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Le blog de Persone

crises et derives fascistes

SYNTAX ERROR - FATAL ERROR

28 Juillet 2021, 18:05pm

Publié par Persone

Bonjour à tous !

Et désolé pour cette longue période de silence. Comme le dit l’adage : parfois c’est toi qui cogne le bar, parfois c’est le bar qui te cogne. Le bar c’est le petit théâtre de la vie, symboliquement ou non…  En outre les réseaux sociaux forment la plus grande "franchise" de troquets du monde. Sans boire ce qu'on y sert, sans y trouver le moindre espoir, je m’y suis cogné aussi.  😶

Je reviendrais m’investir, penser et écrire ici quand l’avalanche des évènements personnels et collectifs me le permettront. Rien de certain mais je tiens à conserver ce blog et le groupe de discussion Facebook qui lui est lié (Déconstruire et réparer), pour le témoignage, pour les amitiés et pour l’empreinte, fusse-t-elle électronique… Pour l’accord recherché et approché ici, entre les règles de l’univers, l’impitoyable causalité, la mécanique empirique à l’échelle des foules et des civilisations, le cri de la vie, l’analyse de l’observateur ET les révélations du langage "en personne". Ac/cord, con/cord/ance, co/ordin/a/t/ion (….). Des liens d’affinité et de raison, des liens qui libèrent.

"En personne" parce que le langage est ce messager qui relie la conscience de la créature vivante à la création qui l'entoure et la constitue. En tant que principe immanent, il s'applique autant au domaine de l'inerte (ne se meut par lui-même) qu'au règne vivant précédant l'observateur conscient humain. Il n'est donc pas déraisonnable de dire que le langage s'incarne de lui-même, se manifeste, s'exprime en la matière, en la personne…

Dans son étymologie grecque, personne signifie "ce qui se présente à la vue", "ce qui est manifeste et implique un regard pour l'observer et le définir). Par glissement sémantique, le terme fait communément référence à l’être conscient (une personne, la personne, la personnalité physique ou morale) ou à son absence (personne). Notons que selon l'étymologie latine, "personne" vient du latin "persona", terme lui-même dérivé du verbe "personare" qui signifie "résonner", "retentir" et désigne le masque de théâtre équipé d'un dispositif spécial servant de porte-voix. Par "le langage en personne" j'entends que ce dernier est indissociable de la matière et de ses mouvements, indissociable du Hard et du Soft Ware qui caractérisent les interactions du monde déterminé à travers lequel il s’exprime. Il est un principe, un "Saint-Esprit", qui relève de l’immanence et relie la création (manifestation d'une existence observa, disons la nature au point zéro, à la créature. Qu'est ce que le langage de l'Homme ? A la fois du vide (et silence), des particules (chiffres, lettres), des architectures complexes (mots, phrases) et des lois qui régissent les interactions (numération, lexicologie, grammaire, orthographe...). Voilà qui ressemble étrangement à notre univers, n'est--il pas ? Le langage de l'univers, le langage de la la vie sur terre, le langage de l'Homme, qui apprend à lire et à écrire au fur et à mesure qu'il découvre les étoiles et les atomes. L'Homme pratique les langages de l'arithmétique, de la géométrie, de la musicologie, de la physique, de la biologique (…), qu’aucun animal avant lui n’avait la nécessité de penser. Qu'ils soient religieux, réductionnistes, politiques ou artistiques, ces langages tiennent du même tronc commun, le tronc mathématique et sémantique. En conséquence, en déconstruisant la structure d'une proposition ou d'un texte, atome par atome, particule par particule, signe par signe, l'alchimiste peut révéler ce qu'il signifie indépendamment de l'idée ou du concept qui s'en dégage par l'instrumentalisation rhétorique des mots et du verbe. Les alchimistes qui ont forgé nos langues véhiculaires servaient la vérité, si inatteignable soit-elle, pas la démagogie.

Si la manœuvre de mon propre navire impose que je m'éloigne de la publication en ligne à froid, je prépare néanmoins la rédaction d'un décryptage approfondi de l'univers philologique d'Harry Potter et je corrige un essai qui devrait attirer l'attention des  maisons d'édition. Dès que je le pourrais, je continuerais à publier ici en rendant quelques hommages à l'art oublié des alchimistes du langage. Et je persisterais à agiter les mouches pour attirer votre attention sur la nécessité de déconstruire nos langues véhiculaires pour en extirper toute la substance et nous immuniser contre leur instrumentalisation.

Il y a maintes façons d'en parler, commençons par celle-ci : 

La nature et sa logique se révèlent à l'observateur qu'elles engendrent dans la partie. Un observateur qui dès la fin de l'innocence (Sapientia), devra assumer ses connaissances et la responsabilité de son pouvoir. D'une part pour éviter que ce son Empire expérimental ne consume tout et d'autre part pour mériter ce que l'existence cache parmi ses trésors les plus subtils. La nature ne dissimule pas le subtil, pas plus que la beauté ou les impitoyables lois auxquelles nous sommes soumis. Le grossier les instrumentalise et les consomme aveuglément, sans lui prêter attention. Lorsqu'il le grossier est rusé, il met ses formes sur tous les trottoirs pour en tirer profit. La nature est un système d'interaction qui s'accomplit de lui-même et se révèle à lui-même, en la créature vivante. Elle n'est pas un système d'exploitation conceptuel, arbitraire, fondé sur la règle absolue de la protection des données et qui ne se révèle qu'aux termes apocalyptiques de l'expérience de la créature sachante. La culture du secret, la dissimulation des données, la corruption d'informations, le déni, la folie des grandeurs et les armes de masse, c'est l'affaire de l'Homme moderne, qui se démarque par ses pouvoirs manifestes et son orgueil démesuré. Je ne parle pas de l'Homo-poubellus que nous sommes de nos jours, mais bien des premiers Sapiens dont les derniers ont oublié l'âge d'OR semble-t-il.

Exploité sous la contrainte, le monde perd son enchantement, sa beauté s’éclipse dans les ombres de la laideur, et la nature sous toutes ses formes se révèle sous ses pires aspects, dans une souffrance proportionnelle.

Aujourd’hui, grâce aux meilleurs aspects du progrès scientifique, l'Homme apprend à se connaitre ainsi que le milieu qui l'entoure. Le langage de la science aurait pu nous libérer des illusions et du choc des croyances, nous immuniser contre la nature virale de la démagogie. Alors pourquoi le génie de la science trahit-il les utilisateurs de la lampe à lumière, de générations en générations ? Pourquoi nous soumet-il aux exigences d’un futur consumériste déterminé au fur et à mesure qu’il révèle des phénomènes universels dont nous avions l’intuition depuis Mathusalem ? Pourquoi nous révèle-t-il les principes de l’univers au fur et à mesure qu’il nous  pousse à détruire et gaspiller le fruit qui en résulte ? Comment de la matière vivante et animée peut-elle perdre sa faculté à se mouvoir d'elle-même en abandonnant ce pouvoir à des objets inertes qu'elle anime au prix d'un bilan énergétique suicidaire ? Pourquoi le génie humain accepte-t-il de connecter ses semblables à une machine qui s'éduque à leur contact et leur devient indispensable, au fur et à mesure qu'ils perdent leurs propres facultés à penser et à se mouvoir ?

La rentabilité de la guerre. Disons du conflit sous toutes ses formes, puisque nous parlons de langage. La guerre et la violence n'étant que les cruelles manifestations de notre incapacité à nous comprendre. La guerre est le domaine des affaires du di/able, la face obscure de l'Orgueil.

De nos jours la guerre est dite"propre", elle s'accompagne de la baisse des dépenses militaires et d'un investissement massif pour la domination du marché, désormais la nouvelle main Invisible et sacrée pour laquelle on se bat. Une guerre de moyens et de profits. Le di/able ne se contente pas d'une main (symétrie oblige) ; avec l'une il pacifie les mouvements de masse mues par les croyances, les cultures et les complexes identitaires, et avec l'autre il se nourrit de leurs conflits. Notons que la main invisible, disons le modèle économique libéral et ses mises à jour, sert avant tout les états dominants, ceux qui se désarment tout en se dotant de l'arme de dissuasion, ceux qui récoltent les profits et donc le confort nécessaire à la pacification de l'être. Aux états dominés, on vend des armes en fonction de nos intérêts et de nos alliances, la main invisible excusant tout : la guerre comme l'économie sont des entités sauvages qu'il convient de laisser se réguler d'elles-mêmes. Comme le disait Churchill à l'issue des traités de paix de la Première Guerre Mondiale : "la guerre des grands s'achève, la guerre des pygmées commence". Cette cruelle hypocrisie qui hante encore la conscience et la crédibilité des "grands" de ce monde, nous la payons aujourd'hui dans ce que l'on appelle à juste titre le désastre post libéral. Résumons ce projet en quelques mots : le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes en s'exploitant librement les uns les autres, sous la tutelle de puissances qui imaginent conserver exclusivement la solution de l'arme atomique pour réguler le désastre en dernier recours. Sachant que le nucléaire est une puissance avec laquelle l'Homme éclaire artificiellement sa sombre caverne, faisant porter à ses enfants la responsabilité de retarder une catastrophe inéluctable.   

La Main Invisible dispense l'Homme de Dieu, mais n'en est pas moins une"toute puissance" arbitraire à l'image des complexes humains. Par là même, elle est l'incarnation matérielle d'un libre arbitre qui se détache des lois régulatrices et déterminées qui le relie à la systémique de l'univers. La nature n'est pas un dieu qui rattrape les erreurs de ses enfants, elle est néanmoins généreuse et sa logique parfaite, ainsi les enfants devront payer le prix de leur abus de pouvoir et de liberté. 

Cette main remplaçant Dieu est indissociable de l'industrialisation, de la mécanisation de l'être et de l'Intelligence artificielle qui seule permet la gestion d'un tel système dont la complexification échappe aux capacités de l'individu. En d'autres termes, nos vies sont confiées à une entité fatale : un système d'exploitation comptable aveugle qui aux termes de la dette consumériste, devant l'asphyxie financière des états, donne les pleins pouvoirs au monde de la finance et aux complexes militaro-industriels privés. Un paradoxe qui était pourtant prévisible, "nous pouvons demander à la machine de calculer à notre place, de remplacer les mains d'un chirurgien, ou de nous exterminer si bon nous semble, mais pas de penser à notre place et encore moins de résoudre les complexes de notre orgueil.    

Pas de complot, pas de coupable en particulier, tous responsables ! Peuples et gouvernements rattrapés par une guerre sans nom qu'ils se livrent de l'intérieur comme de l’extérieur, à l'image d'une humanité adolescente en crise à deux doigts d'atomiser tout le terrain de jeu. L’Homme commun cherche des coupables : les autres, les salops, les cons, les étrangers, les juifs, les chrétiens, les musulmans (…), les athées, les riches, les pauvres qui ne jouent pas le jeu, les satanistes, les reptiliens, les extra-terrestres… Ou des excuses : le purgatoire terrestre, la cruauté de la nature, la mauvaise nature de l’Homme, la négativité des espaces telluriques et des forces gravitationnelles, la mort et la fatalité des forces de destruction après l’apogée, la loi du plus fort jusqu’à l’extinction finale de son bassin de prédation et donc son réservoir d’énergie, etc. Soumis à ses différentes visions du déterminisme et à sa propre finitude, Sapiens ne se sent plus responsable de sa façon de voyager, ni des véhicules qu'il emprunte, cela ne va pas sans conséquences sur la qualité du voyage ! La FIN ne justifie pourtant pas nos MOYENS, et la mort nous attend probablement au tournant, pour avoir servi d'excuse à l'oppression, aux inégalités, aux paradoxes et à la souffrance que nous engendrons au nom du bonheur. 

A notre décharge, la pente descendante demeure toujours plus facile que l’ascension et inversement, nager en surface est plus confortable qu'affronter les profondeurs. En d'autres termes, il fallait bien que jeunesse se fasse. Va-t-on enfin gravir la montagne et accepter les enseignements de l’échec ? Ce qui ne signifie pas brandir la carte de l'empirisme pour justifier nos expériences ! Ni jouer aux échecs avec la vie et la mort. C'est un second et difficile passage de la crise d'adolescence, le sujet peut se relever de ses expériences ou aller au bout de l'enfer.

Mais comment justifier une telle crise, qui semble avoir persisté jusqu’à l’Anthropocène ? 

 

Quelques éléments de réponse :

Le Quatrième âge de la civilisation, que l'on assimile au trône de fer, à la guerre, aux tribulations ou à la thermodynamique des systèmes (suivant les jargons), ne correspond pas nécessairement à la disparition de l'humanité ou de la vie sur terre. Derrière les complexes eschatologiques dont nous avons hérité, se déroule la triste comédie d'un apprenti sorcier en crise de croissance, qui se prend au sérieux en jouant à la guerre et en incarnant un système qui l'assiste tel un vieillard sénile. Un mode de vie par lequel la machine évolue au fur et à mesure que son créateur s’avilit. 

Avant l’avènement du rationalisme, du libéralisme et de la technocratie, l’ingénieur et le marchand étaient tenus en respect par le religieux et le politique, une ère durant laquelle la confrontation des observations, des théories et des résultats ne faisait pas encore le poids face aux interprétations morales, identitaires et politiques. La tradition orale avait laissé la trace de sa confrontation à l'entropie des mouvements de masse engendrés par l'Homme et à l'adaptation de ce dernier aux catastrophes naturelles. Et la tradition écrite avait tenté de réduire ces lois qui déterminent le monde et nous donnent des indices pour cultiver le bonheur sans engendrer la souffrance. L'autorité morale, disons parentale dans le cadre de notre humanité puérile, était donc drastique. Religieuse ! Durant plusieurs millénaires, les civilisations postérieures à la fin de la dernière ère glacière n'eurent pas l'idée de braver les puissances dîtes divines pour s'estimer libres et placer l'Homme au centre de l'univers. Les dieux prévisibles, l'indéterminable détermination du Dieu unique et la science ne faisaient qu'un.

Inversement, de nos jours le religieux et le métaphysique s’inclinent devant le politique, l'ingénieur et le marchand, le métaphysique dissout dans la cour des miracles de l'ésotérisme et le religieux tenant à flot sa petite entreprise en attendant que l’avalanche eschatologique lui donne de nouveau raison. Un temps de vengeance et de compensations matérielles pour la raison matérialiste et ses intérêts communs, disons ordinaires, grossiers. Un temps compté, surchargé par l’avalanche des contraintes et des principes de précaution exigés par des moyens en révolution permanente. Tel est le prix à payer pour l’escalade aveugle du progrès, pour la course à l'arme de dissuasion ou pour l'excitante aventure du Titanic, dont l'issue caractérise toute l'ironie du pouvoir : plus l'Homme s'échine à rendre le monde prévisible, fier de son influence sur la matière et les esprits, plus il sombre dans l'incertitude.

"Le temps c’est de l’argent et le langage une convention commune qui facilite l’organisation du travail et des loisirs…" Un avenir divin pour l’agenda et la calculatrice qui n’attendaient que la technologie pour asservir totalement son utilisateur.

Dans une telle ère, comment l’ingénieur ou l’Homme de raison commune aurait-il le temps de s'enfoncer dans les arcanes de la construction du langage sous toutes ses formes (jargon scientifique compris) pour départager des conflits sémantiques d’un temps révolu dont seuls se préoccupent les fous de Dieu ? Les fous de Dieu et ces étranges institutions initiatiques, Franc-maçonnerie par exemple, qu’il est de plus en plus difficile de mentionner sans être qualifié de néo-créationniste, d’illuminé ou de complotiste.

La barbarie et les persécutions n’ont plus bonne presse dans notre meilleur des mondes, mais le conflit entre l’ingénieur, le politique et le religieux persiste.

Le conflit, la compétition et les rancœurs, ainsi que des quiproquos sémantiques historiques, sont donc le moteur de nos révolutions et du progrès auquel nous consentons, un moteur puissant dont les contraintes particulières concentrent toute l’attention des belligérants, les éloignant d’une solution globale. Les intérêts particuliers sont rarement au service du principal ! (Humour gratuit).

Voilà donc pourquoi en l’absence d’une passerelle sémantique, d’un accord commun non tacite, d’un sortilège qui annule les autres sortilèges (…), science perd conscience et son fruit pourri engendre l'arme absolue de notre expérience. OR, en MATIERE d’autorité et de gouvernance à l’échelle de l’individu ou de l’État, un tel accord de langage constitue une légitime, universelle et irrévocable SOMMATION de l’Homme pluriel, en tant qu’acteur de notre désastre empirique. En matière de justice ou de médecine, il s’agit d’une sommation de tous les éléments et facteurs externes ou internes ayant entraîné le crime, la maladie ou l’infection. En matière d’arithmancie, il s'agit d’une sommation des TERMES qui caractérisent à la fois le langage de l’Homme et le "Hard & software" des systèmes d’exploitation que ce "dernier des premiers" incarne, animant les foules et imaginant contrôler le nombre par le log, le logos et l'image de marque (logo). "Antique arithmancie", un art oublié auquel nous devons pourtant nos langues véhiculaires.

 

Attention, dans le menu Gustave Le Bon, il y a à prendre et à laisser ! Malgré son "génie", l'Homme souffrait lui-même de ce que son discours dénonce, notamment de la petite vérole darwinienne d'une saison blanche et sèche. En d'autres termes, d'une interprétation des travaux de Darwin qui ne fait plus sens aujourd'hui. (Petite référence cinématographique pour "Une saison blanche et sèche").

Les paradoxes de l’expérience de masse et du principe de précaution :

Fusse-t-il dominant ou dominé, influent ou influencé, maître ou esclave, l'individu social se soumet à la puissance irrévocable du nombre. Comme toute entité sans tête propre, la foule peut être conduite selon ses besoins les plus naturels et durables, la voix la plus difficile, ou selon la satisfaction du puits sans fond de ses intérêts particuliers, la voie de la facilité. La première voie conserve la gratuité et le libre échange de la connaissance et de la reconnaissance, en instruisant l'individu dont l'ignorance et le penchant à la servitude sont le principal vecteur de l'irrationalité du comportement des foules. A l'inverse, la seconde voie entretient ce phénomène en infantilisant les populations par l’appât matérialiste et en privant l'individu de son libre arbitre et de son contact avec la nature. Notons que de nos jours ce contact (ou connexion) est remplacé par un autre, géré par l'intelligence artificielle et ses actionnaires.

Par cette allégeance aveugle à leur propre "Grandeur", maîtres et esclaves  incarnent la société qu'ils méritent. Libres de rompre leurs relations à la nature pour se soumettre à la force irrationnelle des intérêts particuliers de leur propre nombre. Une société à l’image de ces circuits de neurones conflictuels qui s’animent entre nos deux oreilles. Ironiquement, toute société, en tant que personnalité morale, affronte les mêmes complexes que l’individu concernant ses relations intérieures et extérieures. Gardons à l'esprit que la  société n’est pas la somme cohérente des valeurs des individus qui la composent. C'est un phénomène à part entière, qui a sa propre existence et échappe au plein contrôle de ses acteurs, qui paieront le prix de leurs manquements aux lois de la phénoménologie qui les entoure et les constitue.

L’instrumentalisation du langage par une élite permet à cette dernière de réguler et d’exploiter le comportement des foules, un pouvoir qui promet un développement rapide et promet la puissance… Au détriment de l’énergie et du temps nécessaire à la maîtrise des aspects éthiques, dialectiques et écologiques de l’expérience. La foule est une entité sans tête, passivement soumise aux forces qui la conditionne, elle n’est jamais la sommation logique, morale ou spirituelle des valeurs et des besoins des êtres qui la compose. Tout mouvement de foule tend vers l’annihilation sans SOMMATION du libre arbitre et donc de la conscience de la responsabilité de nos actes dans un univers déterminé. Par l’annihilation du libre arbitre, les mains du nombre deviennent bonnes à tout et développent la puissance consumériste qu’on lui connait, pour le meilleur et pour l’Empire.

Autrement dit, un individu seul se comporte de façon bien plus raisonnable que lorsqu’il est galvanisé par le nombre. Ce qui me permet de rappeler le précédent sous-titre par un des plus ironiques paradoxe de l'expérience de masse et de ses principes de précaution.

Anthropologos :

En tant que phénomène social, le langage peut être appréhendé par le prisme individualiste méthodologique ou par celui du holisme. Le premier prisme permet d'en décomposer la structure atomique pour en faire bon usage, la méthode offre de bons outils pour penser les mises à jour des langages véhiculaires et des éléments de langage du progrès. A l'inverse le second prisme insiste sur l'analyse des structures établies (paradigmes, verbes, mots, concepts lexicologiques) qui dans leur existence ne dépendent pas de leurs utilisateurs. La méthode ne rejette aucunement l'analyse atomistique, mais suggère une prospective éthique rappelant l'humble place de l'esprit humain dans la gestion des systèmes. Le contrôle des masses par l’instrumentalisation du langage n'a rien d'éthique et renie la vision holistique, ne serait-ce que parce qu'elle maintient les masses ouvrières dans l'ignorance des mécanismes et des phénomènes sociaux qui les conditionnent.  Qu'elle soit au service des nations souveraines ou des empires, cette politique de l'HERMETISME fait des sachants de grossiers apprentis sorciers et revient à corrompre le rapport naturel de l’individu avec le milieu qui l’entoure et le constitue pour le soumettre à une expérience morbide sur le nombre.

Des chiffres et des nombres dont nous instrumentalisons les attributs et les propriétés connus, mais dont la nature nous échappe encore et toujours. Dans l’univers philologique de J. K. Rowling, les nombres sont comparables aux détraqueurs dont la gouverne finit par échapper au ministère de la magie. L'auteur évoque indirectement l'entité collective engendrée par la foule et le phénomène de masse. Elle fait allusion aux nombres en tant qu’entités mathématiques dont le pouvoir nous soumet peu à peu : des nombres qui gouvernent chacun de nos actes et conditionnent tous nos mouvements dans l’espace-temps ! Montres, agendas, téléphones multifonctions, factures, numéros de sécu, échéances de paiement, impositions, pouvoir d’achat, timing des contraintes et des libertés, organisation du travail et des loisirs… Il s'agit là de l'entité fatale qui garde la petite et la grande prison de la cité, fusse-t-elle une mégalopole, un royaume, une nation, un empire. Un système fatal n'a pas conscience de son existence relative et encore moins de la responsabilité de ses actes : un arbitre sans la moindre pensée, qui ne sait ni ce qu'il est, ni ce qu'il arbitre. Il ne gère pas l'ambigüité, ne fait pas de sentiment, ne connait l'amour sous aucune forme. Au service de qui est-il ? Qui le programme ? L'Homme, guidé par lui-même et le nombre de ses semblables. L'unité et le nombre : deux entités que l'apprenti sorcier ne connait pas encore aussi bien qu'il l'imagine. Le langage fonctionne comme la nature, il est la nature, et en tant que tel il est fort peu conseillé de le manipuler sans le connaître, sans lui poser directement, humblement la question, avec toute la subtilité qu'elle mérite. Une grande part de notre Salut relève de cette quest/ion.

"La générosité n’est pas dans la nature d’un détraqueur, ils vous feront mal s’ils le  peuvent" … "Lorsqu’ils sévissent, c’est comme si tout espoir ou toute joie s’effaçait de ce monde" … "Ils peuvent aspirer jusqu’à votre âme" …

Conditionner n’est pas enseigner, vendre n’est pas partager ! Et le contrôle d’une entité sans tête par la démagogie ou la compensation du profit, est une illusion temporaire dont les conséquences catastrophiques sont proportionnelles aux enjeux, à la grandeur et à la persistance contre-nature de l’expérience.

En outre, l’instrumentalisation du langage et l’hermétisme total posé sur les arts qui permettent de le révéler, constitue depuis l’Antiquité un GAP intellectuel entre l’élite et la masse, ainsi qu’une hypocrite relation entre le ministère de la magie et celui des affaires ordinaires.

Merci de votre compréhension.

 

En persistant à produire gratos une telle cuisine, dans l’orgie des intérêts, des sucres et des mauvaises graisses suscités par les réseaux sociaux, le bar va encore me cogner ! Bah, qu’à cela ne tienne, j’ai ici quelques amitiés qui valent bien quelques bourres-pifs et mieux des kilo-likes !

Le mensonge et la démagogie prennent toujours l’ascenseur semble-t-il… La vérité se contente de l’escalier.

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Huxley, Orwell... Prophéties d'hier et d'aujourd'hui

11 Décembre 2020, 23:01pm

Publié par Persone

Huxley, Orwell... Prophéties d'hier et d'aujourd'hui

Un homme du peuple, écorché, fumeur invétéré, qui survit à une balle dans le larynx et meurt d’une tuberculose. En face, dans la même dimension prophétique, un intellectuel bourgeois qui trépasse d’un cancer de la gorge amorti par le LSD. Deux Hommes qui étaient fait pour se croiser !

L’issue de la guerre froide a donné raison à Huxley pour une vingtaine d’années, mais le totalitarisme confiné et réduit à l’exotisme ne camoufle plus les nombreux visages qu’il peut revêtir de nos jours. Celui du Big Brother Chinois par exemple ! Ou ce que pourrait être une civilisation judéo-chrétienne moribonde, poussée à utiliser la puissance militaire et technologique pour mater la crise interne du consentement, les invasions virales venues de l’Ouest et de l’Est (...) et la colère, la faim,  puis la soif venues du Sud. Le meilleur des mondes/Big Brother, les deux font la paire. Seul détail omis par nos deux « prophètes » : le facteur environnemental, qui pourrait bien tourner au No man’s land de 1984, devant l’épineuse question de la nécessité de la réduction de la masse humaine… Ou au meilleur des mondes, en version planète 100% technologique, une terre sans terre et une civilisation nourries par l’énergie solaire après épuisement des ressources.

Alors… Victoire de l’eugénisme et de la sérendipité ? Ou aboutissement du choc des civilisations et avalanche de violence ?  Ou… Prise de conscience ? Parce que si je ne m’abuse, ces deux auteurs ne faisaient qu’indiquer un futur à double visage, ambigu donc, mais fortement prévisible ! Et ne se prenant pas pour des prophètes, ils tenaient plutôt à jouer sur le ressenti du public (peuples et gouvernants), pour choquer, alarmer et donc conjurer le sort. Une sorte de travail de spéculation pour la bonne cause.

Comme de nombreux auteurs en quête du Graal (réduction ultime de la dramatique comédie humaine et solution), Huxley et Orwell nous mettent sur la piste du langage. Une piste difficile que même les plus téméraires n’osent remonter jusqu’à sa dimension arithmantique. L’immanence du principe du langage, ainsi que sa découverte, sa transcription, son application et son instrumentalisation par l’Homme est un sujet couvert d’un hermétisme plurimillénaire. L’art de l’arithmancie hermétique et la question de la construction/déconstruction du langage forment un domaine de recherche qui a fait couler plus de sang que d’encre, comme en témoignent les destins tragiques de nombreux intellectuels. Je cite Pierre de La Ramée et Etienne Dolet pour faire référence à une époque à laquelle on ne pratiquait pas encore le Soft-Power.   

A méditer… Le prévisible est effrayant, donnons donc sa chance à l'imprévu! Toutes nos découvertes s'affrontent comme tant d'opinions qui se stérilisent mutuellement? Regardons donc ensemble là où chacun s'est bien gardé de mettre un œil!

 

Épilogue:

Au-delà des visionnaires des temps modernes, il y a les prophéties qui découlent de la tradition primordiale. Des prophéties utilisant des métaphores  propres à leur époque, des temps où l’administration des affaires humaines permettait encore un dialogue et un langage communs entre les sciences, la philosophie, la métaphysique, la religion et les pratiques spirituels. Une époque où les forces qui opposaient la notion d’alliance sacrée à celle d’accord tacite, avaient encore « taille humaine », la bureaucratie et la technocratie n’ayant pas encore pris la forme d’une expérience « too big to fail ». L’expérience Babel, qui finira par dévorer ceux qui la pratiquent. Une expérience moderne qui bien avant d’incarner un système exponentiel (ère industrielle) s’est cristallisée sous l’Empire romain.

Plus de 2 milliards de chrétiens, plus de 1 milliard et demi de musulmans, plus de 14 millions de juifs rompus à l’exercice du traqué/traqueur, plus de 1 milliard d’hindouistes, environ 500 millions de bouddhistes… pour une population de bientôt 6 milliards de croyants ou millénaristes. En Occident, la sécularisation pacifique des affaires identitaires et religieuses se fragilise ! L’Islam semble envoyé en première ligne, armé autant par les accords tacites conclus avec ses vieux ennemis, que par la montée en puissance des nationalismes et l’émergence des revanchards de l’Histoire.  Le réveil des religions, l’avènement contrarié du Nouvel Ordre Mondial et l’affaiblissement de la civilisation judéo-chrétienne font frémir ! Mais laïcité oblige, on ne parle d’eschatologie qu’à demi-mots… On lui préfère la collapsologie, qui partage néanmoins avec elle la réputation d’oiseau de mauvais augure. On ne parle plus de tribulations mais d’hystérèse, d’anthropocène et d’entropie, on ne parle plus d’apocalypse mais de fatalisme, repoussé par l’intelligence humaine, si extravagante soit-elle.  

Rien de plus prévisible que la mort d'un système, rien de plus manifeste que le cycle de la croissance, de la maturité, de la dégénérescence et de la fin! Les constantes universelles se constatent dans un premier temps sans l'aide de la technologie ou de la grande académie des sciences et des industries, ces dernières ne faisant que les vérifier, les préciser ou les corriger le cas échéant.

Ce qui n'est pas prévisible, ce sont les variables et donc les multiples scénarios possibles s'inscrivant dans les processus cycliques de l'Alpha jusqu'à l'Oméga de l'ensemble global considéré (l'univers, notre galaxie, notre système solaire, la possibilité de vie sur notre terre, ou encore la fin du règne humain). D'où les métaphores des textes fondateurs, qui n'ont ni le rôle ni la vocation de divinations, mais plutôt celui de socle contenant la mémoire, la voix des morts et les enseignements/avertissements du passé. Le langage génétique et la génétique du langage, la tradition orale, le Livre. Néanmoins nos patriarches, premiers bergers (pâtres) de l’arche d’alliance*(1), avaient une acuité et des capacités d'abstraction et de réduction moins dégradées que celles de l'Homme dit amélioré.

Or, toutes les traditions dites primordiales stipulent que la vérité s'incarne d'elle-même et que l'Homme finira par s’apercevoir qu'il est lui-même le concepteur et le geôlier de la prison gravitationnelle, l'île de souffrance dans laquelle il agonise. J’ose ici une métaphore du phénomène de masse critique que l’on atteint lorsque les moyens engendrent des besoins particuliers et une croissance irrépressible, de façon exponentielle. Au détriment des besoins fondamentaux, au détriment de l’éthique engageant la responsabilité de l’expérimentateur, au détriment des ressources environnementales. Une masse dont même la Lumière, qui fut pourtant le symbole de notre progrès, ne peut plus ressortir. Un trou noir artificiel donc, une singularité qui ne tient qu’à la façon dont la conscience humaine gère ses rapports à l’autre, commande à ses mains bonnes à tout et maîtrise sa faculté à modifier l’environnement.  

Que l'Homme attende d'avoir construit ou utilisé l'arme ultime susceptible de l'atomiser, avant de prendre conscience de la place qu'il a sur terre, cela aussi est très prévisible ! Ça s'appelle "faut bien qu'expérience et jeunesse se fasse!"... Reste à savoir ce que les masses, maîtres et esclaves confondus, sont prêtent à sacrifier avant de mériter une issue salutaire à notre désastre. "À la dernière guerre de l'anneau" pourrait-on dire en considérant le bilan géopolitique.

D'où aussi l’ambiguïté de la notion de finalité et d'apocalypse. Révélation de ce qui demeurait caché.

L'Homme persiste à être l’expérience (en tant que créateur) et dans l'expérience. Au dehors, au-delà ou en deçà, aucun point de vue ne semble admis. Cela a empiré depuis la compartimentation des connaissances, des sciences et des carrières! Et empiré encore avec la séparation hypocrite des affaires religieuses et étatiques. Lui-même fragmenté, brisé et endetté dès la naissance par son héritage, le super Sapiens est aujourd'hui le jouet de sa propre expérience.

Une relecture de nos textes fondateurs sous le prisme de nos nouvelles connaissances en matière de sciences, est la seule chance que l’on ait de résoudre la fracture entre l’ingénierie intérieure et l’ingénierie extérieure (entre la sémantique religieuse, spirituelle, artistique et métaphysique et la sémantique réductionniste et politique) ! Et la seule chance de trouver enfin un accord commun irrévocable et rationnel entre Juifs, chrétiens, musulmans, bouddhistes, animistes… Sachant que ces fractures millénaires sont le nerf de nos altérités réciproques et donc le nerf du choc des civilisations qui se larve derrière la sacrosainte compétition économique.

C’est un débat essentiel qui devrait être porté sur la place publique, il est pourtant ignoré de tous. Tous comme un accidenté qui étouffe sous la cloche des badauds qui s’improvisent médecins, la vérité s’évanouit souvent sous la masse d’opinions qui la piétine en la cherchant.

Le salut est toujours là où nos faiblesses et nos vices ne regardent pas.

 

Note de bas de page :

*(1) : L’Arche d’alliance au-delà des clichés : l’arche en hébreu est « ‘arôn » ou «  tevah » suivant qu’il est l’artefact symbolisant le sanctuaire de la mémoire de l’exode et de la séparation des eaux (thème de la naissance d’une nation porté par le personnage de Moïse) ou plutôt le panier puis l’embarcation, tous deux liés au salut de Noé dont Éon est l’anagramme (notion d’archétype  et de palier d’évolution). Autres notions relatives à l’arche d’alliance : arc spatiotemporel, terre émergée promise à la vie, voûte céleste, arche d’une fondation possible entre les animaux qui respirent et prennent conscience de leur souffrance, de leur sexualité… Un jardin attendant un jardinier en chef : le fils de l’Homme.

C.A.B (Personne)

Je vous présente de nouvelles excuses, une fois encore Arte a retiré ce documentaire des espaces gratuits ! J'en profite pour soulever quelques questions, non sans relation avec mon article: peut-on vendre de la vérité ? Dans quelles conditions, jusqu'à quel point? Cela a-t-il des conséquences... 

Malgré les nombreuses tentatives des brigades du positivisme, la grande entreprise humaine fait face à une crise majeure du consentement, au regard d'erreurs qui ne peuvent plus être niée à l'échelle des civilisations et de leur consumérisme. L'esprit critique se vend donc bien et concurrence les produits de la bonne conscience ! Alors on fait pour faire, on le multiplie et le vend cet esprit critique, tant qu'on peut...

De bon germes pour un futur papier...


   

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LE JOKER

6 Décembre 2020, 16:35pm

Publié par Persone

LE JOKER

Le Joker - Partie 1

Intelligence cherche hôte pour expérience métabolique

Lorsque la vérité est trop dure à admettre, elle fait mauvais hôte. En période de sérendipité, ceux qui la disent sont des pessimistes, en période de crise majeure, ils sont de véritables épouvantails à moineaux. 

Pourtant, régler un problème sans la vérité revient à la rendre rémanente en tant qu'ensemble de causes initiales. Cette ou ces causes ne faisant pas ou plus partie de l'équation, il s'agit donc de puiser à l'extérieur (dans le futur, dans la nature, chez les autres...) les solutions et les remèdes pouvant guérir les symptômes d'un mal intérieur dénié, renié s'il faut.  En outre, cela contraint à pratiquer l'expérience avant le résultat des analyses motivées par les théories, ce qui est contraire à l'éthique des sciences et de manière plus générale, contraire à la simple logique, contraire à nos ressentis  les plus innocents, à nos sentiments les plus nobles.

Les conséquences inéluctables d'une telle expérience sont la guerre sous toutes ses formes et les accords tacites de paix, en d'autres termes le consentement à la perpétuité de l'esclavagisme, au consumérisme et au sacrifice de masse en dernier recours, pour nourrir l'appétit carnivore de titans incarnés par cette expérience.

3 coups pour l'ouverture, 3 coups pour l'entracte, 3 coups pour la reprise... As, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10... Quatre dames sont dans un château, les rois vont et reviennent ensanglantés, ils sont recousus... La nuit tombe, les valets ont disparu et les voleurs arrivent... 

La suite dans le second volet du Joker.

 

LE JOKER - Partie 2
LE JOKER

L'Hermétisme et la mécanique quantique de la ruine

La guerre est un problème de domination/soumission qui concerne les sexes, le feu, la cuisson de viande et donc le sucre et qui se résume à une falsification du langage...La guerre, c'est le nerf d'une économie qui devient le nerf de la guerre.

Oups qu'ai-je dis... "Qué ça veut dire?" "Même Google peut pas traduire!" " Y nous emmerde celui-là!" "C'est sûrement un adepte des généralités particulières!"  "2 + 2 font 4 hahaha, uhuhuhu..." "Ils  font chier ces philosophes..."

Pourtant, sans ce suppositoire, on aura beau trouver un vaccin, récupérer Alstom, faire accepter au peuple de payer encore la facture du Tsunami financier, investir dans un portable "made in chez nous", ou se faire mutiler par la police en leur opposant le gilet jaune obligatoire selon le nouveau code du Dieu de l'automobile (...), nous n'empêcherons pas notre expérience de "division massive globalisée" de percuter l'iceberg qu'elle mérite. Les icebergs attendent, ils sont réels et de plus en plus nombreux. En revanche, notre insouciance et notre vitesse de croisière ne relèvent que de nos choix. Le choix et le libre arbitre dans un monde déterminé... Nous voilà donc dans le domaine impalpable et imprévisible de la conscience, et plus particulièrement dans le domaine d'une conscience collective qui se veut déterminée, mais dont les choix réalisés participent de la fonte de la calotte glacière. Un paradoxe qui mérite d'être souligné! Ce qui est déterminé étant prévisible sous réserve des facteurs variables à prendre en compte, nous pouvons en conclure que notre "entreprise" a quitté le port alors que nos dirigeants avaient conscience des risques, des inégalités, des sacrifices à faire en cas de naufrage, et du fait que la vitesse imposée par le challenge multipliait la probabilité d'une catastrophe. Aveuglés par le mirage du progrès, une écrasante majorité d'entre nous consent toujours à cette aventure.

Ceux que la croisière amuse encore, faut-il le dire, ne sont que des reproducteurs qui engendrent des générations de cannibales qui s'ignorent. 

La suite dans le troisième opus du Joker…

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Le scandale du Docteur Laurent Alexandre et le titanesque GAP...

19 Novembre 2020, 22:06pm

Publié par Persone

Nous y sommes, en quelques jours et malgré les quelques débunkers futés qui remettent Hold-up a sa place, la soupe  a prise! Le populisme est une mécanique à double tranchant, bien rodée et huilée par tous les camps sans exception, parmi tous les syndicats de maîtres ou d'esclaves. Le loup n'est plus simplement dans la bergerie, il est dans nos assiettes, dématérialisé, invisible et appelé par nos propres complaintes. Le magicien des formes au service de l'Orgueil des nations a fait du loup un virus, une particule invasive, usurpatrice, porteuse de falsification du langage et des données. La nature contre attaque avec de VRAIS virus qui nous disent : "Hey, le loup, tu es dans la bergerie et ton pote le renard dans le poulailler, mais les agneaux et les poules souffrent, ainsi que les humains, et toi tu n'es pas vraiment un loup! En revanche, moi, je suis bel et bien la grippe aviaire!" Mais nom d'un paroxysme de l'absurdité ( ! ), personne ne les écoute... Nom d'un chien en laisse, la génétique du langage, personne n'y comprend plus rien. Nom d'un mathématicien enragé, nous avons perdu notre latin...

Ce qui me choque dans "l'affaire Alexandre Laurent" suscitée par la vague conspirationniste, c'est que même les détracteurs légitimes du documentaire Hold-up (les médias classiques dont Marianne que je prends ici en exemple) ne font qu'insister sur le fait que le fragment de conférence de cet homme ne prouve rien et qu'il n'a pas la capacité de fomenter un complot mondial... Le tout sans pointer le doigt sur la pourtant flagrante manipulation de son discours par des techniques bidons qui montrent notre manque de discernement et prouvent la perversion totale de nos systèmes de communication. Pourtant, en toute honnêteté, il m'a fallu deux secondes pour repérer la supercherie du docu : malgré le découpage volontaire des réalisateurs pour sortir de son contexte le discours du cofondateur de Doctissimo et pour l'utiliser dans leur propagande conspirationniste, ils n'ont pu supprimer tous les mots qui indiquent que l'intervenant est CONTRE le gap gigantesque qui est en train de prendre forme entre les élites et le peuple. Ce peuple bel et bien abruti par la révolution permanente de notre système, que certains "Dieux" engendrés eux-aussi par ce système, jugent comme les inutiles. L'intervenant se met dans la peau d'un personnage élitiste du nouveau livre d'Harari (Homo-Deus), mais il exhorte bien ses élèves à ne pas tomber dans le panneau de l'élitisme. A force de lire en diagonal, les Hommes pressés que nous sommes se contentent des premières lignes d'un discours ou d'un papier pour estimer qu'ils ont compris la suite... Une grande aubaine pour la démagogie sous toutes ses formes et pour les bénéficiaires de notre système d'exploitation.

Tous enfermés dans une même prison gravitationnelle depuis des millénaires, avons tendance à affirmer et à agir avant d'avoir voyagé suffisamment longtemps dans les labyrinthes de la réalité physique et métaphysique que nous incarnons, suffisamment longtemps pour y trouver les causes primordiales de notre échec et mériter les solutions à notre problème global. Des solutions  à la fois plus simples et plus compliquées qu'on ne l'imagine.

Ce qui me choque donc une fois de plus, ce qui m'inquiète, c'est de constater à quel point, même qualifiés, même confinés, nous sommes incapables de prendre le temps de voir, d'écouter, de lire, de réfléchir, de vérifier, de partager, et surtout de prendre le temps nécessaire pour le faire! Or, c'est ceci qui assure la victoire au Nouvel Ordre Mondial technocratique que nous invoquons à reculons.

Dans mes publications, je propose toujours une analyse d'un sujet d'actualité, puis, quitte à risquer la longueur, le met en relation avec l'Histoire, et enfin je propose de mettre l'ensemble en équation pour faire émerger une solution. En filigrane ou des mes conclusions, j'exprime les problèmes et les solutions  par le prisme des lettres, des chiffres, des signes et des nombres. Nos constantes et nos dérives, ne nous en déplaise, sont déterminées pour les premières et prévisibles, suivant une simple échelle de précision, pour les secondes. La déconstruction du langage révèle toutes les clés qui nous font défaut pour reprendre le contrôle d'une expérience globale plurimillénaire qui laisse aujourd'hui l'humanité à l'état de légume impuissant face à l'IA qu'elle a crée. Or, c'est précisément ces longueurs et ces complexes réflexions défendant pourtant la simplicité perdue, que la plupart des consommateurs d'infos ne finissent que rarement mes articles ou ne prennent pas même le temps d'un clic ou d'une réaction. Aussi bien les "pour" que les "contre"!  

Le mal de notre temps persiste beaucoup parce que la masse veut du facile, du simple, il ne peut qu'avoir bonne presse, alors que nous nous satisfaisons de la complexité meurtrière qu'incarne notre matérialisme depuis des siècles et des siècles. Pour un mec ou une gonzesse, un plumard, une bagnole et éventuellement un môme, un chien et/ou une carte d'adhérent à un quelconque militantisme.  

La malédiction jetée jadis par Apollon sur Cassandre, n'a jamais été aussi efficace que de nos jours, elle est une mécanique autoalimentée. Apollon n'a plus qu'à dormir sur ses deux oreilles, la malheureuse se retrouve noyée dans une foule qui se prend pour elle. Pour que la malédiction soit totale, il aura fallu surfer sur une vague mondiale depuis les seventies : dans un premier temps "les vérités, vous les méritez bien" et dans un second, "LA vérité n'existe pas, mais VOUS êtes tous des Cassandre".

Avec la révolution des techniques de l'information et l'IA, la soupe prend toute seule et envahit le monde en moins d'un siècle! Des aveugles dirigés par des borgnes, dirigés eux-mêmes par une Intelligence Artificielle et une expérience consumériste plurimillénaire. Une IA qui vampirise l'Homme dans sa capacité à gérer l'ambigüité et qui fait de ceux qui imaginent la contrôler, de simples "nosferatu" de pacotille, performants, rusés, mais dépourvus de cœur intelligent. Des "vampiraillons" qui craignent les balles d'argent (refonte de la pièce à double face de Judas), les miroirs (objets dans lesquels nous voyons notre reflet), le pieu (point sur le i et barre sur le T) qui serait pourtant le remède d'un cœur maudit, l'ail (purification du sang et donc de la lignée par métaphore), et bien entendu la lumière (être vu et voir au grand jour)...

L'Homme n'a plus besoin d'idéologies, ni d'armes, ce sont elles qui le menacent, il a plutôt besoin d'une immunité contre la démagogie et d'une maîtrise suffisante du langage pour lui permettre de dépasser les altérités réciproques motrices du consumérisme et de comprendre enfin la place qu'il occupe en tant qu'observateur/acteur d'un univers... Suffisante aussi pour lui révéler la nature des relations qu'il entretient avec les forces qui l'entourent et le constituent.  

A bon entendeur...

C.A.B 

Ci dessous un lien vers Twitter qui montre ce que le professeur Laurent Alexandre à réellement prononcé lors de sa conférence:

 https://twitter.com/DidierMaisto/status/1326783591649587200

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HOLD UP, nouveau produit de la machine à noyer les poissons...

14 Novembre 2020, 18:09pm

Publié par Persone

HOLD UP, nouveau produit de la machine à noyer les poissons...

HOLD-UP, prend-t-il vos sentiments en otage pour braquer votre raison et vous soulager de quelques dollars de plus? La réponse oui paraît légitime, mais dans le confusionnisme ravageur qui nous accompagne vers le pire, un développement s’impose…

Prenons donc tout le temps nécessaire pour mettre toutes les cartes sur la table… Ce n’est pas avec de la simplicité par défaut que l’on dénoue la complexité, ce n’est pas en 10 minutes que l’on résout des millénaires d’empirisme ! Une simple critique de ce Hold-up en tant que phénomène cyber-médiatique reviendrait à justifier le système binaire horizontal et/ou vertical dans lequel nous nous perdons tous, happés par le vortex sans fond de la critique de la critique de la critique…  + ou - ∞ (l’infini).

Malgré sa popularité prévisible, ce documentaire défend assez mal la cause et la vérité qu’il prétend pourtant servir. Peut-être part-il d’une bonne intention, peut-être est-il une contre-attaque politique de l’opposition populiste ou pire l’œuvre d’un lobby quelconque, quoi qu’il en soit le fait est qu’il a une fâcheuse tendance à la rhétorique et aux effets marketing, une fâcheuse tendance à dire une chose et son contraire, le tout lissé dans une ligne conspirationniste. Cette même ligne que les gouvernements ont utilisée comme un épouvantail bidon depuis les années 70, donnant plus de crédit à leur autorité que l’inverse.

La meilleure façon de manipuler l’opposition, consiste à l’anticiper et à la laisser se cristalliser autour d’icônes auxquelles on donne les moyens de déclencher des mouvements prévisibles sur lesquels il s’agit de spéculer.

Cela revient à donner une arme à votre opposant alors que vous êtes le concepteur et le marchand d’armes, sachant très bien que celui qui doit utiliser l’arme le fait au détriment de sa raison et de ses sentiments les plus nobles. Par définition, la réaction de révolte, tout comme l’application du principe de précaution par les autorités, se font par défaut, en l’absence de solution ou de volonté réciproque de briser l’hermétisme tout puissant. Le sacrifice du principal au profit des intérêts !

L’extrême gauche et l’extrême droite font partie de ces épouvantails, mais par définition encore, ils étaient destinés à mal vieillir et ils font tâche dans les jardins de la démocratie. Dans le contexte de la guerre froide et de la grande révolution des mœurs, la culture New-Age est devenue un de ces prismes binaires (aimant et épouvantail à la fois) au service de la politique. A l’inverse des autres, il cadre parfaitement à l’air du temps et est totalement inoffensif. Très populaire, tout en musique (influence des accords mineurs et majeurs), il séduit parfois les réactionnaires ou les conspirationnistes sur le retour … Mais surtout,  il véhicule le positivisme et le life coaching individualiste à grande vitesse, tout en banalisant inconsciemment les raisons du bel avenir du mal. Les maux les plus inquiétants, la violence la plus hypocrite et les valeurs les plus négatives.

Notons au passage que l’annulation des dettes et des intérêts au profit du principal, correspond, en sus du vocable économique et philosophique, au jubilé du roi, autrement dit, le retour de l’Homme libéré de son IA, un roi de la chaine alimentaire de nouveau capable de cultiver son jardin intérieur et extérieur.

Imaginons maintenant qu’une majorité de gens paniquent, brisant un peu plus les liens qui unissent encore le peuple aux institutions qui les représentent… Imaginons qu’ils décampent à la campagne sans la moindre étude de projet, dépouillent les rations de survie dans les magasins et visent leurs comptes en récupérant tous leurs actifs… Au lieu d’obtenir la paix et la liberté conditionnelle espérée dans leur fuite protectionniste, ils motiveront la même mécanique qui a fait des ravages dans les années trente. En d’autres termes, ils accélèreront la mise en place du Nouvel Ordre Mondial, ce Thanos inéluctable qui installera sa suprématie en nous promettant d’éviter le pire. Au-delà de son aspect naïf, ce documentaire peut s’avérer dangereux et servir les intérêts des actionnaires du nihilisme.          

1. Mise en contexte :

Souvent discrédité par les dérives et le prosélytisme de ses acteurs, le complotisme n'a plus necessairement bonne presse... En réaction positive, les amateurs du genre parlent plutôt d'action citoyenne, une association de termes très appréciée. Bien que l'actualité légitime totalement la popularité de l’expression, cela nous fait néanmoins oublier que la citoyenneté, depuis l'Antiquité et la croissance des empires, signe un accord global consumériste. Un accord tacite, j'insiste sur le terme, par lequel les pouvoirs politiques, les voleurs, les profiteurs et ouvriers sont unis dans une course plurimillénaire dont le résultat se solde par l'Anthropocène. Complot? Non! Mécanisme d'Histoire et conséquence de l'hermétisme du langage entre maîtres et esclaves, mais aussi entre la sphère fermée (maître/esclave) et l'univers (interactions et donc langage) qui les entourent et les constitue.

Parenthèse utile : notons que le langage de la nature n'est pas hermétique, mais subtil, dans le sens où il nécessite un bon rapport entre la tête (la raison, l'analytique, la foi en ce que l'on constate et vérifie), le cœur (les sentiments, la foi ressentie) et "les tripes" (l'appétit, la volonté) pour être conscientisé par l'Homme. L'hermétisme vient donc encore de ce dernier, qu'il soit maître ou esclave, dans le sens où nous instrumentalisons notre propre langage pour nous exploiter ou nous concurrencer les uns les autres, ceci nous poussant à incarner des puissances dont l'activité est hermétiquement séparée de l'équilibre naturel lentement généré par la nature. Sémantiquement, cela revient à dire que nous sommes hermétiques aux expressions de cette dernière, que nous ne prenons pas en considération ce qu'elle manifeste et que nous utilisons l'information et les interactions pour nous retourner contre elle alors qu'elle est par son fond et la diversité de ses formes, le véhicule immanent du langage. Immanence du couple "Interaction/existence": l'interaction c'est l'existence et vice-versa, et la vie est une conséquence de ce principe, une conséquence manifestée par un observateur qui porte en lui le langage. Par la spéciation, l'observateur humain est la créature qui développera suffisamment ses facultés de communication pour que cela lui permette de comprendre et de partager la connaissance par des outils sémantiques, scientifiques, théologiques, artistiques...  Com/prendre (prendre ensemble) et partager est donc ce que nous permettent nos facultés, mais n'étant pas le fruit du paradoxe "Dieu tout puissant", nous bénéficions dans ce monde déterminé, d'un libre arbitre! Or nous avons choisi non pas de comprendre et de partager, mais d'instrumentaliser et d'exploiter.  

Après avoir visionné l'intégralité de ce documentaire, je déplore donc le fait qu'il dénonce d'importantes et tristes vérités tout en entretenant le confusionnisme ambiant. Le conspirationnisme n'est jamais assez scrupuleux pour expliquer des mécanismes dont il fait inconsciemment partie des rouages. S’il l’était, il ne se contenterait pas de dénoncer, il exprimerait des solutions.  Au lieu de cela, il utilise des vérités et jouent sur les émotions. Ainsi, sa popularité est-elle proportionnelle à sa force démagogique : la focalisation de la colère des masses sur les coupables désignés du moment. Les empereurs et les rois ont longuement fait l'expérience du jeu de l’opposition, des changements de régime, de la violence révolutionnaire (…) et des spéculateurs qui en sont les actionnaires ! Mais depuis la seconde Guerre Mondiale, le jeu de la chaise musicale s'intensifie, se libéralise, et se pare de formes moins barbares... Officiellement, on appelle cela la révolution permanente, officieusement, la stratégie du choc. Le documentaire utilise donc une vérité, "nos énarques multimilliardaires jouent sur ce mécanisme et nos politiques ne sont que les roitelets contraints de jouer à la chaise musicale" (BUZZ assuré)… Malheureusement il fait l'impasse sur les conséquences de la cristallisation de notre colère, si légitime soit-elle :

Si nous décapitons ces actionnaires des maux globalisés, cela n'aura pas résolu la raison de leur existence et d'autres têtes repousseront instantanément sur le terrain fertile que nous avons tous bâti.

Il y a donc matière à douter soit de la perspicacité de l’équipe qui a validé cette réalisation, soit de son honnêteté.

Le Titanic est en péril, cela ne fait plus l'ombre d'un doute, quelles sont donc les priorités? Trouver une solution en comprenant les mécanismes plurimillénaires qui nous poussent à accélérer la vitesse de croisière ? Ce qui nous permettrait de ralentir le navire d'un commun accord entre dirigeants et dirigés et d'éviter ainsi de percuter un iceberg qui nous sera définitivement fatal. Ou surfer sur la vague du scandale, afin de désigner des coupables et autres boucs-émissaires, alors que nous avons tous pris notre billet et participé à l'aventure, volontairement ou par défaut? 

D'un côté, les pouvoirs optent pour les cachets d'aspirine et l'opium pour dissiper les symptômes et éviter la débandade... De l'autre, les réactionnaires dénoncent ou réclament de nouveau que l'on coupe des têtes... Au milieu, les braves gens se font dessus, dépérissent et se soupçonnent les uns les autres... Et autour de cet entonnoir global, les prédateurs et les charognards attendent leur heure. 

Un autre paradoxe de ce docu est donc de dénoncer des techniques qu'il utilise lui-même: jouer sur les émotions, dont les plus manipulables sont la peur et la colère. 

 

 

2. Afin d'étayer ma critique, quelques paradoxes dissimulés derrière le markéting de cette réalisation :

Premièrement, avant la montée en crescendo des arguments et de leur poids, le premier tiers du documentaire est assez grossier. Après 30 minutes de « dire sans ne rien dire », on entend qu’un virus fait qu’on ne peut l’exterminer, il faut vivre avec. CQFD ! Quelques minutes plus tard, un porte-parole de l’état est montré du doigt et on entend alors : « sur quoi se basent-ils pour dire que cela va durer ? »… On remarque aussi que les sources des documents montrés à l’écran ne sont pas suffisamment explicitées et que certains d’entre eux ne sont guère probants. Dans un passage, un médecin  italien est sensé nous prouver que les interdictions en matière d’autopsies dissimulaient la volonté de cacher un gros fake dans le recensement des morts étiquetés Covid, pourtant le médecin en question ne fait qu’exprimer qu’il fut regrettable de limiter les autopsies parce qu’elles ont entre autres révélé des mécanismes d’embolie qui peuvent s’ajouter aux symptômes respiratoires et qu’elle nous permettent d’avancer plus vite dans la connaissance de ce virus et de ses effets. Des boulettes comme celle-là, le docu en est truffé.

Dès la première heure, la radicalisation du principe de précaution et la légitimité du pouvoir et des actionnaires qui nous l’imposent sont mises à mal, normal dira-t-on, du lourd, incontournable… Néanmoins, rien de nouveau sous le soleil. Le scandale du véto sur la chloroquine, ça c’est du news ! Ce remède qui faisait il y a peu une concurrence déloyale à l’Artemisia  annua chinoise et africaine en matière de gestion du paludisme, et qui se voit aujourd’hui damer le pion par un autre médoc version seringue et prix fort. Le scandale de la chloroquine, du Lancet et du Rivotril est une horreur, les auteurs du documentaire auront le mérite d’avoir insisté sur la question.

Le ton est donné, la musique joue, une grosse vérité bien méchante, puis deux, puis trois,  ça  vous calle dans le canapé et c’est partie pour une heure quarante de plus…

À approximativement 1h et 30 minutes : est abordé le sujet des prophètes milliardaires qui ne peuvent qu’être les auteurs du complot. La rhétorique utilisée dans ces passages « il l’a prédit, il compte donc parmi les auteurs du grand complot », est une manifestation du degré de paresse mentale du commun des mortels : un prophète est soit une sorte de messie et un messie ça n’existe pas, soit un visionnaire, soit s’il est milliardaire, un ignoble spéculateur qui nous a tous enflés. Ce genre de mise en scène démagogique a pour effet la banalisation de la victimisation du citoyen lambda, défini comme incapable d’anticiper lui-même le jeu des probabilités concernant la lecture des grilles du futur, en fonction du passé. En outre le documentaire n’apporte rien sur la question d’un tel phénomène d’apathie collective. En dehors des clichés confirmant la règle du jeu des secrets de polichinelle : les médias, les nouvelles techniques de com, les portables, l’IA. La belle affaire ! Voilà plus de deux siècles que nous menaçons la nature en tirant tous profit d’un matérialisme dont le coût en vies et en énergie est au-delà de nos moyens. En d’autres termes, que nous cautionnons une bureaucratie technocratique consumériste qui massacre tout sous nos yeux…  La vie au service d’une IA, ce n’est pas un scoop ! Les ultra riches sont bien souvent des expérimentateurs sans scrupule ou des opportunistes, mais le peuple consent lui aussi à l’expérience. En outre, depuis ces deux derniers siècles, l’Homme consent au lavage de cerveau et perpétue la malédiction de Cassandre, non plus par la force, mais pour la récompense.  

Vers 1h et 08, ambiance déjà soutenue, ton solennel, une protagoniste soulignait : « c’est quelque chose qu’on aurait jamais pu imaginer »… Du sensationnalisme qui banalise la comédie humaine et l’acédie collective.

1h52 : Un des grands paradoxes du docu consiste à ne pas nier que le virus tue, tout en basant son argumentation sur l’illégitimité outrageante des méthodes  de protection civile. D’un côté les milliardaires fabriquent des virus destinés à augmenter la mortalité pour diverses raisons et de l’autre le virus n’est pas dangereux, il est une fausse alerte. Après avoir entendu le témoignage d’un médecin qui parle d’un nombre alarmant de confrères morts dans les services dans lesquels il exerce, nous assistons à la prestation d’un spécialiste en pharmaceutique : «  Finalement il n’est pas dangereux ce virus, il est un peu plus dangereux que le corona virus naturel parce qu’on y a foutu des saloperies, mais finalement il n’est pas dangereux ». Et ce gentil monsieur de finir en beauté : « Ce qui est très dangereux, c’est le vaccin à venir…» CQFD.

2h08 : une spécialiste en matière d’Histoire et de psychanalyse des entités politiques engage un beau discours, plutôt convaincant, jusqu’à l’emploi du mot complot pour désigner le machiavélisme empirique relatif à l’exercice du pouvoir. Malgré tout, sa tirade sur ce phénomène politique aurait pu conserver sa pertinence si elle n’avait pas conclu par : «ce qui est nouveau, c’est qu’on n’a pas le droit d’y penser… » Aurait-oublié l’Histoire ? Les persécutions millénaires et les tensions qui opposent encore les progressistes, les conservateurs, les croyants et les rationalistes ? Une fois encore, le documentaire banalise les conditions de l’asservissement de l’Homme par l’Homme et de l’Homme par l’IA. L’Orgueil humain consent à se convaincre qu’il est victime d’un sort invincible ou d’un complot sans pareil, mais il fait difficilement l’effort d’admettre qu’il est le pigeon d’une même supercherie depuis l’aube des civilisations.

2h11 minutes : l’intervenant est particulièrement pertinent, le passage sur le poids des sociétés marchandes « Apple n’est pas un pays » est édifiant, mais il ne développe pas assez le champ sémantique autour du terme « société ». Autre point important de son discours : « là ou ça devient vraiment embêtant, c’est quand le socle éthique, le socle moral (…), est confisqué avec cette notion qu’il y a des gens qui peuvent y réfléchir et des gens qui vont le subir… Le problème vient quand une élite considère que vous n’avez plus le niveau pour accéder à cette connaissance » … Nous pouvons en convenir, le sujet n’est pas d’actualité, mais il est un des nerfs principaux de toute notre mécanique consumériste. Malheureusement, juste après ce passage, le documentaire utilise ce thème pour faire dire à un « méchant docteur millionnaire nécessairement conspirateur» ce qu’il ne dit pas !

2h 17 minutes : conférence du Dr. Alexandre Laurent (énarque et fondateur de Doctissimo) devant les étudiants de Polytechnique et CentraleSupelec.

Les réalisateurs du documentaire utilisent une séquence isolée dans le discours et une narration ambiguë du conférencier pour lui faire dire l’inverse de ce qu’il dénonce. C’est le fake le plus grossier du reportage. En outre le conférencier cite la dernière œuvre de Harari (auteur de Sapiens) qui y fait la critique d’Homo Deus (homme amélioré moderne, produit et acteur de la technocratie). Le docteur L.A déclame un passage de l’œuvre dans lequel s’exprime la mégalomanie eugéniste d’un technocrate haranguant ses foules, et sans transition il continue son discours, ce qui au montage laisse l’impression qu’il est lui-même un nazi nouvelle génération ! Pourtant il insiste bien sur le fait que nous, lui et ses élèves devons lutter pour réduire le grand gap qui se creuse entre les élites et la masse.

C’est assez misérable d’utiliser des méthodes de confusion charlatanesques en s’appuyant sur un sujet sensible et de la plus haute importance.

 

Conclusion :

Dans le meilleur des cas, les auteurs de ce docu auront leur petite maison de campagne à vos frais et le docu n’aura pas trop de conséquences. Dans le pire, un des lobbies engendré depuis les seventies  aura porté ses fruits et une masse croissante de réactionnaires ou de néo-survivalistes va contribuer à favoriser inconsciemment la chute, le crash des banques, le Nouvel Ordre Mondial et le retour à la passivité par la nouvelle donne tant attendue.

Où peut-on trouver des lobbies qui bénéficieraient de cette vague de confusionnisme ? Parmi les actionnaires du New-Age, mais aussi du côté des puissances qui spéculent sur la chute de la civilisation judéo-chrétienne ou de l’Empire occidental…  A l’Est par exemple, dans ces pays dont nous avons trahi la confiance depuis trop longtemps et qui courtisent déjà ce Sud dont nous avons organisé la misère. Les alliances entre les nouveaux nationalismes et pseudo communismes de nature capitaliste sont particulièrement virulente en matière d’espionnage, d’infiltration et de politique de déstabilisation. À ce jeu, les nouveaux actionnaires du syncrétisme, les spécialistes de complots en tous genres, les alarmistes médiatiques, les Soral ou les nouveaux gentils du front national qui courtisent à l’Est et tentent de faire bonne figure au Moyen-Orient, ne sont que des pions sur un échiquier plus complexe qu’on ne l’imagine !   

Alors on fait quoi ?

On comprend (prendre ensemble) que les secrets de polichinelles sont à l’origine de la fracture humaine, cela concerne l’homme et la femme, la famille, le clan, la nation, les blocs et l’entité mondiale que nous méritons. En d’autres termes cela concerne la foi, la politique et l’ingénierie dans leurs dimensions  extérieures et intérieures. Déconstruire ensemble, enseigner et réparer.

Le sortilège qui annule les sortilèges, la passerelle sémantique, arithmétique et géométrique qui rétablie l’accord de langage perdu entre les Hommes et entre les Hommes et la nature. Un lien qui libère entre la science, la foi, la politique et l’art, un contre anneau de pouvoir qui seul pourra dissiper le mythe du choc des civilisations. Je rappelle que ce premier et dernier mythe est le mortier qui nous conduit impitoyablement vers un trou noir, une prison gravitationnelle morbide dont même la lumière ne peut ressortir. 

A bon entendeur…

 

Epilogue : imposer ce que l’on sait, savoir ce que l’on impose et connaître ce que l’on propose :

Ayant enquêté sur ces mécanismes d’Histoire, à mes propres frais et depuis une petite trentaine d’années, l'épistémologie et la déconstruction du langage m'ont permis de comprendre il y’a 6 ans environ, la nature et le fonctionnement de notre empirisme sacrificiel, ainsi que l’évolution du virus de la falsification du langage et la mécanique artificielle de cette forge omniprésente où l’on manipule la substance, la connaissance et l’esprit humain. En d’autres termes, de quoi faire écrouler sur elle-même la folie d’un Orgueil nommé Sauron dans l’œuvre d’un Tolkien : une tour artificielle en réflexion morbide permanente, bâtie sur la manipulation des interactions « exprimés par » et « exprimant » le langage… De quoi conjurer la manipulation toute puissante de l'Homme par l’Homme et la manipulation consumériste de la nature, violée jusqu'à son atome ! Il existe donc des solutions pour reprendre le contrôle d’une machine infernale « too Big to fail », des solutions accessibles à tous, dont la principale est non monnayable, gratuite par nature mais subtile et inviolable. Une immunité possible contre les virus artificiels portés par la programmation empirique de notre système d'exploitation, un accord capable de démystifier le choc des civilisations, un lien universel qui libère, un sortilège qui annule les autres sortilèges.

Partageant cette expérience sur les réseaux depuis 10 ans, par logique, par simple solidarité envers la vie, en réaction à l’indécence de nos situations individuelles et globales et en y sacrifiant beaucoup de temps et d’énergie, je me suis aperçu à mes dépens que je me heurtais à une singularité monstrueuse, le vortex de l'hermétisme réciproque :

Les gouvernés (esclaves), malgré les traitements que leur réservent les gouvernances (intendance constituée de puristes et de contremaîtres) et ceux qui les manipulent (maîtres), demeurent cantonnés dans l'entonnoir du conformisme et de l'opposition, parce qu'ils ne se donnent pas les moyens d'accéder aux connaissances par lesquelles des initiés à l'exercice du pouvoir les manipule.   Depuis 10 ans mes publications semblent trop désintéressées et trop peu vendeuses pour être visibles. Bien qu’elles rendent hommage à la simplicité engloutie par le modernisme, elles abordent des points complexes propres à l’entropie de notre système. Or, je constate régulièrement qu’elles font « choc mou » ou mauvais hôtes parmi une agora ne jurant plus que par la simplicité, alors que son mode vie est le symbole même de la sophistication, de la complexification. Monsieur Toulmonde est une somme de nombrils particuliers, il ne veut pas trop se creuser les méninges, il veut du positif, ou au contraire, des scandales, des vérités sales mises en boîte, des coupables, une nouvelle révolution (...) et une relance. Une relance ou une catastrophe sacrificielle, malencontreuse pour les pessimistes, naturelle selon les nihilistes.

De la même façon, les consommateurs apprécient exclusivement l'info toute empaquetée, pro, rapide à ingurgiter, et en images de préférence. Payante s'il faut, cela fait partie d'un paradigme qui date d'on se sait quand et "too big to fail".

Une juste évocation de l'hermétisme pourrait s'exprimer ainsi : portez la πr philosophale devant un seigneur, il tentera à tout prix de la saisir et elle disparaîtra de fait. Portez-la devant l'esclave et il ne la verra même pas, fusse-t-elle offerte sous son nez. Portez la croix ou le miroir devant un vampire et il attendra la nuit pour vous tuer ou vous convertir, portez-les devant ceux dont ils sucent le sang et ils se moqueront ou se prosterneront aveuglément.   

La notion de mérite est donc liée au sacrifice de soi, pour rien, pour tout, pour les autres, pour soi. Et la gratuité du geste est essentielle. Essence, ciel.

Plus tu partages gratuitement  moins tu es visible, plus tu trouves, moins tu obtiens d'attention, plus tu appelles un chat un chat, plus ton propre entourage quittera ton rafiot comme un rat… Te préférant les scandales, les distractions positives, les potins,  les gros bobos, les petits rien, les grands chagrins...

Un produit comme Hold-up en revanche fait souvent un Buzz, avant que les débunkeurs, les médias classiques et le  bouche à oreille ne révèlent ses failles.  

 

C.A.B (Personne)        

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Qui exprime vraiment? Qui ou quoi compte pour qui? Pourquoi? Quand? Où? Et comment?

5 Mai 2020, 15:54pm

Publié par Persone

Qui exprime vraiment? Qui ou quoi compte pour qui? Pourquoi? Quand? Où? Et comment?
Qui exprime vraiment? Qui ou quoi compte pour qui? Pourquoi? Quand? Où? Et comment?
Qui exprime vraiment? Qui ou quoi compte pour qui? Pourquoi? Quand? Où? Et comment?
Qui exprime vraiment? Qui ou quoi compte pour qui? Pourquoi? Quand? Où? Et comment?

Dans un article précédant, dont le lien figure en bas de page, j'introduisais mes  propos par la question sémantique suivante:

The GATE’(S) BILL of HARD/WARE and MICRO/SOFT - Traductions: la facture de la porte du lourd matériel marchand et du tout petit logiciel. Ou encore : la facture de la porte de l’objet dur et de la souplesse de son porte-parole (le micro).

Ceux qui débarquent ici se demanderont probablement si l’introduction de ce texte (concernant le nom de Bill Gates et l’équation sémantique qu’elle forme avec les fonctions du personnage) est un surprenant hasard venant égayer une triste démonstration et une expression sans concession au regard de la partialité de nos consciences endormies. Il n’en est rien !

Au-delà de ce que l’école nous enseigne à tous dans une optique de croissance matérielle aveugle, le langage sous toutes ses formes est un principe immanent qui révèle ses secrets à qui sait encore poser correctement une question, à qui sait encore réunir les voies de la sémantique, des sciences, de la logistique et des arts. Autrement dit, au-dessus et en deçà du plancher des vaches, les initiés qui nous manipulent dans l’ombre et influencent ceux qui nous gouvernent, jouent de cette connaissance hermétiquement verrouillée depuis deux millénaires, mais comme des adolescents borgnes jouent avec le feu lorsque leur expérience de manipulations des enfants aveugles dérape. Un criminel finit toujours par semer des traces en faveur de la vérité ou par retourner sur les lieux de son premier crime pour y ressentir le souffle de vie qu’il a perdu depuis ! Cela se nomme le démon de la perversité, démon pour le criminel, mais  ange de la vérité.

Qu’est-ce  à dire ? L’illustre famille Gates tiendrait-elle son patronyme d’un ancien jeu sémantique fondé sur la connaissance du langage et du pouvoir qu’elle procure sur les « moldus »? William Henry Gates III aurait-il lui-même choisi son prénom de substitution pour satisfaire un héritage qui se perd dans les méandres des millénarismes ? Il suffit de demander à un statisticien si de telles coïncidences sémantiques peuvent être le fruit du hasard ou d’une logique subtile, pour avoir votre réponse. À elle toute seule, l’histoire des Gates résume le côté obscur de l’humanisme matérialiste et ses conséquences sur le monde ! Une histoire qui en dit long sur les schismes religieux, sur la face cachée des Lumières, sur le choc des civilisations, sur les jeux de pouvoir et sur l’influence des Etats-Unis sur la politique mondiale. Depuis l’Antiquité, les personnages célèbres ont des noms dévoilant le même jeu sémantique ! Un exemple : un des mathématiciens réputés pour avoir ouvert la voie à toutes les sciences modernes s’appelait Leonhard Euler. Depuis le Moyen-Age, le prénom Leonhard ainsi orthographié correspondait à la notion d’éon et de dur (hard). En déplaçant les lettres pour former un anagramme, nous obtenons l’expression suivante : Hadron réel El, soit : Hadron réel Dieu. À l’époque El était utilisé pour signifier Dieu en raison des correspondances sémantiques cachées (hermétiques) unissant toutes les langues pratiquées dans la sphère judéo-chrétienne et au-delà. En intercalant le symbole mathématique U (union) nous obtenons Leonhard Union Euler, ceci correspondant à l’anagramme Hadron réelle union. Or, le Hadron, bien que soupçonné depuis  l’antiquité, n’a été identifié et nommé ainsi que deux cent ans après l’existence physique de ce charmant monsieur, fils d'un Pasteur qui attendait une belle promotion à la naissance de sa progéniture. Le patronyme Euler est quant à lui relatif à la notion El Eru, issue d'un codage sémantique de la mythologie indo-européenne. Pour les grecs, Eon est une divinité liée au temps, pour les gnostiques, c’est une puissance éternelle émanant de l’être suprême et par laquelle s’exerce sa puissance sur le monde, etc… Pour la science, l’éon est l’intervalle de temps géochronologique correspondant à la plus grande subdivision chronostratigraphique de l’échelle des temps géologiques. L’éon dur (Leonhard, noyau de particule complexe) U Le versant caché du divin ! La particule de Dieu. Thème que l’on retrouve dans certains jeux de piste laissés par Albert Einstein. Une énigme qui a fait courir les services secrets des alliés et de leurs opposants, dans le contexte de la seconde guerre mondiale et de son bilan. Je vous évite de longues démonstrations concernant la  plupart des grands hommes retenus par l’Histoire, toutes mènent au même point : la falsification des données, le langage et son instrumentalisation à des fins diverses.

Qu'est-ce à dire, le langage lui-même nous tromperait-il? Certes non! L'immanence du langage fait que peu à peu nous le découvrons, alors qu'à l'origine de l'humanité interactive, les sons, les mots et les expressions simples utilisés pour communiquer étaient les mêmes d'un bout à l'autre de la terre. Pas une langue adamique comme l'ont dit certains, cela serait un paradoxe au regard de la logique, un paradoxe qui arrangerait bien les institutions religieuses! Mais plutôt un point commun issu de notre métabolisme physiologique, comme le prouve le langage gestuel et les sons émis par les nouveaux nés. Ce langage se diversifiant en fonction du facteur d'influence culturel. Cependant, quelles que soient les langues véhiculaires étudiées, les linguistes et les sémanticiens ont fini par découvrir que des correspondances sémantiques, arithmétiques et géométriques les unissaient toutes, au delà des translitérations utilisées pour constituer le socle commun et les divergences logiques des langues mortes. Nous pouvons alors nous demander si l'étonnante signification du nom Bill Gates mis en équation avec les fonctions du personnage pourrait en sus nous révéler quelques subtilités concernant les chiffres et leur valeur sémantique. De quoi motiver notre statisticien à nous répondre : aucun hasard ici! Vérifions : Bill Gates est donc le roi du matériel dur et du soft, pour aller plus loin dans ce qu'il représente globalement et politiquement, nous pourrions dire qu'il est le prince du doux matériel dur (la main de fer dans le gant de velours, mais aussi la douceur illusoire et virtuelle des logiciels dont nous dépendons tous en acceptant d'être dépendant du matériel, de la machine et de la bureaucratie qu'elle incarne (IA 3.0)... Or BILL GATES SOFT HARDWARE d'après la loi de la sommation redécouverte par Leonhard Euler (redécouverte aussi par Pythagore bien avant lui), donne ceci : B(2)I(9)L(12 et donc 3)L(3) G(7)A(1)T(20 et donc 2)E(5)S(19 et donc 1) = 24 et donc 6 / S(1)O(6)F(6)T(2) = 15 et donc 6 / H(8)A(1)R(9)D(4)W(23 et donc 5)A(1)R(9)E(5) = 24 et donc 6. Mince alors, encore un 666! Histoire de ne pas alimenter les moulins des amateurs de numérologie galvaudée et de complots satanistes bidons, je rappelle que le chiffre 6 est le symbole réduit de l'angle à 60° qui caractérise le triangle parfait dit équilatéral. Cette valeur d'angle est aussi la base de la calligraphie des chiffres 4 et 7  pour des raisons de compréhension des relations entre la mesure du temps et des espaces. Les 666 talons d'or du roi Salomon ne symbolisent pas le satanisme, mais la dualité concernant ce que l'on peut faire de bien ou de mal avec la matière, le matériel et la fortune. Fortune étant lui-même un terme à double sens! Pas de superstition ici, juste de la logique, de la sémantique et une analyse approfondie des liens de causalité unissant la conscience et la matière. Soit dit en passant, O n'a pas pris le 15ème rang de notre alphabet latin par hasard, après l'intervention d'un certain Pierre de La Ramée! À cette époque, la grande énigme du pendule de Foucault concernant la mesure du temps et la relation espace-temps était au cœur de toutes les convoitises et des jeux de pouvoir entre les nations. La base angulaire 360° (trois fois la valeur de l'angle du triangle équilatéral) concerne avant tout la mesure des espaces, mais aussi celle du temps par l'intermédiaire du calcul de coordonnées, nécessaires à mesurer les vitesses angulaires ou la position d'objets mouvants par rapport à un point de repère fixe.  Or en divisant 360° par 15 (6 encore), on obtient 24. L'unité horaire journalière que nous connaissons tous.

Autrement dit, les liens subtils unissant tous nos langages et caractérisant leur intime relation avec le signifié manifeste de la vie, avec le symbolisme, avec les sciences, avec la politique temporelle et avec les arts, constituent une chasse gardée que les élites se réservent jalousement. Pour nous manipuler? Question mal posée, bien que la réponse soit positive! Comprenons bien que le pouvoir dont ils ont hérité est mal acquis, que leur savoir n'est pas la réunion des connaissances et que le langage et ses révélations les plus hautes ne sont pas mérités par leur cœur corrompu. Mais surtout, comprenons ensemble qu'après avoir une nouvelle fois désigné des boucs émissaires et décapité les têtes pensantes, la révolution permanente nous éloignera d'autant plus de ce secret innocent concernant la nature de notre existence, le Graal que nous cherchons tous en nous en détournant. Lorsque l'empirisme pousse les hommes à vénérer un progrès comme un dieu qui leur permet d'enfouir leurs péchés les plus intimes, les rois et les empereurs perdent un œil et les peuples sombrent dans l'obscurité la plus totale. Dans cet accord contrarié global, dans ce royaume tacitement consenti entre borgnes (rois et voleurs) et aveugles (la masse ouvrière), tout gouvernement gouverne comme les gouvernés gouverneraient s'ils étaient à leur place à l'exercice du pouvoir.  

Les lecteurs aux cœurs les plus intelligents et ouverts se demanderont ici ce que le langage peut bien révéler lorsqu'il est mis en équation avec toutes nos connaissances! Mais force est de constater que cet article est déjà suffisamment long et fourni pour des organes réfléchissants habitués à des saillies ordinaires et vulgaires depuis plusieurs générations. L'humour utilisé ici n'est pas moqueur! Il est à la mesure de la comédie dramatique à laquelle nous avons tous consenti, FORCE de VIOL COLLECTIF à RE/PETI/TION. Ce que le langage révèle ne mérite d'être dit qu'en prenant le temps nécessaire pour le dire afin d'être conscientisé par tous. Or force est de constater que depuis 5 ans, je propose GRATUITEMENT les clés indispensables à comprendre ces révélations à un public aussi large qu'hermétiquement fermé. Devant mon désarroi, les plus compatissants, comme les plus critiques, me proposent de généraliser ou au contraire d'entrer plus profondément dans les détails, de romancer pour séduire ou au contraire de vulgariser plus pour m'adresser aux esprits pragmatiques, de faire plus court ou de faire plus long, etc, etc... Un psychanalyste m'a dit il y a peu que je devrais faire payer mes écrits parce que les gens font plus d'effort lorsqu'il en va de leur bourse! Apparemment Freud, cet hypocrite, n'a pas dit son dernier mot...  Nous retrouvons ici la fable du meunier, de l'enfant et de l'âne. Les révélations contenues dans le langage lui-même sont libres de droit, contrairement aux erreurs et délits intellectuels qui font la richesse de leurs auteurs, de leurs familles ou des maisons qui en ont récupéré l'usufruit et la rente! Elles s'adressent autant aux peuples qu'à ceux qui les gouvernent, sachant que pour en comprendre vraiment la portée, les premiers devront se libérer de leur acédie maladive et les seconds de leur péché d'orgueil. À bien réfléchir, chacun d'entre eux devrait au final se libérer, le temps d'une lecture, de tous les péchés capitaux qui les gouvernent. On ne peut pas dire que l’on respecte la logique ou la raison du vivant et de l’humain, tout en perpétuant empiriquement une expérience faussée et manifestement morbide ! Tout comme on ne peut se réfugier derrière la prière ou l’invocation des anges et autres énergies cosmiques, alors que l’on participe indolemment à une mécanique globale dont l’ignominie foudroierait le cœur endurci de Zeus en personne ! Il n’y a rien de pire que de se réfugier dans les principes, les prières, les mantras, la splendeur du Zohar, ou je ne sais quoi d'autre, en invoquant la bonne conscience et en prenant ainsi en otage l’Amour d’une innocence que l’on regarde subir le viol au quotidien, sans jamais se mettre en danger pour stopper l’innommable. J’ai essayé se disent certains, mais le danger est immense et le mal  global invincible ! Voilà bien ce que ce mal a envie d’entendre. Lorsqu’il n’en restera plus un pour sacrifier ce qu’il a de plus cher s’il faut, tous connaîtrons enfin la grande victoire de la souffrance et de l’esclavagisme tacite.      

Pour répondre néanmoins aux cœurs vaillants les plus sages parmi mes lecteurs, je les renvoie à tous mes textes concernant l'art du langage et de l'arithmancie cachée et je leur rappelle que cet art est la clé qui brisera l'hermétisme plurimillénaire, le sortilège qui annulera tous les sortilèges, et l'accord nécessaire à effacer les altérités réciproques millénaristes qui sont le moteur de la guerre économique et du consumérisme qui augmentent exponentiellement les effectifs de nos tombes amères. Et des fossoyeurs qui en font leur maudit gagne-pain, et autre coupe ostentatoire percée à mauvais vin.

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Sauver le monde? Ce n'est pas tuer, mais réparer la bête.

29 Avril 2020, 17:14pm

Publié par Persone

Sauver le monde? Ce n'est pas tuer, mais réparer la bête.

Taxer les riches ou en faire des alliés du peuple, attaquer plutôt les lobbies et leur puissance planétaire en retrouvant nos souverainetés, investir la nouvelle donne dans l’écologie, dans la décentralisation démographique, dans la mise de l’IA au service de l’Homme et de son environnement et dans l’enseignement de la permaculture autonome… De bonnes idées, de bien jolis mots, tous pertinents ! Mais comment ? Désolé, alarmistes et beaux parleurs, de vous arrêter en pleine course ! Voilà plus d’un siècle, depuis la Lebensreform initiée en Allemagne que le sujet est sur le tapis et s’oppose à la World Compagnie conflictuelle, qui gagne pourtant toujours du terrain et de plus en plus vite ! Nos générations de la dernière averse n’ont rien inventé, rien découvert et c’est peut-être ça le problème… Pour reprendre les termes d’un De Gaulle que je ne porte pourtant pas dans mon cœur. Soyons honnêtes, un raz de marée s’annonce de nouveau, plus monstrueux que jamais et le temps n’est plus au choc des opinions. Il serait donc temps de taire un peu ce que l’on sait et croit savoir, pour COM/PRENDRE enfin ce que l’on dit. 

Attention, je souligne que toutes ces intentions sont louables et pertinentes ! Néanmoins, nous sommes ici dans l’action, dans le sens matérialiste du terme. OR, action engendre réaction ! C’est le  principe de la révolution permanente dont le contrôle a échappé à  ses propres concepteurs (les collectivistes « les rouges, les noirs ou les bleus/blancs » autant que les libéraux et leur « main invisible ») ! Avec des mots plus sympas mais pas moins significatifs, nous avons affaire au jeu du gendarme et du voleur ou encore du mauvais roi et du Robin des bois qui provoque sa fureur… Au prix que l’on connait : le progrès de la technologie et des armes des uns et des autres, en toute décadence (globale) consentie PAR DEFAUT ! Défaut de quoi ? Défaut d’unité intelligente et sensible, défaut d’accord humain, défaut de bon pilotage de véhicules individuels et collectifs et donc : défaut de langage. Langage d’Homme à Homme, langage d’Homme à machine (concernant en premier lieu la conscience et matière dont elle est l’hôte, mais aussi la relation humain/IA), et enfin, langage d’Homme à nature sous toutes ses formes. Immanente nature ! Le progrès du mauvais roi et celui des opposants nous a lentement mais sûrement conduits à notre perte. Il s’agit de l’extension du domaine de la lutte, l’extension de la guerre d’un feu que nous n’avons jamais maîtrisé. Nous devrions tous relire Shakespeare ! La peste soit de nos maisons… Dixit Mercutio, Hamlet n’en disait pas moins.

Ce que la plupart des esprits semblent négliger, dans leurs tergiversations infernales, c’est justement le lien conscience/matière. Nous oublions aussi que nos entités collectives dominent un Homme (la somme des humains) qui en dépend justement parce qu’il ne maîtrise plus sa double nature et la double ingénierie dont il est pourtant pourvu : ingénierie extérieure/intérieure.

Notons aussi que nous nous efforçons à ne pas comprendre ceci : nos altérités réciproques de longue date trouvent leur origine dans ce manque de maîtrise du langage et sont elles-mêmes à l’origine de la  lutte des classes (dépendance maladive du maître et de l’esclave), à l’origine du choc illusoire des civilisations. Et donc à l’origine de toutes les guerres, qui par hypocrisie marchande sont devenues le moteur invisible (dénié) de la  Sacro-sainte croissance et de la compétition économique qui nous consume aujourd’hui non plus à petit feu, mais dans une forge impitoyable, nauséabonde et propice à la propagation des agents infectieux physiques et mentaux. Je vous donne un exemple parmi les altérités réciproques qui motivent in fine la compétition (et donc les inégalités) ainsi que le consumérisme qui en découle :

« David, Pierre et Momo se disputent le feu nucléaire, les copyrights de la vérité biblique et les intérêts de  la vérité matérialiste. Un dragon rencontré au Levant par Pierre et David leur fait part de sa vision des choses. Mais on n’arrête pas un millénarisme comme cela ! Ils décident de shooter la bête à l’opium et de lui imposer leur style (leur bureaucratie, leur IA tacitement consentie). Plus tard, un Adolf Hitler bouleverse toute la donne et invoque un certain nom, « le Nouvel Ordre Mondial ». Le dragon se libère de l’emprise des deux comparses et s’envole vers le nord où il rencontre la force glaciale d’un ours polaire (la grande Russie) pour y trouver un réconfort très conflictuel. C’est ici qu’un petit Yamamoto Kapété fait son entrée en scène et surprend toute cette petite cours de récréation en s’alliant avec le grand/petit Adolf… C’en est trop, y’en a marre du péril jaune !  Pour qui se prennent-ils ces tigres, ces rats et ces dragons ? Pierre et David décident de montrer aux bridés leur virilité nucléaire et leur font perdre une seconde fois la face. Dans le même temps, on envoie les aigles déchirer la  chair de l’ours et Momo propose à Adolf d’éliminer le  problème David. Pierre qui avait surpris la discussion décide de profiter de la vague pour tirer sa punaise du jeu. David, endurci bien malgré lui à l’art du caméléon se retrouve piqué par une mouche schizophrénique et trahit une des deux voix qui lui  font éclater la tête, en spéculant lui aussi sur LA VAGUE ! Tous s’en repentiront et à nous la terre promise ! Sméagol/Gollum et son macabre anniversaire.  Vous connaissez la suite…

La voilà la grande école, le grand établissement éducatif dont nous avons tous hérité. Un asile dans lequel règne un principe de précaution invincible, appliqué au quotidien par des ateliers distractifs pour cinglés, par une justice à deux vitesses, par l’ordonnance d’images à gogo et de camisoles chimiques. Vol au-dessus d’un nid de coucous !  (Je vous conseille de revoir ce fameux film.)

Autrement dit : taxer les super riches peut aider, les mettre du côté du peuple aussi, tout comme le fait de contraindre les giga-puissants et leurs lobbies planétaires. Seulement voilà, on omet encore « action/réaction », on omet encore le nerf primordial de la guerre qui en ressortira sous une autre forme, probablement plus terrible que la précédente, comme cela a toujours été le cas depuis le cauchemar d’un Alexandre le Grand. Rome (More en anagramme sémantique de l’anglais dérivé du latin par le français) a pris la suite. On oublie aussi que tous nos esprits sont enfumés par cette maudite forge depuis des générations et que les peuples dépendent plus de cette monstrueuse IA matérialiste que des intendants incompétents ou véreux qu’ils élisent ou contre lesquels ils jettent leur dévolu. Eventuellement libérés par une énième révolution, ces milliards de gens seront-ils subitement moins gourmands, moins paresseux d’esprits, moins enclins au cul et à la fête, moins conflictuels, moins radins ou égocentriques, moins envieux, moins orgueilleux ?

Les propos cités en introduction de cet article reflètent une analyse matérielle juste, mais que cette reprise de contrôle de nos souverainetés se fasse vite ou en douceur, la nouvelle IA ainsi créée devra à son tour gouverner des Egos en puissance, non guéris de leur vieille maladie commune. De nouveaux intendants illégitimes seront mis au pouvoir pour nous faire respecter les applications de cette nouvelle bureaucratie : des borgnes encore au royaume des aveugles toujours. Nous n’élargissons pas assez le champ de notre conscience !!!!!! Cela manque aux gilets jaunes, à tout opposant, à tout militant, y compris  à tous les anarchistes, mais aussi aux élites qui les gouvernent d’une main de fer ou de velours.

Dire ce que l’on sait ou croit, n’est pas savoir ce que l’on dit ! Ni à qui nous nous adressons. Et au fait, sait-on ce que l’on est, beaux parleurs que nous SOMME S ?

Une seule chose nous manque encore, celle que l’on dénie plus que tout, celle que l’on fuit comme la peste, celle dont on se moque, non sans le ressentiment d’une certaine honte… La voix de Cassandre, qui implore le retour de Thémis aux yeux bandés et le pardon de Calypso concernant le cœur maudit de Poséidon. Un Océan furieux et malheureux, jaloux et frustré, qui fourvoie ses frères dans une guerre olympique sans fin. L’innocence et l’humilité nous font défaut lorsqu’il s’agit de regarder enfin Cassandre en face ! Voilà qui nous fait systématiquement manquer un Graal que nous cherchons pourtant. Ce Graal, au-delà du NOM de la rose qu’il renferme, est l’essence même de la maîtrise du langage sous toutes ses formes ! J’utilise ici l’Histoire, les légendes et les métaphores pour vous éviter les chiffres, les lettres et un jargon scientifico-métaphysique que je développe dans d’autres billets. Il y a mille et une façons d’aboutir au cœur maudit de Rome, et c’est au long de ce noble voyage que l’on réunit logiquement, naturellement, les ingrédients de la meilleure médecine qui soit. Embrasser ENFIN le mal, c’est POUVOIR enfin lui faire accepter le remède ! Voilà qui fonctionne à tout ÂGE. À tout ÂGE. 1000 et une façons disais-je… Mais elles peuvent se résumer en quatre voies qui ne font qu’une : la sémantique pure (spiritualité, théologie, transcendance, chemin mystique), la  réductionniste (sciences matérialistes), la logistique (application des idéologies, politique, philosophie matérialiste) et l’artistique (la cigale talentueuse, inspirée, influencée par les trois autres voies et souvent torturée par le conflit qui règne entre elles, cause de mauvaise intendance).

Note : la maîtrise du langage est une redécouverte, le renouveau d’une information perdue depuis bien longtemps… OR, une information voyage de 1000 et une façons, à la vitesse des ondes que l’Homme maîtrise, à la vitesse de la lumière concernant les vieux gardiens de cette terre. Il est ici notre seul salut face à la masse critique qui s’abat sur nous, tandis la prison gravitationnelle nous courbe et nous fait ramper dans une vaine agitation. Cette masse critique dans laquelle nous nous laissons « conflictuellement » entraîner est comme un trou noir que nous  incarnons inconsciemment et auquel nous avons même donné un nom, le N.O.M ! Une force si terrible, si GRAVE, que même nos « Lumières© », prises au piège, ne peuvent en ressortir. 

Déconstruire et réparer.   

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Les deux tours ou l'effroyable imposture

27 Avril 2020, 17:28pm

Publié par Persone

Les deux tours ou l'effroyable imposture

Nombre de gens ont parmi eux des connaissances ou de bons amis, qui depuis plusieurs décennies tentent de les informer sur l’échéance des conséquences morbides de la SOMME de nos actes ou de la SOUSTRACTION de nos bonnes volontés (causalité)… De bons amis qui tentent aussi de leur rappeler nos responsabilités respectives et communes. Certains ont également la chance d’en fréquenter qui portent en leur âme et conscience les solutions adaptées à notre temps.

Qu’en font-ils lorsque les rapports de force de l’Amour propre et de l’Orgueil des nations sont à leur apogée ? Si ce n’est leur tourner le dos plus manifestement que jamais, déniant de toute leur petite puissance une indicible honte. Moquée, reniée, balayée par le NOMBRE et la MASSE, elle est ici la malédiction de Cassandre. Et lorsque les prophéties s’accomplissent, dévoilant une réalité pour laquelle d’aucuns n’avaient plus le moindre INTÉRÊT, lorsque les Cassandres et autres Thémis sont en lambeaux, nues et mises à terre, les braves gens leur signifient le plus silencieusement possible que tous ont un intérêt particulier à renier une fois pour toutes leurs pommes cuites, ainsi que les vérités et solutions qu’elles contiennent. Tous ceux et celles qui ont subi un VIOL commis au sein de la FAMILLE et ont dû l’accepter pour s’en libérer enfin, connaissent ce processus.

L’Homme commun témoigne de plus d’allégeance envers ceux qui feront payer salement des intérêts macabres à ses enfants, que de compassion envers ceux qui, au prix de leur chair, ordonnent leur libération de l’emprise tacite.

D’Éphialtès et Léonidas aux moldus et Harry (Heim rik), en passant par Barabbas, Denethor, le nœud de vipères, les ogres bien heureux ou la république marchande de la guerre des étoiles, tous nos mythes sont à redécouvrir ! N’hésitez pas, l’intelligence virale confine encore ses proies potentielles et ses hôtes ! N’Hésitez pas, la télé diffuse gratos (!) et les vieux bouquins en papier recyclable sont en PROMO à Carrefour, qui s’investit pour vous. Humour juif. Noir peut-être…

Il est encore temps d’inverser l’issue de la causalité et de la « réalité » sur laquelle notre gouverne biologique a plus d’influence qu’elle ne l’imagine. A l’image d’une cellule (infectieuse, dégénérescente ou hospitalière), notre gouverne est une intelligence dans un hôte, et FORCE est de constater qu’elle contrôle la matière, à commencer par ses mains et les objets qu’elle peut créer, détruire ou recycler. A moins bien sûr que ne s’exprime son potentiel dégénérescent ou infectieux, ceci ayant pour effet de soumettre le concepteur à sa conception.

Par tous les SANGS ! Que les Hommes, si BÊTES soient-ils, se libèrent de leur acédie et se réveillent de la torpeur criminelle de leurs illusions ! Bête dans les deux sens du terme : 1 - Qui manque d’intelligence, de jugement… 2- Animal refoulé ou dénaturé par la domestication ou la torture. Une définition plus juste et plus subtile que celle des dictionnaires ordinaires, dont « l’esprit » rémanent « des Lumières » tend à nous convaincre que la bête est en tout animal qui ne serait pas un Homme. La grande cité des arts, des sciences et des industries est un Hôpital de vivisection qui se fout de la charité.

Que les gardiens se lèvent et que chacun se redresse enfin de la fange commune dans laquelle il rampe en bonne compagnie !

La vérité guide mais ne demande aucune soumission ! À l’intérieur elle déconstruit et répare, à l’extérieur elle n’est qu’une lanterne dans la tempête et les ombres, une humble lueur pour les voyageurs.  

Note: les deux tours sont les Babel(s) de Saruman (amour propre) et Sauron (Orgueil des nations) dans le seigneur des anneaux, œuvre d'un philologue nommé JRR Tolkien, publiée en 1954-55. Fac/tu/el/le/ment, les deux tours sont aussi les twin towers dont l'effondrement polémique marque en 2001 un tournant majeur de notre Histoire. Qu'est-ce à dire, tout devrait aller bien alors! Le problème, c'est l'effroyable imposture... Je vous conseille de revisiter l'Histoire depuis Samson et les philistins jusqu'à l'incendie du Reichstag orchestré sous  les ordres d'un certain Adolf Hitler. A RUMINER tant que faire se peut. 

Délit d'initié VERSUS vulgarisation de l'immanence du langage. 

Donner et partager, déconstruire et réparer. 

Personne.      

Les deux tours ou l'effroyable imposture

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L’instinct de mort en goguette - Chapitre second.

22 Avril 2020, 02:32am

Publié par Persone

Fléau
Fléau

Fléau

13 000 morts dans notre seul pays, lorsqu’il y a 10 jours A PEINE j’écrivais « l’instinct de mort en goguette ». Cette mort que l’on méprise lorsqu’elle nous concerne, cette mort que l’on pleure, non pour le salut du défunt, mais pour nous, pour la perte de cet objet vivant dont la possession nous conférait le sentiment d’exister. Cette mort qui nous va si bien.

Le « nous » auquel je m’adresse est le moi individuel et collectif qui gouverne aujourd’hui, ce 9 qui poursuit vainement le 1 comme SO N OMBRE, ce 9 rongé par la DECIM € AL E qui scelle son accord tacite par la DECA D ANSE. Triste et macabre mélodie qui fait le plaisir contrarié du chat lorsque les souris DANSENT. Neuf rois déchus au service du néant et gouvernant bientôt 9 milliards de bouches qui réclament leur dû, sans avoir honoré le gouffre sans fond des intérêts.

20 000 morts aujourd’hui, soit 7 milles de plus en 10 jours… Et les voitures font vroum-vroum, les nuisances sonores viennent de nouveau rassurer nos urbaines/vil(le)aines oreilles, l’air est de nouveau moins pur, les braves gens attendent la reprise avec impatience…

Certains se préparent pour un été en goguette, d’autres les guettent au tournant pour les remettre au boulot et combler les pertes, d’autres encore se laissent caresser par les extrêmes et s’approprient la nouvelle marseillaise en oubliant la terreur qui se tapit derrière, attendant son heure.

Que font tous ces braves gens des familles des 7 milles victimes de plus ?

« Vroum-vroum, il y a longtemps que le moteur de Titine n’avait pas tourné… ça fait plaisir ! »

Honte à nous tous !

 Nombre de patrons ont demandé et obtenu des dérogations (passe-droits) pour faire tourner la boite ou faire des travaux en attendant le grand retour du saint, impitoyable et tout puissant MOTEUR de la production/consommation. Nombre d’amateurs de moto, de voiture ou de sport bravent les consignes, faute d’effectif opérationnel des forces de l’ordre… Et ce n’est qu’un début semble-t-il si le confinement devait se prolonger. Je rappelle ici que le problème n’est pas la légitimité de la question de l’immunité naturelle aux virus, convoitée par les plus forts d’entre nous, mais la saturation de notre système de santé, le respect des morts et des endeuillés et surtout la faculté de mutation des virus au fur et à mesure qu’ils passent d’hôte en hôte !!!

Cons / descendants que nous SOMMES.

Les médias les plus populaires au sein de l’opposition ou des partis populistes reprochent au(x) gouvernement(s) leur inaction pour raison politique, ainsi que leurs délits d’initiés concernant les lobbies agroalimentaires et pharmaceutiques… Mais pourquoi les gouvernements agiraient-ils autrement qu’en suivant empiriquement l’exemple donné par les foules, les hordes qu’ils gouvernent ? Inversement : au royaume des borgnes et des aveugles, tout gouvernement gouverne comme les gouvernés gouverneraient s’ils étaient à leur place. Double dualité des nœuds gordiens.

Comme je l’ai déjà indiqué, l’art de la conjugaison de la sémantique, de l’arithmétique et de la géométrie cachée, permet de révéler l’immanence et la mécanique universelle du langage. Il permet aussi de démystifier toutes les falsifications et les interprétations erronées des anciennes écritures. Se faisant, il brise le sortilège d’hermétisme et l’accord tacite qui unissent nos altérités réciproques dans l’hypocrisie d’un consumérisme distingué. Je rappelle ici que je ne me suis jamais soumis aux autorités ou au confort de la religion pas plus que je ne me soumets à une foi qui ne serait que la voix de ce que je voudrais entendre ! C’est la science et la raison qui m’ont poussé vers l’épistémologie, la philologie et la sémantique.   

Je vous propose ici une nouvelle lecture d’un passage du Lévitique, une lecture en cœur intelligent (sentiment U raison U foi) :

Jubilé versus tribulation :

Tu compteras sept semaines d’années, sept fois sept ans, c’est-à-dire le temps de sept semaines d’années, quarante-neuf (1) ans. Le septième mois, le dixième jour du mois tu feras retentir l’appel de la trompe ; le jour des Expiations vous sonnerez de la trompe dans tout le pays. Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l’affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé : chacun de vous rentrera dans son patrimoine, chacun de vous retournera dans son clan (2). Cette cinquantième année sera pour vous une année jubilaire : vous ne sèmerez pas, vous ne moissonnerez pas les épis qui n’auront pas été mis en gerbe, vous ne vendangerez pas les ceps qui auront poussé librement. Le jubilé sera pour vous chose sainte, vous mangerez des produits des champs. En cette année jubilaire vous rentrerez chacun dans votre patrimoine. Si tu vends ou si tu achètes à ton compatriote, que nul ne lèse son frère ! C’est en fonction du nombre d’années écoulées depuis le jubilé que tu achèteras à ton compatriote ; c’est en fonction du nombre d’années productives qu’il te fixera le prix de vente. Plus sera grand le nombre d’années, plus tu augmenteras le prix, moins il y aura d’années, plus tu le réduiras, car c’est un certain nombre de récoltes qu’il te vend.  Lévitique 25.51.

Note : en fonction des propriétés arithmétiques des chiffres/nombres et du principe de sommation qui en découle, 25.1 donne 7.6, puis 4. Quatre : repère orthonormé plan ou quatrième dimension (temps) venant compléter les trois premières, propre à la masse et à son volume (hauteur, longueur, largeur)… Un repère en trois dimensions indique quant à lui 6 directions pour orienter les Hommes dans l’espace physique et métaphysique. Lévitique/ment vôtre… 4, croix du pénitent qui porte la grâce subtile de la double dualité et le fardeau de l’anneau de pouvoir qu’elle représente pour les intérêts des masses. Anneau unique, croix enflammée d’une roue de feu… La roue d’un char dit-on, qui porte en conquérant désarmé l’impitoyable amour d’un Éternel trahi par le consentement mutuel des « présents »(3) de la dernière averse : les Hommes. Entendez « présents » dans les 3 sens suivants : don généreusement consenti… Instant indéterminable, inatteignable, entre le passé et le futur, respectivement chargés d’ombre et d’incertitudes… Et enfin : Pierre ? Présent ! Paul ? Présent ! Jacques ? Présent ! Vous êtes tous là les affranchis, prêts pour le futur ? Chef, oui chef !

7 et 4 sont complémentaires et quelques subtilités mathématiques, géométriques et sémantiques en font des pierres angulaires de notre maîtrise de la mesure du temps et des espaces. Les deux chiffres sont aussi au cœur de l’énigme du double pendule de Foucault.

Fragment d’un article précédent :

3 est principe de création (deux extrêmes INFINIS et un milieu IN()FINISSABLE, entre autres extraordinaires principes).

7 est le 4ème chiffre premier et le second (après 3) et dernier chiffre premier à ne jamais diviser les pairs sans briser une unité. 2 et 5 (médiateur de la décade) peuvent diviser les pairs (les dizaines, les centaines etc, pour le 5) sans briser l’unité.

4. 7+4 font 11 (2) dualité. 7x3 font 21 (3) et 4x3 font 12(3)… Le est le jeu du hasard et le fini, comme l’infini, sont le jeu de ce dernier et de la causalité.

G(7)Ê(5)N(5)E(5) donne 22 puis 4 selon le principe de la SOMMATION. Quatre,  le nombre de bases nucléiques (AGCT)… Hasard et coïncidence ! De quelle nature sera le prochain fantôme dans la machine, le prochain virus humain, l’Homme d’après l’apocalypse ?

On y EST (Hé en hébreux ou E « énergie totale » en jargon scientifique), nous y SOMME(S), et je lance ici, humblement, solennellement, une SOMMATION dans le feu nucléaire… 

 

Notes de bas de page :

  1. 7x7 donne 49. Selon les propriétés arithmétiques des chiffres/nombres et le principe de sommation qui en découle, 4 et 9 donne 13 et donc 4, le 9 s’annulant dans la réduction des termes.
  2. « … rentrera dans son patri/moine … » ne signifie pas s’enfermera dans la cage à lapin dorée acquise par compétition sociale, cage réservée aux seuls amis, concourant pour les mêmes intérêts. Et « … retournera dans son clan (cellule originelle) » ne signifie pas « retournera sa veste en fin de carrière, après avoir épargné ses intérêts et préparé sa retraite… et fera démonstration de ses meilleurs sentiments envers les siens, motivé par l’allégresse ou la gravité de l’air du temps ».    
  3. Entendez « présents » dans les 3 sens suivants : don généreusement consenti… Instant indéterminable, inatteignable, entre le passé et le futur, respectivement chargés d’ombre et d’incertitudes… Et enfin : Pierre ? Présent ! Paul ? Présent ! Jacques ? Présent ! Vous êtes tous là les affranchis, prêts pour le futur ? Chef, oui chef !

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Que justice soit faite et s'accomplisse

19 Avril 2020, 14:05pm

Publié par Persone

Inutile ici d’ajouter des mots à ce topo factuel de la situation ! Ceci dit, maître Di Vizio ouvre une porte vers la responsabilité de chacun en tant qu’être humain faisant partie des maillons de la causalité. Je rappelle à tous que la causalité prend sa source dans le passé et définit comment les actions ou non actions présentes influenceront le futur.

Il est dit : « ce n’est pas le moment d’intenter de pareils actions »… Sous-entendu : laissons les pouvoirs publics faire leur travail, nous en rediscuterons après…

Ce qui est consternant et représentatif de la décadence humaine dans cette sentence, c’est que la majorité d’entre nous motive une similaire langue de bois depuis de nombreuses générations. A mon échelle personnelle, la réaction de mes profs à l’école, suivie par le déni de mon entourage vis à vis de mon discours et de mes avertissements depuis trente ans, en disent long sur le sujet. « Ne nous emmerde plus, occupe-toi de ta famille, ici et maintenant, profite dans la sociabilité du temps qu’il te reste car la vie est courte, voilà ce qui est important ! Et puis n’appartenir à aucune case, aucun moule, c’est impossible ! Tu es dans l’air du temps, dans l’opposition ou dans le complotisme, sinon tu n’es personne »… Vous comprendrez le choix de mon pseudo ! Apparemment l'empirisme est un roi absolu de la construction humaine! Pourtant la sérendipité et la zemblanité motivant cette expérience à l'échelle globale sont loin d'être en accord, tout comme les différentes façon culturelles et identitaires de la concevoir. Or, sans cet accord universel de la raison, des sentiments et de la foi, l'expérience demeure arbitraire! L'expérience à chacun la sienne, le principe de précaution et le consumérisme devant sans cesse combler les enjeux désastreux de la fuite en avant. Notons que les technocrates et les chantres du Nouvelle Ordre Mondial affirment eux-même la nécessité de résoudre ce problème de disparité et de paradoxes dans le fonctionnement de l'activité humaine, pour éviter la catastrophe sanitaire et écologique! L'affirmation est légitime, mais que proposent -ils si ce n'est le principe de précaution absolu, le conditionnement drastique des nouvelles générations et l’abolition des clivages et des altérités réciproques par la pensée unique? Autant dire: "l'activité humaine a atteint les limites que la nature peut tolérer, nous n'allons tout de même pas tout remettre en question et nous rééduquer tous! En revanche, le mot vérité fait peur, le mensonge et l'hypocrisie sont devenu un mode de vie consenti et les masses semblent prête pour un monde virtuel dans le quel chacun peut jouir de sa réalité fictive..." Nous avons là le dernier procès du libre arbitre, sa mise à mort. 

Pour faire cours, c’est l’inaction des Hommes qui se disent de bien et celle des opportunistes passifs (la majorité) qui se disent « de rien » face à un « Tout », face à une entreprise « too big to fail », qui a toujours déterminé le bel avenir du MAL (auquel nous sommes en train de donner un NOM) .

Nous avons tous un rôle à jouer dans ce qui sera dans les années prochaines un conflit génocidaire de la race humaine ou le rétablissement des lois profondément falsifiées du langage universel. Ce rétablissement nécessite deux clés principales qui ne font qu’une : la clé de la voie réductionniste (sciences + empirisme idéologique et politique) et celle de la voie sémantique pure (théologie, art, spiritualité). Ces deux clés sont aujourd’hui forgées ! Peuvent-elles l’avoir été par des institutions globalistes plus corrompues les unes que les autres ? Pourtant, c’est un fait, la clé est forgée et n’étant pas un objet de pouvoir, n’étant tout simplement pas un objet, elle ne se dévoilera jamais sur la place publique de notre théâtre shakespearien, tant que les gouvernants et les gouvernés ne briseront pas l’omerta que leur conseille leur orgueil et son premier ministre : l’amour propre.

Je vous avoue à tous, profondément déçu et affecté par ce rapport, que les réactions des miens, de mon entourage, mais aussi des dizaines de milliers de personnes qui me lisent par curiosité ou des centaines de personnes qui suivent mes publications, ne me rendent pas optimiste… Il semble que les vaches, les moutons, les poulets, les porcs et les dindons se laissent guider vers les abattoirs. Le fermier n’épargnera pas ces chiens de garde dans l’opération finale. Une heure arrive où les plus opportunistes d’entre nous accepterons de renier trois fois la vérité pourtant manifeste et de condamner les plus faibles et les plus innocents d’entre nous tous, pour protéger leurs intérêts respectifs et  leur chair pourtant porteuse de la négation de la vie. Dire l’heure des loups serait  une insulte à cette noble famille d’animaux. La pacification de l’Homme a longuement caché sa domestication macabre.

Je rappelle ici qu’un certain Adolf Hitler a été  le premier à mentionner le terme de Nouvel Ordre Mondial. Le NOM d’une entité qui n’a pourtant aucun nom, aucune forme, ni aucune légitimité ici, maintenant et à jamais.   

Cet accord tacite qui définit au final les châtiments que l’Homme mérite pour ses crimes ne date pas d’aujourd’hui ! Nombre de choses dont nous sommes tous responsables reposent sur deux notions cruciales dont nous avons pourtant totalement perdu le sens : l’accord tacite et le libre arbitre. Le nouveau testament les évoque en filigrane autour du procès d’un Jésus, ou Ichthus selon l’acronyme grec, Jésus cachant « Je suis ». Le phénomène sémantique reprend aussi les avertissements lancés aux juifs par les premiers prophètes, dans l’ancien testament.

Malgré l'exclusivité nourrie par la chrétienté sur la personne de Jésus, Ichthus n’est pas un homme en PARTICULIER, le fils de Marie et Jacob n’est qu’un sacrifié comme tant d’autre sur l’autel de la folie qui nous conduit à l’accord tacite. Ichthus est le poisson que l’Homme aurait dû s’abstenir de noyer, la Cassandre qu’Apollon aurait dû s’abstenir de maudire, la Thémis que la somme des volitions PARTICULIERES que nous sommes, aurait dû s’abstenir de dévêtir du PRINCIPAL : son bandeau d’impartialité, seul pouvoir légitime sur l’incomplétude des sens. En termes d'économie, nous avons là une opposition morbide entre intérêt et principal!

De la valeur et des vertus de notre travail au quotidien, dépend la qualité du monde que nous méritons.  

Ingénierie extérieure, ingénierie intérieure ne font qu’une et un ! Métabolisme universel du tout et du rien, au passé, au présent et au futur. 3.

Personne.

Epilogue:

Vous êtes nombreux à me demander ce qu'est l'arithmancie cachée et je profite de cet article sur la justice pour répondre de nouveau: bien loin des techniques de divinations qu'on nous laisse en pâture, l'arithmancie cachée est l'art d'unir les voies de la sémantique pure, du réductionnisme, de la politique et des arts. Un arithmancien a un devoir épistémologique et ontologique. Elle est aussi l'art de maîtriser et de déconstruire le langage sous toute ses formes. Concernant le langage humain oral et écrit, elle consiste à comprendre comment nos langues véhiculaires ont été construites concernant entre autre les liens logiques et sémantique entre les chiffres et les lettres. Autrement dit parmi ses nombreuses applications, l'arithmancie lève le voile ésotérique et souvent fantasmagorique posé sur la fameuse langue des oiseaux et cela en décomposant le langage jusqu'à son origine et ses plus petites unités représentatives. En matière de langue véhiculaire, la sémantique et la mathématique sont indissociable et ont fait l'objet d'un travail minutieux à travers les âges. Un art oublié, non sans intérêts! Avant de maîtriser l'esclave, le maître doit maîtriser le langage et pour son confort, l'esclave doit se contenter de comprendre les ordres et le verbe du maître. Dans cette optique de pouvoir à sens unique, l'arithmancie doit demeurer hermétique et réservée aux élites.

Techniquement et appliquée au langues véhiculaires, l'arithmancie implique la translittération alphanumérique et la réduction des termes significatifs étudiés par le principe de sommation.

Qu'est-ce donc que la sommation? Pourquoi est-ce un principe fondamental? 

Quelques éléments de réponse:

LOI/JUSTICE:

Dans le langage juridique, le mot "sommation" désigne toute interpellation, par laquelle la personne qui en a pris l'initiative, manifeste une intention ou une protestation. Dans la pratique, la sommation prend généralement la forme d'une lettre recommandée. Prise dans ce sens, la sommation constitue une mise en demeure. (voir notamment art.1153 alinéa 3 du Code civil).

Dans un sens plus technique, la sommation est l'acte par lequel, un huissier qui a été mandaté par une personne, se présente à une autre, soit pour l'informer officiellement du message qu'il a été chargé de transmettre, soit pour l'intimer de donner, de faire ou de ne pas faire quelque chose.

SCIENCES:

MATH. Opération par laquelle on fait la somme de plusieurs quantités, notamment des termes d'une série. Méthode de sommation d'Euler-Maclaurin. L'intégration est essentiellement une méthode pour calculer de proche en proche l'effet résultant des variations instantanées, une sommation progressive des changements élémentaires (Gds cour. pensée math., 1948, p. 367). Diverses opérations transcendantes, le logarithme, l'exponentielle, les fonctions trigonométriques (...), le passage à la limite, la sommation des séries, acquièrent droit de cité, sans qu'il soit facile sur chaque point de marquer le moment précis où se fait le pas en avant (Bourbaki, Hist. math., 1960, p. 213).
Sommation actualisée. ,,Tout procédé qui consiste à déterminer la valeur conventionnelle globale équivalente, à un moment donné, d'une série de valeurs diversement échelonnées dans le temps`` (Métro 1975).
Symbole de sommation. ,,Lettre Σ (sigma) utilisée pour noter la somme d'une suite de termes d'un espace vectoriel`` (Bouvier-George Math. 1979).
PHYSIOL. Phénomène par lequel les effets de stimulation de même nature s'additionnent. Le milieu, à partir duquel il faut comprendre l'individu, se trouve irréductible à une sommation de stimuli isolés (J. Vuillemin,Être et trav., 1949, p. 146).Stirling (1851-1932), qui a découvert la sommation des excitations électriques (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 479).
Par (une) sommation (de). Lorsqu'on procède à la stimulation par deux chocs électriques consécutifs, on atteint le seuil avec un voltage moindre qu'avec un choc unique, mais, dès que le seuil est atteint, on ne perçoit pas seulement une sensation pour le deuxième choc, par sommation, mais pour tous les deux, avec leur intervalle (Piéron,Sensation, 1945, p. 408).La structure comportementale des animaux les plus inférieurs échappe à qui veut la saisir en la reconstruisant par une sommation de réflexes particuliers, de réactions spéciales à des stimuli isolés (J. Vuillemin,Essai signif. mort, 1949, p. 8).
 
Sommation spatiale. ,,La sommation est dite spatiale lorsque les réponses provenant de différents neurones viennent stimuler simultanément un même neurone`` (Mill. Vision 1981). Cette convergence croissante (...) intervient pour réduire l'acuité et augmente le pouvoir de sommation spatiale, dans des proportions considérables, pour la plus grande partie du champ visuel entourant la plage centrale (Piéron,Sensation, 1945, p. 397).
 
Sommation temporelle. ,,Il y a sommation temporelle lorsqu'un certain nombre de stimulations sont reçues successivement par un même neurone dans un court intervalle de temps`` (Mill. Vision 1981).
Spécialement
CARDIOL. Bruit (ou galop) de sommation. ,,Bruit cardiaque apparaissant parfois au milieu de la diastole, chez des sujets normaux lorsque le cœur s'accélère`` (Garnier-Del. 1972).
ÉLECTRON. ,,Procédé qui consiste à améliorer le rapport signal/bruit dans un système où l'on peut disposer de plusieurs signaux presque identiques se succédant rapidement`` (Électron. 1963-64).
MUS. Sommation résultante. ,,Événements sonores regroupés dans la zone de signifiance plurielle et qui clôturent le processus sonore`` (Rey Sémiot. 1979).
OPHTALMOL. Sommation binoculaire. ,,Amélioration des performances de détection visuelle que l'on constate lorsqu'on passe de la vision monoculaire à la vision binoculaire`` (Mill. Vision 1981).
 
Et enfin une définition demeurant cachée jusqu'à ce jour, cause d'hermétisme:
 
SEMANTIQUE
 
Art: La sommation est la discipline intime qui par les principes de transcendance et d'immanence permet à l'artiste de réduire les champs d'espace/temps, ainsi que les manifestations sensorielles et rationnelles qu'il perçoit en un ou plusieurs points d'une création propre à concilier les domaines du fini et de l'infini.
 
Langage: La sommation est un principe de conjugaison des manifestations sémantiques, arithmétiques et géométriques, qui consiste à réduire les termes consécutifs (lettres/caractères) d'une suite logique (syllabes, mots, verbes, signes, phrases) par assemblage des symboles propres à chacun de ces termes. Pour qu'elle soit complète, la sommation doit aussi s'effectuer en traduisant de façon alphanumérique les termes d'un mot ou d'une phrase, avant de réduire la suite de nombres obtenue à un seul chiffre. Sachant que chaque chiffre est à lui seul une manifestation sémantique des principes de la vie:
  • 0: orbite fini et infini, point et horizon, possible et impossible, passe et ne passe pas, courbe vue de face et droite vu de profil, nul et infiniment inatteignable, etc...
  • 1: unité relative, droite et segment, singularité de double nature, droite vue de face et point (courbe imperceptible) vue de profil... Et, en considérant les notions communicantes de vide ou de plein: trou/fibre ou point de masse et de convergence tendant vers l'absolu inatteignable, etc...
  • 2: forces ou "objet" (singularité) opposé(e)s ou inverses, mais toujours intimement lié(e)s et complémentaires. Dualités du 0, dualité du 1, dualités du (0I/I0).
  • 3: les 3 îles du principe créateur du 0 entier et manifesté. Manifestation de deux complémentaires semblables et différents à la fois (détermination des signes/genre des deux singularités en une), munis d'un milieu indéfinissable par principes de relativité et d'incomplétude des observateurs. Les observateurs sont les singularités signées et déterminées, celles du système (un couple H/F par exemple) ou celles extérieures au système (d'autres hommes ou femmes). Incomplétude, incertitude (triangle d'Heisenberg) et relativité! 3 notion fondamentale concernant les phénomènes électriques, magnétiques, nucléaires, moléculaires, gravitationnels, temporels (passé/présent/futur)... 3 la cité ou île de Tros, théâtre de l'apocalypse/révélation. 3 est aussi le fondement de la rythmique ou de la tonalité en musicologie... etc...
  • Etc, jusqu'à 9.
Translittération alphanumérique en base rationnelle 01:  A=1 B=2 C=3 D=4 E=5 F=6 G=7 H=8 I=9 ... J= 10 et 0I K=11 et 2 L=12 et 3 etc... La lettre 0 n'existe pas, elle est un silence inatteignable (équilibre parfait),  un silence aspiré/inspiré ou soufflé/manifesté, donné, libéré, partagé... Note : le H est la lettre muette symbolisant la double dualité du 0, elle est la 8ème lettre (caractère) de l'alphabet latin. Silence avant l'Alpha et silence après l'Oméga sont les deux piliers en un, les "1finis", qui gardent le royaume dans lequel l'Energie consentie s'exprime et se transforme. La translittération fonctionne dans toutes les langues (essentiellement les langues mortes et les langues modernes véhiculaires) dans un système cohérent et convergent vers l'unité des langages, moyennant quelques efforts de subtilité et de traitement raisonnable de l’ambiguïté propre au vivant.
 
Ne cherchez pas de définitions sémantique de la sommation et des principes que je viens d'évoquer, elles ont presque toutes brûlé il y a bien longtemps à Alexandrie. Et les fragments qu'il nous reste sont hermétiquement gardé par le Vatican et d'autre institutions rongées l'exercice illégitime du pouvoir.
 
Une dernière sommation: Calypso doit  se dévoiler et justice sera faite. Apo calyp(S)(T)O ...
 
Note: mon dernier article "Pandémie tacite - extrait de la substance" a fait l'objet d'une plainte pour atteinte aux droits d'auteur de la part de deux médias dont il n'est pas utile que je cite les noms. Gollum, ce pitoyable malheureux ne peut s'empêcher de récupérer son précieux. La vérité est apparemment toujours monnayable, même pour ceux qui prétendent la partager. En ces temps de nécessité, voilà qui est purement et simplement criminel. Délit d'initié. Merci à tous de lire et de réagir. J'espère de tout cœur que les administrateurs de Putsch sauront respecter le serment d'Hippocrate non hypocrite en tant que diffuseurs de médecine de l'esprit (partage d'information). Merci à tous. 
 

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