La moralisation de la vie publique séduit beaucoup dans les basses-cours ! Et pour cause ! Fini les vieilles combines faciles ! On ne s’en plaindra pas !!!
Mais en ce qui concerne les grosses affaires ? Les mensonges, les fraudes politiques et religieuses qui nous divisent toujours et font de nos échanges une véritable hypocrisie lucrative, inégalitaire et suicidaire ? Le suicide par les armes ou par l’empoisonnement.
Un principe au passage : Qu’il soit loup ou mouton, plus un homme est initié, plus son silence coûte cher !
Nous ne pourrons parler de moralisation de la vie publique que lorsque nos gouvernements auront enfin admis à quel point le monde du travail et des affaires reposent sur l’arnaque et l’organisation consumériste des compensations, à quel point notre système global repose sur des mensonges sans complexes qui laisseraient perplexes les imposteurs les plus illustres de notre Antiquité.
Une des premières choses dont les politiques devraient parler, présidents, ministres ou parlementaires, c’est la pornographie et la sophistication de la violence audiovisuelle, dont la prolifération et les dérives ne sont en rien une liberté d’expression, mais au contraire un asservissement en amont, un avilissement de l’organisme expressif (vous) et un conditionnement sexuel par l’addiction d’images… Très lucratif ! Et politiquement correct apparemment ! Tant que les désœuvrés ou les laborieux et leurs tauliers soulagent leurs frustrations en jouant à call of duty ou en labourant le vagin jusqu’à en faire une monstrueuse merveille, les affaires tournent ! Plus le crime devient virtuel, moins les différentes mafias se font remarquer, profitant d’un gouffre juridique pour saisir le monopole du porno, des clubs privées et du « bar à cul ». Dans les années 60, la gauche et la droite françaises estimaient que dans l’optique d’une évolution démocratique conduisant vers l’abolition de la peine de mort, il deviendrait difficile de laisser porter tout le poids du progrès (entendons ici le poids de notre hypocrisie et de notre impérialisme déguisé) par le peuple, sans faire de nombreuses concessions. L’idée consistait à libéraliser non pas le crime, mais le spectacle du crime, tout en se soulageant du problème des maisons closes en se débarrassant du bébé dans les méandres des affaires privées et clandestines. Autre avantage, lorsque l’humanité se masturbe, elle n’aime pas trop qu’on l’interrompe, autrement dit dans un paradigme où règnent la pornographie et la violence gratuite, le philosophe roi n’a plus bonne presse ! L’albatros se fait défoncer la tronche, la colombe se fait flinguer, Bouddha a la mort dans l’âme et le pallium qui flambe (…) et Jésus, ce malheureux, peut remonter sur sa croix tout seul si bon lui chante, tout le monde s’en fout !
Think positive !!!
Du pain et des jeux… Apparemment le monde change, mais pas nous ! Voilà qui explique beaucoup de choses… Malheureusement « Les gens n’ont plus le temps de lire ou de réfléchir au sens des choses aujourd’hui » dit-on souvent… Quelle pitié ! Quel gâchis ! Quel ridicule suicide !
Quoi qu’il en soit, la pornographie et la violence gratuite ne peuvent être définies comme des libertés d’expression dans la mesure où elles constituent une addiction liberticide. C’est un fait. Autrement dit, ce domaine ne relève pas de la censure artistique ou de la prohibition radicale, mais de la santé publique. Laisser la pornographie devenir un système spéculatif fondé sur le fait de repousser les limites fantasmatiques et lubriques de l’homme est un crime. Dois-je préciser ce qu’est un gang-bang, un pur hardcore ou hardore, un ultra-gore… un snuff-film ??? Dois-je préciser ce que sont les orgies les plus obscures données en hauts lieux ? Dois-je préciser le nombre d’enfants victimes de la pédophilie évangéliste ? Dois-je préciser le nombre d’enfants enlevés dans le monde pour nourrir les innombrables réseaux de prostitution vidéo ? Dois-je préciser le nombre croissant de drames familiaux liés à la cyber-sexualité des jeunes et des moins jeunes ? … 70% des femmes souffrent d’anorgasmie chronique, la médecine atteste que la totalité de ces femmes ont en commun un ou plusieurs des vécus suivants : Véto éducatif sur la sexualité, mauvaise initiation par les premiers partenaires, attouchements ou viol lors de l’enfance (dans des sectes, dans des instituts éducatifs, mais aussi par des pédiatres ou des membres de la famille), ou ont subi des abus sexuels au quotidien avec un partenaire.
Pourquoi tant de souffrance et de cadavres sous le tapis ?
Parce que le monde est véritablement pornographique ! Parce que même l’élite pratique l’orgie ! C’est le comble du patriarchisme et de la morbidité vaniteuse ! Le comble d’une humanité puérile et vieille avant l’âge ! Le paroxysme de la crise d’adolescence de Paupaul… Paul, soit dit en passant, est le premier Patriarche de la future Eglise, qui a fait parler Jésus post mortem en rajoutant quelques touches personnelles pour inviter la population à suivre les nazaréens au lieu de les dénoncer ou de les crucifier. Il s’agissait ici de convertir en urgence, y compris parmi les païens ! Ces romains que Jésus aimait tant… Pour faire de l’humour… Juif bien entendu. Le prophète aimait le cochon, la paix, l’amour, l’égalité… et seuls ceux qui n’avaient jamais pêché pouvaient selon lui lapider une gonzesse infidèle ! Les premiers bricolages du nouveau testament, la conversion des romains et en marche pour un futur bien couillu entre parfaits hypocrites !
Bref, sale temps pour les femmes, ne nous étonnons pas de les perdre, de les voir devenir des Hommes comme les autres.
La frustration chronique, la compensation, la sophistication du vice, la légifération modératrice du passage à l’acte, la luxure ou la fornication sordide (…) ne sont pas le propre de l’Homme, mais l’expression consciente ou inconsciente de son mal-être ! Le viol originel, la traite des femmes et le conditionnement des enfants par le patriarche est un des fondements de notre souffrance individuelle et collective.
L’hypocrisie des inventeurs du progrès fut la cause principale de l’avalanche des évènements. L’hypocrisie est le vecteur endocrinien qui permet d’apaiser les symptômes et de continuer les affaires.
Les couleurs tournent au gris, la matière devient cancéreuse : c’est le consumérisme.
Choix, actions, paradigmes, systèmes, entropie…
Malgré nos hypocrites tentatives de recyclage, la notion de non-retour nous effraie, et pour cause : l’énergie gaspillée ne sera jamais renouvelable, les réserves sont consumées et les actions consommées ! Dès lors, comment concevoir un recyclage, une adaptation et une maîtrise systémique de notre évolution globale, sans reconnaitre enfin les mécanismes qui nous ont conduits jusqu’ici ? La plupart des économistes et des politiques ne raisonnent qu’en fonction des paradigmes concernant notre époque et ne font que rafistoler un navire collectif mal construit en utilisant les paradigmes empiriques et des groupements d’intérêt dont ils sont les instruments « y compris notre jeune président, y compris les bonimenteurs du N.O.M » - pour ceux qui se laisseraient séduire par le grand changement !
Je ne reviendrais pas sur les analyses économiques, sociales et politiques avec lesquelles je vous ai torturé(e)s sur plus de 400 pages d’écriture, mais j’insiste une dernière fois sur mon leitmotiv :
Le viol originel ! J’ai conscience que cela en fait sourire plus d’un, surtout parmi les plus cyniques, qui savent hypocritement tirer leur épingle de ce jeu de dupes que nous jouons comme des ados suicidaires et agressifs depuis le berceau ! Dans un collectif individualiste consumériste, lorsqu’un cynique est de mauvaise humeur (parce qu’on lui a raillé sa bagnole par exemple) et que vous cherchez à le réconforter, il vous rappelle que les 80% de cons patentés prouvent que votre optimisme est ridicule face à son grand savoir ! Lorsqu’il est d’humeur guillerette (son assureur lui a offert une peinture métallisée toute neuve) et que vous souhaitez le ramener à la conscience de nos manquements individuels et collectifs, il vous rétorque que les gens ne sont pas cons et qu’ils savent tout ça… « Chacun fait ce qu’il peut mec, faut penser positif ! » - Apparemment, la rhétorique est devenue un sport inconscient chez M. Toulmonde !!!
Bref, la notion du viol originel en fait sourire plus d’un ! Imaginez donc la même question posée par vos enfants, avec obligation de réponse, comme lorsqu’ils vous demandent comment on fait les bébés ! « Papa c’est quoi le viol originel, l’hypocrisie et le conditionnement des progénitures ? Et c’est quoi un patriarche ? » Alors, vous rigolez toujours ? Si oui, je plains vos enfants !
Le viol originel est le plus petit dénominateur commun des complexes qui divisent les deux grandes populations humaines : l’homme et la femme !
Or, pour qu’une fraction soit résolue ou pour que l’on puisse retrouver la nature commune des choses dissociées que l’on veut multiplier, il faut impérativement retrouver le plus petit dénominateur commun ! C’est un fait. Autrement dit, si l’on veut retrouver l’art et la manière de fusionner correctement et de ne pas nous multiplier comme des lapins crétins ou des moutons en exercice de survie sur un pétard planétaire, il serait temps de revenir aux sources des fleurs du mal qui ont envahi notre jardin.
Quelques réflexions au passage :
L’addiction sexuelle par le virtuel est à considérer comme une addiction classique, c’est une toxicomanie !
Songe de samouraï : « la vulgarité, la luxure et l’insalubrité des villes d’Occident indiquent un profond conflit entre le yin et le yang chez ces vilains ».
L’homme dégrade son paradis au fur et à mesure qu’il en invente un autre, si sordide soit-il, pour camoufler son échec et continuer les affaires.
Les affaires maquillent la laideur grandissante et semblent satisfaire tous les appétits, de la part du roi jusqu’aux miettes du gâteau, sans oublier la cerise de machiavel.
Pour le paradis, plus l’humain est artificiel, plus il détruit le naturel… Pour l’Homme, moins le paradis est naturel, plus il doit devenir artificiel… Il ne s’agit pas d’incomplétude, mais de simple connerie orgueilleuse, vaniteuse, autoritaire, collective et dans le fond, malheureuse.