Les rois, les v(i)oleurs, les pornographes... et nous. Quelle(s) somme(s)?
Complexes, paradoxes et incertitude des pornographes qui s'ignorent:
Pour vous faire comprendre à quel point nous sous estimons toujours l’importance de la notion de sémantique, tant en science que dans le dialogue religieux institutionnel ou dans la vie de tous les jours, intéressons-nous à la notion d’hystérie. D’un point de vue de la vulgarisation du vocable psychanalytique, le point de vue admis dans le quotidien, ce phénomène traduit une excitation intense et incontrôlée relative à une névrose qui peut prendre la forme de manifestations organiques. Or, les spécialistes confirment que cette névrose est la manifestation mentale/physique de problèmes entropiques dont la source demeure rémanente et donc inaccessible. Les meilleures avancées en date concernant la guérison des patients atteint par ce phénomène de plus en plus courant ne sont pas les camisoles chimiques, mais les découvertes liées aux travaux des psychologues ou psychiatres s’étant aventurés dans le complexe de l’existentialisme (traitement épistémologique de la conscience du patient), ainsi que les avancées en matière d’hypnothérapie (traitement ontologique sans repères palpables dont l’expérience peut aboutir à révéler la source du problème ou à guérir les symptômes, sans reconstitution consciente du processus).
En vocabulaire religieux, l’hystérie collective se nomme les tribulations.
Mais usons maintenant du jargon scientifique : ici l’hystérie est « hystérésis » ou « hystérèse ». Elle définit les propriétés d’un système dont l’évolution ne suit pas le même chemin selon qu’une cause extérieure augmente ou diminue. Pour exemple en électromagnétisme, lorsque vous aimantez un métal, il conserve cette nouvelle propriété d’aimantation même si vous ôtez la source énergétique avec laquelle vous l’avez magnétisé. Ce phénomène est lié à l’irréversibilité et à la rémanence (persistance de l’activité communiquée par la source malgré la disparition de celle-ci). Le big-Bang est un bon exemple de source rémanente dont l’activité court toujours ! Vous comprendrez donc que les phénomènes d’hystérie et d’hystérésis/hystérèse sont sémantiquement un seul et même phénomène lié à l’entropie des systèmes et à l’incertitude de l’observateur, voire à son impuissance en l’absence de détermination des causes premières, en l’absence de compréhension de la mécanique de transformation qui en découle, mais aussi en carence de techniques ontologiques touchant à la sémantique pure (maîtrise du caractère immanent du langage, synthèse sémantique des connaissances… Et travaux pratiques : hypno-thérapie, spiritualité, immersion dans le domaine de l’art, thérapie par contact direct avec la nature…) Pour schématiser ce paragraphe commençons par les premiers points et traits: il n'y a pas de point absolu, mais des interactions! Et ces interactions provoquent des phénomènes réversibles et d'autres irréversibles. La complexité vient ensuite... parle-t-on d'espace temps avec un langage géométrique? Oui! De symétrie aussi et d'équilibre.
Autrement dit, quelques mots et une bonne maîtrise de la sémantique suffisent à expliquer que les complexes toujours en date relatifs aux équations de Boltzmann ou de Riemann concernent notre vie quotidienne ! Quelques mots simples ou tout du moins un raisonnement simplifié et « vulgarisable » pour tous, grâce à un principe sémantique relatif à la logique elle-même : les plus petits dénominateurs communs ! Et pourtant, ces complexes dont les réductionnistes ont revendiqué le monopole demeurent pour nos institutions des questions pour les champions ou des réponses à 4 millions de dollars que personne ne semble vouloir traiter par le biais de l’arithmancie (arithmétique/géométrie/sémantique). Une insulte à notre intelligence naturelle ! Pire encore, ces questions relèvent de phénomènes qui nous concernent tous alors que l’école se garde bien de nous enseigner quoi que ce soit les concernant ! En matière de liaison simple pouvant relier les maths et la vie de tous les jours, les humains et plus particulièrement les enfants ont pourtant manifesté maintes revendications !
Alors… Complot ? Celui de l’orgueil peut-être, n’en déplaise aux amateurs de scandale, de coupables et de boucs émissaires ! Mais l’hermétisme et les cachoteries les plus infâmes existent bel et bien, alors plutôt que complot, disons secret de polichinelle rémanent pour cause d’amnésie sélective, relative aux obligations de résultat de l’empirisme ! La sainte croissance et la fuite en avant que nous cautionnons tous depuis bien trop longtemps.
Tout système demeurant infigurable ou indéterminable par les facultés nécessairement incomplètes d’un observateur posté à l’intérieur ou à l’extérieur de ce système peut néanmoins se révéler à lui sous différentes formes, par différents langages et par l’analyse des convergences et des divergences des particularités manifestes composant ce système. Convergence évoque tronc commun et divergence évoque l’arborescence symétrique « banche et feuille/racines et champignons »… Trésor sémantique !
Mais existe-il un exemple précis pouvant illustrer cette démonstration et par la même occasion nous rapprocher de ce phénomène rémanent ? De cette source dont le souvenir semble évanescent ? De cette fontaine occultée par un orgueil individuel et collectif dont l’incertitude bien heureuse connait un facteur exponentiel d’entropie hystérique morbide, proportionnel à la dégradation consumériste des énergies qui entourent et constitue l’être, son Ego et son amour propre ? (Forme interrogative délicate, à relire plusieurs fois !)
Oui ! Et la nature et sa logique étant bien faites, l’exemple le plus flagrant est dans l’étymologie même du mot : Hystérique vient d’une expression grecque signifiant l’utérus et son complexe (col, trompes, ovaires et tissus élastiques) !
Un complexe féminin donc, se réjouiront les machos ! C’est oublier que tous les axiomes théologiques, réductionnistes ou philosophiques évoqués dans cet article, ainsi que l’empirisme dont il est question, ont été définis selon le monopole du sexe fort en matière de langage ! Un complexe partagé donc, entre papa et maman. Le mâle tend à vouloir et la femelle à disposer dit-on non sans raison. Vouloir et dissipation (10ipation) : vouloir atteindre ce que l’on ne peut atteindre, vouloir posséder ce qui finit par nous posséder… Trop de yang diraient les chinois ! Disposition (10positions) et inertie : se contenter de ce qui finit par nous échapper… trop de Yin ! Les appareils génitaux des deux sexes manifestent une géométrie commune évoquant la forme d’un 3, ce chiffre étant lié au principe créateur par excellence ! Deux unités relatives (ratio) et un milieu. Concernant l’anatomie, deux unités productrices (ovaires) et un milieu tubulaire lui-même fait de fibres et gérant des échanges à double sens de circulation dans le cas de l’utérus féminin.
Pour résumer, des phénomènes rémanents et irréversibles nous ont engendrés, l’entropie du système global augmente ainsi que celle des systèmes particuliers choisis (paradigmes) et nous avons une influence sur la valeur de ces entropies… Mais l’hystérie est encore un complexe que nous n’arrivons pas à maîtriser d’un point de vue mental et notre incertitude grandissante est alimentée par l’industrie de l’objet que l’on consacre à la compenser ! Et qu’est-ce qu’un père sévère ? Un perce Eve en errance ? Qu’est-ce que la gravité ? Une masse gravitationnelle illusoire tissée autour du complexe du vagin, un éteignoir à enfants qui prend une dimension industrielle ? Une masse qui atteint un seuil critique dont la lumière peine à ressortir ? L’œil du diable comme disent les marins et les spationautes lorsque les trous noirs les font cauchemarder ? Alors pourquoi ne pas nous accorder enfin sur ce que signifie manifestement toutes ces choses pour vivre enfin et retrouver le rythme de l’entropie naturelle de notre système vivant ? Un système qui s’épanouissait très bien avant la légifération paradigmatique de la folie des grandeurs qui caractérise notre empirisme !
Comme nous venons de le voir, la nature nous donne justement des pistes, des petits cailloux laissés par la logique elle-même dans la structure de nos langages ! Ces pierres (Pi r) sont comparables à des rotules que la complexité et la prégnance des formes rendent invisibles à nos yeux, pourtant ce sont elles qui ramèneront le petit Poucet à la maison, elles qui offriront au voyageur perdu la faculté de différentier les chemins de l’évolution et ceux de la perdition. Est-ce les forgerons de nos langages, des moines, des ermites et des génies pour la plus part, qui ont laissé ces cailloux ? Oui, mais ils ne les ont pas inventé, ni fabriqué ! Ils n’ont fait que les découvrir. L’objet du viol commis par le dominant et l’objet du crime engendré par la guerre des sexes ne sont pas des phénomènes aussi rémanents qu’on veut bien le croire ! Les formes et les ambiances ont changé, mais nous en avons des exemples flagrants chaque jour, chaque heure, chaque seconde !
La matrice… Cet utérus contrarié exprimé par le féminin, qui engendre pourtant la vie et fais de la duplication monotone un petit paradis de diversité qui n’a pas besoin de la colère et de la « perce Eve errance » du père pour porter ses couleurs et son signe. Quel gâchis !
Violer le secret de sa propre origine et toucher enfin le Graal … Posséder l’anneau! Voilà bien ce qui obsède l’Homme sur le triste trône qui surplombe difficilement notre désolation. Reluquer à travers l’œil d’un juda, s’approcher, tripoter, pénétrer toujours plus loin, toujours plus fort, posséder… Questionner sans savoir poser la question, se faire refroidir, s’endiabler et forcer la serrure… Regretter, compenser, oublier. La demeure devient 2meure, un clapier où l’on moisit déjà avant la tombe : la petite mort avant la grande. Un mauvais conte de fée sans paysages, un complexe de plasticité et un océan de plastique où l’amour n’est plus qu’hygiène et spéculations ordinaires. Mais le 0, tout comme les particules qu’il consent, restera subtile et inviolable ! Et les chiffres ne sont là que pour nous aider à comprendre et à partager ; de ces anges nous faisons pourtant des armes…
Brassens exprimait qu’il n’y avait rien de plus vulgaire que d’utiliser le même mot pour désigner le vagin de la femme et un représentant de la connerie humaine (un con)… Il n’imaginait probablement pas à quel point sa proposition était liée aux théories et aux équations les plus attendues de notre temps. L’homme était non seulement un artiste accompli, mais aussi un amoureux du langage que la mère et la jeune fille questionnai(en)t autant qu’un Peter Pan/Crochet. Autrement dit, il n’avait pas besoin d’être pape, franc maçon ou kabbaliste pour maîtriser à sa façon l’art de la sémantique.
Si nous souhaitons encore que la belle, la bête et l’enfant vieillissant s’épanouissent de nouveau dans des jardins moins dégueulasses en évitant un remède par l’extinction de masse, alors apprenons enfin à prononcer le nom de la rose !
Déconstruire et réparer.