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Le blog de Persone

MINCE, ON Y AVAIT PAS RÉFLÉCHI !

19 Novembre 2019, 17:05pm

Publié par Persone

Bonjour à tous,

Je tenais à partager avec tous une discussion tenue ici avec Andrée Lejeune… Un internaute comme nous tous, avancé sur la toile électronique de la grande tisseuse, à la recherche d’on ne sait qui, d’on ne sait quoi… La vérité peut-être ? Non ! Ça fait peur ça, faites comme si je n’avais rien dit…  Au départ le sujet paraissait banale : une simple discussion de gout et de couleur à propos de musique. Cependant, le cœur « full of life » et la perspicacité du jeune bulbe de mon interlocuteur ont fait prendre au dialogue une toute autre tournure. J’allais écrire que cela pourrait intéresser tout le monde, qué naïf je suis encore ! Mais quoi qu’il en soit, tout le monde est concerné :

André me faisait remarquer que malgré son penchant pour la production musicale « américanisée », il était sensible à ma liste de lecture, la discussion s’est élargie ici…

Persone : « américanisé », j'ai remarqué (et ils ne font pas souvent dans la subtilité les bougres!), mais cela dit tu connais ton sujet bien mieux que de nombreux amateurs de clichés yankee! Ah, au fait, the Stooges et son titre très délicat ne vient pas de moi! Je ne kiff pas trop d'ailleurs, c'est le genre de musique qui me fait penser aux consternant penchant de la culture occidentale dite moderne:

« Tantôt on est plein de regret, de morale ou de compassion (en général après avoir dépassé certaines limites, comme coloniser les autres par exemple), dans ce cas on joue de la métaphore poétique, gracieuse et mélodieuse...

Tantôt on se prend pour les héros, les sauveurs, les maîtres de la situation (grâce à nous le monde est enfin libre), dans ce cas on sort les trompettes et les tambours en copiant Beethoven s'il faut...

Tantôt on se la fait plutôt trash, genre j'suis la génération rebelle, j'ai des chaines à 50 dollars sur mon falzar et j'emmerde les vieux cons, dans ce cas on dégaine le style cacophonique, diabolique s'il faut, en faisant grincer la guitare électrique sans pour autant avoir le talent de ceux qui peuvent le faire (Hendrix par exemple)... »

Ceux qui se prennent pour les maîtres du monde, planqués derrière les auras "prestigieuses" d'un César ou d'un Christophe Colomb, ne sont que de foutus ados égocentriques en crise permanente et portant le poids des crimes de ceux qui les ont précédés!

André : Je tiens juste à te dire de ne pas trop critiquer la musique avec ta tête, ton cerveau et tes connaissances; c'est essentiellement un art qui va et veut t'arracher le cœur et émouvoir; c'est à partir de ces prolégomènes que tu dois partager ton jugement; bonne soirée

Persone : Je suis d'accord et cela concerne l'ensemble des œuvres d’inspiration  créative: un jugement rationnel d'une création à la fois abstraite et pensée raisonnablement (si elle l'est) ne peut être complet et donc raisonnable! Voilà qui me fait penser au formidable début du film "le cercle des poètes disparus" (intervention magistrale de Robin Williams jouant un prof de littérature ou de philo)!!! Bref, tu as raison, une œuvre contenant sa part d'abstrait (transcendance et immanence) montre mieux qu'un objet usiné, toutes les limites de la raison, et c’est bien heureux, mouarrrffff! Même une dob mondialement reconnue comme telle peut par exemple toucher qui elle concerne intimement et par là même sauver des vies, des vies qui n'auraient pas su trouver le souffle pour résister à la tentation de se laisser mourir dans notre éteignoir empirique raisonnable! En revanche, en précisant que le post sur le "lézard" (the Stooges – I wanna be your dog) n'était pas forcement de mon gout, je pensais simplement que ce contraste avec l'harmonie que j'évoquais dans les miens n'était pas forcement pertinent.

Je m'explique: il y a peu j'ai bossé sur l'influence et l'origine de la musique trash et du cinéma violent... Je ne vais pas faire une dissert détaillée mais grosso modo, dans les années 60, les états se sont aperçus que les crimes déniés que nous commettons collectivement nous affectaient plus que les toubibs de la société (laboratoires idéologiques) ne le pensaient auparavant! Ils ont aussi compris que nous nous apercevrions dans peu de temps, pour cause d'évolution des techniques de média, que notre bonheur matérialiste reposait sur le sang des colonies et sur des illusions trop vulgairement préfabriquées! Bref, il s'agissait de passer la vitesse supérieure et au passage, de banaliser la violence sous toute ses formes. Une façon de laisser les révolutionnaires venir en leur offrant ce qu'ils voulaient: sexe, drogue, et rock'n roll. Le but était aussi de privilégier la révolution des Hippies pour étouffer dans l’œuf les appels à union plus structurés, voir militaires (milices populaires). Ces mouvements posaient un problème particulier : de nature universaliste ou directement focalisés sur l’illégitimité de la supériorité de la race blanche, focalisés aussi sur les falsifications de l’Histoire, ils menaçaient de détrôner les deux épouvantails instrumentalisés par l’establishment depuis la seconde guerre mondiale : le rouge et le noir. De cela sont nés des accords entre la gauche et la droite, entre les démocrates et les républicains : les images violentes, les cigarettes, les drogues et la musique trash, sont de bons palliatifs pour apaiser les crises des soldats ayant témoigné sur les champs de bataille des conséquences de la folie humaine. « Mettons tout cela en vente libre, drogues mises à part sous secret défense ! » Pourtant, les anciens combattants de la grande guerre ne mangeaient pas de ce médicament là et n’en n’auraient pas voulu. En fait, il fonctionne surtout sur les acteurs de nos nouvelles guerres exotiques dites propres et démocratiques ! Logique non ? Je sais, c’est horrible, mais c’est ainsi. Or depuis la seconde guerre, on sait que ce qui fonctionne sur un militaire ne peut que fonctionner sur les vaches ordinaires… Remède de cheval oblige ! Bref, la violence larvée du monde hypocrite que nous avons bâti ne peut que ressurgir dans nos rues et le métissage du monde, accéléré pour d’économiques raisons, n’arrange rien à l’affaire !  Pour le pouvoir exécutif, il y a donc à terme le risque d’être dépassé par la situation… A moins de permettre que la colère, la haine, la rage, l’horreur et le sexe exprimé dans sa version la plus hard (…), puissent se consommer en privé et de préférence par écran interposé. Un instrument de catharsis à échelle globale était de mise !  Et faut-il le dire, non avons encore joué avec le feu technologique pour lui demander un nouveau Dieu : notre propre reflet. Un Léviathan illusoire et intouchable, doté d’une IA au final plus instruite et libre de droit que nous !  

J'ai aussi étudié l'influence des rythmes (boucles) sur le cerveau lorsqu'on écoute de la musique quotidiennement, ce qui n'était pas le cas avant l'apparition des radios. Les résultats font peur! Malheureux camionneurs, malheureuses caissières de supermarchés, malheureux imbéciles heureux portant casque d’écoute et portable connecté du dodo au boulot et du boulot au dodo…  

Et enfin, j'ai étudié l'influence de la pratique de la dérive, un terme technique depuis les années 70, qui désigne la pratique collective du passage hâtif à des ambiances variées. Une pratique de masse qui n’existerait pas sous cette forme sans l'instrumentalisation politique et financière du progrès. Là, les résultats sont désastreux, y compris en matière de santé (équilibre hormonal et sens de l’équilibre sous toute ses formes).

Bref et rebref, je ne pouvais pas résister à cette petite précision sur mon post, sans pour autant pouvoir expliquer tout cela! Mais comme tu es perspicace monsieur, je te devais réponse. Pfff, c'était long, je rentrais du travail, ça m'a achevé 🙂 V voir si j'ai d'autre messages ou coms sur le feu et dodo!

André : Merci; tes propos sont fort intéressants et bizarrement ressemblent à ceux que grand-papa tient quand il parle des années soixante et soixante-dix; bon repos et beau dodo; à plus

Fin du fil…

A méditer, non ?

Bonne semaine à tous.

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Méditation sur la zérotation...

15 Novembre 2019, 14:10pm

Publié par Persone

Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...

Des points et leurs doubles, des projections, des rayons, des cercles, des vitesses linéaires et angulaires… Ça tourne pas rond ici… ‘Doit bien y avoir une symétrie quelque part !

Introduction :

Deux types (ou genres si vous préférez) X et Y synchronisent leurs montres et Y accélère, franchit rapidement une immense distance avant de revenir. Il a moins vieilli que X. Néanmoins X est resté les pieds sur terre (humour didactique). Ce qui de prime abord, contredit un autre constat : le temps s’écoule plus lentement près du niveau de la mer et plus rapidement au sommet d’une montagne alors que la vitesse linéaire d’un point en altitude est plus grande que celle d’un autre au niveau de la mer. Les deux propositions (constats) sont pourtant justes ! Dans le second cas (mer et montagne), la vitesse angulaire des deux points reste la même et seule la vitesse linéaire du point en altitude augmente (rotation terrestre). Mais vraisemblablement, cette augmentation de vitesse due à la rotation et à la différence de rayon représentée par les altitudes respectives ne suffit pas à compenser un autre phénomène : la proximité du centre énergétique de la masse gravitationnelle !

Entendons ici : l’observateur « en bas » gagne du temps de par sa proximité avec le noyau et en perd de par sa faible vitesse linéaire. Inversement, l’observateur en haut perd du temps, de par son éloignement de la « masse » et en gagne de par la vitesse élevée qui le libère pourtant de la force gravitationnelle. Et dans cette équation, il y a des forces qui agissent à faible distance et des forces qui agissent quelle que soit la distance.

Dans le second cas encore, les montres (tic-tac) se décalent, mais les deux expérimentateurs ne ressentent pas cette différence à leur échelle biologique (différence négligeable)! Pour que le sujet sur la montagne inverse la situation et se mette même à vieillir moins vite que son collègue au niveau de la mer, il faudrait que les deux expérimentateurs aient la technologie nécessaire pour accomplir l’aventure de X et Y. Des expériences ont déjà  été faites à échelle de vitesse encore très modestes, mais les projets se multiplient… La science-fiction d’hier est l’ambition technologique d’aujourd’hui !

Réflexion sur les rapports de transmission concernant l’ingénierie extérieure (matière) et intérieure (conscience) :

Plus que jamais, nous sommes tous des spationautes envoyés dans l’inconnu ! Nous sommes tous des enfants et des parents ayant cessé de voyager à la même vitesse, pour satisfaire les expériences empiriques de l’humanité monstrueuse que nous incarnons par procuration. Père et fils donc, puisque nous parlons essentiellement de trucs à faire bander les mecs, embarqués pour le meilleur et pour le pire dans une folle expérience spatiotemporelle : au fond est-il souhaitable qu’ils vieillissent séparément l’un de l’autre ou à des vitesses différentes? Imaginons que l’expérience, technologie oblige, soit physique : si le voyageur de l’espace était le père : il reviendrait plus jeune que son fils resté au sol et ancré dans leur histoire commune. Difficile dans ces conditions de lui apporter son expérience de père ! Imaginons que ce soit le fils : il reviendrait probablement trop tard pour partager son expérience avec ses parents et bénéficier de leur transmission.

Dans un véhicule, la transmission sert à soulager les pièces motrices les plus sollicitées par le facteur d’accélération ou de décélération : en général des pignons, des rotules, des segments.

Dans un véhicule vivant (créature physique), il n’y a pas de transmission mécanique et chaque corps est adapté à une vitesse de déplacement propre à la nature contextuelle et conditionnelle de son être. Cette adaptation est néanmoins transmise par la voie génétique : un langage !

Dans un véhicule métaphysique, une conscience humaine, une famille, une entité morale, un système collectif, la transmission sert encore à adapter les pièces motrices en fonction de la vitesse, des contraintes et des conditions de l’expérience. Les deux modes de transmission principaux sont la parole et l’écriture. Le geste aussi, mais de façon passive et souvent inconsciente.

Arrêtons-nous sur le véhicule métaphysique :

L’écriture, l’imprimerie et l’enseignement posent ici un problème que l’Homme a semble-t-il occulté : ils transmettent à tous des connaissances réduites à des dogmes ou des axiomes qui permettent aux masses de s’unir autour d’une croissance accélérée tout en compartimentant l’intelligence et la sensibilité humaine en fonction des besoins de performance et de production. Par conséquent, l’Homme mécanisé perd de sa faculté à maîtriser l’ambigüité, alors que le véhicule collectif qu’il incarne le propulse à une vitesse toujours plus grande à travers des espaces de plus en plus complexes ! L’écriture est-elle l’origine du mal ? Non ! L’écriture peut aussi expliquer l’écriture, et les autres formes de langage aussi ! Mais nous n’avons pas choisi de lui poser la question. Nous l’avons utilisé pour développer, pas pour révéler. Pourtant, les initiés et les forgerons de nos langages (chiffres et lettres) savaient ce qu’ils faisaient et ce qu’ils découvraient… Alors Pourquoi ?  Hermétisme, pouvoir et politique bien entendu ! Mais pas seulement : lorsque le principe même du langage se révèle, l’Homme ne peut pas tout saisir en une vie, mais ce qui lui est révélé en premier, c’est la simplicité des choses qu’il a manqué et l’évidence des premiers crimes et péchés qui l’ont poussé à tant complexifier la mécanique de sa souffrance !        

Transmettre, c’est dénouer ensemble les nœuds de  l’existence : les nœuds de la famille, les nœuds du clan, les nœuds de la nation, les nœuds des altérités intérieures et extérieures à ces dernières, les nœuds de l’Humain, les nœuds de l’animal qu’il est, les nœuds de la cellule et plus si affinité ! Mais l’idée de transmission s’est galvaudée au fil des siècles, des millénaires… Combien de vieillards vivent-ils ces derniers instants de partage avant le grand voyage ? Qui en dehors des infirmières peut assister au passage extraordinaire de la vie à la mort ? Dans ce bolide qu’est l’entreprise humaine, la transmission est en bien mauvais état et la vitesse augmente pourtant sans cesse ! Difficile pour un vieillard des temps modernes de vivre la plénitude entre les problèmes de succession, les frais de la mort et les effets pervers d’un bon nombre de soins palliatifs. Difficile d’atteindre un état proche de l’absence de masse requise pour continuer le voyage !

J’accuse beaucoup la technocratie et les choix qui ont défini les modalités de notre progressisme, certes, mais les institutions intellectuelles et religieuses de nos ancêtres portent leur part du fardeau ! En ce sens, même un hermite est une sorte de spationaute entrainé au voyage par la métaphysique. Sera-t-il un exemple ? Une chose le différencie pourtant des nouveaux guides de la civilisation moderne : l’hermite n’a pas besoin des autres, ni d’une grande entreprise commune souvent consumériste pour avoir compris les lois de la transformation, il n’est responsable que de lui-même !  Néanmoins, restera un poids sur sa conscience : un hermite n’est pas un enfant sauvage, même son choix de solitude tient des interactions avec les Hommes, il  porte un héritage ! Le détachement n’annihile pas les sentiments de nature et d’état partagés, pas plus qu’il ne dispense du devoir de transmission. Les nouveaux survivalistes et les amateurs de communauté "détachée de tout" devraient méditer à ce dilemme de l’hermite !   

 J’insiste donc : est-il souhaitable que le père et le fils vieillissent indifféremment et séparés l’un de l’autre?  L’espace virtuel que nous incarnons pour effacer le poids de nos altérités réciproques ne nous dirige-t-il pas déjà vers le paroxysme de l’individualisme ?

Les intendants de ces quatre maisons que sont la science, la religion, la philosophie ou les arts, nous gouvernent par représentation. Il serait temps qu’ils unifient enfin leurs langages pour réparer la cellule nucléaire dégénérescente, avant l’apocalypse selon les uns et la colonisation de l’espace selon les autres ! Du point de vue du vivant de caractère humain, autrement dit en considérant une matière consciente de son existence et capable de maîtriser l’ambiguïté, la cellule nucléaire, c’est l’information du féminin et du masculin déterminés, responsables de leurs actes, comme de l’enfance indéterminée engendrée par leur sexualité. Dans les terres du milieu et leur petit théâtre shakespearien, la pensée et les voyages de la jeunesse ne rajeunissent-ils pas la pièce à tendance tragique que jouent leurs aînés ? Et les aînés, ne transmettent-ils pas leur expérience d’un juste équilibre entre gravité et légèreté ? Est-il souhaitable qu’ils vieillissent indifféremment et séparés les uns des autres parce que l’humanité aura décidé de voyager plus vite dans des véhicules énergivores, pour n’offrir en retour que l’expérience de la facilité ? Décider d’envoyer des satellites dans l’espace pour savoir le temps qu’il fera demain ? Pour jouir de la sécurité du téléphone portable et de la géolocalisation électronique brevetée GPS ? Faire le choix de perpétuer le consumérisme en imaginant trouver des espaces colonisables après avoir gaspillé notre paradis terrestre ?

Épilogue :

La meilleure façon de vivre ce voyage vers le futur que proposent les lois de l’expansion, de l’accélération et de la transformation totale d’un système, c’est de maîtriser les rapports et la transmission, dans le sens physique et métaphysique des termes! La transmission des savoirs, la transmission du cœur, de l’esprit et de la mémoire. Mériter l’état de lumière dans l’élasticité ténébreuse… Atteindre la plénitude et la constance requises pour voyager dans le chaos de l’instant éternel, là où passé, présent et futur ne font qu’un.  Un espoir de fou ? Peut-être un simple conseil à un pilote enchaîné par sécurité à son véhicule et embarqué dans une course morbide qui ne relève que d’un accord tacite. 

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LES ROIS, LES VOLEURS, LES GENDARMES, ET NOUS... LES PROIES CONSENTANTES

13 Novembre 2019, 13:40pm

Publié par Persone

Attention, ce texte ne s’adresse pas aux privilégiés, ni aux petits malins ayant appris comment faire fructifier un capital, pas plus qu’aux personnes que la naïveté sélective et/ou l’opportunisme face à la faillite du système bancaire aura(ont) poussées délibérément à emprunter au-delà de leur capacité de remboursement ! Autrement dit, il s’adresse aux travailleurs honnêtes qui ont été poussés au crédit pour améliorer des conditions de vie et de logement difficiles et à tous ceux qui ont été alléchés par les politiques consuméristes de l’argent dette depuis les dernières décennies. Je cite entre autres les lois Sarko concernant l’invitation à la propriété et à l’investissement immobilier, je cite aussi le bricolage que le nouveau gouvernement met en place pour arriver au même résultat de façon détournée (la voie de la réduction d’impôt par sa mise en jeu spéculative). Je pourrais tout aussi bien citer des cas plus anciens datant de la création conceptuelle du meilleur des mondes ou chaque esclave social jouit du droit de s’enrichir sur le dos des autres ! La création d’un crime presque parfait, pourrait-on dire sans exagération aucune.

Avis aux intéressés et bonne lecture :

En matière de drame social et humain relatif au crédit toxique, la réaction légitime de l’être acculé est de faire valoir le respect humain que lui doivent les fournisseurs du service bancaire qui n’est qu’une personnalité morale et non une vie vulnérable. Mais la parade mécanique, froide et logique dans son propre repère de fonctionnement consiste en une réponse subtile qui n’est pourtant que relative par définition et motivée par un simple exercice de rhétorique : mais Monsieur nous ne vous avons pas appelé, vous êtes venu à nous, nous ne vous avons pas obligé. Fait-on ici la différence entre inciter et obliger ? Prend-t-on en compte la notion de suggestion ? Et surtout mesure-t-on la responsabilité criminelle d’institutions ayant poussé les états à incarner des paradigmes faisant des suggestions empiriques les plus morbides de véritables modes de vie imposés malignement depuis l’enfance. Citons l’incitation à la consommation depuis le plus jeune âge, citons l’éducation soumise au productivisme… Citons surtout l’incitation au crédit rentable pour tous ceux qui auraient la chance de s’élever au-dessus de la masse ouvrière qui fournit le travail, grâce à un apport financier mérité ou non : il s’agit bien ici de faire de l’argent avec de l’argent, sous réserve de la fiabilité des spéculations. Un jeu dangereux dont nous connaissons les risques depuis les mésaventures de la compagnie des Indes il y a 3 siècles, un jeu qui n’épargne que les gros porteurs les plus initiés.

La raison nous impose d’aller plus loin : lorsque la banque consent à des crédits aux particuliers de modeste ou moyenne classe ou à de petites et moyennes entreprises, tous et toutes vulnérables, elle sait néanmoins que le système global est en crise et en excès de concurrence acharnée. Elle sait aussi que depuis plusieurs décennies 70% des jeunes entreprises sollicitées par les exigences de la croissance sont au point mort, endettées ou en faillite de 3 à 5 ans après leur création. Pourquoi donc consent-elle à ces crédits ? Parce qu’elle en a besoin. Elle aussi (la banque donc) est en crise et impuissante devant l’augmentation exponentielle de la valeur de la perte ! En d’autres termes, elle se nourrit du crédit avec la seule assurance de la promesse de remboursement, un simple concept persistant malgré que les signataires ne soient plus ! Un concept qui à terme sera la main invisible qui a condamné nos enfants dès la conception et répandu la mal(é)diction de l’île de Pâques à l’ensemble de la planète. L’autre partie du plan sauvetage des banques consentie par les gouvernements, consiste à faire tourner la planche à billets et à faire sauter la sécurité du ratio raisonnable critique entre l’argent réel dans les coffres et l’argent prêté.

Parlons donc en termes juridiques : depuis peu la justice s’est penchée sur le cas de ce qui caractérise un viol et a tranché sur le fait qu’il était caractérisé par un abus d’autorité d’un adulte conscient sur une personne incapable de déterminer les conséquences de l’acte imposé par cette autorité. C’est le cas du consentement innocent par ignorance, manque d’expérience ou sentiment d’infériorité que la justice a enfin admis !
La justice tire sa légitimité de la seule logique impartiale et ne peut se contredire elle-même par intérêt. Cela explique pourquoi la constitution avait toujours laissé en suspens cet embarrassant complexe d’ « abus d’autorité/abus sexuel », malgré les horreurs commises sur les enfants, malgré la relaxation de d’innombrables violeurs. Mais le cri des enfants, des femmes et des hommes de bonne intention ont fini par porter leurs fruits, aidés par le vent de la colère et le grand besoin d’équité et de justice de notre temps ! Aujourd’hui il n’y a plus qu’un pas à franchir pour que cette même justice étende ce raisonnement en faisant apparaitre la nécessité du procès de l’institution financière au regard du crime déguisé qu’elle perpétue depuis 3 siècles en complicité avec les politiques.
Au-delà de ce grand procès, aucun juge intègre ne saurait en connaissance de cause condamner un travailleur poussé au crédit à la consommation par accord collectif tacite, sans condamner plus sévèrement encore les institutions qui ont incité l’Homme à jouer une partie que l’on sait maintenant sans issue et dépassant les facultés matérielles ou intellectuelles du consommateur qu’elles ont contribué à forger.

Les conséquences de nos actes doivent enfin s’assumer collectivement, réciproquement ! Le procès de notre Histoire commence aujourd’hui, ne nous en déplaise. Celui de notre Histoire, notre procès à tous en SOMME! Mais surtout celui de ceux qui l'ont écrite sans le moindre consentement épistémologique ou éthique.

Le procès de l'accord tacite que nous avons tous accepté depuis plusieurs millénaires.

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Signes et symboles perdus

3 Novembre 2019, 21:08pm

Publié par Persone

Signes et symboles perdus
Signes et symboles perdus
  1. Une proposition :

Vous savez ce qui prouve, avec une cruelle ironie, que les accords écologiques promis par les états ne sont que du vent? Le fait que la FED injecte massivement du cash depuis quelques mois pour renflouer les banques! Injecter des centaines de milliards d'unités monétaires dans un système en faillite c'est faire endosser le poids de la dette à la nature elle-même sous toutes ses formes vivantes! A l'environnement certes, mais aussi au fils de l'Homme que l'on condamne ipso facto au sacrifice dès la conception! Tuer la vie avant qu'elle n'apparaisse, mais à retardement. Encore un accord tacite! Celui qui fait que nous choisissons non pas la révélation, mais l'apocalypse… La venue des 4 cavaliers de l’apocalypse  et l'incarnation de la porte des enfers gardées et alimentées par le cerbère à 3 têtes.

Information, substance, usure et franchise ! Quatre termes falsifiés, tronqués, qui ont perdu leur sens premier au fur et à mesure que notre mètis nous conduisait vers le nihilisme raisonnable le plus absolu !  

Métaphore des 4 cavaliers aux doubles visages (A : apocalypse / R : révélation):

L’archer : A – Conquête et possession/ R – Libération.

Le guerrier : Guerre et annexion/accord mineur et majeur de libération.

Le  porteur de balance : A – Famine, insatiabilité et inflation / R - Partage, segmentation infinie, révélation des essences.

Le pourvoyeur de peur et de mort : A - mécanique de la souffrance morbide / R - Transmission éternelle des principes réversibles et irréversibles, éveil à l’acceptation des cycles et de la transformation du paradis terrestre.

Métaphore du cerbère à 3 têtes :

L'armée viendra par les airs, la terre et les mers… Notons que le feu, ou du moins ce que nous en faisons, est déjà représenté par les enfers. Le feu est l’élément particulier qui tisse ou détisse les liens nucléaires. Autrement dit, il les renforce (force forte) ou les affaiblit (force faible) pour l’équilibre et le métabolisme du monde. L’enfer c’est une guerre du feu, de la viande et du vagin, qui n’en finit plus ! Des têtes chercheuses et pourvoyeuses de mort pour ce cerbère du Dieu des armées qui garde et ALIMENTE son domaine : le feu des armes, la bombe ou les « Lumières » du consumérisme alimentent en chair, en vie et en soumission, la perpétuité de notre souffrance !

Par accord tacite, nous sommes tous des héritiers de Barabbas et de ses libérateurs.

Brisons enfin l’omerta de toutes les mafias institutionnelles, qu’elles soient religieuses ou laïques ! Nous sommes tous des JESU(I)S sacrifiés depuis la conception et nous portons tous notre croix, malgré la place que nous avons prise : côté NOMBRE, côté MASSE, parmi les moqueurs, les hypocrites, les idolâtres, les Lotophages, les récompensés, les esclave sociaux, les opportunistes, les lâches, les accusateurs, les diffamateurs, les lapidateurs, etc, etc… A méditer tant que faire se peut pour briser enfin la trame de ce panier de crabes cancérigène!

Barrabas n’était pas le prince des voleurs ! En coulisse, il était un joker instrumentalisable entre un temple juif corrompu et un empire de dupes ! L’INCARNATION de la mafia si vous voyez où je veux en venir… A ses côtés, Jésus faisait office de Robin des bois ! A mort !

Cette mort qui ne dissout pourtant pas toutes les tâches de l’existence. Erode et Ponce Pilate s’en lavent encore les mains…

  1. Un dialogue :

Suite à cette bouteille de pirate, lancée il y a 7 jours sur mon profil, seulement trois personnes se sont manifestés ! Mais humainement, avec brillance, comme de petites lueurs dans la part des ténèbres collectivement consenties…  Une internaute a déclaré : « je ne sais plus qui l'a prononcé mais il semblerait que nous soyons tous barabassiens... Jusqu'à ce que nous ne le soyons plus! N'est-ce-pas la quête ici et ailleurs? »

J’ai souris en me disant que les bienpensants y verraient probablement un propos réducteur. Mais la réduction, n’en déplaise aux amateurs d’adages tronqués, est le fondement des sciences, elle est aussi un art de la preuve innocente lorsqu’elle ne sert pas à fabriquer le socle matériel de l’hermétisme, ainsi que les armes des gendarmes et des voleurs!  Alors réduisons, précisons,  visons le fond du trou et descendons jusqu’à ce que la matière révèle sa part de ténèbres (vide quantique)… Descendons encore, fil d’Ariane rompu, là où la raison seule ne suffit plus qu’à témoigner de son incomplétude et de sa faculté à détruire le sensible. Mais descendons encore… Au point le plus infime, le monde est à l’envers ! C’est le black Pearl qui s’inverse. Tentons de passer de l’autre côté, là où la lumière rejaillie pour dessiner de nouveau les horizons. Un saut bien singulier !

Je ne vais pas redéfinir ici les bases techniques de l’art unifié sémantique, arithmétique, géométrique (arithmancie). Je ne vais pas non plus rappeler les innombrables mais subtiles passerelles entre la physique et  la métaphysique… J’évoquerais donc une expérience vécue et jouant de métaphores et d’allégories.

Je réitère la question : « je ne sais plus qui l'a prononcé mais il semblerait que nous soyons tous barabassiens... Jusqu'à ce que nous ne le soyons plus! N'est-ce-pas la quête ici et ailleurs? »

 Ici et ailleurs en effet…

Un espoir de fou moins fou que notre folie ne l’imagine dirait Cervantès. Je connais bien un non objet qui serait des plus utiles aux institutions qui tentent perpétuellement de repousser le pire, utile aussi aux gilets jaunes qui tentent en vain de dialoguer avec la tour dans un dialogue de sourds! ... Utile à quiconque comprend qu’il n’est qu’un enfant violé et conditionné à devenir en tant qu’adulte un pitoyable détective du drame de notre existence partagée. Pitoyable parce que malheureux Sisyphe, limité par la corruption de sa programmation sociale. Un non objet disais-je, sans âge, plus ancien que l’écriture elle-même, mais que cette dernière peut cependant révéler ! Mais qui s’intéresse à ce non objet parmi les plus invisibles ? La source du signifié est insignifiante aux yeux des créateurs et consommateurs de formes et d’ambiances,  l’histoire de l’hermétisme commence en ces termes !

Concernant le « ici » que tu évoques, je crois que ce n'est plus à ma pomme de répondre à cette question, elle s'est déjà cuite à feu lent pour transmettre ce que les racines ont puisé de la nature sous toutes ses formes ! Transmettre de façon aigre, sucrée ou salée selon les goûts, transmettre en se prenant des châtaignes plein la poire...  Elle a même accepté d'être mangée plusieurs fois cette foutue pomme. Foutue, je pèse mes mots. Je vais être honnête, je sais pertinemment que plus de 90% des gens qui me lisent me saluent en tant que personne ou Persone et qu'ils apprécient ou sont chatouillés par l'ambiance consommable d'une philosophie sympathique autour du feu. Mais ce n'est pas ce que je cherche! Cela ne l'a jamais été, pas un seul instant. En revanche je sais aussi que ces plus de 90% n'auront pas pris la peine "d'intelligibiliser" les opérateurs de chiffres et lettres dont je donne les méthodologies d'application, pour les utiliser eux-mêmes. Conscient de cela donc, j'ai aussi donné des exemples précis de ce que la transcription chiffrée de nos mots donnait en résultat sur des termes de tous les jours, sur des termes capitaux (concernant les grands principes et faits reconnus), sur des termes techniques philosophiques, sur des termes résolument scientifiques (électron, proton, boson, hadron, temps, vitesse, espace, fonction zêta, E de énergie, M de masse, etc, etc...)  Je me doute que certains auront essayé de traduire quelques mots usuels pour savoir par exemple si  A(1)N(5)I(9)M(4)A(1)L(3) et P(7)A(1)R(9)O(6)L(3)E(5) pouvaient être additionnés pour donner HOMME ou CONSCIENCE, je me doute aussi que certains auront utilisé l’astuce pour en savoir plus sur leurs noms (nom propre, nom de famille) et sur leurs dates intimes (naissance et évènements)... Mais ont-ils été plus loin? Plus loin c'est quoi? C'est déjà se poser la question: "qu’est-ce que cela veut dire?" Réponse: immanence du principe du langage! Langage des interactions que nous n'inventons pas, mais ne faisons qu'observer et découvrir!

 

Autrement dit, si les chiffres et la logique elle-même disent ce que signifie vraiment les mots, au-delà de ce à quoi nous les consacrons (l'ordre et la souffrance), elle peut aussi dévoiler/ révéler toutes les falsifications des programmes que nous sommes. Falsifications qui nous ont conduits aux altérités réciproques et donc à la guerre barbare ou au distingué conflit économique moteur de consumérisme. Mais la  logique ne roule pas sans le sentiment et la volonté/foi/désir ! Sans le mérite ou un minimum d’effort pourrait-on dire ! Pour que le langage parle de lui-même encore faut-il s’entrainer un peu à poser la /les questions. Pourquoi ce terme barbare de mérite ? Pour la hauteur du préjudice commis par tous et chacun ! POINT (2) BARRE (8) ! Mais alors la connaissance ou la réunion des connaissances est donc encore un principe réductionniste fondé sur les formules et la formulation ? Non ! Si vous pratiquez vraiment, vous vous apercevrez que l’arithmancie déconstruit justement les langages scientifiques, philosophiques, artistiques et théologiques pour n’en faire qu’un seul ! Enfin, au bout du compte et du signifié du compte quel que soit le signifiant, elle vous ramènera au simple désir innocent de vivre et de ressentir les choses. En d’autres termes, le bushido, la voie du Nagual, le No pensée, le versant divin de la substance, etc…  Note : j’entends par scientifique tous les domaines de la science, j’entends par philosophique le nominalisme, l’essentialisme, le réalisme, le romantisme, le matérialisme, le nihilisme, etc…), j’entends par théologie celle des  monothéistes juifs, chrétiens ou musulmans, ainsi que celles des païens dont les sources rémanentes n’en sont pas moins influentes. Et puis l’arithmancie met aussi à nu les dérives politiques et l’économie toute puissante que nous ne contrôlons plus.

J’ai envie de dire, que demande le peuple ?

Concernant les institutions concernées, inutile de préciser que l’arithmancie n’a pas encore sa place dans le cœur de l’académie, bien que la discussion soit dorénavant ouverte par quelques pointures en matière de sémantique. Reste le domaine de l’édition…  Comme tu le sais, la première grande maison contactée pour mon ouvrage (Actes Sud) m’a sincèrement répondu qu’elle ne prendrait pas le risque d’éditer le brulot, mais à regret et en saluant mon travail. Mais la seconde (Odile Jacob), qui ne traite que des lettres de présentation/motivation avant de lire les ouvrages proposés, m’a adressé un message très significatif de notre temps : « un désamorçage de la bombe, une conjuration des imbéciles et des conflits et un lien sémantique comme résolution de la théorie du tout… c’est nécessairement une blague ou une œuvre généraliste sans conclusion possible. »  Que dire ? Encore une forteresse de notre triste désert dans laquelle ni un sourcier ni un assoiffé ne peut entrer sans cravate !  Une boîte avec un videur à sa porte. Un physio dit-on aujourd’hui pour se rassurer devant le nivellement par le bas… J’ai aussi fréquenté de nombreux domaines et salons de philosophes, certains ont parfois de beaux jardins, mais tous sont plus privatifs, limités et non communicants que je ne l’imaginais. Chacun y cultive les fleurs de mentors intouchables : les pères des idéologies reconnues dont l’ensemble conflictuel ne peut qu’entraîner l’influence grandissante d’un courant qu’elles engendrent :  le nihilisme.  Ici encore, dans ce bordel raffiné, on n’entre pas sans cravate. Les scientifiques en revanche communiquent les uns avec les autres, mais ces derniers ne traitent pas des questions existentielles hors intimité et ce qui relève de cette intimité n’est pas de la science. Pour eux la grande frontière est ici. L’épistémologie et la sémantique connaissent depuis peu un renouveau et une impulsion, enfin un espoir !

L’hermétisme est un couvercle qui nous étouffe tous, sans considération de genre, de type ou de hiérarchie.

De mon côté, l’ingratitude m’a néanmoins poussé à rédiger un nouveau bouquin moins « subversif », mais contenant mes dernières conclusions et résumant l’arborescence parfois mal exprimée des volumes précédents.  Mais j’ai surtout balancé l’information presqu’au complet dans la machine, c’est ce que j’appelle jeter l’anneau dans le feu de l’agora cybernétique. Aussi, je continuerai à me battre pour que l’arithmancie et son application épistémologique soient dévoilées puis enseignées. Concernant mon action en ligne, je ne peux pousser autrui à pratiquer l’art de l’arithmancie… Enseigner ou dévoiler les bases oui, montrer les applications oui (…), mais on n’impose pas la pratique ! Cela doit venir de lui-même, en soi-même. J’aimerais parfois avoir la  plume d’un véritable écrivain et un style attractif, mais parfois seulement, par peur du pire. Autrement je supporte mal l’idée qu’il faille porter costard et cravate pour présenter Cassandre devant la cour des miracles et la tour de pacotille qui la gouverne.

Quant à Cassandre, je ne la connais pas mieux qu’un amoureux du petit matin ne connait l’élue de son cœur malgré quelques belles nuits d’Amour. Mais je sais une chose : celui qui ne l’attend pas avec une belle gueule et une robe de minuit la mérite probablement, celui qui la laisse venir sans lui imposer une petite chirurgie et un minimum ostentatoire ne sera pas en reste, mais celui qui aura imposé ce reflet de l’accord tacite qui nous ronge tous, aura ce qu’il mérite.  

Bon ok, c’est bien ce dont il s’agit ici. (Retour à la question initiale.)  

 

  1. Un épilogue alternatif :

Parlons de voix, de paroles, de revendications, de gilets jeunes… Parlons de l’espoir des Hommes : même sans "the solution", l'esprit libertaire responsable se réveille dans de nombreux pays et c'est une force que l'on doit saisir. Comme le montrait un Jaurès, la globalisation et les tensions millénaristes ou culturelles (souvent préfabriquées et partant de quiproquos dorénavant illégitimes), ainsi que la prégnance en l’Homme des relations maître/esclave, font totalement obstacle à la possibilité de réveil des consciences dans un seul pays. Dans sa bouche, le terme « international » prenait tout sens !

C'est donc le dernier argument des élites: « si vous ne bossez pas, les pays émergents eux le font pour une bouchée de pain et ne vous feront pas de quartier… » Nous y voilà : le choc des civilisations instrumentalisé pour se défausser du retour de bâton des crimes de l’Orgueil des nations ! Cette chimère exclusive et pourtant globale qui n’est autre que la projection incarnée de celles qui s’affrontent en chacun de nous.  

Mais aujourd’hui, la voie du milieu ou l’art des chamans, tout le monde s’en fout, hormis le week-end lors de la petite catharsis hebdomadaire ! Comment ramener les Hommes à leur nature profonde alors que les liens universels et naturels les plus élémentaires, religieux même (au sens large du terme, métaphysiques donc) ont été dissous par le matérialisme et l'empirisme d'un système collectif vorace dit démocratique?

La clé est dans la connaissance, l'art et la maîtrise du langage sous toutes ses formes. Et il ne s’agit pas de convaincre les indigènes, s’il en reste, mais les voraces. En comprenant mieux qu’eux les rouages et la dégénérescence de leurs moyens d’expression.  

Nos langues et nos expressions culturelles sont diversifiées, mais il existe deux langages universels: la mathématique (outil de base des sciences) et la sémantique. Or ces deux voies offrent aujourd'hui la possibilité d’annihiler tout hermétisme, toute opacité et toute altérité entre nos langages réductionnistes, idéologiques (philosophie, politique...), artistiques ou théologiques! A ce nouvel outil d’analyse, rien n'échappe! Aucun "Livre Saint", aucun codex hermétique, aucune table de loi, aucun code du travail ou de la justice! Un espoir donc, une avancée que les élites et les spéculateurs qui les tiennent en laisse tentent de retarder au maximum.

J'en reviens donc à Jaurès à la fraternité et aux autres indignés qui se lèvent de par le monde, y compris au Japon, d'une façon très inattendue! Il se passe beaucoup de choses au Tibet aussi... Internet est là pour le meilleur et pour le pire... Le meilleur ici serait d'envisager une connexion internationale tout en armant nos propres troupes avec la meilleure non arme qui soit: la clé des langages! Celle qui révèle toute falsification et immunise contre la langue de bois de tous les héritiers des falsificateurs. Une clé qui annule aussi, preuve à l'appui, toute la fumisterie du choc des civilisations.

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