情熱と津久井俊明の作品へのオマージュとして
En hommage à la passion et au travail de Toshiaki Tsukui.
Tout mouvement parfait, s’il est vif, est le fruit de l’immobilisme ou du réflexe naturel, tout mouvement parfait, s’il est continu, est le fruit d’une lente et consciente progression.
Chaque mouvement morbide, vif ou continu est le fruit d’une vaine agitation.
D’un côté l’une des leçons de sagesse d’un vieil empire désormais disparu, un jardin fantomatique, fédéré par des poètes en armure dont l’âme librement prisonnière se reflétait dans les secrets de l’acier et le maniement de la lame.
De l’autre le complexe idéologique de tous les impérialismes du monde, d’hier à aujourd’hui.
L’Homme ne dressera jamais ce qu’il n’a su apprivoiser, chacun des efforts qu’il s’arrache pour le contrôle de sa gigantesque entreprise est un pas de plus vers le chaos.
Les propos et les images que vous allez découvrir ne sont que la vision de Persone sur une exposition temporaire d'ouvrages réalisés par un maître Japonais en terrain Saint-Germanois. Ce que laisse à voir cette artiste de l'abstrait à travers la fibre et la la fusion des formes issues de la forge avec celles de la nature, ne concerne que l'observateur. Le geste abstrait ne saurait se réduire au signifié de la raison.
L’agitation croissante des hommes sans mémoire laisse des traces à la mesure de leur démesure, l’artiste les sublime et embellit tant qu’il peut les décombres. Il nous délivre aussi un message, souvent codé par le langage des signes et des formes, un langage révélé par les peintres et les sculpteurs dans un jeu d’ombre et de lumière.
Comment vous parler de l’art de Toshiaki Tsukui sans vous parler de cette éternelle rencontre entre ombre et lumière ?
Sans vous parler d’une rencontre entre ciel et terre…
Une rencontre entre l’homme et son épouse.
Une rencontre entre le cœur battant de ces deux artistes et celui de la culture française.
Une rencontre entre la peinture et la sculpture. Dans les jardins coloriés par la fibre qui danse, au gré de l’imprévisible mouvement des choses et de leur devenir.
Une rencontre entre la conscience (le presque vide) et la matière (le presque plein).
Rencontre et éloignement, avec ou sans fusion, avec ou sans explosion, au gré des marées incessantes des passions consommées et renaissantes.
Comment vous parler de cet artiste sans vous parler des intenses relations entre l’Homme et la Nature?
Entre les éléments, la matière, le créateur et ses outils…
Entre la nation, l’acier et le fourneau…
Entre la création et la destruction atomique…
Entre le Devenir, son aventure organique et ses mutations (mutations relatives à l’équilibre universel, en réaction aux déséquilibres engendrés ou non par l’Homme et par la cristallisation de son idéologi(sme) conflictuel)…
Mais comment parler de cela, sans prendre un sacré risque pour un gaulois, le risque de laisser mon fil d’Ariane sur les limbes du champ de l’agitation perpétuelle, et de plonger nu dans les profondeurs de la paix intérieure, pour y trouver la voie qui nous rappelle à notre mémoire.
N’en déplaise aux critiques d’art syndiqués… Rien ne sera vraiment dit, sans parler Histoire. Sans ressentir ensemble ce devenir passé ou incertain, que nous partageons tous.
31 mars 1854, le Japon signe le traité de Kanagawa devant la menace de destruction lancée par le Commodore Perry (Etats-Unis), dont la flotte et les canons dernier cri étaient appuyés par des navires britanniques, français, néerlandais et russes.
Le japon entre par la force dans l’air industrielle, assujetti par un marché occidental incompatible avec sa culture ancestrale et par une obligation de résultat inadapté à la capacité de l’île, exploitée selon la tradition. Les samouraïs, garants de la stabilité de l’empire depuis les guerres féodales, comprennent l’impasse militaire face aux occidentaux et les pleins pouvoirs sont redonnés à l’Empereur. Mais le marché est vorace, la tradition coûteuse et les nouvelles armes, fascinantes ! L’empereur porte sur ses épaules l’inconcevable tâche d’hypothéquer l’âme du soleil levant et d’accepter la soumission face à un envahisseur d’une vulgarité sans bornes.
Comme partout en Asie, l’affront et la bonne conscience du colonisateur cristalliseront lentement, derrière l’exemplarité, toutes les forces du nationalisme. Comble d’une cruelle ironie, le Japon, dont l’âme est prise en otage, se voit flanqué d’une nouvelle armée fantoche chargée d’éliminer ses propres Shoguns. Et avec eux la mémoire d’un art de vivre et de mourir, le Bushido. Le japon sera désormais gouverné par une oligarchie digne des caprices du grand marché occidental, il devient un Léviathan comme les autres. Un pays riche, une armée forte – Disait-on.
Voici venu la fin des légendaires samouraïs, et comme partout ailleurs, la fin du temps où l’homme apprivoisait la nature, tant bien que mal, à la mesure d’un enfant. Voici venu le temps du nouvel ordre mondial, la nouvelle donne d’une humanité traversant l’âge bête, un infime instant de folie, dans l’histoire du vide et de la matière.
8 décembre 1941, le Japon envoie ses forces aériennes sur Pearl Arbor. Par une attaque ciblée sur les forces aéronautiques étasuniennes et une guerre d’invasion rapide sur territoires ciblés, la petite Ile vient de montrer au monde que le géant américain n’est pas inébranlable.
Depuis bientôt un siècle, le Japon a suivi à la lettre la leçon du colonisateur, la fureur du nationalisme se diffusant lentement dans les veines. Depuis bientôt un siècle la culture commune des pays d’Asie est mise sous perfusion par la médecine invasive d’un envahisseur occidental. Le remède ? Des cocktails de bureaucratisme, de capitalisme, de libéralisme, puis de communisme, tous plus inadaptés les uns que les autres. Depuis bientôt un siècle, la Chine et le Japon ne se tiennent plus en respect comme la grue et le dragon, ils sont deux Léviathans en herbe entraînés dans un inutile combat à mort, deux monstres hybrides, sollicités par les obligations de résultats fixées par le grand marché. Revenons en 1894 : Les obligations stratégiques du Japon lui imposent de revendiquer le contrôle de la Corée, quitte à se lancer dans une guerre contre la Chine. Bon élève, il en a les moyens. Le japon, victorieux, continuera sa politique hégémoniste et la grande Chine deviendra meilleure élève, jusqu’à se doter de la dernière-née des idéologies occidentales - le communisme. Le XXème siècle, années 30 - la loi d’un marché en crise impose au Japon de s’étendre. Il est trop petit, la Chine est immense ! Les Etats-Unis, qui avaient pourtant décidé de détendre enfin leurs relations avec le Japon depuis le début du siècle, n’apprécient ni la puissance de l’élève, ni ses projets d’expansion. Le maître oblige, le maître sanctionne… Un affront de trop pour le pays du soleil levant ! En 1933, parfaitement conscient des divisions stratégiques semées par la colonisation, au sein des cultures et des régions qu’elle prétend développer, L’Empire du Japon quitte la SDN. Contrairement à la chine, aucun élan communiste ne viendra concurrencer la fièvre du nationalisme. Le Japon a tout sacrifié pour se plier à un marché ingrat, c’est avec colère et fureur qu’il suivra sa stratégie.
La seconde guerre sino-japonaise (1937-1945) s’inscrit totalement dans le théâtre de la seconde guerre mondiale. Une vielle entente Germano- Japonaise fut ravivée, sans pour autant que ces alliées ne s’entraident au combat ou se soucient l’un de l’autre.
6 aout 1945, l’été arrive, la guerre est finie. Mais si le Japon ne capitule pas, s’il refuse de perdre son honneur une nouvelle fois, l’Amérique va pouvoir tester la technologie qui fera d’elle le loup le plus puissant et le plus riche de la bergerie globaliste !
7 pilotes américains, quatre sourires aux dents bien blanches vantant à elles seules les mérites d’un dentifrice patriote, un bombardier prêt à l’emploi, et le souffle de la liberté… Clic clac, l’instant est immortalisé ! Et quelques instants plus tard, l’Enola gay prend son envol…
Vers là où le vent se lève.
Tsukui avait 10 ans lorsque le temps s’est arrêté au japon.
Un interminable basculement dans le vide, imperceptible brouillard électrique, avant que ne grondent les entrailles de toutes choses.
Un silence de mort, vibrant , avant le hurlement de la matière.
Un soupir de néant avant que la terre ne se fracture et se volatilise.
Une ultime contraction de l’âme du soleil levant, un épicentre où tout ne fît plus qu’un, avant l’horreur.
L’horreur de l’après.
Ultime stratégie de guerre pour la paix, expression distinguée d’un choix militaire et politique, envoyée par courrier aérien.
Espace d’un choix, donc, un champ d’action pourrait-on dire, et une entrée fracassante dans le futur ! Espace d’une folie, anéantissant toute forme en un instant et modifiant la fibre de vie et son information pour une éternité, à vue d’homme.
Le 13 août 1945, l’empereur du japon accepte de se soumettre, non seulement aux décisions de Potsdam, mais aussi au commandement allié. Le Japon est désarmé et démilitarisé, seul devant son humiliation, qui dans l’horreur, n’a plus le moindre sens. Le cœur du peuple japonais est libéré de la fureur et conscient, plus que tout autre à cet instant, de la folie des hommes. La véritable humiliation viendra plus tard, lorsque tous sur terre auront décidé d’oublier l’aventure coloniale et ses conséquences, lorsque tous sur terre suivront la loi d’un marché enrichi par les guerres, lorsque tous sur terre auront oublié leur Histoire.
Fin d’année 2015 - Une vague d’attentats frappe le monde occidental , faisant craindre le retour des communautarismes !
Un mode de vie menacé dit-on. Un mode de vie certes, mais consumériste ! Un paradigme dont les concepteurs et les utilisateurs ne semble pas préparé à admettre que les Lumières ainsi que les profits ne sont pas et n’ont jamais été un gage de paix universelle !
Dans ce contexte, le scénario de la grande armée mondiale pour la paix trouve un nouveau prétexte s’inscrivant parfaitement dans le théâtre économique des grandes alliances transatlantiques et Trans pacifiques.
Une grande alliance, donc! Tous unis contre un fanatique enfanté par notre folie collective ! Une grande alliance fière d’avoir hier désarmé le japon et le motivant aujourd’hui à retrouver l’utilité d’une armée interventionniste ! Mais pour rien au monde le peuple japonais, dont les pères furent les Grands Samouraïs, ne reprendraient les armes pour alimenter la folie des hommes. Le gouvernement Japonais, sous l’impulsion de Shinzo Abe tente depuis plusieurs années de modifier sa constitution pour recouvrer le pouvoir d’une armée forte, mais les Japonais disent non ! Non ! Un formidable et vibrant hommage à la vie, qui s’élance vers les étoiles, dans l’ignorance et le mépris général.
06 août 2016 - Domaine et Musée d’Archéologie Nationale, Ville de St- Germain-en-Laye, France.
L’été s’est fait attendre, ce printemps hivernal, d’orages et d’inondations finira-t-il un jour ? Les uns s’inquiètent, les autres spéculent. La Nature reste impénétrable.
Heureusement Juin arrive, sortant le Gaulois du marasme !
Le soleil brille depuis quelques jours à peine, La ville s’agite, les jambes des filles attirent les yeux des garçons, les écoliers révisent ou dérivent, les congés payés arrivent, souffle un vent de liberté! Ainsi sortent les sourires aux dents blanches, vantant à elles seules les mérites d’un dentifrice bon marché adapté à la crise.
Un artiste japonais expose dans les jardins du Musée ! On sort le bermuda et l’appareil photo !
Tout cela est beau, souhaitons un été chaud !
Et l’homme ?
Que dit-il ?
L’artiste c’est Tsukui, Tsukui …, il a maintenant 83 ans et vit entre la France et le Japon.
A vingt ans, en 1955, il obtient le …. à Tokyo et commence son parcours artistique par la peinture, avant de se tourner vers la sculpture qu’il arpente en travaillant le métal et la soudure, jouant avec les liaisons atomiques pour sublimer l’intégrité de la matière.
Avant et après l’envol funèbre de L’Enola gay, les sens de Tsukui, encore enfant, étaient déjà bercés par les nombreux champs émanant de la forge et du métal hurlant. Le labeur, la rigueur et l’industrie lourde étaient les principaux atouts de son pays au début du XXème siècle.
Le métal, donc, la soudure, et la peinture.
La forme ? La trace laissée par l’homme.
La fibre ? Traversée par l’information… Les mains de l’artiste qui sculpte la matière.
Fibre naissante, fibre mourante, fibre pourrissante d’où recommence la vie, fibre éternelle dans l’agitation permanente de l’instant et du devenir… Jeunes pousses d’inox soudées sur les tiges d’un acier dont la composition exprime un équilibre entre la rigidité et la souplesse.
L’acier. Solide, durable, aussi dur qu’il est possible… mais malléable. Pratique, et redoutable. Il donne de la fibre à retordre à l’artiste, lui rappelant que tout est dit et que le maître de l’art n’a plus à modifier la matière à son image.
La sève de la vie qui bouillonne, vie qui change et recommence à chaque instant. Sève d’un être vivant qui s’élance du cœur vers le battement des étoiles… L’artiste ne laisse qu’une forme suggestive de ce qu’il perçoit dans son espace et son temps. Les yeux de celui qui ne s’attarde pas n’en perçoivent que les contours.
La soudure : pratique impliquant de modifier l’intégrité de la matière, technique utilisée pour fusionner deux pièces de métal en brisant des liaisons covalentes entre les électrons et les atomes, pour que ces derniers s’associent et forment un point d’attache solide et durable.
Depuis 70 ans, les yeux de Tsukui subliment le feu et la fusion atomique, tandis que les fibres de son corps tordent celles du métal pour le plier à prendre une forme qui rend hommage aux liens déchirés unissant l’homme et la nature.
Pourquoi le Château de Saint-Germain-en-Laye ?
Pour ce que renferme notre Musée d’Archéologie Nationale… Le Devenir, selon le terme Japonais.
Pour nos mémoires revenues, sur une plage de Bretagne…
Pour l’architecture de son château et de ses jardins, inspirés par une époque où la Nature était encore sublimée par les mains des bâtisseurs.
Et grâce à l’initiative de M. Multon, le directeur du Musée d’Archéologie Nationale, à l’implication de M. Becker, Jardinier en Chef du Domaine, à la coordination de M. Ali Kedjam et au travail de tous les agents entretenant les jardins.
Mais le devenir nous réserve bien des surprises !
Encore un peu d’histoire :
Napoléon III, qui a réhabilité et largement restauré le Château de Saint-Germain-en-Laye, avait signé un pacte d’entraide avec Tokugawa Yoshinobu, celui-ci étant…
Le dernier samouraï.
Afin d’aider ce dernier à repousser les rébellions et les agitateurs puissants qui poussaient de plus en plus l’Empereur à destituer les Shoguns, la France avait mandaté un officier, Jules Brunet, chargé de conseiller les samouraïs pour moderniser leur armée. Le jeune homme fraternisa avec ses hôtes et s’imbiba de la culture japonaise. Ainsi décida-t-il, après que la France fut contrainte de rester neutre, de renoncer à ses obligations officielles et de s’impliquer dans le combat de survie des samouraïs, pour leur art, pour leur mémoire, pour leur façon de vivre et de mourir.
L’artiste Japonais, face au public français
L’apparente naïveté de certains mangas, où la Nature recouvre ses droits sur l’homme, les étranges représentations picturales de la femme hybride, presque mutante et parfois désirée par une nature invasive, mutante elle aussi, des champs épurés et des lignes coupantes, ou au contraire des myriades de formes et de couleurs grouillantes et des formes torturées (…), et quelques autres clichés encore, mais surtout une culture et une histoire peu connues en France.
Aussi, en temps de crise, le commun des mortels se détache souvent de l’art abstrait, à moins que l’œuvre n’est rien coûté et soit décorative.
Et c’est bien de l’art abstrait que donne à observer Tsukui. L’œuvre ne contient aucune évocation directe de la réalité observée, que cette réalité soit ou non le point de départ de l’artiste.
Toshiaki peint des myriades de couleurs grouillantes, elles vibrent en tentant vainement de ne faire qu’un. Son œil est dans la brume électrique. Ses mains sculptent le métal, le dresse comme un tronc, le tort, le torture, le découpe et fini par le souder à d’inoxydables feuilles, qui s’élancent vers la lumière… d’une fibre à l’autre.
Tsukui crée de l’art abstrait, il ne vous parlera pas de l’histoire qui ressort de son œuvre, ni de l’occidentalisation accélérée de son pays et encore moins d’Hiroshima ou de Nagasaki. Comment faire don d’un art abstrait sans abstraction ? Ce qui exprime, dans sa forme ou dans son fond, le point de départ de l’artiste, n’est pas sa préoccupation. Enfin, l’humilité et la réserve propre à la culture japonaise font que l’artiste, puissiez-vous l’interroger, ne se permettrait jamais de vous imposer le petit effort de mémoire que cet article, écrit par un occidental, vous a suggéré.
Or, dès l’ouverture de l’exposition, il était difficile de plonger les visiteurs dans les méandres de notre histoire entre les quelques mètres qui séparent la grille des jardins et l’œuvre exposée par l’artiste. Voir une intense relation à la Nature et à la matérialité des créations humaines, exprimée dans des colonnes d’acier aux formes coupantes et torturées, un exercice difficile pour un gaulois en temps de récession. Et plus généralement pour un public occidental en crise identitaire, un public traversant l’espace d’un désenchantement. Sans déterminisme aucun, j’ose la peinture généraliste, la caricature (très en vogue semble-t-il) pour exprimer mon propos : Face à ces colosses d’acier portés par les douze vents, une civilisation habituée à un confort dont il est de mise d’oublier les origines, une civilisation qui n’a pas l’expérience de la destruction atomique, mais dont le mode de vie collectif a jadis provoqué l’évènement. Les choses que l’on a du mal à regarder, sont souvent celles qui nous évoquent inconsciemment ce que l’on pourrait être, dans l’envers du décor. Le début de l’année 2016 pour les français rime avec attentat, communautarisme, immigration, dette publique, inégalités et enrichissement des pays émergents (…) et cette crise qui n’en finit plus depuis bientôt 10 ans ! Le soleil ne s’est pas montré au printemps et l’été s’annonce gris et pluvieux ; le Gaulois est las, il veut oublier, oublier encore un peu plus. Il veut rêver, il veut voir du beau, il veut qu’on le motive ou qu’on le plaigne, qu’on le caresse dans le sens du poil. Il veut que la grâce se donne à lui sans effort.
Dans un premier temps, donc, la froideur du métal, les formes coupantes et torturées ont pu choquer le public réactionnaire ou badinant. Ajoutons que les intempéries de cet été 2016 et les contraintes d’implantation des sculptures sur un vaste espace obligèrent l’artiste à repeindre ses colosses de métal les plus sombres en un seul jour, pour que ceux-ci puissent réfléchir un peu de lumière malgré d’énormes et persistants nuages.
Lorsque deux cultures si différentes s’embrassent, même pour le meilleur, la malchance et la maladresse sont souvent au rendez-vous.
Mais c’est dans la rencontre et bon gré mal gré l’agitation des choses, que l’on forge les belles histoires.
En espérant que cet hommage et ce voyage dans le temps vous permettront d’observer les œuvres de l’artiste sous de multiples perspectives !
Persone.