Médiocritude ou révélation ?
Que perd-on dans une médiocratie ? Notre latin, plaisantera-t-on… Ne croyant pas si bien dire ! L’Antiquité ! La grande époque, non pas des hommes, comme nous le bassine l’Ecole depuis jules (Pas César !), surprise aujourd’hui que la jeunesse ne se passionne plus pour le choc des civilisations, mais celle des chiffres et des lettres. Ces chiffres, ces symboles et ces signes qui furent le premier lien sémantique entre les sons et les mots formant une dialecte et plus tard entre les différents langages. Ces lettres que l’on a gravées sur la matière ouvrant ainsi une première brèche entre le monde de l’abstrait et celui du concret. Si la notion de pouvoir a un sens, il est ici. Lorsqu’on ouvre la porte des chiffres et des lettres, une autre notion prend tout son sens, l’infini. Vous pouvez refermer la porte, mais il est trop tard, ils sont entrés. Ce qui reste derrière n’entrera pas, voilà qui laisse le temps d’analyser ce que l’on a - penseront certains… Mais ce qui est derrière est aussi entré, contre toute attente ! Et c’est en analysant ce que l’on a que les mathématiciens ont fini par comprendre cela ! Incomplétude de la raison humaine, indéterminisme, iniquité énergétique de la matière ??? Oublions ces grandes questions et revenons sur terre :
Tout est entré ! Mais l’Homme n’est encore qu’un animal fraîchement civilisé, régnant sur des empires comme l’enfant roi règne sur les bacs à sable. Il pense que les dieux sont avec ou contre lui, il sait que chacun sait qu’il a la plus grosse … Il est parfois surpris de voir jusqu’où certains peuvent aller pour le fuir ou le suivre. Tout est entré ! Et l’Homme pense que les pouvoirs de la politique, de l’argent et du fourneau où sont forgées les armes lui appartiennent ! Tout est entré ! Les hommes entrent eux aussi, sans frapper, pour le meilleur et pour le pire, dorénavant quelques pièces à double face sur lesquelles sont gravés des chiffres leur permettent de soulever le voile et de prendre la plus vieille professionnelle du monde qui se cache derrière.
La première nature morte au vagin !
Ce que j’essaie de vous faire ressentir ? Lorsque l’on prend les chiffres, on les prend tous et ils nous prennent ! Le demi-tour est impossible ! Ce qu’il adviendrait si des singes savants les utilisaient, tout simplement, sans peur et sans vergogne ? L’Histoire et l’actualité nous le prouvent, inutile de faire un commentaire. Alors que faire ? Comprendre les chiffres serait déjà un bon début. Je n’exprime pas savoir jouer avec les équations et les systèmes complexes, mais seulement comprendre les chiffres.
Les chiffres font et constituent le monde, la science, notre guide le plus sûr le prouve !
Les mathématiques ? Non ! LA mathématique. Autant dire que l’école commence à nous effrayer avec les maths avant de nous apprendre le genre auquel ELLES appartiennent ! Minables que nous sommes ! Mais les intellectuels de jadis et plus tard les autorités religieuses et académiques ont bel et bien choisi et conservé le féminin pour définir le terme. Tout comme LA science, LA biologie, LA chimie… Ces hommes de lettres, de chiffres et de foi qui ont établi les signes et les codes de ce langage que vous utilisez et que vous vulgarisez chaque jour sans y prêter la moindre importance, ces hommes qui vous permettent d’exprimer vos sentiments, vos altérités, vos accords et vos échanges grâce à la subtilité des chiffres, des lettres, des mots et des constantes qui les relient entre eux (la grammaire, la syntaxe, la sémantique, la poésie, l’accent, l’accord, la symphonie…), ces hommes qui vous ont laissé des codes pour comprendre et partager vos visions respectives du monde…
Ces hommes que nous remercions en faisant du verbe une autorité, de la passion un consentement, de l’hypocrisie une politesse, de la dialectique une rhétorique, des échanges une compétition, du bonheur de vivre un cauchemar morbide…
La mathématique ! Ma thématique ! La maîtrise des opérations faisant parler les chiffres serait-elle l’affaire des femmes ? Ces chiffres abstraits dont la puissance infinie participe au don de la vie et de la mort, mais qui dans les mains d’un jeune peigne cul se prenant pour Dieu le Père procure une demie vie et une longue vieillesse, et surtout la faculté d’incarner un petit paradis artificiel pour des générations de jeunes grabataires de 2 à 77 ans !
Tout est entré écrivais-je ! Un patriarche en culotte courte, muni d’un glaive et victime de l’érection permanente de l’adolescence freudienne découvre inconsciemment un puits infini d’éléments avec lesquels il peut incarner son orgueil et ses fantasmes, mais aussi tous les objets susceptibles de combler les frustrations qu’il engendre. Que fait-il ? Il incarne, à profusion, tant que la machine et les calculs fonctionnent.
Ma thématique ? Et si nous demandions au féminin de bien vouloir rattraper 6 000 ans de retard, en revisitant avec le masculin la matrice des chiffres et l’art de la mathématique ? Je n’exprime pas modifier, corriger ou actualiser les axiomes définis pour la plupart par des hommes, mais revenir à la source des chiffres et des opérations fondamentales pour comprendre leur valeur sémantique ! Ils sont le signifié. Les écritures dans leur complexité sont le signifiant. Pourquoi les femmes ? Parce que les chiffres parlent de tout, exprime le TOUT ! Contrairement à nous, ils n’ont pas de laissés-pour-compte. Ils fabriquent le tissu de la vie et le linceul de la mort, ils ne gaspillent rien ! Probablement le jouet de la dualité éternelle, perdu dans l’au-delà et l’au-delà, comme d’infimes et gigantesques sabliers chahutés sans le moindre repère, ils sont pourtant devenus les maîtres du temps et de l’espace. A eux seuls, ils expriment notre univers de -∞ à +∞, de A à Z… de l’Alpha jusqu’à l’Oméga. Ils nous offrent de merveilleux enfants, ils ne les sacrifient pas !
La base du signifié :
Le 0, point et ensemble, infini et central…
Le 1, l’unité ou l’ensemble, le premier et le dernier, des éléments ou des évènements qui sont dans le réel, dans le rationnel, dans le complexe, dans l’abstrait… Le 1 : il est le -1 ou le +1. Le -1, en équilibre entre - l’infini (macro) et + l’infini tendant vers 0 (micro). Le +1 en équilibre entre + l’infini (macro) et du + l’infini qui tend vers 0 (micro) : -∞ -1 +∞ 0 +∞ +1 +∞). Le 1, suivant son signe, est au siège de la contraction, du feu suprême, mais aussi de l’expansion et du refroidissement…
Le 2 : il exprime la dualité (2) et cet équilibre entre les extrêmes contenu dans le 0 (Moins l’infini de quoi que ce soit / Le milieu / Plus l’infini de quoi que ce soit « apparait déjà le 3 »)! Des charges opposées qui se court-circuitent ou se repoussent, des particules complexes qui s’assemblent ou se détruisent provoquant des réactions nucléaires… Un désordre et un équilibre en mouvement entre les -1 et les +1 pris à l’état d’unité (le combat entre la matière et l’antimatière). En ce qui concerne la matière vivante, la dualité et l’équilibre instable permettent à l’unité vivante (la cellule) de se multiplier dans la ressemblance (division et reformation des deux brins d’ADN d’une cellule) ou dans la différence (complexification de la faculté de reproduction vers la voie sexuée, faisant apparaître la différenciation et la complémentarité du féminin et du masculin XX / XY)…
Le 3, première base stable de ce qui est, trois quarks dans un hadron (un proton par exemple), trois éléments pour relier les deux brins d’ADN (Le sucre et deux bases), trois poutres pour faire tenir le plus simple et solide édifice qui soit, un milieu pour que les extrêmes aient un sens, un neutre pour que le + et le – puissent fonctionner sans court-circuit, un présent pour prévenir le futur en fonction du passé…
Le 4, les quatre éléments que sont l’air, la terre, l’eau et le feu - Les repères cardinaux dans lesquels s’expriment les choses qui sont, le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest – Les 4 fondamentaux que sont l’espace-temps de la matière et de l’antimatière, l’énergie, le mouvement et la température - Le repère orthonormé plan (deux droites perpendiculaires) avec son cercle autour, pratique pour naviguer et pour lire l’heure ! Ou celui en trois dimensions permettant de maîtriser (?) et surtout de mesurer l’espace – Et enfin… Les 4 molécules composant la base azotée de l’ADN…
Je vous invite à finaliser cette réflexion sur la sémantique des chiffres dans le second tome de mon ouvrage, dans lequel je consacre un grand chapitre à la sémiologie. En attendant, j’attire votre attention sur un point important, crucial pourrais-je dire sans ironie ni jeu de mot : à l’école, un prof de maths, un seul, vous a-t-il déjà parlé de cela ? Ne serait-ce que pour motiver un peu nos têtes blondes et vides avec autre chose que des tables d’opération et des axiomes à apprendre par cœur ! Ne serait-ce que pour intéresser nos adolescents bouleversés par les hormones, qui se préoccupent plus d’arriver au résultat final que de comprendre le sens des équations, travaillant plus pour la note qu’on leur impose que pour le sens des chiffres qu’on leur propose, souvent sans la moindre pédagogie ! Pour la plupart d’entre nous, NON ! Pas un mot sur le signifié des chiffres, si évident et intuitif soit-il ! Pourquoi ? La réponse tombe comme un couperet : parce que tout le monde s’en fout ! Amusez-vous à poser la question au commun des mortels, il vous répondra que la signification symbolique des chiffres lui semble finalement évidente, mais qu’il n’y avait jamais pensé et qu’il oubliera probablement le sujet dès le lendemain. Amusez-vous ensuite à poser la question à un scientifique, même mathématicien, et il vous dira en toutes lettres « Parce qu’on n’en voit pas l’intérêt, parce qu’on s’en fout et que le raisonnement sort totalement des préoccupations de la recherche ! »
En bref, les chiffres ont un sens, un signifié et un signe avant même d’entrer dans la complexité des nombres et des opérations, et tout le monde s’en fout !
Y-a-t-il d’autres exemples ? Oui :
La réduction des nombres et des suites additionnelles ! Une simple propriété des nombres dont tout le monde se fout encore : Chaque nombre est composé par des chiffres en fonction du système décimal choisi (notre base de référence est une matrice de 10 chiffres du 0 jusqu’au 9) et chaque nombre peut être réduit à un simple chiffre en additionnant ceux qui le composent jusqu’à la réduction finale. Exemple : 887=8+8+7= 23=2+3=5. Vu différemment, 1 renvoie à 1, 2 à 2… 9 à 9, 10 à 1, 11 à 2, 12 à 3… 19 à 1, 20 à 2, 21 à 3 etc… Et exprimer vulgairement, cela indique qu’en comptant jusqu’à l’infini, nous répéterions la séquence des 10 chiffres à l’infini. Jusque-là rien d’affolant ! Mais chacun de ces dix chiffres est un signifié, chacun de ces dix chiffres exprime quelque chose de fondamental concernant les lois de l’univers, c’est un fait. Or, je le répète, chaque nombre, si grand ou si infinitésimal et innommable soit-il correspond à un de ces chiffres clé.
Mais tout le monde s’en fout !
Et il se trouve aussi que les chiffres, comme je le mentionnais plus haut, sont liés aux lettres par une intimité vibratoire que je n’oserais vous décrire. Il en résulte aussi bon nombre d’applications utiles à l’Homme, à commencer par tous ceux qui avaient des choses à cacher, des choses obscures ou mal acquises et parfois des secrets ou des vérités qui ne pouvaient être dites ! De quelles applications s’agit-il ? Des systèmes de codage et de décryptage aux débouchés multiples dont le plus célèbre est l’informatique. Et n’oublions par la cryptologie, la sémiologie ou encore les systèmes pythagoriciens reliant les chiffres à la géométrie du Tout! Le système de cryptage le plus simple reliant les chiffres et les lettres est le système alphanumérique de base 1 : A=1, B=2, C=3, D=4, E=5, F=6, G=7, H=8, I=9, J=10… et ainsi de suite, jusqu’à Z=26, 6+2=8 la boucle est bouclée ! J’inscris volontairement la liste complète des lettres correspondant aux 10 chiffres de notre matrice, le 0 réapparaissant avec le J ?, la 10ème lettre. Le chiffre avec son symbolisme (comprendre, ressentir), la lettre et sa sonorité (entendre), mais aussi leur géométrie (voir et ressentir toute la relativité du point, infime ou infini et du trait, infime, infini, droit ou courbe)… Le 0 est un point infime ou infini, creux (vide ?) à l’intérieur, sa forme est une courbe ovoïde fermée, mais faites le pivoter dans l’espace pour l’observer de profil et vous obtenez la vision d’un segment droit, parfaitement rectiligne, Le 1. Les autres chiffres étant composés uniquement de courbes (3, 6, 8, 9), uniquement de segments (4 et 7), ou des deux (2, 3, 5). Notons ici que la courbe relie plusieurs points en voyageant à son gré et que la droite est définie par sa direction, devant attendre le prochain point pour en changer. Notons aussi que le 3 apparait dans deux catégories, celle des seules courbes et celle des courbes + segments droits. Pourquoi ? Si l’on s’amuse à prolonger le « sommet » central du 3 en un tracé rectiligne, on s’aperçoit qu’il correspond à la tangente commune aux deux demi-cercles inférieur et supérieur. Une demi-droite pouvant se prolonger à l’infini.
Cette forme géométrique renvoie à un principe intéressant, tant au niveau du micro (la division cellulaire et la dernière ligne médiane que l’on peut tracer entre les deux cellules symétriques avant la séparation - figure 1) que du macro (les sphères d’énergie symétriques, visibles lorsqu’on observe une galaxie de profil, sphères traversées par les rayons Gamma figure 2).
Mais revenons-en aux lettres :
Et avant cela, au 0…
Avant toute chose était le 0 avec sa dimension et sa pulsation indéterminables, le zéro exprimant et exprimé par l’éternelle dualité. Etant à la fois infime et infini, le 0 contient donc tous les nombres, les entiers, les décimaux, les naturels, les relatifs, les rationnels et les irrationnels, les réels et les irréels, les complexes… Tous les nombres ! Qui ne sont qu’un agencement séquentiel déterminé à partir d’une matrice de 10 chiffres. Une infinité de codes et de possibilités, 10 clefs et une malheureuse porte ayant subi tous les assauts, une porte usée, défoncée, lapidée, brulée, revernie, puis mise à nue et revernie ; une porte voilée, blindée, mais toujours close ! Dans un coin, en son milieu, on y trouve un orifice intelligent… La serrure. Les orifices ! Dilatés ou contractés ! Les symboles cachés du 0. Celui de la bouche et de l’anus, certes. Mais aussi ceux du vagin et du pénis (simple méat urétral) ! Ces orifices qui conduisent à la graine ou… A la Matrice ! Dont ressort un enfant ! Un petit être que la nature programme pour être capable de comprendre et de dépasser les limites de ses parents. Encore faut-il que l’Homme, le patriarche, ne fasse plus de la nature un cobaye ! Encore faut-il qu’il ne viole plus la serrure, qu’il ne soudoie plus la mère, qu’il ne dresse plus ses enfants comme des chiens ! Des chiens de race, avec ou sans pédigrée, des toutous de maison, des chiens de berger, des chiens de garde et des chiens de guerre !
Le 0, donc, contient tous les chiffres. Combien de fois a-t-il déjà parcouru l’infime et l’infini avant de trouver la formule, le code, de l’atome de carbone ? Grande question ! Mais intéressons-nous plutôt au processus : avant toute chose, rien ne se passe, dans la nuit des temps… Mais comme rien n’est impossible (tout comme tout n’est pas possible, dualité oblige) : un « jour », quelque chose se passe… La première brume électrique ! Puis l’ambiance se réchauffe, nous approchons d’un Big-Bang ! Y-a-t-il déjà un observateur ? Y-a-t-il déjà un acteur ? Prêt à jouer et rejouer infiniment la même partie jusqu’à obtention d’un résultat… Retour de la grande question !
Les lettres peuvent-elles répondre à cela ?
Avant de nous lancer dans cette aventure, il me semble important d’aborder une question qu’à priori personne ne se pose : pourquoi des courbes et des lignes ? Existent-elles ? Fondamentalement non ! Un trait ou une courbe sur un papier, si vous l’observez au microscope, ne sont qu’un ensemble de tâches sur une texture, la courbure d’un sein ou l’érection d’un obélisque, si vous vous approchez de très près, ne sont que les lignes poreuses dont la précision s’efface dans la structure de la peau ou de la matière. Mais où sont donc les courbes et les lignes droites ? Dans l’invisible ! Comme les chiffres, comme les lettres. Le photon, par exemple, lorsqu’il est émis amorce une ligne droite ! Et la courbe ? Le meilleur et le seul exemple qui me vienne à l’esprit est la résultante du sacré ménage que forment l’espace et le temps ! Le point, la circonférence, la droite et la courbe sont choses abstraites un point c’est tout ! Le point est un centre (de vide et de matière) et un ensemble (système), la droite est un vecteur de mouvement (d’un point ou d’un système) et la courbe est l’orbite du mouvement de la légèreté autour de la masse… Tous sont liés à l’Energie ! Un objet à la fois vide et plein, composé d’objets à la fois vides et pleins, le tout engagé dans une danse et des rapports complexes ! « Etre et ne pas être, partir et rester ». Le point, la courbe et la droite sont de la subtile et gracieuse magie ! A travers tous les matins du monde, s’exprime la beauté abstraite des choses ! Cessons de vouloir tout savoir, tout contrôler et tout posséder, cessons de vouloir être le Père ou celui qui l’a tué ! Cessons d’être des nécromanciens et des sujets, soyons de simples hommes et femmes et profitons de la magie…
La lettre exprimant un son, une non lettre, ou une lettre nulle n’existe pas, en dehors du silence ! Il n’y a donc pas de lettre 0 ! Le A est la première lettre !
Le A, première lettre, est un triangle, un côté de pyramide dont le sommet est séparé de la base par un segment, mais avant d’être un premier toit qui capte la lumière et la renvoie par diffraction sur l’ensemble de la base, il est bel et bien le symbole d’un simple champ de vision qui s’élargie : Le sommet est le miroir quantique de l’œil, qui a la fonction de pouvoir inverser et interpréter les choses qu’il reçoit, le segment qui coupe le A (courbe en réalité) est la lentille, l’iris du monde, qui n’attend plus que de contempler l’épanouissement de la matière en création, en expansion. Le A est un triangle, un triangle équilatéral malgré la déformation géométrique acceptée par commodité d’écriture. Notons que chaque triangle abrite un triangle équilatéral dont les mesures lui sont propres. Géométriquement l’équilatéral apparait aux 3 premiers points d’intersections des 6 trisectrices des 3 angles du triangle commun.
Ces tracés font aussi apparaître 6 autres triangles, 9 angles issus des 3 sommets, formant la projection de l’équilatéral (3 groupes de 3 angles égaux formés par les trisectrices) et 9 angles différents entourant chacun des 3 sommets de l’équilatéral. 3 6 9, trois chiffres à suivre ! J’évoquerai la suite 3 6 9 12 (…) dans le second tome de l’ouvrage, elle est liée à la reproduction des êtres s’éloignant de la sexualité consanguine…
Symbolique de cette fabuleuse géométrie : Il y a un ordre dans le désordre - L’équilibre et l’unité (le 3 sous la forme du triangle équilatéral) sont subtilement cachés au cœur de la différence (l’ensemble infini des triangles).
Allons plus loin : 3 sommets, 3 angles de 60° chacun : 666 chiffre de l’Homme bâtisseur, dont certains disent qu’il se conduit comme une bête malgré ses quelques talents ! Notons une autre particularité des triangles : Imaginons côte à côte deux pyramides, l’une à 5 bases (4 côtés) et l’autre à 3 (4 côtés). Posons-les sur le sol et regardons-les de haut, que voit-on ? X Y ! L’homme. Et son archétype perdu, celui du mâle alpha ! (Alpha est la première lettre de l’alphabet grecque, elle s’écrit A ou α).
Mais la symbolique la plus marquante de cette 1ère lettre en forme de triangle est la suivante : Quel est le premier principe qui pourrait s’exprimer au-delà du 0, ce cœur abstrait battant dans la nuit des temps ? Indice : l’équilibre éternel, parfois rompu et compensé, de la dualité !
0 (1 2 3) ...
... Abracadabra, le A représente la sainte trinité.
- Dieu (pour les intimes) ou l’intention et l’intelligence de l’univers (pour les autres). Quelle intention ? L’incarnation de la vie, à en croire le comble de l’improbabilité : la synthèse de l’atome de carbone.
- L’évènement, la chose, puis la créature incarnée (le fils, la fille)
- Et la fameuse logique des choses, la dualité éternelle par exemple, qui précède Dieu lui-même : le Saint-Esprit.
Le B est la 2ème lettre, il représente un double cercle (le 8) coupé en deux : la dualité avec sa partie visible et invisible ! Nous avons ici un univers de matière victorieuse en expansion (celle que les humains pourront voir de leurs yeux quand ils seront créés) et un univers « inverse » en contraction, de l’autre côté du miroir si j’ose dire, celui de la lutte entre la matière et l’antimatière. L’œil des univers (symbolisé par le A) voit tout, il veille à l’équilibre entre les deux mondes. En d’autres termes le A peut s’ouvrir à 360 degrés, il est en fait un 0 avec une vision totale. Le miroir quantique est précisément au cœur de la boucle formée par le 8.
Le C est la 3ème lettre, il représente un cercle ouvert, ouverture du 0 dévoilant son secret : 3 quarks ! 3 éléments permettant l’avenir concret de l’abstrait après la réaction nucléaire ! Explications : La dualité du 0 et le fait que quelque chose se passe dans son équilibre, entraîne la lutte de la matière et de l’antimatière, au départ de simples charges positives et négatives qui s’entrechoquent (la première brume électrique et de la lumière) ! Puis la matière « gagne » et les choses se complexifient : les particules s’assemblent et forment des éléments complexes où dansent les + et les – (les baryons et les électrons) et en lesquels agissent et apparaissent des formes non moins complexes de matière et d’antimatière (les mésons) ! La dualité est subtile et sans autre limite que celle de l’équilibre. Ces éléments continuent de s’entrechoquer… Un « jour », un et plusieurs de ces éléments se brisent et développent la force nucléaire ! Vous connaissez la suite. Revenons-en au 3 : 3 éléments : la phase positive, la phase négative et la phase neutre… Par extension géométrique et spatiale : le haut et le bas, la gauche et la droite ET le milieu ! Les trois quarks et leur dualité : Le Up et le Down, le Strange et le Charm, le Top (vérité) et le Bottom (beauté). C’est bien comme cela que les physiciens ont nommé les quarks ! En raison de la complémentarité de leur charge électrique élémentaire (-1/3 pour Up et +2/3 pour Down, -1/3 pour Strange et +2/3 pour Charm, -1/3 pour bottom et +2/3 pour Top), mais aussi de leur condition d’assemblage, deux par deux dans les deux baryons principaux de la matière : le proton (2 Up et 1 Down) et le neutron (2 down et 1 Up). Au passage, le rapport 2/3, 1/3 est un équilibre sans milieu se rapprochant de la valeur du nombre d’or.
Le D est la 4ème lettre : Il est un 0 coupé en deux, toujours selon le même principe (voir lettre B), la partie visible et l’invisible (à la manière de la lune dont une partie reste cachée par l’ombre de la terre). Le D représente donc le 0 dont une partie reste cachée, le 0 que l’on peut munir d’un repère orthonormé pour obtenir les 4 points cardinaux. 4 ! En introduisant une 3ème droite au repère plan, vous l’obtenez en relief « la sphère » dont les pôles magnétiques et les mouvements nous ont inspirés les notions Nord-Sud et Est-Ouest.
Le E, 5ème lettre. En majuscule, il est un trois à l’envers, en les réunissant ils forment E3 puis B. Bref un 8 (les deux 0, la boucle infinie) « hybride » composée de 2 courbes (le 3), de 6 segments et de 4 angles droits (le E), bref il forme un tout ( 2 courbes avec un axe de symétrie expriment la dualité - Les 6 quarks existants s’associent 2 par 2 : 2 quarks up and down, 2 quarks Charm and strange, 2 quarks top and bottom… 6 et la dualité ! – 4 angles droits forment un repère orthonormé + les 4 angles droits imaginaires du 3 collé au E = 8 angles droit, le bon nombre pour former un repère spatiale en 3 dimensions). Nous avons ici une forme géométrique (B) qui nous évoque donc, non sans quelques précisions chiffrées, l’ambivalence logique et équilibrée des choses, la composition de la matière, l’énergie et son rayonnement (les segments droits), les mouvements et l’apparence des choses (les courbes) et enfin les dimensions dans lesquelles cette matière se conçoit (les trois dimension et le facteur temps) ! Le E, est-ce un hasard, est aussi le symbole de l’Energie, déterminée par la Masse (Similitudes géométriques entre M et ∑ ou m et 3) et la Constante liée à la vitesse de la lumière ∑ = MC2. Notons ici que le C correspond à la troisième lettre, 3, qui représente la stabilité, la force, la puissance des extrêmes en mouvement, opposés, mais déterminés et réunis par l’énergie infinie d’un même milieu. Les points communs et le milieu inavoué réunissant l’extrême gauche et l’extrême droite sont l’exemple le plus osé que je puisse trouver ! 3 quarks, libérés lors de l’ouverture du proton, une réaction nucléaire… Ainsi fut la lumière du soleil ! Explosif chiffre 3 ! Casser l’œuf, endommager le proton, violer le 0… Est-ce vraiment l’affaire des hommes ? Notez que si vous ouvrez un 0 comme un œuf, en le fêlant d’un côté et en écartant vos indexes, vous obtenez un 3. Le E est la 5ème lettre (le 5 est un mélange de segments à angle droit et de courbe pouvant se juxtaposer parfaitement au B). Le 5 est le chiffre de la réalisation ! Pourquoi ? La création de la vie par le feu ultime, la force nucléaire, puis les 4 dimensions et les 4 éléments. 4 éléments plus ou moins stables dans leurs dimensions et (!!!) la Force ! Le cinquième élément ! Nucléaire à l’Alpha, nucléaire à l’Oméga. Et entre les deux, la possibilité de l’Amour ou de la Haine, en ce qui concerne les affaires terrestres… Et l’Homme fut le 6ème jour. Voilà donc pourquoi le 5 exprime la réalisation. Subtil est le miracle de la vie !
Le F ! La 6ème lettre ! Mettez-là dos à dos avec sa symétrie axiale et vous obtenez un tronc avec deux côtes de taille différentes ou identiques suivant le type d’écriture choisie pour le F. 6 est le chiffre de l’Homme selon nos anciens (créé le sixième jour et lié au nombre 666 selon l’ancien et le nouveau testament) et F est la première lettre de la Femme (dualité). F n’est composé que d’angles droits, 6 n’est qu’une courbe. Le f minuscule est une double boucle refermée sur un nœud, un nombril.
G est la 7ème lettre. Le 7 est le chiffre de la réalisation spirituelle. Admettons que pour cela, il faut qu’il y ait eu un ensemble indéfinissable et la dualité éternelle, une première unité, puis une seconde, semblable ou différente (dualité) et ainsi de suite, une base stable, des dimensions et des éléments fondamentaux, une réalisation matérielle complexe et des êtres vivants évolutifs… 0123456 ! Le 7 est une diagonale qui relie les deux mondes. Il ressemble aux émissions de rayons gamma observés sur le profil de notre galaxie, ce disque à double face ! Le G est la courbe du 6 ou du 9 achevée, façonnée pourrait-on dire, par 2 segments et un angle droit. Collez le G face à sa symétrie axiale et vous obtenez un cœur ou une pomme à l’envers, un cercle complet avec un T à l’intérieur. Le T est une croix ayant perdu sa tête, donc sa raison, mais cette raison a simplement glissé dans l’autre monde, vers l’extérieur de la pomme, puis elle suit la courbe (le champ) définissant la pomme. Dans la théorie des champs, appliquée à la genèse et à la continuité de notre univers, la pomme est semble-t-il la forme la plus appropriée correspondant à nos observations. Je rappelle qu’un champ n’est pas de la matière, il correspond beaucoup plus à cette force qui s’agite entre nos deux oreilles et qui a le choix de la dégénérescence passive ou de l’épanouissement… Spirituel !
Le H est la 8ème lettre, le 8 est le chiffre de l’Amour ! Le H est composé de deux segments, appelons les « brins polymères », rattachés par un autre, nommons-le « base azotée du monomère du polymère) ! Bref une coupe choisie de l’ADN ! N’oublions pas que la science n’avait pas encore attesté de tout cela à l’époque où les chiffres et les lettres se sont assemblés pour former les langages. Ne cherchez point de complot dans tout cela, s’il vous plaît ! Être la partie et dans la partie ! Divin non ? Bref, le H est une lettre muette, un râle sans grognement, l’inverse d’un soupir, un H de plaisir ! Rien de tel qu’une lettre muette pour exprimer l’Amour, que la mauvaise utilisation du verbe a tant gâché.
Le I est la 9ème lettre. La fin d’un cycle de chiffres qui engendre un nombre ! Voilà du neuf ! Un nouvel élément (un chiffre supplémentaire pour les dizaines) et puis les autres (les centaines, les milliers…), si affinité si j’ose dire ! Le neuf est l’achèvement de la matrice, est-il un œuf ? Chez l’humain la matrice appartient à la femme. Le I majuscule est une belle ligne surplombée d’un point mystérieux, un 0 à taille variable, comme tous les 0, qui peut, s’il féconde son alter-égo, vous apporter bien du bonheur et les pires emmerdes ! Le i minuscule est plus parlant puisqu’il schématise parfaitement les jolies trompes de Fallope. Globalement le point est soit le spermatozoïde qui arrive, soit l’ovule fécondé qui ressort. Le I sans son point, renversé reste un I, le neuf, lui devient un 6… Encore le côté androgyne des êtres sexués (voir le F).
Et le J, la 10ème lettre ! 1 et 0 ! Sont-ils unis, comme un tuyau formant un 1 de profil et un 0 de face ? Ou sont-ils dissociés ??? La grande question !!! On les imagine dissociés, mais le dix est dix et le 1 (01) est 1, tout comme l’enfant est encore l’œuf, qui a grandi ! Et ses gênes portent l’intégralité des gênes de ses deux parents, malgré qu’il ait un corps à part entière ! La dissociation ! Le grand problème des changements de cycle… Le J est la première lettre du Je ! Le Moi ! L’Orgueil ! Auquel on donne un nom ! Ce Nom qui pose tant problème… Le nom de Dieu, le nom de l’Homme ! Et quel personnage est au centre de cette polémique ? Jésus ! Dont la première lettre est un J. Yehoshua ou encore Iéshua en hébreux (l’éternel et sauveur ou Dieu sauve). Les grecs l’écrivaient Iêsoûs. Mais les chrétiens, notamment dans la langue française ont remplacé le I ou le Y par le J. Ces mêmes chrétiens qui ont affirmé que Jésus était à la fois Dieu et Homme, lançant la polémique sanglante du nom de Dieu et du nom de l’Homme ! L’Orgueil, donc, le « Je », le J 10ème lettre, à laquelle nous devrions apporter une attention toute particulière en cette période de Nouvelle Ordre Mondiale (NOM) dont le résultat en alphanumérique de base 1 donne 10. La révolution française a scellé beaucoup de choses dans l’Histoire et je note que nos élections dans un contexte mondial explosif marquant l’échec de la république se déroulent en 2017, dont la réduction donne 10 ou 01 ! Alors ? Unité ou dissociation ? Une mondialisation humaine ou le NOM vers lequel nous « Fillons » tout droit… En Marche… Et en bleu Marine ! Benoit, Marine, Jean Luc, Emmanuel, François… Le monde attend le N.O.M et la France attend un NOM. Orgueil et démagogie dont les candidats ne sont que l’instrument ! La lettre J correspond à la lettre yod (י ) qui est aussi la 10ème lettre de l’alphabet hébraïque. Yod est la première lettre du tétragramme YHWH issu de la racine trilittère HYH qui est employée pour écrire le nom de Dieu, qu’il n’est pas décent d’utiliser en vain ! En phénicien, comme en hébreu, Yod est une consonne, ces dernières, annonçant les voyelles, forment la constituante principale de l’alphabet et rappellent les sons de la nature avant l’apparition de la voix (voyelles). En grecque ancien yod est une semi-voyelle qui annonce le i. C’est pendant la Renaissance que Pierre de La Ramée a donné sa forme définitive à notre J. Et Jésus « Yeshoua » dans tout ça ? Ce pauvre Jésus ! Rendons-lui ce qu’on lui doit, tous, juifs et romains que nous sommes ! Foutons-lui un peu la paix ! Et avouons notre hypocrisie devant toute l’Afrique, l’Asie, les Indiens d’Amérique et les pays arabes ! Fuyons enfin la folie de notre déni ! Pardonnons-nous et permettons à l’ennemi quel qu’il soit de se pardonner aussi. Tous ceux qui ont joué le même jeu que nous depuis si longtemps ! Ceux qui, comme nous, ont sacrifié leurs fils et leurs filles, sali leur dignité et leur âme, en reproduisant les erreurs du passé au nom de l’orgueil et de l’argent. Méritons enfin la paix ! Jésus ! Si nous lui demandions ce qu’il pense de tout l’amour, de toute l’indifférence ou de toute la haine qu’on lui porte, il nous répondrait probablement d’aller nous faire foutre, tous autant que nous sommes, et de bien vouloir porter le string ou le voile que l’on impose à nos femmes pendant le reste de l’éternité ! Et il adapterait aussi probablement son vieux discours en nous rappelant que les premiers seront les derniers et vice et versa, par cycle, jusqu’à ce que nous ayons compris ou détruit. Apocalypse et révélation.
Le J en symétrie centrale : j Nous avons ici un segment de la sinusoïde des mouvements de La sérendipité et de la zemblanité de l’égo individuel ou collectif. Le positif (sérendipité) et le négatif (zemblanité) doivent permuter leur signe pour s’accorder… D’où les 2 points séparant les courbes supérieures et inférieures). Les deux points reliant les deux segments droits (puis courbes) symbolisent aussi la dualité et le caractère androgyne de l’Ego.
Le J en symétrie axiale : j Nous avons de nouveau le symbole des trompes de Fallope reliée aux ovaires, celui du pénis relié aux testicules et celui de l’œuf incomplet « infini » ou fini… Infini dans fini : sperme et ovule caractérisant 2 créatures en voie d’achèvement. Fini dans infini : embryon nouveau porté par la mère (adulte en voie d’achèvement) au sein de ce que l’on appelle une MATRICE. La 10ème lettre indique un nouveau cycle…
Symboles, symbolique, symbolisme, sémiologie, déchiffrage, décryptage… Entre les mathématiques et la psychanalyse, il n’y a que le mur de notre inconscience !
Une question s’impose : Tous ces antiques philosophes, dont on coupait facilement la langue si elle était trop bien pendue et tous ces moines ou intellectuels que l’on menaçait du bûcher s’ils avaient le malheur de divulguer ce qu’ils avaient appris ou traduit grâce aux livres et aux révélations de la science, n’ont-ils pas en commun d’avoir posé, puis affirmé les bases de nos différents langages ? N’ont-ils jamais eu l’idée de passer quelques messages ou de laisser quelques pistes pour les générations futures, concernant des vérités inavouables à leur époque ? N’ont-ils jamais codé quoi que ce soit, ne serait-ce que pour communiquer entre eux en toute discrétion?
Les nombres renvoient à des chiffres, les chiffres ont une signification universelle, les lettres et les mots renvoient à des chiffres, leur codage vibratoire est un présent de Dame nature (la voix et l’instinct du son adéquat), leurs liens inconscients sont l’affaire de la psychanalyse et les humains qui ont compris ou ressenti ces liens les ont utilisés dans la composition des langages, dans la musique, la peinture, l’écriture, la poésie ou la guerre… Aujourd’hui on en fait des applications, toujours plus d’applications ! Qui n’appliquent que du néant et diffusent de la haine.
Mais…
Tout le monde s’en fout !
Ces trucs n’intéressent pas la recherche…
…
Vous croyez vraiment ?
Conclusion :
Dieu est un mathématicien ! Humour de mathématicien ! Mais pas seulement, la notion de dieu n’est que « science » est ce qui nous vaut l’appellation contrôlée F.M du Grand Horloger ou du Grand Architecte De l’Univers « GADLU » pour les intimes. Mais revenons vers nos mathématiciens : approchez un de ces énergumènes à l’approche de la mort et vous pourrez constater que l’homme se met à chercher les dernières vérités que son orgueil et sa carrière lui ont fait laisser de côté ! Et si la mathématique pouvait leur livrer le secret que nous attendons tous avant de casser la pipe ? C’est ici que l’humour se change en ironie du sort ! Le mathématicien téléphone à son vieux collègue physicien et lui pose son équation ! Le physicien lui avoue que lui aussi ne croyait pas si bien dire lorsqu’il affirmait que le divin était un physicien ! Le premier s’émerveille et lui répond qu’en se réconciliant, ils pourront probablement trouver la réponse. Mais son collègue le refroidit en lui apprenant qu’un troisième camarade de longue date, un artiste, lui a proposé la même chose. « Cela me parait un peu farfelu », rétorque le mathématicien, « mais il a la tête sur les épaules non ? » - Le physicien hésite, puis lui balance « Ma foi tu ne la pas vu depuis un moment et il se trouve qu’il a apparemment trouvé la foi ! Si tu vois ce que je veux dire… ». « Et Dieu est avant tout un artiste je présume! » - s’interroge le génie des chiffres. Je crois qu’on est tous en train de s’égarer ! C’est ce foutu théorème d’incomplétude qui dit tout, tout est déterminé, mais nous sommes trop à notre échelle pour comprendre le tout.
J’en ai bien peur, répond le physicien. Ainsi soit-il ironisent encore le matheux.
Retour à l’humour… Mais leur sourire n’est plus celui d’antan.
Et si Dieu n’était rien de tout cela et tout cela à la fois ? L’intelligence évolutive d’un système en mouvement ? Au départ, le système et son environnement se réduisent à bien peu de choses concrètes : les « ingrédients » que sont les infinis et le milieu abstrait (les chiffres), la multiple dualité (double à la base avec les inverses et les opposés « le temps et l’espace sont-ils à la fois inverses, opposés et complémentaires ??? », nous avons ici l’expression du 4, de la croix, du nœud de Thor, mais aussi le repère orthonormé dont celui de la sphère en rotation en trois dimensions) et enfin les opérations découlant du fait que quelque chose arrive un jour (la causalité, la multiplication, la division, l’addition, la soustraction…) Bref le « Saint-Esprit » ! Autrement dit, au commencement, Dieu fut l’art de la mathématique. Puis l’art de la chimie, puis l’art de la physique et enfin l’art de la biologie ! Réconciliateur non ? C’est ici que les choses se compliquent ! L’art de la biologie engendre des créatures vivantes à la fois identiques et différentes, soumises à un équilibre entre le libre arbitre et le conditionnement logique imposé par un univers déterminé (ceci n’est pas le propre de l’Homme, mêmes les fourmis ont un comportement dicté dans la fourmilière, mais aléatoire dès qu’elles ne sont plus enivrées par les phéromones de la reine, agissant sur toute les fourmis dans un rayon spatial et un laps de temps déterminé. Notons que la fourmi « libérée » ne se laisse pas mourir pour autant et vie sa vie aléatoire si elle n’est pas reprise par quelques semblables ou tuée par une tribu ennemie). Qu’est-ce que cela veut dire ? Que Dieu ne se contente plus d’être le déterminisme des choses qui ont été, sont et seront, mais qu’il s’incarne aussi en des créatures sensibles dont la complexité mène au libre arbitre face au déterminé ! Il est encore et sera toujours la partie, mais il devient en même temps (dualité) une créature qui peut librement contempler la création, une créature DANS la partie ! Son corps et son environnement restent déterminés, ses réactions fondamentales restent déterminées (elle est conditionnée et doit vivre en symbiose), mais, la nature étant bien faite (Dieu est subtil(e) et le collectif pouvant manquer les opportunités du changement pour cause de mimétisme (les paradigmes déterminés, les habitudes…), cette créature peut aussi s’émanciper et évoluer différemment (dualité salvatrice) !!! Bref, elle est autonome et libre de réinterpréter les facteurs de son environnement !!! La dualité intervient encore : Dieu est la partie et DANS la partie ! Les cellules et les atomes de la créature sont la partie (tièdes), comme leur environnement matériel qui est aussi composé d’atomes et de vide (fusion absolue, contraction, expansion et froid absolu) ils sont déterminés. Les réflexes de la créature sont aussi déterminés. Mais la créature est bien sensible et possède son libre arbitre, ses choix restent indéterminables !
Lorsqu’il est DANS la partie, pour faire ce don de libre arbitre à ces créatures qu’il est lui-même, Dieu doit oublier ce qu’il a été, ce qu’il est et ce qu’il sera ! Un présent inestimable ? Non ! Comme nous venons de le voir, créer de l’autonomie pour résoudre les éventuelles erreurs du collectif déterminé est une sécurité logique, bref quelque chose de déterminé ! L’intelligence est subtile, pas encore sensible ! Toujours est-il que certains mammifères deviennent si complexes que le sapiens arrive, qu’il colonise l’espace et qu’il se pose des questions ! De l’art de la biologie, Dieu devient aussi un artiste biologiste (chasseur-cueilleur), puis un jour, il devient mathématicien, linguiste et philosophe, puis alchimiste, physicien… Et, psychologue en herbe ! Mais il (l’humanité) est encore jeune en tant que créature incarnée ! L’orgueil de chaque créature autonome la protège de l’orgueil d’une autre créature (les deux énergumènes ayant oublié leur unité) et l’amour propre lié au collectif n’arrange pas les affaires… Chaque orgueil protège chaque créature et Dieu souffre, il se fait du mal à lui-même ! Ironie du sort, les créatures encore puériles et aujourd’hui adolescentes s’entretuent au sujet du nom et de l’interprétation de Dieu et se réconcilient hypocritement autour de l’argent et des dieux morts ! Mais si Dieu est la partie, il ne souffre pas ! Mais il EST aussi DANS la partie ! Ne souffrons-nous pas ? Même hypocritement ? Ne compensent-on pas par le consumérisme morbide pour éviter la souffrance de nos enfants ? Les animaux n’en souffrent-ils pas ? La végétation ne disparaît elle pas ?
Pardonnons donc à notre orgueil de nous avoir protégés de nous-mêmes si maladroitement ! Nos erreurs d’enfants sont calquées sur les erreurs de nos parents, pas celle de Dieu ! Souhaiterions-nous qu’il ait fait de nous du feu, de la terre, de l’air et des eaux ? Et peut-être des arbres, rien de plus ?
Hypocrites que nous sommes !
Dans le seigneur des anneaux, J. Tolkien fait dire à Gandalf, incarnant la sagesse intemporelle : Tout est devenu vaine ambition, ils se cachent même derrière leur chagrin ! Ils ont le pâle et faible espoir que l’arbre refleurira un jour, qu’un roi viendra, que cette cité, que cette cité sera comme elle était avant de tomber en ruine ! Les rois ont construit des tombes plus belles que les maisons des vivants. Et chéri le NOM de leurs ancêtres, plus que celui de leurs fils !
De la fiction diront certains ! Au mieux, de la belle poésie !
Mais Platon disait aussi que lorsque la république serait suffisamment corrompue pour accepter que les élèves passent devant les maîtres, la véritable tyrannie serait installée sur le monde !
De la fiction ?
Chers lecteurs, les larmes des enfants, des femmes et des indigents ne suffiront jamais à tarir leur source divine tant que le grand pardon, le double pardon de l’Homme bête et de son orgueil, ne sera pas conscient et sincère. Le renouveau charismatique catholique, considéré comme un des plus grands réveils spirituel que l’Eglise ait connu, n’était qu’une bulle d’oxygène libérée artificiellement par des initiateurs déterminés ! Une catharsis ! Une bulle permettant à la foi de ne pas s’éteindre alors que les Hommes, croyants ou non, persistent encore dans leur ignorance, souvent entretenue, et leur hypocrisie !
Marie, Adéma, Abida…