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Le blog de Persone

Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...

28 Septembre 2018, 01:29am

Publié par Persone

Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...

Sur les réseaux sociaux, témoins et acteurs de notre actualité, la bataille des anges contre les cavaliers de la raison et leurs armées fait rage ! Bah, je l’admets, la vérité est plus crue : des laïcards endiablés contre des grenouilles de bénitier revanchardes ! Mais le sujet n’est pas (que) risible ou fantasmagorique! Depuis quelques décennies, les esprits se radicalisent, y compris parmi les amateurs de bien-pensance, comme en témoigne par exemple le sophisme « ultra-positif » très tendance du New-Age ! "Vous êtes négatif, pessimiste… Passez votre chemin ! Vous êtes dans le bas astral, vous ne pouvez nous atteindre !"

L’absurdité et le confusionnisme menace de nouveau la grande cité des Hommes !

Je vous présente ici une réflexion que j’ai proposée via un groupe de discussion consacré à Etienne Klein, physicien renommé et philosophe des sciences publiant de nombreuses vidéos gratuites du plus grand intérêt pour M. Toulmonde ! La proposition faisait suite à un dilemme posé aux administrateurs du groupe : "de plus en plus de réactionnaires (d’un point de vue religieux) ou de syncrétistes, tentent d’intégrer les communautés rationalistes pour prêcher ou pour y jouer les Trolls" ! En réaction, le protectionnisme semblait de mise dans la communauté et les sujets dérangeants évités, voir censurés ! Parallèlement, j’ai pu constater sur l’ensemble des réseaux laïcards ou consacrés à la science, que toute polémique évoquant un tant soit peu les ponts métaphysiques ou sémantiques tentant de relier les langages religieux et réductionnistes, faisait systématiquement l’objet de moquerie, de vindictes violentes ou de censure !

J’ai donc posté le billet suivant dans une discussion concernant la légitimité du protectionnisme… "voilà qui me rappelle un problème de frontière, lui aussi d’actualité" : 

L'absolutisme religieux et la gouvernance globale de la technocratie sont deux opiums différents mais tout aussi dangereux l'un que l'autre! C'est une des raisons qui poussent E. Klein vers l'épistémologie et la dénonciation de nos façons de concevoir nos certitudes et nos dépenses (gaspillage) d'énergie! Élargissons notre sphère à l'air du temps, du moins au-delà de nos paradigmes communs et de nos illusions respectives : Les attaques des fanatiques "fous de Dieu", sont aujourd'hui à mettre en équation avec celles "plus pragmatiques" des philosophes matérialistes et des spéculateurs des pays que nous colonisions il y a peu! Pour ces derniers, immergés dans l’expérience de la globalisation, la logique est la suivante : "l’écologie mondiale, la protection de l’être et la redécouverte des principes métaphysiques dans le but d’une réunification des connaissances ou d’une éventuelle réparation de la conscience (…), c’est un luxe que peuvent se permettre les grands vainqueurs de l’Histoire ! Nous en reparlerons lorsque nous serons à croissance et armes égales !"

Demandons-nous lesquels sont les plus dangereux… L'exemple de la chine en dit long sur le sujet : la Chine des 7 puis des 3 seigneurs, jadis convertie au confucianisme pour se libérer des guerres intérieures. Une Chine qui longtemps respectera la terre des morts, avant de devenir un monstre consumériste pour ne pas perdre la face devant le cheval industriel de l'Occident.

L'heure est aux conflits et au confusionnisme. A ne pas confondre avec confucianisme !

Notre obscurantisme contemporain, les institutions religieuses n’en sont plus les seules responsables. Pour ma part, je n'ai pas plus de considération pour celui qui professe que l'animal et le sexe faible sont inférieurs à l'Homme, que pour celui qui consume des forêts pour cultiver des animaux de batterie et fabriquer des schmilblicks en latex pour compenser l’hystérie de sa poule et la grasse inertie de sa rombière.   Pas plus de considération pour celui qui sacrifie un agneau, que pour celui qui étouffe un oiseau dans un tube de Newton pour démontrer les progrès de l’intelligence rationnelle en épatant la galerie. Et que dire de cet Homme du futur dit amélioré ? Ce crétin performant qui accepte la sécularisation du meurtre hygiénique (guerre), de la prostitution et de la pornographie, comme une nécessité collatérale du darwinisme et de  la main invisible*… Nos Lumières semblent nous avoir éclairés sur le chemin obscur que nous quittions, mais pas sur l’indicible terreur de la nouvelle avenue en construction ! En coupant trop de têtes, la révolution a fait table rase du pire comme du meilleur!

*Main invisible désigne l’économie selon le prisme libéral d’Adam Smith. Selon lui, l’économie se régule d’elle-même, par la nécessité de sa propre nature, elle ne souffre aucune intervention humaine ou étatique. Une proposition très maline, dans tous les sens du terme !

Abel le sacrificateur d’agneau, Caïn le sacrificateur de la flore terrestre… sur notre île de Pâques globalisée, il serait temps de comprendre ce que les signes de ces deux projections d’outre-tombe veulent nous dire. Temps de nous rappeler qu’un troisième enfant fut nommé Seth. Pourquoi cette métaphore ? Durant des millénaires, la prégnance du religieux sur les affaires sociales et politiques empêchait que l’urbanisme et l’empirisme ne présentent un dilemme de consumérisme critique. Ce que l’on sacrifiait au nom de Dieu, c’est l’Homme ! Ce pauvre pécheur. Mais depuis la grande révolution politique et industrielle, nous n’avons pas fait que rallonger l’espérance et la qualité de vie des Hommes, nous avons aussi décrété que tous sont égaux en droit tout en perpétuant l’esclavagisme, moyennant salaire et compensations matérielles. Pire encore, plus la main invisible prend des allures de nouveau Dieu, plus le libéralisme propose aux esclaves sociaux de s’exploiter entre eux, de préférence en souscrivant à des crédits. Ici, vous l'aurez compris, ce qui est sacrifié sur l'autel de la sainte croissance, c'est la nature sous toutes ses formes! A ce jeux l’argent lui-même se perd, bien qu’une poignée de bourgeois s’enrichissent à ne plus savoir quoi en faire ! Jusqu’à ce que l’ennuie morbide leur susurre une idée qui justifie leur position : Tu te sens vivre et bander lorsque tu disposes de la leur ! Agis…   

Quelques tranches d’histoire, bien saignantes : lorsque les chrétiens étaient persécutés, "On" ne cherchait pas à savoir ce qu'il y avait de raisonnable dans leurs discours… Lorsque le bûcher menaçait les sorcières, les hérétiques et les Hommes de raison, "On" ne leur laissait pas le temps de démontrer la pertinence de leurs expériences… Lorsque l'Homme moderne a défroqué son curé et fait du nom de Dieu un sujet de calembour, "On" a oublié que les mathématiciens, les physiciens, les philosophes, les artistes ou les politiciens nous ayant laissé la science en héritage n'étaient pas des Hommes de peu de foi! En revanche, ces derniers n'attendaient pas les autorisations des institutions religieuses, qu'ils savaient corrompues, pour étancher leur soif de connaissance et faire évoluer la pensée humaine à travers des messages souvent codés ou des actions fonctionnelles dites "muettes". Les énigmes de Pythagore, la "prudence de Descartes", les codes de De Vinci, le génie de Spinoza ou le cynisme de Nietzsche sont encore une autre façon d'illustrer ces propos...

Très clairement, je ne remets pas en question la nécessité de filtrage sur cette agora infestée de trolls, de fakes et de légions d’orques électroniques! Mais j’invoque des faits qui depuis quelques temps semblent échapper à la bonne conscience de certains amateurs de technologie et de réductionnisme à l'état pur. J'emploie volontairement le mot « pur » parce qu'il n'est pas si décalé de la situation qu'on pourrait l'imaginer et parce qu'il m'inquiète! Pur rime parfois avec absolu et donc absolutisme. Le protectionnisme et la bonne conscience font souvent mauvais ménage en des temps de confusion et de conflit. Intervenir en tant que médiateur dans un débat houleux et ne conserver la censure que lorsque les échanges deviennent pathétiques : la dure, parfois ingrate, mais nécessaire tâche des administrateurs ! Merci à tous de bien vouloir rester ouverts…

Les amateurs de science n’apprécient guère les amateurs de spiritualité… On parle d’idiosyncrasie ! Il faut dire qu’après les scandales de l’Eglise, les soixante-huitards et le New-Age ont achevé de galvauder l’image de la métaphysique !

Proposition sur l’idiosyncrasie : elle définit populairement un ensemble minoritaire dont l’autojustification devient un mode de vie.

Mais avant cela, le terme désignait surtout un synonyme de anaphylaxie/allergie, ceci nous indiquant que la particularité, si dérangeante soit-elle sous la forme du symptôme, est un indicateur d’intrusion infectieuse ou de disfonctionnement physiologique. Nous ne sommes pas ici dans le jeu du signifiant (syntaxe, style, forme), mais dans celui du signifié : le mot a-t-il plusieurs sens ? Que nous dit l’étymologie ? Globalement, la vision commune que nous avons de ce mot a-t-elle subi des altérations contextuelles au cours de l’Histoire ?

Réflexion : Les sectes, les micro-communautés religieuses, les bastions soixante-huitards et aussi les intégristes se galvanisant mutuellement dans leurs campements militaro-familiaux (…), sont les représentants modernes de l’idiosyncrasie ! Ils sont des symptômes gênant, qui trahissent un disfonctionnement ou une infection. Le communisme, avant de s’imposer comme une puissance incontournable a lui aussi souffert de mauvaise réputation ; un symptôme particulièrement surveillé au E.U. Aujourd’hui l’agonie du communisme et sa relève capitaliste sont à l’image de nos temps absurdes ! En faisant le bilan de notre meilleur des mondes, le bilan de l’adulte face à Peter Pan pour résumer, on se demande parmi tous les idiots les quels sont les plus fous !

Mais il y a ici un paradoxe : malgré son syncrétisme et son opportunisme démasqué, malgré l’accusation d’idiosyncrasie, le New-Age est de nos jours une puissance internationale, un vecteur d’auto-persuasion POSITIVE et un fonds de commerce extrêmement juteux. De leur côté, les communautés religieuses deviennent des entreprises comme les autres, les communautés de la "cool attitude 3.0" deviennent des centres de coaching et de développement personnel (…) et les trusts militaro-industriels ont pour meilleurs clients les fanatiques religieux et les pays dont ils sont censés nous protéger !

Autrement dit, tout comme le communisme, les idiosyncrasies positives sont devenues des puissances sur lesquelles il faut compter sur l’échiquier global de la "guerre de l’anneau" ! Le petit diable rouge de l’autoritarisme (épouvantails du fascisme et du communisme) et le petit diable vert du soft power (le meilleur des mondes), les deux font la paire !

Les philosophes matérialistes à tendance rouge ont professé les bienfaits de la révolution permanente pour faire aboutir la justice sociale… Ils n’avaient pas pensé à la multiplication des fractures complexes de l’humanité ! J’ose évoquer la notion de fracture de l’âme. Les idiosyncrasies d’hier se sont fondues à la masse conflictuelle que nous avons tous indolemment cautionnée durant des siècles, c’est un fait. Si l’idiosyncrasie est une particularité qui se justifie elle-même dans l’hermétisme, nous pouvons donc conclure que l’humanité compétitive actuelle est une parfaite idiosyncrasie dont l’orgueil humain, notre bon roi l’Ego, ferait bien de ne plus occulter les symptômes.

Des ennemis jurés, à la longue, font souvent partie d’un même groupe d’amis : les amis de la guerre ! Dans le domaine de la lutte, ni les grenouilles de bénitier ni les laïcards n’ont échappé à cette règle… Le mot réparation me semble à l’ordre du jour. 

Je rappelle ici que ma formation est entièrement laïque. J’admets néanmoins que la foi (et non l’autorité religieuse), la foi en la vie, la foi en la logique, la foi envers le doute, est un de mes moteurs et probablement celui envers lequel j’ai le plus de respect et de sentiments.  

Concernant les mots de Tolkien:

En finalisant une recherche d'images pour illustrer ce texte mis en ligne, je suis tombé sur le poème de l’anneau unique. J'ai eu envie d'inverser la citation phrase à phrase... Le résultat est amusant:

Une alliance pour les rapprocher tous,

Une alliance pour préserver l’intime liberté de chacun et la  liberté relative de tous,

Une alliance pour libérer le suiveur et le meneur l’un de l’autre,

Pour les affranchir tous de l'obscurantisme et de l’hermétisme et dans les ténèbres emplis de lumière… NE PAS LES RELUQUER COPULER !

Dans le royaume de 3 où le jour et la nuit ne mentent plus.

Amusant, mais pas seulement :

Non pas un anneau de pouvoir, un objet de science et de savoir, protecteur ou dévastateur, mais au contraire un simple pont immatériel, sémantique permettant de démystifier l’objet sous toutes ses formes ! Une réunion des connaissances capable de dissoudre le mécanisme de la guerre de l’anneau. L’anneau fascine et possède, objet de pouvoir absolu dit-on… Une singularité invisible, mais bel et bien ordinaire : sa structure semble reposer sur une roue de feu formée par l’affrontement des susceptibilités réductionnistes, religieuses, politiques et artistiques. Toutes tenues en garde et contraintes aux bonnes manières par le nerf à vif de la guerre nucléaire et par la raison économique ! Nucléaire dans le sens physique et Shakespearien du terme.  

Le cœur et la tête libérés de l’hypocrisie qui les séparent, l’amour propre destitué de sa place de premier ministre et enfin la réunion sincère des cinq sentiments fondamentaux, tels les doigts de la main… Nous en avons deux ! De bonnes pistes, me semble-t-il, pour guérir l’orgueil de lui-même. Les cinq sentiments : l’amour de soi, l’amour de l’autre, l’amour de la vie, l’amour des autres (fraternité, démocratie) et l’amour propre. Des états dans un état !     

"Vous ne pouvez pas en même temps prévenir et vous préparer à la guerre." A. Einstein.

 

Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...

Proposition sur l’idiosyncrasie : elle définit populairement un ensemble minoritaire dont l’autojustification devient un mode de vie. Mais avant cela, le terme désignait surtout un synonyme de anaphylaxie/allergie, ceci nous indiquant que la particularité, si dérangeante soit-elle sous la forme du symptôme, est un indicateur d’intrusion infectieuse ou de disfonctionnement physiologique. Nous ne sommes pas ici dans le jeu du signifiant (orthographe, signes, style, forme, géométrie et arithmétique des lettres), mais dans celui du signifié (quel est le (ou les) sens du mot ? Que nous dit l’étymologie ? Et ce sens a-t-il subi des altérations contextuelles au cours de l’Histoire ?…) ! Réflexion : Les sectes, les micro-communautés religieuses, les bastions soixante-huitards et aussi les intégristes se galvanisant mutuellement dans leurs campements militaro-familiaux (…), sont les représentants modernes de l’idiosyncrasie ! Mis à part aux E.U, où il a été tué dans l’œuf, le communisme n’a pas trop souffert de ce fardeau. Aujourd’hui encore sa réputation est plus ou moins préservée parce qu’il s’est vite imposé comme une grande puissance.

Tout cela, c’était il y a 20 ou 30 ans ! De nos jours, le New-Age est une puissance internationale, un vecteur d’auto-persuasion POSITIVE et un fonds de commerce extrêmement juteux. Les communautés religieuses deviennent des entreprises comme les autres, les sectes deviennent des centres de coaching de développement personnel et les trusts militaro-industriels ont pour meilleurs clients les fanatiques religieux et les pays que l’on charge de lutter contre eux !!! Autrement dit, tout comme le communisme, les idiosyncrasies sont devenues des puissances sur lesquelles il faut compter sur l’échiquier global de la « guerre de l’anneau » ! Les philosophes matérialistes à tendance rouge ont professé les bienfaits de la révolution permanente pour faire aboutir la justice sociale… Ils n’avaient pas pensé au confusionnisme, à l’entropie, aux dommages collatéraux (…), à la multiplication des fractures complexes de l’humanité ! Les idiosyncrasies d’hier se sont fondues à la masse conflictuelle que nous avons tous indolemment cautionnée durant des siècles, c’est un fait. Si l’idiosyncrasie est une particularité qui se justifie elle-même dans l’hermétisme, nous pouvons donc conclure que l’humanité compétitive actuelle est une parfaite idiosyncrasie dont l’orgueil humain, notre bon roi l’Ego, ferait bien de ne plus occulter les symptômes.

Des ennemis jurés, à la longue, font souvent partie d’un même groupe d’amis : les amis de la guerre ! Dans le domaine de la lutte, ni les grenouilles de bénitier ni les laïcards n’ont échappé à cette règle… Le mot réparation me semble à l’ordre du jour.    

Je rappelle, pour les nouveaux curieux qui s'intéressent à mes pages (je les en remercie), que ma formation est entièrement laïque!!! Bien que j’admette que la foi (et non l’autorité religieuse), la foi en la vie, la foi en la logique, la foi envers le doute (!),  est un de mes moteurs et probablement celui envers lequel j’ai le plus de respect et de sentiments.   

Concernant les mots de Tolkien:

En finalisant ma recherche d'images pour illustrer le texte, j'ai eu envie d'inverser la citation sur l'anneau... Le résultat m'a semblé digne d'être écrit (ma formulation méritera assurément d'être améliorée):

Une alliance pour les rapprocher tous,

Une alliance pour préserver leur intime liberté,

Une alliance pour libérer tant le mené du meneur que le meneur du mené,

Pour les affranchir tous de l'obscurantisme, de l’hermétisme et dans les ténèbres et la lumière sentir chacun, vivre et rêver...

Dans le royaume de 3 où le jour et la nuit ne mentent plus.

Non pas un anneau de pouvoir, un objet de science et de savoir, protecteur ou dévastateur, mais au contraire un pont sémantique permettant de démystifier l’objet sous toutes ses formes ! Une réunion des connaissances capable de dissoudre le mécanisme de la guerre de l’anneau, singularité ordinaire dont la structure semble reposer sur une roue de feu, formée par l’affrontement des susceptibilités réductionnistes, religieuses, politiques et artistiques. Toutes tenues en garde et sous bonnes manières par la raison économique !

Le cœur et la tête libérés de l’hypocrisie qui les séparent, l’amour propre destitué de sa place de premier ministre et la réunion logique des cinq sentiments fondamentaux, tels les doigts de la main (nous en avons deux)… Voilà déjà, me semble-t-il, de bonnes pistes pour guérir l’orgueil de lui-même. L’amour de soi, l’amour de l’autre, l’amour de la vie, l’amour des autres (fraternité, démocratie) et l’amour propre. Des états dans un état !             

Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...

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LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE

25 Septembre 2018, 00:13am

Publié par Persone

Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés

Des lettres/caractères et des chiffres déterminés

I. Introduction à propos du langage oral

II. Les fautes d’orthographe (et les manquements de l’éducation internationale…)

III. Proposition finale

 

I. Introduction :

Dans une première étape de notre évolution, avant les grandes étapes de diversification des langages, il est fort probable que les premiers « Neandertal x sapiens » utilisèrent longtemps une forme de dialecte primaire qui se limitait aux moyens nécessaires pour assumer les besoins et les envies les plus simples. Tout comme il est fort probable que cette langue commune se rapproche beaucoup d’une partition universelle dont les notes nous sont révélées par la voix de l’enfant, entre ses douze premiers mois d’existence et ses 3 ans.

Ces « notes » sont appelées des phonèmes, entendons ici les plus petits segments que l’on puisse isoler dans la formulation d’un mot, d’une idée.

On y distingue les voyelles, premiers sons émis par bébé, le nouveau-né !

  • /ɛ̃/ (main, sein, vin…) nasal avant la mise en place et la bonne utilisation des cordes vocales. Nous l’entendons exclusivement de la première à la troisième semaine, lorsque l’enfant grinche ou pleure.  
  • /a/ : première expression de joie ou d’inconfort,
  • /ə/ » (je…), /œ/ (cœur…) et  /ɛː/ » (tête, fête, maître…) : premières variations du petit compositeur, que je n’explique que par une manifestation du bien-être, du sourire ou par la recherche innée de la diversité et des capacités de l’organe vibratoire (lorsque l’enfant prononce ce son, il est généralement calme et attentif à tout ce qu’il perçoit, ne sachant pas encore d’où provient ce son qu’il émet pourtant. Lorsqu’un inconfort revient, il utilise de nouveau /a/ ou /ɛ̃/  pour crier),   
  • /e/ (clé, aller…) : variante plus aiguë du son précédent (elle impose un effort supplémentaire des cordes vocales et une recherche concernant le positionnement des lèvres, pouvant se manifester naturellement par le rire),  
  • /ø/ (feu) :  comme pour les variations autour du «ə », ce phonème semble exprimer un stade de découverte, il suggère un jeu de bouche arrondie et entraîne l’exercice de la modulation vibratoire ressentie à l’intérieur de celle-ci (nous avons ici une évocation inconsciente de ce que deviendra la semi-voyelle « w » correspondant à l’étonnante lettre « vav » ou « waw » de l’alphabet hébreux ! Cette maîtrise de la vibration permet à l’enfant de prononcer ses premiers  /aə/, ),
  • etc… Je ne voudrais priver personne de découvrir par lui-même ces merveilles, encore faut-il assumer de faire un enfant dans ce monde de brutes de compétition !

Les consonnes ne sont prononcées que plus tardivement, elles correspondent à divers jeux de bouche, plus discrets et fugaces que les voyelles. L’enfant les manifeste en jouant avec  la base de la langue et le palais,  /ʁ/ (roue, « arreu » de bébé…), /b/, /d/ ou /n/et /m/ sont les premières consonnes prononcées (la nuance /d/t/ et le phonème /f/ devront attendre une dentition plus ou moins correcte pour sonner convenablement).  Dans un premier temps, les consonnes semblent prononcées naturellement par l’enfant jouant de sa cavité buccale « Arreu », mais avec le temps nous pouvons constater qu’elles sont inspirées par une recherche volontaire de nouveaux sons : le /b/, notamment apparaît souvent lorsque l’enfant s’interroge ou qu’il fait mine de vouloir exprimer ou nommer quelque chose. Lorsqu’il s’essaie aux /d/ et /t/ le petit compositeur reflète un sentiment d’extériorisation. Les consonnes sont rapidement assemblées en couple par le cerveau en apprentissage, une fois encore par jeu, mais aussi, avec le temps, par mimétisme et talent d’imitation inné. Nous avons probablement ici une première raison de la diversification des langages en fonction des choix esthétiques, physiologiques et logiques des différentes familles humaines. Mais cette différenciation n’est rien, j’ose estimer, comparée au choc des civilisations et à la complexification des langages respectifs, proportionnelle à l’émergence des empires. Les symboles communs devinrent ici des empruntes culturelles, parfois détournées de leur sens premier ! Le symbole de Babel, encore et toujours ! C’est fort probablement pour cette raison que les « forgerons » des langues anciennes s’attachaient à respecter le lien mathématique et logique entre leurs différents langages, comme l’indique les correspondances « gématriques » et géométriques entre les différents alphabets hébreux, grec, latin… 

Il convient ici de souligner le fait que les partitions de phonèmes et de signes écrites ou parlées par les hommes ne sont qu’un assemblage savant de sons émis par les animaux ou les bruits de la nature. [fffff…[ pour le feu qui flamboie… [pa] lorsqu’il crépite ! [vvvv…[  fait le vent caressant les mâts des bateaux… [miaou] et [chhhh] fait le chat…  L’Homme n’a pas inventé les sons, les notes ou les accords (…), pas plus que la mathématique ou la sémantique qui relient les principes fondamentaux de notre univers et les constructions complexes qui s’y épanouissent ! Il ne fait que les découvrir et les manipuler, profitant maladroitement d’un libre arbitre relatif dont il ne mérite pas encore la gouverne !  

Les origines de la dissociation des sentiments et du langage commun correspondraient-elles aux premières associations de mâles Alpha, bienfaiteurs par défaut de la grande entreprise militaire et agro-alimentaire humaine ? Le mondialisamonstre…

Depuis les affres de la guerre du feu, vivre entre familles, de bonne entente, ne suffit plus ! Par stratégie, contre lui-même, l’Homme devient un loup pour l’homme… La tribu et le rêve dramatique de la cité des dieux, protégée par de féroces remparts ! Plus l’homme se consacre à établir les règles dialectiques nécessaires à faire travailler les ouvriers, dans les pires conditions, plus il perd son talent d’imitation des bruits de la nature dont il s’éloigne lentement, mais sûrement. La puissance du nombre au détriment de la révélation du chiffre ! Heureusement pour nous, une fois encore, les forgerons des langages nous ont laissé de merveilleuses pistes arithmétiques et symboliques !  Ces codes, l’inquisition et l’obscurantisme les a murés sous le couvercle bien gardé de l’hermétisme. Et la république dans un premier temps, n’en avait que faire ! Mais les choses ont changé après le désastre des deux premières guerres mondiales et les découvertes archéologiques faites dans le gruyère colonial de l’Occident… La quête des symboles perdus devient discrètement une affaire d’Etat et de susceptibilité identitaire ! Un mythe est lancé, comme un leurre parfait dans l’air du temps: « des objets de pouvoir et des textes sacrés datant des âges anciens ont été retrouvés, serait-il possible qu’une intelligence extraterrestre soit derrière tout cela ! » Mais en coulisse, les intéressés autorisés, s’interrogent : « apparemment, l’analyse des textes loin de révéler un quelconque secret concernant le pouvoir, ne fait que divulguer la vérité à propos de mensonges sans âges, sur lesquelles reposent nos haines réciproques, notre compétitivité démocratique, pleine de bonnes manières, et par conséquent, notre économie mondiale et le consumérisme qu’elle engendre… » … « Que faire ? » « Les extraterrestres ont la cote ! »… « Vendu ! »

Je caricature, je l’admets ! Mais l’analyse pythagoricienne du latin et du français (par exemple) ne trompe pas : chaque chiffre (symbole arithmétique) correspondant à un ensemble de mots les relie entre eux par certaines propriétés sémantiques et de ce jeu complexe ressortent des symboles pertinents concernant les lois fondamentales admises par l’académie des sciences.  Ces manifestations arithmétiques et sémantiques des chiffres et des lettres, maîtrisées par certains érudits hauts en couleur, font aussi ressortir l’origine de quiproquos moralistes ou politiques à propos des saintes écritures alimentant les racines des trois religions principales. Aussi, comme la logique ne fait pas de favoritisme, de notre boîte de pandore arithmantique ressurgissent aussi les fantômes de la terreur révolutionnaire et les démons de la démocratie « triomphallique »… Grandeur et décadence en quelques chiffres ! Qu’y voyons-nous apparaître ? Un langage logique, simple et clair fondé sur les ponts sémantiques reliant les sciences exactes, la métaphysique, les arts et la politique, un langage capable de démystifier les équations militaro-industrielles, ainsi que la « toute puissance » des opérations et des nombres (…), au service de la banque, des mains besogneuses de l’Homme civilisé et de l’orgueil des nations ! Entre autres réjouissances… 

Mais ne nous éloignons pas de l’enfant qui je l’espère sommeille toujours en nous…

L’humanité « antique » semble comparable à l’adolescence d’une entité planétaire « le sapiens et fier de l’être », un jeune loup dont nous venons de définir les droits et les obligations, entrant dans une crise existentielle déniée et par conséquent sans nom. Tantôt loup, tantôt aigle, tantôt ours, il bâtit des empires dont les fondations reposent par défaut sur l’empirisme et le développement croissant des moyens nécessaires pour satisfaire les relations consuméristes du maître, de l’ouvrier et de l’esclave. Que consume-t-il ? Ses forces, ses ressources et son temps de vie. Une première dissociation critique entre le Sapiens et son horloge biologique. Une crise d’adolescence, à l’échelle de l’humanité, ça peut durer des millénaires ! Mais attention, suivant les atrocités que l’on invente, la chute peut être très rapide…

Que conclure ?

Que l’enfant, qu’il soit considéré comme entité biologique (un vrai bambin, le premier stade poule de l’œuf pondu par la poule) ou comme un symbole abstrait (l’enfance de l’humanité ou l’œuf qui fait la poule), est une personne et un état primordial dont nous héritons notre langage ! Mais l’adulte, comme le sait très bien Peter Pan, notre πr², a oublié ses rêves érotiques et la beauté du geste au profit de fantasmes pornographiques cauchemardesques, non sans conséquences…

LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE

II. Les fautes d’orthographe (et les manquements de l’éducation internationnale…)

Que pouvons-nous retenir de la proposition précédente ?

  • Qu’au berceau de l’humanité, c’est l’enfance qui manifeste le langage et nous fait hériter de sa mécanique fondamentale…
  • Que les langages se sont complexifiés en fonction des besoins et des moyens, mais aussi diversifiés selon de nombreux critères physiologiques, géographiques, culturels et politiques…
  • Que les phonèmes correspondant aux lettres de nos alphabets ne sont que des reproductions  humaines des innombrables sons de la nature…
  • Que les mots que l’on prononce dans la plupart de nos langues modernes sont des dérivés de ceux qui nous ont été inspirés par les choses que l’on nommait jadis, en fonction de la façon dont nous les percevions : image et son, impression cérébrale, analyse des données et choix d’un assemblage de phonèmes ! La grande aventure des forgerons des langues anciennes commencera plus tard, à la seconde étape de cette enfance de l’art vécue à l’échelle planétaire.
  • Enfin, que le placement logique des lettres dans nos différents alphabets, permet de relier chaque mot à un code sémantique, un symbole : un chiffre ! Nous pouvons appeler cette science la gématrie ou l’analyse pythagoricienne des textes et langages. 

Quelques exemples : lewo en sumérien reconstitué, donna λέων (léôn) en grec ancien, leo en latin, leeuw en néerlandais, lôwe en allemand ou lion en français ou en anglais…

Autre exemple propre à la langue française : le chat, le matou qui fait [chhhhh] et [miaou]… L’étymologie de chien est tout aussi intéressante : du latin canis dont proviennent aussi les mots canaille, canaris et canicule… Apparemment sans rapport, et pourtant : le mot canaille provient de la réputation de bandes malfaisantes protégées par des chiens, le mont canaris désigne les oiseaux d’une île nommée ainsi parce que de grands chiens y vivaient jadis et enfin, le mot canicule pourrait provenir du fait que la constellation du chien est visible en période d’été. Chien vient aussi du grec κύων (kúôn) qui donnera cynophile, cynégétique (…) ou encore cynique (personne qui ne s’encombre pas de principes moraux)…  

 

Ou encore le serpent, pour compléter le jeu de piste que je proposerai dans quelques paragraphes à l’enfant que nous sommes : « ser » et « pent », « pent » ou « pend » ou encore « pan » (un pan de mur ne désigne pas sa pente, mais une de ses deux faces). « Ser » dont la racine latine « est » signifie « exister ». En Espagnol, langue qui a beaucoup hérité de l'Arabe, « ser » est une des deux formes du verbe être. En latin encore, les notions de peu (unité d'espace, d'être ou de temps) et de beaucoup (pluriel, nombres, long, fréquent...) pouvaient être exprimées par la position de la négation "non", placée avant ou après l'adverbe, le pronom ou l'adjectif indéfinis (note: nemo signifiait personne dans le sens vacant du terme, par truchement sémantique, dans la langue française personne devient un nom féminin désignant l'individu non déterminé mâle ou femelle): non nemo, non nunquam et non nihil signifiaient respectivement quelque uns, quelques fois et quelque peu, alors que nemo non, nunquam non et nihil non, signifiaient "se rapprochant de tout le monde, concevant le toujours et atteignant l'état du tout". Or en égyptien, ce que l’on nommait le « noun » était l’océan primordial dont surgit la création ! Être (et non vivre) et devenir (un système déterminé qui se complexifie, abrite des créatures éphémères réfléchissantes et se dissipe)... Mais la notion de durée (temporalité des choses qui ont un début et une fin) n'est concevable sans celle d'éternité! Une histoire a un début et une fin, mais combien y a-t-il d'histoires possibles et déjà racontées? Combien y avait-il de conteurs et combien en reste-il? Être et ne pas être disait Shakespeare, immortel Personne ! « Pan » quant à lui reflète la dualité depuis des temps immémoriaux, « Pan » celui qui est le juste milieu, relié à la terre et au ciel, à l’infiniment petit et à l’infiniment grand ! En français, nous avons aussi le jeu phonétique : « S erre Pan », « Pan »… Le serpent de la dualité connaît l’éternel et l’éphémère, il enseigne la connaissance, ses ondulations transmettent l’information, mais il  mort lorsqu’on l’approche sans charme ni mérite. Il est aussi celui dont la morsure vous guide ou vous asphyxie lorsque vous passez les deux grands fleuves. Le fleuve de l’apprentissage de la magie et le jour venu, celui de la mort. Une histoire pour un chevalier averti !

Et enfin, un exemple surprenant parmi les nombreuses correspondances arithmantiques (arithmétique + sémantique) révélées par la gématrie, à laquelle j’ai ajouté quelques éléments de logique pythagoricienne :

Le chiffre symbolique d’« Animal » est le 5 et celui de « Parole », le 4. Or, 5 + 4 donne 9, 9 étant le chiffre symbolique de « homme » ou de « conscience ». Femme donne 6, pour les curieux. Enfant aussi ! Un hommage au sephirot (vase) de la beauté dans la Kabbale hébraïque.  Le chiffre 6 est lié au repère en 3 dimensions grâce auquel nous percevons l’espace et aux 6 directions indiquées par ce repère, ceci nous permettant entre autres d’apprécier les formes et de nous repérer avec ou sans les yeux.

  • … … … Transition accidentelle : un astronaute dérivant dans l’espace perd les notions de vitesse, de position, de temps. Ne pas céder à la panique, ne pas vomir dans le scaphandre ! Ici plus rien ne tourne rond, plus de routine, plus d’habitude, plus de Tic-Tac si ce n’est les palpitations du cœur… Disparues aussi les notions de haut et bas, gauche et droite, devant et derrière ! Disparu au fur et à mesure de l’effacement de la mémoire des mouvements qu’il a subi ou accompli autour de son nombril depuis qu’il n’a plus de repère. Mais il lui reste son intelligence pour estimer la vitesse à laquelle son errance dans le vide a commencé et la direction qu’il prenait en fonction d’un repère connu ! Il lui reste un appareil de communication, Dieu soit loué, même sans GPS il a encore une chance d’être repêché ! Depuis combien de temps dérive-t-il ? Mémoire, logique et envie de vivre, errantes dans un champ gravitationnel imperceptible, perdues dans un vide qui n’invitait pas leur enveloppe (l’astronaute). Conscience d’une énergie indéterminable, d’une intention incommensurable et fragile à la fois. L’ombre du doute accompagne Peter, peut-il se l’approprier ? L’astronaute revient au cœur et à la raison, cette fois non victorieuse… Aucun appareil de mesure ne serait assez précis pour lui assurer l’angle et donc la trajectoire prise à l’origine de sa perdition ! De plus en plus froid sont les cœurs, loin de leur demeure ! Le temps passe, l’horizon persiste, les perspectives s’amenuisent… Voilà qui lui rappelle une histoire : notre Histoire. Quels mensonges l’ont poussé jusqu’ici, à réparer une station spatiale alors que ses semblables dégradent impunément une atmosphère où il faisait si bon vivre ? « Ni l’amour de Dieu, ni l’espoir, n’ont inventé la technologie qui nous sauve la peau ! » « Comment ai-je pu être aussi con ? »… Cette angle incalculable est peut-être ici se dit-il. Une origine que l’on ne s’appropriera jamais plus qu’une ombre… Qu’avons-nous fait ?  
  • … … … Profite de la beauté du voyage grand astronaute, dans ta combinaison  tu n’es plus qu’un petit poisson dans un bocal à peine plus gros… Ton oxygène va manquer, mais à quoi bon lutter ? Ne pense plus petit poisson, tu sais tout C3E5 … … … ∞

La station météo Calypso n’émet plus le moindre signal et le module de réparation Pandora ne répond plus ! Nous avons perdu le contact !

LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE
LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE
LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE
LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE

Mais revenons sur terre : 6 est un chiffre triangulaire lié au 3 ! 3 est le nombre d’éléments (base azotée, ose et groupe phosphate x 1 ou 3) qui manifestent la magie de la molécule de vie et lui permettent sa duplication grâce à l’ARN. 3 est aussi le nombre de quarks constituant un baryon, ceux-ci étant liés aux 3 antiquarks de l’antimatière lui correspondant. L’Histoire révélée par les chiffres de 0 à 9 et de I0 à 0I, est plus fascinante que nul ne saurait plus l’imaginer ! Et nous disposons de 26 caractères et de nombreux signes pour la raconter ! Mais chaque chose en son temps…  

Rapprochons-nous de nouveau de l’enfant, dans la valeur absolue du terme :

Des propositions précédentes, nous pouvons déduire que l’écriture possède deux pouvoirs : celui du signifié, qui exprime le contenu brut de l’idée dans un langage commun (écriture phonétique) et celui du signifiant qui précise, entre autres, les caractères des objets considérés et ceux des propositions de l’auteur (lettres, gématrie, signes).

Or l’enfant dont nous héritons notre langage, nous montre grâce aux lettres que nous lui restituons, qu’il maîtrise aussi bien l’écriture phonétique que le talent d’imitation et de dessin. Mais à 7 ans, ça ne rigole plus, disent les parents… C’est l’âge où les fautes d’orthographe deviennent un crime ! C’est aussi la fin d’une première étape physiologique durant laquelle le sang s’est renouvelé, l’âge où ce faible mage qu’est l’amour propre revendique sa place de ministre auprès de l’orgueil, l’âge où les coups commencent à faire beaucoup de mal, l’âge où les parents ne jurent plus que par le travail et les responsabilités, comme si l’aimant « bébé » s’était flétri, ne méritant plus le pouvoir d’inverser cette abominable attraction pour les abattoirs… C’est l’âge de l’éteignoir ! Un acte funeste.

Intéressons-nous particulièrement au fait que l’enfant revit à ce stade l’aventure de l’écriture, des chiffres (symboles), des idéogrammes, des caractères (lettres) et des signes! Alors qui lui impose de ne plus faire de fautes d’orthographe ?  Un homme doté du minimum d’érudition requis pour comprendre le monde dans lequel il  vit ? Du minimum de sagesse utile à admettre l’espace indéfinissable du doute ?  Un homme du moins capable de lui expliquer d’où viennent les mots et pourquoi l’orthographe ?

Papa, c’est quoi Dieu ? C’est quoi un ange ? Et comment Dieu a fait tonton Adam ?

… Récite-moi 3 fois « notre Père » et va au lit !

Rien de nouveau sous le soleil, si ce n’est une fourmilière de joueurs d’échecs, conditionnés bien malgré eux à l’exercice de la victoire

Petit scénario idéaliste :

« Papa, la maîtresse m’a grondé et les autres se sont encore moqués de moi parce que j’oublie toujours mes S au pluriel ! Et puis de toutes façons, je fais plein de fautes d’orthographe et l’orthographe c’est nul parce que ça complique les mots au lieu de nous les expliquer ! Je comprends pas ! On me dit toujours d’apprendre par cœur les choses qu’on n’explique pas, je comprends rien, je comprends rien !!! »

« Bah, les adultes disent des choses bizarres lorsqu’ils ne comprennent pas pourquoi les autres ne les comprennent pas ! C’est drôle ça non ? J’ai mieux et ne t’inquiète pas, l’orthographe, c’est bien plus magique que cela ! Je te donne un secret que tu pourras répéter sans le trahir, parce que personne ne veut l’entendre : la magie existe, mais les adultes l’on oublié, ce qui fait de nous des moldus ! Quelle forme ça a un S ? Et lorsque tu le prononces en pensant à cette forme, que vois-tu ? »

« Un serpent ! »

« Un serpent en effet ! Bravo, le serpent sera donc notre nouveau et éphémère maître d’orthographe concernant le pluriel. Le serpent n’est ni chaud ni froid, il  prend la température du milieu qu’il traverse ou du plan sur lequel il repose. Quoi d’autres ?  Il se déplace en ondulant sur terre comme dans l’eau. Pour cela, il accomplit un mouvement principal fondé sur le balancement : un coup d’un côté, un coup de l’autre ! Il se déplace aussi grâce à un double état : le sien et le milieu extérieur sur lequel il exerce une pression, d’un côté, puis de l’autre. En français, nous appelons dualité le principe mystérieux et probablement éternel qui fait qu’une chose ne va pas sans son inverse et son opposé complémentaires. Un état, toi par exemple, se définit par rapport à d’autres états : nous, les autres, l’environnement…  Impossible ne va pas sans possible, vide ne va pas sans plein, etc… Nous retrouvons le S dans les mots espace (S appuyé) et temps (S muet), et tu sais quoi ? Le temps n’existe pas sans l’espace et vice-versa, mais manifestés ils forment bien un couple dont nous commençons à comprendre les mœurs et les ondulations ! … Quelle est la position du S dans notre alphabet ? »

« 10 ! »

Exactement ! Un 1 et un 0, le dix qui nous dévoile la notion d’ordre de grandeur ! Comme ces tas de 10 billes que tu peux faire pour compter plus vite que tes camarades un énorme tas de plusieurs centaines de billes ! Le 10 rappelant le un, unité de base et le 0 (le vide et son potentiel, sa magie, sa dualité… vide ne va pas sans plein !). Et il se trouve aussi  que 0 ressemble à un trou ou un tuyau vu de face et que 1, qui peut se résumer géométriquement  à I, ressemble à un segment du même tuyau ! Mélange les deux formes en une et tu obtiens une fibre, un tube, un serpent qui avale le monde, le digère et le restitue ! Le chiffre lié au serpent est le 7 ! Pile poil ton âge ! Le sept est évoqué par la nature dans les accords (couleurs, planètes solaires et musique) et les notes complémentaires, il est aussi considéré comme le chiffre de la spiritualité accomplie.  Poétique non ? Aujourd’hui, tout le monde s’en moque ! Mais fut un temps, cette poésie était interdite sous peine de mort ! Avant le Moyen-âge, une abominable guerre rongeait le cerveau humain, elle le ronge encore, mais différemment ! Jadis, la croyance et les institutions religieuses, que les hommes suivaient aveuglément, condamnaient la raison bien injustement alors que le véritable coupable de nos souffrances était plutôt l’ignorance, l’intérêt et l’amour propre ! Dans cette période qu’on appelle l’obscurantisme, le serpent avait bien mauvaise presse parce que son symbole évoquait des notions falsifiées par les dogmes (la dualité éternelle, l’indéterminé, etc…) et des principes défendus par les philosophes de la raison ! Les serpents empoisonnent la vie du bon peuple, voilà qui tombait bien !  Derrière ce S que tu dois écrire quand tu utilises un mot au pluriel, se cache de merveilleuses et parfois terrifiantes histoires concernant ton Histoire ! Voilà qui fonctionne comme une chasse au trésor ! Un roi menteur cache un trésor avec son homme de confiance et après leur mort, ne reste que des fragments d’une carte conduisant au coffre perdu. Des roitelets, des corsaires et des pirates sont à sa recherche, mais seul un cœur intelligent pourra décrypter la carte et braver les pièges dans lesquels le roi est lui-même tombé. En attendant, le serpent t’indique que le temps et l’espace ne sont que lorsqu’ils s’accouplent et se faisant, comme papa et maman, ils engendrent tout un tas d’enfants qui se dupliquent ou  se multiplient entre eux : la diversité ! Et dualité oblige, singulier ne va pas sans pluriel ! Etonnant non ? A 14 ans, lorsque ton sang aura été renouvelé une seconde fois, tu commenceras à comprendre  les mécanismes de ces histoires d’horloger, dans ce que les adultes appellent le monde réel… Les illusions des moldus dans le jargon des magiciens ! En attendant, sache que de nombreux génies étaient des nuls en orthographe, c’est un fait. Comme Champollion par exemple, dont nous avons visité le musée à Figeac ! Pauvre, le jeune homme avait appris à lire de lui-même, dans un missel. En grandissant, malgré les obligations de résultat scolaire nécessaires pour justifier sa bourse, son défaut persistait… En voilà un qui ne souhaitait pas appliquer des règles qu’on ne lui expliquait pas… Un grand signe d’intelligence et de ténacité ! Il maîtrisa donc l’orthographe en accord avec sa pensée, en devenant spécialiste des langages ! Nous lui devons d’avoir démystifié un bon nombre de mauvaises traductions des anciennes langues et écritures, concernant notamment l’Egypte et ses opaques mystères. Il a aussi contribué à l’analyse mathématique des langages et a révélé l’importance des mathématiques indiennes et arabes depuis le 7 ème siècle, dans la compréhension des dialectes méditerranéens anciens et modernes. Un nul, un 0 quoi, en orthographe ! » 

Bien entendu, le lecteur ici présent n’ayant point 7 ans, je me suis permis de pimenter un tantinet le discours. Mon but est précisément d’utiliser tous ces caractères afin de repêcher l’enfant qui lit ces pages, là où il est resté prisonnier dans un jeu d’échecs, contrôlé par un usurpateur qui par chance ne savait pas que les petits d’homme sont plus doués que lui à cache-cache ! 

Pourquoi ce scénario ?

Parce que les symboles perdus qui nous permettraient de sortir de notre impasse consumériste ne sont pas inaccessibles ! Cette petite mise en scène nous semble véritablement une utopie intellectuelle inatteignable ? Honte à nous ! L’hermétisme qui nous consume n’est protégé que par l’ignorance sélective, une acédie généralisée et  notre légendaire hypocrisie ! 

 

3. Proposition finale :

De mauvaises informations entraînent l’entropie accélérée d’un système, que seuls les aveux des virus et le retour aux véritables données pourront sauver de lui-même ! C’est un fait.

Alors allons-nous continuer à former des moutons de compétition qui marchent vers les abattoirs en suivant les pas des zouaves « anthropocèniques » qui leur servent d’exemple ?

Ou va-t-on enfin réformer notre système éducatif en réhabilitant les langues proclamées « mortes » et en créant enfin une matière à caractère épistémologique, canalisant l’esprit des élèves vers le principe de vases communicants nourrissant équitablement les fruits complexes de la connaissance ? 

L’arithmancie fait peur, parce que nous ne la connaissons plus et parce que le maître et l’esclave protègent encore leurs inavouables mensonges ! Seul l’enfant a le cœur assez pur pour ne pas craindre de percer le voile de nos invincibles illusions !

Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère

Eternel et éphémère

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Ela ch’tite maxime, Corine Ch’tite maxime, Justine Ch’tite maxime… logicam philosophicam…

11 Septembre 2018, 16:07pm

Publié par Persone

Ela ch’tite maxime, Corine Ch’tite maxime, Justine Ch’tite maxime… logicam philosophicam…

« L’homme libre ne pense à rien moins qu’à la mort et la sagesse est une méditation, non de la mort, mais de la vie. » Spinoza.

Une réflexion qui intrigue  toujours… Le philosophe pensait-il que l’homme libre se contente sagement de s’épanouir sainement dans la vie, libéré de la peur de son existence éphémère ? Peur qui engendre bon nombre de réactions pathétiques !

Quelques propositions dans l’air du temps :

C’est parce qu’il se vautre dans l’ordinaire que l’homme s’oublie et passe sa vie à financer sa pierre tombale.

Y a-t-il quelque chose de pire que de perdre une pensée dans un courant ordinaire ? De lui préférer l’ordre et la tentation ?  De la laisser sombrer dans l’oubli au lieu d’en faire une fleur ?

Il y a autant de beaux parleurs sans la moindre intelligence dans les cercles de pouvoir que de cœurs intelligents sans le moindre vocabulaire dans le caniveau. Autrement dit, il y a autant de contenants sans le moindre contenu sur le haut de l’armoire à cuillères que de contenus sans le moindre contenant aux pieds de l’édifice. Et ce contenu fait le bonheur des petites souris qui importunent innocemment l’inconsistant  propriétaire des lieux.

Je ne peux pas rester humain et continuer de m’échiner à vouloir voir et comprendre le monde, du moins dans un même espace-temps. Vais-je mourir ?

L’amour est éphémère, je l’ai connu l’espace d’un instant qui passe. La logique semble éternelle, je ne conçois rien de plus merveilleux, l’Amour est donc éternel,  je n’ai plus peur.

Au nom de Mercutio, Roméo et Juliette, que nos maisons soient enfin une…

03

Persone.

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Un cantique a propos du quantique...

6 Septembre 2018, 17:11pm

Publié par Persone

Inspiration, rayonnement et incertitude...
Inspiration, rayonnement et incertitude...
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Inspiration, rayonnement et incertitude...
Inspiration, rayonnement et incertitude...

Inspiration, rayonnement et incertitude...

La vie, c'est plus marrant en chantant!

Au singulier, comme au pluriel, les notions de Dieu, de religion et de vérité inspirent le rejet, la crainte ou les sujets qui fâchent… De nos ancêtres dont la barbarie se justifiait par les guerres célestes, jusqu’à l’État Islamique, en passant par la vérité des races supérieures et celle du marteau et de l’enclume (…), les deux termes ont obtenu un brevet, dont les tyrans et les hypocrites ont le monopole ! Mais Dieu est-il à l’image des religions de l’Homme ? Laquelle en particulier ? Et la religion se limite-t-elle aux institutions religieuses qui la revendiquent ?

Dieu, au-delà des dogmes, de la politique et de l’orgueil humain, n’est-ce pas l’indéterminable source de la manifestation de notre univers ? L’épistémè le plus archaïque de notre « espace-temps » réfléchi et réfléchissant, réduit à la dualité du vide et de la potentialité de la matière en un seul et même ensemble, il y a de cela bientôt quinze milliards d’années ?  Le 0, un domaine inaccessible à notre état d’incomplétude !

L’univers n’est pas intelligent - diront certains - ni sensible !

Revisitons nos cours concernant l’intelligence de ce dernier : tout système existant est entropique, il se complexifie ! Autrement dit, la logique fondamentale, primaire et éternelle de la dualité manifeste de l’ensemble 0 (immuable/inconstant, possible/impossible, se passe/ne se passe pas, homogène/différent, potentiel/manifeste, vide/dense…), si quelque chose se passe (ce qui fut le cas), incarnera donc un système qui va se complexifier ! Se complexifier, se perfectionner et tendre vers deux sortes d’intelligence : la créatrice, celle de la nature (perfectionnement de la logique et de l’esthétisme) et celle de l’humain (observe, analyse et bénéficie du résultat ou le détruit selon la loi du libre-arbitre relatif dont jouit la créature dans un monde déterminé)... Malgré les chiffres surprenant annoncés par les statisticiens concernant l’improbabilité de la création de l’atome de carbone, les chantres du « hasard créateur » pensent que la combinaison d’éléments, d’évènements et de conditions nécessaires à la création de ce dernier n’est que le fruit d’un hasard, survenu après un autre hasard, lui-même engendré par un hasard, etc… Va pour le premier hasard, mais pour les autres, avouons que la théorie n’est pas plus pertinente que celle qui suppose une intelligence croissante du système logique « univers » ! Soit dit en passant, le premier « hasard créateur » ne colle pas non plus : cette petite star qui nous sert d’excuse autant que Dieu, fait partie d’une logique statistique et subit les règles de la dualité : impossible n’a pas de sens sans possible, donc quelque chose doit arriver.

Concernant la sensibilité : choquerais-je en affirmant que l’érotisme est probablement la conséquence humaine de la géométrie ? Mais avant ? Qu’est-ce que la géométrie avant la forme ? La dualité, encore ! Mais qu’est-elle si elle n’a pas encore conscience de son érotisme ? Un potentiel, une pulsion et une cohérence possible entre deux états différents ! Une rencontre manifestée entre la potentialité de l’éphémère et l’éternité, un commencement : l’espace-temps. La verge du temps et les replis de l’espace, dans un jargon poétique ! Un sentiment oui, mais pas de l’ordre de ceux, complexes que l’humain ressent aujourd’hui ; plutôt un sentiment d’être par rapport à autre chose, un autre état, une autre forme… Mais surtout une pulsion réalisée qui a des répercutions ! Nous savons qu’un déséquilibre engendre les forces nécessaires pour un retour à l’équilibre, nous savons aussi qu’un système en évolution et une matière susceptible en mouvement doivent fournir l’effort nécessaire pour conserver leur structure en équilibrant les forces du dedans et celles du dehors ! L’Énergie consentie, puis libérée par le Big-Bang est considérable, mais pas inépuisable… Chaque particule complexe, chaque atome, chaque cellule est experte en matière de consommation et de restitution d’énergie. Les animaux sont aussi très doués à ce jeu, mais que dire de la jeune et prétentieuse humanité ? De quoi parlons-nous ?... D’effort, d’appétit, de transformation, de restitution/création ! Pour conclure concernant la sensibilité, je pense qu’il serait temps de ne plus confondre envie et péché d’envie, cette dernière étant raisonnablement un des fondements de notre existence. Or, une envie pure, gratuite, inexpliquée, c’est de l’Amour !

Les institutions religieuses ont politiquement déclaré : Dieu est le Père, Jésus est le fils ! Et récitez-le sans le comprendre, cela vaudra toujours mieux que la décadence dans laquelle les princes et les sujets se vautrent (en voix-off bien-entendu) ! La république, quant à elle et malgré les avertissements de Nietzsche, a crié de nouveau : Dieu est mort ! … Qu’aurait pu faire le marteau d’un philosophe, même de l’extrême ? L’anneau avait été retrouvé… Dans un siècle de Lumières, lors d’une séance de pêche empirique ouverte par un poisson trop gros pour son prédateur.

La peste soit de nos deux maisons !

Malgré tout ce procès que l’on fait à notre Église, tous les croyants n’étaient pas des grenouilles de bénitier ! Les initiés les plus érudits ont tout de même et entre autres eu le mérite d’éclaircir le paradoxe suivant : Aucune cause, est impossible ! Et Dieu comme cause de tout et s’engendrant lui-même l’est aussi ! Comment ont-ils résolu cela ? Par la logique de la trinité ! Le principe créateur (la dualité et son potentiel), la création (l’évènement, le système évolutif aboutissant à la créature) et l’information qui voyage entre les deux (l’énergie indéfinissable, mais efficiente au-delà du contenu et du contenant). Autrement dit, Dieu ne s’engendre pas lui-même, Dieu reste indéterminable et aussi illusoire que le temps séparé de l’espace, si l’on ne se réfère pas à la trinité 3 (0 ensemble vide entier, 1 unité, 2 dualité)! Ce que cela engendre ? Des créatures relativement libres dans un monde déterminé, capables de voir, d’entendre, d’écouter, de sentir, de ressentir, de toucher,  de gouter, de déguster, d’aimer… Dieu ne s’engendre pas lui-même, il est une guerre de 3 logiques (plus, moins et masse), il demeure déterminé lorsqu’il est la partie, il est une créature relativement libre, actrice et spectatrice, lorsqu’il est dans la partie. 100% divin, 100% humain ? Dans le même espace-temps ? Demandez à la particule lol ! Le Dieu que l’on prête aux institutions religieuses et aux bigots qui les honorent aveuglement, est un démiurge qui se suffirait du système solaire pour faire gesticuler un pantin humain ! Mais cette vision étriquée des choses n’est qu’une caricature qui n’exprime pas que la religion, c’est aussi l’étude des sciences et de la sémantique malgré l’obscurantisme ! La religion, remise en contexte et sortie de l’amalgame « institution/religion », est ce qui a structuré les barbares que nous étions ! Un terreau fertile malheureusement souillé, corrompu et rongé par les virus et les pesticides ! Interdit de « révélation » pour des raisons humaines et politiques, des moines n’en n’ont pas moins codé leur savoir « hérétique » plurimillénaire, à travers notre langage ! Un monde fermé c’est la prudence de Descartes, un Dieu barbu qui dirige des pantins, c’est l’inquisition ! Et tout cela est une insulte à l’intelligence des linguistes, des mathématiciens (…) et autres alchimistes qui nous ont laissé quelques clés bien gardées, après avoir anticipé notre décadence.

Bah, je bougonne…        

Un cantique a propos du quantique...
Un cantique a propos du quantique...

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Discours sur la proposition de l’être déterminé lorsque son Etat semble acculé par le silence de l’indéterminable

5 Septembre 2018, 02:45am

Publié par Persone

Discours sur la proposition de l’être déterminé lorsque son Etat semble acculé par le silence de l’indéterminable
Discours sur la proposition de l’être déterminé lorsque son Etat semble acculé par le silence de l’indéterminable
Discours sur la proposition de l’être déterminé lorsque son Etat semble acculé par le silence de l’indéterminable

Extrait du Tractatus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein :

4.116 Tout ce qui peut proprement être pensé peut être exprimé. Tout ce qui se laisse exprimer se laisse exprimer clairement.

4.12 La proposition peut figurer la totalité de la réalité, mais elle ne peut figurer ce qu'elle doit avoir de commun avec la réalité pour figurer celle-ci: la forme logique.

Pour pouvoir figurer la forme logique, il faudrait que nous puissions, avec la proposition, nous placer en dehors de la logique, c'est-à-dire en dehors du monde.

4.121 La proposition ne peut figurer la forme logique, elle en est le miroir.

Ce qui se reflète dans la langue, celle-ci ne peut le figurer.

Ce qui s'exprime de soi-même dans le langage, nous ne pouvons l'exprimer en usant nous-mêmes de ce langage pour l'exprimer.

La proposition montre la forme logique de la réalité. Elle la fait apparaître.

A propos de l’auteur :

Le point de vue de Wittgenstein sur les fondements des mathématiques s’est affiné avec le temps. Jusqu’à sa rédaction du « Tractatus logico-philosophicus », il considérait la logique comme une référence solide, une fondation au-delà de laquelle nous ne pouvons aller sans aborder la voie mystique. Il pensait alors, après avoir fait un éloge « suprême » de la logique, que son traité mettrait fin à la philosophie. Mais après avoir mené une vie religieusement acétique qui exaspérait ses homologues matérialistes, positivistes, rarement nietzschéens, il fît une autocritique magistrale du « Tractatus » et de son système de pensée potentiellement influencé par les tribulations d’un jeune enfant gâté, talentueux, prodigue, juif-allemand, chrétien et homosexuel, passionnément emporté dans la tourmente de la première guerre, des batailles navales et du front ! Durant cette seconde période, le philosophe se démarqua de nouveau en élargissant son point de vue, comme l’aurait fait un brillant métaphysicien ou un de ces nouveaux (pour l’époque) philologues en quête du symbole perdu, de la boîte de pandore, de la pierre philosophale, de l’origine de l’anneau et de la formule de Dieu, dit-on vulgairement. Sa vision des mathématiques évolue aussi : loin d’en nier la pertinence et le statut de source des manifestations matérielles et des langages, il les définit selon une vision inspirée par les grandes découvertes scientifiques de l’entre deux-guerres. S’il niait qu’il restait un quelconque fait mathématique à découvrir, ou que les énoncés mathématiques fussent vrais dans la réalité indéterminable (absolue et de ce fait inatteignable), il n’en niait pas moins que la contradiction puisse être fatale à un système mathématique pertinent !    

Discours sur la proposition de l’être déterminé lorsque son Etat semble acculé par le silence de l’indéterminable :

La proposition ne pouvant figurer (représenter sous une forme qui évoque le monde perceptible) la logique, l’Homme est bien vite devenu un artiste ; naïf à ses débuts pourrait-on dire, jusqu’à ce qu’il découvre, par le ressentir, le pouvoir de l’abstraction (représentation de la réalité par des formes et des objets que l’on perçoit dans une création qui n’opère pas sur la réalité) ! Sans hasard, les premières manifestations des mathématiques, de l’art de la sémantique et de l’écriture des symboles correspondent aussi à cette époque de l’antiquité durant laquelle la naïveté s’est estompée devant la connaissance. Une œuvre d’art, n’est pas une proposition linguistique, certes, mais les mathématiques exprimées en chiffres et en lettres le sont ! Or, les mathématiques représentent la logique même sous une forme abstraite qui transcrit sans erreur possible la réalité du monde perceptible et de sa structure non perceptible.

Le voyageur mathématicien est emmené de gré ou de force au-delà du monde visible et de sa logique, en dedans aussi, passant et repassant sans cesse par les terres du milieu (la réalité perceptible) pour vérifier ses données par des travaux pratiques et pour partager ses découvertes…

Soit dit en passant un de ces voyageurs, dépossédé de sa philologie par conditionnement ou n’étant plus mû  par le cœur intelligent, devient bien vite un fabricant d’armes et un mauvais fossoyeur !

Dans une perspective plus scientifique, notre sujet de discussion nous mène aux deux théorèmes d’incomplétude de Gödel (1 : une théorie suffisante pour y démontrer les théorèmes de base de l’arithmétique est nécessairement incomplète (énoncés indécidables dans la théorie) (2 : Une théorie cohérente démontre la cohérence de son énoncé, mais pas sa propre cohérence) et au principe d’incertitude de Heisenberg (les  lois régissant l’univers sont déterminées, l’étude de la causalité reste un guide, mais au-delà d’une certaine précision, toute prédiction sur l’état et le devenir des « choses » ne peut être qu’une réalité incertaine en attente de vérification)… Le déterminisme de l’Homme savant et ses appareils de mesure, témoins approximatifs des infimes fluctuations de la matière, ne peuvent renseigner l’observateur sur son propre état et celui de la matière qu’il observe au même instant. Concernant la matière seule, il ne peut prouver sa position et sa quantité de mouvements, ne serait-ce que parce que l’instant pendant lequel il observe la particule est lui-même indéterminable « notion d’infini savamment exprimée par le paradoxe de Zénon »… Le rayonnement de la particule est encore un autre sujet !)….

La mathématique elle-même demeure incomplète… Elle réussit à figurer la logique, mais elle ne s’explique pas elle-même.

A-t-elle à le faire ? (Pardonnez la transgression volontaireJ)

Les notions de précision, d’infini et d’éternité sont liées à ce que l’on nomme communément Dieu.

Les maths sont « TOUT », mais ils sont incomplets… Le sujet n’est pas nouveau, nous y avions déjà songé dans l’antiquité, sans attendre la science moderne. Le vide, l’unité, la dualité et les trois dimensions de la matière perceptible que nous prenons du temps (quatrième dimension) à observer, questionnent nos méninges depuis des millénaires ! Mais en passant du polythéisme au monothéisme, les Hommes, parmi les plus érudits, ont admis le domaine indéterminable du 0 et le caractère déterminé des chiffres, des signes et des équations de la création (les anges « les anciens dieux » qui n’en avaient pas moins un chef, à une époque où le 0 n’était ni utilisé, ni calligraphié, considéré à tort comme le néant…) !

Un créateur et l’aboutissement de la créature : un humain 100% charnel et 100% divin en un seul et même ensemble : la manifestation matérielle de « je pense donc Je( )su(i)s… Le mystère de Ichthus et du poisson !

En comprenant cela, nous pouvons aussi concevoir pourquoi le Pape François, Jésuite de « son état », invite à une réécriture du nouveau testament, à un rapprochement des différentes religions et à une révolution spirituelle !

Mais recollons à notre sujet :

Avant la fin du premier millénaire de notre calendrier, une question s’est probablement imposée aux moines combinant l’intelligence d’Hermès et le cœur de Perceval : Si les mathématiques manquaient à l’homme, n’est-ce pas l’homme qui manque maintenant aux mathématiques ?

  • Autrement dit - « nous avons un sérieux dilemme avec le peuple juif, mais si les Kabbalistes avaient raison ? » … Si les signifiés manifestes de chaque chiffre (symboles de vide, d’unité, de dualité, de matière perceptible en 3D, de temps etc…) ainsi que leur « classement » logique dans les lettres et les mots étaient un pont sémantique permettant d’exprimer les mathématiques à travers le langage ? Une passerelle entre Dieu et l’Homme incomplet, permettant à celui-ci de prononcer le « verbe de son créateur » (accomplir sa volonté que seule la notion d’Amour nous aide à définir), mais surtout de dépasser son incomplétude tout en l’acceptant ?
  • Ou encore puisque la dualité « unitaire » humain-divin nous concerne tous (rappelons que sans distinction déterminable, dualité est complémentarité)  - « Nous avons le complexe de l’extrême Orient depuis Alexandre, mais si la réincarnation et la mémoire des prophètes  pouvaient résoudre l’exclusivité de la résurrection et les polémiques qu’elle impose ? » … Allez faire admettre aux chrétiens, aux juifs et aux musulmans qu’ils doivent tous se réconcilier en présence des bouddhistes ! Un monumental problème d’orgueil et de politique, toujours d’actualité !!!  

L’Histoire en témoigne, le rapprochement ne s’est jamais fait ! Mais les moines qui ont forgé nos lettres et nos langages ont perpétués l’œuvre des alchimistes qui les avaient précédés, comme la langue française en témoigne, bien que nous en ayons perdu la maîtrise arithmantique (sémantique + arithmétique). Cette connaissance oubliée, trois fois millénaire, ne prêtant pas offrir le royaume de Dieu au chercheur, elle fait simplement apparaître la pierre philosophale qui permet de passer de la logique à l’abstrait, en traversant sans encombre le miroir réfléchissant l’au-delà et l’en deçà. La pierre (Pi R) de Peter (Pierre) Pan (dualité), par exemple, c’est la fée Clochette. Peter Pan cache π r² ! Les adultes ne croient plus aux belles histoires, mais nous pouvons encore les accrocher (Crochet) avec des énigmes flattant leur orgueil et des histoires de pirates.

Pour conclure, des moines et des artistes (enlumineurs, écrivains, peintres, sculpteurs et bâtisseurs (…) alchimistes) nous ont laissés la maîtrise d’un art subtil et infini qui fait des chiffres (symboles), des lettres et des signes : des objets, des révélateurs et non des armes ! La peste soit de vos maisons, prophétisait Mercutio avant de rendre l’âme que Shakespeare lui prêta ! La peste soit de vos maisons, prophétise-t-il toujours, éternellement désarmé…   

Le pont sémantique que j’évoque ici ne prétend donc pas nous  faire dépasser notre incomplétude, mais au contraire en jouir, dans cet instant indéterminable, ce cadeau qu’est le présent ! Présent infinitésimal où le plus petit peut contenir le plus grand, Présent  à travers lequel nous exprimons notre libre arbitre, sans paradoxe aucun, dans un monde pourtant déterminé !

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