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Le blog de Persone

LIVE AND LET DIE

30 Mars 2020, 16:37pm

Publié par Persone

LIVE AND LET DIE
LIVE AND LET DIE

SRAS-CoV-2

Que de stupeur, que de tremblement, que de confusion lorsqu’on écoute les propos échangés par le peu de personnes qui s’adressent encore la parole dans la rue ou en attendant leur tour devant le supermarché dont les rayons de la petite mort deviennent subitement le triste temple du Dieu de la vie. Des heures quotidiennes à s’abreuver de télé comme en période de jeux et d’arènes, des heures nocturnes durant lesquelles chacun cherche l’info que les autres n’ont pas, la bonne blague ! Et pour certains des minutes de synthèse intime, à lire des journaux qui peinent à relever le niveau du petit écran… Pour un résultat global à la mesure de l’échec de nos corps d’état. Je parle de ces entités qui servent de gouvernance collective et individuelle : IA, bureaucratie ou gouvernement concernant le collectif, âme et conscience concernant l’individu. L’un est le reflet de l’autre et vice versa. N’ayant pas de télévision et n’ayant jamais compté sur les médias pour mener l’enquête que nous devrions tous mener sur l’évolution et le sens de notre existence, je ne me réjouis pourtant pas des réactions de ceux qui affirment leur rébellion dans la désinvolture, en regardant cyniquement les vaches s’effondrer. Certes les états noient de manière bel et bien criminelle la notion de vérité au nom du principe de précaution, certes le secret militaire et la rétention d’info sont toujours de mise, pas un scoop (!), mais sans les médias principaux, comment le troupeau aurait-il réagi ? Les « gens » sont-ils prêts ? Certes il peut sembler ridicule de voir les foules applaudir et taper dans des casseroles parce que la télé leur a fixé un nouveau rendez-vous commun pour encourager un système médical dont la déliquescence n’alarmait que les alarmistes ! Pour autant, le personnel soignant dans son sacrifice quotidien, n’a-t-il pas besoin d’encouragement ? Le corps médical, faisant souvent son plan de carrière avant ses humanités est lui aussi l’incarnation d’un empirisme absolu fonctionnant par principe de précaution, faut-il le saborder pour autant ? Le navire coule, va-t-on de nouveau trouver des boucs émissaires et tuer le capitaine ? Comme nos altérités réciproques le démontrent, chacun s’échine en vain à tuer la bête. Le loup, le monstre, l’esprit de Caïn, le Léviathan (…) a pourtant toujours été et sera toujours dans la bergerie, en sommeil ou non. Tout comme un virus. Je rappelle à ce titre que nous sommes tous une intelligence métabolique dans un corps.

Homo-falsus : un orgueil agile de la langue qui finit par perdre la maîtrise du langage. Une cellule cancéreuse donc ou un usurpateur viral qui propage une mauvaise information de génération en génération, de paradigme en paradigme.   

Réparation me semble un maître mot, dans tous les sens du terme ! Faire réparation, c’est stopper la  guerre en admettant nos torts… Réparer, c’est déconstruire et comprendre… Et "repartir à Sion", dirait un alchimiste, c’est revenir au point de départ pour comprendre la mécanique de la souffrance et mériter l’alliance et la terre promise, qui ne sont ni l’accord tacite, ni le lieu que l’on imagine.

Bilan de situation :

Il est difficile de ne pas faire la relation entre la pandémie Covid et la fièvre espagnole, tout comme il est difficile de ne pas faire la relation entre cette dernière et l’Histoire biblique du cochon ! Difficile aussi de ne pas mettre en relation les expressions suivantes : « mélanger les poules, les vaches et les cochons », « trop de cultures tuent la culture », « science n’est pas conscience », « la foi n’est pas la croyance », « le fou dit ce qu’il sait, le sage sait ce qu’il dit », « si tu veux savoir le temps qu’il fera demain, attends demain », « la compétition économique n’est qu’une distinguée et hypocrite concurrence entre altérités réciproques », « l’Homme n’est qu’un singe avec une arme, arme qui se sophistique au fur et à mesure que le singe fait la grimace et oublie les fondements du langage »…

Etudions les deux options dont nous disposons depuis que tous les gouvernements ont écarté l’éventualité du « ne rien faire »…

Option 1 : l’atténuation de la propagation / Option 2 : l’annulation de cette dernière.

1. Atténuer, c’est épargner les relations sociales et la consommation d’une restriction drastique, épargner l’économie d’une chute fatale. C’est aussi imaginer que le sacrifice des plus faibles permettra d’immuniser les autres, sans prendre en considération les nombreuses possibilités de mutation du virus ! Pire, cela revient à saturer totalement notre système de santé jusqu’à sa destruction, jusqu’à ce que la mort se chiffre par centaines de milliers ou par millions pour chacun de nos continents, cause de Covid OU NON ! Une solution très déraisonnable.

2. Annuler la progression, c’est respecter les consignes à la lettre, que l’on soit un individu ou un corps d’état, accepter le confinement et l’austérité, accepter la fin de notre économie déjà au bord du gouffre et la fin de notre mode de vie tel qu’on nous l’a vendu depuis l’ère industrielle, depuis un siècle des Lumières qui portent bien mal leur nom. C’est aussi sauver notre indispensable système de santé malgré ses failles (!!!), éviter par là même une traumatisante hécatombe et ne pas subir une régression sanitaire, sociale et morale, tandis que le fruit meurtrier de nos erreurs virales se multiplie. Malgré tout, cette option de suppression/annulation n’empêchera pas le virus d’exister et de pouvoir muter. Comprendre : l’éradication pure et simple de ce dernier tient à la découverte d’un antiviral adapté et à l’immunisation (naturelle et/ou artificielle par vaccination) de tous les porteurs susceptibles avant que la souche virale n’ait eu le temps de muter en rencontrant d’autres pathogènes compatibles dans ses hôtes. Notons que la transmission homme/animal complique nettement la donne.  A l’équation, s’ajoutent les nouveaux virus qui devraient apparaître bientôt en fonction de divers facteurs comme la fonte des glaces abritant d’anciennes souches contre lesquelles nous ne sommes plus immunisés (ce n’est qu’un exemple, citons aussi celui des mutations virales relatives à la résistance à notre politique de vaccination). La folie des Hommes et les dérives de leur manipulation des armes chimiques et bactériologiques sont des facteurs non négligeables, mais le  thème est à prendre avec précaution, hors sujet ici. A noter aussi : tout comme le montre la bataille contre la grippe virale, les vaccins ne sont pas fiables à 100% en raison des mutations des souches pathogènes et du fait que tout le monde ne se vaccine pas, ces remèdes préventifs entraînant de nombreux effets secondaires. Concernant les antiviraux leur action ne consiste pas à tuer l’agent infectieux, mais à stopper sa progression (par 4 natures d’antiviraux possédant des modes d’action différents) pour faciliter le travail du système immunitaire ; ces derniers nous exposent aussi à de nombreux effets secondaires indésirables.

Pour exemple : si par politique d’anti vaccination, histoire de se préserver naturellement d’une pandémie programmée dont ils ne se sentent pas responsables, des réfractaires ne se vaccinent pas, le virus profite de la faille et continue à infecter des populations en augmentant ses chances de mutation.

Nombre d’entre nous fuient encore les politiques de vaccination pour des raisons souvent compréhensibles, voir légitime, mais force est de constater que cette béquille chimique est devenue un mal nécessaire dans une fourmilière dont le libre échangisme profite aussi aux micro-pourvoyeurs de mort. Comprendre, nous avons la société et les dommages collatéraux que l’on mérite. Les innocents, s’il en existe, ne sont malheureusement plus à l’abri des catastrophes provoquées par notre désordre global.  Pour résumer, la politique d’annulation n’est pas fiable à 100%  et il sera difficile de nous accorder tous pour la mener. Néanmoins, en épargnant entre autres notre système de santé, elle nous préserve d’une catastrophe sanitaire sans précédent, elle ruine l’économie actuelle et nous contraint à une nouvelle donne mondiale concernant notre mode de vie, concernant la reprise de contrôle des états face à la dérégulation financière et concernant la nécessité de remplacer l’accord tacite par un consensus humainement partagé par tous. Le virus lui-même nous impose le changement drastique de notre mode de vie : ne pouvant l’éradiquer totalement, nous devrons apprendre à vivre avec en contrecarrant sa capacité de progression et cela, nous ne pouvons le faire en perpétuant nos paradigmes actuels et nos millénarismes dissimulés. Certes notre système actuel pourrait survivre à cette première vague virale si la politique de suppression ne dure pas trop, mais une véritable politique de suppression sous-entend une vigilance totale pour éviter une seconde vague « mutante » qui imposerait des restrictions bien plus drastiques encore. Autrement dit, si nous nous contentons d’une politique d’atténuation ou si nous nous relâchons dans la pratique de la suppression, il y a de fortes chances, comme dans le cas de la grippe espagnole, que la seconde vague soit dramatiquement meurtrière. A l’heure actuelle, il semble qu’aucun gouvernement ne soit en mesure de définir vraiment la durée d’une politique de confinement idéale. Si l’économie se fait l’avocat du diable, il est possible que l’idée d’une relance favorisée par une hécatombe soit considérée par certains comme un mal pour un bien. Comble de l’empirisme, l’empire solitaire de Thanos selon les nouvelles "prophéties" épiques du cinéma américain. 

Note à propos de la mutation, des mutants et de leur caractère « prophétique/darwiniste » : la mutation des agents pathogènes ou créateurs de vie tient, comme nous l’avons vu de probables fusions entre sources virales pathogènes en la cellule infectée, mais aussi d’une simple adaptation du virus à ses hôtes ou encore à une reproduction dite sexuelle ou hermaphrodite de la souche, ceci pouvant aboutir à des mutations hasardeuses exceptionnelles des cellules filles lors du séquençage. Or, nous savons que Covid mute, reste à savoir comment et à quel point il est susceptible de le faire. Tous les virus n’ont pas le même pouvoir de mutation et nos espoirs reposent beaucoup sur l’incapacité de mutation de cette souche au-delà d’une certaine ampleur. Les informations manquent encore sur le sujet, une raison de plus pour un accord mondial qui réduirait les budgets les plus consuméristes (militaires, conquête spatiale, entropie du système de compensation matérialiste…) au profit des plus écologiques et respectueux du vivant sous toutes ses formes. Au diable le pouvoir par le fouet, au diable l’union par le glaive, au diable la révolution permanente des humanistes. Stupides, belliqueux, amnésiques et hypocrites compétiteurs que nous sommes. 

Vous l’aurez compris à travers ce texte, l’option de l’annulation demeure notre meilleure chance d’éviter le pire, si et seulement si l’Orgueil des Nations et les sommes d’individus dont il est le reflet respectent les règles du jeu et suivent la délicate et subtile voie du milieu malgré les forces de l’extrême qui s’abattent légitimement sur le monstre collectif que nous avons incarné. Si et seulement si la transparence et le réveil des consciences annule et remplace l’accord tacite.

Aujourd’hui, la main invisible de l’économie mondiale ne vaut pas mieux que ce Dieu fourre-tout et opportunément tout puissant imposé par nos différentes POLITIQUES religieuses ! Pire encore, ce nouveau Dieu de la croissance est un cerbère armé qui veille à ce que les troupeaux soient menés dans l’enfer des abattoirs. Devant une entreprise humaine aussi corrompue que la nôtre, les complots et il y en a toujours eu de toutes sortes, ne sont que de tristes cerises empoisonnées sur un gâteau pourrissant. Soulignons encore que les théories dénonçant le grand complot unique, sont souvent du foin pour faire fantasmer les vaches en nourrissant au mieux quelques romanciers, au pire quelques sombres lobbies. La nature nous avertit depuis longtemps dirait une personne âgée, un enfant aurait probablement des mots similaires. La vérité, lorsqu’elle n’est pas exprimée par la sagesse, sort de la bouche des enfants !

Hors poésie, hors métaphore, hors adage, j’insiste donc sur la notion de langage. Tout est ici.

Un accord mondial dépend implicitement de notre faculté à retrouver notre latin, notre grec, notre sanskrit (…) et nos devoirs d’humanité avant de reprendre le cours de notre expérience. Le langage est immanent et nous révèlerait bien des choses si nous méritions la clé de la boîte renfermant ses secrets. Travaillant sur cette question depuis plusieurs années, j’ai constaté que la maîtrise de la sémantique permet de traduire et d’unir tous nos langages. Cette pratique conjuguant l’art de la sémantique, de la géométrie, de la musique, de l’arithmétique, de la sommation, de la philologie, de la sémiologie et de la cryptologie ouvre entre autres le champ d’une réunion des connaissances et d’une nouvelle traduction des saintes écritures de l’empire judéo-chrétien. Or cette nouvelle lecture manifeste clairement l’origine de la mécanique de la souffrance, elle clarifie l’opacité de nos mensonges et de notre hermétisme réciproque et elle offre une possibilité raisonnable et irrévocable de réconciliation pour tous. Sont concernés les susceptibilités religieuses, réductionnistes, politiques et artistiques, sont concernés les juifs, les chrétiens et les musulmans, laïcisés ou non, sont concernés les forces les plus obscures se dressant à l’Ouest, à l’Est, au Nord et au Sud.

Sont concernés le langage et les liens brisés entre l’Homme et la nature.

Certains parmi mes proches savent quelles épreuves je traverse parallèlement à ces temps funestes. Aujourd’hui chacun devra apprendre à sacrifier ce qu’il a de plus cher. Pour ma part, ayant déjà tout sacrifié depuis des années à mon enquête, à mon sacerdoce, la vie a décidé qu’il ne me restait plus qu’un don à faire, celui de mon enfant. Que dire, que faire, misérable que je suis, si ce n’est partager le peu d’espoir et de raison qu’il me reste. Voilà chose faite.

Je vous souhaite à tous bonne compréhension, que la force soit avec vous et vous accompagne pour protéger la grâce et l’innocence évanescentes qui demeurent néanmoins entre ciel et terre.   

A Hannah.   

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