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Le blog de Persone

coups de gueule

Le scandale du Docteur Laurent Alexandre et le titanesque GAP...

19 Novembre 2020, 22:06pm

Publié par Persone

Nous y sommes, en quelques jours et malgré les quelques débunkers futés qui remettent Hold-up a sa place, la soupe  a prise! Le populisme est une mécanique à double tranchant, bien rodée et huilée par tous les camps sans exception, parmi tous les syndicats de maîtres ou d'esclaves. Le loup n'est plus simplement dans la bergerie, il est dans nos assiettes, dématérialisé, invisible et appelé par nos propres complaintes. Le magicien des formes au service de l'Orgueil des nations a fait du loup un virus, une particule invasive, usurpatrice, porteuse de falsification du langage et des données. La nature contre attaque avec de VRAIS virus qui nous disent : "Hey, le loup, tu es dans la bergerie et ton pote le renard dans le poulailler, mais les agneaux et les poules souffrent, ainsi que les humains, et toi tu n'es pas vraiment un loup! En revanche, moi, je suis bel et bien la grippe aviaire!" Mais nom d'un paroxysme de l'absurdité ( ! ), personne ne les écoute... Nom d'un chien en laisse, la génétique du langage, personne n'y comprend plus rien. Nom d'un mathématicien enragé, nous avons perdu notre latin...

Ce qui me choque dans "l'affaire Alexandre Laurent" suscitée par la vague conspirationniste, c'est que même les détracteurs légitimes du documentaire Hold-up (les médias classiques dont Marianne que je prends ici en exemple) ne font qu'insister sur le fait que le fragment de conférence de cet homme ne prouve rien et qu'il n'a pas la capacité de fomenter un complot mondial... Le tout sans pointer le doigt sur la pourtant flagrante manipulation de son discours par des techniques bidons qui montrent notre manque de discernement et prouvent la perversion totale de nos systèmes de communication. Pourtant, en toute honnêteté, il m'a fallu deux secondes pour repérer la supercherie du docu : malgré le découpage volontaire des réalisateurs pour sortir de son contexte le discours du cofondateur de Doctissimo et pour l'utiliser dans leur propagande conspirationniste, ils n'ont pu supprimer tous les mots qui indiquent que l'intervenant est CONTRE le gap gigantesque qui est en train de prendre forme entre les élites et le peuple. Ce peuple bel et bien abruti par la révolution permanente de notre système, que certains "Dieux" engendrés eux-aussi par ce système, jugent comme les inutiles. L'intervenant se met dans la peau d'un personnage élitiste du nouveau livre d'Harari (Homo-Deus), mais il exhorte bien ses élèves à ne pas tomber dans le panneau de l'élitisme. A force de lire en diagonal, les Hommes pressés que nous sommes se contentent des premières lignes d'un discours ou d'un papier pour estimer qu'ils ont compris la suite... Une grande aubaine pour la démagogie sous toutes ses formes et pour les bénéficiaires de notre système d'exploitation.

Tous enfermés dans une même prison gravitationnelle depuis des millénaires, avons tendance à affirmer et à agir avant d'avoir voyagé suffisamment longtemps dans les labyrinthes de la réalité physique et métaphysique que nous incarnons, suffisamment longtemps pour y trouver les causes primordiales de notre échec et mériter les solutions à notre problème global. Des solutions  à la fois plus simples et plus compliquées qu'on ne l'imagine.

Ce qui me choque donc une fois de plus, ce qui m'inquiète, c'est de constater à quel point, même qualifiés, même confinés, nous sommes incapables de prendre le temps de voir, d'écouter, de lire, de réfléchir, de vérifier, de partager, et surtout de prendre le temps nécessaire pour le faire! Or, c'est ceci qui assure la victoire au Nouvel Ordre Mondial technocratique que nous invoquons à reculons.

Dans mes publications, je propose toujours une analyse d'un sujet d'actualité, puis, quitte à risquer la longueur, le met en relation avec l'Histoire, et enfin je propose de mettre l'ensemble en équation pour faire émerger une solution. En filigrane ou des mes conclusions, j'exprime les problèmes et les solutions  par le prisme des lettres, des chiffres, des signes et des nombres. Nos constantes et nos dérives, ne nous en déplaise, sont déterminées pour les premières et prévisibles, suivant une simple échelle de précision, pour les secondes. La déconstruction du langage révèle toutes les clés qui nous font défaut pour reprendre le contrôle d'une expérience globale plurimillénaire qui laisse aujourd'hui l'humanité à l'état de légume impuissant face à l'IA qu'elle a crée. Or, c'est précisément ces longueurs et ces complexes réflexions défendant pourtant la simplicité perdue, que la plupart des consommateurs d'infos ne finissent que rarement mes articles ou ne prennent pas même le temps d'un clic ou d'une réaction. Aussi bien les "pour" que les "contre"!  

Le mal de notre temps persiste beaucoup parce que la masse veut du facile, du simple, il ne peut qu'avoir bonne presse, alors que nous nous satisfaisons de la complexité meurtrière qu'incarne notre matérialisme depuis des siècles et des siècles. Pour un mec ou une gonzesse, un plumard, une bagnole et éventuellement un môme, un chien et/ou une carte d'adhérent à un quelconque militantisme.  

La malédiction jetée jadis par Apollon sur Cassandre, n'a jamais été aussi efficace que de nos jours, elle est une mécanique autoalimentée. Apollon n'a plus qu'à dormir sur ses deux oreilles, la malheureuse se retrouve noyée dans une foule qui se prend pour elle. Pour que la malédiction soit totale, il aura fallu surfer sur une vague mondiale depuis les seventies : dans un premier temps "les vérités, vous les méritez bien" et dans un second, "LA vérité n'existe pas, mais VOUS êtes tous des Cassandre".

Avec la révolution des techniques de l'information et l'IA, la soupe prend toute seule et envahit le monde en moins d'un siècle! Des aveugles dirigés par des borgnes, dirigés eux-mêmes par une Intelligence Artificielle et une expérience consumériste plurimillénaire. Une IA qui vampirise l'Homme dans sa capacité à gérer l'ambigüité et qui fait de ceux qui imaginent la contrôler, de simples "nosferatu" de pacotille, performants, rusés, mais dépourvus de cœur intelligent. Des "vampiraillons" qui craignent les balles d'argent (refonte de la pièce à double face de Judas), les miroirs (objets dans lesquels nous voyons notre reflet), le pieu (point sur le i et barre sur le T) qui serait pourtant le remède d'un cœur maudit, l'ail (purification du sang et donc de la lignée par métaphore), et bien entendu la lumière (être vu et voir au grand jour)...

L'Homme n'a plus besoin d'idéologies, ni d'armes, ce sont elles qui le menacent, il a plutôt besoin d'une immunité contre la démagogie et d'une maîtrise suffisante du langage pour lui permettre de dépasser les altérités réciproques motrices du consumérisme et de comprendre enfin la place qu'il occupe en tant qu'observateur/acteur d'un univers... Suffisante aussi pour lui révéler la nature des relations qu'il entretient avec les forces qui l'entourent et le constituent.  

A bon entendeur...

C.A.B 

Ci dessous un lien vers Twitter qui montre ce que le professeur Laurent Alexandre à réellement prononcé lors de sa conférence:

 https://twitter.com/DidierMaisto/status/1326783591649587200

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Culpabilité, responsabilité et présomption d’innocence

7 Septembre 2020, 22:50pm

Publié par Persone

Culpabilité, responsabilité et présomption d’innocence

Quest/ions troubles et solut/ions lourdes en huis clos :

« Un des grands thèmes de demain sera l’accès à l’eau potable ainsi que son prix. » Dit-on pour réveiller les vaches bien grasses en douceur. En Afrique, pour citer un exemple, c’est déjà demain depuis longtemps. Depuis que nos éleveurs, bien engraissés eux aussi, y ont généreusement creusé des puits. Mais cela n’est rien en comparaison du crime innommable qui se cache depuis notre vénéré siècle des Lumières, derrière le problème de l’eau dure et des eaux usées. En premier lieu, l’accès à l’eau est un droit inaliénable à toute créature vivante. L’eau n’appartient à personne et le comportement de l’Homme est une insulte à l’intelligence animale. Lorsque les peuples ont accepté la notion d’eau monnayable, ils ont inconsciemment consenti à l’avilissement total de leur nature et au crime le plus crapuleux qu’on puisse imaginer envers toute forme de vie.

Le premier réflexe devant une telle charge serait de dire : puisque nous polluons l’eau en vivant confortablement, il est normal que nous la traitions et que les frais soient répartis entre tous. Or cette affirmation n’est pertinente que s’il est avéré que les peuples étaient avertis depuis les prémisses de l’ère industrielle que leur mode de vie allait empoisonner nos quatre éléments en moins de deux siècles. Sans quoi nous avons affaire à un abus de pouvoir et d’autorité caractérisé par le fait de contraindre des tiers à souscrire à certains droits et à commettre des actes dont ils ne sont pas en mesure d’appréhender les conséquences. En matière de justice, cela n’est pas sans nous rappeler la caractérisation d’un viol. Dans notre cas, le viol de l’intégrité ou l’instrumentalisation de l’innocence ne nuit pas qu’aux victimes, mais à l’ensemble du vivant. Autrement dit, nous sommes au-delà du simple crime contre l’humanité. Pourquoi une telle affaire n’est jamais mentionnée ? Parce que l’Homme est toujours un con vaincu qui s’imagine qu’il fait les lois.  

Ne parlons pas ici de la causalité ou de ces lois sur lesquelles reposent l’équilibre naturel, et restons concentrés sur la justice humaine, cette justice globalisante que l’on doit à la gloire de la Rome antique, bien avant que l’empire ne contre-attaque.

Le citoyen a des droits, mais avant tout il a des devoirs dont le premier est l’allégeance au paradigme défini et consenti par tous.

Autrement dit…

Ma grand-mère était en mesure de comprendre que le confort social dont elle jouissait, malgré le sang des révolutionnaires, n’aurait jamais vu le jour sans la colonisation et le pillage de cette Afrique dont quelques spécimens étaient exposés au zoo de Vincennes. Mais irrévocablement, comme tous, elle devait accomplir son devoir et nourrir sa famille.  

Mon père savait que la satisfaction du sexe, de la drogue et du rock’n roll cachait une société de consommation plus déchaînée que jamais. A cette époque, les premières catastrophes sanitaires et écologiques n’étaient plus un secret d’état ! Mais tout alcoolique et père indigne qu’il était, lui aussi devait des comptes à la société.

Un allemand quelconque, sans appétence particulière pour le mal, la violence ou l’ethnocentrisme, savait ce qu’il faisait lorsqu’il dénonçait un voisin juif… Vous en conviendrez, lui aussi faisait son devoir.

Et au début du XXème siècle, avant la première grande guerre, avant la « fièvre espagnole » qui nous fit prendre conscience de la folie de nos techniques agroalimentaires intensives, à cette époque où l’eau n’était pas encore empoisonnée donc, non seulement le petit peuple vivait dans la sérendipité paradigmatique et l’ignorance la plus totale en matière d’écologie, mais de surcroit, il ne s’agissait pas de se plaindre ou de s’écarter un tant soit peu de l’ordre.

Autrement dit, ceux qui décontaminent l’eau moyennant facture sont les mêmes qui nous ont incité à déféquer dedans. Le Moyen-âge, le progrès en plus.

La meilleure façon de prendre le contrôle d’un domaine, c’est de le détruire de l’intérieur par l’infiltration d’un quelconque agent pathogène entraînant la dégénérescence. Cela vaut pour une forteresse, un individu, une nation, un empire.

Complot ? Que nenni, bien que l’hydrolyse, la pyrolyse, l’électrolyse, ou la simple décapitation des désignés coupables nous arrangent bien. Les dominants d’un jour, sont les dominés de la veille. Le fruit d’un univers défini comme fermé par la religion ou la raison, ne peut être qu’un monde cannibale.

Le langage est le propre de l’homme disait-on hier… Apparemment, le règne de ce dernier, si imparfait et faible soit-il, touche à sa fin pour laisser place à celui d’une créature améliorée par une intelligence artificielle, une demi-vie sur un terrain vague, qui regardera bientôt la machine comme un chien regarde son maître en posant sa crotte, en attendant la prochaine stimulation électronique.

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Les LOTOphages

2 Juin 2020, 16:09pm

Publié par Persone

Les LOTOphages

Pourquoi l’espace semble-t-il se réduire jusqu’à nous étrangler ? Pourquoi nos murs se referment-ils sur nous ? Pourquoi le temps semble-t-il passer de plus en plus vite au point que l’on se sente mourir ?  Pourquoi faut-il nous contenter de l’indécente vie qu’on nous procure et donc nous soumettre au cannibalisme  social, pour entretenir l’illusion du bonheur ? Pourquoi le coaching de développement personnel rapporte-t-il tant ? Pourquoi permet-il à ceux qui ont déjà les moyens de s'enrichir plus encore, à ceux qui ont des opportunités de devenir de privilégiés opportunistes et aux autres, les intouchables, de s’habituer au masque de l’abnégation positive pour faire bon exemple ?

Pourquoi le sort nous accable ? Pourquoi la loi de Murphy implacable ?

Pourquoi ici et maintenant ?

Vous jouez au loto ? Parlons des jeux de hasard…

Certains se demandent pourquoi les gagnants à répétition existent alors que le jeu est certifié sans trucage. Si trucage il y avait, scandale il y aurait déjà eu. Tous les grands maîtres du délit d'initié savent pertinemment qu’ils ont tout à gagner à ne pas abuser d'une méthode criminelle quelle qu’elle soit. Soit, admettons que dans l’ensemble, les tirages ne soient pas truqués...

Concentrons-nous sur l'énigme des gagnants à répétition :

Les moins malins d'entre eux jouent seuls et se font repérer par les médias, c’est très inconfortable et cela dérange les plus malins. Ces derniers emploient une technique au final très simpliste pour le petit cercle d’initiés : ils se forment eux-mêmes à l’art conjugué des statistiques et de l'informatique ou travaillent en collaboration avec des experts en la matière. Dans le même temps, depuis le premier jour de leur serment de gagneur, ils notent les numéros sortants, tous les numéros sortants. Grâce à cette méthode, même les petits génies ne trompent pas le hasard. Employons un terme moins flou : le facteur aléatoire. Néanmoins, ils augmentent peu à peu la probabilité de gains petits et moyens. Pour plus de résultat, il convient encore de jouer à plusieurs. La seconde étape, après beaucoup de patience, consiste à réinvestir la majeure partie des gains ou la totalité. À ce jeu, les années passant, les probabilités de gain augmentent considérablement et proportionnellement à l’investissement. Or, ces probabilités tournent à votre avantage dès que vous avez gagné suffisamment pour vous permettre de vous consacrer pleinement à votre tâche, dès que les gains dits moyens vous rapportent assez pour investir dans un très grand nombre de tickets. Autre avantage cumulatif : vos calculs de probabilité s'affinent. Passée la barrière de plusieurs gains moyens ou d’un gros lot, vous entrez dans le monde des gagnants à répétition. C’est ici qu’il convient d'avoir des partenaires muets, ne serait-ce que pour rester discret. Avant plusieurs scandales et un contrôle plus drastique, une autre méthode consistait à investir dans les jeux de grattage en collaboration avec des buralistes : il s'agissait ici d'attendre la fermeture de la boutique pour gratter une ou plusieurs souches jusqu'à obtenir un gain satisfaisant et de remettre ces souches en vente pour le lendemain. Chaque souche contient quelques tickets gagnants pouvant aller du petit jusqu'au moyen gain. Note: le grattage d'une souche contenant peu de tickets gagnants pouvait parfois vous coûter plus cher que le la somme des tickets gagnants rencontrés, il convenait donc de tester plusieurs souches et d'avoir plusieurs partenaires parmi les buralistes.

Pourquoi cette démonstration ? Pour démystifier le fait que la loterie demeure une tontine de la fortune sensée donner sa chance à "Mr Toulmonde", sans distinction de richesse, d'éducation ou de facultés mentales, alors que ce sont les plus riches et les plus malins qui demeurent les challengers de ce jeu macabre. L’engouement collectif pour cette cruelle fumisterie témoigne de toute l'indécence de notre système d'exploitation global. La tragédie du peuple, c'est la comédie du roi et du voleur.

L'Homme moderne n'est rien de plus qu'un LOTOphage amélioré produit à la chaîne... Du pain industriel et des JEUX sans lendemain... L'Empire contre attaque, plus impitoyable que jadis.

Mais le cauchemar le plus indécent trouve sa source dans ce phénomène pervers qui répond globalement aux questions initialement posées ici ! La loi de Murphy, l’infortune frappant la majorité… Dieu est impitoyable, disent les uns, il doit nous en vouloir. Il n’existe pas, affirment les autres, et force est de constater que le hasard et le karma (causalité) génèrent une réalité totalement inéquitable. Une fois encore le déterminisme est la grande excuse de tout ce petit monde de convaincus; le déterminisme, mais aussi le paradigme d'un monde fermé et la négation du principe d'immanence. La loi divine pour les croyants, et pour les rationalistes une vision restreinte du darwinisme et du second principe de thermodynamique.

Pourtant, le fait est que dans ce jeu morbide orchestré par l’Empire avec notre consentement commun tacite, le véritable et légitime jeu de la vie n’a pas sa place. L'univers n'est pas fermé et le langage lui-même nous échappe.

Ordo ab chaos : une vieille phrase latine dont le miel appartient à ceux qui ont fait des études. Ou à quelques francs-maçons de haut rang dit-on en évoquant un des nombreux symboles repris par la fraternité… Bien au-delà des théories de complot unique que je ne cautionne guère, il s'agit bien d'un principe dont le commun des mortels (la majorité) n’ose imaginer l’instrumentalisation. Autrement dit, toute notre vie globalisée est dirigée selon des lois qui permettent d’appliquer le phénomène Loto à l’orchestration de l’entreprise humaine. Comprendre : plus vous vous enrichissez, plus vous avez les moyens de jouer de la supercherie et de la camoufler. Plus encore votre fortune (notons le double sens du terme) augmente, proportionnellement à l'appauvrissement des non-initiés et à la consommation de l'énergie nécessaire à la croissance démesurée d'un système consumériste. Dans un tel paradigme, ceux qui se targuent d'être des créateurs de richesse ne sont que des vecteurs d'inégalité et des pourvoyeurs de mort à grande échelle.Passé un certain stade, votre argent joue pour vous. Nous connaissons tous le système de la spéculation financière, des placements immobiliers et des paradis fiscaux protégeant les plus fortunés des lois et des taxes qui accablent les plus pauvres. Prenons donc un exemple plus ordinaire : un marchand de matelas ayant quitté sa petite clientèle attachée à son savoir-faire à taille humaine pour jouer dans la cour des grands, sait bien que personne n’ira découper son matelas pour vérifier si tous les ressorts sont bien en place et si tous les matériaux sont conformes. Bien entendu, il y a des contrôles, il suffit ici d’être prudent, patient et de passer à la grosse arnaque lorsque vous avez les moyens de payer l’amende si elle survient. La corruption faisant le reste, dans un monde où les voleurs seront toujours plus nombreux que les gendarmes. Tenez-vous le pour dit, TOUS les secteurs d’activité fonctionnent ainsi. TOUS. La grande révolution matérialiste, dite aussi humaniste, n’a pas libéré des esclaves, elle en a fait des prédateurs dont la plupart s’ignorent. Les grandes écoles de la spiritualité et les nouveaux gourous du développement personnel n’échappent pas à la règle, bien au contraire. Lorsqu’il n’y aura plus que des prédateurs, les machines travailleront à l’usine, le clonage de steak sera commune mesure et nous attendrons d’avoir investi dans la demeure sidérale pour couper le dernier arbre de notre planète.

« Think positive » dit-on ! Mais que signifie cette nouvelle formule gagnante, ce nouveau remède de masse préconisé par l'establishment, de Washington à Pékin, en passant bien entendu par Bruxelles? À première vue la formule est à l'impératif : il faut penser positif. Problème, cette injonction nous commandant d'affirmer l'affirmation au détriment de la négation ne stipule pas : ne détournez pas votre regard de ce qui est négatif, mais demeurez positif pour agir dans les meilleures conditions contre les maux. Autrement dit, la formule est une invitation à l'abnégation pure et simple. En Inde, cette philosophie a engendré le statut des intouchables! En Chine, elle est à l'origine d'une machine de guerre qui s'est retournée contre les enseignements de Confucius et Bouddha. En Occident, depuis les 70's, elle est un puissant facteur de bonne conscience qui légitime toute l'hypocrisie de notre politique. Avant de penser positif... Savez-vous qui nous SOMMES ? Savez-vous qui vous êtes ? Et ce que vous êtes ? Savez-vous ce que vous faites, pour qui et pourquoi vous le faites ?

Comment la philosophie du bonheur et d'un épanouissement partagé et juste, pourrait-elle se résumer en deux termes dont le verbe est conjugué à l'impératif? Lotophages que nous SOMMES...

Dans le jeu de la mort, la petite, la vilaine mort, le riche s’enrichit et le pauvre reste pauvre, dans une agitation fatale des particules de la grande marmite collective.

Le positivisme est une arme absolue pour qui cultive des criminels et des ogres qui s’ignorent. En Occident, il s'agit du nouvel opium du peuple, une nouvelle religion véhiculée naïvement, mais sûrement par le New-Age. Une aubaine lorsque le pain et les jeux ne suffisent plus à masquer le déclin d'un empire.

Merci au petit  Poucet de m’avoir inspiré ce texte.

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Le diable nous va si bien...

17 Février 2020, 12:22pm

Publié par Persone

Le  diable nous va si bien...

Les animaux domestiques sont conditionnés à entretenir une distinguée concurrence et n’apprécient guère que l’on brise les chaînes de leur hermétisme réciproque !

Ne croyez  pas que votre sphère privée soit épargnée : dans un enfer collectif, les conflits de voisinage vous procurent un sentiment d’existence. Le mirage standard et les déterminismes respectifs masquent le pacte que vous signez avec le diable : une servitude globale, passive, indexée sur l’illusion de la croissance et de l’intérêt commun.

L’hermétisme, on ne sait pas bien ce que c’est, voilà qui arrange tout le monde.

La grande ferme contemporaine est éclectique, cochons, poules, moutons, vaches ou dindons de toutes origines s’y épanouissent en chœur… Ainsi que les loups, les requins ou les serpents sans frontière guident ce cheptel enfin domestiqué vers le haut lieu de la transformation !

 

Le  diable nous va si bien...

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Guerre des sexes et menace nucléaire

12 Janvier 2020, 16:12pm

Publié par Persone

Peinture de Niki de Saint Phalle, Agapes et catharsis, guerre du feu...
Peinture de Niki de Saint Phalle, Agapes et catharsis, guerre du feu...
Peinture de Niki de Saint Phalle, Agapes et catharsis, guerre du feu...

Peinture de Niki de Saint Phalle, Agapes et catharsis, guerre du feu...

I – INTRODUCTION : thèses, antithèses et confusion générale…

« Le féminisme inquiète », s’étonnent les dignes héritiers des seventies et de la douche de bien-pensance  des eighties ! A 50 ans à peine, certains ressentent tout le poids que leur propre génération a fait peser sur les épaules de la vieillesse. Dans les années 90 et plus, il fallait attendre d’être  grabataire pour ne plus se reconnaître dans le monde qu’on avait pourtant contribué à créer, maintenant les choses vont vite, beaucoup plus vite ! Notons aussi que toute révolution entraîne son lot d’excès et met en jeu un empirisme de type « avalanche contrôlée par défaut », si les problèmes de fond ont été contournés par la dite révolution. C’est un simple phénomène d’accélération de l’entropie d’un système, c’est aussi un choix de gouvernance et d’accord tacite avec le peuple, un choix qui porte un nom : le consumérisme.     

Parenthèse : ce terme venant d’un anglicisme, nous nous sommes arrêtés à une signification simple définissant l’action du consommateur (consumer). A ses débuts le mot n’évoquait pas de notions négatives. Même aujourd’hui, alors qu’il est implicitement lié à l’anthropocène, les définitions et l’étymologie retenues pour le  désigner ne mentionnent toujours pas sa véritable origine sémantique : le fait de consumer, de transformer en dépensant beaucoup d’énergie ! L’origine latine « consumere » désignait le fait de TOUT manger, tout absorber, de détruire complètement, d’user, de miner, d’anéantir… Autant dire que depuis le Commonwealth, les anglais ont perdu leur latin ! Bien avant la commercialisation du monde et le nivellement des peuples par le bas, ces derniers exerçaient leur humour british sur la double signification du terme.  Les français ont quant à eux choisi de marquer une différence entre consumer et consommer, « consommer » faisant référence à prendre une somme ensemble. Autrement dit, partager. En somme, nous avons tous perdu notre latin !     

En quoi consiste donc « une avalanche contrôlée par défaut » ? Demanderont les plus sceptiques ! Il y a de nombreux exemples en matière de physique ou de mécanique, tout comme en matière de  politique ou de métaphysique. Comme  nous venons de l’évoquer, cela peut consister à placer nos problèmes particuliers au centre de  nos  préoccupations et de les solutionner, sans en avoir identifié la source. Par exemple, en plaçant la féminité au centre pour résoudre le problème de la femme, on obtient le féminisme, tout comme en plaçant l’Homme au centre pour résoudre le complexe de l’humanité, on obtient l’humanisme. La guerre des « ismes », ce fléau qui  a toujours poussé les opportunistes au profit et les gouvernances vers la démagogie ! Quelques exemples : humanisme contre hiérarchisme, féminisme contre machisme, conservatisme contre progressisme, collectivisme contre libéralisme, etc…   Il s’agit ici de mesurer toute l’énergie qu’il faudra fournir et transformer pour satisfaire l’obligation de résultat dont dépend l’accord tacite de paix dans la cité : des compensations matérielles, des béquilles psychiques ou médicamenteuses et surtout du travail pour occuper le  troupeau en conflit, des lois et des armes pour que chacun reste à sa place, et une croissance dont chacun dépendra au-delà des maux  qui le ronge…  La maison mère de la croissance qui nous allaite tous, un complexe too big to fail ! On en revient à notre résultat final : consumérisme et anthropocène.

« Mais bordel, qui pourrait bien s’inquiéter du féminisme en dehors de cette foutue causalité sur laquelle le commun des mortels n’a ni le temps, ni l’envie de méditer ? » Vont s’écrier les irréductibles !

Des bébés gavés de produits de synthèse et en manque du sein maternel par exemple, ou des enfants déjà  privés de la présence quotidienne d’un père, qui aujourd’hui doivent se passer des deux parents pour  être « animés » par des professionnels jusqu’au manger et dodo. Ces derniers ayant des parents très occupés le week-end et très préoccupés en vacances, ont aussi de « magiques » petits et grands écrans pour les éduquer… Pour premiers exemples. Citons aussi les dégâts du militantisme acharné ou des dérives du MLF, citons la transformation de la femme en Homme pas comme les autres, citons les homosexuels contrariés qui après avoir été victimes de pères  abusifs ou attoucheurs depuis Mathusalem, se retrouvent face à des mères castratrices depuis l’Antiquité… En version 3.0 depuis ce début de Janvier, en route pour le troisième  millénaire ! Mais remarquons encore de nombreuses femmes qui s’inquiètent des dérives du féminisme et de son instrumentalisation : celles  qui conçoivent que les mâles les plus prédateurs se satisfont parfaitement de la pilule, de la fête du slip organisée et de la nouvelle prédation sexuelle des femmes devenues des Hommes pas comme les autres ! Pourquoi ? Pour tirer leurs coups sans lendemain avec l’accord de  tous ! Encore un accord tacite. Pornographie et hygiène organisée, rien de nouveau sous le soleil… CQFD.

Note à l’attention de tous ceux qui seraient tentés de me faire dire ce que je ne dis pas : il ne s’agit pas ici de remettre en question la légitime motivation des femmes à sortir du carcan de la domination paradigmatique du mâle, ni le principe de l’école publique ! Juste leur instrumentalisation, lentement, surement, sous nos yeux passifs.      

II - DEVELOPPEMENT :

Livrons-nous maintenant à une petite réflexion concernant ce mâle dominant et par extension cet Homme dominant, la dénomination en H majuscule incluant les femmes dont celles qui sont des Hommes pas comme les autres :

Il existe un argument de taille pour les satisfaire, un argument qui arrange aussi tous les « braves gars » suffisamment mal dans leur peau et frustrés par le  déferlement de la vengeance au « sur-féminin ». Il est vieux comme la civilisation cet argument, mais il est remis au goût du jour par une école qui se dit rationaliste et le décline ainsi :

C’est une force déterminée et la raison qui lui résiste qui dès l’origine ont poussé  les femmes  à accepter la domination du mâle alpha. Cette raison est simple : avec un mâle non dominant, la femme a moins de chances de se protéger elle-même ainsi que sa progéniture. Pire encore, rejetée pour sa rébellion face au paradigme collectif de domination, elle risque de mettre un mâle faible en danger et de se retrouver seule pour assumer sa grossesse et sa survie dans un monde encore hostile, ce qui est impossible. Par extension, ceci justifie aussi le jeu de pouvoir des reines et le pouvoir de la rombière qui impose à son petit homme de mettre de la paille dans le nid en se plaçant correctement dans le grand jeu de la domination. Toujours dans le même raisonnement, maintenant que le système permet l’IVG, la pilule, le divorce et verse des allocations familiales, la survie de la femme n’est plus menacée en cas de contradiction avec la domination masculine ! Elle dévoile donc son instinct refoulé en devenant ouvertement cette trompeuse et libre coucheuse qui participe à la grande castration masculine. Autant dire, les hommes sont des porcs, nous le savions, mais nous venons de prouver que les femmes sont des salopes. Tutti va bene dans le meilleur des mondes, tentons de nous pardonner ou de compenser…

On en revient au consumérisme 3.0 !  

Bon je sais l'Homme moderne, l'Homme amélioré aime le court et le facile... Je vais en décevoir plus d'un, mais quand-même... Comment ne pas tenter de démêler tout ce foutoir sémantique ?  

Je propose que nous analysions cette proposition dite rationnelle qui n’a toujours fait qu’entretenir la guerre des sexes, tout en contenant ses déchets radioactifs dans des caissons dont on ne peut qu’espérer la longévité… Et je ne parle pas des facteurs indéterminables qui à chaque instant risquent de favoriser une explosion !

Analyse de la   proposition :

Trop ambitieux de découdre et résoudre pareil sujet en un simple paragraphe qui se contente d'une analyse froide, logique, mais surtout très incomplète et anthropocentrique (tournée sur le comportement du sapiens). Allons plus loin : en matière de décision (féminine ou masculine) l’intérêt compte, certes, qu'il soit vénal ou vital! Il relève de la raison, des sentiments et de la volonté propre à chacun. Or, même dans le cas d'un motif de survie, ces derniers sont tous aveugles lorsque dissociés et sont surtout très "conditionnables" par les paradigmes collectifs. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut faire des généralités en les attribuant de façon absolue à un genre humain ou une population donnée ! A ce jeu, la science a prouvé que même les animaux peuvent surprendre et essentiellement lorsqu'ils sont éloignés de leur aire de répartition d'origine. Même dans le royaume des insectes, pour lesquels la parade du dominant est une règle, la femelle s’octroie souvent le droit de dégager le mâle, fusse-t-il le champion des  champions! Et on peut la retrouver quelques temps après en train de copuler avec un autre quidam sans prétention qui passait sur son chemin! Instant, instinct, conditions atmosphériques et autres coïncidences dans le chaos! Bref, pas possible de faire des généralités absolues!

Ce qu'on a souvent avancé comme preuve se résume de nombreuses fois à d'incomplètes affirmations! Complexe de l’Homme vis-à-vis de son incomplétude, de son incertitude et de l’entropie du système qu’il entretien avec « perce Eve errance ».

L'accord entre raison, sentiments et volonté (ou foi) est une roue libre indéterminable ! Un phénomène dont les enfants sont les meilleurs exemples avant corruption par le collectif et éducation parentale! Éducation parentale qui se résume souvent par l'empirisme civilisationnel de la guerre des roses. Causalité! Conséquences consuméristes : les porcs conquérants, très compétitifs, sont obligés de mettre de la paille dans les nids de leur(s) femme(s) et de leurs enfants qui souffrent ou dans le meilleur des cas qui s'emmerdent! A force de s’étendre et de LA/BOURRER aussi la nature, arrive le moment où il faut se fournir de la paille chez le voisin. Empirisme donc... Prégnance absolue de l'expérience civilisée! Et naissance d’un mythe très opportun, très hypocrite : le choc obligatoire et naturel des civilisations. Entre autres, ce sont les dominants mâles et femelles qui définissent les règles et les protocoles de l’expérience... Et qui écrivent l'Histoire! Pourtant, n’en déplaise à l’esprit commun du mâle alpha, dominant ne veut pas dire cœur intelligent dans corps solide, et surtout dominant ne veut pas dire légitime!

Mais revenons-en à la  proposition et au déterminisme  qu’elle impose (la femme  est une calculatrice, l’homme un fornicateur consumériste et les deux font  la paire) :

En entretenant ce genre de polémique, comme nous l’avons vu, on motive le pour et le contre (dualisme) ou on trouve un accord tacite pour planquer les déchets radioactifs et limiter les   risques d’explosion. Autrement dit, on banalise finalement le fait "dit établi" et on augmente son emprise. Globalement, nous sous-estimons la notion de libre arbitre, ainsi que la subtile et indéterminable clé permettant l'accord entre raison, sentiments et volonté... (Je rappelle que le libre arbitre n’indique que la responsabilité de nos actes dans un monde déterminé où notre liberté est toute relative.) Globalement, nous perdons aussi la faculté de gouverner notre être en confiant cette tâche à un pilote automatique: l'institution des vainqueurs et ses paradigmes.

A bien y réfléchir, en entretenant une vision trop réductrice de la guerre des roses, on finit par perdre le nom de cette fleur. C'est con, non? On finit aussi par donner raison à cet opportuniste de Freud : l'humain est mauvais. Et on donne aussi raison aux chantres du hasard créateur, ces braves technocrates soi-disant rationalistes, qui affirment que l'Homme a le monopole de la conscience et que l'univers ou la vie ne sont qu'un accident, sans le moindre sens. En bref : l'univers a une fin programmée, notre durée de vie de créature est peau de couille, il n'y a rien après la mort et l'Homme est aussi voué à s'autodétruire... La vie n'a donc aucun sens que celui de vous avoir programmé pour crever, alors ACHETEZ, vendez, consommez! Profitez-en vite avant la fin, on fait des promos. Des black friday quoi.

III- CONCLUSION

Au final nous traitons ici un sujet aussi brûlant que glacial ! Nous tournons autour d'une boîte de pandore vieille de 30 000 ans***, scellée depuis la civilisation et hermétiquement fermée et gardée depuis plus de deux millénaires! Le cœur palpitant encore dans cette boîte appartient autant aux maudits capitaines (la part mauvaise d'Ulysse ou le Crochet qui est en Peter) qu'à Calypso. Ça paraît dingue non? Mais au fond, tout le monde le ressent. Dans le grand fond... au large de nos hécatombes.

*** Note : le film "la guerre du feu" est intéressant à revisiter! Il part sur un principe que les progrès en archéologie confirment de plus en plus : le pacifisme familial du néandertalien cueilleur chasseur comparé au génie social du Sapiens, chasseur avant tout, cueilleur, apprenti du feu, amateur de sucre (cuisson), et maître du vagin! Le film n'idéalise pas Néandertal, mais montre surtout la mutation qui s'opère en l'homme et la femme séparés du troupeau!

Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Ajoutons quelques grâces à ce texte qui je l'avoue commence dur (une douche froide fait néanmoins du bien)... Pour se réchauffer un peu donc:
4: https://www.youtube.com/watch?v=LfmguyDRBwU
3: https://www.youtube.com/watch?v=Fgn8gZHJZzA
2: https://www.youtube.com/watch?v=2m-_FzubQx8
 
Réversible7/irréversible7...

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Les vagues

27 Août 2019, 16:41pm

Publié par Persone

La vérité est une chose si simple et innocente qu’un criminel pressé ne lui adresse plus la moindre attention !

Par procuration, nous sommes tous des criminels. Par obligation, nous sommes tous pressés.

Dans cette comédie Shakespearienne qu’est notre démocratie, le juge et l’avocat ne sont que les employés du syndicat du crime.

L’État et le Temple ? L’incarnation sans NOM de la somme de toutes nos petites procurations sans la moindre SIGNATURE.

J’aimerais ici pisser une fois encore sur  la tombe ou futur tombe des critiques de cinéma ! Les appréciations des spécialistes à la sortie de Tolkien m’avaient refilé la même envie irrésistible ! A sa sortie, The Wall bénéficiait encore du sillage du Titanic des seventies ! La grande désillusion n’avait pas eu lieu, le confusionnisme incubait seulement et la fosse septique n’était pas encore bouchée ! Mais quelques années de bonne conscience plus tard, le film fut considéré comme à écarter de la jeunesse devenue neurasthénique (ou l’inverse) ! On y a vu graisseusement l’apologie d’un sale type qui se fascise et qui a des excuses parce que son papa est mort à la guerre ! Et que son rat a cassé sa pipe dans sa petite liquette… Uhuhu ! Il a perdu sa maman Harry Potter ? Bref, la critique choisit l’air du temps, rien de neuf, que de la merde, mais de carnivore, de la merde stérile !

La vague ! On ne la sens jamais venir chez les shadoks ! Elle va et elle vient comme on dit…

Lorsqu’on nourrit ensemble, par suffrage ou corruption,  une démagogie criminelle en la nommant démocratie, on se dirige en rangs d’oignon vers les épouvantails du totalitarisme sous toutes  ses  formes. On ne peut fuir la guerre tout en s’y préparant disait Einstein…

Les  critiques devraient rendre ses titres de noblesse à Alan Parker ou au moins à The Wall et au génie des Floyds durant un temps…  Jusqu’au final cut. Pour ne pas faire la même erreur que tous ceux qui ont fustigé Hannah Arendt lorsqu’elle démystifiait le masque du dualisme ou du manichéisme avec lesquels on couvrait la bête infernale au lieu de la voir. Voir est un terme  que nous connaissons mal !

Nous avons tous tant souffert que les moqueurs et les vipères à nos tables n’imaginent pas les conséquences de leurs persiflages, pas plus que la vacuité de leurs actes nécessairement vaniteux.

Vitam  impendere vero n’est pas serment d’hypocrite !     

Chaque barrière à l'Amour mène à la souffrance! Même deux amoureux et surtout dans les premiers temps des passions finissent par ressentir une compression si de quelconques barrières autres que la pudeur, le respect de l'autre ou la beauté de l'effleurement (les premiers pas de danse) les poussent à reculer vainement la rencontre mutuellement consentie! Et s'ils sont séparés avant d'avoir pu au moins se déclarer cet Amour/amour, la souffrance devient mentale, mais bien plus significative encore! Cela dit en matière de barrière, nous parlons aussi de manque d'Amour/amours envers soi, lorsqu'on néglige notre corps d'une quelconque façon par réaction aux blessures de notre expérience (toute forme de béquille et d'excès continuels)... De manque d'Amour/amours envers la vie lorsqu'on se permet de bouffer de la viande régulièrement et de pratiquer la culture intensive en ayant connaissance de la cruauté et des conséquences que cela représente dans un collectif tel que le nôtre... De manque d'Amour/amours envers l'autre lorsque le mariage ou la vie commune rime avec possession "vos biens communs, à vous qui vous appartenez mutuellement" (un héritage morbide que même les concubins les plus laïcards reproduisent inconsciemment)... De manque d'Amour/amours envers les autres (l’inconnu et l’extension infini de la fraternité de la vie) lorsqu'on se persuade d'avoir gagné en « fraternité © » tout en profitant du droit constitutionnel de s'exploiter les uns les autres en hommes libres... De corruption et de dégénérescence de l'amour propre (un miroir fixe et froid, moins noble qu’il ne s’imagine), lorsque l'on se laisse aller et que l'on régresse autour de notre nombril ou au contraire lorsqu'on renie nos valeurs les plus innocentes et systémiques pour le regard de l'autre, des autres, de l'orgueil des nations que l'on incarne ensemble... De manque d'Amour/amours globalement lorsque l'on fait quoi que ce soit d'agressif envers soi, l'autre, les autres, la vie...

Bref tout cela mène à toutes les formes de souffrance physique ou mentale.

Le maître bushido enveloppe la lame de son adversaire avec son amour et apprend à le connaître à chaque coup, à chaque silence. C'est encore une danse! Tout comme l'aïkido. La boxe chinoise et les arts Shaolin sont plus "obscurs"...

Après son plus beau combat, le maître est censé atteindre la plénitude et aucune violence ne pourra plus jamais venir à sa porte.

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Petite conjuration des imbéciles qui s'ignorent...

23 Août 2019, 14:50pm

Publié par Persone

Petite conjuration des imbéciles qui s'ignorent...
Petite conjuration des imbéciles qui s'ignorent...

Le soleil mord et la forêt brûle… Des photos hors contexte circulent, les alarmistes s’enflamment, les « positiveurs » en profitent (…) et les jeux politiques ou l’éventuelle radicalisation des lobbies écologistes pourraient être à l’origine des incendies ravageant un peu plus encore la malheureuse forêt amazonienne. Ah les morbides farceurs que nous sommes tous !

La sensualité du Brésil ! Toute une culture et un paradis pour les selfies ! Avec une touche de silicone ça vous redresse le yang ! Les Antilles françaises n’attirent plus le touriste comme d’antan, nous devrions songer à retravailler le volume fessier de nos clichés touristiques…  Femme, femme, femme, fait-nous youplaboum ! Et nous oublierons notre désastre…

Certains pullulent comme des lapins, d’autres consument en vénérant la pilule ! Et la nature pourvoit dit-on…

Un des derniers poumons de la terre brûle devant nous tandis que chacun profite de ses congés payés, parfois dans des pays où les gens crèvent de faim. Septembre arrive et chacun va retourner bosser et retrouver sa petite place parmi les collègues, ses petites pauses « corporates » à la cafète, ses discussions d’ascenseur, comme si de rien n’était… 80% des eaux usées par les braves travailleurs que nous sommes et par les usines qui les approvisionnent en compensations matérielles, sont rejetées dans nos rivières… Vous savez, cette substance que l’on appelle l’eau, ce liquide devenu lourd et dégueulasse dans lequel les braves gens regardent bêtement leurs enfants barboter pendant le mois de vacance. H2O quoi et plus sans la moindre affinité… Honte à nous tous, moutons, vaches, poulets, porcs, chiens de garde, loups, hyènes, vautours ou pire ceux qui se prennent pour le fermier ! Viles et stupides créatures suicidaires qui dansent tandis que le navire vogue vers sa perte en détruisant tout sur son passage.

Certains appellent au boycott intelligent, d’autres essaient de trouver une voie crédible et des revendications raisonnables pour les poussins aux gilets jaunes, on parle aussi de réapprendre à survivre en pleine nature, de retour salutaire à l’autonomie de l’individu… Certains encore ont retrouvé les clés de la boîte de pandore et celles de la tour sombre dans laquelle nos langues et langages ont été falsifiés. Autrement dit, ces derniers rétablissent les vérités les plus fondamentales et unissent pertinemment nos connaissances totalement dissociées… QUI les médiatise ? Et pire encore, parmi le commun des mortels, amis, voisins, collègues etc, qui les écoute, qui les aide, qui les soutient, qui les suit, les précède ou les motive… ???

Alors bonnes vacances ? Chacun en a eu pour son pognon ? Prêts pour une nouvelle année, prêts à mettre le paquet ?

Un pour tous et tous pourris disait Coluche…

Par respect pour vos enfants, ne lui donnez plus raison ! Dire non et se mettre en danger, face au chantage du patron et aux charmes de l’assistanat, face à la banque, face à notre besoin de reconnaissance merdique, face aux grands, face aux cons… vaudra toujours mieux que de ramper comme chacun le fait ! J’ai bien dit ramper, c’est le terme adéquat !  

Savoir dire non et mettre en échec le chef (flanqué de son ingénieur et de son mystique), le soldat et le commerçant, le tout en rien et sans échec… Le problème des bêtes serviles n’est pas de savoir dire non en définitive, mais d’être en mesure de déconstruire et de proposer mieux.

L’esclavagisme non dissimulé nous a appris à ramper, certes ! Mais soyons honnêtes, cet Etat de fait « larvesque » demeurait moins consumériste que sa version positive : l’esclavagisme socio-libéral… La traite des lâches et des imbéciles sous le contrôle des opportunistes, dans le meilleur des mondes.

Chacun fait ce qu’il peut disent les chantres de la bonne conscience hygiénique ! Qu’ils aillent professer en enfer !  

Bonne rentrée.

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Michel Onfray archange sans patron II - L'écologie

30 Juillet 2019, 14:32pm

Publié par Persone

Remède au confusionnisme

Merci encore à Michel Onfray ! Cet homme que l’on pourrait métaphoriser comme un archange sans patron…

Merci d’avoir en seul discours réuni les mots suivants : logique, « technique -écologie –responsabilité », complexe militaro-industriel, armées et réparer ! RÉPARER… Quel verbe extraordinaire ! Il n’a pas cité « DÉCONSTRUIRE » à proprement parler, mais il évoque néanmoins le thème de la décroissance « positive », ce qui revient à peu près au même. La différence vient du fait que la décroissance positive ne peut être que le résultat de la déconstruction ! Pas la déconstruction matérielle, puisque cela est déjà de la décroissance telle qu’on la conçoit raisonnablement, mais la déconstruction de nos acquis, de nos idées reçues, de notre mode de penser et surtout, le point principal, le point à la fois commun et multiple : nos langages ! Michel Onfray le dit lui-même, il n’est pas à l’aise avec les chiffres ! J’imagine donc que ces talents de philosophe, de littéraire et d’épistémologiste de la pensée ne se sont pas construits avec l’arithmancie ! Épicurien et pragmatique, j’ose aussi imaginer qu’il ne s’est même jamais intéressé à une « non matière » à penser définie comme un art ésotérique divinatoire ! Je rappelle pour les lecteurs de passage que l’arithmancie est un art malheureusement hermétique et volontairement occulté pour des raisons de pouvoir ! Ou de chasse gardée concernant ceux qui la pratique ! Je conseille à ces nouveaux visiteurs, de prendre connaissance des articles concernant le sujet. L’article conservé en notice « l’arithmancie, c’est quoi au juste » est une introduction au sujet.

Le « pour soi », pente douce de l’Ego humain, est ce qui définit plus de 99% de l’humanité, chacun profitant ou subissant les forces de masse (gravité physique et métaphysique) qui lui semblent incommensurables. Comme Sartre l’évoquait, l’Homme en tant que « pour soi » est ce qu’il n’est pas et n’est pas ce qu’il est ! Plus précisément, cette dualité exprimée naturellement par l’immanence, il ne la comprend guère dans le « pour lui » et la vit comme un conflit morbide : un conflit inconscient. Or, les langages sont régis par les mêmes principes que la créature qui les utilise. Autrement dit, ils sont ce qu’ils ne sont pas et ne sont pas ce qu’ils sont ! Mais les langages sont principe(s) et ne sont pas conflictuels lorsque l’on hôte de l’équation les interlocuteurs susceptibles qui les pratiquent. Mieux, leur unité commune, le(s) champ(s) et les pignon(s) (point(s) et rotule(s)) qui les compose(nt) est (sont) la (les) mathématique(s) ! Il est ici ce consensus dont parle notre philosophe sans pouvoir le nommer.

Il ne faut pas désunir l’écologie, la réparation, les sentiments et la technique évoque-t-il avec toute sa raison raison ! Et fort probablement ses sentiments.

Faisons un simple effort de logique : comment des peuples (systèmes humains) divisés dont les altérités réciproques n’ont pas été réparées pourraient-ils parler D’UNE MÊME VOIE lorsque chacun d’entre eux ne maîtrise pas ce que son propre langage exprime, pas plus qu’il ne maîtrise les différentes façons dont les intérêts individuels et communs l’instrumentalisent ? La solution est claire, limpide : c’est impossible. L’anthropocène est l’incarnation flagrante de cette réalité que nous avons ignorée trop longtemps ! A ce propos, dualisme n’est pas dualité ! Et le premier dualisme qui fourvoie l’application des langages et ouvre la porte à la complexification des altérités réciproques, remonte à la préhistoire : la maîtrise du féminin et de son vagin par le masculin dominant ! Les femmes ont-elles participé à l’élaboration des langages, des théorèmes de la connaissance ou encore à celle des lois religieuses ou civiles ? Jusqu’à la révolution permanente et ce qu’elle nous coute, NON ! Ce qui ne les a pas empêchées de "cocotteminuter" un plat que nous connaissons tous, la vengeance, qui pourtant se déguste froide ! Inconsciemment pour les plus nombreuses (99%), consciemment pour les initiées (reines ou sorcières d’une époque révolue et femmes de pouvoir contemporaines ayant un pied dans l’initiation). Les militantes MLF sont une classe spéciale de femmes masculinisés devant les quelles des hommes féminisés s’inclinent pour obtenir leur désir caché ! Globalement elles sont comparables à ces jeunes végans qui œuvrent tête baissée sans savoir de quoi ils parlent. Mais revenons dans le passé : yin et yang sont en conflit alors que tous ont oublié l’origine et la problématique de cette guerre des roses… Résultat : l’empirisme dont nous sommes rationnellement si fier se construit à partir d’une mauvaise donne ! Une erreur de débutant qui au bout du chemin engendrera une perdition qui dépasse les rationalistes eux-mêmes. Toutes nos perspectives ont été dessinées par des roitelets borgnes nourrissant par définition un complexe avec les profondeurs ! Concave/convexe ! Un retour à faire dans la mathématique (notre thématique) et bien-entendu, dans la grotte de Platon. Que pouvons-nous conclure de cette parenthèse ? Questionnons l’enfant… Pas l’adolescent crétinisé par ses parents et son milieu civilisé, mais l’enfant dans ce qu’on peut lui attribuer d’innocent et de neutre : « lorsque papa et maman ne sont pas heureux ensemble, ils n’écoutent plus que leurs chefs, leurs gourous ou leur ingénieurs, ces savants qui m’apprennent à respecter mes droits et mes devoirs dans un véritable éteignoir ! Souvent, ils les maudissent, mais ils les suivent coute que coute ! » … Brel résumait cela ainsi : la femme estime qu’elle mérite de la paille pour compensation et l’Homme, tout en se détruisant pour cela, met de la paille à ne plus savoir quoi en faire ! CONSUMÉRISME ! Et comment faire lorsqu’il n’y a plus de paille ? Allez envahir, coloniser. CHOC OCCULTE DES CIVILISATION ! Qui est aux gouvernes ? Le chef, le gourou et l’ingénieur ! Et que devient ce triangle formé par l’agriculteur (nourriture/information), le soldat (protecteur) et le commerçant (échange des informations) ? Un triumvirat GLOBALEMENT autodestructeur.

Le choc des civilisations est encore et toujours la raison mère de notre consumérisme global, c’est un fait ! Alors comment revenir à l’origine de la fracture pour la RÉPARER ?

Comment tout stopper assez rapidement (notre dilemme vu le temps qui nous est imparti avant l’extinction de masse naturelle ou militaire)… Mais sans déclencher une autre forme de conflit ou de catastrophe par le fait de s’opposer directement, sans unité, sans revendication raisonnable, sans solution réelle et globale ?

En commençant par méditer sur ce qui vient d’être dit et en réparant cette source !

Mais encore ? Le pouvoir des triumvirats garants du collectif étant devenus illégitimes, comment les rendre au moins raisonnables ? Et comment les réhabiliter, les affranchir ?

En les réparant de l’intérieur avant que chacun d’entre eux ne poussent cet absurde choc des civilisations jusqu’à l’extinction globale !

Admettre et comprendre les causes et les conséquences de la guerre des roses est la première étape. La seconde consiste à comprendre les susceptibilités conflictuelles mises en œuvre collectivement dans chacun de nos systèmes ou civilisation : c’est par défaut d’amour et d’autonomie que l’homme et la femme contrariés sacrifient leurs enfants aux pouvoirs du chef, du gourou et de l’ingénieur ! Et pour garder ses vaches capables de brouter à tous les râteliers, ces trois-là se font aussi la guerre ! Or, nous pouvons simplifier les langages utilisés par ces derniers par deux axes formant un repère orthonormé : sur une droite les langages des susceptibilités opposées que sont les voies religieuses et scientifiques, et sur l’autre ceux des politiques et des artistes.

· La religion comprend la voie sémantique mais l’instrumentalise et fini par la perdre…

· La science maîtrise la voie réductionniste, mais en fait un vecteur de matérialisme compensatoire et finit par la perdre…

· Le politique ne fait que composer en fonction de la prégnance des deux premiers et finit par y noyer toute forme d’idéologie et de logistique…

· Et l’artiste est transcendé par toutes les voies, mais il est aussi désigné comme la cigale qui doit faire danser les fourmis gouvernées par les trois autres entre deux semaines de dur labeur.

Or, il se trouve que l’arithmancie, au-delà de la définition bidon dont nous l’avons affublée, unifie tous ces langages, au-delà des susceptibilités de ceux qui les revendiquent alors qu’ils ne font que les instrumentaliser ! Elle les unifie au-delà même des altérités entre féminin et masculin !

La mathématique, la sémantique et la géométrie révèlent tout, absolument tout ! Et comme l’absolu est impossible, elles révèlent aussi le rien et la façon dont fonctionnent les vases communicants !

Elle est ici la solution que Michel Onfray n’arrive pas à prononcer, malgré qu’il l’évoque très clairement !

Révélons enfin l’origine et la mécanique de notre souffrance, révélons enfin l’origine et la diversification de nos langages, comprenons (prendre ensemble) enfin ce qui nous appartient sans que l’on puisse le posséder ou le MONOPOLISER ! Ainsi et seulement ainsi, de simples informations voyageant à la vitesse de la lumière manifesteront enfin leur pouvoir réel sur cette prison gravitationnelle collectivement morbide dont la lumière semble justement ne plus pouvoir resurgir !!! Gravité et dénie de nos actes obligent.

Le consumérisme est un ÉTAT maladif collectif et conflictuel qui nous martyrisera tous jusqu’au dernier acte, si nous nous renfrognons tous individuellement à fournir cet effort de la raison, des sentiments et de la volonté ! Le reste, la transmission et le partage se feront à la vitesse de la lumière !

Pour finir par un exemple plein d’espoir : je parlais précédemment de champ(s)/pignon(s)… Or, les seuls êtres capables de décomposer (diviser) les produits plastiques issus de notre pétrochimie, sont des bactéries ! Acceptons enfin de comprendre ce qu’est la conscience : l’être, l’information, l’intelligence, les sentiments, le désir de vivre (…) avec ou SANS capside ! Le nucléaire lui-même ne sera plus une menace, lorsque nous auront compris ce que veut dire nucléaire !!!

Déconstruire et réparer.

Personne.

 

Retrouvez mon groupe de discussion sur face de bouc... Lien ci-dessous

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Les gilets jaunes et le 14 juillet… Certains attendent le match…

13 Juillet 2019, 17:49pm

Publié par Persone

Les gilets jaunes et le 14 juillet… Certains attendent le match…
Les gilets jaunes et le 14 juillet… Certains attendent le match…

Les bastons gauloises du genre réconciliations fragiles après la castagne ont toujours eu un côté fun! L'influence des jeux! Le côté comédie de notre tragédie... Mais pour ma part, les violences, les victoires et tout ce qui est encore lié à la tauromachie de près ou de loin me font vomir!

Taureau ou toros vient du latin Aurum aurus... Ce qui est précieux comme l'or! T aurus ton or! T comme décompte du temps entre l'aube et le crépuscule doré d'une vie ou d'une journée... Ton précieux que je t'ai volé!!!! Lorsque le pouvoir espagnol fut livré par ses linguistes, de la grammaire castillane mêlée de latin et d'arabe, il revendiqua enfin son anneau à lui! Et il se mit en quête des cités d'or... Cet or qui faisait déjà le bonheur et le malheur de certains Aztèques et Mayas... Chez les égyptiens, la déesse Hathor porte le disque solaire et prend la forme d'une vache lorsqu'elle est assimilée à Horus qui porte l’œil!

Or, le matador espagnol le plus célèbre de l'histoire moderne est Manolete (considéré comme le quatrième calife de la tauromachie des MACHOS!!!)... Un Sanchez! Sanchez est un blason d'origine argentine! L’étymologie ramène à fils de Saint... En 1947(3) Manuel(3) dit Manolete a été tué par un taureau nommé Islero portant le numéro 21(3) et pesant 495(3) kilos. Manolete s'est éteint le lendemain matin à 5h et 7 minutes (3). Islero donne 6... Je vous passe l'histoire des 9 dans cette histoire à faire frémir la basse-cour qui a inspiré la légende de Manolo de Jorge R. Gutiérrez, produit par monsieur G. del Toro (Labyrinthe de Pan "PI r" et clochette face au fascisme)... 

Par définition, un artiste fait rêver les vaches qui n'affectionnent pas l'arène des gladiateurs! Mais pour prouver leurs talents dans un monde où les élites s'ennuient à mourir, ils doivent aussi montrer qu'ils sont ou se sont initiés aux connaissances interdites. Une fois sacralisés et admis, ils sont invités à partager le gâteau et à faire silence sur la perpétuité du crime! Réalise des romances, fais rêver les animaux domestiques et code ce qui ne doit pas être révélé au grand jour tant que nous n'avons pas retrouvé ce foutu anneau qui nous protégeait jadis! Tu voulais être vu? Nous t'avons vu et financé même! Croque dans la pomme ou choisis les traqueurs... Tu as des enfants? Laisse les donc rêver, ne sois pas idiot et suicidaire, tu n'es plus une bête à cornes ou à sabots! Et nos yeux furent foudroyés... par tout ceux qui ont fermé les leurs ou portent des lunettes sombres pour éviter le grand flash... Les "Lumières"... Pour citer un réalisateur américain célèbre, décédé le 07 03 1999 dans le nord de Londres et qui a parlé de choses hermétiques avant de mourir d'un cancer. Désolé pour le tout cru, mais cela méritait d'être dit ici.    

Revenons à nos moutons qui regardent passer le train train et donc les gilets jaune dans un sens, puis dans l'autre, dans la même journée.

En réaction aux projets de grogne prévu par les gilets jaune le 14 juillet, je publiais récemment un commentaire pour insister sur le fait que la violence, de part et d’autre, est plus significative et plus grave que ce que l’on imagine lorsqu’on a pas assisté au pire à répétition ! Je rappelais aussi que d’ici peu, nos phalanges armées devraient enfin choisir si elle serve les peuples et la vie ou l’Orgueil des nations en échec !  Le fil de discussion a motivé ce texte que je tenais à partager ici. 

Les gilets jaunes et le 14 juillet… Certains attendent le match…

En portant les gilets jaunes, le mouvement populaire reprend l'avertissement de Coluche concernant la puissance asiatique :) La métaphore de l’œuf! Des œufs cassés et de l'omelette! En période de fin de cycle et de "tribulations" les gouvernements ne peuvent que s'en inquiéter. En sombrant de lui-même, l'orgueil des nations entraînera toutes ses vipères dans sa chute! La violence n'était pas au rendez-vous le 14 juillet, rappelant pourtant une date sanglante! Nous ne pouvons que nous en réjouir. Les gilets jaunes sont devenus trop petits, trop insignifiants et en baisse de côte, pour entrainer les mouches et les orques! Souhaitons leur bonne route et soyons au rendez-vous s'ils atteignent un jour la tour sombre.

Le gilet jaune est encore un poussin qui porte l'étoffe synthétique de sécurité du travail qui lui est imposé de sordide façon dans une prison quotidienne! Mais il ne le porte plus pour le travail ce jaune... Le poussin tend à s'éveiller! Et à briser certaines coquilles dans le double sens du terme. Il est un certain accord à accomplir, une clé à trouver avant de briser la dernière et la première membrane: la clé de l'Hermétisme et de la falsification des langages. Qui est aussi celle qui révèle vraiment ce que sont les chiffres, les nombres et les lettres. La structure arithmétique, géométrique et sémantique commune à tous nos langages.Un anneau que la tour sombre a perdu et cherche depuis bien longtemps.

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Jeux d'été

11 Juin 2019, 15:23pm

Publié par Persone

Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été
Jeux d'été

« Y’a pas que la FIFA dans la vie, y’a même des gilets jaunes qu’économisent pour une place à Roland Garros ! Faut comprendre, il y a des types qui viennent de toute l’Europe et même du monde entier pour voir les matchs ! Le foot est un sport populaire qui a touché les riches et le tennis est un sport de riches qui a touché les pauvres. »

Un cliché… Et une époque formidable !

Venus de toute l’Europe pour voir les matchs…

Super ! Pour regarder la baballe aller de droite à gauche et de gauche à droite, de bas en haut et de haut en bas… Dans un repère formé par des axes horizontaux et verticaux. Un référentiel rebondissant, sacrifié sur le terrain de la compétition, pour la gloire des gladiateurs « pardon, je voulais dire des compétiteurs », au nom de la notoriété et de la postérité…

Un lapsus toujours inconscient, qui devient une catharsis collective de plus en plus morbide !

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