Dessine moi une cathédrale
- Dessine-moi une cathédrale
La valeur ordinale et cardinale des chiffres exprime la même chose que ce que démontre ici notre illustrateur…
De 0 à 3 :
0, son unité mathématique et sa dualité (ou immanence) ne faisant qu'I! Un trait de lumière au sens physique et métaphysique et plus si affinité! I ou 1, le segment courbe ou droit dessinant l’hameçon et évoquant à la fois la brisure de symétrie (source de la lumière ou point de diffraction) et ce qu’accroche la lumière (information relative à la matière qui n’est qu’un phénomène énergétique). Le principe de 3 est à la source de la notion de « Sainte trinité » : le potentiel du 0 créateur/le résultat physique : l'observateur portant lui aussi la dualité (les inverses et les opposés)/et le saint esprit (la logique qui relie le tout). Or cette notion, en nous poussant à réfléchir à la double nature de toute chose et donc à l’immanence, n’est pas sans rapport avec le principe du triangle d’Heisenberg (impossibilité pour l'observateur de définir à la fois la nature, la position et la vitesse d'une particule) ! Le chiffre 3 intervient aussi dans le fonctionnement de l'électricité et de l'électromagnétisme, ou encore les interactions nucléaires entre les 3 quarks d'un baryon, les trois constituants de base de l'ADN (une paire de bases azotées et le sucre -ose divisé en 2 colonnes symétriques), etc, etc... 0 donc (vide ou plein inatteignables), 1 unité relative, 2 dualité et donc 3 éléments : un milieu indéterminable neutre, l'unité déterminée et son opposé (+ et -) ainsi que son inverse (son rapport à l'infiniment grand et petit).
3 est également la structure qui permet aux choses d'avoir un volume : 3 droites perpendiculaires en un point forment un repère en trois dimensions : hauteur, longueur, largeur. Note: un repère 3D indique 6 directions)... Mais convenons ici que tant que 3 est un triangle, il ne peut représenter qu’une surface plane, il faut donc attendre le 4 et le carré pour obtenir la possibilité d’un volume ! Pour mieux comprendre : tout comme la nature d’une ligne ou d’une courbe, quelles qu’elles soient, les points définis par l’intersection des droites représentatives d’une figure sont indéfinissables. Au mieux nous savons qu’un point ressemble à un horizon (cercle) lorsqu’on est plus petit que lui et à une tâche ronde lorsqu’on est plus grand, nous savons aussi que dans la dimension micro, il est constitué de niveaux d’énergie en interaction dont les plus denses possèdent des formes sphériques qui ne sont qu’une illusion fractale. Autrement dit, tout ici est en mouvement et s’articule « mécaniquement » autour de ce phénomène que nous appelons force. Le point est donc une rotule, une articulation. Revenons à notre triangle : quelle que soit la déformation que vous souhaitiez faire subir à cette figure en tenant un point pour faire pivoter les deux autres, vous obtiendrez toujours le même triangle en dimension plan (2D), la première dimension étant la droite. Notons aussi que le repère 3D n’est pas un triangle, il est constitué de trois droites perpendiculaires en un seul point. Il faut donc arriver au 4 pour obtenir une structure déformable par ses articulations ! Le carré, qui donnera le cube pour remplir enfin l’ennui de la sphère 0 indéterminable. Pour comprendre, il suffit de tenir un carré formé de tiges rigides et de faire pivoter deux côtés opposés en sens inverses en utilisant les 2 mains dont la nature nous a dotés. Les points ne sont plus tous dans le même plan, vous venez de créer un effet 3D en conservant votre structure. Le centre du carré originel restera si vous le souhaitez, la base du repère 3D que vous utiliserez pour comprendre toutes les mesures des figures inscrites dans la sphère en repassant par les triangles sous forme de double pyramide inversée (une PI r très précieuse). On a donc conscience ici que le 3 nécessite le 4 pour donner forme aux choses… Qui dit former ou déformer dit mouvement et donc mesure du temps ! Tout comme les deux temps éternels de la valse à 3 points, il existe un accord parfait entre le 3 et le 4 dont la résonnance permettra à l’observateur de mesurer le temps et l’espace ! Le tempo est éternel pas la mélodie, dont l’inspiration s’essouffle ! 3 est irrévocablement un bon PLAN de l’univers non ? Que la sophistication empirique de nos logiciels nous fait oublier… D’apocalypse en apocalypse.
De 4 à 6 :
4 la quadrature du cercle, le repère orthonormé et comme nous venons de le voir, le fait que si quelque chose existe en 3D c'est qu'il y a mouvement et donc temporalité. Le cercle et sa quadrature sont les outils immanents (corps/esprit) qui nous permettent de voir et de mesurer les espaces ou la notion cyclique du temps, mais aussi les vitesses angulaires et les vecteurs de forces... 5 est synonyme de niveaux d'énergie et d'équilibre (les 4 forces fondamentales et le champ de Higgs comme impulsion ou encore l'équilibre orbital justifié par une symétrie en 5 points selon le principe de Lagrange). 5 la quintessence qui permet d'atteindre le 6, le double 3 dont la parfaite géométrie permet une infinité de choses dont la structure de l'atome de carbone ou la construction des pyramides en passant par la géométrie de la molécule d’ADN. A savoir: l'intersection des trisectrices d'un triangle imparfait donne un triangle parfait, donc équilatéral à angle 6.6.6.)...
De 7 à 9 :
7 est le chiffre de l'accord (7 notes principales, couleurs, planètes solidaires dans un système solaire, 7 années pour le renouvellement du sang...) Nous avons évoqué que l’accord entre temps et espace se fait entre le 3 et le 4, or 3 + 4 est égal à 7. 7 est le dernier chiffre premier… La boucle infinie du 8 évoque la dualité du 0… Et 9 qui ne peut être un nombre premier intervient pourtant dans leur suite logique, se caractérisant comme une boucle reliant le premier et le dernier par 0.
Un double 0 semble la manifestation totale du 0, tout comme le 2 semble la manifestation totale de l’unité relative 1. Pythagore annonçait qu’un nombre se révèle vraiment lorsqu’on l’additionne à son inverse, or en réduisant le résultat obtenu, nous commençons à révéler bien des mystères…
Notons que ceci n'est qu'une toute petite partie de la partie immergée de l'iceberg de l’arithmancie ! Un art oublié et fâcheusement galvaudé, fondé sur la sémantique, la géométrie et l’arithmétique.
Peut-on aujourd’hui trouver des ouvrages sérieux concernant cette connaissance qui plane comme une ombre millénaire insaisissable ?
Le problème est ici! L’hermétisme était à la base, une façon de se protéger pour les initiés à la connaissance gnostique. Pour exemple, si les métaphysiciens en Égypte (qui étaient dans bien des cas mystiques, philosophes, mathématiciens, psychologues, artistes etc... le tout en un) avaient révélé aux pharaons qu'ils n'étaient pour la plupart que des élus par défaut (lien sanguin ou hiérarchique), autrement dit de simples mortels glorifiés par la folie (ordinaire) des grandeurs, incapables de comprendre la subtilité de la physique et de la métaphysique et donc de mériter leur livre des morts (...), la connaissance égyptienne aurait sévèrement manqué de maîtres à penser, pour cause de morts prématurées! :) Plus tard, le secret et le cryptage sémantique de la sagesse de Thot fusionna avec le Hermès grec (grâce au rêve trop ambitieux d'Alexandre). De cette fusion est né le corpus de la première "théorie du TOUT": le principe créateur indéterminable, son unité et sa dualité, exprimé pertinemment par un ouvrage encore mystérieux "pseudographié" sous le nom d’Hermès trismégiste (Voir corpus hermeticum). L'avantage de l'ouvrage vient du fait qu'il n'est pas réellement hermétique et qu'il présente clairement l’infinie subtilité des rapports entre le monde physique et métaphysique. Néanmoins, le cadre est situé dès le départ : qu'ils soient maitres ou esclaves, les Hommes prouvent tous les jours leur propre hermétisme face à la connaissance, elle est donc réservée aux seuls initiés qui se doivent de garder secret leur savoir. Rien n'y fait, l'hermétisme est tenace! Plus tard, les chrétiens se protègent eux aussi de la même façon et encore plus tard, les disciples de Galilée communiquaient pareillement sous l'obligation du cryptage et du secret! De même, les rosicruciens (dont les illuminés de Bavière) et les francs-maçons ont pratiqué au temps de la révolution! Les francs-maçons s'en sont mieux sortis que les autres parce que plus opportunistes et moins empreints de romantisme que les gardiens du mystère de la rose! XIXème : L’académie des sciences s’intéresse de près à l'archéologie, au pouvoir que peuvent représenter les découvertes de manuscrits concernant les textes fondamentaux des 3 religions principales, mais aussi à l'origine des langages, dans l'espoir de réunir enfin la grande Europe sous la bannière d'une culture ancestrale aussi rayonnante que celle de l’Égypte (pourquoi pas Sumer...). Des destins comme celui de Champollion étaient prometteurs! Mais l'orgueil des nations commençait à servir au peuple ce qu'il voulait "la compensation matérielle" et pour justifier cela, l’épouvantail du choc des civilisations doit persister, ne serait-ce que pour justifier les conquêtes, la colonisation et le moteur économique que représentent certaines guerres! Autrement dit, dès le XXème siècle, réunir les connaissances et donc les peuples autour d'une vérité qui fait ressortir les vieux mouchoirs n’intéresse plus personne, bien au contraire! De nos jours le mouchoir est jetable et les vieux contentieux font l’objet de la spéculation boursière !
- Dessine-moi un mouton
Exemple choisi : Poème du Très Sage et suite : du déluge à l’aventure de Gilgamesh
Guilgamesh, dont l’épopée fut initialement rédigée en sumérien trois millénaires avant notre ère sur des tablettes d’argile exhumées par l’archéologie contemporaine, est un personnage que l’on retrouve aussi dans les manuscrits de la mer morte datant du premier siècle avant J.C. Mais il se trouve que cette légende est aussi une des sources qui a inspiré l’ancien testament !
On y retrouve entre autres le déluge et le personnage qui deviendra Noé dans la bible… Sans épisode sur l'ivresse du patriarche et surtout sans la malédiction de Cham, dont les terribles conséquences sont toujours d'actualité! Dans l’antiquité la foule avait déjà tendance à prendre au premier degré toutes les allégories théologiques et ces fables qui n'avaient pourtant qu'un but moral, écologique ou encore pédagogique! Les discussions de Platon et Critias & Co dans "le Critias", témoignent de ce fait et de l'inquiétude des philosophes. Mais le pire fut à suivre et court toujours! Entre juifs, chrétiens et musulmans, le premier degré est de mise, le parti pris, et l'hermétisme réciproque... La révolution industrielle et les plaisirs compensatoires du matérialisme n'ont rien arrangé à l'affaire, bien au contraire! Et à un tel point que les codes sémantiques cachés dans tous ces ouvrages spirituels et religieux authentiques ont été oubliés de tous (ou presque tous)...
Que retient-on de tout cela aujourd’hui ?
Les pouvoirs politiques de l’Occident ainsi que les héritiers et les actionnaires du matérialisme engendré par les « Lumières » en ont profité pour concurrencer l’Égypte, l’Éthiopie, la Chine ou l’Inde concernant les premières écritures et les premiers langages structurés. Au passage, la découverte apporte une nouvelle pierre à un vieux projet européen : la reconstitution du puzzle du mythe indo-européen. Autrement dit, une origine prestigieuse pour l’homme blanc et un le symbole historique d’une unité européenne, un symbole qui tombe à pic ! Un piège d’intérêts politiques ordinaires dans lequel sont tombés de nombreux sémiologues prometteurs mais soucieux de leur carrière, comme Umberto Eco.
Les sujets qui fâchent ou qui nous rappellent de vieux fantasmes hitlériens sont donc évités : le caucasien aurait-il découvert l’Asie par le nord et partagé avec elle le langage oral et écrit avant les civilisations de la basse Mésopotamie ? Et donc engendré un canon théologique plus ancien que celui des hébreux ?
Qu’en disent les courants littéraires et les philosophes de salon ? Satisfaits de cette prestigieuse origine qu’est la culture indo européenne, nos intellectuels mettent l’accent sur la forme et célèbrent les premiers pas du genre épique dont nous sommes si friands. Concernant les plus laïcards, fâchés avec l’Eglise de papa et nostalgiques de la gloire de papi, le style et la culture sumérienne ne contrarient pas leur fréquente passion pour l’hellénisme et le paganisme.
En somme, rien de plus, tout comme l’ensemble des médias apparemment !
La culture n'est plus qu'une saloperie d'objet consommable, un prétexte collectif avec lequel on enrobe joliment l’échec de notre empirisme. A chacun son paquet… Honte à nous tous!
Dans les légendes épiques antiques, comme dans les œuvres alchimiques contemporaines, le personnage du héros était un symbole sémantique : l’unité représentative du groupe humain qui affrontait les pièges de la vie et montrait les voies à maîtriser pour se libérer de lui-même et affronter ses chimères, autant que la réalité d’un monde déterminé ! Gilgamesh, Ulysse, Genièvre, Arthur, Lancelot et Perceval ou encore Peter Pan (Pierre Pan et donc PIr²), etc… Un certain Jésus avait quant à lui le mérite d’être de chair et de sang et non le l’avatar métaphysique d’une de ses propres fictions ! Il en est mort crucifié et torturé. Que voulais-je dire au juste ?… Que nous sommes tous aujourd’hui l’antithèse de ce Héros ! Merde !
MERDE : décomposition de l’information qui est entrée avec la lumière par la bouche et qui ressort d’un trou noir pour fertiliser ou empoisonner à nouveau le terreau de la vie en fonction de la nature de ce qui a été consommé… Chacun a la terre qu’il mérite ! Le corpS qu’il mérite, les fruits qu’il mérite…
MERDE selon les héritiers français de la structure pythagoricienne du langage : M(13 ou 4) E(5) R(18 ou 9) D(4) E(5) donne 9… Merde !
Je rappelle que les langages se sont formés parallèlement aux connaissances théologiques, scientifiques et philosophiques dans une recherche de pertinence logique entre la sémantique, la syntaxe ou encore l’arithmétique. Arithmétique qui comprend l’étude des signes, des accords, des règles musicales ou des rapports entre les chiffres et les lettres concernant entre autres leurs propriétés ordinales et cardinales. Le principe de réduction additionnelle est quant à lui relatif aux propriétés des nombres et des formes géométriques contenues dans le cercle, qui définissent le fait que le chiffre 9 est une boucle mathématique et que tous les nombres, si infinis soient-ils, ont chacun leur place dans une commode à 10 tiroirs.
Au fond l’arithmancie n’est pas un mystère, mais un art subtil à la fois strictement déterminé et pourtant illimité. En ce sens que la synthèse de la pierre alchimique, malgré apprentissage, ne peut que se mériter. Et ce sont des intérêts tout à fait ordinaires qui expliquent la façon dont nous avons perdu la pierre et fait de l’arithmancie un mystère !
Il est encore temps d’inverser les choses…