabreuse des chevaliers de l’Ordre du Temple, l’obscurantisme et la radicalisation de principes fondateurs, établis sur des vérités à l’emporte-pièce…
Les droits divins ! Et la sacrosainte inquisition, tout un poème !
Le sceptre et la couronne sacrée de l’Orgueil ! 1 et 0… Le bâton et l’anneau unique ! Rappelez-vous : Satan, Anus, Pardon et Paradis (…) définis par des leaders totalement corrompus, de viles créatures en costume du dimanche !!! Nous connaissons bien la suite... Les intérêts du Vatican, la politique, l’hypocrisie, la luxure, la consolidation des murs du mensonge…
LA SAINTE INQUISITION. QUELLE HONTE !
Mais il ne s’agit là que du côté chrétien et Européen ! Et côté juif ?
Ghetto, impôts et obligation de résultat avec Pogrome en option en cas de crise identitaire dans ce grand marché de l’hypocrisie humaine ! Du point de vue chrétien : Un juste traitement pour le peuple déicide. Relayée par le retour des extrémismes, cette ineptie paradoxale est toujours de mise aujourd’hui, essentiellement chez ceux qui fantasment un Jésus aux yeux bleus remplis d’Amour ! (L’hôpital qui se fout de la charité dirait mon grand-père, qui n’était pas juif.)
Ces derniers profitent de l’Empire ottoman pour fuir les persécutions des chrétiens d’Europe et revenir vers la terre sainte. Au passage, ils participent à la révolution du protestantisme et à l’essor d’un important courant intellectuel en Allemagne, ceci étant un des ingrédients principaux du Complot juif faisant les choux gras de nombreux antisémites. A la fin du XIX ème, l’antisémitisme ronge une bonne partie de l’Europe, les juifs émigrent fortement vers Jérusalem. En 1917, la déclaration Balfour légitime le foyer national juif en Palestine… La région est sous mandat britannique ! Point d’amalgame : En Angleterre, comme partout ailleurs, certains sont d’accord avec le décret, d’autres non et d’autres encore sont sans avis. Au final, les juifs rejetèrent le mandat à coup de cocktail Molotov, indépendance oblige !
Et jusqu'aujourd'hui… Du sang et des larmes, une plaie qui n’en finit plus de s’ouvrir.
A PROPOS DU MENSONGE
Autrement dit, mentir pour une juste cause c’est prendre le risque de la sacrifier, ceci n’est excusable que si la vérité est rapidement rétablie. Persister pour éviter d’admettre le tour de passe-passe avec lequel on a motivé les troupes, revient à engendrer des nations d’inconscients en proie à la dégénérescence, des nations que le passé rattrapera sans cesse. Une entropie morbide tout à fait prévisible… Sans excuses donc !
Faire du mensonge une vérité et une croyance collective est un crime contre l’humanité.
Mais ne l’oublions pas, le repentir et le pardon concernent tout le monde sans la moindre exception, ceux qui se sont trompés, ceux qui ont menti, ceux qui ont tué ou laisser mourir...
Une des clés de ce Pardon se trouve dans les vieux comptes et les petits papiers des juifs et des chrétiens ! Une autre est cachée sous les tapis d’Orient, formant une route entre les terres du milieu et l’Asie ! Une autre est au cœur d’un foyer ardent : celui de l’industrie et de l’aventure coloniale chez les bridés ! Une autre encore est radioactive, celle reliant les américains aux Japonais !
Une, qui concerne tout le monde, est cachée en Afrique ! Je préfère ne pas revenir sur le sujet…
Et puis il y a les clés des serrures qui coincent à l’intérieur même de chaque maison : Une concerne les laïques et les croyants, une concerne les chrétiens entre eux, une concerne les juifs entre eux, une autre concerne les sunnites et les chiites.
Et la clé principale, selon moi, est celle qui ouvre un coffre perdu depuis la préhistoire ! Un coffre renfermant un cœur maudit qui n’attend plus que de retrouver son Saint Graal. Ce cœur est celui des hommes ! Et la femme, en devenant un Homme comme les autres, a oublié où elle avait jadis enterré le coffre et caché la clé !
C’est une grande leçon de psychologie qui s’impose ! Une humanité sur le divan.
-Notre orgueil est donc ce père qui transmet le bâton et le barreau ! Des outils pour bâtir et défendre, des outils pour enfermer et punir.
-Notre intelligence est un présent ! Ce don qui adapte ce que l’on est à ce qui est et ce qui est à ce que l’on est. Elle est le lien qui éclaire l’avant et l’après, elle possède un potentiel infini que l’on peut gâcher ou épanouir, elle peut se mettre au service de la foi, de l’orgueil… ou de l’horloge biologique lorsque le ménage est fait ! Elle est la seule qui nous permettra de comprendre la subtilité de la création, qui est déterminée sans pour autant nourrir de complexe avec la notion du libre arbitre, un complexe qui n’appartient qu’à la bête humaine ! L’absence de libre arbitre est le joker du roi et du bouffon ! La mauvaise carte de l’intelligence frustrée des suivis et celle des suiveurs, auxquels elle permet de ne plus se sentir responsables de leurs actes.
-Notre foi est la même, que nous soyons Juif, Chrétien, musulman, bouddhiste, taoïste ou même athée. C’est notre culture (amour propre), notre raison (culturelle) et notre orgueil (moi) qui font la différence. Notre foi est la mère qui nous accroche à l’existence, elle est pour nous le simple témoin invisible de ce qui est, son onde fleurit la tombe du passé et nourrit l’arbre de l’avenir.
Concluons cet article par un petit exercice de logique comparative :
J’écrivais en début d’article : La foi nourrit comme une mère, elle bénit et partage nos larmes…
Et au risque de choquer, j’ajouterais qu’elle protège la famille, des couilles et du bâton d’un chef qu’elle a pourtant épousé ! Vous ne voyez pas qui est concerné ? L’Orgueil dominant ! Les mâles, les rois, les empereurs, les arrivistes et tous les grands vainqueurs de l’Histoire ! Dans certains cas, elle accepte les compensations de son sacrifice. Dans d’autres, elle reste frustrée et austère.
Qu’a donc fait notre Mère ? (Ici, le mot ne résiste plus)
La même chose que les femmes depuis le berceau de l’humanité ! Je me répète, elle a protégé la famille !
N’oublions pas que les brebis sont égarées et que le chef, depuis la préhistoire, s’octroie le droit de mort !
A moins d’être parfaitement stupide ou borné, il serait difficile de nier le fait que c’est la femme qui a enseigné l’amour à l’homme, ne serait-ce que pour protéger son vagin et son (.), pour ceux qui auraient besoin d’un dessin. Tout comme il est simple de concevoir que notre mère s’est incarnée dans le cœur des humains pour les guider vers l’Amour, ne serait-ce que pour les protéger d’eux-mêmes ! Continuons…
C’est bien pour protéger la famille, n’hésitons pas à dire la famille des dominés (hommes, femmes et enfants) que la femelle se sacrifie aux caprices des chefs ! C’est aussi pour protéger ses braves moutons que notre Mère se plia jadis au chantage du roi et de son gros sceptre ! Il convient ici de mesurer ce qui me semble un paradoxe : Ce ne sont que des hommes qui dirigent et qui définissent le paradigme censé représenter notre Mère ! En clair : Jadis des hommes d’Eglise (parlons pour la chrétienté) se sont pliés au chantage du bâton, chantage facilité par la force, mais aussi par un point très sensible… Les petits et grands secrets concernant le sanctuaire des sanctuaires ! Le vagin ? Oui, mais j’évoque aussi la Bibliothèque, ce cœur où se distille les vérités et les mensonges ! Continuons…
Force de reniement, une femme finit par accepter son sort, elle devient un homme comme les autres. Notre Mère L’Eglise, elle, voit à sa « tête » des hommes avides de pouvoir, imaginant reprendre le bâton au roi, mais ne faisant qu’empirer les choses ! On pourrait parler de la triste naissance de la foi professionnelle.
Les chefs sont fâchés, la dame se laisse prendre, elle fait même semblant pour éviter le bourre-pif, mais… Rognnndudju elle kiffe pas ou quoi la (…) ?!?J’vais y mettre mon (…) Pardonnez-moi, j’exagère ! Parfois elle en arrive à se renier, se protéger au point de croire qu’elles aiment ! Dans ce cas : Rognnnndudju elle aime ça la (…) !!! J’vais y mettre mon gros (…) Jusqu’au dégoût ! Jusqu’au néant. Mais la famille des dominés est fâchée elle aussi ! Surtout les mâles… Les femelles étant rappelées à l’ordre dès le plus jeune âge. Nos filles, nos femmes et nos mères sont-elles des salopes ? That’s the question gentlemen ! Quand je pense que depuis des « lustres », l’homme se fend la quiche sur le fait que les gonzesses soient entre elles pire que les mecs ! A méditer non pas en long ou en large, mais en travers ! Pour notre foi, c’est aussi l’horreur : On tue en son nom. Une histoire parmi tant d’autres : Le cœur intelligent des chevaliers du temple a reçu une blessure à Jérusalem, partout où il fut à la fois le témoin et le bourreau. Il agonise, déchiré en deux, face au jugement… Le cœur des justes parle : « Ce n’est pas de ma foi dont je doute ! » Le cœur des égarés s’exprime « J’avoue tout, pitié, j’ai pactisé avec le démon, j’ai brouté la sauvageonne et fumé l’herbe du diable, j’ai assiégé et pillé des villes pour payer mes dettes aux vénitiens… » Ce cœur est à l’agonie et hors de contrôle… Les hommes du Saint bûché et les soldats du Roy se chargent de lui. Les chevaliers sont traqués puis assassinés jusqu’au dernier ! Etaient-t-ils tous gras et corrompus ? Ou les plus brillants possédaient ils des secrets qu’il valait mieux enterrer ? Notre Mère pleure, encore. Elle n’est plus dans L’Eglise. En ces instants et principalement en France, la foi chrétienne est comme cette femme que j’évoque ! A l’image des templiers, certains fidèles se sentent trahis ! Et l’Eglise ? Le Roy se délecte de lui souffler à l’oreille « Regarde jusqu’où tu es tombée ! Travaillons ensemble…»
Pour le Vatican c’est l’obscurantisme et les divisions internes, pour l’Europe c’est la crise, la famine, la maladie et les guerres, pour l’Islam, c’est bientôt la fin de l’âge d’or. Le bilan des guerres entre les chrétiens et les musulmans est lourd ! Mais des échanges ont eu lieu ! Des chiffres, des mots, des symboles, des sciences, de la mémoire, de la chair… Quelle que soit notre place, l’autre ne nous a pas laissé que de mauvais souvenirs !
Puis vint l’infection des plaies et la complexification de tous les schismes… L’Orgueil, le repli et la liturgie, chacun la sienne !
Puis vint le progrès, l’appel du monopole absolu et le motif du profit !
En occident, on décide de guillotiner le cordon ! L’Orgueil de l’homme bête au sommet du pouvoir ! Toute une économie fondée sur le viol, l’hypocrisie et le consumérisme. Chez les musulmans, on se radicalise face à la vague ! Le djihad et son glissement sémantique…
Cauchemar pour la femme, pour l’enfant et pour notre Mère, la foi. Les mères ? Des potiches de cuisine, des pondeuses, des pisseuses, des salopes, des Hommes comme les autres… Ou des ombres voilées ?
Notre Père ? Nous méritons sa colère, elle est en nous tous ! Mais nous ne la comprenons pas !
Notre Sainte mère l’Eglise est aujourd’hui en face de son pécher originel ! Et tous les chefs religieux du monde devraient enfin accepter de se retrouver dans la même position de repentir afin de guider leurs fidèles vers l’autonomie cérébrale et le grand Pardon, le vrai !
Mais qu’a-t-on fait ?! Qu’a-t-on laissé faire ?!
Tous autant que nous sommes, maîtres et esclaves.
Le grand Pardon, le vrai, se mérite ! Il nous attend tous !