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Le blog de Persone

La vérité si je mens II

9 Février 2018, 15:43pm

Publié par Persone

La vérité si je mens II

L’affaire Tariq Ramadan agite la scène médiatique !

Mieux, elle révèle l’instrumentalisation politique de la révolte féminine qui s’annonce… Plus rien ne nous étonne ! D’un point de vue que l’on rechigne à adopter, ceci signifie une chose : nous avons atteint un paroxysme, un comble, celui de la bonne conscience, qui fait du progrès un serviteur du mensonge.

La vision du progrès au service de l’homme mérite d’en prendre un coup dans l’aile ! Les nouvelles technologies informatiques, les réseaux sociaux, l’information et les armes en tous genres, qui les détient, qui les utilise le mieux ? Les pouvoirs financiers, les spéculateurs, les groupements d’intérêts, les extrémistes de tous poils… Ou vous et moi ?

Ne nous méprenons plus, ce sont des hommes, pas la technologie, qui ont construit un berceau et un tabernacle à nos droits les plus légitimes, souvent au détriment de leurs vies. Soit dit en passant, depuis l’antiquité, les armes, la charrue et l’or demeurent au service du roi (VS empereur) et du voleur !

Lorsque Tariq Ramadan se déclare victime d’un complot sioniste, il soulève un tabou. Lorsque M. Valls dénonce les dérives d’un « islamo-gauchisme, il en soulève un autre (…), tout comme les bidasses de l’armée de Jésus, lorsque leurs voix se confondent avec celles de leurs ennemis de toujours et celle du New-Age conquérant, pour mettre en évidence le satanisme qui gouverne les promesses des laïcards. Ces arguments sont-ils des stratégies de défense ou des excuses pour adoucir l’échec politique et spirituel ?

Nous atteignons ici le paroxysme du confusionnisme, comme à chaque période de décadence, depuis l’antiquité.

Reprenons notre point de vue précédent, celui qui dérange et perturbe l’hégémonie relative de notre bien-pensance :

Aucun de ces complots n’existe et tous sont vrais !

Il n’y a pas de paradoxe ici, les deux acceptions ne s’opposent pas, elles sont complémentaires. Ce qui n’existe pas, c’est ce complot unique et revendiqué par les uns contre les autres, cette théorie aux 1 000 visages qui innocente nos faiblesses partagées au détriment d’un ensemble de coupables désignés ! Ce qui est vrai, c’est que chacun et donc TOUS complotent et tentent de trouver des solutions empiriques aux conséquences de nos fautes, de nos querelles et de notre hypocrisie plurimillénaires ! 

Ce qui est vrai, c’est que les femmes restent des proies et le vagin un objet sexuel, qu’il soit voilé, excisé ou exhibé sans gêne sur la propagande à caractère commercial ornant la place publique.

Ce qui est vrai c’est que « laboure ta femme et dispose de tes enfants pour tracer la carte et agrandir ton territoire » est un paradigme dont nous avons du mal à nous extirper.  

Nos mots et nos comportements collectifs n’expriment plus la vérité, ils la font apparaître inconsciemment pour qui sait observer de l’extérieur.

De nos discours, ne ressort plus qu’un invincible échec condamné par un positivisme empirique digne de nos meilleures fables ! Et autour de cette compétition de dupes s’installe un cynisme opportuniste qui en dit long sur l’avenir que nous traçons pour nos enfants ! Autrement dit, la vérité s’imposera d’elle-même, tout comme les chiffres, les signes, les symboles et l’intelligence de notre univers se manifestent depuis toujours, en se passant de nos lumières. C’est la dualité qui s’exprime encore d’elle-même, c’est ce qui fait que tous ont à la fois tord et raison, ce qui fait que le vrai reste relatif ou encore que le libre-arbitre et l’indéterminable donne un sens au monde déterminé que nous croyons connaître.

Les coupables que nous voulons désigner ne sont que notre reflet dans un miroir enchanté que nous ne maîtrisions guère !

L’instrumentalisation et les dérives probables de la révolte féminine qui se dessine ne sont pas un fait nouveau, ni un inéluctable fléau dont nous sommes les innocentes victimes ! Ces maux sont les symptômes d’une maladie récurrente, honteuse et inavouée.

« Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre » : une des paroles prêtées à Jésus sur lesquelles repose nombre de choses qui demeurent au cœur de notre actualité ! Le symbole immortalisé ici marquait la postérité du prophète, la survie des nazaréens et la conversion des romains « las de la décadence et mûrs pour le monothéisme ».

  • La vie de Jésus et le message chrétien ont marqué le règne d’Octavien, premier empereur de Rome dont les successeurs feront office de premiers papes… Octavien le stratège, une main fragile habillée de différents gants et doté d’une volonté d’acier, Octavien l’autocrate en douceur, Octavien le beau et le repoussant, Octavien le laid séduisant… Un homme, ou plutôt une aura, à l’image de son époque ! Motivé par les enseignements stoïciens sur la conscience de soi et la connaissance de la dualité intelligente de l’univers, L’Auguste n’en était pas moins attaché à l’image d’Apollon et ne pouvait cacher une faiblesse vis-à-vis des femmes, une faiblesse digne de la guerre des sexes qui l’emporta dans la tombe.
  • La mort de Jésus quant à elle a marqué les épaules d’un Pons Pilate en Judée et annoncé une succession d’empereurs fous et orgiaques à la tête de ce qui deviendra l’état catholique.
  • Et enfin, 6 siècles plus tard, Muhammad épura le livre des juifs et celui des romains christianisés de tout ce qui lui semblait intolérable ou inapproprié à sa culture… Inutile de préciser ses motivations quant à la cohabitation vénale de ces derniers ! Son accession au pouvoir fut plus un calvaire qu’une sinécure et les tribus nomades qu’il fédérait déjà difficilement étaient menacées de  fortes tensions internes auxquelles s’ajoutaient l’impérialisme des romains en concurrence avec les perses, la menace de l’exclusivité chrétienne et les politiques de conversion forcée au judaïsme - Citons le cas du roi d’Himyar qui persécuta les chrétiens de Najran (en actuelle Arabie-saoudite), attirant ainsi le Negus (roi d’Abyssinie) et ses alliés de l’Empire romain d’Orient jusqu’au Yémen. Himyar tomba aux mains des chrétiens, son nouveau roi s’affranchît de la souveraineté éthiopienne et se décida à marcher sur le Levant. Cette période est aussi marquée par les ravages de la peste, qui répandit la mort sur tout le bassin méditerranéen par les voies commerciales. De nombreuses légendes évoquent ce contexte pour louer la naissance du prophète Mahomet - Autrement dit, dans cette logique unificatrice capable de protéger et d’étendre la culture mecquoise, les questions qui nous dérangent encore et toujours s’imposaient d’elles-mêmes : l’hypocrisie et les dérives des alliances politiques et commerciales, la résistance légitime à l’envahisseur, l’acte de foi, le respect de la loi divine (…), et bien-entendu, les affaires du cochon, de la lapidation, des orgies, de la décadence pornographique et de l’homosexualité ! La compétition string VS burqa de l’époque, sur fond géopolitique !  
  • Et enfin, bien plus tard, la grande révolution, les Lumières et la « décapiteuse » ont redistribué les cartes et les ont mélangées pour le profit du profit, pour le progrès aveugle et la science sans la moindre conscience… Un accélérateur de particules folles et égarées ! 

… Et l’Histoire de se répéter…

Sans coupables, tous coupables !

La majorité des hommes sont coupables de complexes sexuels, beaucoup se comportent comme des "porcs, des loups, des chiens, des bonobos(...)", prédateurs et destructeurs. C'est un fait. Mais les femmes les plus épargnées n'y trouvent-elles pas leur compte ? Les plus malines ne savent-elles pas en jouer ? Les résistants, les résistantes ? Rares et souvent sans influence, noyés dans la masse ou dans l'ombre médiatique du MLF ! Le maître est coupable ! L’esclave aussi. Les juifs sont des comploteurs qui ont trahi un prophète ? Les romains ne sont pas en reste, les arabes non plus à en juger par les calomnies réservées à Muhammad durant son vivant et le sort réservé à sa famille après sa mort (une des origines des discordes entre sunnites et chiites se trouve ici) ! La politique, déjà la politique ! Aujourd’hui, la puissance occidentale déguste amèrement les restes d’une victoire bien mal acquise, la grande Russie gronde, le péril jaune n’est plus qu’un vieux mythe… « Que ceux qui n’ont jamais péché jettent les premières caillasses !!! » Les non coupables ? Coupables de fermer les yeux ! Tous coupables, victimes des autres et bourreaux de nous-mêmes ! Qu’attendre de plus pour nous allonger sur le divan et admettre enfin les maux qui nous rongent ?

Ce qu’il faut comprendre de cette caricature?

Que la majorité d’entre nous incarne une masse monstrueuse, aveugle et souvent bien-pensante, qui fait le jeu des bourreaux, des victimes et des boucs émissaires.

Depuis plus de 6 000 ans, des histoires ont été contées, des légendes écrites et des enluminures offertes à nos yeux inconscients. Et ici, à la croisée des chemins, les symboles que nous avons perdus et falsifiés réapparaissent d’eux-mêmes…  qu’attendre de plus pour desceller la chape du déni et lever le voile des hypocrites ?

Un coupable ? Un vrai ? Il est tout désigné et une fois encore, pas par nous !

Il est l’orgueil, trompé par l’amour propre, rongé par ses fautes et la vanité qui le soulage. L’orgueil que nous avons téléchargé dans le système d’exploitation qui nous gouverne tous !

À chaque fin de cycle morbide, la décadence annonce le creux de la vague et  ce n’est pas le ciel, ni les grenouilles qui nous tombent sur la tête, mais le Léviathan monstrueux que nous incarnons ! Allons-nous enfin accuser le choc et reconnaître les signes manifestes de la vie ? Accepter de nous réconcilier avec nos anges et nos démons ? Avec Freud, maman et papa ? Allons-nous enfin assumer nos actes et rester humblement face contre terre jusqu’à entrevoir dans cette fange commune, ce qui nous ronge les tripes depuis si longtemps ?

Une fois encore, relisons ensemble notre Histoire, réinterprétons les signes, retrouvons les symboles et démystifions enfin les anneaux de pouvoir que nous nous sommes attribués sans mérite !  Ainsi, l’anneau unique forgé par la somme de tous et toutes sera-t-il enfin détruit ! Ainsi l’orgueil sans nom, sans corps, ni légitimité retrouvera la place qui est la sienne et cessera de nous unir dans l’invincible néant responsable de tous nos divorces : celui de la vie et de la mort, celui du temps et de l’espace, celui du père, de la mère et de l’enfant qui sont en nous, celui de l’humain et du divin (…) ou encore celui de l’alpha et de l’oméga, ce dernier nous emportant dans un effroyable, absurde et amnésique voyage !

Comprenons enfin cette matière susceptible qui nous  constitue, nous fascine, nous emprisonne et nous tue ! Afin de la libérer de nous et nous d’elle.

Au diable la caillasse ! Oublions la pierre précieuse qui corrompt et la pierre brute qui lapide, recyclons la forteresse et la catapulte qui nous donnent l’illusion perverse d’une sécurité légitime ! Peut-être nos cœurs ainsi réconciliés ressentiront-ils de nouveau le rayonnement de ce petit caillou perdu dont l’invisibilité nous désole, ce petit grain de poussière subtil dont nous ne méritons plus l’immensité : la  π R philosophale.

Infiniment petite, elle est le contenu, infiniment grande, elle est le contenant.

Sollicitée par la force, la faiblesse ou les moyens, elle est la plus infime arme de destruction massive qui puisse exister ou encore la petite bête qui fera succomber la grosse.

Appelée par l’Amour, invoqué par compassion ou activée par le sacrifice (…), elle est ce petit rien qui terrasse l’impossibilité du néant et devient ce possible tout, remède à notre incomplétude, qui fait de la mort, le paisible et légitime repos de la vie éternelle. 

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La vérité si je mens...

9 Février 2018, 15:23pm

Publié par Persone

La vérité si je mens...
La vérité si je mens...

 

L’affaire Tariq Ramadan gratouille !

Pour certains, l’orgie est une culture et la beauté féminine, un critère de supériorité masculine de l’époux, un signe ostentatoire qui mérite d’être exhibé ! Pour d’autres, elle est un facteur de convoitise, de frustration, de discorde masculine, devant être voilé. « Point de vue caricatural mais vrai des frères ennemis »…

En attendant la résolution de ce questionnement plurimillénaire, quels poids pèsent sur les épaules des femmes dans ce monde gouverné par le masculin ? « Et je ne parle pas des androgynes, mon pauvre Mercutio ! Ni des sorcières et des fées, pauvre Cassandre »…

Le proxénétisme politique (alliances matrimoniales)… La commercialisation du vagin… Le non-droit aux affaires politiques (réservées au statut de reine maquerelle supérieure)… Le non-droit au travail, aux affaires sociales, scientifiques et religieuses… L’éducation des enfants qu’on leur retire dès qu’ils ont l’âge de partir en guerre et de marcher dans les pas du père… Le travail forcé lorsque trop d’hommes sont morts au combat… L’acceptation de la polygamie dans le même cas de figure…  L’acquisition en grandes pompes du droit à l’esclavagisme social… La fidélité à un homme auquel on a été marié sans consultation … La promotion canapé… L’origine à travers un trou dans le drap blanc nuptial et l’aboutissement par le Gang-bang HD… Le devoir d’oublier les attouchements sexuels dont les petites filles du monde entier restent les victimes déniées depuis des millénaires… La culpabilité de la beauté à laquelle nous, pauvres hommes, ne savons résister… La responsabilité du foyer et le confort du maître de maison… le vieux statut de castratrice dès qu’elle a du pouvoir, celui de chienne pour s’être jetée sans vergogne sur les nouveaux droits et devoirs dont elle bénéficie aujourd’hui, etc, etc… Sans oublier l’obligation universelle de ne pas faire cas du paroxysme pornographique dans lequel nous vivons tous. Je n’ai pas dit érotique, mais bien PORNOGRAPHIQUE !

Alors ? On les voile ou pas ? On les cogne en silence ou on légifère la lapidation ? On les outre-baise partout où c’est possible ou on les sodomise discrètement ? Caricatural mais vrai.

Chers compatriotes masculins, depuis l’antiquité, le vagin n’est qu’un objet de domination, de soulagement, d’amusement et de contrôle de la population.

Les nouveaux scandales nous étonnent, les arabes ont un problème avec les femmes ? Misérables hypocrites que nous sommes !

La pudeur maladive sera toujours proportionnelle à l’ostentation non sans complexe !

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SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !

21 Janvier 2018, 12:54pm

Publié par Persone

SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !

Certains me demandent ce que les chiffres et les symboles, même anciens, peuvent nous apprendre de plus et en quoi peuvent-ils nous aider ? Comment l’art de la sémantique peut aboutir à une théorie du tout (et du rien), alors que la science peine encore à en dévoiler le mystère?

La réponse commence justement par ce dernier détail : le dénominateur commun capable de faire parler d’une seule voix les différentes disciplines scientifiques, est justement la sémantique ! La science est fractionnée et les chercheurs en mathématiques, chimie, physique, biologie, philosophie, archéologie, ethnologie (…) et théosophie ont encore bien du mal à communiquer ensemble ! A l’origine du problème : la sectorisation, donc, mais aussi la course à la découverte dans chaque discipline, la carrière, la concurrence, les retombées financières, les lobbies (…) ou le politiquement correct ! Citons aussi le froid persistant entre la matière réductionniste (science pure) et la théosophie, période glaciaire qui trouve son origine dans l’antiquité avec les persécutions contre les chrétiens et plus tard, avec celles subies par les scientifiques jugés par la sainte inquisition (l’odeur du bûcher est encore présente dans l’inconscient de nombre de chercheurs laïques, progressistes, modernes et fiers (orgueil+ amour propre) de l’être ! Mais un constat s’impose : si la religion (opium du peuple) nous a conduit à la liturgie passive et à la soumission, force est de constater que la science sans conscience nous a menés quant à elle, à la ruine de tout !

Et Maman dit : « le bilan est mitigé les garçons, vous devriez faire la paix et partager dorénavant… »

Ceci dit, il devient plus facile de répondre aux questions soulevées :

Les chiffres et les symboles, passés par les prismes de la sémantique, de la psychologie, de l’Histoire, de la philologie (…) et comparés aux lois de la base « math-chimie-physique-biologie », nous amènent à découvrir les dénominateurs communs reliant chaque chose à une autre de façon pertinente et vérifiable ! Bien que les recherches concernant le lien capable d’unifier la voie réductionniste et la sémantique ne soient que balbutiantes, les découvertes scientifiques les plus récentes, ainsi que les paroxysmes exprimés par notre actualité attestent toutes de cette pertinence  manifeste que nous avons sacrifié au nom de la folie des grandeurs, de l’antiquité jusqu’à nos jours.

Les chiffres, les signes et les symboles témoignent à la fois des croyances primitives que la science a dorénavant corrigées et des intuitions pertinentes que nos anciens avaient à propos de  la vie, des intuitions allégoriques que le progressisme a justement fourvoyé !

Ne pouvant dévoiler ce que les chiffres révèlent, sur une toile informatique surveillée notamment par les laboratoires idéologiques qui spéculent sur nos intentions et orientent notre demande, je me suis contenté tout au long ces deux dernières années de livrer une vulgarisation de mes travaux, en attendant la parution de trois ouvrages en cours de correction. Néanmoins, j’aimerais vous faire part d’un  exemple  concernant la subtile voie de la sémantique et sa capacité à annuler l’effet du temps sur la compréhension des symptômes pathologiques de notre humanité :

Les propriétés des chiffres 3, 6 et 9, , la triangularité du chiffre 6, le triangle équilatéral (3 x 60°), la boucle du 9 et le facteur exponentiel font partie des codes laissés par l’ancien testament au sujet de la croissance incontrôlée et consumériste menant les royaumes de la grandeur jusqu’à la décadence, en passant par la guerre. A ce mystère caché derrière la suite 369, s’ajoute souvent la spiritualité prêtée au chiffre 7. Cette réflexion est liée à la rareté, à la pureté et aux propriétés de certains métaux et cristaux, mais aussi au pouvoir de fascination qu’ils engendrent.

Notre référence est l’or : symbole chimique AU (du latin aurum) - numéro atomique 79 - nombre de nucléons 197 - masse atomique 196,966569). L’or ne s’altère pas, il ne craint que le cyanure et l’eau régale, on dit depuis toujours qu’il est éternel.

Nos ancêtres n’avaient ni nos moyens techniques, ni le don de voir le futur ! Leur intuition venait des chiffres et de leurs réflexions sémantiques.

Le mystère du 666, les 6 jarres dans lesquelles l'eau fut transformé en vin par Jésus, 6 années pour que Josué conquiert entièrement le pays de Canaan, les 6 jours de Jéricho, les 6 anges gardiens des 6 directions symboliques de l'univers, qui s'unirent aux filles de Seth dans le livre d'Enoch (les 6 directions que prennent les extrémités des droites exprimant les 3 dimensions hauteur/largeur/profondeur), n'oublions pas les 6 jours pour achever la création par l'Homme etc, etc... 

Dans les écritures, les 300 concubines (non épouses) de Salomon, les 666 talons d’or (fictifs) du roi Salomon sont dénombrés ainsi pour faire allusion à ce qui a permis richesse, luxure, insatiabilité et décadence.

Le sort de l’Egypte fut similaire et présente l’avantage de nous avoir laissé des preuves archéologiques. La symbolique du chiffre 6 s’exprime ici avec plus de précision, à travers la construction humainement coûteuse des pyramides dont les secrets architecturaux tiennent :

  • De l’ancêtre du système métrique,
  • De la compréhension de la propagation de la lumière à travers fentes et prismes,
  • De l’observation des astres, du triangle (3 points), de la base 0, I, 2, 3  « point 0, droite I, angle plat 2, triangle 3 » et nombres composés 4, 5, 6… « carrés et polygones dans cercle »,
  • Du triangle équilatéral (60°60°60°) contenu dans un triangle ordinaire,
  • Et de l’art de la mécanique et de la maîtrise du fouet !

Mais le moteur de toute cette « grandeur et décadence » était bel et bien la richesse exponentielle indexée sur l’or ! Or dont la fascination morbide n’avait pas échappé aux premiers savants et mystiques de l’époque. Rappelons-nous ici que ces intuitions présentaient un risque pour celui qui les exprimait, rappelons aussi que les allégories sont la meilleure façon de divulguer ce que vous savez sans risquer de vous attirer la foudre de ceux qui préfèrent ne rien savoir ! 

OR, nous savons que l’histoire du consumérisme a commencé lorsque ce précieux métal, ainsi que l’argent, les pierres et bijoux ont supplanté les cailloux, les bâtons et l’or d’airain dans notre comptabilité concernant l’équité des échanges.

La soif de l’or s’est toujours payée en larmes de sang, elle a harassé nombre d’esclaves et terrassé nombre de peuples, des conquistadors à la ruée internationale vers l’Afrique…

SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !

La sémantique (signifié des choses) révélant ce qui nous est caché, pourrait-elle intervenir ici, non pas pour coder, mais au contraire pour décrypter notre actualité et vérifier si des choses qui nous semblent banales ne cacheraient pas quelques vieux symboles dérangeants ?

Oui, mais l’exemple est amer !

Les gogos, les Pokémons et autres cartes à collectionner !

(???) Me direz-vous !

L’enfance, un des derniers bastions que nous n’aimerions pas voir tomber devant les assauts de la cupidité morbide !

Les Pokémons sont des symboles ! Des symboles de feu, d’eau, de terre et d’air, des symboles d’énergie, d’affrontement et de fuite, des symboles essentiels fourvoyés par la dérision du jeu, mais aussi par l’esprit de compétition et de possession. Les Pokémons incarnent les symboles vulgarisés d’une société japonaise dont les mangas ne sont plus champêtres et moralisateurs. Une civilisation lancée dans une compétition économique fratricide avec la nôtre… Apparemment, le tombeau des lucioles ne nous a pas suffi.

Soulignons que le soft-power effraie moins le peuple que les conquêtes militaires ! Mais la démocratie ne cache-t-elle pas une démagogie ploutocrate dont le jeu pervers nous dresse inexorablement les uns contre les autres ? Possédés par le pouvoir des chiffres, des signes, des symboles et des choses dont nous avons perdu le sens, nos civilisations se détruisent mutuellement de l’intérieur dans une hypocrisie ne suffisant plus à déguiser le retour des conflits ancestraux !

Les Pokémons ne sont pas les images d’animaux et de paysages, sans valeur marchande, que nous collectionnions il n’y a pas si longtemps. A l’époque ces cartes étaient déjà concurrencées par celles des joueurs de foot (grande valeur pédagogique !), qui n’étaient pas encore des multi millionnaires !  Les gogos ne sont pas des billes, belles et nobles et dont le prix générique les rendait accessibles à tous. Les gogos sont de petits monstres ou cyborgs en PVC qui coûtent cher, des saloperies en plastique occultant la magie du verre et des couleurs ! Magie qui ne fascine plus nos nouvelles générations sans la bagarre et les effets spéciaux ! L’enfant est comme le poisson dans son bocal : il ne sait pas de quel univers magique on l’a extirpé, il ne sait pas dans quelle prison maudite on l’a enfermé.

OR, ces objets en matériaux de synthèse, ont fait l’objet d’une spéculation dès leur fabrication ! L’idée était la suivante : les générations de gogos et de Pokémons changent à chaque nouveau film, pub ou jeu vidéo lancé sur le marché et la manufacture des anciennes générations © devient un secret industriel. Quelques années et générations plus tard, à peine 10 ans, les collectors et les vieux prototypes se vendent une fortune ! A titre de comparaison : un type qui aurait conservé 40 ans un vieux modèle réduit de train électrique dont la fabrication soignée et la qualité des matériaux n’ont plus cours aujourd’hui, ferait 100 fois moins de bénéfices en revendant sa motrice et ses wagons qu’un autre type, qui aurait conservé 10 ans une des vieilles cartes Pokémon collector de son fils. Les jeux des films et les films des jeux, par le truchement de la mode et de la pub, sont addictifs ! Comme le tabac, voire pire. Un piège qui fonctionne si bien que nos billes, nos belles images et nos objets en bois et en métal peuvent aller aux oubliettes (sauf effet de mode bien entendu).

Faire de l’argent avec rien, de façon exponentielle, en conditionnant la demande et en hésitant plus à liquéfier les cervelles de nos enfants… Une expérience vertigineuse ! Après la chute, restera l’or et ses vilaines créatures soumises qui ne l’ont jamais mérité. 

Aujourd’hui une carte Pokémon première génération vaut 1 000 €, un gogos collector dit « rare » en vaut 60 et une boîte de collectors « rares » anciens, se rapproche encore des 1 000 €. Les professionnels se font des fortunes, les brocanteurs guettent les débarras, les réseaux clandestins aussi ! Et les lycéens les plus malins font les brocantes de quartier en espérant investir 1 pour gagner 1 000.

Dans la cour de récré Simon est un gros nul parce qu’il n’a ni Pokémon, ni gogos… Le petit Julien se prend régulièrement une raclée en essayant de protéger les siens contre la convoitise des CM2… Camille, qui est plus maline que le petit caïd dont elle est amoureuse l’aide à dérober les gogos qu’a confisqué la maîtresse… et Ivan le terrible, qui regarde trop la télé, pique les gogos des autres en les échangeant rapidement, croyant qu’on accusera le pigeon à sa place… Parfois le conflit gogos est inévitable, un grand s’énerve et cogne fort ! Souvent les petits les plus sensibles se tordent les tripes dès la porte de l’école franchie. Certains assurent qu’une fois l’humiliation passée et la face contre terre, on a plus mal au bide ! Tout un symbole…

Fascination, possession, vol, mensonge, préméditation et violence… « Pas mal pour une marotte d’école primaire ! »

Les gosses vivent avec leur temps dit-on… Mais à la récré, dans la vraie vie entre mecs, les mieux adaptés n’existent pas ou peu, du moins parmi les non-initiés. Ici ceux qui s’adaptent sont ceux qui ont des gogos ou des Pokémons ! La règle est impitoyable et détermine déjà la star ou le toquard en culotte courte que vous êtes. OR, lorsque vous êtes entré dans l’univers Yo-kaï, Beyblade, Super Héros et Power rangers (…), sans parler du foot, vous en prenez pour des heures quotidiennes et des années, jusqu’à ce que la super console de jeux vous fasse passer à l’étape supérieure. Le contrôle parental surveillant l’impact de ce monde virtuel est quant à lui fonction de l’emploi du temps des parents, de leur condition sociale, de leur propre éducation et de leur capacité à résister efficacement à l’air du temps. Les pouvoirs publics, eux, sont soumis à la volonté dévorante du Grand Marché !   

Le Pokémon est-il un simple jeu un peu trop sophistiqué qui ne mérite pas l’inquiétude de certains parents et encore moins l’attention de la foule, avide d’informations plus sulfureuses ? Ou un symbole du comble de l’instrumentalisation des symboles ?

Un symbole qui nous ramène au « 666 », version argent dette numérique, sans la moindre pièce d’or : juste du vent, du plastique et de la monnaie de singe ! Un 666 que personne, même un athée, ne souhaiterait voir assimiler au monde de l’enfance… Des présidents ignorants, faibles, vaniteux, manipulés, un « empereur » fou comme un Néron, un Jupitérien octavien, de la pornographie, des substances et une vulgarité à faire pâlir Dionysos, la justice et la compassion frappées de la malédiction de Cassandre, la montée du fanatisme et la mode du passage à l’acte, une terre empoisonnée, des catastrophes industrielles et naturelles à répétition (…), suffisent aujourd’hui à réveiller la conscience des plus laïcards d’entre nous, reste à réinterpréter les signes ensemble, ainsi que les sujets de fâcherie ancestraux, avant de nous entretuer tous. 

Mange le Pokémon… Avant qu’il ne te mange.

SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !
SORS TON POKEMON OU MARCHE A L’OMBRE !

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PORCHERIE

2 Janvier 2018, 20:50pm

Publié par Persone

PORCHERIE
PORCHERIE

Après la question discrètement bâclée du repentir post colonial, après la moralisation de la vie publique agitant dans la nasse les gros poissons du dessus et les crabes du dessous, voici la moralisation du spectacle et de l’espace virtuel ! Ni Valéry, ni François n’avaient tenté l’aventure… Tous prisonniers de leurs ostentatoires tombeaux, les intendants des nations s’offrent une récréation dont le cynisme est déjà repris par ces vautours que sont les médias : Bonne chance Emmanuel !

Qu’a-t-on fait de l’ironie ? La peste soit sur nos vaniteuses maisons !

PORCHERIE

Combien de réformes essentielles devront être sacrifiées au nom de cette ridicule suffisance intellectuelle qui fait de nous les bouffons de notre propre tragédie, au nom de cet entonnoir doré qui nous entraîne confortablement vers la suite logique de la perdition ? Combien de blanches colombes devront être flinguées en plein vol pour satisfaire l’ignoble paix des vainqueurs ? Combien de vérités devront encore être falsifiées pour occulter les crimes et les mensonges qui corrompent le cœur des esclaves, autant que celui des maîtres ?

 

Donnons raison à tous les sceptiques que nous sommes :

Notre Président est trop jeune ou trop opportuniste, il invoque de réels et légitimes chantiers qu’il ne sera pas capable de réaliser… Soit !

Notre Président surfe dangereusement sur le retour de la moralisation policière et dogmatique qui fera du puritanisme et de l’écologie des dictatures protégeant d’elles-mêmes les vaches folles que nous sommes devenues… Soit !

Les classes supérieures y trouveront forcément leur compte ! Autrement dit : une malédiction plus transparente pour les riches, un enfer plus ordonné pour les pauvres… Soit !

Mais il est trop tard, la France a élu son homme, bien plus jeune et sensible que ses prédécesseurs, un jeune homme, donc, qui a su séduire la fleur au fusil et l’espoir en bouche. Les paroles ont été prononcées, le capitaine assumera-t-il le feu ? Est-il l’artisan de la dictature du positivisme ? Est-il un homme de paille ? Telles sont les questions qui devraient faire les gros titres et remettre notre ironie à sa place.

 Si l’Homme, tel qu’il soit, nous avait déballé son « sans cartisme » dynamique et novateur en observant le même déni que ses prédécesseurs sur les raisons principales de l’horreur guerrière ou du néant confortable qui guettent notre cité… Qu’aurions-nous dit ?

Comprenons-le, la critique est devenue un automatisme instrumentalisable parmi les indigents, auxquels la complexité du monde échappe souvent ! Pour les partis qui les dirigent, elle est aussi une stratégie d’opposition se passant de la vérité comme l’hôpital se fout de la charité ! Elle est une mécanique empirique dont on occulte les conséquences parmi les chantres de la révolution matérielle permanente, qui voient l’avenir se dessiner dans l’horreur de la guerre et de la fracture, plutôt que dans la complexe réparation qui s’impose pourtant d’elle-même ! Elle est enfin le pain béni de ces mangemorts que sont devenus les pouvoirs médiatiques…

Si notre président invoque la vérité comme un génie que l’on garde pour soi, le renvoyant dans sa lampe après son œuvre, à terme il ne vaudra pas mieux que Marine, sa concurrente aux élections, dont le parti ramasse toutes les évidences sociales à la louche pour cuisiner sa soupe populiste. Un joueur de plus sur l’échiquier de ceux qui dirigent les pions, un nouveau roi sur l’échiquier de ceux qui dirigent les présidents, un énième programme cancéreux pour ce système d’exploitation dénié qu’est l’orgueil des nations. Ce Léviathan est la somme de « Nous », le monstre que la jeune, tyrannique et présomptueuse humanité dresse contre elle-même.

Mais que chacun comprenne qu’en raillant gratuitement ce non moins jeune président, nous participons tous à réduire ses faibles chances de réussite ! Nous incarnons tous Apollon, dans sa frustration, qui s’apprête à maudire Cassandre une nouvelle fois ! Dans cette fosse septique que nous entretenons fièrement par manque de solutions et de pertinence, nous ne noierons pas seulement notre homme, mais avec lui, toutes les vérités qu’il décide de porter et d’exposer devant l’impitoyable scène publique. La vérité fait peur, la vérité est galvaudée, la vérité est le mensonge des vainqueurs, la vérité est le jihad des fous de Dieu, la vérité : chacun a la sienne ! Et au-delà, elle nous emmerde… Achevons-la ! Mieux vaut faire partie de ceux qui profitent de la comédie humaine… Autrement dit, si la colombe était moins conne, elle ne survolerait pas un champ de bataille et profiterait des décombres pour satisfaire son légitime appétit.

Qu’a-t-on fait du cynisme ? La peste soit sur nos maisons, mon très brave Mercutio !

Pour de nombreux médias, traiter le sujet de l’engagement présidentiel contre les abus de la pornographie, se résume à interviewer un lot de bourgeoises en mode puériculture et une grappe d’acteurs porno, à questionner un intellectuel sur l’histoire et la chronologie de la censure et enfin, à relayer le message de l’opposition sans pour autant provoquer celui que l’hypocrisie du milieu nomme déjà « Père de la nation » !  Un grand merci à la presse quotidienne !

Le porno, on le consomme, mais on n’en parle pas. Concentrer les vices de l’Homme dans une boîte à  images pour qu’il puisse les assouvir par procuration virtuelle est un enjeu politique et financier qui précède de peu la révolution des mœurs des 70’s. Un dossier très peu médiatisé, nous comprendrons pourquoi !

L’industrie du X et la commercialisation des vices, des fantasmes et des horreurs ont-elles amélioré la condition humaine dans la cité, dans sa banlieue et au-delà ???

De simples policiers en îlotage, après quelques mois de pratique, pourraient vous affirmer que l’amélioration des mœurs n’est qu’une illusion reposant sur une meilleure technologie d’isolation des murs séparant les cages à lapins ! La majorité de leurs interventions consiste à gérer des cas de violence, liés à des rivalités de voisinage ou à des problèmes conjugaux et familiaux, tous dignes de la guerre du feu et du vagin, en ce qui concerne le fond, tous dignes des nouvelles séries les plus choquantes en ce qui concerne la forme !

PORCHERIE
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Citons quelques ingrédients du caractère pornographique de notre grande cité des sciences, des arts et des industries :

Des gens bien-pensants qui affichent sans vergogne leur positivisme en évitant de songer  aux calamités qui se trament à deux pas de chez eux… Des « darons » qui imaginent que des codes « tout cramés » empêcheront leurs enfants d’accéder au « cul »… Des gamins de 0 à 12 ans exposés à la pornographie subliminale de la télé des adultes... l’univers « gansta, bling-bling et pétasses en tous genres » dont la marque et les griffes deviennent indispensables pour la survie sociale de nos ados... Des affiches démesurées sur lesquelles les orifices ne sont cachés que pour être mieux suggérés… Des publicitaires n’hésitant plus à mettre en scène les vices grâce auxquels on nous asservit… Des milliards de jeunes mâles qui végètent devant un écran dans l’obligation de choisir un avenir dans cette charmante fourmilière, tous à un clic du soulagement rapide, de préférence sur une séquence bien hard, une jeune beauté qui s’en prend plein la tronche… Des caméscopes HD faisant de notre intimité de la charcuterie… Des souvenirs de vacances salaces, « des trucs de ouf »  disent les jeunes, parfois des viols… Des X hard, des trash (avec de jeunes actrices, prises par de très vieux pervers, par d’horribles bonhommes, par d’énormes pachydermes, par des nains lubriques ou des animaux...), des gores bien violents, parfois des Snuffs… L’offre du fantasme infini qui conditionne la demande… La violence visuelle, qui envahit la cité où l’Homme s’empatte, s’affaiblit et s’ennuierait à longueur de temps, sans tous ses paradis artificiels… Le nouveau vocabulaire des nouvelles générations dès 5 ans... La généralisation chez les filles du « ça me casse les couilles, t’est plus ma pote » … La banalisation de « la vie est une pute cousin, nique la avant qu’elle te nique gros ! »… Le millénarisme sénile du mâle dominant et de la femme soumise ou castratrice (un must parmi les bourgeois)… Le constat alarmant des violences quotidiennes faites aux femmes de 6 à environ 40 ans, dans le déni collectif le plus total (du harcèlement jusqu’au viol, en passant par les attouchements)… etc, etc…

Aviez-vous déjà tenté de dresser une liste pareille ?

Pourquoi ?

Parce que cela n’est pas la réalité ?

Soyons honnêtes...

Par déni peut-être ? Pas assez d’édulcorants dans ma liste !

« Mes enfants ne s’adonnent et ne s’adonneront jamais à cela ! » disent les parents les plus présomptueux ! Ceux dont les moyens financiers permettent l’illusion du « kit sécurité classique » ou ceux dont l’autorité et les croyances restent aveugles à la réalité quotidienne de leur progéniture ! « Les enfants doivent vivre avec leur temps, il faut leur faire confiance, ils s’adaptent ! » ajoutent les bien-pensants dont l’opportune neutralité rassure les masses par les voies médiatiques.

Soit ! Admettons que la médiocratie empirique ne soit qu’une mauvaise passe… Mais que faire de tous ceux qui n’ont et n’auront ni l’éducation, ni les privilèges requis pour échapper au matraquage de la ploutocratie, de la pornographie et de la violence ? Que faire de tous ces gamins de 6 ans qui commencent leur vie consciente devant une télé branchée en continu, dans un de ces innombrables quartiers dont les jardins publics riment avec désolation - « Super vitesse, super pouvoir, coup de pied fatal, ninja exterminateur, coups bas entre filles et coups de traître entre p’tits mecs, défis et compétitions en tous genres, passe la monnaie sans faire le malin, ou j’te mets une bastos dans la tête ! De la balle cette réplique !... » ? Que faire des faibles, des malades, des victimes de mères abusives ou de pères violents, des enfants traumatisés, violés dans leur chair ou dans leur âme, toutes classes sociales confondues ??? Combien sont-ils ?

Et avec tous ceux qui n’y comprennent simplement plus rien, préférant suivre aveuglement en se nichant dans le stéréotype le plus confortable, combien sont-ils ?

Et tous ces nouveaux pays compétiteurs qui considèrent l’écologie, l’égalité et les valeurs philosophiques comme le luxe insolent, une hypocrisie que tente d’imposer l’Occident au nom de ses valeurs. Nos attitudes matérialistes, notre bonne conscience et la globalisation de notre mode de vie les motivent elles à baisser la garde ? Des affamés capables de dévaster leurs forêts plus vite que nous pour se procurer un Samsung tout en continuant à mal se nourrir… Ça vous dit quelque chose ?

Posons-nous la question suivante : Que veut dire too big to fail ? Pourquoi dit-on à regret qu’on ne peut stopper un train en marche, malgré la probabilité croissante d’une fin de voyage morbide ?  

Et si toute la société de consommation n’était que de la nourriture addictive pour compenser la vie absurde de hordes ouvrières poussées dans l’entonnoir de la frustration et de l’insatiabilité ?

Que faire après plus d’un siècle de déni, une fois que la machine est en marche et fonctionne à la banque centrale et au tout nucléaire ? Que faire une fois que chacun a eu sa part du gâteau ou ses miettes en acceptant le pacte du sang par un simple acte de procuration ? Que faire une fois que les voraces « qui n’y comprennent plus rien » deviennent une majorité électorale ?

Too big to fail est une opportune expression qui menace et rassure les vaches !

Allongeons encore ma petite liste avec les réfugiés de guerre, les enfants soldats dont on a perdu le passé, la jeunesse délinquante, les racistes et les nationalistes actifs ou refoulés, les vengeurs masqués qui passent à l’acte (très à la mode), les terroristes, les hooligans, etc, etc… En oubliant pas les nouveaux cartels de la finance.

Un système qui risque fort de transformer cette masse toujours grandissante en légions. Au service d’un nouvel Empire, si l’on en croit les frasques annonciatrices du nouvel ordre mondial, sinon au service du chaos !  Les limites de l’empirisme !

« Avec un MBA, je vais tout déchirer » se dit le fils de Pierre, « entre mes actions et le magasin, je vais me gaver » jubile le fils de monsieur Goldstein, « avec la nouvelle concurrence réseau, je vais tout niquer » - projette Jamal… Les nouveaux supermen chargés de sauver le monde !   

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Alors que faire ?

Toute cette triste démonstration ne serait qu’un vilain augure de zemblanité privée de toute lumière ?

C’est ici que la vérité intervient, généreusement, malgré le tort qu’on lui a causé :

Tout notre système repose sur la compensation des masses et un labeur consumériste imposé par une croissance dont la nécessité provient de l’esprit de compétition. Or, l’esprit de compétition économique, n’est que le résidu hypocrite des guerres de domination que nous menions jadis. Tout comme la lutte des classes fournit le charbon d’une société en révolution permanente, une machine de guerre atteignant le comble du productivisme. L’égalité dans la sueur et le charbon ! Difficile de ne pas comprendre que tout ce mécanisme de compétition repose sur le mensonge et l’autosatisfaction des grands vainqueurs ! Citons aussi la trahison, le déni, l’hypocrisie, le virtuel, le tout illimité et l’oubli !

Et pourtant… Pas de mensonge entre les nations, pas de motif de guerre. Pardon et réparation : plus de motif de guerre ! Sans les mensonges entre le maître et l’esclave qui sommeillent en chacun de nous, nul besoin de tyran, plus d’Empire conquérant, plus de lutte des classes.

Des prophètes, des philosophes et hommes de science, des artistes, des alchimistes (…) ont tenté de nous rapprocher d’un bon nombre de vérités essentielles concernant les antiques mensonges et les quiproquos ayant scellé les rivalités dont souffrent nos « Terres du milieu ». Des mensonges, des falsifications, ainsi que d’erratiques interprétations des paroles prophétiques et des textes fondateurs, qui ont semé le confusionnisme et la haine entre païens, juifs, chrétiens et musulmans ! Des mensonges parfois innocents, mais surtout l’œuvre de faussaires dont la science a pu retrouver le cheminement et la motivation souvent politique. Plus fascinant encore, la théorie des cordes ou les progrès de la cosmologie et de la physique quantique semblent nous démontrer que tout l’univers fonctionne sur des constantes déterminées, mais aussi sur l’intention, la vibration et donc l’information sous forme de codes dont les principaux vérifient des énigmes posées par l’ancien et le nouveau testament, ainsi que le Coran.

La falsification des signes et des symboles, suivie de l’amnésie sélective de la révolution prolétariste ont grandement contribué à la corruption des codes source ayant programmé notre mondialisation actuelle. Ce coffre maudit, que nous ne souhaitons pas ouvrir contient pourtant notre Graal.

Au fond de soi, chacun sait qu’aucun patriarche ne s’est jamais remis du viol originel, ni du complexe de ses trois fils dont au moins deux d’entre eux cherchent à le tuer tout en se déchirant à propos du pourquoi. Au fond de soi, chacun se rappelle, lorsque Rome imposa l’étendard de l’Occident sur le monde, que ceux qui pactisèrent devaient signer l’amer pacte de la fortune et que ceux qui résistèrent, s’abonnèrent quant à eux aux revers de l’art de la guerre contre un ennemi à multiples têtes, destiné à délaisser le pouvoir divin contre l’arme absolue de la technologie. Au fond d’eux-mêmes, les plus conservateurs d’entre nous savent bien que le radicalisme islamiste est proportionnel à notre hypocrisie postcoloniale et à l’exportation de notre pornocratie !

Serais-je en train de dire que les musulmans sont des exemples de vertu ? Que nenni ! Les Juifs, les Chrétiens, les musulmans (…), les occidentaux, les arabes, les africains, les hindous, les chinois (…), n’ont rien à s’envier en matière de perversité et d’abominations guerrières et sexuelles. Chacun sa méthode, chacun son hypocrisie.  

Il y a 15 ans à peine, entre les attentats du World Trade Center et les prémisses de notre crise, les plus sceptiques d’entre nous exigeaient des preuves pour se risquer à suivre les alarmes de la sagesse et remettre en question notre mode de vie, aujourd’hui la science nous apporte ces preuves et nous lui répondons cyniquement qu’il est trop tard ! Elle répond pourtant à des questions concernant l’origine de tous les maux et démystifie des mensonges très précis !

Une fois encore, le problème n’est pas l’outil, l’impasse n’est pas le progrès, le monstre n’est pas la religion (…), mais la corruption de notre conscience et notre choix de demeurer prisonniers de la fréquence de l’illusoire au mépris de la vérité, au mépris des signes, des symboles et des évidences dont nous perdons le sens.

Pour conclure, j’affirme que la pornographie est un symptôme de décadence mondialisé qui trahit l’invincible échec des échanges entre les hommes, entre les nations.

Certains souhaiteront que je clarifie mon opinion à propos du jeu mené par notre président…

N’étant pas un intime de notre nouveau leader, je ne peux livrer que mes inquiétudes :

Hier le président qualifiait la colonisation de crime contre l’humanité, avant-hier il déclarait que la page étant tournée, nul besoin d’approfondir la question. Aujourd’hui, il nous adresse ses vœux en rappelant la nécessité de notre union et de la défense de nos valeurs européennes « FACE à la chine, etc … » pour le citer. Apparemment l’esprit de conquête, le paternalisme colonial, l’absolution de 1789, le paternalisme néocolonial, la bonne conscience, le droit d’ingérence (avec les résultats que l’on connaît), la force des armes et de l’industrie, le généreux partage de notre mode de vie avec les peuples attardés, le sens de l’équité dont la générosité des lois du Marché est le meilleur exemple… ne sont pas des valeurs occidentales, du moins européennes ! Malheureusement l’ironie n’explique pas ce revirement d’attitude. Le Président aurait-il été prié de ne pas s’aventurer sur le terrain glissant des affaires coloniales ?

Dans la cour des grands, nulle faiblesse n’est permise : la religion nous emmerde, mais si notre culture cède, l’état islamique ou le péril jaune nous guettent ! L’effet totalement incertain de la pleine vérité sur nos concurrents et ennemis relève de la nature indéterminée des choses, voilà qui est politiquement incorrect et indigne du premier fils d’un patriarche !

J’insiste encore : cet étau invincible, n’est pas que le fait des classes dirigeantes, c’est la somme de nos ego qui en est la cause !

Notre président n’est qu’un instrument ? Aidons-le à prouver aux mangemorts et aux intendants des moldus que nous n’en sommes pas tous !

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Le tout illimité, rien que pour vous!

22 Décembre 2017, 22:51pm

Publié par Persone

Le tout illimité, rien que pour vous!

Le tout illimité...

De quoi parle-t-on ?

De l’information, de l’énergie et de la masse de l’Univers, ayant atteint leur valeur optimale et critique au big-bang, avant l’expansion ?

En cette période de Noël et de solstice d’hiver, j’aimerais dire que oui !

Mais non.

Comme chacun le sait, le tout illimité, c’est le tout illimité qui vous est venu à l’esprit en lisant ce titre ! Cette merveilleuse poudre technologique et technocratique offerte sans une once de générosité, afin que vous soyez tous connectés à l’infini néant de la consommation de vous-mêmes ! Néant dont seule la mort vous libérera.

 

 

Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!

Le tout illimité c’est le forfait qui permet à d’innombrables enfants de regarder enfin des dessins animés et des programmes adaptés à leur régression, de façon illimitée ! Merci Gulli pour toutes ces pubs de jeux tirées de dessins animés et pour tous ces dessins animés sacralisant les mêmes jeux dans l’inconscient de nos têtes blondes déjà lobotomisées !

 

Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!

Le tout illimité, c’est le contrat qui permet au troisième âge de kiffer à mort leur Samsung pour rester connectés entre vétérans, connectés par les artéfacts qu’ils ont contribué à assembler durant leur vie formatée, connectés et remerciés pour leurs loyaux services… Chez certains l'addiction à la nouvelle téléphonie et à la télé par satellite dépasse celle des jeunes, notamment chez les nombreux immigrés restés hermétiques à notre culture et vivant uniquement par le lien électronique les liant à leurs pays ou communautés.  

Le tout illimité c’est l'ensemble des pièges dorés dans lesquels tombent les enfants, tandis que leurs parents tapotent sur l’écran tactile de leur Mortable 7.0 !

Le tout illimité, c’est ce qui permet à votre ado de vous foutre la paix, pendant que vous en faites de même…

Le tout illimité c’est l’accès permanent pour tous à la sous-culture et au voyeurisme, tandis que l’accès à la connaissance (je n’ai pas dit la performance technologique) reste un privilège! Porno à Gogo, sport en non stop, film à la carte... pour mieux nous (as)servir...

Le tout illimité c’est le stockage « néantissime » de nos données les plus insignifiantes, tenues comme précieuses par cette vanité qui donne un sentiment d’existence aux vaches que nous sommes ! Des milliers de kilomètres d’armoires électroniques énergivores qui participent à l’épuisement de nos ressources.

Le tout illimité c’est l’hameçon de la soumission que la majorité d’entre nous considère comme une évolution, une de ces nouvelles sensations de liberté par procuration qui nous consumera tous !

Le tout illimité semble être une simple conséquence de la libre concurrence dont le consommateur profite… Pauvres fous que nous sommes !

Le tout illimité, c’est les salaires que l’on gagne et que l’on consomme (Ø) pour que les plus privilégiés d’entre nous puissent profiter des dernières beautés de ce monde tandis que les autres se satisfont des restes empoisonnés produits dans les décombres. 

Tout est illimité, tout est répétition, tout est fête et opulence, tout est luxueuse médiocratie et discrète pornographie…  Au point que le père Noël se tape la pureté de vos enfants et conditionne leurs esprits avec votre consentement !

Certains consomment en connaissance de cause avec une modération hypocrite, se croyant supérieurs et plus immunisés que les autres, dont ils préfèrent ne pas imaginer la masse dévorante. « Mes enfants à moi sauront faire la part des choses » dit-on souvent ! » J’aimerais que ceux-là prennent conscience que pour en arriver là où nous en sommes, c’est que chacun a souscrit, depuis de nombreuses générations, y compris la « haute société » en goguette dont le ridicule n’est plus à démontrer. Pensent-ils que les statistiques vont changer d’un coup ? Une offre « spécial Noël » pour leurs héritiers aux culs bordés de nouilles ? Ah les farceurs !


 

Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
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Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
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Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!

Vous me trouvez pessimiste ? Cruel peut-être ?

Alors joyeux Noël !

 

Le tout illimité, rien que pour vous!

Pour les autres… Un simple merci devrait suffire, un grand merci !

Pas besoin d’être Jérémie, comme disait Brassens, pas besoin non plus de se transformer en grenouille de bénitier pour comprendre que l’heure approche, où le juge sera remis à sa place par la virilité du gorille, dans une de ces cages que l’on forge pour exhiber l’animal de foire. 

Le tout est limité ! Ne serait-ce que par le rien. Le tout, c’est aussi l’énergie consentie au point Alpha, qui se dissipera jusqu’à ce que toutes les étoiles soient éteintes et les galaxies mortes. Seule demeurera la mémoire gravitationnelle qui concentrera de nouveaux les fragments : une inspiration nouvelle de toutes les informations enfin libérées du jeu de l’expansion. Ce qui est illimité, c’est la perpétuité du tout et du rien, le battement du cœur intelligent dans la nuit des temps, la pomme d’Amour qui emplit généreusement la solitude de l’infini, avant de retomber en poussière. Or, vivre dans l’illusion de la surconsommation et accepter le message hypnotique de l’illimité dans notre quotidien, c’est précisément accélérer la dissipation de nos énergies terrestres en brûlant bien plus que nécessaire. Autrement dit c’est accélérer notre extinction par la régression vers une vie d’esclave social maintenu en bonne santé par la technologie qui le rend malade. Et si le point Oméga, comme la mort, se méritait ?  Du moins pour ne pas franchir le fleuve dans d’amères souffrances… Ne dit-on pas que le plus important n’est pas la finalité, mais la façon dont on aura fait le voyage ?

Amis lecteurs, j’ai quelques codes sémantiques et réductionnistes à vous communiquer ici, sur ce réseau qui ne le mérite guère… Mais attendons de voir l’esprit de Noël que les adultes réservent aux enfants cette année, avant de proposer des solutions à qui ne sait entendre… Ne fâchons pas Peter Pan  !

En revanche, j'ai dans ma cave une bouteille de rêve et de raison, une de celle dont le nectar ne tourne pas au vinaigre! Je lève mon verre et souhaite un Joyeux Noël à tous les enfants du monde! Aux pirates, aux gamins perdus et aux rêves de notre ami Peter2 !

 

Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!
Le tout illimité, rien que pour vous!

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Laïcards VS grenouilles de bénitier... Match à point ou jeu de la vérité?

18 Décembre 2017, 15:33pm

Publié par Persone

Laïcards VS grenouilles de bénitier... Match à point ou jeu de la vérité?
Laïcards VS grenouilles de bénitier... Match à point ou jeu de la vérité?
Laïcards VS grenouilles de bénitier... Match à point ou jeu de la vérité?

Le « soft-power » occidental en déclin, l’interminable crise énergétique et ses conséquences sociales,  la compétitivité impitoyable des pays émergés, l’arnaque de la spéculation financière et la tyrannie des banques centrales, la mondialisation du tout et du n’importe quoi, les fous de Dieu, les libres penseurs tout puissants, les nouveaux gourous en goguette, le complexe de l'islamo-gauchisme et le retour de la chimère franc-maçonnique, la petite globalisation du nationalisme …

Aïe, aïe, aïe, ouille, ouille, ouille… La panique gagne la bergerie ! Les grands vainqueurs ont achevé de pourrir ce qui leur restait d’humanité, les gagneurs et les profiteurs s’inquiètent, les petits blancs ont peur d’une inversion de la donne ! Les champions de l’intégration aussi (les plus blancs que blancs, comme dirait Coluche), ainsi que les simples profiteurs qui prenaient l’Occident pour la poule aux œufs d’or !

Les réseaux sociaux en témoignent les moutons enragent et appellent leurs champions, la Foi et la Raison, à remonter sur le ring !

Certains appellent à en finir avec Dieu :

« La religion avec ses dogmes, c’est un moyen de contrôler les vaches et de limiter la pensée avec des œillères ! Les pauvres, dans leur médiocrité moyenâgeuse, priaient tandis qu’on les dépouillait et l’Eglise accumulait ses trésors alors que la pauvreté était manifeste ! Et il faut être franchement arriéré pour ne pas voir que les temps ont changé : l’austérité et la morale sont les fantômes de l’inquisition et l’inquisition, personne n’en veut plus ! De plus, pour lutter contre les intégristes d’Allah et leur niqab, le plus simple serait de déboulonner nos croix et d’en finir avec nos crèches de noël, nos calvaires et compagnie ! »

Les concernés répondent et argumentent :

« Nos lois marchandes isolent ou corrompent nos scientifiques au moins autant que la curie romaine ne torturait l’âme des enlumineurs puceaux qu’elle cultivait en cellule (!) Et au moins autant que les dogmes les plus illégitimes torturent toujours l’ecclésiaste !  Et il se trouve qu’un pain de mauvaise farine, une soupe transgénique, une pâte alimentaire au goût du fromage et cubi plastifié de mauvais vin, consommés par la famille Tartempion devant une sainte télévision, ne valent pas mieux qu’une table de médiocres produits naturels, bénis par les maladroites prières d’un pauvre paysan. Et que dire du bling-bling sans complexe ? La matière ostentatoire dans laquelle se vautre notre nouvelle bourgeoisie est aujourd’hui plus manifeste et provoquante que ne l’étaient les signes extérieurs de richesse qui ont fait l’infortune de la maison que l’on avait bâti en hommage à l’Eternel! Quant à l’austérité et à la morale inquisitrice, hormis fanatisme, elles ne concernent plus le religieux, mais le civil !!! L’austérité dorée de notre médiocratie n’étant plus à décrire, reste la morale inquisitrice. Qui est-elle ? Le pacte de l’opulence, la compétition « marche ou crève », la pornographie, le spectacle permanent, le conditionnement médiatique, la Sainte automobile, le Sacro-Saint Iphone, le tabac, l’alcool, la bouffe facile, les sodas, le sucre, le sucre, le sucre… Et en ce qui concerne la question des provocations islamistes : allons-nous lutter contre l’hypocrisie profitable qui instrumentalise le mélange des populations et contre les tensions ou les extrémismes qui en découlent en cachant nos héritages culturels dans d’obscurs dépotoirs? Soit dit en passant, en nous voyant déboulonner nos croix, les intégristes, après ricanements, ne ressentirons pour nous que de la pitié ou du mépris. Et les modérés ? Nombre d’immigrés ont fait de douloureuses concessions culturelles pour la France, à une époque où les valeurs n’étaient pas bafouées avec la même impudence ! L’immigration est restée un instrument politique et un moteur de profit (dont le contrôle nous échappe depuis peu), la pornographie dégouline dans nos rues sous les yeux des enfants et les français qui ne croient plus en rien, déboulonnent leurs croix, risquant de réveiller l’identitarisme et le nationalisme en sommeil… Mettons-nous un peu à la place d’un immigré, sous peu  qu’il ne fasse pas partie de cette nouvelle world-génération améliorée (connectée), consommatrice, prédatrice et sans héritage !  »

Les premiers rétorquent alors :

« Ce ne sont que de grandes phrases, de la rhétorique invoquant le complexe pour noyer un sujet simple : vos religions, c’est de l’opium ! » 

Alors le ton monte :

« Au moins l’opium n’est-il pas un simple excitant pour les vaches en manque de confiance ! En revanche votre laïcité c’est de la poudre aux yeux, maladivement  culturicide, une chimère corrompue dont l’universalisme s’est mué en consumérisme collectif nourrissant des intérêts purement individuels ! Démocratie rime aujourd’hui avec ploutocratie, démagogie et douce tyrannie ! Qui dirait le contraire, même parmi les bouffeurs de curé ?  »

L’éternel procès du singe par les animaux d’élevage domestique ! Une formidable époque !

Comment conclure, comment départager autrement qu’ainsi : 

Quand allons-nous nous accorder enfin sur le fait que le problème de l’humanité n’est ni la religion, ni la laïcité, pas plus que le capital, la redistribution sociale ou l’esprit libéral… mais la façon dont nous en disposons depuis le début !

La laïcité n’est pas malade, la religion non plus ! En revanche, Notre laïcité et Nos religions le sont !!! Pire encore, elles sont comme des esprits mal apprivoisés dont les blessures insupportables invoquent les comportements les plus primaires ! 

Le poison est dans le cœur de l’Homme qui les a fourvoyées ! Celui qui a falsifié les paroles, celui qui a voilé les signes et les symboles, celui qui a fait des nombres une arme.

L’homme et sa pétasse, l’homme et sa rombière, l’homme et sa castratrice princesse… L’homme ordinaire, qui se rêve dans le meilleur des mondes et se cauchemarde dans la vallée de la mort, l’homme ordinaire qui enlaidit les âges qu’il traverse depuis son enfance, n’ayant  jamais reconnu le poids du viol, du mensonge et du meurtre… Homo falsus.

Laïcards VS grenouilles de bénitier... Match à point ou jeu de la vérité?

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Métal Hurlant

8 Décembre 2017, 11:51am

Publié par Persone

Métal Hurlant
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熱と津久井俊明の作品へのオマージュとして

En hommage à la passion et au travail de Toshiaki Tsukui.

 

 

Tout mouvement parfait, s’il est vif, est le fruit de l’immobilisme ou du réflexe naturel, tout mouvement parfait, s’il est continu, est le fruit d’une lente et consciente progression.

 

Chaque mouvement morbide, vif ou continu est le fruit d’une vaine agitation.

 

D’un côté l’une des  leçons de sagesse d’un vieil empire désormais disparu, un jardin fantomatique, fédéré par des poètes en armure dont l’âme librement prisonnière se reflétait dans les secrets de l’acier et le maniement de la lame. 

 

De l’autre le complexe idéologique de tous les impérialismes du monde, d’hier à aujourd’hui.

 

L’Homme ne dressera jamais ce qu’il n’a su apprivoiser, chacun des efforts qu’il s’arrache pour le contrôle de sa gigantesque entreprise est un pas de plus vers le chaos.

 

Les propos et les images que vous allez découvrir ne sont que la vision de Persone sur une exposition temporaire d'ouvrages réalisés par un maître Japonais en terrain Saint-Germanois. Ce que laisse à voir cette artiste de l'abstrait à travers la fibre et la la fusion des formes issues de la forge avec celles de la nature, ne concerne que l'observateur. Le geste abstrait ne saurait se réduire au signifié de la raison.

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L’agitation croissante des hommes sans mémoire laisse des traces à la mesure de leur démesure, l’artiste les sublime et embellit tant qu’il peut  les décombres. Il nous délivre aussi un message, souvent codé par le langage des signes et des formes, un langage révélé par les peintres et les sculpteurs dans un jeu d’ombre et de lumière.

 

Comment vous parler de l’art de Toshiaki Tsukui sans vous parler de cette éternelle rencontre entre ombre et lumière ?

 

Sans vous parler d’une rencontre entre ciel et terre…

Une rencontre entre l’homme et son épouse.

Une rencontre entre le cœur battant de ces deux artistes et celui de la culture française.

Une rencontre entre la peinture et la sculpture. Dans les jardins coloriés par la fibre qui danse, au gré de l’imprévisible mouvement des choses et de leur devenir.

Une rencontre entre la conscience (le presque vide) et la matière (le presque plein).

 

Rencontre et éloignement, avec ou sans fusion, avec ou sans explosion,  au gré des marées incessantes des passions consommées et renaissantes.

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Comment vous parler de cet artiste sans vous parler des intenses relations entre l’Homme et la Nature?

Entre les éléments, la matière, le créateur et ses outils…

Entre la nation, l’acier et le fourneau…

Entre la création et la destruction atomique…

Entre le Devenir, son aventure organique et ses mutations (mutations relatives à l’équilibre universel, en réaction aux déséquilibres engendrés ou non par l’Homme et par la cristallisation de son idéologi(sme) conflictuel)…

 

Mais comment parler de cela, sans prendre un sacré risque pour un gaulois, le risque de laisser mon fil d’Ariane sur les limbes du champ de l’agitation perpétuelle, et de plonger nu dans les profondeurs de la paix intérieure, pour y trouver la voie qui nous rappelle à notre mémoire.

 

N’en déplaise aux critiques d’art syndiqués… Rien ne sera vraiment dit, sans parler Histoire. Sans ressentir ensemble ce devenir passé ou incertain, que nous partageons tous.

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31 mars 1854, le Japon signe le traité de Kanagawa devant la menace de destruction lancée par le Commodore Perry (Etats-Unis), dont la flotte  et les canons dernier cri étaient appuyés par des navires britanniques, français, néerlandais et russes.

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Le japon entre par la force dans l’air industrielle, assujetti par un marché occidental incompatible avec sa culture ancestrale et  par une obligation de résultat inadapté à la capacité de l’île, exploitée selon la tradition. Les samouraïs, garants de la stabilité de l’empire depuis les guerres féodales, comprennent l’impasse militaire face aux occidentaux et  les pleins pouvoirs sont redonnés à l’Empereur. Mais le marché est vorace, la tradition coûteuse et les nouvelles armes, fascinantes ! L’empereur porte sur ses épaules l’inconcevable tâche d’hypothéquer l’âme du soleil levant et d’accepter la soumission face à un envahisseur  d’une vulgarité sans bornes.

Comme partout en Asie, l’affront et la bonne conscience du colonisateur cristalliseront lentement, derrière l’exemplarité,  toutes les forces du nationalisme. Comble d’une cruelle ironie, le Japon, dont l’âme est prise en otage, se voit flanqué d’une nouvelle armée fantoche chargée d’éliminer ses propres Shoguns. Et  avec eux la mémoire d’un art de vivre et de mourir, le Bushido. Le japon sera désormais gouverné par une oligarchie digne des caprices du grand marché occidental, il devient un Léviathan comme les autres. Un pays riche, une armée forte – Disait-on. 

Voici venu la fin des légendaires samouraïs, et comme partout ailleurs, la fin du temps où l’homme apprivoisait la nature, tant bien que mal, à la mesure d’un enfant. Voici venu le temps du nouvel ordre mondial, la nouvelle donne d’une humanité traversant l’âge bête, un infime instant de folie, dans l’histoire du vide et de la matière.

 

8 décembre 1941, le Japon envoie ses forces aériennes sur  Pearl Arbor. Par une attaque ciblée sur les forces aéronautiques étasuniennes et une guerre d’invasion rapide sur territoires ciblés, la petite Ile vient de montrer au monde que le géant américain n’est pas inébranlable.

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Depuis bientôt un siècle, le Japon a suivi à la lettre la leçon du colonisateur, la fureur du nationalisme se diffusant lentement dans les veines. Depuis bientôt un siècle la culture commune des pays d’Asie est mise sous perfusion par la médecine invasive d’un envahisseur occidental. Le remède ? Des cocktails de bureaucratisme, de capitalisme, de libéralisme, puis de communisme, tous plus inadaptés les uns que les autres. Depuis bientôt un siècle, la Chine et le Japon ne se tiennent plus en respect comme la grue et le dragon, ils sont deux Léviathans en herbe entraînés dans un inutile combat à mort, deux monstres hybrides, sollicités par les obligations de résultats fixées par le grand marché.  Revenons en 1894 : Les obligations stratégiques du Japon lui imposent de revendiquer  le contrôle de la Corée, quitte à se lancer dans une guerre contre la Chine. Bon élève, il en a les moyens. Le japon, victorieux, continuera sa politique hégémoniste et la grande Chine deviendra meilleure élève, jusqu’à se doter de la dernière-née des idéologies occidentales  -  le communisme. Le XXème siècle, années 30 - la loi d’un marché en crise impose au Japon de s’étendre. Il est trop petit, la Chine est immense ! Les Etats-Unis, qui avaient pourtant décidé de détendre enfin leurs relations avec le Japon depuis le début du siècle, n’apprécient ni la puissance de l’élève, ni ses projets d’expansion. Le maître oblige, le maître sanctionne… Un affront de trop pour le pays du soleil levant ! En 1933, parfaitement conscient des divisions stratégiques semées par la colonisation, au sein des cultures et des régions qu’elle prétend développer, L’Empire du Japon quitte la SDN. Contrairement à la chine, aucun élan communiste ne viendra concurrencer la fièvre du nationalisme. Le Japon a tout sacrifié pour se plier à un marché ingrat, c’est avec colère et fureur qu’il suivra sa stratégie.

La seconde guerre sino-japonaise (1937-1945) s’inscrit totalement dans le théâtre de la seconde guerre mondiale.  Une vielle entente Germano- Japonaise fut ravivée, sans pour autant que ces alliées ne s’entraident au combat ou se soucient l’un de l’autre.

6 aout 1945, l’été arrive, la guerre est finie. Mais si le Japon ne capitule pas, s’il refuse de perdre son honneur une nouvelle fois, l’Amérique va pouvoir tester la technologie qui fera d’elle le loup le plus puissant et le plus riche de la bergerie globaliste !

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7 pilotes américains, quatre sourires aux dents bien blanches vantant à elles seules les mérites d’un dentifrice patriote, un bombardier prêt à l’emploi, et le souffle de la liberté… Clic clac, l’instant est immortalisé ! Et quelques instants plus tard, l’Enola gay prend son envol…

Vers là où le vent se lève.

Tsukui avait 10 ans lorsque le temps s’est arrêté au japon.

Un interminable basculement dans le vide, imperceptible brouillard électrique, avant que ne grondent les entrailles de toutes choses.

Un silence de mort, vibrant , avant le hurlement de la matière.

Un soupir de néant avant que la terre ne se fracture et se volatilise.

Une ultime contraction de l’âme du soleil levant, un épicentre où tout ne fît plus qu’un, avant l’horreur.

L’horreur de l’après.

Ultime stratégie de guerre pour la paix, expression distinguée d’un choix militaire et politique, envoyée par courrier aérien.

Espace d’un choix, donc, un champ d’action pourrait-on dire, et une entrée fracassante dans le futur ! Espace d’une folie, anéantissant toute forme en un instant et modifiant la fibre de vie et son information pour une éternité,  à vue d’homme.

Le 13 août 1945, l’empereur du japon accepte de se soumettre, non seulement aux décisions de Potsdam, mais aussi au commandement allié. Le Japon est désarmé et démilitarisé, seul devant son humiliation, qui dans l’horreur, n’a plus le moindre sens. Le cœur du peuple japonais est libéré de la fureur et conscient, plus que tout autre à cet instant, de la folie des hommes. La véritable humiliation viendra plus tard, lorsque tous sur terre auront décidé d’oublier l’aventure coloniale et ses conséquences, lorsque tous sur terre suivront la loi d’un marché enrichi par les guerres, lorsque tous sur terre auront oublié leur Histoire.

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Fin d’année 2015 - Une vague d’attentats frappe le monde occidental , faisant craindre le retour des communautarismes  !

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Un mode de vie menacé dit-on. Un mode de vie certes, mais consumériste ! Un  paradigme dont les concepteurs et les utilisateurs ne semble pas préparé à admettre que les Lumières  ainsi que les profits ne sont pas et n’ont jamais été un gage de paix universelle !

Dans ce contexte, le scénario de la grande armée mondiale pour la paix trouve un nouveau prétexte s’inscrivant parfaitement dans le théâtre économique des grandes alliances transatlantiques et Trans pacifiques.

Une grande alliance, donc! Tous unis contre un fanatique enfanté par notre folie collective ! Une grande alliance fière d’avoir hier désarmé le japon et le motivant aujourd’hui à retrouver l’utilité d’une armée interventionniste ! Mais pour rien au monde le peuple japonais, dont les pères furent les Grands Samouraïs, ne reprendraient les armes pour alimenter la folie des hommes. Le gouvernement Japonais, sous l’impulsion de Shinzo Abe tente depuis plusieurs années de modifier sa constitution pour recouvrer le pouvoir d’une armée forte, mais les Japonais disent non ! Non ! Un formidable et vibrant hommage à la vie, qui s’élance vers les étoiles, dans l’ignorance et le mépris général.

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06 août 2016 - Domaine et Musée d’Archéologie Nationale, Ville de St- Germain-en-Laye, France.

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L’été s’est fait attendre, ce printemps hivernal, d’orages et d’inondations finira-t-il un jour ? Les uns s’inquiètent, les autres spéculent. La Nature reste impénétrable. 

Heureusement Juin arrive, sortant le Gaulois du marasme !

Le soleil brille depuis quelques jours à peine,  La ville s’agite, les jambes des filles attirent les yeux des garçons,  les écoliers révisent ou dérivent, les congés payés arrivent, souffle un vent de liberté! Ainsi sortent les sourires aux dents blanches, vantant à elles seules les mérites d’un dentifrice bon marché adapté à la crise.

 Un artiste japonais expose dans les jardins du Musée !  On sort le bermuda et l’appareil photo !

Tout cela est beau, souhaitons un été chaud !

Et l’homme ?

Que dit-il ?

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L’artiste c’est Tsukui, Tsukui …, il a maintenant 83 ans et vit entre la France et le Japon.

A vingt ans, en 1955, il obtient le …. à Tokyo et commence son parcours artistique par la peinture, avant de se tourner vers la sculpture qu’il arpente en travaillant le métal et la soudure, jouant avec les liaisons atomiques pour  sublimer l’intégrité de la matière.

Avant et après l’envol funèbre de L’Enola gay, les sens de Tsukui, encore enfant,  étaient déjà bercés par les nombreux champs émanant de la forge et du métal hurlant. Le labeur, la rigueur et l’industrie lourde  étaient les principaux atouts de son pays au début du XXème siècle. 

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Le métal, donc, la soudure, et la peinture.

La forme ?  La trace laissée par l’homme.

La fibre ? Traversée par l’information…  Les mains de l’artiste qui sculpte la matière.

Fibre naissante, fibre mourante, fibre pourrissante d’où recommence la vie, fibre éternelle dans l’agitation permanente de l’instant et du devenir…  Jeunes pousses d’inox soudées sur les tiges d’un acier dont la composition exprime un équilibre entre la rigidité et la souplesse. 

L’acier. Solide, durable, aussi dur qu’il est possible… mais malléable. Pratique, et redoutable. Il donne de la fibre à retordre à l’artiste,  lui rappelant que tout est dit et que  le maître de l’art n’a plus à modifier la matière à son image.

La sève de la vie qui bouillonne, vie qui change et recommence à chaque instant. Sève d’un être vivant qui s’élance du cœur vers  le battement des étoiles…  L’artiste ne laisse qu’une forme suggestive de ce qu’il perçoit dans son espace et son temps. Les yeux de celui qui ne s’attarde pas n’en perçoivent que les contours.

La soudure : pratique impliquant de modifier l’intégrité de la matière, technique utilisée pour fusionner deux pièces de métal en brisant des liaisons covalentes entre les électrons et les atomes, pour que ces derniers  s’associent et forment un point d’attache solide et durable.

Depuis 70 ans, les yeux de Tsukui subliment le feu et la fusion atomique, tandis que les fibres de son corps tordent celles du métal pour le plier à prendre une forme qui rend hommage aux liens déchirés unissant l’homme et la nature.

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Pourquoi le Château de Saint-Germain-en-Laye ?

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Pour ce que renferme notre Musée d’Archéologie Nationale… Le Devenir, selon le terme Japonais.

Pour nos mémoires revenues, sur une plage de Bretagne…

Pour l’architecture de son château et de ses jardins, inspirés par une époque où la Nature était encore sublimée par les mains des bâtisseurs.

Et grâce à l’initiative de M. Multon, le directeur du Musée d’Archéologie Nationale, à l’implication de M. Becker, Jardinier en Chef du Domaine, à la coordination de M. Ali Kedjam et au travail de tous les agents entretenant les jardins. 

Mais le devenir nous réserve bien des surprises !

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Encore un peu d’histoire :

 

Napoléon III, qui a réhabilité et largement restauré le Château de Saint-Germain-en-Laye,  avait signé un pacte d’entraide avec  Tokugawa Yoshinobu, celui-ci étant…

 Le dernier samouraï. 

Afin d’aider ce dernier à repousser les rébellions et les agitateurs puissants qui poussaient de plus en plus l’Empereur à destituer les Shoguns, la France avait mandaté un officier, Jules Brunet, chargé de conseiller les samouraïs pour moderniser leur armée. Le jeune homme fraternisa avec ses hôtes et s’imbiba de la culture japonaise. Ainsi décida-t-il,  après que la France fut contrainte de rester neutre, de renoncer à ses obligations officielles et de s’impliquer dans le combat de survie des samouraïs, pour leur art, pour leur mémoire, pour leur façon de vivre et de mourir.

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L’artiste Japonais, face au public français

 

L’apparente naïveté de certains mangas, où la Nature recouvre ses droits sur l’homme, les étranges représentations picturales de la femme hybride, presque mutante et parfois désirée par une nature invasive, mutante elle aussi, des champs épurés et des lignes coupantes, ou au contraire des myriades de formes et de couleurs grouillantes et des formes torturées (…), et quelques autres clichés encore, mais surtout une culture et une histoire peu connues en France.

Aussi, en temps de crise, le commun des mortels se détache souvent de l’art abstrait, à moins que l’œuvre n’est rien coûté et soit décorative.

Et c’est bien de l’art abstrait que donne à observer Tsukui. L’œuvre ne contient aucune évocation directe de la réalité observée, que cette réalité soit ou non le point de départ de l’artiste.

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Toshiaki peint des myriades de couleurs grouillantes, elles vibrent en tentant vainement de ne faire qu’un. Son œil est dans la brume électrique. Ses mains sculptent le métal, le dresse comme un tronc, le tort, le torture, le découpe et fini par le souder à d’inoxydables feuilles, qui s’élancent vers la lumière… d’une fibre à l’autre.

Tsukui crée de l’art abstrait, il ne vous parlera pas de l’histoire qui ressort de son œuvre, ni de l’occidentalisation accélérée de son pays et encore moins d’Hiroshima ou de Nagasaki. Comment faire don d’un art abstrait sans abstraction ? Ce qui exprime, dans sa forme ou dans son fond, le point de départ de l’artiste, n’est pas sa préoccupation.  Enfin, l’humilité et la réserve propre à la culture japonaise font que l’artiste, puissiez-vous l’interroger, ne se permettrait jamais de vous imposer le petit effort de mémoire que cet article, écrit par un occidental, vous a suggéré.

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Or, dès l’ouverture de l’exposition, il était difficile de plonger les visiteurs dans les méandres de notre histoire entre les quelques mètres qui séparent la grille des jardins et l’œuvre exposée par l’artiste. Voir une intense relation à la Nature et à la matérialité des créations humaines, exprimée dans des colonnes d’acier aux formes coupantes et  torturées, un exercice difficile pour un gaulois en temps de récession. Et plus généralement pour un public occidental en crise identitaire, un public traversant l’espace d’un désenchantement. Sans déterminisme aucun, j’ose la peinture généraliste, la caricature (très en vogue semble-t-il) pour exprimer mon propos : Face à ces colosses d’acier portés par les douze vents, une civilisation habituée à un confort dont il est de mise d’oublier les origines, une civilisation qui n’a pas l’expérience de la destruction atomique, mais dont le mode de vie collectif a jadis provoqué l’évènement. Les choses que l’on a du mal à regarder, sont souvent celles qui nous évoquent inconsciemment ce que l’on pourrait être, dans l’envers du décor. Le début de l’année 2016 pour les français rime avec attentat, communautarisme, immigration, dette publique, inégalités et enrichissement des pays émergents (…) et cette crise qui n’en finit plus depuis bientôt 10 ans ! Le soleil ne s’est pas montré au printemps et l’été s’annonce gris et pluvieux ; le Gaulois est las, il veut oublier, oublier encore un peu plus. Il veut rêver, il veut voir du beau, il veut qu’on le motive ou qu’on le plaigne, qu’on le caresse dans le sens du poil. Il veut que la grâce se donne à lui sans effort.  

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Dans un premier temps, donc, la froideur du métal, les formes coupantes et torturées ont pu choquer le public réactionnaire ou badinant.  Ajoutons que les intempéries de cet été 2016 et les contraintes d’implantation des sculptures sur un vaste espace obligèrent  l’artiste à repeindre ses colosses de métal les plus sombres  en un seul jour, pour que ceux-ci puissent réfléchir un peu de lumière malgré d’énormes et persistants nuages.

 

Lorsque deux cultures si différentes s’embrassent, même pour le meilleur, la malchance et la maladresse sont souvent au rendez-vous.

 

Mais c’est dans la rencontre et bon gré mal gré l’agitation des choses, que l’on forge les belles histoires.

 

En espérant que cet hommage et ce voyage dans le temps vous permettront d’observer les œuvres de l’artiste sous de multiples perspectives ! 

 

Persone.

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Shakespeare, Shake S PI R... Et pourquoi pas Pierre au carré ? Secouez les lances...

7 Décembre 2017, 14:10pm

Publié par Persone

Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...
Un grand merci à James Matthew Barrie...

Un grand merci à James Matthew Barrie...

Au siècle des Lumières, l’Homme, qui avait les moyens de réparer la déchirure entre science et religion, a opté pour le matérialisme, pour le progrès technologique et pour un contrat prometteur avec ces frères ennemis que sont la ploutocratie et le totalitarisme. Ce qui devait être réparé fut divisé et divisé encore, et encore. Théologie, sciences et philosophies n’y ont pas échappé ! La voie de l’ancienne sagesse, mise en lumière dès l’antiquité primitive, ne se cache pas, pas plus qu’elle ne se protège. Elle se mérite. Et lorsque nul ne la méritera plus, si tel est notre choix, notre monstruosité à demi éclairée aura rempli et brûlé tous les espaces. Alors nous la rencontrerons, sous les décombres de notre folie.  

Des royaumes oubliés, s’élève un murmure qui contiendra bientôt la clameur.

Que les gardiens se lèvent !

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Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?

23 Novembre 2017, 23:26pm

Publié par Persone

Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
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Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?

Depuis la Rome antique, qu’un Alexandre torturé et tout puissant aurait vu comme une vulgaire putain dévastatrice, l’Occident a définitivement accepté de violer, voler et falsifier les signes, les symboles et la mémoire. Nous encensons la grandeur,  l’arène et le colisée nous fascinent, nous photographions les pyramides… En oubliant le sang des gladiateurs, des esclaves, des fauves et des taureaux, en oubliant la malédiction du roi, qui lui aussi pénètre et reste possédé par l’arène (et par la reine, pauvre reine dont la vengeance se mange froide)… Vaniteux et assistés que nous sommes ! Vaniteux, avides, hypocrites, consommateurs… Pitoyables dévoreurs du monde protégés et avilis par des lois fondamentalement illégitimes ! L’homme moderne ne croit plus en le Malin ? Rien d’étonnant, le petit malin c’est lui ! Rien d’extraordinaire.  

Plus jamais rien d’extraordinaire, juste le consommable et la ruine. Les enfants nous emmerdent avec leurs rêves et leurs envies, collons-les au centre ou devant la télé ! Ceux qui crient au viol ! À l’assassin ! Au pollueur ! Aux arnaqueurs ! Et tutti quanti… Nous emmerdent aussi ! Qu’on les foute enfin au boulot ! Think POSITIVE, c’est un ORDRE !

Chemin faisant, la France en crise positive se sépare de nombre de ses œuvres d’Art et recherche des mécènes pour entretenir ses coûteux monuments… Le passé demandait qu’on l’écoute, pas qu’on le glorifie vainement, c’est un fait ! Le gouvernement Sarkozy avait donc un bon argument pour justifier cet exemple d’empirisme et de médiocrité décomplexée de la nouvelle vague politique : « Il est trop tard, il faut être raisonnable et savoir s’ouvrir au partage ! ». Tout en s’obstinant à ne pas restituer à leurs propriétaires, les œuvres pillées entre les périodes coloniales et néocoloniales ! La crème de la rhétorique de bas étage, que l’on mérite peut-être.  Tout cela a donc contribué pour une large part au fameux « Louvre Abou Dhabi ». Pour ce faire, la France s’est séparée des œuvres originales parmi les plus enluminées, celles des alchimistes de la peinture par exemple… Un acte anodin, qu’on oubliera vite ? Ou un mécanisme plus complexe qu’on ne l’imagine et des conséquences incertaines ? Les médias titrent « partage culturel ou opération financière de mauvaise augure ? »… Je doute que la question soit aussi pertinente qu’elle n’en a l’air ! Y aurait-il une autre façon de voir les choses ? Il se trouve que le Moyen-Orient, depuis les frasques de l’Empire romain, est le symbole même de la fracture entre les juifs, les arabes et les occidentaux ! La symbolique terre du milieu (entre l’Ouest et l’Est) sur laquelle tous les mensonges furent prononcés et incorporés dans la sémantique de l’ensemble des livres et des objets sacrés. Il se trouve aussi qu’en conséquence de notre impérialisme (la cruelle et indigne vérité des vainqueurs), de la position trouble des juifs (la vérité cachée des assimilés) et de la pornographie décomplexée caractérisant l’Occident, les pays musulmans vivent dictatures, écarts indécents de richesse, désastres écologiques et radicalisation de nombreuses âmes… Ceci explique entre autres pourquoi ces pays dans lesquels le religieux se mêle à la politique nous étonnent par leur retard à suivre le progrès de la science, des arts et des industries. Idiots que nous sommes ! Les arabes ne nous ont jamais attendus pour inventer ou réinventer la mathématique ou l’astronomie ! Quelle honte que la vanité et l’ignorance ! Je parle ici de la nôtre.

Pour résumer la situation : Les alchimistes, des hommes, des femmes et de nombreux androgynes, aux esprits libres, sensibles, sensés, savants mais non déterminés (…), ont laissé à travers les âges des codes et des signes leur permettant de dialoguer discrètement entre eux et de divulguer aux générations futures ce qu’ils ne pouvaient dire sans perdre la vie. Aujourd’hui, dans un monde où Apollon a déclaré irrévocable la malédiction de Cassandre, la diffamation et le discrédit suffisent souvent pour dissuader les êtres qui s’éveillent de continuer sur ce chemin !!! Le monde moderne est vacciné contre le syndrome de la résilience et l’envie de retrouver son unité et sa mémoire… Quelle pitoyable petite chose, source de si grands malheurs ! Les lois de l'hermétisme! Autrement dit, les enluminures et les œuvres de nombreux artistes et intellectuels européens contiennent des codes, signes, chiffres et symboles cachés qui ont le pouvoir de nous dévoiler ce qui a été perdu ! Et nous les envoyons au cœur des terres les plus torturées au monde ! Dans d’ostentatoires édifices modernes reliés à une pompe à fric, des lieux galvaudés insultant les régions voisines les plus pauvres, des palaces de vulgaire béton où tous les cadres et les gagnants du tiercé du monde se pavaneront en costard baskets, un IPhone Neuf à la main pour assurer les selfies. Y a-t-il l’expression d’un invincible échec dans le fait de déplacer ces œuvres et les secrets sémantiques qu’elles contiennent en des lieux partagés entre le prestige, la réussite et le radicalisme religieux ? Des régions que la guerre menace en permanence? Ou certains, qui n’ont plus de nom, auraient-ils l’espoir que ces œuvres brûlent, une fois encore et que les secrets qu'elles renferment disparaissent une bonne fois pour toute?

Cette décision de nos élites répond-elle simplement à la situation de crise, ce qui fait les choux gras des journaux en ce moment même ? Je ne pense pas. Je pose une nouvelle question : Pour tout violeur, voleur, menteur, hypocrite, vaniteux, avare, gourmand, paresseux et initié de ce monde… Y a-t-il meilleur période pour un autodafé ? Aucun complot, si ce n'est celui de la somme de nos orgueils soumis, dissociés et hiérarchisés par d'illégitimes et morbides associations hermétiques (temple, église, état nation, état mondialiste). Le choc des titans aveugles et un œil unique, pourvoyeur de mort, pour les tenir en laisse. Une question qui va déranger, soyons-en sûr(e)s ! Depuis une dizaine d’années, la théorie du complot a prouvé ses limites et son opportunisme, mais elle a néanmoins éveillé les consciences et motivé un grand nombre de personnes à méditer, à lire et à trouver des solutions alternatives. Mais le murmure est vite devenu une clameur et un objet consommable que chacun reprend à son compte. Le poisson se noie, l'orgueil se défend comme il peut, la vanité triomphe! Remercions plutôt les enlumineurs que sont  JRR Tolkien et JK Rolling pour leur tour de magie offert aux enfants et aux cœurs du monde !!! Je glisse un message au passage à tous les alchimistes : il serait temps de sortir de l’ombre et d’affronter l’innommable ! Dans toutes les couches de la société et à travers le monde, des solutions alternatives naissent et des rêveurs se réveillent avec dans le cœur l’esquisse d’une pierre capable de contenir le plus grand ! Perdre notre patrimoine est encore un sacrilège pour bon nombre de nos aristocrates ou simples citoyens franchouillards ! Des forces résistent, malgré qu’elles aient perdu leurs titres pour les uns et leur douceur de vivre, ainsi que le pain à un prix décent, pour les autres. On résiste, donc, mais pas toujours pour de bonnes raisons... Bien malheureusement.

Autrement dit, si l’on considère que les maîtres artistes ont laissés des codes auxquels le commun des mortels va bientôt s’intéresser de plus près, de nombreux pouvoirs en place, si ce n’est tous les pouvoirs en place, risquent une avalanche imprévisible ! Aujourd’hui, rien ne fait plus peur au maître et aux esclaves, que l’imprévisible et l’indéterminé. 

Je ne fais qu’émettre des hypothèses, mais dans ce scénario, une solution intermédiaire à l’autodafé s’impose, pour tout intendant d’un pouvoir pseudo démocratique fondé sur des mensonges plurimillénaires qui ressortent de leurs oubliettes ! Il se trouve que dans les pays du Moyen-Orient, la moitié de la population est partagée entre l’Islam modéré et le radicalisme ! Les esprits libres, les contestataires et les « fouineurs » n’ont pas la vie facile !!! Quant aux chercheurs, ils sont rigoureusement priés de participer à la course à la découverte, mais restent sous le contrôle de l’autorité politique et religieuse. Là-bas, les progressistes ne s’amusent pas avec la notion de Dieu en discutant à la cafète ! Une aubaine ! Et rien n’empêche nos scientifiques et cryptologues mandatés de continuer leur travail dans ces nouveaux paradis exotiques, dans un piège à rats qui se mondialise. La seule différence : monsieur Toulmonde n’aura plus la possibilité de voir ces originaux chez lui, pour quelques sous ! Ce même monsieur Toulmonde qui de toutes façons n’a plus besoin de s’efforcer à remonter le jeu de piste de la vie, puisque le Life coaching et le New-Age lui apportent la sensation de son bonheur et l’assurance de sa fortune sur un plateau d’argent ! Des modes d’emploi de la réussite et de l’autosuggestion, qui enrichissent les nouveaux gourous qui les produisent et qui ont l’avantage de présenter des méthodes et des pratiques qui fonctionnent bel et bien ! Ces mouvements syncrétistes ont des origines bien plus sérieuses qu’on ne l’imagine : il y a de cela des siècles et des siècles, les pèlerins, les mages, les sorcières, les alchimistes, les invisibles, les shamans, les guerriers de lumière (…), cherchaient les signes, les symboles et l’expression de Dieu dans toute chose. En concentrant ce pouvoir dans l’Eglise, l’Homme s’est acharné à les éliminer, sans pour autant avoir mérité le Saint Graal ! Plus tard, la franc-maçonnerie a reproduit la même erreur en associant les initiés dans les loges! Mais cette fois, ces messieurs (sauf exceptions soumises à conditions, le féminin attendra 2016 pour avoir le privilège de faire parti de la fraternité) , approchaient du mystère de l’atome  et de la banque centrale… Toujours sans mériter la coupe ! En Asie, les moines bouddhistes prendront conscience que durant ces mêmes siècles, ils ont enseigné l’abnégation au peuple et toutes les techniques de réussite, de force et d’endurance à des hommes de pouvoir qui ont fini par se ranger derrière l’Occident avide. Et un jour, comme chacun le sait malgré l'indifférence globalisée, les chinois, devenus communistes, ont décidé de reprendre le Tibet ! Depuis cette effroyable invasion, couverte par le déni de la communauté internationale, les moines tibétains n’hésitent plus à s’immoler en public… je vous laisse méditer au sens de cet acte ! A-t-on compris la leçon? Non, mais il y a pire: aujourd’hui, à l’heure de la grande dilution de tout, c’est monsieur Toulmonde qui a droit à son illumination et à sa réussite clé en main ! Plus besoin d'effort intellectuel, plus besoin de repentir (...), le Graal est un esprit très libéral qui s'adapte au Marché pour le petit bonheur de tous!  La réalité et l’être humain augmentés avec modes d’emploi en vente libre... La réalité cosmique à 70 euros la séance... Des affaires qui commencent à rapporter gros et qui motivent les moutons enragés à repartir de plus belle, sans s’encombrer des questions existentielles.

Le lâcher prise… Descendez… Retrouvez votre moi intérieur… Tout ce mérite caché et cet amour que vous avez en vous… Vous n’êtes pas responsable de tout ce monde ! Laissez-vous glisser… No smoking… Le grand Détox ! NON !!! Le négatif ne passera plus ! Fuyez les pessimistes, éloignez-vous du négatif et oubliez le vilain passé… dans vos vies antérieures ne voyez pas la pute, mais la reine que vous étiez sûrement ! Nous y sommes (après plusieurs livres ou séances)… ! Je suis heureux, je suis dans le partage, mais comme rien n’est gratuit (qui dissimule : sinon le système s’effondrerait), nous sommes aussi dans l’échange et la sainte logique du marché ! Je suis heureux, vous souhaitez l’être et les résultats viendront dès la signature de votre premier chèque. Laissez glisser vos souffrances, vous êtes beaux, vous êtes vivant, vous respirez… Respirez… Respirez… Love, Just love, for you. Vous sentez l’ENERGIE ? VOUS SENTEZ l’ENERGIE ? Vous êtes connecté ? Vous êtes connecté ? Le divin descend en vous !Bien qu’ils puisent dans les mêmes sources, il convient ici de distinguer les amateurs de New-Age cosmique et ceux qui suivent les prêtres de la réussite.

Autosuggestion, effet placebo, peu importe le terme, il faut surtout comprendre que cela fonctionne !!! Prenez donc conscience de ce que les rois, les financiers et les papes ont fait avec la religion ! De ce que les génies des lumières (maçons ou non) ont fait avec le progrès et la science… Et imaginez maintenant les conséquences de l’utilisation de « la force », qui est encore corrompue et incomprise, par le commun des mortels ! Citons un leitmotiv de toutes ces nouvelles bibles de l’arrivisme ou de la jouissance permanente : La fortune et le bonheur de ceux qui ont lu le livre ne pourront se réaliser s’ils ne tournent pas le dos à TOUT le négatif, comprenant leurs proches s’il le faut lorsqu’ils s’accrochent encore à leurs souffrances ! Tous les détenteurs des Livres les plus efficaces vont s’enrichir (et surtout ceux qui les vendent), mais à quel prix ? La grande victoire du côté obscur! La multiplication des orques, des fous qui comptent et des moutons qui prient ! Si l’on suit le discours de l’indifférence au négatif : ceux qui ont vécu directement ou indirectement les plus grands crimes et préjudices de l’Histoire, sans les avoir « chassé, comme nous devons le faire avec le négatif », doivent se débrouiller entre eux et attendre d’arriver au même stade d’éveil que nous. L’Occident, sa condescendance et sa bonne conscience dans toute leur misérable splendeur ! Or les scientifiques l’affirment : la vie n’attendra pas que toutes nos anciennes colonies vivent la même folie des grandeurs que nous ! Elle agonise et s’empoisonne à « grands pas » dans l’eau, sur la terre et dans le ciel. Le feu ne nous tue plus à petits feux chers lecteurs.

Pour résumer cette parenthèse et recoller à notre sujet :

Dupés par la raison illégitime de notre mondialisation, nous nous jetons corps et âme dans la dissociation et le piège du temps, alors que seuls comptent la réunion, la réparation.

Quel politicien auraient fomenté une chose pareille ? Aucun, probablement ! La seule chose que je cherche à faire comprendre ici, c’est toute la bassesse d’un complot qui n’a de fomentateur que l’Orgueil en personne, celui de l'Œil unique protégé par ces aveugles chiens de l'enfer ! L’orgueil des Hommes, corrompu par le truchement de l’amour propre, qui n’a rien de l’Amour. L’orgueil dont la dualité est pourtant la source même de la logique, de l’intelligence et de la lumière dans les ténèbres ! Aveuglé par la jeunesse de son libre arbitre et envouté par l’avalanche des évènements dans la cité, le gardien déterminé s’est fait geôlier, puis bourreau. Fourvoyée la dualité, fourvoyée l’unité, fourvoyée la fécondité ! Avili notre Amour ! Par le viol, le meurtre, le mensonge, l’hypocrisie, l’insatiabilité… Nous étions enfants lorsque ROME (MORE) brûla la bibliothèque d’Alexandrie ! Et ce n’est qu’un exemple… Les signes et les symboles furent perdus, puis oubliés.

Mais ce que ROME n’a pas vu, pas plus que notre élite intendante corrompue, pas plus que les médias qui s’enrichissent en aspirant la substance de nos rêves (des mangemorts)… C’est qu’une ombre ne peut se combattre et ne disparaît qu’à la mort du père sévère, sans avoir été vaincue ! Elle échappera toujours au chasseur… Ici et là naissent et renaissent les pèlerins et les alchimistes.

Il est temps de réunir ce qui a été dispersé semble-t-il.

Pour conclure:

La lumière et les ténèbres restent un espoir!

Prochainement les chiffres, les lettres, les signes et les symboles danseront de nouveau et vibreront en accord pour jouer une mélodie silencieuse que n’entendront que les cœurs et les esprits qui le méritent. Ils s’exprimeront néanmoins en tous et pour tous, par les voies sémantiques et réductionnistes et réconcilieront ces frères ennemis que sont les "déterministres" (croyance et réductionnisme) et les "indéterministres" (art et matérialisme).

Les énarques ou les mages noirs qui s’enrichissent de tout cela n’auront pas grand-chose à perdre au final, si ce n’est ce maudit bâton de pouvoir lié à son anneau, ce braquemart condamné à retrouver et perdre sans cesse son précieux objet, acquis avec tant de souffrance… Le bâton et l'anneau ne sont qu'illusion, des artéfacts de pouvoir, corrompus par le mensonge et façonnés par la main naïve de l'homme! Homme possédé par ce qu'il possède. 

La structure de l'Objet et la raison du crime enfin dévoilés, les nombres, le chaos et l'Ordre illégitime qui nous menacent, enfin maîtrisés par l'union de la science et de l'art de la sémantique! Le pouvoir révélateur des chiffres et des lettres, seul capable de se dresser devant le pouvoir matériel que nous leur avons demandé au prix de nos âmes.  Cessons de vénérer et de maudire l'anneau, prenons conscience de la fracture de nos âmes!

Il était temps, avant que Cronos nous piège définitivement ! 

Autrement dit, peu importe la raison (probablement plurielle et mitigée) pour laquelle les œuvres ont été cédées, pour ne pas dire prostituées au bon vouloir du Grand Marché : La plupart des encyclopédies contiennent aujourd’hui de quoi décrypter les pièces qui nous manquent et les grands rêveurs sont de retour !

Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?

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Question pour les champions

25 Octobre 2017, 12:13pm

Publié par Persone

Le symbole de la passion du Christ en images...
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Dans de nombreuses branches d’activité parmi les plus respectables, une expression ressort couramment des bouches les plus respectées, s’approchant de la fin de carrière ou de la reconversion : « je suis arrivé aux limites du métier ». C’est beau, non ? Mais complètement faux ! Dans la majorité des cas, le quidam est encore loin de la pleine maîtrise de son art et les limites dont il s’agit en réalité sont celles du carriériste et du mode de vie qui le conditionne.

Ce simple postulat nous permet de remettre en question l’assurance de notre génie social et la pertinence de l’organisation du travail, dans cette cité qui se globalise comme un cancer se généralise. Le métier, la profession, relève de la foi, de la passion et des affinités propres à chacun. Les hommes et les femmes, regroupés par affinités, produisent un travail conscient dans une juste et alternante répartition des tâches, selon leurs moyens, en fonction de leurs besoins. Or dans une société matérialiste en perte de repères spirituels, celle que l’on invente depuis que l’on pense avoir touché la Lumière, le travail est un devoir alimentaire ou une récompense pour ceux qui auront tout vendu (l’immatériel) et tout acheté (le matériel) pour faire partie de l’élite. La profession ici, relève de la sécurité, des intérêts et de l’ambition propre à chacun. Les hommes et les femmes, regroupés par intérêts, produisent un travail aveugle dans les conditions d’un paradigme primaire reposant sur la hiérarchie darwiniste, sur l’iniquité et l’instrumentalisation de la peur. Ce travail est souvent fourni aux dépens de leurs moyens et toujours au-delà de leurs besoins, pour compenser le vide infini laissé par l’absence

Autrement dit, c’est lorsqu’un maître vous confie, s’approchant du bout de tout, qu’il est arrivé aux limites de son métier, qu’il faut réellement écouter et passer le message ! Si vous n’êtes pas apte à entendre, il ne vous dira rien, sinon il vous renseignera certainement sur ce que sont devenues les limites de sa profession. De grands guérisseurs de la pensée parlent de l’échec de la psychanalyse, des physiciens et mathématiciens de renommée vulgarisent enfin leurs travaux et avouent platement que l’on a tout détruit autour de nous pour qu’au bout du compte, toutes les preuves rassemblées par notre déterminisme nous mène à l’indéterminable et à l’état d’incomplétude de l’Homme… Tel est pris qui croyait prendre !

Le bout de la profession, c’est l’achèvement d’une passion qui forge un maître. Si la mort est l’aboutissement de notre profession d’humain, on peut comprendre que dans nos modèles de sociétés, il y ait une majorité dévorante de petites morts ingrates et peau de chagrin concernant l’aboutissement de la passion de l’être qui est en chacun de nous. A nous de comprendre ces mécanismes afin de rétablir un équilibre…

Un achèvement de la passion, répand la compassion et réconcilie la lumière et les ténèbres.

Mais aujourd’hui, lorsqu’un enfant exprime sa passion et non son intérêt, la société se charge d’achever le processus par le procédé de l’éteignoir, bien avant qu’il risque d’aboutir à quoi que ce soit qu’on ne puisse contrôler. Lorsque des exceptions, des irréductibles, passent les mailles du filet, la dynamique même de la grande cité les invitent à se convertir ou à se crucifier tout seuls, en silence.  

Victimes des autres et bourreaux de nous-mêmes, voilà ce à quoi nous nous réduisons en oubliant de devenir qui nous sommes.

A tous les jeunes premiers sortis de la cuisse de Jupiter (lapsus ?), comme à tous les vieux contremaîtres qui gèrent notre productivité depuis les dernières décennies, j’adresse donc cette question pour les champions : Comment définir les limites de votre métier et celles du nôtre ?

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