Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Persone

005 corrupt, 006 down, 007 lost… Check to the queen/S

14 Août 2021, 13:59pm

Publié par Persone

005 corrupt, 006 down, 007 lost… Check to the queen/S
005 corrupt, 006 down, 007 lost… Check to the queen/S
005 corrupt, 006 down, 007 lost… Check to the queen/S

Les vaccins ARN les mieux conçus (les plus fiables et les moins « polluant » pour le corps), malgré leur incertaine innocuité, semblent être la solution la plus raisonnable pour reprendre le cours de nos vies consuméristes ; en gardant la tête haute malgré l’hypocrisie qui la ronge. Nous vacciner chimiquement contre notre propre connerie, c’est tout un poème contemporain. Un énième principe de précaution, une solution précipitée, pour estomper les symptômes d’un mal qui n’en finit plus de se diluer…

Dès la naissance nous sommes inscrits au marathon des nations, que nous courrons enchainés les uns aux autres, en quête de la toute puissance et des remèdes qu’elle nécessite lorsqu’elle blesse; sous la pression de la compétition économique,  sous l'oppression d'une promesse matérielle à crédit... Cette fuite en avant vainement règlementée s'accompagne du choix de l'arme de destruction massive, dissuasive disait-on, une arme qui fait insulte à la dialectique et donc à la nature de la rose qui fait l'objet du conflit. Une insulte à l'art de la guerre, une arme absurde qui rend leur franchise à celles qui rapprochaient l'orgueil au plus prêt de celui qui paraît son ennemi.

Ils sont nombreux les nouveaux masques de la guerre, l’esthétisant jusqu'à la rendre banale. Pourtant dans la tête, dans le cœur et dans la chair, dans l'état, dans la rue et aux frontières, l'horreur est toujours fidèle à elle même et l'art du conflit demeure abonné au rayon boucherie. De nouveaux masques, de nouvelles grimaces projetées que l’Homme oppose à son alter-ego, à l’éternel et à la mort elle-même.

Lorsqu’un E. Macron prononce « nous sommes en guerre » dans un contexte épidémiologique, tout le monde se marre ! Un point pour le président, qui n’attendait pas que la foule comprenne la subtilité de la dérobade. Et l’énigme qui l’accompagne, à laquelle il n’apporte lui-même aucune réponse. La stratégie de guerre est toujours le sale boulot qui découle d'une mauvaise prospective de la part des belligérants. Elle relève de l'action, qu'elle commande sur le terrain du jeu d'échecs, qui porte bien son nom. Tout comme la philosophie et la rhétorique, la prospective et la stratégie s'unissent pour le meilleur et pour le pire. 

Notons que ce vaccin représente le dernier effort de TITAN en date, consenti par les acteurs du progrès pour résoudre un problème dont la complexité dépend de leurs propres expériences. Que ce virus soit le fruit de nos efforts consuméristes (mauvaises techniques agroalimentaires motivées par la culture de masse) ou de notre complexe du mal imaginaire (spéculé) et du remède approprié (empirisme, manipulation expérimentale de la matière et des esprits), le fait est qu’il  représente une réponse de la logique, une réponse de la nature, au domaine de la lutte auquel nous avons collectivement, mutuellement, consenti. Nous sommes véritablement en guerre, contre nous-mêmes.

Cela vous étonne ?

Que penser du pass sanitaire ? Quel peut être l'éventail des conséquences d'un tel marquage dans la bétaillère du XXIème siècle ? Autre registre : qu’est-ce qu’une escalade vaccinale ? Ironisons et amusons-nous avec les mots : Ne doit-on pas s’inquiéter du retour insidieux de la crise des abattoirs et du marquage de la bête ? Disons de l'Homme bête, fratricide, prospère, invasif, réduit à un objet numérisé disposant d'une "grande marque" qui le protège. Un état, une communauté, un stéréotype, une profession, un T-shirt Boss, des pompes Nike, un outil Bosch, le tout accessible sur un smartphone, dans un monde gouverné par l'image. L’IA et ses yeux ne prennent-ils pas trop d’importance ? Et l’espionnage pour tous, c’est vraiment fun ? Quel différence y a-t-il entre une femme adultère espionnée par son époux et un agent des services de renseignement qui prend le risque de se faire piéger via son portable privé ? Le jeu du traqueur et du traqué et plus encore son extension, celui du roi, de l’espion et des voleurs, sont un des plus grands moteurs du progrès consumériste, quelles peuvent être les conséquences de la  vulgarisation des méthodes et des outils d’un tel jeu ?

Bref, lorsque le président dit « nous sommes en guerre », il n’est ni plus ni moins l’équivalent d’un autre qui prononce « nul ne peut échapper au nouvel ordre mondial » (N. Sarkozy). Reste à savoir à quel genre d'état les nations céderont leur pouvoir.

En période de crise majeure ou de catastrophe, la démocratie protège les faibles et leur puissance : le nombre. Voilà qui ne plait guère aux minorités de forts qui profitent de la décadence manifeste pour affirmer leurs positions. Dans la grande confusion, nihilistes, totalitaristes ou amateurs de "sang noble/race supérieure" se voient distribuer quelques prophétiques atouts.

Observons par le prisme des prospectivistes maîtrisant l'outil philologique :

Citons d'abord l'antique et ambiguë proposition "A la fin des temps, les premiers seront les derniers et vice versa." Citons le cauchemar républicain du philosophe roi, dont les élèves en business s'affairent à détruire l'école qui les a formés. Citons "l’aveuglement des Jedis" et "le retour de Voldemort", plus que jamais possédé par "le néantissime Morgoth…", pour mélanger les styles.

Ce virus n’est qu’un horcruxe de plus ! Nos horcruxes nous les fabriquons au fur et à mesure qu’on les détruit.

Remarque :

Nos noms, nous en avons déjà oublié le sens et les racines, au fur et à mesure que nous en donnions un à l’innommable entité collective à laquelle nous sommes soumis corps et âmes.  Il serait temps d’apprendre à mourir un peu… Du moins avant de ne plus savoir aimer.

Synthèse en quelques questions et propositions :

Apocalypse/révélation, Hermes-time/hermétisme (anagrammes)... y-a-t-il encore un espion ou un chevalier pour faire le lien et sauver la reine? Pourquoi tant de conflit, d'affinités inavouées et de désastreux mariages de raison entre les langages prophétiques (religieux), alchimiques et réductionniste? Pourrait-on mettre ces quest/ions en solu/tion en déverrouillant les serrures de l'Hermétisme? Déverrouiller l'hermétisme peut se traduire de différentes façon en termes de concept et de conséquences:

Réduire le gap intellectuel entre les sachants et les mains bonnes à tous,

Briser la servitude réciproque de l'influenceur et de l'influencé,

Démystifier la sorcellerie qui engendre un système d'exploitation fondé sur l'instrumentalisation abusive des corps et des esprits...

Plus écologique qu'ésotérique n'est-il pas? 

Pour cela, Il est grand TEMPS pour les moldus d’apprendre à déchiffrer le langage des initiés, grand temps pour nous tous, dominés et dominants, de réaliser à quel point nous sommes tous des cancres ( anagramme de cancers) dont l’orgueil dénie le mal qui le ronge.

Voir les commentaires

GHOST IN THE SHELL - Innocence (suite et fin)

13 Août 2021, 16:31pm

Publié par Persone

Méditation N°4

 

Immanence

Dans les différentes architectures qu'il revêt dans les langues véhiculaires, le langage humain relève de ce qu’il révèle : l’ensemble des lois arithmétiques, géométriques, musicales et sémantiques que nous apprenons à connaitre. Chiffres, symboles, signes, lettres et opérateurs (…) ont toutes et tous un socle commun que nous appelons la logique. Et tous, malgré leur pouvoir de réduction et de définition, nous font témoigner de la relativité des éléments et des ensembles observables, dont les interactions permanentes sont néanmoins soumises à des lois déterminées. Embrassées par l'effort d'abstraction, le domaine des mathématiques est le centre de gestion des données intelligibles, mère de la raison et des sciences, la mathématique a le pouvoir de valider ou de réfuter les vérités et les paradigmes affirmés par la gestion analogique des données sensibles/perceptibles. Gardons néanmoins à l'esprit que ce qui est mathématique est aussi sémantique : la valeur sémantique d'un chiffre par exemple corrobore avec ses propriétés arithmétiques, géométriques et musicologiques. On remarque que la valeur sémantique des premiers chiffres renvoie aux principes primordiaux et à leur caractère "ordinal/cardinal/figuré" le tout en un : 0 ensemble vide inatteignable, 1 unité ne pouvant se définir seule, 2 dualité/couple/polarité, 3 complément témoin du couple, premier nombre impair et premier permettant d'associer deux semblables et un différent, base de la relativité, repère trigonométrique, etc. Au delà de neuf, la valeur sémantique des nombres se dilue naturellement et n'est plus intelligible qu'à ceux qui maîtrisent les arts liés à l'arithmétique, à la géométrie et à la musique. D'un point de vue arithmétique, remarquons qu'à 9, l'ensemble des nombres entiers est représenté (les impairs, les premiers, les pairs et les impairs non premiers, ainsi que le seul nombre pair premier : 2), de même que les principales figures en 2 ou 3D (Le cube et son centre pour le nombre figuré 9). Au passage, nous venons de comprendre que le système décimal n'est pas qu'une simple convention d'écriture arbitraire, permettant d'écrire plus facilement les nombres infinis.

En conjuguant réductionnisme et sémantique l'Homme a découvert le langage et son pouvoir! Ce qui signifie que le langage préexiste à la conscience humaine et que son sanctuaire "technique" le plus abstrait lui est accessible, permettant à son intelligence de vérifier les informations dont ses sens jouissent en un courant continue (signal analogique). Tout cela permet de mieux comprendre pourquoi l'autorité religieuse considérait le langage comme le Saint-Esprit du divin susceptible de descendre en l'Homme et qu'il ne convient pas d'instrumentaliser à notre image et pour nos intérêts. Dans les textes, cette vaniteuse expérience se résume à une vérité qui demeure cachée et ne se révèle qu'à la fin des temps.

Par le domaine de l'intelligible, l'Homme se rend capable de mémoriser, d'écrire, d'analyser et de numériser des données, également de les regrouper en bases logiques avant de les retranscrire en divers langages.  Un art qui complète les relations analogiques (an/al/logique) sensibles que le "capteur/emetteur" humain entretient avec les informations continues qu'il reçoit de l’extérieur et de l'intérieur (le corps), une histoire d'anneaux et de rapport de forces rayonnantes. Analogie (an/al/logie) donc, et plus si affinité sensible et intelligible entre office (ce qui officie) et orifice (ce qui est pénétré, le milieu où vont et viennent les forces officielles), entre point et trait, entre face et profil, entre début et fin… IA = Intelligence de l’anneau artificiel (humour?). La logique fait que rien n’est pas concevable sans tout ou du moins "quelque chose"... La logique est aussi l’ordre dans le chaos des évènements et objets en interaction qui s’incarnent et deviennent... La logique fait l’œuf qui fait la poule qui fait l’œuf...  N'en déplaise à notre orgueil : non, nous n'avons rien inventé et oui, nous sommes ce que nous mangeons.

 

L’Homme pense à tort que la conscience commence chez l'animal et qu'il en est le meilleur représentant. Il se voit aussi comme l'élu corrompu d'un monde déterminé par des lois divines ou inversement, comme le fruit irresponsable d'une erreur hasardeuse ayant engendré un univers déterminé, mais absurde, dénué du moindre sens. Il se veut un inventeur exclusif des systèmes de communication, qu'il ne fait pourtant que découvrir peu à peu et fort maladroitement. Fort de son savoir, fier de ses puissants moyens et emporté par les obligations de résultat de son expérience, il ne conçoit plus de déconstruire ce qu'il a acquis avec tant de souffrance et d'efforts. Déconstruire est un art qui n'implique pourtant pas de détruire ce qui a été créé, ni de stopper le train en marche ou de le saboter, mais au contraire de remettre en solution l'Homme et la machine. La généalogie des langues véhiculaires et le décryptage de sa composition alchimique raconte entre autres histoires, celle du couple formé par Science et Croyance. Au Moyen-âge par exemple, les alchimistes chargés de décrypter les textes fondateurs les plus anciens et d'apporter leurs talents dans l'élaboration de nos langues véhiculaires étaient surveillés de prêt par l'autorité religieuse. Le pouvoir des signes, des chiffres, des lettres et du verbe était encore sous le contrôle de l'autorité religieuse... C'est à la Renaissance que les alchimistes ont connu leur parenthèse enchantée, ayant largement contribué à l'évolution des sciences et aux mises à jour des langues et langages. La véritable langue des oiseaux, relève d'un véritable rapport étymologique et de réelles correspondances sémantiques à valeur historique, c'est le travail des alchimistes qui ont inscrit nos connaissances et nos symboles dans la structure même de nos langues. A notre époque l'image de l'alchimie est galvaudée par le prosélytisme et l’ésotérisme ambiants depuis les seventies. La foule y voit des charlatans, de vieux fous qui cherchent à faire de l'or avec du plomb, ou de braves gens exaltés qui pratiquent le langage des oiseaux. Mais le fait est que les véritables alchimistes sont gardiens d'un art hermétique, qu'ils ont leurs raisons propres de ne pas révéler au grand jour. Ce qui convient parfaitement aux intérêts des initiés les plus puissants, qui ne tiennent pas à ce que les "moldus" prennent conscience de la magie et du pouvoir qu'un maître du langage peut avoir sur la matière et les esprits.

L’Homme n'invente pas les mathématiques, la géométrie ou la chimie, tout comme sa propre lexicologie, il les découvre avec le temps. Dans son impertinence, il les instrumentalise et se garde les droits exclusifs de ces formules et formulations, qu’il impose à ses semblables.

Le langage révèle à L’Homme ce qu’il est, ce qui l’entoure et le constitue, mais la créature, la bête, demeure relativement libre de son arbitrage et de ses choix malgré la causalité qui lui fera payer le prix de ses actes. L'Homme est donc "libre" de persister dans l’instrumentalisation du langage à des fins d'exploitation de la nature et de ses prochains, bien que l’expérience de la causalité lui ait démontré le catastrophisme déterminé de ses modèles de civilisation. "Libre" de manipuler le langage et les foules qui n'en n'ont guère la maîtrise; foules auxquelles l'autorité impose de fabriquer des armes, des balles et des octets invasifs, pour unir et évangéliser le monde au nom de Dieu, pour le déréguler au nom de la Main invisible et pour l 'exploiter au nom du progrès qui comble nos vides.

J'insiste donc, une fois encore, sur le caractère salutaire de la déconstruction du langage, en tant que passerelle entre la physique et la métaphysique, entre la tradition primordiale "plurielle" et les dernières découvertes en mathématiques ou en astrophysique, entre la politique, les arts, le réductionnisme et la religion… Une passerelle susceptible d’annuler tous les quiproquos sémantiques et dialectiques qui sont le berceau de nos conflits identitaires et religieux ! Et donc de réparer le centre nerveux du titan économique global qui consume les dernières réserves de notre jardin terrestre et menace d’invoquer de nouveau la violence ultime.

Sur cette passerelle, passeurs et passants peuvent se passer de Dieu pour expliquer l’Homme, autant qu’ils peuvent se passer de l’Homme pour expliquer Dieu. Attention néanmoins, sur ce pont les pèlerins peuvent trépasser, la mort leur demandera leurs motivations. Néanmoins l'art de passer 3 fois pourrait aider l’Homme à se libérer du poids des illusions autant que des intérêts raisonnables. Ainsi, peut-être méritera-t-il une cape d'humilité qui lui permettra d'échapper à une mort absurde dont il devra assumer la responsabilité.

Mais n'est-il pas trop tard ? Peu importe! La dignité impose de sauver ce qui peut l'être. Qui peut savoir ce qu'offrira ce que l'on n'a jamais testé, qui sait ce que l'on voit, là où nous n'avons jamais regardé ? Une chose est sûre, décrypter l'origine et la mécanique du mensonge les annule tous. Quant au temps, il devrait peu compter si les élèves du monde comprennent par simple enseignement que leur compétition n'est qu'un paradigme arbitraire, une croyance qui n'avait aucune légitimité rationnelle. Pour le dire dans le vocabulaire de J. K. Rowling, une génération d'élèves moldus initiés à l'art de la magie devrait suffire à briser l'Hermétisme entretenu par délit d'initié et à révoquer quelques millénaires de sorcellerie pratiquée par les seules élites qui les gouvernent!

Ceci étant dit et redit, je souhaite que l’heure soit à cette rencontre salutaire entre le monde de la magie et le ministère des affaires ordinaires.

Je vous laisse découvrir le lien entre mes propos et la vidéo suivante, un petit bijou de vulgarisation, un acte précieux qui consiste à démystifier l'objet de pouvoir qui concentre toute notre laideur en un anneau d'or unique, un anneau pour nous gouverner tous, pour nous trouver, pour nous amener tous et dans les ténèbres nous lier. Merci Charles Robin!

Pourquoi philosopher? Parce que l'innocence, disons l'âge d'or, n'est qu'un premier tiers d'âge.  Et parce qu'il faut bien philosopher pour finir par se poser la question du nihilisme. Logique non ? Voilà qui donne un sens à la relative absurdité que l'homme moderne associe au jeu de la vie et de la mort. En y regardant à trois fois, cela résout aussi de vieux complexes : la maîtrise entraîne une servitude proportionnelle, soumise aux obligations de résultat de l'expérience. Maîtres et esclaves voguent donc dans une même galère titanesque en se rejetant la faute concernant le choix de la croisière mortelle. Dans le même raisonnement, notons que les hypertrophies du sensible et l'intelligible tendent à s'entredévorer. Le juste milieu n'est pas un but, mais un équilibre qui se mérite. J'aimerais conclure en osant une question que je me pose depuis l'enfance : Après la vie, nous nous définissons comme morts. Mais avant la naissance que sommes-nous ? Pas encore vivant ? Mort donc. Et bien cela, ce n'est pas rien. Pas la même mort qu'après ? Qui peut l'affirmer ? Mais laissons donc à la mort ce qui lui appartient et revenons à nos moutons : pour violer la vie à outrance en sachant la dette portée par nos enfants, en acceptant la mécanisation de nos existences et en banalisant toutes formes de souffrance alors qu'au fond elle nous dégoute, il faut s'être renié 3 fois ou avoir rencontré le diable. Le genre de bête à cornes susceptible de vous séduire avec la rentabilité de vos faiblesses. Seulement voilà, avant de vous avoir poussés à tout consumer pour assumer des intérêts particuliers si addictifs qui comptent plus que vos enfants, que la nature et que votre simple bonheur, ce pauvre diable qui a bon dos devait bien avoir un argument divin et tout-puissant. Peu de mots suffisent à l'exprimer: il n'y a rien après la mort, rien dans le néant qui résume l'absurdité de vos existences. Alors profitez du peu qu'il vous reste, vous n'êtes pas responsables puisque les conséquences de cet accident absurde qu'est la vie sont totalement déterminées. Le nihilisme n'aura pas échappé au sens des affaires du diable, du moins pas plus que le déterminisme impénétrable et le paradis promis par les actionnaire des leviers de la croyance.  

Arithmantiquement vôtre… Et autre sommation dans l’air(E) du temps.  

Encore un grand merci au précepteur pour son travail!

Voir les commentaires

GHOST IN THE SHELL - Suite...

12 Août 2021, 13:43pm

Publié par Persone

Méditation N°2 :

 

La déconstruction du langage constituerait-elle un ensemble cohérent de solutions locales à notre confusion globale?

En premier lieu, rappelons que la déconstruction du langage inclut celle des langues orales et écrites, celle de nos moyens d'expression, celle des systèmes et de leur architecture, celle de la pensée, celle du soi... La réparation de l'Homme par l'art de déconstruire s'inscrit dans l'accomplissement de sa personne physique et morale par des procédés "alchimiques" répondant au principe d'immanence. Le versant métaphysique indéterminable n'est nullement séparable du versant matériel déterminé et vice versa. Par cette expérience, les relations entre l'esprit et la matière sont mises en solution et ce que l'alchimiste observe dans les mouvements de la matière (perceptible/intelligible), tels les phénomènes d'oxydation et de réduction, n'est pas dissociable de ce qu'il rencontre dans son voyage à double sens entre l'Anabase et la Catabase.

La déconstruction et la réparation des architectures communicantes de l'être, de l'avoir, du devoir, du savoir, du croire et du pouvoir, fonctionnent comme un plan de sauvetage d'entreprise dont les architectes, les horlogers, les maçons et les ouvriers, ne sont que des apprentis-sorciers et des moldus contrôlés par leur propre expérience.  Une tripotée de singes endimanchés armés jusqu'aux dents, ayant fait du verbe et du signe les instruments d'un pouvoir absolu des uns sur les autres, et une arme de destruction massive qui n’épargne personne. 

Construire et déconstruire est donc une quête de l’Homme et les fruits les plus universels de cette quête s’expriment nécessairement à travers certains d’entre eux; alchimistes, guides, visionnaires, prophètes (...), dont l'invisibilité, la mauvaise réputation ou la notoriété mortelle augmentent en période de décadence globale. Que  l’Histoire a-t-elle retenu des pionniers de l'architecture intuitive des premiers langages véhiculaires ? Que nous enseigne-t-on à propos des "petits secrets" mathématiques, géométriques et sémantiques enfin décryptés dans nos textes fondateurs ? Que l'école nous apprend-t-elle à propos des premiers arithmanciens qui ont découvert le sanctuaire commun de la mathématique et de la sémantique ? Que nous apprennent nos profs de langue et de littérature sur le contenu et le contenant des premières bases lexicologiques ? Que sait-on du pouvoir et de la "vieille magie", cachés dans les langues occidentales modernes les plus influentes, avec lesquelles leurs détenteurs ont orchestré la conquête et l'évangélisation du monde ? Rien, disons peau de chagrin, si ce n'est des tonnes de foin pour les amateurs d'ésotérisme à la carte.

Jadis, l’Homme construisait ses différentes architectures linguistiques et sociales en se référant à la tradition orale et à la sagesse intuitive de ses ancêtres. Notons que dans ce contexte, les langues plurielles peinaient à trouver un langage universel. La combinaison des 7 arts libéraux dans la construction des langages véhiculaires a réglé en partie cette question en accordant les nations (ions natifs en langage des oiseaux et "groupe humain de la même origine" concernant la définition étymologique) en matière de constantes arithmétiques, géométriques, astronomiques et musicologiques. Nous sommes ici à l’aube du Monothéisme et de l'expérience des premières bases numériques, alphabétiques et lexicologiques. Dans un second temps, la raison pure a réglé les conflits de bâtisseurs en prenant la gouverne d’un monde résolument matérialiste qui se passe de Dieu. Et dans un troisième Age, l'Homme se dispense aussi de la question existentielle, sans pour autant assumer le poids du nihilisme. En des termes alchimiques, l'Homme trépasse (passe trois fois).

Hasard ou coïncidence, cette mort initiatique et la renaissance qu'elle suggère, sont concomitantes au bilan de notre consumérisme, à l'explosion de la Guerre Mondiale, aux enjeux de l’Anthropocène et au changement d'ère qui s'annonce. Bien qu'il se développe timidement et soumis à l'oppression, l'art de la déconstruction et de la sommation est donc notre chance. Notre fortune et plus précisément l'annulation du facteur morbide de notre dette.  Par la remise à leur place des intérêts, c'est-à-dire au service du principal. Notons que les nombreuses applications de cet art permettent de comprendre les concordances entre l’intuition de nos ancêtres et le langage universel (mais sans âme) de la science moderne.

Pour exprimer cela d’une énième façon, nous avons aujourd’hui les moyens :

  • De comparer tous nos textes fondateurs,
  • D'en extirper les valeurs symboliques, de révéler les glissements sémantiques qui alimentent encore les guerres de religion et les complexes identitaires qui leur sont liés,
  • De décrypter les premières leçons de science que nous livrent les textes dans lesquels sont dissimulés les découvertes mathématiques de l'époque : le pouvoir des chiffres et des lettres, dont les mises à jour demeurent impénétrables au profane et constituent l'accomplissement de l'anneau de pouvoir économique, bureaucratique et technologique qui nous gouverne tous... 
  • Entre autres, nous avons donc les moyens de démystifier les complexes sémantiques qui sous-tendent toute l'ironie du pouvoir, son catastrophisme et son lot de catastrophes.

Au comble de l'ironie, l'autorité matérialiste a coupé tous les ponts qui la reliait à ses origines sémantiques et son pouvoir politique s'affaire à dissoudre un ensemble de traditions plurimillénaires dont elle réalise pourtant les prophéties. Plus de deux millénaires après les écrits alchimiques d'un Homère, notre décadence reflète tristement le déclin consumériste d'un Apollon et la malédiction de Cassandre : un modèle global de croissance et de compétitivité économique, qui se nourrit de tout ce qui entre en contradiction avec les notions d'éthique et de vérité et de tout ce qui les instrumentalise au profit des intérêts particuliers. Entendons-là la financiarisation de la lutte des classes, des conflits générationnels, des complexes et tensions identitaires, (...) ou du choc des civilisations. Ici bas, bien bas même, plus bas que terre, à chacun sa vérité.

Entre les années 70 et la veille du troisième millénaire, l’Église en a profité pour remettre Jesu(i)s Christ sur le devant de la scène. Néanmoins, "Jésus super star" ne pouvait être qu'un produit marketing qui s'inscrit dans la nouvelle guère de l'image. Pire, c'est aussi un catalyseur qui ravive le nerf des guerres de religion sans apporter le moindre éclaircissement quant au procès de dupes qui se déroule toujours entre l'Empire, les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans. 

Un point de plus pour les actionnaires du confusionnisme et des tribulations à l'échelle planétaire !

Dans l’art de déconstruire le langage, la notoriété des messagers, l'autorité des maîtres à penser et le caractère sacré du Livre, n'affecte pas l'élève, qui est invité à extirper toute la valeur alchimique des messages en les contextualisant, ainsi que le vécu de leurs auteurs. En outre, lorsqu'il maîtrise la déconstruction des langues véhiculaires et qu'il compare les textes fondateurs de toutes les origines, l'apprenti alchimiste découvre les invisibles passerelles par lesquelles tous les signifiants divergeant, convergent vers un même signifié.

L'arithmancie qui sert de règle à cet art est un sortilège qui annule tout autre sortilège !

Imaginons ce que pourrait devenir l'enseignement si nous demandions à la science de révéler au lieu de produire, et de nous aider tous à sortir de la caverne, plutôt que de nous éclairer artificiellement dans le confort relatif des galeries que l'on y creuse. Elle enseignerait la philosophe, l'épistémologie et la déconstruction du langage dès le collège, ne serait-ce que pour déconnecter nos futures générations d'une technologie avec laquelle il s'apprêtent à détruire l'école et leur avenir. 

Malgré la lobotomie de nos têtes connectées, malgré la réticence de nos intérêts particuliers, nos connaissances nous permettent donc de nous réapproprier la maîtrise du langage au sens large et celle de nos langues propres ! Et tout cela témoigne des pouvoirs d'une nature logique, innocente, désarmée et néanmoins impitoyable (détermination, causalité). Une nature dont le fruit fragile, la vie, se serait bien passée des lois arbitraires de l'apprenti sorcier humain, de nos héros, de nos martyrs ou de nos ingénieurs corrompus, pour préserver le lien universel et défendre ce qui a été violé.

Il fallait bien que jeunesse se fasse, encore faut-il que nous ne persistions pas dans nos confortables erreurs.

 

Méditation N°3 :

 

Un pont entre la physique et la métaphysique OK ! Une réconciliation entre le politique, le religieux, l’artiste et le scientifique OK ! Un secret qui n’a plus lieu de rester secret OK ! Une vaccination contre la démagogie et la connerie humaine qui devrait être pratiquée à l’école OK… Mais la déconstruction du langage, ça consiste en quoi techniquement ?

Si j’entrais dans les détails, on me reprocherait encore d’être trop compliqué, je tente donc un résumé nécessairement incomplet en vous conseillant de quêter par vous-même, c’est bien plus méritant et bien plus ludique. En premier lieu, les termes "déconstruction du langage" vous mèneront vers deux approches complémentaires : celle des neurosciences et celle de l’anthropologie face au spectre de Derrida ! Après avoir survolé ces approches relativement complexes, je conseille un petit documentaire sur l’origine des langues véhiculaires et la découverte progressive de l’écriture (Arte - L’odyssée de l’écriture - par exemple). Lorsque vous aurez compris le principe, vous prendrez conscience des innombrables inconnus qui ont forgé nos langues véhiculaires. Dans un second temps, un processus alchimique vous guidera vers des noms reconnus comme Homère, Pythagore, le mystérieux trio "Hermès trismegiste" pour la version alchimique hermétique, ou Léonhard Euler pour la version rationnelle en jargon mathématique moderne. Vers Champollion, Ferdinand de Saussure, Pierre de La Ramée ou Étienne Dolet, pour leur contribution à la linguistique et leurs analyses concernant la nature et les mécanismes du langage. Je cite aussi René Guénon pour son approche pertinente d'un syncrétisme ontologique utilitaire. Et Jung pour ses travaux sur l’inconscient (Une comparaison entre son œuvre et celles de Freud et Lacan s’imposera d’elle-même) …  Ce qui vous ramènera aux spectres récents de Deleuze et de Derrida, et vous obligera à contourner la question des ancêtres inconnus qui ont forgé nos langues véhiculaires pour vous poser la question des interactions entre la conception du Monothéisme, la création des bases numériques et lexicologiques des langues véhiculaires orales et écrites, et le développement de l'activité humaine en matière de science, d'art et d'industrie. Je vous conseille au passage de revivre l'odyssée du langage en étant le héros de l'aventure, tel un Ulysse. Et je vous invite à contempler l'art des philologues contemporains tels que  J. R. R. Tolkien et J. K. Rowling, pour la relève en matière de réenchantement rationnel d'un monde arbitrairement mortifère. En outre, vos recherches vous conduiront vers les arcanes de la Kabbale et ses différentes écoles, vers les efforts de l’Église et de la science en matière d’exégèse et d'épistémologie, vers les mystères dissimulés dans les œuvres des architectes de l'art et de la manière (...), vers les symboles perdus et les apocalyptiques révélations du langage "en personne". Et pour les moins friands de lecture, il y a les encyclopédies électroniques qui vous renseigneront par mots clés sur les indices et les noms que je vous donne ici.   

Comment peut-on enseigner cela à l’école, face à des têtes vides "téléguidées" par une forme de nihilisme grossier dont elles ignorent les origines existentialistes et l'instrumentalisation par les pouvoirs politiques, wesh ?

Par l’aspect ludique de la sémantique, de la philologie, de l’arithmancie et de l’art de la sommation tels qu’on ne les enseigne guère ! A ce titre, je rappelle qu’aucune définition correcte de l’arithmancie n’est renseignée dans les dictionnaires et les encyclopédies classiques. Une omerta qui dissimule la façon dont les arts libéraux sont instrumentalisés à des fins de pouvoir. En enseignant ces disciplines relatives à la magie du langage dès le collège, il deviendrait beaucoup plus facile de dévoiler aux jeunes générations les principes immanents et les règles du langage qui relient le dehors et le dedans, le passé, le présent et l’avenir, la conscience et la matière… Des principes que l’enfant ressent très bien en lui sans pouvoir se les expliquer. Et oui, la magie existe et en matière d’arithmancie, l’expliquer ne veut pas dire la rendre ordinaire ! En outre la discipline permet de comprendre enfin en s’amusant, ce que les mathématiques ou la grammaire ont en rapport avec la vie réelle, au-delà d’une promesse de carrière dans les usines du progrès matériel. Il y a donc largement de quoi enseigner, avant que la "tête vide" de l'enfant n’ait la maturité nécessaire à la traduction des propos d’un Descartes, d'un Spinoza, d'un Rousseau, d'un Hegel, d'un Nietzsche (...) ou d'un Derrida.

Pour les détails techniques de l’arithmancie et la sommation, je vous renvoie à mes nombreux articles concernant la sémiologie, la "ma/thématique", la valeur sémantique des chiffres et la valeur numérique des lettres.

Je vous invite à cette aventure initiatique qui, malgré l'opacité entretenue, est bien moins ésotérique qu'on nous l'a laisser entendre.

A suivre, une quatrième méditation...

Un grand merci au précepteur (Charles Robin) pour son travail !

Voir les commentaires

GHOST IN THE SHELL...

11 Août 2021, 15:45pm

Publié par Persone

Inspiration au point 0

 

Bonjour à tous,

Je rappelle pour les nouveaux venus que ce blog soutient un projet de réforme de l'enseignement général visant à familiariser les enfants avec les mécanismes cachés de leur propre langue et à leur conter la fabuleuse Odyssée du langage. Un effort de déconstruction épistémologique que l'école amorce timidement, sous la pression omniprésente, l’oppression donc, de la révolution permanente de notre entreprise globale, en perpétuelle et vertigineuse construction. En cours d'un tel apprentissage, les élèves observeront le parallélisme entre l'escalade relative à l'exercice du pouvoir, la dynamique du progrès et les mises à jour de l'architecture des langues véhiculaires. Je rappelle que ces dernières se sont structurées par un long travail d'alchimistes témoignant d'un Moyen-âge et d'une Renaissance au cours desquels les arts, les sciences, la religion et la politique bouillaient dans un même chaudron. Avant d'être séparés les uns des autres et sectorisés individuellement à des fins de croissance et de paix tacite sous le signe des profits matériels. Le but de ces cours servant de passerelle entre toutes les matières dites classiques, consiste donc à transmettre la façon dont l'Homme moderne utilise les 7 arts libéraux dans son expérience du langage. Une expérience  qui peut nous apprendre à vivre ensemble ou à nous exploiter les uns les autres.

Il est vain de prétendre apporter la lumière et les liens qui libèrent (ce que les grands vainqueurs de l'Histoire ont pourtant fait), en revanche, démystifier les liens qui enchainent et apprendre à distinguer les lumières artificielles de celles qui brillent au-delà de la caverne, est un travail de déconstruction très constructif. Tel est le travail de alchimiste, qui contrairement aux démonstrateurs et aux démagogues, ne viole pas la matière et les esprits avec lesquels il interagit. 

Nos enfants sont blasés ? Euphémique question n'est-il pas ? Et si l'école avait l'audace de leur présenter "les choses emmerdantes" ainsi : les adultes, qui jusqu'ici ont écrit l'Histoire se voient donc comme les représentants conscients de l'humanité. Néanmoins, à l'échelle des âges et face au bilan de nos frasques consuméristes, cette dernière se réduit factuellement à une tripotée d'ados en furie, qui utilisent leurs mains bonnes à tout, leurs pelles, leurs seaux et tous les moyens dont ils disposent, fiers de leur grandeur, pour se foutre sur la gueule, pour se réconcilier hypocritement sous le signe du profit et pour consumer toute l'aire de jeu. Vous vous sentez victime d'un indicible abus de pouvoir ? Apprenez donc à reconnaître comment la bête que vous êtes couve déjà en elle la tentation du délit d'initié. En clair, "wesh": si tu veux savoir quel genre de divin ou mortel salopard te manipule, demande-toi quel genre de bolos tu es. 

 

Je profite de "l’1spiration" de mon dernier article "Syntax error - Fatal error" pour rappeler la vocation du blog et du groupe de discussion qui l'accompagne sur Facebook (intitulé "Déconstruire et Réparer")…

Et de leur auteur qui comme Ulysse témoigne des avantages et des inconvénients de n’être personne, dans la brume électrique d’une Olympe dernière génération. Voilà qui permet de berner les cyclopes, de préserver l’honnêteté intellectuelle et spirituelle de la notoriété, et surtout d’échapper au formatage et à la vigilance des nouveaux "dieux" de la grande cité humaine. Mais nul n’échappe aux infinis attributs du zéro, nul n’échappe aux propriétés des chiffres et des nombres qu’il ordonne. Nul n’échappe à l’impitoyable amour qui unit la matière et la conscience ! Au-delà du monde ordinaire, l’odyssée que l’Homme doit accomplir l’expose à la colère des dieux, à la puissance des éléments, à l'oxydation, à la réduction et à la mise en solution, dans le processus de l'Anabase et de la Catabase. Sans assurance vie, sans GPS... En sus, lorsque la mer prend l'Homme, le pauvre diable, disons la malheureuse bête doit prendre conscience des nombreuses épreuves qui attendent ceux qui cheminent à contre-courant dans un système thermodynamiquement instable.  A contre torrent, jusqu'au "Temple" ouvert qui renferme le cœur, la nature et les sens des forces qui nous animent. Quelle clé pourrait-elle protéger un temple ouvert ?  Fort prob/able/ment celle qui se compose des fragments retrouvés et recomposés à chaque cap franchi par le pèlerin, dans son voyage à double sens dans les domaines de l'impénétrable 0. Dans le monde ordinaire, où les ombres sont reines, percer les obstacles et chercher la lumière naturelle n'est pas de mise. Ulysse n'aurait jamais dû se laisser prendre par la mer, maudissons-le comme Cassandre. Tel est la loi du plus beau, tel est la loi du plus fort, appliquée sur et par les plus faibles, sous la contrainte. Les plus faibles ayant la force du nombre. Un paradoxe sur lequel repose le poids de cette malédiction qui enchaîne les forts et les faibles à un consumérisme compétitif et suicidaire.

La formulation semble énigmatique, mais elle signe les engagements tenus dans ce blog.

 

Impitoyable + amour = 0 

Une énigme sémantique qui date des premiers prophètes. Dieu désarmé ou Dieu des armées ? Quelques éléments de réponse : impitoyable logique, impitoyable causalité, conflits, puissance et chaos en la matière, certes… Mais susceptible corps (unité relative de matière), intelligente et fragile cellule, indicible subtilité de l’être en tant qu’observateur et acteur des évènements... Logique ne va pas sans ordre et chaos, sans unité, dualité et plus si "1finité" !  Savoir compter jusqu'à deux permet déjà de se raconter de nombreuses histoires au coin du feu.

D(4)I(9)E(5)U(3) et la logique sont aussi impitoyables que désarmés et incapables d’écrire l’Histoire de l’Homme à sa place ! Néanmoins si l'Homme se place au centre de l'Histoire et a la prétention de s'estimer inventeur et maître du langage, créateur du Grand Livre de la vie, il paiera les conséquences d'avoir joué avec les seules lois écrites, disons déterminées par la nature. Désarmé n'est pas indéterminé.

Un Ferré féru d’équations ajouterait : Désordre = ordre – pouvoir. Ou encore Ordre = désordre + pouvoir… A méditer.

Après un petit interlude vidéo (ci-dessous), je vous propose la première partie d'une suite logique de termes méditatifs...

Pourquoi cette vidéo ici ? Parce que le nerf de la guerre est sous-tendu par le traitement et l'instrumentalisation de l'information par l'orgueil humain.

Entre autres, posons-nous la question suivante : la menace virale du Fentanyl et celle de Tiktok ne sont-elles pas un retour de bâton des guerres de l'opium que nous avons menées contre la Chine ?

 

Méditation N°1 :

 

Je rappelle le fil conducteur de mes deux derniers articles…  

Le langage s’incarne en personne et pas nécessairement en la personne humaine !

Et la vérité, en tant qu’accord de langage universel, fuit les foules humaines comme la peste. C’est la langue perfide de la démagogie qui s’incarne dans la foule, un langage falsifié et dénaturé qui permet à l’Homme de devenir quelqu’un au sein d'une personnalité morale reconnue et de gouverner hypocritement la masse sans nom !

Bien qu’il soit peu probable que la magie du langage universel s’incarne en une seule et unique personne, y compris dans une période donnée, l’avalanche "entropique" des évènements en matière de civilisation tend néanmoins vers une décadence prévisible du nombre (ou masse), dont seuls les plus petits (les chiffres en tant qu’unités soustraites du 0) bénéficient de l'invisibilité et de la liberté de mouvement suffisante pour remonter le courant jusqu’à la source des maux. Les guides, les prophètes sont des phénomènes locaux dans le temps et l’espace. Et pour être unique, le Machia'h ne peut être que symbolique : l’Homme accompli, en tous, unique et pluriel, humain et divin... Bref, les guides ne courent pas les rues, un phénomène normal, une simple question de logique, de physique. Néanmoins, l’important ce n’est pas le ou les messagers, mais le message, si tant est qu’il invite à apprendre et à enseigner l’art d’apprendre et de désapprendre. Un art anti démagogique qui pourrait bien réconcilier l’Homme avec sa double nature (humain/divin) et celle qui l’entoure et le constitue.

Il semble donc légitime que l’Église chrétienne ait achevé l’universalisation de Joshua en Jésu(i)s Christ et qu’une de ses branches (la chalcédonienne) fut amenée à trancher sur les questions de la Trinité et de double nature de la substance !

Tel était le but de la rédaction de nos textes de référence, depuis l’Antiquité : consigner la mémoire, expérimenter la magie des mathématiques, des chiffres, des nombres, des formes et des lettres, et renseigner sur la détermination du monde et l’observation des cycles. Le fameux pont entre la physique et la métaphysique. En Occident et au Moyen-Orient, cela concerne particulièrement le Coran et la Bible, Ancien et Nouveau Testament compris, des artéfacts écrits dont la substance demeure paradoxalement HERMETIQUE.

 

L'Hermétisme pour les nuls :

Qu’est-ce que l’hermétisme, au-delà du corpus alchimique signé Trismégiste ?

Un domaine de connaissance toujours opaque à ce jour, réunissant l’art du langage, les anciens savoirs, la science moderne et ses dernières mises à jour. Un espace de réflexion que se réserve l’élite des ministères de la magie et des affaires ordinaires. Néanmoins le verrou scellant le sanctuaire de ce domaine résiste encore aux intérêts partagés du chef, de l’ingénieur et de l’autorité religieuse ! Ce sanctuaire à la fois protégé et ouvert à tous, l’ouvrier n’en a pas connaissance. L’ouvrier c’est le "moldu" lambda qui suit le verbe et les consignes. "L’ouvrier est lui-même hermétique aux subtils domaines de la connaissance…" - dit-on parmi les mages les plus imbus de leur personne. "… et il a lui aussi des intérêts dans l’accord tacite ! "

Une vision cruelle, certes ! Mais que notre Histoire et notre Actualité confirment. Le philosophe appelle cela la servitude volontaire. Le monstre de l’ignorance grandit chaque jour un peu plus que la veille. Il convient ici de comprendre que l’irrationalité du nombre est un phénomène naturel, ainsi que la répartition du cœur intelligent au sein d'un ensemble, en fonction des facteurs génétiques individuels et du poids des forces/contraintes qui s’appliquent à l'ensemble. Remarquons néanmoins qu’en se réservant ce domaine de connaissance dit hermétique depuis l’Antiquité, nos élites et l’État, en tant que responsables de l’éducation des masses, se sont rendus responsables d’un système d’exploitation qui RENFORCE le gap intellectuel entre un petit nombre de décideurs et la masse de plus en plus incontrôlable qu’ils tentent de gouverner. En d’autres termes,  notre système d’exploitation maintient les écarts vertigineux entre l’épanouissement mental des initiés, des contremaitres et des ouvriers reproducteurs. Cette hiérarchisation des connaissances, les initiés n’en tirent qu’un profit vénal : contrariée ou non, leur conscience doit se plier aux obligations de résultat de leur entreprise et pousser toujours plus loin la dangereuse manipulation du langage et de la matière. Et ceux d’entre eux qui possèdent un cœur intelligent sont invités à le sacrifier officiellement sur les bancs de l’école, un pacte nécessaire pour que l’Orgueil des nations vous enseigne la ruse et le pouvoir de la raison pure. Dans un tel système, la perversité de notre accord tacite maintient fermement la  répartition du cœur intelligent humain de la façon suivante : une minorité de têtes borgnes (s’étant elles-mêmes fichu un doigt dans l’œil) gouverne la masse aveugle d’un corps rompu et soumis (se tirant perpétuellement une balle dans le pied). Or un meilleur rapport entre "l’intelligence" et "la connerie humaine", ainsi qu’un équitable accès à la maîtrise du langage de l’Homme et de la nature, sont les seuls alternatives capables de compenser les activités conjuguées de la mécanique des foules, de l'intendance des borgnes qui les influencent et de la gouvernance aveugle des entités FATALES (une machine, une bureaucratie, un paradigme temporel quelconque). Libéré du paradigme de la hiérarchisation absolue, la conscience propre de l’individu tend à retrouver son contact avec la nature, son discernement, sa capacité à gérer l’ambiguïté et la responsabilité de ses actes dans un monde déterminé.

L’hermétisme, en tant que secret d'initié, est le moteur de plusieurs phénomènes intimement reliés : la crise perpétuelle du consentement à l’intérieur de l’entité collective, la révolution permanente et les besoins de production qui en découlent; et par conséquent, la colonisation illégitime des entités dominées par les entités dominantes, les conflits perpétuels entre les entités dominées, ainsi que la guerre/compétition planétaire entre les entités dominantes. Instrumentaliser l’hermétisme "naturel" du subtil langage de la nature pour exploiter le nombre, revient à comparer la société à un corps humain en définissant le pouvoir absolu de la tête (l’élite) sur les organes et membres subordonnés que sont les pieds, les mains bonnes à tout et les ventres affamés. Notons que ce paradigme corrobore avec celui (obsolète) de la loi de la domination comme facteur principal de l’évolution… Or cette théorie, dont Darwin est le père bien malgré lui, est fausse. Cela est démontré par la plupart des études contemporaines en matière d’adaptationnisme. Tout ce que nous pensions de la communication en matière d'inerte ou de vivant est à revoir!

Que faire ?

Remettre l'action et les moyens qu'elle impose à leur place, serait déjà un bon début. Mais qui à donner l'ordre ?

 

Démystifier enfin la corruption du verbe nous éviterait le pire ! Et il semble temps de ranger la notion de copyright au placard, de briser ce sortilège présentant la moelle de la connaissance comme une boîte totalement hermétique, dont les serrures ne répondent qu’à une entité exclusive définie par le divin ou par défaut, à une élite influente et gouvernante ! Ce même sortilège qui déclare officiellement qu’Excalibur ne peut être arrachée de son socle que par une tripotée d’élus et de champions proclamés, régnant sur la masse électorale.

 

La vulgarisation des secrets du langage a fait couler beaucoup de sang sur l’échiquier de la politique intérieure et extérieure ! Entre les puristes, les prosélytes, les conservateurs, les progressistes… Entre les mages aussi, concernant les conséquences des sortilèges du matérialisme sur le monde des moldus : dès la Révolution industrielle, certains initiés prévenaient que la science allait vulgariser le langage de l’univers, non pour le révéler mais pour pousser son instrumentalisation dans le but d’une technologie toute puissante. D’autres, plus opportunistes, ont tenté l’aventure et nous obtenons en effet une planète de singes totalement stupides, armés jusqu’aux dents, liftés, améliorés et en prosternation devant une boîte à coucou qui les observe et apprend d'eux !

Vous l’aurez compris, l’hermétisme "naturel" relatif à la subtilité du langage et à la protection du sanctuaire contre le viol du grossier, cohabite bien malgré lui avec nos super puissances : citons le caractère fatal de tout système d’exploitation (le paradigme, la bureaucratie, l’IA), le penchant naturel de l’Homme pour la décadence (descendre est plus facile que monter), le pouvoir de la démagogie (la raison et les intérêts temporels) et la nature sans tête ni âme de l’entité collective (la foule, les masses, l’agora…).

L’hermétisme, en tant que "fermeture" ou "système clos et exclusif", possède de multiples et complexes facettes, toutes sont responsables de notre dérapage en matière de lecture biblique, d’application des sciences, d’enseignement et de développement commun et durable…

Reprenons l’exemple judéo-chrétien :

Concentrons-nous sur une des failles historiques de cet héritage plurimillénaire en voie de décomposition… Un incident qui a signé l’instant 0 du calendrier romain après christianisation… Une fumisterie sémantique digne de la plus pathétique comédie humaine, une erreur dans le programme, à un prix que nous payons toujours, à crédit :

Au premier degré, dans le langage commun d’un non initié (le bigot lambda), si Jésus est le fils de Dieu et Dieu en personne, c’est que les Juifs ont tué Dieu ! (Notons ici l’intérêt politique de la culpabilité des juifs, au-delà de la lecture primaire du bigot lambda…) Au passage, on oublie qui a ARBITRÉ le procès et veillé au bon déroulement du calvaire ? Les romains en l’occurrence, et donc les futurs chrétiens. Mettez l’Islam dans l’équation et imaginez la civilisation judéo-chrétienne tuer le Père et entrer en grande pompe dans la révolution industrielle, tout en s’en allant dompter et humilier les dragons du Levant. Serions-nous témoins d'une réminiscence psychédélique de la mémoire reptilienne affectant une machine de guerre endimanchée qui s’imagine dépasser impunément le rêve d’un Alexandre ? (Humour darwinien).

Voilà donc une des principales bombes à désamorcer, si tant est que l’on souhaite sauver ce qui peut l’être de notre héritage.

Déconstruire donc, et réparer.

Voir les commentaires