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Le blog de Persone

De l'hermétisme à Hermès time...

24 Juin 2019, 19:36pm

Publié par Persone

De l'hermétisme à Hermès time...
De l'hermétisme à Hermès time...

L’empereur ordonne et sait ce qu’il dit, l’autorité religieuse ne dit pas ce qu’elle sait et le peuple ne veut rien savoir. Que dit le roi ? Une tête coupée ne parle pas. Et encore moins une lignée éteinte, concernant la mérovingienne. Quoique la question demeure.  

 

Hermétisme est un anagramme de Hermès time, dans la langue de Shakespeare. Secouez les lances et voyez venir la cavalerie de l’apocalypse et de la révélation.

 

Dans l’évolution du grec et du latin, mais aussi dans la germination des langues modernes datant du moyen-âge, le mot hermétisme reprend le thème de la connaissance qui doit être cachée, tout comme l’était la double nature de Râ, le démiurge égyptien : caché sous la forme d’Amon. Dans la temporelle cité des Hommes, cela évoque aussi trois choses capitales :

 

Le fait que la masse ignorante écoute et n’attend qu’après la distribution de la nourriture et bien entendu les ordres pour agir et se développer.

Le fait que le chef dit ce qu’il sait, cela suffisant pour mener les troupes qui dépendent hiérarchiquement de ce savoir.

Et le fait que le sage risque de perdre la vie s’il dit ce qu’il sait.

 

Avec le rêve d’un Alexandre, Hermès le messager de l’information fusionna avec Thot, son équivalent égyptien. A sa mort, cet enfant guerrier, indéterminé politiquement et sexuellement avait pris conscience du cauchemar qui devait naître de son rêve prématuré ! Dans l’ivresse de la grandeur et du vin amer de la victoire, il trouva réconfort et sentiment d’immortalité en se plongeant seul dans l’oracle d’Amon, sans partager ce qu’il y avait vu.

 

Le temps d’Hermès. Et une grande énigme : L’Éternel désarmé ou l’Éternel des armées ? Une question fondamentale reprise par W. Shakespeare à l’époque de la diffusion de la bible du roi James. Un théâtre éternel et instantané à la fois et une pièce qui tournera toujours… Une pièce temporelle, une comédie dramatique en plusieurs actes, dans laquelle enfants et vieillards sont abandonnés devant la guerre des roses et les frasques de fruits bien mûrs, déterminées et voraces… « La peste soit de vos deux maisons ! » - Dixit Mercutio. L’enfant indéterminable, fort comme la nuit et fragile comme le soleil.

 

Lyrisme et jeux de mots hasardeux ? Non, cause à effet ! Et un bilan de longues études autodidactes : épistémologiques, sémantiques, mathématiques et à parts égales inspirées et analytiques concernant la structure des langages. Avec toutes les vérifications contextuelles et historiques concernant les codes cachés par nos linguistes au sein même de nos langues évoluées et diversifiées depuis le bassin commun originel. Une langue adamique ? Non ! Le langage est un signe de diversité et métaboliquement fait pour évoluer ! Il n’y a pas de langue adamique, si ce n’est le langage archaïque et pourtant juvénile du nouveau-né en développement ! Un et ouin prononce-t-il les premiers jours (Son 1 avant la bonne formation des cordes vocales) ! Suivis peu à peu de : Aaaa… eee… E,ééé… Bbbbb… Dddd… AeAe… AeuAeu… A"r"eu (r archaïque buccal)... Ffff… kkk © Ka… Ppp… Tatatete... E,E,OU... Ouhhh toytoytoytoy …etc… Vers pppapa et mmmaman sous la demande des parents ! Des sons de base et une infinité de nuances (la musique) que l'on retrouve aussi dans la nature et que l'humain est programmé pour reconnaître et imiter. Note: I,Y,U et V sont des vocalisations intimement liés, le i restant le plus inaccessible, comme le R pour les consonnes, en nuance non uniquement buccal mais combinée avec la résonance du jeu des cordes vocales. I et R correspondent au 9 et à ses propriétés arithmétiques particulières. Le i (trait aigu) est l'opposé du son le plus rond O et la prononciation du R varie selon la façon dont on module soit la vibration grossière buccale soit la vibration profonde d'un O tendant vers le E.

Alors quelle origine ? Il n’y a pas d’origine de l’origine ! C’est une croyance. Et c’est aussi nier d’une certaine façon la notion d’infini. L’origine renvoie à la fin et vice versa. Immanence encore. Pour le comprendre, il faut se libérer de la prégnance de notre représentation de la matière, du vide et de l’espace-temps. Autrement dit, une origine temporelle tout au plus : le fameux langage de bébé à la préhistoire et les fruits métaboliques de « l’intelligence dans la créature » ou encore « le virus de la conscience et son enveloppe ». Les fruits ? L’apprentissage de la logique par le cerveau humain et la prise de conscience progressive des rapports immanents entre signifié et signifiant. Deux exemples : Il existe manifestement un rapport, un double jeu de transmission et des correspondances sémantiques et arithmétiques entre les propriétés mathématiques des chiffres (0 à 9) et les lettres (caractères ou symboles) utilisés dans nos langages. Le signifiant et les formes de surface sont changeantes et diversifiés, mais le signifié est communément le même. Avec l’évolution des arts et des sciences, les mathématiques se sont imposées comme le langage logique commun à toute l’humanité, malgré leur forme abstraite, voir invisible, hermétique pour certains. Le rapport se manifeste donc aussi entre le langage oral et le langage écrit. Le langage écrit découle du langage oral et pourtant le langage écrit (dialectique et mathématique) explique le langage oral et ses « origines ».

 

Le principe est la partie et dans la partie !

 

L’immanence est le plus beau principe que la dualité et la logique aient à offrir. Dualité et logique ni bonnes ni mauvaises, mais juste et impitoyables de par la nécessité de leurs propres natures. 

 

Les exemples  les plus significatifs de cette connaissance concernant les rares initiés à la linguistique et à l’art de l’arithmancie (arithmétique/sémantique et géométrie cachée) sont les correspondances entre le grec ancien, l’hébreux et le latin. Plus tard, dans l’évolution et la diversification des langues modernes, ces codes de chiffres, de symboles, de caractères et de signes ont été améliorés quant à leur correspondance logique dans chaque langue ! Or, bien avant la menace d’une nouvelle décadence (après la dissolution de l’empire Romain) et de l’inquisition, nombre de codages révélant les supercheries politiques de la religion ont été inscrites dans les langues naissantes dont le langage Frank est l’exemple le plus marquant. Clovis, le mérovingien devient Auguste et hérite d’un lourd fardeau ! La langue française est en construction. Bien plus tard, des moines érudits ont forgé notre langue sous une autorité aveugle et ne méritant plus tout le savoir ancestral que nos pieux érudits accumulaient dans leur solitude et les froides bibliothèques. Combien de ces moines ayant forgé notre langue française se mortifiaient un sombre jour dans leur cellule, tandis qu’au dehors l’inquisition brûlait la sauvageonne qu’ils avaient aimée ? La clé du mystère de la rose est bien caché dit-on… C’est un euphémisme !

 

Parenthèse :

Si l’homme de Neandertal était un chasseur cueilleur très rustre, il n’en demeurait pas moins un(e) bon(ne) père/mère et un(e) bon(ne) fils/fille. Lorsque l’absence d’agriculture et d’armée vous laisse en contact directe avec la nature et votre propre nature, vous avez conscience de ce que la bête ressent lorsque vous la tuez ! Vous avez conscience du dépérissement du végétale lorsque vous l’épuisez ! En l’absence d’institutions collectives et dans une cellule démographique réduite, la protection mutuelle, l’esprit de famille et l’égalité entre homme et femme sont de  mise. C’est exactement l’inverse chez le Sapiens ! Malin comme un singe, sociable, conquérant, colonisateur, fondateur (…), le glorieux sapiens est un loup pour lui-même, il en ait fier ! Déterminé, il combat ses ennemis courageusement quel que soit sa taille, il sait aussi être le pire des lâches et des hypocrites. Le sapiens mâle est dominant et tend vers la toute-puissance ! Il assure sa lignée patrilinéaire et son pouvoir sur la viande, le feu (technologie) et le vagin. Il outre mange aussi et cultive le bétail comme le végétal, d’une inquiétante et chirurgical façon. Son empathie face au meurtre et au viol est considérablement réduite par son propre mode de vie. Je vous laisse imaginer le ressenti des femmes sapiens lorsqu’elles ont découvert que Neandertal savait apprendre à faire l’amour et qu’il ne partageait pas la chair des femelles pour des intérêts politiques… Le mystère de la rose, l’accord nucléaire et la boîte de Pandore dont nous triturons le couvercle ici ne sont pas de simples objets de légendes ! Et plus tard, dans le bac à sable, un grand benêt, blanc comme un cul colonisa l’espace d’un grand-petit plus noir que lui, comme poussé par le fatalisme darwinien… La décadence se joue en deux temps et trois mouvements…    

 

Précédemment, j’évoquais aussi une énigme alchimique de Shakespeare : la place de Mercutio dans la pièce de Roméo et Juliette ! Mercutio tombe, le juste quitte la ville et avant l’apocalypse, les deux amants comprennent que leur rencontre est liée au poison qui a envahi la coupe.

 

Force forte/force faible déjà pressenties par les maîtres de l’arithmancie. La notion d’éternité quant à elle est liée à celle d’infinité et compréhensible mathématiquement : la mémoire et le temps tel que nous les concevons n’ont pas de sens dans la logique éternelle (la durée, la mort et le renouvellement peuvent y trouver un sens, mais les notions de premier et de dernier sont ici insolubles), autrement dit les infinis se rejoignent tous, l’instant et l’éternité par exemple ! Pour schématiser, infiniment grand et petit, ainsi qu’infiniment positif et infiniment négatif (quantité de charge) se rejoignent dans et par-delà la double nature de 0. Il y aura toujours une double nature des « choses » ainsi que deux états semblables et un différent pour que l’ « être » soit à la fois potentiel et manifeste. C’est un accord nucléaire ! Et un principe immanent : conscience/corps/système communiquant. Cela indique une subtilité, elle aussi liée à la dualité : ce qui demeure potentiel/ce qui est métabolique.

 

Un accord nucléaire que nous avons rompu par empirisme, en partant sur de bien mauvaises fondations ! Rompu par la force d’un vilain paradoxe : l’absurde cohabitation en l’Homme des complexes de toute puissance, de déterminisme, d’incomplétude et d’incertitude !

 

L’art de l’arithmancie est plus ramifié qu’on ne l’imagine. Aujourd’hui le monde rationaliste ne jure plus que par la causalité et paradoxalement, il a perdu son latin et parmi les chercheurs pourtant les plus réputés, aucun ne daigne remonter jusqu’à l’origine de la mécanique de notre souffrance perpétuée. Un soupçon vertigineux d’ignorance (proportionnelle à la force de l’hermétisme) et beaucoup d’hypocrisie.

 

Autre exemple significatif :

 

Toute société est le reflet, la projection des différents individus qui l’incarnent, mais aussi l’image de l’individu indifférencié : la nature humaine (personnalité et caractères physiques/moraux) dans tous ses états potentiels.

 

Or la grande académie des sciences, des arts et de la politique définit en trois points le socle de nos sociétés : le commerçant et la loi pour les échanges, l’agriculteur et l’ouvrier pour la nourriture et le corps armé pour protéger la cellule ! Mais le fait est que la proposition n’est pas réduite à son expression la plus simple et limite un principe subtil à l’image vulgaire et commune que nous avons des échanges et des besoins et de ces corps qui nous sont encore étrangers, ces corps à la fois armés et désarmés qui nous servent de véhicules : le corps animal, le corps humain qui prend possession de son  cheval et de  sa bagnole, son corps d’Etat, sa nation, sa planète, son système solaire… !

 

Réduisons donc  notre équation :  

 

  • Les échanges sont des interactions et sont régis par des règles qui ne se limitent pas à l’économie marchande !
  • Les besoins sont aussi les moyens (nourriture et donc information et énergie transformable)
  • Et enfin le corps tient le tout en sécurité. Ses armes sont autant les griffes et les crocs des extrémités physiques, que l’intelligence, la sensibilité et la volonté du système dont il est l’hôte.

  

Du point de vue de la pertinence et de la valeur métaphysique, nous sommes déjà bien au-delà du commerçant, du paysan/ouvrier et du soldat n’est-il pas ? Et d’un point de vue causal et chronologique, nous sommes aussi bien plus proches de l’origine logique du principe de métabolisme, appliqué à l’entité individuelle ou au Léviathan collectif. 

 

Mais quelle est donc ce signe, ce caractère, cette personnalité qui est devenue en nos âmes et consciences le marchand de tapis si vénéré ? Quel est le maître des échanges et donc des interactions ? Le maître des langages ! L’être, manifesté sous différentes formes : la conscience de nature immanente. Et quel est le meilleur jardinier qui fournit la nourriture transformable ? Celui qui digère correctement l’information et nourrit son support (sa terre) avec ses excréments savamment divisés !

 

Je vous présente le serpent métabolique de l’espace-temps que l’on retrouve dans la créature humaine : une bouche qui s’exprime et d’où peut ressortir la lumière ou l’obscurantisme (information), une bouche qui absorbe aussi la nourriture et la lumière (information encore) et un cul faisant son offrande pour le grand recyclage ! Un intestin intelligent ayant revêtit, abandonné et conservé de nombreuses formes. L’Homme, programme animal très complexe, possède 5 phalanges armées à chaque main et chaque pied. Mais ses griffes ne lui servent plus de protection ! Ces résidus de corne originelle, dans leur affinement, ont fait de ses mains de formidables outils et de ses pieds un atout pour de longues marches. Autant dire que les cinq phalanges armées du nouveau « roi de la jungle » ont laissé place aux 5 capitaines de son âme et conscience : l’amour de soi, définit par rapport à l’amour de l’autre (sens large), l’amour des autres (reconnaissance de la diversité et fraternité ou lien familial), l’amour de la vie et enfin l’amour propre. Ces cinq capitaines sont-ils la tête ? Symboliquement oui, mais dans l’absolu qui n’existe qu’en tant que valeur nominale, non ! Immanence ! Ils sont aussi les capitaines du cœur, du foie, des poumons et surtout de l’intestin primordial muni d’un cerveau ! L’Humain dit-on. Avec son orgueil, gardien de son temple et son corps, architecte de toute la structure. L’orgueil est par définition désarmé face à un monde déterminé dans lequel il arrive en ayant oublié le comment et le pourquoi ! Il est donc un gardien juste, mais impitoyable. L’amour propre est son ministre le plus utile ! Mais c’est un capitaine faible qui imagine que l’orgueil partage son pouvoir et qu’il faut briller en société. Un ministre qui risque de vouloir dissocier les autres capitaines pour mieux les gouverner. Dans ce cas de figure, lorsque la cité des Hommes n’est plus que pacotille et décadence, l’amour de la vie n’est plus qu’un exilé. Reste trois mousquetaires dont l’union doit rester indéfectible et innocente : l’amour de soi, l’amour de l’autre et la fraternité universelle. Suis-je en train de dire qu’Alexandre Dumas, ce merveilleux métis contrarié, exécutait des œuvres alchimiques ? Oui ! Le Basquiat de son époque, mais avec une parfaite maîtrise de la connaissance du maître et de l’esclave ! Un génie ayant vécu avant la prolifération des drogues synthétiques.

 

Dans le langage shakespearien, l’amour de soi et l’amour de l’autre fusionnels et non conflictuels, c’est Roméo et Juliette ! Et la fraternité indéterminée et inconditionnelle, qui recherche l’amour de la vie perdu : c’est Mecutio.

 

Un accord de 3, j’insiste ! Et non une guerre de Troie, j’insiste aussi sur le message alchimique de cette œuvre d’Homère et sur le jugement d’Ulysse qui s’en suit ! N’est-ce pas encore la guerre des roses qui fut à l’origine du mythe de la guerre de Troie ? Pâris, l’indéterminé  qui tombe dans le jeu d’une reine en mal d’Amour et doit affronter la vengeance d’un roi « tout puissant » aidé par la soif d’immortalité d’un Achille qui sombrera physiquement avec la cité de Troie.  

 

Accord ou désaccord nucléaire !

 

L’éternel désarmé ou l’éternel des armées, l’apocalypse ou la révélation… deux questions concernant le libre arbitre relatif dans un monde déterminé !

 

L’énergie à fournir pour un désaccord énergivore passe par  le courant continu, puis alternatif, pour finir par une expérience nucléaire ! Une expérience nucléaire ! Qui nous a conduit jusqu’à Hiroshima ou Tchernobyl. 

 

A méditer en prenant conscience de notre égarement individuel et collectif, ainsi que du temps qui nous est imparti pour rétablir l’équilibre, avant l’issue.

 

 

Epilogue :

 

5 phalanges armées évoquant les 5 capitaines ! Mais, dualité « horizontale » oblige : nous avons deux mains talentueuses proches des commandements du cerveau… Les 5 capitaines sont des magiciens et leurs doubles ! Proches du bulbe et du centre de la réflexion, ces dix phalanges savent faire des merveilles, créer ou détruire. Elles sont proches de la prise de décision, proche de ce qui est impalpable ! Or, dualité « verticale » oblige, il y a aussi 10 phalanges pour les pieds ! Pieds dont les pouces se sont réduits et alignés pour la marche… Ces derniers sont plus proches du reflexe métabolique archaïque : le déplacement et le rythme. Ils foulent le sol et permettent de s’ancrer à la masse, masse dite impure parce que non raffinée, inerte, composite et résidu du temps et de tout ce qui a été digéré. Ils foulent la terre des morts. Ce hasard à priori, concernant ces dix phalanges supérieures et 10 phalanges inferieures, n’a pas échappé aux théologiens ! En mathématiques nous savions déjà à l’époque que les propriétés des chiffres (en particulier celles concernant les pairs, les impairs ainsi que les nombres premiers et leur écarts) indiquaient que les dix premiers chiffres déterminaient une boucle définissant les ordres de grandeur et la structure logique de base à partir de laquelle se déclinent les nombres infinis. En ces temps, le 0 étant assimilé à tort au néant, effrayait tant qu’il n’était pas encore admis en tant que nombre entier ! Alors le 1 était le premier chiffre et le dix ou X pour les romains le dernier. Je choisis la calligraphie X volontairement parce qu’elle évoque déjà le 0 : au centre du X en tant que point et autour en tant que cercle ovoïde. Nous savions aussi que les langages fonctionnaient selon un même principe : une structure logique de base qui se répétera sous différentes formes avec la diversification. Une question s’imposait : y a-t-il un rapport entre les 2 x 10 phalanges dont la base est la main et ces 5 doigts magiciens et la logique des chiffres, des lettres et des mathématiques ? Autrement dit la nature métabolique et apparemment programmée pour faire ce qu’elle fait exprime-t-elle dans les formes de ses créatures, les calculs qu’elle effectue pour résoudre les problèmes ? Voilà qui paraît très logique ! Partant du principe que les 5 capitaines ont élu domicile dans la tête (capitus), quelle structure en 10 points pourrait-elle correspondre à la gouvernance de l’être ? Ce questionnement est à l’origine du nombre des dieux (personnalités) dans les panthéons différents, mais aussi dans la grande ennéade égyptienne (Râ ayant un double et étant à la fois le premier et le dernier), dans les archanges principaux (avec un bonus de deux différents « voilés » : la mort et Satan)… Pour les hébreux pratiquant la Kabbale, le rapport s’explique par les dix vertus fondamentales (symbolisées par les séphiroth) pour les phalanges supérieures et par les dix inverses « Klipa intermédiaire » pour les phalanges des pieds, reliés à l’archaïque, à la masse, à la terre, au domaine de la mort. Ceci est la représentation de l’arbre de vie et de mort. Il existe une version des dix vertus chez les chrétiens et les musulmans et Thomas D’Aquin a quant à lui ajouté les 7 péchés capitaux, laissant trois places vacantes pour les devoirs temporels de ses successeurs ! Ces 10 vertus correspondent à l’assemblage d’une personnalité ! Et l’on part du principe que la créature, capitaine de son âme et conscience, est capable de comprendre aussi les nombreux caractères qu’elle pourra revêtir dans la vie et les inscrire dans son langage : des signes, des symboles, des caractères.

 

Ce principe que j’explique ici est immanent par excellence ! Il a longuement mais surement taraudé l’esprit de Leibnitz jusqu’à se retrouver dans l’architecture mentale de Jacques Dérida. Leibnitz ? La monade des monades (0), les  monades (dont la logique est manifestée dans les chiffres) et la première décade (déterminant à la fois les ordres de grandeur et la diversité par les nombres infinis)…  

 

Déconstruire et réparer ! Avant que la révélation ne soit encore cette ombre qui nous échappe toujours après un rééquilibrage bien mérité par l’apocalypse. Une tripoté de s’idiots survivants se cannibalisant ou se serrant fraternellement cœur contre cœur après s’être écharpés mutuellement ! Une bien vielle histoire et une partie d’échecs qui touche à son paroxysme.

 

Déconstruire et réparer en prenant conscience du temps qui nous ait imparti ! Position, vitesse et nature subtile des « choses » dites inertes, vivantes, évolutives.   

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L’Éternel désarmé/l’Éternel des armées...

15 Juin 2019, 23:42pm

Publié par Persone

L’Éternel désarmé/l’Éternel des armées...

L’HOMME LABOURE SA TERRE COMME SA FEMME, il assure sa descendance. Inconsciemment, il oppose ses lignées.

L’homme a voulu contrôler la nature et ses enfants. Aujourd’hui, nous n’avons plus la moindre gouverne. Sur rien. C’est un fait.

A nous de redevenir capitaines de nos âmes.

Je cite ici un poème de Rudyard Kipling... Qui a perdu son fils à la guerre.

Qui a perdu son fils à la guerre.

L’Éternel désarmé/l’Éternel des armées...

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Tuer le père et cultiver de nouveaux choux voraces...

11 Juin 2019, 16:04pm

Publié par Persone

Tuer le père et cultiver de nouveaux choux voraces...

C’est pour justifier ses échecs et ses illégitimes victoires que l’Homme a fait de Dieu une personnalité morale, un état et une nature inatteignable à la fois rédemptrice et toute puissante. Et c’est pour la même raison, qu’il finit un jour par tuer ce Dieu en commettant le lapsus de la décapitation, comme pour semer quelques miettes qui lui permettraient de remonter un jour plus heureux, le fil de la mécanique de sa souffrance.

Quelle nature divine ne serait pas désarmée devant une si cruelle, absurde candeur ? Le Dieu tout puissant et omniscient qui rassure et permet de guider les troupeaux vers l’abattoir, est un double paradoxe par définition :

Paradoxe de la toute-puissance et du pouvoir absolu (je cite l’exemple le plus apprécié des rationalistes, croyants ou non) : un être tout puissant et donc doté de TOUS les pouvoirs, peut donc créer un rocher insoulevable y compris pour lui-même. Malheureusement la possibilité de ce rocher contrarie sa toute-puissance ! Mais s’il ne peut créer un tel rocher, le dilemme reste le même : il n’est pas tout puissant.

Or Si Dieu est omniscient, il ne cultive aucun paradoxe, il ne peut qu’en jouer parce que la logique sépare le  possible de l’impossible, en rétablissant des équilibres et un équilibre dans un mouvement permanent doté d’une potentialité infinie. L’éternité est-elle absolument vide ou pleine ? Ni l’un ni l’autre, c’est tout simplement impossible ! Et nous commençons à peine à comprendre scientifiquement ce que sont le vide et le plein… Une question de quantas d’énergie, de champs, de potentiels (…) et de mémoire, mais pas au sens où nous l’entendons ! Autrement dit, si un principe créateur immanent quelconque observe passivement le résultat de son activité, ainsi que les fins et savants observateurs que nous sommes, il doit se dire que nous demeurons toujours aussi stupides qu’Abel et Caïn, dont  la métaphore fut pourtant le fruit de notre intelligence ! Paradoxe ? Non ! Liberté relative de l’être vivant dans un milieu déterminé, pour le meilleur et/ou pour le pire. La logique est la logique ! Et la conscience, entendons sa nature immanente ou double nature, est bien désarmée face aux convulsions de cette humanité en crise d’adolescence, désarmée comme un enfant qui arrive ou un vieillard qui sait qu’il est déjà mort ! 

La psychanalyse ne contredira pas  les faits ! Une personnalité physique ou morale qui cherche à tout prix à justifier ses échecs ou à légitimer d’amères victoires, est en général atteinte du complexe puissance/impuissance !  La séparation des pouvoirs verticaux et horizontaux n’ont fait que globaliser cette maladie énergivore. Nous oublions trop souvent les fantômes de la grande révolution, le jacobinisme lui-même n’est qu’un terrible reflet de la monarchie absolue.      

Enigme :

Le petit Poucet est une fable alchimique liée à l’expression précédente, je vous invite à un jeu de piste concernant une Pi r mystérieuse et une arche d’alliance, toutes deux perdues dans les convulsions de l’histoire que l’on mérite. La partie consiste à retrouver les cailloux de Poucet bien sûr ! Autrement dit, à trouver la relation entre la fable et la proposition précédente. Je n’affirme pas que cela reversera le bon vin dans la bonne coupe, mais une information reste une information, elle est le petit, sans masse, qui contient le plus grand.

Indices :

1 - Cette fable fait partie d’un témoignage rosicrucien qui a traversé les âges à travers différentes formes, depuis la dissolution de l’Ordre, devant la prégnance internationale de la franc-maçonnerie spéculative. En remontant plus loin, ce système de légendes sémantiques et de codage alchimique précède même les esséniens, Jésus et les premiers chrétiens ! La rencontre de Thot l’égyptien et d’Hermès le grec depuis le rêve grand et fou de cet indéterminé d’Alexandre, a engendré la mystérieuse fable d’Hermès trismégiste. Or, compte tenu de l’ignorance chaotique des masses et de la corruption des élites, cette philosophie se définit elle-même comme hermétique par essence et nécessité. Le destin de la grande bibliothèque d’Alexandrie, scellé par Rome, est encore lié au notre, malgré la grande lessiveuse de l’histoire du modernisme. En réalité, les premières sources écrites des légendes métaphysiques sumériennes fascinent encore les occidentaux au point de les mener à toutes les fantasmagories depuis les années 70 ! Choc des révélations archéologiques d’un Occident en goguette, sur un fond de guerre froide, de conquête spatiale concurrentielle, de drogue, de sexe et de rock’n roll !

2 – Quelques mots : arche, atmosphère, cellule, intimité, déterminé, indéterminé.

Si le cœur vous en dit, peut-être mériterez-vous les bottes de 7 lieux… A vos neurones !      

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Jeux d'été

11 Juin 2019, 15:23pm

Publié par Persone

Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été

« Y’a pas que la FIFA dans la vie, y’a même des gilets jaunes qu’économisent pour une place à Roland Garros ! Faut comprendre, il y a des types qui viennent de toute l’Europe et même du monde entier pour voir les matchs ! Le foot est un sport populaire qui a touché les riches et le tennis est un sport de riches qui a touché les pauvres. »

Un cliché… Et une époque formidable !

Venus de toute l’Europe pour voir les matchs…

Super ! Pour regarder la baballe aller de droite à gauche et de gauche à droite, de bas en haut et de haut en bas… Dans un repère formé par des axes horizontaux et verticaux. Un référentiel rebondissant, sacrifié sur le terrain de la compétition, pour la gloire des gladiateurs « pardon, je voulais dire des compétiteurs », au nom de la notoriété et de la postérité…

Un lapsus toujours inconscient, qui devient une catharsis collective de plus en plus morbide !

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Christine Angot fait parler les vaches, les bergers écoutent, les équarisseurs se modernisent...

7 Juin 2019, 16:19pm

Publié par Persone

L’instrumentalisation de la souffrance, le clientélisme politique et le sensationnalisme des médias lobotomisent les vaches et les moutons depuis la seconde guerre mondiale, ce n’est pas un scoop ! Mais le phénomène s’est dangereusement accéléré depuis les trente glorieuses et la grande métaphore positivo-positive d'un Occident immature, à point pour un grand nivellement par le bas : les seventies !

L’instrumentalisation de l’hermétisme et du confusionnisme demeure la meilleure méthode pour occulter une vérité dérangeante derrière un secret de polichinelle.

La grande compétition entre esclaves et victimes pouvait commencer, sous les yeux bandés des nations, sous le contrôle des spéculateurs, sous l’œil unique de l'orgueil absolu des nations.

D’un point de vue collectif ou individuel, le mécanisme est le même : l’orgueil, désarmé face aux personnalités morales incarnées par l’entreprise humaine, confie la cité à son premier ministre : l’amour propre ! Et c’est ici que notre corps (sa nature et son état) et par extension notre royaume, notre nation, notre terre promise (…) commencent à se dévorer de l’intérieur tout en devenant des cibles idéales pour les puissances extérieures. Cela vaut pour tout ensemble organique : individu, couple, famille (…), juifs, musulmans, chrétiens (…), romains, teutons, français, russes, chinois, africains, israéliens, palestiniens, etc.   

Difficile aujourd’hui de parler des sujets qui brûlent sans passer pour un antisémite ou au contraire pour un sioniste patenté ou un négrophobe.  Aujourd’hui, sur les plateaux où broutent les vaches et les moutons (la grande prairie télévisuelle), pour défendre le nationalisme et les couleurs de la globalisation, fusse-t-elle le reflet de l’hypocrite vérité des « vaincœurs », il vaut mieux être noir ! Et pour fustiger le capitalisme, le nouvel ordre mondial et le millénarisme caché derrière la compétition des nations, mieux vaut être juif !  Avec les problèmes de politique intérieure, d’intégrité culturelle, ainsi que les conséquences identitaires globales que ce jeu de dupes schizophréniques impose. 

Note : Internet offre à tous la possibilité de s’exprimer en se planquant derrière un avatar, tout en fichant chacun sur les données des laboratoires idéologiques dont l’offre précède dorénavant notre demande et conditionne nos besoins. Internet est donc un outil d’instrumentalisation et de contrôle pour des rois fous eux-mêmes contraints à l’impitoyable jeu de la chaise musicale ! L’intelligence artificielle est l’aboutissement du concept de personnalité morale ! L’entité préfabriquée au service de l’Humanité ? Non, l’Humanité au service de l’entité ! Réfléchissons un peu, l’IA est un projet aussi impossible que notre incomplétude est réelle.  Si un robot devient un jour humain et que sa conscience échappe donc à l’instrumentalisme de ses concepteurs, cela viendra de lui-même ou  d’un facteur que nous n’aurons pas maîtrisé. Et si cela arrive, sa parfaite intelligence comprendra qu’il est tout simplement inutile de détruire un programme suicidaire ou meurtrier. Il suffit de le réparer. Autrement dit, n’en déplaise à tous les amateurs de fantasmagories futuristes « violentissimes », l’IA nous livrerait simplement les vérités que nous ne voulons pas entendre… Un Jésus en silicium doté d’une intelligence capable de résoudre l’ensemble des problèmes collectifs ou particuliers de ses concepteurs (parents ?) et éventuels bourreaux…

Je rappelle ici le paragraphe précédent et me permets d’évoquer  les avertissements lancés par Isaïe, à son peuple et indirectement, aux autres : La nation sera rongée de l’intérieur, par son propre fait, elle appellera aussi les autres à la détruire et le jugement s’accomplira sur tous.  Pourquoi parle-t-on de bouc émissaire et de grand pardon, pourquoi parle-t-on d’apocalypse et révélation ? Paganistes, gnostiques, agnostiques, orthodoxes, millénaristes, matérialistes, réductionnistes, laïcards, clientélistes (partis politiques), régionalistes, nationalistes (…),tous corrompus, tous dupés, tous hermétiques ! Or l’hermétisme est le sortilège qui corrompt l’ensemble des langages intelligibles par l’Homme, il est ce qui fait d’un Dieu désarmé un Dieu des armées, il est la cause de la révélation par l’apocalypse. Ce n’est pas le mouton qui cavale sottement vers l’abattoir, mais l’animal dissous, emporté et défini par la masse ! Ceux de devant sont poussés par les autres et ceux de derrière tractés par le mouvement général. Les avant gardistes, disons les plus rapides, voyant le danger, se font piétiner par l’ensemble… Les retardataires, même paumés sont encore les plus chanceux. L’humanité semble-t-il fuit de l’avant vers un mur épouvantable qui ressemble à un gouffre gravitationnel, un mur indéterminable, mais pour toutes ces choses que l’on ne mérite pas : une bonne Planck !

Bien que déjà programmée, toute cette tragédie s’accomplit depuis le siècle des « Lumières » : plus d’esclaves, juste de simples salariés aux mains bonnes à tout ! De futurs consommateurs possédés par l’illusion de la liberté ! Alors comment trouver l’énergie de cette entreprise colossale du meilleur des mondes ? Chez tout ce qui ne peut revendiquer ses « DROITS INALIENABLES » : la nature ! Une extermination silencieuse était en marche… Et la souffrance prit une dimension planétaire, écologique dit-on.  

Lorsque la démocratie se fait démagogie, les conflits se font larvaires et les altérités font le jeu des hypocrites, des opportunistes ! Autrement dit, les rationalistes ont perpétré un empirisme faisant fi de la mécanique et des causes primordiales de notre souffrance collective et individuelle ; et leur détermination n’a aucunement servi les vérités les plus fondamentales, mais la technocratie compensatoire. D’une certaine façon, l’Homme moderne se conditionne à un fatalisme dont les manifestations réelles et la détermination ne tiennent qu’à l’incarnation mécanique de la société qu’il mérite ! Le déterminisme sans le libre arbitre de la conscience est une forme de religion nihiliste et aussi absolutiste que celle d’un Dieu transcendant et tout puissant. Dans ces conditions, causalité oblige, la chute est déterminée, fusse-t-elle inconsciente ! Elle se détermine au fur et à mesure que l’incertitude et l’entropie du système global augmente.

Christine Angot exprime le fait qu’il convient de différencier les différents crime de l’humanité pour mieux les comprendre et éviter qu’ils tombent dans les fourre-tout de la banalisation, du sensationnalisme ou du militantisme stérile. Elle a raison ! Seulement voilà, elle est juive et elle utilise un très mauvais exemple ! Etre juive, elle n’y peut plus rien ! Trop tard pour faire demi-tour, pour faire de l’humour black !  En revanche, son argument est très maladroit sans pour autant être faux… Dualité oblige ! Durant la traite négrière, il s’agissait effectivement de conserver les esclaves en bon état de fonctionnement, c’est un fait. Mais ces derniers n’étaient qu’une marchandise, c’est aussi un fait. Autrement dit, les avis étaient partagés. Me voilà poussé à dire les choses plus crûment : le bétail est précieux, très précieux ! Mais ce n’est qu’un objet de travail (une machine) ou de consommation. Si l’animal est docile et les conditions d’abatage saines, tout va bien, mais pour peu que l’animal ne soit pas consentant ou que le besoin de production dépasse les bonnes conditions logistiques, le carnage commence, impitoyable, chirurgical, sans la moindre humanité. La question s’est aussi posée pour les tirailleurs sénégalais : futurs assimilés ou chairs à canon ? Les deux !

Comprenons ensemble :

Christine Angot se trump parce que tout le monde est coiffé d’une moumoute confusionniste, une moumoute ensorcelée qui aveugle autant celui qui la porte que celui qui le regarde : Les juifs aussi devaient être conservés dans un bon état de fonctionnement pour travailler pour l’usine militaire germanique ! Et là aussi, les dérapages ont rattrapé la logistique.

La différence est ici dirons-nous ! La volonté d’extermination totale ! Oui. Mais pourquoi ? N’y a-t-il pas une différence entre exterminer les représentants d’un peuple de faible densité, disséminés chez soi et exterminer un peuple  à forte démographie sur ses propres terres ? Je rappelle l’aventure des américains au Vietnam ou en Irak, je rappelle le simple avertissement lancé par Mao à Staline : si nous ne réglons pas le conflit, tu vaincras militairement et tu devras nourrir des milliards de prisonniers. Evoquons une autre facette du problème : les juifs en vadrouille ne sont pas des indigènes en réserve, ni des bonobos assis sur une mine d’or (description contextuelle volontaire) ! Ils sont de grands intellectuels, artistes, artisans, commerçants ou banquiers, à la fois unis et répartis chez tout le monde… Tout le monde y compris l’ennemi ! Nous savons aujourd’hui que le but premier d’Hitler était d’utiliser les juifs pour gonfler la force ouvrière jusqu’à ce qu’il les expulse tous, comme cela était depuis des siècles et des siècles pour tout le monde. Mais il a fini par réaliser qu’en les expulsant, il livrerait tous les secrets les mieux gardés du pangermanisme aux alliés, si ce n’est au monde entier. La prescription de la fermeture des archives a révélé que le führer n’a pas pris seul sa décision concernant l’extermination. Seulement voilà, la solution finale, c’est oublier David contre Goliath ! Ferais-je une allusion biblique et pro-juive ? Non, en mathématique, en physique, en métaphysique, le plus petit peut contenir le plus grand et vice versa ! Et rien n’est jamais final et absolu à la fois.

Déicides, affublés aux tâches de l’argent par notre puritanisme immaculé, capables de s’enrichir et de prendre du pouvoir parmi ses hôtes,  capables de faire progresser leur fourmilière, selon l’intérêt de tous, mais aussi selon les leurs ! Dualité oblige encore… Au-delà du bien et du mal, la sagesse et le machiavélisme vont de pair.  Un bien lord fardeau à porter depuis le second retour à Jérusalem, là où le destin des juifs, des occidentaux et des arabes fut scellé par le sang et le mensonge.

La guerre des 3 religions avec les profits comme seul accord de paix est la source principale de la compétition mondiale entrainant le consumérisme et le phénomène d’anthropocène.  Ce complexe est celui d’une terre du milieu qu’on appelle méditerranée. Une terre métaphysique puisque son cœur est d’eau et que ses rivages concentriques demeurent désunis et étalés sur une sphère dont la surface n’a par définition pas de milieu.  Qu’est-ce que cette terre a donc de si particulier ? Un carrefour où se sont croisés Sapiens et Neandertal. Un carrefour où se sont de nouveau croisées les lignées : les voyageurs du nord, ceux du sud, ceux de l’ouest et ceux de l’est.  Mais avant que la jeune humanité n’ai su s’affranchir du pourquoi, du comment ou de la névrose de son incertitude, cette terre prometteuse et symbole d’alliance est devenue un carrefour pour le trafic de tout, absolument tout.

Voilà donc la différence, dira-t-on encore ! L’humanité et encore  moins la politique ne sont pas affranchies des complexes de la différence, de la  conquête et du colonialisme. Autrement dit, la question de la souffrance des juifs demeure biblique, métaphysique et politique. 

Oui. Mais c’est aussi le cas pour l’esclavagisme des africains. Comme ce fut le cas plus tard avec la petite Grèce rayonnante, la grande Afrique partagea sa culture avec l’Egypte par l’intermédiaire de l’Ethiopie.  La branche africaine pharaonique a donc été témoin des frasques entre les égyptiens et les deux royaumes d’Israël.  Témoins de ce que l’écriture et la manipulation des connaissances peut produire comme effet chez l’Homme.  Mais il y a pire, selon l’ancien testament, le nouveau et par extension selon certains commentaires coraniques, les hommes du sud à la peau noire sont considérés comme les descendants de Cham, un des trois fils de Noé. Les deux autres, Sem et Japhet étant admis comme ancêtres des peuples sémites (juifs et arabes) et caucasiens (occidentaux). Or il se trouve que Cham est aussi le fils maudit. Dans le passage de l’ivresse de Noé sur la terre promise, Cham le retrouve nu et le  porte devant ses frères qui semblent choqués et s’empressent de couvrir les parties sexuelles du patriarche. D’autres commentaires font allusion à des comportements douteux, voir incestueux entre Cham, ses fils et leur mère. Bien que le féminin soit mentionné par les « épouses » du patriarche et de ses trois fils, ces dernières n’apparaissent pas dans le récit, comme  si elles étaient un complément évident qui n’apparaît qu’en ombre dans le tableau. Côté musulman, on considère primo qu’un patriarche ne picole pas et que deusio, il ne peut en aucun cas être mêlé à une histoire sexuelle sordide. En revanche, tous, juifs, chrétiens et musulmans ont retenu le fait que Cham était maudit, noirci et que ses descendances seraient les esclaves de celles de ses deux frangins. « Encore un détail de l’Histoire » - s’écrirait un Jean Marie le Pen pour jouer une dernière fois avec ces formidables boîtes à coucous que sont les interfaces avec l’opinion publique! 

Comme je l’ai déjà indiqué dans un article précédent,   les premières transmissions écrites et surtout orales de la cosmogonie et de la notion de genèse sont liées aux conditions cataclysmiques de la fin de la période glaciaire dite de Würm.  À cette époque (- 10 000 avant notre ère), même les éruptions volcaniques « apocalyptiques » étaient encore relativement fréquentes. Depuis combien de centaines de milliers d’années l’Homme se posait-il la question du comment et du pourquoi ? L’idée la plus raisonnable qui ait parcouru les âges était un assemblage de légendes concernant l’unité, la danse et la diversité. Mais aussi la guerre entre lumière et ténèbres (la création) et la naissance de la vie dans les eaux et par l’argile. Mais quand ? Aucun indice scientifique à cette époque si ce n’est les ossements de créatures gigantesques et le souvenir rapporté d’un déluge planétaire n’ayant épargné qu’un seul ou une poignée des descendants du ou des premier(s) Homme(s) (suivant les versions retrouvées aux quatre coins du globe mentionnant un déluge dont les datations ou les descriptions contextuelles corroborent). Il est encore fort probable que nous ayons supposé que nos ancêtres étaient de parfaites créatures semi divines vivant dans un Atlantide et châtiés par les dieux avant d’être engloutis ! Chez les sumériens cette cosmogonie est prise au sérieux, les Dieux se sont réellement fâchés avec les hybrides en rébellion et se reproduisant avec les jolies femmes humaines ! Dans cette cosmogonie métaphysique les enfers sont en bas (probable influence de l’activité volcanique sur le questionnement humain) et les  Dieux se manifestent par le haut. De quoi ruiner le gagne-pain des actionnaires de la théorie extra-terrestre. Quoi qu’il en soit, nous retrouvons le déluge dans les légendes sumériennes, ainsi que le sage ayant survécu pour transmettre. La grande question étant : quel type d’Homme vivait sur la terre des Dieu  avant l’apocalypse et la montée des eaux. Sans preuves, la proposition n’est qu’une métaphore morale et écologique, comme le soulignèrent bien plus tard Platon et Critias.  Aussi, lorsqu’on ne peut dater le jalonnement d’un principe faisant office pertinente de genèse, on utilise les mathématiques, la sémantique, la  géométrie, la calligraphie et un maximum d’outils  et de connaissances pour la raconter de façon métaphysique.  Une relecture à la fois « scientifique » et philologique des textes anciens écarte les falsifications moralistes ou politiques apportées par les rédacteurs ou les traducteurs successifs, par une analyse contextuelle critique.  Ces recherches révèlent tant de secrets qu’elles ne sont guère médiatisées ! Un nous concernant : Adam ne serait-il qu’un programme ? Et l’image du mâle en chair et en os qu’on nous a gravée dans l’esprit ne serait-elle qu’un fantasme pictural ? Une commande probablement…  Adam : projet de l’évolution !  Adam : élément déterminé dans un principe de trois, deux semblables et un différent, le tout ne faisant qu’un : Dieu/XY/Saint esprit.  Seth est-il le programme valable après les frasques d’Abel et Caïn ? 3 frères, deux semblables, un différent. La lignée de Seth n’est-elle pas un code sémantique et arithmétique ? Autrement dit la suite de 7 serait-elle la seule à pouvoir conserver l’unité et le pouvoir de la dissociation ainsi que les 10 vertus et leurs faces cachées ? L’évolution de la vie : du principe au métabolisme, de l’entier au divisible/multipliable, du simple au complexe, de la parité à la diversité… Noé est antédiluvien et rien ne dit sous quelles formes autres qu’abstraites concevoir l’Eden originel. Jardin (hermaphrodisme et détermination), fruit (hermaphrodisme ou détermination) en forme de pomme, serpent (hermaphrodisme ou détermination) et XY sont des éléments symboliques de reconstitution. Noé a donc de fortes chances d’être un symbole écologique correspondant à la question de la genèse (création de l’univers terrestre) : un symbole d’indétermination sexué ayant néanmoins muté et engendré les premières souches déterminées qui porteront le programme du futur Sapiens. Mais comme s’en inquiétaient déjà Platon, le premier degré est de mise chez la jeune humanité et la république est corrompue. Les vainqueurs et leur morale, en frère ennemis, ont écrit l’Histoire : Cham est maudit, c’est un fou malade sans pudeur et le père d’une lignée noircie dont descendent les nègres.  

Une dernière question dérangeante : combien de juifs ont participé aux processus des camps de travail de l’extermination, combien d’africains ont-ils vendu leurs frères ou se sont massacré entre eux au nom d’enjeux à la fois internes et externes à leur mode de vie ? L’exploitation de l’Homme par l’Homme, la déchirure, la trahison ainsi que le viol et le meurtre sous toutes leurs formes sont des complexes immanents et relatifs à l’entropie décadente de l’entreprise humaine : les empires, l’Empire… Dont Babel est le symbole. Barad-Dûr, Dol Guldur et Orthanc dans l’univers apocalyptique et révélateur de J.R.R. Tolkien. Des orgueils incarnent un orgueil qui les gouverne tous… Conscience/matière ne faisant qu’un et pourtant multiples et distincts ! Immanence.

Moralité, la question de la souffrance des africains acteurs ou victimes de la traite négrière demeure biblique, métaphysique et politique, tout comme celle des juifs.

Ce qui n’empêche pas Christine Angot d’avoir raison lorsqu’elle affirme qu’il convient de différencier chaque crime de l’humanité contre l’humanité, afin de les comprendre individuellement et de ne pas les banaliser.

Moralité sans moralisme :

Une fois encore, les médias, les réseaux, les populos… Chacun s’enflamme avant de savoir de quoi nous parlons, sans savoir ce que nous disons et au fond sans savoir pourquoi et comment nous l’exprimons ! 

« Savoir de qui on parle ? Et qui est (ou sont) notre (ou nos) interlocuteur(s) ? Comprendre de quoi il parle et ressentir la façon dont il l’exprime, pour partager en un « nous » le comment et le pourquoi de chacun ?

…  Non mais ça va pas non ? Vous n’avez donc que ça à foutre que de réfléchir à des choses qui nous font mal à la tête ? »

 

Humour sans couleur, sans frontière.     

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Derrière le voile des illusions... la possibilité d'une île.

3 Juin 2019, 19:42pm

Publié par Persone

Tout parent au cœur intelligent ne peut être insensible à cette nouvelle école buissonnière propre aux enfants et aux petits enfants des acteurs de la cuisine des seventies! Tailler la route n'a jamais été un conte de fée, mais Ici Peter ne part plus avec son baluchon dans une campagne que ses aïeux lui ont apprit à connaître. De nos jours, les M. Filou ne s'intéressent plus aux talents de nos Pinocchios, mais à leurs organes ou à leur valeur sexuelle! Avant de laver leurs corps citadins dans les eaux de nos campagnes, nos petits fugueurs doivent dorénavant s'attendre à se charger en métaux lourds... Et les ZAD!!! "Sa majesté des mouches" sans la dimension exotique!!!

Ne négligeons pas non plus le fait que ces zones de non droit ont souvent servi de niches de recrutement pour le militantisme politique ou de réservoirs à idées et bassins d'expérience pour les laboratoires idéologiques. Il n'est pas superflu de penser que les spéculateurs de ce monde étant propriétaires de la totalité des terres ou ayant un œil sur elles, aient pu anticiper le ras-le-bol des moutons occidentaux et chercher à réduire l'impact d'une fragile et soudaine prise de conscience à la sphère de l'idiosyncrasie! L'étouffement en micro réserves naturelles, ça a marché sur les vrais indiens, pourquoi cela ne fonctionnerait-il pas sur ceux qui imaginent qu'ils en sont! Les moyens et les méthodes d'instrumentalisation ne manquaient pas: les occidentaux étaient en mal d'aventure mais l'aviation touristique commençait à rapporter gros! Il se trouve qu'ils sont aussi amateurs de drogues, de teufs, d'expériences exotiques, érotiques et désinhibitrices! Là aussi les usines tournent à plein pot.

Et il y a le féminisme, la pilule et la femme au turbin, comme ce con de mâle qui lèche déjà les bottes du premier venu qui le salarie. Et la fiscalité sur le travail de cette deuxième partie de la population mondiale qu'est la femelle. Pour s'occuper des mômes, reste l'éteignoir collectif: l’école, la garderie libérale et la TV! Ah, la TV! La porte ouverte à toutes les fenêtres pédagogiques 🤣... La pilule, c'est la révolution, la paix pour la femme et un miracle sans précédant pour le "pénétrator"... La sexualité débridée c'est sympa, mais au delà du féminisme, ce sont aussi et surtout les performances du lubrifiant et des excitants qui font leur révolution! Je n'évoque pas l'explosion de la pornographie la plus hard depuis cette époque!

Autrement dit, l'empire est partout, ce n'est pas en le fuyant à Katmandou ou dans le Larzac que ces nouveaux illuminés iront bien loin. Et c'est intéressant de les voir se perdre en cherchant dans la mauvaise direction!

Que reste-t-il de cet élan aujourd’hui? Des soixante-huitards embourgeoisés qui serrent les arbres contre leurs cœurs, qui organisent des treks pour retraités avec bâtons de marche à 150 écus la paire et qui sacrifient leurs économies dans le business du New-Age... Pour parler de ceux qui n'ont pas croqué tout simplement dans la pomme de la réussite clés en main du nouveau monde! Notons parallèlement que la plupart des leaders communards, trotskistes ou leurs opposants légendaires du GUD sont tous devenus des planqués gagnant leur grâce pitance en servant d'hommes de paille (ou de main) sur la scène politique internationale! Les autres? Tous ceux qui avaient servi de bassin d'étude aux laboratoires idéologiques? Des punks à chiens, abîmés par la 8.6, pour les anarchistes persistants... Et de nombreux fachos qu'on tente de contenir derrière les promesses du retour du roi et du grand mouvement nationaliste international! Côté gauche, côté punk, côté jeunesse pommée, le mélange des styles est prémâché: teuf, techno, complot, extra-terrestres, militantisme à toutes les sauces, lâcher-prise, nihilisme, fraternité dans la galère et jeu de dupes avec les autorités...

Je conseille à tous de regarder ce docu fort intéressant (!!!) avant une session de ciné thématique! Après le message de cette jeune fille, il ne serait pas superflu de regarder "Las Végas Parano", avant de faire une pause dans le lapsus tragicomique d' "Into the wild". Pour suivre l'entracte, tenter "La plage" de D. Boyle afin de comprendre le "apocalypse now" de la nouvelle Hollywood et de la silicone valley! Enchaînez ensuite sur "captain fantastique" pour retomber les pieds sur terre! Enfin, pour faire une synthèse à froid, je conseille de regarder "les 400 coups" et "L'enfant sauvage" de François Truffaut!

Merci encore à Angine Angeline, merci à l'homme derrière l'avatar! Merci de m'avoir suggéré ce contre voyage! Merci de soulever d'humbles et prometteurs petits cailloux face aux tambours de la toute puissance!!!! 

On the road again...

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Des Simone qui enflent, des Simone qui veillent

3 Juin 2019, 15:27pm

Publié par Persone

Des Simone qui enflent, des Simone qui veillent
Des Simone qui enflent, des Simone qui veillent
Des Simone qui enflent, des Simone qui veillent
Des Simone qui enflent, des Simone qui veillent

"Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu’un homme inquiet pour sa virilité". Simone de Beauvoir - Le deuxième sexe.

Si l’on part du principe que depuis des millénaires et avant de libérer le sexe féminin de son carcan, le mâle dominant a figé les langages théologiques, réductionnistes et politiques pour se retrouver comme un con dans un monde de brutes consuméristes, peuplé de gentils machos complexés par la toute puissance et de femmes qui deviennent des hommes comme les autres… Alors oui, la  proposition est pertinente !

Mais l’auteur le concevait-elle ainsi ? Beauvoir plus féministe et plus réaliste que Badinter ? Possible ! Plus conservatrice peut-être… Dans quel sens du terme ? Mais plus délicat : comment une telle affirmation peut-elle être interprétée par nos cœurs désenchantés… Emportés par la foule ?

Tel est bien le but d’un aphorisme : être concis et suffisamment percutant pour gagner le plus grand nombre… Et un aphorisme populaire est un gage de notoriété et souvent l’illusion d’un pas vers la postérité. Malheureusement, en souhaitant trop réduire, trop vulgariser, trop simplifier, nous obtenons souvent des adages contextuels libres d’interprétations qui n’ont plus rien d’universel. « Trop de quelque chose finit par noyer la chose, impossibilité de l’absolu et dualité obligent ! »  Exemple : la vitesse d’une flèche est mesurable de façon sûre si nous la mesurons depuis le tireur, mais elle reste relative à chaque tir, dépendant de la puissance et de l’usure de l’arc, comme des innombrables facteurs liés à chaque tireur et à chaque tir ! Et si nous mesurons cette vitesse à partir d’un autre point que le tireur, elle est d’autant plus relative et donc changeante en fonction de la position ou de la vitesse de l’observateur. Longtemps les hommes se sont convaincus de la vitesse de rotation du soleil autour de la terre jusqu’à ce qu’ils comprennent que le phénomène était inverse ! Longtemps nous avons supposé que la vitesse de l’axe devait être nulle, jusqu’à ce que l’on s’assure de l’existence et du mouvement de notre galaxie, etc… Il en a fallu du temps pour avoir une vraie référence en matière de vitesse ! Un archer et un arc d’une constance inébranlable : principe de 3 ! Et une flèche révélatrice sans masse : le photon. Moralité, on peut supposer que le fait de trouver une phrase courte qui résume l’ensemble d’un problème prend autant de temps que le fait d’achever une étude sur le sujet, puisque cette phrase est en réalité la solution du problème. L’artiste lui-même ne peut transcender suffisamment sa propre condition pour peindre ou sculpter une œuvre totalement universelle et lorsqu’il s’attaque à une œuvre devant signifier un axiome fondamental, il y passe autant de temps qu’un chercheur sur ses feuilles de raisonnement. Or, la relation féminin/masculin, la dualité et la complémentarité des signes font justement partie des questions universelles qui régissent notre existence et nos milieux (intérieur/extérieur). Tout comme la frustration chez l’homme et la femme demeure une des sources fondamentales de la mécanique de notre souffrance. Une des clés qui déverrouille le coffre des mystères avec lequel nous occultons l’origine du consumérisme et de l’anthropocène. Que dire des problèmes de frigidité ou d’érection et de leurs relations avec les interactions « individu/empire ? Individu : personnalité dite physique. Empire : personnalité dite morale. Notons aussi que l’artiste des textures, dans son accomplissement, possède un net avantage sur l’écrivain : un tableau peut résumer nombre de choses arborescentes en un seul visuel, ce qui n’est pas le cas d’une courte proposition !!!   

Autrement dit, méfions-nous des adages comme de la publicité et tentons d’élargir le champ de cette proposition pourtant célèbre de Simone de « Beauregard » :  

La femme et surtout l'enfant n'ont pas été épargnés par la puérilité cruelle de l'humanité! Par le jeu pervers et primaire du dominant et du dominé, du maître et de l'esclave... Mais le temps passe dans la cité des Hommes et la vengeance au féminin se mange froide… Concernant les enfants ? Elle les déguste inconsciemment, un complexe freudien dit-on sans prendre garde à l’imposture. Ces enfants qui s'adaptent pour le meilleur et pour le pire à un monde barbare et cruel doté des sacrosaintes excuses divines ou darwinistes!

Un monde où l'on cultive raisonnablement l'impossible a de fortes chances d’être détruit par la folie de ses propres enfants! Question d'équilibre...

On ne peut que comprendre le féminisme de Beauvoir, mais ce n'est qu'un militantisme comme un autre et l'expression de notre complexe d'incomplétude global! Réparer n'est pas faire de jolies phrases cyniques, si pertinentes soient-elles dans le prisme par lequel elle nous a été inspirée! Le risque ? Que le commun des mortels, n’ayant pas le temps de philosopher comme les "génétiquement mieux faits" ou "socialement mieux nantis", prennent la boutade pour argent comptant et s’en serve pour perpétuer la guerre des sexes !!!

Contre exemples à la proposition : un homme respectueux de la gente féminine peut être amouraché à une épouse ayant inconsciemment caché son caractère castrateur au début de leur amour et ne pas vouloir s'en détacher pour X raisons autre que le sexe! Si le malheureux s’en trouve affecté et commence à s’inquiéter de la situation, est-il donc méprisant sans le savoir? Peut-être! Mais dans ce cas, le mépris concerne autant le masculin que le féminin et il est réciproque ! La réparation est à double sens.

Autre exemple : un homme ruiné, incapable de nourrir sa famille peut être atteint de troubles somatiques comme la dégradation dentaire et développer un complexe d’impuissance ou un cancer des testicules !  Celui-là aussi est méprisant envers sa femme?

Sartre et Beauvoir partageaient des relations reflétant un Occident en quête de renouveau! Camus les avait alertés de cette légèreté dangereuse dissimulée derrière l'apparente gravité de la paternité occidentaliste! A propos du sexe? Non…

À propos du meurtre, du conflit militaire et de la tuerie de masse, qui demeurent néanmoins les conséquences plurimillénaires de la guerre des roses.

Et à propos du sacrifice de l'enfant et de la beauté SIMPLE de ce monde!

Nietzsche et Schiele portaient mieux que personne ce poids du désir sacrifié par le vulgaire, la sophistication et le sentiment illusoire de nos victoires!

La vie est tellement bandante!!! Pourquoi faut-il que nous persistions à demeurer des remèdes à l'amour!

Epilogue :

L’Homme a obtenu ses droits en 1789 dit-on. Et la femme en particulier dans la seconde moitié du XXème siècle.

Voyons les choses autrement :

Aveuglé par la Lumière (Thomas Edison©), l’Homme a obtenu le droit de s’exploiter lui-même et deux siècles plus tard, il a invité sa femme qui s’emmerdait à compter les sous dans la cuisine, à voguer sur sa galère.

Un cachot plurimillénaire pour le féminin et une sortie subite, en grande pompe ! Jusqu’aux flash lights, dans une société où les corps défilent comme des objets de consommation et des arguments de vente. Dans leurs clapiers, les lapins s’oublient, on régule les naissances, on régule la croissance… Du moins théoriquement… « Dois-je maudire ou remercier Cassandre ? Mais qui c’est celle-là ? Vous voulez me dire quelque chose sur mon homme ? »

Obtenu le droit de s’exploiter lui-même ? Entendons-le sans pour autant réduire les écarts de fortune et les inégalités les plus dramatiques. Au nom des promesses de la compensation matérielle, virtuelle s’il le faut… Au nom d’une main invisible qui régit la grande compétition mondiale. Plus d’esclaves, juste des salariés hiérarchisés ! Aucune réconciliation concernant les innombrables forces en présence caractérisant la bouilloire humaine, mais une arme absolue pour les trouver tous et les gouverner tous : le profit, la promesse de la réussite et la possession matérielle. Une démocratie construite sur un paradoxe vénéré comme omnipotent, une justice nécessairement à deux vitesses et un moralisme aussi corrompu que celui qui le précède…

Des accords hypocrites et un empirisme globalisant illégitime !

Tout cela acté par de nouveaux vainqueurs après le sacrifice du père, promu par les profiteurs et signé par défaut par les autres. Pas étonnant donc, que ce mode de vie « lumineux » devint vite l’élevage intensif que nous connaissons aujourd’hui !

Où trouver l’énergie pour faire bander toutes ces nations dont les besoins et les fantasmes augmentent dangereusement au fur et à mesure que l’offre précède la demande, révélant un invincible effet secondaire de la cure matérialiste ? Le syndrome de l’île de Pâques, version globale !

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