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Le blog de Persone

Le tout illimité, rien que pour vous!

22 Décembre 2017, 22:51pm

Publié par Persone

Le tout illimité, rien que pour vous!

Le tout illimité...

De quoi parle-t-on ?

De l’information, de l’énergie et de la masse de l’Univers, ayant atteint leur valeur optimale et critique au big-bang, avant l’expansion ?

En cette période de Noël et de solstice d’hiver, j’aimerais dire que oui !

Mais non.

Comme chacun le sait, le tout illimité, c’est le tout illimité qui vous est venu à l’esprit en lisant ce titre ! Cette merveilleuse poudre technologique et technocratique offerte sans une once de générosité, afin que vous soyez tous connectés à l’infini néant de la consommation de vous-mêmes ! Néant dont seule la mort vous libérera.

 

 

Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!

Le tout illimité c’est le forfait qui permet à d’innombrables enfants de regarder enfin des dessins animés et des programmes adaptés à leur régression, de façon illimitée ! Merci Gulli pour toutes ces pubs de jeux tirées de dessins animés et pour tous ces dessins animés sacralisant les mêmes jeux dans l’inconscient de nos têtes blondes déjà lobotomisées !

 

Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!

Le tout illimité, c’est le contrat qui permet au troisième âge de kiffer à mort leur Samsung pour rester connectés entre vétérans, connectés par les artéfacts qu’ils ont contribué à assembler durant leur vie formatée, connectés et remerciés pour leurs loyaux services… Chez certains l'addiction à la nouvelle téléphonie et à la télé par satellite dépasse celle des jeunes, notamment chez les nombreux immigrés restés hermétiques à notre culture et vivant uniquement par le lien électronique les liant à leurs pays ou communautés.  

Le tout illimité c’est l'ensemble des pièges dorés dans lesquels tombent les enfants, tandis que leurs parents tapotent sur l’écran tactile de leur Mortable 7.0 !

Le tout illimité, c’est ce qui permet à votre ado de vous foutre la paix, pendant que vous en faites de même…

Le tout illimité c’est l’accès permanent pour tous à la sous-culture et au voyeurisme, tandis que l’accès à la connaissance (je n’ai pas dit la performance technologique) reste un privilège! Porno à Gogo, sport en non stop, film à la carte... pour mieux nous (as)servir...

Le tout illimité c’est le stockage « néantissime » de nos données les plus insignifiantes, tenues comme précieuses par cette vanité qui donne un sentiment d’existence aux vaches que nous sommes ! Des milliers de kilomètres d’armoires électroniques énergivores qui participent à l’épuisement de nos ressources.

Le tout illimité c’est l’hameçon de la soumission que la majorité d’entre nous considère comme une évolution, une de ces nouvelles sensations de liberté par procuration qui nous consumera tous !

Le tout illimité semble être une simple conséquence de la libre concurrence dont le consommateur profite… Pauvres fous que nous sommes !

Le tout illimité, c’est les salaires que l’on gagne et que l’on consomme (Ø) pour que les plus privilégiés d’entre nous puissent profiter des dernières beautés de ce monde tandis que les autres se satisfont des restes empoisonnés produits dans les décombres. 

Tout est illimité, tout est répétition, tout est fête et opulence, tout est luxueuse médiocratie et discrète pornographie…  Au point que le père Noël se tape la pureté de vos enfants et conditionne leurs esprits avec votre consentement !

Certains consomment en connaissance de cause avec une modération hypocrite, se croyant supérieurs et plus immunisés que les autres, dont ils préfèrent ne pas imaginer la masse dévorante. « Mes enfants à moi sauront faire la part des choses » dit-on souvent ! » J’aimerais que ceux-là prennent conscience que pour en arriver là où nous en sommes, c’est que chacun a souscrit, depuis de nombreuses générations, y compris la « haute société » en goguette dont le ridicule n’est plus à démontrer. Pensent-ils que les statistiques vont changer d’un coup ? Une offre « spécial Noël » pour leurs héritiers aux culs bordés de nouilles ? Ah les farceurs !


 

Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
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Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
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Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!

Vous me trouvez pessimiste ? Cruel peut-être ?

Alors joyeux Noël !

 

Le tout illimité, rien que pour vous!

Pour les autres… Un simple merci devrait suffire, un grand merci !

Pas besoin d’être Jérémie, comme disait Brassens, pas besoin non plus de se transformer en grenouille de bénitier pour comprendre que l’heure approche, où le juge sera remis à sa place par la virilité du gorille, dans une de ces cages que l’on forge pour exhiber l’animal de foire. 

Le tout est limité ! Ne serait-ce que par le rien. Le tout, c’est aussi l’énergie consentie au point Alpha, qui se dissipera jusqu’à ce que toutes les étoiles soient éteintes et les galaxies mortes. Seule demeurera la mémoire gravitationnelle qui concentrera de nouveaux les fragments : une inspiration nouvelle de toutes les informations enfin libérées du jeu de l’expansion. Ce qui est illimité, c’est la perpétuité du tout et du rien, le battement du cœur intelligent dans la nuit des temps, la pomme d’Amour qui emplit généreusement la solitude de l’infini, avant de retomber en poussière. Or, vivre dans l’illusion de la surconsommation et accepter le message hypnotique de l’illimité dans notre quotidien, c’est précisément accélérer la dissipation de nos énergies terrestres en brûlant bien plus que nécessaire. Autrement dit c’est accélérer notre extinction par la régression vers une vie d’esclave social maintenu en bonne santé par la technologie qui le rend malade. Et si le point Oméga, comme la mort, se méritait ?  Du moins pour ne pas franchir le fleuve dans d’amères souffrances… Ne dit-on pas que le plus important n’est pas la finalité, mais la façon dont on aura fait le voyage ?

Amis lecteurs, j’ai quelques codes sémantiques et réductionnistes à vous communiquer ici, sur ce réseau qui ne le mérite guère… Mais attendons de voir l’esprit de Noël que les adultes réservent aux enfants cette année, avant de proposer des solutions à qui ne sait entendre… Ne fâchons pas Peter Pan  !

En revanche, j'ai dans ma cave une bouteille de rêve et de raison, une de celle dont le nectar ne tourne pas au vinaigre! Je lève mon verre et souhaite un Joyeux Noël à tous les enfants du monde! Aux pirates, aux gamins perdus et aux rêves de notre ami Peter2 !

 

Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!

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Laïcards VS grenouilles de bénitier... Match à point ou jeu de la vérité?

18 Décembre 2017, 15:33pm

Publié par Persone

Laïcards VS grenouilles de bénitier... Match à point ou jeu de la vérité?
Laïcards VS grenouilles de bénitier... Match à point ou jeu de la vérité?
Laïcards VS grenouilles de bénitier... Match à point ou jeu de la vérité?

Le « soft-power » occidental en déclin, l’interminable crise énergétique et ses conséquences sociales,  la compétitivité impitoyable des pays émergés, l’arnaque de la spéculation financière et la tyrannie des banques centrales, la mondialisation du tout et du n’importe quoi, les fous de Dieu, les libres penseurs tout puissants, les nouveaux gourous en goguette, le complexe de l'islamo-gauchisme et le retour de la chimère franc-maçonnique, la petite globalisation du nationalisme …

Aïe, aïe, aïe, ouille, ouille, ouille… La panique gagne la bergerie ! Les grands vainqueurs ont achevé de pourrir ce qui leur restait d’humanité, les gagneurs et les profiteurs s’inquiètent, les petits blancs ont peur d’une inversion de la donne ! Les champions de l’intégration aussi (les plus blancs que blancs, comme dirait Coluche), ainsi que les simples profiteurs qui prenaient l’Occident pour la poule aux œufs d’or !

Les réseaux sociaux en témoignent les moutons enragent et appellent leurs champions, la Foi et la Raison, à remonter sur le ring !

Certains appellent à en finir avec Dieu :

« La religion avec ses dogmes, c’est un moyen de contrôler les vaches et de limiter la pensée avec des œillères ! Les pauvres, dans leur médiocrité moyenâgeuse, priaient tandis qu’on les dépouillait et l’Eglise accumulait ses trésors alors que la pauvreté était manifeste ! Et il faut être franchement arriéré pour ne pas voir que les temps ont changé : l’austérité et la morale sont les fantômes de l’inquisition et l’inquisition, personne n’en veut plus ! De plus, pour lutter contre les intégristes d’Allah et leur niqab, le plus simple serait de déboulonner nos croix et d’en finir avec nos crèches de noël, nos calvaires et compagnie ! »

Les concernés répondent et argumentent :

« Nos lois marchandes isolent ou corrompent nos scientifiques au moins autant que la curie romaine ne torturait l’âme des enlumineurs puceaux qu’elle cultivait en cellule (!) Et au moins autant que les dogmes les plus illégitimes torturent toujours l’ecclésiaste !  Et il se trouve qu’un pain de mauvaise farine, une soupe transgénique, une pâte alimentaire au goût du fromage et cubi plastifié de mauvais vin, consommés par la famille Tartempion devant une sainte télévision, ne valent pas mieux qu’une table de médiocres produits naturels, bénis par les maladroites prières d’un pauvre paysan. Et que dire du bling-bling sans complexe ? La matière ostentatoire dans laquelle se vautre notre nouvelle bourgeoisie est aujourd’hui plus manifeste et provoquante que ne l’étaient les signes extérieurs de richesse qui ont fait l’infortune de la maison que l’on avait bâti en hommage à l’Eternel! Quant à l’austérité et à la morale inquisitrice, hormis fanatisme, elles ne concernent plus le religieux, mais le civil !!! L’austérité dorée de notre médiocratie n’étant plus à décrire, reste la morale inquisitrice. Qui est-elle ? Le pacte de l’opulence, la compétition « marche ou crève », la pornographie, le spectacle permanent, le conditionnement médiatique, la Sainte automobile, le Sacro-Saint Iphone, le tabac, l’alcool, la bouffe facile, les sodas, le sucre, le sucre, le sucre… Et en ce qui concerne la question des provocations islamistes : allons-nous lutter contre l’hypocrisie profitable qui instrumentalise le mélange des populations et contre les tensions ou les extrémismes qui en découlent en cachant nos héritages culturels dans d’obscurs dépotoirs? Soit dit en passant, en nous voyant déboulonner nos croix, les intégristes, après ricanements, ne ressentirons pour nous que de la pitié ou du mépris. Et les modérés ? Nombre d’immigrés ont fait de douloureuses concessions culturelles pour la France, à une époque où les valeurs n’étaient pas bafouées avec la même impudence ! L’immigration est restée un instrument politique et un moteur de profit (dont le contrôle nous échappe depuis peu), la pornographie dégouline dans nos rues sous les yeux des enfants et les français qui ne croient plus en rien, déboulonnent leurs croix, risquant de réveiller l’identitarisme et le nationalisme en sommeil… Mettons-nous un peu à la place d’un immigré, sous peu  qu’il ne fasse pas partie de cette nouvelle world-génération améliorée (connectée), consommatrice, prédatrice et sans héritage !  »

Les premiers rétorquent alors :

« Ce ne sont que de grandes phrases, de la rhétorique invoquant le complexe pour noyer un sujet simple : vos religions, c’est de l’opium ! » 

Alors le ton monte :

« Au moins l’opium n’est-il pas un simple excitant pour les vaches en manque de confiance ! En revanche votre laïcité c’est de la poudre aux yeux, maladivement  culturicide, une chimère corrompue dont l’universalisme s’est mué en consumérisme collectif nourrissant des intérêts purement individuels ! Démocratie rime aujourd’hui avec ploutocratie, démagogie et douce tyrannie ! Qui dirait le contraire, même parmi les bouffeurs de curé ?  »

L’éternel procès du singe par les animaux d’élevage domestique ! Une formidable époque !

Comment conclure, comment départager autrement qu’ainsi : 

Quand allons-nous nous accorder enfin sur le fait que le problème de l’humanité n’est ni la religion, ni la laïcité, pas plus que le capital, la redistribution sociale ou l’esprit libéral… mais la façon dont nous en disposons depuis le début !

La laïcité n’est pas malade, la religion non plus ! En revanche, Notre laïcité et Nos religions le sont !!! Pire encore, elles sont comme des esprits mal apprivoisés dont les blessures insupportables invoquent les comportements les plus primaires ! 

Le poison est dans le cœur de l’Homme qui les a fourvoyées ! Celui qui a falsifié les paroles, celui qui a voilé les signes et les symboles, celui qui a fait des nombres une arme.

L’homme et sa pétasse, l’homme et sa rombière, l’homme et sa castratrice princesse… L’homme ordinaire, qui se rêve dans le meilleur des mondes et se cauchemarde dans la vallée de la mort, l’homme ordinaire qui enlaidit les âges qu’il traverse depuis son enfance, n’ayant  jamais reconnu le poids du viol, du mensonge et du meurtre… Homo falsus.

Laïcards VS grenouilles de bénitier... Match à point ou jeu de la vérité?

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Métal Hurlant

8 Décembre 2017, 11:51am

Publié par Persone

Métal Hurlant
Métal Hurlant

熱と津久井俊明の作品へのオマージュとして

En hommage à la passion et au travail de Toshiaki Tsukui.

 

 

Tout mouvement parfait, s’il est vif, est le fruit de l’immobilisme ou du réflexe naturel, tout mouvement parfait, s’il est continu, est le fruit d’une lente et consciente progression.

 

Chaque mouvement morbide, vif ou continu est le fruit d’une vaine agitation.

 

D’un côté l’une des  leçons de sagesse d’un vieil empire désormais disparu, un jardin fantomatique, fédéré par des poètes en armure dont l’âme librement prisonnière se reflétait dans les secrets de l’acier et le maniement de la lame. 

 

De l’autre le complexe idéologique de tous les impérialismes du monde, d’hier à aujourd’hui.

 

L’Homme ne dressera jamais ce qu’il n’a su apprivoiser, chacun des efforts qu’il s’arrache pour le contrôle de sa gigantesque entreprise est un pas de plus vers le chaos.

 

Les propos et les images que vous allez découvrir ne sont que la vision de Persone sur une exposition temporaire d'ouvrages réalisés par un maître Japonais en terrain Saint-Germanois. Ce que laisse à voir cette artiste de l'abstrait à travers la fibre et la la fusion des formes issues de la forge avec celles de la nature, ne concerne que l'observateur. Le geste abstrait ne saurait se réduire au signifié de la raison.

Métal Hurlant
Métal Hurlant
Métal Hurlant
Métal Hurlant
Métal Hurlant
Métal Hurlant
Métal Hurlant

L’agitation croissante des hommes sans mémoire laisse des traces à la mesure de leur démesure, l’artiste les sublime et embellit tant qu’il peut  les décombres. Il nous délivre aussi un message, souvent codé par le langage des signes et des formes, un langage révélé par les peintres et les sculpteurs dans un jeu d’ombre et de lumière.

 

Comment vous parler de l’art de Toshiaki Tsukui sans vous parler de cette éternelle rencontre entre ombre et lumière ?

 

Sans vous parler d’une rencontre entre ciel et terre…

Une rencontre entre l’homme et son épouse.

Une rencontre entre le cœur battant de ces deux artistes et celui de la culture française.

Une rencontre entre la peinture et la sculpture. Dans les jardins coloriés par la fibre qui danse, au gré de l’imprévisible mouvement des choses et de leur devenir.

Une rencontre entre la conscience (le presque vide) et la matière (le presque plein).

 

Rencontre et éloignement, avec ou sans fusion, avec ou sans explosion,  au gré des marées incessantes des passions consommées et renaissantes.

Métal Hurlant
Métal Hurlant
Métal Hurlant

Comment vous parler de cet artiste sans vous parler des intenses relations entre l’Homme et la Nature?

Entre les éléments, la matière, le créateur et ses outils…

Entre la nation, l’acier et le fourneau…

Entre la création et la destruction atomique…

Entre le Devenir, son aventure organique et ses mutations (mutations relatives à l’équilibre universel, en réaction aux déséquilibres engendrés ou non par l’Homme et par la cristallisation de son idéologi(sme) conflictuel)…

 

Mais comment parler de cela, sans prendre un sacré risque pour un gaulois, le risque de laisser mon fil d’Ariane sur les limbes du champ de l’agitation perpétuelle, et de plonger nu dans les profondeurs de la paix intérieure, pour y trouver la voie qui nous rappelle à notre mémoire.

 

N’en déplaise aux critiques d’art syndiqués… Rien ne sera vraiment dit, sans parler Histoire. Sans ressentir ensemble ce devenir passé ou incertain, que nous partageons tous.

Métal Hurlant
Métal Hurlant
Métal Hurlant
Métal Hurlant

31 mars 1854, le Japon signe le traité de Kanagawa devant la menace de destruction lancée par le Commodore Perry (Etats-Unis), dont la flotte  et les canons dernier cri étaient appuyés par des navires britanniques, français, néerlandais et russes.

Métal Hurlant

Le japon entre par la force dans l’air industrielle, assujetti par un marché occidental incompatible avec sa culture ancestrale et  par une obligation de résultat inadapté à la capacité de l’île, exploitée selon la tradition. Les samouraïs, garants de la stabilité de l’empire depuis les guerres féodales, comprennent l’impasse militaire face aux occidentaux et  les pleins pouvoirs sont redonnés à l’Empereur. Mais le marché est vorace, la tradition coûteuse et les nouvelles armes, fascinantes ! L’empereur porte sur ses épaules l’inconcevable tâche d’hypothéquer l’âme du soleil levant et d’accepter la soumission face à un envahisseur  d’une vulgarité sans bornes.

Comme partout en Asie, l’affront et la bonne conscience du colonisateur cristalliseront lentement, derrière l’exemplarité,  toutes les forces du nationalisme. Comble d’une cruelle ironie, le Japon, dont l’âme est prise en otage, se voit flanqué d’une nouvelle armée fantoche chargée d’éliminer ses propres Shoguns. Et  avec eux la mémoire d’un art de vivre et de mourir, le Bushido. Le japon sera désormais gouverné par une oligarchie digne des caprices du grand marché occidental, il devient un Léviathan comme les autres. Un pays riche, une armée forte – Disait-on. 

Voici venu la fin des légendaires samouraïs, et comme partout ailleurs, la fin du temps où l’homme apprivoisait la nature, tant bien que mal, à la mesure d’un enfant. Voici venu le temps du nouvel ordre mondial, la nouvelle donne d’une humanité traversant l’âge bête, un infime instant de folie, dans l’histoire du vide et de la matière.

 

8 décembre 1941, le Japon envoie ses forces aériennes sur  Pearl Arbor. Par une attaque ciblée sur les forces aéronautiques étasuniennes et une guerre d’invasion rapide sur territoires ciblés, la petite Ile vient de montrer au monde que le géant américain n’est pas inébranlable.

Métal Hurlant
Métal Hurlant
Métal Hurlant

Depuis bientôt un siècle, le Japon a suivi à la lettre la leçon du colonisateur, la fureur du nationalisme se diffusant lentement dans les veines. Depuis bientôt un siècle la culture commune des pays d’Asie est mise sous perfusion par la médecine invasive d’un envahisseur occidental. Le remède ? Des cocktails de bureaucratisme, de capitalisme, de libéralisme, puis de communisme, tous plus inadaptés les uns que les autres. Depuis bientôt un siècle, la Chine et le Japon ne se tiennent plus en respect comme la grue et le dragon, ils sont deux Léviathans en herbe entraînés dans un inutile combat à mort, deux monstres hybrides, sollicités par les obligations de résultats fixées par le grand marché.  Revenons en 1894 : Les obligations stratégiques du Japon lui imposent de revendiquer  le contrôle de la Corée, quitte à se lancer dans une guerre contre la Chine. Bon élève, il en a les moyens. Le japon, victorieux, continuera sa politique hégémoniste et la grande Chine deviendra meilleure élève, jusqu’à se doter de la dernière-née des idéologies occidentales  -  le communisme. Le XXème siècle, années 30 - la loi d’un marché en crise impose au Japon de s’étendre. Il est trop petit, la Chine est immense ! Les Etats-Unis, qui avaient pourtant décidé de détendre enfin leurs relations avec le Japon depuis le début du siècle, n’apprécient ni la puissance de l’élève, ni ses projets d’expansion. Le maître oblige, le maître sanctionne… Un affront de trop pour le pays du soleil levant ! En 1933, parfaitement conscient des divisions stratégiques semées par la colonisation, au sein des cultures et des régions qu’elle prétend développer, L’Empire du Japon quitte la SDN. Contrairement à la chine, aucun élan communiste ne viendra concurrencer la fièvre du nationalisme. Le Japon a tout sacrifié pour se plier à un marché ingrat, c’est avec colère et fureur qu’il suivra sa stratégie.

La seconde guerre sino-japonaise (1937-1945) s’inscrit totalement dans le théâtre de la seconde guerre mondiale.  Une vielle entente Germano- Japonaise fut ravivée, sans pour autant que ces alliées ne s’entraident au combat ou se soucient l’un de l’autre.

6 aout 1945, l’été arrive, la guerre est finie. Mais si le Japon ne capitule pas, s’il refuse de perdre son honneur une nouvelle fois, l’Amérique va pouvoir tester la technologie qui fera d’elle le loup le plus puissant et le plus riche de la bergerie globaliste !

Métal Hurlant

7 pilotes américains, quatre sourires aux dents bien blanches vantant à elles seules les mérites d’un dentifrice patriote, un bombardier prêt à l’emploi, et le souffle de la liberté… Clic clac, l’instant est immortalisé ! Et quelques instants plus tard, l’Enola gay prend son envol…

Vers là où le vent se lève.

Tsukui avait 10 ans lorsque le temps s’est arrêté au japon.

Un interminable basculement dans le vide, imperceptible brouillard électrique, avant que ne grondent les entrailles de toutes choses.

Un silence de mort, vibrant , avant le hurlement de la matière.

Un soupir de néant avant que la terre ne se fracture et se volatilise.

Une ultime contraction de l’âme du soleil levant, un épicentre où tout ne fît plus qu’un, avant l’horreur.

L’horreur de l’après.

Ultime stratégie de guerre pour la paix, expression distinguée d’un choix militaire et politique, envoyée par courrier aérien.

Espace d’un choix, donc, un champ d’action pourrait-on dire, et une entrée fracassante dans le futur ! Espace d’une folie, anéantissant toute forme en un instant et modifiant la fibre de vie et son information pour une éternité,  à vue d’homme.

Le 13 août 1945, l’empereur du japon accepte de se soumettre, non seulement aux décisions de Potsdam, mais aussi au commandement allié. Le Japon est désarmé et démilitarisé, seul devant son humiliation, qui dans l’horreur, n’a plus le moindre sens. Le cœur du peuple japonais est libéré de la fureur et conscient, plus que tout autre à cet instant, de la folie des hommes. La véritable humiliation viendra plus tard, lorsque tous sur terre auront décidé d’oublier l’aventure coloniale et ses conséquences, lorsque tous sur terre suivront la loi d’un marché enrichi par les guerres, lorsque tous sur terre auront oublié leur Histoire.

Métal Hurlant

Fin d’année 2015 - Une vague d’attentats frappe le monde occidental , faisant craindre le retour des communautarismes  !

Métal Hurlant

Un mode de vie menacé dit-on. Un mode de vie certes, mais consumériste ! Un  paradigme dont les concepteurs et les utilisateurs ne semble pas préparé à admettre que les Lumières  ainsi que les profits ne sont pas et n’ont jamais été un gage de paix universelle !

Dans ce contexte, le scénario de la grande armée mondiale pour la paix trouve un nouveau prétexte s’inscrivant parfaitement dans le théâtre économique des grandes alliances transatlantiques et Trans pacifiques.

Une grande alliance, donc! Tous unis contre un fanatique enfanté par notre folie collective ! Une grande alliance fière d’avoir hier désarmé le japon et le motivant aujourd’hui à retrouver l’utilité d’une armée interventionniste ! Mais pour rien au monde le peuple japonais, dont les pères furent les Grands Samouraïs, ne reprendraient les armes pour alimenter la folie des hommes. Le gouvernement Japonais, sous l’impulsion de Shinzo Abe tente depuis plusieurs années de modifier sa constitution pour recouvrer le pouvoir d’une armée forte, mais les Japonais disent non ! Non ! Un formidable et vibrant hommage à la vie, qui s’élance vers les étoiles, dans l’ignorance et le mépris général.

Métal Hurlant

06 août 2016 - Domaine et Musée d’Archéologie Nationale, Ville de St- Germain-en-Laye, France.

Métal Hurlant
Métal Hurlant

L’été s’est fait attendre, ce printemps hivernal, d’orages et d’inondations finira-t-il un jour ? Les uns s’inquiètent, les autres spéculent. La Nature reste impénétrable. 

Heureusement Juin arrive, sortant le Gaulois du marasme !

Le soleil brille depuis quelques jours à peine,  La ville s’agite, les jambes des filles attirent les yeux des garçons,  les écoliers révisent ou dérivent, les congés payés arrivent, souffle un vent de liberté! Ainsi sortent les sourires aux dents blanches, vantant à elles seules les mérites d’un dentifrice bon marché adapté à la crise.

 Un artiste japonais expose dans les jardins du Musée !  On sort le bermuda et l’appareil photo !

Tout cela est beau, souhaitons un été chaud !

Et l’homme ?

Que dit-il ?

Métal Hurlant

L’artiste c’est Tsukui, Tsukui …, il a maintenant 83 ans et vit entre la France et le Japon.

A vingt ans, en 1955, il obtient le …. à Tokyo et commence son parcours artistique par la peinture, avant de se tourner vers la sculpture qu’il arpente en travaillant le métal et la soudure, jouant avec les liaisons atomiques pour  sublimer l’intégrité de la matière.

Avant et après l’envol funèbre de L’Enola gay, les sens de Tsukui, encore enfant,  étaient déjà bercés par les nombreux champs émanant de la forge et du métal hurlant. Le labeur, la rigueur et l’industrie lourde  étaient les principaux atouts de son pays au début du XXème siècle. 

Métal Hurlant

Le métal, donc, la soudure, et la peinture.

La forme ?  La trace laissée par l’homme.

La fibre ? Traversée par l’information…  Les mains de l’artiste qui sculpte la matière.

Fibre naissante, fibre mourante, fibre pourrissante d’où recommence la vie, fibre éternelle dans l’agitation permanente de l’instant et du devenir…  Jeunes pousses d’inox soudées sur les tiges d’un acier dont la composition exprime un équilibre entre la rigidité et la souplesse. 

L’acier. Solide, durable, aussi dur qu’il est possible… mais malléable. Pratique, et redoutable. Il donne de la fibre à retordre à l’artiste,  lui rappelant que tout est dit et que  le maître de l’art n’a plus à modifier la matière à son image.

La sève de la vie qui bouillonne, vie qui change et recommence à chaque instant. Sève d’un être vivant qui s’élance du cœur vers  le battement des étoiles…  L’artiste ne laisse qu’une forme suggestive de ce qu’il perçoit dans son espace et son temps. Les yeux de celui qui ne s’attarde pas n’en perçoivent que les contours.

La soudure : pratique impliquant de modifier l’intégrité de la matière, technique utilisée pour fusionner deux pièces de métal en brisant des liaisons covalentes entre les électrons et les atomes, pour que ces derniers  s’associent et forment un point d’attache solide et durable.

Depuis 70 ans, les yeux de Tsukui subliment le feu et la fusion atomique, tandis que les fibres de son corps tordent celles du métal pour le plier à prendre une forme qui rend hommage aux liens déchirés unissant l’homme et la nature.

Métal Hurlant
Métal Hurlant

Pourquoi le Château de Saint-Germain-en-Laye ?

Métal Hurlant

Pour ce que renferme notre Musée d’Archéologie Nationale… Le Devenir, selon le terme Japonais.

Pour nos mémoires revenues, sur une plage de Bretagne…

Pour l’architecture de son château et de ses jardins, inspirés par une époque où la Nature était encore sublimée par les mains des bâtisseurs.

Et grâce à l’initiative de M. Multon, le directeur du Musée d’Archéologie Nationale, à l’implication de M. Becker, Jardinier en Chef du Domaine, à la coordination de M. Ali Kedjam et au travail de tous les agents entretenant les jardins. 

Mais le devenir nous réserve bien des surprises !

Métal Hurlant

Encore un peu d’histoire :

 

Napoléon III, qui a réhabilité et largement restauré le Château de Saint-Germain-en-Laye,  avait signé un pacte d’entraide avec  Tokugawa Yoshinobu, celui-ci étant…

 Le dernier samouraï. 

Afin d’aider ce dernier à repousser les rébellions et les agitateurs puissants qui poussaient de plus en plus l’Empereur à destituer les Shoguns, la France avait mandaté un officier, Jules Brunet, chargé de conseiller les samouraïs pour moderniser leur armée. Le jeune homme fraternisa avec ses hôtes et s’imbiba de la culture japonaise. Ainsi décida-t-il,  après que la France fut contrainte de rester neutre, de renoncer à ses obligations officielles et de s’impliquer dans le combat de survie des samouraïs, pour leur art, pour leur mémoire, pour leur façon de vivre et de mourir.

Métal Hurlant
Métal Hurlant

L’artiste Japonais, face au public français

 

L’apparente naïveté de certains mangas, où la Nature recouvre ses droits sur l’homme, les étranges représentations picturales de la femme hybride, presque mutante et parfois désirée par une nature invasive, mutante elle aussi, des champs épurés et des lignes coupantes, ou au contraire des myriades de formes et de couleurs grouillantes et des formes torturées (…), et quelques autres clichés encore, mais surtout une culture et une histoire peu connues en France.

Aussi, en temps de crise, le commun des mortels se détache souvent de l’art abstrait, à moins que l’œuvre n’est rien coûté et soit décorative.

Et c’est bien de l’art abstrait que donne à observer Tsukui. L’œuvre ne contient aucune évocation directe de la réalité observée, que cette réalité soit ou non le point de départ de l’artiste.

Métal Hurlant
Métal Hurlant
Métal Hurlant

Toshiaki peint des myriades de couleurs grouillantes, elles vibrent en tentant vainement de ne faire qu’un. Son œil est dans la brume électrique. Ses mains sculptent le métal, le dresse comme un tronc, le tort, le torture, le découpe et fini par le souder à d’inoxydables feuilles, qui s’élancent vers la lumière… d’une fibre à l’autre.

Tsukui crée de l’art abstrait, il ne vous parlera pas de l’histoire qui ressort de son œuvre, ni de l’occidentalisation accélérée de son pays et encore moins d’Hiroshima ou de Nagasaki. Comment faire don d’un art abstrait sans abstraction ? Ce qui exprime, dans sa forme ou dans son fond, le point de départ de l’artiste, n’est pas sa préoccupation.  Enfin, l’humilité et la réserve propre à la culture japonaise font que l’artiste, puissiez-vous l’interroger, ne se permettrait jamais de vous imposer le petit effort de mémoire que cet article, écrit par un occidental, vous a suggéré.

Métal Hurlant
Métal Hurlant
Métal Hurlant
Métal Hurlant

Or, dès l’ouverture de l’exposition, il était difficile de plonger les visiteurs dans les méandres de notre histoire entre les quelques mètres qui séparent la grille des jardins et l’œuvre exposée par l’artiste. Voir une intense relation à la Nature et à la matérialité des créations humaines, exprimée dans des colonnes d’acier aux formes coupantes et  torturées, un exercice difficile pour un gaulois en temps de récession. Et plus généralement pour un public occidental en crise identitaire, un public traversant l’espace d’un désenchantement. Sans déterminisme aucun, j’ose la peinture généraliste, la caricature (très en vogue semble-t-il) pour exprimer mon propos : Face à ces colosses d’acier portés par les douze vents, une civilisation habituée à un confort dont il est de mise d’oublier les origines, une civilisation qui n’a pas l’expérience de la destruction atomique, mais dont le mode de vie collectif a jadis provoqué l’évènement. Les choses que l’on a du mal à regarder, sont souvent celles qui nous évoquent inconsciemment ce que l’on pourrait être, dans l’envers du décor. Le début de l’année 2016 pour les français rime avec attentat, communautarisme, immigration, dette publique, inégalités et enrichissement des pays émergents (…) et cette crise qui n’en finit plus depuis bientôt 10 ans ! Le soleil ne s’est pas montré au printemps et l’été s’annonce gris et pluvieux ; le Gaulois est las, il veut oublier, oublier encore un peu plus. Il veut rêver, il veut voir du beau, il veut qu’on le motive ou qu’on le plaigne, qu’on le caresse dans le sens du poil. Il veut que la grâce se donne à lui sans effort.  

Métal Hurlant
Métal Hurlant
Métal Hurlant
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Dans un premier temps, donc, la froideur du métal, les formes coupantes et torturées ont pu choquer le public réactionnaire ou badinant.  Ajoutons que les intempéries de cet été 2016 et les contraintes d’implantation des sculptures sur un vaste espace obligèrent  l’artiste à repeindre ses colosses de métal les plus sombres  en un seul jour, pour que ceux-ci puissent réfléchir un peu de lumière malgré d’énormes et persistants nuages.

 

Lorsque deux cultures si différentes s’embrassent, même pour le meilleur, la malchance et la maladresse sont souvent au rendez-vous.

 

Mais c’est dans la rencontre et bon gré mal gré l’agitation des choses, que l’on forge les belles histoires.

 

En espérant que cet hommage et ce voyage dans le temps vous permettront d’observer les œuvres de l’artiste sous de multiples perspectives ! 

 

Persone.

Métal Hurlant
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Shakespeare, Shake S PI R... Et pourquoi pas Pierre au carré ? Secouez les lances...

7 Décembre 2017, 14:10pm

Publié par Persone

Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...

Un grand merci à James Matthew Barrie...

Au siècle des Lumières, l’Homme, qui avait les moyens de réparer la déchirure entre science et religion, a opté pour le matérialisme, pour le progrès technologique et pour un contrat prometteur avec ces frères ennemis que sont la ploutocratie et le totalitarisme. Ce qui devait être réparé fut divisé et divisé encore, et encore. Théologie, sciences et philosophies n’y ont pas échappé ! La voie de l’ancienne sagesse, mise en lumière dès l’antiquité primitive, ne se cache pas, pas plus qu’elle ne se protège. Elle se mérite. Et lorsque nul ne la méritera plus, si tel est notre choix, notre monstruosité à demi éclairée aura rempli et brûlé tous les espaces. Alors nous la rencontrerons, sous les décombres de notre folie.  

Des royaumes oubliés, s’élève un murmure qui contiendra bientôt la clameur.

Que les gardiens se lèvent !

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