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Le blog de Persone

confessions

Séparer les eaux sans noyer le poisson

14 Septembre 2020, 14:19pm

Publié par Persone

Séparer les eaux sans noyer le poisson
Séparer les eaux sans noyer le poisson

Bonjour à tous,

Ci-joint une lettre de cœur à l'attention d'un ami, mais ouverte à tous. En épilogue, vous pourrez lire un commentaire de texte initié par l'intervention d'un autre ami par la voie des réseaux sociaux...

LE BOXEUR

Quitte à me faire jeter dans la fosse aux lions, je tenais ici à répondre à mon ami Jean Louis Tauvéron, qui posait il y a peu la question : je prends ici le parti d’Israël, qui aura le courage de me suivre?… Je dois avouer ne pas avoir eu le temps de trouver à quel sujet il faisait référence, mais je connais mon boxeur et ne doute pas de sa loyauté envers l’Amour trahi qui nous unit tous. Je sais aussi qu’il connait son peuple mieux que Persone et qu’il combat aujourd’hui entre ciel et terre pour assumer les fardeaux gravés dans la chair, ce dont tout le monde ne peut pas prévaloir. Reniant la mémoire ancestrale pour l’empire des sens et de la matière, ou reprenant nos anciens testaments pour leurs comptes respectifs, les Hommes demeurent les jouets de l’orgueil des nations ; plus hypocrites que jamais ils reproduisent sans cesse le cycle fratricide d’Abel et Caïn. Abel n’étant pas l'innocent qu’on imagine dans cette métaphore biblique. La nature, la position et la vitesse de Seth, le troisième premier, demeurent une seule et même quest/ion dont la sol/ut/ion est emprisonnée par le mortier de l’hermétisme global.

Pour ma part, j’ose dire ce que je ressens, ce qui « raisonne » en moi :

Israël est une terre acquise jadis non par les armes, mais par l’idée d’alliance entre des peuples natifs désunis et un  peuple en errance, une famille cellulaire séparée de son aire de répartition initiale, susceptible de faire force de proposition. Une proposition capable d’établir un pont sémantique pertinent entre les dieux pluriels, foudre (plasma) de guerre, et un Dieu pour tous. Un accord fragile et prématuré entre le 0 sémantiquement anticipé et les chiffres, puis les nombres infinis. Les dieux deviennent ici les anges. Autrement dit, les principes et les caractères déterminés. Des contes et des légendes inachevées relataient jadis les destins croisés de l’Egypte et des deux royaumes d’Israël… Des histoires perdues, néanmoins portées par le vent et gravées dans le génome, des histoires dans lesquelles se mêlent l’empire des sens, le domaine de la lutte des intérêts et l’impitoyable victoire de l’Amour déchu. Quels secrets se cachaient déjà entre la nuit et la journée ? Probablement celui du découpage du temps et des espaces. Une connaissance, un savoir, mais aussi un anneau de pouvoir unique, susceptible d’unir les peuples ou de lier par la division, dans les lumières de l’obscurantisme. 360 degrés autour du nombril du monde, l’orgueil des nations… Le système métrique dont la dérivée sonne la décade de la décadence en grandes pompes… Les quatre quartiers d’un repère orthonormé dont la croix centrale sera un instrument de crucifixion de l’être et un outil de construction pour le paraître… Le cycle lunaire dont chaque quartier approximativement découpé sera la perpétuelle semaine des 7 jours de travail de la masse ouvrière rémunérée pour son allégeance à la grande entreprise humaine…  Des secrets toujours hermétiques et un pouvoir obscur que les descendants d’un Cham biblique ont enterré entre la tête et le cœur de l’Afrique pour conjurer le sort, laissant aux griots le soin de rétablir par la tradition orale, la lumière d’un enchantement perdu. Une parenthèse fragile, fermée par définition, qui ne supportera  pas le retour de l’Empire.         

J’affirme donc qu’Israël était jadis  une terre méritée par les patriarches qui guidaient un peuple non moins désuni que tous les nôtres. Des patriarches trahis par les leurs, dans les mêmes circonstances que l’on peut retrouver partout sur terre. Des patriarches menacés de l’intérieur comme de l’extérieur. Un Homme, une nation, un royaume, un empire, est avant tout un temple, dont le rayonnement dépend de la qualité du langage entre le dedans et le dehors. L’avalanche des évènements n’épargne aucun temple, mais la mémoire demeure.

Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre…

Israël est la terre des hébreux, tout comme une maison et son jardin appartiennent à celui qui les a aimés et épanouis. Même les animaux respectent la notion de territoire ! Cela n’empêche pas que la propriété s'apparente au du vol lorsqu’elle est mal acquise. Tout  comme la liberté devient une contrainte morbide lorsqu’elle commence là  où  s’arrête celle des autres. À ce jeu, les gardiens du temple juif se sont fourvoyés sous le joug des romains… Romains qui en ont profité en s’accaparant la parole de Jésus, un juif me semble-t-il, un juif plus intègre et plus juif que la plupart des marchands et nantis de son peuple ! Après la première destruction du temple par Nabuchodonosor, les hébreux ont été marqués par l’innommable massacre de Massada… Un parmi tant d’autres dans le monde. « Les juifs ne respectent pas leur propre serment » clame-t-on encore et toujours… Mais dans la bouche des amnésiques que nous sommes devenus, la proposition sonne creux. Isaïe n’en disait pas moins, il n’en était pas moins juif ! Mais une fois encore : que celui qui n’a jamais péché jette la  première pierre.

En somme, tel des bêtes de somme, nous SOMMES tous des marchands, nous SOMMES tous des profiteurs, nous SOMMES tous des hypocrites. Parce que soumis à un accord tacite dont nous avons oublié la signature.

Lorsque Jean-Louis pense aux assassins d’Yitzhak Rabin, il renie les marchands que nous sommes, juifs ou non ; lorsqu’il pense aux enfants palestiniens, il embrasse leur cause innocente, mais lorsqu’il pense aux enfants sans distinction identitaire, la seule cause qu’il reconnait est celle des intérêts qui arment autant les gendarmes israéliens que les terroristes qui leur résistent. Un boxeur gentilhomme ne fait  pas de différence entre tous les partenaires qu’il a affrontés sur le ring. Ce boxeur n’est pas un dieu de l’arène, c’est un esclave social trop vaillant pour accepter notre allégeance commune, et trop stigmatisé pour la conjurer. Son poing désarmé témoigne de la violence d’un monde illusoirement tempéré. L’arène, c’est l’enfer  de la comédie humaine. Massacré sur le fait, pour le plaisir  de tous, ou blessé sur le long terme, le boxeur perd enfin l’usage de ces sens qui le faisaient tant souffrir depuis l’éteignoir commun. Parfois, il devient aveugle, il sera pourtant plus voyant que nous tous. Le boxeur gentilhomme est un homme qui souffre au féminin ou une femme qui souffre au masculin, un Homme sans nom  qui mérite son titre, un enfant aimant qui ne trahit pas sa nature profonde. Un animal humain, un être digne qui paye de sa chair le  poids de tous les sacrifices et les profanations dont nous sommes tous les indolents acteurs.  

Sous le poids de nos dettes joyeuses, aujourd’hui virtuelles, chimériques et numériques, nous sacrifions tous la vie avant qu’elle ne naisse. Par allégeance, pour la fortune, pour le pain et les jeux.

Jésus n’est autre qu’un je suis… La vérité a toujours cherché un corps pour s’incarner, qu’il soit celui d’une bactérie, d’un virus, d’un animal ou d’un Homme… Peu importe le nom, Ismaël ou Isaac, peu importe la  terre et la frontière, mon Amour est pour toi mon ami, mon frère. 

C.A.B

Séparer les eaux sans noyer le poisson

EPILOGUE

Remarque pertinente:

"une famille cellulaire séparée de son aire de répartition initiale": une proposition motivée par la candeur du discours politique!

Ex/plic/at/ion:

Bien vu ! La fatigue et l’impulsion émotionnelle envers un ami ont eu raison de mon devoir de rigueur sur un tel sujet. Emporté par le beau vent, je me suis mal exprimé, voilà qui mérite précision ! Le commentaire risque de s’étendre beaucoup, je le post en plusieurs parties :

Je faisais cette remarque motivé par la similitude entre une question récurrente « comment se fait-il qu’une grande partie des visionnaires ou réformateurs les plus pertinents soient des êtres marginalisés, bien souvent exclus ou exécutés de leur vivant ? » et un phénomène reconnu en biologie « les cellules les plus à même de motiver une évolution rapide du génome sont dans la majorité des cas celles qui sont éloignées de leur aire de répartition initiale ». La proposition ne concerne évidemment pas que les hébreux et leur vécu dans le monde ancien ou moderne ! Néanmoins, les concernant, je ne parlais pas des polémiques politiques ou identitaires concernant l’Exode, Exode que le protocole archéologique remet légitimement en question. Je pensais plutôt au fait de revendiquer une identité centrée sur le monothéisme en un temps où le phénomène était considéré comme une hérésie par les égyptiens (eux-mêmes partagés entre un principe trinitaire « 3 dieux principaux variables suivant les différents nomes/circonscriptions » et la grande ennéade comprenant 9 divinités), et comme une contrainte par les adorateurs de Baal et d’Ishtar dont les caractéristiques changeaient suivant les cultures. (Les baals phalliques représentant le temps et les ishtari représentant le principe matriciel et l’hystérie utérine). Note : étymologiquement, il convient de comprendre l’évolution des termes Ishtari/hystérie/hystérèse/utérus et Baal/balls/jeu de balles/ balle en tant que munition/ ou encore boules évoquant les testicules.

Cette « spécificité judaïque » me semble-t-il, est un des facteurs principaux qui ont agi sur l’avalanche des évènements actés ou subis pas les hébreux.  Je pense aussi que motivés par la concomitance des pressions contextuelles et de leur nombre restreint, les pratiquants du Judaïsme, tout comme le furent plus tard les chrétiens ou les musulmans dans leurs premières épopées, sont comparables à ces cellules éloignées de leur aire de répartition initiale. De nombreux épisodes de l’Histoire concernant la condition juive me ramènent aussi à cette comparaison. Pour exemple : les pogromes sous l’Empire Romano-Germanique en construction, l’hypocrite tolérance qui s’en est suivie, la décision de leur confier la gestion de l’usure et d’un argent considéré comme impur, le grande sérendipité collective des Lumières en conséquence ; et sans surprise, le retour larvé de l’antisémitisme  jusqu’à la Shoah. Autant d’éléments qui me permettent de penser que les hébreux ne sont pas nés plus ingénieux ou corrompus que les autres, mais que leurs cellules familiales brillent pour le meilleur et pour le pire par simple particularisme. Une spécificité entretenue de l’intérieur comme de l’extérieur, relative une fois encore à leur petit nombre et à leur errance, qu’ils soient exclus ou fondus dans la masse. Leur unité millénariste, constante malgré tout ce qui les oppose et les différencie entre eux, est un autre facteur non négligeable.

J’insiste sur la notion de « pour le meilleur et pour le pire »! La cellule poussée par les évènements dans son trajet particulier mute rapidement par force d’adaptation, rien de positif ou négatif ici. Elle peut s’adapter de façon symbiotique et favoriser le retour à l’équilibre d’un milieu bouleversé par les masses constituant son aire de répartition initiale, dans ce cas cette cellule interagit sans conflit avec les autres souches et leur transmet son patrimoine « amélioré ». Mais elle peut aussi devenir une cellule dangereuse, invasive, voire cancéreuse, amenée à tuer ou être tuée.

Pour préciser ma pensée, je n’affirmais pas non plus que les précurseurs déclarés du monothéisme représentent une souche humaine plus digne qu’une autre. Nous cherchons tous, et la répartition du cœur intelligent en termes de nombres et de géographie est sensiblement homogène dans le temps et sur l’ensemble du globe. Ainsi que dans l’univers si j’ose dire. Autrement dit, la répartition entre les « bêtes et vilains » et les « nobles cervelles » est la même à Harvard que dans l’université en herbe du trou de Montcuq. Et s’il est vrai qu’il existe des lieux où de brèves époques qui semblent désertés par la bienséance, c’est que l’activité humaine s’est employée à cet avilissement. Autant dire que les païens vikings, celtes, gaulois, teutons ou mongols (…), n’étaient pas les barbares ou les êtres primitifs que l’école nous décrit ! Nous cherchons tous… Et c’est le langage universel, évoluant et involuant par immanence, qui est le véritable moteur d’un progrès systémique durable dans un monde plus ouvert que nous ne l’imaginons. Le choc des civilisations ne semble plus qu’un mythe qui motive les intérêts de ceux qui falsifient la mémoire et la génétique du langage.

Pour en revenir aux hébreux et au monothéisme : le double tranchant de cette spécificité leur a fait grand mal et particulièrement leur sentiment d’exclusivité. L’exclusivité tend vers le copyright et des droits de paternité vénaux ! En outre, le droit illusoire d’exclusivité face à l’éternité désarmée est un sentiment pervers dont les conséquences sont démontrées subtilement dans l’épisode d’Abel et Caïn. Un temple ou une Eglise est une maison et un jardin qui n’appartient à personne en particulier et si ceux qui les entretiennent en font leur propriété exclusive d’un point de vue générationnel, le domaine devient fermé et hermétique. C’est ce type de propriété qui s’apparente au vol et nous en connaissons les dérives. Les campagnes de conversion forcées en sont un exemple, c’est un jeu morbide que nous avons tous pratiqué, juifs, chrétiens ou musulmans(…), païens ou laïcards matérialistes. Ici, vol rime avec viol… Un i (9) fait l’indifférence… Le langage ne ment jamais et nous ne savons pas encore ce qu’est le langage

C.A.B

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Sujets d'hier et d'aujourd'hui par Annick De Souzenelle

9 Juin 2020, 19:03pm

Publié par Persone

Bonjour à tous,

Je vous propose ici un petit retour sur la période de confinement que la reprise économique tend à nous faire oublier tout en nous rappelant nos devoirs et l'ombre du durcissement à venir concernant nos droits et les modalités de nos accords tacites...

Après avoir visionné cet interview spontané proposé par la jeune demoiselle qui ne mentionne pas son nom, je vous propose ici un petit décryptage des propos:

Comment le cœur et la raison pourraient-t-ils rester indifférents au discours de cette vénérable gardienne des âges, de la mémoire des icônes et des doctrines portées par le chalcédonisme. En précisant au nouveaux lecteurs que j'étudie les religions dans le cadre de mon travail, sans affinité particulière et en laissant à la vie le soin de guider ma foie envers elle, je rappelle ici que le Concile de Chalcedoine (451) est celui qui a tranché le nœud gordien concernant la nature humaine et divine du Christ. Ici s’ouvrit un champs de réflexion demeurant très hermétique, une énigme intemporelle: la Trinité. Le principe admis ici définit la nature du Christ (C3H8R9I9S1T2 donc CHRIST 5) comme 100% humaine 100% divine. L'unité de l'être est RELATIVE et le vivant est indissociable des principes qui le composent et qui l'entourent, principes et manifestations qui agissent sur lui et sur lesquels il agit en retour. Note: le chiffre 5, par ses propriétés arithmétiques est un médiateur des ordres de grandeur, il est chiffre premier, moitié entière de l'unité ou des décades (0,5, 5, 50...) et son double revient à cette unité (1,10,100...). En matière d'inverse, dans le domaine des valeurs et des ordres de grandeurs, le centre de symétrie n'est pas 0, mais 1 (1/x), ainsi le double de 1 (1x2) est 2 (croissance vers l'infiniment grand ou horizon 0) et sa moitié (1/2) est 0,5 (fragmentation vers l'infiniment petit nous rapprochant du centre 0). Autrement dit, 1600 ans avant notre époque, la question de l’immanence fût en partie résolue. Notons que cette dernière était déjà au centre des préoccupations des philosophes et mathématiciens de l’Antiquité, qu’elle fût reprise entre autres par Descartes et Spinoza et qu’elle demeure au cœur du grand défi moderne concernant l’irrésolue théorie du Tout. Pour la résoudre, les spécialistes se consacrent à rendre compatibles les résultats du modèle standard (physique des particules, dite quantique) et de la définition que nous avons de la gravitation. Les théories de la relativité générale et restreinte sont quant à elles compatibles (du point de vue théories/résultats) avec le modèle de la physique classique, mais ne suffisent pas encore à déterminer le lien avec la quantique.

Autrement dit, le langage de double nature, porté par l’inspiration et le souffle qui réunissait jadis la métaphysique, le réductionnisme, l’art et la politique, s’inscrit de lui-même à l’ordre du jour concernant  les enjeux caractéristiques de notre progrès... La « grande question de notre temps » !

Pourtant, faut-il le dire, notre nouvelle Église est celle de la matière, de l’argent et des intérêts temporels relatifs à une humanité mécanisée. Nos modèles standards métaphysiques et théologiques sont mis à mal depuis environ deux siècles, pour cause d’hermétisme de leur part, mais aussi pour cause d’une soumission pandémique à un matérialisme de type résolument/absolument déterministe. Les cauchemars de Darwin et Spinoza sont ici… Darwin qui ne cautionnait pas la suprématie des dévoreurs mécaniques que nous sommes, et Spinoza préoccupé avant sa mort par ses amitiés contrariées avec les rationalistes, qui quelques années plus tard furent les diffuseurs de la pensée libertaire matérialiste. Pensée qui est en soi un paradoxe puisque ce matérialisme fondé sur le réductionnisme a affirmé l'inexistence du libre arbitre. Et, oui! Au cas où vous ne le sauriez pas, nous sommes tous considérés comme les pions d'un univers absolument déterminé, dont certains et influent scientifiques disent qu'il est un accident hasardeux sans le moindre sens, soumis à la destruction par simple aboutissement de la mécanique de cause à effet. Les pions d'un destin programmé sans la moindre intelligence, intention ou sensibilité, mais tout puissant! Des pions imaginant à tord qu'ils ont le choix de leurs agissements, des pions au final non responsables de leurs actes et donc soumis à une justice par principe de précaution. Justice censée représenter la loi et non l'arbitraire. Pourtant ce sont bien des Homme qui font ces lois, la science elle même admet l'incomplétude de ses propositions en matière d'unification de ses théories et il y aura toujours un juge humain en dernière instance pour ARBITRER les affaires. Un antique paradoxe remis au gout du jour par la démocratie démagogique engendrée par la révolution des Lumières! 

Je me permets donc de compléter les paroles d’Annick de Souzenelle en insistant sur le fait que "cette nouvelle voie qui s’offre à nous" en ces temps de malheur, balaye autant le dualisme ancré dans les idéologies matérialistes dites horizontales que les altérités réciproques motivées par les principes dits verticaux (conflits religieux), et cela sans pour autant nier le principe universel de la dualité et ses champs de manifestation ! Dualité qui par nécessité de sa propre nature et par logique de complémentarité ne contrarie aucunement la notion d’unité. Pas plus qu’elle ne contrarie le principe de Trinité ou encore la notion de temps en tant que 4ème dimension, permettant le témoignage du mouvement de ce qui s’incarne en 3 dimensions...  Je vous ramène ici à mes derniers articles concernant la sémantique des chiffres et l'unification des langages humains par leur déconstruction, qui a mes yeux offrent la seule solution non morbide à la question de la théorie du Tout. Il me semble important de souligner un petit détail de grande importance : les juifs ne portent-ils pas le double fardeau de l’ancien testament (intimement lié au nouveau ainsi qu'au Coran) et de la plupart des vérités scientifiques de notre temps ? Et leurs hôtes, qu'ont ils sur la conscience? Comment chacun a -t-il traité cette cellule humaine invinciblement séparée de son aire de répartition biblique?  Quel peuple aujourd'hui ne souffre pas des sentiments de victimisation, d'exclusivité ou de protectionnisme ? Qui a trahi ? Que celui qui n’a jamais cautionné le choc des civilisations jette la première pierre ! La tromperie, la conquête, l’adultère et l'acte de viol sont par définition des complexes d'adulte qui dépasse de loin les conventions du sexe dictées par un anneau de pouvoir corrompu, anneau de mauvaise ALLIANCE. Mauvaise alliance, mauvaise séparation, adultère, viol (...), des questions que les Juges et les avocats de père et mère ont souvent tranchées en posant l’éteignoir sur la lueur de l’enfant. Conflits intérieurs et extérieurs, démagogie, conquête, soumission, avilissement (...), des question que les juges et les avocats de notre Empire des sens ont souvent tranchées en posant l'éteignoir sur la flamme des peuples.

Je conclue ce paragraphe en me permettant une synthèse de plusieurs phrases prononcées par cette femme d’esprit et de spiritualité : au regard de la renaissance de notre temps, annoncée tant par nos besoins que par les convulsions manifestes de notre humanité, l’intellect et la sagesse elle-même devront accepter leur échec. Hannick de Souzenelle ne dit en aucun cas que l’intellect et la sagesse ne seront plus et encore moins qu’ils sont mauvais. J'admets que cela peut sembler paradoxal avec sa proposition concernant le ressenti et la nécessité de l’expérience, une nouvelle expérience au-delà de toute condition réductionniste ou matérielle. Un détail qui méritait d'être approfondi dans l'interview, dommage. Notons que la sagesse, souvent politique et contextuelle, est donc intimement liée à cette dimension de l’intellect face à la matière, aux mouvements et à l’avalanche des évènements (causalité) à travers le temps ! Mais une fois encore, il ne s’agit pas de condamner l’intellect, la sagesse ou même le réductionnisme, mais de les soustraire de leur absolutisme, pour les voir embrasser la « dimension supérieure ». J’entends par cette dimension, la réunion des deux et quatre voies principales connues à ce jour :

  • La sémantique pure (abstraction, création spontanée, inspiration mystique/transcendantale) et la réductionniste (raison, mesure, calcul, traitement de l’information sujet à des protocoles stricts), concernant les deux principales.
  • La religion/spiritualité (1) et l’art (2) face à la politique (logistique dans le contexte des idéologies) (3) et à la science (4), concernant les quatre hybrides. Note : chacune de ces 4 voies utilise les deux voies principales ! Contrairement aux idées reçues, la théologie et la plus part des cosmogonies ont dès leurs origines puisé dans les sciences issues de l'expérience et des mathématiques... Tout comme la science, à travers l’ontologie et les icones qu’elle utilise pour noter les signes et les symboles, puise dans la sémantique pure. Immanence encore! 

J’insiste une dernière fois, la raison et l’école des mystères divins ne sont pas incompatibles et ne devraient souffrir d’aucun conflit, d’aucun dualisme. Elles ne font qu’un et une. Deux extrêmes, deux pôles et tous les binômes sont unis par un indéterminable et trois fois merveilleux milieu ! Ce principe se manifeste autant dans la physique ou les mathématiques (monde réel et semi-abstrait) que dans la métaphysique. La dualité ne contrarie pas l’unité, elle n’est qu’un porte ouverte vers la multiplicité ou la fragmentation, vers la diversité, le cycle... Vers la boucle magique d’un ruban de Möbius borroméen et ver l’infinité généreusement mystérieuse (dualité du 0). La plénitude temporelle/intemporelle de l'être est elle atteignable par ce "Je" contrarié des la naissance par un lourd héritage? Un "Je" complexé de n'être ni totalement plein, ni totalement vide? 

Un temps pour …ƎIIE…

L’unité, UNI T ou encore UN I T, « Un » ou 1, est à la fois centre et horizon ou point et cercle, ou encore point et droite ou courbe. Elle est aussi ce qui réunit vide et non vide, elle est relative (vue d’ensemble ou vue d’une unité par une autre…), elle signifie Unis ou Union, elle sous-entend un principe structurel, logique, ainsi qu’une dimension impalpable qui s’exprime et manifeste le jeu des transformations (Energie)… ETC ! U3N5 donne 8 ! 3 est le principe de base : trinité, immanence, triangle d’Heisenberg (incertitude et jeu focal), structure des noyaux atomiques de base (3 quarks dans les baryons), trois dimensions pour la matière (hauteur, longueur, largeur)… ETC. Voir mes articles précédents. Et 5 est quintessence, médiation des ordres de grandeur et symbole d’ENERGIE !  Note : certaines particules subatomiques non basiques ont une structure composée de 5 quarks, on parle de pentaquark. Les tétraquarks sont quant à eux considérés comme virtuels tellement leur durée de vie est courte. Dans ce jeu de quatre quarks infiniment éphémères, nous retrouvons l’expression relative de l’unité de temps, temps ou quatrième dimension. 8 est la boucle que j’évoquais précédemment et symbole des infinis qui ne font qu’un. Le jeux des chiffres et des lettres est un long travaille de logique réalisé au fil du temps par nos linguistes, travail commencé intuitivement depuis que l'Homme apprend à partager ce qu'il ressent, compte et analyse.

Pour conclure, je pose donc un bémol à cet interview d’Hannick de Souzenelle,  un bémol sémantique :

Légitimement écœurés par une nourriture religieuse politisée depuis toujours et par un matérialisme qui nous mène aux abattoirs, la nouvelle tendance spiritualiste prononce ainsi sa sentence : le mental est en échec et représente la source de nos malheurs, quelque CHOSE de supérieur nous attend, la raison n’y a plus sa place, il ne s’agit que d’expérience, une expérience intérieure, intime. Le flou sémantique est ici : l’expérience a toujours été ce qui nous a guidés, qu’elle soit intérieure et ressentie (endostasie) ou extérieure et rationalisée (exostasie) ! Il me semble que l'expérience, si ultime soit elle, n'est ni l'apanage de la spiritualité, ni celle de la raison, elle est une substance nutritive multidimensionnelle dont les informations sont traitées autant par la tête, que le cœur, le foie ou les intestins. L’expérience intime, lorsqu'elle est partagée (réciproque) puis transmise par toute forme  de langage devient culturelle, en premier lieu c’est ce qui a donné naissance aux communautés. Tribalismes animistes par exemple ou autres formes mystiques. Un "archaïsme" qui n’a pas su s'adapter et résister à une seconde expérience : l’expérience mixte de la raison pure et de la religion, celle qui a mené les nations dominantes à la religion, à l’écriture et au progressisme. Une expérience à double tranchant, à travers laquelle le chef, le gourou et le travailleur sont entrés dans un cercle vicieux conflictuel motivé par la démagogie. Démagogie, rhétorique, hypocrisie, compromis et fuite en avant... Le maudit secret de la croissance! L’expérience collective (Babel pour symbole) a toujours été empirique, pour le meilleur et surtout pour le pire. Dans nos expériences plurimillénaires, force est de constater que le cœur a menti, autant que la raison, autant que la foi. Tous ont trahi et été trahis en retour. Le fruit de leur dissociation! Difficile dans ces conditions de complexification de retrouver l’unité des sentiments pluriels, des sciences plurielles, des volontés plurielles (volitions) et des confessions plurielles. Elle est ici notre boîte de pandore. Et de son ouverture par le cœur, la raison et la foi enfin réconciliés et donc réciproquement innocentés, dépend notre Pardon et la découverte du Graal que nous recherchons.  

La clé de cette énigme est cachée dans notre langage et le principe d’immanence qui le définit et le caractérise. Lorsqu’Hannick de Souzenelle parle de cette expérience qu’elle décrit comme verticale, elle cite néanmoins un phénomène qui devrait attirer toute notre attention : la magie des mots et des lettres. Elle aurait pu ajouter les chiffres, les nombres, les signes et les symboles. Nous pouvons d’ailleurs observer qu’elle marque ici un temps d’arrêt et qu’elle avoue avoir en tête quelque chose de bien difficile à expliquer (voir dans le premier quart de l’interview). Le langage sous toutes ses formes n’est pas inventé par l’Homme, ce dernier ne fait que les découvrir peu à peu. Transcendance et immanence ne sont pas contradictoires, elles sont complémentaires. L’immanence est un principe nécessaire de par sa propre nature et la transcendance respectant cette logique est un phénomène messager à double sens. Un repentir salutaire attend toutes nos écoles : les religieuses, les réductionnistes, les logistiques (politiques et philosophies matérialistes ou non) et artistiques. Mais aussi les hébraïques, les chrétiennes, les musulmanes, les brahmaniques, les bouddhistes, etc…   Le langage n’impose pas, il révèle !  Il porte l’Apocalypse sans la moindre notion de destruction. Le repentir ressenti par force de compréhension, en toute rationalité, est la libération qui manquait à notre cœur et à notre foi, bien malades et abusés tous les deux. La réconciliation est derrière cette épreuve intime et globale. Le grand Pardon dirait Rabbi Jacob ! Et donc la conjuration irrévocable de la compétition économique qui nous mène à notre perte.        

Epilogue :

Inquiet que je suis, mais POINT pessimiste, intrigué donc, concernant le rapport paradoxal entre la désinVOLTure de notre époque et la hauteur des préjudices commis, j’aimerais souligner une « chose » (singularité paradoxale chronique) :

En écoutant Annick de Souzenelle, les amateurs de coaching de vie et de New-Age risquent de détourner son discours à leur avantage. Car de prime abord, autrement dit, au premier degré, tout ce qu’elle dit semble justifier leur prosélytisme et leur engouement pour la pratique pure et simple, pour l’EXPERIENCE EXCLUSIVE ! J’insiste donc encore : le principe vertical ne doit pas être en conflit avec le principe horizontal ! Pour reprendre le jargon de ce New-Age, le  "bas astral, c'est la raison". Je pense pour ma part que ce "bas astral" ne devrait pas évoquer une notion péjorative condamnant la raison ou l’intelligence. Soyons clairs: rejeter les rationalistes en les laissant se débrouiller avec leur tête sans cœur, ou encore ne pas favoriser l’émergence du langage universel qui unirait leurs théories et leurs pratiques avec la métaphysique et la spiritualité au sens large, constitue un véritable danger à une époque où les altérités réciproques incarnent matériellement l'objet de notre anthropocène. Si illégitimes soient-ils, les technocrates sont néanmoins les rois du monde que les peuples, dans leur faiblesse, ont élus. S’isoler entre initiés dans des communautés parallèles, invoquer la fraternité céleste et se recentrer individuellement sur notre cœur sacré, à l’image des idiosyncrasies en vogue depuis les seventies, revient à laisser le monde tel qu’il est courir à sa perte, en espérant au mieux que les leaders du Nouvel Ordre Mondial nous laissent un petit morceau de terre après leur catastrophe programmée. Et les victimes ? Les plantes, les animaux, les innocents, enfants ou non, comment pourra-t-on supporter leur souvenir en errance ? Soit dit en passant, lorsque le traqueur passe en mode sacrifice global parce qu’il est lui-même traqué par l’inéluctabilité de l’apocalypse qui révélera ses mensonges, les peuples connaissent une horreur et une souffrance qui frappe au hasard et n’épargne rien ni personne. L’herbe est plus verte à la campagne dit-on… Mais les campagnes sont les premiers points de ravitaillement des armées « en campagne », non ? Le lieu de campement pour ceux qui assiègent les villes. Les havres ou les guerriers consomment les fruits, les femmes et parfois les enfants de leurs ennemis. Chacun peut tenter de se rassurer en affirmant que les guerres ne concernent plus les fantassins, mais qu’en est-il des guerres économiques, bactériologiques et en dernier recours: nucléaires ? Épargnent-elles une quelconque campagne, une quelconque communauté réunie autour de la prière passive et de la culture du bien-être ?

Les vendeurs de ce bien être à la carte prônent sempiternellement qu’il faut fuir le négatif et les personnes qui en portent la marque. Ils désignent aussi comme éléments passifs ou passeurs de cette négativité, tous ceux qui n’auraient pas encore digéré le mal qui leur a été fait ! Non que la théorie soit fausse, le problème demeurant ici dans la façon de considérer l’autre ou dans le fait d’avoir la prétention de le guérir par quelques passes d’amateur. Ou de s’en détourner purement et simplement après quelques échecs. Je donne un exemple concret : « mon voisin algérien ressasse inconsciemment toutes les horreurs qu’il déclare avoir été subies par ses parents et grands-parents ! Je lui ai stipulé plein de fois que cela était vain et qu’il n’était pas du tout sur le bon chemin, mais rien à faire ! Je lui ai proposé quelques soins gratuits, j’ai travaillé sur son énergie sacrée en me concentrant bien fort, mais toujours rien ! Honnêtement, cela suffit, il est dans le négatif, alors j’ai activé ma bulle divine de protection et lui ai signifié de rester à distance. Du coup notre proximité de voisinage devient très problématique, les algériens ont vraiment l’art de la victimisation, ça perturbe mes énergies cosmiques. Ecartons-nous du négatif mes amis ! »… « J’ai aussi une copine qui a été violée, après les mêmes conseils et 5 ou 6 soins gratuits, voilà qui commence à diminuer mon fonds de commerce, pareil !!! J’ai été obligée de couper les ponts. C’est fou quand-même le nombre de gens qui sont dans la négativité ! » … Ma chère amie, entre nous on se sent si bien ! Encore quelques efforts et toi aussi tu pourras enseigner, en plus avec ton diplôme de reiki, tu arrondiras comme moi tes fins de mois ! Je perds une élève, mais grâce à toi la famille s’agrandira comme une belle pyramide ! »…  

Que fera-t-elle la grande famille si la désolation économique ou virale atteignait leur petit pré carré ? Que fera-t-elle si la faim, la colère et la soif déferlent du Sud ? Que fera-t-elle si personne de plus responsable qu’elle n’arrête le  processus macabre actuel par l’action d’un cœur enfin intelligent ou inversement, d’une intelligence enfin accordée avec le cœur. Depuis  les années 70, nombre d’occidentaux se joignent au mouvement « prières collectives cosmiques » en s’efforçant de rétablir un équilibre planétaire… Or en 50 ans, jamais l’avalanche d’évènements à l’échelle globale n’a été aussi épouvantable. Je n’affirme évidemment pas que nous ne sommes pas connectés à la nature ou que nous ne sommes pas tous intriqués en tant que particules, j’exhorte simplement chacun à rester humble et à accepter enfin le dialogue avec l’autre.

J’en profite pour glisser un message à tous les amateurs de positivisme à la carte : ce qui fonctionne pour les uns ne fonctionne pas forcément pour les autres. Notons aussi que l’autosuggestion fonctionne très bien, mais qu’elle devient une arme dangereuse en ces temps de confusionnisme et de frasques individualistes/communautaristes. Concernant l'esprit ou le corps, la complexité des blessures nuit à la simplicité du diagnostique et du remède. Plus l'entropie de notre mode de vie est forte, plus la vérité nous échappe, fusse elle sous notre nez. L’art de la réparation, de la guérison ou des remèdes est une quête que l'Homme moderne, vorace, à laissé de côté lui préférant l'expérience du pouvoir pour les uns et du confort individuel pour les autres. L’art de la QUEST/ION et de la SOLUT/ION est immanent et subtil, comme celui du langage sous toutes ses formes.   

Pour conclure :

Le dualisme, c’est justement le positif contre le négatif ! Les amateurs de Life Coaching moderne n’emploient pas les notions de bien et mal pour ne pas passer pour des idiots en pleine contradiction, mais ils ne peuvent s’empêcher d’exprimer ce  même manichéisme qui nous ronge depuis bien longtemps. Dualité n’est pas dualisme, encore faut-il le com/prendre.

Deux écoles s’affrontent depuis bien longtemps, au prix que l’on connait : les spiritualistes et en particulier les déistes, qui affirment que la conscience précède et prédomine la matière, et les rationalistes/matérialistes qui affirment l’inverse et place au centre la conscience de l'Homme. Pourtant, au regard du principe d’immanence, au regard des mathématiques et des notions d’infini ou d’éternité, chacun a tort ! Beaucoup de bruit pour rien disait Shakespeare, avec cœur, mais non sans raison.

Malgré leur incomplétude et leurs dérives, toutes les écoles ont en partie raison : les religieuses, les réductionnistes, les spirituelles, les progressistes, les conservatrices, les collectivistes, les libérales, les nationalistes, les souverainistes, etc, etc…  Et le New Age aussi, malgré quelques contradictions plus cruelles et dangereuses qu’on ne l’imagine. Autrement dit, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, mais chez chacun, tout n'est pas à jeter. L'enfant roi n'est pas devenu ce qu'on attendait de lui, il serait hypocrite de le faire décapiter sur la place publique.

Le mortier de l’Hermétisme recouvre à la fois la question de nos sentiments intimes les plus profonds et celle du langage qui porte et reflète nos interactions ! Ce mortier motive toujours  les altérités réciproques au nom desquelles nous nous préparons à la guerre tout en souhaitant la  paix. 

Personne

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The silence par Manchester Orchestra

14 Mai 2020, 14:34pm

Publié par Persone

Traduction de la chanson The Silence interprétée par Manchester Orchestra.

J’ai été poussé à bien prêter attention aux paroles de cette chanson par l’intensité qui semblait se dégager de la voie du chanteur et de la composition des musiciens, alors que je ne suis pas un as en anglais ! J’ai été surpris par l’intensité proportionnelle du texte d'Andy Hull ! Et à moitié surpris du fait que les traductions faites à ce jour soient largement à côté de la plaque…

Pour commencer, rendre hommage à la performance mérite que l’on pose et/ou réponde à une question  (QU E S/T ION ou encore QUEST ION en anglais lorsqu'on s'intéresse à la construction, à la généalogie et à l'immanence du langage):

A qui s’adresse ce chant ?

L’auteur lui-même confie qu’il s’agit d’un hymne à l’amour et d’une prière pour « Dieu ». Mais au-delà de l’humble regard de l’"inspiré" sur lui-même et la nature de son oeuvre "souffle", nous pouvons remarquer assez rapidement qu’il s’agit d’un dialogue avec soi-même en « Dieu » et inversement d’un dialogue avec Dieu en soi. Il s’agit aussi et surtout d’un dialogue entre l’orgueil et la vie ! Et par la magie de l’immanence et des multiples formes de la dualité, d’un dialogue entre le masculin et le féminin.

Le texte est aussi une méditation sur la nature de la terre promise, non pas pour les uns ou les autres, mais pour tous. Une arche d’alliance pour le vivant, enfin réconcilié avec la vie et la mort concernant l’Homme.

Une plongée au coeur de la nature de la pensée, une réponse apocalyptique à la question existencielle... 

 

The Silence :

Why do I deserve the science?                                                Pourquoi devrais-je mériter la science

To feel better about you                                                          pour me sentir mieux à ton propos ?

At a loss I lost my cool                                                             A perte je perdais mon sang froid,

I denied that I found you                                                          je déniais t’avoir trouvé,

I tried to be a basket case                                                         j’essayais d’être un cas désespéré,

I did not surprise you                                                               Je ne te surprenais pas.

I’m trying to find a signal of fire                                               J’essaie de trouver un signal (un feu),

Let me know when I should move                                            fais-moi savoir quand je devrais agir/partir.

But you, amplified in the silence,                                              Mais toi amplifié(e) dans le silence,

Justified in the way you make me bruise                               justifié(e) dans la façon dont tu me meurtris,

Magnified in the science                                                           attesté(e )par la science,

Anatomically prouved                                                               prouvé(e) anatomiquement

That you dont need me                                                            comme n'ayant nul besoin de moi.

 

… Crescendo

 

Why do I desire the space ?                                                      Pourquoi est-ce que je désire l’espace ?

I was nourning after you                                                            J’étais en deuil après toi,

I was lost and lost my shape                                                      j’étais perdu et sans forme,

There was nothing I could do                                                    il n’y avait rien que je pusse faire.

I don’t want to waste away                                                       Je ne veux pas dépérir…

It was all I give to you                                                     C’était tout ce que j’avais à donner pour toi.

Take me back and take my place                                              Reprends-moi et prends ma place,

I will rise right up for you                                                          Je m’élèverais/me soulèverais pour toi.

But you,  amplified in the silence                                         Mais toi, amplifié(e) dans le silence

Justified in the way you make me bruise                            Justifié(e) dans la façon dont tu me meurtris,

Magnified in the science                                                           attesté(e) par la science,

Anatomically prouved                                                                prouvé(e) anatomiquement

That you dont need me                                                             comme n'ayant nul besoin de moi.

 

… Crescendo

 

All the while you waste away                                                   Tandis que tu dépéris

You’re asking                                                                             tu demandes:

Did I really need a another one to take me done?                   Avais-je besoin d’un autre pour m’abattre?

Everybody knows it’s something that you                                Tout le monde sais que c’est une chose

Had to live with darling                                                     avec laquelle tu avais à vivre, chéri (assumer)

Nobody’s gonna tear you down now                                        Personne ne t’abattra plus maintenant…

There is nothing you keep                                                         Il n’y a rien que tu gardes

There is only your reflexion                                              Il n’y a que ton reflet/tes pensées/ta réflexion

… Crescendo

There is nothing you keep                                                         Il n’y a rien que tu gardes

There is only your reflexion                                              Il n’y a que ton reflet/tes pensées/ta réflexion

… Crescendo

There was nothing but quiet retraction                                     Il n’y avait rien qu’un retrait silencieux

And families pleading                                                                Et des familles implorant

Dont look in that cabinet                                                   Ne regarde pas dans cette "boîte de Pandore"

There’s far morebad than there’s good                                Il y a là beaucoup plus de mal que de bien

I don’t now how it got there                                                      Je ne sais pas comment il y est entré

That was something your father                                                 Ce fut quelque chose que ton père

had burn in me                                                                           brûla en moi

Twenty hours out of Homestake eternity                              Vingt heures*1  hors de l’usine à perpétuité*2

You can go anywhere but you are                                         Tu peux aller où tu veux mais tu reviendras

Where you came from.                                                           à la maison dont tu viens *3.

Little girl                                                                                             Fillette

You are cursed by my ancestry                                                Tu es Maudite par mon ascendance

There is nothing but darkness and agony                               Il n’y a rien qu’obscurité et agonie

I can not only see                                                                     Je peux non seulement voir

But you stop me from blinking                                                 Mais toi tu m'empêche de cligner des yeux

Let me watch you as closed                                                      Laisse-moi te voir aussi inaccessible

As a memory                                                                             Qu’un souvenir ,

Let me old you above the misery                                              Laisse-moi te tenir au-dessus de la misère

Let me open my eyes                                                                 Laisse-moi ouvrir les yeux

And be glad that I got there                                                      Et être heureux d’être là / arrivé là

 

… Silence et reprise du chanteur seul:

                                                                                                             

Little girl                                                                                             Fillette

You are cursed by my ancestry                                                Tu es Maudite par mon ascendance

There is nothing but darkness and agony                                Il n’y a rien qu’obscurité et agonie

I can not only see                                                                      Je peux non seulement voir

But you stop me from blinking                                                 Mais tu m'empêches aussi cligner des paupières

Let me watch you as closed                                                      Laisse-moi te voir aussi inaccessible

As a memory                                                                             Qu’un souvenir

Let me old you above the misery                                              Laisse-moi te tenir au-dessus de la misère

Let me open my eyes                                                                 Laisse-moi ouvrir les yeux

And be glad that I got she/you/Sion                                         Et être heureux "de l’être et de l’avoir".

                                                                                       OU : " d’être arrivé à EL/LE" ou "... à toi".

                                                                                       OU : "de l'avoir eue".

                                   

Si vous êtes intéressés par le décryptages des paroles, des écritures et des images qui "commentent et font" l'Histoire autant que l'actualité, disons si vous souhaitez en savoir plus à propos du langage et de son instrumentalisation par l'Homme, ou apprendre à décrypter les codes et messages dissimulés dans les langues véhiculaires, je vous invite après lecture à visiter les plus récents articles. Notamment ceux concernant la "génétique du langage ": La magie pour les nuls (parie 1,2 et 3). Mais je me permet surtout d'interrompre votre lecture parce que ce blog pollué par les pubs (je n'y peut rien et ne le monétise pas)  a enfin un site en bonne et due forme et donc un blog sans publicité!!!! J'y incorpore peu à peu les meilleurs articles de celui-ci, entre autres choses croustillantes et instructives. 

https://www.deconstruire-et-reparer.com/         (lien direct en bas de page)

Quelques détails à propos du texte de "The silence":

En écoutant attentivement vous remarquerez que Andy Hull exprime une ambiguïté en terminant la chanson par "and be glad I got there" sans prononcer exactement "there", mais plutôt "she" ou un "you"torturé. Avant de lancer un Inna de yard à la foule, qui signifie "dans la cour"... A cour donc (périmètre relatif à l'école liée à la cité, à la gouvernance, à l'esprit...), complémentaire d'à jardin (le monde extérieur). La cour reflète ce siège de la pensée auquel Andy Hull se heurte gracieusement au fil des couplets, avec toute la violence que la comédie humaine mérite.  

Alors... Qui se cache derrière ce "She" / "You" remplaçant le there? You est ce l'autre? Hymne à l'amour shakespearien? Amour de l'autre? Amour de la vie? Notons entre autre: "little girl, you are cursed by my ancestry". Quelle élue d'un cœur pourrait avoir été maudite par une ligné d'ancêtres? Le cœur est il amoureux d'un autre maudit par sa maison, comme c'est le cas pour un Roméo et une Juliette? Manifeste-t-il son amour pour une vie maudite par le cycle d'Abel (le nomade) et Caïn (le sédentaire), en d'autre termes par la marque du fratricide, la guerre et le consumérisme? Maudite par les intérêts irrationnels de la somme des éléments composant nos différentes "Maison" en compétition? Maudite par un complexe maladif entre l'amour de soi, l'amour propre, les passions, la foi, la raison?  En y ré/fléchissant à 2 fois, hymne à notre amour pour l'autre et hymne à notre amour de la vie ne font qu'un... Alchimiquement vôtre! Amour pour "l'autre" dans le sens globale du terme (amour et haine de soi, de l'être aimé, de la vie, de la nature, de Dieu), c'est l'amour que l'on écrit avec un A majuscule. Et c'est la dualité qui s'exprime ici, sous le principe d'immanence! Rencontre du yin et du yang, du noir et du blanc, des ténèbres et de la lumière, de celui qui se croit maître de celui qui se croit esclave, du temps et de l'espace, de l'archer et de sa cible... Notons que "nature" renvoie à plusieurs notions ouvrant de nouvelles portes sémantiques: le féminin créateur (incluant le masculin), la matrice et son incarnation (incarne à Sion): la terre promise et l'espoir couvé sous l'arche d'alliance. 

Difficile de dire précisément à quel point l'auteur souhaite utiliser tout ou partie de ces codes et métaphores sans le lui demander, pour la simple et bonne raison qu'il suffit de rédiger un texte de construction alchimique (on ne sait précisément si l'autre est humain, abstrait ou divin) pour que le public puisse se poser toutes ces questions posées par les règles de l'art depuis l'antiquité.

Des codes, encore des codes... lol!  Mais rien de bien sorcier dans ce symbolisme qui date de l'âge d'or des alchimistes (durant la Renaissance des arts et des sciences) car le subtil aurait beau s'offrir nu au grossier, que ce dernier l'ignorerait ou le dévorerait sans la moindre considération. Les alchimistes de cet époque comprenaient que la science percerait peu à peu les mystères du nom de la rose au profit de l'orgueil humain et de l'abus de pouvoir. Ils ont donc pertpétué l'art du symbolisme et utilisé des codes, non seulement pour se protéger de la persecution des forces politiques en compétition et communiquer entre eux, mais aussi pour transmettre aux générations futures en apportant de rationnelles mises à jour à nos bases sémantiques et réductionnistes. Des chevaliers de la rose donc, rendant hommage à la vie, à l'Amour et à un Télos moins obscurantiste que celui dont notre eugénisme expérimental a hérité.  

Conservons le prisme alchimique, qui suppose que l'amoureux s'adresse à la vie, disons à Dieu, au mystère de l'existence, autant qu'à l'être aimé(e):

"... anatomiquement prouvée comme n'ayant nul besoin de moi" (moi et ma conscience propre dotée de sentiments): phrase forte, marquée par les musiciens et rappelant la MARQUE de fabrique des temps modernes. Lorsque la tendance est au consumérisme roi, disons au nihilisme post-libéral, la vie n'a pas de sens, la conscience ne précède pas le vivant et n'est que le fruit accidentel de l'évolution d'un univers improbable dû à un phénomène paradoxal relatif au hasard. L'amour lui-même n'est que l'évolution déterminée d'un système neurologique propre à  certains métabolismes, une transcription illusoire d'un phénomène que nous devons entre autres à la reproduction et à l'éducation dans le cadre de l'adaptationnisme. Un éteignoir, un monde désenchanté, mais une parfaite excuse pour un collectif dont le mode de vie repose sur le sacrifice de cette dernière! Pas de sens, pas de libre arbitre, pas de responsabilité en nom propre! De quoi justifier la formule "marche ou crève" (autocraties, dictatutures) autant que les mots doux des eugénistes de tous poils, grands amateurs de démocraties à deux vitesses et de soft-power! Démocraties dont la mécanique ne repose pas moins sur une tyrannie nombriliste: celle de l'individualisme, de l'orgueil, des intérêts particuliers, de la liberté mal acquise, de la fraternité morbide et de l'égalité impossible... En d'autres termes sur le consumérisme.

Une question se pose ici : cette sacrosainte excuse pseudo darwinienne, qui justifie les intérêts de la masse sans âme et les choix de sa gouvernance, que représente-t-elle à l'échelle des nouvelles générations? A l'échelle de cette jeunesse à la tête à la fois vide et trop remplie, née comme un poisson dans un bocal néo ou post-libéral? Confronté au "je pense donc je suis" et à la question du nihilisme (le temps d'une interrogation de bachelier et avant de marcher dans les pas et la dette de nos braves Pères) un ado peut-il encore se dire

"Tout ce bonheur laborieux, toute cette impitoyable mais généreuse nature pour rien? Reste au moins le sens de nos actes pour mériter la qualité du voyage jusqu'à la fin!"

Mise en contexte, la formule semble ridicule! Citons en une plus réaliste:

"Toute cette merde, toutes ces guerres et toutes ces dettes sur notre jeune dos... Tout cela un nom de Dieu ou parce qu'on a voulu donner un sens à l'existence? Autant s'abandonner à une IA et à son monde virtuel pour ne PLUS PENSER."

N'oublions pas que depuis le divorce d'intérêt de l’Église et de l'état, l'idée des alchimistes d'un versant divin "zéro" impénétrable, dont la raison libérée des croyances peut utiliser les signes, nombres et formes pour expliquer notre existence et ses mécanismes, n'a pas fait long feu devant la théophobie du matérialisme "tout puissant". Et puis soyons honnêtes, si l'équation Dieu = 0 a fait couler beaucoup de sang durant deux millénaires, de nos jours, plus personne n'en a quoi que ce soit à "foutre". En d'autres termes, depuis môme, notre adolescent s'est vu répéter "après la mort, il n'y a rien, arrache la vie avec fracas s'il faut, avant qu'elle ne t'arrache la tienne. "Boucle d'Or est une garce maudite par nos ancêtres, au nom d'Apollon mon fils, ne la laisse pas bouffer ta soupe et coucher dans ton lit avant de s'enfuir par la fenêtre..."

Dans un monde cannibale, l'école (la vie...inna de yard) n'est plus qu'un éteignoir (darkness and agony). Pour ma part, je crains que le suicide ait bel avenir parmi les non prédateurs inaptes à la domestication... A la réification consentante qui nous guète en tant que soin palliatif au symptôme de l'Amour, faute d'un remède à notre folie.     

 

 Notes :

*1 - « Vingt heures hors de l’usine à perpétuité »: Le temps d'un dimanche de fiançailles (20 et 4 heures)? Le temps d'une jeunesse (20 ans)? Le temps d'une parenthèse de deux millénaires avant la contre attaque des Empires? Les codes "arithmantiques" se dissimulent autant dans nos textes de référence que dans les dernières œuvres des magiciens de la sémantique... Des codes qui comme à Poudlard (Hogwarts) attendent depuis longtemps d'être déchiffrés par ceux qui les méritent!  Jubilons-nous pour les bonnes affaires et pour le bon roi en Sion ? QU’ EST (S)ION ? Quel est la nature de l'état et de la personnalité morale? Et qui est le roi? Qu'est-ce qu'être élu? A noter : l’album du groupe dont « The silence » est la dernière et 11ème et dernière chanson (renouveau après la première décade), dure 49 minutes et des poussières… 49 minutes intenses où les minutes sont des jours et des "jours d'années" (voir la notion de Jubilé et les chiffres correspondants). Tout cela est fort probablement une coïncidence, mais compte tenu du fait que l’œuvre est alchimique, du moins construite dans les règles de l'art, faisons comme si et entrons dans le domaine de l'arithmancie en tant que rapport sémantique entre chiffres et lettres, ayant permit de construire les bases des langues véhiculaires : Le L de « silence » est une lettre qui porte le chiffre 3 (elle est la 12ème lettre de l’alphabet latin, 12 dont la sommation donne 3). L capitale de Lumière et de Lévitique, L12 comme les 12 fils/signes/tribus. 12 comme le nombre atomique du premier isotope d’Oxygène qui a permis la respiration des créatures sorties des eaux. Précédant le L et première lettre liée au 3, le C symbolise la vitesse de la lumière dans le jargon scientifique et est aussi la capitale première de la notion CHRISTUS (singularité qui porte le langage caché en apportant la lumière). Derrière ce jeux de chiffres et de lettres se cachent depuis l'antiquité la quête du découpage du temps et de l'espace par la cohérence entre le système sexagésimal (12/24/360) et le système décimal. Un enjeux de taille pour tout empire souhaitant rayonner sur le monde depuis le centre 0 de son repère trigonométrique tout puissant! Par un jeu sémantique simple, en remplaçant L par C, SILENCE devient SCIENCE. La science sous ses formes réductionnistes ou spirituelles est-elle manifestée physiquement, visible et audible par tous ? Non, elle est contenue dans le silence, elle se découvre peu à peu et elle se transmet. Cependant l’Homme est libre de falsifier son propre langage, libre de faire ce qu’il veut avec la Lumière ! Pour le meilleur et pour le pire. La science se mérite, elle est à double tranchant, elle attend la conscience du cœur vaillant et intelligent, innocent ou repenti (thème des légendes arthuriennes) ! Elle se partage et comme la musique, elle donne le pire et le meilleur…  La sommation de SILENCE ou SCIENCE donne 4, ce nombre figuré étant celui de la quadrature du cercle. 4 moitié aspirée (inspirée) ou moitié expirée (transformée) d’un H silencieux évoquant la lettre zéro qui n’existe pas de façon "caractérisée". H est la 8ème lettre de l’alphabet latin, une lettre silencieuse et un graphe numérique symbolisant l’infini... Disons les infinis et la substance généreusement mystérieuse du double 0.

*2 - La homestake est une compagnie minière filiale de la société aurifère Barrik Gold. A elles deux ces entreprises exploitent l’un des plus rentables gisements d’or de l’histoire du consumérisme ! La Homestake est à l’origine de la création de la « National bank » des « Black Hills » et de la fortune du milliardaire John Hearst, le père du magnat de la presse William Randolph Hearst. En pleine phase d’extermination des indigènes, la croissance des sociétés minières était parallèle à celle d’une autre entreprise liée au crime, à l’exploitation de la crédulité des expatriés et au sang versé autant par les coupables que par les innocents, bien qu’en des proportions très différentes : les chemins de fer (Hell on wheels). Autre sombre détail : l’extraction de l’or par cyanuration, procédé à l’origine de la fortune consumériste de cette vaste entreprise humaine, est à la fois une indispensable activité motrice de la croissance de notre « Babel » et un facteur morbide pour le vivant et la nature élémentaire qui l’entoure et le constitue. Terre/AIR/EAU/FEU. Comment le feu peut-il être atteint par la pollution ? Par le désordre atomique engendré par la folie humaine, assoiffée de poussière d’étoile (métal). Depuis bien longtemps, avant même la fusion et la fission nucléaires, nous avons violé les lois de l’atome, de son neutron, de son proton et de son électron. Depuis bien longtemps nous avons contrarié la force forte et la force faible. Au prix que Roméo (électron et lune chargée), Juliette (proton et terre féconde) et Mercutio (neutron et enfant encore indéterminé en phase de transformation) connaissent bien ! Les résidus métalliques et les acides utilisés par les entreprises aurifères polluent la terre et les eaux, et lorsqu’on arrive à ioniser par décantation tous ces résidus (ce dont les industriels se préoccupent moins que de leurs bénéfices), la composition de l’air se trouve modifiée et subit un déséquilibre entre anions et cations. Lors de fréquentes erreurs de dosage du cyanure, on parle d’incident et les entreprises doivent impérativement dépolluer pour éviter le pire, OR, cela s’accomplit avec un traitement au chlore, qui est un autre polluant lourd, mais dont les conséquences sont moins perceptibles par le commun des mortels puisqu’elle n’entraîne qu’une désolation progressive de l’environnement (stérilisation/aseptisation) à laquelle nous sommes habitués.  Pour finir, toute cette entreprise multiforme est liée à la pétrochimie… There will be blood ! Les conservateurs et les souverainistes imaginent que le fait de ré-indexer la croissance sur la valeur sûre de l’or est une alternative à la folie de l’instrumentalisation de la valeur virtuelle de l’argent immatériel… Soit ils ont enfin compris ce que le langage du jeu de la vie et de la mort révèle, soit ils se  « Trump"ent" » ! La poussière d’étoile sacrée, nous l’avons maudite pour fabriquer des cuillères, des fourchettes et des couteaux pour toutes les bourses, ainsi que des armes. A la seconde guerre mondiale, les familles juives les plus enrichies en ont payé le prix fort en tant qu’ultimes boucs émissaires de notre folie à tous ! Et qu’avons-nous symboliquement récupéré de leur magot, comme des vautours armés de bonne conscience ? Leurs cuillères, leurs fourchettes et leurs couteaux d’or et d’argent. L’or d’airain (les poêles et les casseroles de métaux moins purs) a quant à lui été réquisitionné pour fabriquer les armes du premier/dernier profanateur et invocateur du Nouvel Ordre Mondial : Adolf Hitler.  

*3 - « Tu reviendras toujours à la maison "mère" dont tu viens » (tu es là d’où tu viens dans le texte en anglais littéralement traduit), évoque le fait qu’un électron libre pensant échapper à l’usine dans l’exotisme du voyage, finira un jour par devoir végéter sans abris ou prendre à quelqu’un d’autre pour subsister, sinon retourner au travail où qu’il soit. Et travailler dans les pays exotiques est dur et beaucoup plus mal payé que dans les pays qui ont fait leur fortune en les exploitant. Un expatrié travaillant pour une quelconque « Homestake compagny » est mieux payé, mais vit comme un bourgeois au milieu de ceux qui crèvent la faim en payant de son âme le prix du PERE SEVERE (un perce Eve errant) "there was something your father had burn in me"... There will be blood in the District of Colombus!  Un prix maudit que l’on connait. Le retour perpétuel à l’usine évoque aussi le fait qu’après un week-end ou des vacances, l’usine nous attend… Jusqu’à la retraite, l’hôpital et les soins palliatifs.

Et dans un sens plus large, nous avons vu precedemment qu'après une quelconque apogée ou parenthèse enchantée, on reviens toujours à la maison mère, sans que rien nous appartienne hormis nos réflexions, nos pensées et ce qu'il reste de nos souvenirs... Reste à savoir si notre contrat est signée au nom du déterminisme naturel ou au nom de la grande prostitué maudite qui alaite les peuples et les intendants élus qui les gouvernent: la Homestake, la grande cité des science, des arts et des industrie au service de l'Homme s'estimant au centre de l'univers.

Je vous laisse ici et ailleurs, avec une autre chanson alchimique, entre ténèbres et Lumière, entre yin et yang, entre black and white (...), brillamment interprétée par Kaleo!

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Discours de Vincent Lindon sur médiapart

6 Mai 2020, 15:20pm

Publié par Persone

Chapeau l'artiste! Et merci à médiapart pour ce partage en ligne!

Ceux qui partagent ce discours, seront certainement motivés par les découvertes récentes faites en matière de déconstruction du langage et d'unification des connaissances (la théorie du tout certes, mais aussi l'étude des rapports manifestes entre la sémantique, l'arithmétique, la géométrie et l'analytique). Ceux d'entre nous qui maitrisent cet "art" vont dans le même sens que cette pertinente participation tout en répondant à un certain nombre de lacunes dans ce discours que l'auteur qualifie lui-même d'insuffisant. Ayant pour ma part participé à cette découverte majeure, je suis bien placé pour affirmer cela.

Lorsque la machine va dans le décor après une course folle, plus généralement consentie qu'on ne veut bien se l'avouer, le passage au stand n'est plus que secondaire! Juste, mais secondaire. Ce qu'il faut réparer, c'est le pilote et par extension immédiate, la foule qui consent à cette course. Aujourd'hui, force est de constater que même les plus démunis ne consentent pas au partage, ne serait-ce qu'au partage d'informations cruciales. Concernant l'information, on pourra dire que les masses n'ont plus les moyens de faire le tri dans toutes les infos (début du discours de Vincent Lindon), mais il n'en est rien! Je n'ai que trop testé les réactions de ceux qui ont encore assez de cervelle pour comprendre ce qui est juste, généreux et intelligent, ceux qui ont les moyens donc! Or quelle est leur réaction? Tout, sauf l'investissement et le partage! Pourquoi? La peur, la honte de n'avoir pas réalisé plus tôt ce qui était pourtant évident et sous nos yeux, l'orgueil donc! Mais aussi l'acédie, la mémoire sélective, les intérêts, la volonté de trouver des boucs émissaires et autres chiens de paille...L'autosuffisance aussi, la crainte de mettre en danger le peu ou le beaucoup que chacun a su mettre de côté tandis que chaque jour, depuis des siècles et des siècles, l'innocence et la nature sous toutes ses formes se font violer sous nos yeux, etc, etc... Derrière une découverte majeure concernant autant la science que l'art de la sémantique et du langage, une sommation révélatrice nous attend. Bien que très peu parmi les spécialistes osent la divulguer, certains commencent à le faire quitte à tout risquer! Mais chacun se conforte en regardant ailleurs!

Merci à la solidarité d'être là, au rendez-vous, mais allons plus loin!

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Les deux tours ou l'effroyable imposture

27 Avril 2020, 17:28pm

Publié par Persone

Les deux tours ou l'effroyable imposture

Nombre de gens ont parmi eux des connaissances ou de bons amis, qui depuis plusieurs décennies tentent de les informer sur l’échéance des conséquences morbides de la SOMME de nos actes ou de la SOUSTRACTION de nos bonnes volontés (causalité)… De bons amis qui tentent aussi de leur rappeler nos responsabilités respectives et communes. Certains ont également la chance d’en fréquenter qui portent en leur âme et conscience les solutions adaptées à notre temps.

Qu’en font-ils lorsque les rapports de force de l’Amour propre et de l’Orgueil des nations sont à leur apogée ? Si ce n’est leur tourner le dos plus manifestement que jamais, déniant de toute leur petite puissance une indicible honte. Moquée, reniée, balayée par le NOMBRE et la MASSE, elle est ici la malédiction de Cassandre. Et lorsque les prophéties s’accomplissent, dévoilant une réalité pour laquelle d’aucuns n’avaient plus le moindre INTÉRÊT, lorsque les Cassandres et autres Thémis sont en lambeaux, nues et mises à terre, les braves gens leur signifient le plus silencieusement possible que tous ont un intérêt particulier à renier une fois pour toutes leurs pommes cuites, ainsi que les vérités et solutions qu’elles contiennent. Tous ceux et celles qui ont subi un VIOL commis au sein de la FAMILLE et ont dû l’accepter pour s’en libérer enfin, connaissent ce processus.

L’Homme commun témoigne de plus d’allégeance envers ceux qui feront payer salement des intérêts macabres à ses enfants, que de compassion envers ceux qui, au prix de leur chair, ordonnent leur libération de l’emprise tacite.

D’Éphialtès et Léonidas aux moldus et Harry (Heim rik), en passant par Barabbas, Denethor, le nœud de vipères, les ogres bien heureux ou la république marchande de la guerre des étoiles, tous nos mythes sont à redécouvrir ! N’hésitez pas, l’intelligence virale confine encore ses proies potentielles et ses hôtes ! N’Hésitez pas, la télé diffuse gratos (!) et les vieux bouquins en papier recyclable sont en PROMO à Carrefour, qui s’investit pour vous. Humour juif. Noir peut-être…

Il est encore temps d’inverser l’issue de la causalité et de la « réalité » sur laquelle notre gouverne biologique a plus d’influence qu’elle ne l’imagine. A l’image d’une cellule (infectieuse, dégénérescente ou hospitalière), notre gouverne est une intelligence dans un hôte, et FORCE est de constater qu’elle contrôle la matière, à commencer par ses mains et les objets qu’elle peut créer, détruire ou recycler. A moins bien sûr que ne s’exprime son potentiel dégénérescent ou infectieux, ceci ayant pour effet de soumettre le concepteur à sa conception.

Par tous les SANGS ! Que les Hommes, si BÊTES soient-ils, se libèrent de leur acédie et se réveillent de la torpeur criminelle de leurs illusions ! Bête dans les deux sens du terme : 1 - Qui manque d’intelligence, de jugement… 2- Animal refoulé ou dénaturé par la domestication ou la torture. Une définition plus juste et plus subtile que celle des dictionnaires ordinaires, dont « l’esprit » rémanent « des Lumières » tend à nous convaincre que la bête est en tout animal qui ne serait pas un Homme. La grande cité des arts, des sciences et des industries est un Hôpital de vivisection qui se fout de la charité.

Que les gardiens se lèvent et que chacun se redresse enfin de la fange commune dans laquelle il rampe en bonne compagnie !

La vérité guide mais ne demande aucune soumission ! À l’intérieur elle déconstruit et répare, à l’extérieur elle n’est qu’une lanterne dans la tempête et les ombres, une humble lueur pour les voyageurs.  

Note: les deux tours sont les Babel(s) de Saruman (amour propre) et Sauron (Orgueil des nations) dans le seigneur des anneaux, œuvre d'un philologue nommé JRR Tolkien, publiée en 1954-55. Fac/tu/el/le/ment, les deux tours sont aussi les twin towers dont l'effondrement polémique marque en 2001 un tournant majeur de notre Histoire. Qu'est-ce à dire, tout devrait aller bien alors! Le problème, c'est l'effroyable imposture... Je vous conseille de revisiter l'Histoire depuis Samson et les philistins jusqu'à l'incendie du Reichstag orchestré sous  les ordres d'un certain Adolf Hitler. A RUMINER tant que faire se peut. 

Délit d'initié VERSUS vulgarisation de l'immanence du langage. 

Donner et partager, déconstruire et réparer. 

Personne.      

Les deux tours ou l'effroyable imposture

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L’instinct de mort en goguette

11 Avril 2020, 16:45pm

Publié par Persone

L’instinct de mort en goguette
L’instinct de mort en goguette

Le gouvernement a signé le contrat tacite de l’austérité modérée, le seul que les gaulois romanisés, puis endimanchés à grands coups de rituels avant d’être tacitement émancipés, étaient en mesure de respecter. Le troupeau joue le jeu, on évite le pire.

Seulement voilà l’été qui s’annonce, derrière un printemps du solde de tous comptes…

Les saintes glaces passent, le soleil brille, les braves gens sortent, s’enhardissent, revêtissent leurs bermudas, leurs sunglasses. Les mâles exhibent le biceps et les femelles sortent la mini… Enveloppe tatouée, enveloppe immaculée, enveloppe charcutière. Hormis la police, honte à ceux qui oseraient les remettre en question. Le positivisme est de mise ! Le ministre est bien embarrassé. On ne cultive pas des individualistes pendant plusieurs générations sans conséquences. Souffrez, mais aidez-vous comme vous le pourrez nous susurre l’Orgueil des nations en pleine déchéance… Toutes les formes de catharsis sont invitées à participer à l’effort funeste.

Rien d’étonnant à ce que le New Age ait de nouveau le vent en poupe, malgré la désillusion manifeste des seventies et toutes les preuves ayant révélé cette fumisterie intéressée, pour ne pas dire pyramide de Ponzi, version charlatanisme spirituel. L’Eglise profite aussi du moment, tout autant que son ennemi de longue date, celui qui coupa les têtes : l’empire et son grand come-back. La république cultive dorénavant un individualisme patenté, pragmatique et motivé par le déterminisme expérimental (empirisme et fatalisme). Notons aussi l’arrivée d’un nouveau challenger incontournable : le nihilisme. Ce dernier semble appuyé par le grand savoir de l’Homme moderne, dit amélioré, moyennant quelques entorses à la logique et au protocole scientifique. Nous connaissons la célèbre chanson : « les dernières découvertes le prouve, le hasard est roi, la vie n’a aucun sens et nous ne sommes rien, n’ayez donc crainte, la mort nous va si bien ». Nous retrouvons ici tout l’échec de la théorie karmique fondée sur une mauvaise interprétation de la causalité : la voie sous le ciel est impénétrable et vous avez suffisamment de vie pour comprendre qu’il faut accepter la vôtre sans résister. Un point pour les dominants, zéro pour les dominés. Les bouddhistes, et en particulier le Tibet, payent très cher cet aveuglement de la force tranquille.

Quelle charmante basse-cour, quelle jolie ferme en foire, quel puissant système d’exploitation !

Revenons à nos moutons :

Le soleil brille, Osiris est votre guide, oubliez Seth et ses sombres prophéties (humour noir égyptien). Depuis les premières chaleurs, l’air est de nouveau moins pure, les passants passent, les voitures font de nouveau vroum-vroum, les motards se lâchent, les trottinettes électriques tètent de nouveau les mamelles de la grande putain nucléaire.

Donnons-nous enfin les moyens d’accorder cœur, tripes et raison : Rendre hommage à la joie et au désir de vivre, qui nous immunisent contre le désespoir (psyché/métaphysique) et la maladie (métabolisme/physique), ne veut pas dire positiver aveuglement. Aveuglément, comme des premiers de la classe ayant bien retenu leurs leçons, ou comme des singes brandissant les objets de bonheur synthétiques qui les ont poussés au pire.    

Il n’y a ni bible, ni paradigme matérialiste de la bonne santé qui puisse annuler toute la subtilité et l’ambiguïté de la vie ! Croire l’inverse revient à accepter d’être une machine gouvernée par des machins. Être une intelligence artificielle soumise à un système d’exploitation incarné par l’orgueil humain.  

Il serait temps de comprendre toute l’indécence de la croissance mal acquise des grands vainqueurs d’une histoire écrite… par les vainqueurs ! Toute l’indécence d’une sérendipité occidentale qui a acquis ses droits sociaux en pompant les richesses et la sueur de ses colonies. Non pas seulement la sueur, mais le sang aussi. Celui des africains par exemple, que l’on fouettait jusqu’aux os pour que ces êtres, jugés inférieurs, comprennent le sens de leurs responsabilités envers les maîtres. Des hommes auxquels nous faisions porter autour du coup de sombres colliers garnis de petites mains coupées, celles de leurs enfants lorsque la famille était soupçonnée de fainéantise. Parlons du progrès, qui se caractérise par moins de barbarie manifeste, mais plus de morts, plus de bénéfices et le consentement tacite d’un continent ravagé par la dégénérescence entretenue. La néo colonisation est un terme qui sonne creux pour des blancs becs galvanisés par le sexe, la drogue et le rock’n roll. Des dépigmentés, comme je le suis, fiers de leur univers d’ombre et de béton qui fantasment sur la guerre des étoiles en pleine guerre froide. Nous avons été plus cléments avec l’Asie, elle a su montrer patte blanche jusqu’au retour de bâton ! « Qu’ils sont polis et croquignolets ces bridés, il paraît que leurs femmes ont un vagin étroit et maîtrisent des techniques sexuelles à faire pâlir un Héliogabale ». Les japonais ont voulu jouer les durs à cuire, mais ils ont compris la leçon en appréciant notre virilité nucléaire !... Une petite pensée vers la Russie s’impose : cette grande Russie qui nous a libérés en payant le plus lourd tribut de guerre (8 à 11 millions de pertes militaires), avant que nos alliances s’accordent hypocritement sur les modalités du démantèlement de son Empire impitoyable. Dois-je parler du sort et de la réputation que l’on réserve aux juifs depuis quelques millénaires ? Ces juifs dont on parle comme s’ils étaient tous les mêmes. Dois-je parler de l’Algérie et de nos nouvelles guerres « propres » menées au Moyen-Orient ? Dois-je parler de l’Amazonie et de ce bassin expérimental qu’est devenue l’Amérique du Sud depuis la seconde guerre ? Dois-je évoquer le cimetière sur lequel repose l’Australie ? Dois-je rappeler ce que les règnes animal et végétal endurent depuis que nous suivons les toutes puissantes Lumières ? Est-ce assez ? Trop peut-être pour votre tête déjà si fatiguée, si malmenée par le flot d’informations infâmes et stériles délivrées par la sainte télévision ? Ou par ces petits écrans qui depuis quelques décennies justifient à eux seuls la raison de votre esclavagisme social ?

Toute cette bonne conscience plus misérable que la misère, nous la retrouvons aujourd’hui dans la rue : on pense à l’économie, on s’inquiète pour les INTERETS, on pense à la relance et à la fin du confinement, on pense été, on pense mode, on sort les jupes, les bermudas et les sunglasses, les voitures font vroum-vroum bravant le confinement… Tout ce cortège de légèreté se dévoilant sans scrupule devant les familles des bientôt 14 mille morts qui ont et auront succombé à un fléau 3.0 dont nous sommes tous responsables.

Je les sens venir les positivistes et autres coachs de la santé individualiste à 70 dollars la séance… « Quel neurasthénique celui-là ! Il faut bien que… » N’osez même pas finir ici votre misérable sentence ! Nombre d’entre vous ne sont plus que les piètres bouffons, les bonimenteurs ou les harangueurs de foule d’un roi déchu qui nous ronge de l’intérieur. Respecter un deuil à l’échelle planétaire et avoir l’honnêteté intellectuelle et emphatique de se repentir pour nos manquements, n’est pas se morfondre ! La bonne conscience tissée autour de nos crimes les plus infâmes, souvent commis par procuration, nous a fait perdre notre latin, notre raison et notre cœur. Avilissement tacite.

Comment l’Homme pourrait-il demeurer un être de raison ou jouir encore d’un quelconque accord harmonieux entre ses sentiments après avoir consenti hypocritement à tant de monstruosité ?

Sans le retour de Cassandre, Thémis, déjà mise en lambeaux, quittera bientôt la cité… Le pire est à craindre.

Le principe de précaution tacite qui mine nos empires, fussent-ils romain, chrétien ou un puissant cocktail des deux, fussent-ils autoritaristes, obscurantistes ou démocratiques, nous pousse lentement vers les affres de l’isolationnisme et de la fermeture des frontières entre états à la fois compétitifs, conflictuels, mais interdépendants.

Alors apocalypse et révélation ou apocalypse avant révélation ?

Affrontez-vous enfin vous-même.

Déconstruire et réparer.   

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Signes et symboles perdus

3 Novembre 2019, 21:08pm

Publié par Persone

Signes et symboles perdus
Signes et symboles perdus
  1. Une proposition :

Vous savez ce qui prouve, avec une cruelle ironie, que les accords écologiques promis par les états ne sont que du vent? Le fait que la FED injecte massivement du cash depuis quelques mois pour renflouer les banques! Injecter des centaines de milliards d'unités monétaires dans un système en faillite c'est faire endosser le poids de la dette à la nature elle-même sous toutes ses formes vivantes! A l'environnement certes, mais aussi au fils de l'Homme que l'on condamne ipso facto au sacrifice dès la conception! Tuer la vie avant qu'elle n'apparaisse, mais à retardement. Encore un accord tacite! Celui qui fait que nous choisissons non pas la révélation, mais l'apocalypse… La venue des 4 cavaliers de l’apocalypse  et l'incarnation de la porte des enfers gardées et alimentées par le cerbère à 3 têtes.

Information, substance, usure et franchise ! Quatre termes falsifiés, tronqués, qui ont perdu leur sens premier au fur et à mesure que notre mètis nous conduisait vers le nihilisme raisonnable le plus absolu !  

Métaphore des 4 cavaliers aux doubles visages (A : apocalypse / R : révélation):

L’archer : A – Conquête et possession/ R – Libération.

Le guerrier : Guerre et annexion/accord mineur et majeur de libération.

Le  porteur de balance : A – Famine, insatiabilité et inflation / R - Partage, segmentation infinie, révélation des essences.

Le pourvoyeur de peur et de mort : A - mécanique de la souffrance morbide / R - Transmission éternelle des principes réversibles et irréversibles, éveil à l’acceptation des cycles et de la transformation du paradis terrestre.

Métaphore du cerbère à 3 têtes :

L'armée viendra par les airs, la terre et les mers… Notons que le feu, ou du moins ce que nous en faisons, est déjà représenté par les enfers. Le feu est l’élément particulier qui tisse ou détisse les liens nucléaires. Autrement dit, il les renforce (force forte) ou les affaiblit (force faible) pour l’équilibre et le métabolisme du monde. L’enfer c’est une guerre du feu, de la viande et du vagin, qui n’en finit plus ! Des têtes chercheuses et pourvoyeuses de mort pour ce cerbère du Dieu des armées qui garde et ALIMENTE son domaine : le feu des armes, la bombe ou les « Lumières » du consumérisme alimentent en chair, en vie et en soumission, la perpétuité de notre souffrance !

Par accord tacite, nous sommes tous des héritiers de Barabbas et de ses libérateurs.

Brisons enfin l’omerta de toutes les mafias institutionnelles, qu’elles soient religieuses ou laïques ! Nous sommes tous des JESU(I)S sacrifiés depuis la conception et nous portons tous notre croix, malgré la place que nous avons prise : côté NOMBRE, côté MASSE, parmi les moqueurs, les hypocrites, les idolâtres, les Lotophages, les récompensés, les esclave sociaux, les opportunistes, les lâches, les accusateurs, les diffamateurs, les lapidateurs, etc, etc… A méditer tant que faire se peut pour briser enfin la trame de ce panier de crabes cancérigène!

Barrabas n’était pas le prince des voleurs ! En coulisse, il était un joker instrumentalisable entre un temple juif corrompu et un empire de dupes ! L’INCARNATION de la mafia si vous voyez où je veux en venir… A ses côtés, Jésus faisait office de Robin des bois ! A mort !

Cette mort qui ne dissout pourtant pas toutes les tâches de l’existence. Erode et Ponce Pilate s’en lavent encore les mains…

  1. Un dialogue :

Suite à cette bouteille de pirate, lancée il y a 7 jours sur mon profil, seulement trois personnes se sont manifestés ! Mais humainement, avec brillance, comme de petites lueurs dans la part des ténèbres collectivement consenties…  Une internaute a déclaré : « je ne sais plus qui l'a prononcé mais il semblerait que nous soyons tous barabassiens... Jusqu'à ce que nous ne le soyons plus! N'est-ce-pas la quête ici et ailleurs? »

J’ai souris en me disant que les bienpensants y verraient probablement un propos réducteur. Mais la réduction, n’en déplaise aux amateurs d’adages tronqués, est le fondement des sciences, elle est aussi un art de la preuve innocente lorsqu’elle ne sert pas à fabriquer le socle matériel de l’hermétisme, ainsi que les armes des gendarmes et des voleurs!  Alors réduisons, précisons,  visons le fond du trou et descendons jusqu’à ce que la matière révèle sa part de ténèbres (vide quantique)… Descendons encore, fil d’Ariane rompu, là où la raison seule ne suffit plus qu’à témoigner de son incomplétude et de sa faculté à détruire le sensible. Mais descendons encore… Au point le plus infime, le monde est à l’envers ! C’est le black Pearl qui s’inverse. Tentons de passer de l’autre côté, là où la lumière rejaillie pour dessiner de nouveau les horizons. Un saut bien singulier !

Je ne vais pas redéfinir ici les bases techniques de l’art unifié sémantique, arithmétique, géométrique (arithmancie). Je ne vais pas non plus rappeler les innombrables mais subtiles passerelles entre la physique et  la métaphysique… J’évoquerais donc une expérience vécue et jouant de métaphores et d’allégories.

Je réitère la question : « je ne sais plus qui l'a prononcé mais il semblerait que nous soyons tous barabassiens... Jusqu'à ce que nous ne le soyons plus! N'est-ce-pas la quête ici et ailleurs? »

 Ici et ailleurs en effet…

Un espoir de fou moins fou que notre folie ne l’imagine dirait Cervantès. Je connais bien un non objet qui serait des plus utiles aux institutions qui tentent perpétuellement de repousser le pire, utile aussi aux gilets jaunes qui tentent en vain de dialoguer avec la tour dans un dialogue de sourds! ... Utile à quiconque comprend qu’il n’est qu’un enfant violé et conditionné à devenir en tant qu’adulte un pitoyable détective du drame de notre existence partagée. Pitoyable parce que malheureux Sisyphe, limité par la corruption de sa programmation sociale. Un non objet disais-je, sans âge, plus ancien que l’écriture elle-même, mais que cette dernière peut cependant révéler ! Mais qui s’intéresse à ce non objet parmi les plus invisibles ? La source du signifié est insignifiante aux yeux des créateurs et consommateurs de formes et d’ambiances,  l’histoire de l’hermétisme commence en ces termes !

Concernant le « ici » que tu évoques, je crois que ce n'est plus à ma pomme de répondre à cette question, elle s'est déjà cuite à feu lent pour transmettre ce que les racines ont puisé de la nature sous toutes ses formes ! Transmettre de façon aigre, sucrée ou salée selon les goûts, transmettre en se prenant des châtaignes plein la poire...  Elle a même accepté d'être mangée plusieurs fois cette foutue pomme. Foutue, je pèse mes mots. Je vais être honnête, je sais pertinemment que plus de 90% des gens qui me lisent me saluent en tant que personne ou Persone et qu'ils apprécient ou sont chatouillés par l'ambiance consommable d'une philosophie sympathique autour du feu. Mais ce n'est pas ce que je cherche! Cela ne l'a jamais été, pas un seul instant. En revanche je sais aussi que ces plus de 90% n'auront pas pris la peine "d'intelligibiliser" les opérateurs de chiffres et lettres dont je donne les méthodologies d'application, pour les utiliser eux-mêmes. Conscient de cela donc, j'ai aussi donné des exemples précis de ce que la transcription chiffrée de nos mots donnait en résultat sur des termes de tous les jours, sur des termes capitaux (concernant les grands principes et faits reconnus), sur des termes techniques philosophiques, sur des termes résolument scientifiques (électron, proton, boson, hadron, temps, vitesse, espace, fonction zêta, E de énergie, M de masse, etc, etc...)  Je me doute que certains auront essayé de traduire quelques mots usuels pour savoir par exemple si  A(1)N(5)I(9)M(4)A(1)L(3) et P(7)A(1)R(9)O(6)L(3)E(5) pouvaient être additionnés pour donner HOMME ou CONSCIENCE, je me doute aussi que certains auront utilisé l’astuce pour en savoir plus sur leurs noms (nom propre, nom de famille) et sur leurs dates intimes (naissance et évènements)... Mais ont-ils été plus loin? Plus loin c'est quoi? C'est déjà se poser la question: "qu’est-ce que cela veut dire?" Réponse: immanence du principe du langage! Langage des interactions que nous n'inventons pas, mais ne faisons qu'observer et découvrir!

 

Autrement dit, si les chiffres et la logique elle-même disent ce que signifie vraiment les mots, au-delà de ce à quoi nous les consacrons (l'ordre et la souffrance), elle peut aussi dévoiler/ révéler toutes les falsifications des programmes que nous sommes. Falsifications qui nous ont conduits aux altérités réciproques et donc à la guerre barbare ou au distingué conflit économique moteur de consumérisme. Mais la  logique ne roule pas sans le sentiment et la volonté/foi/désir ! Sans le mérite ou un minimum d’effort pourrait-on dire ! Pour que le langage parle de lui-même encore faut-il s’entrainer un peu à poser la /les questions. Pourquoi ce terme barbare de mérite ? Pour la hauteur du préjudice commis par tous et chacun ! POINT (2) BARRE (8) ! Mais alors la connaissance ou la réunion des connaissances est donc encore un principe réductionniste fondé sur les formules et la formulation ? Non ! Si vous pratiquez vraiment, vous vous apercevrez que l’arithmancie déconstruit justement les langages scientifiques, philosophiques, artistiques et théologiques pour n’en faire qu’un seul ! Enfin, au bout du compte et du signifié du compte quel que soit le signifiant, elle vous ramènera au simple désir innocent de vivre et de ressentir les choses. En d’autres termes, le bushido, la voie du Nagual, le No pensée, le versant divin de la substance, etc…  Note : j’entends par scientifique tous les domaines de la science, j’entends par philosophique le nominalisme, l’essentialisme, le réalisme, le romantisme, le matérialisme, le nihilisme, etc…), j’entends par théologie celle des  monothéistes juifs, chrétiens ou musulmans, ainsi que celles des païens dont les sources rémanentes n’en sont pas moins influentes. Et puis l’arithmancie met aussi à nu les dérives politiques et l’économie toute puissante que nous ne contrôlons plus.

J’ai envie de dire, que demande le peuple ?

Concernant les institutions concernées, inutile de préciser que l’arithmancie n’a pas encore sa place dans le cœur de l’académie, bien que la discussion soit dorénavant ouverte par quelques pointures en matière de sémantique. Reste le domaine de l’édition…  Comme tu le sais, la première grande maison contactée pour mon ouvrage (Actes Sud) m’a sincèrement répondu qu’elle ne prendrait pas le risque d’éditer le brulot, mais à regret et en saluant mon travail. Mais la seconde (Odile Jacob), qui ne traite que des lettres de présentation/motivation avant de lire les ouvrages proposés, m’a adressé un message très significatif de notre temps : « un désamorçage de la bombe, une conjuration des imbéciles et des conflits et un lien sémantique comme résolution de la théorie du tout… c’est nécessairement une blague ou une œuvre généraliste sans conclusion possible. »  Que dire ? Encore une forteresse de notre triste désert dans laquelle ni un sourcier ni un assoiffé ne peut entrer sans cravate !  Une boîte avec un videur à sa porte. Un physio dit-on aujourd’hui pour se rassurer devant le nivellement par le bas… J’ai aussi fréquenté de nombreux domaines et salons de philosophes, certains ont parfois de beaux jardins, mais tous sont plus privatifs, limités et non communicants que je ne l’imaginais. Chacun y cultive les fleurs de mentors intouchables : les pères des idéologies reconnues dont l’ensemble conflictuel ne peut qu’entraîner l’influence grandissante d’un courant qu’elles engendrent :  le nihilisme.  Ici encore, dans ce bordel raffiné, on n’entre pas sans cravate. Les scientifiques en revanche communiquent les uns avec les autres, mais ces derniers ne traitent pas des questions existentielles hors intimité et ce qui relève de cette intimité n’est pas de la science. Pour eux la grande frontière est ici. L’épistémologie et la sémantique connaissent depuis peu un renouveau et une impulsion, enfin un espoir !

L’hermétisme est un couvercle qui nous étouffe tous, sans considération de genre, de type ou de hiérarchie.

De mon côté, l’ingratitude m’a néanmoins poussé à rédiger un nouveau bouquin moins « subversif », mais contenant mes dernières conclusions et résumant l’arborescence parfois mal exprimée des volumes précédents.  Mais j’ai surtout balancé l’information presqu’au complet dans la machine, c’est ce que j’appelle jeter l’anneau dans le feu de l’agora cybernétique. Aussi, je continuerai à me battre pour que l’arithmancie et son application épistémologique soient dévoilées puis enseignées. Concernant mon action en ligne, je ne peux pousser autrui à pratiquer l’art de l’arithmancie… Enseigner ou dévoiler les bases oui, montrer les applications oui (…), mais on n’impose pas la pratique ! Cela doit venir de lui-même, en soi-même. J’aimerais parfois avoir la  plume d’un véritable écrivain et un style attractif, mais parfois seulement, par peur du pire. Autrement je supporte mal l’idée qu’il faille porter costard et cravate pour présenter Cassandre devant la cour des miracles et la tour de pacotille qui la gouverne.

Quant à Cassandre, je ne la connais pas mieux qu’un amoureux du petit matin ne connait l’élue de son cœur malgré quelques belles nuits d’Amour. Mais je sais une chose : celui qui ne l’attend pas avec une belle gueule et une robe de minuit la mérite probablement, celui qui la laisse venir sans lui imposer une petite chirurgie et un minimum ostentatoire ne sera pas en reste, mais celui qui aura imposé ce reflet de l’accord tacite qui nous ronge tous, aura ce qu’il mérite.  

Bon ok, c’est bien ce dont il s’agit ici. (Retour à la question initiale.)  

 

  1. Un épilogue alternatif :

Parlons de voix, de paroles, de revendications, de gilets jeunes… Parlons de l’espoir des Hommes : même sans "the solution", l'esprit libertaire responsable se réveille dans de nombreux pays et c'est une force que l'on doit saisir. Comme le montrait un Jaurès, la globalisation et les tensions millénaristes ou culturelles (souvent préfabriquées et partant de quiproquos dorénavant illégitimes), ainsi que la prégnance en l’Homme des relations maître/esclave, font totalement obstacle à la possibilité de réveil des consciences dans un seul pays. Dans sa bouche, le terme « international » prenait tout sens !

C'est donc le dernier argument des élites: « si vous ne bossez pas, les pays émergents eux le font pour une bouchée de pain et ne vous feront pas de quartier… » Nous y voilà : le choc des civilisations instrumentalisé pour se défausser du retour de bâton des crimes de l’Orgueil des nations ! Cette chimère exclusive et pourtant globale qui n’est autre que la projection incarnée de celles qui s’affrontent en chacun de nous.  

Mais aujourd’hui, la voie du milieu ou l’art des chamans, tout le monde s’en fout, hormis le week-end lors de la petite catharsis hebdomadaire ! Comment ramener les Hommes à leur nature profonde alors que les liens universels et naturels les plus élémentaires, religieux même (au sens large du terme, métaphysiques donc) ont été dissous par le matérialisme et l'empirisme d'un système collectif vorace dit démocratique?

La clé est dans la connaissance, l'art et la maîtrise du langage sous toutes ses formes. Et il ne s’agit pas de convaincre les indigènes, s’il en reste, mais les voraces. En comprenant mieux qu’eux les rouages et la dégénérescence de leurs moyens d’expression.  

Nos langues et nos expressions culturelles sont diversifiées, mais il existe deux langages universels: la mathématique (outil de base des sciences) et la sémantique. Or ces deux voies offrent aujourd'hui la possibilité d’annihiler tout hermétisme, toute opacité et toute altérité entre nos langages réductionnistes, idéologiques (philosophie, politique...), artistiques ou théologiques! A ce nouvel outil d’analyse, rien n'échappe! Aucun "Livre Saint", aucun codex hermétique, aucune table de loi, aucun code du travail ou de la justice! Un espoir donc, une avancée que les élites et les spéculateurs qui les tiennent en laisse tentent de retarder au maximum.

J'en reviens donc à Jaurès à la fraternité et aux autres indignés qui se lèvent de par le monde, y compris au Japon, d'une façon très inattendue! Il se passe beaucoup de choses au Tibet aussi... Internet est là pour le meilleur et pour le pire... Le meilleur ici serait d'envisager une connexion internationale tout en armant nos propres troupes avec la meilleure non arme qui soit: la clé des langages! Celle qui révèle toute falsification et immunise contre la langue de bois de tous les héritiers des falsificateurs. Une clé qui annule aussi, preuve à l'appui, toute la fumisterie du choc des civilisations.

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Nous sommes tous juifs... was ist das?

8 Septembre 2019, 19:55pm

Publié par Persone

Les théories du complot, avant d'inclure les fameux Illuminati et les extra-terrestres, ont commencé par trouver un bouc émissaire en les juifs! Les plus acharnés et con/vaincus d'entre nous pensent donc que nous sommes les vaches à lait d'aliens juifs et maçonniques. Quelle époque! On ne peut exclure les juifs de cette petite histoire calquée sur la grosse, parce que "tout le monde sait bien que nous PAYONS TOUS LE PRIX de l'usure" orchestrée par ces derniers, maîtres incontestés du système bancaire... NOUS PAYONS TOUS LE PRIX... Mais quelle PRIX ont payé les juifs pour leur statut de déicide? Combien de massacres et de déracinements? Combien d'impôts illégitimes? Combien d'humiliations? Combien de pogromes? ... "Gardez les couteaux et les fourchettes en argent, le reste sera refondu pour la guerre!"... Les juifs... Qui comme nous français, tonkinois ou Javanais (...) ont le droit d'être considérés comme pluriels!!! Malgré notre unité de nature immanente... Ce 100% divin 100% humain que nous avons TOUS interprété à toutes les sauces exclusives et qui, concernant les chrétiens, a fixé le sort des juifs en tant qu'entité représentative. Le cauchemar d'un Paul! Un complexe judéo-chrétien axé sur la personne de Jésus. Un complexe que les dragons du soleil levant auraient pu nous apprendre à dissiper. Si et seulement si... Nous n'avions pas soldé tout compte de nos problèmes nucléaires par une guerre mondiale et l'envol de l'Enola Gay! Hiroshima mon Amour disait Marguerite Duras, en imaginant pas le lapsus qu'elle exprimait. NOUS PAYONS TOUS LE PRIX FORT ET SUBISSONS TOUT LE POIDS DE L'USURE (dans tous les sens du terme!!!) POUR NOTRE HYPOCRISIE GLOBALE!

Déconstruire (nos langages entre autres) et réparer.

On s'en fout dirons certains, des millénarismes respectifs et de tout le reste! nous ne vivons pas dans le meilleur des mondes qui engraisse les vaches de la modernisation, mais faisons comme tel, parce que tout n'est que le fruit du hasard, la vie n'a aucun autre sens que la détermination vers la fin, alors à chacun sa vérité, peu importe! LE HASARD ROI ET ABSOLU! MMMouarfff! Pauvre ma/thématique! Ignorée et instrumentalisée, comme Cassandre. Maudite... Le hasard, qui semble une expression rassurante pour désigner ce qui est relatif au chaos, n'est pourtant qu'un facteur à prendre en compte pour la logique. Logique... La conscience et sa substance de double nature pourrait-on dire. Le hasard est aussi ce qui vient égayer l'être en lui permettant d'être pluriel. Un bonheur (!), mais logique, simplement. Mais le hasard considéré comme origine absolue de notre existence, c'est la meilleure justification que l'on puisse trouver à notre décadence. Au mieux, une pensée absurde qui nous pousse au fatalisme et au nihilisme...

Au pire, une hypocrisie sans nom qui nous permet de dénier la responsabilité de nos actes et de vivre une justice démocratique à deux vitesses, qui n'est plus qu'un principe de précaution pour garder des agneaux et des loups, définis sans le moindre libre arbitre!

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Les vagues

27 Août 2019, 16:41pm

Publié par Persone

La vérité est une chose si simple et innocente qu’un criminel pressé ne lui adresse plus la moindre attention !

Par procuration, nous sommes tous des criminels. Par obligation, nous sommes tous pressés.

Dans cette comédie Shakespearienne qu’est notre démocratie, le juge et l’avocat ne sont que les employés du syndicat du crime.

L’État et le Temple ? L’incarnation sans NOM de la somme de toutes nos petites procurations sans la moindre SIGNATURE.

J’aimerais ici pisser une fois encore sur  la tombe ou futur tombe des critiques de cinéma ! Les appréciations des spécialistes à la sortie de Tolkien m’avaient refilé la même envie irrésistible ! A sa sortie, The Wall bénéficiait encore du sillage du Titanic des seventies ! La grande désillusion n’avait pas eu lieu, le confusionnisme incubait seulement et la fosse septique n’était pas encore bouchée ! Mais quelques années de bonne conscience plus tard, le film fut considéré comme à écarter de la jeunesse devenue neurasthénique (ou l’inverse) ! On y a vu graisseusement l’apologie d’un sale type qui se fascise et qui a des excuses parce que son papa est mort à la guerre ! Et que son rat a cassé sa pipe dans sa petite liquette… Uhuhu ! Il a perdu sa maman Harry Potter ? Bref, la critique choisit l’air du temps, rien de neuf, que de la merde, mais de carnivore, de la merde stérile !

La vague ! On ne la sens jamais venir chez les shadoks ! Elle va et elle vient comme on dit…

Lorsqu’on nourrit ensemble, par suffrage ou corruption,  une démagogie criminelle en la nommant démocratie, on se dirige en rangs d’oignon vers les épouvantails du totalitarisme sous toutes  ses  formes. On ne peut fuir la guerre tout en s’y préparant disait Einstein…

Les  critiques devraient rendre ses titres de noblesse à Alan Parker ou au moins à The Wall et au génie des Floyds durant un temps…  Jusqu’au final cut. Pour ne pas faire la même erreur que tous ceux qui ont fustigé Hannah Arendt lorsqu’elle démystifiait le masque du dualisme ou du manichéisme avec lesquels on couvrait la bête infernale au lieu de la voir. Voir est un terme  que nous connaissons mal !

Nous avons tous tant souffert que les moqueurs et les vipères à nos tables n’imaginent pas les conséquences de leurs persiflages, pas plus que la vacuité de leurs actes nécessairement vaniteux.

Vitam  impendere vero n’est pas serment d’hypocrite !     

Chaque barrière à l'Amour mène à la souffrance! Même deux amoureux et surtout dans les premiers temps des passions finissent par ressentir une compression si de quelconques barrières autres que la pudeur, le respect de l'autre ou la beauté de l'effleurement (les premiers pas de danse) les poussent à reculer vainement la rencontre mutuellement consentie! Et s'ils sont séparés avant d'avoir pu au moins se déclarer cet Amour/amour, la souffrance devient mentale, mais bien plus significative encore! Cela dit en matière de barrière, nous parlons aussi de manque d'Amour/amours envers soi, lorsqu'on néglige notre corps d'une quelconque façon par réaction aux blessures de notre expérience (toute forme de béquille et d'excès continuels)... De manque d'Amour/amours envers la vie lorsqu'on se permet de bouffer de la viande régulièrement et de pratiquer la culture intensive en ayant connaissance de la cruauté et des conséquences que cela représente dans un collectif tel que le nôtre... De manque d'Amour/amours envers l'autre lorsque le mariage ou la vie commune rime avec possession "vos biens communs, à vous qui vous appartenez mutuellement" (un héritage morbide que même les concubins les plus laïcards reproduisent inconsciemment)... De manque d'Amour/amours envers les autres (l’inconnu et l’extension infini de la fraternité de la vie) lorsqu'on se persuade d'avoir gagné en « fraternité © » tout en profitant du droit constitutionnel de s'exploiter les uns les autres en hommes libres... De corruption et de dégénérescence de l'amour propre (un miroir fixe et froid, moins noble qu’il ne s’imagine), lorsque l'on se laisse aller et que l'on régresse autour de notre nombril ou au contraire lorsqu'on renie nos valeurs les plus innocentes et systémiques pour le regard de l'autre, des autres, de l'orgueil des nations que l'on incarne ensemble... De manque d'Amour/amours globalement lorsque l'on fait quoi que ce soit d'agressif envers soi, l'autre, les autres, la vie...

Bref tout cela mène à toutes les formes de souffrance physique ou mentale.

Le maître bushido enveloppe la lame de son adversaire avec son amour et apprend à le connaître à chaque coup, à chaque silence. C'est encore une danse! Tout comme l'aïkido. La boxe chinoise et les arts Shaolin sont plus "obscurs"...

Après son plus beau combat, le maître est censé atteindre la plénitude et aucune violence ne pourra plus jamais venir à sa porte.

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Déconstruction du langage et des complexes du déterminisme :

19 Août 2019, 17:49pm

Publié par Persone

Déconstruction du langage et des complexes du déterminisme :
Déconstruction du langage et des complexes du déterminisme :

A la suite d’une rencontre tout à fait fortuite avec un membre de la fraternité maçonnique du Grand Orient, j’ai été invité à donner une conférence en loge. Je tenais à joindre au présent ouvrage le support rédigé en vue de ce discours, car il renseignera au mieux sur ma démarche si ce n’est sur une bibliographie qui finalement se résume à des vérifications que chaque lecteur peut s’enrichir à puiser lui-même dans toutes les encyclopédies disponibles de nos jours. Wikipédia, Larousse et le Littré pour ma part.

 

Bonjour à tous et toutes,

Pour me présenter, j’aimerais tout d’abord définir les sentiments qui se tiennent face à vous : la timidité ! Le creux dans le ventre, la peur du bafouillage et surtout le fardeau d’un objet si dense et instable, que les mains de son porteur lui semblent plus frêles et maladroites que jamais.

Pourquoi cette introduction ? Parce qu’elle exprime parfaitement un CV et un cursus tout aussi difficile à assumer sur la place publique. Je n’ai pas le statut de chercheur, pas plus que celui d’écrivain, ni même celui de blogueur professionnel ! Néanmoins, je m’emploie à la recherche et à l’écriture depuis plus de 20 ans, quotidiennement, sans encadrement et conformément à un protocole visant à protéger mon ouvrage de toutes les influences subtiles qui motivent la partialité humaine.  Je cite principalement les jeux d’équipe concurrentiels à l’échelle communautaire, nationale ou globale, le devoir alimentaire, le carriérisme, l’obligation de résultats productifs, la gravitation affective et la contrepartie de la notoriété, si petite soit-elle !

On accuse fréquemment l’Orgueil, au sens large, de tous les maux du monde, non sans raison et assurément par sagesse, ne serait-ce que pour cesser le vain et perpétuel calvaire des boucs émissaires ! Mais nous oublions tout aussi souvent ce petit diable qu’est l’amour propre et la place de ministre que l’entreprise humaine lui a confié par défaut pour ériger toutes les Babel du monde !

Un pari risqué donc (!), qui me ramène à mon aveu premier concernant ma fragilité face à vous !

Je me permets ici un résumé poétique de mon cursus :

Après avoir volé avec Peter Pan, comme tout le monde pensais-je à tort, après avoir bénéficié d’une formation scientifique ne m’ayant pas écarté des secrets de la poudre de fée mais au contraire montré comment la comprendre et la mériter, j’ai décidé de ne pas brûler ces mystérieuses ailes et de retourner dans la grotte. La caverne que nous connaissons tous depuis l’allégorie platonique ! Pas pour m’y cacher, ni pour y creuser mon propre compartiment, mais pour m’y enfoncer, en quête des moindres recoins encore inexplorés, si sombres et étroits fussent-ils. Nombre de ces passages peu recommandés portent les traces de téméraires explorateurs et aboutissent à des pièces extraordinaires, tous les sujets ont déjà été traités dit-on ! Pourtant les souvenirs laissés par les explorateurs et la voie des morts elle-même (si je puis me permettre) ne trompent pas : il est ici des choses qui n’ont pu être dites, la voie est encore close et les souvenirs qui la hantent n’épargneront pas l’imprudent qui prétend la traverser ! Ici, celui qui entre avec armes et bouclier, vêtu d’une armure ou muni d’une amulette se retrouve comme un enfant soldat hanté et désarmé chaque nuit par ses  pires cauchemars ! Ici, la fronde de David est de trop et la pierre qui aura raison de la chimère n’est pas celle que l’on croit. Nus nous sommes entrés, nus nous ressortirons.

C’est donc nu, à poil, que je m’apprête à résumer ici les premiers résultats d’une quête qui a usé de nombreuses armures, armes et outils.

Une introduction qui a le mérite d’être sincère, mais qui me permet surtout de rebondir sur mon sujet : qu’est-ce que la grotte ? Où est-elle ? Et qu’est-ce qui la relie à l’observateur ? Est-elle la grotte physique qui abrite les Hommes entre l’antre mystérieuse de la matière et le cosmos inconnu ? Est-elle la psyché de l’observateur qui vit son expérience dans un corps physique capable de se questionner sur la grotte métaphysique de son propre état, entre l’infiniment petit (ce qui le constitue mais agit aussi sur le tout) et l’infiniment grand (ce qui l’entoure mais semble agir aussi sur lui et en lui) ?

Et si c’était les deux à la fois ?

Les terres du milieu ! Physiques et métaphysiques ! Temporelles et éternelles !

Sur le versant physique, les choses et les êtres que l’observateur regarde au pied de sa grotte et la causalité qu’il subit. Du côté métaphysique, le théâtre où se joue les décisions de l’observateur qui agissent en retour sur le monde physique.   

Que fait un physicien lorsqu’il réfléchit au problème posé par l’unification  des trois ordres de compréhension de la notion de physique (la classique, la relativiste et la quantique) ? Il évoque une théorie d’unification sans laquelle rien ne serait possible, sans laquelle la vie n’existerait pas (incohérence entre le micro et le macro), tout en observant que les résultats ne confirment pas cette théorie : la mécanique quantique échappe toujours aux règles de la physique classique et relativiste, quant à elle déjà unifiées. Or, un outil immanent par excellence, souvent transcendant pour l’Homme, outil à la fois inséparable et indépendant de la physique, La MATHEMATIQUE, nous dit une chose : la théorie d’unification est juste et son contraire impossible, mais les limites de précision des moyens accessibles à l’observateur, ainsi que l’état de ce dernier et de ce qu’il observe à l’instant de l’expérience, font que l’affirmation reste indémontrable par la mesure ! Autrement dit, seule l’abstraction mathématique peut affirmer que le pont existe, mais par définition, les maths ne seront jamais un mortier palpable ; et l’édifice capable de nous faire passer le puits d’infini ne sera jamais un objet construit dans le sens où nous l’entendons.

Alors, j’aimerais que l’on s’attarde ici sur un faux détail, autrement dit un gros poisson sous un simple caillou !

Les maths nous disent aussi que les propriétés des nombres relatifs ou décimaux, ainsi que leurs valeurs absolue et réduite (somme des termes consécutifs selon Pythagore ou Euler) sont identiques (symétriques), que nous soyons dans le plus, dans le moins, dans le petit ou dans le grand. Infiniment petit donc, de 1 vers 0 et infiniment grand de 1 vers l’horizon de 0. Les nombres relatifs sont ceux précédés d’un signe (symétrie des négatifs et des positifs autour de 0) et les décimaux expriment quant à eux des valeurs tendant vers une précision inatteignable, déterminant le fait que tout chiffre ou nombre entier demeure séparé de celui qui le précède et de celui qui le suit par un puits d’infini. Les décimales (chiffres après la virgule) nous indiquent par conséquent que tout chiffre ou nombre entier n’est qu’une « unité finie » illusoire assimilable au 0 en sa qualité d’entité cohérente mais inatteignable ! Tout nombre entier pouvant être assimilé à une combinaison complexe de chiffres n’est donc pas si « entier » (plein ou vide mais fini) qu’il n’y paraît et cette combinaison complexe peut être assimilée à un ensemble cohérent de chiffres (inatteignables eux aussi) et donc à une unité (en tant qu’ensemble).

Notons ici la corrélation avec la définition d’un objet vivant ou non, constitué d’atomes et/ou de molécules ! Or si l’on ramène cet objet ou nombre mathématique à une unité, pour cette unité, l’infiniment grand… C’est le dehors, et l’infiniment petit… Le dedans.

  • Le dehors est un ensemble relatif qui semble contenir les autres, un horizon perceptible qui comprend nombres d’autres objets à la fois semblables et différents, horizon tendant vers un vide glacial dont l’observateur ne conçoit pas  les limites. Le grand, c’est ce qui est au-delà de 1, vers l’horizon inconnu du 0 originel.
  • Le dedans est un autre ensemble relatif dans lequel l’Homme, la grotte et l’objet ne font qu’un, un ensemble qui se rapproche de la densité et de la chaleur. Cet ensemble là nous semblait le contenu, jusqu’à ce que nous prouvions qu’il mène lui aussi à l’infini ! Car nous savons aujourd’hui que cette densité, la masse, n’est qu’apparente, relative à des quantas et des échanges d’énergie, laissant toute sa place au vide ! Le petit c’est ce qui est en deçà du 1, à l’intérieur de toute chose, ce qui tend vers l’horizon inverse du grand (1/x) : encore le 0 (!) que nous pouvons appeler ici le cœur de la matière et l’au-delà de l’horizon des évènements : le ring pass not comme les anglais le nomme !

Vous êtes bien d’accord avec moi, nous parlons ici d’une unité relative parce qu’elle est un ensemble cohérent parmi d’autres : vous ou moi ou nous ou encore un chiffre ou un ensemble plus complexe de chiffres : un nombre !

Autrement dit, que l’on tende vers l’infiniment petit ou l’infiniment grand (avec 1 pour centre de symétrie, le petit étant l’inverse du grand et vice versa) ou encore vers le négatif ou le positif (avec 0 comme centre de symétrie des opposés), le vide absolu ou la matière pleine demeurent inatteignables  et les valeurs absolues et réduites des objets sont symétriques et identiques. Deux infinis qui se reflètent l’un l’autre par inversement (espace-temps quantique du petit et espace-temps newtonien et relatif du grand) et par opposition (éternelle unité et dualité du 0, force du va- et-vient immuable engendré par l’impossibilité du vide ou du plein absolu).

Voilà donc, entre autres pourquoi les mathématiques nous disent que l’unification de la physique quantique, classique et relativiste est manifeste, bien qu’indémontrable par les systèmes d’équations connus à ce jour ! Les infinis forment un tout et se rejoignent en des dimensions qui bien généreusement demeurent mystérieuses.

Ces infinis faisant partie d’un même « tout » ont donc un milieu indéterminé « 0 » concernant les opposés (plus et moins ou mâle et femelle) ou un autre déterminé « 1 », concernant les inverses.

-1 est le complémentaire de 1 à la fois semblable à lui et différent, ensemble ils forment deux portes communicantes mais relativement indépendantes l’une de l’autre : le plus et le moins pour la forme archaïque, la matière et l’antimatière pour le début de quelque chose et le mâle et la femelle concernant le vivant. Pour 1 et -1,  le 0 est la fois le centre de symétrie des potentiels que sa dualité engendre (-1 et +1 à la fois semblables et différents par la loi des opposés) et la projection de leur unité relative vers l’infiniment petit ou l’infiniment grand ! Cette projection demeure un mystère physique et métaphysique d’une subtilité rayonnante du plus simple au plus complexe, du plus brut au plus subtil, du plus parfait au plus paradoxal, du plus équilibré au plus chaotique…

Il est important de rappeler ici que les chantiers ouverts en matière de physique quantique, de cosmologie ou d’astrophysique, nous confirment que la matière et la notion de masse s’efface lorsque l’on considère l’infiniment petit ou l’infiniment grand, laissant place au vide et aux quantas d’énergie fluctuante.

Retournons maintenant devant notre grotte, regardons de nouveau dedans, regardons de nouveau au dehors !

L’Homme en tant qu’observateur vit dans la dimension du milieu dans un monde de couleurs et lorsqu’il utilise sa matière grise, sa raison et ses outils, il s’aperçoit que dedans et dehors finissent par se ressembler tout en restant différents. Il constate aussi que tout son déterminisme s’efface pour laisser place à une substance inconnue, indéterminable, aussi immatérielle et abstraite que sa propre conscience !

Voilà qui nous ramène à l’incomplétude, à l’incertitude, mais aussi à la définition de l’immanence :

Qui possède son principe en soi, le principe n’étant pas limité au soi. Est immanent un être, un phénomène ou une chose dont non seulement l’activité est inséparable de ce sur quoi il agit, mais le constitue de manière interne.

Qu’est-ce que cela évoque ?

  • Toute la relativité des notions d’intérieur et d’extérieur ! 
  • Et un extraordinaire principe : Etre à la fois la partie et dans la partie dans deux états différents.

 

Autrement dit, lorsque s’affrontent l’école classique de l’évolutionnisme absolu et celle de l’intelligent design exclusif, leurs altérités réciproques noient le gros poisson que nous venons de trouver sous un caillou anodin ! La théorie selon laquelle la conscience est un propre humain postérieur à une création hasardeuse de l’Univers devient de plus en plus réfutable, mais cela ne veut pas dire que la théorie évolutionniste est fausse ! Si nous réconcilions le principe de «  métabolisme + hasards séquentiels » de la sélection génétique et celui des écarts ponctués, la théorie de l’évolution méritera même son titre d’irréfutabilité !

  • Être la partie signifie qu’une conscience ou une logique, sans début ni sans fin détient tous les programmes qui feront le monde et les constantes qui le détermineront. Cette logique peut être à la fois archaïque et infiniment complexe ! Nous la voudrions mémorielle, mais plus logiquement, elle semble dotée d’un potentiel infini, au-delà du temps et de l’espace donnant sens à la notion de mémoire. La conscience précède l’Homme, ce qui n’empêche pas que ce qui est incarné est déterminé par des lois strictes et que chaque métabolisme suive sa propre évolution en interaction avec le tout.
  • Être dans la partie signifie donc être l’observateur, un autre état de la conscience, complémentaire mais indépendant du premier, un état passant par la naissance d’un petit être amnésique qui devra découvrir le pourquoi, le où et le comment !

 

Le principe créateur est immanent, la conscience est un principe immanent, les mathématiques sont des outils immanents, l’Homme est une créature immanente…

La partie est déterminée dès qu’elle se joue, l’observateur subit les forces, mais peut s’adapter et influe lui-même sur la partie en cours et probablement sur la conscience du tout.

En partant de ce principe qui réconcilie enfin le créationnisme et l’évolutionnisme métabolique et hasardeux, les deux étant reliés et séparés par une roue libre mathématiquement explicable, nous pouvons aussi réconcilier deux notions qui se sont opposées jusqu’à aujourd’hui, pour avoir été mal interprétées : la transcendance et l’immanence.

Que nous dit la définition de la transcendance ? Existence des fins du sujet en dehors de lui-même, caractère d’une cause qui agit sur autre chose qui est différente d’elle et qui lui est supérieure. Par extension, caractère de ce qui est au-delà du perceptible et de l’intelligible. En mathématiques, les nombres algébriques sont dénombrables et les transcendants ne le sont pas.

Définit-on ici qu’un principe créateur est strictement en dehors de ce qu’il crée ? Non ! Nous disons que les finalités du sujet existent en dehors de lui-même. Voilà qui n’empêche pas le principe qui englobe ces finalités de constituer aussi le sujet, de l’intérieur ! Quant à la notion de "supérieur", elle concerne la théorie des ensembles : la conscience du tout englobe la conscience individuelle, elle est donc supérieure, mais cela n’empêche pas le plus « petit » de contenir le plus grand et de pouvoir agir sur lui.

Après des millénaires de paradigmes nourris par la transcendance d’un Dieu tout puissant ou par l’immanence réduite au déterminisme absolu qui n’a rien à envier au dogmatisme religieux, notre cerveau résiste à ce discours ! Mais force est de constater que le principe anthropique est aujourd’hui une théorie unificatrice plus pertinente que « l’intelligent design » de certains néo créationnistes,  plus pertinente que les dogmes admis par la politique des institutions religieuses, plus pertinentes que les théories gnostiques culturellement dissociées et plus pertinente que le déterminisme absolu de la philosophie matérialiste ayant engendré le consumérisme et le paradoxe de notre temps !

Et ce que cette théorie offre de plus intéressant, c’est qu’elle réconcilie toutes ces écoles en leur suggérant de dépasser scientifiquement leurs croyances et de résoudre leur complexe d’incomplétude par ce qui est abstrait : les mathématiques, la sémantique, l’art, la métaphysique, la transcendance !

Le plus surprenant dans tout cela, lorsqu’on étudie la sémantique, c’est de constater que l’humain s’est dissocié de  lui-même et des autres en diversifiant son langage originel (les mathématiques, les signes, les chiffres, les nombres, les symboles) non pour partager, mais pour imposer, violer et conquérir ! Cette épouvantable partie d’échecs que l’humain joue contre lui-même commence par la domination du mâle Alpha qui prend le vagin et distribue la viande devant le regard meurtri de l’enfant encore indéterminé ! Elle se perpétue avec la découverte d’un second anneau de pouvoir : après celui du feu, de la possession et des armes ayant corrompu la passion et les talents d’un double cœur déchiré, les héritiers, nos premiers pères et mères ont découvert celui de la  croyance unificatrice et de la compétition entre élus pour satisfaire le divin et l’appétit des parents devenus grands amateurs des fruits de la connaissance ! Un temple et un autel devant départager l’agriculteur et le berger… Le meurtre d’Abel par Caïn, deux enfants terribles que des parents débutants ont délaissé devant les intérêts d’une pomme juteuse !  La guerre des sexes, la guerre du feu (la technologie), l’empirisme et la dissociation de la fraternité humaine ! Au cœur de Babel et entre toutes les Babel du monde, à chacun son langage, à chacun ses codes, à chacun son hermétisme !

La croissance démographique est sainte, hygiénique pour le mâle dominant, la cité pullule, la notion d’économie devient inconsciemment synonyme de dépenses et les conquêtes imposées par la croissance comptent parmi les nécessités intouchables !

Autrement dit, ce paradoxe déterminé à tendance masculine est le moteur de notre empirisme depuis quelques millénaires et un problème simple à la base s’est complexifié outre mesure dans une dissociation totale de nos susceptibilités à la fois réciproques et communes ! Ces susceptibilités des êtres de matière que nous sommes ont la conscience innée et l’instinct originel comme juste milieu indéterminable et elles peuvent se définir par les termes raison et sentiments dans leur détermination. Socialement, elles caractérisent 4 ministres dont les forces raisonnables et sentimentales demeurent dans un conflit pathétique : la religion, la science, la politique et les arts. Eux aussi totalement dissociés et pourtant maladivement dépendants les uns des autres ! Rappelons-nous que les monothéistes furent persécutés par les païens, dont les héritiers tardifs, attachés au retour de la raison et de la république ont à leur tour été persécutés durant le règne des droits divins. Rappelons que dans cette guerre plurimillénaire entre science et religion,  les artistes disent tout sans ne rien dire et les politiques comptent les points pour tirer leur épingle du jeu en essayant de conserver leur tête sur leurs deux épaules ! 

Alors pour résumer et pour conclure cette réflexion, j’aimerais en dernier lieu attirer votre attention sur le fait qu’elle résout aussi un double paradoxe qui ronge notre actualité depuis le siècle des Lumière et la révolution industrielle : le fait que la philosophie matérialiste et l’hégémonie de la raison humaine nous aient sortis de l’obscurantisme en nous faisant hériter du consumérisme ! Et le fait que nos démocraties reposent sur une notion de la justice que le déterminisme matérialiste rend impossible puisqu’il impose strictement que nous n’avons que l’illusion de nos choix et que nous subissons des forces déterminées faisant de nous de parfaits irresponsables de nos actes ! Ici, le criminel et le bourreau sont conditionnés et théoriquement aussi coupables et innocents l’un que l’autre, alors que le collectif bien-pensant qui mandate le bourreau pense que le seul responsable du mal est le malfrat qu’elle a pourtant engendré ! Un paradoxe révélé récemment en France par la loi Schiappa, qui définit clairement qu’un être innocent qui ne conçoit pas la responsabilité de ses actes consentis devant un abus d’autorité, est légitimement considéré comme victime d’un viol si cet abus d’autorité le pousse à commettre l’acte. Cette loi a intelligemment et sagement été adoptée pour protéger l’enfance des abus sexuels dans un monde où le masculin prend le rôle du roi faible et est possédé par ce qu’il croît dominer. Mais en définitive elle a  une portée bien plus grande ! Par simple logique récurrente, elle définit le fait que le crime suicidaire et expansif du consumérisme a été commis par procuration et par des peuples ignorants, conditionnés et victimes de l’abus d’autorité des décideurs assermentés qui les dirigent ! Et le consumérisme n’est pas un simple crime, mais l’équivalent d’un génocide inconscient envers l’ensemble du vivant !

  • « Quand nos élites intellectuelles ont-elles réalisé qu’en transformant un esclave en travailleur social récompensé matériellement, l’humanité deviendrait inéluctablement  consumériste, contrainte de détruire toute vie pour nourrir la sienne ? »
  • « Ne se sont-ils pas aperçus que derrière l’euphorie de l’abolition des chaînes et celle du droit au confort pour tous, se dessinaient quelques glorieuses décennies dont le prix serait le désenchantement du monde, l’empoisonnement des sources et la désolation des terres ? » 
  • « Ou au contraire, le déterminisme absolu est-il devenu un opportun prétexte pour continuer à fuir en avant en niant toute responsabilité ? »

Dans cette dernière optique, nous pouvons comprendre tout le dilemme freudien et shakespearien qui pesait sur la conscience et la notoriété de nos philosophes matérialistes : rompre avec la suite logique de notre empirisme, pour un simple principe de précaution sensible et naturaliste, signifiait se retrouver dans la position d’un Moïse ou d’un Jésus ! Dois-je dire aux maîtres et aux esclaves ce qui les rapprocherait de la vérité ou ce qu’ils veulent entendre ? Aussi pour que la déconstruction et la reconstruction s’accomplissent par un accord possible et non par la force, il s’agirait que l’homme la femme et les Etats puissants qu’ils forment reviennent ensemble sur leurs pas pour remonter la piste de leurs péchés capitaux et mortels ! Or une telle descente aux enfers, doublée d’une telle ascension vers les cieux ensoleillés qui nous brûlent et la nuit qui nous ensorcelle, passeraient nécessairement par une mise en évidence de notre hypocrisie religieuse et politique plurimillénaire ! 

On comprend donc aisément qu’il fut plus facile pour nos philosophes matérialistes de suivre l’air du temps et le sens de l’avalanche de la révolution permanente, avec le déterminisme comme excuse, plutôt que de convaincre le peuple affamé et prêt à bouffer du curé d’un "Mea culpa" collectif ! Le grand dilemme de Danton et Robespierre, mais aussi celui d’un Abraham !

Une impossible démocratie consumériste, une justice illégitime par définition et un complexe de Cassandre sont les fardeaux principaux d’une humanité déterminée et irresponsable !            

Le grand paradoxe morbide de notre temps est ici !

Nous ne sommes que relativement libres dans un univers déterminé, mais cette liberté relative impose nécessairement la responsabilité de nos actes ! Le libre arbitre et non la liberté absolue ! Libre arbitre tant décrié par les philosophes de la raison et du matérialisme qui se sont tout de même permis la liberté de placer la raison humaine au centre de tout et de concevoir notre incomplétude comme une simple frustration alors qu’elle est la clé de la perfection nécessairement imparfaite de notre immanence !

Alors pour résumer toute cette démonstration qui suggère une unification plausible et cohérente des langages scientifiques, théologiques, politiques et artistiques, revenons encore à notre sujet face ou dos à sa grotte ! La terre du milieu est le monde temporel que nous percevons à notre échelle entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, mais elle est aussi cette île métaphysique que la conscience humaine peut atteindre lorsqu’elle se libère un instant de l’emprise qu’elle a sur l’emprise de l’espace-temps qu’elle mesure obstinément !

Les légendes sumériennes, les contes africains, la mystique indienne, l’univers parallèle d’Homère, le dialogue de Critias et Platon, le petit et le grand théâtre shakespearien, les mystères de la kabbale, les énigmes de De Vinci, l’île de Peter Pan qui cache Pi R², les terres du milieu, l’apocalypse et la révélation selon Tolkien, le monde de la magie et celui des moldus selon JK Rowling… Pour citer des exemples qui mériteraient d’être lus et relus, avec un regard scientifique, une attention sémantique et un objectif épistémologique.            

Si l’on me demandait aujourd’hui quel est pour moi la plus haute magie parmi les prouesses scientifiques, les manifestations de l’art, les inspirations religieuses et les mutations métaboliques de l’Etat qui incarne le pouvoir politique, je répondrais à coup sûr : la magie qui permet de briser le mur de l’hermétisme réciproque et de dissoudre le mortier illégitime de notre prison gravitationnelle !

Le sortilège qui annule les sortilèges qui ont désenchanté le monde et le cœur de nos enfants depuis quelques millénaires.

Je choisis donc la fin de  mon discours pour rappeler la définition du rationalisme dont il ne souligne que l’incomplétude :

Le rationalisme est la doctrine qui pose la raison discursive comme seule source possible de toute connaissance réelle. Autrement dit, le réel ne serait connaissable qu’en vertu d’une explication par la raison déterminante, suffisante et nécessaire. Ainsi, le rationalisme s’entend de toute doctrine qui attribue à la raison humaine la capacité de reconnaître et d’établir la vérité.

Ce qui est dit ici, c’est que la raison est la seule source possible de toute connaissance réelle ! Autrement dit, de toute connaissance relative à des objets, des êtres ou des phénomènes que la raison juge réelle. Mais que dire de ce qu’elle ne perçoit pas encore et de ce qu’elle ne percevra jamais ? N’est-ce pas depuis que l’homme s’est évadé dans la cosmologie et l’astrophysique et enfoncé dans la mécanique quantique, bref dans l’imperceptible, qu’il a commencé à rationaliser sa nature incomplète et incertaine ?

L’homme n’a pas besoin de la foi disait prudemment Descartes ! Mais sa doctrine, comme celle de Spinoza, restait compatible avec la notion de métaphysique et ne disait pas que la foi ne pouvait pas aider. Encore faut-il définir ce qu’est la foi ! Ni le dogme, ni l’autorité religieuse ne sont garantes de cette dernière ! Un champ d’investigation venait de s’ouvrir : y a-t-il un instinct pur, innocent et en roue libre qui échapperait au déterminisme du conditionnement ? Un Amour et une foi au-delà des sentiments et des intérêts raisonnables ? L’expérience prouve que oui ! La force mathématique du cerveau humain (instinct programmé), mais aussi nos capacités à aimer et ressentir le flux et le reflux (cœur) ou encore à drainer (foie), suffisent pour que ce dernier trouve la vérité en un instant et accomplisse le mouvement déterminant, suffisant, nécessaire.

Sans la physique quantique, Descartes et Spinoza ne pouvaient pas matérialiser leur subtilité prudente, mieux que par la notion de substance divine de double nature, cohérente avec le principe d’immanence. Descartes aimait la mathématique et en maths, il n’y a pas que des nombres réels, entiers ou naturels ! Il y a aussi les relatifs, les irrationnels, les transcendants, les imaginaires…

Pour conclure, j’emprunterai le discours de mes détracteurs : Tout est déterminé, Soit ! Dans ce cas tous les facteurs et les conditions requises doivent être réunis pour créer quelque chose de nouveau qui ne serait pas voué à l’échec.  Autrement dit, la sortie de l’impasse, la maîtrise de l’avalanche consumériste, le reprise de contrôle du véhicule fou, ou encore le Graal ou la pierre philosophale, ne se manifestent que devant celui qui la mérite. Celui qui voyage dépouillé entre l’en-deçà et l’au-delà de la somme de nos intérêts, l’albatros qui voyage déplumé, nu, au-delà des illusions de la prison gravitationnelle vers l’île de l’ « émanence », où tout est trou/blanc/t. 

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