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Le blog de Persone

LE BIEN ET LE MAL POUR LES NULS

30 Mai 2018, 22:53pm

Publié par Persone

ECCE HOMO
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ECCE HOMO

Qu’y a-t-il de pire ? Les dégueulasses les plus décomplexés, les criminels les plus institutionnalisés, les pécheurs les plus sécularisés ? Ou les cyniques, les sophistes et les indolents qui dans leur bonne conscience font de Darwin un bourreau génocidaire et de la création un hasard sordide où le bien et le mal n’existent pas ? 

Devant les ravages grandissants de la pédophilie, même les plus insensibilisés d’entre nous se voient pousser une paire de couilles de super héros et s’investissent subitement de l’âme de la justice… N’est-il pas ?

Dans l’absolu, c’est pourtant l’inaction des hommes de bien, la démocratie des imbéciles et la démagogie des opportunistes qui perpétuent le bel avenir du mal !

Le bien et le mal restent à définir.

Deux choses vont au-delà : l’Amour et la connaissance. Mais l’un ne peut aller sans l’autre, sous peine d’incarner la souffrance ! Les clés de la conscience et du libre-arbitre dans un monde déterminé sont ici.

Un orage fait peur ! Depuis l’enfance et avant même les légendes et les histoires, il inspire la crainte. Lorsque l’on sait qu’il peut tuer et ravager, la notion de "mauvais" s’installe. Pourtant, cette crainte de la "colère" des éléments est bonne, elle apporte le besoin de connaissance et elle invite l’humain à aimer la vie, à la conserver et à réchauffer la grande famille au coin du feu et sous une fondation, un nid d’Amour. Le mal est une maladie (le mal a dit) dont nous décidons de ne pas guérir par intérêt ! L’humble cultivateur ne saurait en vouloir à la terre pour souffrir des intempéries et ne pas être incessamment productive. En revanche un ouvrier lucide, dont la santé et la planète sont menacées par un système d’exploitation relevant d’un choix humain, qu’il soit majoritaire ou non, ne peut que désespérer en comprenant que le mal, qui n’était qu’une information, devient un mode de vie.

La dissociation de l’être et des 5 amours qui génèrent l’orgueil, ainsi que l’hermétisme qui s’en suit et le vertige de Babel, sont à l’origine de la maladie.

Ces 5 accords sont aussi les 5 magiciens de l’univers de Tolkien et les 5 doigts de la main, qui fabriquent ce que leur demande l’esprit, quel que soit son état d’épanouissement ou de dépravation : l’amour de soi, l’amour de l’autre, l’amour des autres (fraternité, communauté), l’amour propre et l’amour de la vie, telle qu’elle soit. Le poète tentait de dire que les baguettes (les doigts de la main de l’Homme humain et divin… Dualité oblige) des 5 magiciens doivent être réunies.

  • Amour de soi et de l’autre sont liés, ils sont les 2 mages bleus envoyés vers l’Est et le Sud (leur signe, d’eau et d’air, est H2O à l’état liquide et gazeux). À l’origine, les eaux ont répandu la magie de la vie en emplissant les abîmes et l’atmosphère, pour le meilleur ou pour le pire… Plus tard, dès les premiers âges des Nains, des Elfes et des Hommes, ces deux "Istaris" envoyés pour surveiller les agissements de Sauron seront soupçonnés d’avoir apporté la dualité de la connaissance et du pouvoir en des régions qui auraient dû en être préservées : l’eau dure envahit l’eau douce, le maître étend son emprise sur l’esclave, l’adulte impose le pire à l’enfant… L’eau dure reste de l’eau, mais son information peut être corrompue et sa grâce salie. La nature fait des erreurs qu’elle corrige. Nous, faisons des choix que nous n’assumons pas… Homo-falsus ! Les trois autres magiciens seront envoyés pour couvrir le cadran Nord-Ouest (trajectoires inverses).
  • Amour de la vie est le mage brun Radagast (la vie terrestre - Terre - Sa pierre est capricieuse, imprévisible, souvent inerte et malléable, la plus petite chose vivante compte).
  • Amour des autres est la démocratie légitime et fraternelle du mage gris Mithrandir (ou Olórin ou encore Gandalf), il est détenteur de l’anneau du feu sacré).
  • Et enfin l’Amour propre est le mage blanc, le gardien de l’ordre. Titre perdu par Saruman, maître des illusions, mais faible et impuissant devant la chute de l’Orgueil et l’incarnation du mal (Sauron pour le compte de Morgoth).

Les 5 magiciens sont des "Maiar" et comme les "Valar" (les anges en vocabulaire chrétien) dont ils sont les serviteurs, ils font partie des "Ainur", considérés comme des divinités (ou programmes) orchestrées par le démiurge Ilúvatar. Ce dernier est le créateur de la "Grande Musique" et de "Arda", un ensemble entier qui inclut le monde imaginaire (la pensée) et le réel (le temporel, la matière et les phénomènes perceptibles). Les Istaris s’incarnent avec le temps sous forme humaine : chacun de nous possède un orgueil et 5 sensibilités passionnelles ! La partie imaginaire qui se joue dans Bilbo le hobbit et dans le seigneur des anneaux (les choix que nous faisons), est le reflet des grandes batailles auxquelles se sont abaissés les Hommes pour n’avoir pas su comprendre (prendre ensemble) la subtile dualité des choses ! Pour comprendre l’intemporalité des 5 magiciens : dans notre Histoire récente, Saruman incarne le double jeu, la prétention et l’hypocrisie des Lumières du modernisme, favorables à l’invasion du néant auquel nous allons bientôt donner un N.O.M. Plus récemment encore, il est aussi le reflet de cette langue de serpent qui corrompt le cœur de l’ancienne grande Russie, cet Amour propre qui lui rappelle sans cesse les millions de vie qu’elle a perdues en un éclair pour sauver un monde d’ingrates autruches qui font du sang et des larmes un produit commercial. Mais il est aussi celui des Etats-Unis et du monde anglo-saxon qui a séduit le monde ! Comprenons bien que cet historien des langues et philologue qu’était Tolkien, nous annonce que les "nouvelles alliances" fondées par les "hommes libres" depuis la première Guerre Mondiale sont entièrement corrompues par le pouvoir de l’Orgueil déchu et de son anneau unique. Le mal gronde de nouveau en Palestine et à l’Est, mais l’œil unique a d’ores et déjà étendu son pouvoir sur toutes les contrées du globe !

Remarquons que Gandalf devient le magicien blanc, après l’échec de Saruman, qui disparaît sans laisser de trace. Qu’est-ce que cela signifie ? Que l’Amour propre déchu et corrompu par l’intention de destruction (qui n’est pas le rôle de la vie) peut être racheté. Bien entendu, dans la version hollywoodienne, Saruman est tué, nous rappelant la bonne vieille loi du talion qui soulage nos âmes irresponsables ! Dans l’esprit de Tolkien, fin psychologue, Gandalf peut jouer un double rôle, à l’inverse des deux mages bleus qui ne font qu’un : en cohabitant avec l’Amour des autres, l’Amour propre sera incité à assumer ses faiblesses et en partageant ses sentiments avec l’Amour propre, l’Amour des autres apprendra à ne plus se faire voir comme un rêveur torturé ou un corbeau de tempête. Aussi, dirigés par l’Amour des autres et l’Amour Propre enfin réunis, les deux mages bleus seront invités plus légitimement à se libérer de leur « nombril réciproque » et le mage brun, le gardien incompris sur lequel repose pourtant toute la vie organique, sera de nouveau appelé au centre des décisions.

Dans l’univers de Tolkien, les Nains et les Elfes sont les premières créations "humaines", dans le sens social du terme, les premiers hommes soumis aux lois de la nature et de l’imagination, les premiers croyants en quête, méritant ou croyant mériter leur paradis éternel. Certains restaient attachés à la terre (petite, tassée, inerte, forte, susceptible…) d’autres aux cieux (ciel et eau : immensité, inconsistance, préciosité, susceptibilité, caractère insaisissable…). Leurs différences devaient s’exprimer dans leurs coutumes, leurs physionomies et leurs visions du paradis pré et post mortem. Les Hommes sont les Hommes de raison et de conquête croyant mériter leur apparente liberté dans un monde dévasté par leur folie des grandeurs. Et enfin les Hobbits incarnent les enfants, qui n’ont pu vivre à leur rythme. Ces enfants dont on viole l’esprit et parfois la chair dès le plus jeune âge, ces enfants que l’on envoie à la guerre, que l’on oblige à réciter "Notre Père", que l’on pousse à égorger l’agneau et à finir leurs assiettes ! Des blessures qui ne se referment jamais ! Tolkien définit les hobbits comme un sous-ensemble des Hommes, signifiant ici que le destin des enfants et leur identité réelle demeurent cachés et qu’ils ne sont pas encore soumis aux influences de la raison et de la religion. Les hobbits, comme Peter Pan et ses enfants perdus, se détachent même des histoires des grandes gens.

Les elfes sont trop fiers, les hommes sont corruptibles et les nains, qui ont perdu leur terre, sont trop fiers, les hommes sont corruptibles et les nains sont revanchards et hypocrites lorsque la malédiction de l’errance, des nombres et de l’or leur donne l’illusion de la légitime vengeance du bouc émissaire. Des décisions des nains, dépendent nombre de choses… Les vases ont été brisés, les répareront-ils ou suivront-ils la Marche globale vers les flammes du feu sombre ? Des décisions prises par le Rohan dépendent la survie du Gondor et le destin de la vie, lié aux terres du milieu (l’Europe et le carrefour méditerranéen). Poutine sauvera-t-il son âme et celle de ces nobles terres qu’étaient les régions foulées par les cosaques et des mongols ? Ou faillira-t-il devant l’appel de la haine et de la démonstration de puissance ? Et que dire de l’Asie ? Finira-t-elle par produire des orques améliorés ou se souviendra-t-elle des enseignements du confucianisme ?

Et en chacun de nous, Saruman se fera-t-il congédier et remplacé ? Gandalf réussira-t-il à unir ? Aragorn pourra-t-il tenir la place délicate et ingrate qu’est la sienne, retrouvera-t-il sa couronne ? Frodon détruira-t-il l’anneau ? Arrivera-t-il à pardonner le mal qui lui a été imposé par tous ? Ou donnera-t-il raison au marteau de Nietzsche, le bel avenir du mal ?        

  • Pourquoi Tolkien at-il codé ?
  • Tous ont codé !
  • Les artistes de l’abstrait, passons ! Mais les autres ? les initiés ?
  • Beaucoup ont profité, d’autres se sont protégés et certains ont cru bon protéger les moutons de ce dangereux secret alors que l’Orgueil collectif l’a depuis longtemps utilisé à son avantage !

La réunion de la sémantique et de l’arithmétique se nomme l’arithmancie. Un terme oublié et volontairement galvaudé ! Je rappelle aux amateurs de fantasmagorie intellectuelle que l’arithmancie, n’est pas la divination ! La maîtrise de cette connaissance cachée, et pourtant des plus subtiles, offre la possibilité de dissiper le voile de l’hermétisme tissé par les institutions politiques, religieuses, scientifiques et artistiques. Elle permet ainsi de nous libérer de leur invincible échec et de démystifier l’Orgueil des Nations, cette chimère de nous-mêmes qui n’attend plus qu’un N.O.M pour s’incarner. Jusqu’ici, les initiés se sont contentés d’apprendre et de laisser des codes sans partager réellement, ainsi, force d’étude, de discipline et de réputation chérie, ont-ils pratiqué cette alliance entre la sémantique et l’arithmétique. Mais une voie ne s’est pas encore offerte à eux, faute de foi et de mérite. Cette voie est celle qui donne à l’arithmancie toute sa dimension… Certains l’appellent la nécromancie. Pour la maîtriser sans profaner un peu plus les morts, ni augmenter leur nombre en invoquant le néant, il faut avoir la maîtrise d’Andúril : entendons ici la maîtrise de la croix (la garde, le pommeau et l’équilibre de l’épée des rois) et de la dualité du fil de la lame (la vie, la mort et la compassion qui guident les choix).

Le PARDON et la FOI.

Chacun d’entre nous peut sauver notre monde ! Chacun d’entre nous, selon ses moyens et son ouverture d’esprit.

Plus personne n’y croit… Les solutions viendront donc par une voie où Personne ne les attend. Un autre monde est encore possible !

Dans de prochains articles, j’évoquerai le langage des nombres, des lettres, des signes et des symboles manifestes que sont les chiffres. Progressivement, nous mettrons le signifié de ce langage en parallèle avec notre Histoire et notre actualité.

Au bout du chemin, au terme de l’histoire au coin du feu "électronique", nous mettrons Homo-falsus au banc des accusés, nous retrouverons les cailloux semés par le petit poucet et mériterons les bottes de 7 lieux, nous sauverons les enfants perdus en libérant les pirates de l’emprise de leur mauvais CROCHET, nous retrouverons Jonas et Gepetto dans un Big fish, nous féliciterons Shéhérazade d'avoir gagné du temps en trompant et en amadouant le mauvais Calife dont le règne demeure une insulte à la mémoire du prophète, nous comprendrons comment la pierre philosophale a permis à Harry de libérer les "détraqueurs" (les nombres), les magiciens et les "moldus", de l’emprise des mangemorts (...), ou encore nous tenterons d’obtenir le pardon de Mercutio et de réunir enfin Roméo et Juliette… Contre toute attente, nous pourrons aussi réconcilier les conservateurs et les progressistes autour du personnage de Rousseau ou encore réunir Abraham, Jésus, Muhammad et Siddhârta autour de la question scientifique.

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VORACE

30 Mai 2018, 16:11pm

Publié par Persone

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Depuis peu, le peuple chinois envahit la vidéo sphère cybernétique d’étranges scènes en gros plan montrant leurs enfants dévorant des morceaux de viande de toutes sortes, cœur, foie, pattes ou groin de cochon (…), dès le plus jeune âge… Interrogation ! Les occidentaux s’alarment et constatent avec amertume ce qu’est la fête du chien dans cette nouvelle superpuissance. La bien-pensance est sans dessus dessous, chacun y va de sa pétition, n’hésitant plus à invoquer le politiquement incorrect « péril jaune »…

Autopsie d’un crime refoulé :

Lentement, mais sûrement, nous sommes passés du stade du bonobo dépoilé protégeant son nid à celui de l’équarrisseur patenté qui, non content d’avoir colonisé et dénaturé tous les nids de la planète, se pose en véritable remède à l’amour. A ne pas confondre avec hygiène sexuelle et pornographie !  Lentement nous sommes passés de la révélation des ampoules sur les mains, qui nous montraient nos limites et la subtile susceptibilité des corps, à la détermination de l’esprit des "Lumières" : des personnalités physiques soumises et bien-pensantes exploitées par des personnalités morales toutes puissantes, chargées d’entretenir le moteur de la croissance tout en soulageant le symptôme ampoule. La science au service de la compensation matériel, au service du paysan et de la révolte des nuisibles, au service du roi et du voleur ! Pauvre gendarme… Moralité, les illusions de la culture intensive et du consumérisme nous rappellent que l’esprit n’est pas un meilleur guide que le corps !

L’empirisme, si rationnel soit-il est aveugle ! L’étiques ? Chacun la sienne !

Y-a-t-il une limite spatiotemporelle à la dégénérescence de l’appétit humain ?   

  • Un Chinois répondrait à notre indignation : "vous nous avez pliés à votre bureaucratie, nous n’avons pas perdu la face".  Comprendre : à ce jeu de massacre défini par le consumérisme global, les confucianistes qui rechignaient à faire du mal à un ver de terre sont maintenant meilleurs que nous !
  • En revanche, un démagogue habile nous caresserait dans le sens du poil en nous expliquant que les dieux sont morts avec le darwinisme et que les compromis et le progrès demeurent la meilleure façon de digérer l’amertume de l’empirisme.
  • Un cynique ou un inoffensif sophiste en bon prince de la situation, profiterait de la position indécente et délicate des criminels du jour ainsi que de celle des indignés et des démagogues, pour nous faire une belle démonstration de leur nouvelle supériorité : la version cyniques - "la vie n’est pas rose ! Cela ne choque que les cons et les militants". Et le verbe des  nouveaux sophistes - "le bas astral est votre lot, faites comme nous, mettez de l’huile, faites brûler un encens et pensez positif en recentrant vos énergies cosmiques".

Les farceurs ! 

Nous en sommes tous ! Et comme nos pères, nous engendrons de petits et de grands farceurs. L’orgueil des nations les nourrit, les applaudit, les conditionne, les hiérarchise, les élève et les font chuter ! Elle les arme, elle les décapite en grande pompe, elle les soumet, les libère et les rachète à bas prix… Des élus, des déchus, des encensés, des vénérés et d’innombrables oubliés…   À Babel, le fils de l’Homme mange de la viande et part à la guerre ! Ainsi soit-il. Aujourd’hui, pour les pleurnichards, il y a le tout confort, les programmes et les auteurs adaptés… Pour l’abattoir, la guerre ou le génocide, les faibles n’ont plus qu’à signer un bout de papier, accepter un numéro de sécu et le mal est commis par des professionnels, le plus loin possible de la place publique. Voilà qui évite que les moutons enragent ou qu’ils chopent un cancer !  

Le Chien garde les jardins d’apollon, le rat est témoin de la vertu de Cassandre. Dans l’assiette, ils n’ont pas le même goût !

3 : Mon CHIEN n’a rien du gardien de l’ENFER ! La JOIE de ce sac à puce, comme les mouvements de sa queue sont des CONSTANTES. Incapable de cacher son INTENTION, il exprime toute la PASSION que son maître a perdue ! Pour le chien, le geste est simple : direction le bois ! J’arrête de le regarder chier et j’ouvre le crochet de la laisse ! Et pouffff, tout s’évanouit ! Vivre sur TERRE et l’espace d’un instant qui passe, le regarder. Le regarder accélérer et changer de direction comme un diable d’énergie. Juste quelques instants, éternels de légèreté partagée. Histoire d’oublier l’ILLUSION de la MASSE qui nous piège comme de tristes RATS cancéreux dans une prison gravitationnelle. Le rat n’a pas besoin d’être un cerbère pour inspirer la MORT ! Dans la rue du lundi au vendredi ces maudits rongeurs nous observent moi et mon chien ! A 6h39 pétante, chaque matin, lorsque nous nous contemplons comme deux cons en laisse, jusqu’à ce qu’il ait fini de chier ! Moi qui le croyais MORT, c’est ici chaque dimanche matin, dans les bois maculés de fange canine, que je m’excuserais bien devant DIEU.

Chez les morts, les loups, les chiens, les rats et autres caractères animaliers qui constituent les mauvais bergers que nous sommes, ne peuvent plus se cacher derrière le silence des agneaux. Mais lorsqu’on les regarde en face, ces spectres de la tyrannie et de la trahison ne sont que les souvenirs quantiques de cruels et malheureux enfants perdus aux portes de leur caverne. Les fils et filles de l’Homme bête, tout comme chacun de nous. Des mains qui nous empêchent parfois, des enfants d’outre-tombe qui n’ont plus peur de nous avouer l’honteuse vérité !

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L’agneau de Pascal, le loup de Hobbes et le chainon manquant de Darwin

25 Mai 2018, 10:21am

Publié par Persone

L’agneau de Pascal, le loup de Hobbes et le chainon manquant de Darwin

"C’est le cœur qui sent Dieu et non la raison. Voilà ce que c’est que la foi. Dieu sensible au cœur, non à la raison." – Blaise Pascal.

Nous y voyons une contradiction avec une autre de ces citations : "Le cœur sent qu’il y a trois dimensions dans l’espace" (Lafuma 110 – Brunsch 282).

Qu’y a-t-il de contradictoire ? L’une annonce que le créateur est sensible aux cœurs qui le ressentent (que les sujets utilisent la raison ou non pour expliquer leur existence) et l’autre affirme que le cœur n’a point besoin de la raison pour ressentir ce puissant accord qu’est le trois.

  • 3 axes pour hauteur, longueur et largeur…
  • Une dimension invisible "le temps" et deux perceptibles (un repère « gravitationnel » pour le haut et le bas et un autre pour la gauche, la droite, le devant et le derrière)…
  • Et n’oublions pas Roméo, Juliette et Mercutio, ne faisant qu’un en 0. Notons que ces deux affirmations ne nient aucunement la complémentarité du cœur et de la raison !

La théorie synthétique, admise comme vérité parmi les néodarwinistes, définit notre évolution à partir d’un modèle de spéciation selon lequel les nouvelles espèces apparaissent lorsqu’une population d’une espèce donnée se retrouve isolée de son aire de répartition d’origine. Celle-ci connaîtrait alors une série rapide de changements morphologiques et génétiques avant de devenir une nouvelle espèce à part entière. Les mèmes (réplicateurs) et les divergents ! La théorie synthétique est appuyée et complétée par celle des équilibres ponctués, mais cette dernière, bien qu’assez proche des idées de Darwin lui-même, reste assez controversée (ces derniers ont prétendu apporter une ouverture au dilemme des chainons manquants, mais sans argumentation irréfutable). D’autres éléments favorisent le divorce entre les deux théories : les chantres du "synthétisme absolu" se font les défenseurs du Hasard Tout Puissant, alors que les "amateurs d’équilibres ponctués" ne nient pas une conception intelligente de l’univers.

Le Hasard Tout Puissant : la roulette russe et le millionnaire du royaume de la génétique, avec des réplicateurs et des voyageurs divergents, tous munis de bonnes ou de mauvaises pioches pour s’adapter à un univers changeant. Si pleine de sens soit la définition des "mèmes" et des "mercenaires", les chantres du Hasard me semble atteints par le syndrome de la roue de la mort et de la fortune !

Autrement dit, j’affirme pour ma part que la théorie synthétique "classique" demeure la plus pertinente, bien que ses défenseurs soient toujours hantés par le fantôme de la congrégation de la doctrine de la foi et guidés par une notoriété bien mal acquise.

Les théories du gradualisme ayant abouti au darwinisme évolutif, ont toutes affirmé que la religion et par extension l’eschatologie étaient catastrophistes ! Et si cette affirmation était fausse, bien que l’hermétisme réciproque des institutions concernées n’ait fait que renforcer le mur du silence ? Dans l’école de Jésus, comme dans celle de Darwin, nous trouvons des profs et des élèves optimistes mais dans les rangs, nous avons aussi des pessimistes, c’est un fait !

Et que dire de ces légions de futurs managers, ingénieurs, geeks ou commerciaux (…),  passionnés par Far Cry et bercés entre la définition de l’anthropocène et l’obligation de résultat imposé par la croissance ? Que dire de cette nouvelle jeunesse qui commence à accepter le fait que l’avenir sur terre se résume à l’assistance technologique et aux compensations virtuelles, en attendant la colonisation d’autres planètes appétissantes? Des optimistes ?   

Apocalypse et révélation ont pourtant un seul et même sens lorsque dualité rime avec complémentarité et non opposition ! Certes, nombres d’éléments du nouveau testament indiquent que jésus était un prédicateur apocalyptique, mais comment est définie l’apocalypse ? La fin des temps ! Au pluriel. De quels temps s’agit-il ? De quelle génération ? Et comment viendra le mal, le spectre de la mort, la maladie ? Par celui de la famine ? Par la guerre ? Par l’esprit de conquête ? Les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers… Parle-t-on ici de fin du monde ou de l’univers ? Nous ne pouvons plus prétendre à reconstituer fidèlement les paroles de Jésus, mais nous savons que Paul et Pierre, malgré les réticences de ce dernier, ainsi que nombre de leurs héritiers ont universalisé le message du prophète, au-delà du contexte et des évènements impitoyables vécus par l’homme. C’est ici qu’il faut intégrer le mécanisme de l’hermétisme et comprendre ce qui a poussé l’Eglise et toutes les religions à occulter le caractère arithmantique des écritures pour privilégier une lecture littérale et imposer une liturgie faisant autorité sur la raison. Les institutions défendant la foi ont toujours été écartelées ou étouffées entre les invasions barbares, la corruption du royaume et la menace des autres civilisations conquérantes et initiées ! J’évoque ici le contexte, mais que dire de toutes les falsifications opérées sur les textes depuis les aventures de Gilgamesh jusqu’au Coran ? Que dire des vérités compromettantes à propos de Jésus ? Que dire de l’origine de ces fractures entre israélites, égyptiens et africains, entre peuples arabes, sémites ou indoeuropéens ? Que dire des raisons politiques, des crimes communs à tous les hommes et de l’hypocrisie séculaire, qui dans l’ombre sont le nerf de toutes nos guerres ? Notre actualité illustre parfaitement cette dernière question : le choc des civilisations est ici le bon bouc que nous sacrifions comme des imbéciles sur l’autel du déterminisme et la religion est devenue le bouc émissaire que l’on a envoyé se faire voir dans le désert en oubliant que dans le complexe de Babel, l’Histoire se répète sans cesse !   

"Beaucoup de bruit pour rien", disait "secouer les lances" (W.Shakespeare) !

L’apocalypse selon Jean, tout comme le discours eschatologique de Jésus dans Mathieu (24-25), dans Marc (13), dans Luc (21, 5-36), ou dans certains épitres de Paul ou Pierre, entrent en contradiction avec certains passages plus édulcorés du nouveau testament, mais ceci n’indique pas que les allusions de catastrophes apocalyptiques ne soient pas simplement l’équivalent de nos effets blockbusters en ce qui concerne le signifiant et une suite de codes arithmantiques, concernant le signifié ! Au grand dam des grenouilles de bénitier et des fous de Dieu qui se confortent dans leur vision du paradis et leur façon d’anticiper la mort des pourris !

Entre l’apocalypse et l’intersection de facteurs de spéciation et d’extinction (catastrophes dites naturelles, erreurs humaines, guerres, anthropocène), il n’y a qu’un pas à franchir ! La question étant : comment passer le cap ? Le choix de la révélation ou le réveil des quatre cavaliers ! Nul ne sonne la fin du monde, mais tout annonce une dégradation indécente des conditions de transport et un ultime affrontement entre Arthur et Mordred, le père au cœur maudit et la vengeance du fils. De nos jours, pères et fils sont des technocrates endurcis, experts en armes de destruction massive et maîtres dans l’art de la guerre économique !

Nombreux sont les chemins de la connaissance, il est grand temps de les réunir ! En attendant, nous demeurons des géants suicidaires souffrant d’une idolâtrie ou au contraire d’une phobie des méduses, des termites ou des fourmis !       

L’agneau de Pascal, le loup de Hobbes et le chainon manquant de Darwin

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Signes extérieurs de retour de fortune...

24 Mai 2018, 09:25am

Publié par Persone

Signes extérieurs de retour de fortune...

Selon un adage commun, dont personne n’a jamais revendiqué la paternité, le ridicule ne tue pas !

Pourtant, du point de vue de la hiérarchie des races, dont nous nous sommes séparés à grand-peine, ce qui est vu comme ridicule est humilié et tué par une autre forme de ridicule, plus dominante, selon le rite religieux ou darwiniste.

Certains auteurs contournent brillamment la difficulté :  

« En France le ridicule ne tue pas, on en vit » – Henry Jeanson (1900-1970)

« Si le ridicule ne tue pas, le militantisme échappe à cette règle » – Marc Vilrouge (1971-2007)

Il n’empêche que le ridicule tue, cela commence à la récré lorsqu’on est maladroit, sensible et bigleux ! Sous le règne du roi Soleil, la guerre du ridicule contre le ridicule atteint un paroxysme… Mises à mort raffinées entre gentilshommes ! Cela s’applique aussi à la grande récré du monde et au choc des civilisations, lorsqu’on est noir et déclaré pauvre et analphabète.

Doit-on comprendre n’est pas ridicule celui qu’on croit l’être ? C’est celui qui dit qui est ? La vérité sort de la bouche des enfants !

Mais la situation a bien dérapé en quelques décennies, la cruauté des grands vainqueurs de l’Histoire s’est mondialisée et banalisée, jusqu’à l’indécence.

Pour illustrer ce paroxysme de la sophistication morbide (lié au thème de Babel), deux autres citations me viennent en tête :

« Mon arme, c’est la vision que j’ai de mon époque » -Yves Saint Laurent

« Dans dix ans, nous aurons de quoi tuer 80 millions de Russes. Eh bien je crois qu'on n'attaque pas volontiers des gens qui ont de quoi tuer 80 millions de Russes, même si on a soi-même de quoi tuer 800 millions de Français, à supposer qu'il y eût 800 millions de Français. » - Charles de Gaulle.

Le premier était bigleux, sensible et quelconque, le second tenait de l’éléphant malformé, mais les deux profitaient de la parenthèse enchantée des trente glorieuses et ils n’étaient ni noirs, ni pauvres, ni analphabètes. L'un était le président, le guide, l'autre l'artiste, le créateur... 

La comédie humaine, le bel avenir du mal, le bûcher des vanités !

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