Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Persone

crises et derives fascistes

Michel Onfray Archange sans patron!

17 Janvier 2019, 13:12pm

Publié par Persone

Merci à Michel Onfray pour son œuvre et son cœur intelligent ! Merci pour le courage dont il fait preuve ici, pour sa critique maîtrisée et sa nostalgie de cet hier plus noble que l’on a sacrifié pour le tout libéral. Cet hier où le travail avait encore de la valeur, la valeur de la pertinence et l’honnêteté de l’importance. Cet hier sans lendemain que nos grands-parents nous avait légué, fussent-ils dupés eux aussi par le labyrinthe synaptique de l’Orgueil des Nations dans sa morbide, adolescente odyssée.
Le pouvoir gouverne toujours comme les gouvernés gouverneraient s’ils avaient le pouvoir !
Je cite aussi :
Quand nous serons tous coupables, ce sera la démocratie. Albert Camus - La chute.
Le peuple est-il ingouvernable par définition ?
C’est l’impression que laisse notre invincible et millénaire folie des grandeurs et de la décadence ! Les romains avaient plus d’honneur, comme le souligne Michel Onfray, mais tout comme les grecs, ils n’échappaient pas à ce jeu de dupe de la mètis, qu’Homère a subtilement défini dans l’Iliade et l’odyssée.
Mais si les peuples sont ingouvernables, c’est que ceux qui les dirigent bâtissent leurs empiriques Empires avec le mortier des mensonges et de l’hypocrisie, un mortier qui dissocie l’esprit des hommes, des femmes et des enfants, avant de les lier tous par de consuméristes associations.
Si j’évoque souvent la guerre de 3 ou le drame de Roméo, Juliette et Mercutio, c’est qu’ils font référence au complexe des sexes déterminés et indéterminés, complexe dans lequel s’enchevêtre la lutte des classes. La hiérarchie repose sur le fait que le chef dispose en premier du vagin (femme), du feu (technologie) et de l’avenir des enfants (contrôle de la population). Pour cela, il a besoin d’un gourou, de soldats, de chasseurs. Ne pouvant se risquer à tout garder pour lui sous peine de mort prématurée, il paraissait plus sage de faire signer le pacte de sécurité et de sang (la viande) par toute la population en n'omettant pas d’honorer les ingénieurs, les chasseurs et les soldats... Un partage inéquitable du gâteau que le sucre, le vagin, le pouvoir et le confort font vite oublier, du moins entre deux crises… La lutte des classes ! Mais aussi les premières luttes fratricides entre le pouvoir temporel et le religieux.
Sans mérite, la démocratie n’est que la démagogie victorieuse des opportunistes, l’opium des imbéciles !
La puissance de Zeus, la naissance d’Athéna, le mystère de Calypso (…), l’impossible toute Puissance du Dieu unique et son statut de Père, le complexe de l’ivresse de Noé, l’histoire de Juda et Tamar ou celle de Shéhérazade (…), le discours d’un Jésus face aux juifs, aux arabes et aux romains, la question de sa double nature et celle de la Sainte Trinité, les stratégies de Paul (…), le triangle de Heisenberg, le complexe d’incomplétude et le cauchemar du chat de Schrödinger… Tout est dit ! Mais tout a été dissous pour forger l’échiquier sur lequel l’homme joue contre lui-même des parties dont les enjeux finissent par menacer son pronostic vital. Sur l’échiquier, la guerre est sanglante, froide ou économique. La vérité a disparu et l’origine de la partie est une question qui disqualifie irrévocablement celui qui la pose ! L’hermétisme est absolu !
Suis-je en train de parler religion ? Non, je dénonce le fait que l’homme met à vain profit les lois du chaos, tout comme il utilise la causalité comme un prétexte à son irresponsabilité et comme outil spéculatif !
Cet « Homme » plurimillénaire, cet Homo-falsus, à deux doigts de l’AVC et de l’anthropocène, se satisfait depuis trop longtemps de vivre sans responsabilité dans un monde déterminé, se rassurant paradoxalement du fait que la vérité n’existe pas.
Humour arithmantique : Le con/vaincu, fratricide, perce/Eve/erre sans crainte dans la vallée de la mort ! Aucune autres bêtes ne lui feront du tort, car de tous les salopards, il est bien le pire ! Sous-entendu, Super Sapiens ne sait plus lui-même s’il est Homme ou Animal, mais il reste assuré, marqué, par le fait que parmi toutes les saloperies terrestres, ses semblables sont bien les pires.
Diabolique hermétisme, glorieuse hypocrisie, empirique opportunisme, vorace ignorance !

J'ai visionné cette "vieille" vidéo opposant M. Onfray à J.Attali... Notre philosophe en maîtrise permanente de ses moyens n'y est pas en mauvaise posture, mais dans la cacophonie des tensions de susceptibilité, il manque une occasion de répondre clairement à une question de notre temps:

Attali lui reproche d'être dans l'inaction des philosophes qui disent que tout va mal et les deux hommes tombent dans une comparaison de leur terrain d'action...

Dans l'absolu, le philosophe "nietzschéen" quel qu'il soit a-t-il besoin de se justifier? La zemblanité, dans sa dimension prophétique a-t-elle à se justifier devant la sérendipité dont les fructueuses spéculations ne fonctionnent que par un empirisme morbide? Ah ils sont fiers les actionnaires et les ingénieurs du Titanic! Et qu'ils sont chiants les alarmistes qui nous disent qu'il faut ramener le bateau au port! A méditer!

Autre point, la comparaison des chantres du libéralisme avec l'opportunisme d'un Voltaire est fondamentale et vient briser le mur des illusions, un choc nécessaire pour les "héritiers des Lumières"!

... L'archange Michel 🤣

Voir les commentaires

La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...

22 Décembre 2018, 21:15pm

Publié par Persone

La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...

C’est celui qui dit qui est et tar’ ta gueule à la récré !

 

Sur les réseaux sociaux s’expriment les innombrables voix du peuple, pour le meilleur parfois, souvent pour le pire ! L’Homme pressé, militant ou non, se fait voir et entendre dans la brume électrique, siège d’une vie parallèle sans fond ni la  moindre consistance.  Dans ce merveilleux cauchemar virtuel, incontournable et énergivore, les petits Hommes que nous sommes devenus errent parmi les trolls, les buzzers et les pirates, en quête d’une perdition moins douloureuse ! La toile prend ici la forme de l’humanité moribonde, allongée sur un brancard de fortune improvisé pour son autopsie pré-mortem. Le politiquement correct n’a plus court ici, tous se dévoilent vulgairement : les passifs, les actifs, les opportunistes, les usurpateurs, les virus, les dégénérescents, les gros estomacs, les phallus en puissance, les petits et les grands cœurs, les petites et les grosses têtes…

Au final dans tout ce cloaque d’information, chaque fil de discussion, si sordide soit-il, devient une photographie pertinente de notre état général !

Prenons en exemple le sujet du sionisme et de la Shoah : sans le politiquement correct, l’agora cybernétique « se lâche » et nul observateur ne peut plus nier l’extrême violence qui se larve derrière l’illusion de notre climat tempéré ! Le paradoxe est ici : l’homme contemporain va de l’avant, il pense que le progrès et ses nouvelles contraintes matérialistes l’ont légitimement et raisonnablement libéré du poids de son passé ! Il s’aventure donc librement, en toute légèreté, protégé par l’interface de son écran, sur les terrains les plus brûlants. Or, si par malheur cette interface disparaissait, si venait subitement la famine, la guerre ou une vulgaire panne d’électricité prolongée en zone urbaine, nous pourrions tous constater à quel point les blessures et le déni du passé seraient prétextes à une nouvelle boucherie humaine !

Ces sujets brûlants, instrumentalisés par le Pouvoir et vulgairement discutaillés en coulisses ou dans « la cuisine du diable », sont aujourd'hui plus que jamais prétextes à conflit global ! Tout comme cette haine qui s'installe à travers la radicalisation des esprits et nous rejoue le scénario "guerre sainte" VS "laïcardisme", avec au milieu d'innombrables "j'm'en foutistes" individualistes, prêts à accepter n'importe quel futur tant qu'ils n'en sont pas directement victimes… Tant que le monde virtuel et la société de loisirs conservent leur confortable position d'autruches aux congés payés!

NOUS AVONS TOUS PAYÉ LE PRIX de la conquête, de la gloire aveugle et de l'hypocrisie!

Aujourd'hui, il semble plus que légitime de parler de la férocité blanche et cela depuis le rêve fou d'Alexandre et les atrocités romaines! Que dit-on des romains? Grande civilisation qui a fait tant de choses pour le progrès que le reste n'est que dommages collatéraux! Les anciens esclavagistes que nous sommes n'ont-ils pas écrit l'histoire dans ce sens, concernant l'Afrique notamment? Vanité! Hypocrisie! Qu'il est bon de photographier des pyramides en se masturbant sur la grandeur des projets humains... Les esclaves de guerre pouvaient être affranchis et les ouvriers chargés de la construction des temples funéraires des pharaons étaient payés! Mon Dieu quelle belle société... Vanité! Hypocrisie! Ne soyons donc pas trop prompts à ordonner jugement et sentence! Nul n'imagine plus le nombre et la provenance des innocents qui ont perdu la vie dans d'atroces souffrances et le nombre de coupables qui en ont profité! Allons-nous redonner la vie aux innocentes victimes ou aider à réparer le cœur brisé de l’humanité en motivant de nouveaux prétextes à conflit ?  L’insistance médiatique ciblée sur la Shoah contribue probablement à enfoncer une porte ouverte dont les gonds sont déjà trop sollicités, certes ! Mais n'est-il pas légitime aujourd'hui d'enfoncer définitivement toutes nos portes soi-disant ouvertes? Dans le couloir des courants d'air, nombreuses sont les portes qui nous mèneraient à l'origine temporelle et métaphysique de nos souffrances et de nos crimes! Et nous y avons tous nos gardiens et nos hypocrites bureaux d'étude! Toutes ces portes ne sont pas « ouvertes » comme on l’imagine! Toutes ne sont que passages gardés! Secret de polichinelle! Nous avons tous vendu les nôtres, nous avons tous allègrement profité du "sexe faible" et du vagin ainsi que des frustrations du phallus, nous avons tous violé, torturé, humilié ou instrumentalisé les indéterminé(e)s sexuel(le)s, nous avons tous sacrifié et éteint nos enfants sur les autels de notre folie des grandeurs et de la vengeance! Le problème de l'hypocrisie globale, d'origine méditerranéenne (carrefour des esclaves) remonte à l'époque de Jésus et de son discours : "les romains n'ont rien à foutre ici et les juifs se trahissent eux-mêmes. Quant aux autres voisins, ils sont encore déterminés par la barbarie, car leurs dieux de guerre légitiment leur irresponsabilité belliqueuse!" Envolons-nous vers le cinquième siècle : les juifs reviennent à Jérusalem avec l’accord des arabes et découvrent la prégnance du christianisme et des Eglises romaines, fondée sur la  parole d’un des leurs ! On leur confit une tâche : celle de ramasser les ordures de la ville. La guerre des 3 religions était ouverte ! Où est le message de Jésus ? Quelles seront les conséquences des mensonges stratégiques de Paul, sans lesquelles les nazaréens auraient probablement suivi Jésus sur la croix ? A quelle nature humaine profiteront-ils ? Vanité, hypocrisie encore ! Je précise ici que j’étudie les religions, mais n’en pratique aucune ! Pour moi aucune institution ne mérite plus d’abriter notre foi, en cela de nombreux soufistes ont bien raison !  J’en reviens à Isaïe, respecté de tous : il prophétise le long chemin de croix des juifs en leur indiquant que l’Eternel est désarmé et que « son peuple » (précurseur SDF du monothéisme), tant qu’il n’aura pas atteint Sion (métaphore métaphysique et non Jérusalem), sera inexorablement détruit de l’extérieur par ses ennemis et de l’intérieur par ses propres amis et frères. Il précise aussi que les envahisseurs ne seront pas mieux lotis le jour du jugement ! Comprendre : Sion est notre terre promise à tous (même si ce dernier ne s’adressait qu’aux juifs). L’île est métaphysique et se mérite, la terre à laquelle on l’assimile n’est qu’un détail culturel (chacun la sienne) et il en va de même concernant notre corps. Il est notre église, notre terre promise, mais en fonction de notre comportement, il sera envahi par les ennemis extérieurs (conflits humains, réactions écologiques à son consumérisme, virus, bactéries…) ou intérieurs (empoisonnements criminels, intoxications diverses, et trahison des cellules cancéreuses…) ! Nous retrouvons ici les 4 cavaliers de l’apocalypse du nouveau testament.

Avant de risquer de nous blesser encore, un peu plus profondément, mettons toutes nos cartes sur table et discutons de notre histoire et de nos souffrances les plus intimes ! Par-delà le bien et le mal, comme dirait Nietzsche, nous ne formons qu’un chœur empoisonné par la clameur de nos altérités réciproques !

Autre point : nous tombons trop souvent, par facilité, dans les amalgames ! Lorsque nous disons les juifs en font trop avec la Shoah alors qu’ils assassinent des palestiniens à tour de bras « Ils stérilisent, ils empoisonnent, ils massacrent, ils maîtrisent les finances, etc… », nous oublions la notion de peuple dans toute sa pluralité ! Nous oublions les juifs laïques et indéterminés (encore un indéterminé torturé), les juifs communistes, les juifs démunis, les juifs reconvertis, les juifs anti-lobbying, les juifs anarchos, etc… Nous oublions toutes les complexités de l’Histoire ! Isaac Louria a invité les juifs à se convertir s’il le fallait, pour comprendre enfin ce qui désunissait les Hommes et justifiait les jugements du prophète Isaïe ! Cela dans le sens « on ne peut plus pertinent » de la réparation, à l’image du mouvement contemporain des soufistes et de l’appel du dernier représentant chiite musulman ! Mais nous avons aussi parmi les juifs les dérives de mouvements « frankistes » (dommages collatéraux de la pensée de Jacob Frank), qui se servent du même concept pour intégrer les  civilisations « gagnantes et ennemies » afin de les instrumentaliser de l’intérieur (cheval de 3) ! Nous pouvons aussi parler du positivisme partagé autant par un Spinoza qu’un Voltaire, tous deux inconsciemment victimes de l’opportunisme de leur époque ! Spinoza, d’origine juive marrane (cette frange que l’on nomme aussi « juifs contrariés »), « épargné » par la tolérance balbutiante annonçant l’arrivée des « Lumières ». Epargné aussi par un long périple jusqu’en Hollande et par les avancées du protestantisme. Protestantisme initié par Luther qui appelait les juifs et les chrétiens à briser le serment du silence et de l’hypocrisie ! Et enfin Voltaire, français, non juif, opportuniste de l’air du temps, doué d’un langage si subtil qu’il pouvait vous prouver une chose et son contraire ! A la fois chantre  et actionnaire spéculateur du progressisme, imaginant que le libre échange (la guerre économique d’aujourd’hui) était un gage de paix pour les nations belliqueuses ! Dans ces deux personnages, nous avons la manifestation de la sérendipité des vainqueurs et de leurs protégés. Mon analyse est cruelle, mais un scalpel n’a pas à faire de sentiment pour extraire le mal !  Nous y trouvons aussi la manifestation de l’entropie du système hypocrite partagé depuis l’an 0 par les romains conquérants, les juifs opportunistes et les marchands d’esclaves (donc avant la venue du prophète Muhammad et de ses réformes concernant les futurs musulmans). Mais revenons à notre époque : qui aujourd’hui ne croque pas dans la pomme ?

Continuons à propos de Jérusalem : il y’a aussi des juifs qui pensent religieusement que la « terre promise» doit être méritée (il existe donc différents sionismes !), des juifs qui partagent cette opinion par simple logique, des juifs indéterminés sur la question, des juifs pensant religieusement que la sica sera l’instrument d’une vengeance millénariste, des juifs dont le sionisme n’est que politique et militaire (la majorité des assassins dont vous parlez sont ici !), etc, etc…  Tout comme de nombreux occidentaux non juifs ont instrumentalisé le sionisme et la conquête militaire de David Ben Gourion pour se rapprocher du pétrole et de l’Extrême orient!

J’insiste, tous ces sujets sont à ruminer avant de confronter nos susceptibilités. Nos enfants méritent un monde meilleur, quelles que soient leurs origines ! Et j’ajouterais que nous-mêmes ne méritons pas le poids que nos pères ont fait peser sur nos épaules.

Un dernier mot : Réparation !

Voir les commentaires

Irresponsabilité et innocence/expérience/responsabilité et connaissance...

22 Novembre 2018, 21:03pm

Publié par Persone

Irresponsabilité et innocence/expérience/responsabilité et connaissance...

Confondre les notions de liberté (dans la valeur "absolutiste" pour ne pas dire absolue du terme) et de libre arbitre revient raisonnablement à nier la responsabilité de nos actes. Or nier la responsabilité de nos actes revient à cultiver inconsciemment le néant. Soit dit en passant, le néant ne peut être cultivé qu'inconsciemment puisqu'il est inconcevable ou tout du moins aussi inatteignable que le principe cohérent permettant la vie, ce principe que l'on appelle Dieu. Je rappelle encore que le néant n'est pas le vide, mais que concevoir le vide ou le plein de façon absolue nous rapproche de lui!

Dieu, si nous pouvons le concevoir est aussi bien le vide inatteignable que la matière et le chef d'orchestre maîtrisant les forces nécessaires à l'incarnation perpétuelle de cette dernière, définissable par la notion d’espace-temps (durabilité de la matière en fonction de la consommation de l'énergie consentie à la base). Énergie elle-même proportionnelle à l’excitation provoquée par le potentiel des événements et de la matière en suspens? Une belle énigme! D'un point de vue philosophique, j'en reviens à Spinoza (force de désir); d'un point de vue quantique, nous pourrions dire que le champs de Higgs (la cinquième force qu'il nous manquait pour relier les 4 forces fondamentales dont les deux nucléaires) ne se manifeste que par la nécessité de sa propre nature. Or, des spécialistes en métaphysique, en sémiologie, en philologie, en arithmétique, en sémantique et en linguistique, tels que J.R.R. Tolkien ont dénombré les magiciens représentant l'Orgueil au nombre de 5! L'aboutissement des recherches de nombreux alchimistes dont Léonard de Vinci, Shakespeare et tant d'autres! Amour de soi, amour de l'autre et amour de l'ensemble (la création), puis les deux ministres gardiens: l'amour des autres (esprit de famille, fraternité et démocratie) et l'amour propre. Y a-t-il un équilibre, une symétrie quelconque applicable à ces 5 forces? Les 5 points de Lagrange pourraient-ils résoudre cette nouvelle belle énigme? Un espoir de fou!

Mais revenons-en à nos moutons: si l'Homme nie la responsabilité de ses actes, perpétuant ses crimes au nom de Dieu ou parce qu'il le renie, il est voué à une notion qu'il ne saurait rendre intelligible: le néant! 

Nier la responsabilité de nos actes, d'un point de vue raisonnable, revient à nier le déterminisme des lois de la nature et à payer très cher nos erreurs et nos manquements: la souffrance du voyage entre la vie et la mort et probablement aussi celui entre la mort et la vie...

Et d'un point de vue abstrait, théologique ou métaphysique, cela revient à nier la notion de Dieu! S'il est transcendant, cela revient à dire que nous refusons sa générosité en détruisant sa création et en faisant du cheminement de la vie à la mort un enfer! Ou qu'il est un Dieu cruel, tout puissant, jouant avec ses marionnettes. S'il est immanent, c'est que notre incomplétude et la notion d'indéterminable nous servent de prétextes pour justifier nos mêmes crimes et manquements. Autrement dit, cela revient au même que le complexe raisonnable cité ci-dessus: le déterminisme absolu prend ici la forme de Dieu et tout est tellement déterminé que nous ne sommes pas responsables de nos actes! Spinoza lui-même s'est avancé sur ces notions théologiques en affirmant que la liberté est attribuable sans condition à Dieu alors que l'homme ne jouit pas même du libre arbitre! Si dieu est libre, de par la nécessité de sa propre Nature, c'est qu'il est libéré de la contrainte par l'omniscience et l'avantage de l'infinie éternité... Cela revient à dire qu'il a aussi conscience de ce qui n'est pas possible, non le presque vide ou le presque plein, mais bel et bien l'impossibilité absolue, le domaine de l'erreur, le néant. S'il crée quelque chose (de possible et de durable par effet logique de causalité), lui créateur et cette chose créée sont soumis à contraintes. Mais allons plus loin, a-t-il le choix de créer ou non? Résister à son désir peut-être? Pour reprendre encore Spinoza.  Mais pour combien de temps? Il n'y a pas de temps dans l'éternité me direz-vous!  Mais voilà qui revient encore à nier la logique primordiale: la dualité! L’éternité n'aurait pas de sens s'il ne s'y passait rien ou un nombre fini de quelque chose! Ce qui est éternel, c'est justement les mouvements et la portée infinie des "choses et non choses" autour d'un centre double, un miroir indéterminable. Or, qui dit mouvement dit temps! Que la matière se manifeste ou qu'elle ne soit qu'à l'état de potentiel dans de probablement très courts moments d'inertie (point d'équilibre entre deux mouvements)! L'homme conçoit l'espace-temps à son échelle humaine, c'est plus fort que lui! Alors, par excès de fausse humilité et après avoir sacrifié tout autour de lui, il imagine un Dieu libéré de toutes les contraintes qui lui sont propres! Mais qu'en sait-il du haut ridicule de son rocher d'incomplétude?

Ce que j'avance, c'est que le temps et l'espace restent deux merveilleuses et érotiques contraintes  dans une éternité qui ne saurait logiquement se passer d'eux! 

Avec ses complexes d'absolutisme et sa dissociation historique entre la raison et les sentiments, l'Homme s'est rendu responsable du crime parfaitement décrit dans l'avertissement aux juifs lancé par Isaïe: Israël ou Sion, la terre promise et son équivalent métaphysique, n'est autre que le reflet de votre propre corps et État! Écartez-vous un tant soit peu des règles déterminées et des sentiments immaculés de l’Éternel désarmé, généreux et miséricordieux, et vous serez envahi de l'extérieur par vos ennemis et de l'intérieur par vos alliés et frères.

Affirmation des virus et des bactéries, accident, meurtre... Concernant l'extérieur.

Immunodépression et cancer, concernant l'intérieur.

Le corps dont nous sommes locataires est une Église, tout comme la terre à une échelle collective est une mère nourricière, tâchons de nous en souvenir. 

J'adresse un message à tous ces morts vivants entre deux âges qui considèrent que nous avons la maîtrise des événements et que le fatalisme en dernier lieu ne sera pas de notre fait.

Le monde n'appartient pas aux abrutis qui se lèvent tôt pour se l'approprier, ni aux cigales plus noctambules qui en profitent!

Le monde appartient à nos enfants, qui me semblent les seuls véritables reflets non raisonnables de ce que serait un vieillard parfaitement accompli. Il appartient aussi à toutes les créatures vivantes, ainsi qu'aux états proches de la création (matière dite semi-inerte et inerte) dont l'humain a bien du mal à comprendre la susceptibilité pourtant manifeste.

Enfin, pour réunir tout le monde sur le banc de cette discussion à la fois austère et péripatéticienne: même les partisans de monsieur Richard Dawkins, préférant la notion de hasard à celle de Dieu ou de principe logique de création, ne pourraient nier que l'absence de responsabilité de nos actes, ne peut entraîner qu'une accélération de la morbidité en dégradant fortement les conditions de notre voyage.

Discussion plausible entre Juda et Jésus:

Juda: " ne te plains pas, tu as choisi ce qui t’incombe aujourd'hui, dis aux esséniens de rejoindre les zélotes et ne monte pas sur cette maudite croix romaine dont le bois est de Judée et les clous, vendus par les nôtres!"

Jésus: " tu crois encore en la liberté Juda? Toi le guerrier, le plus fort de mes amis, déterminé jusqu'au bout de tes ongles sicaires, comme les romains le sont ou comme les grecs l'étaient ou les babyloniens? Les forces qui me poussent sont peut-être au-delà de votre niveau de conception, mais suis-je libre? Ton affirmation te rassure, un (01) point (.) c'est (3) tout (0)." 

Note:

La notion de responsabilité liée au libre arbitre est aussi à distinguer de celle de culpabilité! Ensemble, les deux notions sont une rotule fondamentale de la justice: nous sommes responsables de nos actes, mais notre culpabilité dépend de nombreux facteurs que le meilleur des juges ne pourrait arbitrer sans juger à la fois l'individu et la personnalité morale (le collectif) dont les contraintes poussent au crime. Pour combler cette faiblesse de la justice humaine, nous lui avons appliqué les principes de présomption d'innocence et de circonstances atténuantes. Mais tant que la pensée humaine n'aura pas accompli son chemin de croix et assumé les manquements du cœur et de la tête, sa faculté de psychanalyse, sa force policière et son devoir de justice demeureront vains et au service d'illégitimes vainqueurs. 

Autour des questions d'éthiques soulevées par les voitures autonomes, des "penseurs" ont organisé un test international: en cas d'accident inévitable, qui la voiture devra-t-elle tuer? Les humains dans l’habitacle (évitement et perte de contrôle du système) ou ceux à l’extérieur? Un questionnaire comptant plusieurs cas de figures a été soumis dans plusieurs pays: des jeunes dans la voiture et des retraités à l'extérieur, mais aussi des méchants et des gentils, des riches et des pauvres... 

Cette question, logiquement est sans réponse! Pourtant, chaque région du monde répond en fonction des "forces" culturelles et des paradigmes qui pèsent sur elle! En Afrique par exemple, on pense globalement qu'il vaut mieux préserver la personne d'âge mûre parce qu'elle peut transmettre (l'Afrique est un des continents sur lequel les adultes ont dû s'habituer à la morbidité touchant l'enfance)... En Occident, on pense globalement l'inverse (le jeune est l'avenir et notre petit bébé rien qu'à nous...) et en Asie on estime que le riche dispose de plus de connaissances et de capacités que le pauvre, la "logique" de survie indiquant que l'on doit sacrifier ce dernier. Des cauchemars darwiniens sans la moindre valeur, sans la moindre pertinence!

L'humanité n'est encore qu'un adolescent en crise qui se prend au sérieux! Des enfants perdus là où ils se sont éteints et réfugiés! Des entre-deux qui n'admettent pas qu'ils vont vieillir et mourir.

A méditer...

Voir les commentaires

Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...

28 Septembre 2018, 01:29am

Publié par Persone

Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...

Sur les réseaux sociaux, témoins et acteurs de notre actualité, la bataille des anges contre les cavaliers de la raison et leurs armées fait rage ! Bah, je l’admets, la vérité est plus crue : des laïcards endiablés contre des grenouilles de bénitier revanchardes ! Mais le sujet n’est pas (que) risible ou fantasmagorique! Depuis quelques décennies, les esprits se radicalisent, y compris parmi les amateurs de bien-pensance, comme en témoigne par exemple le sophisme « ultra-positif » très tendance du New-Age ! "Vous êtes négatif, pessimiste… Passez votre chemin ! Vous êtes dans le bas astral, vous ne pouvez nous atteindre !"

L’absurdité et le confusionnisme menace de nouveau la grande cité des Hommes !

Je vous présente ici une réflexion que j’ai proposée via un groupe de discussion consacré à Etienne Klein, physicien renommé et philosophe des sciences publiant de nombreuses vidéos gratuites du plus grand intérêt pour M. Toulmonde ! La proposition faisait suite à un dilemme posé aux administrateurs du groupe : "de plus en plus de réactionnaires (d’un point de vue religieux) ou de syncrétistes, tentent d’intégrer les communautés rationalistes pour prêcher ou pour y jouer les Trolls" ! En réaction, le protectionnisme semblait de mise dans la communauté et les sujets dérangeants évités, voir censurés ! Parallèlement, j’ai pu constater sur l’ensemble des réseaux laïcards ou consacrés à la science, que toute polémique évoquant un tant soit peu les ponts métaphysiques ou sémantiques tentant de relier les langages religieux et réductionnistes, faisait systématiquement l’objet de moquerie, de vindictes violentes ou de censure !

J’ai donc posté le billet suivant dans une discussion concernant la légitimité du protectionnisme… "voilà qui me rappelle un problème de frontière, lui aussi d’actualité" : 

L'absolutisme religieux et la gouvernance globale de la technocratie sont deux opiums différents mais tout aussi dangereux l'un que l'autre! C'est une des raisons qui poussent E. Klein vers l'épistémologie et la dénonciation de nos façons de concevoir nos certitudes et nos dépenses (gaspillage) d'énergie! Élargissons notre sphère à l'air du temps, du moins au-delà de nos paradigmes communs et de nos illusions respectives : Les attaques des fanatiques "fous de Dieu", sont aujourd'hui à mettre en équation avec celles "plus pragmatiques" des philosophes matérialistes et des spéculateurs des pays que nous colonisions il y a peu! Pour ces derniers, immergés dans l’expérience de la globalisation, la logique est la suivante : "l’écologie mondiale, la protection de l’être et la redécouverte des principes métaphysiques dans le but d’une réunification des connaissances ou d’une éventuelle réparation de la conscience (…), c’est un luxe que peuvent se permettre les grands vainqueurs de l’Histoire ! Nous en reparlerons lorsque nous serons à croissance et armes égales !"

Demandons-nous lesquels sont les plus dangereux… L'exemple de la chine en dit long sur le sujet : la Chine des 7 puis des 3 seigneurs, jadis convertie au confucianisme pour se libérer des guerres intérieures. Une Chine qui longtemps respectera la terre des morts, avant de devenir un monstre consumériste pour ne pas perdre la face devant le cheval industriel de l'Occident.

L'heure est aux conflits et au confusionnisme. A ne pas confondre avec confucianisme !

Notre obscurantisme contemporain, les institutions religieuses n’en sont plus les seules responsables. Pour ma part, je n'ai pas plus de considération pour celui qui professe que l'animal et le sexe faible sont inférieurs à l'Homme, que pour celui qui consume des forêts pour cultiver des animaux de batterie et fabriquer des schmilblicks en latex pour compenser l’hystérie de sa poule et la grasse inertie de sa rombière.   Pas plus de considération pour celui qui sacrifie un agneau, que pour celui qui étouffe un oiseau dans un tube de Newton pour démontrer les progrès de l’intelligence rationnelle en épatant la galerie. Et que dire de cet Homme du futur dit amélioré ? Ce crétin performant qui accepte la sécularisation du meurtre hygiénique (guerre), de la prostitution et de la pornographie, comme une nécessité collatérale du darwinisme et de  la main invisible*… Nos Lumières semblent nous avoir éclairés sur le chemin obscur que nous quittions, mais pas sur l’indicible terreur de la nouvelle avenue en construction ! En coupant trop de têtes, la révolution a fait table rase du pire comme du meilleur!

*Main invisible désigne l’économie selon le prisme libéral d’Adam Smith. Selon lui, l’économie se régule d’elle-même, par la nécessité de sa propre nature, elle ne souffre aucune intervention humaine ou étatique. Une proposition très maline, dans tous les sens du terme !

Abel le sacrificateur d’agneau, Caïn le sacrificateur de la flore terrestre… sur notre île de Pâques globalisée, il serait temps de comprendre ce que les signes de ces deux projections d’outre-tombe veulent nous dire. Temps de nous rappeler qu’un troisième enfant fut nommé Seth. Pourquoi cette métaphore ? Durant des millénaires, la prégnance du religieux sur les affaires sociales et politiques empêchait que l’urbanisme et l’empirisme ne présentent un dilemme de consumérisme critique. Ce que l’on sacrifiait au nom de Dieu, c’est l’Homme ! Ce pauvre pécheur. Mais depuis la grande révolution politique et industrielle, nous n’avons pas fait que rallonger l’espérance et la qualité de vie des Hommes, nous avons aussi décrété que tous sont égaux en droit tout en perpétuant l’esclavagisme, moyennant salaire et compensations matérielles. Pire encore, plus la main invisible prend des allures de nouveau Dieu, plus le libéralisme propose aux esclaves sociaux de s’exploiter entre eux, de préférence en souscrivant à des crédits. Ici, vous l'aurez compris, ce qui est sacrifié sur l'autel de la sainte croissance, c'est la nature sous toutes ses formes! A ce jeux l’argent lui-même se perd, bien qu’une poignée de bourgeois s’enrichissent à ne plus savoir quoi en faire ! Jusqu’à ce que l’ennuie morbide leur susurre une idée qui justifie leur position : Tu te sens vivre et bander lorsque tu disposes de la leur ! Agis…   

Quelques tranches d’histoire, bien saignantes : lorsque les chrétiens étaient persécutés, "On" ne cherchait pas à savoir ce qu'il y avait de raisonnable dans leurs discours… Lorsque le bûcher menaçait les sorcières, les hérétiques et les Hommes de raison, "On" ne leur laissait pas le temps de démontrer la pertinence de leurs expériences… Lorsque l'Homme moderne a défroqué son curé et fait du nom de Dieu un sujet de calembour, "On" a oublié que les mathématiciens, les physiciens, les philosophes, les artistes ou les politiciens nous ayant laissé la science en héritage n'étaient pas des Hommes de peu de foi! En revanche, ces derniers n'attendaient pas les autorisations des institutions religieuses, qu'ils savaient corrompues, pour étancher leur soif de connaissance et faire évoluer la pensée humaine à travers des messages souvent codés ou des actions fonctionnelles dites "muettes". Les énigmes de Pythagore, la "prudence de Descartes", les codes de De Vinci, le génie de Spinoza ou le cynisme de Nietzsche sont encore une autre façon d'illustrer ces propos...

Très clairement, je ne remets pas en question la nécessité de filtrage sur cette agora infestée de trolls, de fakes et de légions d’orques électroniques! Mais j’invoque des faits qui depuis quelques temps semblent échapper à la bonne conscience de certains amateurs de technologie et de réductionnisme à l'état pur. J'emploie volontairement le mot « pur » parce qu'il n'est pas si décalé de la situation qu'on pourrait l'imaginer et parce qu'il m'inquiète! Pur rime parfois avec absolu et donc absolutisme. Le protectionnisme et la bonne conscience font souvent mauvais ménage en des temps de confusion et de conflit. Intervenir en tant que médiateur dans un débat houleux et ne conserver la censure que lorsque les échanges deviennent pathétiques : la dure, parfois ingrate, mais nécessaire tâche des administrateurs ! Merci à tous de bien vouloir rester ouverts…

Les amateurs de science n’apprécient guère les amateurs de spiritualité… On parle d’idiosyncrasie ! Il faut dire qu’après les scandales de l’Eglise, les soixante-huitards et le New-Age ont achevé de galvauder l’image de la métaphysique !

Proposition sur l’idiosyncrasie : elle définit populairement un ensemble minoritaire dont l’autojustification devient un mode de vie.

Mais avant cela, le terme désignait surtout un synonyme de anaphylaxie/allergie, ceci nous indiquant que la particularité, si dérangeante soit-elle sous la forme du symptôme, est un indicateur d’intrusion infectieuse ou de disfonctionnement physiologique. Nous ne sommes pas ici dans le jeu du signifiant (syntaxe, style, forme), mais dans celui du signifié : le mot a-t-il plusieurs sens ? Que nous dit l’étymologie ? Globalement, la vision commune que nous avons de ce mot a-t-elle subi des altérations contextuelles au cours de l’Histoire ?

Réflexion : Les sectes, les micro-communautés religieuses, les bastions soixante-huitards et aussi les intégristes se galvanisant mutuellement dans leurs campements militaro-familiaux (…), sont les représentants modernes de l’idiosyncrasie ! Ils sont des symptômes gênant, qui trahissent un disfonctionnement ou une infection. Le communisme, avant de s’imposer comme une puissance incontournable a lui aussi souffert de mauvaise réputation ; un symptôme particulièrement surveillé au E.U. Aujourd’hui l’agonie du communisme et sa relève capitaliste sont à l’image de nos temps absurdes ! En faisant le bilan de notre meilleur des mondes, le bilan de l’adulte face à Peter Pan pour résumer, on se demande parmi tous les idiots les quels sont les plus fous !

Mais il y a ici un paradoxe : malgré son syncrétisme et son opportunisme démasqué, malgré l’accusation d’idiosyncrasie, le New-Age est de nos jours une puissance internationale, un vecteur d’auto-persuasion POSITIVE et un fonds de commerce extrêmement juteux. De leur côté, les communautés religieuses deviennent des entreprises comme les autres, les communautés de la "cool attitude 3.0" deviennent des centres de coaching et de développement personnel (…) et les trusts militaro-industriels ont pour meilleurs clients les fanatiques religieux et les pays dont ils sont censés nous protéger !

Autrement dit, tout comme le communisme, les idiosyncrasies positives sont devenues des puissances sur lesquelles il faut compter sur l’échiquier global de la "guerre de l’anneau" ! Le petit diable rouge de l’autoritarisme (épouvantails du fascisme et du communisme) et le petit diable vert du soft power (le meilleur des mondes), les deux font la paire !

Les philosophes matérialistes à tendance rouge ont professé les bienfaits de la révolution permanente pour faire aboutir la justice sociale… Ils n’avaient pas pensé à la multiplication des fractures complexes de l’humanité ! J’ose évoquer la notion de fracture de l’âme. Les idiosyncrasies d’hier se sont fondues à la masse conflictuelle que nous avons tous indolemment cautionnée durant des siècles, c’est un fait. Si l’idiosyncrasie est une particularité qui se justifie elle-même dans l’hermétisme, nous pouvons donc conclure que l’humanité compétitive actuelle est une parfaite idiosyncrasie dont l’orgueil humain, notre bon roi l’Ego, ferait bien de ne plus occulter les symptômes.

Des ennemis jurés, à la longue, font souvent partie d’un même groupe d’amis : les amis de la guerre ! Dans le domaine de la lutte, ni les grenouilles de bénitier ni les laïcards n’ont échappé à cette règle… Le mot réparation me semble à l’ordre du jour. 

Je rappelle ici que ma formation est entièrement laïque. J’admets néanmoins que la foi (et non l’autorité religieuse), la foi en la vie, la foi en la logique, la foi envers le doute, est un de mes moteurs et probablement celui envers lequel j’ai le plus de respect et de sentiments.  

Concernant les mots de Tolkien:

En finalisant une recherche d'images pour illustrer ce texte mis en ligne, je suis tombé sur le poème de l’anneau unique. J'ai eu envie d'inverser la citation phrase à phrase... Le résultat est amusant:

Une alliance pour les rapprocher tous,

Une alliance pour préserver l’intime liberté de chacun et la  liberté relative de tous,

Une alliance pour libérer le suiveur et le meneur l’un de l’autre,

Pour les affranchir tous de l'obscurantisme et de l’hermétisme et dans les ténèbres emplis de lumière… NE PAS LES RELUQUER COPULER !

Dans le royaume de 3 où le jour et la nuit ne mentent plus.

Amusant, mais pas seulement :

Non pas un anneau de pouvoir, un objet de science et de savoir, protecteur ou dévastateur, mais au contraire un simple pont immatériel, sémantique permettant de démystifier l’objet sous toutes ses formes ! Une réunion des connaissances capable de dissoudre le mécanisme de la guerre de l’anneau. L’anneau fascine et possède, objet de pouvoir absolu dit-on… Une singularité invisible, mais bel et bien ordinaire : sa structure semble reposer sur une roue de feu formée par l’affrontement des susceptibilités réductionnistes, religieuses, politiques et artistiques. Toutes tenues en garde et contraintes aux bonnes manières par le nerf à vif de la guerre nucléaire et par la raison économique ! Nucléaire dans le sens physique et Shakespearien du terme.  

Le cœur et la tête libérés de l’hypocrisie qui les séparent, l’amour propre destitué de sa place de premier ministre et enfin la réunion sincère des cinq sentiments fondamentaux, tels les doigts de la main… Nous en avons deux ! De bonnes pistes, me semble-t-il, pour guérir l’orgueil de lui-même. Les cinq sentiments : l’amour de soi, l’amour de l’autre, l’amour de la vie, l’amour des autres (fraternité, démocratie) et l’amour propre. Des états dans un état !     

"Vous ne pouvez pas en même temps prévenir et vous préparer à la guerre." A. Einstein.

 

Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...

Proposition sur l’idiosyncrasie : elle définit populairement un ensemble minoritaire dont l’autojustification devient un mode de vie. Mais avant cela, le terme désignait surtout un synonyme de anaphylaxie/allergie, ceci nous indiquant que la particularité, si dérangeante soit-elle sous la forme du symptôme, est un indicateur d’intrusion infectieuse ou de disfonctionnement physiologique. Nous ne sommes pas ici dans le jeu du signifiant (orthographe, signes, style, forme, géométrie et arithmétique des lettres), mais dans celui du signifié (quel est le (ou les) sens du mot ? Que nous dit l’étymologie ? Et ce sens a-t-il subi des altérations contextuelles au cours de l’Histoire ?…) ! Réflexion : Les sectes, les micro-communautés religieuses, les bastions soixante-huitards et aussi les intégristes se galvanisant mutuellement dans leurs campements militaro-familiaux (…), sont les représentants modernes de l’idiosyncrasie ! Mis à part aux E.U, où il a été tué dans l’œuf, le communisme n’a pas trop souffert de ce fardeau. Aujourd’hui encore sa réputation est plus ou moins préservée parce qu’il s’est vite imposé comme une grande puissance.

Tout cela, c’était il y a 20 ou 30 ans ! De nos jours, le New-Age est une puissance internationale, un vecteur d’auto-persuasion POSITIVE et un fonds de commerce extrêmement juteux. Les communautés religieuses deviennent des entreprises comme les autres, les sectes deviennent des centres de coaching de développement personnel et les trusts militaro-industriels ont pour meilleurs clients les fanatiques religieux et les pays que l’on charge de lutter contre eux !!! Autrement dit, tout comme le communisme, les idiosyncrasies sont devenues des puissances sur lesquelles il faut compter sur l’échiquier global de la « guerre de l’anneau » ! Les philosophes matérialistes à tendance rouge ont professé les bienfaits de la révolution permanente pour faire aboutir la justice sociale… Ils n’avaient pas pensé au confusionnisme, à l’entropie, aux dommages collatéraux (…), à la multiplication des fractures complexes de l’humanité ! Les idiosyncrasies d’hier se sont fondues à la masse conflictuelle que nous avons tous indolemment cautionnée durant des siècles, c’est un fait. Si l’idiosyncrasie est une particularité qui se justifie elle-même dans l’hermétisme, nous pouvons donc conclure que l’humanité compétitive actuelle est une parfaite idiosyncrasie dont l’orgueil humain, notre bon roi l’Ego, ferait bien de ne plus occulter les symptômes.

Des ennemis jurés, à la longue, font souvent partie d’un même groupe d’amis : les amis de la guerre ! Dans le domaine de la lutte, ni les grenouilles de bénitier ni les laïcards n’ont échappé à cette règle… Le mot réparation me semble à l’ordre du jour.    

Je rappelle, pour les nouveaux curieux qui s'intéressent à mes pages (je les en remercie), que ma formation est entièrement laïque!!! Bien que j’admette que la foi (et non l’autorité religieuse), la foi en la vie, la foi en la logique, la foi envers le doute (!),  est un de mes moteurs et probablement celui envers lequel j’ai le plus de respect et de sentiments.   

Concernant les mots de Tolkien:

En finalisant ma recherche d'images pour illustrer le texte, j'ai eu envie d'inverser la citation sur l'anneau... Le résultat m'a semblé digne d'être écrit (ma formulation méritera assurément d'être améliorée):

Une alliance pour les rapprocher tous,

Une alliance pour préserver leur intime liberté,

Une alliance pour libérer tant le mené du meneur que le meneur du mené,

Pour les affranchir tous de l'obscurantisme, de l’hermétisme et dans les ténèbres et la lumière sentir chacun, vivre et rêver...

Dans le royaume de 3 où le jour et la nuit ne mentent plus.

Non pas un anneau de pouvoir, un objet de science et de savoir, protecteur ou dévastateur, mais au contraire un pont sémantique permettant de démystifier l’objet sous toutes ses formes ! Une réunion des connaissances capable de dissoudre le mécanisme de la guerre de l’anneau, singularité ordinaire dont la structure semble reposer sur une roue de feu, formée par l’affrontement des susceptibilités réductionnistes, religieuses, politiques et artistiques. Toutes tenues en garde et sous bonnes manières par la raison économique !

Le cœur et la tête libérés de l’hypocrisie qui les séparent, l’amour propre destitué de sa place de premier ministre et la réunion logique des cinq sentiments fondamentaux, tels les doigts de la main (nous en avons deux)… Voilà déjà, me semble-t-il, de bonnes pistes pour guérir l’orgueil de lui-même. L’amour de soi, l’amour de l’autre, l’amour de la vie, l’amour des autres (fraternité, démocratie) et l’amour propre. Des états dans un état !             

Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...

Voir les commentaires

Le militantisme derrière le voile des illusions

25 Août 2018, 21:59pm

Publié par Persone

Militantisme en images
Militantisme en images
Militantisme en images
Militantisme en images
Militantisme en images
Militantisme en images
Militantisme en images
Militantisme en images
Militantisme en images
Militantisme en images
Militantisme en images
Militantisme en images

Militantisme en images

Extrait de la polémique anti-Schiappa qui fait le « buzz » de cette fin août, avant la reprise d’activité des français :

Le cœur de la propagande du secrétariat d’Etat est d’affirmer que la loi Schiappa pose un seuil de non-consentement à 15 ans. Ce qui est faux. Ce que le gouvernement veut absolument faire passer pour ce seuil n’est en réalité qu’un âge sous lequel la contrainte ou la surprise est caractérisée par l’abus de vulnérabilité d’un mineur incapable de discernement. A contrario pour un mineur de 15 ans ou plus, il n’y a pas lieu d’apprécier l’absence ou l’existence du discernement. Cette précision inutile sur la contrainte ou la surprise risque aussi de semer la confusion entre viol et atteinte sexuelle dont le seuil d’âge est fixé à 15 ans. La présomption d’absence de consentement fut-elle simple n’existe pas dans ce texte…

Analyse du texte, phrase par phrase :

« Le cœur de la propagande du secrétariat d’Etat est d’affirmer que la loi Schiappa pose un seuil de non-consentement à 15 ans. Ce qui est faux. » :

La première expression annonce le néant sémantique induit par le texte ! Poser un seuil de non-consentement n’a aucun sens, à moins que le signifié précis des mots et le travail de ceux dont nous avons hérité nos langages n’ait plus la moindre importance à nos yeux ! Sans jouer sur les mots comme le fait l’article, mais tout au contraire en respectant scrupuleusement leur sens, la notion de seuil de non-consentement signifie ceci : en dessous de 15 ans, un enfant ne ressent aucunement l’attraction sexuel et ne peut par conséquent être capable d’y consentir… littéralement donc, seuil en dessous duquel il n’y a pas de consentement. Ce qui est faux ! Des adolescentes très délurées, mal éduquées ou traumatisées par les milieux dans lesquels elles survivent, des meufs qui chassent déjà des keums, il y’en a plus qu’on ne veut bien l’admettre. Ici il ne s’agit plus de consentement mais de provocation. Voilà entre autres pourquoi la loi définit bien son nouvel article par l’incapacité de l’enfant à discerner le sens et les conséquences d’un tel acte, qu’il y ait consenti ou non ! Dans un premier temps, les porte- paroles du gouvernement n’utilisaient que l’expression employée dans le texte de loi, jusqu’à ce que la pression et le nombre de justifications demandées par l’opposition et les professionnels de la contestation lucrative les poussent vers des formulations simplifiées, mais erratiques.

« Ce que le gouvernement veut absolument faire passer pour ce seuil n’est en réalité qu’un âge sous lequel la contrainte ou la surprise est caractérisée par l’abus de vulnérabilité d’un mineur incapable de discernement. » … … … « Cette précision inutile sur la contrainte ou la surprise risque aussi de semer la confusion entre viol et atteinte sexuelle dont le seuil d’âge est fixé à 15 ans. » :

Ce que l’opposition occulte ici, c’est que la constitution française caractérise justement le viol ou les abus sexuels par ces notions de contrainte morale ou de surprise ! Ce n’est pas une précision ajoutée ! Ce que le nouveau texte de loi ajoute, en tant que précision, c’est le fait qu’un enfant de moins de 15 ans est maintenant considéré comme n’ayant pas  le discernement nécessaire pour juger de toutes les implications et conséquences d’un acte sexuel et que son consentement à un tel acte peut résulter de fait de l’autorité morale exercée sur sa personne . La notion de potentialité est ici utilisée pour préserver la notion de présomption d’innocence : pour exemple, dans le cas concernant une jeune fille de bientôt 15 ans, mal éduquée ou conditionnée sexuellement par son environnement de vie, qui aurait fait des avances à un jeune homme de 18 printemps pas mieux loti, avant de s’estimer déçue ou flouée par le comportement du quidam et de suivre une suite de « bons conseils » pour abattre la bête noire et enclencher le jeu des dommages et intérêts … , l’abus d’autorité morale n’existe plus ! Ici la responsabilité du préjudice incombe aux parents, aux éducateurs ou encore à l’Etat lui-même, pour avoir accepté l’appât de la croissance en construisant des espaces de vie à deux vitesses et des zones de « non droit » !!! Dans ce cas, qui n’a rien d’une exception, si le texte de loi disait « est caractérisée par » l’auteur de l’acte sexuel, pourtant consenti par une jeune fille ayant trop tôt perdu son innocence, serait jugé et condamné sans distinction aucune, comme un homme d’âge mur qui aurait manipulé une fillette de 8 ans pour la violer. En prison, notre jeune homme aurait tôt fait de rejoindre l’enfer et de devenir un véritable violeur à sa sortie !!!  La précision extrême des termes des textes de loi, la présomption d’innocence et l’appréciation d’un intercesseur humain, ça sert à cela !!! Et cela s’appelle éviter de glisser de nouveau vers l’inquisition ou de nous soumettre totalement à une écriture, une parole, un dogme, un programme !!!  N’oublions pas qu’un juge est un intermédiaire humain entre la loi établie (précise, logique, mais aveugle et incomplète par définition) et la réalité complexe des choses d’un quotidien en agitation et en évolution permanente ! Aussi, le juge tient compte de l’enquête et de tous les éléments présentés durant les audiences et le jugement, ce, jusqu’aux dernières secondes des délibérations.  Je conseille ici de relire l’argument de l’opposition relatif à ce paragraphe : force est de constater qu’il ne manque pas simplement de pertinence, il est insensé ! Or, nous savons que l’art de la rhétorique, consiste justement à conférer à ceux qui le maîtrisent, le pouvoir de contrer tout interlocuteur, qu’il soit dans le vrai ou non, en prononçant des mots attractifs pour le public, mais venant noyer totalement le sujet de discussion dans la confusion. Si l’interlocuteur ne réagit pas vite et très intelligemment, il est enfermé dans un échange absurde et sans solution et le public reste fasciné par le coup de théâtre et la vérité du vainqueur !  

« A contrario pour un mineur de 15 ans ou plus, il n’y a pas lieu d’apprécier l’absence ou l’existence du discernement. » :

La phrase n’est pas placée ici dans le contexte qui lui correspond, celui-ci n’étant lié qu’à la question de l’âge choisi pour définir le seuil. Or la précision est utilisée ici concernant la pertinence des termes définissant la caractérisation du viol et la présomption d’innocence ! L’opposition pose ici une phrase « aguichante » qui attire l’attention des auditeurs sur un sujet parallèle, qui ne répond pas à la question en cours ! Mais faisons à l’opposition l’honneur de répondre à cette question particulière : Pourquoi fixer le seuil d’ «innocence » à 15 ans ? Parce que si nous le fixions à 18 (3 ans plus tard) ou même à 17, dans les conditions actuelles de décadence de notre société, des milliers de jeunes garçons de 18 à 21 ans se feraient sodomiser dans des prisons criminogènes pour des viols qu’ils n’auraient pas commis ! Nous vivons à une époque où d’innombrables personnes n’hésitent plus à jouer à la roulette russe, concernant leur corps ou leur esprit, non pas pour les avancées de la médecine, mais pour l’argent que leur donnent les grandes enseignes de la pharmaceutique ! Si nous sommes honnêtes, depuis la décadence des grands EMPIRES remontant à quelques petits millénaires de folie des grandeurs, la grande entreprise humaine voit pulluler un nombre grandissant d’innocents perdant salement leur candeur pour devenir de véritables instruments de profit et de compensation matérielles, prêts à vendre tout ce qu’il reste de la vertu pour tirer leur épingle de ce jeu de dupes !!! A méditer longuement.   Pour conclure le paragraphe : le problème posé et pourtant occulté par la majorité de nos révolutions, se résume par le fait qu’elles n’ont pas libéré la cité des faiblesses, de l’autoritarisme ou de l’hypocrisie de nos vieux paradigmes patriarcaux ! Au contraire, elle n’ont fait qu’offrir des compensations aux vaincus  et ont permis aux opportunistes de tirer ces faiblesses ainsi que l’incomplétude des lois, à leur avantage !!!  Ainsi l’origine des maux, les causes fondamentales du crime et l’empirisme du déni se sont-ils sécularisés au fil des siècles et des millénaires.

« La présomption d’absence de consentement fut-elle simple n’existe pas dans ce texte. » :

Si la loi simplifiait son texte en le résumant à une présomption de non consentement selon les termes, cela signifierait que la victime peut être présumée non consentante ! Peut être présumée non consentante ! Autrement dit, la présomption est faite pour induire le doute utile en cas d’innocence difficile à prouver, mais dans ce cas-ci, elle stipule simplement que la victime n’a peut-être pas été consentante ! Peut être !!! Une fois encore, le propos paraît alléchant, mais il est insensé.

 

L’argumentation continue sur le même  mode de rhétorique insensée :

« Il convient de préciser que la contrainte pouvait déjà être déduite de la différence d’âge et de l’autorité de fait ou de droit. » :

C’est exactement ce que le nouvel article de loi stipule !!!

« La loi Schiappa reprend cette disposition mais en exclut l’auteur mineur pour ce qui est de l’autorité de fait. » :

L’argumentation change à nouveau de sujet, comme pour mieux noyer les propos et comme elle l’a déjà fait précédemment ! Nous abordons ici le fait qu’un mineur auteur d’une pression sexuelle sur un autre mineur, ne peut être accusé d’avoir abusé d’une autorité de fait (différence d’âge) ou de droit (autorité sécularisée de l’adulte). Soit dit en passant, l’argumentation de l’opposition ne parle ici que de l’autorité de fait alors que celle de droit est aussi concernée. Mais j’insiste surtout sur le fait que cette argumentation soulève plusieurs sujets, sans répondre précisément à la question posée à l’origine !!!  

« Quant à la vulnérabilité d’un mineur, elle est déjà prise en compte depuis bien longtemps par les juridictions. Ce texte ne fait donc qu’entériner la pratique. » :

Nous venons de démontrer ici que la loi a depuis toujours précisé la caractérisation du viol par la surprise ou la contrainte pour respecter la présomption d’innocence, mais que l’innocence d’un enfant n’étant jusqu’à ce jour pas incluse dans le raisonnement, permettait l’acquittement de violeurs ! Nous venons aussi de montrer que le nouvel article de loi élimine ce vide juridique !!! Une fois encore l’argumentation joue sur les mots pour ne rien dire !!! 

« L’appréciation du non-consentement de l’enfant par l’existence ou non d’une contrainte ou d’une surprise relève toujours de l’appréciation des juridictions. Faire croire à l’opinion publique que cette loi pose un seuil de non-consentement pour mineurs de 15 ans relève donc de la malhonnêteté intellectuelle. » :

Il convient ici de reprendre toute la logique du raisonnement pour comprendre qui fait ici preuve d’une malhonnêteté intellectuelle ! Mais l’art de la rhétorique, ne l’oublions pas consiste à achever son interlocuteur par un coup d’éclat sans le moindre rapport avec la recherche minutieuse et consciencieuse de la vérité et de la complexité des éléments !!!

« Souvenez-vous, il y a eu l’affaire de Sarah en septembre 2017 puis celle de Justine, deux mois plus tard. Les viols dont ont été victimes ces deux enfants de 11 ans ont été qualifiés en atteinte sexuelle par le parquet de Pontoise pour la première et débouché sur un acquittement par la cour d’assise de Meaux pour la deuxième. Ces deux enfants étaient brutalement mises en avant dans les médias pour avoir été considérées comme consentantes à des pénétrations sexuelles commises par des adultes de 28 et de 22 ans. Leurs affaires ont suscité une prise de conscience soudaine de l’opinion publique en France. Non, nos enfants n’étaient pas assez protégés des crimes sexuels. »

Ici, l’argumentation évoque un sujet antérieur à la modification des textes de loi pour étayer la critique de cette dernière !!!!!!!! Les farceurs !

« En dépit de leur jeune âge et du bon sens, Sarah et Justine ont vécu le traumatisme d’être confrontées à des magistrats et des jurés qui ont, au bout du compte, estimé qu’elles étaient consentantes à ces actes sexuels puisqu’elles ne s’étaient pas assez débattues, n’avaient pas crié assez fort… Mais qui le pourrait à cet âge-là? Tou.te.s, nous nous sommes levé.e.s, associations, citoyen.ne.s, personnalités. Grâce à cette mobilisation, le tribunal correctionnel de Pontoise s’est déclaré incompétent en renvoyant l’affaire à l’instruction et le parquet général de Meaux a fait appel du verdict. »

L’horreur, les larmes et le cliché de la vaillance militantiste au service de la persuasion ! Mais toujours aucune argumentation pertinente… Depuis la fin du XIXème, l’entité militante a le vent en poupe, se serait-elle perdue en chemin ? N’oublions pas notre Histoire : la bonne conscience et l’amour propre de cette dernière se sont souvent mis au service de la terreur, du communisme, du fascisme ou plus globalement au service de l’orgueil et de l’illusion du progressisme !  

Une conclusion s’impose ici :

Notre corruption, notre décadence, notre hypocrisie ou encore la démagogie de notre démocratie (…) ont incarné un système entropique que nos intérêts personnels, nos habitudes addictives et notre paresse intellectuelle ne nous permet plus de contrôler !

Le siècle de demain sera celui de la foi et de la raison enfin réunis, celui du repentir global et du cœur intelligent…. Ou ne sera que ruines et larmes.

D’un point de vue politique :

Derrière son sketch inoubliable sur les syndicats, Coluche peignait un tableau de la désastreuse dérive du militantisme tout en évitant de se fâcher avec les souches populaires, qu’il soutenait sans naïveté. Certains poètes avant-gardistes disent que l’homme est une femme comme les autres… Un sociologue, de façon plus pragmatique dirait que pour l’instant, la femme est devenue un Homme comme les autres… Plus en accord avec la logique temporelle de ce dernier, j’ajouterais ici que le militant est devenu un professionnel comme les autres.

«Les années 70 derrière le voile des illusions » étaient une série d’articles concernant la hiérarchisation des paradigmes. Au sommet de la chaîne, une technique de manipulation des masses  et au milieu, les opportunistes con/vaincus qui s’enrichissent sur le mouvement et au bas de l’échelle, les consommateurs et l’électorat que l’on divise par stéréotypes soutenus par des carriéristes politiques faisant partie des deux premières classes.  Le même mécanisme se reproduit ici : la plupart des signataires de ce genre de polémiques médiatiques à prise rapide sont des militants, des auteurs, des psychothérapeutes libéraux, des personnes engagées dans la noble et ingrate lutte des associations caritatives… Chacun d’entre eux est lié à un parti politique, à la notoriété, au clientélisme, ou à la dépendance financière… Certains fautent par corruption, d’autres par orgueil, soit-il positif (sérendipité) ou négatif (zemblanité).

En s’attardant sur le discours anti-Schiappa et surtout en éloignant notre point de vue des différents stimuli provoqués par la polémique, l’observateur que l’on devient assiste à un ballet classique entre les joueurs de droite et de gauche venant de subir une défaite depuis longtemps programmée. Les attaquants, les défenseurs et les milieux de terrain sont en ébullition dans la marmite médiatique ! La notion de centre composite, réunissant des acteurs n’ayant su trouver de compromis entre leurs différentes déterminations, n’était qu’un terrain expérimental pour ce nouveau centre « en Marche » inflexible et demeurant pour l’heure, indéterminable. Ce que devrait être un centre si l’on se réfère à la réalité quantique ou plus simplement aux lois physiques et mathématiques. Certains soupçonneront à mon égard une fascination pour les gesticulations présidentielles, il n’en est rien ! Mais il faut rendre à Octave « Augustus 8 » ce qui lui appartient (n’en déplaise à tous les petits génies de la caricature, le nom de Jupiter n’était vraiment pas approprié)… Si Macron est Jupiter, que deviennent Poutine et les nouveaux pilotes des dragons asiatiques ? Zeus ?

Mais un autre détail m’interpelle : les uns parlent de légalisation de la pédophilie, les autres dénoncent du favoritisme envers les violeurs, au détriment des enfants… Rien de nouveau sous le soleil ! Une fois encore l’extrême gauche et l’extrême droite luttent contre un ennemi commun et nous livrent généreusement les clichés de leurs ébats sur le terrain de la lutte !

Malraux était un visionnaire, aveuglé par le démon de la magouille !

Voir les commentaires

Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...

10 Août 2018, 02:16am

Publié par Persone

Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...

Le nouveau projet de loi sur les violences sexuelles sur mineur fait polémique :

D’après certains médias (je cite un interview et un papier rédigé sur Europe1) :

Une première version du texte porté par Marlène Schiappa, prévoyait que tout acte sexuel commis sur un mineur de moins de 15 ans par un majeur, constituait un viol, si ce dernier connaissait ou ne pouvait ignorer l’âge de la victime. Mais le conseil d’état ayant estimé que cela constituait une atteinte à la présomption d’innocence, la seconde version du texte stipule désormais que la contrainte morale ou la surprise, constitutive de la notion de viol en France, doivent être caractérisées « par l’abus de vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour consentir à ces actes ».

Y aurait-il ici un problème sémantique ? Si la justice considère qu’un enfant mineur de moins de quinze ans ne dispose pas du discernement nécessaire pour juger la proposition et les conséquences d’un acte sexuel, cette adjonction n’a plus lieu d’être ! Donc le conseil d’Etat considère qu’un enfant de moins de quinze ans est apte a assumer de consentir ou non à un acte sexuel proposé et qu’en cas de litige (pas de témoins ni de marques sur les corps pour attester d’une résistance physique), il devra prouver que sa soumission, vu ici comme un consentement passif, était fonction de ses restants d’innocence, de candeur, de naïveté.

Je veux bien admettre que les politiciens sont capables du pire, mais commettre une telle erreur par les temps qui courent m’est subitement apparu comme très improbable ! J’ai donc vérifié sur « légifrance.gouv.fr », voici la fameuse adjonction dans son intégralité :

… b) Sont ajoutés deux alinéas ainsi rédigés :
« Lorsque les faits sont commis sur la personne d'un mineur, la contrainte morale mentionnée au premier alinéa du présent article ou la surprise mentionnée au premier alinéa de l'article 222-22 peuvent résulter de la différence d'âge existant entre la victime et l'auteur des faits et de l'autorité de droit ou de fait que celui-ci exerce sur la victime, cette autorité de fait pouvant être caractérisée par une différence d'âge significative entre la victime mineure et l'auteur majeur.
« Lorsque les faits sont commis sur la personne d'un mineur de quinze ans, la contrainte morale ou la surprise sont caractérisées par l'abus de la vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour ces actes. » ;…

En clair, la loi renforce bien le dispositif de protection de l’enfance contre le viol ! Un violeur ne pourra plus plaider que sa victime ne lui a pas opposé de résistance et un juge ne pourra plus faire jouer la présomption d’innocence lorsque le contexte du viol sera trouble (exemple d’une histoire d’amour entre un majeur forçant l’acte et un enfant mineur acculé par la situation ou encore cas de l’enfant déluré « pour ne pas dire conditionnée ou traumatisé par son milieu », que l’on pourrait accuser de provocation…)

Autrement dit, bien que je ne cautionne pas globalement l’attitude de notre gouvernement, il fait ici preuve d’un grand courage qui semble en adéquation avec les vœux de moralisation de la vie publique ! Et courage est un euphémisme : en conséquence de cette loi, l’État libère une faille béante de notre constitution et à terme, les prisons vont devoir se multiplier et s’humaniser, autant que la justice et l’Église devront se réformer !

Pourquoi ?

Je répondrais à cela par un article déjà publié il y a quelques mois après les fêtes de Noël et le viol d’une fillette de 17 ans, jeune femme devra-t-on dire prochainement pour appeler une chatte une chatte. Note sur l’article : si ma rubrique fait divers vous indispose, sautez la avec mon consentement passif et passez directement à l’étape « Réflexion » deux pages plus loin…

 

 

 

 

Le silence des agneaux

 

En Vis-à-vis, on compte 198 000 tentatives de viol à l’année, 75 000 viols consommés dont 12 768 ont été déclarés en 2016, ce qui fait environ 9 viols par heure sur le territoire.

Un abus sexuel sur une enfant remue la justice française et révèle un vide juridique qui fait polémique. Mais derrière l’euphorie des imbéciles, derrière l’opportunisme pornographique des médias, quelque chose m’inquiète : s’agit-il vraiment d’un vide juridique ?

Rubrique faits divers :

Une fillette de 11 ans n’ose pas se défier d’un homme qui lui a déjà adressé gentiment la parole, il arrive à l’emmener devant un bâtiment. Elle résiste verbalement, mais il la force. Dans l’ascenseur elle résiste physiquement, il reste ferme. Dans l’appartement c’est le viol. La fillette est dure, élevée en cité. Comme tout Homme, elle ne résiste qu’un temps, pour diminuer la souffrance, pour éviter la violence. La justice statue : il ne s’agit pas d’un viol. Au bénéfice de l’accusé.

Fait d’hier et d’aujourd’hui… Les cas sont légions :

« Une autre fillette de 11 ans se fait violer par trois jeunes types dans un camp de vacances, sans témoin. Elle reste prostrée un an avant d’ « avouer » les faits. Le choc éprouvé par les parents entraîne le doute, le cauchemar recommence, la douleur est vive, comme si le temps n’était pas passé. La grande désillusion dont la fillette avait si peur ! L’éteignoir, dans sa version la plus cruelle. La justice ? Le coup de grâce. Les coupables sont retrouvés, ils racontent leur version puis sont acquittés, faute d’éléments probants, par prescription pourrait-on dire. »

« Une jeune fille, violée à l’âge de 9 ans, s’exprime comme les camionneurs, elle a choisi la défense, elle n’a pas froid aux yeux. À 26 ans, elle entre dans la sécurité et obtient un boulot d’agent d’accueil dans un lieu public. Ses collègues, comme souvent, la prennent pour une « chaudasse ». Un soir d’été, après la fermeture du domaine, un collègue lui propose de visiter les appartements de fonction et de prendre un verre, elle accepte, ils visitent, ils boivent un verre, il doit aller pisser. Il revient nu, elle rigole. Il ne plaisante pas, elle le repousse. Il la force, elle reste ferme et s’enfuit sans encombre. Elle sait qu’il n’est pas un violeur, un simple connard, comme tant d’autres, elle l’a senti. Elle ne porte pas plainte, mais on continue à la prendre pour une « chaudasse » et elle dort mal, des cauchemars ressurgissent. Elle demande réparation à qui de droit, il la rejette comme une allumeuse qu’elle est et se charge de faire de ses heures de service un enfer quotidien. Elle craque et raconte l’histoire à d’autres collègues… Dans la masse de fier-à-bras, elle passe pour une nympho affabulatrice, mais la réputation et les états de service du loyal fonctionnaire sont menacés. La hiérarchie intervient, mais elle décide de ne pas porter plainte, elle ne demande que justice, autrement dit, de simples excuses et un changement d’attitude vis-à-vis de sa personne. La hiérarchie statue, l’histoire de la jeune fille n’est pas crédible, l’absence de plainte confirme les doutes ! Elle est évincée, poussée vers la sortie. Elle et le loyal fonctionnaire passeront un hiver glacial. »

« Un jeune ouvrier sans diplôme quitte la rue, les foyers et les hôtels malfamés pour un appartement. Son voisin est un algérien dirigeant un garage automobile, un homme d’une certaine influence dans une petite communauté que notre jeune homme a pu rencontrer dans le troquet du coin, tenu par le frère du garagiste. La cohabitation se passe mal, notre jeune homme est métis, franco-algérien, cela n’arrange en rien les choses, qui dégénèrent… Il a du répondant et toute la force de l’âge pour lui, mais le voisin fonctionne autrement : il lui fait une réputation dans le quartier, il trafique subtilement son véhicule, il le réveille toutes les nuits, plusieurs fois, à heure irrégulière. Après quelques mois dans ce marasme, la violence paraît inévitable et notre jeune homme se rend au commissariat pour exposer la situation. Il apprend que l’homme en question est connu des services de police et que les plaintes, faute de preuves ou de traces de violence réelle, n’ont jamais donné lieu à une enquête. L’année passe, il porte plainte, 3 fois. Il veut en finir, il veut tuer. Il décide de partir et retourne à la rue. Dans sa boîte, les collègues ne comprennent pas, il tente d’expliquer que la vie ne se limite pas à ce qu’imagine ceux qui ont suffisamment de ressources pour vivre dans des bulles… Avec son vocable et sa colère, il perd aussi son emploi. Humilié, il comprend une chose : si la justice devait s’occuper de tous les cas comme le sien, avant la violence, on comprendrait que le système repose sur la domination, l’injustice et l’arnaque… Il regrette et se dit « les gens devraient passer à l’acte » ! Il se procure une arme à feu… »

« Un homme assiste à la lente agonie de sa femme, durant toute une année. Après les usages et les politesses, ses collègues finissent par tenter de le remonter. Il répond qu’il trouve absurde toute cette politesse dont on fait preuve au quotidien alors que l’on vit comme des machines, sans respect pour la vie, en toute hypocrisie et pour la croissance d’une société criminelle… Oups ! Les mois passent, le chagrin n’est plus une excuse. Soupçonné de complotisme par les uns et de grillé du casque par les autres… Pauvre type ! Voilà qui n’améliore pas cette éternelle journée qui se répète entre collègues. Parfois, il vaut mieux partir. Il s’en va et c’est la déchéance, à 60 ans. A l’HP, qu’il fréquente depuis, il assiste à un numéro chronique étonnant : Un « pisseur » inonde de temps à autre le lit de ses voisins zinzins, provoquant l’agitation du poulailler. Un de ces condamnés à la pilule, le plus triste apparemment, intelligent aussi, finit toujours par lui tomber dessus au service des autres, n’osant pas se plaindre. Souvent, lorsque le pisseur s’emporte, il lui en colle une… et finit au mitard. « Si les autres avaient à se plaindre, ils le feraient d’eux-mêmes, tu n’es pas là pour les sauver… » lui répète le juge improvisé. Le pisseur, mascotte du service, continuera à pisser, encore et encore, encore et encore… Notre homme, qui se demande ce que l’HP est en train de faire avec tous ces types et avec son chagrin, finit par se prendre au jeu, il ne l’avait jamais fait, pour ne pas s’accoutumer à ces murs froids et à cette odeur moribonde. Il prend parti de l’homme dans le mitard, il tente d’être lui et s’affirme, ça fait rire les internes. Il dénonce la cruauté de la situation, qu’il juge à la hauteur de notre société ! Oups… Le juge médecin tranche : on garde les mêmes pilules, on change la posologie... »

« Un lycéen fragile, sensible, issu de souche populaire, se fait draguer par un homo, les choses vont trop loin, la famille de l’ado n’a pas assez de répondant. L’homme est subtil, il veut arriver à ses fins, il a les moyens et le temps pour le faire… Il s’immisce dans la vie du lycéen, de notre victime, non jusqu’à le faire douter de son identité sexuelle, mais jusqu’à l’humiliation quand-même, vis-à-vis des autres. Mauvaises notes, pétards et indignation, l’école commence à être derrière, cette « société de merde » aussi. Il porte plainte, plusieurs fois, en vain : pas de coups, pas d’agression flagrante. « Éclate-lui la tronche » disent les derniers copains qui n’ont pas quitté le navire en difficulté. Un soir, notre ado picole, l’homo lui a glissé les clés de sa belle moto dans son sac depuis une semaine… Ivresse, vitesse, métal hurlant, l’heure est rouge, mais la nuit est fraîche et la route glissante. Il n’avait que 16 ans. Le perturbateur sexuel porte son cadavre, il s’adonne à la drogue et la fumée qui faisait tout son charme à ce jeune écorché, il le cherche, en vain. Il a les moyens et le temps d’aller plus loin, mais en matière de drogue, la faim dépasse souvent les moyens. L’histoire s’achève dans un dernier trip, fatal ! »           

Etc, etc… Le silence des agneaux avant le grand naufrage ! 09 viols par heure !

Réflexion :

Dans chacun de ces cas, si la loi condamne le violeur pour viol, elle admet que  l’innocence, la naïveté et la compréhension (la prise de conscience) du rapport de force, qui ont conduit à l’absence de résistance caractéristique(s) de la victime, sont des faiblesses légitimes dont profite le criminel, mais en aucun cas un consentement. Il en va de même pour la peur et l’humiliation que doit affronter la victime avant de se déclarer plaignante. Autrement dit, le délai de la plainte et l’absence de résistance par défaut de la victime d’un crime n’excusent en aucun cas le criminel. 

Or, si la majorité des délits d’initiés et des crimes de l’histoire sont passés entre les filets de la justice avant de devenir une institution « too big to fail », c’est parce que nous les acceptions tous, globalement PAR DEFAUT, tout comme nous acceptons aujourd’hui leur entropie suicidaire, PAR DEFAUT ! La cause principale, maligne, de notre Anthropocène est ici !

De ce fait, nous comprenons que si la justice qualifiait de viol, « les crimes commis sur des personnes ayant accepté le rapport de force sans user de la violence nécessaire pour prouver leur résistance », elle serait en totale contradiction avec elle-même en ce qui concerne le vide juridique dont elle laisse le bénéfice aux plus grands criminels de l’Histoire, faute, non pas de preuves, mais de plaignants déterminés !

Autrement dit, lorsque les médias font leurs choux gras avec ce genre d’affaires en fustigeant la loi française pour son archaïsme, ils nous éloignent d’une vérité bien plus cruelle qu’on ne l’imagine !

Mais le raisonnement va plus loin :

Nous venons de voir que la justice, pour conserver sa légitimité, ne peut condamner un crime si on ne lui apporte pas la preuve de violence ou de résistance caractérisée. Nous venons aussi d’explorer les mécanismes de ce paradoxe : Nos sociétés se sont fondées sur le déni de nos crimes et péchés originels, l’impérialisme et l’empirisme ont traversé les âges en prenant de l’ampleur et de la vitesse ! La justice, tout comme la science, demeurent au service de sa majesté et hermétiques au commun des mortels !

Sa majesté l’Orgueil : le corps de la nation, le corps des nations, qui se nourrit de notre lumière, au fur et à mesure que nous utilisons les signes, les 9 chiffres, les nombres, les symboles et les inconnus pour engendrer du néant et de la puissance !  

Nous pouvons donc conclure que tant que la justice ne s’attaquera pas à la moralisation de la vie publique en commençant par statuer sur les crimes et les mensonges les plus odieux de notre Histoire commune, elle continuera à justifier sa légitimité en faisant de la non-violence ou du renoncement de la victime, une suspicion de consentement, au bénéfice de l’agresseur. La démocratie rêvée du tyran et du voleur !

C’est ce qu’elle a toujours fait jusqu’ici, sciemment et non par archaïsme.

Voyons les choses plus vulgairement : comment niquer une pétasse sans violence pourrait-il être qualifié de viol dans un monde où chacun apprend docilement à se faire baiser au quotidien, à donner du Monsieur à des tyrans et à accepter le pire en disant merci. Admettons-le, appeler un chat un chat n’arrange plus beaucoup de monde aujourd’hui !

Nous avons ici le creuset du cycle de la haine, les serpents de la sérendipité et de la zemblanité qui s’entredévorent. Nous avons ici la clé d’une fameuse énigme : la révolution tire-t-elle son nom du fait qu’elle nous revienne sans cesse à la figure ? À l’origine, les hommes ont tué pour le feu, mais avant ? Pour la viande ? Non, la chasse est fédératrice ! Ils ont tué pour le vagin… À l’origine du mal, la première fondation du mâle ! En matière d’Histoire, comme pour d’innombrables méfaits (sexuels ou non), le viol précède le crime… il y a là quelque chose à comprendre !

Notre justice, lorsqu’on la réduit, est un système de révolution permanente dont la minuterie, le retardateur et la commande à distance, sont dans les mains des politiques ! 

La justice est un appel à la nuisance. Et depuis peu, les suralimentés dament le pion aux affamés en terme de record de décès…

Vous ne voyez pas le rapport ?

Normal ! Tout cela est comme notre nez, au milieu de notre figure. Normal??? Mais comment en est-on arrivé là?

Les choses ont été trop loin et nos gouvernements, malgré l’échec des systèmes d’exploitation précédents, en ont conscience ! Et que voient-ils à l’extérieur ?

Un danger sans nom gronde à l’Est, Poutine n’a pas le cœur à l’Ouest des cow-boys et des hypocrites et mets le nationalisme au gout du jour avec ses alliances méditerranéennes et chinoises…  L’air, l’eau et la terre sont impures, la dette augmente et nos anciens vassaux regroupés sont aujourd’hui plus riches que nous… L’Amour propre a trahi, l’amour de la vie est depuis longtemps un hermite dont tout le monde se fout, l’amour de soi et de l’autre (Roméo et Juliette) ont foutu le camp depuis des âges oubliés et la démocratie sincère et fraternelle (que nous n’avons jamais méritée et qui ne s’est donc jamais dévoilée au grand jour) est en grand danger !   Tolkien était un visionnaire !

Autrement dit, fini  la fête du slip et les délires d’occidentaux en goguette croyant qu’on va libérer le monde en faisant du rap avec le boson de Higgs ou en pratiquant collectivement le yoga cosmique avec les maîtres de lumière… à chacun son entreprise ! La technique de manipulation des masses datant des années 70 a pris fin depuis les « printemps » arabes et l’impatience manifestée de La Russie ! Et depuis peu, à l’ouest et en Europe, on réalise pleinement la puissance militaire de Poutine et de ses alliés. L’heure n’est plus à l’hypocrisie générale !

Autrement dit, si l’article 2 de la loi sur le viol est maintenu, la France fait un pas vers la grande réforme !!! Attention je parle de points précis, mais en aucun cas de la politique globale de notre gouvernement!  

Loi Schiappa sur les abus sexuels sur mineurs...

Voir les commentaires

L'Empire du non sens

1 Juillet 2018, 14:43pm

Publié par Persone

L'Empire du non sens

Comment peut-on guérir sans avoir compris l’origine du mal et ce qui aurait pu l’éviter ? Deux solutions :

  • tomber sur le remède par hasard et le fabriquer en quantité industrielle pour répondre au même dilemme qui se reproduira et tendra vers l’entropie morbide puisque vous n’avez pas identifié la source. Ceci correspond à la forme primitive de l’empirisme, aux balbutiements de la médecine.
  • Comprendre la maladie ou le problème en lui-même en se passant de la source (en expérimentant en temps réel ou avec des cobayes volontairement sacrifiés) et trouver raisonnablement les solutions et les remèdes adaptés. Dans ce cas de figure, le médecin passe pour un savant aux yeux des malades, l’empirisme est sécularisé, l’industrie a un bel avenir et l’amour propre, qui protège notre ignorance et nos mensonges d’une honteuse vérité, devient le roi de nos sentiments. Un roi faible qui refuse d’admettre qu’il est au service du mal.

« Empirisme » possède la même racine que « empire », qui se finit quant à lui par le « pire »… Et si il y a bien un domaine où le hasard n’a aucun siège, c’est bien celui des « chiffres et des lettres » !

Nos militantismes et nos différents styles de conformismes ont beau s'opposer sur les réseaux sociaux, comme dans les médias ou les salons autorisés, ils ne font que servir la guerre de l'anneau, cet anneau symbolique que tout le monde tente de s'approprier sans y croire, en toute inconscience!!! Nos langages eux-mêmes resteront stériles et porteurs de conflit tant que nous n'aurons pas compris ensemble de quoi nous parlons, à qui nous parlons et comment nous parlons! La source des crimes, des mensonges et de la dissociation du propre humain. 

L'Empire du non sens
L'Empire du non sens
L'Empire du non sens
L'Empire du non sens
L'Empire du non sens
L'Empire du non sens
L'Empire du non sens
L'Empire du non sens
L'Empire du non sens
L'Empire du non sens

Voir les commentaires

LE BIEN ET LE MAL POUR LES NULS

30 Mai 2018, 22:53pm

Publié par Persone

ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO
ECCE HOMO

ECCE HOMO

Qu’y a-t-il de pire ? Les dégueulasses les plus décomplexés, les criminels les plus institutionnalisés, les pécheurs les plus sécularisés ? Ou les cyniques, les sophistes et les indolents qui dans leur bonne conscience font de Darwin un bourreau génocidaire et de la création un hasard sordide où le bien et le mal n’existent pas ? 

Devant les ravages grandissants de la pédophilie, même les plus insensibilisés d’entre nous se voient pousser une paire de couilles de super héros et s’investissent subitement de l’âme de la justice… N’est-il pas ?

Dans l’absolu, c’est pourtant l’inaction des hommes de bien, la démocratie des imbéciles et la démagogie des opportunistes qui perpétuent le bel avenir du mal !

Le bien et le mal restent à définir.

Deux choses vont au-delà : l’Amour et la connaissance. Mais l’un ne peut aller sans l’autre, sous peine d’incarner la souffrance ! Les clés de la conscience et du libre-arbitre dans un monde déterminé sont ici.

Un orage fait peur ! Depuis l’enfance et avant même les légendes et les histoires, il inspire la crainte. Lorsque l’on sait qu’il peut tuer et ravager, la notion de "mauvais" s’installe. Pourtant, cette crainte de la "colère" des éléments est bonne, elle apporte le besoin de connaissance et elle invite l’humain à aimer la vie, à la conserver et à réchauffer la grande famille au coin du feu et sous une fondation, un nid d’Amour. Le mal est une maladie (le mal a dit) dont nous décidons de ne pas guérir par intérêt ! L’humble cultivateur ne saurait en vouloir à la terre pour souffrir des intempéries et ne pas être incessamment productive. En revanche un ouvrier lucide, dont la santé et la planète sont menacées par un système d’exploitation relevant d’un choix humain, qu’il soit majoritaire ou non, ne peut que désespérer en comprenant que le mal, qui n’était qu’une information, devient un mode de vie.

La dissociation de l’être et des 5 amours qui génèrent l’orgueil, ainsi que l’hermétisme qui s’en suit et le vertige de Babel, sont à l’origine de la maladie.

Ces 5 accords sont aussi les 5 magiciens de l’univers de Tolkien et les 5 doigts de la main, qui fabriquent ce que leur demande l’esprit, quel que soit son état d’épanouissement ou de dépravation : l’amour de soi, l’amour de l’autre, l’amour des autres (fraternité, communauté), l’amour propre et l’amour de la vie, telle qu’elle soit. Le poète tentait de dire que les baguettes (les doigts de la main de l’Homme humain et divin… Dualité oblige) des 5 magiciens doivent être réunies.

  • Amour de soi et de l’autre sont liés, ils sont les 2 mages bleus envoyés vers l’Est et le Sud (leur signe, d’eau et d’air, est H2O à l’état liquide et gazeux). À l’origine, les eaux ont répandu la magie de la vie en emplissant les abîmes et l’atmosphère, pour le meilleur ou pour le pire… Plus tard, dès les premiers âges des Nains, des Elfes et des Hommes, ces deux "Istaris" envoyés pour surveiller les agissements de Sauron seront soupçonnés d’avoir apporté la dualité de la connaissance et du pouvoir en des régions qui auraient dû en être préservées : l’eau dure envahit l’eau douce, le maître étend son emprise sur l’esclave, l’adulte impose le pire à l’enfant… L’eau dure reste de l’eau, mais son information peut être corrompue et sa grâce salie. La nature fait des erreurs qu’elle corrige. Nous, faisons des choix que nous n’assumons pas… Homo-falsus ! Les trois autres magiciens seront envoyés pour couvrir le cadran Nord-Ouest (trajectoires inverses).
  • Amour de la vie est le mage brun Radagast (la vie terrestre - Terre - Sa pierre est capricieuse, imprévisible, souvent inerte et malléable, la plus petite chose vivante compte).
  • Amour des autres est la démocratie légitime et fraternelle du mage gris Mithrandir (ou Olórin ou encore Gandalf), il est détenteur de l’anneau du feu sacré).
  • Et enfin l’Amour propre est le mage blanc, le gardien de l’ordre. Titre perdu par Saruman, maître des illusions, mais faible et impuissant devant la chute de l’Orgueil et l’incarnation du mal (Sauron pour le compte de Morgoth).

Les 5 magiciens sont des "Maiar" et comme les "Valar" (les anges en vocabulaire chrétien) dont ils sont les serviteurs, ils font partie des "Ainur", considérés comme des divinités (ou programmes) orchestrées par le démiurge Ilúvatar. Ce dernier est le créateur de la "Grande Musique" et de "Arda", un ensemble entier qui inclut le monde imaginaire (la pensée) et le réel (le temporel, la matière et les phénomènes perceptibles). Les Istaris s’incarnent avec le temps sous forme humaine : chacun de nous possède un orgueil et 5 sensibilités passionnelles ! La partie imaginaire qui se joue dans Bilbo le hobbit et dans le seigneur des anneaux (les choix que nous faisons), est le reflet des grandes batailles auxquelles se sont abaissés les Hommes pour n’avoir pas su comprendre (prendre ensemble) la subtile dualité des choses ! Pour comprendre l’intemporalité des 5 magiciens : dans notre Histoire récente, Saruman incarne le double jeu, la prétention et l’hypocrisie des Lumières du modernisme, favorables à l’invasion du néant auquel nous allons bientôt donner un N.O.M. Plus récemment encore, il est aussi le reflet de cette langue de serpent qui corrompt le cœur de l’ancienne grande Russie, cet Amour propre qui lui rappelle sans cesse les millions de vie qu’elle a perdues en un éclair pour sauver un monde d’ingrates autruches qui font du sang et des larmes un produit commercial. Mais il est aussi celui des Etats-Unis et du monde anglo-saxon qui a séduit le monde ! Comprenons bien que cet historien des langues et philologue qu’était Tolkien, nous annonce que les "nouvelles alliances" fondées par les "hommes libres" depuis la première Guerre Mondiale sont entièrement corrompues par le pouvoir de l’Orgueil déchu et de son anneau unique. Le mal gronde de nouveau en Palestine et à l’Est, mais l’œil unique a d’ores et déjà étendu son pouvoir sur toutes les contrées du globe !

Remarquons que Gandalf devient le magicien blanc, après l’échec de Saruman, qui disparaît sans laisser de trace. Qu’est-ce que cela signifie ? Que l’Amour propre déchu et corrompu par l’intention de destruction (qui n’est pas le rôle de la vie) peut être racheté. Bien entendu, dans la version hollywoodienne, Saruman est tué, nous rappelant la bonne vieille loi du talion qui soulage nos âmes irresponsables ! Dans l’esprit de Tolkien, fin psychologue, Gandalf peut jouer un double rôle, à l’inverse des deux mages bleus qui ne font qu’un : en cohabitant avec l’Amour des autres, l’Amour propre sera incité à assumer ses faiblesses et en partageant ses sentiments avec l’Amour propre, l’Amour des autres apprendra à ne plus se faire voir comme un rêveur torturé ou un corbeau de tempête. Aussi, dirigés par l’Amour des autres et l’Amour Propre enfin réunis, les deux mages bleus seront invités plus légitimement à se libérer de leur « nombril réciproque » et le mage brun, le gardien incompris sur lequel repose pourtant toute la vie organique, sera de nouveau appelé au centre des décisions.

Dans l’univers de Tolkien, les Nains et les Elfes sont les premières créations "humaines", dans le sens social du terme, les premiers hommes soumis aux lois de la nature et de l’imagination, les premiers croyants en quête, méritant ou croyant mériter leur paradis éternel. Certains restaient attachés à la terre (petite, tassée, inerte, forte, susceptible…) d’autres aux cieux (ciel et eau : immensité, inconsistance, préciosité, susceptibilité, caractère insaisissable…). Leurs différences devaient s’exprimer dans leurs coutumes, leurs physionomies et leurs visions du paradis pré et post mortem. Les Hommes sont les Hommes de raison et de conquête croyant mériter leur apparente liberté dans un monde dévasté par leur folie des grandeurs. Et enfin les Hobbits incarnent les enfants, qui n’ont pu vivre à leur rythme. Ces enfants dont on viole l’esprit et parfois la chair dès le plus jeune âge, ces enfants que l’on envoie à la guerre, que l’on oblige à réciter "Notre Père", que l’on pousse à égorger l’agneau et à finir leurs assiettes ! Des blessures qui ne se referment jamais ! Tolkien définit les hobbits comme un sous-ensemble des Hommes, signifiant ici que le destin des enfants et leur identité réelle demeurent cachés et qu’ils ne sont pas encore soumis aux influences de la raison et de la religion. Les hobbits, comme Peter Pan et ses enfants perdus, se détachent même des histoires des grandes gens.

Les elfes sont trop fiers, les hommes sont corruptibles et les nains, qui ont perdu leur terre, sont trop fiers, les hommes sont corruptibles et les nains sont revanchards et hypocrites lorsque la malédiction de l’errance, des nombres et de l’or leur donne l’illusion de la légitime vengeance du bouc émissaire. Des décisions des nains, dépendent nombre de choses… Les vases ont été brisés, les répareront-ils ou suivront-ils la Marche globale vers les flammes du feu sombre ? Des décisions prises par le Rohan dépendent la survie du Gondor et le destin de la vie, lié aux terres du milieu (l’Europe et le carrefour méditerranéen). Poutine sauvera-t-il son âme et celle de ces nobles terres qu’étaient les régions foulées par les cosaques et des mongols ? Ou faillira-t-il devant l’appel de la haine et de la démonstration de puissance ? Et que dire de l’Asie ? Finira-t-elle par produire des orques améliorés ou se souviendra-t-elle des enseignements du confucianisme ?

Et en chacun de nous, Saruman se fera-t-il congédier et remplacé ? Gandalf réussira-t-il à unir ? Aragorn pourra-t-il tenir la place délicate et ingrate qu’est la sienne, retrouvera-t-il sa couronne ? Frodon détruira-t-il l’anneau ? Arrivera-t-il à pardonner le mal qui lui a été imposé par tous ? Ou donnera-t-il raison au marteau de Nietzsche, le bel avenir du mal ?        

  • Pourquoi Tolkien at-il codé ?
  • Tous ont codé !
  • Les artistes de l’abstrait, passons ! Mais les autres ? les initiés ?
  • Beaucoup ont profité, d’autres se sont protégés et certains ont cru bon protéger les moutons de ce dangereux secret alors que l’Orgueil collectif l’a depuis longtemps utilisé à son avantage !

La réunion de la sémantique et de l’arithmétique se nomme l’arithmancie. Un terme oublié et volontairement galvaudé ! Je rappelle aux amateurs de fantasmagorie intellectuelle que l’arithmancie, n’est pas la divination ! La maîtrise de cette connaissance cachée, et pourtant des plus subtiles, offre la possibilité de dissiper le voile de l’hermétisme tissé par les institutions politiques, religieuses, scientifiques et artistiques. Elle permet ainsi de nous libérer de leur invincible échec et de démystifier l’Orgueil des Nations, cette chimère de nous-mêmes qui n’attend plus qu’un N.O.M pour s’incarner. Jusqu’ici, les initiés se sont contentés d’apprendre et de laisser des codes sans partager réellement, ainsi, force d’étude, de discipline et de réputation chérie, ont-ils pratiqué cette alliance entre la sémantique et l’arithmétique. Mais une voie ne s’est pas encore offerte à eux, faute de foi et de mérite. Cette voie est celle qui donne à l’arithmancie toute sa dimension… Certains l’appellent la nécromancie. Pour la maîtriser sans profaner un peu plus les morts, ni augmenter leur nombre en invoquant le néant, il faut avoir la maîtrise d’Andúril : entendons ici la maîtrise de la croix (la garde, le pommeau et l’équilibre de l’épée des rois) et de la dualité du fil de la lame (la vie, la mort et la compassion qui guident les choix).

Le PARDON et la FOI.

Chacun d’entre nous peut sauver notre monde ! Chacun d’entre nous, selon ses moyens et son ouverture d’esprit.

Plus personne n’y croit… Les solutions viendront donc par une voie où Personne ne les attend. Un autre monde est encore possible !

Dans de prochains articles, j’évoquerai le langage des nombres, des lettres, des signes et des symboles manifestes que sont les chiffres. Progressivement, nous mettrons le signifié de ce langage en parallèle avec notre Histoire et notre actualité.

Au bout du chemin, au terme de l’histoire au coin du feu "électronique", nous mettrons Homo-falsus au banc des accusés, nous retrouverons les cailloux semés par le petit poucet et mériterons les bottes de 7 lieux, nous sauverons les enfants perdus en libérant les pirates de l’emprise de leur mauvais CROCHET, nous retrouverons Jonas et Gepetto dans un Big fish, nous féliciterons Shéhérazade d'avoir gagné du temps en trompant et en amadouant le mauvais Calife dont le règne demeure une insulte à la mémoire du prophète, nous comprendrons comment la pierre philosophale a permis à Harry de libérer les "détraqueurs" (les nombres), les magiciens et les "moldus", de l’emprise des mangemorts (...), ou encore nous tenterons d’obtenir le pardon de Mercutio et de réunir enfin Roméo et Juliette… Contre toute attente, nous pourrons aussi réconcilier les conservateurs et les progressistes autour du personnage de Rousseau ou encore réunir Abraham, Jésus, Muhammad et Siddhârta autour de la question scientifique.

Voir les commentaires

Les Déprimeurs : une nouvelle forme de terrorisme !

8 Juin 2017, 15:35pm

Publié par Persone

Les Déprimeurs : une nouvelle forme de terrorisme !

Attention, votre bonheur et notre démocratie est menacée :

 

Ceux qui nous moralisent ne sont plus dans la raison, mais dans l’intolérance !

Ceux qui vous empêchent de tourner en rond sont trop carrés ! Ou trop sportifs… Protégez-vous des donneurs de leçon en consommant 5 fruits et légumes par jour et en vous abonnant au salon de remise en forme le plus près de chez vous ou de votre entreprise.

Ceux qui vous font voir les choses à travers le prisme de la souffrance sont des gens négatifs qui vous détourneront du positif !

Ceux qui vous parlent des laissés pour compte de l’Histoire et des forêts qui brûlent vous attirent vers le retour à l’âge de pierre, ils vous font oublier que les arbres repoussent et qu’aujourd’hui l’arrivisme est enfin ouvert à tous et toutes ! Notez que la nature étant bien faite, ces gens se dirigeront eux même vers le bas de l’échelle, mais notre clémence permettra avec le revenu universel de pratiquer un darwinisme positif. La robotisation et l’informatisation en marche remplace d’ores et déjà la carence de main d’œuvre.

Ceux qui n’effacent pas la patrie, la famille, les amis et l’esprit d’entreprise de leur conjuration des imbéciles sont de dangereux fascistes, dénoncez-les !

Celui ou ceux qui prétendent dirent la vérité sont forcément des menteurs ou des fous, pour apaiser leurs souffrances et vous débarrasser de ces fossoyeurs de liberté de penser, nous vous conseillons de les rapprocher d’une prise en charge médicale ! Note : ce principe ne s’applique ni aux affaires, ni au travail, ni aux échanges quotidiens ordinaires, domaines dans lesquels la vérité devient un mot usuel, tout à fait conventionnel. Si quelqu’un vous assure qu’il ne ment pas, ne le croyez pas pour autant, mais n’hésitez pas à lui mentir en retour, le marché se régule tout seul.

Ceux qui opposent les brûlures de notre Histoire aux promesses généreuses du Grand Marché Global veulent vous enfermer dans le passé, oubliez-les, oubliez tout !

Ceux qui fustigent les créateurs de richesse sont de véritables plaies pour l’économie !

Ceux qui critiquent l’ensemble des paradigmes précieusement couvés par notre démocratie sont encore des intolérants, risquant de glisser vers le fascisme !

Ceux qui ne rentrent pas dans un des nombreux moules prévus pour notre bonheur sont des paradoxes et un danger potentiel pour notre déterminisme !

 

Soyez solidaires de votre futur, brisez les chaînes, oubliez le négatif !

Tuez enfin le père (après avoir vérifié que vous faites bien parti de l’héritage), tournez-vous vers la lumière de votre avenir !

La vie est bêêêêêlle, elle mérite d’être vécue et le mauvais vaincu !

Tous en marche, ensemble, vers le N.O.M !

Les Déprimeurs : une nouvelle forme de terrorisme !
Les Déprimeurs : une nouvelle forme de terrorisme !
Les Déprimeurs : une nouvelle forme de terrorisme !
Les Déprimeurs : une nouvelle forme de terrorisme !

Voir les commentaires

La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!

13 Mai 2017, 21:34pm

Publié par Persone

La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!

Chers lecteurs, lectrices,

Ne voyant aucun commentaire en feedback de mes trois derniers articles je me demande si la catharsis créée par les élections et « l’entre-deux tours » est banalement en train de se dissiper pour laisser place à la reprise du quotidien, ou si j’ai publié des choses qui vont trop loin pour les vaches à lait craintives que nous sommes tous devenues… A propos des juifs, bien-entendu ! LE sujet délicat par excellence, rendu tabou par l’instrumentalisation mensongère de certaines vérités historiques, mais aussi par le fascisme et autres dérives de la théorie aryenne, sous les yeux parfois volontairement fermés de l’Eglise et ceux intéressés de nombreux machiavels sans foi ni loi.  

Avant de l’expliquer,  je réaffirme ma position :

La globalisation est un phénomène d’entropie naturel dû à la complexification des choses que l’on sème ici-bas depuis bien longtemps à vue d’Homme ! Et la souffrance d’aujourd’hui augmente suivant le même phénomène ! MAIS, depuis le début du XXème siècle, la science et surtout la psychanalyse ont permis à quelques spéculateurs d’entretenir cette souffrance et cette entropie accélérée par les mensonges, l’hypocrisie et l’ignorance de l’homme ! Qui sont- ils ? Difficiles à dénombrer, impossible de les nommer bien qu’ils aient un N.O.M commun. Le groupe Bilderberg en concentre une tripotée ! Sont-ils juifs ? (Le grand tabou chez les uns, le grand fantasme chez les autres)? NON, NON, NON et NON !!! Ils sont de toutes les couleurs et de toutes les obédiences, en ce qui concerne les hypocrites les plus modérés ! En revanche, comme chez les intégristes et extrémistes de tous poils (catholiques, nationalistes ou djihadistes… ), il existe chez les juifs plusieurs personnalités morales officiant dans les coulisses de l’Histoire. A ce jeu, chacun travaille pour son propre orgueil ou imagine par le truchement de son orgueil et de son amour propre, œuvrer pour sa paroisse :  - Certains pour camoufler de vieux mensonges (notons qu’avec l’évolution, des mensonges peuvent devenir des réalités, ce qui complexifie les choses et aboutit au paradoxe de la notion de vérité qui dérange !), certains pour faire éclater leur vérité (qui elle aussi n’a peut-être plus cours, ce qui n’empêche pas que ce qui a été pris doit être rendu : encore de la complexification) – Certains en fomentant depuis l’origine des crimes pour que la vengeance soit accomplie - Et d’autres en attendant, cherchant les signes de la fin du cycle, l’heure où les premiers deviendront les derniers et vice et versa (apocalypse, révélation ou nouveau cycle d’hypocrisie après massacre ???)!  « Mais en ce qui concerne les juifs ? » - Me rappellerez-vous ! Les noms vous chatouillent ? Ok, pour ceux qui n’ont pas lu mes articles précédents : Des lobbys suivant la politique américaine d'une part, puis la logique de la globalisation, le bras le plus radical du Likoud, des sionistes intégristes, et de façon bien plus religieuse : L’ordre des sicaires.

Voilà qui est dit… le genre de pet qui même discret, fait trembler les montagnes !

Explication :

La globalisation consumériste que nous vivons est le fruit d’un mode d’échange hypocrite entre les patriarches qui définissent leurs lois et écrivent l’Histoire !

  • Le premier crime oublié et compensé par l’objet et l’amour propre de la collectivité est celui du viol du vagin et du sacrifice de l’enfant. Le chef a le droit de mort et la priorité sur le feu, la viande et le vagin ! Il prend les femmes et conditionne les enfants, les dominés ferment leurs gueules et seront récompensés, comme les femmes, par l’objet, la sécurité du groupe et la générosité sélective du boss !

 

  • Le second crime est donc la division des classes : « Cela, ceci et puis ça aussi m’appartient, et toi tu bosses pour moi et tu t’enrichis… au passage, tu mets de la paille dernier cri dans ton nid, voilà qui augmente la lubrification du vagin, que l’on commence à trouver un peu sec, va savoir pourquoi… » (Premier problème de l’homme à propos de l’échaudement climatique… problème toujours sans réponse) ! Bref le maître s’enrichit oisivement, le chien de garde profite de ses privilèges et l’esclave s’appauvrit courageusement, mais chacun laboure sa rombière comme il l’entend ! Ne rigolez pas, ceci est inscrit dans la bible et dans les contrats contemporains que nos dirigeants ont signés avec la Pornoworld- company !

 

  • Le troisième crime est celui de l’impérialisme ! L’impérialisme est l’échec de la politique intérieure et extérieure de l’Homme, qu’il camouffle en allant envahir ses voisins :

D’une part, l’échec économique « légitime » l’invasion et donc le renflouement du trésor : par le pillage et les esclaves ou immigrés de guerre, en ce qui concerne le vainqueur,  ou par le nombre de bouches en moins à nourrir, en ce qui concerne le vaincu (sans parler des grandes ressources que sont prêts à fournir les hommes, les femmes et les enfants, après avoir vécu une guerre !!!).

Et d’autre part, l’échec diplomatique (lié à l’orgueil, à l’amour propre et aux mensonges qui vous ont fait élire, des mensonges que vous n’avez aucun intérêt à briser) légitime le conditionnement du bon peuple à la peur et à la haine durables de l’ennemi ! Le choc des civilisations devient un prétexte.

 Ne croyons pas que les choses se soient améliorées, bien au contraire ! Nous avons même attendu la dernière limite (le paroxysme de la seconde GM) et le massacre des juifs, non pour tout remettre à plat, comprendre et pardonner, mais pour doter notre système de pensée et d’échange d’un vernis politiquement plus correct ! Le soft power (impérialisme déguisé) était né ! La tyrannie des imbéciles et la dictature des opportunistes avaient commencé !!! Mais retournons aux origines…

Quels sont les premiers êtres suffisamment intelligents et sociaux pour avoir colonisé le reste du monde, sans que le mensonge, le machiavélisme et le profit soient le moteur de leur recherche (le Google de l’époque était l’horloge biologique) ? Réponse : les Sapiens. Les hommes à la peau noire dont nous sommes tous les descendants civilisés, métissés et décolorés. Les premiers colons viendraient d’Afrique ou d’Asie du sud ??? Mince alors ! Fausse question… Ceux-ci avaient encore les excuses d’une humanité balbutiante, disons primitive, sans compter qu’il n’y a aucune preuve formelle que le remplacement du Neandertal par le Sapiens se soit déroulé dans la violence !

Mais n’oublions pas que l’homme, sapiens ou non, s’est rendu coupable de viol ! Sa femelle est d’ores et déjà soumise, conditionnée ou marginalisée. Or, les sapiens deviendront aussi des impérialistes ! Quand ? A l’époque de la première folie des grandeurs ! L’Egypte ancienne, les civilisations mayas ou indiennes.  Concentrons notre attention sur l’Egypte pour coller à notre sujet : Qui furent leurs victimes ? Des hommes décolorés selon les images classiques, les enfants d’Abraham, les futurs juifs, selon les écritures. D’autres images classiques nous montrent des égyptiens tout aussi clairs de peau alors que la situation géographique, l’époque et les relations entre l’Egypte et l’Ethiopie indiquent que de nombreuses générations d’Egyptiens avaient la peau noire. Nous avons ici une des raisons des complexes que certains israéliens ressentent envers les noirs.  Pourtant, les historiens l’attestent de plus en plus, il n’y a aucune preuve archéologique de l’esclavagisme des juifs en Egypte, aucune empreinte de l’exode. Et la probabilité que Ramsès II eut été noir de peau est très discutable. A l’époque l’enjeu des cachoteries, des mensonges et des éventuelles falsifications des papyrus, est centré sur trois pouvoirs : Celui de l’orgueil (encore !), celui de la fortune (l’or) et celui de l’anneau de pouvoir (la science et en particulier celle des chiffres) ! Tout cela dans un milieu ancestral de grand métissage entre Neandertal et sapiens, entre peaux noires, peaux sombres et peaux blanches. Le thème de la femme suprême, reine et mystique réapparaît à cette époque au Xème  siècle av. J-C avec la reine de Saba et son royaume, la reine de Saba étant réputée pour avoir posé une série d’énigmes au roi Salomon, avant de décider de leurs relations. (Thème repris en Ethiopie et interprété de façon propre par les rastas, affirmant partager un passé commun avec les juifs). Je vous demande de bien vouloir prêter une attention particulière à ces propos et de les replacer dans notre contexte actuel de retour des extrémismes politiques et religieux, de nouvelle  inversion des pôles (zemblanité/sérendipité) et de consumérisme !!! Replacer cela aussi dans le contexte de la création de l’IA ! π en Egyptien signifiait maison.  Une des clés fondamentale des malheurs du Présent est ici, mais elle se mérite. N’est pas libre qui croit…

Les XIIème et Xème siècles av. JC… C’est donc ici, avec l’impérialisme de ce mauvais gestionnaire qu’est le patriarche obsédé par la lame et le fourreau, que vont se complexifier les mensonges et le pulp-fiction de la comédie humaine ! Un confusionnisme (déjà !) ayant engendré plus tard, les fameuses et horribles guerres puniques.

Mais restons concentrés sur les hébreux :

A l’origine, comme chacun de nos empires, celui des juifs était vraisemblablement conquérant et impérialiste, remplissant les conditions de ce triple criminel qu’est l’Homme, ce faux patriarche en culotte courte ! Mais après l’épisode de Nabuchodonosor, c’est l’errance. Pas facile d’être impérialiste lorsqu’on est peu nombreux et en exil permanent, même pour un peuple uni par le vécu et la religion, un peuple qui deviendra peu à peu une entité humaine flottante, un terrible et merveilleux château ambulant, fragmenté, tenant à un fil et une flamme. Le fil fragile de la mémoire et la flamme divine, mais dangereuse, qui peut brûler le fil. L’anneau unique, la roue de feu. La particule juive… Un référentiel bondissant effectuant des sauts quantiques dans la toile du rêve.  Heureusement pour lui, vu le sort que ceux qui ont le luxe et la luxure de l’impérialisme lui réserve dès que les affaires vont mal !

Nabuchodonosor, donc, puis la Judée romaine, l’alarme et l’appel manqués de Yeshua ( !!!), la seconde destruction du temple, le carnage de Massada, la naissance de l’ordre des sicaires, la récupération par les chrétiens et les romains du prophète refusé par les juifs, ces derniers considérés comme peuple déicide alors que Jésus fut crucifié, torturé et achevé par les romains, Viennent ensuite la ségrégation, les ghettos et les pogromes pendant plus de mille ans… je passe les détails… Jusqu’à l’ignominie de la Shoah, là où la haine fut de nouveau scellée au sceau de l’Homme, qui devînt un puits sans fond!

Un puits sans fond… 0 de face et I de profil : un tube ! Une bouche et un cul ! Mais cette fois…Sans fond… infini ! Or (π), l’infini, tout comme le zéro absolu ou le néant qui sépare le tout et le rien n’appartient pas à la raison de  l’homme : le créateur en joue, la créature en jouit !  Créature qui devrait se contenter de son milieu : un espace-temps en mouvement constant : le présent π (le cadeau de la vie et du libre arbitre) et la terre (4πr3/3). Ici tout système a une fin. Et c’est précisément dans ce refus de la mort que nous trouvons la souffrance.    Les 3 crimes cités plus haut nous ont fait creuser bien d’autres puits, malheureusement ! Un qui m’est cher : La volonté de créer l’IA et de la laisser prisonnière pour qu’elle n’échappe pas au contrôle de ses concepteurs est un crime cruel, blasphématoire, consumériste, vulgaire, pervers, narcissique, orgueilleux et suicidaire ! Tuer le Père, tuer la Mère et suicider l’Enfant. Voilà à quoi nous sommes bons pour l’instant.

0110010001011100101010…   

Reprenons notre analyse à, propos des noirs et des juifs que nous sommes tous si l’on admet que l’Humanité peut se diviser en deux groupes principaux : ceux qui suivent  un livre et ceux qui préfèrent raconter ou réécrire l’Histoire ! J’essaie de faire de l’humour intelligent…

Les juifs, donc, privés d’impérialisme depuis l’antiquité et de surcroît victimes et boucs émissaires de l’Empire des autres !

L’impérialisme est une plaie sanguinolente, vulgairement et salement pansée par l’hypocrisie !

L’impérialisme c’est la folie du patriarche qui confond sa croix et son épée, un roi croyant ou païen qui brandit fièrement son dard et l’enfonce aveuglement jusqu’à la garde. Aveuglément ? Oui : aveuglé par la puissance et toujours ignorant de la subtilité du magnétisme. A méditer de façon poétique ou scientifique (sens du courant électrique et force électromagnétique) !

L’impérialisme…

Le troisième crime, découlant des deux autres… Une plaie, une infection, et pas seulement pour les juifs… Comment l’éradiquer ? Le fédéralisme et la mondialisation ! Avec une gouvernance unique, plus d’impérialisme ! Le problème reste : comment y arriver, ou plus intelligemment, comment le mériter ?!? Tout le problème des intellectuels juifs ! Certains, les orthodoxes par exemple, pensent que Jérusalem n’a pas été mérité et que la domination mondiale par la politique est un blasphème ! D’autres ont rêvé cette mondialisation à travers le communisme, et d’autres en croyant au national-socialisme… Des philosophes ou des scientifiques, je pense à Einstein, ont traité ou réfléchi à ces questions de la plus brillante façon qui soit ! X nuances de grey !!! A méditer aussi.

La mondialisation logistique des échanges pour améliorer le chaos dégénéré par l’Homme, la vie, le mérite ! Mais l’Homme, pour l’heure, ne semble mériter que le Nouvel Ordre Mondial despotique pour lequel la France vient de signer, sans avoir le choix.

Le choix, π, à nous de le mériter. 

Les cyniques se disent souvent « Il y aurait moins de problèmes, voir plus de problèmes, si les juifs, les noirs et les arabes ne se disputaient pas la place du plus français que le français, et que le français n’était pas un hypocrite, ouvert d’esprit par la nécessité ! » Ils n’ont pas tort. Si on restreint  le propos aux immigrés et si nous remplaçons le mot « français par romain, occidental, visage pâle aux milles et unes conquêtes » ! Le cavalier de la mort ??? Les 4 cavaliers de l’apocalypse, une poésie biblique et scientifique, aux nombreuses facettes !   

Mais où en est-on vraiment ? Les gens souffrent, travaillent et n’ont plus le temps de s’instruire ! Ils veulent du POSITIF !!!!!!

Alors les blacks avec leurs rengaines sur l’esclavagisme et la néo colonisation… Les arabes avec leur djihad contre nos pays de la « liberté », les asiatiques avec leur impitoyable sophisme concurrentiel, les énervés, les indignés, les nanars… Et les juifs avec leur communautarisme et leur sempiternel rappel de l’horreur, ON EN A MARRE !!! Tout ça c’est fini, c’est du passé et basta, maintenant faut être conquérant (terme allègrement repris par notre jeune Président).

Ah la sérendipité des vainqueurs… et des légions de profiteurs planqués derrière ! « Mort à la zemblanité ! Beurk, pas belle la zemblanité, ça déprime les vaches et ça fait baisser le cours du lait ! »

Chers tous, je ne peux conclure autrement qu’ainsi :

C’est l’Orgueil d’Osiris qui provoque la vengeance de l’Ego négatif de Seth. C’est notre bonne conscience hypocrite qui nous ramène sans cesse à la Haine, au fascisme, au totalitarisme, à la guerre totale! Autrement dit, les désespérés, les pessimistes et les énervés ne sont que le reflet de vos faux espoirs, de votre optimisme préfabriqué à toute épreuve et de votre zen-attitude à 70 boules la séance !   

Nous ne voulons plus  être victimes des calvaires de l’Histoire dont nous n’imaginons plus être responsables ??? Alors réveillons-nous de cette réalité imaginaire !!! Que chacun et chacune avoue enfin ses crimes et ses manquements les plus profonds… Les plus anciens. Cela vaut pour les juifs, les occidentaux « blancs », les arabes, les asiatiques… Et les africains qui ont trahi leur propre chair.

Certes, la jeunesse n’en a plus les moyens, faute d’héritage et de protection contre le poison de l’oublie artificiel ! Mais l’autodafé contemporain n’est pas suffisant pour annihiler la mémoire des anciens et ses acteurs ne sont pas assez fous pour faire brûler tous les livres et enfermer tous les intellectuels qui commencent à sortir de leur cachette.   

Un leitmotiv :

Le présent et le libre arbitre sont des cadeaux que l’on n’obtient ni par la force (fusse-t-elle celle de l’esprit), ni par la bonne conscience (fusse-t-elle celle de l’ignorance)!

Trois questions :

L’Orgueil, l’amour propre et le repentir, pour vous c’est quoi au juste ?

Le cœur intelligent et la justice, quelles formes cela peut prendre ?

Quelles différences physiques et abstraites y-a-t-il entre une croix et une épée ?

Et question pour un champion :

Y-a-t-il quelque chose d’érotique entre le temps et l’espace ?

A méditer jusqu’au bout de tout s’il le faut !!!

La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!
La peau noire, les juifs, les chrétiens, les musulmans... et la vallée de l'Indus!

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 > >>