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Le blog de Persone

Déterminisme / Indétermination

30 Décembre 2019, 15:54pm

Publié par Persone

Déterminisme / Indétermination
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Déterminisme / Indétermination
Déterminisme / Indétermination
Déterminisme / Indétermination
Déterminisme / Indétermination
Bonjour à tous!
Habitué ces derniers temps à ce que l'on me reproche d'utiliser beaucoup la raison, je me suis récemment retrouvé dans le cas inverse, ce qui m'a rappelé les longs mois passés à argumenter devant les communautés scientifiques... En effet, un internaute m'a interpellé en me disant que la voie du milieu n'était peut-être qu'une solution opportuniste et exotique pour dépasser les dogmes religieux classiques. Je résume ici notre discussion:
 

Réflexion pertinente du scepticisme raisonnable à propos de la voie dite du milieu ou juste milieu :

Et si la voie du milieu (la moyenne, la médiane) n’était que pure théorie ?
La question est simple : est-on capable de donner sa vie à une cause, d’aller jusqu’à la mort si besoin ?
Si oui il existe un cas 1, si non il existe un cas 2, c’est le cas actuel concernant « monsieur Toulmonde ». Deux cas et des conséquences déterminées, mais pas de milieu. 

Tentative de médiation :

La voie du milieu est un concept métaphysique qui peut aller du plus simple au plus compliqué et qui ne contrarie en aucun cas la dualité, la proposition du scepticisme, citée ci-dessus, est donc pertinente! Trop de gens imaginent cette voie comme l'expression du non choix et la justification de l'immobilité et de la neutralité par la "sainte" notion d'équilibre!!! Cette vision est tronquée par les dogmes religieux dont l'Inde et l'Asie sont autant victimes que nous... Notamment avec la prégnance supplémentaire de la notion de Karma qui elle aussi est mal comprise par la majorité! Karma signifie action reliée aux causes, aux conséquences et à l'instant T du choix, abstrait, métaphysique, inatteignable au-delà d'une certaine précision qui limite l'observateur). Comme dans une mécanique d'embrayage, on peut comparer ce segment infinitésimal du choix à une roue libre (état de non prise). Si un accord pertinent se fait en le sujet entre raison, sentiments et foi/volonté, dans cet état, alors on peut considérer que le "pilote" respecte la voie du milieu et qu'il s'en sort en choisissant la bonne nature de solution, la bonne position, la bonne vitesse! Fondamentalement, après ce choix, il y aura toujours un cas 1 (il s'en sort et l'histoire continue bien) ou 2, le cas contraire. Le paradoxe de Zénon et le théorème de Lorenz à propos du chaos expriment assez bien ces phénomènes.

Pour en revenir à l’exemple choisi par le scepticisme à propos du sacifice: la mise à mort ou l'abandon des "sages", "avant-gardistes", "saints" ou "prophètes" (suivant les vocables) par le collectifs ou ses représentants ne concerne bien entendu pas la voie du milieu. En revanche, on peut penser qu'un type prêt à se sacrifier, dans un cheminement précis, généreux, non morbide, et en accord entre raison, sentiment et foi/volonté, suit la voie du juste milieu. Mais il n'empêchera pas les différentes issues possibles: il apporte ses révélations et s'en sort en même temps (cas super cool), Il est empêché de révéler, mais s'en sort (problème à retardement), ou il révèle en crevant (cas pas cool, mais un grand classique!)... Avec poésie géométrique, on pourrait dire que la voie du milieu s'exprime dans le chaos comme un point inatteignable (zéro) ou un cercle tout autant inatteignable qui lui est propre (encore 0), bref une voie de quiétude et pourtant dangereuse, une plénitude rappelant le vide, un équilibre soumis à contrainte, un milieu reflétant les extrêmes.

Note : Ceux qui se sacrifient par culture du morbide, pour bénéficier du prestige de sauveur ou se faire un nom dans l’histoire, ou encore pour faire du chantage affectif à son entourage (…) ne suivent pas la voie dite du juste milieu ! Et ceux qui vont au sacrifice, conditionnés au statut de messie par leur entourage (cas de Jésus), représentent un cas très particulier… Ces derniers ont un trajet extrêmement torturé ! Il semble que la voie du milieu ne leur est pas fermée, mais qu’il doivent se libérer de cette contrainte par un chemin de croix menant souvent (mais pas nécessairement) à la souffrance et à la mort prématurée.  

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Dialogue interreligieux: arrêt sur image.

23 Décembre 2019, 16:13pm

Publié par Persone

Bonjour à tous !

A tous les laïcs en puissance, ne vous laissez pas rebuter par le caractère apparemment amateur, austère et religieux de cette vidéo ! Quand bien même les cinglés que l’on juge aujourd’hui comme des fanatiques ou des bouffeurs de foin seraient vraiment cinglés, ils n’empêche qu’ils font partie du terrain et que nos bientôt 300 petites années de  révolution matérialiste ne font pas le poids devant les millénarismes ! Le et les millénarismes… On ne sait plus de quoi il s’agit vraiment, pire, on s’en fout comme un chien de sa première laisse ! Dommage, parce que dans le domaine de la lutte, lorsque la mèche est allumée, mieux vaut connaître les forces en présence.  

Je vous laisse donc découvrir cette petite conférence interreligieuse (sous le présent article) au sein de laquelle la présence d’un jésuite, d’un brahmane et d’un lama auraient été souhaitable, moyennant quelques heures de discussion supplémentaires. En effet, le sujet semble axé sur la légitimité prophétique de Mahomet, mais ouvre donc le champ complexe, torturé si j’ose dire, du messianisme hébraïque. Ceci comprenant le problème de la nature et de la personne de Jésus (lignée de Cham VS lignée de Sem si l’on suit les suppositions généalogiques). Ces complexes tournent donc autour d’une Histoire compilée sans preuves réelles dont on cherche à recoller les fragments progressivement retrouvés, et de la question subtile de la nature d’un prophète et d’une prophétie. C’est dans cette optique particulièrement importante que la présence d'un brahmane, d'un taoïste ou d'un lama trouve toute sa pertinence. Pourquoi ? Parce que ces enseignements souffrent beaucoup moins de conflit entre les parties (obédiences) et de dissociation interne que le voisin méditerranéen et par extension occidental. Parce que dans ces enseignements, aucune frontière armée n’a été bâtie entre la raison, les sentiments et la foi et donc entre le réductionnisme, la sémantique mystique, l’idéologie et l’art (jusqu’au raz-de-marée planétaire de la révolution industrielle bien entendu). Mais aussi parce que les royaumes du Levant se sont répartis et unifiés par le glaive, tout autant que nous, mais pas par la colonisation, l’esclavagisme et la volonté de conquête totale. A ce propos, je pense que deux autres présences auraient été pertinentes : celle d’un représentant de l’ancien vaudou, maître du langage primordial de la magie africaine et gardien du nom des premiers pharaons. Et celle d’un historien spécialisé sur l’étude du langage et sur les écritures anciennes. Ce dernier aurait rappelé que l’ancien testament trouvait sa source dans une logique de copier/coller provenant de contes et comptes dont les Sumériens avaient laissé transmission orale et traces scripturales. Le rabbin aurait probablement invoqué le passe-droit de sa sagesse/mètis/rhétorique : le terme « élu » n’est pas une bonne traduction, « choisi » est plus adéquat, mais choisis, nous le sommes tous et la Torah ne concerne que le peuple d’Israël. L’exclusivité, ainsi que les accords tacites d’inclusivité et d’intersection demeurent pourtant invinciblement la cause primordiale de notre perte, et ces complexes nous concernent tous ! Notons qu’à ce jeu, les juifs messianiques ne sont pas les derniers, euphémisme ! …….

Pour en revenir à la vidéo : j’ai donc remarqué dans le fil, que les trois hommes s’offrent gentiment et maladroitement des fleurs lorsqu’ils abordent des sujets trop brûlants ou qu’ils ne maîtrisent pas. Ceci dit, à part le commentateur totalement inutile, les deux interlocuteurs offrent de belles informations pour tous ceux qui souhaiteraient commencer à comprendre quelque chose à toutes ces questions trop longtemps ignorées par l’homo poubellus. Ils sont mutuellement respectueux et ne se coupent pas la parole inutilement, un très bon point ! Et le représentant de l’Islam est un vrai challenger, un boxeur de l’information et une banque impressionnante de données bien ordonnées, bien mémorisées ! Un déterminisme masculin fortement marqué, doté cependant d’un atout : un look et une prestance, donc une aura, dans l’air du temps ! Argument négatif cette fois, l’intonation, la musicalité et le vocable utilisés dans le phrasé par les deux hommes me semblent trahir leur appartenance à une nouvelle école soumise au lissage confus des divergences et à la vulgarisation du langage commun ! Selon moi, ce phénomène s’explique par la nécessité de trouver des compromis rapides, quitte à nous fourvoyer, lorsque nous avons trop tardé à trouver des accords justes et irrévocables !   

Pour le contenu, j’ai noté deux ou trois points très importants, des passages qui m’ont été presque insoutenables ! Tout d’abord à propos de philologie, de sémantique, et de la nature et fonction des mathématiques dans le langage et l’écriture. Ce qui est insoutenable, c’est que le sujet est suffisamment complexe pour motiver un hermétisme global et que ce type de discussion devant auditoire ne fait que noyer le poisson et renforcer cet hermétisme plurimillénaire ! Lorsque l’un (Karim Al Hanifi) avance que le nom de Mahomet est évoqué en filigrane dans le Deutéronome avec la valeur gématrique 92, il aborde d’une mauvaise façon le problème sémantique (il se rattrapera sur le sujet vers la fin de la vidéo). Globalement, la gématrie décrite ici se limite à celle de Kabbalistes n’ayant probablement pas compris toute la dimension du livre de la splendeur (le Zohar) et qui s’affairent à trouver dans les écritures, des coïncidences logiques concernant les répétitions de nombres évoquant des noms clés connus ou inconnus à l’époque de la rédaction. Cette pratique classique étant en effet « un apéritif pour la sagesse » (un mauvais apéro à mon goût), les deux hommes conviennent poliment que cela ne veut rien dire, au grand désarroi des du musulman dont l’argumentation repose fortement sur cette étrangeté gématrique. Le sujet est d’ailleurs relancé vers la fin de l’interview et les trois interlocuteurs trahissent à cet instant une fièvre dialectique montante ! Il y a une autre raison au fait que le « boxeur » soit obligé de se coucher à propos de la gématrie : tout comme l’arithmancie (son extension), elle est effectivement bien mal pratiquée et pire encore, la science moderne l’ayant totalement reniée et les orthodoxes la considérant comme un apéritif ; en faire une référence, revient à passer pour un fumeur de moquette aux yeux des trois quarts de la population mondiale. Le boxeur est fort, il n’en est pas moins stratège, il doit se coucher en attendant d’en savoir plus sur cette technique et d’être sûr de son coup. Mais j’ai mieux : quand bien même maîtriserait-il ces arts, pourrait-il se permettre de soulever vraiment ce rocher plurimillénaire ? Non, à moins de réconcilier tout le monde en s’attaquant aussi à sa propre confession ! L’arithmancie est le pont entre la science exacte, la théologie, la politique et les arts. Elle est tout simplement la clé de compréhension de tous les langages.  Elle concerne donc les chaînons manquants et les informations politiquement occultées ou biaisées de toutes ces écoles ! Face à la maîtrise de l’arithmancie, tous les mensonges tombent, avec les illusions et les pouvoirs qui vont avec.

Mon analyse est longue, comme le docu ! J’en suis désolé. Mais impossible ici de négliger un minimum d’arborescence révélatrice ! Vous remarquerez dès le début de la conférence, lorsque la gématrie est évoquée, chacun des trois interlocuteurs se contredit lui-même à plusieurs reprises, surtout le Rabbin qui entend clore la discussion à propos du nombre de Mahomet dans genèse chapitre 17 verset 20. Pour résumer ces contradictions défilant sur environ 10 minutes : les mathématiques ne prouvent rien, parce qu’on peut tout calculer (une phrase sans le moindre sens)… On ne peut pas tirer de droit canonique de la gématrie (l’affirmation des patriarches et ce qui est écrit précède et prévaut donc sur la logique mathématique abstraite. Ce qui est faux !!! La raison et l’épistémologie des sciences ayant enfin prouvé que la logique pure et le langage mathématique sont non seulement à l’origine de la pertinence des écritures mais aussi à l’origine des structures communes et des formes diverses du langage oral !) …  Une fois encore, c’est parce que la gématrie et l’arithmancie sont totalement galvaudées et mal appliquées que l’argument rhétorique passe comme une lettre à la poste. Or, en fin de discussion, comme par enchantement, le Rabbin cite : « Que Muhammad soit la même gématrie que le nom de l’enseignement de la Torah, tant mieux, ça PROUVE bien que l’un est l’accomplissement de l’autre ! » … Un autre détail a attiré mon attention : juste après la fin rhétorique de cette discussion sensible, nous assistons à la seule coupure non accidentelle dans la vidéo. A 25 minutes et 48 secondes si j’ai bien noté. Je me demande fortement ce qui a été coupé au montage. Plus tard, il y a aussi une brève coupure, mais accidentelle et l’on voit bien que le vidéaste, après coup, n’a pas cherché à « cleaner » cette coupure pourtant maladroite et flagrante comme il l’a fait dans le premier cas. Double raison de soupçonner une coupure volontaire, sans pour autant pouvoir en déterminer la cause, crotte, zut, flûte.

Dernier détail (je suis obligé d’abréger, le temps me compresse et je vous sais dans la même situation !) … Le travail des juifs kabbalistes devenus chrétiens, qui ont assemblé des livres entiers concernant les valeurs sémantiques des chiffres et les valeurs numériques des lettres, (HORS OPERATEUR STATISTIQUE APERITIF), sont clairement décrits comme dangereux pour ceux qui suivent l’enseignement de la Torah ou du Coran ! Notons que Karim Al Hanifi est plus mitigé sur cette affirmation, mais il reste muet et pour une fois, s’abstient d’ouvrir son impressionnante bibliothèque ! Tout ceci doit être mis en contexte avec notre actualité me semble-t-il : le peuple de la Torah et les musulmans affirment de plus en plus la forme rituelle et le droit canonique, au détriment de la science, ce qui ne les empêchent pas de profiter de ses atouts matérialistes ou de la technologie de pointe (on ne confond pas les affaires et les questions intimes, pour faire de l’humour de marchand de tapis). Attention, aucune connotation ciblée désobligeante ici, des marchands de tapis, nous le sommes tous ! Côté juif, les fantômes de la Haskala sont aussi lourds à porter que ceux de la terreur initiale de la révolution permanente européenne, mais la croissance dépend de cette science que la mort elle-même nous a livrée ! Côté musulman, le wahhabisme et le radicalisme a fait beaucoup de mal à cette nation d’anciens philosophes, mathématiciens et fins théologiens. Autrement dit, de rares chrétiens demeurent en notre actualité les plus enclins à briser enfin l’hermétisme entre science et théologie ! La notion de trinité est au cœur de cette affaire ! Mais ne généralisons pas un sujet si sensible : parmi toutes les cultures demeurent des êtres aujourd’hui marginalisés et esseulés portant à eux « seuls » le fardeau du salut de nos « grandes » écoles ! Encore une question qu’il conviendrait de résoudre en public, avec la présence de scientifiques de formation laïque (haut niveau en maths, géométrie et physique requis) et de représentants des philosophies du Levant.   Mais il y a pire dans le discours de la vidéo : les chrétiens s’attaquant à  prouver mathématiquement l’existence de Dieu en réformant les « Saintes » écritures sont bien mentionnés comme dangereux ! Pourquoi ? Contexte encore : les blocs nationalistes formés par la Russie, la Chine et les dragons du Sud-Est puis les nations Arabes et Nord Africaines, bénéficient du moteur de l’hypocrisie nationalo-communiste, socialo-capitaliste ou fondamentalo-progressiste ! Ils bénéficient aussi d’une nouvelle alliance notoire, certes de pacotille et diplomatiquement complexe, mais nécessaire pour contrer enfin la puissance de l’Ouest et de son gendarme  américain. Comprenons encore que la position des juifs est cruciale dans cette affaire ! D’ici peu, la faim, la soif, le souvenir et la colère affaibliront l’Europe, et c’est précisément ce nationalisme anti OTAN et sa réputation de vengeur et de juge de l’Occident tyrannique qui fait toute la force de la puissance qui s’élève à l’Est et au Sud-Ouest. Trop longtemps les chrétiens ont conservé hermétiques les petites entorses que Paul a faites à propos des paroles de Jésus, pour faciliter la conversion des romains et sauver les nazaréens ! Les passages concernant la nourriture (problème  du cochon) et la lapidation des adultères par exemple, sont des falsifications aujourd’hui révélées par un protocole de cryptologie et d’analyse contextuelle rigoureusement scientifique. Ces détails de notre Histoire commune sont à l’origine de l’hypocrisie entre les juifs millénaristes et l’Eglise romaine et de toutes les horreurs qui s’en suivent. Ils sont aussi un facteur déterminant dans le conflit sémantique et physique des trois religions. Faut-il le préciser, les occidentaux ont aussi profité trop longtemps de la guerre entre juifs et arabes pour asseoir une puissance mal acquise à la base. Maculé de rouge et de noir est le carrefour méditerranéen, nous aurons tous à payer le prix de l’esclavagisme et du viol des lois de la nature et de ses langages, voilà ce que les Lumières auraient dû nous indiquer. Israël, comme tout le monde joue un double jeu ! Et l’orgueil, d’autant plus lorsqu’il est blessé et corrompu, ne partage pas son pouvoir ! Rien n’empêche les juifs influents de tourner le dos à l’Occident tout en lui serrant la main, quitte à fracturer de nouveau leur nation. Mais quoi qu’il en soit, ils se réservent l’option Samson.

De la quête et des révélations d’une petite communauté de pèlerins isolés, dépend l’issue de la pièce métaphysique qui se joue en nous et sur le terrain ! Le philologue JRR Tolkien a évoqué ce phénomène à travers son œuvre, à propos du terrain il a aussi décrit une anticipation des forces en présence et des espoirs de notre temps:

La révélation du langage et le retour à un dialecte véhiculaire franc (révélation des signes, chute de l’anneau par son retour à la forge),

Les aveux d’un Occident étouffé par sa puissance et par les crimes qui en sont le moteur.

La démission de l’intendance illégitime de l’Homo-vulgaris et de la gouvernance représentative d’une humanité guidée par les intérêts (personnage de Dénéthor et le Gondor),

Les décisions prises par la « grande » Russie (le Rohan)

Les choix faits  par les boucs émissaires de l’Histoire (les nains)

la dernière implication des croyants raisonnables dans les affaires de la cité, malgré leur eschatologie et les promesses du paradis éternel (les hauts elfes dans  le livre),

La réunion des 5 sentiments primordiaux (les 5 magiciens), devant passer par la destitution de l’amour propre, que la place de ministre de la magie dans la cité matérielle a fini par corrompre.

Le retour du roi des animaux malgré lui (l’Homme humble portant le signe de la réconciliation et l’accord entre raison, sentiments et foi/volonté).

Les forces intérieures et les coïncidences extérieures (synchronicité dans le chaos) qui détermineront le choix de l’innocence, à l’instant du jugement (acte final et destin de Frodon, de l’orgueil des nations et de l’anneau de pouvoir unique)…

Pour conclure, il semble que les altérités réciproques se dirigent toutes vers la guerre, en l’absence d’un langage commun enfin irréfutable ! Ne serait-ce que parce que toutes les alliances nous y conduisent à reculons par leur hypocrisie tout en augmentant les enjeux d’une partie corrompue à la base. « A la base », signifie falsification et vulgarisation du langage lui-même à des fins d’instrumentalisation.

Déconstruire et réparer.

Person(n)e.

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Éternel des armées/éternel désarmé

21 Décembre 2019, 01:11am

Publié par Persone

Éternel des armées/éternel désarmé
Éternel des armées/éternel désarmé
Éternel des armées/éternel désarmé

Ni début ni fin, pas d’origine, pas de projet précis, pas de mémoire, mais un potentiel infini, une inertie ponctuée d’hystéries… L’éternité emmerde l’Homme au moins autant que ses enfants ! Ce maître de maison conçoit l'espace-temps à son échelle humaine, c'est plus fort que lui ! Il n’est plus un cueilleur, chasseur et jardinier, il est devenu Sapiens, il est agriculteur, chasseur et n’a plus d’attrait pour la cueillette de saison ! Il est l’Homme civilisé. Il distingue conscience et matière, il dénigre ce support terrestre qu’il juge si cruel avec lui et contrairement à ces ancêtres, il se complait à penser que la matière inerte et organique moins complexe que lui ne possède ni conscience, ni intelligence. Cette conscience, il estime en avoir l’exclusivité, en être l’origine. Mais il fait froid dans un monde sans conscience, où la seule lumière de l’âme, le seul repère de continuité face à la mort, se trouve être une impitoyable balance chargée du poids de nos actes et de nos remords. Alors, après avoir exploité et sacrifié son frère, son amour et son enfant dans sa grande entreprise, il imagine des Dieux, puis des archanges et un grand patron à son image ! Un grand patron libéré de toutes les contraintes qui lui sont propres ! Un patron désarmé, selon la pertinence des propositions des premiers prophètes, mais qui deviendra vite un patron tout puissant sous l’effet des crises et des enjeux croissants motivés par le progrès de l’entreprise. En d’autres termes, un Dieu fourre-tout dont le déterminisme est une excuse parfaite à tous nos manquements ! L’Homme commun, malheureux et irresponsable pécheur, ne peut trouver son salut que dans l’institution représentative de ce Dieu à la fois impitoyable et miséricordieux. Moyennant paiement, comme il se doit !  Mais sa cité demeure en péril et les récoltes de son expérience le complexent autant que toutes ces questions existentielles irrésolues… Alors il jalouse cet Éternel dont il finit par se demander s’il est un dieu despote ou un simple domaine du hasard dans lequel la vie est un accident et vouée à la destruction. Dieu est mort, Dieu n’a jamais existé… Que sait-il ce petit Homme, à la fois trop affairé et soumis à l’ennui ? Que sait-il, tout harassé qu’il est, amoindri et aveuglé derrière son ridicule et pourtant invincible rocher de Sisyphe ? L’incomplétude dont il se fait un complexe est un cadeau : son présent ! Et le déterminisme empirique, qu’il élève au rang de loi irrévocable, sert d’excuse à ses choix les plus morbides. Ce déterminisme empirique de nature religieuse ou matérialiste, dont il demeure un témoin corrompu par l’intérêt général, un témoin dont la mémoire falsifiée ne peut accéder à l’origine du problème ou plus précisément à l’origine du crime.  

"Comme si on pouvait tuer le temps sans blesser l'éternité" - Henry David Thoreau.

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Arithmancie secret d'État - Partie 3

13 Décembre 2019, 21:20pm

Publié par Persone

Arithmancie secret d'État - Partie 3

Bonjour à tous,

Dans mon dernier article « l’arithmancie secret d’Etat », je m’affairais à rétablir la vérité sur cet art politiquement et religieusement hermétique, que nous assimilons à tort et pour cause de cet absolu secret d’initié, à de la divination néopythagoricienne. Autrement dit, à un passe-temps de bas étage qui monopolise pourtant la totalité de l’espace médiatique consacré à la discipline et à son nom impitoyablement galvaudé. Les encyclopédies et dictionnaires, malgré leur devoir déontologique n’en disent pas plus et sont donc responsables de falsification ! Pour le commun des mortels, cela peut paraître choquant : en effet une majorité d’entre nous, bien-pensante, imagine que la révolution des « Lumières » et plus tard celle des NTIC et de l’internet, ne permettent plus les inégalités concernant l’accès aux connaissances. Depuis l’affaire du Watergate et les droits de publication des théories de complots à la carte, cette majorité imagine aussi que la dissimulation de gigantesques scandales ou de mensonges historiques, « c’est de l’histoire ancienne »… Communément, nous pensons donc : « Dans les détails ok, mais pour les grandes lignes quand-même… Tout a été découvert, il n’y plus grand chose à dire sans le redire. » Mais détrumpez-vous, sortez tous de votre léthargie collective, si productive soit-elle : c’est bel et bien le principal que l’on vous cache, la nature même du langage, c’est un fait.

La seule chose dont vous devriez être sûr, c’est que vous ne savez rien ou du moins rien d’essentiel… Rien  d’autre que ce que l’on veut bien vous montrer pour vous dresser, pour vous faire produire, quitte à faire de vous des sacrificateurs de leurs propres enfants !

 

Introduction

Dans ce dernier papier, je m’attache à démystifier un autre phénomène hermétique : Depuis plus deux siècles, tous les cryptologues ou les spécialistes de la sémantique et des langages ayant tenté de démontrer les relations naturelles (logiques, arithmétiques, géométriques et sémantiques) entre les chiffres et les lettres, quelles que soient les calligraphies et les langages étudiées, ont été soit assassinés, soit discrédités et condamnés, autant par les pouvoirs politiques que religieux. La vie d’Ivan Panin et ses premiers déboires en Russie témoignent de ce fait dans une période charnière, à cheval entre la fin du XIXème et le début du XXème siècle. Ceci dit, Panin comme tant d’autres s’est immergé dans la complexité des opérateurs et des statistiques, autant que dans le mysticisme ; au final il n’a pu aboutir, ni donner un sens réel à ses découvertes pourtant fascinantes. Faute d’un bon protocole, faute de simplicité, faute d’une humble question à poser aux chiffres avant de les manipuler ! … Bonjour, enchanté… Qui êtes-vous ?  Le mathématicien et philosophe a semble-t-il commis les mêmes erreurs que les kabbalistes qu’il dénigrait pourtant : tous se sont fourvoyés dans l’étude des répétitions de chiffres et nombres particuliers dans la bible en y voyant la signature divine, mais aucun d’entre eux n’a interrogé le langage commun et les opérateurs les plus simples ! Aucun d’entre eux n’a questionné la sémantique avant de s’aventurer dans les singularités mathématiques et de les assimiler à des codes volontairement cryptés par Dieu en Personne ! La logique serait-elle le fruit d’une intention machiavélique, joueuse ou protectionniste ? L’intention primordiale, raisonnablement, n’est pourtant que la manifestation du ratio et de la conscience relative de l’être ! Un appétit innocent. Aussi innocent que devrait l’être l’intention du chevalier qui cherche le graal ! N’est pas Perceval qui veut.

Ma critique concernant les méthodes de Panin, ainsi que celles des Kabbalistes ayant apparemment mal interprété le Zohar : Des preuves et des coïncidences trop fréquentes pour être fortuites c’est bien ! 3 000 fois tel mot biblique dans la bible et 450 fois un autre, etc, etc… intéressant ! Tant de fois le nom de Dieu sous différentes formes… Mmmh, vous m’en direz tant ! Des noms encore inconnus à l’époque de la rédaction et qui apparaissent dans le texte par le truchement des nombres… Waouh, amusant comme jeu et déroutant, voir mystique, pour qui ne connait pas les statistiques ! Mais qu’est-ce que cela signifie si ce n’est que le chercheur bredouille s’obstine à faire parler des nombres et des lettres qui demeurent muets face à sa perce/Eve/errance ? Pour ma part, j'insiste, les codes dissimulés dans les textes "sacrés" sont d'origine humaine et dénoncent ce que les auteurs ne pouvaient se permettre de dévoiler à leur époque! Quant au messages contenus en filigrane dans la structure même du langage, ils proviennent de l’immanence du rapport conscience/matière, il ne sont pas codés, mais subtile, aussi subtile que la logique, rien de plus.

Retour à l’Histoire : malgré leur incapacité à ouvrir le sanctuaire de ce Graal tant convoité par les élites du monde entier, la pertinence et le cumul des découvertes de ces scientifiques, théologiens, mystiques ou alchimistes, représentait déjà un danger pour les pouvoirs politiques et religieux ! Question : en dehors de l’assassinat pur et simple, monnaie courante à l’époque, comment discréditer les arguments de ces hommes de science et de foi diverses, alors que nous savons pertinemment que dès l’origine de l’écriture, les chiffres et les lettres étaient liés ? L’argument rhétorique est si simple qu’il tient encore de nos jours et satisfait immédiatement tous les troupeaux domestiqués…

Parenthèse : Les vaches sont productives et pour qu’elles le demeurent, elles ne doivent en aucun cas être initiées. De bonnes laitières totalement rebutées par l’outil mathématique dont la mauvaise réputation « de casse-têtes » tombe ici très bien !

Quel est-il cet argument rhétorique tout puissant ? Les chiffres et les nombres n’expriment que des valeurs quantitatives, ils sont aussi des instruments de mesure, mais ne veulent rien dire en dehors de cela ! Donc toute spéculation sur leur relation avec les lettres ne sont que hasard insignifiant et fantasme ésotérique. Et une lettre seule, n'a pas plus de signification qu'un chiffre!

J'insiste encore sur l’affirmation de la fosse s©eptique conventionnelle et globalement admise:

«LES CHIFFRES NE VEULENT RIEN DIRE, UN CHIFFRE NE SIGNIFIE RIEN DE SÉMANTIQUE...»

Je mène donc une enquête depuis plusieurs années, dans la rue, dans les milieux autorisés, dans les milieux défendus, dans les bibliothèques ou sur Internet. La conclusion est accablante : cette rhétorique machiavéliquement simpliste a convaincu sans effort les technocrates les plus matérialistes, les décideurs les plus opportunistes et les  vaches les plus besogneuses, trop occupées à produire, à compter, à économiser et à dépenser leur sal/e/aire.  Enfin, pour lobotomiser définitivement les irréductibles, les rêveurs et les vaches occidentales en mal de d'enchantement, de nouveaux syncrétismes sont apparu en pleine euphorie soixante-huitarde, de puissants moteurs d’idiosyncrasie... Je cite le New-Age et l'arithmancie divinatoire pour tous ! Depuis les méfaits accomplis de ces deux fonds de commerce débilitants, la philologie, la cryptologie et la sémiologie elles-même passent pour de pseudo-sciences! Un coup de maître pour renforcer le vieux couvercle de l'hermétisme.

Mon article sera peut-être long, mais simple… Disons qu’il ira droit au but tout en exprimant les nombreuses arborescences des chemins qui y mènent : il se résume à une énumération ordinale des chiffres dont sont issus les nombres, avec la traduction de leurs principales valeurs sémantiques.

Pour de simples raisons de volume d’information et de confort de lecture, nous n’aborderons dans ce premier chapitre que les premiers chiffres : 0, 1, 2 et 3.

 

Rappel avant développement:

La matrice des 10 chiffres (0 à 9) n’est pas une invention de l’Homme, mais une découverte logique progressive. Le fait que 9 annonce la boucle et le retour du 0 pour désigner la première décade des ordres de grandeur tient directement des propriétés arithmétiques et géométriques des chiffres. Géométrique ? Me direz-vous ! Posez-vous les questions suivantes: qu’est-ce qu’un point. Qu’est-ce qu’une sphère ? Qu’est-ce qu’une droite ou un segment ? Qu’est-ce qu’un angle ? Combien de points définissent une droite ? (indéterminable)… Un segment ? (2 + 1 en tant que milieu)… Un triangle, un carré, (… les nombres pour les autres polygones…), un cercle, une sphère (indéterminables) ? Combien de points pour un angle (3) et comment définir la valeur de ce dernier qui semble en rapport avec le segment linéaire qui nous sert d’unité de mesure classique et la notion d’arc de cercle ? Ce sont entre autres ces préoccupations qui ont permis aux mathématiciens de comprendre que les notions de cycle étaient liées à la série 3, 6, 9, avec 6 en médiateur (milieu), et que la notion de linéaire mesurable était liée au système décimal avec cette fois le chiffre 5 pour médiateur. Mais comprenons bien que ces relations sont « intimes » et ne forment qu’un tout, un tout dans lequel elles s’expriment. Pour le dire avec plus d’humour : le système sexagésimal et le système décimal, c’est la même chose, sans être la même chose. Si le cœur vous en dit, plongez-vous dans l’étude de la notion de radian, de vitesse linéaire et de vitesse angulaire, pour entrer dans les détails. J’insiste sur un élément non négligeable : en comptant le nombre de jours qui défilaient entre deux retours de printemps, nos ancêtres gravaient systématiquement 360 traits environ sur ce qui leur servait de premier calendrier. Et 30 pour le cycle lunaire. Plus tard, bien plus tard, ils ont découvert que l’approximation concernant la rotation des astres correspondait à environ 5 jours. Il convient ici de comprendre et de comparer les suites arithmétiques : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6 (suite ordinale des entiers naturels)… ou 2, 3, 5, 7, 11, 13 (nombres premiers)… ou 3, 6, 9, 12, 15, 18, 21, 24 (multiples de 3)…Vous m’avez compris, la nature elle-même s’exprime, elle est le langage et elle nous laisse des pistes.     

D’un point de vue arithmétique, ce sont les nombres premiers et plus précisément la comparaison des écarts entre ces « derniers » qui nous a conduits à constater la valeur de boucle du chiffre 9. On peut aussi parler de la notion de carré de trois (3²) qui forme la première herse partant du domaine de la logique la plus élémentaire : si une longueur existe, elle est définissable par deux points et un milieu, donc 3 points déterminés et relatifs les uns par rapport aux autres, 3 éléments concrets, abstraits, potentiels, manifestes. Même le 0 engendre, par son existence et donc son unité, sa propre dualité ! Autrement dit, il est aussi son double et SES symétries : les opposés concernant les valeurs relatives des forces. Et les inverses concernant les ordres de grandeur. C’est donc le carré de cette base logique élémentaire, sémantiquement, arithmétiquement et géométriquement manifestée, qui forme la première grille dont le nombre de cases est impair, mais non premier 9. Notons que le carré renseigne sur la double nature du 2 : le carré concerne en effet la notion abstraite de multiplication par soi-même et donc de double abstrait (segments et angles définissent les surfaces). Pour nos yeux, au quotidien, la 3D nous semble beaucoup plus concrète.

Je n’explique pas tout ceci pour justifier ma position de ne pas aller au-delà du chiffre 9 pour révéler le signifié occulté (et non occulté) des nombres ! 9 est une base de surface et de volume, mais au-delà, les nombres composés de chiffres expriment des accords, des caractères de nature susceptible, qu’il serait idiot de négliger. Néanmoins, j’aborderai ce sujet dans un autre article concernant les relations entre les chiffres, les nombres et les lettres qui sont gravées en l’Homme ou par l’Homme comme autant de caractères ! Ici, retenons simplement que les nombres, si infinis puissent-ils être, sont reliés à des ensembles : les pairs, les impairs ou les premiers par exemple. Ou encore, les entiers, les naturels, les relatifs, les imaginaires… Et comme nous venons de le voir, ils sont tous logiquement rangés dans une commode à 9 tiroirs, un meuble abstrait dont le premier ou onzième tiroir, indéterminable, est à la fois la commode, dans la commode, et autour de la commode. Ce phénomène de commode matricielle, donne lieu à ce que Pythagore et L. Euler nommaient la réduction additionnelle des termes consécutifs d’une expression logique (nombre, accord, nuance ou mot). 21 par exemple est dans le tiroir 3 (2+1). 12 aussi ou 777. 666 ou 999 sont dans le tiroir 9. Simple ! Au fil du texte, vous trouverez quelques mots décryptés selon la même logique et en utilisant le rang ordinal des lettres dans l’alphabet latin. « MAIN » pour exemple sera noté M(13 et donc 4)A(1)I(9)N(14 et donc 5) ou simplement MAIN (01), 01 étant la réduction de 4+1+9+5 ou de 13+1+9+14, ce qui revient au même. Ou encore MAINS (2) concernant le pluriel. Finissons par un chiffrage sémantique plus poétique : CŒUR donne 8. Tout comme SEXE. AMOUR donne 5, une quintessence !  

Ce qui suit n’est qu’une base, probablement une fondation pour une « nouvelle », commune et meilleure compréhension  de ce qu’est le langage, une fondation irrévocable, mais une simple base tout de même. Entrer dans les détails nous mènerait vers l’infini, et tout comme en « non matière » d’Amour, cette intimité subtile ne s’enseigne pas, elle n’appartient qu’à celui qui pratique. Question de la substantifique moelle… La substance de double nature dit-on aussi. Laissons à l’enfant, à notre avenir, ce qui lui appartient… Je ne m’attache ici qu’à sauver le chat, capturé par l’expérience… Et à réconcilier la mère Michel et  le père Lustucru. Gestion des priorités oblige.

Arithmancie secret d'État - Partie 3

Développement :

Ꙩ : 0 ou zéro

Indissociable de sa propre unité en tant que chiffre à part entière et de sa dualité, autrement dit des chiffres 1 et 2, nous amenant donc à 3, comme vu précédemment. Quel est donc le double de lui-même ou son inverse ? C’est relatif ! Le point est le double et l’inverse du cercle et vice et versa ! Je vous conseille de visualiser une onde à partir d’une goutte d’eau dans une bassine, un lac ou un océan. De l’eau dans de l’eau, voilà qui tombe bien pour rendre l’exemple plus significatif encore. 0 est un chiffre entier mais inaccessible, inatteignable dit-on. Il est par conséquent indéterminable par l’observateur et demeure manifestement indéterminé pour ce dernier. Du moins avant que son principe (de trois) n’engendre un « point » manifeste. Ce point est donc encore un zéro, mais dont l’état engendre une incarnation dite matérielle, un objet déterminé ayant nécessairement à son tour un double. Nous arrivons encore au segment de deux points muni d’un milieu. Manifesté, ce phénomène se nommera « particule élémentaire » une fois découverte par l’observateur de nature humaine. Il en existe de nombreuses. Les quarks (liés aux antiquarks) s’assemblent par 3 pour former les baryons, qui représentent pour nous la « masse » principale de nos atomes. Mais 0 est avant tout un chiffre qui nous ramène à la notion d’infini… Il est donc aussi l’horizon vers l’extérieur et l’intérieur concernant autant l’espace que le temps. Il convient ici de réfléchir aux notions complémentaires de trou noir et de vide intersidéral, de Big-Bang et de fond diffus cosmologique. 0 est l’ensemble vide, mais le vide absolu et unique est impossible ! Dualité oblige. En ce cas, 0 est tout autant le plein que le vide et les deux états ou natures sont communicantes. 0 est contraction et expansion, inspiration et souffle, etc… Il est le silence et la musique. 0 est aussi le centre primordial de la symétrie, il est le miroir indéterminable et multidimensionnel! La notion d’axe de symétrie devra attendre deux points pour se manifester. Zéro est le point indéterminable en lequel et par lequel s’expriment ce qui émane et se diffuse (caractère de la lumière) et ce qui absorbe et rappelle (caractère du trou noir). Le zéro (nature) est aussi le milieu (position) et l’étape (état/vitesse) où la matière et la vie s’incarnent en couleur : la terre du milieu. Passagère, pour l’observateur convaincu que le passé n’est plus et que le futur n’est pas préconstruit. Observateur qui ne conçoit souvent la notion d’instant éternel que dans la mécanique de la souffrance et la perpétuité des tâches qu’il s’impose. A ce jeu, la synchronicité devient l’ingénierie du consumérisme et la simultanéité, le symptôme de l’Anthropocène. Causalité, immanence et retour à l’équilibre oblige. Autrement dit, soit le Sapiens malade comprend le mal qui le ronge et se répare, soit il va au bout de l’expérience morbide et les générations qui lui survivront pourront un jour aller pisser sans remords sur sa tombe. Or, ce n’est pas en se rassurant du fait que « Dieu » soit mort ou inexistant, ni en affirmant que l’Homme est mauvais et sans une once de libre arbitre, pas plus qu’en propageant l’idée que le 0 et les chiffres ne veulent rien dire (…), que Sapiens prouve sa volonté de déconstruction et de réparation ! … ∞

Symbolisme :

Note : nous nous résumerons ici aux indications du Zohar et de la Kabbale concernant les sephiroth. Pas de sephirah zéro, rien de plus logique : Y a-t-il un zéro plus singulier que pluriel, plus masculin que féminin, ou vice et versa ? Y a-t-il une lettre 0, ou un symbole meilleur que le point ou le cercle (tous deux indéterminables et non mesurables hors approximation) pour le représenter ? Pouvons-nous figurer la conscience ? Pouvons-nous voir simultanément le visible et l’invisible ? Est-il souhaitable de voir, de nommer et pourquoi pas de s’approprier ce qui est généreusement caché sans l’être ? Alors, les kabbalistes ont évoqué le 0 par son retour annonciateur de la première décade. Le dernier et dixième sephiroth « visible » est Malkhouth : le royaume. Chiffre 10, élément terre, couleur brune. En mots communs, il symbolise le monde manifesté, celui que l’observateur nommera réalité.

Arithmancie secret d'État - Partie 3
Arithmancie secret d'État - Partie 3

I : 1 ou Un

Un ou Oinnnn… avec O muet, premier son émis par le bébé avant A et E, E avec ou sans accent. Le E qui précède le « EU ». Un est la plus petite unité connue : le « iota » comme le nommèrent les grecs. Son symbole est « I » vu de profil ou « . » vu de face. Mais la place du « . » ou du « 0 » n’a été acceptée communément par nos intellectuels et spirituels que depuis le septième siècle. Jusque-là, le point servait d’accent, de ponctuation ou d’alternateur sémantique. Le son « I » est lié à l’intensité du premier cri, mais les cordes vocales du nourrisson ne lui permettent que le son atténué « IN ». Pour l’adulte, le I est clairement le son strident et aigu lié à la douleur transmise par les nerfs. Lorsqu’il n’est pas le I formé par la bouche lorsqu’elle ricane. La douleur aigue motive rarement un son grave. Concernant le ressenti, lorsque la douleur est aigue, nous visualisons rarement la plénitude ou le vide, à moins d’être un maître yogi, un sage accompli. Nous ressentons plutôt le versant plein, continu, linéaire, toujours trop long à notre goût, bref, le « I » sous pression, plus que le « 0 » souple et élastique. 1 est donc lié à I ou i par le signifié du iota et la manifestation commune, universelle, d’une sensation liée à ce qui est aigu et du son « Un » exprimé à la naissance par le « fils de l’Homme ». Pour un homme préhistorique I est aussi le premier signe accessible, instinctif, qu’il peut graver sur le sable par exemple pour signifier « Moi » ou « Toi » ou « lui », ou toute autre objet ou phénomène humainement considéré comme unité. Notons que le iota désigne ce qu’il y a de plus petit et qu’il sera utilisé pour désigner une unité de mesure, nécessairement relative, mais très pratique ! 1 désigne MOI ou TOI ou LUI ou encore NOUS… Il désigne donc plusieurs points ou angles de vue (relatif à…) et désigne l’objet ou l’ensemble d’objets. C’est un jeu de focus et de sémantique propre aux facultés de l’humain. Mais continuons : le 1 est donc l’unité relative. Une unité au sens large, au sens indéterminé donc, mais qui nous permet de déterminer ensemble, jusqu’à une certaine limite de précision, ce qui nous entoure et nous constitue. Allons plus loin : le 1 est aussi le JE du MOI. Non ? Et oui, vous êtes une simple unité ! Et ce qui vous constitue n’est pas différent de ce qui fait le reste. Qui plus est, vous devez vous plier aux mêmes règles que tous, dans un monde déterminé. Et pourtant, vous êtes unique et nul ne saurait prédire votre avenir au-delà d’une certaine précision, pas même vous.

Une parenthèse s’impose : votre liberté est RELATIVE, mais vous avez le libre arbitre, c’est-à-dire la responsabilité de vos actes. Humainement parlant, les notions indissociables de détermination du choix et passage à l’acte, relèvent du domaine de l’indéterminable, quelle que soit la précision avec laquelle on peut déterminer les forces agissantes. Nous pouvons assimiler ce phénomène à un exemple physique : la roue libre d’un embrayage ! Tout pilote sait raisonnablement et intuitivement à la fois, que la  perfection d’un bon passage de vitesse est un graal inaccessible dont se rapprocher élève le pilotage au rang d’art… Ou peut sauver des vies en cas de course folle. Cette subtile et immatérielle mécanique n’est que le signe de l’évolution (entropie et complexification du système), mais cet héritage subtil, complexe et enivrant, passionnel devrais-je dire, représente aussi un grand pouvoir et de surprenantes facultés pour ce dernier prototype de l’évolution que nous sommes. Un pouvoir et des talents qui réclament de grandes responsabilités ! J’ai volontairement employé le terme « enivrant », en référence à un symbole biblique falsifié dans les liturgies : le passage de l’Ivresse de Noé, sortie des eaux avec ses trois fils et mystérieuses et infidèles épouses. Il est question ici de la nature de l’évolution de la cellule ! La réplication/duplication (Un noyau suffit, 1 ! Et pas de sexe déterminé) ou l’accouplement, la sexualité (nécessite au moins deux sexes, mais issus d’une même famille). Scandale ! Du moins à l’époque biblique et jusqu’à la fin de l’obscurantisme. Après la révolution, c’est une autre histoire, une histoire de « Lumières » aveuglantes et d’éteignoir. Chacun cherche son chat et se fout de celui des autres ; quant à la vérité, soit elle n’existe pas, soit tout le monde s’en bat les valseuses. Nous en avons 2. Ce détail biblique est pourtant un quiproquo sémantique qui a engendré la justification de l’esclavagisme du peuple africain dit « NOIR », comme Cham, l’enfant maudit.

Bref, 1 est aussi le JE. Je suis, parce que vous êtes. Mais que SOMMES-nous mon amour ? … Notre Amour… Un accord ? Nucléaire peut-être ? … Ne nous fâchons pas. Je tente une poésie, mais la question est tout à fait sérieuse ! La  grande question du JE, du JE SUIS et de la double nature du fils de l’Homme manifestée en Jésus pour les chrétiens, écrit avec un J dans les langues latines. Une question qui a fait couler autant de sang que d’encre, encre qui est aussi du sang. C’est ce phénomène contextuel qui, au XVème siècle, poussa Pierre de La Ramée à insister sur la pertinence des lettres conceptuelles J (dérivée du I) et U (dérivée du V). Le J est placé au dixième rang de l’alphabet (I0 se réduit à 1) après le I et le U au vingt-et-unième (3), avant le V. L’alphabet latin comporte dorénavant ses 24 lettres, autant que d’heures dans une journée, + 2 lettres conceptuelles ajoutées aux « caractères » déjà exprimés. Je vous laisse méditer à tout cela pour alléger l’article.

Abordons d’autres notions complémentaires : 1 est axe de symétrie s’il est UNE droite infinie, ou centre de symétrie s’il est « point » ou segment relatif. En tant qu’axe, il permet des translations, en tant que « point » il permet des projections « imaginaires ». Intervient ici la notion de symétrie et de ratio entre les unités diverses projetées ou translatées. Le phénomène de projection et de centre de symétrie nous amène à penser aussi au cercle ou à la sphère et au final, à la zérotation. Le centre « 0 » ou « O » ou « . » et l’unité et sa projection (1 et -1 par exemple). Pour visualiser, le point « . » est le centre et O (plan classique) ou 0 (plan complexe) est le cercle, l’œuf ou les trajectoires orbitales. Mais considérons que lorsqu’on s’enfonce dans le « point » et donc l’infiniment petit, nous retrouvons aussi des centres et des axes de symétrie ainsi que des zérotations !  Vers l’infini, les notions de masse et de rotation finissent par s’annuler, se dissiper pourrions-nous dire, pour laisser place à la substance indéterminable. Mystère des interactions et du langage par lesquel(le)s le tout et le rien s’expriment.  0, 1 et 2 (la dualité, la symétrie, l’intrication…) sont liés et ne font qu’UN ou TROIS (0, 1 et 2) en UN.

Résumons : 1 est un premier son émis par le fils de l’Homme, 1 est Je, 1 est « je suis », 1 est toujours le symbole de l’unité U (21 symbole de l’âme ou 3 symbole du principe créateur), 1 est aussi l’intersection ou l’inclusion, 1 est l’inclusivité et l’exclusivité, 1 est l’intégrité de chaque élément dans la partie et l’unité de la partie, 1 est déterminé mais sa nature, sa position et sa vitesse demeureront indéterminables. 1/dé/Terre/Mine/able. 1 : unité/Dé : probabilités/Terre : compatibilité, complémentarité, fusion et accrétion/Mine : exploitation et énergie/Able : capacité, possibilité de. 1 est une unité relative, 1 est une unité de mesure (ramenée à l’indétermination de Pi), 1 est point ou axe, moyennant compréhension de la dualité/symétrie/complémentarité/...

Symbolisme :

Pour les kabbalistes, 1 est la couronne (du roi conscient du royaume, royaume représenté par 10 et donc l’unité du zéro).  Et bien que je n’affectionne guère la divination néopythagoricienne, le jumelage de celle-ci avec les petits secrets arithmantiques de l’astrologie (fondé sur la relation entre le décimal base 10 et le radian base « 3, 6, 9, 12 »), donnent d’assez bons résultats pour déterminer les caractères ou traits de personnalité. La raison principale de la limite de pertinence de cet art, que je nomme souvent de bas-étage, est précisément le manque de maîtrise des véritables relations entre les chiffres et les nombres, entre les chiffres et les lettres, entre la physique et la métaphysique. Manque de protocole réductionniste, suffisance et profit de la petite entreprise ! Et hermétisme, encore et toujours… Séculaire, globalisé.

Arithmancie secret d'État - Partie 3
Arithmancie secret d'État - Partie 3

Deux : 2

Ratio, dualité, complémentarité, immanence, transcendance à double voie, yin-yang, double face, surface visible/surface cachée, rémanent/immuable, simple/complexe, entier/divisé, singulier/pluriel, lumière/ténèbres, entrant/sortant, vivant/mort, passé/futur (…) etc, etc. Et faut-il poser la question : « être et ne pas être/être ou ne pas être »? Ne nous laissons pas troubler par cette question shakespearienne et n’omettons pas les notions d’opposé ou d’inverse concernant état et nature. Le deux en un par le « Saint-Esprit », ou « milieu », « principe », « logique », suivant les vocables. 2 en 1 qui font 3 en 0. Si ce dernier (et premier aussi) s’exprime, 1 doit être et avoir son double (immanence de l’être et de l’avoir). Ici 1 peut être le tendant vers le vide et le tendant vers le plein, la charge positive et la négative (état), la répulsion et l’attraction, la matière et l’antimatière, le haut et le bas, la gauche et la droite, le devant et le derrière (…), le déterminé et l’indéterminé. Mais concernant le vivant, il est aussi la conscience de soi par rapport à l’autre. La vie dans sa cellule, sa capsule voyageuse pourrait-on dire. Une intelligence, une substance et une frontière (3). Mais il est également cette cellule dans son intégralité, elle aussi dans un milieu et donc encore une intelligence, une substance cette fois extérieure et une frontière. L’être sort des eaux, la mère accouche : 1 est encore la conscience de soi par rapport à autre « chose », mais cette ou ces « chose(s) » se gâte(nt) ! Un premier effort est requis : « tu es métabolique, agis » conseil l’ange au petit corps en souffrance ! L’ange, plus tard prend le nom d’orgueil. Ange gardien, il devient facilement geôlier ou bourreau. Jadis, on l’assimila à Satan, sans expliquer aux moutons ce que S(1)A(1)T(2)A(1)N(5) (I0 ou 0I) signifiait. L’ange déchu, l’origine du mal enseigna-t-on aux enfants. Trêve d’obscurantisme, Le travail de la mère et de l’enfant est récompensé ! La première frontière s’envole, le monde est plus vaste et divers à l’air libre. Au fil des heures, des jours, des mois et des ans, le petit d’Homme appréhendera la conscience de soi en fonction de l’autre (la famille) et du milieu. Une intelligence, un environnement et tout un horizon !

Parenthèse : soit dit en passant, SOUFFRANCE (force de réponse métabolique)  en résultat alphanumérique réduit donne 10 et donc 01. Tout comme SATAN… Ou ANUS. 0 est un orifice, un trou, et 1 ou I évoque un segment, une tige, une fibre, un tube… Une autre subtilité liée à la notion de dualité ! Mais qu’est-ce que cela signifie ? Interactions, passage de l’information au métabolisme et réaction. Instructif, n’est-il pas ? On en revient au premier cri du fils de l’Homme, atténué par un défaut de cordes vocales accordées. Le « i » qui devient « In, un ou 1 ». Un i et son point représentent aussi « . » ou cercle relatif vu de face et « I », la tige ou fibre vue de profil. Le i a sa place au neuvième rang de notre alphabet latin. Tout comme R (aire) dont le dix-huitième rang se réduit à 9. L’alphabet moderne n’ayant que 26 lettres (8), il n’y a pas d’autres caractères que I et R reliés au 9. 8 infini ! Mais silence, on tourne de nouveau… Dans l’ancien alphabet de 24 lettres, le 9 correspond à i et s (au lieu de r). Le S ne rappelle pas le yin-yang sans raison. Le s est au dix-neuvième rang du nouvel alphabet ramiste, 19 et donc 0I. Le serpent ni chaud ni froid, les cycles ondulatoires, l’immanence du principe espace-temps. Humour sémantique : les nombreuses informations qui feront le confort de la défécation et la qualité environnementale des déjections de l’être, passent par sa bouche ! B(2)O(6)U(3)C(3)H(8)E(5) donne 9. Une bouche bavarde qui semble précéder le bout du tuyau alors que c’est bien l’évolution de l’intestin qui a formé la bouche qu’il mérite ! Etonnant n’est-il pas ? Satan l’anus fredonne toujours une jeunesse désabusée, mais qui cherche encore son chat…     

Les notions de ratio et de dualité forment un tapis volant qui vous emmènera là où vous le souhaitez ! Au bout de tout et au-delà, vers le monde à l’envers. Mais attention, il est nécessaire de maîtriser les rapports et de savoir lire une carte tout en appréciant le voyage.

Ce que le 2 peut faire dans un sens, de par son propre principe, il peut le faire aussi dans l’autre. Lorsqu’une cellule se multiplie par exemple, c’est parce qu’elle s’est divisée ! Le 1 a un double, mais aussi une moitié… etc. Arrêtons-nous ici : la moitié de 1, donc 1/2 est aussi 0,5 ! Le 5 médiateur. Entre 0 et 1, entre 0 et 10. Le 2 pair, n’en est pas moins un nombre premier, comme le 5. 2 et 5 sont plus liés qu’on ne l’imagine ! Note : 5 est le 3ème chiffre premier. Le 5 calligraphié partage la forme du cercle avec le 2, mais il commence par une forme carrée. Le 2 évoque la courbe et la droite qui segmente et le 5 évoque la quadrature du cercle. Ces notions sont très importantes dans la compréhension des propriétés des chiffres et des nombres. Faisons de nouveau apparaître la magie poétique du langage : AMOUR donne 5, tout comme CHRIST qui évoque la qualité de médiateur du Jésus que nous connaissons sans le connaître. JESUS, lié à JE SUIS, donne 2 et exprime la dualité. L’ensemble JESUS + CHRIST donne 7. 7 : sept ou Seth pour les initiés. Et JE + SUIS donne aussi 2. Le 9 (représenté ici par i) possède la propriété de s’annuler dans la réduction des nombres.  

Interrompons ce qui ne peut être fini, par quelques réflexions de type géométrique : Malgré son unité, la dualité est dans la nature du 0. Le 2 forme des couples unis par les lois de la symétrie devant 0. La nature des 2 images (ou objets) symétriques détermine les projections et le type d’application qui les concernent. Le segment formé par deux points symétriques et leur milieu est à son tour un potentiel axe ou centre de symétrie pour d’autres points… Géométrie infinie. Mais l’équilibre et la symétrie ne seraient pas sans leurs inverses : le déséquilibre, la diffraction, la déformation. A ce titre, le zéro n’est pas calligraphié comme le O en cercle parfait, mais sa forme évoque plutôt celle de l’œuf. Cela nous indique par ailleurs que tout point ou centre de symétrie peut aussi être une rotule ! Autrement dit, le premier segment muni de 3 points peut être considéré comme un angle plat OU comme un TRIANGLE, si des forces quelconques interagissent entre les points déterminés, poussant le milieu « 0 » à agir en tant que rotule. Une étape idéale pour passer au chiffre suivant avant de nous noyer dans l’océan ∞ de la dualité.

Symbolisme :

Dans la Kabbale, sephirah Hokhmah porte le 2. Elle est liée à la sagesse dans le sens d’équilibre. La vertu correspondante est le bien et le défaut est le mal. La couleur associée est l’argenté ou le gris à tendance claire. L’image de cette sephirah dans l’arbre de mort est l’arbitraire. Autrement dit, le livre des splendeurs et ses bons interprètes stipulent toute l’importance de la question du libre arbitre ! Ce dernier peut être considéré comme la conscience de la responsabilité de nos actes et de notre liberté relative dans un monde déterminé. Dans ce cas, le libre arbitre épouse la compréhension de la dualité et de la complémentarité de toute « chose » ou phénomène. Mais il peut être considéré comme un sentiment de liberté non avérée, non raisonnable et synonyme d’arbitraire. Dans ce cas, le libre arbitre est en procès, condamné par le rationalisme bien qu’il ne soit pas le bon coupable. Ce procès entraîne un mode de vie matérialiste et une entreprise commune : un empire dont la justice n’est qu’un principe de précaution dans un asile de savants irresponsables, ou plutôt non-responsables, par autodéfinition. La voie de ceux pour qui la dualité est un complexe ! Dualisme, manichéisme VS obscurantisme, positivisme, matérialisme, globalisme, nihilisme… La voie que nous avons globalement choisie. A méditer tant que faire se peut !   

Arithmancie secret d'État - Partie 3
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Trois : 3

« Le chiffre trinitaire » disait-on ! « The magic number » dit-on depuis les seventies ! « Un de ces chiffres qui nous trompent et auxquels on fait dire n’importe quoi pour nous vendre quelque chose » dit-on depuis le désenchantement total du monde ! Menons l’enquête :

Comme nous venons de le voir : 1, 2 et 3 sont liés et ne font qu’un en 0. Principe exprimant le potentiel infini de ce premier et dernier, principe manifesté par la notion d'unité relative, soumise aux nombreuses applications de la dualité. Cela concerne toute suite logique et manifeste de termes consécutifs, pouvant être considéré comme un phénomène ou un objet observable, une unité particulière, faisant partie d'un tout: un nombre, un mot, un champ électrique, un amas complexe composé d'éléments plus simples... Exprimons la trinité par le biais d'un point de vue théologique compatible avec la science: le principe (immuable), le résultat (des variables et des constantes) et les lois qui régissent les interactions, les transformations. Ces lois sont celles de la logique, elles sont perceptibles, c’est pourquoi la notion de messager a été utilisée : Thot ou Hermès par exemple, puis le Saint-Esprit, avec ses anges et ses archanges. Mais comme la science le prouve aujourd’hui, la nature du principe et du messager conservera toujours un versant caché. Dans la précision quantique, l’ensemble de trois, composé par « Nature, Vitesse et Position de l’objet », nous exprime son caractère indéterminable. Mais notre incertitude est bien heureuse et le principe d’immanence est le garant logique du sens de notre existence ! Voudrions-nous être dans la partie d’un Dieu tout puissant dont nous serions les pions, comme le suggèrent les théories religieuses les plus obscurantistes? Ou de simples accidents voués à la destruction, comme le suggère la théorie du déterminisme absolu? Voudrions-nous être NOUS, tout en étant simultanément la partie et dans la partie, sans la moindre frontière logique entre ces deux natures, ce qui ferait de nous des êtres omniscients et donc des dieux tout puissants ? Comme le suggèrent cette fois les nouvelles aspirations de la silicone valley... Soyons enfin humains ! Demeurons raisonnables et aimants, à la place qui est la nôtre. Avant de connaître la fin, attendons la fin.

Nous venons d’aborder le trois par le prisme de double nature qu’est la passerelle entre physique et métaphysique… 3 est l’accord de trois ou la guerre de Troie ! Mais retrouvons un peu la piste réductionniste. L’accord de 3 s’exprime en tout ce que la science a pu déterminer : les trois interactions fondamentales en attente d’unification (interactions gravitationnelles, électromagnétiques et nucléaires), et par extension toutes les autres: Électricité (plus, moins et neutre), phénomène de zérotation (masse relative « proton et neutron » et électron, mais aussi vide/densité/charges), physique nucléaire (3 quarks dans les baryons dont deux semblables et un différent), biologie (bases, groupement phosphate et sucre), sensation de milieu et d’opposé ou d’inverse (haut/bas/repère ou encore gauche/droite/repère et devant/derrière/repère), sensation de temps (passé/présent « repère »/futur), sensation physique et métaphysique (bien/mal/logique de l’information), etc, etc. Mais comme nous l’avons vu, il suffit de questionner la sémantique, l’arithmétique et la géométrie pour comprendre une base simple : un point et son double forment un segment muni d’un milieu !

La géométrie, l’arithmétique et la  sémantique suffisent-elles à exprimer notre genèse ? Une genèse éventuellement perpétuelle et rythmée par la vie et la mort ? Oui. La mort serait-elle le retour à 0? N’en parlons pas, pour connaître la fin, attendons la. Néanmoins, par la simple soustraction, hors de leur sanctuaire, du 1, du 2 et du 3, nous avons d'or et déjà relié entre eux nombre de phénomènes concernant les fondements de la vie. Intéressons-nous maintenant au passage de 3  à 4 ! 3 est le repère que nos sens acceptent, la 3D ! Hauteur, longueur, largeur. Mais un triangle, comme nous l’avons vu précédemment, est plan ! Vous pouvez translater ou faire pivoter un de ses côtés par rapport au sommet opposé, mais il demeurera plan. Le trois est un chiffre plat ou triangulaire, pour qu'il soit pyramidale, trois segments doivent relier 4 points. Un chiffre carré! Pour un repère en 3D, il faut donc 4 points : le centre du repère et les 3 points déterminant hauteur, longueur et largeur. Autrement dit 0,1,2,3 et le volume du 4 nous amènent à considérer les notions de point, de force, de segment, de rotule, de symétrie, de translation, de mouvement, de déformation ou de séparation... Exemple pratique: tenu par ces sommets et soumis à des forces, le triangle demeure plan, à moins que vous ne courbiez au moins un segment reliant les points... Mais le carré ? Toujours en tenant les sommets, il suffit de soumettre deux de ses côtés opposés à deux forces de rotation inverses pour le déformer. Avec la force des mains pour le plaisir du TP, ou celle de la pensée pour un exercice métaphysique pictural ! Le premier fragment d’une jolie figure en hélice apparaît ici, non sans nous rappeler la forme de la molécule d’ADN... Mais surtout, nous venons de faire apparaître un volume, le carré peut ainsi devenir un cube. Un double de 4, 8 points, 8 côtés et 6 faces! 3D, jolie 3D dont les plans sont parfois trompeurs.

Ce phénomène géométrique, que nous venons de vulgariser par la simple déformation d'un carrée articulé par ses quatre points pour faire apparaître la 3D, ouvre le champ vers d'autres notions parmi les plus fondamentales: le tore et le ruban de Möbius! Nous revoilà encore face à  l'intimité de la capsule nuptiale spatio-temporelle!

Rappelons donc que nous ne sommes pas passés de "3 en 1" à "4 en 1", sans la déformation, le mouvement, la rupture et la translation ! Or, qui dit mouvement, tel qu’il soit, ou encore transformation (ce qui revient au même), dit TEMPS ! La 4ème dimension connue et ressentie.

A propos d'espace-temps : un repère tridimensionnel indique aussi 6 directions (Haut et bas, gauche et droite, devant et derrière). Il indique également les 8 quartiers « droits » du cube ou de la sphère, tout comme le repère plan indique les 4 quartiers « droits » du carré ou du cercle. Nous avons ici une autre expression des relations invisibles et subtiles entre ce qui est impair et premier et ce qui est pair, facilement divisible et réductible de moitié. Je rappelle la notion de radian, mettant en évidence la complémentarité du système sexagésimal et du système décimal. Toute la complexité du travail millénaire ayant abouti à notre calendrier universel et à notre horloge horaire commence ici… La grande énigme physique et métaphysique du pendule de Foucault !  Des millisecondes, des centièmes ou dizaines de secondes (base 10 et 3 ensembles pour chaque millier: unité, dizaines, centaines), mais 60 (6x10 ou 1x2x3x10) secondes pour faire une minute, 60 minutes pour faire une heure, 24 heures (2x3x2=12 demie journée, puis x2 pour la journée complète) pour une rotation de la terre sur elle même, approximativement 30 jours pour un mois, 12 mois pour une année autour du soleil (approximativement 360 jours à 5 jours près)… et plus si affinité avec tous les corps célestes. Notons ici un retour au système décimal avec les décennies, les siècles, les millénaires, etc ! La nature nous donne des indices, la logique et l'inspiration faisant le reste. L’infiniment petit et l’infiniment grand nous font entrer dans les domaines  des points et des trous, du rayonnement et de la concentration, de la droite et de la courbe... Le complexe de la mesure et cette étrange sensation que nous tournons tous autour de quelque-chose que nous ne saisirons jamais. Pour la notion d'espace plan ou linéaire ou encore pour vulgariser  la notion de flèche du temps, nous utilisons le système décimal (base 0I I0). Mais le temps, la vitesse et même la masse sont aussi affaire de formes, de courbes et de positions ou mouvements. Mouvements ressentis dans la dimension du milieu (la nôtre), entre plusieurs astres proches dont celui sur lequel l’observateur se trouve. La notion de cycle, nous l’exprimons par le système sexagésimal (base 3 6/9/12).

Un dernier détail sur les ordres de grandeur : le domaine des unités, le domaine des milliers, le domaine des millions, le domaine des milliards… Dans chacun de ces domaines, influe encore un principe de trois, puisque chacun est composé du plus petit « l’unité », puis des dizaines et des centaines. 3 cases pour chaque domaine et l’unité qui le symbolise : le millier 1 000, le million 1 000 000, le milliard 1 000 000 000. Or, qu’est-ce qui différencie ces ordres de grandeur en dehors des systèmes que nous utilisons pour les comprendre ? Ce qui concerne les unités, vers l’infiniment petit ou grand, nous pouvons le distinguer facilement sans instrument, ni calcul savant ! Autrement dit, du 1 jusqu’au(x) centième ou centaines, nous pouvons voir ou dénombrer facilement. Au-delà, l’exercice se complique, l’objet devient imperceptible. Entre certitude et incertitude, entre inspiration et expérience, demeure la réalisation des « comptes » et légendes (contes) des 1 000 et une N8.

Symbolisme :

Sephirah Binah correspond au chiffre 3, sa planète est Saturne et ses anneaux, sa couleur briatique est le noir, il est représenté par 3 vieillards sur un trône. Il est lié à la stabilité, à l’inertie, mais aussi à la fatalité des « choses » et évènements (ne pas confondre avec fatalisme).  Il est également le stade spirituel de l’acceptation de la peine. Le nom qu’il évoque est celui de Dieu, dans sa version arithmantique hébraïque : YHV(W)H. En latin, la réduction arithmantique de D(4)I(9)E(5)U(3) donne 3. Les noms communs désignant cette sephirah sont : la limitation ou soumission aux contraintes (CONTRAINTES donne 3)… L’incarnation (ETRE donne 3)… Le Karma, les fins possibles ou destin au sens large (FINS donne 3)… la mère et la possibilité de stérilité (OVULE donne 3) et la MORT qui donne aussi 3. Le français n’est incontestablement pas l’hébreu et le latin dont il est un dérivé, n’était pas la langue des meilleurs amis des juifs ! Les Al/chimistes qui ont lentement élaboré nos langages les plus évolués n’avaient que faire des intérêts vulgaires des uns et des autres. Un sujet de réflexion qui vous éclairera sur le principe immanent du langage sous toutes ses formes. Vous comprendrez aussi ce que j’entends par secret d’initié et hermétisme plurimillénaire…    

Si vous êtes convaincu que les chiffres ne sont pas aussi insignifiants qu'on le prétend, je vous donne rendez-vous très bientôt, pour la suite logique de cet article. Un cadeau de noël, qu'on ne trouve pas un black friday, dans les rayons de la mort de la galerie foirefouille! 

Arithmantiquement vôtre,

Personne.     

Pendule et sabliers de Foucault... les chiffres dans l'espace et le temps.

Pendule et sabliers de Foucault... les chiffres dans l'espace et le temps.

Arithmancie secret d'État - Partie 3

Le jeu de la vie

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Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.

10 Décembre 2019, 16:53pm

Publié par Persone

Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.

Problèmes et solutions sont des états différents d'une même nature.

Ceci est à la fois une question et une réponse, autrement dit, un sujet bac pour les nuls et les champions, tout le monde est concerné. "10 certes à sion" donc!

Indices pour clé de sol/luce/ion:

  1. Pour ré/pondre, pensez au "droit" d'ingérence! Sur l'enfant, sur le peuple, sur les autres peuples! Pour ré/pondre, pensez à la poule qui fait l’œuf et à l’œuf qui fait la poule. Pensez aux stades d’évolution d’un système ou à celui d’un individu : poussée/équilibre/retour ou enfance ou développement de l’œuf/accomplissement du gallinacé et reproduction/vieillesse. Qu’est-ce qu’un enseignant ? Est-il un « en saignant » qui perce/Eve/erre en faisant de ses « sujets » une contrainte ? Maîtres et disciples soumis, enchaînés les uns aux autres par un paradigme communément imposé ? Ou un enseignant qui transmet l’information comme un conducteur de bus public, un transporteur d’énergie ? Une énergie qui se partage en toute gratuité, par redistribution, et dans un échange réciproque caractérisé par une réaction globale équilibrée : interactions sans intérêt propre ni conflit d’intérêt (jargon métaphysique), permettant l’annulation de la somme des forces tendant à diffuser ou à réduire l’information (nature/état, charge et vitesse, dans le jargon de la physique/chimie).
  2. Nous avons affaire, semble-t-il, à un vieux complexe qui pourrait bien donner raison à cet opportuniste de Freud ! Le père sacrifie le fils et le fils ne peut s’empêcher, bien que le sentiment le torture, de vouloir tuer ce père. Une situation problématique que l’on peut s'atteler à résoudre ou par laquelle l'on peut s’enrichir ou se faire un NOM en suivant l’air populaire de la révolution permanente.  
  3. Comment définira-t-on l’expérience, la réaction et ses cycles ? Sang pour sAng ou cent pour cent ? Et ce maître ou adulte qui était disciple ou enfant avant de s’octroyer le droit ou le devoir d’enseigner, quelle sera la monnaie de sa pièce ? Sang et cent ou sens… Ren(d)/seignement ou ren(d)/saignement… En/seignant ou en/saignant… E, cinquième  lettre de l’alphabet latin, symbole d’énergie (E), de médiation (5) et de quintessence… Je rappelle que les correspondances entre les alphabets de nos langues mortes sont établies depuis l’Antiquité ! Et A, première lettre. A est le point de vue et la perspective de l’observateur manifesté. E est son tout, son énergie primordiale et son énergie transformée. Le sang transporte l’information, tout comme la douleur est une information prévenant de l’effluve problématique et de la perte morbide du fluide.  

Quelques clés de réflex/ion donc !

Mais ce n’est pas parce que Marie fait beau/coup (gracieuse jonction entre la tête « capitus » et l’abdomen « ab/domaine ») qu’il ne faut rien faire…  C'est volontairement que je n'ai pas dit « parce que Marie fait TOUT » contrairement à la pub bien connue de certaines générations TV ! Pourquoi ? Parce que ABSOLU est une notion galvaudée depuis plusieurs millénaires ! Ab/sol/lu signifiait à l’origine, ce qui s’éloigne de la clé de ce qui est lu parce qu’inscrit par la lumière sur le support des ténèbres (blanc sur noir concernant la vie ou vice et versa concernant l’écriture). De Ab : s’éloigner et de soluble ou solution : la substance de double nature. Ab/solus et ab/solution viennent de la clé de sol et de « luce » signifiant lumière. Et S(19 ou 1) + T(20 ou 2) = C(3). S est le serpent ou la sinusoïde exprimant la vie et la séparation du yin-yang, T est le temps et C est donc lumière et principe de 3 !

Je vous laisse donc une occasion de repasser votre BAC !

Note  à propos du BAC : nous avons ici  B 2 dualité, A origine manifestée et perspectives et C lumière ou principe de 3 ! Baccalauréat vient de Bachalariatus signifiant  chevalier en herbe : du latin Bacca (fruit/baie) et laureatus (couronné de laurier). Un premier symbole que nous retrouverons plus tard incarné par le mérite d’un certain Perceval ! L’humble et insignifiant chevalier devant lequel s’ouvre pourtant l’ovule, disons le sanctuaire, contenant le Graal et le secret intime de la lumière et des ténèbres !

Note à propos du mot problème : vient du grec πρό : en avant, vers l’avant et avant par extension. ϐλημα : coup, blessure.

Où sont nos maîtres de la sémantique, où sont nos grammairiens ? Et que fait-on de notre école ?  

Prends ta potion (solution aqueuse) avant d’être blême disaient les sorcières.

Si cette méditation raisonnable vous motive, je vous propose de plancher sur une autre formulation du même problème :

Une question et une réponse sont-elles deux états différents d’une même nature ?   

Nous avons jusqu’à la prochaine fin d’un temps en trois mouvements pour répondre et accorder nos…

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Arithmancie: secret d'État Partie 2

7 Décembre 2019, 19:04pm

Publié par Persone

Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2
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Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2

Bonjour à tous,

Dans un dernier article, je m’affairais à  lever le voile religieux et politique, imposé à tous les initiés de l’art véritable de l’arithmancie. Sans les dénigrer totalement, je m’attachais aussi à remettre les pratiquants de la divination néo pythagoricienne à la place de « vendeurs d’arbitraire » qui est la leur.

Suite à l’article, un internaute a posé une question très intéressante dans la  forme : « Pouvez-vous aider à comprendre le début du commencement, pour les débutants ».  J’aurais pu me lancer dans la théorie, la description de la pratique et l’histoire de l’arithmancie hermétique, mais j’ai relu la question et une idée plus simple, plus pertinente sur le moment, m’est venue.

Va pour le début du commencement:

Dès la préhistoire, les hommes savaient figurer des points ou tracer des traits dans le sable ou la terre avec un de leurs 10 doigts ou un bâton. Ils savaient aussi prononcer des sons communs à tous (Anthropos) et d'autres correspondant à des affinités spécifiques et évolutives de type "culturel".

Compter, communiquer... le langage est inhérent à l'Homme.

Même en cette préhistoire, vu les siècles et les générations passantes, on peut même être certains qu'ils avaient déjà la maitrise du temps cyclique (360 jours avant le retour du printemps, dénombrables en traçant de simples traits sur un support, chaque jour passé dans la prison ou le paradis terrestre... Mais aussi 30 jours pour un cycle lunaire). Ce détail est important, je ne le cite pas au hasard! Il y a un langage commun universel que l'on peut résumer par les maths/géométrie et un langage usuel qui comporte des diversités, mais dont l'évolution comporte néanmoins une base commune universelle : l'instinct premier (perception et sémantique communes à la race humaine) et la logique (commune à tout être vivant, hors truchement des intérêts particuliers). Autrement dit, malgré la diversité propre à la vie, le langage suit des règles communes et universelles! Nous ne l'inventons pas, nous ne faisons que le découvrir. La langue adamite est un mythe, mais pas les maths! La linguistique est avant tout une affaire d'arithmancie! Et le principe du langage est immanent!!!

Les relations entre les chiffres et les lettres sont à l'origine de la structure même des langages, mais cet art est oublié, couvert d'hermétisme! Le signifié, le signifiant et les opérateurs sont des révélateurs, mais ils sont aussi la  possibilité du pouvoir sur l’autre, sur les autres. Autrement dit, ordonnez à l’ingénieur de trouver grâce au langage technique qu’il maîtrise et ordonnez aux ouvriers de construire les outils et les machines, et vous tirerez de la magie de la vie une puissante sorcellerie qui vous permettra de dominer le monde par le feu et la dénaturation (viol) des autres éléments. En violant aussi la nature humaine, faut-il le dire ! Falsification du langage, sectorisation des connaissances, hermétisme, abus d’autorité, trafic d’influence, délit d’initié !

Maintenant, posons-nous la question: que peut-on faire avec le langage lorsque l'on comprend qu'il peut s'agir d'une arme absolue? Je donne un exemple: lorsque la reine d'Espagne a reçu le dernier volume achevé de la grammaire castillane, et qu'elle a compris qu'elle pouvait rattraper le retard du royaume sur la France et les autres concurrents avec un langage mixte entre indo-européen et l'arabe, elle s'est de suite lancée dans la conquête du monde!

Note : les propriétés des chiffres font que le 9 s’annule dans la résolution d’une addition réduite de termes consécutifs. Par exemple : 9+5 donne 14 qui réduit (1+4) donne 5. Tout comme 9+7 donnera 7, etc. Autre exemple : les nombres 1999999 ou 999991 ou 99199 (…), une fois réduit donne 1. Depuis  les suggestions de Pierre de La Ramée, les linguistes français, ont fini par placer le R en 18ème position de l’alphabet latin nouveau, ceci correspondant au chiffre 9. Étymologiquement, cela fait référence à un travail  bien plus ancien concernant la  composition du mot ARME (arma de armus ou armare) : ce mot a été attesté parce qu’il répondait à une exigence sémantique : les phalanges, les bras, les ROTULES, sont les prolongements physique de l’âme. Une défense naturelle et la possibilité d’une arme capable d’en fabriquer d’autres. Autrement dit, je réitère ma proposition dans ce nouveau contexte : le langage est une arme absolue et/ou une âme absolue. « Absolu » tel que nous l’entendons est un terme galvaudé devenu vulgaire ! Ab/sol/luce ou ab/solu, signifient : s’éloigner de l’accord  clé de lumière, s’éloigner de la solution, s’éloigner de la substance commune. Solution/substance… Trésor de la sémantique ! Or, un pèlerin est un voyageur averti qui  porte humblement le manteau gris ! Lorsqu’il voyage dans un sens, il voyage aussi dans l’autre…

Lorsque l’avalanche des évènements emporte tout, lorsque l’entropie et l’incertitude augmentent, c’est à la conscience de revenir sur ses pas pour comprendre ce qu’elle a manqué ou dénié. Sans cela la créature et la cité deviennent aveugles et laisse le hasard les guider vers la ruine.

Je vous laisse méditer à cette introduction et vous remercie de nouveau, tous, pour votre présence ici.

Déconstruire et réparer.

Personne.

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Arithmancie: secret d'État

6 Décembre 2019, 20:19pm

Publié par Persone

Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État
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Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État

État: un  état détermine l'état d'un "objet" ou "sujet" d'étude. Chez le sujet vivant, l'état peut être collectif et influencer leurs pouvoirs exécutifs (action) et législatif (traitement des informations, raison et gestion des lois). C'est donc par extension de la première définition que nous avons nommé nos gouvernements: États.  

Bonjour ou bonsoir à tous,
à tous ceux qui suivent mes posts ici (sujet de l'arithmancie par le biais d'un protocole épistémologique rationnel), je tenais à adresser un message aussi court que possible, mais essentiel:

L'arithmancie n'est pas une technique de divination! Cette définition galvaudée est le fait d'un accord tacite entre les pouvoirs religieux et politiques soucieux de préserver le socle de l'hermétisme sur la réunion des connaissances, ainsi que sur cet art qui possède la faculté de révéler la mécanique sordide de leur échec.

Je vous invite à trouver une autre définition de l'arithmancie, juste pour que vous puissiez constater qu'il n'y en a pas! Impasse absolue! Autre détail très important: si vous creusez, on vous dira que cet art est fondé sur l'Alphabet de Septimus Tripoli datant de 1350. Ce qui est impossible. Cet Alphabet latin alphanumérique comprend nos 26 lettres, y compris le J et le U. Or notre alphabet moderne ne contient ces deux lettres que depuis l'intervention de Pierre de La Ramée au XVIème siècle. Ces deux lettres dîtes ramistes sont conceptuelles: l'une représente le « JE » de l'être propre (Je, je suis, liés à JESU(I)S dans les symboles théologiques : J de Moi + E de énergie) et l'autre est toujours le symbole de l'Union (U), qui donne aussi les notions d'intersection ou d'inclusion lorsqu'on couche la lettre sur le flanc (inclusion) ou qu'on la retourne à 180 degrés (intersection). En tant que lettres conceptuelles, elles ont valeur de 0 et ne contrarient pas le nombre de lettres initiale de notre alphabet: 24! Cette logique, évoquant le cycle horaire, est liée aux relations entre le radian exprimé par la suite 3,6, 9 et le décimal exprimé en base 10. Elle est liée à la notion d'espace-temps!

Bon, j’avoue, le message ne sera pas si court que je le disais plus haut, mais pas moins essentiel !

Les chiffres (support sémantique, arithmétique et géométrique) sont le socle d'une logique universelle et les lettres quant à elles expriment des caractères! Les objets de métal (poussière d'étoile) manufacturés (acte conscient) dont on se sert pour imprimer les lettres et manifester le pouvoir de l'écriture, ne se nomment pas "caractères" sans raison (ou par hasard si vous préférez)! Septimus Tripoli n'est pas un homme, mais un code parmi tant d'autres! Et 1350 donne 9, comme TRIPOLI en réduction alphanumérique… SEPTIMUS donne 5 médiateur et chiffre premier avant 7… Ce ne sont que des indices codés, rien d’autre. Je ne m'étendrais pas la dessus, demandez-moi si vous souhaitez des détails, j'en ai foison à transmettre!

Vous remarquerez dans Harry Potter qu’Hermione Granger s'initie à l'arithmancie alors qu'elle n'attache aucune importance à la divination, toute raisonnable qu'elle est! Un détail que personne n'aura relevé dans l’œuvre, si ce ne sont les RARES initiés! Rappelez-vous, à l'époque de sa sortie, Harry Potter l'anglais se mesurait au Seigneur des anneaux revu à l'américaine! En France, les deux films étaient en concurrence à l'époque de Noel... Hasard et coïncidence diront-nous. :) LOL. Les vaches rêvent tandis que des initiés intronisés parmi les dirigeants de ce monde, se servent de leurs connaissances pour faire fructifier leurs talents et pour faire de notre salut un gagne-pain! Ce que prophétisent ces auteurs, c'est la chute de l'accord tacite et la destruction acceptée, consentie, d'une partie de l'humanité dans une guerre ou une insalubrité ultime. Une guerre larvée et occultée depuis des millénaires, entre magiciens et magiciens, entre moldus et moldus, entre magiciens et moldus. Bref de quoi faire des milliards en hypnotisant les vaches avec des sujets dont la seule et unique valeur devrait consister à rétablir la vérité sur la nécessaire gratuité du partage d'informations. Il existe un terme fort connu pour désigner communément cette infamie: le délit d'initié. Mais accord tacite commun oblige, personne n'oserait imaginer chose pareil. Même les complotiste ne s’intéressent pas à cette affaire, tant il leur serait démontré qu’ils ne sont que des dindons de la farce parmi les autres !   

L'homme contemporain se soulage des contraintes de son mode de vie en consommant des ambiances et des objets qui lui permettent de les ressentir! Et pour nourrir le moteur de la révolution permanente qui profite à la croissance, le militantisme à la carte est un parfait carburant. Plus il entre dans l'entropie de la décadence, plus le Sapiens s'attache à ses illusions. Ce Sapiens malin, démagogue, éleveur et agriculteur, qui jadis tua son frère malgré les avertissements de la rose et de l’enfant ! Ce cercle vicieux, seule l'abolition de l'Hermétisme "tout puissant", peut le rompre.

La vocation de ce groupe de discussion est ici!

Merci à tous pour votre présence.

Personne.

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