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Le blog de Persone

Hermétisme(s) ou révélation(s)

20 Février 2019, 20:19pm

Publié par Persone

Deux conceptions de notre réalité, vieilles comme la civilisation, se sont farouchement opposées durant ces deux derniers siècles :

I - Si l’univers est un « Tout » fermé (bien que sans limite connue), absolu et autosuffisant,  il est strictement déterminé entre un Alpha et un Oméga, se résumant ainsi à une seule et unique expérience  capable d’engendrer des phénomènes aussi singuliers que l’atome de carbone et la vie, qui deviendra l’observateur  de ce « Tout ». Cette affirmation déterministe pourtant issue d’agnostiques défendant la suprématie de la raison relève du paradoxe depuis que l’on peut mesurer l’improbabilité des principaux facteurs de création de la vie : elle suppose un principe créateur ! Ce principe banni par les pragmatiques et les matérialistes, cette « hérésie » défendue par la  métaphysique, le mysticisme et toutes les formes de religion au prix d’effroyables querelles. Spinoza demeure l’emblème des philosophes qui tentaient de concilier le déterminisme et la transcendance par l’évocation de la double nature de la substance divine ! Un grand esprit que la science quantique du petit aurait passionné !

2 - Si l’univers est un « Tout » et « rien » ouvert à toute possibilité, son évolution reste prévisible jusqu’à une certaine précision, mais l’indéterminable efface toute idée de certitude et la potentialité des scénarios est infinie malgré les constantes qui détermineront la forme idéale et logique des objets et évènements.  Dans ce cas, la potentialité des scénarios sont du domaine de dimensions parallèles et l’improbable création de la vie devient le fruit de ce potentiel multidimensionnel et/ou le fruit de nombreuses expériences stériles ayant fini par aboutir, selon les lois statistiques de la probabilité. Cette seconde affirmation  propose quant à elle la théorie du hasard, un hasard qui devait arriver ! Cette théorie se passe de la notion de principe créateur.  

Depuis les travaux de Gödel, d’Heisenberg (…) ou plus généralement les progrès de la physique et de la mécanique quantiques, la première conception de l’univers proposée par le déterminisme matérialiste s’effondre ! L’impertinence et l’impossibilité de la dissolution de la notion d’infinité face à la finalité, défendues par la subtilité malheureusement incomplète de Spinoza sont enfin attestées par les outils scientifiques. 

Reste la seconde conception, qui agace l’orgueil déterministe des héritiers de la philosophie matérialiste, mais qui les confortent dans leur antipathie contre la notion de principe créateur !

Mais les progrès de nos physiciens et de nos mathématiciens vont plus loin et indiquent que l’intelligence manifeste de l’univers dont l’intrication initiale des éléments compte parmi les signes les plus pertinents, bouleverse toute certitude et permettent de concilier  hasard, coïncidences logiques et « probabilité d’une conscience à la fois intérieure et au-delà du « tout » incarné. En outre, la logique cérébrale elle-même, stimulée par toutes nos découvertes, admet qu’une théorie se passant de principe créateur nous permet de ne pas en faire un « Dieu fourre-tout », mais n’implique aucunement qu’il n’y ait pas de principe créateur ! Une nouvelle claque pour l’amour propre des déterministes matérialistes, mais une fois encore un nouvel horizon pour la pensée Spinoziste, une réhabilitation de la profondeur rousseauiste, un pont raisonnable et métaphysique entre l’Orient et l’Occident, une possibilité de « Mea culpa » et de réconciliation entre les communautés gnostiques, les institutions religieuses et l’agnosticisme patenté des esprits réductionnistes et matérialistes ayant prôné la suprématie du déterminisme ! 

Comment les derniers progrès scientifiques montrent-ils l’intelligence de l’univers, sa double nature, son infinie potentialité, ses spéciations (…) et le fait qu’une réalité logique devienne un paradoxe, observé sous un angle différent ? Comment prennent forme ces ponts sémantiques capables de réconcilier nos différentes susceptibilités passées ou présentes ?

Par toutes les découvertes et les liens logiques ou métaphysiques que j’évoque depuis 12 ans sur ce blog et mes pages en ligne sur les réseaux sociaux !  Et plus important à mes yeux, par la vulgarisation que j’en fait, mise en relation avec tous les sujets de la vie quotidienne :

  • Le train-train, la belle bagnole, le saint portable, la carrière, le clientélisme, le ministère corrompu de l’Amour propre, les discussions d’ascenseur éternellement irrésolue, le désenchantement du monde par la transcendance absolue ou la raison suprême, la TV (…)
  •  L’improbable mais salutaire complémentarité entre la « Spinozite aigüe » (Sérendipité) et la gravité de la « Nietzschéose »(Zemblanité), l’opportunisme de la révolution permanente le prosélytisme théosophique post-soixante-huitard (…)
  • Les avertissements de Critias et le dilemme métaphysique de Platon, les déceptions passionnelles et esthétiques de Socrate et le cauchemar de Darwin, les signes et les symboles perdus, l’école raisonnable et mystérieuse de l’arithmancie, l’île shakespearienne de Peter Pan, le jugement apocalyptique de Mercutio (…)
  • Le paradoxe de la toute-puissance, la guerre froide et la guerre des étoiles, la guerre du feu (technologie), la guerre des sexes, l’appel de la viande et le prétexte empirique de la culture intensive (…)
  • L’illégitimité déniée de toutes nos constitutions et de nos systèmes juridiques, la nécessité de l’abolition du paradigme patriarcal, etc, etc…

Jean Staune dans la  vidéo suivante exprime parfaitement le versant épistémologique et ontologique de mon travail, elle complétera je l’espère ce petit résumé concernant le contenu que je partage gratuitement avec vous depuis ces12 années.  

Par souci de clarté, pour répondre à ceux qui me prennent pour un franc-maçon: je ne suis pas initié, mais autodidacte. Je ne suis pas un écrivain s’amusant à "pseudographier" sur le net pour égayer son temps libre, mais un type ordinaire qui ressort de vingt ans de recherches injustement classées marginales avec un "non objet" lourd à porter. Un étrange anneau immatériel, chargé de la somme consécutive de nos péchés capitaux... Une boucle, un cercle vicieux autour duquel nous gravitons. J’utilise une référence chrétienne concernant le jeu de causalité des vices et des vertus, mais j’aurais pu choisir un vocabulaire Kabbaliste, bouddhiste, taoïste, brahmanique…

Comment un agnostique patenté ou un matérialiste endurci pourrait-il vouloir que le hasard et le déterminisme qui ont engendré le monde forment une combinaison intelligente assimilable à la conscience ? L’absence totale de conscience dans la création/évolution jusqu’à l’arrivée de l’animal et de l’être humain, ainsi que le darwinisme borné qui s’en suit offrent de nombreux avantages : l’homme est le roi, il est au centre et éventuellement, il se greffera sur une machine lorsque qu’il se rapprochera du soleil ou qu’il sera happé par la masse critique qui le fascine tant ! Un rêve charmant ! Second avantage : tout est déterminé, nous ne sommes pas responsables de nos actes ! No liberty ? What a free way !

Qui voudrait d’un Dieu qui n’est que principe créateur voué à fabriquer un œil et les créatures qui deviendrons des observateurs sensibles ? Un Dieu omniscient et totalement amnésique lorsqu’il naît dans un corps animal et d’autant plus dans un corps humain ! Un Dieu impuissant, soumis pour s’incarner en une multitude, à des lois qui gouverneront ses actions/réactions ? Un Dieu aussi désarmé et encombrant qu’un enfant, dont l’innocence nous rappelle chaque jour nos manquements les plus déniés. Quel gnostique, quel croyant officiel et quel initié à l’hermétisme serait prêt à accepter l’échec de toutes nos écoles ? A accepter la triste réalité de notre autorité "violenteuse" ainsi que notre incapacité à protéger nos enfants et leur avenir !  Ou encore à reconnaître la façon hypocrite et honteuse dont nous avons désenchanté leur monde !   

En toute honnêteté, chers lecteurs, cette vidéo m’a fait le plus grand bien… Elle compense les effets de l’hermétisme dont je témoigne depuis tant d’années. Elle me permet de relativiser les insultes, les menaces et l’indifférence dont j’ai été la cible sur les réseaux ! Elle me fait oublier le froid silence de l’abandon qui s’est installé sur mon journal Facebook depuis que mon entrée en matière - « je ne publierai ici aucune chronique autour de mon nombril, ni les photos des objets, des souvenirs et personnalités qu’il « like », pas plus que ses prévisions ou considérations à propos de la pluie et du beau temps ! Pire encore, je ne militerai pour rien ni personne et j’affirme que notre démocratie révèlera son vrai visage peu avant sa victoire, avant d’avoir fait de nous tous des coupables. »

Epilogue :

Pourquoi les mathématiques nous conseillent de ne pas perdre notre Latin et de comparer la valeur sémantique commune des langues mortes :

D(4)I(9)E(5)U(3) - Somme (d’Euler ou de Pythagore) des termes consécutifs : 21, qui réduit encore donne 3, chiffre lié au principe créateur : deux semblables déterminés et un milieu différent pour faire masse et union... lumière si affinité.

D(4)I(9)E(5)U(3)X(24 ou 6) donne 9 : les 9 chiffres incomplets sans le 0, mais aussi les 9 dieux principaux de la grande Ennéade égyptienne présidée par Râ le visible et le caché à la fois. L’Egypte ancienne étant au cœur des complexes nourris par la fracture humaine, un témoin oublié de la guerre des terres du milieu entre Egyptiens, Ethiopiens, Israéliens, Arabes, Grecs, Romains, Caucasiens... Une guerre rythmée par la danse hypnotique et le double sens de circulation du petit ver multiple -ver(S) - qui est à l’origine de la route de la soie… Des léopards, des lions, des aigles et des ours (…), des vautours (…), des tigres et des dragons (…) et nombre de chimères ! 12 caractères principaux et une infinité d’animaux extraordinaires dans les nuages, disent les passionnés d’astrologie et d’alchimie mystérieuse…

La méditerranée n’est-elle pas la mer du milieu, par laquelle s’exprime depuis trop longtemps le complexe du maître et de l’esclave ?

Hasard, coïncidences logiques et amour éternel ne serait pas un complexe si l’homme acceptait enfin qu’il n’invente ni les mathématiques, ni les autres formes de langages, mais qu’il ne fait que les découvrir !

Des signes d’amour au-delà du bien et du mal, au-delà de la mort et capables de remettre le néant indéterminable à la place qui est la sienne ! A cœur vaillant, nul n’est impossible…

Symboliquement vôtre.

Persone.

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Entropie et principe anthropique

17 Février 2019, 11:59am

Publié par Persone

Observation, entropie et incertitude
Observation, entropie et incertitude
Observation, entropie et incertitude

Observation, entropie et incertitude

L’entropie est la dissipation de l’énergie d’un système en fonction de son évolution dont l’ordre initial tend vers la complexité et le chaos. Un être humain vieillissant est un système entropique, tout comme l’est notre univers… Une entropie morbide est la modification de ce phénomène naturel par la volonté humaine qui dans l’illusion de la liberté et de la toute-puissance finit par définir elle-même, par empirisme, les conditions de son esclavage, de sa souffrance et de son agonie.

Un détail qui semble nous échapper depuis la grande entreprise humaine, de l’antiquité jusqu’à notre grande révolution permanente !

La maîtrise de l’énergie et le paradoxe de la toute-puissance (divine ou masculine) ne comptent-ils pas parmi nos plus grands complexes ?

Réflexion :

La complémentarité des principes anthropiques « faible et fort »  nous amènent réconcilier de nombreux frères ennemis dont voici les principaux :

  • l’agnosticisme ouvert (inclusif) et le gnosticisme hermétique (exclusif)
  • L’immanence et la transcendance
  • L’œcuménisme chalcédonien et l’académie des sciences concernant la question de la double nature de l’être, de la matière et de la substance divine.

Le principe anthropique faible indique que ce que nous pouvons nous attendre à observer est nécessairement compatible avec les conditions nécessaires à notre présence en tant qu’observateurs, sans quoi nous ne serions pas là pour observer. Ce principe résume le thème de la foi, sans considération de croyance ! 

Le principe anthropique fort postule que les paramètres fondamentaux dont l’univers dépend sont réglés pour que celui-ci permette la naissance et l’évolution d’observateurs en son sein, à un certain stade de son développement. Ce dernier évoque la question métaphysique : la substance divine indéfinissable pour l’observateur est à la fois la partie et dans la partie !

J’insiste sur le fait qu’une entropie devient morbide lorsque l’observateur se détermine à juger et à contrôler une expérience qui ne lui appartient pas mais dont il est/fait parti(E).

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DE LA JUSTICE

2 Février 2019, 00:18am

Publié par Persone

Thémis. Signes et symboles.

Thémis. Signes et symboles.

La peine de mort et son application peuvent-elles réduire la criminalité de notre temps ?

Les premiers facteurs de criminalité aggravée (meurtre avec préméditation) chez l’Homme remontent au désir de reconnaissance (conflits fraternels ou compétition sociale) et aux premiers concepts de possession sexuelle. L’anthropologie, le comportementalisme et les neurosciences nous montrent aussi que le crime s’aggrave avec l’évolution dévorante du progrès, plus rapide que celle de l’adaptation humaine aux modes de vie que ce dernier impose. À l’origine, il faut admettre que l’homme n’ayant jamais tué et pénétré la chair pour prendre la vie, a dû attendre de ressentir la famine pour tuer l’animal. Dans une règle générale et encore de nos jours, les peuplades de chasseurs-cueilleurs consommant peu ou pas de viande sont pacifiques et ne connaissent pas la criminalité. La suite de la tragédie humaine est plus connue (le dilemme de Platon, le complexe Babel…) : la croissance n’est plus un problème soumis à la raison et à l’éthique (respect des hommes, de la nature et de leur versant divin), mais un moteur qui menace tous les passagers de l’entreprise si on ne l’alimente pas en graisse et en carburant (j’ose la métaphore). Sur le terrain : conflits autour de la chasse ou des zones bétaillères et éternelle guerre du feu (technologie) et des sexes (hiérarchie des droits  sur le vagin et contrôle de la population).  Après avoir longtemps justifié ses crimes par la fatalité des forces de domination (dualité assimilée à conflit) et par la détermination du pouvoir et de la volonté des dieux, les romains eux-mêmes ont jugé pertinente la notion d’un « Dieu » unique, miséricordieux, tout puissant et indéterminable, face auquel l’homme serait responsable de ses actes. Cette notion de libre-arbitre est un vestige de l’ancien code « honneur, raison et justice » qui n’a pas survécu aux dérives des droits divins instrumentalisés sous la robe de l’obscurantisme. Un vestige conservé dans la langue française « notion de libre-arbitre » jusqu’au retour plus ou moins stable de la loi républicaine et de l’espoir démocratique. La notion de libre-arbitre (accusation) et celle de présomption d’innocence (défense et enquête) sont les deux piliers de la justice ! Mais comme la science le confirme aujourd’hui, la notion de causalité l’évoquant depuis bien longtemps, la notion de libre-arbitre, dans un monde déterminé, pose problème ! Dès lors qu’un individu n’agit qu’en fonction des forces qui se sont appliqués à lui jusqu’à l’acte, il n’est plus responsable de ce dernier vis-à-vis de tous ceux et de tout ce qui aurai(en)t pu directement ou indirectement le conduire à ce comportement ! Autrement dit, le libre-arbitre existe par nécessité de sa propre nature (infigurable), mais ne s’acquiert que par le mérite, la bonne éducation et l’effort de raison nécessaire pour répondre aux questions légitimes du doute. L’Homme est né savant, mais inconscient et faible ! La sentence du collectif sur l’individu jugé doit donc être proportionnelle à la gravité de l’acte commis concernant la préméditation, la volonté de nuire et la barbarie de l’acte. Mais elle doit aussi être proportionnelle à l’état de décadence et de corruption de l’entité publique qui accuse, puisque ces facteurs influent directement et indirectement sur l’accusé (circonstances atténuantes). Moralité et il s’agit bien ici d’éthique, que la raison confirme : le roi est responsable de ses sujets, comme de ses voleurs ! Ironie du sort, dans une civilisation dont la justice est corrompue à la base, la criminalité devient un des moteurs du progrès et de l’économie !!! L’emprisonnement et la qualité pédagogique des prisons sont donc les meilleures solutions à ce jour d’un point de vue résultat et éthique ! En revanche, la peine de mort est une aberration qui ne fonctionne pas mieux que la prohibition dans un pays vendeur d’armes et fabriquant d’alcool ! La peine de mort, réunissant toutes les conditions de la préméditation méthodique est par définition le crime psychotique d’un Etat intelligent, complexe, complexé et froid ! Par entropie, dans les pays où le confort et la bonne conscience n’est pas la norme, la peine de mort mène à des dérives et ne fait qu’endurcir les criminels !

Innocence et culpabilité :

En France, le gouvernent Macron dans la continuité de  son légitime argument de  la moralisation de la vie publique s’est attaqué à une des plus vieilles lacunes juridiques de l’hexagone : la suspension du caractère automatique de la présomption d’innocence concernant un violeur ayant abusé de celle de sa victime, dans les cas d’un acte sexuel avéré, sans nécessité de preuve de non consentement de la part de cette dernière. La présomption d’innocence de l’accusé et de la victime, jusqu’ici figée et permettant des acquittements illégitimes est dorénavant confiée à la pertinence de l’enquête et en dernier recours à la nature humaine du juge ! Pour que la vérité puisse apparaître en cas d’erreur, la loi prévoit aussi qu’il n’y a plus de prescription pour la réouverture d’enquête concernant les faits et leurs conséquences.  

L’innocence de la personne agressée, au regard d’un consentement forcé, restait à définir en fonction de deux facteurs :

  • l’incapacité à appréhender la nature et les conséquences d’un acte sexuel
  • l’état de soumission vis-à-vis de l’autorité ou de l’intelligence de l’agresseur.

Nous avons donc estimé que cette innocence de la victime serait caractérisée par le statut de l’enfance et relative à un seuil d’âge, 15 ans en l’occurrence.

C’est ici que partis sur de meilleurs chemins, nous nous sommes de nouveau égarés ! Quelle limite d’âge caractérise l’innocence ? Toute raison, tout protocole scientifique nous prouvent qu’il n’y a pas de réponse à cette question ou qu’il y en a autant qu’il existe d’individus différents ! La bonne question serait y’a-t-il une limite d’âge à l’innocence ? La réponse est NON !

Les occidentaux sont souvent surpris de constater que certaines femmes vivent voilées de leur propre chef ou que d’autres, bien qu’elles le subissent acceptent l’excision comme une coutume nécessaire ! Autre exemple, les personnes bien-pensantes n’arrivent pas à comprendre pourquoi certaines femmes battues protègent et aiment encore leurs bourreaux…  Alors pourquoi ?

Parce que c’est l’abus d’autorité des déterminismes qui définit l’innocence de l’être indéterminé que ces derniers gouvernent. Expliquez à une enfant qu’elle doit porter des anneaux autour du cou pour être une vraie femme, adulte elle s’efforcera de devenir une femme girafe. Idem pour les petits pieds en Chine, une véritable torture et une mutilation pourtant inesthétique !  

Dois-je parler des enfants soldats ? Ou des techniques mafieuses et politiques qui consistent à faire signer le pacte du crime aux initiés, afin qu’ils ne puissent plus faire demi-tour ?

Dois-je parler des serial-killers dont les passés sont chargés d’horreurs ou de tortures mentales sophistiquées ? Ou de la quasi-totalité des pédophiles avérés (sans empathie) qui ont eux-mêmes vécu des abus sexuels au plus jeune âge ?

Dois-je parler de ces adultes qui pensent encore que les noirs sont inférieurs parce qu’on leur a incrusté cette idée dans la tête depuis l’enfance ?

Dois-je parler de l’Allemagne nazie ou des hutus lors des massacres du Rwanda ? Ces peuples ou ethnies sont-ils plus mauvais que les autres ou ont-ils été conditionnés ?

Et quel âge avaient ces peuples ? La question n’a pas de sens ! La majorité des décideurs et des mains armées étaient-elles constituées d’enfants ? Parfois oui et cela démontre toute la perversité du processus d’endoctrinement, mais dans l’ensemble NON !!!

Lorsque l’enfant suit son violeur sans résistance jusqu’au lieu du crime, il ressent la même gêne que tous les témoins qui voient bien que quelque chose d’anormal se produit, mais préfère ne pas penser à l’impensable ! « Pourquoi déranger ce monsieur ? Après tout, il connaît peut-être la petite ! » À cet instant, l’abus d’autorité du violeur déterminé pèse autant sur la victime que sur les éventuels témoins ! Or dans ce cas, la vie de ces derniers n’est pas menacée comme dans le cas où ils seraient contraints de sauver la victime d’une bande d’agresseurs armés… Quelle est donc cette force qui pèse aussi sur les témoins de la petite fille emmenée par un monsieur étrange ? La mécanique du conditionnement global, des habitudes, de la délégation des pouvoirs et des illusions de la bonne conscience… La peur de l’animal domestiqué face à la réalité sauvage.

Comme le nazisme le prouve, l’animal domestiqué peut néanmoins devenir un tueur, mais il ne le fera pas sans un conditionnement extrême et une méthodologie d’exécution légiférée n’impliquant pas ses facultés décisionnelles et lui laissant l’illusion de sa non culpabilité ! L’enfant soldat fonctionne de la même façon. Mais il y a d’autres exemples : les nouveaux profils de prédateurs économiques ou politiques, les femmes d’affaires la fleur en bouche, les reines de pacotille… Excluons les cas comme celui de Margaret Thatcher, dont on peut se demander si elle n’est pas un de ces hommes portant la marque de Caïn !

Corrélations avec le consumérisme, une criminalité de masse dont nous devrons répondre demain :

A la fin du XIXème siècle et jusqu’ aux années 60, les peuples profitant d’un confort matériel plus manifeste pour supporter la mécanisation de la vie avaient-ils conscience que deux, trois ou quatre générations plus tard, ils seraient légitimement considérés comme des acteurs indolents de l’empoisonnement de la quasi-totalité de nos eaux, de notre air et de nos sols ? Non, ils se sont contentés, malgré un doute qui fait mauvais hôte en société, de payer honnêtement leurs impôts, de faire ce qu’on leur disait de faire en donnant procuration à leur Etat de droit concernant les modalités décisionnelles de l’entité collective.  

La petite fille est menée par la main et l’autorité invincible d’un inconnu alors qu’elle sent bien que quelque chose ne va pas ! Les témoins n’osent pas intervenir mais le sentent aussi ! Né dans le « bocal » industriel et le paradigme de l’organisation du travail et des loisirs, le citoyen moderne, sent bien qu’une ombre grandissante menace son avenir, mais le contrat est déjà signé depuis le berceau et comme je l’ai souligné, le doute humain en société fait mauvais hôte !

L’innocent est l’irresponsable qui suit à contrecœur la main qui le gouverne. L’innocence absolue n’est pas le propre de l’enfant, elle n’existe pas ! Il en est de même pour la culpabilité absolue des criminels ayant atteint l’âge de raison !

Autrement dit, en souhaitant refermer cette faille de la justice française, M. Macron vient d’ouvrir une brèche encore discrète, mais cachant un champ vertigineux dont il n’a peut-être pas conscience !

La complexité de la causalité régissant les mœurs des humains en collectivité fait que la légitimité de la justice ne repose  pas sur son infaillibilité, mais sur son intégrité et son éthique !  Par définition, le bandeau de Thémis* lui permet de reconnaître la nature du crime et de l’homme au-delà des illusions des formes, des masques et des hiérarchies. Par définition, la justice ne peut être à deux vitesses et se contredire par intérêt, si grand soit-il.  Or nous venons de prouver que toute entité, fusse-t-elle collective, responsable d’abus d’autorité sur l’individu et le poussant à commettre des crimes par procuration dont elle n’a pas conscience, est responsable de viol de l’intégrité physique et mentale de ce dernier. L’être humain est programmé avec un potentiel peut-être infini, mais sa conscience, vierge, ainsi que son esprit, vide, ne peuvent se libérer des forces qui les soumettent au poids des intérêts particuliers qu’en fonction de la relation à autrui et de la bonne direction de leur expérience. Il n’y a pas de limite d’âge à l’innocence !

Et dans l’absolu, il n’y a ni innocence, ni culpabilité.

La raison est au-delà des illusions du bien et du mal. Il en est de même pour l’Amour.

Crimes et châtiments… Raison, intérêts et sentiments…

Si la justice ne veut pas se contredire et entraîner ainsi la cité des hommes à sa perte, les gouvernements vont être poussés à lever le voile sur la corruption qui les nourrit et sur les mensonges historiques qui les poussent à la guerre militaire ou économique sous le prétexte maintenant illégitime du choc des civilisations ! Cette réforme nécessaire et sans frontière de la justice des hommes* n’épargnera pas les institutions religieuses, qui elles aussi devront dévoiler tout leur jeu sur la table.

Jusqu’à ce jour, la faille rouverte par le gouvernement français reste microscopique, invisible ! Mais une simple brèche est une voie convenable pour l’information (virus, bactérie, ADN pour faire une métaphore) ! Les ouvrières de la fourmilière humaine (les pions les plus sacrifiables) ont été vaccinées contre la bonne intelligence, mais un des cavaliers de la cour a pris des risques, l’information est passée !    

 

 

 

Notes de bas de page :

*1 : Je précise justice des hommes avec petit "h" parce que les empreintes de la féminité et de l’indéterminisme de l’enfant et du vieillard ne sont que peu présentes dans la gravure de nos lois politiques, théologiques et scientifiques ! C’est un fait. 

*: Par anticipation métaphysique, puis progressivement par définition théorique et bilan d’expérience pratique, l’œil de la justice divine (humain) et celui de la raison (humaine) se dissocient facilement pour le monopole du pouvoir et la conservation de leurs illusions respectives. C’est pour cette raison que Thémis, symbole de la justice depuis l’antiquité a les deux yeux bandés ! Une question aussi simple que subtile et raffinée, à lancer comme un pavé, dans une marre de champions aussi sophistiqués que grossiers et vulgaires : Thémis est-elle la  gardienne tenant à préserver son innocence et son impartialité en se voilant elle-même les yeux ? Ou une prostituée borgne soumise au bâton du patron et justifiant les activités d’un barreau corrompu par la vérité des vainqueurs ?

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TOUTE L'USURE DU MONDE

23 Janvier 2019, 23:14pm

Publié par Persone

Depuis longtemps, le phénomène de bulle financière dépend du principe de dérégulation et tient au fait que l’offre ne satisfait plus la demande, mais la conditionne.

"Spéculation sur la tulipe jusqu’à éclatement, spéculation sur l’immobilier jusqu’à l’éclatement, spéculation sur le produit financier jusqu’à explosion imprévisible…"
Ce système, que nos élites appliquent par défaut depuis les frasques d’un certain John Law qui portait mal son nom, nous l’avons tous accepté sans comprendre les mécanismes instrumentalisés de l’argent dette et de la monnaie virtuelle.
L’offre qui conditionne la demande, c’est l’objet qui domine l’Homme, la technologie (le feu) qui le gouverne et le néant des produits spéculatifs qui menacent de l’anéantir.
Tant que l’intérêt prime sur le besoin, le libre-échange demeurera une forme hypocrite du commerce de l’esclavage.
Pour faire de l'humour juif,"L’intérêt" ne concerne pas que la douloureuse Histoire des hébreux dans l’EMPIRE romano-germanique! Et il n'évoque pas seulement les phénomènes d'argent, de corruption ou de la lutte des classes... Il devient aussi l’argument raisonnable de l’empirisme de celui qui dénie l’origine de nos crimes et altérités réciproques, ainsi que l’hypocrisie contemporaine du choc des civilisations. L’intérêt de celui qui s’acharne à nier ses responsabilités et celles de nos pères, dans l’avalanche des évènements qui s’abat sur nous.

"Sans la poésie ça veut dire quoi, en terme d'économie mondiale et de sortie de crise?" - bougonneront certains!

Des accords pour l'heure impossibles entre les blocs régionaux, dépendent l'intensité de la guerre économique, l'injustice de la lutte des classes, le pouvoir d'achat des peuples et surtout le versant consumériste de l'économie mondiale! Or ces accords, s'ils ne reposent que sur des chiffres ou une démocratisation parlementaire, resteront stériles! (Pour élargir un  peu les propos et l'angle de vue de M. Piketti dans la vidéo ci-dessous) Chacun de nos militantismes s'y affronteront : les nationalismes, les conservatismes, les différents types de gauchismes, de libéralismes et tutti quanti... La démocratie a péché par démagogie et s'est enlisée dans l'entropie de ses compromis, des plus occultes aux plus ordinaires! Autrement dit, cela veut dire que ces accords dont nous avons tant besoin reposent sur un travail épistémologique et ontologique qui nous conduira à l'origine de nos crimes et dissociations capitales! De ce qui a scellé l'hypocrisie entre romains (futur chrétiens), juifs et arabes (futurs musulmans), jusqu'à l'hypocrisie de l'Europe bienpensante durant la guerre froide en passant par la traumatique aventure coloniale, la guerre de l'opium et l'oracle de Hiroshima... Tout est à dire, tout est sujet à repentir, un repentir qui se partage pour que cet accord mondial dont on parle ne soit pas qu'une nouvelle illusion... Une nouvelle assurance vie pour fuir de l'avant.

Nos propres langages, comprenant les mathématiques, révèlent des choses, des choses que nombre d'entre nous n'oseraient plus imaginer!

La réunion des notions de physique classique, relativiste et quantique, l'épistémologie, la sémantique & l'arithmétique, la géométrie, la cryptologie, la sémiologie, l'archéologie, la philologie (...) nous font progresser, mais le mur de l'hermétisme est aussi vertigineux que celui de Planck!

Au diable l'hermétisme!  

Suite de l'article sous la vidéo... 

Le mot intérêt est à double sens : il indique ce qu’il est intéressant de rencontrer, de réaliser ou de comprendre pour remplir un besoin réciproque fondamental : « Nous n’avons plus rien à boire dans ce désert, nous avons tout intérêt à ce que le climat change ou à nous déplacer ! » ou encore « notre intérêt commun est que nous nous payons mutuellement en fonction de la juste valeur de notre échange »… Mais il évoque aussi le fait d’un mauvais profit : « Dans un monde où se développent des Empires dont la croissance est justifiée par les conflits d’intérêts particuliers et les altérités réciproques, il est quelque chose de pervers dans l’usure dont les conséquences nous retomberont éternellement dessus, nous avons tout intérêt à la confier aux juifs ! »…

Nous pourrions dire que dans le cas « positif », il rime avec besoin commun. Mais notons que « le besoin » possède aussi un double sens concernant les valeurs et l’éthique : en matière d’empirisme, lorsqu’un système s’est développé sur de mauvaises fondations et de mauvais accords (association par occultation de la dissociation), sacrifier des innocents ou en tuer chez l’ennemi pour épargner les nôtres est souvent nécessaire. Dans ce cas il s’agit d’intérêts et de besoins particuliers qui se dissocient du bien commun au fur et à mesure que notre mètis avance dans la brume enivrante des labyrinthes de la perdition. Si une bête nous y attend, elle n’est autre que le reflet de notre Orgueil torturé, invincible, mais réparable. 

3 Réflexions réciproquement réfléchissantes à propos de l’intérêt : 

Au-delà du terme bancaire, l’intérêt est aussi la monnaie d’échange entre des ennemis qui font mine de partager la paix et le banquet global !

Dans un monde d’intérêt, le bonheur doit être virtuel, sinon artificiel, parce que contrairement au naturel, ces deux états de contentement « procuratifs » ne sont ni gratuits, ni innocents.

Le mode de vie par procuration, le matérialisme et le motif du profit occultent nos crimes et nos mensonges millénaires, mais les fruits cybernétiques de la  technologie, tout comme ceux de l’industrie de la drogue  ou de l’objet usiné, se développent au détriment de la vie et au fur et à mesure que grandit l’exigence vorace de l’ennui mortel qui en découle !

Epilogue :

Trois facteurs :

  • La source de nos altérités réciproques. Occultée, mais réelle et déterminable, ses formes sont rémanentes, mais sa nature et ses manifestations sont récurrentes, appelons-la source polluée « x ».
  • La vitesse ou la position d’une nature décomposée, un capitaine sur un navire en perdition, un vase brisé, un cœur au coffre maudit qui erre en fonction d’interactions qu’il ne maîtrise plus. Appelons ce complexe humain l’inconnu « Y ».
  • Et l’avalanche des évènements. Déterminée, causale, mais chaotique et aussi prévisible qu’imprévisible ! Osons la caricaturer f(x).  

Y= f(x) nous dirons nous ! Amusant ! Le problème c’est que la fonction et Y demeurent des inconnus ! La fonction a elle toute seule possède trop d’exponentiels, trop d’inconnus, trop de variables ! Et « Y » est atteint par les complexes de Zénon, de Schrödinger, de Gödel, de Heisenberg, de Montessori… Il ne rattrapera jamais la tortue qui lui échappe, il se sent mi-vivant mi-mort, il supporte mal son incomplétude et digère difficilement ses incertitudes, il s’éloigne de l’origine et des fruits de sa propre existence en sacrifiant l’enfant sur les autels dressés à la gloire de père et mère, oubliant que c’est aussi l’œuf que nous étions qui a fait la poule ou le coq que nous devenons…     

Adoptons un raisonnement ontologique pour nous passer de cette indéterminable fonction :

Soulevons le voile des hypocrites et demandons à la rose et à l’enfant ce qu’ils en pensent ! Soulevons le couvercle hermétique qui scelle notre boîte de Pandore et méritons le Graal ! Osons mourir pour EIIE et inclinons-nous devant la source en espérant que notre repentance suffise à réparer son innocence… Autrement dit, soulever le voile, c’est reconnaître « x ». Et par la même occasion libérer « Y » de nos empiriques équations, qui finissent raisonnablement par le faire douter de la légitimité de son érection. « x » serait la tentation de l’espace et « y » celle du temps ? Ou « x » le féminin et « y » le masculin ? Le phénomène est plus subtil que cela, mais disons qu’il y a ici une poétique coïncidence ! Une subtilité linguistique d’inspiration arithmantique (arithmétique et propriété des chiffres U sémantique et propriété des lettres) !

XX et XY…

Nous parlions donc de trouver les causes premières de la source de la mécanique de la souffrance des hommes, des femmes et des êtres indéterminés !

Pourquoi ?

Pour réparer et réveiller les pilotes inconscients du Léviathan qui s’abat sur nous et que nous ne pouvons espérer vaincre ou conjurer dans son immensité bel et bien physique. Une machine infernale qui n’est qu’un jeu de dupes par lequel nos révolutions permanentes entre maîtres et esclaves nous consument chaque jour un peu plus vite…

Nous ne pouvons pas la détruire, ni même la saboter, elle est radioactive et nous la savons too big to fail ! Mais nous pouvons en reprendre le contrôle, nous pouvons la déconstruire et en retrouver la magie !

L’amour est au-delà du bien et du mal…    

Le réveil des Léviathans...

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Léviathan

20 Janvier 2019, 13:51pm

Publié par Persone

Positivez!!! Nous dictent la grande autruche globaliste et la petite autruche individualiste... Positivez et le bien viendra, clament les adeptes des nouveaux syncrétismes religieux! Positivez et la consommation sera relancée clament les libéraux, des grands jusqu'aux plus petits patrons, pour sauver leurs business! Positivez, nous susurre la sérendipité à laquelle nous nous accrochons comme d'indolents moutons refusant d'admettre qu'ils ont tété trop longtemps les mamelles d'une vieille louve corrompue qui n'a rien de l'animal que l'on connaît! Au point où les gros scandales ne sont plus que des instruments politiques ou des sujets à blockbuster médiatique! Du sensationnalisme et un effet cathartique que l'on partage dans des ébats familiaux ou collectifs sans lendemain! Ce reportage n'a rien de très médiatique, il n'est pas non plus un emblème du complotisme et du joyeux confusionnisme ambiant... Mais il en dit long sur le connard qui cache sa crotte! Il en dit long aussi sur ce gamin qu'on ne peut plus aider, parce qu'il a caché son crime et finit par oublier lui même l'endroit secret où il a caché sa boîte de Pandore, son coffre maudit.

Le lien U tube ci dessous est un extrait du documentaire que vous trouverez dans sa version intégrale ici:

https://www.publicsenat.fr/emission/documentaires/menaces-en-mers-du-nord-136058?fbclid=IwAR2hCJnFKkvvog0g3wxSAAC-WuAZCdFaLSObxzStNNz0bi_JjmUpwhVzQe0

 

Il y a les catastrophes écologiques médiatiques, libres de droits, instrumentalisées à souhait, du climato-scepticisme à la théorie du complot, et t il y a les autres... Le plomb suffira-t-il à contenir la folie de notre passion nucléaire? Le sel des océans, dans lesquels nous noyons nos encombrants, n'empêche-t-il pas la cicatrisation des blessures de notre histoire?

Le choc des titans, l'appel du Léviathan et cette sombre menace qui pèse de nouveau sur le titanesque Atlantis et la cité des Hommes.

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Michel Onfray Archange sans patron!

17 Janvier 2019, 13:12pm

Publié par Persone

Merci à Michel Onfray pour son œuvre et son cœur intelligent ! Merci pour le courage dont il fait preuve ici, pour sa critique maîtrisée et sa nostalgie de cet hier plus noble que l’on a sacrifié pour le tout libéral. Cet hier où le travail avait encore de la valeur, la valeur de la pertinence et l’honnêteté de l’importance. Cet hier sans lendemain que nos grands-parents nous avait légué, fussent-ils dupés eux aussi par le labyrinthe synaptique de l’Orgueil des Nations dans sa morbide, adolescente odyssée.
Le pouvoir gouverne toujours comme les gouvernés gouverneraient s’ils avaient le pouvoir !
Je cite aussi :
Quand nous serons tous coupables, ce sera la démocratie. Albert Camus - La chute.
Le peuple est-il ingouvernable par définition ?
C’est l’impression que laisse notre invincible et millénaire folie des grandeurs et de la décadence ! Les romains avaient plus d’honneur, comme le souligne Michel Onfray, mais tout comme les grecs, ils n’échappaient pas à ce jeu de dupe de la mètis, qu’Homère a subtilement défini dans l’Iliade et l’odyssée.
Mais si les peuples sont ingouvernables, c’est que ceux qui les dirigent bâtissent leurs empiriques Empires avec le mortier des mensonges et de l’hypocrisie, un mortier qui dissocie l’esprit des hommes, des femmes et des enfants, avant de les lier tous par de consuméristes associations.
Si j’évoque souvent la guerre de 3 ou le drame de Roméo, Juliette et Mercutio, c’est qu’ils font référence au complexe des sexes déterminés et indéterminés, complexe dans lequel s’enchevêtre la lutte des classes. La hiérarchie repose sur le fait que le chef dispose en premier du vagin (femme), du feu (technologie) et de l’avenir des enfants (contrôle de la population). Pour cela, il a besoin d’un gourou, de soldats, de chasseurs. Ne pouvant se risquer à tout garder pour lui sous peine de mort prématurée, il paraissait plus sage de faire signer le pacte de sécurité et de sang (la viande) par toute la population en n'omettant pas d’honorer les ingénieurs, les chasseurs et les soldats... Un partage inéquitable du gâteau que le sucre, le vagin, le pouvoir et le confort font vite oublier, du moins entre deux crises… La lutte des classes ! Mais aussi les premières luttes fratricides entre le pouvoir temporel et le religieux.
Sans mérite, la démocratie n’est que la démagogie victorieuse des opportunistes, l’opium des imbéciles !
La puissance de Zeus, la naissance d’Athéna, le mystère de Calypso (…), l’impossible toute Puissance du Dieu unique et son statut de Père, le complexe de l’ivresse de Noé, l’histoire de Juda et Tamar ou celle de Shéhérazade (…), le discours d’un Jésus face aux juifs, aux arabes et aux romains, la question de sa double nature et celle de la Sainte Trinité, les stratégies de Paul (…), le triangle de Heisenberg, le complexe d’incomplétude et le cauchemar du chat de Schrödinger… Tout est dit ! Mais tout a été dissous pour forger l’échiquier sur lequel l’homme joue contre lui-même des parties dont les enjeux finissent par menacer son pronostic vital. Sur l’échiquier, la guerre est sanglante, froide ou économique. La vérité a disparu et l’origine de la partie est une question qui disqualifie irrévocablement celui qui la pose ! L’hermétisme est absolu !
Suis-je en train de parler religion ? Non, je dénonce le fait que l’homme met à vain profit les lois du chaos, tout comme il utilise la causalité comme un prétexte à son irresponsabilité et comme outil spéculatif !
Cet « Homme » plurimillénaire, cet Homo-falsus, à deux doigts de l’AVC et de l’anthropocène, se satisfait depuis trop longtemps de vivre sans responsabilité dans un monde déterminé, se rassurant paradoxalement du fait que la vérité n’existe pas.
Humour arithmantique : Le con/vaincu, fratricide, perce/Eve/erre sans crainte dans la vallée de la mort ! Aucune autres bêtes ne lui feront du tort, car de tous les salopards, il est bien le pire ! Sous-entendu, Super Sapiens ne sait plus lui-même s’il est Homme ou Animal, mais il reste assuré, marqué, par le fait que parmi toutes les saloperies terrestres, ses semblables sont bien les pires.
Diabolique hermétisme, glorieuse hypocrisie, empirique opportunisme, vorace ignorance !

J'ai visionné cette "vieille" vidéo opposant M. Onfray à J.Attali... Notre philosophe en maîtrise permanente de ses moyens n'y est pas en mauvaise posture, mais dans la cacophonie des tensions de susceptibilité, il manque une occasion de répondre clairement à une question de notre temps:

Attali lui reproche d'être dans l'inaction des philosophes qui disent que tout va mal et les deux hommes tombent dans une comparaison de leur terrain d'action...

Dans l'absolu, le philosophe "nietzschéen" quel qu'il soit a-t-il besoin de se justifier? La zemblanité, dans sa dimension prophétique a-t-elle à se justifier devant la sérendipité dont les fructueuses spéculations ne fonctionnent que par un empirisme morbide? Ah ils sont fiers les actionnaires et les ingénieurs du Titanic! Et qu'ils sont chiants les alarmistes qui nous disent qu'il faut ramener le bateau au port! A méditer!

Autre point, la comparaison des chantres du libéralisme avec l'opportunisme d'un Voltaire est fondamentale et vient briser le mur des illusions, un choc nécessaire pour les "héritiers des Lumières"!

... L'archange Michel 🤣

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L'offre, la demande et l'éthique

10 Janvier 2019, 02:25am

Publié par Persone

L'offre, la demande et l'éthique

Sans éthique, offrants et demandeurs ne sont plus que maîtres et esclaves dépendants les uns des autres, prisonniers, asservis sur leur île de Pâques.

Elle est loin cette parenthèse antique durant laquelle l’indifférenciation sexuelle n’était pas une affaire et surtout un complexe d’État... Le complexe de ceux ayant conservé l’indéterminisme de l’œuf! Une frustration capitale imposée par le jugement de la poule et du coq bienpensants, raisonnablement conditionnés au déterminisme ! La poule et son mâle dominant pensent faire l’œuf, mais c’est bien l’enfant qu’ils ont éteint en eux qui a engendré les adultes qu’ils sont !  L’humanité a été jeune elle aussi, qui peut dire quel(le) en était le père ou la mère ?  Quel était sa nature, sa position et sa vitesse ? La science elle-même ne répond pas à cette question concernant la particule ; concernant l’avant, encore moins (mur de Planck).

Après cette parenthèse (pas si enchantée que cela si l’on considère les objets sexuels que représentaient souvent les androgynes), arrive le monothéisme, la  morale (une vertu puissante, mais indéterminable et instrumentalisée par l’hypocrisie) et surtout l’inquisition ! Les indéterminés ne résistent pas au jugement des fanatiques de Dieu le PERE ! On les cache honteusement, on les torture, on les mutile s’il faut. Après l’obscurantisme, le retour des Lumières ! Mais la révolution du prolétariat, dans toute sa rudesse et sa violente terreur, ne se préoccupe guère de ce tabou ! Vient ensuite la révolution des mœurs et le règne des NTIC… Le peuple sait, on ne peut plus le tromper avec de simples discours et livres d’école, que faire ? Lui attribuer ce qu’il veut prendre, lui dire ce qu’il veut entendre, mettre sa nouvelle liberté et son matérialisme à profit ! La grande fête du slip et de la bonne conscience torturée avaient commencé, sur fond de drogue, rock’n’roll, conquête spatiale et syncrétisme en tous genres. Après les juifs et leur statut dans l’empire romano-germanique, après les esclaves, les prolétaires et même les femmes, les indéterminés et les homosexuels ont eux aussi leur révolution en grande pompe ! Les indéterminés pas tous, si on se préoccupe des êtres de pudeur et de solitude impossible, inatteignable, qui hantent nos rues dans l’indifférence générale.

Posons-nous une question : l’origine de la souffrance d’un peuple ou d’un groupe isolé face à d’autres, plus semblables, est souvent un phénomène rémanent, une plaie enfouie dans la mémoire commune, mais dont la raison a oublié la source capitale. Un venin dont on ne peut qu’apaiser les effets sur les victimes, si on n’en connaît pas la nature ! Encore faut-il comprendre que le sujet a été empoisonné, ou l’a-t-il été (trouver le serpent responsable) et depuis combien de temps ! Imaginons ici que le poison soit un subtil mélange de tristesse et de colère qui ne menace le pronostic vital de l’Homme que par des dommages collatéraux jugés minimes : le passage à l’acte de violence ou la morbidité type ulcère, cancer et compagnie… Voilà qui laisse du temps pour trouver l’origine du problème ! Mais comme nous venons de le voir, résoudre cette équation  n’est pas dans l’intérêt des stratèges de l’obscurantisme, de la révolution matérialiste et de la libération des mœurs !

Autrement dit, lorsque vient le temps de votre revanche, elle a été anticipée par ceux qui écrivent l’Histoire et on vous donne ce que vous réclamez, mais en aucun cas la réparation dont vous avez besoin. Comme tout le monde et en cœur avec les enfants des bourreaux qui vous humiliaient jadis, vous êtes invité à croquer dans la pomme ! Le jeu de la pomme est plus démocratique que la barbarie de jadis, il consiste à consommer chacun de son côté en exprimant nos altérités réciproques non plus par les armes, mais par la guerre économique ! Autant dire, qu’après des millénaires de frustrations, vous êtes doué à ce jeu…

Ceux qui auront compris où je veux en venir comprendrons aussi toute l’ironie de la situation : des fils de vainqueurs (les dominants, les colonialistes, les machos, les patriarches, les pères sévères, les perce Eve erre, les « persévère mon gars »…), lavés de toute responsabilité sur les plaies de ce monde, une économie mondiale consumériste dont témoigne la croissance anthropocène et de nouveaux vainqueurs dont les aspirations choquent la morale hypocrite de ceux qui les maltraitaient jadis.  Loin, très loin du confucianisme, un adage chinois contemporain dit : «la philosophie et l’écologie occidentales sont des luxes que l’homme blanc se permet, après s’être enrichi sur le dos des autres ! Un luxe que ses propres lois économiques n’octroient pas à ces autres ».  Pas de sagesse, pas de confucianisme, pas de défit ontologique, pas de pardon, juste du pragmatisme et de l’empirisme ! A méditer !

Pour en revenir à notre encart publicitaire :

La meilleure façon de défendre la notion d’indéterminisme, qu’il soit sexuel, mathématique (zéro, le fameux œuf qui fait la poule), physique (triangle de Heisenberg et théorème de Gödel), métaphysique ou théologique, ne consiste pas à en faire une mascotte de notre fantasme de la liberté ou un chien de paille de notre complexe d’incomplétude !  

Ce n’est pas la nature des beaux gosses qui sont photographiés ici qui pose problème, mais l’instrumentalisation de la polémique « Bi-homo-trans » par des techniques commerciales dont les dommages collatéraux sont une fois encore considérés comme acceptables. 

Le vieillard et l’enfant : «Papy, pourquoi Manix il apporte du confort aux deux messieurs ? »

Convenons-en : ce n’est pas d’homosexualité, de bisexualité ou de transsexualité dont papy devra parler ici, ni d’indéterminisme, mais de sodomie ! Il peut éventuellement s’en sortir en palabrant sur la complémentarité des orifices (0 ou I vu de profil), des conduits (idem) et des lubrifiants… Mais le fait que les papys savent mentir n’est pas rassurant. Depuis l’entrée fracassante de l’imagerie dans la grande cité des arts, des industries et des sciences et surtout depuis la prolifération décomplexée du porno en tous genres, on sait ce que signifie « les gosses s’adaptent, ils apprennent d’eux-mêmes avec les moyens du bord ! »

Laïcards, grenouilles de bénitier, conservateurs, progressistes, socialistes, capitalistes… Honte à nous tous !

La décadence au service de la compétition économique est une des plus grandes failles de la justice, elle révèle une profonde lacune concernant les différentes formes d’abus de pouvoir et la caractérisation des crimes fondés sur l’instrumentalisation de l’innocence pour obtenir le consentement de la victime !  

Je donne raison à Peter Pan et à Mercutio : les adultes ne valent pas une moitié de poisson pourri et la peste soit de leurs deux maisons aux mille visages !

Zéro et son unité (ensemble jamais absolument vide ni absolument plein), zéro et sa dualité (infiniment petit/infiniment grand, avant/après, dehors/dedans, haut/bas, gauche/droite, devant/derrière, possible/impossible, passe/ne passe pas, potentiel/manifeste etc…) !

-I (relatif mais déterminé) 0 (indéterminable mais cohérent) +I (relatif mais déterminé)… Et plus si affinités…

3 éléments en un 0, le 2 et le 3 demeurant premiers, manifestes mais cachés !

3 notions qui pourraient nous permettre de retrouver l’unité, de ne plus faire de la dualité un conflit d’altérités réciproques et de ne plus invoquer le néant pour compenser nos complexes. Celui du trop  vide et du trop-plein, celui du temps et de l’espace, celui du maître et de l’esclave, celui du sado et du maso, celui du sexe faible et du sexe fort, celui d’incomplétude et de toute puissance, celui de déterminisme et d’indéterminable… Celui d’incertitude qui devrait pourtant rassurer ce petit grand-homme qui 2meurt con/vaincu qu’il va mourir!

Tant que l’Homme ne comprendra pas les mécanismes découlant de son péché d’Orgueil, son amour propre restera l’intendant illégitime de cette illusion démagogique que l’on ose encore appeler démocratie.

Dans ce charmant paradigme plurimillénaire, le désir, la joie, la tristesse et l’intelligence des enfants n’ont pas la moindre chance de bonne fortune face à la convoitise, à la distraction, à la rancœur et à la ruse qui les gouvernent !  

Mais bon, on lubrifie…

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PRISON GRAVITATIONNELLE

7 Janvier 2019, 17:31pm

Publié par Persone

PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE

La vie est un purgatoire disent par dépit les croyants et les traditionalistes. Oui, mais c’est parce que nous sommes sur une planète tellurique où ne peut régner que le bas astral, confirme prudemment le New-Age en faisant fructifier le fonds de commerce des entrepreneurs connectés aux maîtres de lumière. Tout ça c’est des conneries, infirment les nouvelles générations dans un scepticisme absolu : rien n’a de sens, nous venons d’un phénomène hasardeux sans raison ni sentiment, qui a produit un univers logique, déterminé… Et une chaîne alimentaire sans la moindre miséricorde ! Tout n’est que fatalité alors profite comme tu peux et ne te sens pas responsable… Vends cher ta vie et n’entre dans la mort qu’avec fracas et triomphe ! Adage populaire dans le monde du travail : « ça va comme un vendredi » ou encore « la vie est comme une merde que tu manges un peu tous les jours »…

Que de déterminismes ! Ici, Dieu, les archanges ou le néant sont au contrôle !

Voyons les choses autrement…

Imaginons la vie comme une expérience gravitationnelle par laquelle l’homme, relativement libre et doué de subtiles capacités, peut modifier les facteurs de temps et d’espace dont dépendent les conditions et la qualité de son voyage.

L’animal possède de grandes capacités physiques, physiologiques et instinctives plus spécifiques que celles de l’humain, ces dernières lui permettant la liberté de mouvement inhérente à la simple nécessité de sa propre nature (voler, respirer sous l’eau, courir vite, grimper… Mais aussi de ne pas conserver la mémoire traumatique des adversités imposées par la chaine alimentaire et surtout par la voracité des hommes ! Autrement dit, l’animal est programmé pour rester à la place qui est la sienne. Est-il moins libre que l’Homme ? Fausse question dont la réponse est à la fois oui et non. Quel cœur intelligent, s’il en existe encore, ne souhaiterait pas s’envoler comme un oiseau, au-delà de la sphère consumériste et esclavagiste de la grande entreprise humaine ?

 

La grande cité des hommes est-elle une prison gravitationnelle ?

Une fois encore oui et non ! Elle l’a été, elle l’est encore, mais d’autres mondes  eurent été possibles et le sont encore.  Qu’est-ce qu’un monde ? Un royaume ou encore un empire ! Si ce n’est un véhicule de fortune dont les concepteurs assurent qu’il répondra aux exigences, légitimes ou non, des voyageurs de l’espace-temps que nous sommes. Une simple roue, une pierre et un bâton… Un tableau de bord oral ou écrit… Un engin plus sophistiqué au toit toujours décapotable… Un bolide dont les performances imposent un habitacle plus hermétique… Une machine infernale capable de transporter à une vitesse fantasmée, une masse « critique » de voyageurs privés définitivement d’une vue sur la nature extérieure… Au choix ! Sachant que le choix s’amenuise au fur et à mesure que l’on incarne des moyens (véhicules) et des croisières démesurées… Titanesques ! Dans la machine énergivore globalisante, on parle de nouvel ordre mondial mais les décideurs ne maîtrisent plus la logistique et les passagers devenus ingouvernables régressent dans l’hermétisme le plus total, connectés entre eux par un univers virtuel compensatoire ! Plus de vue sur la nature, une vitesse folle et une masse critique ! Voilà qui nous rappelle notre plus grand complexe : l’homme est né dans un monde déterminé, mais sans savoir où, comment, ni pourquoi ! Quelle est sa nature ? Quelle est sa position ? Quelle est sa vitesse ? Où, comment et pourquoi finira-t-il ??? Aucune de ses « grandes » facultés ne lui livrera ce secret sans mérite, quelles que soient ses expériences ! Où, comment et pourquoi nous ramène au triangle d’Heisenberg : nul ne peut déterminer au même instant la nature, la position et la vitesse d’une particule élémentaire ! La double nature de la substance de vie demeure au cœur de nos complexes d’adolescents présomptueux ayant perdu l’accord entre la raison et les sentiments !

Dans ce cas de figure qui est le nôtre, oui, la grande cité des Hommes est une prison gravitationnelle !

Une prison pour poulets élevés en plein air ! Pas de toit, mais tout autour un mur invincible qui grandit au fur et à mesure que l’on cherche à l’escalader. Le mur de Planck versant passé, qui devient un mur complexe, un mur imaginaire, un mur réel. Un complexe d’incomplétude et d’empirisme ! Le repère de l’Orgueil emporté par sa volonté suprême : la tour de Barad-dûr selon Tolkien, une tour sombre en réflexion permanente, où le « mal » s’incarne de lui-même, un édifice entre cieux et abîmes, en référence à la dualité et à Babel.

Comment fonctionne la prison ?

On y torture la foi et la raison pour engendrer des êtres dégénérés et décadents. Toute matière vivante et inerte est consumée au service de l’incarnation de l’édifice. Tout y est inversé, les chiffres ne révèlent plus, mais servent toute forme de technocratie, les lettres se font rhétorique et l’empirisme humain ne franchit pas la barrière du « Ring not » (le mur de Planck disent certains, le pourquoi du où et du comment s’interrogent les autres…) derrière laquelle sont cachées les origines de nos crimes et de nos manquements.

Les participants voient leur propre mur se refermer sur eux ! Alors ils s’organisent non plus seulement pour jouir de leur entreprise, mais pour prévenir des dommages qu’elle engendre. Métaphoriquement, ils escaladent le mur de la prison gravitationnelle selon différentes expériences hiérarchiques. Des démocraties totalitaires et le déterminisme des dieux dans un premier temps, puis l’autorité des droits divins et plus tard, le retour de la démocratie, cette fois démagogique et technocratique… Pour caricaturer. Dans la première étape, le 0 était dénié parce qu’on l’assimilait au néant. Dans la seconde, les arabes rapportent aux occidentaux, colonialistes dans l’âme, une compréhension plus pertinente des mathématiques avec la notion ambivalente du 0 (vide mais inatteignable). Malheureusement, les Hommes emportés par la folie des grandeurs, par les lois de l’attraction sexuée et par le choc des civilisations, font de la dualité un conflit ! Pour les métaphysiciens (religieux) chargés de sauver la cité d’elle-même et de ses envahisseurs, il est évident que l’humanité a croqué dans la pomme ! Ici, la connaissance est devient synonyme d’apocalypse ! Les secrets de la gnose et les rappels des philosophes de la raison sont voués aux oubliettes ou au bûcher ! Enfin, dans la troisième période, la raison ressort victorieuse, cette même raison qui jadis servait plus le génie consumériste et militaire que la quête du bonheur, de la plénitude et de l’épanouissement collectif des gardiens des terres des milieux. Avec elle, le retour triomphant de la république et de la démocratie, fussent-elles prématurées, engendrées dans le sang et toujours aussi conquérantes. Le génie industriel, la raison économique, la paix par le motif du profit, la compétition libérale et le fantasme global des oligopoles… Le rêve fou d’Alexandre à la portée de tous ! Alexandre l’indéterminé dont le rêve indéterminable était au-delà des armées et des hordes de scorpions et de cancers qui le suivaient dans son aventure. Nous sommes ici à l’ère de l’anthropocène et Alexandre, c’est nous tous. Une phrase subtile dit : « La démocratie, c’est quand nous serons tous coupables ». A méditer ! Dans l’odyssée, Ulysse est condamné à errer dans l’olympe pour avoir péché par machiavélisme (mètis, raison), entre autre lors de l’épisode de la guerre de Troie (3). Un avertissement lui aussi passé aux oubliettes ! Soit dit en passant, c’est Shakespeare qui a résolu le premier cette énigme de 3, il nous laisse des indices métaphysiques dans Hamlet et d’autres plus nucléaires, électriques et gravitationnels dans Roméo et Juliette à travers les personnages  de ces deux derniers et Mercutio. Shakespeare est une ombre et une lumière derrière lesquelles se cachent quelques mystérieuses personnalités physiques et morales.  

S’il existe trois formes d’empirisme…

  • On n’a pas déconné, les données métaphysiques, expérimentales et pratiques restent en accord et compatibles avec la réalité sur le terrain !  On continue donc de façon systémique  à adapter nos intérêts à nos besoins et nos besoins à la nature déterminée de notre univers.
  • On a déconné, mais on le nie jusqu’à ce que nos enfants ignorent l’origine de la déconnade et on exploite, on creuse toujours plus profond, pour combler, pour compenser.
  • On a déconné, mais on finit par l’admettre et on revient en arrière, non pas pour contempler une dernière fois ce et ceux qui nous étaient chers, mais pour affronter ce qui nous a perdu. Ce voyage à reculons dans les labyrinthes de la causalité peut être facilité par les ponts sémantiques unifiant la théologie, la science, la politique et les arts.   

… Sous laquelle l’Homme perce Eve erre ? La seconde bien entendu. L’hypocrite, celle qui tue l’Amour  au profit du stupre, du sang et de la cendre!

L’enfant est innocent, susceptible, sauvage, fragile, malléable, mais indéterminé, comme le vent, le feu, la terre et l’eau… Le vagin résiste et affole les bijoux de famille des patriarches qui ne supportent plus l’unité de leur dualité… Le père, sévère, dicte et falsifie s’il le faut, ses versions des lois divines et temporelles. Mais il n’a que l’illusion du pouvoir sur les éléments, la viande, le vagin et l’enfant. La peste soit de vos deux maisons… Dixit Mercutio avant d’emporter son secret dans la tombe et de laisser têtes et cœurs déterminés à l’apocalypse qu’ils méritent.   

Revenons à notre prison :

Chacun escalade le grand mur commun, chacun selon ses codes culturels (théologiques, politiques et artistiques), ses paradigmes et ses notions hiérarchiques, dans un chaos globalisé et motivé par empirisme (science et raison économique). De charmantes pyramides dont la règle semble simple : ceux d’en dessous s’amoncellent et forment une masse grandissante au fur et à mesure que l’élite se rapproche de la cime du mûr. Compte tenu de la forme d’empirisme adoptée par l’humanité depuis quelques millénaires, la hauteur du mur augmente proportionnellement à nos efforts et la cohésion des fondations humaines des édifices repose sur du vent : l’illusion de la nécessité de la croissance, la perversion des forces fondamentales qui nous unissent et nous séparent et le déni de la mécanique du pouvoir lié à la souffrance. De la cour des miracles aux étincelantes tours de verre de la bureaucratie, en passant par la chaumière bourgeoise du bon samaritain ou le  lupanar ultrasophistiqué (…), chacun garde le silence sur ce mortier qui n’est pas composé des 7 et 3 vertus capitales, mais des 10 péchés de même nature.    

Que se passe-t-il en haut ? Le sommet se révèle inatteignable, mais les élites sont dans une position bien confortable, bien qu’honteusement instable ! A chacun sa suffisance…   

A chacun son péché d’acédie, à chacun son péché de luxure, à chacun son péché de gourmandise (…) x7, en toute hypocrisie, unis par de mauvaises associations et de maladives dissociations (+3).

La gravitation définie par la théorie de la relativité indique une distorsion de la trame du temps en fonction de la masse. Elle s’applique et se démontre facilement à l’échelle des moyennes et grandes choses (notre échelle de perception), mais pas à l’échelle des choses infimes (quantiques). Nous pouvons observer la même chose dans notre scénario de prison gravitationnelle : les forces électromagnétiques de la passion (attraction/échange/répulsion) et les forces nucléaires (forte et faible : union/fusion/séparation) définissent le théâtre de raison et de sentiments sur lequel se démène cette masse critique, ingénieusement décadente, cherchant vainement à s’échapper de son propre piège. Tout est lié mais les secrets de la dualité, de l’unité et de l’équilibre se méritent, ils ne se dévoilent ni aux voyeurs, ni aux voleurs, ni aux violeurs ! Un lien mystérieux vers un Graal perceptible par la science, vers la théorie unifiée par la grâce de la sémantique !

  • Le système global et la chair humaine voraces n’atteignent-ils pas une masse critique ? - Nature : penchant pour l’acédie, la gourmandise, la luxure… Les dissociations et mauvaises associations
  • L’artificiel n’évolue-t-il pas plus vite que les capacités d’adaptation et de régénération du vivant ? - Vitesse : relative.
  • Et ne dit-on pas que le temps nous file entre les doigts ? - Position : où en suis-je et combien me reste-t-il?

 Au final, la nature, la vitesse et la position ne font plus qu’un, lorsque logiquement et généreusement, elles demeurent indéterminables.

PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
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PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
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Bonne année à tous! A contre courant...

5 Janvier 2019, 02:06am

Publié par Persone

Bonne année à tous! A contre courant...
Bonne année à tous! A contre courant...
Bonne année à tous! A contre courant...
Bonne année à tous! A contre courant...
Bonne année à tous! A contre courant...
Bonne année à tous! A contre courant...

A pulp fiction:

En période de sérendipité, la cité des hommes est aux mains de l’amour propre qui gouverne par défaut la personnalité morale et physique. Mais derrière les promesses de ce maître des illusions et du paraître, la zemblanité, qui fait mauvais hôte, prophétise la décadence et la fin fracassante d’un acte de notre comédie dramatique.

Les invincibles forces qui tendent à rétablir l’équilibre rompu par la fracture de joie et tristesse participent de la décadence et nous conduisent à l’ultime rencontre de Seth et Osiris. Ces deux sentiments, contrariés depuis le jeu de dupe d’Abel et Caïn, torturent le gardien des jardins et du miroir de l’existence : l’Orgueil. Trop jeune pour assumer ses responsabilités dans une entreprise aussi ambitieuse que Babel, son amour de lui et de l’autre s’en retrouvent corrompus et son amour de la vie se replie dans la forêt imaginaire, oubliée depuis l’éteignoir que nous connaissons tous. Son amour des autres, le quatrième magicien, porte l’ingrate tâche de rassembler les forces de guérison d’une entité malade préférant la douceur du poison à l’amertume du remède. Et enfin l’Amour propre, se voit confier par défaut le rôle du ministre, l’amour des autres n’étant qu’un énigmatique corbeau voyageur réputé pour annoncer les tempêtes. L’amour propre est un mauvais intendant, dans sa faiblesse il croit pouvoir régner aux côtés de l’Orgueil, mais il ignore la nature véritable et inaccessible de ce dernier, trônant sur le siège de la gouvernance. Nul ne peut partager ce pouvoir ! Nul : « 0 », « . », « rien ou tout », « personne ».

L’intendance de l’Amour propre prend fin peu avant la chute de la cité, lorsque l’air du temps est à la dégénérescence et que sonne les tambours de la grande guerre annonçant l’affrontement final et perpétuel de Seth et Osiris…

Apocalypse et/ou révélation.    

Une vieille légende raconte que d’anciens royaumes sacrifiaient leurs plus belles jeunes filles pour apaiser la fureur du dragon qui protégeait leur cité d’or. Nous avons ici le thème d’un paradigme de Lotophages possédant une société du paraître qui sacrifie la beauté comme un chien de paille, pour expier ses propres fautes. L’or est ici le symbole de la richesse  et du pouvoir corrompus : l’anneau unique.

Aujourd’hui, notre or est muré dans de sombres et inaccessibles cachots et fructifient virtuellement dans un nouveau paradigme où le loup, qui a totalement infiltré la bergerie a choisi l’emblème de la lumière blanche et les flammes de l’industrie pour orchestrer l’exploitation de l’homme par l’homme. Les talents de chacun sont mis sur le marché et participent de la compétition économique vorace qui nous consumera tous !

… « Un anneau pour les gouverner tous, un anneau pour les trouver, un anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier »…      

Sont-ce des vœux de mauvais augure ? Nous les mériterions assurément ! Mais non. Je ne puis m’y résoudre. Pour l’enfant et pour le vieillard, que j’ai reconnus parmi nul autre en chacun !

Que les cœurs vaillants le demeurent à jamais et jusqu’au bout du monde s’il le faut.

Graal, saint bol des symboles...

Graal, saint bol des symboles...

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Gilets jaunes, gilets rouges et gilets noirs...

31 Décembre 2018, 11:46am

Publié par Persone

Gilets jaunes, gilets rouges et gilets noirs...

Que de tensions entre le nord, le sud, l’est et l’ouest ! Le froid, la chaleur, la faim et la soif entre le nord et le sud. Et d’est en ouest, des mensonges sans nom se tissent entre la nuit et le jour ! On parle de nouvel ordre mondial… Quelle comédie humaine ! La globalisation et ses symptômes de tribulation manifeste semblent le reflet de l’incapacité de l’Homme à se gouverner lui-même. Entendons ici l’incapacité à trouver un accord entre ce qu’il gouverne et ce qui le gouverne.  Le bel avenir du mal disait Nietzsche, prophétisant les cauchemars d’un Darwin ou d’un Spinoza : l’anthropocène ! 

 

Petite avalanche de Gilets jaunes et effet papillon…

 

Une Grèce emportée par nos hypocrites tempêtes vers le nouvel orgueil qui s’éveille à l’est, une Angleterre et une France ingouvernables… Et au-delà de cette Europe dont l’amour propre est pris en étau par les caprices de l’ouest et de l’est, des vaincus fraîchement vainqueurs et convaincus de devoir devenir les nouveaux acteurs du cauchemar de Darwin. Les raisonnables fossoyeurs du cimetière humain…

Peter Pan avait donc raison, les adultes ne valent pas une moitié de poisson pourri !

Malgré les innombrables faiblesses qui la minent, la France n’en est pas moins un symbole fort de l’émancipation de l’Homme moderne et de la construction européenne. Dans la débâcle, elle ne fait que suivre la Grèce ou l’Angleterre, mais sa réputation et son influence pourraient-elles encore sauver ce qui reste à sauver ? Autrement dit, l’Europe est-elle prête à sacrifier la France ? L’importance des évènements français, jusqu’ici prétexte à humour dont l’air du temps porte à douter de la légitimité des railleurs, pourrait-elle pousser le vieux continent à abattre enfin ses mauvaises cartes et ses vieux mensonges, pour limiter les dégâts provoqués de longue date par tant de sérendipité et de férocité compétitive ? Nos vieux ennemis et nos ex-colonies parlent de férocité blanche…

Tentons ici d’harmoniser les goûts et les couleurs en partant des gilets jaunes…

A propos de la révolution permanente, de l’escalade des évènements :

Avant de propulser la Russie dans l'enfer productif, Lénine écrivait "que faire?" Il aurait dû lire Gandhi en revenant de son voyage "initiatique" vers l'ouest.

Malheureusement toutes les méthodes pacifiques ne sont pas forcément pacifiques du point de vue des conséquences.

Un exemple d’actualité et sujet à polémique : la technologie MAGRAVE et les armements issus des progrès en mécanique des fluides permettent à leurs détenteurs (Poutine par Iran) d'affirmer posséder une arme aussi dissuasive que le nucléaire, mais pacifique puisque n'affectant que les systèmes électriques et électroniques des pays visés. Mais imaginons toutes les grandes villes d'un pays comme le nôtre, privées de jus! Combien de temps donnez-vous aux habitants privés de DAB et de moyens de paiement, pour qu’ils se transforment en prédateurs sans scrupules? Résister à la faim et à la soif n'est pas une discipline occidentale!

Autre solution pacifique concernant cette fois la révolution sociale : « videz vos comptes et mettez les banques en faillite ! » Mettre les banques en impossibilité de solder les comptes est en effet une solution pacifique ! Mais qui n'est pas sans me rappeler le crash des années 30. Pour renverser la donne contre leurs adversaires, des spéculateurs avaient fait paniquer les actionnaires et les épargnants, provoquant une avalanche d’événements de crise qui ont participé à l'escalade vers la guerre totale!

Méfiance donc ! Régler nos problèmes de bonne conscience progressiste globale, d'hypocrisie internationale, de nivellement par le bas et d'hermétisme total concernant la théologie, la gnose, la science et l’économie, serait déjà un bon thème de départ pour une véritable révolution : l'évolution des consciences.

Mais revenons à nos moutons et à nos gilets jaunes :

Ces derniers, portés par certains, ne sont pas de nature à valoriser le mouvement dit-on…

Parlons des casseurs :

Des instruments politiques de l’opposition ? « Cousin, on est plus dans l’ancien temps » dirait un jeune gangsta ! Plus besoin d’agitateurs pour être agité, « on va lui niquer sa mère au système » ! A la confusion, s’ajoute les raisins de la colère et le nombre croissant d’individus prêts au « passage à l’acte ». Reste à définir l’acte… Certains coûtent très cher aux riches, d’autres à l’Etat et aux contribuables et d’autres encore à la vie !

Evoquons aussi des voix antisémites :

Ont-elles encore besoin d’être motivées par un FN pour remettre le complot juif au goût du jour ? Le complot juif, le complot de l’establishment, mais aussi le complot des illuminati et le complot extraterrestre…  Dans un monde où tout se vend et s’achète, le complot global a bonne presse, il est aussi un juteux fonds de commerce… Confusionnisme encore ! Dieudonné par exemple est venu distribuer quelques quenelles sur les lieux d’agitation. Ce « Dieudo » qui a brillé en son temps, avant de céder à l'engrenage du conflit ciblé, des mauvaises fréquentations et de la vulgarité gratuite! Soral a-t-il suivi la quenelle ? Avec quelques amis parmi les nombreuses franges du nationalisme arabe ? Quelques soutiens outre atlantique peut-être et pourquoi pas de la part de juifs orthodoxes intégristes… ?  Une charmante époque ! Et probablement une comédie poilante pour un Poutine ou un Xi Jinping.

J’ose une métaphore sans âge autour de ce nombril qu’est la  mer du milieu : notre corps, notre royaume, notre sanctuaire, notre terre promise,  n’est pas méritée ! Ses eaux et son atmosphère sont empoisonnés, sa robe végétale et sa chair sont souillées et malades et les esprits qui y incarnent leur folie sont dissociés, mal associés et corrompus… A qui la faute ? Au Juifs ? Aux romains ? Aux arabes ?  Nous avons tous notre hypocrisie et notre amnésie sélective !

Autrement dit, les casseurs politiques, le fruit de la colère, la revanche de la zemblanité et les vieilles rancunes ressurgissent au même carrefour, et l’échiquier que l’homme a conçu contre lui-même se consume plus vite que jamais !

Raisonnablement, la dérive des gilets jaunes est de bien mauvaise augure et la situation globale de l’humanité est bien trop critique pour que la France se permette encore d’abattre ce genre de carte!

Risquer un crash bancaire, coûter des milliards aux contribuables et réclamer la tête du roi ne défend pas les gaulois, mais en font la proie des prédateurs spéculateurs que nos empires ont colonisés ou trahis jadis!!! Longtemps, les guerres de religion et l'hermétisme sémantique entre les peuples ont servi de prétextes à des intérêts purement politiques inhérents à l’appétit morbide des empires! (*) Voir les liens sémantiques établis avec la notion d'empirisme, en note de bas de page. Nous avons ici la belle et illégitime excuse offerte par l’illusion commune du choc des civilisations. De nos jours, la compétition économique (compétition qui cache guerre) et la révolution permanente sont de nouveaux paradigmes fourre-tout auxquels l'orgueil des nations nous a fait souscrire. Un prétexte qui nous apparaît comme "too big to fail"... Une hypocrisie dont la valeur prégnante est indexée sur notre déni collectif, un mensonge sans âge ni frontière qui engendre le fait que défendre les causes des uns revient souvent à nuire aux autres ou à nous menacer tous. L'absence de solution pour sortir de notre impasse et l'utopie des revendications classiques des peuples trouvent ici leur source et le rocher qui la bouche! Tous, nous avons trop longtemps croqué dans un fruit pourri. Rendons enfin à Peter la vérité inatteignable qui lui appartient !

Conclusion :

L'esprit gouverne la matière et pilote aussi le Léviathan que nous avons dressé! La solution pour sortir de notre invincible échec réside dans la mémoire, l'honnêteté, le cœur et l'effort intellectuel de chacun. Un pont sémantique entre politique et art, science et religion existe, mais il se mérite! La réparation de l’Homme et de la société qu’il incarne, ainsi que la paix entre les peuples commencent ici ! Une fois réparée, l'humanité ne dépendra plus de ces prétextes "too big to fail"...

A méditer tant que faire se peut.

 

* Note:

Empire/en pire/empirisme: l’étymologie des mots est souvent complexe dans le sens où elle concerne en premier lieu la racine historique, puis les sens prêtés ultérieurement aux phonèmes ou au terme global dans d’autres langages dérivés. Empire vient du latin « imperium » et empirique de « empirica », « empiricus » concernant le latin… Ou de « empeiria » concernant le  grec ancien. La racine commune choisie par les linguistes français est péri (autour) par jeu sémantique, ainsi que pour exprimer la notion d’expérience : ex (avant – en fonction du vécu) péri (autour de la question « d’ensembles et de sous-ensembles ») ence (indique la durée, la continuité). L’expérience est une chose, la nature d’un Empire en est une autre et l’empirisme aussi, les trois étant liés. Les linguistes ont probablement trouvé pertinent de manifester dans la structure même de notre langue, le subtil point commun reliant les notions « Empire » et « empirisme », la dernière désignant dans un premier temps le protocole médical : dans chacun des cas, une expérience humaine prend en charge la gestion de l’organisme collectif ou individuel et se retrouve à devoir remédier à des déséquilibres communs, mais aussi à ceux, souvent plus pervers engendrés par les remèdes ! Empire exprime une entité qui empire ou s’améliore, pour le meilleur et pour le pire, le tout restant lié à la notion d’expérience « remédier et savoir prévoir le pire ». En Français « Imperium » signifiant le contrôle devient « Empire » pour des raisons de musicalité et de pertinence sémantique, arithmétique et géométrique des lettres I et E.  Des jeux subtils entre ces deux lettres font aussi le rapprochement des mots « pire » et « périr ». Au moyen-Age, le jeu sémantique fondé sur empire - en pire - empirisme était plus populaire qu’aujourd’hui et on ironisait en caricaturant  les médecins et les empereurs pour les dommages collatéraux qu’ils engendraient.

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