Bonjour,
Cette lettre ouverte à tous, membres du groupe ou non, me tenait à cœur et à contre cœur à la fois… Je suis conscient des pavés que je jette dans la mare aux canards, conscient aussi de mes coups de gueule ou de la portée des accusations que je porte à l’encontre de notre mode de vie et de tous ceux qui l’acceptent ! Mais j’ai aussi conscience de ce panneau que l’on me fait porter comme un homme sandwich malgré lui : emmerdeur, forcené, exigeant, lourd, accablant, fasciste de la pensée me dit-on parfois… Des étiquettes lourdes à porter que j’accepte pourtant sans me retourner ! Pourquoi ? Parce que toute ma vie m’a conduit à être naturel, aux bons endroits et aux bons moments pour témoigner de toute l’ironie du sort de notre situation globale ! Et parce que je suis désarmé. Me retourner ? Pour tirer contre les lanceurs de boulets qui pensent que c’est moi qui les jette ? Voilà bien ce que souhaiterait l’Orgueil suprême qui contrôle nos nations et nos âmes ! « Agis ! Ceux qui sont avec toi t’aideront et tu as la raison pour toi, c’est une arme puissante… Agis ! Et que la guerre continue. Dans le néant, la révolution est permanente. »
Un bel exemple d’ironie du sort : des perspectives s’annoncent… La technocratie envisage de réduire la population mondiale pour des raisons de ressources et de climat tout en développant la technologie nécessaire pour coloniser l’espace en quittant notre terre après l’avoir rendue inhabitable. Et d’un autre côté, des humanistes et des écolos prônent des solutions alternatives et envisagent quant à eux une régression drastique de l’industrie et du matérialisme. De ce constat est née une théorie : lorsque la situation aura évoluée et que ces deux entités morales s’annonceront comme les deux candidats décisifs, qui remportera le match, qui obtiendra les crédits, qui résistera et sera l’opposition ? Autrement dit, les écolos se préparent-ils à devenir des terroristes ou des dictateurs ? Mais allons plus loin : et si le système planétaire agit de lui-même et que les catastrophes nous déciment en masse, la nature redeviendra-t-elle à nos yeux ce principe à sang froid, cruel par définition, que l’on peut donc utiliser à outrance avant de l’abandonner pour aller brouter ailleurs ? Les pauvres écolos qui n’en sont pas là et auxquels nous commençons déjà à prêter cette étiquette portent lourd eux-aussi ! Et ce ne sont pas les nouveaux businessmen de la Green attitude qui vont arranger cette confusion générale !
Comment un petit bonhomme qui fait tous les efforts du monde pour oser hausser la voix devant tout le monde, se permettant d’accuser en totale franchise des milliards de lances dans tous leurs états, pourrait-il être autre chose que pleinement amoureux ? Et comment pourrait-il être fasciste d’une quelconque façon ? Un fasciste c’est un petit bonhomme qui ne fait aucun effort pour hausser la voix dans le but de galvaniser des millions de lances et leur dire ce qu’elles veulent entendre.
Je ne vais donc pas « agir » dans le sens où l’Orgueil l’entend. Je veux bien me retourner, mais pas pour tirer, juste pour me désarmer un peu plus. Que faire d’autre ? Je ne crache pas sur ce que j’aime… En fonction de sa nature, je le chéri ou je le mange. Les armures sont lourdes et les casques aveuglent leur porteur. Les bottes font moisir les pieds, la montre est une prison à perpétuité et la bourse tient votre vie en otage. Les slips quant à eux sont autant de NOM et de marques qui font pendre les valseuses et leur confèrent une vilaine odeur de vinaigre. Les armes ? Sont à double tranchant. Je n’ai plus de griffes, ni de crocs, je n’ai plus d’ailes pour fuir, ce n’est probablement pas un hasard ! C’est à poil que je suis arrivé ici par le col de ma maman et c’est à poil que je me présenterai devant l’intendance de notre asile ! Humour ? Oui. Et non. Asile : milieu ou terre accueillant tout hôte partageant sa nature. La terre et le milieu appartiennent à la créature et la créature leur appartient aussi ! Autrement dit, personne ne possède rien et rien ne possède personne (double dualité, immanence). Les forces s’annulent, question d’équilibre, rien n’est perdu, rien n’est gagné. C’est un effet fait. Pour vérification réductionniste, voir le premier principe de thermodynamique.
Ma lettre :
Qu’est-ce à dire ? Exprimer des vérités raisonnables mais fâcheuses serait railler abusivement celui qui commet le fâcheux ? Se faire méchamment écrasant pour ce malheureux orgueil déjà si tourmenté que les séances de yoga ne suffisent plus (est-ce étonnant ?) à sortir de sa condition égoïste ?
Pour une fois, je n’argumenterai pas par la réflexion, mais par l’exemple : il m’est arrivé plusieurs fois dans la vie d’éviter que des tentatives d’homicide s’accomplissent, à l’arme blanche, à l’arme à feu, sur l’instant ou dans le processus d’une préméditation. Si à ces instants je m’étais dit que la vérité risquerait de fâcher ce malheureux futur meurtrier se trouvant mon interlocuteur, ou tout bêtement si j’avais fermé ma grande gueule, des types qui n’ont rien de truands et des truands aussi seraient aujourd’hui morts ou estropiés. On peut toujours se convaincre du fait que rien n’a de sens et que ces connards l’avaient mérité, tout comme ceux qui s’apprêtaient à devenir leur bourreau au final ! Mais comme nous savons d’après le bilan des famines, des guerres et des collaborations en tous genres, qu’un assassin potentiel sommeille en chacun de nous, le raisonnement revient à affirmer «tant pis pour eux, aujourd’hui la chute et la haine ont frappé à leur porte, mais pas à la mienne ! » Globalement le raisonnement aboutit à « personne n’est responsable… » Ce qui est faux. Et je ne rentre pas dans le détail des situations réelles me concernant, assurez-vous seulement du fait qu’à chaque fois, soit les victimes potentielles soit le bourreau vengeur étaient d’honnêtes gars ! Qu’est-ce que j’essaie de dire ? Que je n’ai jamais songé, pas une seule fraction de seconde, à écraser ces hommes et parfois malgré les foules chargées de testostérone et de peur qui s’agitaient autour d’eux. Je n’ai toujours souhaité qu’aider ! A deux reprises j’aurais pu prendre le coup de lame destiné à un autre avant d’émettre les propos qui m’ont permis d’éteindre le feu : j’ai accusé tout le monde y compris les deux belligérants de tous les vices banalisés, mais néanmoins dégueulasses dont ils se rendaient coupables ! Sans rien lâcher ! Un coup de lame évité pour deux pouvait se transformer en multiples lacérations pour moi et en une perfide perforation pour la cible d’origine ! Alors pourquoi ? Je n’ai jamais aimé souffrir croyez-moi ! Par Amour et par honnêteté, rien de plus ! Et mes souvenirs sont clairs, limpides même: ma raison était en accord avec le cœur. Il n’y avait rien d’autre à faire pour éviter le drame. Par ailleurs, j’ai aussi subi de nombreux accidents violents en deux roues, plusieurs d’entre eux étaient donnés comme fatals par les observateurs, mais les réflexes qui m’ont permis de contredire ces statistiques alarmantes sont de même nature que ceux décrits dans l’histoire précédente. Dans une suite de fractions de secondes dont la durée est définie par la vitesse de la chute et les obstacles percutés, s’accomplit un accord entre le sentiment, la raison mathématique et la mémoire ! Et le plus surprenant c’est que dans ces situations limites, avant d’entrevoir la faille, je me donnais moi-même pour mort !
Autre histoire intéressante : à deux reprises, j’ai évité des condamnations de prison ferme à deux innocents dans des affaires criminelles auxquelles j’étais mêlé : Dans les deux cas, la morale et la justice avaient été respectées au cours des faits, mais les agissements étaient considérés comme criminels par notre constitution ! Je me suis volontairement accusé dans le premier cas et j’ai poussé mon comparse à refuser l’avocat dans ce qui était pourtant un tribunal de grande instance. Après avoir fait admettre au juge qu’on ne pouvait pas m’assigner un avocat de force si je tenais à une défense propre, je me suis jeté dans ma plaidoirie en utilisant la même méthode : j’ai accusé chacune des personnes présentes d’être mêlée directement ou indirectement à tous les crimes et dommages collatéraux d’une société à la fois prédatrice et bienpensante. La professionnalisation du crime et des armées et la pacification des ouvriers dans le meilleur des mondes ! Cela ne suffisant pas… Alors, vu que les affaires concernaient association de malfaiteurs, délits d’initiés et trafic international de Marie Jeanne, j’ai aussi ouvert le dossier de Gaulle et Jacques Foccart… Pour être clair, le système Françafrique, le passage de la drogue et des armes… Et la french connexion. Au passage, j’ai rappelé que c’est bel et bien la bourgeoisie et les nouveaux nantis ayant bénéficié des trente glorieuses (notamment des hommes de loi ou ayant des postes liés à la culture) qui ont amené les drogues durs aux portes des pauvres… En Jamaïque comme ici ! J’ai conclu par le caractère criminogène des prisons et de la société en général et le juge a fini par me faire taire lorsque j’allais argumenter à propos du fait de l’illégitimité de la justice dans un système déterminé fondé sur le déni de l’origine des crimes. Je n’ai pas pu finir ce passage, mais j’ai néanmoins évité 3 ans de prison ferme avec remise de peine. Le procureur semblait rageur, mais je me rappellerais longtemps le dernier mot du juge « …, mais vous êtes juste ! Et j’ai entendu ce que vous aviez à nous dire». Autrement dit, si j’ai raison, j’ai pas tort J ça casse pas trois pattes à un canard, mais ça fait toute la différence ! Le différentiel même. Pour l’affront et pour l’exemple à laisser pour les vaches et le procureur des vaches, nous avons dû payer une très forte amende à l’Etat. Je n’étais pas impliqué dans le second cas qui serait très long à expliquer, mais toujours avec les mêmes méthodes, j’ai évité la lobotomisation à l’HP requise contre un SDF détruit par sa propre cellule familiale et dans la même affaire, empêcher une dérive meurtrière ou suicidaire.
Enfin dernière histoire, on m’a refusé un départ pour le Rwanda en mission humanitaire parce qu’on me trouvait trop impliqué ! Je venais d’achever une étude sur les implications de la France, de la Belgique, de l’Allemagne et de la Hollande sur l’avalanche des évènements depuis plusieurs décennies, jusqu’aux derniers instants précédant le génocide. Une horreur sans nom que je vous épargnerais ici ! Et pour être honnête, je ne parle jamais de cela ! On ne peut parler de cela à des hommes qui ne veulent pas l’entendre.
Lorsqu’un enfant qui a été violé revient un jour vers celui ou celle qui lui a pris sa chair et son innocence, dans la majorité des cas, les témoins se taisent et le coupable fait le surpris et invite les âmes présentes à vite passer à autre chose !
« Bah alors Harry, encore perdu ta moman ? Ah non, ta virginité ! Merde, c’est con… mais c’est des choses qui arrivent ! Il faut pardonner non ? »
Pourquoi torturer une âme et une famille déjà si harassées par la vie qu’ils mènent ? Ironie du sort, c’est justement ce qu’a toujours fait l’enfant ! Et c’est encore parce qu’il tente de supporter le poids de ce pardon solitaire, sans la moindre justice à ses côtés, que l’enfant finit par lever le voile, hausser la voix et révéler la vérité ! Pour que son pardon ne soit pas l’arme absolue des prédateurs et de l’absurdité du « mal » flanqué de ses avocats, justice doit être faite ! Comment ? En révélant ! Rien, absolument rien de plus ! Voilà les raisons pour lesquelles je dis qu’on ne peut parler de certaines choses à des hommes qui ne veulent pas l’entendre. Voilà pourquoi je me contente de révéler crûment des liens de cause à effet que nous avons dénié trop longtemps sans pour autant lâcher ce que je sais sur des dossiers innombrables qui feraient vomir la plupart de mes concitoyens !
J’ai aussi des affinités avec un « homme de l’ombre » dont le père haut gradé dans la légion étrangère a tué toute sa vie pour le compte de la France (quelques dizaines de vies comptabilisables prises froidement et d’autres indéterminables dans les assauts musclés, notamment en Algérie et en Indochine. Pour se débarrasser d’une pourtant longue tradition militaire familiale, il a initié son fils à toutes ses connaissances tout en le sortant totalement du circuit des cerbères, de l’armée sous toutes ses formes et de l’Etat civil. Ce qui est étonnant c’est que ce vieil homme a enseigné à son fils la même histoire que me racontait ma grand-mère : le jour où tu verras les gens de plus en plus apathiques, euphoriques ou fuyant les discussions qui fâchent, plus que de coutume, c’est que la guerre approchera… La guerre ou pire ! Au départ les vaches se contentent de se détourner de ceux qui tentent de les prévenir et de les préparer, mais méfies-toi, lorsque la panique arrive, elles se mettent à mordre comme des loups, sans crier gare !
Bref, je n’ai pas l’habitude de raconter ma vie et mon ami me ferait passer un très mauvais quart d’heure s’il apprenait que je parle ici de lui, même sans le citer ! Mais j’y suis un peu contraint dans le sens où ces exemples vécus sont plus vivants (CQFD J) et aussi pertinents qu’une démonstration concernant la nécessité d’hausser la voie lorsque vous pouvez apprendre un détail déterminant à une masse humaine qui se résigne ou s’affaire à commettre le pire. Un détail déterminant occulté par une fausse démocratie à la fois déterminée et non responsable de ses actes ! On m’a dit l’autre jour « mais la guerre n’est pas à nos portes ! Enfin pas d’ici peu quoi ! »… No comment ! Un ami. Il a des enfants, les miens étaient présents… Il m’a fait très mal, mais je me suis tu. Une fois encore. Nous souffrons tous, certes ! Mais au-delà des illusions, nous ne sommes pas égaux en tout, loin de là ! Et nous ne portons pas les mêmes fardeaux conscients. Je dis bien fardeaux CONSCIENTS… Pas refoulés, ni inconscients ! Heureux sont les imbéciles dit-on ! Sauf lorsqu’on atteint le point de non-retour !
La porte étant ouverte, je vais vous parler un peu de ma vie alors : cela va en surprendre quelques- uns, mais je ne suis pas un littéraire, ni un intellectuel ou un écrivain. Et je n’ai jamais fréquenté la moindre institution religieuse, maçonnique ou spirituelle… Aucun groupe, aucun mouvement, aucun militantisme ! A la base, je suis acrobate, véliplanchiste, plongeur de falaises, pilote acharné de deux roues, randonneur et campeur en forêt tropicale, festoyeur, amateur de bières d’abbaye trinquées à la bonne franquette, avec un penchant pour les fest-noz et les rassemblements patrimoniaux et intercommunaux ! Et éperdument transi devant les ¾ et quatre tiers des protubérances mammaires multicolores qui font le seul charme de notre cité des sciences, des arts et des industries. Je n’ai toujours gagné mon argent qu’avec mes mains en partageant gratuitement ce que j’ai dans la tête alors qu’on m’exhorte encore et toujours à édulcorer tout en faisant grassement mon beurre ! Autrement dit, c’est parce que je vis profondément et intimement parmi l’âme du peuple et que j’aime par-dessus tout rire, chanter, danser et taper sur des morceaux de bois que je me suis autant investi, quitte à perdre de la chair et de la santé. Lorsque le bonheur devient « procuratif » et compensatoire et surtout lorsqu’on cherche à oublier qu’il s’obtient sur le dos d’un tiers ou d’une autre nature, c’est qu’il n’est plus le bonheur ! Ce dernier est comme une étoile scintillante et fragile que l’on sacrifie chroniquement, maladivement, sur l’échelle de plus en plus significative de nos complexes NUCLEAIRES ! Chronique annoncée et mort d’un commis voyageur… Certains connaissent le thème je suppose. Pour les autres, la métaphore concerne le principe de la lumière et des nuances de couleur et de saveur.
En ce moment même, des femmes sont violées par milliers, des enfants sacrifiés, des animaux décimés par millions, des végétaux détruits par milliards… Nos enfants se baignent dans une mer polluée ou pire dans des rivières aux eaux plus lourdes que jamais ! L’air en ville est irrespirable, à la campagne le vent déplace les smogs tandis que des avions pulvérisent des cocktails chimiques cancérigènes pour tenter de reprendre la contrôle du réchauffement ponctuel… Reste la terre, morte à 90% sur tout notre territoire pour donner un exemple franco français. Morte et lourdement empoisonnée sur 90% des surfaces ! Le feu ne fait pas partie de cette équation ! Le feu parle toujours en dernier. Il est une des origines du crime : « l’or précieux que je t’ai volé ! Ou que tu m’as volé je ne sais plus bien, on s’en fout maintenant qu’on a la lumière !»… Le feu qui permit au mal Alpha de cuire le mouton, de dompter le loup et ses semblables et de définir la loi du bâton enflammé qui règne sur le vagin. Le feu et plus tard la forge qui produira les armes et les lettres de l’imprimerie. Le feu du mal alpha qui se définit inconsciemment comme l’Oméga, sans que quiconque ait MOT à dire. La vérité ? Mais tout le monde sait bien que ça n’existe pas ! Chacun la sienne non ? No comment !
La vérité du cœur et de la mémoire intelligente, apparemment plus personne n’en veut ! Mais j’en ai une dans ma poche qui concerne les mathématiques et nos langages, une de celles que les souris qui dansent ne souhaitent pas comprendre, mais qui intéressera beaucoup le chat lorsqu’il m’aura attrapé ! Autrement dit, je remuerais la merde jusqu’à ce que les éclaboussures atteignent un de ses domaines.
Encore en toute honnêteté, mes propres amis ont tous fui le navire depuis des lustres, eux aussi pour l’effet bulldozer ! Mais lorsque je compare leur embonpoint et la petite vie tranquille qu’ils protègent plus que tout, parfois combativement et cruellement, tandis que je me dépouille de tout y compris de ma chair et dans un pacifisme manifeste, plus honnête et martial que le leur, il n’y a pas photo : n’est pas cruel et mastodonte celui qu’on croit. Ne sont pas sincèrement aimables et aimants ceux qu’on imagine ! Dans les parcs à jeux dans lesquels les parents laissent leurs mômes s’auto-contenter tandis qu’ils pianotent sur leur précieux portables, les enfants s’étonnent régulièrement de me voir brailler et transpirer avec eux en m’agitant autant que mes deux loupiottes ! Pourtant lorsque je l’ouvre un tant soit peu face aux parents sur le danger qui nous menace de nouveau et sur le devenir d'une société que mes interlocuteurs critiquent au final plus virulemment que moi, je redeviens ipso-facto le méchant monsieur qui fait peur et qui ferait mieux de s’occuper de ses enfants… Oups vous êtes le papa de ces deux-là ? Pas un animateur ? Ah, bon… Mmmmh… Bin ce n’est pas que je m’ennuie, mais l’heure tourne ! Et on ne refait pas le monde ! Hein…. ? Est-ce possible que dans la vie au quotidien, en chair et en os, je critique moins la société que mes interlocuteurs ? Oui, tout le temps ! Je ne m’offusque pas des connards qui me font des queux de poisson, d’ailleurs je n’ai pas de voiture, la CULTURE de l’automobile est une de nos aberrations les plus morbides ! Je n’accuse aucun connard, aucun métèque, aucun blackos, aucun immigré, aucun nationaliste, aucun voleur ou gouvernement en particulier, aucun bouc-émissaire… Et je donnerais ma vie pour chacun d’entre nous s’il le fallait ! Pour l’ensemble, parce que pour moi ma propre vie ne vaut pas celle des nombreux innocents que l’on torture de façon innommable durant les crises majeures et les guerres ! Et pour chacun d’entre nous parce que je ne peux me résoudre à affronter les larmes d’un enfant que l’on va priver de son père, si charognard soit-il !
Déconstruire et réparer ne se fait pas toujours dans la dentelle, mais que personne ici ne doute plus de mes intentions ! Je n’implore aucune pitié, je ne demande pas le moindre remerciement, pas le moindre, cela me ferait honte en raison de tout ce dont j’ai été témoin sur le terrain, dans mes recherches et dans mes voyages acceptés auprès de cette mort que l’on ne connait que trop mal ! On ne la voit pas, mais elle nous voit…enfin peu importe, les gens préfèrent les films d’horreurs et je vais encore passer pour un monstre. Ce que je demande ? Justice ! Justice et non sentence ! Justice, honnêteté et repentance ! Justice pour cette innocence que nous trahissons tous par faiblesse, ignorance volontaire, opportunisme ou délit d’initié ! Et je suis conscient que si la famille humaine n’admet pas enfin la pénitence qu’elle mérite, elle regrettera une fois de plus de ne pas l’avoir fait à temps, avant que la souffrance et la folie ne s’embrasent de nouveau.
Un dernier détail : cela me peine d’être qualifié de bulldozer alors que je m’adresse à tous et que je n’ai jamais pris qui que ce soit en particulier à partie ! On m’a pourtant tabassé (surtout la police), humilié, raillé et affaibli un nombre de fois aujourd’hui incalculable ! Je n’ai jamais répondu par la violence (sauf envers ceux dont les coups étaient portés non contre moi, mais contre autrui et dans de graves circonstances) !!! Et pour rétablir le contexte de la citation de Nietzsche : le philosophe ne se serait pas fourvoyé bêtement en offrant une proposition favorable à l’hermétisme ! Bien au contraire ! Tout comme lorsqu’il annonçait Dieu est MORT (3) tout en prophétisant le bel avenir du mal, il se payait nos têtes récalcitrantes ! Ce qu’il entendait par « qui partage trop son savoir ne l’aime pas assez » se résume par un dicton chinois : le sage sait ce qu’il dit, le fou dit ce qu’il sait ! En toute honnêteté, qui déblatère à longueur de temps ce qu’il sait pour passer le temps et ravir notre bonne conscience futuriste ? Qui ne milite pas en vain sur tous les réseaux possibles et imaginables ou à la cafète avec la « team corporate » pour lustrer son image de marque, pour être bien vu, pour être le gars ou la gonzesse du jour ou simplement pour ne pas passer pour un con… ??? Et parmi les élites, le monde entrepreneurial ou les médias, qui ne se fait pas de la pub en entrant dans le jeu pervers du budget mondial de la publicité ? Pour vendre un savoir… un savoir-faire … un savoir coacher… un savoir vendre… non ? Je me Trump ?
« Vous vous rendez compte ? On va bientôt pouvoir photographier des trous noirs et passer à la méthode éducative intégrale ! Je connais bien les deux sujets les gars, je vais vous brancher ! Sur Facebook, je fais avec ça plus de vues et un truc vachement plus humain que les photos de mon trou de balle et ma technique de régime qui faisaient déjà un nombre étonnant d’adeptes !!! » Une méthode dans l’air du temps pour arrondir les fins de mois.
Et Nietzsche connaissait bien Cervantès et son Don Quichotte, il n’aurait pas contrarié son principe : qui est le fou ? Celui qui SE réclame du monde tel qu’il est, ou celui qui LE réclame tel qu’il devrait être ?
Non, vraiment et en toute humilité, J’ASSUME pleinement ce que je dis ! Et croyez- moi, je regrette bien d’avoir à le dire en ces funestes temps pour m’en prendre plein la gueule en permanence tout en distribuant de l’Amour imperceptible en échange. Et depuis que la victoire ne fait plus partie de mon vocable, la colère a désertée mon cœur trop sec, trop humide et trop torturé pour elle ! La tristesse anime souvent la flamme de mon écriture, certes ! Mais pas la colère que je retourne très vite contre moi lorsqu’elle manifeste sa sale petite gueule !
Aimer et protéger fermement, appeler un chat un chat, révéler la falsification des langages et réclamer justice… Ce n’est pas railler vainement un bouc-émissaire ou l’Homme dont l’épouvantail caricatural arrange beaucoup de gens à mon grand DAM! « Oh Christophe, arrête un peu de nous emmerder, l’Homme est un connard et en plus il y a plus de cons et de connards qu’autre chose, c’est tout ! » NO COMMENT ! Voltaire, les nouveaux Hobbes et pire, les Freudiens avec la nature mauvaise de l’Homme sont mes cibles principales et vous le savez tous ici ! Sans colère aucune, juste j’apprécie de les déguster, aux petits oignons, leur saveur passe très bien ! Voilà qui méritait d’être rappelé ici et maintenant.
Le cœur nucléaire est forte et faible à la fois, il est immense, comme une étoile, et supporte beaucoup ! Mais nous ignorons ses alertes, tout comme celles de la nuit, et finissons outrageusement par confronter violemment ses composants les uns contre les autres les obligeant à changer de signe en brisant leur intimité naturelle. Alors la force faible se déclenche avec une fureur absolument incontrôlable pour les charlatans en blouses blanches qui ont initié l’expérience. Ces blouses qui imaginent aussi maîtriser l’asile de dingues qu’elles NOMMENT leur grande cité des arts, des sciences et des industries ! Vol au-dessus d’un nid de coucous…
En écrivant ceci, je viens d’apprendre l’annonce d’une exécution dans les prisons thaïlandaises (je n’y peux rien, la télé de mon voisin tourne souvent plein tube et les murs de nos cages à lapins respectives ne sont pas épais)… Apparemment un fait divers qui fait les choux gras des médias un mauvais jour de fête nationale miné par la pollution et les gilets jaunis ! La drogue de l’homme blanc embourgeoisé voyage disais-je… Depuis la guerre de l’opium menée contre la Chine, l’Asie en a frais les frais comme les autres ! Tout comme les gentils petits thaïlandais ont longtemps été l’objet de nos frasques sexuelles touristiques. Le procès de Ronnakorn Romruen le ramasseur de poubelles drogué aux amphétamines, violeur et assassin, ainsi que la minute de silence hypocrite organisée pour contenter la flamme nationale et européenne allumée autour de Miriam Beelte, sont un bel exemple de la démocratie et de la justice qui nous dévore lentement. Violeurs et violés fonctionnent en alternance dans une société qui s’enrichit virtuellement et progresse proportionnellement à la fréquence (vitesse), à la violence (position) et à la dégénérescence (nature) de l’acte !
En définitive, je dois vous avouer que j’ai déjà utilisé la carte du maraudeur, mais je vous assure que mes intentions n’ont jamais été mauvaises.
Merci de votre compréhension.