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Le blog de Persone

Le militantisme derrière le voile des illusions

25 Août 2018, 21:59pm

Publié par Persone

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Extrait de la polémique anti-Schiappa qui fait le « buzz » de cette fin août, avant la reprise d’activité des français :

Le cœur de la propagande du secrétariat d’Etat est d’affirmer que la loi Schiappa pose un seuil de non-consentement à 15 ans. Ce qui est faux. Ce que le gouvernement veut absolument faire passer pour ce seuil n’est en réalité qu’un âge sous lequel la contrainte ou la surprise est caractérisée par l’abus de vulnérabilité d’un mineur incapable de discernement. A contrario pour un mineur de 15 ans ou plus, il n’y a pas lieu d’apprécier l’absence ou l’existence du discernement. Cette précision inutile sur la contrainte ou la surprise risque aussi de semer la confusion entre viol et atteinte sexuelle dont le seuil d’âge est fixé à 15 ans. La présomption d’absence de consentement fut-elle simple n’existe pas dans ce texte…

Analyse du texte, phrase par phrase :

« Le cœur de la propagande du secrétariat d’Etat est d’affirmer que la loi Schiappa pose un seuil de non-consentement à 15 ans. Ce qui est faux. » :

La première expression annonce le néant sémantique induit par le texte ! Poser un seuil de non-consentement n’a aucun sens, à moins que le signifié précis des mots et le travail de ceux dont nous avons hérité nos langages n’ait plus la moindre importance à nos yeux ! Sans jouer sur les mots comme le fait l’article, mais tout au contraire en respectant scrupuleusement leur sens, la notion de seuil de non-consentement signifie ceci : en dessous de 15 ans, un enfant ne ressent aucunement l’attraction sexuel et ne peut par conséquent être capable d’y consentir… littéralement donc, seuil en dessous duquel il n’y a pas de consentement. Ce qui est faux ! Des adolescentes très délurées, mal éduquées ou traumatisées par les milieux dans lesquels elles survivent, des meufs qui chassent déjà des keums, il y’en a plus qu’on ne veut bien l’admettre. Ici il ne s’agit plus de consentement mais de provocation. Voilà entre autres pourquoi la loi définit bien son nouvel article par l’incapacité de l’enfant à discerner le sens et les conséquences d’un tel acte, qu’il y ait consenti ou non ! Dans un premier temps, les porte- paroles du gouvernement n’utilisaient que l’expression employée dans le texte de loi, jusqu’à ce que la pression et le nombre de justifications demandées par l’opposition et les professionnels de la contestation lucrative les poussent vers des formulations simplifiées, mais erratiques.

« Ce que le gouvernement veut absolument faire passer pour ce seuil n’est en réalité qu’un âge sous lequel la contrainte ou la surprise est caractérisée par l’abus de vulnérabilité d’un mineur incapable de discernement. » … … … « Cette précision inutile sur la contrainte ou la surprise risque aussi de semer la confusion entre viol et atteinte sexuelle dont le seuil d’âge est fixé à 15 ans. » :

Ce que l’opposition occulte ici, c’est que la constitution française caractérise justement le viol ou les abus sexuels par ces notions de contrainte morale ou de surprise ! Ce n’est pas une précision ajoutée ! Ce que le nouveau texte de loi ajoute, en tant que précision, c’est le fait qu’un enfant de moins de 15 ans est maintenant considéré comme n’ayant pas  le discernement nécessaire pour juger de toutes les implications et conséquences d’un acte sexuel et que son consentement à un tel acte peut résulter de fait de l’autorité morale exercée sur sa personne . La notion de potentialité est ici utilisée pour préserver la notion de présomption d’innocence : pour exemple, dans le cas concernant une jeune fille de bientôt 15 ans, mal éduquée ou conditionnée sexuellement par son environnement de vie, qui aurait fait des avances à un jeune homme de 18 printemps pas mieux loti, avant de s’estimer déçue ou flouée par le comportement du quidam et de suivre une suite de « bons conseils » pour abattre la bête noire et enclencher le jeu des dommages et intérêts … , l’abus d’autorité morale n’existe plus ! Ici la responsabilité du préjudice incombe aux parents, aux éducateurs ou encore à l’Etat lui-même, pour avoir accepté l’appât de la croissance en construisant des espaces de vie à deux vitesses et des zones de « non droit » !!! Dans ce cas, qui n’a rien d’une exception, si le texte de loi disait « est caractérisée par » l’auteur de l’acte sexuel, pourtant consenti par une jeune fille ayant trop tôt perdu son innocence, serait jugé et condamné sans distinction aucune, comme un homme d’âge mur qui aurait manipulé une fillette de 8 ans pour la violer. En prison, notre jeune homme aurait tôt fait de rejoindre l’enfer et de devenir un véritable violeur à sa sortie !!!  La précision extrême des termes des textes de loi, la présomption d’innocence et l’appréciation d’un intercesseur humain, ça sert à cela !!! Et cela s’appelle éviter de glisser de nouveau vers l’inquisition ou de nous soumettre totalement à une écriture, une parole, un dogme, un programme !!!  N’oublions pas qu’un juge est un intermédiaire humain entre la loi établie (précise, logique, mais aveugle et incomplète par définition) et la réalité complexe des choses d’un quotidien en agitation et en évolution permanente ! Aussi, le juge tient compte de l’enquête et de tous les éléments présentés durant les audiences et le jugement, ce, jusqu’aux dernières secondes des délibérations.  Je conseille ici de relire l’argument de l’opposition relatif à ce paragraphe : force est de constater qu’il ne manque pas simplement de pertinence, il est insensé ! Or, nous savons que l’art de la rhétorique, consiste justement à conférer à ceux qui le maîtrisent, le pouvoir de contrer tout interlocuteur, qu’il soit dans le vrai ou non, en prononçant des mots attractifs pour le public, mais venant noyer totalement le sujet de discussion dans la confusion. Si l’interlocuteur ne réagit pas vite et très intelligemment, il est enfermé dans un échange absurde et sans solution et le public reste fasciné par le coup de théâtre et la vérité du vainqueur !  

« A contrario pour un mineur de 15 ans ou plus, il n’y a pas lieu d’apprécier l’absence ou l’existence du discernement. » :

La phrase n’est pas placée ici dans le contexte qui lui correspond, celui-ci n’étant lié qu’à la question de l’âge choisi pour définir le seuil. Or la précision est utilisée ici concernant la pertinence des termes définissant la caractérisation du viol et la présomption d’innocence ! L’opposition pose ici une phrase « aguichante » qui attire l’attention des auditeurs sur un sujet parallèle, qui ne répond pas à la question en cours ! Mais faisons à l’opposition l’honneur de répondre à cette question particulière : Pourquoi fixer le seuil d’ «innocence » à 15 ans ? Parce que si nous le fixions à 18 (3 ans plus tard) ou même à 17, dans les conditions actuelles de décadence de notre société, des milliers de jeunes garçons de 18 à 21 ans se feraient sodomiser dans des prisons criminogènes pour des viols qu’ils n’auraient pas commis ! Nous vivons à une époque où d’innombrables personnes n’hésitent plus à jouer à la roulette russe, concernant leur corps ou leur esprit, non pas pour les avancées de la médecine, mais pour l’argent que leur donnent les grandes enseignes de la pharmaceutique ! Si nous sommes honnêtes, depuis la décadence des grands EMPIRES remontant à quelques petits millénaires de folie des grandeurs, la grande entreprise humaine voit pulluler un nombre grandissant d’innocents perdant salement leur candeur pour devenir de véritables instruments de profit et de compensation matérielles, prêts à vendre tout ce qu’il reste de la vertu pour tirer leur épingle de ce jeu de dupes !!! A méditer longuement.   Pour conclure le paragraphe : le problème posé et pourtant occulté par la majorité de nos révolutions, se résume par le fait qu’elles n’ont pas libéré la cité des faiblesses, de l’autoritarisme ou de l’hypocrisie de nos vieux paradigmes patriarcaux ! Au contraire, elle n’ont fait qu’offrir des compensations aux vaincus  et ont permis aux opportunistes de tirer ces faiblesses ainsi que l’incomplétude des lois, à leur avantage !!!  Ainsi l’origine des maux, les causes fondamentales du crime et l’empirisme du déni se sont-ils sécularisés au fil des siècles et des millénaires.

« La présomption d’absence de consentement fut-elle simple n’existe pas dans ce texte. » :

Si la loi simplifiait son texte en le résumant à une présomption de non consentement selon les termes, cela signifierait que la victime peut être présumée non consentante ! Peut être présumée non consentante ! Autrement dit, la présomption est faite pour induire le doute utile en cas d’innocence difficile à prouver, mais dans ce cas-ci, elle stipule simplement que la victime n’a peut-être pas été consentante ! Peut être !!! Une fois encore, le propos paraît alléchant, mais il est insensé.

 

L’argumentation continue sur le même  mode de rhétorique insensée :

« Il convient de préciser que la contrainte pouvait déjà être déduite de la différence d’âge et de l’autorité de fait ou de droit. » :

C’est exactement ce que le nouvel article de loi stipule !!!

« La loi Schiappa reprend cette disposition mais en exclut l’auteur mineur pour ce qui est de l’autorité de fait. » :

L’argumentation change à nouveau de sujet, comme pour mieux noyer les propos et comme elle l’a déjà fait précédemment ! Nous abordons ici le fait qu’un mineur auteur d’une pression sexuelle sur un autre mineur, ne peut être accusé d’avoir abusé d’une autorité de fait (différence d’âge) ou de droit (autorité sécularisée de l’adulte). Soit dit en passant, l’argumentation de l’opposition ne parle ici que de l’autorité de fait alors que celle de droit est aussi concernée. Mais j’insiste surtout sur le fait que cette argumentation soulève plusieurs sujets, sans répondre précisément à la question posée à l’origine !!!  

« Quant à la vulnérabilité d’un mineur, elle est déjà prise en compte depuis bien longtemps par les juridictions. Ce texte ne fait donc qu’entériner la pratique. » :

Nous venons de démontrer ici que la loi a depuis toujours précisé la caractérisation du viol par la surprise ou la contrainte pour respecter la présomption d’innocence, mais que l’innocence d’un enfant n’étant jusqu’à ce jour pas incluse dans le raisonnement, permettait l’acquittement de violeurs ! Nous venons aussi de montrer que le nouvel article de loi élimine ce vide juridique !!! Une fois encore l’argumentation joue sur les mots pour ne rien dire !!! 

« L’appréciation du non-consentement de l’enfant par l’existence ou non d’une contrainte ou d’une surprise relève toujours de l’appréciation des juridictions. Faire croire à l’opinion publique que cette loi pose un seuil de non-consentement pour mineurs de 15 ans relève donc de la malhonnêteté intellectuelle. » :

Il convient ici de reprendre toute la logique du raisonnement pour comprendre qui fait ici preuve d’une malhonnêteté intellectuelle ! Mais l’art de la rhétorique, ne l’oublions pas consiste à achever son interlocuteur par un coup d’éclat sans le moindre rapport avec la recherche minutieuse et consciencieuse de la vérité et de la complexité des éléments !!!

« Souvenez-vous, il y a eu l’affaire de Sarah en septembre 2017 puis celle de Justine, deux mois plus tard. Les viols dont ont été victimes ces deux enfants de 11 ans ont été qualifiés en atteinte sexuelle par le parquet de Pontoise pour la première et débouché sur un acquittement par la cour d’assise de Meaux pour la deuxième. Ces deux enfants étaient brutalement mises en avant dans les médias pour avoir été considérées comme consentantes à des pénétrations sexuelles commises par des adultes de 28 et de 22 ans. Leurs affaires ont suscité une prise de conscience soudaine de l’opinion publique en France. Non, nos enfants n’étaient pas assez protégés des crimes sexuels. »

Ici, l’argumentation évoque un sujet antérieur à la modification des textes de loi pour étayer la critique de cette dernière !!!!!!!! Les farceurs !

« En dépit de leur jeune âge et du bon sens, Sarah et Justine ont vécu le traumatisme d’être confrontées à des magistrats et des jurés qui ont, au bout du compte, estimé qu’elles étaient consentantes à ces actes sexuels puisqu’elles ne s’étaient pas assez débattues, n’avaient pas crié assez fort… Mais qui le pourrait à cet âge-là? Tou.te.s, nous nous sommes levé.e.s, associations, citoyen.ne.s, personnalités. Grâce à cette mobilisation, le tribunal correctionnel de Pontoise s’est déclaré incompétent en renvoyant l’affaire à l’instruction et le parquet général de Meaux a fait appel du verdict. »

L’horreur, les larmes et le cliché de la vaillance militantiste au service de la persuasion ! Mais toujours aucune argumentation pertinente… Depuis la fin du XIXème, l’entité militante a le vent en poupe, se serait-elle perdue en chemin ? N’oublions pas notre Histoire : la bonne conscience et l’amour propre de cette dernière se sont souvent mis au service de la terreur, du communisme, du fascisme ou plus globalement au service de l’orgueil et de l’illusion du progressisme !  

Une conclusion s’impose ici :

Notre corruption, notre décadence, notre hypocrisie ou encore la démagogie de notre démocratie (…) ont incarné un système entropique que nos intérêts personnels, nos habitudes addictives et notre paresse intellectuelle ne nous permet plus de contrôler !

Le siècle de demain sera celui de la foi et de la raison enfin réunis, celui du repentir global et du cœur intelligent…. Ou ne sera que ruines et larmes.

D’un point de vue politique :

Derrière son sketch inoubliable sur les syndicats, Coluche peignait un tableau de la désastreuse dérive du militantisme tout en évitant de se fâcher avec les souches populaires, qu’il soutenait sans naïveté. Certains poètes avant-gardistes disent que l’homme est une femme comme les autres… Un sociologue, de façon plus pragmatique dirait que pour l’instant, la femme est devenue un Homme comme les autres… Plus en accord avec la logique temporelle de ce dernier, j’ajouterais ici que le militant est devenu un professionnel comme les autres.

«Les années 70 derrière le voile des illusions » étaient une série d’articles concernant la hiérarchisation des paradigmes. Au sommet de la chaîne, une technique de manipulation des masses  et au milieu, les opportunistes con/vaincus qui s’enrichissent sur le mouvement et au bas de l’échelle, les consommateurs et l’électorat que l’on divise par stéréotypes soutenus par des carriéristes politiques faisant partie des deux premières classes.  Le même mécanisme se reproduit ici : la plupart des signataires de ce genre de polémiques médiatiques à prise rapide sont des militants, des auteurs, des psychothérapeutes libéraux, des personnes engagées dans la noble et ingrate lutte des associations caritatives… Chacun d’entre eux est lié à un parti politique, à la notoriété, au clientélisme, ou à la dépendance financière… Certains fautent par corruption, d’autres par orgueil, soit-il positif (sérendipité) ou négatif (zemblanité).

En s’attardant sur le discours anti-Schiappa et surtout en éloignant notre point de vue des différents stimuli provoqués par la polémique, l’observateur que l’on devient assiste à un ballet classique entre les joueurs de droite et de gauche venant de subir une défaite depuis longtemps programmée. Les attaquants, les défenseurs et les milieux de terrain sont en ébullition dans la marmite médiatique ! La notion de centre composite, réunissant des acteurs n’ayant su trouver de compromis entre leurs différentes déterminations, n’était qu’un terrain expérimental pour ce nouveau centre « en Marche » inflexible et demeurant pour l’heure, indéterminable. Ce que devrait être un centre si l’on se réfère à la réalité quantique ou plus simplement aux lois physiques et mathématiques. Certains soupçonneront à mon égard une fascination pour les gesticulations présidentielles, il n’en est rien ! Mais il faut rendre à Octave « Augustus 8 » ce qui lui appartient (n’en déplaise à tous les petits génies de la caricature, le nom de Jupiter n’était vraiment pas approprié)… Si Macron est Jupiter, que deviennent Poutine et les nouveaux pilotes des dragons asiatiques ? Zeus ?

Mais un autre détail m’interpelle : les uns parlent de légalisation de la pédophilie, les autres dénoncent du favoritisme envers les violeurs, au détriment des enfants… Rien de nouveau sous le soleil ! Une fois encore l’extrême gauche et l’extrême droite luttent contre un ennemi commun et nous livrent généreusement les clichés de leurs ébats sur le terrain de la lutte !

Malraux était un visionnaire, aveuglé par le démon de la magouille !

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Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 4 :

18 Août 2018, 22:45pm

Publié par Persone

Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.
Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.
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Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.

Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.

James Churchward, Graham Hancock, Zecharia Sitchin… Autant de succès littéraires internationaux et de promesses de révélation devant bouleverser toute l’humanité et abolir le règne de la pensée unique ! Vérité ou opportunisme ?

Entrons dans la réflexion :

Je propose d’introduire le sujet avec Graham Hancock :

Je n’ai lu qu’une partie de son corpus il y a une quinzaine d’années… Honnêtement j’ai trouvé le style et l’accroche brillants, mais j’étais plus jeune. Depuis, je n’ai pas repris l’œuvre, mais j’ai eu accès à d’autres auteurs similaires jusqu’à ce que je décèle une dérive, notamment concernant l’argumentation. Le cœur des théories n’était plus que du réchauffé en contradiction avec les dernières découvertes scientifiques, mais les styles et les méthodes démonstratives  devenaient de la rhétorique de plus en plus aiguisée !  Les succès médiatiques de nos deux dernières décennies sont pire encore : la soupe a pris, les convives ont adopté le fumet et se sont habitués au goût et n’importe qui peut aujourd’hui s’improviser écrivain des voies célestes, coach de développement personnel, dispensateur de soins et purificateur d’âmes etc… avec un diplôme « libéral » en poche ou la validation d’un initié autoproclamé « Maître » ! Autrement dit, le niveau a baissé jusqu’au charlatanisme décomplexé !    

Graham Hancock fait partie de cette génération d’homme qui ont vécu la révolution des mœurs des années 70 à l’âge de 20 ans, après une enfance dans un climat d’après-guerre ! Cette génération a dans le même temps découvert les délices de Katmandou et les mystères de l’Orient, ainsi que le droit d’ouvrir sa gueule, de crier non à la guerre et de voyager en chair et en os jusqu’à ces régions fantasmées peuplées de ces « amours de gens » que nous pays ont colonisé. Le second procès de la religion chrétienne, la guerre froide et la conquête spatiale, ne l’oublions pas font partie du décor… Or, il se trouve que plusieurs cultures anciennes vénéraient des Dieux vivant dans un noun (terme égyptien désignant l’océan glacé infini, l’éther, les eaux…) et que ces dieux descendaient parfois pour se jouer des hommes, pour les juger, pour provoquer des catastrophes, pour féconder les jolies femmes ou pour améliorer l’homme. Des gravures ou des sculptures évoquant des êtres volant avec des couronnes sur la tête, des runes qui ressemblent à des hélicoptères etc, etc… Autant de choses aujourd’hui démystifiées qui, à l’époque ont mis le feu aux poudres !  Les soixante-huitards sont fâchés avec leur gouvernement et leur Eglise (non sans raison), on leur a menti, leurs propres parents sont de braves et besogneuses brebis qui imaginaient que les indiens ou les noirs étaient des êtres inférieurs (…) et ils découvrent d’un coup les traces de leur passé et la guerre des étoiles !

Pour exemple, les sumériens avaient une cosmogonie fondée sur des dieux en guerre dont certains, les Igigis, se révoltèrent contre les Anunnakis pour n’être que des travailleurs terrestres. Enlil, le dieu supérieur, se mit en colère, mais Enki, un anunnaki lui proposa de remplacer les Igigis par l’homme pour s’apaiser. Mais l’homme fut corruptible et ses femmes étaient très belles ! Les anunnakis auraient fécondé de nombreuses femmes et pratiqué des expériences pour obtenir des êtres hybrides. Voilà les données archéologiques, et nous savons que toutes les anciennes civilisations avaient leurs fables écologiques, leur déluge, leurs héros, leurs rois légendaires etc… Mais demandez à un type galvanisé par la littérature New-Age de vous parler de la traduction des textes sumériens retrouvés sur les tablettes d’argile de l’époque et sans vous répondre, il affirmera comme une vérité universelle le fait que seuls les moutons ne comprennent pas que les extra-terrestres nous aident ou nous colonisent depuis l’antiquité et qu’encore avant cela, nous étions des géants et que des civilisations parfaites vivaient sur des continents aujourd’hui engloutis !!!

L’avantage de Hancock, pour le lecteur c’est que son style est à la hauteur d’un type qui a travaillé longtemps pour de grands journaux.  Mais il l’a dit lui-même, il n’est pas champion en archéologie moderne ! Dénonçant à juste titre le formatage des pensées, il a tout de même commis l’erreur de snober les progrès scientifiques et d’utiliser un protocole scientifique datant des « Lumières » en ce qui concerne les continents engloutis.  La dérive des continents et le mouvement des plaques sont aujourd’hui modélisés et cela balaye la possibilité de continents entiers engloutis. Entre outre, l’archéologie a aussi retrouvé de nombreux écrits grecs, qui témoignent de la LEGENDE écologique et morale de l’Atlantide (pour exemple). Comme déjà évoqué précédemment, Atlantis tire son nom du dieu Atlas et le Critias, mentionnant cet hypothétique territoire, précise qu’il s’agit là d’une légende morale et écologique proposée au peuple afin qu’il accède sans imposition dogmatique à l’idéal social recherché par les philosophes et les théosophes.

Une petite méditation pour conclure ces 4 articles sur les 70's, derrière le voile des illusions :

Depuis 50 ans, le New-Age a grassement enrichi un bon nombre d’écrivains aventuriers, tous initiés à la quête de la société théosophique dont Helena Blavatski est restée l’emblème. Mais depuis 10 ans, les analystes constatent que le phénomène tire la population vers le bas de bien vile manière : l’instrumentalisation de vérités bel et bien établies, mais mal interprétées ou volontairement déformées avec l’excuse de la ligne romanesque, le tout pour motiver un fonds de commerce international très juteux ! Juridiquement et compte tenu de notre situation humaine planétaire, il s’agit d’une arnaque de la pire espèce ou d’une manifestation schizophrénique, mais surtout d’un dangereux exemple pour la société. J’ai bien écrit schizophrénie ! Exemple : « Hahhh, je sais et je sens encore que j’agis mal ! Ferme-la, pauvre malade, c’est grâce à cela que tes enfants mangent bien et que ta femme s’amuse malgré la vie chiante que ta carrière lui fait mener ! »…

Imaginons donc que la justice souhaite intervenir :

La ligne romanesque des pionniers est un joker imparable, nous l’avons vu. Comment font les nouveaux, alors qu’ils sont plus nombreux que leurs prédécesseurs sur le gâteau ?

Ils vous font vivre des expériences de plus en plus variées moyennant finance, des choses légales et fonctionnelles comme le yoga, la méditation, le coaching de vie pour moutons en dépression, et en sous-sol de l’autosuggestion et des séances de persuasion collective fondées sur un corpus syncrétiste plus ou moins maîtrisé par le maître de cérémonie.

Reste leur liturgie, l’objet que la justice peut retenir comme pièce à conviction !

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les auteurs sont protégés par leur candeur. Leur ligne n’est plus romanesque, elle présente bel et bien les arguments comme des vérités ou sous forme d’enseignement ! Mais l’auteur du livre n’en est jamais la source ! Celui qui dicte est un maître de Lumière ! Il en existe plusieurs, dont le classement est inspiré des anges et des archanges.

Or, si la justice remonte la piste de ces anges pour prouver que ces auteurs sont les associés conscients ou inconscients d’une organisation bien plus vaste et ancienne, que va-t-elle trouver ? L’instrumentalisation des dieux par les chefs ou les sages de l’antiquité ? Le côté obscur de l’Eglise ? Entre autres ! Mais qui aujourd’hui imaginerait un tel procès ?

Que va-t-elle trouver d’autre ? Les techniques de manipulation des masses appliquées depuis la grande expérience des seventies !  Autant dire que les auteurs, du moins jusqu’aujourd’hui, s’en sont donnés à cœur joie, leur maison mère étant « too big to fail » !

A méditer, donc…

Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 4 :

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Les70’s derrière le voile des illusions – Partie 3

16 Août 2018, 22:57pm

Publié par Persone

Les70’s derrière le voile des illusions – Partie 3
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Les70’s derrière le voile des illusions – Partie 3

Certains disent que les voyageurs venus de l'espace nous ont créés, d'autres disent qu'ils se sont reproduits avec nous en évoquant la manipulation des gènes ou des êtres semblables à nous, d'autres encore disent qu'ils sont venus coloniser la terre... certains parlent des atlantes comme le fruit d'une colonisation martienne etc... Mais comme je l'ai mentionné dans les articles précédents,  ce ne sont que des postulats échafaudés par une liturgie romanesque qui a fleuri vers la fin des années 60.  Aujourd'hui, elle est parfois relayée par d'anciens pilotes ou astronautes, mais les témoignages ou les livres de ces derniers sont loin de faire l'unanimité parmi leurs homologues. Par ailleurs, les spécialistes de l'astrophysique et de la cosmologie (entre autres) avertissent que le problème posé par de ce genre de théorie repose sur le fait qu'il soit fort probable que la vie existe ailleurs qu'ici et qu'il existe aussi dans notre monde, comme cela sera toujours le cas, des phénomènes que l'on ne peut encore s'expliquer !

Autrement dit, lorsqu'on ne peut prouver le contraire d'une supposition alléchante et chatouillant depuis longtemps la curiosité ou la superstition humaine, on a vite fait de la considérer comme une vérité. Dans un premier temps, les précurseurs émettent et popularisent l'idée avec la précaution du doute, puis lentement, les convaincus se motivent et s'initient entre eux, motivant un fonds de commerce littéraire extrêmement juteux, mais s'éloignant de la recherche et du sérieux qu'elle implique, au profit d'une liturgie sans fondement réel. Citons un exemple particulier pour éviter le cliché du complotisme ou la New-Age attitude: lire des documents techniques de la Nasa, connaître sur le bout des doigts les plans de vol des derniers aventuriers de l'espace ou savoir nommer toutes les fonctions utiles d'un cockpit, sont trop souvent des aptitudes logiques de passionnés en la matière, des aptitudes qui étonnent souvent les néophytes et qui leur servent de prétexte pour justifier la pertinence de leurs affirmations. Un astronaute serait capable d'être opportuniste ou de se faire des films??? Un astronaute!!!! M'enfin??? Eh bien oui, je pense. Et vous? En y réfléchissant bien. On en aura vu des chimistes sans la moindre philosophie, des mathématiciens sans profondeur, des psychiatres zinzins, des docteurs maboules, des prêtres pédophiles, des boxeurs homos, des flics voyous ou des employés modèles psychotiques et prédateurs...

Le gros de cette littérature est donc apparu dans les années 70, à un moment de notre histoire où les stratèges politiques d'Europe et outre atlantique avaient compris que la coupe était pleine... Le peuple ne veut plus la guerre, mais dépend totalement de son mode de vie et appelle de lui-même la fête du slip et le contrôle de la natalité par la pilule! La colonisation doit s'"adoucir", les guerres doivent être propres et la démocratie doit être plus démagogique... Autrement dit, laissons les moutons se fasciner pour ce qu'ils veulent, spéculons au passage et relançons la machine avec cette... Arme sans nom! Le gouvernement américain n'a pas rechigné à simuler une invasion extra-terrestre en prenant bien entendu le pouls de la population durant toute l'expérience... Que de viviers pour les laboratoires idéologiques ! Il y a forcément des Aliens dans l'univers donc on ne ment pas! On anticipe! J Les farceurs !

Sujet à polémique :

Concernant les sources mystérieuses et célestes ayant inspiré l'ancien testament, il s'agit, comme vous le savez tous, des légendes sumériennes, sachant que les sumériens maîtrisaient les mathématiques (rien d'anormal, même à leur époque), l'écriture ou la lecture de la carte des étoiles ... et qu'ils croyaient en une cosmogonie de dieux et d'hybrides en guerre, ceci correspondant à une époque plus barbare durant laquelle les hommes ne se sentaient pas responsables de leurs actes, ces derniers étant dictés par des dieux en conflit perpétuel. Très arrangeant pour les chefs et les patriarches en général!!! Dans leur croyance, jusqu'à ce que le dieu en chef se fâche, les dieux inférieurs (anges pour nous) avaient fécondé nos femmes. Ces dieux venaient du ciel bien entendu, mais certains vivaient sous la terre... etc... Autrement dit, nous sommes ici face à une cosmogonie antique, qu’il faut interpréter scientifiquement et de façon métaphysique en les replaçant dans leur contexte, pas devant un prétexte à anticiper la guerre des étoiles ! Ce qui me dérange le plus dans tout cela, c'est que notre légèreté et notre aptitude à consommer sans métaboliser est souvent le moteur de l'Orgueil des Nations, le Léviathan qui nous laisse indolents face à la complexité qui s'abat sur nous.

Autre remarque : affirmer sans preuve une solution extra-terrestre à nos problèmes irrésolus ou promettre une colonisation spatiale après avoir fait de notre planète un champ de ruine, revient à fuir vers l’avant… Et tenir pour vrai les croyances de feu papi parce que l’on s’est fâché avec l’Eglise et l’école de papa, revient à fuir en arrière.  

Les70’s derrière le voile des illusions – Partie 3

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Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :

15 Août 2018, 18:27pm

Publié par Persone

Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :
Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :
Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :
Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :
Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :

Certains diront que je m’acharne sur le New-Age ! Je ne conteste pas, mais c’est bien contre mon gré ! On m’a souvent qualifié d’utopiste, de rêveur, de romantique, de baba-cool ou d’allumé… cela fait des points communs, des affinités de berceau pourrais-je dire avec tous les quadras, quinquas ou sexagénaires qui ont subi l’attraction des seventies. A la différence près  que je ne vends pas de la poudre aux yeux, que je n’organise pas d’abduction terrestre globale, je ne fais pas d’argent sur les complots politiques, qui sont suffisamment sales pour ne pas en rajouter, je n’incite pas les gens à se détourner du « négatif » pour devenir des hyper-sophistes du positivisme, je ne me permets pas de tenir pour vraies les religions de nos ancêtres pour dissimuler ma colère contre celle de nos pères… Et je ne vous remets pas les énergies cosmiques en place pour 70 dollars la séance !

Je vais être brut, mais depuis les « Printemps ©» arabes et les manifestations d’impatience de Poutine et de toutes ces nouvelles alliances nationalistes (dont une majorité de nos anciennes colonies), les techniques de manipulation des masses fonctionnant depuis les seventies sont obsolètes ! Comprendre : la poudre aux yeux, le complot martien, les enseignements libéraux des maîtres de lumière, le Rap du boson de Higgs et la vérité en vidéo pour 10 tunes par mois, chacun la sienne, classement par stéréotype… sont des illusions qu’il était temps de dissiper. Qu’elles voyagent en Afrique ou en Inde, histoire de nous faire gagner du temps ne dérange pas nos politiciens et encore moins les financiers ! Mais si les occidentaux continuent à organiser par défaut le nivellement par le bas de leur civilisation tout en conservant leur habituelle hypocrisie vis-à-vis de l’empirisme, de la colonisation (…) et du cas de la Russie depuis la seconde guerre mondiale, ils seront bientôt de bien maigres poulets déplumés face à des ours, des loups et des tigres enragés.

Pour donner un bon exemple du confusionnisme ambiant :

Le fait d’affirmer l’existence de continents entiers dont les civilisations exemplaires furent englouties par les eaux sont des liturgies romanesques ayant connu deux périodes de grande popularité : l’une dans le sillage de la révolution et des « Lumières » et l’autre dans la foulée des années 70. Pourtant, aujourd’hui, en 2018, de nombreuses personnalités de la planète internet n’hésitent pas à revendiquer plusieurs années d’étude de la tradition primordiale ou de l’éthique des philosophes antiques, pour affirmer que les Atlantes ont bien existé ! Leur source ? Les dires de Platon en personne dans le Critias… Une référence ! Mais surtout une pièce introuvable dans son intégralité sur laquelle les spécialistes en Histoire et en linguistique racontent autre chose que des suppositions fantasmagoriques ! 

Ce second article sur le voile des illusions post soixante-huitardes concerne donc ce livre mystérieux :

« Le Critias » ou « Atlantide », est un recueil de dialogues assemblés par Platon à la fin de sa vie, l’ouvrage est inachevé. C’est une intelligente fiction qui présente les rêves de la république comme réalisés par la complémentarité de la raison et de la théologie. Les interlocuteurs du récit sont Socrate, Timée, Hermocrate et Critias (le volubile homme de raison, parfois tyran). C’est Critias qui prend le plus souvent la parole pour définir l’Atlantide « … situé au-delà des colonnes d’Hercule… (Détroit de Gibraltar)» comme une histoire inventée dans un cadre théologique pour sortir les hommes de la barbarie et de l’irresponsabilité vis à vis de leurs actes ! L’idée était la suivante : les foudres de guerre que sont certains dieux antiques motivent cette irresponsabilité, il s’agit donc de trouver des légendes morales par lesquelles la colère des dieux sera clairement au service de la justice pour que les hommes craignent cette colère au lieu de s’en servir pour justifier leur barbarie. Critias critique justement certains commentateurs de l’époque « entêtés à ne pas comprendre qu’il s’agit ici d’une œuvre littéraire et philosophique, non un récit historique » !!!

Platon cite : « L’Atlantide tire son nom d’Atlas qui dans la mythologie en a hérité après le partage du monde entre les dieux. Elle était riche en métaux, en fruits et en animaux inconnus du reste du monde (principe de l’île-continent). Ses habitants, pleins de désintéressement, accroissaient leur bien par la concorde et la vertu… Mais ils compromirent leur bonheur et leur liberté, du jour où ils furent atteints par la cupidité, le goût du luxe et l’esprit de conquête ».

Comprendre : depuis les écritures des sumériens, des akkadiens (etc…), les légendes de héros ou de civilisations justes, virginales et idylliques, devant accomplir leur chemin de croix ou payer le prix de la corruption par la destruction, étaient des fables moralistes ou écologiques connues des peuples qui leur ont emboîté le pas sur le fil de notre Histoire. A l’époque, personne ne savait que les continents avaient dérivé et la meilleure explication à fournir pour justifier ce que l’on voyait comme des mystères zoologiques consistait à décrire un continent englouti par les eaux qui jadis aurait été un pont entre les différents continents. C’est sur ces terres hypothétiques que les grecs ont décidé de bâtir leur propre fable morale et écologique. Maintenant, nous savons que les plaques ont bougé ! Note : la fameuse Lémurie ou l’empire de Mu relèvent du même procédé philosophique !!! Ces continents n’ont jamais existés tel que le décrivent leurs auteurs, qui sont encore et toujours ces occidentaux en goguette, qui profitent de l’euphorie instrumentalisée des années 70 pour découvrir Katmandou, l’opium, la paix du cœur, les mystères de l’Orient, le haschisch, les expériences psychédéliques et les extra-terrestres !!! Pour les fans de cette littérature de la génération suivante (ceux qui avaient une dizaine d’années dans les années 80), la série d’animation « les mystérieuses cités d’or » fait souvent office de Sainte bible !

Mais revenons-en au Critias : Platon apporte le signifiant (le contexte, le lieu, le berceau de la légende) et Critias apporte le signifié en s’assurant que personne ne confonde le verre et l’eau qui est dedans.

Globalement, l’ouvrage se distingua par la qualité et l’ampleur de sa forme littéraire et par l’élévation des idées philosophiques. Aujourd’hui, l’archéologie et les spécialistes de la conservation des manuscrits n’ont pu retrouver et sauver que quelques fragments de ce recueil. En revanche, de nombreux mouvements religieux syncrétistes (dont le New-Age bien entendu) le reprennent à leur compte en n’hésitant pas à combler les nombreux passages emportés par le temps avec leurs propres interprétations !

Pour conclure, durant de nombreux siècles après le déclin de la Grèce, le Critias a été perçu comme un modèle d’atticisme et les fragments qu’il nous reste le sont encore, sans les interprétations erronées des auteurs qui ne font que développer de la romance à partir du corpus initial !!! Je rappelle que l’atticisme est une manière de traiter les sujets, propre aux intellectuels, philosophes et poètes d’Athènes avant l’époque de Périclès. Elle exigeait une élégante précision, mais au final un style moins sophistiqué que saint et vigoureux : les aréopagites imposaient aux orateurs d’éviter tout discours ou mouvement pathétiques et de se borner dans leur plaidoyer à exposer nettement les faits et les preuves. Le Critias est aussi et toujours considéré comme une belle satire, mais indirecte, des mœurs de la turbulente Athènes. 

Compte tenu des désastres vers lesquels nous cheminons, les grandes étapes de notre évolution méritent que l’on évite les discours pathétiques pour permettre à l’esprit de demeurer ouvert tout en surveillant d’un maximum de points de vue, la construction d’une argumentation logique et pertinente. Les théories les plus médiatiques sont à vérifier systématiquement !!! À propos de la cosmogonie sumérienne, des civilisations disparues, de l’Egypte (…) ou encore de l’hypothétique exode et de l’existence des esclaves, qui n’étaient pas ceux que l’on imagine et qui pouvaient avoir des statuts bien différents selon une hiérarchie bien établie…

Attention aux sources !!! L’heure est au confusionnisme. Un auteur est célèbre, il vend des millions d’exemplaires, il affirme quelque chose d’extraordinaire qui ferait même bander un singe et l’état approuve. Au nom de la démocratie ? Non, par démagogie ! Il approuve, comme il a approuvé la grande fête du slip des seventies et la razzia sur les champs d’opium en Afghanistan… Endormir les masses et leur donner ce qu’ils veulent pour éviter que des petits malins dénoncent vraiment nos manquements et notre échec !!! L’arme absolue ? Les laisser s’imaginer que chaque individu peut se passer de formation, de professeur et surtout de raison et de vérification, pour atteindre son cœur sacré de lumière, pour avoir la connaissance ultime sans réfléchir, pour recevoir dans leur cœur et leur ADN les messages et les aides des maîtres lumineux… Un sujet faible (des milliards de personnes) convaincu par ce type de liturgie et témoin du fait que la discipline « ça marche »(!) est forcément au-dessus de tous ceux qui chercheront à le ramener à la réalité, même relative des choses !!! C’est un véritable danger, vous comprendrez pourquoi je me décarcasse… 

L’autosuggestion est une nouvelle arme de destruction massive ! Au service de la paix cela va sans dire…  Rien de nouveau sous le soleil !  

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Les 70’s derrière le voile des illusions – Partie 1 :

14 Août 2018, 18:47pm

Publié par Persone

Les 70’s derrière le voile des illusions – Partie 1 :
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Les 70’s derrière le voile des illusions – Partie 1 :

En rejoignant des communautés sur des réseaux sociaux tels que Facebook (le livre visage de monsieur Toulmonde), je me doutais que les publications les plus pertinentes seraient noyées parmi les plus pathétiques et affublées d’innombrables commentaires : environ 25% d’inepties, 70% de banalités plus ou moins savantes et 5% de brillantes « surprises », ce qui confirme les résultats d’une intéressante et récente étude sur la répartition de l’intelligence humaine. Facebook est un bassin expérimental ! 95% de nombrilisme, de vulgarité, de  sophisme de bas étage, de voyeurisme, de provocs ou de conformisme indigné... Cela dit, les administrateurs des groupes les plus sérieux ont le mérite d'avoir tenu "à bout de bras" ce vivier en évitant les dérapages. L'effet vivier est ici très intéressant, bien que je sois encore attristé des bas-fonds intellectuels et spirituels dans lesquels les vaches s'engluent comme des mouches sur le papier prévu à cet effet... C'est cela qui permet non pas seulement de témoigner de notre époque, mais aussi de plonger dans la diversification stéréotypée de la lobotomie générale, instrumentalisée par la vérité des vainqueurs! Ce que j’entends par là: observer l’humain et comprendre sa maladie est toujours plus ingrat que de profiter de cette maladie pour l’exploiter ! Dans le premier cas, malgré une mauvaise réputation, vous réparez la conscience humaine et guérissez vos patients, alors que dans le second, vous jouissez d’autorité ou de notoriété bien que vous accélériez naturellement le processus morbide, tout en prolongeant la vie de l’ouvrier le plus longtemps possible avec de diaboliques pilules. J’ai donc observé, longtemps, tout en publiant à qui voudrait bien lire. Un tout petit caillou dans un océan agité ! Un constat m’a choqué en premier lieu : dans le rue, la vraie, le New-Age, tout le monde s’en fout ! Et chacun estime qu’il n’y a rien de moins dangereux et de plus croquignolet qu’une bande de sexagénaires en train d’embrasser des arbres ou qu’un gros balaise tatoué se faisant remettre les énergies cosmiques en place ! Mais peu savent réellement de quoi il s’agit et dès que l’on se connecte à « l’oasis public », le New-Age est partout ! Du complot judéo-extraterrestre au satanisme des illuminati, en passant par l’existence des civilisations de géants et les continents engloutis, tout le monde scrute, tout le monde « foire-fouille », tout le monde en parle. Pour être plus précis, s’opposent ici les caractères « terre à terre » et les plus rêveurs, autrement dit 50% des 25% de paresseux de la matière grise entrent inconsciemment dans la large gamme des croyances New-Age en s’opposant à leurs homologues désirant rester sur le plancher des vaches et il en est de même parmi les 70% d’esprits conformistes « formatables ».  Seul les 5% restants semblent ne pas tomber dans le piège, tout en demeurant capables d’expliquer le pourquoi et le comment.   

L'unité, l'égalité, la fraternité (...), tout comme la morale, la décence, la justice (...) ne peuvent être obtenues ni par la force, soit-elle révolutionnaire, ni par la supercherie (manipulation), soit-elle populaire, sans n'être qu'hypocrisie en attente d'une nouvelle inversion des forces! La religion, la bourgeoisie des cochons, mais aussi la philosophie matérialiste des rouges et des gauchos du lendemain n'ont fait que le prouver! J’en exclus les anarchistes pacifistes libertaires dont la patience est louable! J’en profite pour un nouvel Hommage à Jaurès.

 - Que faire ? S'interrogeait Lénine, à raison et avant de pratiquer la force (après son voyage initiatique européen) !!!

Si le célèbre principe de « la charrue avant les bœufs » et le paradoxe du « libre labour », concernant l'agriculture intensive, semblent à l'origine des grandes cités décadentes qui chemineront lentement vers la révolution industrielle… La corruption progressive du langage et de la dialectique par les intérêts comptables est quant à elle la cause capitale des pactes de sang qui ont scellé l'Unité dans la dissociation et le compromis entre mauvaises langues! Toute la suite de notre Histoire n'est qu'un empirisme fondé sur de mauvaises bases. La force et le militantisme n'y changeront rien et la révolution permanente n'est que l'accélération, non pas du retour à l'unité, mais au contraire de la chute finale!

Le New-Age, le fascisme, les camps en Syrie, les hipsters, les antifas etc... ne sont que des pions sur l’échiquier de l'Orgueil des nations. Hier, tout cela faisait encore le jeu des politicards les plus véreux de l’establishment, mais aujourd'hui, le monstre que nous avons tous créé s’abat sur nous et n'épargnera personne, ni parmi les vainqueurs, ni parmi les vaincus (et je ne parle pas de ceux qui se recentrent sur leur « moi » pour faire vibrer leurs cœurs sacrés d'autruches 😅 )! Tout cela est en réalité de la physique! Et de la psychologie, ce qui revient au même lorsque l'on comprend mathématiquement comment fonctionne le cerveau humain. Attention !!! Je ne critique pas l'action de façon absolue, mais bel et bien les faiblesses du militantisme! Je pense que les gens d'action ont tellement été déçus de la cruelle indifférence et de la légèreté insouciante de ceux pour lesquels ils luttent, que leur jugement est devenu trop sévère et qu'ils commettent l'erreur de se recentrer sur leur GROUPE, sur leurs morts au combat et sur l’illusion du bien-fondé de la révolution permanente. J'ai un terrible exemple concernant l’autoritarisme (pas le militantisme): les différentes raisons qui ont poussé l’Eglise vers l’inquisition ! Ne criez pas au fou ! Mettez-vous un peu à la place des premiers papes à qui l’on demandait en dernière instance de protéger le royaume par la force de l’esprit, des enluminures et de la foi, alors que les princes corrompus, les rois tyrans et les barbares saignaient tout sur leur passage ! Et un autre, plus subtil (concernant le militantisme révolutionnaire) : nombreux sont les hommes de religion qui ont décelé les falsifications des Livres Saints et participé à l’élan intellectuel de l'humanité en allant jusqu’à coder la langue française pour les générations suivantes ! Ces hommes sont plus que respectables, pourtant leurs travaux ont été reniés puis oubliés dans la terreur, l’euphorie révolutionnaire et la sérendipité des "Lumières"!!!

Ensemble, tous ensemble, nous pouvons mettre un point mort à la mécanique de la lutte, pour retrouver l'origine de nos crimes et péchés capitaux, l'origine de la grande dissociation des Hommes et du langage, dans la valeur absolue (unique et plurielle) du terme. La réparation intelligente de ce qui a été brisé et complexifié me semble un juste milieu salvateur qui pourrait réunir les humains avant leur nouvelle autodestruction.

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Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...

10 Août 2018, 02:16am

Publié par Persone

Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...

Le nouveau projet de loi sur les violences sexuelles sur mineur fait polémique :

D’après certains médias (je cite un interview et un papier rédigé sur Europe1) :

Une première version du texte porté par Marlène Schiappa, prévoyait que tout acte sexuel commis sur un mineur de moins de 15 ans par un majeur, constituait un viol, si ce dernier connaissait ou ne pouvait ignorer l’âge de la victime. Mais le conseil d’état ayant estimé que cela constituait une atteinte à la présomption d’innocence, la seconde version du texte stipule désormais que la contrainte morale ou la surprise, constitutive de la notion de viol en France, doivent être caractérisées « par l’abus de vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour consentir à ces actes ».

Y aurait-il ici un problème sémantique ? Si la justice considère qu’un enfant mineur de moins de quinze ans ne dispose pas du discernement nécessaire pour juger la proposition et les conséquences d’un acte sexuel, cette adjonction n’a plus lieu d’être ! Donc le conseil d’Etat considère qu’un enfant de moins de quinze ans est apte a assumer de consentir ou non à un acte sexuel proposé et qu’en cas de litige (pas de témoins ni de marques sur les corps pour attester d’une résistance physique), il devra prouver que sa soumission, vu ici comme un consentement passif, était fonction de ses restants d’innocence, de candeur, de naïveté.

Je veux bien admettre que les politiciens sont capables du pire, mais commettre une telle erreur par les temps qui courent m’est subitement apparu comme très improbable ! J’ai donc vérifié sur « légifrance.gouv.fr », voici la fameuse adjonction dans son intégralité :

… b) Sont ajoutés deux alinéas ainsi rédigés :
« Lorsque les faits sont commis sur la personne d'un mineur, la contrainte morale mentionnée au premier alinéa du présent article ou la surprise mentionnée au premier alinéa de l'article 222-22 peuvent résulter de la différence d'âge existant entre la victime et l'auteur des faits et de l'autorité de droit ou de fait que celui-ci exerce sur la victime, cette autorité de fait pouvant être caractérisée par une différence d'âge significative entre la victime mineure et l'auteur majeur.
« Lorsque les faits sont commis sur la personne d'un mineur de quinze ans, la contrainte morale ou la surprise sont caractérisées par l'abus de la vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour ces actes. » ;…

En clair, la loi renforce bien le dispositif de protection de l’enfance contre le viol ! Un violeur ne pourra plus plaider que sa victime ne lui a pas opposé de résistance et un juge ne pourra plus faire jouer la présomption d’innocence lorsque le contexte du viol sera trouble (exemple d’une histoire d’amour entre un majeur forçant l’acte et un enfant mineur acculé par la situation ou encore cas de l’enfant déluré « pour ne pas dire conditionnée ou traumatisé par son milieu », que l’on pourrait accuser de provocation…)

Autrement dit, bien que je ne cautionne pas globalement l’attitude de notre gouvernement, il fait ici preuve d’un grand courage qui semble en adéquation avec les vœux de moralisation de la vie publique ! Et courage est un euphémisme : en conséquence de cette loi, l’État libère une faille béante de notre constitution et à terme, les prisons vont devoir se multiplier et s’humaniser, autant que la justice et l’Église devront se réformer !

Pourquoi ?

Je répondrais à cela par un article déjà publié il y a quelques mois après les fêtes de Noël et le viol d’une fillette de 17 ans, jeune femme devra-t-on dire prochainement pour appeler une chatte une chatte. Note sur l’article : si ma rubrique fait divers vous indispose, sautez la avec mon consentement passif et passez directement à l’étape « Réflexion » deux pages plus loin…

 

 

 

 

Le silence des agneaux

 

En Vis-à-vis, on compte 198 000 tentatives de viol à l’année, 75 000 viols consommés dont 12 768 ont été déclarés en 2016, ce qui fait environ 9 viols par heure sur le territoire.

Un abus sexuel sur une enfant remue la justice française et révèle un vide juridique qui fait polémique. Mais derrière l’euphorie des imbéciles, derrière l’opportunisme pornographique des médias, quelque chose m’inquiète : s’agit-il vraiment d’un vide juridique ?

Rubrique faits divers :

Une fillette de 11 ans n’ose pas se défier d’un homme qui lui a déjà adressé gentiment la parole, il arrive à l’emmener devant un bâtiment. Elle résiste verbalement, mais il la force. Dans l’ascenseur elle résiste physiquement, il reste ferme. Dans l’appartement c’est le viol. La fillette est dure, élevée en cité. Comme tout Homme, elle ne résiste qu’un temps, pour diminuer la souffrance, pour éviter la violence. La justice statue : il ne s’agit pas d’un viol. Au bénéfice de l’accusé.

Fait d’hier et d’aujourd’hui… Les cas sont légions :

« Une autre fillette de 11 ans se fait violer par trois jeunes types dans un camp de vacances, sans témoin. Elle reste prostrée un an avant d’ « avouer » les faits. Le choc éprouvé par les parents entraîne le doute, le cauchemar recommence, la douleur est vive, comme si le temps n’était pas passé. La grande désillusion dont la fillette avait si peur ! L’éteignoir, dans sa version la plus cruelle. La justice ? Le coup de grâce. Les coupables sont retrouvés, ils racontent leur version puis sont acquittés, faute d’éléments probants, par prescription pourrait-on dire. »

« Une jeune fille, violée à l’âge de 9 ans, s’exprime comme les camionneurs, elle a choisi la défense, elle n’a pas froid aux yeux. À 26 ans, elle entre dans la sécurité et obtient un boulot d’agent d’accueil dans un lieu public. Ses collègues, comme souvent, la prennent pour une « chaudasse ». Un soir d’été, après la fermeture du domaine, un collègue lui propose de visiter les appartements de fonction et de prendre un verre, elle accepte, ils visitent, ils boivent un verre, il doit aller pisser. Il revient nu, elle rigole. Il ne plaisante pas, elle le repousse. Il la force, elle reste ferme et s’enfuit sans encombre. Elle sait qu’il n’est pas un violeur, un simple connard, comme tant d’autres, elle l’a senti. Elle ne porte pas plainte, mais on continue à la prendre pour une « chaudasse » et elle dort mal, des cauchemars ressurgissent. Elle demande réparation à qui de droit, il la rejette comme une allumeuse qu’elle est et se charge de faire de ses heures de service un enfer quotidien. Elle craque et raconte l’histoire à d’autres collègues… Dans la masse de fier-à-bras, elle passe pour une nympho affabulatrice, mais la réputation et les états de service du loyal fonctionnaire sont menacés. La hiérarchie intervient, mais elle décide de ne pas porter plainte, elle ne demande que justice, autrement dit, de simples excuses et un changement d’attitude vis-à-vis de sa personne. La hiérarchie statue, l’histoire de la jeune fille n’est pas crédible, l’absence de plainte confirme les doutes ! Elle est évincée, poussée vers la sortie. Elle et le loyal fonctionnaire passeront un hiver glacial. »

« Un jeune ouvrier sans diplôme quitte la rue, les foyers et les hôtels malfamés pour un appartement. Son voisin est un algérien dirigeant un garage automobile, un homme d’une certaine influence dans une petite communauté que notre jeune homme a pu rencontrer dans le troquet du coin, tenu par le frère du garagiste. La cohabitation se passe mal, notre jeune homme est métis, franco-algérien, cela n’arrange en rien les choses, qui dégénèrent… Il a du répondant et toute la force de l’âge pour lui, mais le voisin fonctionne autrement : il lui fait une réputation dans le quartier, il trafique subtilement son véhicule, il le réveille toutes les nuits, plusieurs fois, à heure irrégulière. Après quelques mois dans ce marasme, la violence paraît inévitable et notre jeune homme se rend au commissariat pour exposer la situation. Il apprend que l’homme en question est connu des services de police et que les plaintes, faute de preuves ou de traces de violence réelle, n’ont jamais donné lieu à une enquête. L’année passe, il porte plainte, 3 fois. Il veut en finir, il veut tuer. Il décide de partir et retourne à la rue. Dans sa boîte, les collègues ne comprennent pas, il tente d’expliquer que la vie ne se limite pas à ce qu’imagine ceux qui ont suffisamment de ressources pour vivre dans des bulles… Avec son vocable et sa colère, il perd aussi son emploi. Humilié, il comprend une chose : si la justice devait s’occuper de tous les cas comme le sien, avant la violence, on comprendrait que le système repose sur la domination, l’injustice et l’arnaque… Il regrette et se dit « les gens devraient passer à l’acte » ! Il se procure une arme à feu… »

« Un homme assiste à la lente agonie de sa femme, durant toute une année. Après les usages et les politesses, ses collègues finissent par tenter de le remonter. Il répond qu’il trouve absurde toute cette politesse dont on fait preuve au quotidien alors que l’on vit comme des machines, sans respect pour la vie, en toute hypocrisie et pour la croissance d’une société criminelle… Oups ! Les mois passent, le chagrin n’est plus une excuse. Soupçonné de complotisme par les uns et de grillé du casque par les autres… Pauvre type ! Voilà qui n’améliore pas cette éternelle journée qui se répète entre collègues. Parfois, il vaut mieux partir. Il s’en va et c’est la déchéance, à 60 ans. A l’HP, qu’il fréquente depuis, il assiste à un numéro chronique étonnant : Un « pisseur » inonde de temps à autre le lit de ses voisins zinzins, provoquant l’agitation du poulailler. Un de ces condamnés à la pilule, le plus triste apparemment, intelligent aussi, finit toujours par lui tomber dessus au service des autres, n’osant pas se plaindre. Souvent, lorsque le pisseur s’emporte, il lui en colle une… et finit au mitard. « Si les autres avaient à se plaindre, ils le feraient d’eux-mêmes, tu n’es pas là pour les sauver… » lui répète le juge improvisé. Le pisseur, mascotte du service, continuera à pisser, encore et encore, encore et encore… Notre homme, qui se demande ce que l’HP est en train de faire avec tous ces types et avec son chagrin, finit par se prendre au jeu, il ne l’avait jamais fait, pour ne pas s’accoutumer à ces murs froids et à cette odeur moribonde. Il prend parti de l’homme dans le mitard, il tente d’être lui et s’affirme, ça fait rire les internes. Il dénonce la cruauté de la situation, qu’il juge à la hauteur de notre société ! Oups… Le juge médecin tranche : on garde les mêmes pilules, on change la posologie... »

« Un lycéen fragile, sensible, issu de souche populaire, se fait draguer par un homo, les choses vont trop loin, la famille de l’ado n’a pas assez de répondant. L’homme est subtil, il veut arriver à ses fins, il a les moyens et le temps pour le faire… Il s’immisce dans la vie du lycéen, de notre victime, non jusqu’à le faire douter de son identité sexuelle, mais jusqu’à l’humiliation quand-même, vis-à-vis des autres. Mauvaises notes, pétards et indignation, l’école commence à être derrière, cette « société de merde » aussi. Il porte plainte, plusieurs fois, en vain : pas de coups, pas d’agression flagrante. « Éclate-lui la tronche » disent les derniers copains qui n’ont pas quitté le navire en difficulté. Un soir, notre ado picole, l’homo lui a glissé les clés de sa belle moto dans son sac depuis une semaine… Ivresse, vitesse, métal hurlant, l’heure est rouge, mais la nuit est fraîche et la route glissante. Il n’avait que 16 ans. Le perturbateur sexuel porte son cadavre, il s’adonne à la drogue et la fumée qui faisait tout son charme à ce jeune écorché, il le cherche, en vain. Il a les moyens et le temps d’aller plus loin, mais en matière de drogue, la faim dépasse souvent les moyens. L’histoire s’achève dans un dernier trip, fatal ! »           

Etc, etc… Le silence des agneaux avant le grand naufrage ! 09 viols par heure !

Réflexion :

Dans chacun de ces cas, si la loi condamne le violeur pour viol, elle admet que  l’innocence, la naïveté et la compréhension (la prise de conscience) du rapport de force, qui ont conduit à l’absence de résistance caractéristique(s) de la victime, sont des faiblesses légitimes dont profite le criminel, mais en aucun cas un consentement. Il en va de même pour la peur et l’humiliation que doit affronter la victime avant de se déclarer plaignante. Autrement dit, le délai de la plainte et l’absence de résistance par défaut de la victime d’un crime n’excusent en aucun cas le criminel. 

Or, si la majorité des délits d’initiés et des crimes de l’histoire sont passés entre les filets de la justice avant de devenir une institution « too big to fail », c’est parce que nous les acceptions tous, globalement PAR DEFAUT, tout comme nous acceptons aujourd’hui leur entropie suicidaire, PAR DEFAUT ! La cause principale, maligne, de notre Anthropocène est ici !

De ce fait, nous comprenons que si la justice qualifiait de viol, « les crimes commis sur des personnes ayant accepté le rapport de force sans user de la violence nécessaire pour prouver leur résistance », elle serait en totale contradiction avec elle-même en ce qui concerne le vide juridique dont elle laisse le bénéfice aux plus grands criminels de l’Histoire, faute, non pas de preuves, mais de plaignants déterminés !

Autrement dit, lorsque les médias font leurs choux gras avec ce genre d’affaires en fustigeant la loi française pour son archaïsme, ils nous éloignent d’une vérité bien plus cruelle qu’on ne l’imagine !

Mais le raisonnement va plus loin :

Nous venons de voir que la justice, pour conserver sa légitimité, ne peut condamner un crime si on ne lui apporte pas la preuve de violence ou de résistance caractérisée. Nous venons aussi d’explorer les mécanismes de ce paradoxe : Nos sociétés se sont fondées sur le déni de nos crimes et péchés originels, l’impérialisme et l’empirisme ont traversé les âges en prenant de l’ampleur et de la vitesse ! La justice, tout comme la science, demeurent au service de sa majesté et hermétiques au commun des mortels !

Sa majesté l’Orgueil : le corps de la nation, le corps des nations, qui se nourrit de notre lumière, au fur et à mesure que nous utilisons les signes, les 9 chiffres, les nombres, les symboles et les inconnus pour engendrer du néant et de la puissance !  

Nous pouvons donc conclure que tant que la justice ne s’attaquera pas à la moralisation de la vie publique en commençant par statuer sur les crimes et les mensonges les plus odieux de notre Histoire commune, elle continuera à justifier sa légitimité en faisant de la non-violence ou du renoncement de la victime, une suspicion de consentement, au bénéfice de l’agresseur. La démocratie rêvée du tyran et du voleur !

C’est ce qu’elle a toujours fait jusqu’ici, sciemment et non par archaïsme.

Voyons les choses plus vulgairement : comment niquer une pétasse sans violence pourrait-il être qualifié de viol dans un monde où chacun apprend docilement à se faire baiser au quotidien, à donner du Monsieur à des tyrans et à accepter le pire en disant merci. Admettons-le, appeler un chat un chat n’arrange plus beaucoup de monde aujourd’hui !

Nous avons ici le creuset du cycle de la haine, les serpents de la sérendipité et de la zemblanité qui s’entredévorent. Nous avons ici la clé d’une fameuse énigme : la révolution tire-t-elle son nom du fait qu’elle nous revienne sans cesse à la figure ? À l’origine, les hommes ont tué pour le feu, mais avant ? Pour la viande ? Non, la chasse est fédératrice ! Ils ont tué pour le vagin… À l’origine du mal, la première fondation du mâle ! En matière d’Histoire, comme pour d’innombrables méfaits (sexuels ou non), le viol précède le crime… il y a là quelque chose à comprendre !

Notre justice, lorsqu’on la réduit, est un système de révolution permanente dont la minuterie, le retardateur et la commande à distance, sont dans les mains des politiques ! 

La justice est un appel à la nuisance. Et depuis peu, les suralimentés dament le pion aux affamés en terme de record de décès…

Vous ne voyez pas le rapport ?

Normal ! Tout cela est comme notre nez, au milieu de notre figure. Normal??? Mais comment en est-on arrivé là?

Les choses ont été trop loin et nos gouvernements, malgré l’échec des systèmes d’exploitation précédents, en ont conscience ! Et que voient-ils à l’extérieur ?

Un danger sans nom gronde à l’Est, Poutine n’a pas le cœur à l’Ouest des cow-boys et des hypocrites et mets le nationalisme au gout du jour avec ses alliances méditerranéennes et chinoises…  L’air, l’eau et la terre sont impures, la dette augmente et nos anciens vassaux regroupés sont aujourd’hui plus riches que nous… L’Amour propre a trahi, l’amour de la vie est depuis longtemps un hermite dont tout le monde se fout, l’amour de soi et de l’autre (Roméo et Juliette) ont foutu le camp depuis des âges oubliés et la démocratie sincère et fraternelle (que nous n’avons jamais méritée et qui ne s’est donc jamais dévoilée au grand jour) est en grand danger !   Tolkien était un visionnaire !

Autrement dit, fini  la fête du slip et les délires d’occidentaux en goguette croyant qu’on va libérer le monde en faisant du rap avec le boson de Higgs ou en pratiquant collectivement le yoga cosmique avec les maîtres de lumière… à chacun son entreprise ! La technique de manipulation des masses datant des années 70 a pris fin depuis les « printemps » arabes et l’impatience manifestée de La Russie ! Et depuis peu, à l’ouest et en Europe, on réalise pleinement la puissance militaire de Poutine et de ses alliés. L’heure n’est plus à l’hypocrisie générale !

Autrement dit, si l’article 2 de la loi sur le viol est maintenu, la France fait un pas vers la grande réforme !!! Attention je parle de points précis, mais en aucun cas de la politique globale de notre gouvernement!  

Loi Schiappa sur les abus sexuels sur mineurs...

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A l'attention de mes lecteurs...

8 Août 2018, 01:20am

Publié par Persone

Cheval de Troie...
Cheval de Troie...

Cheval de Troie...

Très chers lecteurs, abonnées ou suivant régulièrement mon blog,

Emporté par vents et marées dans l'exercice de mes fonctions, je réalise après 10 ans que de nombreuses personnes suivent l'évolution de ce blog en silence! Comment est-ce possible? C'est justement ce blog qui a forgé l'"écriveur" que je suis aujourd'hui, je cherche, je dors peu, je mets en équation et de plus en plus souvent, je trouve! Mais entre ce travail acharné, les obligations alimentaires et la responsabilité d'une famille, je mets souvent de côté tous le reste, en ne réagissant sur les réseaux que par coups de cœur ou de gueule. Grande est ma déception! "10 années de publications et pas plus d'une dizaine de commentaires pertinents", suffisent à en témoigner ! Déception encore, concernant les réponses absentes ou consternantes à mes coups de tête sur les "réseaux sociaux"... Apparemment les sœur(vav) Wachowski avaient raison, la majorité des gens préfèrent le gout du steak à celui de la vérité. Autrement dit j'ai cherché et produit durant dix ans avec l'énergie du désespoir, sans me préoccuper des statistiques encourageantes de mon blog. Si je dois éditer un livre, j'éditerai, c'est un travail! Mais les informations que je partage ici, quels que soient les sacrifices accomplis pour mes découvertes, sont comme il vient d'être énoncé: un partage! C'est à Babel et dans la mécanique de la souffrance que l'information est payante! Avec un peu de mémoire et une bonne dose de connaissance, un esprit logique comprendra qu'il suffit d'une pièce d'argent mal estimée (En réalité PI r² ! Et sur les 2 faces: Phi) pour corrompre les uns et les autres, souvent en guerre contre un troisième à venir (avenir)...  A méditer !!! 

Mais revenons à nos moutons: pourquoi donc me préoccuper des stats et des alléchantes propositions de rémunération, alors que personne sur cette toile ingrate ne me laisse de commentaires pertinents ou du moins encourageants ?! Pourquoi être allé jusqu'au bout du monde, pour finir par me laisser aller au chant des sirènes pendant le voyage de retour? Pourquoi me faire une place aux côtés de tous ces charlatans qui arrondissent leur fin de mois en enseignant leur pseudo-connaissances sur la toile? Et au grand Diable, pourquoi donner raison à tous ceux qui nous ont quasiment convaincus que rien dans la vie n'était gratuit??? Mon propre entourage m'aurait préféré riche et célèbre, plutôt que pauvre et préoccupé, certains par égocentrisme (gloire ou au contraire protectionnisme), d'autre par simple fascination vis à vis de la pomme... Je précise que ce n'est pas la pomme qui intéresse, mais ce qu'elle rapporte... Honte à eux tous!    

Ironie du sort, j'ai publié un article il y a quelques mois, dans lequel je promets de dévoiler le second tome de mon dernier livre (non publié), contenant des clés fondamentales pour la compréhension des mathématiques, des langages (communs et initiés) et de la notion de guérison, dans sa valeur absolue. Ne constatant toujours aucun commentaire et mes anciens amis (n'ayant jamais daigner visiter l’Hermite) ne réagissant pas plus, j'ai décidé d'attendre. J'imagine que cela est légitime. Mais un internaute a récemment témoigné de son attente et de sa déception!!! J'étais loin d'imaginer que cela pouvait m'arriver! Je m'excuse donc auprès de tous ceux qui espère que soit contées mes 24 et une et deux histoires! Et voici ma réponse à "Gégé":

Stupéfiant! Votre commentaire est mon premier contact humain depuis des années!!! Mis à part les (rares) commentaires que des amis ou connaissances de connaissances ont postés! Voilà entre autre pourquoi je ne publie pas encore cet ouvrage ici. Autrement dit tout le monde s'en fout! Pour l'instant, je teste la température entre l'amour propre et la corruption des maisons d'éditions d'une part et l'ingratitude de la toile du net d'autre part. D'un côté les Nazgûls et les orques, de l'autre le repère de la grande tisseuse! Vous comprendrez que mon trajet jusqu'au cœur de la cité n'est pas aisé:) ! Mais patience, les chiffres et les mots sont là et n'attendent que le moment propice pour être enfin partagés. Merci milles et une fois pour ce signe de vie humain! A bientôt. N'hésitez pas à me contacter de nouveau si question vous avez :) !!!

 

Une petite idée pour finir:

Règle de 3:

Dix années plus tôt, je déclinais mes premiers articles dans une quête de vérité et de réparation collective, sans limite, déchiré par la façon dont notre orgueil collectif, victime de son ministre "l'amour propre", déplaçait ses pions que cela soit parmi les vainqueurs et les opportunistes ou parmi les perdants... Encore un accord de troi(s)ou(e) (vav)! Deux semblables: les vainqueurs et les perdants, et un différent: les opportunistes! Comme en physique nucléaire (les 3 quarks des baryons qui se déterminent aussi comme deux semblables et un différent), comme en électricité (plus, moins et neutre), comme en biologie (3 éléments de base pour constituer la molécule d'ADN ou l'ARN messager: un sucre "ose ou désoxyribose" et deux bases azotées accouplées, chacune étant aussi constituée de 3 éléments), comme en matière de sexualité (Roméo, Juliette et Mercutio). Les lois de l'attraction! Elles sont présentes dans l'arbre de vie, mais aussi dans dans la mécanique de la souffrance: l'arbre de mort selon la Kabbale.

Nul vainqueur, ni perdant dans l'arbre de vie! Nul esclave, nul opportuniste! Mais des hommes, des femmes et des enfants. Deux semblables donc,Roméo et Juliette (les maîtres) et un différent (androgyne, indéterminable, proche de la création, du 0!): l'enfant (l'élève aventurier, raisonnablement initié). Appliqué dans un collectif, l’État et la Foi (la reine du château), prennent le rôle des parents et les citoyens celui des enfants.

Comprendre: la relation est totalement désintéressée, l'un est l'égal et le reflet de l'autre, seul l'Amour définit les rapports et les échanges. Par-delà le bien et le mal disait Nietzsche! 

Mais dans la voie morbide, règne l'hermétisme le plus absolu! 

 

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Les complots, le New-Age et le confusionnisme contemporain...

2 Août 2018, 17:59pm

Publié par Persone

Le confusionnisme et la guerre de l'anneau...
Le confusionnisme et la guerre de l'anneau...
Le confusionnisme et la guerre de l'anneau...
Le confusionnisme et la guerre de l'anneau...
Le confusionnisme et la guerre de l'anneau...
Le confusionnisme et la guerre de l'anneau...
Le confusionnisme et la guerre de l'anneau...
Le confusionnisme et la guerre de l'anneau...
Le confusionnisme et la guerre de l'anneau...
Le confusionnisme et la guerre de l'anneau...
Le confusionnisme et la guerre de l'anneau...
Le confusionnisme et la guerre de l'anneau...
Le confusionnisme et la guerre de l'anneau...

Le confusionnisme et la guerre de l'anneau...

Concernant ce nouveau sujet de confusionnisme qui alimente notre « guerre de l’anneau » : aujourd’hui chacun reprend « l’apocalypse et la révélation », les catastrophe écologiques, les complots politiques, les théories de vie extra-terrestres, etc, à son compte ! Le résultat ? Inutile de vous le décrire ! Un nivellement par le bas et un des plus dangereux fonds de commerce qui puisse exister !  Une arme invisible de destruction massive bien plus puissante que les fameux cristaux liquides « extra-terrestres » de la télé et des écrans portables (que les professionnels du New-Age critiquent tout en les utilisant comme les autres…) !!! L’autosuggestion et le fantasme collectif hypnotique.

 

Certes, la banquise s’amenuise et les eaux salées montent…

 

Mais aucun maître de lumière issu du syncrétisme théosophique New-Age, aucune théorie de sauvetage ou d'invasion extraterrestre (issue de l'euphorie spirituelle datant de la même époque), aucun D(d)ieu exclusif faisant le jeu des guerres de religion (etc...), ne nous aideront à nous élever au-delà des désastres que nous avons nous-mêmes engendrés entre maîtres et esclaves... Maîtres et esclaves d'un bac à sable vivant (le collectif ou Babel pour les initiés) qui a voulu se sophistiquer plus vite que les autres et profiter de la grande révolution industrielle pour imposer ses "Lumières" de pacotille partout sur la terre! Des maîtres et des esclaves jamais contents mais dépendant les uns des autres dans une indécente hypocrisie, une inconscience et un consumérisme morbide! Lorsqu'un enfant n'admet pas ses erreurs, que fait-il? Il invente un coupable. Mais au moins, il reste honnête par rapport à lui-même, il sait qu'il vous ment!!! Tentez de le Persuader qu'il y a un être invisible, une bande d'extra-terrestres ou des méchants sur terre qui sont responsables de tous nos malheurs ou qui peuvent tout résoudre à notre place sans le moindre effort de raisonnement, de sincérité ou d'humilité de notre part et il vous regardera d'un œil presque effrayé en vous disant : Bon d'accord, j'ai fait une énorme bêtise que je ne voulais pas avouer pour ne pas encore passer pour un nul et pour ne pas me faire remonter les bretelles! Jusqu'à ce que vous l'ayez perverti, un enfant reste honnête! Mais un adulte est un être corrompu depuis de nombreuses générations : un CORPS ROMPU et un "ES PRIS" CON VAINCU, PARTI SANS et incapable de saisir correctement les messages pourtant clairs, non pas des maîtres de lumière issus de leur imagination hypnotique, mais de la nature matérielle et spirituelle des choses : l’ÂME AL A DIT ou le MAL A DIT, si vous préférez, en utilisant la langue des oiseaux.

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