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Le blog de Persone

TOUTE L'USURE DU MONDE

23 Janvier 2019, 23:14pm

Publié par Persone

Depuis longtemps, le phénomène de bulle financière dépend du principe de dérégulation et tient au fait que l’offre ne satisfait plus la demande, mais la conditionne.

"Spéculation sur la tulipe jusqu’à éclatement, spéculation sur l’immobilier jusqu’à l’éclatement, spéculation sur le produit financier jusqu’à explosion imprévisible…"
Ce système, que nos élites appliquent par défaut depuis les frasques d’un certain John Law qui portait mal son nom, nous l’avons tous accepté sans comprendre les mécanismes instrumentalisés de l’argent dette et de la monnaie virtuelle.
L’offre qui conditionne la demande, c’est l’objet qui domine l’Homme, la technologie (le feu) qui le gouverne et le néant des produits spéculatifs qui menacent de l’anéantir.
Tant que l’intérêt prime sur le besoin, le libre-échange demeurera une forme hypocrite du commerce de l’esclavage.
Pour faire de l'humour juif,"L’intérêt" ne concerne pas que la douloureuse Histoire des hébreux dans l’EMPIRE romano-germanique! Et il n'évoque pas seulement les phénomènes d'argent, de corruption ou de la lutte des classes... Il devient aussi l’argument raisonnable de l’empirisme de celui qui dénie l’origine de nos crimes et altérités réciproques, ainsi que l’hypocrisie contemporaine du choc des civilisations. L’intérêt de celui qui s’acharne à nier ses responsabilités et celles de nos pères, dans l’avalanche des évènements qui s’abat sur nous.

"Sans la poésie ça veut dire quoi, en terme d'économie mondiale et de sortie de crise?" - bougonneront certains!

Des accords pour l'heure impossibles entre les blocs régionaux, dépendent l'intensité de la guerre économique, l'injustice de la lutte des classes, le pouvoir d'achat des peuples et surtout le versant consumériste de l'économie mondiale! Or ces accords, s'ils ne reposent que sur des chiffres ou une démocratisation parlementaire, resteront stériles! (Pour élargir un  peu les propos et l'angle de vue de M. Piketti dans la vidéo ci-dessous) Chacun de nos militantismes s'y affronteront : les nationalismes, les conservatismes, les différents types de gauchismes, de libéralismes et tutti quanti... La démocratie a péché par démagogie et s'est enlisée dans l'entropie de ses compromis, des plus occultes aux plus ordinaires! Autrement dit, cela veut dire que ces accords dont nous avons tant besoin reposent sur un travail épistémologique et ontologique qui nous conduira à l'origine de nos crimes et dissociations capitales! De ce qui a scellé l'hypocrisie entre romains (futur chrétiens), juifs et arabes (futurs musulmans), jusqu'à l'hypocrisie de l'Europe bienpensante durant la guerre froide en passant par la traumatique aventure coloniale, la guerre de l'opium et l'oracle de Hiroshima... Tout est à dire, tout est sujet à repentir, un repentir qui se partage pour que cet accord mondial dont on parle ne soit pas qu'une nouvelle illusion... Une nouvelle assurance vie pour fuir de l'avant.

Nos propres langages, comprenant les mathématiques, révèlent des choses, des choses que nombre d'entre nous n'oseraient plus imaginer!

La réunion des notions de physique classique, relativiste et quantique, l'épistémologie, la sémantique & l'arithmétique, la géométrie, la cryptologie, la sémiologie, l'archéologie, la philologie (...) nous font progresser, mais le mur de l'hermétisme est aussi vertigineux que celui de Planck!

Au diable l'hermétisme!  

Suite de l'article sous la vidéo... 

Le mot intérêt est à double sens : il indique ce qu’il est intéressant de rencontrer, de réaliser ou de comprendre pour remplir un besoin réciproque fondamental : « Nous n’avons plus rien à boire dans ce désert, nous avons tout intérêt à ce que le climat change ou à nous déplacer ! » ou encore « notre intérêt commun est que nous nous payons mutuellement en fonction de la juste valeur de notre échange »… Mais il évoque aussi le fait d’un mauvais profit : « Dans un monde où se développent des Empires dont la croissance est justifiée par les conflits d’intérêts particuliers et les altérités réciproques, il est quelque chose de pervers dans l’usure dont les conséquences nous retomberont éternellement dessus, nous avons tout intérêt à la confier aux juifs ! »…

Nous pourrions dire que dans le cas « positif », il rime avec besoin commun. Mais notons que « le besoin » possède aussi un double sens concernant les valeurs et l’éthique : en matière d’empirisme, lorsqu’un système s’est développé sur de mauvaises fondations et de mauvais accords (association par occultation de la dissociation), sacrifier des innocents ou en tuer chez l’ennemi pour épargner les nôtres est souvent nécessaire. Dans ce cas il s’agit d’intérêts et de besoins particuliers qui se dissocient du bien commun au fur et à mesure que notre mètis avance dans la brume enivrante des labyrinthes de la perdition. Si une bête nous y attend, elle n’est autre que le reflet de notre Orgueil torturé, invincible, mais réparable. 

3 Réflexions réciproquement réfléchissantes à propos de l’intérêt : 

Au-delà du terme bancaire, l’intérêt est aussi la monnaie d’échange entre des ennemis qui font mine de partager la paix et le banquet global !

Dans un monde d’intérêt, le bonheur doit être virtuel, sinon artificiel, parce que contrairement au naturel, ces deux états de contentement « procuratifs » ne sont ni gratuits, ni innocents.

Le mode de vie par procuration, le matérialisme et le motif du profit occultent nos crimes et nos mensonges millénaires, mais les fruits cybernétiques de la  technologie, tout comme ceux de l’industrie de la drogue  ou de l’objet usiné, se développent au détriment de la vie et au fur et à mesure que grandit l’exigence vorace de l’ennui mortel qui en découle !

Epilogue :

Trois facteurs :

  • La source de nos altérités réciproques. Occultée, mais réelle et déterminable, ses formes sont rémanentes, mais sa nature et ses manifestations sont récurrentes, appelons-la source polluée « x ».
  • La vitesse ou la position d’une nature décomposée, un capitaine sur un navire en perdition, un vase brisé, un cœur au coffre maudit qui erre en fonction d’interactions qu’il ne maîtrise plus. Appelons ce complexe humain l’inconnu « Y ».
  • Et l’avalanche des évènements. Déterminée, causale, mais chaotique et aussi prévisible qu’imprévisible ! Osons la caricaturer f(x).  

Y= f(x) nous dirons nous ! Amusant ! Le problème c’est que la fonction et Y demeurent des inconnus ! La fonction a elle toute seule possède trop d’exponentiels, trop d’inconnus, trop de variables ! Et « Y » est atteint par les complexes de Zénon, de Schrödinger, de Gödel, de Heisenberg, de Montessori… Il ne rattrapera jamais la tortue qui lui échappe, il se sent mi-vivant mi-mort, il supporte mal son incomplétude et digère difficilement ses incertitudes, il s’éloigne de l’origine et des fruits de sa propre existence en sacrifiant l’enfant sur les autels dressés à la gloire de père et mère, oubliant que c’est aussi l’œuf que nous étions qui a fait la poule ou le coq que nous devenons…     

Adoptons un raisonnement ontologique pour nous passer de cette indéterminable fonction :

Soulevons le voile des hypocrites et demandons à la rose et à l’enfant ce qu’ils en pensent ! Soulevons le couvercle hermétique qui scelle notre boîte de Pandore et méritons le Graal ! Osons mourir pour EIIE et inclinons-nous devant la source en espérant que notre repentance suffise à réparer son innocence… Autrement dit, soulever le voile, c’est reconnaître « x ». Et par la même occasion libérer « Y » de nos empiriques équations, qui finissent raisonnablement par le faire douter de la légitimité de son érection. « x » serait la tentation de l’espace et « y » celle du temps ? Ou « x » le féminin et « y » le masculin ? Le phénomène est plus subtil que cela, mais disons qu’il y a ici une poétique coïncidence ! Une subtilité linguistique d’inspiration arithmantique (arithmétique et propriété des chiffres U sémantique et propriété des lettres) !

XX et XY…

Nous parlions donc de trouver les causes premières de la source de la mécanique de la souffrance des hommes, des femmes et des êtres indéterminés !

Pourquoi ?

Pour réparer et réveiller les pilotes inconscients du Léviathan qui s’abat sur nous et que nous ne pouvons espérer vaincre ou conjurer dans son immensité bel et bien physique. Une machine infernale qui n’est qu’un jeu de dupes par lequel nos révolutions permanentes entre maîtres et esclaves nous consument chaque jour un peu plus vite…

Nous ne pouvons pas la détruire, ni même la saboter, elle est radioactive et nous la savons too big to fail ! Mais nous pouvons en reprendre le contrôle, nous pouvons la déconstruire et en retrouver la magie !

L’amour est au-delà du bien et du mal…    

Le réveil des Léviathans...

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Léviathan

20 Janvier 2019, 13:51pm

Publié par Persone

Positivez!!! Nous dictent la grande autruche globaliste et la petite autruche individualiste... Positivez et le bien viendra, clament les adeptes des nouveaux syncrétismes religieux! Positivez et la consommation sera relancée clament les libéraux, des grands jusqu'aux plus petits patrons, pour sauver leurs business! Positivez, nous susurre la sérendipité à laquelle nous nous accrochons comme d'indolents moutons refusant d'admettre qu'ils ont tété trop longtemps les mamelles d'une vieille louve corrompue qui n'a rien de l'animal que l'on connaît! Au point où les gros scandales ne sont plus que des instruments politiques ou des sujets à blockbuster médiatique! Du sensationnalisme et un effet cathartique que l'on partage dans des ébats familiaux ou collectifs sans lendemain! Ce reportage n'a rien de très médiatique, il n'est pas non plus un emblème du complotisme et du joyeux confusionnisme ambiant... Mais il en dit long sur le connard qui cache sa crotte! Il en dit long aussi sur ce gamin qu'on ne peut plus aider, parce qu'il a caché son crime et finit par oublier lui même l'endroit secret où il a caché sa boîte de Pandore, son coffre maudit.

Le lien U tube ci dessous est un extrait du documentaire que vous trouverez dans sa version intégrale ici:

https://www.publicsenat.fr/emission/documentaires/menaces-en-mers-du-nord-136058?fbclid=IwAR2hCJnFKkvvog0g3wxSAAC-WuAZCdFaLSObxzStNNz0bi_JjmUpwhVzQe0

 

Il y a les catastrophes écologiques médiatiques, libres de droits, instrumentalisées à souhait, du climato-scepticisme à la théorie du complot, et t il y a les autres... Le plomb suffira-t-il à contenir la folie de notre passion nucléaire? Le sel des océans, dans lesquels nous noyons nos encombrants, n'empêche-t-il pas la cicatrisation des blessures de notre histoire?

Le choc des titans, l'appel du Léviathan et cette sombre menace qui pèse de nouveau sur le titanesque Atlantis et la cité des Hommes.

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Michel Onfray Archange sans patron!

17 Janvier 2019, 13:12pm

Publié par Persone

Merci à Michel Onfray pour son œuvre et son cœur intelligent ! Merci pour le courage dont il fait preuve ici, pour sa critique maîtrisée et sa nostalgie de cet hier plus noble que l’on a sacrifié pour le tout libéral. Cet hier où le travail avait encore de la valeur, la valeur de la pertinence et l’honnêteté de l’importance. Cet hier sans lendemain que nos grands-parents nous avait légué, fussent-ils dupés eux aussi par le labyrinthe synaptique de l’Orgueil des Nations dans sa morbide, adolescente odyssée.
Le pouvoir gouverne toujours comme les gouvernés gouverneraient s’ils avaient le pouvoir !
Je cite aussi :
Quand nous serons tous coupables, ce sera la démocratie. Albert Camus - La chute.
Le peuple est-il ingouvernable par définition ?
C’est l’impression que laisse notre invincible et millénaire folie des grandeurs et de la décadence ! Les romains avaient plus d’honneur, comme le souligne Michel Onfray, mais tout comme les grecs, ils n’échappaient pas à ce jeu de dupe de la mètis, qu’Homère a subtilement défini dans l’Iliade et l’odyssée.
Mais si les peuples sont ingouvernables, c’est que ceux qui les dirigent bâtissent leurs empiriques Empires avec le mortier des mensonges et de l’hypocrisie, un mortier qui dissocie l’esprit des hommes, des femmes et des enfants, avant de les lier tous par de consuméristes associations.
Si j’évoque souvent la guerre de 3 ou le drame de Roméo, Juliette et Mercutio, c’est qu’ils font référence au complexe des sexes déterminés et indéterminés, complexe dans lequel s’enchevêtre la lutte des classes. La hiérarchie repose sur le fait que le chef dispose en premier du vagin (femme), du feu (technologie) et de l’avenir des enfants (contrôle de la population). Pour cela, il a besoin d’un gourou, de soldats, de chasseurs. Ne pouvant se risquer à tout garder pour lui sous peine de mort prématurée, il paraissait plus sage de faire signer le pacte de sécurité et de sang (la viande) par toute la population en n'omettant pas d’honorer les ingénieurs, les chasseurs et les soldats... Un partage inéquitable du gâteau que le sucre, le vagin, le pouvoir et le confort font vite oublier, du moins entre deux crises… La lutte des classes ! Mais aussi les premières luttes fratricides entre le pouvoir temporel et le religieux.
Sans mérite, la démocratie n’est que la démagogie victorieuse des opportunistes, l’opium des imbéciles !
La puissance de Zeus, la naissance d’Athéna, le mystère de Calypso (…), l’impossible toute Puissance du Dieu unique et son statut de Père, le complexe de l’ivresse de Noé, l’histoire de Juda et Tamar ou celle de Shéhérazade (…), le discours d’un Jésus face aux juifs, aux arabes et aux romains, la question de sa double nature et celle de la Sainte Trinité, les stratégies de Paul (…), le triangle de Heisenberg, le complexe d’incomplétude et le cauchemar du chat de Schrödinger… Tout est dit ! Mais tout a été dissous pour forger l’échiquier sur lequel l’homme joue contre lui-même des parties dont les enjeux finissent par menacer son pronostic vital. Sur l’échiquier, la guerre est sanglante, froide ou économique. La vérité a disparu et l’origine de la partie est une question qui disqualifie irrévocablement celui qui la pose ! L’hermétisme est absolu !
Suis-je en train de parler religion ? Non, je dénonce le fait que l’homme met à vain profit les lois du chaos, tout comme il utilise la causalité comme un prétexte à son irresponsabilité et comme outil spéculatif !
Cet « Homme » plurimillénaire, cet Homo-falsus, à deux doigts de l’AVC et de l’anthropocène, se satisfait depuis trop longtemps de vivre sans responsabilité dans un monde déterminé, se rassurant paradoxalement du fait que la vérité n’existe pas.
Humour arithmantique : Le con/vaincu, fratricide, perce/Eve/erre sans crainte dans la vallée de la mort ! Aucune autres bêtes ne lui feront du tort, car de tous les salopards, il est bien le pire ! Sous-entendu, Super Sapiens ne sait plus lui-même s’il est Homme ou Animal, mais il reste assuré, marqué, par le fait que parmi toutes les saloperies terrestres, ses semblables sont bien les pires.
Diabolique hermétisme, glorieuse hypocrisie, empirique opportunisme, vorace ignorance !

J'ai visionné cette "vieille" vidéo opposant M. Onfray à J.Attali... Notre philosophe en maîtrise permanente de ses moyens n'y est pas en mauvaise posture, mais dans la cacophonie des tensions de susceptibilité, il manque une occasion de répondre clairement à une question de notre temps:

Attali lui reproche d'être dans l'inaction des philosophes qui disent que tout va mal et les deux hommes tombent dans une comparaison de leur terrain d'action...

Dans l'absolu, le philosophe "nietzschéen" quel qu'il soit a-t-il besoin de se justifier? La zemblanité, dans sa dimension prophétique a-t-elle à se justifier devant la sérendipité dont les fructueuses spéculations ne fonctionnent que par un empirisme morbide? Ah ils sont fiers les actionnaires et les ingénieurs du Titanic! Et qu'ils sont chiants les alarmistes qui nous disent qu'il faut ramener le bateau au port! A méditer!

Autre point, la comparaison des chantres du libéralisme avec l'opportunisme d'un Voltaire est fondamentale et vient briser le mur des illusions, un choc nécessaire pour les "héritiers des Lumières"!

... L'archange Michel 🤣

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L'offre, la demande et l'éthique

10 Janvier 2019, 02:25am

Publié par Persone

L'offre, la demande et l'éthique

Sans éthique, offrants et demandeurs ne sont plus que maîtres et esclaves dépendants les uns des autres, prisonniers, asservis sur leur île de Pâques.

Elle est loin cette parenthèse antique durant laquelle l’indifférenciation sexuelle n’était pas une affaire et surtout un complexe d’État... Le complexe de ceux ayant conservé l’indéterminisme de l’œuf! Une frustration capitale imposée par le jugement de la poule et du coq bienpensants, raisonnablement conditionnés au déterminisme ! La poule et son mâle dominant pensent faire l’œuf, mais c’est bien l’enfant qu’ils ont éteint en eux qui a engendré les adultes qu’ils sont !  L’humanité a été jeune elle aussi, qui peut dire quel(le) en était le père ou la mère ?  Quel était sa nature, sa position et sa vitesse ? La science elle-même ne répond pas à cette question concernant la particule ; concernant l’avant, encore moins (mur de Planck).

Après cette parenthèse (pas si enchantée que cela si l’on considère les objets sexuels que représentaient souvent les androgynes), arrive le monothéisme, la  morale (une vertu puissante, mais indéterminable et instrumentalisée par l’hypocrisie) et surtout l’inquisition ! Les indéterminés ne résistent pas au jugement des fanatiques de Dieu le PERE ! On les cache honteusement, on les torture, on les mutile s’il faut. Après l’obscurantisme, le retour des Lumières ! Mais la révolution du prolétariat, dans toute sa rudesse et sa violente terreur, ne se préoccupe guère de ce tabou ! Vient ensuite la révolution des mœurs et le règne des NTIC… Le peuple sait, on ne peut plus le tromper avec de simples discours et livres d’école, que faire ? Lui attribuer ce qu’il veut prendre, lui dire ce qu’il veut entendre, mettre sa nouvelle liberté et son matérialisme à profit ! La grande fête du slip et de la bonne conscience torturée avaient commencé, sur fond de drogue, rock’n’roll, conquête spatiale et syncrétisme en tous genres. Après les juifs et leur statut dans l’empire romano-germanique, après les esclaves, les prolétaires et même les femmes, les indéterminés et les homosexuels ont eux aussi leur révolution en grande pompe ! Les indéterminés pas tous, si on se préoccupe des êtres de pudeur et de solitude impossible, inatteignable, qui hantent nos rues dans l’indifférence générale.

Posons-nous une question : l’origine de la souffrance d’un peuple ou d’un groupe isolé face à d’autres, plus semblables, est souvent un phénomène rémanent, une plaie enfouie dans la mémoire commune, mais dont la raison a oublié la source capitale. Un venin dont on ne peut qu’apaiser les effets sur les victimes, si on n’en connaît pas la nature ! Encore faut-il comprendre que le sujet a été empoisonné, ou l’a-t-il été (trouver le serpent responsable) et depuis combien de temps ! Imaginons ici que le poison soit un subtil mélange de tristesse et de colère qui ne menace le pronostic vital de l’Homme que par des dommages collatéraux jugés minimes : le passage à l’acte de violence ou la morbidité type ulcère, cancer et compagnie… Voilà qui laisse du temps pour trouver l’origine du problème ! Mais comme nous venons de le voir, résoudre cette équation  n’est pas dans l’intérêt des stratèges de l’obscurantisme, de la révolution matérialiste et de la libération des mœurs !

Autrement dit, lorsque vient le temps de votre revanche, elle a été anticipée par ceux qui écrivent l’Histoire et on vous donne ce que vous réclamez, mais en aucun cas la réparation dont vous avez besoin. Comme tout le monde et en cœur avec les enfants des bourreaux qui vous humiliaient jadis, vous êtes invité à croquer dans la pomme ! Le jeu de la pomme est plus démocratique que la barbarie de jadis, il consiste à consommer chacun de son côté en exprimant nos altérités réciproques non plus par les armes, mais par la guerre économique ! Autant dire, qu’après des millénaires de frustrations, vous êtes doué à ce jeu…

Ceux qui auront compris où je veux en venir comprendrons aussi toute l’ironie de la situation : des fils de vainqueurs (les dominants, les colonialistes, les machos, les patriarches, les pères sévères, les perce Eve erre, les « persévère mon gars »…), lavés de toute responsabilité sur les plaies de ce monde, une économie mondiale consumériste dont témoigne la croissance anthropocène et de nouveaux vainqueurs dont les aspirations choquent la morale hypocrite de ceux qui les maltraitaient jadis.  Loin, très loin du confucianisme, un adage chinois contemporain dit : «la philosophie et l’écologie occidentales sont des luxes que l’homme blanc se permet, après s’être enrichi sur le dos des autres ! Un luxe que ses propres lois économiques n’octroient pas à ces autres ».  Pas de sagesse, pas de confucianisme, pas de défit ontologique, pas de pardon, juste du pragmatisme et de l’empirisme ! A méditer !

Pour en revenir à notre encart publicitaire :

La meilleure façon de défendre la notion d’indéterminisme, qu’il soit sexuel, mathématique (zéro, le fameux œuf qui fait la poule), physique (triangle de Heisenberg et théorème de Gödel), métaphysique ou théologique, ne consiste pas à en faire une mascotte de notre fantasme de la liberté ou un chien de paille de notre complexe d’incomplétude !  

Ce n’est pas la nature des beaux gosses qui sont photographiés ici qui pose problème, mais l’instrumentalisation de la polémique « Bi-homo-trans » par des techniques commerciales dont les dommages collatéraux sont une fois encore considérés comme acceptables. 

Le vieillard et l’enfant : «Papy, pourquoi Manix il apporte du confort aux deux messieurs ? »

Convenons-en : ce n’est pas d’homosexualité, de bisexualité ou de transsexualité dont papy devra parler ici, ni d’indéterminisme, mais de sodomie ! Il peut éventuellement s’en sortir en palabrant sur la complémentarité des orifices (0 ou I vu de profil), des conduits (idem) et des lubrifiants… Mais le fait que les papys savent mentir n’est pas rassurant. Depuis l’entrée fracassante de l’imagerie dans la grande cité des arts, des industries et des sciences et surtout depuis la prolifération décomplexée du porno en tous genres, on sait ce que signifie « les gosses s’adaptent, ils apprennent d’eux-mêmes avec les moyens du bord ! »

Laïcards, grenouilles de bénitier, conservateurs, progressistes, socialistes, capitalistes… Honte à nous tous !

La décadence au service de la compétition économique est une des plus grandes failles de la justice, elle révèle une profonde lacune concernant les différentes formes d’abus de pouvoir et la caractérisation des crimes fondés sur l’instrumentalisation de l’innocence pour obtenir le consentement de la victime !  

Je donne raison à Peter Pan et à Mercutio : les adultes ne valent pas une moitié de poisson pourri et la peste soit de leurs deux maisons aux mille visages !

Zéro et son unité (ensemble jamais absolument vide ni absolument plein), zéro et sa dualité (infiniment petit/infiniment grand, avant/après, dehors/dedans, haut/bas, gauche/droite, devant/derrière, possible/impossible, passe/ne passe pas, potentiel/manifeste etc…) !

-I (relatif mais déterminé) 0 (indéterminable mais cohérent) +I (relatif mais déterminé)… Et plus si affinités…

3 éléments en un 0, le 2 et le 3 demeurant premiers, manifestes mais cachés !

3 notions qui pourraient nous permettre de retrouver l’unité, de ne plus faire de la dualité un conflit d’altérités réciproques et de ne plus invoquer le néant pour compenser nos complexes. Celui du trop  vide et du trop-plein, celui du temps et de l’espace, celui du maître et de l’esclave, celui du sado et du maso, celui du sexe faible et du sexe fort, celui d’incomplétude et de toute puissance, celui de déterminisme et d’indéterminable… Celui d’incertitude qui devrait pourtant rassurer ce petit grand-homme qui 2meurt con/vaincu qu’il va mourir!

Tant que l’Homme ne comprendra pas les mécanismes découlant de son péché d’Orgueil, son amour propre restera l’intendant illégitime de cette illusion démagogique que l’on ose encore appeler démocratie.

Dans ce charmant paradigme plurimillénaire, le désir, la joie, la tristesse et l’intelligence des enfants n’ont pas la moindre chance de bonne fortune face à la convoitise, à la distraction, à la rancœur et à la ruse qui les gouvernent !  

Mais bon, on lubrifie…

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PRISON GRAVITATIONNELLE

7 Janvier 2019, 17:31pm

Publié par Persone

PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE

La vie est un purgatoire disent par dépit les croyants et les traditionalistes. Oui, mais c’est parce que nous sommes sur une planète tellurique où ne peut régner que le bas astral, confirme prudemment le New-Age en faisant fructifier le fonds de commerce des entrepreneurs connectés aux maîtres de lumière. Tout ça c’est des conneries, infirment les nouvelles générations dans un scepticisme absolu : rien n’a de sens, nous venons d’un phénomène hasardeux sans raison ni sentiment, qui a produit un univers logique, déterminé… Et une chaîne alimentaire sans la moindre miséricorde ! Tout n’est que fatalité alors profite comme tu peux et ne te sens pas responsable… Vends cher ta vie et n’entre dans la mort qu’avec fracas et triomphe ! Adage populaire dans le monde du travail : « ça va comme un vendredi » ou encore « la vie est comme une merde que tu manges un peu tous les jours »…

Que de déterminismes ! Ici, Dieu, les archanges ou le néant sont au contrôle !

Voyons les choses autrement…

Imaginons la vie comme une expérience gravitationnelle par laquelle l’homme, relativement libre et doué de subtiles capacités, peut modifier les facteurs de temps et d’espace dont dépendent les conditions et la qualité de son voyage.

L’animal possède de grandes capacités physiques, physiologiques et instinctives plus spécifiques que celles de l’humain, ces dernières lui permettant la liberté de mouvement inhérente à la simple nécessité de sa propre nature (voler, respirer sous l’eau, courir vite, grimper… Mais aussi de ne pas conserver la mémoire traumatique des adversités imposées par la chaine alimentaire et surtout par la voracité des hommes ! Autrement dit, l’animal est programmé pour rester à la place qui est la sienne. Est-il moins libre que l’Homme ? Fausse question dont la réponse est à la fois oui et non. Quel cœur intelligent, s’il en existe encore, ne souhaiterait pas s’envoler comme un oiseau, au-delà de la sphère consumériste et esclavagiste de la grande entreprise humaine ?

 

La grande cité des hommes est-elle une prison gravitationnelle ?

Une fois encore oui et non ! Elle l’a été, elle l’est encore, mais d’autres mondes  eurent été possibles et le sont encore.  Qu’est-ce qu’un monde ? Un royaume ou encore un empire ! Si ce n’est un véhicule de fortune dont les concepteurs assurent qu’il répondra aux exigences, légitimes ou non, des voyageurs de l’espace-temps que nous sommes. Une simple roue, une pierre et un bâton… Un tableau de bord oral ou écrit… Un engin plus sophistiqué au toit toujours décapotable… Un bolide dont les performances imposent un habitacle plus hermétique… Une machine infernale capable de transporter à une vitesse fantasmée, une masse « critique » de voyageurs privés définitivement d’une vue sur la nature extérieure… Au choix ! Sachant que le choix s’amenuise au fur et à mesure que l’on incarne des moyens (véhicules) et des croisières démesurées… Titanesques ! Dans la machine énergivore globalisante, on parle de nouvel ordre mondial mais les décideurs ne maîtrisent plus la logistique et les passagers devenus ingouvernables régressent dans l’hermétisme le plus total, connectés entre eux par un univers virtuel compensatoire ! Plus de vue sur la nature, une vitesse folle et une masse critique ! Voilà qui nous rappelle notre plus grand complexe : l’homme est né dans un monde déterminé, mais sans savoir où, comment, ni pourquoi ! Quelle est sa nature ? Quelle est sa position ? Quelle est sa vitesse ? Où, comment et pourquoi finira-t-il ??? Aucune de ses « grandes » facultés ne lui livrera ce secret sans mérite, quelles que soient ses expériences ! Où, comment et pourquoi nous ramène au triangle d’Heisenberg : nul ne peut déterminer au même instant la nature, la position et la vitesse d’une particule élémentaire ! La double nature de la substance de vie demeure au cœur de nos complexes d’adolescents présomptueux ayant perdu l’accord entre la raison et les sentiments !

Dans ce cas de figure qui est le nôtre, oui, la grande cité des Hommes est une prison gravitationnelle !

Une prison pour poulets élevés en plein air ! Pas de toit, mais tout autour un mur invincible qui grandit au fur et à mesure que l’on cherche à l’escalader. Le mur de Planck versant passé, qui devient un mur complexe, un mur imaginaire, un mur réel. Un complexe d’incomplétude et d’empirisme ! Le repère de l’Orgueil emporté par sa volonté suprême : la tour de Barad-dûr selon Tolkien, une tour sombre en réflexion permanente, où le « mal » s’incarne de lui-même, un édifice entre cieux et abîmes, en référence à la dualité et à Babel.

Comment fonctionne la prison ?

On y torture la foi et la raison pour engendrer des êtres dégénérés et décadents. Toute matière vivante et inerte est consumée au service de l’incarnation de l’édifice. Tout y est inversé, les chiffres ne révèlent plus, mais servent toute forme de technocratie, les lettres se font rhétorique et l’empirisme humain ne franchit pas la barrière du « Ring not » (le mur de Planck disent certains, le pourquoi du où et du comment s’interrogent les autres…) derrière laquelle sont cachées les origines de nos crimes et de nos manquements.

Les participants voient leur propre mur se refermer sur eux ! Alors ils s’organisent non plus seulement pour jouir de leur entreprise, mais pour prévenir des dommages qu’elle engendre. Métaphoriquement, ils escaladent le mur de la prison gravitationnelle selon différentes expériences hiérarchiques. Des démocraties totalitaires et le déterminisme des dieux dans un premier temps, puis l’autorité des droits divins et plus tard, le retour de la démocratie, cette fois démagogique et technocratique… Pour caricaturer. Dans la première étape, le 0 était dénié parce qu’on l’assimilait au néant. Dans la seconde, les arabes rapportent aux occidentaux, colonialistes dans l’âme, une compréhension plus pertinente des mathématiques avec la notion ambivalente du 0 (vide mais inatteignable). Malheureusement, les Hommes emportés par la folie des grandeurs, par les lois de l’attraction sexuée et par le choc des civilisations, font de la dualité un conflit ! Pour les métaphysiciens (religieux) chargés de sauver la cité d’elle-même et de ses envahisseurs, il est évident que l’humanité a croqué dans la pomme ! Ici, la connaissance est devient synonyme d’apocalypse ! Les secrets de la gnose et les rappels des philosophes de la raison sont voués aux oubliettes ou au bûcher ! Enfin, dans la troisième période, la raison ressort victorieuse, cette même raison qui jadis servait plus le génie consumériste et militaire que la quête du bonheur, de la plénitude et de l’épanouissement collectif des gardiens des terres des milieux. Avec elle, le retour triomphant de la république et de la démocratie, fussent-elles prématurées, engendrées dans le sang et toujours aussi conquérantes. Le génie industriel, la raison économique, la paix par le motif du profit, la compétition libérale et le fantasme global des oligopoles… Le rêve fou d’Alexandre à la portée de tous ! Alexandre l’indéterminé dont le rêve indéterminable était au-delà des armées et des hordes de scorpions et de cancers qui le suivaient dans son aventure. Nous sommes ici à l’ère de l’anthropocène et Alexandre, c’est nous tous. Une phrase subtile dit : « La démocratie, c’est quand nous serons tous coupables ». A méditer ! Dans l’odyssée, Ulysse est condamné à errer dans l’olympe pour avoir péché par machiavélisme (mètis, raison), entre autre lors de l’épisode de la guerre de Troie (3). Un avertissement lui aussi passé aux oubliettes ! Soit dit en passant, c’est Shakespeare qui a résolu le premier cette énigme de 3, il nous laisse des indices métaphysiques dans Hamlet et d’autres plus nucléaires, électriques et gravitationnels dans Roméo et Juliette à travers les personnages  de ces deux derniers et Mercutio. Shakespeare est une ombre et une lumière derrière lesquelles se cachent quelques mystérieuses personnalités physiques et morales.  

S’il existe trois formes d’empirisme…

  • On n’a pas déconné, les données métaphysiques, expérimentales et pratiques restent en accord et compatibles avec la réalité sur le terrain !  On continue donc de façon systémique  à adapter nos intérêts à nos besoins et nos besoins à la nature déterminée de notre univers.
  • On a déconné, mais on le nie jusqu’à ce que nos enfants ignorent l’origine de la déconnade et on exploite, on creuse toujours plus profond, pour combler, pour compenser.
  • On a déconné, mais on finit par l’admettre et on revient en arrière, non pas pour contempler une dernière fois ce et ceux qui nous étaient chers, mais pour affronter ce qui nous a perdu. Ce voyage à reculons dans les labyrinthes de la causalité peut être facilité par les ponts sémantiques unifiant la théologie, la science, la politique et les arts.   

… Sous laquelle l’Homme perce Eve erre ? La seconde bien entendu. L’hypocrite, celle qui tue l’Amour  au profit du stupre, du sang et de la cendre!

L’enfant est innocent, susceptible, sauvage, fragile, malléable, mais indéterminé, comme le vent, le feu, la terre et l’eau… Le vagin résiste et affole les bijoux de famille des patriarches qui ne supportent plus l’unité de leur dualité… Le père, sévère, dicte et falsifie s’il le faut, ses versions des lois divines et temporelles. Mais il n’a que l’illusion du pouvoir sur les éléments, la viande, le vagin et l’enfant. La peste soit de vos deux maisons… Dixit Mercutio avant d’emporter son secret dans la tombe et de laisser têtes et cœurs déterminés à l’apocalypse qu’ils méritent.   

Revenons à notre prison :

Chacun escalade le grand mur commun, chacun selon ses codes culturels (théologiques, politiques et artistiques), ses paradigmes et ses notions hiérarchiques, dans un chaos globalisé et motivé par empirisme (science et raison économique). De charmantes pyramides dont la règle semble simple : ceux d’en dessous s’amoncellent et forment une masse grandissante au fur et à mesure que l’élite se rapproche de la cime du mûr. Compte tenu de la forme d’empirisme adoptée par l’humanité depuis quelques millénaires, la hauteur du mur augmente proportionnellement à nos efforts et la cohésion des fondations humaines des édifices repose sur du vent : l’illusion de la nécessité de la croissance, la perversion des forces fondamentales qui nous unissent et nous séparent et le déni de la mécanique du pouvoir lié à la souffrance. De la cour des miracles aux étincelantes tours de verre de la bureaucratie, en passant par la chaumière bourgeoise du bon samaritain ou le  lupanar ultrasophistiqué (…), chacun garde le silence sur ce mortier qui n’est pas composé des 7 et 3 vertus capitales, mais des 10 péchés de même nature.    

Que se passe-t-il en haut ? Le sommet se révèle inatteignable, mais les élites sont dans une position bien confortable, bien qu’honteusement instable ! A chacun sa suffisance…   

A chacun son péché d’acédie, à chacun son péché de luxure, à chacun son péché de gourmandise (…) x7, en toute hypocrisie, unis par de mauvaises associations et de maladives dissociations (+3).

La gravitation définie par la théorie de la relativité indique une distorsion de la trame du temps en fonction de la masse. Elle s’applique et se démontre facilement à l’échelle des moyennes et grandes choses (notre échelle de perception), mais pas à l’échelle des choses infimes (quantiques). Nous pouvons observer la même chose dans notre scénario de prison gravitationnelle : les forces électromagnétiques de la passion (attraction/échange/répulsion) et les forces nucléaires (forte et faible : union/fusion/séparation) définissent le théâtre de raison et de sentiments sur lequel se démène cette masse critique, ingénieusement décadente, cherchant vainement à s’échapper de son propre piège. Tout est lié mais les secrets de la dualité, de l’unité et de l’équilibre se méritent, ils ne se dévoilent ni aux voyeurs, ni aux voleurs, ni aux violeurs ! Un lien mystérieux vers un Graal perceptible par la science, vers la théorie unifiée par la grâce de la sémantique !

  • Le système global et la chair humaine voraces n’atteignent-ils pas une masse critique ? - Nature : penchant pour l’acédie, la gourmandise, la luxure… Les dissociations et mauvaises associations
  • L’artificiel n’évolue-t-il pas plus vite que les capacités d’adaptation et de régénération du vivant ? - Vitesse : relative.
  • Et ne dit-on pas que le temps nous file entre les doigts ? - Position : où en suis-je et combien me reste-t-il?

 Au final, la nature, la vitesse et la position ne font plus qu’un, lorsque logiquement et généreusement, elles demeurent indéterminables.

PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
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Bonne année à tous! A contre courant...

5 Janvier 2019, 02:06am

Publié par Persone

Bonne année à tous! A contre courant...
Bonne année à tous! A contre courant...
Bonne année à tous! A contre courant...
Bonne année à tous! A contre courant...
Bonne année à tous! A contre courant...
Bonne année à tous! A contre courant...

A pulp fiction:

En période de sérendipité, la cité des hommes est aux mains de l’amour propre qui gouverne par défaut la personnalité morale et physique. Mais derrière les promesses de ce maître des illusions et du paraître, la zemblanité, qui fait mauvais hôte, prophétise la décadence et la fin fracassante d’un acte de notre comédie dramatique.

Les invincibles forces qui tendent à rétablir l’équilibre rompu par la fracture de joie et tristesse participent de la décadence et nous conduisent à l’ultime rencontre de Seth et Osiris. Ces deux sentiments, contrariés depuis le jeu de dupe d’Abel et Caïn, torturent le gardien des jardins et du miroir de l’existence : l’Orgueil. Trop jeune pour assumer ses responsabilités dans une entreprise aussi ambitieuse que Babel, son amour de lui et de l’autre s’en retrouvent corrompus et son amour de la vie se replie dans la forêt imaginaire, oubliée depuis l’éteignoir que nous connaissons tous. Son amour des autres, le quatrième magicien, porte l’ingrate tâche de rassembler les forces de guérison d’une entité malade préférant la douceur du poison à l’amertume du remède. Et enfin l’Amour propre, se voit confier par défaut le rôle du ministre, l’amour des autres n’étant qu’un énigmatique corbeau voyageur réputé pour annoncer les tempêtes. L’amour propre est un mauvais intendant, dans sa faiblesse il croit pouvoir régner aux côtés de l’Orgueil, mais il ignore la nature véritable et inaccessible de ce dernier, trônant sur le siège de la gouvernance. Nul ne peut partager ce pouvoir ! Nul : « 0 », « . », « rien ou tout », « personne ».

L’intendance de l’Amour propre prend fin peu avant la chute de la cité, lorsque l’air du temps est à la dégénérescence et que sonne les tambours de la grande guerre annonçant l’affrontement final et perpétuel de Seth et Osiris…

Apocalypse et/ou révélation.    

Une vieille légende raconte que d’anciens royaumes sacrifiaient leurs plus belles jeunes filles pour apaiser la fureur du dragon qui protégeait leur cité d’or. Nous avons ici le thème d’un paradigme de Lotophages possédant une société du paraître qui sacrifie la beauté comme un chien de paille, pour expier ses propres fautes. L’or est ici le symbole de la richesse  et du pouvoir corrompus : l’anneau unique.

Aujourd’hui, notre or est muré dans de sombres et inaccessibles cachots et fructifient virtuellement dans un nouveau paradigme où le loup, qui a totalement infiltré la bergerie a choisi l’emblème de la lumière blanche et les flammes de l’industrie pour orchestrer l’exploitation de l’homme par l’homme. Les talents de chacun sont mis sur le marché et participent de la compétition économique vorace qui nous consumera tous !

… « Un anneau pour les gouverner tous, un anneau pour les trouver, un anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier »…      

Sont-ce des vœux de mauvais augure ? Nous les mériterions assurément ! Mais non. Je ne puis m’y résoudre. Pour l’enfant et pour le vieillard, que j’ai reconnus parmi nul autre en chacun !

Que les cœurs vaillants le demeurent à jamais et jusqu’au bout du monde s’il le faut.

Graal, saint bol des symboles...

Graal, saint bol des symboles...

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