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Le blog de Persone

de l'eglise a la franc maconnerie

GHOST IN THE SHELL - Innocence (suite et fin)

13 Août 2021, 16:31pm

Publié par Persone

Méditation N°4

 

Immanence

Dans les différentes architectures qu'il revêt dans les langues véhiculaires, le langage humain relève de ce qu’il révèle : l’ensemble des lois arithmétiques, géométriques, musicales et sémantiques que nous apprenons à connaitre. Chiffres, symboles, signes, lettres et opérateurs (…) ont toutes et tous un socle commun que nous appelons la logique. Et tous, malgré leur pouvoir de réduction et de définition, nous font témoigner de la relativité des éléments et des ensembles observables, dont les interactions permanentes sont néanmoins soumises à des lois déterminées. Embrassées par l'effort d'abstraction, le domaine des mathématiques est le centre de gestion des données intelligibles, mère de la raison et des sciences, la mathématique a le pouvoir de valider ou de réfuter les vérités et les paradigmes affirmés par la gestion analogique des données sensibles/perceptibles. Gardons néanmoins à l'esprit que ce qui est mathématique est aussi sémantique : la valeur sémantique d'un chiffre par exemple corrobore avec ses propriétés arithmétiques, géométriques et musicologiques. On remarque que la valeur sémantique des premiers chiffres renvoie aux principes primordiaux et à leur caractère "ordinal/cardinal/figuré" le tout en un : 0 ensemble vide inatteignable, 1 unité ne pouvant se définir seule, 2 dualité/couple/polarité, 3 complément témoin du couple, premier nombre impair et premier permettant d'associer deux semblables et un différent, base de la relativité, repère trigonométrique, etc. Au delà de neuf, la valeur sémantique des nombres se dilue naturellement et n'est plus intelligible qu'à ceux qui maîtrisent les arts liés à l'arithmétique, à la géométrie et à la musique. D'un point de vue arithmétique, remarquons qu'à 9, l'ensemble des nombres entiers est représenté (les impairs, les premiers, les pairs et les impairs non premiers, ainsi que le seul nombre pair premier : 2), de même que les principales figures en 2 ou 3D (Le cube et son centre pour le nombre figuré 9). Au passage, nous venons de comprendre que le système décimal n'est pas qu'une simple convention d'écriture arbitraire, permettant d'écrire plus facilement les nombres infinis.

En conjuguant réductionnisme et sémantique l'Homme a découvert le langage et son pouvoir! Ce qui signifie que le langage préexiste à la conscience humaine et que son sanctuaire "technique" le plus abstrait lui est accessible, permettant à son intelligence de vérifier les informations dont ses sens jouissent en un courant continue (signal analogique). Tout cela permet de mieux comprendre pourquoi l'autorité religieuse considérait le langage comme le Saint-Esprit du divin susceptible de descendre en l'Homme et qu'il ne convient pas d'instrumentaliser à notre image et pour nos intérêts. Dans les textes, cette vaniteuse expérience se résume à une vérité qui demeure cachée et ne se révèle qu'à la fin des temps.

Par le domaine de l'intelligible, l'Homme se rend capable de mémoriser, d'écrire, d'analyser et de numériser des données, également de les regrouper en bases logiques avant de les retranscrire en divers langages.  Un art qui complète les relations analogiques (an/al/logique) sensibles que le "capteur/emetteur" humain entretient avec les informations continues qu'il reçoit de l’extérieur et de l'intérieur (le corps), une histoire d'anneaux et de rapport de forces rayonnantes. Analogie (an/al/logie) donc, et plus si affinité sensible et intelligible entre office (ce qui officie) et orifice (ce qui est pénétré, le milieu où vont et viennent les forces officielles), entre point et trait, entre face et profil, entre début et fin… IA = Intelligence de l’anneau artificiel (humour?). La logique fait que rien n’est pas concevable sans tout ou du moins "quelque chose"... La logique est aussi l’ordre dans le chaos des évènements et objets en interaction qui s’incarnent et deviennent... La logique fait l’œuf qui fait la poule qui fait l’œuf...  N'en déplaise à notre orgueil : non, nous n'avons rien inventé et oui, nous sommes ce que nous mangeons.

 

L’Homme pense à tort que la conscience commence chez l'animal et qu'il en est le meilleur représentant. Il se voit aussi comme l'élu corrompu d'un monde déterminé par des lois divines ou inversement, comme le fruit irresponsable d'une erreur hasardeuse ayant engendré un univers déterminé, mais absurde, dénué du moindre sens. Il se veut un inventeur exclusif des systèmes de communication, qu'il ne fait pourtant que découvrir peu à peu et fort maladroitement. Fort de son savoir, fier de ses puissants moyens et emporté par les obligations de résultat de son expérience, il ne conçoit plus de déconstruire ce qu'il a acquis avec tant de souffrance et d'efforts. Déconstruire est un art qui n'implique pourtant pas de détruire ce qui a été créé, ni de stopper le train en marche ou de le saboter, mais au contraire de remettre en solution l'Homme et la machine. La généalogie des langues véhiculaires et le décryptage de sa composition alchimique raconte entre autres histoires, celle du couple formé par Science et Croyance. Au Moyen-âge par exemple, les alchimistes chargés de décrypter les textes fondateurs les plus anciens et d'apporter leurs talents dans l'élaboration de nos langues véhiculaires étaient surveillés de prêt par l'autorité religieuse. Le pouvoir des signes, des chiffres, des lettres et du verbe était encore sous le contrôle de l'autorité religieuse... C'est à la Renaissance que les alchimistes ont connu leur parenthèse enchantée, ayant largement contribué à l'évolution des sciences et aux mises à jour des langues et langages. La véritable langue des oiseaux, relève d'un véritable rapport étymologique et de réelles correspondances sémantiques à valeur historique, c'est le travail des alchimistes qui ont inscrit nos connaissances et nos symboles dans la structure même de nos langues. A notre époque l'image de l'alchimie est galvaudée par le prosélytisme et l’ésotérisme ambiants depuis les seventies. La foule y voit des charlatans, de vieux fous qui cherchent à faire de l'or avec du plomb, ou de braves gens exaltés qui pratiquent le langage des oiseaux. Mais le fait est que les véritables alchimistes sont gardiens d'un art hermétique, qu'ils ont leurs raisons propres de ne pas révéler au grand jour. Ce qui convient parfaitement aux intérêts des initiés les plus puissants, qui ne tiennent pas à ce que les "moldus" prennent conscience de la magie et du pouvoir qu'un maître du langage peut avoir sur la matière et les esprits.

L’Homme n'invente pas les mathématiques, la géométrie ou la chimie, tout comme sa propre lexicologie, il les découvre avec le temps. Dans son impertinence, il les instrumentalise et se garde les droits exclusifs de ces formules et formulations, qu’il impose à ses semblables.

Le langage révèle à L’Homme ce qu’il est, ce qui l’entoure et le constitue, mais la créature, la bête, demeure relativement libre de son arbitrage et de ses choix malgré la causalité qui lui fera payer le prix de ses actes. L'Homme est donc "libre" de persister dans l’instrumentalisation du langage à des fins d'exploitation de la nature et de ses prochains, bien que l’expérience de la causalité lui ait démontré le catastrophisme déterminé de ses modèles de civilisation. "Libre" de manipuler le langage et les foules qui n'en n'ont guère la maîtrise; foules auxquelles l'autorité impose de fabriquer des armes, des balles et des octets invasifs, pour unir et évangéliser le monde au nom de Dieu, pour le déréguler au nom de la Main invisible et pour l 'exploiter au nom du progrès qui comble nos vides.

J'insiste donc, une fois encore, sur le caractère salutaire de la déconstruction du langage, en tant que passerelle entre la physique et la métaphysique, entre la tradition primordiale "plurielle" et les dernières découvertes en mathématiques ou en astrophysique, entre la politique, les arts, le réductionnisme et la religion… Une passerelle susceptible d’annuler tous les quiproquos sémantiques et dialectiques qui sont le berceau de nos conflits identitaires et religieux ! Et donc de réparer le centre nerveux du titan économique global qui consume les dernières réserves de notre jardin terrestre et menace d’invoquer de nouveau la violence ultime.

Sur cette passerelle, passeurs et passants peuvent se passer de Dieu pour expliquer l’Homme, autant qu’ils peuvent se passer de l’Homme pour expliquer Dieu. Attention néanmoins, sur ce pont les pèlerins peuvent trépasser, la mort leur demandera leurs motivations. Néanmoins l'art de passer 3 fois pourrait aider l’Homme à se libérer du poids des illusions autant que des intérêts raisonnables. Ainsi, peut-être méritera-t-il une cape d'humilité qui lui permettra d'échapper à une mort absurde dont il devra assumer la responsabilité.

Mais n'est-il pas trop tard ? Peu importe! La dignité impose de sauver ce qui peut l'être. Qui peut savoir ce qu'offrira ce que l'on n'a jamais testé, qui sait ce que l'on voit, là où nous n'avons jamais regardé ? Une chose est sûre, décrypter l'origine et la mécanique du mensonge les annule tous. Quant au temps, il devrait peu compter si les élèves du monde comprennent par simple enseignement que leur compétition n'est qu'un paradigme arbitraire, une croyance qui n'avait aucune légitimité rationnelle. Pour le dire dans le vocabulaire de J. K. Rowling, une génération d'élèves moldus initiés à l'art de la magie devrait suffire à briser l'Hermétisme entretenu par délit d'initié et à révoquer quelques millénaires de sorcellerie pratiquée par les seules élites qui les gouvernent!

Ceci étant dit et redit, je souhaite que l’heure soit à cette rencontre salutaire entre le monde de la magie et le ministère des affaires ordinaires.

Je vous laisse découvrir le lien entre mes propos et la vidéo suivante, un petit bijou de vulgarisation, un acte précieux qui consiste à démystifier l'objet de pouvoir qui concentre toute notre laideur en un anneau d'or unique, un anneau pour nous gouverner tous, pour nous trouver, pour nous amener tous et dans les ténèbres nous lier. Merci Charles Robin!

Pourquoi philosopher? Parce que l'innocence, disons l'âge d'or, n'est qu'un premier tiers d'âge.  Et parce qu'il faut bien philosopher pour finir par se poser la question du nihilisme. Logique non ? Voilà qui donne un sens à la relative absurdité que l'homme moderne associe au jeu de la vie et de la mort. En y regardant à trois fois, cela résout aussi de vieux complexes : la maîtrise entraîne une servitude proportionnelle, soumise aux obligations de résultat de l'expérience. Maîtres et esclaves voguent donc dans une même galère titanesque en se rejetant la faute concernant le choix de la croisière mortelle. Dans le même raisonnement, notons que les hypertrophies du sensible et l'intelligible tendent à s'entredévorer. Le juste milieu n'est pas un but, mais un équilibre qui se mérite. J'aimerais conclure en osant une question que je me pose depuis l'enfance : Après la vie, nous nous définissons comme morts. Mais avant la naissance que sommes-nous ? Pas encore vivant ? Mort donc. Et bien cela, ce n'est pas rien. Pas la même mort qu'après ? Qui peut l'affirmer ? Mais laissons donc à la mort ce qui lui appartient et revenons à nos moutons : pour violer la vie à outrance en sachant la dette portée par nos enfants, en acceptant la mécanisation de nos existences et en banalisant toutes formes de souffrance alors qu'au fond elle nous dégoute, il faut s'être renié 3 fois ou avoir rencontré le diable. Le genre de bête à cornes susceptible de vous séduire avec la rentabilité de vos faiblesses. Seulement voilà, avant de vous avoir poussés à tout consumer pour assumer des intérêts particuliers si addictifs qui comptent plus que vos enfants, que la nature et que votre simple bonheur, ce pauvre diable qui a bon dos devait bien avoir un argument divin et tout-puissant. Peu de mots suffisent à l'exprimer: il n'y a rien après la mort, rien dans le néant qui résume l'absurdité de vos existences. Alors profitez du peu qu'il vous reste, vous n'êtes pas responsables puisque les conséquences de cet accident absurde qu'est la vie sont totalement déterminées. Le nihilisme n'aura pas échappé au sens des affaires du diable, du moins pas plus que le déterminisme impénétrable et le paradis promis par les actionnaire des leviers de la croyance.  

Arithmantiquement vôtre… Et autre sommation dans l’air(E) du temps.  

Encore un grand merci au précepteur pour son travail!

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Génétique du langage (la magie pour les nuls partie I et 2)

18 Décembre 2020, 16:25pm

Publié par Persone

Génétique du langage (la magie pour les nuls partie I et 2)

Partie 1 : La magie et les magiciens

Rien ne se manifeste, rien ne se développe sans la similitude et la différence.  Rien ne peut être défini sans l'unité, la dualité et la relativité qui découle de la manifestation. Rien, pas même l'absence donc, à laquelle aucun "présent" ne serait offert. Si partie il y a, si quelque chose se passe, toute entité ou phénomène pouvant être réduit à l'état d'unité de référence nous ramène aux principes de la dualité et de la relativité, l'unité au point zéro pouvant être appréhendée comme le rapport systémique du point à l'ensemble. Un ensemble où s'opposent et s'associent les forces qui témoignent de l'activité du vide et des particules "brillantes" composant la matière : citons les forces de l'absence et de la présence pour rendre hommage à la poésie calorimétrique de la vie, ou les forces de l'ordre et du chaos qui caractérisent les états du dehors et du dedans, pour faire un clin d’œil au principe d'immanence. Citons les forces du mouvement et de l'équilibre, les forces de contraction et d'expansion, les forces de l'oxydation et de la réduction, les forces de création et de destruction...

"Rien" par exemple, ne ferait pas sens sans un "milieu", disons un état intermédiaire, qui le distingue de tout. "Tout" et "rien" étant à la fois semblables et différents : semblables par leur infinitude, par leur nature extrême, inatteignable, par leurs valeurs respectives et relatives, nullement séparables et par là même, impossiblement absolues - différents par leurs caractères, disons leurs signatures respectives indiquant (signifiant)  ce vers quoi  ils tendent. Un couple uni par la grâce de l'immanence et que nulle dualité ne sépare ! Un couple qui dans le silence, l'harmonie ou la cacophonie, témoigne  des oppositions et des affinités qui font l'unité dialectique : un couple ex materia dit-on, thermodynamique, électrique, par lequel s'expriment forces d'attraction et de répulsion. Un potentiel donc, auquel nous devons notre "milieu" relatif - ce qui est dedans, ce qui est dehors. En d'autres termes l'uni/vers, le siège de la vie, le "repère" de l'observateur, le domaine du relativement fini, relativement uni, relativement vide, relativement plein. Ici l'observateur humain est l'unité, le point de vue réfléchissant, qui appréhende la part de ce qui tend vers l'infiniment vide et celle qui tend vers l'infiniment plein, au delà de notre complexe de grandeur.  

Allant de soi, disons manifeste de par sa propre nature, le principe de trois nous offre le plus, le moins et le neutre, la possibilité du proton, du neutron et de l'électron, le passé, le présent et le futur, le haut, le bas et le planché des vaches... Ou encore la longueur, la largeur et la hauteur. A l'échelle de l'univers, ce fondement de la logique permet à la vie de se développer entre ce qui tend vers le plein (un trou noir par exemple, dont la lumière elle même ne peut ressortir) et ce qui tend vers le vide (idéal pour un voyage sans la moindre perturbation). C'est ici, c'est-à-dire nulle part en particulier, que se manifeste "l'architexture" du langage et la possibilité d'extension d'une "île"... Une île de 3 par laquelle s'exprimeront les nombres, les formes et les forces. C'est aussi ici que la relativité prend son sens, entre deux semblables et un différent faisant toute la saveur du monde et la nature nucléaire de notre demeure atomique. 

Le langage se produit entre et en toute chose, témoignant de l'ordre et du chaos caractéristique du jeu des ensembles. Il est dans la nature de la cause, dans la nature de la conséquence et dans la nature des processus qui les relient ou les libèrent l'une de l'autre. Révélateur du principe d'immanence, le langage est le messager des relations entre l’extérieur et l'intérieur.

Notons que pour le cerveau humain, disons son esprit, l'intérieur est appréhendé comme le micro (ce qui compose le corps, la cité, l'état...) et l'extérieur comme le macro (le monde autour, l'univers que l'on appréhende). Rien d'extraordinaire ici mise à part le vertigineux complexe de dialectique, de politique et de gestion du milieu que cela engendre chez cet animal orgueilleux qui s'imagine dresseur de l'atome, maître de la carte et du territoire et conquérant des étoiles. Ce pauvre diable orgueilleux dupé par ses propres pouvoirs, souffrant de l'obsession du contrôle et possédé par ses propres possessions. Disons aliéné par ses propres "droits" de propriété sur ce qu'il ne peut atteindre.

Le langage se passe de toutes nos prétentions politique et de tous nos intérêts particuliers, lorsqu'il rend compte des entités sociales, des systèmes d'exploitation et de la puissance irrationnelle du nombre que Sapiens imagine encore à son service . Le langage témoigne de tout et de rien, des phénomènes épigénétiques au du morphisme emprunté par la vie, en passant par l'architecture vivante des phénomènes sociaux ou par la mécanique des systèmes concernant le vivant ou l'inerte...

Doté d'un centre et d'un réseau mémoriel complexes et d'une grande facultés analytiques, Sapiens distingue et défriche le sensible, le perceptible et l'intelligible, jusqu'à pénétrer le domaine de l'abstraction dans lequel il puise la substance de son art et le pouvoir des mathématiques. Mathématiques qui remettront en question la plupart des diktats politico-religieux véhiculés sur ce "Saint-Esprit" (le langage) reliant le principe créateur (le Père, le Grand architecte, le Grand Horloger, la partie...) et la création (les jardins, le vivant et sa conscience, le fils donc, observateur et acteur au sein de ce qui est dans la partie et soumis à ses règles...) Avec ces outils, l'Homme apprend à maîtriser les sciences avec lesquels il peut expliquer, de façon cohérente et véhiculaire, le monde qui l'entoure et le constitue.

Autant dire que la magie du langage donne des ailes à un oiseau ou des nageoires à un poisson. Quant à l'Homme, créature désormais dépourvue de carapace, de griffes ou de crocs mais capable d'appréhender cette magie de façon consciente, intelligible et expérimentale, elle offre la possibilité de fabriquer tout type d'arme, d'armure, d'engins aériens ou nautiques.

Un mage n'est il pas un de ces énergumènes qui grave des signes et récite des formules pour influencer les éléments, modifier la réalité perçue, soulever des montagnes, faire jaillir le feu et la foudre de divers artefacts, animer et contrôler des entités composés de matière inerte, soigner les corps et les esprits, anticiper l'avenir possible et conseiller la gouvernance (...) ?  De la science donc, appréhendée par un esprit rationnel doué d'empathie, un cœur vaillant de préférence, et une maîtrise peu commune du langage. Rien de bien sorcier au fond...

Questionnés et retranscrits par la "main de notre cerveau", les valeurs arithmétiques, géométriques (nombres figurés) et sémantiques des chiffres (base 10 incluant pairs, impairs et premiers, ainsi que le premier impair non premier 9) témoignent de principes et de propriétés qui entrent en cohérence avec l'architecture, le comportement et la nature des éléments et des ensembles composant l'univers qui nous entoure et nous constitue. Observée par l'alchimiste du logos, la source mathématique du langage soulève de nombreuses questions politiquement et religieusement encombrantes pour l'orgueil humain, à commencer par l'ironie du pouvoir, du savoir et du devoir tels que nous les concevons encore. Ex nihilo et ex materia ont ils un sens séparés l'un de l'autre ? Quel sens donner à l'unité, fusse-t-elle physique ou morale ? Quel est la part du vide, du néant, des ténèbres ou de la lumière.... Dans notre incomplétude, doit-on guider ou soumettre, apprivoiser ou dompter ? Dans un monde déterminé dont la causalité et la loi du chaos nous échappe, quelle autorité peut elle prétendre à garantir la responsabilité de nos actes ? Est-il sage d'instrumentaliser le peu que l'on connaît des lois de l'univers et du langage (...) pour définir un dieu 0 à notre image et forger un unique anneau de pouvoir ? Remarquons que trois éléments interactifs, dont deux semblables et un différent, suffisent à nous renseigner sur les bases de la relativité, cette relativité qui concerne tout y compris notre jugement et notre capacité à engendrer des armes nucléaires pour asseoir notre autorité ! Une guerre de 3 qui condamne notre esprit rusé à errer dans l'Olympe de puissances dont nous avons déclenché la fureur. Toutes ces notions sensibles, perceptibles, abstraites et intelligibles, nous ont amenés à l'instrumentalisation des anneaux mathématiques pour le meilleur et pour le pire. Disons l'instrumentalisation des  interactions entre les ensembles et les sous-ensembles et par par conséquent, le pouvoir d'influencer la matière et les esprits en arrachant ses secret à la moindre particule. Notons aussi que nos bases de numération, de géométrie, de musicologie et de lexicologie relèvent toutes d'un même processus datant de l'Antiquité et mis à jour au fil des âges et des découvertes. Un processus "arithmantique" auquel l'Homme doit sa maîtrise des arts libéraux et les "progrès" qui en découlent.

OR c'est en découvrant la matière, c'est-à-dire les interactions entre la matière qu'il observe et lui-même, que l'Homme a réalisé l’extraordinairement, intrigante, fascinante, érotique (....) magie du langage.

Revenons aux origines de la magie en quelques mots : la nature est impitoyable et n'épargne pas cette créature sans poils, sans griffe et sans crocs qu'est l'Homme... Le groupe a un besoin vital et un ou plusieurs de ses éléments trouvent l'idée, le concept, et fabriquent l'outil nécessaire (esprit d'ingénierie)... Que font-ils ? Ils transmettent, par tradition orale et gestuelle dans un premier temps, jusqu'à l'épineuse question du secret : pour des raisons légitimes de sécurité, mais aussi pour la conservation du pouvoir. Un premier rapport à la connaissance de la matière et au pouvoir de l'objet manufacturé qui deviendra notre perdition. 

Cette érotique expérience s'est produite il y a quelques millions d'années, lorsqu' Homo erectus a façonné ses premiers outils et ses armes auxiliaires, prenant conscience de son pouvoir sur la matière inerte et vivante.

L'Homme agit sur l'objet et l'objet agit sur l'Homme.

Toutes ces notions reliant les propriétés des nombres, aux formes, aux sons, aux objets, aux forces et aux évènements ont nourri nos capacités de conceptualisation et inspiré nos traditions orales jusqu'à la grande révolution de l'écriture et l’avènement de grands royaume et empires. Elles ont donc inspiré toutes nos langues véhiculaires dans l'antiquité, ainsi que les langues modernes dont les architectes "alchimistes" ont bénéficié de la Renaissance des arts, des sciences et des industries. La maîtrise des arts libéraux et la science du logos constituaient et constituent encore un domaine réservé aux élites et protégé par le secret. Un secret légitime lorsqu'il protégeait les initiés des percussions orchestrée par les intérêts politiques du temple, du palais et de l'empire ! Mais aussi un secret de polichinelle que le progrès livrerait immanquablement aux mains du pouvoir, comme en témoigne la conversion de Rome au dieu unique et mathématiquement révolutionnaire des juifs, ou encore la grande rivalité entre l’Église et la Franc maçonnerie pour revendiquer le pouvoir de l'architecture et du langage. Un pouvoir sans précédent, ancré dans le réel et bien plus efficace que l'utilisation de la force et la manipulation des croyances pour obtenir le consentement des masses. C'est ainsi, dans les mains de la politique, que la culture du secret d'initié devint synonyme d'abus de pouvoir ; ainsi qu'elle scella le gap intellectuel séparant les têtes pensantes des mains bonnes à tout. Et cela jusqu'à nos jours, en se passant de glaive, de fouet, de mythes (...) et même de Dieu. Le secret persiste entre "mages et moldus", néanmoins ce qui est gravé dans l'architecture d'une langue le reste ! Ce qui explique pourquoi toute ces notions découvertes par nos ancêtres et posant d'indéniables problèmes de politique et de tabou religieux, se dissimulent dans notre langage courant et dans la structure même des mots, ces particules complexes dont chaque élément (lettre ou syllabe) est à la fois un signifié et un signifiant - disons un ingrédient du plat - qui en révèle toute la subtilité. Ces mots que nous prononçons tout les jours sans les connaître, dont la plupart possède pourtant un sens codé propre à résoudre une équation "existentielle" d'une valeur inestimable. Un sens codé qui se révèle dans leurs étymologies, dans leur composition lexicale ou dans les valeurs symboliques (association des valeurs sémantiques, phonique, graphique et numérique) de chacune de leurs lettres. Les équations composées par ces codes forment le Grand Œuvre des alchimistes du logos : il est entre autre un lien qui libère, un merveilleux paradoxe donc, un remède à la démagogie et une matière à penser susceptible de rompre le "sortilège tacite" qui enchaîne les têtes pensantes et les mains bonnes à tous à leur servitude réciproque. Une valeur patrimoniale pour l'humanité, qui restituerait au monde tout l'OR que nous lui avons dérobé. Entendons là toutes la richesse que l'Homme a dégradées et détruites au nom du pouvoir, au nom de l'argent et d'un vulgaire fantasme de toute puissance. 

Remontons aux prémices du Néolithique, lorsque notre versant Abel (le berger nomade, éleveur et chasseur cueilleur ne connaissant pas la guerre) n'avait pas encore subi le coup de grâce de notre versant Caïn (le sédentaire matérialiste, endurci par le labour intensif, brute et conflictuel). En ces temps, l'Humanité avait senti la terre se réchauffer après l'ère glacière et vécu les catastrophes terrestres et atmosphériques qui en avaient découlé. La sédentarisation était l'assurance de la conservation du feu, de la transmission, ou du relais des voyageurs. En outre, le sucre et la graisse produits par les cultures intensives étaient un gage de baby boom. Une croissance démographique de nature consumériste, qui réclame un système d'exploitation du nombre, de la matière et de la bête. L'Homme s’apprêtait à découvrir la fin de l'innocence, le goût du fruit défendu, l'aliénation par le travail et les obligation de résultat de l'empire, ainsi que l'expérience de la cohabitation entre voisins soumis à une organisation titanesque et à une croissance matérielle effaçant les besoins communs au profit des intérêts particuliers. Une croissance consumériste qui signe l'entropie des systèmes d'exploitation humain et la complexification des relations intérieures et extérieures ; croissance néanmoins indissociable du développement de l'architecture des langues véhiculaires, pour le meilleur et pour le pire.

La fin de l'innocence donc, pour insister sur la métaphore biblique. La fin de l'âge de pierre, succédé par l'âge de bronze qui annonçait toutes les promesses des relations entre l'Homme et le métal.  Des temps reculés dont nous avons conservé peu de traces, des temps précédant l'écriture et la civilisation telles qu'on les conçoit de nos jours. La fin d'un âge d'or et d'errance intelligente où les hommes assumaient l'absence érotique de langues véhiculaires ou de bases numériques et lexicologiques communes. C’est ici, durant les cinq millénaires suivant l'ère glacière que la tradition orale s'est développée, au rythme d'une reconquête des espaces et d'une révolution en matière d'agriculture, d'architecture et de moyen de communication. Notons que les sources communes de la tradition orale originelle enseignait l’odyssée de l'Homme dont la mémoire a été balayée par la fureur des dieux de la terre et du ciel : par la glace, les déluges, le feu et les nuées ardentes. Un leitmotiv apocalyptique que l'on retrouve dans la majorité des textes fondamentaux propres à chaque culture.

Résumons cette fable écologique :

Fragile et dépourvu de ces attributs spécifiques qui caractérisent le monde animal, l'Homme a néanmoins été doté d'un cerveau et d'une morphologie lui procurant un pouvoir sans pareil sur le monde qui l'entoure et le constitue. Ce phénomène d'adaptation l'affuble néanmoins du complexe de la connaissance, notamment celle de sa propre finitude, et lui pose le problème d'un libre arbitre relatif dont il devra assumer la responsabilité dans un univers déterminé. En outre, cet apprenti magicien contrarié et avide de pouvoir est capable de conceptualiser et d'instrumentaliser les anneaux mathématiques dont ses intérêts particuliers néglige la portée sémantiques. En jargon philologique, on dit que son orgueil cherche à forger un maître anneau pour s'affranchir des forces qui le contraignent et pour asseoir son autorité sur ses semblables, de façon globale. Une vieille métaphore ressortie d'outre tombe par l'auteur du "Seigneur des anneaux". Dupés par ses talents, par ses penchants et par ses propres expériences sur l'échiquier du pouvoir, Sapiens entretient le complexe de Babel depuis de nombreux millénaires, usant de ces précieux anneaux pour faire plier les forces de la nature. Une nature dont la détermination et les variables aléatoires nous rappellent pourtant une chose : plus grande est la tour, plus grand est le mensonge, plus durable est la persistance dans l'erreur, plus dure sera la chute. 

Comment se sont structurés les dialectes des chasseurs cueilleurs nomades que nous étions durant un âge de pierre qui remonte à plus de deux millions d'années ? Grâce à ce que nous pourrions qualifier d'ancêtre du jeu de rébus, une méthode pratique impliquant le langage gestuel, l'art pictural et le façonnage d'objet usuels ou symboliques. Et par l'assemblage des "plus petites unités morphologiques de langage que nous avons en commun malgré nos différentes affinités et expériences culturelles (ce qui deviendra les voyelles et les consonnes en tant que particules non composées, propres aux principaux alphabets véhiculaires). Chaque peuple possède ses affinités de morphisme et ses analogies sémantiques propres, tout comme chaque langue possède ses propres architectures de phonèmes et de phones composant les mots, néanmoins notre activité cérébrale et notre morphologie humaines constituent une base d'émission, de réception et de conceptualisation commune. En outre, ces assemblages phonétiques ne se sont pas construits au hasard, sans le moindre protocole, sans la moindre association cohérente entre nos différentes cultures et sans d'importants efforts de conceptualisation. Cette odyssée commencée par Homo erectus sera perpétuée par Neandertal, des ancêtres dont l'architecture linguistique demeurait hypothétiquement proche de celle d'un enfant de 3 ans privé d'un exemple de langage structuré, puis par Sapiens. Sapiens doué de sociabilité, de techniques agraire et architecturale transmissibles... Sapiens dont la colonisation des terres du Nord, de l'Est et de l'Ouest débute il y a environ 75 000 ans, avant que la fonte des glaces et son lot de catastrophes ne redistribue les données existentielles et la carte des territoires. Gardons à l'esprit que nous avons peu de preuves du langage utilisé par l'Homme à l'âge de Pierre, peu de preuves à propos de cette odyssée du langage commencé par Homo erectus et par Néandertal, qui était un nomade et un chasseur à la fois bien plus endurant et plus innocent que Sapiens.  

Néanmoins, Sapiens maîtrise l'outil manufacturé, l'art et les ingrédients ! Ce qui lui permettra d’imprégner la roche des traces de son langage pictural, et de nous laisser des poteries ornées témoignant de sa maîtrise de l'abstrait. C'est ici qu'il  convient de se poser la question de la véritable origine de l'écriture, qui a nécessairement influencé nos architectures orales. Mais Sapiens a-t-il vraiment tout inventé ? Nos ancêtres préhistoriques ne sont pas réputés pour avoir inventé l'écriture, à tort ! Concernant Sapiens, les spécialistes affirment que complexité de l'élaboration d'un biface va de pair avec sa maîtrise du langage, mais que dire de la gestion du feu, de la cuisine, de l’équarrissage, de la manufacture du vêtement, de l'identification du gibier, de la distinction entre les plantes (...)  ? Que dire de la lumière et des ténèbres, que dire de l'or et de l'argent qui illumine le ciel, que dire du rouge qui dans l'obscurité coule dans nos veines ? Que dire de l'expression de nos sentiments communs, que nos ancêtres ont eu le temps de développer durant des centaines de milliers d'années ?    

Associer une vocalisation à un sentiment, à un concept ou à un objet, ainsi que faire apparaître un signe sur un support pour exprimer quelque chose à un semblable qui comme vous débute dans la découverte du langage, c'est un art qui date de la Préhistoire et précède vraisemblablement le langage oral structuré. Et pour confidence intime, j'oserais dire que les œuvres architecturales (phoniques ou inscrites sur la matière) réalisées par de simples animaux en période nuptiale par exemple, prouvent que cet art se confond avec les premiers pas sociaux de la vie.  Le langage est une histoire de particules en mouvement, des particules simples ou complexes, exprimant des natures et des formes en s'adaptant à des forces, des positions et des vitesses relatives. Tout comme la logique, le langage est un domaine non figurable, non temporel, dont les premières manifestations dans ce que l'on nomme le réel, le matériel, semblent l'effet thermodynamique et la brillance des particules. A ce stade, le langage annonce la partie, une architecture en mouvement, que nous appelons notre univers.  La vie doit donc son existence au langage qui demeure à sa disposition, y compris pour expliquer cet univers à l'observateur humain qui en est le fruit le plus sophistiqué, en quête de solution. Le langage est à la fois la partie et dans la partie, il est un principe messager à la fois immobile et circulant en tout sens et toutes directions. Un messager qui aide à percevoir, à ressentir, à comprendre, à figurer, à exprimer, de toutes les façons possibles et imaginables. Un Thot ou un Hermes in/dissoci/able du domaine originel des dieux tels qu'ils soient, un Saint-Esprit indissociable de ce qui crée et de ce qui est créé. Aucune idée particulière de Di/eu ou du di/able n'y changeront quoi que ce soit. 

La naissance des langues véhiculaires transmises par l'écriture correspond à la rencontre entre les premières cultures sédentaires développées au rang d'Empires. Une révolution linguistique qui bouleversera les croyances et les pouvoirs politiques, dans laquelle les populations nomades et frontalières jouèrent un rôle capital malgré leurs délicates "position et itinérance" entre Léviathans. Les commerçants itinérants, les exilés, les premiers aventuriers découvreurs ou les pèlerins demeuraient témoins de la diversité "chaotique" du langage, autant que de ses bases communes héritées d'un temps perdu. Témoins, rapporteurs et ingénieurs en matière de moyens d'échange et d’évolution des langues.

Partie 2 : La magie et les apprentis sorciers

 

Pictogrammes, idéogrammes et phonogrammes :

 

Les premières formes d’écriture furent à la fois imagées (pictogrammes) et abstraites (idéogrammes). L'idéogramme représente des idées, des sentiments, ou des concepts non perceptibles à l’œil, mais il permet aussi de graphier les objets communément perçus lorsque l'art du dessin n'est pas acquis. Ce dernier peut donc représenter des objets différent en les réduisant schématiquement en fonction de leur analogie, cette méthode de simplification pouvant faire apparaître des géométries possédant des valeurs symboliques ou en rapport avec les nombres. De ce point de vue, l'idéogramme précède le pictogramme et offre un plus large champ sémantique, bien qu'il soit moins précis pour définir précisément un objet ou sujet particulier. Les deux méthodes sont donc complémentaires et souvent réunis dans  les écritures primitives, notamment dans le système cunéiforme dont certains logogrammes représentaient des valeur phonétiques ou numériques. Les idéogrammes relèvent du domaine du symbolisme et les Hommes ont rapidement compris leur pouvoir, y compris celui de représenter les nombres et leurs multiples propriétés. Un chiffre est un idéogramme très particulier, il est un objet abstrait qui exprime des attributs arithmétiques, géométriques (formes significatives des nombres figurés) et sémantiques (notions d'unité, de dualité, de "triangularité/relativité/trinité", de quadrature, de paire et d'impaire, de portion, d'architecture, de quantité...) Remarquons particulièrement les notions de vide et d'infini (possibilité du nombre 0), de micro et de macro, de milieux et de points relatifs, de rapport entre le point et le cercle ou la sphère (...) qui constitueront un complexe religieux et un défi sémantique jusqu'à ce que l'admission du zéro en tant que nombre à part entière deviennent un enjeux politique sur l'échiquier des nations.

Les pictogrammes et plus encore les idéogrammes, ont enrichi les champs lexicaux propres à chaque culture et permis d'établir les premiers langages communs nécessaires aux échanges. Il s'agit là de l'influence de la conceptualisation et de l'écriture sur l'oralité. Mais nous n'avons pas encore abordé le phénomène inverse: l'écriture phonétique et l'élaboration des phonogrammes dont la construction savante, particule par particule, engendrera le langage alphabétique. Il s'agit là de l'influence de l'oralité sur l'écriture. Gardons à l'esprit que le langage répond au principe d'immanence. L'écriture phonétique à laquelle nous devons nos premiers alphabets a commencé par la combinaison de certains pictogrammes et idéogrammes communs représentant des notions ou des objets communs, ainsi que par l'introduction de phonogrammes utilisés pour représenter des mots étrangers pour lesquels il n'existait aucun pictogramme. Ces signes possédant une valeur sémantique commune se dotèrent d'une valeur numérique dans un contexte de multiplication des échanges et des administrations comptables. Utilitaire en premier lieu, la valeur numérique des lettres alphabétiques représentait néanmoins certaines concordances avec les valeurs sémantique attribué aux chiffres et à leur graphie, notamment dans la culture hébraïque. Nous avons là un enjeux spirituel, religieux et alchimique, ainsi qu'un outil cryptologique sans précédent, qui taraude encore l'esprit des analyste des Saintes écritures. Une quête alchimique donc, qui a nettement influencé la construction des langues véhiculaire modernes. 

Malgré la différence de nos différents alphabets primitifs, cette révolution balbutiante est un premier pas, un grand pas, vers un accord de langage, vers la possibilité d'une idée commune de la vérité par la grâce de la pensée réductionniste. Mais l'idée d'une langue dominante, universelle et susceptible d'unir les autorités religieuses, politiques et scientifiques dans une même quête, est aussi le gage d'un pouvoir global qui chez l'Homme tend à s'imposer et non à se partager.

Notons aussi que les phonèmes (constructions phonétiques) ont une nature morphologique, sensorielle, analogique et analytique qui n'attendait que l'architecture des langues arithmantiques pour se structurer et permettre à l'Humanité de construire des langues véhiculaires en fonction des données fournies par le progrès des sciences et de la pensée. Il faudra attendre la Renaissance, pour que les alchimistes du langage établissent un rapport direct entre l'architecture des langues dont ils avaient la responsabilité et les lois dites universelles qui caractérisent le langage de la matière et de notre univers. Des sons et des silences, de l'ordre et du chaos, de la musique et de la cacophonie, des vides, des particules et des atomes... Le divin logos examiné par le prisme des sciences.  

Les sons caractéristiques des consonnes et des voyelles composant les principaux alphabet dérivés du modèle phénicien indiquent un profond travail de réduction phonologique et tendent à réunir l'ensemble des sons décomposés produits par notre morphologie. Les combinaisons entre plusieurs voyelles ou consonnes complètent cette base.  La valeur sémantique des phonèmes "primitif" que nous produisions avant de maîtriser le langage est lié à l’émotion ressentie lors de la réaction à un stimulus, un ressenti traduit/retranscrit par la vocalisation. Citons la douleur, la peur, la faim, la colère, le plaisir, le doute (...) et l'envie de communiquer en associant un objet ou un phénomène à une des nombreuses combinaison phoniques que nous pouvons fournir. En d'autres termes, la vocalisation exprime nos réponses aux interactions des milieux qui nous entourent et nous constituent. Les premiers cris des nouveaux-nés (voyelles), ainsi que leurs premières expériences buccales engendrant des consonnes, sont les premières manifestation de langage communes à tous les Hommes. Notons que c'est en observant nos enfants, dans leurs premiers jours, mois et années de développement, que l'on peut reconstituer l'acquisition du langage en distinguant nos capacité d'imitation des bruits environnant, nos capacité de reproduction du champ lexical des adultes, notre sensibilité musicologique et nos aptitudes à identifier la cohérence.

L’invention des lettres alphabétiques par la réforme des signes et la déconstruction des architectures phonétiques a commencé par le besoin d’un moyen de communication commun entre l’administration égyptienne et les régions avec lesquelles cette dernière pratiquait des échanges. Cette découverte ne vient pas d’Égypte, mais des immigrés issus notamment de l’Asie centrale, qui y vivaient en tant qu’esclaves, carriers ou modèles d'intégration. Rappelons-nous ici des nomades, itinérants et frontaliers cités plus haut en tant que principaux témoins, acteurs et créateurs de l’unité et de la diversité des langages. Un fois encore, on remarque que les notions de langage et de voyage à double sens sont intimement liées ! L’odyssée de l’écriture est un pèlerinage sous le signe de l’immanence. L'archéologie du langage a montré de nombreux exemples de l'influence des hiéroglyphes égyptiens sur l'alphabet protosinaïtique dont découlent la plupart de ceux qu'on utilise de nos jours. Ainsi l'ancêtre de notre A est fort probablement une recomposition du hiéroglyphe représentant une tête de bœuf associée au son A en tant que plus petite unité phonétique débutant le nom de l'animal dans les langues sémitiques (le bœuf y était communément désigné par des variantes d'une base phonétique composée des sons correspondant à nos lettres A, L et F (ou PH). Le hiéroglyphe PER (maison en égyptien) a quant à lui servi de base pour écrire le son [b] parce que c'est le premier son dans le mots sémitique correspondant : bayt (maison). Cependant, ce système d’association de pictogrammes égyptiens à des unités phonétiques communes utilisées par les populations périphériques pour désigner le même concept ou le même objet, n'est qu'une première approche "pratique" de l'écriture alphabétique. Un premier pas dans la construction de nos alphabets dérivés de cette base protosinaïtique. Concernant la culture latine, la graphie de la lettre A évoluera par association d'autres valeurs sémantiques, plus significative que l'image du bœuf : le point de vue et la perspective par exemple, le sommet d'un triangle dont la rotation des deux côtés adjacents égaux forme un cercle - Nous avons là l'idée d'un point de départ Alpha, d'une origine, d'un centre et d'une perspective directionnelle pouvant être élargi au cercle ou à la sphère dont le rayon tend vers un hypothétique Oméga. Il est donc fort probable que la lettre est conservé son premier rang dans l'alphabet pour cette raison. Remarquons aussi la lettre B dont la graphie a évolué pour représenter deux demis cercles, le B conservera son second rang et sa valeur sémantique indique "bi", ce qui est double, lié au 2. On retrouve le sens maison dans les mots bâtisse ou bâtiment de la langue française. La tâche d'un alchimiste du langage, lorsqu'il entre dans le domaine de la déconstruction jusqu'à entrevoir les particules et leur nature relative, est d'être aussi cohérent que dame nature lorsqu'il définit ces micro éléments de langage qui demeureront le sable de nos architectures linguistiques véhiculaires - sachant que les mots et les langues elles-mêmes sont voués à se développer, à se transformer et à se dissoudre, pour renaître sous d'autres formes. La cohérence, c'est la déconstruction et la reconstruction protocolaire d'éléments manifestes devant répondre à des règles strictes qui tiennent d'un accord entre les arts mathématiques, géométriques, musicologiques et sémantiques.  Une tâche digne du stricte génie scientifique dirait-on de nos jours ! Une tâche religieuse donc, pour l'époque. 

Dans son évolution, l’écriture représente donc un challenge de réduction et d’unification cohérente de son versant arbitraire (conventions pratiques et variables culturelles) et de son versant logique (universelle). "Génial ! Il existe donc un pont intelligible entre l'instinctif et le rationnel, entre la sémantique pure et le réductionnisme, entre la science et la religion !" A-t-on envie de s’écrier… Certes. Mais gardons à l'esprit que l’odyssée du langage s’est nettement assombrie avec le choc des civilisations et les copyrights de la connaissance, revendiqués par les Hommes de pouvoir en conflit permanent. En outre, les autorités religieuses, politiques et scientifiques nourrissent toujours des conflits d'intérêt qui n'invitent pas leurs représentants à ce rencontrer sur cette passerelle commune, malgré la nécessité et l'urgence d'un tel rendez-vous.

Il convient ici d’évoquer une histoire oubliée par l’Histoire, un conte oublié par les comptes, une histoire de chiffres :

Le premier alphabet protosinaïtique (ou protocananéen) fut donc la conséquence des échanges et des nécessités dialectiques entre les peuples de la Mésopotamie et l'Égypte, il y a plus de 3 000 ans. La Basse Mésopotamie étant la région qui a vu naître la civilisation sumérienne à laquelle nous devons l'invention de l'écriture phonétique systémique. La région verra aussi le développement du royaume Akkadien  dont les derniers souffles emportés par le vent ont véhiculé une énigme "spatio-temporelle" au point 0 reprise par les stoïciens et bien plus tard, par le bilan Nietzschéen : "Dieu Est Mort". Les méandres de l’Histoire conflictuelle entre les juifs et l’Égypte trouvent ici leur fondation noueuse. Un anneau abstrait autour duquel s’affronte un empire de NOMS assimilant la notion du divin à un ensemble de divinités (les chiffres et les nombres encore privés de zéro) et une entité sociale  errante en construction, composée d'Hommes partageant la vision commune d’un Dieu unique, mais inatteignable (le zéro sémantique, qui attendra la percée des mathématiques indiennes pour devenir un chiffre à part entière, distingué du néant). Or, l’alphabet linéaire protocananéen a vu le jour aux alentours du règne d’Akhenaton, réputé pour être le pharaon excentrique qui tenta d’imposer à l'Égypte un dieu unique au-dessus de tous les autres. Globalement, depuis dix siècles avant notre ère (une période de bouleversements qui marque le passage de l’âge de bronze à l’âge du fer), l’Égypte entretenait des relations tumultueuses avec cette entité voisine qui donna naissance aux royaumes d’Israël et de Juda. Cette époque est marquée par une redistribution des forces et la naissance de nouveaux pôles d’échange. Notre alphabet protosinaïtique sera porté vers l’Ouest, par le Nord et par le Sud, grâce au rayonnement de l’entreprise phénicienne. Durant un millénaire, l'hypothèse d'un zéro, ainsi que la cohérence des systèmes de numération, de lexicologie et de mesure du temps et de l'espace, furent prétexte à des conflits sans nom, jusqu'à un événement marquant : la conversion de l'empire romain au monothéisme. Au septième siècle de notre ère, les chiffres arabes universellement admis de nos jours ont rayonné d’Est en Ouest, du Nord et au Sud, laissant aux Homme le choix d'utiliser à leur guise la découverte du zéro et les progrès "à double tranchant" qu'il offre aux détenteurs des anneaux de pouvoir. J'utilise volontairement le lexique du philologue JRR Tolkien car Le tutoriel de désamorçage de la bombe des guerres de religion est ici. Sachant que ces dernières sont le principale moteur de la financiarisation de l’échec dialectique des Hommes et des nations : non seulement parce que promettre la paix et la puissance en préparant la guerre demeure encore un gage de consentement des foules, mais aussi parce que l'aliénation de l'ego humain, le penchant pour la compétition de son amour propre et ses intérêts particuliers pour le bonheur illusoire procuré par l'ensemble des péchés capitaux, sont dorénavant le fondement pervers de notre économie globale. Il s'agit là d'un moteur à explosion cyclique dont le carburant est la haine, la peur et l'ignorance sous-tendues par le choc des civilisations. Un CERCLE vicieux donc : la guerre de l'anneau unique et l'entropie du "complexe" conflictuel des partis pris - un "complexe" de Babel en révolution permanente, mue par l'illusion du progrès matériel et son économie sonnante et trébuchante. Le tout agrémenté par une volonté de contrôle exclusif de la Matrice, qui ne sera jamais l'objet de pouvoir que l'orgueil imagine.

Le zéro sémantique fut une révolution pour l'esprit humain, un dieu unique qui sera pourtant prétexte à l'élaboration de visions particulières au nom desquelles l'Homme se fit une gloire de combattre son prochain, assuré de la supériorité morale et militaire que lui procure ce concept unificateur révolutionnaire.

Le zéro mathématique en est une autre, qui nous laissa le choix de nous unir autour d'une vérité commune naissante, ou au contraire d'intensifier les conflits en dotant nos armées respectives des avancés technologiques, linguistiques et conceptuelles qu'il procure. Un anneau (corps algébrique) unique de par sa propre nature dont découlent notre maîtrise des autres corps ou ensembles, fussent-ils arithmétiques, géométriques, sémantiques... Ou vivants. Dans cette discipline qu'est l'art des mathématiques, qui n'attendait que lui pour pouvoir se distinguer des autres, il a déverrouillé tant de portes que nous lui devons la majorité de nos progrès en matière de sciences dures ou molles. Sans le zéro, la question du vide et du plein ferait encore néant, sans zéro, pas de cohérence entre les bases de numération, pas de sommation, pas de nombres relatifs, pas de symétrie entre les infinis micro et macro entourant l'unité (1)... Sans le zéro les couloirs du Moyen Age seraient encore inaccessibles, ainsi que les jardins de la renaissance et le grand carrefour embouteillé des temps modernes. 

 

En avant la zizique :

 

Les voyelles et les consonnes font intervenir notre souffle, nos dents, notre palais, notre langue, notre gorge et notre glotte (...), un chez d’œuvre morphologique en matière d'articulation phonologique de la pensée. Cette "musique" que nous produisons est un des nombreux "miracles de la vie", un miracle logique,  témoignant du langage entre l’extérieur et l’intérieur. Voyelles et consonnes sont des "liens qui libèrent" la pensée conceptuelle de l'Homme et lui offrent d'innombrables combinaisons pour retranscrire ses données émotionnelles, analytiques, analogiques ou numériques (...). Émotions, conceptualisations et conscientisations dont la transmission cohérente nécessite la construction de phonèmes (assemblage d'unités signifiantes composées de consonnes et de voyelles) et la conception de règles architecturales, dont la nature morphologique et le développement propre à chaque système, relèvent de l’immanence du langage de l’existence : L'Homme n'invente pas les particules du langage, il les fait briller en les exprimant selon ses affinités. Et il cherche à en partager le fruit, déchiré entre l'amour et la guerre, l'érotisme faisant foi de l'innocence naturelle du conflit qui devra être départagé par le libre arbitre. Ensemble, les particules et le vide qui les sépare ont une portée infinie : les champs lexicaux du ressenti. La morphologie humaine est à la base de son art phonétique, tous les Hommes ont en commun les sons qu'ils peuvent émettre et la capacité de les agencer avec cohérence dans des systèmes complexes à la mesure de la complexité du monde qui les entoure et les constitue. En revanche la façon de les agencer relève de l'art et de la méthode propres à chaque culture. Il n’y a donc jamais eu de langue "adamique", commune à tous les êtres humains. Comme nous l'avons vu, faute de pouvoir revivre notre état préhistorique, il nous faut observer nos enfants pour entendre nos vocalisations primaires communes et pour comprendre notre rapport au langage, indissociable de notre rapport à l'objet et à nos semblables. En revanche en matière d'universalisme et de langage commun, la décomposition du langage en phonèmes réduits au maximum (voyelles et consonnes alphabétiques), permet une communication (correspondance logique) entre toutes les langues parlées et promet une facilité des échanges aux empires partageant les mêmes alphabets. Les voyelles et consonnes sont les plus petites unités sonores, des particules que nous avons appréhendées en découvrant l'écriture phonétique, cette diablerie qui a révolutionné un domaine antiquement réservé aux pictogrammes ou aux idéogrammes.

La parole influence l'écrit et vice-versa. Quel sens donner à ces particules que sont les lettres ? Elles sont émises depuis l'Age de l'homme et seront dorénavant écrites. D'un point de vue phonétique, elle sont intimes et pourtant nous ne les concevons plus en tant qu'unités sémantiques élémentaires, nous les assemblons sans y réfléchir pour associer les mots (acquis) qui seuls font sens à nos oreilles. En outre, la lettre fait partie d'un ensemble fini, une base comprenant le sous ensemble des consonnes et celui des voyelles. Elle ont donc des propriétés et leur valeur ordinale et cardinale dans les mots et les alphabets ne sont pas le fruit du hasard.  Nous sommes de nouveau confrontés ici aux dilemmes de l'alchimiste, qui tente d'unifier les voies du sacré et de l'intelligible, les voies de l'art et de la politique. Durant plus de deux millénaires, les valeurs sémantiques, arithmétiques, géométriques et musicologiques attribuées aux lettres ont fait l'objet d'un scrupuleux travail de maîtres et d'initiés, auxquels nous devons nos langues véhiculaires modernes. Un travail devant entrer en cohérence avec les prismes du sensible, du perceptible et de l'intelligible avec lesquels nous appréhendons notre univers.

La valeur sémantique d’une lettre se construit par la convergence de nombreux facteurs logiques, expérimentaux et sensoriels. Le facteur sensoriel primordial, nous l’avons mentionné plus haut : au temps de la Préhistoire, ces plus petites unités sonores non assemblées étaient la retranscription primaire d’une expérience directe avec l’environnement et nos semblables : les divers cris, grognements et autres sons instinctifs, mais aussi l’imitation des sons de la nature : "FFF…" pour le vent dans les feuilles et "VVV…" lorsqu’il souffle le long d’un mat creux, D, P ou T lors de l’impact d’une goutte sur une surface, ou encore le "MIAOU" d’un chat ou le R insupportable du ronfleur etc. Nous pouvons apparenter ce phénomène linguistique primaire à la notion de système analogique dû une fois encore à l’immanence : action de l’environnement et réaction innée de l’être, notamment en fonction de sa programmation génétique (sensible aux informations qu'il reçoit de l'environnement). Ces réactions, comme nous venons de le voir ont à la fois un socle commun, des manifestations variables et d'innombrables combinaisons lorsqu'elles se complexifient. C’est la magie génétique du langage ! Nous retrouvons ici le thème de la correspondance du milieu intérieur et extérieur, une question qui ne relevait plus que du spirituel, jusqu'à ce que l'épigénétique ne vienne contrarier les intérêts individualistes de notre scepticisme. Notons que le principal facteur sensoriel intervenant dans la construction de l'architecture phonétique (assemblage des lettres et des mots) demeure la musicalité. Les facteurs concernant l'expérience et la logique, disons la rationalisation, tiennent de l'évolution des sciences, des croyances, de la politique et des arts.

Intéressons-nous à l'analogie en tant que lien direct et continu entre la réaction d'un système et l'action d'un autre : les phénomènes analogiques sont classifiables et mesurables (dilatation du mercure en fonction de la température, élongation d’un certain type de ressort en fonction du poids qu’on y accroche…). Concernant la réaction vocale humaine, nous avons affaire à des gammes de notes, à des fréquences, à des modulations du souffle et de la vibration de la glotte (...), toutes ces modulations sont relatives à la nature et à l'intensité d'un stimulus. Mais le processus action/réaction n'est pas réellement direct et continu. Lorsque nous imitons un son de la nature par exemple, que se passe-t-il entre le message reçu par l'oreille et le son produit par la bouche ? Notre cerveau serait-t-il capable de numériser les informations à l'insu de notre conscience ? OR (un terme apprécié par les alchimistes), comment cette question aurait-elle pu échapper aux alchimistes du langage pour lesquels mathématique et sémantique ne faisaient religieusement qu'un ? Avec leurs moyens et leurs compétences dans de multiples disciplines, nos premiers linguistes et philologues pratiquaient donc l’analogie et la numérologie en observant des protocoles rigoureux pour préserver une cohérence dans la valeur numérique et graphique des lettres. C’est ainsi que les principales langues véhiculaires (orales et écrites) se sont structurées et ont évolué, chaque lettre étant liée à un nombre (et à un chiffre par sommation de la valeur des termes consécutifs du nombre), correspondant au rang qu'elle occupe dans un alphabet. Ceci explique les nombreuses correspondances entre les valeurs sémantiques, numériques et graphiques affectées aux lettres de nos alphabets, malgré nos différences culturelles et linguistiques. Gardons à l'esprit que nos langues modernes dérivées du latin, viennent d'un même moule mésopotamien à partir duquel se sont développées le phénicien, le cyrillique, l’hébreu, ou le grec. Comme nous l’avons vu, ce travail est le fruit d’un long et scrupuleux travail, les nuances et les illogismes ayant été corrigés ou expliqués par les linguistes, avec le temps. Dans le domaine des mises à jour par le prisme des sciences, c'est à la renaissance que nos alchimistes ont bouleversé l'ordre établi en rendant le sacré intelligible. Une révolution qui leur a valu la persécution. Comble du blasphème, certains de ces génies affirmaient déjà qu'il existait de nombreuses correspondances arithmétiques, géométriques et sémantiques entre notre latin et des langues "hérétiques" très éloignées. Comme le sanskrit par exemple, cette langue parlée par des indigènes qui ont renvoyé à l'Ouest les armées d'un Alexandre, et à laquelle nous avons le regret de devoir la preuve mathématique du zéro, unique, inatteignable et impénétrable. Le retour de cette diablerie d'énigme juive, véhiculée jusqu'à notre grandeur, par les arabes ! "Que les indiens nous fichent la paix, ici on ne s’écorche pas pour un ensemble vide, on se bat légitimement au nom de Dieu."  

"Nous avons perdu notre latin" plaisante-t-on de nos jours, sans savoir de quoi nous parlons !

Héritières des langues dites mortes, les langues modernes de la civilisation judéo-chrétienne occidentale découlent de toute cette logique, de toute cette odyssée dont la lumière craint plus l’oubli et l’intelligence artificielle que les tempêtes et les orages traversés par l’enfant des eaux en quête de l’arche d’alliance.  

 

Des signatures classiques, relatives et quantiques :

Entre autres avantages, la création des lettres (voyelles et consonnes) permet de décomposer les syllabes en caractères réduits au maximum. Une précision non négligeable comparé aux phonogrammes composés (shu, si, xi, yo, le, mu, ki, chi... Pour citer quelques exemples phonétiques). Un mot a un sens, une syllabe a un sens, une lettre a un sens, aux linguistes de faire correspondre le tout ! Une nouvelle source pour la composition et la partition des idées, et une aubaine pour l’évolution du langages véhiculaires, dont les acteurs conquérants doivent s’adapter à la complexification de leurs propres expériences. L’Homme a besoin de nouveaux mots pour définir les objets, les principes, les lois, les phénomènes qu’il découvre. Nous voilà de nouveau devant la nécessité des idéogrammes avec l’option "idéophonique" à redécouvrir (architecture réductionniste selon des bases alphabétiques). L’évolution (créativité) et l’involution (mort et renaissance) du langage sont comme deux vases communicants. J’insiste encore sur le fait que chaque langue véhiculaire s’est dotée d’une logique, prenant en considération la valeur sémantique d’une lettre, d’une syllabe, d’un mot. Un mot a une signification, parfois double, triple ou quadruple, suivant le contexte dans lequel il  est employé. Les syllabes et les lettres qui le composent renvoient elles aussi à un complexe sémantique. Les philologues, avec le temps, se sont aperçus que les valeurs sémantiques de certains mots entretenaient un rapport étroit avec la décomposition de la suite des lettres et des syllabes qui les compose. Dans le même temps, ils ont utilisé ce phénomène pour créer de nouveaux mots proportionnellement au besoin de nommer de nouveaux concepts.  Ils se sont aussi servi de cet art pour coder des idées qu’il n’était pas prudent de revendiquer à leur époque.

Exemple : "persévérer" et "persévérance" viennent étymologiquement du latin "persevero" qui  signifie persister, rester ferme, demeurer. "Per" signifie à travers et "sever" renvoie à la notion d’austérité, de dureté, de rigueur (severitas et severus). Dans sa connotation négative (l'obstination), "persevero" s’oppose à "percenseo" (faire le dénombrement complet) ou à "persentio" (ressentir profondément). La persévérance (dans un domaine particulier) pouvant s'opposer au juste milieu requis pour conserver l'équilibre et la possibilité de la plénitude.  Observons de plus près le radical de cette construction latine associant la notion "au travers /percer /traverser" à celle de rigueur et de sérieux. Severitas et severus sont composés de la racine "ver" indiquant la vérité. Pour l'Homme, la vérité est un concept abstrait qui se situe à la confluence d'une croyance en un système issu de la conscience et représentatif de la réalité perceptible et intelligible, et de l'emploi du langage correspondant à cette vérité à laquelle s'applique le symbolisme phonétique. La construction étymologique de ces mots pose une question existentielle : pourquoi s’obstine-t-on ? Pourquoi et comment cherche-t-on à atteindre, à percer, à voir au travers ? Et au travers de quoi ? Quel est l'axe de pensée faisant référence en tant que base fiable et constante (axiome), quel est le sens de notre persistance physique et morale (ver/vers/versus) ? "Severus" commence par un S qui symbolisait la dualité, le serpent et la courbe sinusoïdale (mouvement progressif non angulaire, circulant entre deux bornes ou points d'appui opposés sans discontinuité). La lettre hébraïque Samesh signifie appui ou colonne (segment soutenant deux opposés par deux points d'appui). Apparait ensuite EVE… Un hasard ? La construction EVE latine est une variante du nom hébraïque, avec deux E (lettre hébraïque hé) et non un H (lettre hébraïque het) initial et un E final. Cette construction reprend la racine trilitère HWH dont provient le "tétragramme de Dieu" YHWH. Le V latin renvoie à la fonction grammaticale et symbolique de la lettre hébraïque "vav", qui représente le féminin et la beauté (Eve). Cette lettre nous permet de jouer avec la notion d’ambiguïté et d’ambivalence et possède en hébreu la faculté d’inverser le temps ou encore le genre, des objets signifiés (principe génétique, matriciel du féminin). Par le prisme scientifique, HWH indique l'unité relative de la matrice (W) en un point 0 relatif, sur une droite reliant les deux "barrières" opposées des infinis liés à la relativité (plus et moins et donc haut et bas, infiniment petit et infiniment grand...). Reprenons le préfixe PER : d'un point de vue analogique, percer, pénétrer, connaître "en allant et en venant" et regarder au-delà (...) sont des notions reliées au principe masculin. Le masculin défini, Adam nomme. Per ne seront pas par hasard les initiales de père et l'ancêtre phénicien et hébraïque de la lettre P signifiait bouche. Son équivalent grec est Pi, qui indique le rapport entre le périmètre de la courbe fermée parfaite (orifice) et son rayon phallique (linéaire). Pi est "érotiquement" lié à Phi, le nombre d’or (proportion esthétique impliquée dans de nombreux phénomènes mathématiques, notamment en géométrie). Quelles que soient les cultures, Phi a longtemps été considéré comme une valeur importante et toute particulière, un juste milieu discret par exemple ou une divine proportion. Il intervient dans le symbole du yin-yang ou dans la graphie commune des chiffres 6 et 9. Passons à la lettre E : Avant de devenir le symbole de l'énergie, l'ancêtre de notre E indiquait les louanges, la porte à clairevoie. Et enfin, la lettre R indiquait la tête (centre des décisions).

Résumons : S’obstiner, vouloir percer, passer au travers, aller au-delà des barrières et des frontières…  Au travers de quoi ? De quelles barrières ? Quelle est la nature de l'obstacle ? Quel est le rapport du point au cercle par le rayon ? Pourquoi cherche-t-on à connaître, à percer et à voir au-delà ? Les épines de la rose protègent sa beauté dirait un alchimiste. Une quête non assumée par l’homme, ainsi que par la femme dont on a fait un Homme comme les autres semble-t-il. En bons alchimistes, les linguistes français ont suivi la piste étymologique ici décrite, ainsi lorsqu’on entend persévère, on entend aussi "perce Eve erre". L'errance ayant une connotation positive (accord et équilibre entre yin et yang, entre mouvement et inertie, entre nomadisme et sédentarisation) ou négative (désaccord, déséquilibre, désharmonie entre les mêmes caractères). "La vérité si je mens" oserais-je dire pour faire de l'humour juif. Mais restons sérieux, persistons dans la sévérité : "Qui sans son consentement cherchera à percer Eve (la matrice de la vie), errera autour du sanctuaire". Remarquons que dans persévère, on entend aussi "père sévère". L'alchimie est au langage, ce que la quantique est à la physique. La persévérance a donc un sens apocalyptique relatif à l'ironie du pouvoir. Un avertissement dissimulé dans la construction alchimique du terme, que le bilan de notre Histoire et surtout notre actualité, ne contredisent pas ! Un avertissement lancé à une société patriarcale contrariée dont le lissage des genres se solde non par un accord entre "le yin et le yang", mais par une réification globale de l'être, en l'absence de mise en solution du domaine de la lutte (conflit/dualisme dialectique). Une entité politique sociale fondée sur le rapport dominé/dominant (ou maître/esclave) et l’instrumentalisation de l’être et de l’avoir.

Ce jeu sémantique est-il le fruit du hasard ? Une des particularités de l’immanence du langage ? Un effet volontaire de nos linguistes alchimistes ? Tout cela à la fois semble-t-il.

Le champ sémantique ouvert par l’écriture en voyelles et consonnes nous ramène donc à la notion d’immanence : communément, l’homme pense avoir inventé le langage alors qu’il ne fait que le découvrir peu à peu. Au passage, nous venons de comprendre que le langage des oiseaux n’est pas qu’un surprenant hasard, mais une manifestation logique de l’évolution des langues, un présent (cadeau) du jeu de l’existence et un système de codage pour des linguistes vivant aux temps des persécutions, aux temps de l’obscurantisme et de l’inquisition radicale.

Pourquoi crypter ? Pour de bonnes raisons : se protéger ou coder des vérités politiquement incorrectes à l'attention de ceux qui le méritent ou le mériteront. Ou pour de mauvaises intentions qu'il est inutile de décrire. Ce qui nous amène à penser que la cryptographie et la cryptologie forment un pouvoir au service de la vérité ou des avocats du diable, veillant aux obligations de résultat des intérêts particuliers. L'histoire du bitcoin illustre bien ces propos lorsque l'on comprend que son créateur anonyme pensait œuvrer pour la défense de la liberté, alors qu'il amorçait une guerre (sans nom) entre l'autorité des états et les entités alternatives dématérialisées (multipliées par la révolution informatique), séduisant autant l'espoir d'une majorité d'êtres humains à bout de souffle, que les intérêts des prédateurs et autres criminels faisant le jeu du pouvoir. L'illusion du code fort séduit autant les gendarmes que les voleurs, sa version "rebelle" associée à la cryptomonnaie compose une nouvelle chimère compétitive qui repose néanmoins sur le même vent que le système classique qui en était l'accusateur avant d'en devenir actionnaire. 

La compréhension des lois et des sentiments qui nous unissent, tout comme le Graal de ce roi perverti qu’est l’homme, sont cachés sous notre nez dans la trame de nos propres langages !

 

Épilogue :

Le langage, pour revenir à l’introduction de cet article, désigne à la fois le tissu d’informations qui relie les principes, les lois, les interactions et l’observateur (le langage de la nature au sens large), et la façon dont l’observateur exprime ce dont il témoigne. Nous venons aussi de méditer sur le fait que l’analyse des règles, de la structure et des éléments, propres aux différentes langues humaines, nous ramenait à la logique et aux principes qui régissent les interactions dans l’univers que nous connaissons. Immanence.

Le langage est la signature de la double nature de la substance, telle qu’un Spinoza la concevait.

Partout et nulle part, il est au cœur du fonctionnement de l’univers et de la vie, il est aussi ce qui les révèle à l’observateur et ce qui permet à ce dernier de partager son expérience et de répondre aux questions pratiques et existentielles. Nous venons ici d’appréhender ses formes orales et écrites complexes, mais n’oublions pas qu’un simple regard, un simple geste est aussi une manifestation du langage.

 

Partie 23/4

La banalisation de la sorcellerie, le secret d'initié et le désenchantement du monde :

L’Homme jouit d’une liberté relative dont le caractère conditionnel ne lui plait guère ; enclin à l’hypocrisie il se fait un véritable complexe de la question du libre arbitre. L’Homme, au sens large, est à la fois le maître et l’esclave, la personne (ce qui retentit, se manifeste) aux mille et un visages. Une victime des autres et un bourreau de lui-même, un bourreau pour les autres, victime de lui-même. Accablé par les forces qui se déchaînent sur lui en conséquence de ses faiblesses et de ses expériences avec le pouvoir, il n’a pas fait le choix d’un royaume ou d’un empire au sein desquels la déconstruction du langage et les révélations qui en découlent se partagent en toute clarté et s’enseignent publiquement. Bien au contraire, le langage est vite devenu un instrument tout-puissant de manipulation et un outil communément dénaturé ou falsifié. Un outil de conquête par la politique, avant la réconciliation des théories et des résultats par les autorités réductionnistes (sciences) et religieuses. Le bilan est un des moteurs du choc des civilisations.

Depuis  l’Antiquité l’hermétisme qui recouvre l’art du langage n’empêche pas l’éducation du peuple, bien au contraire : l’accès à l’éducation et aux livres (papyrus pour l’époque romaine) permet un conditionnement et une hiérarchisation des tâches très efficaces. Le piège est ici : la somme des individus, la masse, forme une entité irrationnelle, qui orientée et cultivée devient "impériale" et inexorablement vouée à la croissance et à la conquête. Conditionné, chaque individu de la masse abandonne son libre arbitre et ignore la nature et  la substance du langage avec lequel on l'éduque, qu’il considère et utilise comme un outil prêt à consommer. Nous avons ici la signature d’une expérience de masse titanesque et auto-alimentée, échappant au contrôle de l’expérimentateur (L'Homme au sens large). Les moyens et les intérêts particuliers sacrifiant les ressources et les besoins essentiels, la simplicité et la complexité deviennent deux têtes chimériques qui se dévorent l’une l’autre. Pour exemple, malgré le taux d’alphabétisation sous la Pax Romana, la dissolution progressive de l’Empire et la pénurie de papyrus ont entrainé la raréfaction des livres et l’augmentation de leur coût, plongeant ainsi l’Europe dans un Moyen-âge marqué par l’illettrisme. Tandis que les arabes récupéraient le secret du papier (Chine) et du zéro (Inde), l’Empire romain occidental sombrait peu à peu dans l’obscurantisme, devant ainsi assumer des conflits intérieurs sans nom et des invasions dites barbares.  

Le langage et l’écriture ont donc un versant public et un versant hermétique (que se réservent les "élites"). Présents de révélation, ils sont aussi instruments de manipulation. Et par extension : ils sont la base d’un système d’exploitation dont les éléments domestiqués, éduqués ou non, n’utilisent et ne répondent qu’aux formes les plus basiques, les plus fonctionnelles, pour discuter de leurs droits et accomplir leurs devoirs. La substantifique moelle de l’art du langage étant réservée à des apprentis sorciers qui se considèrent hypocritement comme des élites légitimement élues. Depuis l’Antiquité, l’avidité humaine a fait de l’écriture le vecteur principal du consumérisme. En premier lieu la culture et le sacrifice intensifs du végétal et de l’animal (papier et encre), puis la forge qui permettra l’imprimerie. Un de ces feux composant le laboratoire exclusif dans lequel l’Orgueil des nations fabrique ses anneaux de pouvoir.

Cependant tout bien ou outil mal acquis et mal utilisé ne profite jamais éternellement. Et tout pouvoir subtil arraché à la nature par de mauvaises intentions finit toujours par échapper à son utilisateur. À mesure que l’essence de la vie lui échappe, l’Orgueil s’évertue à chercher l’anneau unique qu’il a perdu lors de sa première grande bataille contre lui-même (fin de l’Antiquité). Mais ce qu’il a perdu en réalité est à la fois bien moins et bien plus qu’un instrument de puissance et de contrôle de l’Être… L’intelligence artificielle de l’Empire cherche donc sa pièce maîtresse pour se doter d’un NOM ? Cet anneau est la malédiction posée sur le langage, révéler enfin ce dernier revient donc à détruire l'objet de pouvoir cor/rompu que l'on en fait, en le plongeant dans le feu dont il est issu.   

Si irrévocable soit la loi de l’entropie et quelle que soit la complexité croissante des problématiques que nous engendrons, les réduire et les résoudre (mettre en solution) nous ramènera à la simplicité de toutes les merveilles que nous avons oubliées. Doit-on attendre la mort ou la fin des temps que nous connaissons pour réconcilier les têtes qui se dévorent l’une l’autre ?

Un simple cri, un simple sourire, un simple regard, disent tout !   

Je vous donne rendez-vous pour un prochain article, consacré à ces secrets bien gardés qui se trament derrière l’Histoire des langues véhiculaires et de l’écriture.

La troisième partie de ce petit manifeste électronique pour mages et moldus égarés. Un conte de Noël !

C.A.B

 

 

OUPS.... Désolé, quelques temps après la rédaction de cet article et du suivant, Arte semble avoir interdit l'accès gratuit à ses documentaires sur les origines de l'écriture,. Je vous conseille néanmoins de vous les procurer et de les mettre en équation avec nombre de mes papiers. 

 

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La science par les prismes de la spiritualité et de la théologie et vice versa...

2 Décembre 2020, 15:13pm

Publié par Persone

La science par les prismes de la spiritualité et de la théologie et vice versa...
La science par les prismes de la spiritualité et de la théologie et vice versa...
La science par les prismes de la spiritualité et de la théologie et vice versa...

Prologue :

Bonjour à tous,

En ces temps de confusion et d’incertitude, nous avons tous tendance à nous noyer dans un conflit global de termes, d’opinions et d’idéologies (…), tout en perdant notre latin. Technocratisme, eugénisme, empirisme, ontologie, éthique, épistémologie, collapsologie, eschatologie, alarmisme, populisme, régressionnisme… Comment faire la part des choses sans un langage commun pouvant révéler le dénominateur commun de nos multiples connaissances, aujourd’hui fragmentées pour des raisons d'ambiance (segmentation exponentielle de la notion de culture), de production, de performance, de protectionnisme et de carriérisme ? Autrement dit, sans un lien susceptible de nous unir et de nous libérer de nos visions conflictuelles d'un univers externe et interne pourtant commun ? Des mathématiques, nous avons essentiellement retenu les opérateurs, les outils de mesure et de comptabilité, les lettres quant à elles ne sont plus que de simples conventions de langage, et la science fondamentale, compartimentée, ne nous permet plus de contrôler le pouvoir de ses applications. 

Je vous propose ici de renouer avec ce langage commun et de retrouver le lien par une des voies les moins médiatisées et les plus inattendues qui soient à ce jour : un domaine sans porte-parole recouvert par un hermétisme plurimillénaire, un art perdu pourtant prisé par nos élites les plus initiées, qui en cherchent en vain les clés. Des clés et une serrure qui se sont réfugiées là où nos intérêts conflictuels ne les cherchent plus.

Je vous propose de réconcilier les théories et les résultats de ces domaines conflictuels que sont la science (politique comprise), la théologie et la spiritualité, par le prisme de la sémantique et de la mathématique.

Ce travail fait suite à une proposition de Laure Mvondo, proposition que voici :

Extrait de mes notes prévues initialement pour aborder une nouvelle saga cinématographique. Étude qui serait tombée à point nommé au vu de notre actualité. Mais le projet ne verra pas le jour… [Qu’est-ce que la tradition primordiale ? Tout d’abord, il faut savoir que la notion de tradition primordiale a pour corollaire la doctrine des quatre âges selon laquelle l’histoire du genre humain n’est pas évolutive et progressiste mais, tout au contraire, cyclique et involutive. Nous y retrouvons : l’or, l’argent, l’airain et le fer. Ces phases ont des durées relatives de 4, 3, 2 et 1, le total 10 figurant la durée du cycle complet. La diminution progressive de ces durées correspond à une accélération de l'histoire, par ailleurs, très sensible de nos jours. L’homme du dernier âge (associé au fer par Hésiode et les Perses et qualifié de sombre par les Hindous) est spirituellement inférieur au regard des êtres des âges précédents et tout particulièrement ceux qui vécurent au premier âge (comparé à l’or, métal solaire synonyme de perfection). Cet homme, donc, apparaît conditionné, affaibli, incapable de percevoir le sens supérieur de l’existence. Dans le film des frères/sœurs Wachowski, la matrice traduit de façon métaphorique l’état d’aliénation psychique de l’humanité.] … Bonne méditation.

PS : je m’excuse encore pour les pubs que vous affronterez probablement sur mon blog, pubs qui profitent de l’entière gratuité de ma démarche pour polluer ce dernier. Ce qu’il faut comprendre c’est que si je veux être moins sujet à ce harcèlement, je dois souscrire à un abonnement payant et commencer à monétiser mon blog en ayant le grand privilège de choisir mes publicités. Des plateformes proposent aujourd’hui un système alternatif, mais celui-ci ne fait que sélectionner les annonceurs en fonction des préférences de telle ou telle communauté… Omniprésence de la loi du marché ! Désolé, mais j’ai une méchante crampe qui m’empêche de plier le genou devant ce géant d’immondices. Je vous conseille donc de zapper les pubs d’un simple clic certes inconfortable et de lire l’article  sur un ordinateur car les annonceurs sont bien plus virulents sur vos téléphones et vos tablettes !

L’article est long, dix pages environ, mais votre effort de lecture sera toujours bien moindre que celui que j’ai fourni pour l’écrire. Et pour ma défense, 10 pages de synthèse ardue valent parfois 10 livres spécialisés autosuffisants et un millier de romans de gare positivement abrutissants. « Rien ne mérite d’être dit qui ne prenne pas suffisamment de temps pour être dit » - Proverbe végétal.   

 

Introduction:

« Dieu est mort, vive la nouvelle république ! » clame-t-on encore d’un ton moins assuré qu’hier.  L’incertitude croissante, l’impuissance de l’institution scientifique devant un désastre écologique auquel elle a nettement contribué… Un simple clin d’œil intelligent vers l’actualité nous rappelle à l’ordre… Face au désordre. Dans ce marasme, la question religieuse qu’on avait reléguée au fond de la classe avec les imbéciles et les détraqués, se retrouve de nouveau sous les projecteurs… Des compromis s’imposent dans l’optique d’un accord entre les spécialistes des questions théologiques, spirituelles et réductionnistes. Depuis quelques décennies, les scientifiques acceptent de collaborer avec leurs homologues croyants dans une nouvelle lecture des écritures et nombre de pragmatiques admettent dorénavant l’intelligence de nos ancêtres qui n’avaient pas la technologie pour faciliter leur observation et leurs méditations sur l’univers, sur la causalité et sur la question existentielle.

René Guénon a été un précurseur de la réintégration de la tradition primordiale, en tant que référence dans l’analyse épistémologique de la construction et de l’application des connaissances à travers l’Histoire. Dans la relecture moderne de la tradition primordiale initiée par Guénon, il s’agit de réparer la fracture entre l’ingénierie intérieure et extérieure, entre l'Église et l’État peut-on dire, en observant avec le recul de notre temps la prophétie faite par les premiers sages mentionnés dans les Écritures. Est désigné ici un état d’existence spirituelle que l’Homme est enclin à perdre en vivant l’expérience de la chute et qu’il convient de retrouver au moyen de la connaissance métaphysique tant théorique (enseignement oral et écrit) qu’opérative (expérience). Nous retrouvons ici l’ambiguïté du salut, accord subtil entre la foi, la raison et les sentiments.

D’un point de vue métaphysique, évolution et involution peuvent être considérés comme des forces simultanées (un couple), sans considération de temps ou plus précisément comme un principe de vase communicant reliant les éléments du futur à ceux du passé. L’observation physique se réduit quant à elle au constat temporel : de l’Alpha jusqu’à l’Oméga, tout se transforme  et évolue jusqu’à dissipation. Ici l’involution en tant que retour à l’état d’origine est exclusivement rattachée à la notion de dégradation irréversible (le retour à l’état de poussière selon les termes de la tradition. En termes de civilisation : le retour à l’état primitif après transformation de toute l’énergie, autrement dit le dernier acte, pas le retour à l’âge d’or. Ce qui n’empêche pas la question existentielle liée et posée par cette matière consciente qu’est l’Homme et donc la recherche du lien substance/conscience et d’une issue plutôt qu’une clôture. La philosophie, la spiritualité ou la théologie insistent donc sur les notions d’immanence, de principes au-delà du temporel, et particulièrement sur les notions de jugement dernier et d’apocalypse (révélation). Notons que la question rationnelle du recommencement de l’univers après sa fin n’est toujours pas tranchée, pas plus que celle de la mort ! De nombreuses découvertes récentes notamment en physique quantique, remettent au goût du jour cette recherche concernant la nature du lien sémantique (langage) unissant la substance et la nature de l’existence, la matière et les principes,  le corps et la conscience, l’espace et le temps, le fini et l’infini, le durable et l’éternel…

 

Qu’est-ce que le Télos ?

La terminaison, la limite à laquelle cesse une chose (fin d’un état, d’une action ou d’un système donné). La fin représentée par le dernier acte d’une succession ou série.

La fin éternelle d’un phénomène unique qui ne se produira plus jamais de la même façon.

La fin de ce à quoi les choses se rattachent. Notons l’ambiguïté de la notion de but et de finalité : elles désignent à la fois un but fixé par une volonté quelconque et le point final de toute « chose » qui sera inexorablement atteint par nécessité de sa propre nature (logique).   

Télos désigne aussi l’ambivalence de ce par quoi se termine une chose : une clôture ou une issue.

Et une dernière définition relie Télos au tribut, au péage.

Depuis deux siècles, la politique a mis l’Homme de science en tête de gondole et relégué le religieux à la cave… « Qu’on se le dise, l’univers part dans tous les sens, il n’y a pas de but en tant que tel, Dieu n’a jamais existé. La finalité n’est que la mort et la vie elle-même n’a aucun sens…  Consomme la vie avant qu’elle ne te consume ». Dans ce jugement populaire qu’on ne remet plus en question, un détail est oublié : les anciennes écritures ne mentionnent jamais de dessein particulier émanent de Dieu et accompli par ses soins. Lorsqu’elles le font, elles utilisent des visions éprouvées par des protagonistes et les messages délivrés ou gestes accomplis par la nature divine relèvent de codes arithmantiques relatifs aux sciences hermétiques de l’époque ou de métaphores (voir la note en fin d’article). Notons que la vision commune du créateur Tout Puissant et Dieu des armées, n’est que la falsification politique des différentes traductions de la tradition primordiale. Dans l’Ancien Testament, les passages les moins remaniés à travers l’Histoire évoquent bel et bien un Dieu désarmé et non l’inverse. Autre paradoxe engendré par la victoire du rationalisme, du matérialisme et du néolibéralisme : D’un côté, on nous décrit l’univers comme partant dans toutes les directions, on réhabilite la Main invisible d’Adam Smith,  et on dénonce les méfaits de l’interventionnisme (régulation) de l’Homme ou des états dans l’économie et la croissance toutes puissantes… Et de l’autre, on bâtit un univers entièrement conçu pour obtenir le consentement du peuple à  l’échelle mondiale (l’organisation du travail et des loisirs, les ambiances variées, la musique, les images, les médias, les supermarchés, les centres commerciaux, le coaching de vie, le gymnase-club, les portables…).  Autrement dit, un pouvoir très centralisé, totalement interventionniste et préfabriqué. Une anti-démocratie qui ressemble à de la démocratie. En outre, devant le désastre orchestré depuis un siècle par un mode de vie réduisant la question existentielle à l’humanisme (l’Homme au centre), les scientifiques les plus scrupuleux d’un point de vue éthique se penchent de nouveau sur leurs constantes et leurs osselets de variables pour tenter de faire la part des choses : il y a des lois, des principes et des « choses déterminées », il y a des facteurs aléatoires et des phénomènes plus ou moins prévisibles, il y a aussi des variables qui font que des phénomènes déterminés peuvent engendrer une infinité de scénarios entre un alpha et un oméga. La loi du chaos, le facteur de probabilité et concernant le vivant : LE LIBRE ARBITRE. Notre Histoire n’échappe pas à la causalité, nos choix individuels et collectifs s’imposent par des forces déterminées et des mécanismes complexes, mais ni ces forces, ni cette complexité que nous augmentons de manière catastrophique ne sont des excuses valables au procès de dupes que l’obscurantisme eschatologique religieux et la sérendipité matérialiste des « Lumières » ont fait au libre arbitre… Et donc à la responsabilité de nos actes, que l’on soit le roi, le marchand, l’ouvrier ou le voleur.

Malgré l’ampleur de notre désordre global, quelque chose tend à se révéler au cœur de ce qu’il y a de plus petit : l’information, l’octet, le messager, le langage. Les forces de l’évolution et de l’involution ne font qu’une pour qui veut bien le comprendre ! Et elles sont à même de nous aider à construire une passerelle qui nous fait défaut depuis des millénaires, une passerelle capable de combler le fossé qui se creuse entre les domaines du rationnel, du spirituel, de l’organisationnel et de l’art. À la déconstruction du langage nul mensonge, nulle démagogie n’échappe, pas même le mythe lucratif de fatalité du choc des civilisations.

Jusqu’où irons-nous dans la souffrance avant de mériter le dévoilement de ce qui demeure caché ? That’s the question. La solution est déjà prête et demeure pourtant totalement hermétique, elle n’intéresse personne.  Sémantique, arithmétique, géométrie… Quel charabia devant les puissances de Sodome et Gomorrhe… Ce remède est pourtant gratuit et accessible à tous bien plus qu’on ne l’imagine mais force est de constater que nous lui préférons entre autres le prêt à consommer, la technologie, l’eugénisme, la manipulation du vivant et les vaccins.

Ce qu’une grande majorité d’entre nous méritent pour l’instant, c’est quelques souffrances de plus, pour quelques dollars de moins. Un fait qui n’épargnera malheureusement pas les innocents.

 

Ambiguïté de la métaphore des 4 âges et lectures contextuelles :

Une relecture de la tradition primordiale par le nouveau prisme incluant la théologie et la science a mené les spécialistes à comprendre que les métaphores utilisées par les premiers sages n’étaient pas centrées sur le règne de l’Homme, mais sur la simple notion de cycle et de mécanisme dont nous pouvions témoigner en observant la vie sur terre ou les étoiles. Nos ancêtres ayant la maîtrise des mathématiques, cela explique que les nombres mentionnés dans les diverses traditions, ne correspondent pas nécessairement à des années en tant que mesure précise, mais à des estimations approximatives ou à des codes afférents aux propriétés des chiffres et plus globalement à la logique abstraite mais manifeste de l’arithmétique et de la géométrie. Une base de langage commun propre à la théologie autant qu’à la science dite exacte.

Il convient donc de considérer les quatre phases (2 avant le zénith et deux avant la fin) du cycle eschatologique en distinguant le point de vue de l’univers en tant qu’ensemble et le point de vue de la civilisation humaine. 

Concernant l’ensemble univers :

On admet de nos jours que l’univers, à l’aube, se résume à la brillance des particules élémentaires qui se manifestent dans le champ d’énergie que nous avons encore peine à modéliser. Les premières bases de la sémantique, de la mathématique et de l’observation du monde physique nous permettent néanmoins d’envisager ce champs comme nécessaire de par sa propre nature et plus précisément comme un potentiel éternel que l’on doit à la dualité : rien n’a pas de sens sans quelque chose, nous avons donc là une cathode et anode en tant que principes immuables. Le vide et le plein, le + et le moins, le grand et le petit, le semblable et le différent, le masculin et le féminin… Autant d’observations qui nous permettent depuis toujours de conceptualiser le point de départ de notre univers et de comparer le champ primordial au potentiel du point et de l’infini (0 et I : le cercle relatif et son rayon). Je caricature pour éviter des longueurs! Le 0 n’étant pas encore admis dans l’Antiquité, on parla de principe créateur et de principes secondaires, de création et de dieux, et plus tard de Dieu, de ses anges et de leur création (le monothéisme, annonçant la découverte du 0). Dans une seconde phase, avant l’apogée, le zénith, le midi (...), la forge est allumée et tout se « crée » (manifeste) et se transforme, c’est le Big-bang et la création de l’univers en expansion que nous observons. Dans une troisième  phase, le début de la fin d’un jour d’univers s’annonce, la vie abrite certaines planètes, il y aura des témoins de la vie et de la mort... Et puis l’entropie du système fait que toute l’énergie s’est dégradée et que la fin du jour approche, c’est la quatrième phase.  À noter aussi : la diminution de la durée des périodes (4, 3, 2, 1) correspond à la diminution de la période (les phases durent moins longtemps), et inversement, à l’augmentation de la fréquence, de l’hystérèse, de l’entropie…

Concernant l’Homme :

En termes de civilisation on parle de grandeur et de décadence, d’emprise de l’expérience, de révolution permanente et d’avalanche d’évènements causés par la croissance addictive des moyens artificiels au détriment des besoins réels… Des cycles et une entropie globale croissante devant conduire à la chute définitive, avec la révélation en option si énigmatique soit-elle. L’Histoire et l’actualité confirment cette augmentation des moyens et des enjeux, caractéristique de l’accroissement accéléré de l’entropie et de l’incertitude. En à peine deux siècles, l’ère industrielle nous a propulsés vers un nouveau mode de vie plus consumériste que 10 000 ans d’archaïsme. En d’autres termes, la révolution des Lumières marque l’accélération de la fin de notre dernier cycle en matière d’évènements catastrophiques.

Bref, on ne peut plus faire dire à la science « La métaphysique, la question existentielle et pire encore, la question religieuse, n’ont rien, absolument rien à voir avec la physique et la science en général ».

 

Le chiffre 4 :

Avant toute complexité, la danse du soleil et de la terre faisait du 4 un chiffre idéal pour schématiser un cycle : aube, fin de matinée, après-midi et crépuscule pour la journée ou encore début et fin du jour et début et fin de la nuit.  Le chiffre exprime notamment  la notion de quartiers dans une rotation ou une révolution complète : un cercle muni d’un repère orthonormé (2 diamètres perpendiculaires) se décompose en 4 quartiers. Une notion que l’on retrouve dans le calcul de coordonnées (mesure des positions et des vitesses), mais aussi dans la mesure du temps par le découpage des cycles (les 4 saisons, le cadran horaire).

Le choix du chiffre 4 comme référence en matière de considération spatiotemporelle n’est pas fortuit : cela se rapporte à des phénomènes arithmétiques, géométriques et physiques dont les applications semblent illimitées et concerne notamment la Genèse :

1 est le point ou plus petite manifestation du versant matériel du 0 en tant que mystère et chiffre entier. 1 est l’unité relative et toute unité est soumise entre autres au principe de ratio (une des applications de la dualité). Explication : "tout" et "rien" ne sont pas concevables l’un sans l’autre, ils forment un ensemble (2 en 1) et sont respectivement inatteignables (indéterminables) dans leur valeur absolue. Si cette valeur pouvait être atteinte pour le plein (tout) par exemple, il ne contiendrait plus la moindre part de vide (rien) et cette victoire absolue ne lui permettrait plus de se définir. Allons plus loin… Si la logique nous permet de penser que l’impulsion du Big Bang ne peut se résumer à un point dans l’espace vide et l’activité d’une unique particule, c’est entre autres parce qu’elle nous indique que le 1 est soumis à d’autres applications de la dualité : unique n’a pas de sens sans pluriel, semblable n’a pas de sens sans différent, ici n’a pas de sens sans ailleurs, quelque part (déterminable) n’a pas de sens sans nul part (inconnu)… Ou encore : lorsqu’on entre dans l’observation microscopique, l’unité semble pouvoir se diviser à l’infini (inconnu) et inversement l’observation macroscopique nous aide à comprendre des objets complexes en les ramenant à l’état d’unité relative.  1 est donc le point ou un point parmi d’autres, le point étant cette singularité tendant vers l’infiniment petit lorsqu’on l’observe de l’extérieur ou au contraire un horizon (une sphère en 3D) lorsqu’on l’observe de l’intérieur (dualité et relativité encore et toujours). Exemple : pour le dessinateur, un point est une tache ronde sur une feuille de papier, mais pour un acarien noyé dans la tâche d’encre, ce point est un immense disque. Relatif donc, 1 a nécessairement des semblables et des différents. Intimement, il a aussi et nécessairement un double, une moitié et un inverse. Nous voici donc à 2, en tant que principe de dualité (diviser/multiplier), mais aussi en tant que sa manifestation comme signe ou force : la notion d’opposés complémentaires implique deux choses de même nature ou de même valeur, mais de signes et d’états différents, opposés. Par observation, on remarque que ces couples sont soumis aux lois de l’attraction et de la répulsion.

2 points en interaction, d’un point de vue géométrique, c’est un segment ; d’un point de vue physique, cela peut être un champ de force entre deux particules ou un rayonnement. Or la notion de symétrie relative à la dualité miroir (0 pour centre de symétrie) implique un troisième point relatif : le milieu (0) entre l’unité x et son opposé (+x et –x). Note : concernant les ordres de grandeur, le centre de symétrie n’est plus 0 en tant que tel, mais l’unité elle-même 1 : plus l’on s’éloigne de 1 vers l’infiniment grand (Nx), plus l’inverse de cette valeur grandissante se rapproche du 0 (1/Nx). Mais revenons à la géométrie et aux forces : trois points alignés AOB d’un segment ­[AB] forment un triangle si une force quelconque vient briser le segment en O. Si O est le milieu de [AB], il s’agit du triangle équilatéral (60°60°60°). 3 points non alignés sont donc nécessaires pour sortir du linéaire. Concernant les forces en présence, nous avons les interactions entre deux semblables (l’unité et son double), entre ce binôme et le 0 dont il est soustrait (0 est le « miroir magique », le milieu à la fois intérieur et extérieur), et entre tous les binômes semblables ou différents impliqués par la dualité (unique ne va pas sans pluriel et au-delà de 0 : 1 ne va pas sans 2, puis 3 (…), ainsi que les chiffres ne vont pas sans les nombres). Pour schématiser, dans une création suffisamment complexe pour engendrer un univers, un segment reliant deux points n’a rien d’immuable et une simple force appliquée différemment sur AB et 0 suffit à briser le segment et former le triangle. La formation triangle fait apparaitre trois droites, 3 champs de force. En outre nous avons ici la dimension du plan ou 2D. Une autre brisure de segment et nous obtenons un second polygone particulier, le carré (premier polygone pouvant être concave ou convexe). Des polygones, il y en a de toutes sortes, autant qu’il y a de configurations dans la structure des atomes.

Nous arrivons donc au 4 ! Avec 3 points, nous avons une structure stable, solide, mais limitée à la 2D, avec 4, nous avons enfin la possibilité du volume (les trois points limitant la hauteur, la largeur et la profondeur et le point d’intersection de ces trois axes) : la 3D ! La 3D (espace) et la quatrième dimension (le temps) sont donc intimement liées, la notion de temps étant indissociable de celle de la transformation de l’espace. Un repère orthonormé 2D indique quatre directions, un repère orthonormé 3D en indique 6 (gauche/droite, devant/derrière et haut/bas ou encore axe Nord/Sud et disque équatorial en matière de mouvements rotatifs et gravitationnels). Ressentie ou mesurée, la notion de temps permet de comparer les différents phénomènes cycliques ainsi que leur durée et de les mettre en équation avec des phénomènes perçus comme linéaires (une trajectoire rectiligne d’un point de vue géométrique, ou encore la suite logique de faits irréversibles allant d’un début vers une fin, sans que l’on puisse avoir la certitude d’un retour à la case départ. La vie d’un être et sa mort par exemple, ou celles de notre univers connu). En sus, la notion de temporalité est indissociable de  celle d’éternité ! Le 0, son unité, sa dualité, son volume, son potentiel, ses manifestations, sa plénitude, son vide, ses infinis attributs…  

Entre 1 et 4 nous avons donc un socle d’attributs sémantiques, arithmétiques, géométriques et physiques, ainsi qu’une base d’outils de mesure propre à définir un monde : le repère 3D propre à l’observation de l’objet dans l’espace, mais aussi dans le temps en tant que quatrième dimension. D’un point de vue arithmétique de 1 à quatre, nous avons aussi une base avec des pairs, des premiers, des binaires, des tertiaires, le tout avec la notion de nombre entier relatif (les signes, les opposés) et d’ordre de grandeur (les inverses). Mais il manque les impairs non premiers ! Pour que le socle soit complet il faut attendre 9. On remarque en outre que la matrice logique des 10 chiffres de 0 à 9, ne comporte que 4 chiffres premier avant les nombres. 7 étant le 4ème et dernier chiffre premier. Les nombreux rapports entre les chiffres 4 et 7 font l’objet d’une étude à part entière, un sujet traité dans mes précédents articles. Autre énigme hermétique ayant parcouru les âges sous couvert d’hermétisme : pourquoi le 8 est-il à l’horizontal le signe de l’infini alors que 9 le suit avant le passage des chiffres aux nombres ? Pourquoi est-il lié au mot nuit (en référence à la nuit des temps) dans autant de langues (nuit, nacht, notte, noche…)? Explication : 2 dualité, 4 dualité au carré, 8 dualité au cube ! Ne pas confondre avec les 6 directions de la triple dualité (repère 3D). Néanmoins, si l’on trace autour du centre orthonormé de ce repère un cube de côté 2 (longueur entre -1 et +1), il sera composé de 8 cubes de longueur 1 (longueur entre 0 et 1 ou 0 et -1). Ce cube composé de huit autres unitaires est un volume qui peut varier de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Notons aussi que les notions de linéaire et de courbe sont elles aussi relatives (voir la notion de fractal). Voici donc les considérations qui sont à l’origine de la calligraphie du 8 (double cercle ou sphère) et de son assimilation à la notion de fini dans l’infini. 9 est la boucle finale qui tend vers le recommencement de la suite logique que nous évoquons ici. (Une explication plus détaillée de ce dernier phénomène « le système décimal » fait l’objet d’un autre article.)     

Impossible ici de ne pas parler du principe de la sommation appliqué à l’arithmétique, un des nombreux principes mathématiques qui ont servi de socle à la tradition. (Pour les détails les plus approfondis en matière de sommation ou réduction des termes consécutifs d’une suite, se référer aux travaux de Léonhard Euler à ce sujet ou à ceux de Pythagore.) Les 4 Âges se décomposent ainsi : 24 000 ans (4x6 000) pour l’âge d’or, 18 000 ans (3x6 000) pour l’âge d’argent, 12 000 ans (2x6 000) pour l’âge de bronze ou airain, et 6 000 ans pour l’âge de fer.  4 unité de temps, puis 3, puis 2, puis une : dans un diagramme, la figure des 4 âges est une structure décroissante. Appliquons la sommation de cette suite : 4+3+2+1 donne 10, puis 01. On remarque la correspondance avec la matrice logique des 10 premiers chiffres de 0 à 9 : le système décimal, la base des mesures métriques. En complément, les chiffres et les opérateurs nous indiquent autre chose… 4x3x2x1 donne 24 : le nombre de milliers d’années caractérisant l’Age d’or, mais aussi le nombre choisi bien plus tard pour découper en tranches horaires une journée complète sur terre. 24 qui se réduit à 6 par sommation finale. 6 est le nombre de milliers d’années représentant une unité de temps dans le comptage des Âges, mais il est surtout le chiffre lié à la valeur de l’angle du triangle équilatéral (60°) qui multiplié par lui-même donne 36, ce dernier nombre nous ramenant au 360° qui définissent un cercle. La connaissance des propriétés des nombres, les mathématiques, la géométrie et l’observation des astres sont à l’origine du système décimal et du système sexagésimal (base 0 ou 12 ou 24, puis 3, 6, 9) qui nous permettent de mesurer et de découper le temps et l’espace depuis l’Antiquité.

 

Un peu de symbolisme pour les curieux :

L’or est une couleur avant d’être un métal ! Il est dans l’aube et le crépuscule, dans certaines lumières de printemps et d’automne, il est dans le soleil, dans la flamme parfois ou dans la forge et l’étincelle. Quel stupeur lorsqu’on a découvert le métal qui porte cette couleur ! Aube et crépuscule, feu du commencement et de la fin, dans l’Antiquité l’Age d’or est majoritairement considéré comme un idéal passé, alors qu’au Moyen-Age, on l’associe plutôt à la promesse d’une révélation après la chute.  

L’argent est un métal (poussières d’étoiles) qui n’a pas la couleur et la « chaleur » de l’or, sa brillance se déduit au contraste blanc/noir. Il est symbole de l’engouement à ce qui est moins pur et binaire (produire/consommer, travailler/gagner…). Nous retrouvons ici le symbolisme de la pièce d’argent qui signe l’arrestation de Jésus-Christ. Une pièce à double face reflétant elle-même le bon et le mauvais côté de l’argent en tant que métal rare (considéré comme précieux) et monnaie d’échange. Dans la métaphore, l’Age d’argent n’est néanmoins pas lié à la dualité en tant que principe, mais au dualisme et aux conflits motivés par une entropie décadente. On retrouve ici un principe qui dans la bible est mentionné à l’aube de l’âge d’or : celui de la connaissance du bien et du mal par les représentants de l’engeance humaine (programme Adam et Eve). Dans les premières étapes de la vie, la distinction du bien-être et de la douleur s’est faite dans les eaux au cours de l’évolution, le programme Adam et Eve est un « ghost » ou programme matriciel qui a voyagé quelques millions d’années avant de se doter du corps et de l’esprit humain et de leurs facultés. Autrement dit, le passage du ressentir et du savoir innocent (stade animal) à la connaissance (comprenant le langage complexe) et à la possibilité de l’instrumentaliser. La question du libre arbitre. Comment va-t-on traiter l’information et les connaissances, va-t-on les instrumentaliser ou les partager ? Va-t-on s’aimer ou s’exploiter ?

Suivant les traditions, l’airain, parfois appelé or d’airain, est un alliage de cuivre ou plus globalement un mélange artisanal de matière meuble et de cet alliage pour la manufacture d’un objet. En termes de civilisations naissantes, nous avons ici le thème de la révolution permanente des moyens au détriment de la pureté et des besoins. En restant bon jardinier et connaisseur de la culture agro forestière, l’Homme aurait pu être l’acteur d’un progrès maîtrisé, un alchimiste de la vie, avec de l’or dans le cœur et dans les mains (le symbole perdu de l’or d’Airain), un partageur de connaissances et de denrées qui ne détourne pas l’argent et l’objet de leur valeur utilitaire ou esthétique… Un équilibre cependant trop fragile pour une humanité encore puérile et inexpérimenté en termes d’expérience de masse… Trop fragile pour résister à l’enfance de l’art et à l’expérience de la décadence.

Le fer a la couleur d’un argent grisé, qui aurait perdu toute sa pureté, son éclat. Il symbolise depuis bien longtemps le métal impur. Dans l’échelle chronologique moderne, l’âge du fer (qui débute environ 1 000 ans avant J-C) a marqué le berceau de la future Homestake, en d’autres termes la mine, la forge, la déforestation, le besoin de main d’œuvre, l’urbanisation qui s’en suit (…) et la multiplication des armes. Métal  impur enfoui dans la terre, le fer symbolisait aussi la Masse impure : poids du métal et supposition de sa provenance des entrailles de la planète. Le centre de la sphère pour les rationalistes de l’époque où le monde en dessous pour les adeptes de la terre plate. La géologie leur donne raison, le centre de la terre est constitué d’une succession de couches de fer et de magma. Fer fut aussi la terminaison de Lucifer, Luc représentant la lumière considérée comme pure, le i (9ème lettre) la transition ou fin de cycle, et fer la masse considérée comme impure. Lucifer est donc l’ange de la vie et de la mort : pas de lumière sans ténèbres, pas de voyage sans point d’émission et de réception, pas de vide sans masse… Plus particulièrement, Lucifer est donc l’ange de l’incarnation de la substance ! Le vide non vide, la matière non pleine et des systèmes destinés à s’exprimer puis se dégrader, qui finiront par permettre avec la touche de Lucifer, la manifestation de l’observateur : le vivant. Et puis l’Homme, au grand dam des premiers de la classe, Michel et ses copains. Cette fichue créature doté d’assez de talents pour détruire la création à sa guise. Et pour cause, créature lumineuse par son esprit, mais corruptible et sujette à la décadence par phénomène de MASSE, l’Homme et son orgueil (conscience propre) se retournera bien contre la nature et fera l’expérience de la génération de sa propre souffrance. C’est la révolution ou crise de jeunesse de l’humanité. L’Orgueil, en tant que gardien de l’individu pluriel et des civilisations que ce dernier incarne, se trouve contraint de nous armer les uns contre les autres. Dans la symbolique biblique, il s’agit de la bataille des anges. Dans la gnose et l’hermétisme, Lucifer est vu comme décrit ici, de façon ambiguë… Dans les canons retenus par l’Histoire et sous l’influence de la politique, il se résume au mal que l’on rattache à la notion de ténèbres et il est considéré comme déchu après sa défaite au profit de la Lumière. La version ambiguë est un modèle de logique face à celle de la liturgie classique ! Si l’on considère l’orgueil comme le gardien de l’état humain de la substance (côté divin/côté humain ne faisant qu’un), il est un don du principe de création (créateur/créatures/saint esprit) et tout comme ce premier, dernier et éternel, il est nécessaire de par sa propre nature. Autrement dit, la vie charnelle n’est pas impure au sens moral, elle n’est ni aussi parfaite qu’un triangle  équilatéral, ni aussi pure que certains gaz, ni aussi élémentaire que certaines particules, parce que si  elle l’était nous serions demeuré au stade d’évolution moléculaire propre aux premiers instants du Big-Bang ! La condamner par un procès obscurantiste au titre de ce qui serait considéré par amalgame comme pur, originel, éternel et BON est donc la véritable hérésie ! Quand-au jugement de Luc I fer, comment juger quelque chose dont on ne s’est pas même accordé sur la signification ? D’un point de vue logique, un Dieu Tout Puissant et interventionniste qui pousserait les vivants vers le bien, c’est un paradoxe, une ineptie sans le moindre sens. À l’équation du jugement de la vie charnelle et de l’Orgueil, il convient donc d’intégrer les notions d’interactions en collectivité, de choix, de tentations, d’atouts/faiblesses et de forces de conditionnement (mécanique des causes et des conséquences complexifiant les prises de décisions en fonction des choix actés). En tant que gardien de l’individu ou de la personnalité morale (somme d’individus), l’orgueil est soumis à l’expérience Babel en tant qu’intelligence (analytique et mémoire) et conscience propre devant assumer son appétit. Or, une conscience propre est dotée de sentiments, l’un d’entre eux est l’amour propre. Ce dernier bien que nécessaire et naturellement propre à la relativité (pluralité des points de vue ou référentiels) est la première faiblesse de l’orgueil face à l’expérience Babel dans laquelle il se fait rapidement le ministre du politiquement correct et de la bonne réputation. Au détriment des sentiments plus nobles qui l’accompagnent et composent son ordre : la reconnaissance de soi en fonction de la reconnaissance de l’autre (ratio, intimité, amours), la reconnaissance de soi en fonction de la reconnaissance de la pluralité des autres (vivre ensemble), la reconnaissance de soi en fonction de la reconnaissance de l’ensemble (la vie, l’univers). Mettre fin à la guerre manichéenne qui sévit en nous entre la Lumière et les ténèbres, revient donc à mériter enfin le paradis terrestre, dont même la luxuriance de l’Age d’or n’a pas suffi à nous épargner la mauvaise expérience. Un accord entre le cœur, la raison, l’appétit et la foi capables de rayonner entre l’individu et les sociétés qu’il incarne. 

 

Conclusion :           

J’espère que cette relecture contextuelle de la métaphore eschatologique des 4 âges concentrera votre attention sur l’importance de la déconstruction du langage pour unir enfin l’Homme de foi, l’Homme de raison, l’artiste et le politicien qui sommeillent tous deux en nous. Ce qui est mis en avant ici, n’est autre que le principe d’immanence qui nous aiderait enfin à réduire les fractures complexes que nous avons engendré en dissociant les notions de conscience et de matière. Le lien entre les deux natures, les états et les innombrables formes de la substance est le langage ! Une logique et des programmes associés au hard et au soft-ware, un tissu matriciel et ses manifestations physiques !  Un lien brisé, un langage instrumentalisé avant d’avoir été compris. Une matrice n’est pas un Dieu tout puissant et paradoxal dont la détermination fixe un scénario unique entre l’alpha et l’oméga, simple logique, une matrice n’est pas non plus une intelligence qui joue avec de la matière première et des pantins vivants. La créature, sous peine de travail, de complexité, de raffinement bénéficiera du libre arbitre dans un univers déterminé.  Et comme nous l’avons vu, de la possibilité de falsifier le langage et d’instrumentaliser la connaissance.

En d’autres termes, véroler le programme originel.

Je vous présente Mister Smith (de la trilogie Matrix). Homo-falsus, un usurpateur capable de se répliquer à l’infini et doté du pouvoir de mutation, en mauvais mais talentueux élève qu’il est. Cet agent véreux, c’est nous qui l’avons programmé, ensemble, entre maîtres et esclaves, par accord tacite. Il sert depuis toujours les systèmes d’exploitation que nous engendrons en déniant notre défaut de langage entre hommes et femmes, entre voisins, entre maîtres et esclaves. Et entre la nature et nous. La vérité est toujours plus simple et complexe qu’on ne l’imagine, elle se révèle et se partage par l’expérience et la sémantique, elle réunit l’ingénierie extérieure et intérieure (réductionnisme, théologie, spiritualité, art, philosophie, politique…), elle est à la fois commune et intime. Parfois nous la dénions, parfois nous la renions, et lorsque nous l’acceptons, nous la sacrifions à un Léviathan dont la puissance et la morbidité augmente proportionnellement à l’ampleur de ce sacrifice. Doté de l’IA, notre système d’exploitation actuel, le Titanesque Léviathan 3.0, tend à nous soumettre au pouvoir et à l’omniprésence de la machine…

Mr Smith a fait peau neuve, il a carte blanche.

Un Néo (Noé ou Éon ou encore né H2O) sommeille néanmoins en chacun de nous, il doit s’éveiller et comprendre que la matrice ne sert personne en particulier, ni le bien ou le mal, ni l’Homme ni la machine qu’il fabrique. Elle n’est pas responsable du virus Smith et n’interviendra pas pour autant en la faveur de Perceval (Néo), qui devra mériter le Graal et poser correctement sa question. Il devra inverser la situation du traqueur et du traqué, anticiper ses coups jusqu’à ce que Smith et Néo se reconnaissent l’un en l’autre. De cette embrassade ne devrait rester que Néo dans sa renaissance… Adieu Homo-falsus, à un de ces jours peut-être, tu ne nous manqueras pas !

Dans un courant global qui emporte tout dans la décadence, un Néo est nécessairement réduit au plus petit, insignifiant, perdu dans la masse… Le Néo qui sommeille en chacun de nous, lorsqu’il s’éveille a néanmoins quelques témoins : les enfants par exemple.   

PS: ce que j’entends ici par matrice ou tissu matriciel n'est pas le système d'exploitation généré par l'IA dans le blockbuster, mais plutôt le lien et le miroir, objets indéterminables, entre l'être et le non-être, ainsi que les lois et le langage qui régissent la manifestation physique de la logique. Logique ne va pas sans ratio, sans interaction, sans susceptibilité, sans sensibilité... Simplicité/complexité, unicité/relativité et plus si affinité, l'éternité laisse le temps au temps. A méditer. Avant que l'IA ne se dote d'une conscience ou du pouvoir de nous asservir, l'Homme aura eu le temps de pousser sa souffrance et son consumérisme à leur paroxysme, avec son propre système d'exploitation, sa propre intelligence artificielle. Une prégnance des moyens au détriment des ressources et des besoins, une ingénierie extérieure qui dévore l'ingénierie intérieure, un désaccord entre le cœur, la tête, la foi et l'appétit, entretenu individuellement et collectivement par accord tacite. Néanmoins, dans le film, les frères/sœurs Wachowski ont fait une allusion à la matrice que je définis ici comme la double substance selon les termes de Spinoza, à travers le personnage de l'oracle. Néo la voi(t)(x)(e), elle voi(t)(x)(e) Néo...

Note (fait référence au symbolisme évoqué dans la section « qu’est-ce que le télos ») :

Le meilleur exemple de cryptage métaphorique mal compris par les esprits modernes, concerne Moïse et l’ouverture de la mer rouge. Moïse, en tant que protagoniste de la bible est comme Peter Pan (représentant la dualité) : il est l’enfant confié aux eaux parce que porteur de la révélation fâcheuse. Ici, Juifs et Égyptiens ne servent que de juxtaposition avec le contexte historique de l’époque. Il sera donc la particule isolée qui échappe à la loi de la masse pour se retrouver au sein du pouvoir malgré lui. Concernant Peter, il y parvient lorsqu’il devient Pan et accède au monde imaginaire : la cabine de pilotage invisible du vivant soumis néanmoins aux lois du monde physique. Avant de reprendre sa place parmi les grands, dans le monde à l’endroit, il devra affronter son reflet : le capitaine Crochet. Les notions de dualité et d’immanence portées par Moïse s’expriment pleinement dans le passage de l’ouverture de la mer. Tant qu’un seul Homme sera privé de sa liberté au nom des autres, aucun Homme ne sera libre. Ceux qui suivent la particule à même de révéler ce rapport entre l’individu et les sociétés qu’il incarne seront à même de refonder et de mériter alliance et terre promise : métaphoriquement le lit de la rivière qui porta Moïse enfant est ici la vallée salutaire formée par la mer (le tout, la masse) qui s’ouvre en deux. Un lit marque un chemin trouvé par la vie (rivière), un chemin directionnel (sens du courant) qui sépare deux rives qui formaient un tout.

Autre exemple : Noé est considéré à tort comme un patriarche humain, y compris par nombres de croyants pratiquant une lecture des textes au premier degré. Alors que la bible stipule bien, par sa durée de vie non humaine et par son époque décrite comme diluvienne, qu’il n’est que le représentant de l’éon (son anagramme). Autrement dit, il est l’archétype de la vie aquatique qui sortira des eaux pour que son engeance mérite ou non l’arche (terre et voûte céleste) d’alliance. Dans le passage de l’ivresse de Noé, sa femme et ses trois fils représentent le jeu de la spéciation par la complémentarité de la reproduction à l’identique et de la reproduction sexuée. Une affaire de sexe donc, mais qui s’est passé dans les eaux, il y a fort longtemps, et qui ne concerne pas nos valeurs morales ! Pourtant, ce sont bien les interprétations moralistes et politiques qui ont permis aux juifs, au chrétiens et aux arabes, de légitimer l’esclavagisme du peuple noir en prenant la malédiction de Cham comme prétexte émanent du livre de Dieu.

C.A.B

La science par les prismes de la spiritualité et de la théologie et vice versa...
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HOLD UP, nouveau produit de la machine à noyer les poissons...

14 Novembre 2020, 18:09pm

Publié par Persone

HOLD UP, nouveau produit de la machine à noyer les poissons...

HOLD-UP, prend-t-il vos sentiments en otage pour braquer votre raison et vous soulager de quelques dollars de plus? La réponse oui paraît légitime, mais dans le confusionnisme ravageur qui nous accompagne vers le pire, un développement s’impose…

Prenons donc tout le temps nécessaire pour mettre toutes les cartes sur la table… Ce n’est pas avec de la simplicité par défaut que l’on dénoue la complexité, ce n’est pas en 10 minutes que l’on résout des millénaires d’empirisme ! Une simple critique de ce Hold-up en tant que phénomène cyber-médiatique reviendrait à justifier le système binaire horizontal et/ou vertical dans lequel nous nous perdons tous, happés par le vortex sans fond de la critique de la critique de la critique…  + ou - ∞ (l’infini).

Malgré sa popularité prévisible, ce documentaire défend assez mal la cause et la vérité qu’il prétend pourtant servir. Peut-être part-il d’une bonne intention, peut-être est-il une contre-attaque politique de l’opposition populiste ou pire l’œuvre d’un lobby quelconque, quoi qu’il en soit le fait est qu’il a une fâcheuse tendance à la rhétorique et aux effets marketing, une fâcheuse tendance à dire une chose et son contraire, le tout lissé dans une ligne conspirationniste. Cette même ligne que les gouvernements ont utilisée comme un épouvantail bidon depuis les années 70, donnant plus de crédit à leur autorité que l’inverse.

La meilleure façon de manipuler l’opposition, consiste à l’anticiper et à la laisser se cristalliser autour d’icônes auxquelles on donne les moyens de déclencher des mouvements prévisibles sur lesquels il s’agit de spéculer.

Cela revient à donner une arme à votre opposant alors que vous êtes le concepteur et le marchand d’armes, sachant très bien que celui qui doit utiliser l’arme le fait au détriment de sa raison et de ses sentiments les plus nobles. Par définition, la réaction de révolte, tout comme l’application du principe de précaution par les autorités, se font par défaut, en l’absence de solution ou de volonté réciproque de briser l’hermétisme tout puissant. Le sacrifice du principal au profit des intérêts !

L’extrême gauche et l’extrême droite font partie de ces épouvantails, mais par définition encore, ils étaient destinés à mal vieillir et ils font tâche dans les jardins de la démocratie. Dans le contexte de la guerre froide et de la grande révolution des mœurs, la culture New-Age est devenue un de ces prismes binaires (aimant et épouvantail à la fois) au service de la politique. A l’inverse des autres, il cadre parfaitement à l’air du temps et est totalement inoffensif. Très populaire, tout en musique (influence des accords mineurs et majeurs), il séduit parfois les réactionnaires ou les conspirationnistes sur le retour … Mais surtout,  il véhicule le positivisme et le life coaching individualiste à grande vitesse, tout en banalisant inconsciemment les raisons du bel avenir du mal. Les maux les plus inquiétants, la violence la plus hypocrite et les valeurs les plus négatives.

Notons au passage que l’annulation des dettes et des intérêts au profit du principal, correspond, en sus du vocable économique et philosophique, au jubilé du roi, autrement dit, le retour de l’Homme libéré de son IA, un roi de la chaine alimentaire de nouveau capable de cultiver son jardin intérieur et extérieur.

Imaginons maintenant qu’une majorité de gens paniquent, brisant un peu plus les liens qui unissent encore le peuple aux institutions qui les représentent… Imaginons qu’ils décampent à la campagne sans la moindre étude de projet, dépouillent les rations de survie dans les magasins et visent leurs comptes en récupérant tous leurs actifs… Au lieu d’obtenir la paix et la liberté conditionnelle espérée dans leur fuite protectionniste, ils motiveront la même mécanique qui a fait des ravages dans les années trente. En d’autres termes, ils accélèreront la mise en place du Nouvel Ordre Mondial, ce Thanos inéluctable qui installera sa suprématie en nous promettant d’éviter le pire. Au-delà de son aspect naïf, ce documentaire peut s’avérer dangereux et servir les intérêts des actionnaires du nihilisme.          

1. Mise en contexte :

Souvent discrédité par les dérives et le prosélytisme de ses acteurs, le complotisme n'a plus necessairement bonne presse... En réaction positive, les amateurs du genre parlent plutôt d'action citoyenne, une association de termes très appréciée. Bien que l'actualité légitime totalement la popularité de l’expression, cela nous fait néanmoins oublier que la citoyenneté, depuis l'Antiquité et la croissance des empires, signe un accord global consumériste. Un accord tacite, j'insiste sur le terme, par lequel les pouvoirs politiques, les voleurs, les profiteurs et ouvriers sont unis dans une course plurimillénaire dont le résultat se solde par l'Anthropocène. Complot? Non! Mécanisme d'Histoire et conséquence de l'hermétisme du langage entre maîtres et esclaves, mais aussi entre la sphère fermée (maître/esclave) et l'univers (interactions et donc langage) qui les entourent et les constitue.

Parenthèse utile : notons que le langage de la nature n'est pas hermétique, mais subtil, dans le sens où il nécessite un bon rapport entre la tête (la raison, l'analytique, la foi en ce que l'on constate et vérifie), le cœur (les sentiments, la foi ressentie) et "les tripes" (l'appétit, la volonté) pour être conscientisé par l'Homme. L'hermétisme vient donc encore de ce dernier, qu'il soit maître ou esclave, dans le sens où nous instrumentalisons notre propre langage pour nous exploiter ou nous concurrencer les uns les autres, ceci nous poussant à incarner des puissances dont l'activité est hermétiquement séparée de l'équilibre naturel lentement généré par la nature. Sémantiquement, cela revient à dire que nous sommes hermétiques aux expressions de cette dernière, que nous ne prenons pas en considération ce qu'elle manifeste et que nous utilisons l'information et les interactions pour nous retourner contre elle alors qu'elle est par son fond et la diversité de ses formes, le véhicule immanent du langage. Immanence du couple "Interaction/existence": l'interaction c'est l'existence et vice-versa, et la vie est une conséquence de ce principe, une conséquence manifestée par un observateur qui porte en lui le langage. Par la spéciation, l'observateur humain est la créature qui développera suffisamment ses facultés de communication pour que cela lui permette de comprendre et de partager la connaissance par des outils sémantiques, scientifiques, théologiques, artistiques...  Com/prendre (prendre ensemble) et partager est donc ce que nous permettent nos facultés, mais n'étant pas le fruit du paradoxe "Dieu tout puissant", nous bénéficions dans ce monde déterminé, d'un libre arbitre! Or nous avons choisi non pas de comprendre et de partager, mais d'instrumentaliser et d'exploiter.  

Après avoir visionné l'intégralité de ce documentaire, je déplore donc le fait qu'il dénonce d'importantes et tristes vérités tout en entretenant le confusionnisme ambiant. Le conspirationnisme n'est jamais assez scrupuleux pour expliquer des mécanismes dont il fait inconsciemment partie des rouages. S’il l’était, il ne se contenterait pas de dénoncer, il exprimerait des solutions.  Au lieu de cela, il utilise des vérités et jouent sur les émotions. Ainsi, sa popularité est-elle proportionnelle à sa force démagogique : la focalisation de la colère des masses sur les coupables désignés du moment. Les empereurs et les rois ont longuement fait l'expérience du jeu de l’opposition, des changements de régime, de la violence révolutionnaire (…) et des spéculateurs qui en sont les actionnaires ! Mais depuis la seconde Guerre Mondiale, le jeu de la chaise musicale s'intensifie, se libéralise, et se pare de formes moins barbares... Officiellement, on appelle cela la révolution permanente, officieusement, la stratégie du choc. Le documentaire utilise donc une vérité, "nos énarques multimilliardaires jouent sur ce mécanisme et nos politiques ne sont que les roitelets contraints de jouer à la chaise musicale" (BUZZ assuré)… Malheureusement il fait l'impasse sur les conséquences de la cristallisation de notre colère, si légitime soit-elle :

Si nous décapitons ces actionnaires des maux globalisés, cela n'aura pas résolu la raison de leur existence et d'autres têtes repousseront instantanément sur le terrain fertile que nous avons tous bâti.

Il y a donc matière à douter soit de la perspicacité de l’équipe qui a validé cette réalisation, soit de son honnêteté.

Le Titanic est en péril, cela ne fait plus l'ombre d'un doute, quelles sont donc les priorités? Trouver une solution en comprenant les mécanismes plurimillénaires qui nous poussent à accélérer la vitesse de croisière ? Ce qui nous permettrait de ralentir le navire d'un commun accord entre dirigeants et dirigés et d'éviter ainsi de percuter un iceberg qui nous sera définitivement fatal. Ou surfer sur la vague du scandale, afin de désigner des coupables et autres boucs-émissaires, alors que nous avons tous pris notre billet et participé à l'aventure, volontairement ou par défaut? 

D'un côté, les pouvoirs optent pour les cachets d'aspirine et l'opium pour dissiper les symptômes et éviter la débandade... De l'autre, les réactionnaires dénoncent ou réclament de nouveau que l'on coupe des têtes... Au milieu, les braves gens se font dessus, dépérissent et se soupçonnent les uns les autres... Et autour de cet entonnoir global, les prédateurs et les charognards attendent leur heure. 

Un autre paradoxe de ce docu est donc de dénoncer des techniques qu'il utilise lui-même: jouer sur les émotions, dont les plus manipulables sont la peur et la colère. 

 

 

2. Afin d'étayer ma critique, quelques paradoxes dissimulés derrière le markéting de cette réalisation :

Premièrement, avant la montée en crescendo des arguments et de leur poids, le premier tiers du documentaire est assez grossier. Après 30 minutes de « dire sans ne rien dire », on entend qu’un virus fait qu’on ne peut l’exterminer, il faut vivre avec. CQFD ! Quelques minutes plus tard, un porte-parole de l’état est montré du doigt et on entend alors : « sur quoi se basent-ils pour dire que cela va durer ? »… On remarque aussi que les sources des documents montrés à l’écran ne sont pas suffisamment explicitées et que certains d’entre eux ne sont guère probants. Dans un passage, un médecin  italien est sensé nous prouver que les interdictions en matière d’autopsies dissimulaient la volonté de cacher un gros fake dans le recensement des morts étiquetés Covid, pourtant le médecin en question ne fait qu’exprimer qu’il fut regrettable de limiter les autopsies parce qu’elles ont entre autres révélé des mécanismes d’embolie qui peuvent s’ajouter aux symptômes respiratoires et qu’elle nous permettent d’avancer plus vite dans la connaissance de ce virus et de ses effets. Des boulettes comme celle-là, le docu en est truffé.

Dès la première heure, la radicalisation du principe de précaution et la légitimité du pouvoir et des actionnaires qui nous l’imposent sont mises à mal, normal dira-t-on, du lourd, incontournable… Néanmoins, rien de nouveau sous le soleil. Le scandale du véto sur la chloroquine, ça c’est du news ! Ce remède qui faisait il y a peu une concurrence déloyale à l’Artemisia  annua chinoise et africaine en matière de gestion du paludisme, et qui se voit aujourd’hui damer le pion par un autre médoc version seringue et prix fort. Le scandale de la chloroquine, du Lancet et du Rivotril est une horreur, les auteurs du documentaire auront le mérite d’avoir insisté sur la question.

Le ton est donné, la musique joue, une grosse vérité bien méchante, puis deux, puis trois,  ça  vous calle dans le canapé et c’est partie pour une heure quarante de plus…

À approximativement 1h et 30 minutes : est abordé le sujet des prophètes milliardaires qui ne peuvent qu’être les auteurs du complot. La rhétorique utilisée dans ces passages « il l’a prédit, il compte donc parmi les auteurs du grand complot », est une manifestation du degré de paresse mentale du commun des mortels : un prophète est soit une sorte de messie et un messie ça n’existe pas, soit un visionnaire, soit s’il est milliardaire, un ignoble spéculateur qui nous a tous enflés. Ce genre de mise en scène démagogique a pour effet la banalisation de la victimisation du citoyen lambda, défini comme incapable d’anticiper lui-même le jeu des probabilités concernant la lecture des grilles du futur, en fonction du passé. En outre le documentaire n’apporte rien sur la question d’un tel phénomène d’apathie collective. En dehors des clichés confirmant la règle du jeu des secrets de polichinelle : les médias, les nouvelles techniques de com, les portables, l’IA. La belle affaire ! Voilà plus de deux siècles que nous menaçons la nature en tirant tous profit d’un matérialisme dont le coût en vies et en énergie est au-delà de nos moyens. En d’autres termes, que nous cautionnons une bureaucratie technocratique consumériste qui massacre tout sous nos yeux…  La vie au service d’une IA, ce n’est pas un scoop ! Les ultra riches sont bien souvent des expérimentateurs sans scrupule ou des opportunistes, mais le peuple consent lui aussi à l’expérience. En outre, depuis ces deux derniers siècles, l’Homme consent au lavage de cerveau et perpétue la malédiction de Cassandre, non plus par la force, mais pour la récompense.  

Vers 1h et 08, ambiance déjà soutenue, ton solennel, une protagoniste soulignait : « c’est quelque chose qu’on aurait jamais pu imaginer »… Du sensationnalisme qui banalise la comédie humaine et l’acédie collective.

1h52 : Un des grands paradoxes du docu consiste à ne pas nier que le virus tue, tout en basant son argumentation sur l’illégitimité outrageante des méthodes  de protection civile. D’un côté les milliardaires fabriquent des virus destinés à augmenter la mortalité pour diverses raisons et de l’autre le virus n’est pas dangereux, il est une fausse alerte. Après avoir entendu le témoignage d’un médecin qui parle d’un nombre alarmant de confrères morts dans les services dans lesquels il exerce, nous assistons à la prestation d’un spécialiste en pharmaceutique : «  Finalement il n’est pas dangereux ce virus, il est un peu plus dangereux que le corona virus naturel parce qu’on y a foutu des saloperies, mais finalement il n’est pas dangereux ». Et ce gentil monsieur de finir en beauté : « Ce qui est très dangereux, c’est le vaccin à venir…» CQFD.

2h08 : une spécialiste en matière d’Histoire et de psychanalyse des entités politiques engage un beau discours, plutôt convaincant, jusqu’à l’emploi du mot complot pour désigner le machiavélisme empirique relatif à l’exercice du pouvoir. Malgré tout, sa tirade sur ce phénomène politique aurait pu conserver sa pertinence si elle n’avait pas conclu par : «ce qui est nouveau, c’est qu’on n’a pas le droit d’y penser… » Aurait-oublié l’Histoire ? Les persécutions millénaires et les tensions qui opposent encore les progressistes, les conservateurs, les croyants et les rationalistes ? Une fois encore, le documentaire banalise les conditions de l’asservissement de l’Homme par l’Homme et de l’Homme par l’IA. L’Orgueil humain consent à se convaincre qu’il est victime d’un sort invincible ou d’un complot sans pareil, mais il fait difficilement l’effort d’admettre qu’il est le pigeon d’une même supercherie depuis l’aube des civilisations.

2h11 minutes : l’intervenant est particulièrement pertinent, le passage sur le poids des sociétés marchandes « Apple n’est pas un pays » est édifiant, mais il ne développe pas assez le champ sémantique autour du terme « société ». Autre point important de son discours : « là ou ça devient vraiment embêtant, c’est quand le socle éthique, le socle moral (…), est confisqué avec cette notion qu’il y a des gens qui peuvent y réfléchir et des gens qui vont le subir… Le problème vient quand une élite considère que vous n’avez plus le niveau pour accéder à cette connaissance » … Nous pouvons en convenir, le sujet n’est pas d’actualité, mais il est un des nerfs principaux de toute notre mécanique consumériste. Malheureusement, juste après ce passage, le documentaire utilise ce thème pour faire dire à un « méchant docteur millionnaire nécessairement conspirateur» ce qu’il ne dit pas !

2h 17 minutes : conférence du Dr. Alexandre Laurent (énarque et fondateur de Doctissimo) devant les étudiants de Polytechnique et CentraleSupelec.

Les réalisateurs du documentaire utilisent une séquence isolée dans le discours et une narration ambiguë du conférencier pour lui faire dire l’inverse de ce qu’il dénonce. C’est le fake le plus grossier du reportage. En outre le conférencier cite la dernière œuvre de Harari (auteur de Sapiens) qui y fait la critique d’Homo Deus (homme amélioré moderne, produit et acteur de la technocratie). Le docteur L.A déclame un passage de l’œuvre dans lequel s’exprime la mégalomanie eugéniste d’un technocrate haranguant ses foules, et sans transition il continue son discours, ce qui au montage laisse l’impression qu’il est lui-même un nazi nouvelle génération ! Pourtant il insiste bien sur le fait que nous, lui et ses élèves devons lutter pour réduire le grand gap qui se creuse entre les élites et la masse.

C’est assez misérable d’utiliser des méthodes de confusion charlatanesques en s’appuyant sur un sujet sensible et de la plus haute importance.

 

Conclusion :

Dans le meilleur des cas, les auteurs de ce docu auront leur petite maison de campagne à vos frais et le docu n’aura pas trop de conséquences. Dans le pire, un des lobbies engendré depuis les seventies  aura porté ses fruits et une masse croissante de réactionnaires ou de néo-survivalistes va contribuer à favoriser inconsciemment la chute, le crash des banques, le Nouvel Ordre Mondial et le retour à la passivité par la nouvelle donne tant attendue.

Où peut-on trouver des lobbies qui bénéficieraient de cette vague de confusionnisme ? Parmi les actionnaires du New-Age, mais aussi du côté des puissances qui spéculent sur la chute de la civilisation judéo-chrétienne ou de l’Empire occidental…  A l’Est par exemple, dans ces pays dont nous avons trahi la confiance depuis trop longtemps et qui courtisent déjà ce Sud dont nous avons organisé la misère. Les alliances entre les nouveaux nationalismes et pseudo communismes de nature capitaliste sont particulièrement virulente en matière d’espionnage, d’infiltration et de politique de déstabilisation. À ce jeu, les nouveaux actionnaires du syncrétisme, les spécialistes de complots en tous genres, les alarmistes médiatiques, les Soral ou les nouveaux gentils du front national qui courtisent à l’Est et tentent de faire bonne figure au Moyen-Orient, ne sont que des pions sur un échiquier plus complexe qu’on ne l’imagine !   

Alors on fait quoi ?

On comprend (prendre ensemble) que les secrets de polichinelles sont à l’origine de la fracture humaine, cela concerne l’homme et la femme, la famille, le clan, la nation, les blocs et l’entité mondiale que nous méritons. En d’autres termes cela concerne la foi, la politique et l’ingénierie dans leurs dimensions  extérieures et intérieures. Déconstruire ensemble, enseigner et réparer.

Le sortilège qui annule les sortilèges, la passerelle sémantique, arithmétique et géométrique qui rétablie l’accord de langage perdu entre les Hommes et entre les Hommes et la nature. Un lien qui libère entre la science, la foi, la politique et l’art, un contre anneau de pouvoir qui seul pourra dissiper le mythe du choc des civilisations. Je rappelle que ce premier et dernier mythe est le mortier qui nous conduit impitoyablement vers un trou noir, une prison gravitationnelle morbide dont même la lumière ne peut ressortir. 

A bon entendeur…

 

Epilogue : imposer ce que l’on sait, savoir ce que l’on impose et connaître ce que l’on propose :

Ayant enquêté sur ces mécanismes d’Histoire, à mes propres frais et depuis une petite trentaine d’années, l'épistémologie et la déconstruction du langage m'ont permis de comprendre il y’a 6 ans environ, la nature et le fonctionnement de notre empirisme sacrificiel, ainsi que l’évolution du virus de la falsification du langage et la mécanique artificielle de cette forge omniprésente où l’on manipule la substance, la connaissance et l’esprit humain. En d’autres termes, de quoi faire écrouler sur elle-même la folie d’un Orgueil nommé Sauron dans l’œuvre d’un Tolkien : une tour artificielle en réflexion morbide permanente, bâtie sur la manipulation des interactions « exprimés par » et « exprimant » le langage… De quoi conjurer la manipulation toute puissante de l'Homme par l’Homme et la manipulation consumériste de la nature, violée jusqu'à son atome ! Il existe donc des solutions pour reprendre le contrôle d’une machine infernale « too Big to fail », des solutions accessibles à tous, dont la principale est non monnayable, gratuite par nature mais subtile et inviolable. Une immunité possible contre les virus artificiels portés par la programmation empirique de notre système d'exploitation, un accord capable de démystifier le choc des civilisations, un lien universel qui libère, un sortilège qui annule les autres sortilèges.

Partageant cette expérience sur les réseaux depuis 10 ans, par logique, par simple solidarité envers la vie, en réaction à l’indécence de nos situations individuelles et globales et en y sacrifiant beaucoup de temps et d’énergie, je me suis aperçu à mes dépens que je me heurtais à une singularité monstrueuse, le vortex de l'hermétisme réciproque :

Les gouvernés (esclaves), malgré les traitements que leur réservent les gouvernances (intendance constituée de puristes et de contremaîtres) et ceux qui les manipulent (maîtres), demeurent cantonnés dans l'entonnoir du conformisme et de l'opposition, parce qu'ils ne se donnent pas les moyens d'accéder aux connaissances par lesquelles des initiés à l'exercice du pouvoir les manipule.   Depuis 10 ans mes publications semblent trop désintéressées et trop peu vendeuses pour être visibles. Bien qu’elles rendent hommage à la simplicité engloutie par le modernisme, elles abordent des points complexes propres à l’entropie de notre système. Or, je constate régulièrement qu’elles font « choc mou » ou mauvais hôtes parmi une agora ne jurant plus que par la simplicité, alors que son mode vie est le symbole même de la sophistication, de la complexification. Monsieur Toulmonde est une somme de nombrils particuliers, il ne veut pas trop se creuser les méninges, il veut du positif, ou au contraire, des scandales, des vérités sales mises en boîte, des coupables, une nouvelle révolution (...) et une relance. Une relance ou une catastrophe sacrificielle, malencontreuse pour les pessimistes, naturelle selon les nihilistes.

De la même façon, les consommateurs apprécient exclusivement l'info toute empaquetée, pro, rapide à ingurgiter, et en images de préférence. Payante s'il faut, cela fait partie d'un paradigme qui date d'on se sait quand et "too big to fail".

Une juste évocation de l'hermétisme pourrait s'exprimer ainsi : portez la πr philosophale devant un seigneur, il tentera à tout prix de la saisir et elle disparaîtra de fait. Portez-la devant l'esclave et il ne la verra même pas, fusse-t-elle offerte sous son nez. Portez la croix ou le miroir devant un vampire et il attendra la nuit pour vous tuer ou vous convertir, portez-les devant ceux dont ils sucent le sang et ils se moqueront ou se prosterneront aveuglément.   

La notion de mérite est donc liée au sacrifice de soi, pour rien, pour tout, pour les autres, pour soi. Et la gratuité du geste est essentielle. Essence, ciel.

Plus tu partages gratuitement  moins tu es visible, plus tu trouves, moins tu obtiens d'attention, plus tu appelles un chat un chat, plus ton propre entourage quittera ton rafiot comme un rat… Te préférant les scandales, les distractions positives, les potins,  les gros bobos, les petits rien, les grands chagrins...

Un produit comme Hold-up en revanche fait souvent un Buzz, avant que les débunkeurs, les médias classiques et le  bouche à oreille ne révèlent ses failles.  

 

C.A.B (Personne)        

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La bible, l'arithmancie interdite et la science

6 Octobre 2020, 12:58pm

Publié par Persone

La bible, l'arithmancie interdite et la science
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La bible, l'arithmancie interdite et la science
La bible, l'arithmancie interdite et la science
La bible, l'arithmancie interdite et la science

Tout et rien ne sont que des signifiants, non des signifiés, ils sont comme deux vases communicants dont la nature nous échappe autant que leur contenu et leur contenant. Toute proposition affirmant leur distinction par deux existences propres demeure incomplète et leur observation par l'œil est nécessairement aussi trompeuse que l'idée primaire d'un vide dissocié du plein. Tenter de créer les conditions du vide absolu ou de reconstituer l'origine du Big-Bang, alors que la forêt brûle par la main de l'Homme dit amélioré, revient à se détourner d'un oasis naturel en suivant un mirage bien réel qui trahit la conscience qu'il reflète. Tout et rien n'échappent pas au principe de la relativité, leurs valeurs sémantiques respectives sont approximatives. Néanmoins, le binôme incluant les deux notions caractérise les forces d'interaction entre ce qui se vide et se remplit. Des forces immanentes qui relient les infinis... Un rien possède un sacré potentiel, il dissimule donc ses forces et bien d'autres choses, des choses impossibles, des choses évidentes, des choses accidentelles, des choses probables et des choses inéluctables... Que d'affirmations! + fois + fois + ... Tout peut arriver et cela signifie encore que "je ne sais quoi, je ne sais où, je ne sais quand, ne finira jamais.

 

 

Le signe plus, manifestement et malgré la négation, entoure et protège le 0. Les cosmologues et les physiciens décrivent la création d'un univers comme soustraite de l'équilibre du 0 absolu, par consentement d'énergie. Ils évoquent aussi la victoire de la matière en tant que berceau potentiel de la vie, contre les forces qui tendent à l'annihiler et au sein desquelles la vie charnelle ne serait pas possible. Victoire constatée dans le monde perceptible par la stabilité et la neutralité électrique des particules complexes qui nous entourent : les protons (charge positive) liés aux neutrons et s'équilibrant avec le nombre d'électrons. En mathématique, lorsqu'on divise le -1 par un autre nombre négatif tendant vers - ∞, on obtient un nombre positif tendant vers le 0. En biologie, ce dernier est comparable à la cellule en tant qu'œuf ou membrane reliant l'intérieur à l'extérieur. Cet œuf se divise par des forces de pression et d'attraction agissant depuis l'extérieur, mais aussi à l'intérieur. ces forces étant indissociables des notions de famille nucléaire, de gravitation et d'interactions électromagnétiques : + repousse +, - repousse - , + et - s'attirent. La cellule et l'intelligence de son hôte, l'acide nucléique ARN/ADN, réagissent aux informations digérées captées du milieu qui les entoure et accepte la pénétration de la verge du temps qui est son devenir. En se divisant, elle se multiplie. Enfin, d'un point de vue géométrique, voyons ce principe de l'œuf comme un ratio entre le vide et le plein et visualisons les notions de points de convergence, points de divergence et points de vergence. En trois dimensions, se dessinent des orifices concaves épousant des formes convexes, des trous et des pics, des points noirs dans la lumière et des points blancs dans les ténèbres.  Le principe trinitaire se manifestant par l'unité du dehors, du dedans et de la frontière poreuse qui les lie par le serment du langage. Des nœuds, des boucles et des anneaux qui font la plomberie d'un tissu multidimensionnel. Des trous blancs revers d'un trou noir, d'un point de vue cosmologique, et à notre échelle, des pores, des bouches et des anus ou des conduits sexuels reliant l'intérieur à l'extérieur. Des frontières concaves et convexes à la fois pour le plaisir de la belle et de la bête... Un sanctuaire fécondable, un coffre fort aux œufs d'or concernant la belle, et une planche à billets reliée quoi qu'on en dise à la banque centrale du génome, concernant la bête à apprivoiser. La complémentarité des formes concaves et convexes traduit celle des forces concentriques ou excentriques agissant comme un ratio de densité relatif à la double nature de la substance. Traduisons le langage des formes en verbes : entrer/sortir/ressortir ou exposer/imploser... Ou encore définir les ensembles (circonscrire), scinder les parties en tranchant le nœud de möbius qui relie la surface extérieure à la surface intérieure (circoncire).  Exemples de formes symboliques : ʘ Ȯ Ȭ Ͼ ὢ Ѽ ϒ ɷ ȹ.

 

 

De la qualité de nos voyages entre six pieds sur et six pieds sous terre :

 

En conditionnant les générations mâles au rite de la circoncision, les pouvoirs religieux ont occulté le fait que les premières écritures ou traditions orales évoquaient leurs premiers protagonistes comme des figures métaphoriques s'inscrivant dans l'aventure de la spéciation. Dieu a-t-il enseigné à Abraham les érotiques lois de la géométrie et de la mathématique universelles " Après 9 tu circoncis l'espace, après 12 tu circoncis le temps et nombreux seront vos descendants", ou lui a-t-il véritablement ordonné de circoncire charnellement ses enfants?

 

Suivant la logique de la longévité des patriarches dont le raccourcissement progressif de la durée de vie témoigne de l'évolution, celle d'Abraham (175 ans) indique une période annonçant le règne de l'homme doté du temps de vie n'excédant que rarement un siècle. Moïse vivra jusqu'à 120 ans et les patriarches dont l'existence est effectivement attestée par la tenue des comptes, les archives et la consignation de l'histoire, ont nécessairement une durée de vie correspondant à notre réalité. Abraham demeure un père métaphysique. Outre les codes arithmantiques dissimulés derrière l'âge des patriarches, cette décroissance de la longévité exprime les préoccupations de nos ancêtres concernant la théorie de l'évolution. Par la sexualité, l'animal dépense plus d'énergie et accélère son vieillissement, mais obtient les bénéfices de la perpétuation diversifiée de la vie. Les patriarches antédiluviens ou vivant aux temps du déluge figurent quand à eux une des premières strates de l'éon (anagramme de Noé) correspondant à la détermination des sexes et la différenciation des cellules programmées pour le clonage et des cellules plus complexes. Ces dernières se doteront de la faculté de diversifier le fruit de la vie et de bouleverser la quiétude silencieuse, mais subiront les contraintes et les sacrifices propres à l'avalanche des événements auxquels elles participent. Le couple originel précède de loin cet éon propre au développement aquatique de la vie et à sa sortie des eaux. Dans le cadre d'une relecture épistémologique de la Genèse, les passages mentionnant Adam et Eve nous amènent à les considérer comme le DOS de ce système d'exploitation de données qu'est la vie. En tant qu'unités, doubles et forces d'existence soustraites du 0, le COUPLE est décrit dans la bible comme ayant eu à subir la contrainte de l'expression des caractères (considérer ces derniers dans les deux sens du terme) et de la difficulté du choix par le truchement des constantes, des variables, des probabilités et de la dualité. Les textes évoquent ici la relativité du libre arbitre et la capacité de discernement dans un monde déterminé. La force de proposition et le pouvoir de désignation concernant Adam non fécondable, et les propriétés de reconnaissance, de fusion, de division, multiplication, de brassage et de poules aux œufs d'or concernant Eve fécondée.

 

Au-delà des rituels fratricides, au-delà de l'instrumentalisation politique de la question religieuse, de nombreux codes sont dissimulés derrière les éléments de la Genèse...

 

Quelques exemples en 4 points A, B, C et D :

                A- La sommation du nom Adam donne 10 et  1 en réduction finale ; celle du nom Eve donne 14 puis 5. Unité pour Adam et quintessence pour Eve. 1 est l'unité de base du système décimal et 5 est le médiateur des ordres de grandeur dans ce système (0.5 pour le retour à 0, 5 pour les unités, 50 pour les dizaines, 500 pour les centaines). Dans la tradition kabbaliste, Adam est la fondation 9 et Eve le royaume 10. Protégé entre barrière (contrainte, fermeture) et louanges (remerciement, ouverture), le V est la signature de Eve : la lettre vient du vav hébraïque possédant la faculté d'inversion des notions de futur/passé, fini/non fini, être/devenir. La valeur numérique de la lettre vav, ancêtre du v, est 6, séphira de la beauté. Rappelons- nous que la langue française désigne Adam comme HOMME, dont la sommation donne 9, et Eve comme FEMME dont la sommation donne 6. Le jeu de 1, de 5, de 6 et de 9, dissimulé derrière le nom de nos protagonistes, est une évocation codée de l'hermétique maîtrise de l'art de découper le temps et les espaces. 6, 9 ou 69, que l'on retrouve dans la géométrie du yin yang, sont des formes qui respectent la proportion du nombre d'or. La valeur approximative du nombre irrationnel indiquant la valeur de Phi est 1,6. Pour visualiser rapidement (approximativement) cette proportion sur un simple segment représenté sur du papier quadrillé, il convient de tracer ce segment sur 16 cases environ (marge positive), puis de le diviser en deux (50%) et d'ajouter à cette moitié le quart (25%) de sa valeur (environ 2 cases). Le point ainsi trouvé représente approximativement la proportion du nombre d'or sur votre segment. Ici nous venons de mettre en évidence le fait que la notion de moitié fait intervenir le nombre premier (5) et le nombre pair (2). Le découpage d'un cercle en 2, 3, 4 (...) portions angulaires égales, donne des angles dont la sommation indiquera toujours 9 (90° dans le cas des 4 quartiers).  Tout comme la sommation de la valeur totale du cercle (360°). Après 0 et 1, 9 est le premier chiffre qui n'est ni pair, ni premier. 9, complémentaire de 3 et 6 est la dernière portion, la dernière boucle, le dernier quart avant le recommencement. Les 3x3 décimales suivantes de Phi nous laissent probablement un autre indice, il s'agit de 180 dont la sommation donne 9, de 339 dont la sommation donne 6, et de 887 qui réduit donne 5.Sur notre segment de 16 cases, la proportion Phi est comprise entre 66 et 69 en termes de pourcentage.

 

                B- Le pouvoir reproductif de la matrice Eve se traduit par la reconnaissance et l'intégration des informations de la semence mâle des génomes caractérisant le développement de la vie par diversification.  À la manière d'Isis et de Nephtys, aidés par les 4 génies funéraires anthropomorphes de l'Egypte antique, elle décompose l'information du corps voué à la mort  et reconstruit un tissu neuf auquel elle aura conféré ses propres caractères. Ici encore interviennent les notions de séquençage du temps (la mémoire transmise à l'œuf) et de division ou multiplication de l'espace en tant que substance vivante (la reproduction de la chair adamique). Dans le règne animal, les fils d'Adam ne sont nécessairement pas dotés de ce pouvoir, mais ils auront leur propre façon de se lancer à la conquête du temps et des espaces. La vie est affaire de code et de décryptage... Dans le paragraphe suivant, nous continuerons donc à suivre la piste du 3.69 ayant laissé ses traces sur le linéaire décimal...

 

                C- Comme nous l'avons vu, la détermination et la complémentarité des systèmes de calcul de base décimale (0-5/5-10 ou 1-5/5-9) ou radiale (0-180/180-360) sont le fruit de la non séparabilité des notions arithmétiques, géométriques, musicales et sémantiques. Pour noter la particularité de la suite de chiffres 3, 6, 9, nos précurseurs ont complété la notion de décimal par celle de sexagésimal.  La pratique de la sommation nous indique en outre qu'une des propriétés du chiffre 9 lui confère la valeur de 0 dans la réduction. Autrement dit, la réduction de tout nombre résultant de l'addition d'un chiffre quelconque à 9, aura pour résultat le chiffre en question. 5 + 9 = 14 et 1 + 4 = 5. Un autre codage sémantique se dissimule ici! En pratiquant la sommation de l'addition des heures du cadran horaire divisé en 12, on obtient le nombre 36 lorsqu'on arrive à 9 : 1+2+3 (...)+8 = 36. 9 s'annulant dans la sommation, nous pouvons continuer l'addition en reprenant par 36+10, puis 46+11, et enfin 57+12. Le total donne 69, que nous réduisons à 6. En comptant le 9, l'addition donne 78 et la sommation reste égale à 6. Inversement, lorsqu'on additionne les heures à rebours (en commençant par 12+11 et non 1+2), arrivé à 9 le résultat affiche 33, l'âge définit comme la longévité physique du Christ. Notons que la sommation de 33 donne 6 et que celle de 36 donne 9. Jésus, maître arithmancien, qui du passé extirpe la moelle du présent et peut prévoir l'avenir. Les lettres et les chiffres désignés pour nommer le couple originel sont manifestement en relation avec les principes qui unissent le ratio, les proportions, la relativité, le temps, l'espace, le mâle et la femelle... Cette relation n'est pas le fruit du hasard, mais la conjugaison de l'immanence et de la raison humaine; raison qui découvre peu à peu les constantes, les variables, les probabilités, l'ambigüité (...), et la logique de son propre langage.

   

                D- Osons quelques métaphores symboliques n'engageant point la responsabilité de l'auteur, toute ressemblance avec la réalité étant politiquement fortuite :

ADAM 100% conscience, 100%  substance, 50% mâle 50% femelle, 96% de force de proposition, 4% de force d'incarnation substantielle (potentiel de réalisation, tissage de la trame). Il génère les  semences et peut couver l'œuf (indéterminable 0) ou éduquer son (ses) hôte(s), mais ni le concevoir, ni le développer. Sous le signe des révélations du temps, le caractère Adam est déterminé, versé dans la conquête des territoires et des âges, des autres et de lui-même. Entre deux conquêtes + ou - fructueuses, l'indivisible archer revient à son second passe-temps privilégié, tourner autour de la matière féconde (69). Propre à jouer ou être le jouet des contraintes de la vitesse et des lois de l'attraction, l'archer n'aura droit qu'à un seul essai pour que la flèche de l'Amour atteignent son indéterminable  but. 96 indique le caractère excentrique et le chiffre 4 est lié à la notion de repère orthonormé permettant de mettre en fonction les équations concernant les notions de coordonnées, d'espace, de temps, de mouvement, de variables, de constantes.

Eve 100% conscience 100% substance, 100% mâle et 100%  femelle, 69%  de disposition et de force de réalisation, 31% de résilience. Signe d'espace, de réalité fragile, de floraison, de fructification des va-et- vient, d'accrétion, d'inertie, de maîtrise du tissage en 3D... Ici 3 et 1 sont respectivement espace en 3 dimensions et flèche du temps, la sommation de 31 nous ramène au 4. 69 trahit le caractère concentrique et la forge qui engendrera des clones ou des œufs par autofécondation ou sexualité. Un jeu de géométrie, d'arithmétique et de sémantique que l'on retrouve dans les cultures non méditerranéennes, l'exemple le plus répand étant celui du yin yang. Dans les proportions divines, le noir et le blanc ne font pas le gris, mais les couleurs de la vie.    

 

Tout ceci fait de la première Dame et du premier Homme antédiluviens un seul et même principe mathématique impliquant le fait qu'une singularité manifeste (notée 1) est séparée et unie à ses doubles (opposés et inverses) par le miroir de 0. Le programme "Adam et Eve" est une énième application du principe trinitaire (en 0) engendrant la logique des chiffres et l'infinité des nombres. Simplicité/dualité/relativité/ambigüité. Notons que l'épisode biblique suit directement la création primordiale de l'univers (ordination du chaos, séparation des ténèbres et de la lumière, détermination des états de la matière). Les quatre états de la matière n'ont pas encore de formes stables, des planètes commencent à réunir des conditions propres à la vie et le langage biologique de la vie encapsulée ou non, cherche justement un hôte favorable. Programmation du software de l'univers en cours! La faune et la flore sont le programme de nomination des systèmes de reproduction à l'identique et des systèmes de reproduction tendant vers l'appétit de l'infini. C'est la verge du temps qui en a la charge, celle d'ADAM qui ensemence la terre l'espace d'un vertige qui passe, sous la robe des mille et une nuits brodée pour la Dame de minuit.

 

En d'autres termes, la personnification des premiers protagonistes bibliques et l'affirmation des  dogmes et des rituels ont lentement galvaudé la pertinence du symbolisme de nos textes de référence. Ceci ayant pour conséquence la rupture entre les approches théologiques et rationalistes. La cause de cette fracture était donc politique (fourvoiement des pouvoirs religieux) et bien que les rationalistes tiennent aujourd'hui le bâton, l'hermétisme persiste, le matérialisme est insatiable et la politique entretient la fracture. Il me semble fondamental de rappeler qu'une mauvaise interprétation (moraliste et racialement orientée) du passage de la bible concernant Noé, a entraîné une cascade d'événements propres à accroitre et à justifier l’esclavagisme. (En référence aux thèmes de l’ivresse de Noé et de la malédiction de Cham.)

 

La vie est un jeu de cartes à jouer dit-on...

 

Les jeux de cartes classiques, que nous affectionnons, seraient-ils puisés de cet univers arithmantique qui agit sur la partie autant qu'elle agit sur nous et nous sur elle-même?

Un jeu est composé de 54 (9) cartes dont deux jokers. Les cartes sont réparties  en 4 symboliques différentes réparties en 2 couleurs rouge et noir comme la vie fusionnelle. Derrière les enseignes à l’image de la royauté française, s’exprime une symbolique : Deux ensembles rouges  qui font force de proposition et de décision (carreau) et nuance de cœur (cœur)... Deux ensembles noirs qui symbolisent la piqûre de rappel des conséquences de l'erreur et du mensonge (pique), ainsi que les illusions et l'ambigüité de la fortune (trèfle). 

Chaque enseigne est composée de 10 cartes représentant les chiffres de 1 à 10, et des trois hôtes du château de cartes. Tous ont double visage, pour évoquer la double nature de la substance. Les hôtes sont donc hôtes dans les deux sens du terme.

La dame et le roi ne font qu’un en leur royaume et le valet ou voleur, n’est autre que le principe d’immanence qui relie le château de Dix et ses deux protagonistes mâle et femelle. Le valet sert, le voleur reprend, ils sont tous deux un seul et même reflet des protagonistes et de la partie qui se joue dans l’univers arithmantique et shakespearien des cartes. Théâtre de l’immanence. Par-delà le bien et le mal, le valet et voleur est aussi le chevalier. Dans une finale de Poker, Perceval aurait été donné perdant… Le roi et la reine ne faisant qu’un devant Dieu et son subtil (ou malin) Saint-Esprit, nous pouvons considérer que chaque enseigne se limite à 12 cartes dont un binôme infernal.

Les deux jokers sont les excuses, la providence.

 

Observons au passage que la sommation de R(9)O(6)I(9) donne 24, puis 6, tout comme celle de R(9)E(5)I(9)N(5)E(5). Celle de V(4)A(1)L(3)E(5)T(2) donne 15 et de nouveau 6. Un triple 6 qui peut être égal à 216 (6x6x6) ou à 18 (6+6+6), mais se réduira toujours à 9. La sommation de CHEVALIER donne 2, tout comme celles de JE SUIS ou JESUS : dualité, double nature. Les sommations de HOTE et VOLEUR donnent à l’identique 21, puis 3. Tout comme DIEU, MORT, PASSION, TERRE ou MASSE.

Addition des 10 premières cartes : 1+2+3 (…) +8 = 36 (un dixième de la mesure angulaire du cercle) + 9 = 45 (angle droit) + 10 = 55, dont la réduction finale donne 1. Notons que 1 + 9 (9 pour Valet + Reine + Roi) = 10 qui revient à 1. En revanche, 1 + 6 (6 pour Hôte + Reine + Roi) = 7 ou Seth. 7 qui a les faveurs des 4 génies embaumeurs… Ou encore : 1 + 5 (pour Reine + Roi + chevalier) = 6 dont la sommation donne 7.

La matrice décimale, l'invisible 12  relatif au découpage du temps, le principe créateur féminin, son complémentaire non fécondable, et un hôte portant le Saint-Esprit (un principe trinitaire)… Voilà qui nous amène de nouveau à considérer le caractère hermétique de la maîtrise du découpage du temps et des espaces. Le maître de la partie doit cacher son jeu,  ses adversaires se couchent ou suivent la décadence en attendant meilleure fortune ou meilleure parade, suivant qu'il est joué une partie de hasard stricte ou une joute à travers laquelle ce dernier agit parallèlement à  la ruse humaine.

Dans tous les cas, les vainqueurs et les perdants alternent, les premiers deviennent les derniers et les derniers les premiers! Dans tous les cas, rien ne doit être révélé, c'est le principe même de la partie.

D'autres se servent des cartes pour pratiquer la divination. Mais les chiffres et les symboles révèlent et enseignent la mathématique et la sémantique, ils sont le socle de la compréhension de la logique et de la causalité. En d'autres termes, la seule chose qu'ils puissent faire pour un devin, est de lui indiquer ce qui RISQUE d'arriver en  connaissance de cause. Dans ce domaine, la qualité de l'inspiration dépend vraisemblablement de la convergence des éléments relevant de la raison analytique, des sentiments et de la foi.  Bien que les théories d'intrication nous amènent à nous demander si tout ne converge pas en un point sans considération d'espace et de temps, il demeure très improbable de prévoir le futur en fonction d'un tirage aléatoire à un instant T.  Ce genre d'inspirations "mystiques" étant me semble-t-il l'équivalent abstrait de l'incomplétude de la proposition rationnelle. Par effet de sérendipité ou de zemblanité, les deux méthodes peuvent motiver de pertinentes inspirations, mais aucune d'elles ne pourra prédire strictement l'avenir.

Notre intérêt pour les gains, la gloire, la chance, et la spéculation ou divination, caractérisent le peu d'attention que nous prêtons à ce qui est apocalyptique, c'est-à-dire caché et devant être révélé; tous emportés dans une révolution permanente dont les apothéoses sont de plus en plus morbides.

 

En intégrant cette logique malheureusement hermétique à une relecture des textes bibliques par le prisme de la science, nous constatons un chemin de traverse reliant les impasses de la science moderne et celle du ministère de la magie, une passerelle sémantique susceptible de les faire communiquer de nouveau entre eux et avec l'extérieur, en système ouvert. En outre, cette relecture est la voie de la réconciliation identitaire et religieuse entre l'Est, l'Ouest, le Nord et le Sud, entre les juifs, les chrétiens et les musulmans dont le complexe méditerranéen contrarie le petit vers de la route de la soie et engendre la guerre économique, le consumérisme.

 

Déconstruire et réparer, ouvrir de nouveau la main qui s'est fermée en poing et la rose qui s'est fanée en vain. Les sommations de main et vain donnent le même résultat 10. D'un point de vue sémantique, cela évoque les 5 doigts x 2 de la main et les ordres de grandeur dont 10 est la première décade. Le E, e ou 5 est le symbole de la porte énergétique à claire voie composée de 5 segments dont certains se courbent pour donner la minuscule e ou le chiffre 5 regroupant le cercle et le carré. La sommation de ROSE donne 3.

 

Au nom de la rose.   

 

Je remercie chaleureusement mon ami Adam pour avoir réalisé le dessin du "gambergeur"!

 

C.A.B.

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Déconfinement Day1

11 Mai 2020, 18:52pm

Publié par Persone

Déconfinement Day1
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Déconfinement Day1
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Déconfinement Day1

Les voitures font vroum, les motos pétaradent fièrement, le vacarme revient, l’air renifle de nouveau la petite mort chimique… D’ici peu, les eaux ayant retrouvé leur clarté seront de nouveau dégueulasses. Mais qu’elle bonheur d’être des confits nés ! Quelle bonheur de refoutre les mômes à l’école désinfectée et de quitter bobonne pour aller de nouveau exprimer notre virilité sur les collègues et sous la caresse bienveillante du patron. Ou d’aller revivifier ses ovaires en écrasant une plus conne, prouvant ainsi au patron que de toutes les blondes, on est la brune la plus capable ! Les sexe-toys extra conjugaux sont en promo dans les sex-shops, les enfants n’encombrent plus les maisons, les vieux sont morts à l’hospice… Le grand complot mondial de Marc Dorcel était presque parfait…   

Dans un article précédent, j’écrivais :

Déconfinement... On dirait le nom d'une nouvelle recette de chez Marmiton! Des cons finement abusés avant les quelques lieux les séparant encore des abattoirs. Le déconfinement est un plat qui se mange froid.

Pas de vulgarité complotiste ici, juste un petit jeu sémantique, en toute coïncidence bien entendu... Immanence peut-être?

Essayons avec une autre appellation© tristement célèbre :

Utilisons la langue du commonwealth, la langue internationale dit-on, pas celle de Shakespeare ! La langue des serpents rompus au matérialisme, le langage des corps rompus gouvernés et gouvernant le monde par une illégitime couronne (ou autre anneau de pouvoir viral)…

 COVID 19 : en français un COV est un Composé Organique Volatile, mais selon les sources officielles, l'OMS aurait choisi l'acronyme anglais, abréviation de coronavirus disease. Coïncidence, en Anglais encore, nous pouvons obtenir la source sémantique suivante: Certificate Of Vaccination ID (ID pour identity? Selon le principe de translittération alphanumérique de base 1: 1=A et 9=I. Nous obtenons donc "certificat of vaccination identity" et "Artificial intelligence". Il existe une autre combinaison assez amusante si fortuite: le principe de sommation et encore la translittération alphanumérique nous indiquent que 19 est lié à 10 à 1 et à la lettre A. Ici nous obtenons "certificat of vaccination IDA". L'IDA étant le principal fournisseur de "prêts concessionnelles" destinés au développement des pays pauvres ou en difficulté. L'IDA est lié à la banque mondiale et à d'autres organismes "faiseurs de croissance".   Passe pour la fortuité du jeu de lettre "COV" qui nous fait penser aux projets suggérés par nos politiques en matière de traçage à des fins sanitaires et d'identité numérique. Mais la suite est tout de même assez surprenante. Depuis quelques années, pour contrer nos réticences, les cocktails de vaccins sont imposés à la population par l’intermédiaire de leurs enfants, qui ne peuvent plus être inscrits à l’école sans carnet de vaccination à jour. Les vaccins étant non seulement des traceurs repérables grâce au numérique, mais aussi des molécules à inoculer qui ouvrent la voie aux implants microscopiques de toutes sortes. Un pas à franchir... Je tente de me dire qu'il n'y a ici que coïncidence et rien de plus, mais en parcourant l'histoire de l'hermétisme, placé en premier lieu sur l'arithmancie cachée et sur la passerelle entre la sémantique et le réductionnisme, j'ai appris à quel point nos élites les plus initiés maîtrisaient ce langage, tout en s'assurant que ce phénomène plus rationnel qu'on ne l'imagine reste pour le petit peuple un hasardeux et poétique langage d'oiseau. Note: le phénomène est du à l'immanence du langage. 

Essayons encore avec une coïncidence moins fortuite :

The GATE’(S) BILL of HARD/WARE and MICRO/SOFT – Traductions : la facture de la porte du lourd matériel marchand et du tout petit logiciel. Ou encore : la facture de la porte de l’objet dur et de la souplesse de son porte-parole (le micro). Objet dur = matière/densité/trou noir/Orgueil concentrique et logiciel = animation/dissipation/cercle lumineux/Orgueil excentrique.

Essayons maintenant la sommation de la translitération alphanumérique de BILL GATES SOFT HARDWARE (Bill Gates le doux matériel dur, autrement dit, encore la main de fer dans le gant de velours). BILL GATES donne 6, SOFT donne 6 et HARDWARE donne 6. Encore un pur hasard !

Je me dois de rappeler ici que le « mystère » du 666 n’a jamais été autant galvaudé que depuis les nouvelles théories satanistes et les délires des numérologues, « Madame soleil » et autres amateurs de divination pour les foules endormies en mal d’amour, de fortune ou de gloire !  Le symbole est l’un des plus hermétiques qui soit, tout comme l’acronyme grec Ichtus, gravé dans un Alpha en forme de poisson, il demeure une des plus grandes énigmes de notre histoire. Autrement dit, le nombre de la bête, qui s’oppose à « Jesu/i/s sauvé/sauveur », correspond à la marque qu’elle porte dans la vallée mortelle dans laquelle elle pourra marcher sans crainte, parce que de toutes les créatures, elle est bien la pire (A l’origine, il s’agit de la marque portée par Caïn le fratricide, marque dont sa descendance héritera inconsciemment une fois que le meurtrier sera sorti de la vallée pour fonder société prospère).  Rien de sataniste ici. Et c’est la science qui apporte la résolution de cette énigme concernant les chiffres et la causalité du moins en partie ; la sémantique et l’arithmancie (la vraie) faisant le reste en tant que clés manquantes à la théorie du Tout et à la résolution de l’énigme posée par la fonction Zêta. Pour plus de précision sur cette solution inattendue, mais on ne peut plus réelle, je vous renvoie à l’article: http://lettres-a-monsieur-toulmonde.over-blog.com/2020/05/qui-exprime-vraiment-qui-ou-quoi-compte-pour-qui-pourquoi-quand-ou-et-comment.html

Traduisons maintenant 19. IA ou AI en anglais, mais pas seulement ! Pour tous les politicards, financiers, intellectuels « canonisés », artistes iconisés (…) et autres anoblis, autrement dit pour tous ceux qui boivent des cocktails sous leurs cocotiers privés tandis que vous êtes CONFINES entre votre métro, votre boulot et votre dodo maison, 19 est la 19ème année du second millénaire. Tout ce petit gratin étant parfaitement initié à l’art et à la falsification du langage, attendait cette année 2019 pour que leur chiffre de prédilection mystérieuse (le 3), apparaisse de nouveau. 2001 (3) était aussi un rendez-vous pour eux, mais 2010 (3) a été manqué pour cause de maladresse et d’empressement dans l’effroyable imposture. Pour eux 2019 est également le 230ème anniversaire de la révolution de leur ère d’avènement (1789 qui donne 7). 230 donnant 5. Ici apparait la suite 3-5-7 qui évoque la suite des nombres premiers sans celui qui représente la dualité : le 2. 2, premier chiffre et nombre premier. Non par imposture ! Or pour ces initiés, la fonction Zêta, dont ils imaginent qu’elle leur révèlera le mystère des écarts entre ces nombres, est un véritable Graal et une mine d’OR! Tous ces gens qui s’imaginent souverains sur ce monde ont encore un problème pour que leur Nouvel Ordre Mondial dans la pacification des peuples et le lissage de l’économie reine, soit enfin effectif : les désaccords entre les nations et les altérités réciproques persistantes malgré leurs efforts d’unification perverse par le profit, le matériel et la croissance ! Je pourrais citer les paroles du tristement célèbre Zbignew Brzezinski, entre autres… Leur machiavélique erreur est ici : on n’unit pas les peuples par le profit, l’illusion du bien-être, l’hypocrisie et la pacification des altérités réciproques par l’intérêt commun ! N’en déplaise à Voltaire. Le tout en lissant les niveaux spirituels et intellectuels par le bas ! Le tout en consolidant l’hermétisme plurimillénaire que les élites ont jadis construit autour de la question du langage. Les pouvoirs du chef, du gourou et du voleur dépendent les uns des autres, eux-mêmes dépendent de cette masse susceptible qu’est le peuple, mais ces derniers imaginent encore dépendre de ce triumvirat, ils sont en allégeance et se foutent totalement des secrets du langage. Par extension, ils n’ont pas conscience d’un langage falsifié avec lequel on les asservit. Les vaches et autres animaux domestiques sont bien gardés, ils se gardent même entre eux ! Mais le dilemme de la pacification requise pour le Nouvel Ordre Mondial demeure… Pire, La Russie et tous les nationalismes de nos anciennes colonies, si hypocrites soient-ils, ne sont pas d’accord avec l’avènement d’un N.O.M dont Bruxelles, Israël et Washington (DC) auraient la gouverne et l’apanage.

Des virus partiellement tueurs et des traqueurs invisibles représentent en toute logique une arme « absolue » et un avantage dans cette course à la mondialisation, pour le premier qui osera franchir ce pas.

Croyons-nous que de pareilles élites hésiteraient à sacrifier des vies pour arriver à leurs fins ? Avons-nous oublié TOUTE notre Histoire ?

Lorsqu’un « puissant » millénariste initié s’exprimant en Anglais vous dit « in the yard » ou « in the yards » ou « in the year » ou encore « in the years », il évoque en filigrane le fait que sa prophétie est en train de s’accomplir. Yard ou yards renvoient à « cours et jardin » (chantier pour le signifié global, le bordel quoi ! Le CHAOS qu’ils veulent ORDOnner). Or, Cour et Jardin cachent JC (Jésus Christ) et sa double nature et dualité (haut-bas/gauche-droite). Un symbole que les tenants des hiérarchies verticales et des hiérarchies horizontales se sont appropriés ! On utilise le même symbole dans le milieu des nouveaux jeux de la nouvelle Pax Romana : dans le spectacle, on dit à cour pour définir la droite de la scène (Christ à droite du J pour Je) et à jardin pour définir la gauche de la scène. Bien entendu, les nouveaux acteurs et gladiateurs de cette scène ne sont pas tous au courant de cette subtilité deux fois millénaire, toujours plus néanmoins, que les malheureux ouvriers qui s’abiment à monter et démonter ces décors illusoires au quotidien, pour un maigre salaire. Nombre d’artistes inspirés et plus ou moins initiés utilisent innocemment ces codes pour lancer des appels au secours ou pour invoquer l’Amour du Dieu sauveur ou la voie d’un éventuel libérateur. Chacun d’entre eux a bien compris dans quelle prison dorée ils sont grassement nourris et pris en otage entre l’autorité et ce que le public, enfermé avec eux dans les basses cellules, attend de leur performance. Show (business) must go on dit-on ! Un innommable cauchemar Shakespearien en réalité. Le cauchemar de ce malheureux Jésus aussi, qui n’en finit plus de se retourner dans son tombeau rouvert depuis peu par l’Orgueil et l’amour propre profanateurs. In the year(s) ou in the yard(s) sont donc un symbole 2 en 1 invoquant les pouvoirs de l’espace et du temps. Etymologiquement dans les langues dérivées de l’indo-européen et du latin, cela vient de Yared, grand-père de Mathusalem et an/c/être de Noé. Un espace oublié et un temps où les patriarches vivaient de longues années qui étaient des siècles. Eon ! Ou L’éon après Noé, lorsque l’être aquatique découvre la Lumière (Lux) en sortant des eaux. L comme C porte le chiffre 3. L’éon (anagramme de Noé) est l’intervalle de temps chronostratigraphique correspondant à la plus grande subdivision géochronologique de l’échelle des temps géologiques. Le 1er éon des 4 est l’éonothème hadéen (de Hadès), il va jusqu’à la formation du milieu aquatique et les constitutions isotopiques de l’Oxygène 18 (8 protons et 10 neutrons). Le Yard est une mesure de longueur, il indique donc une limite, un segment « fini ». Lorsqu’il signifie « cour », cela indique une opposition au mot « cours », qui indique quant à lui le cours du temps ou le cours de la rivière. Autant dire une singularité infinie tant qu’il  y aura des univers, une singularité correspondant au changement d’état : gazeux, solide, liquide et plasmique. Par extension de cour, qui indique une construction déterminée (pour le théâtre) ou une unité convenue (pour les mesures), nous avons en français le terme courT. Un morceau de corde qui se réduit… J’ose une expression que les colons utilisaient souvent en évoquant les esclaves : confinez-les, encerclez-les, fouettez-les, enchainez-les… et s’il s’en/fuient, pendez-les haut et court. DC© District of Colombus… et Distinguée Concurrence des Détectives Comics en goguette.     

Les millénaristes au pouvoir (je ne parle pas des gouvernés !!!), ont pensé s’unir et unir les peuples autour de la croissance, du matérialisme et de l’hypocrisie de l’échange des denrées, ils se sont « Trumpés » ! Et force est de constater que dans leur dernier effort pour la guerre de l’anneau unique, vous allez perdre tous vos droits pour être définitivement ROMPUS à vos devoirs envers eux, envers l’Orgueil malade qui vous anime. Tous polis, tous pacifiés et errant sous la loi du père sévère (perce/Eve/erre), en toute hypocrisie. Une ambi/ance collective que vous connaissez bien. Ambi/ance : une AMBIvalente, temporaire alliANCE, illusoire et de mauvais augure. 

Portez vos masques braves gens ! Et vaccinez-vous… les uns pour les autres, les uns contre les autres.

Une réflexion :

La JEUNE Humanité se réconforte beaucoup de ses acquis, de ses certitudes individuelles, de ses paradigmes communs, de ses schémas stéréotypés réconfortants... Elle souffre aussi beaucoup d'acédie, de gourmandise pour ne pas dire d'insatiabilité, d'avarice (concernant même le partage d'information et de connaissance), de luxure, etc. Dans ce contexte chacun exerce en effet une logorrhée "pour soi", logorrhée que l'on constate néanmoins très stéréotypée, j’insiste ! Dans ces groupes multiples de convaincus, groupes en conflit ne partageant que la démagogie de la bonne conscience, nous avons les opportunistes bons à tout, les religieux, les amateurs de New Age et autres syncrétismes, les amateurs de chamanisme, les pros du mantra, mais aussi les matérialistes, les rationalistes, les progressistes, les conservateurs, les collectivistes, les libéraux, etc... Les conflits de langage éclatent aussi au sein de chaque stéréotype! Dans ce marasme entropique où règne le confusionnisme et où sévit l’instrumentalisation des altérités réciproques, l’homme a besoin de retrouver les clés de son langage ! Les clés de la nécessité, du pardon, de la COM/PREHENSION, de la réconciliation des Hommes, mais aussi de la réunion de joie et tristesse (...) ne peuvent être trouvées que par la déconstruction du langage et la réparation qui s'en suivra, de nos consciences manifestes, manifestées et manifestement désunies. Or cette déconstruction passe nécessairement par une expression aussi complexe que la complexité que nous avons tous incarnée en fuyant de l'avant! Cette clé 0 appartiendra à tout le monde lorsqu'elle sera comprise et elle réunira les penchants spirituels avec ceux plus rationnels... Elle résout également ce que l'on croyait être un conflit entre bruit et silence.

« En décrivant alors que je croyais être je ne suis plus… » Ce « Je » est le silence. Inversons : « En éteignant la lumière, en condamnant la porte des sens (en n'exprimant pas), alors que je croyais être, je ne suis plus… »  Ce « Je » est le bruit.

La déconstruction du langage est une clé qui semble peser trop lourd pour des esprits et des corps rompus au travail mécanisé et aux habitudes de la consommation, un effort cérébral trop emmerdant pour chacun, tous se réfugiant dans la raison du quotidien ou dans toutes les formes de spiritualités positives ayant le vent en poupe… Certains imaginent même que l’hermétisme est le propre du langage lui-même, peut-être pour protéger un certain Graal et pour se révéler en son TEMPS ! Ils se « trumpent » aussi, plus innocemment que les « premiers ». Le principe d’immanence veut que celui de la création (manifestation et animation sous les ténèbres et la lumière) ne soit que logique, intelligence et conscience désarmée. Autant dire, Dieu tout puissant est un paradoxe entretenu pervers. Et autant dire que sans le mérite et l’accord entre raison, sentiments et volonté (ou foi), la révélation ne sera pas et l’apocalypse ne sera caractérisée que par la destruction que l’on connait. Tout n’est pas écrit, tout n’est pas défini et la causalité elle-même et donc notre avenir, dépendent de notre libre arbitre, libéré du sortilège d’Hermétisme. Dans l’univers, il y a des constantes et des variables. C’est ainsi (1 si…) ! Cert1 sont troublés par le bruit et les autres par le silence, mais à ce jeu les uns deviennent vite les autres et les autres les uns ! Ni le bruit, ni le silence ne sont AB/SOLU. Ils sont complémentaires et COMMUNICANTS, tout comme les ténèbres et la lumière. La plénitude est l’harmonie de ce qui se remplit (plein) et de ce qui se vide (itude : l’île paisible d’Ithaque qui a perdu sa quiétude depuis l’issue de la guerre de Troie 3). La lettre L (12 ou 3) symbolise la lumière et le bruit de ce qui est manifesté pour qu’elle émane. La lettre C est aussi le symbole de la lumière… Par un jeu sémantique de lettres, SILENCE devient SCIENCE. La science est-elle visible ou audible ? Oui et non ! Question de langage.

Les plantes et les animaux savent ce qu’ils ont à faire ! Ils sont relativement libres dans un univers relativement déterminé. L'Homme et ses merveilleuses facultés, nourrit quant à lui un complexe de Libre Arbitre. L.A. Lumière et singularités PARTICULières des origines.

Ce n’est pas parce que Marie et ses hôtes font tout qu’il ne faut rien faire.  

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Qui exprime vraiment? Qui ou quoi compte pour qui? Pourquoi? Quand? Où? Et comment?

5 Mai 2020, 15:54pm

Publié par Persone

Qui exprime vraiment? Qui ou quoi compte pour qui? Pourquoi? Quand? Où? Et comment?
Qui exprime vraiment? Qui ou quoi compte pour qui? Pourquoi? Quand? Où? Et comment?
Qui exprime vraiment? Qui ou quoi compte pour qui? Pourquoi? Quand? Où? Et comment?
Qui exprime vraiment? Qui ou quoi compte pour qui? Pourquoi? Quand? Où? Et comment?

Dans un article précédant, dont le lien figure en bas de page, j'introduisais mes  propos par la question sémantique suivante:

The GATE’(S) BILL of HARD/WARE and MICRO/SOFT - Traductions: la facture de la porte du lourd matériel marchand et du tout petit logiciel. Ou encore : la facture de la porte de l’objet dur et de la souplesse de son porte-parole (le micro).

Ceux qui débarquent ici se demanderont probablement si l’introduction de ce texte (concernant le nom de Bill Gates et l’équation sémantique qu’elle forme avec les fonctions du personnage) est un surprenant hasard venant égayer une triste démonstration et une expression sans concession au regard de la partialité de nos consciences endormies. Il n’en est rien !

Au-delà de ce que l’école nous enseigne à tous dans une optique de croissance matérielle aveugle, le langage sous toutes ses formes est un principe immanent qui révèle ses secrets à qui sait encore poser correctement une question, à qui sait encore réunir les voies de la sémantique, des sciences, de la logistique et des arts. Autrement dit, au-dessus et en deçà du plancher des vaches, les initiés qui nous manipulent dans l’ombre et influencent ceux qui nous gouvernent, jouent de cette connaissance hermétiquement verrouillée depuis deux millénaires, mais comme des adolescents borgnes jouent avec le feu lorsque leur expérience de manipulations des enfants aveugles dérape. Un criminel finit toujours par semer des traces en faveur de la vérité ou par retourner sur les lieux de son premier crime pour y ressentir le souffle de vie qu’il a perdu depuis ! Cela se nomme le démon de la perversité, démon pour le criminel, mais  ange de la vérité.

Qu’est-ce  à dire ? L’illustre famille Gates tiendrait-elle son patronyme d’un ancien jeu sémantique fondé sur la connaissance du langage et du pouvoir qu’elle procure sur les « moldus »? William Henry Gates III aurait-il lui-même choisi son prénom de substitution pour satisfaire un héritage qui se perd dans les méandres des millénarismes ? Il suffit de demander à un statisticien si de telles coïncidences sémantiques peuvent être le fruit du hasard ou d’une logique subtile, pour avoir votre réponse. À elle toute seule, l’histoire des Gates résume le côté obscur de l’humanisme matérialiste et ses conséquences sur le monde ! Une histoire qui en dit long sur les schismes religieux, sur la face cachée des Lumières, sur le choc des civilisations, sur les jeux de pouvoir et sur l’influence des Etats-Unis sur la politique mondiale. Depuis l’Antiquité, les personnages célèbres ont des noms dévoilant le même jeu sémantique ! Un exemple : un des mathématiciens réputés pour avoir ouvert la voie à toutes les sciences modernes s’appelait Leonhard Euler. Depuis le Moyen-Age, le prénom Leonhard ainsi orthographié correspondait à la notion d’éon et de dur (hard). En déplaçant les lettres pour former un anagramme, nous obtenons l’expression suivante : Hadron réel El, soit : Hadron réel Dieu. À l’époque El était utilisé pour signifier Dieu en raison des correspondances sémantiques cachées (hermétiques) unissant toutes les langues pratiquées dans la sphère judéo-chrétienne et au-delà. En intercalant le symbole mathématique U (union) nous obtenons Leonhard Union Euler, ceci correspondant à l’anagramme Hadron réelle union. Or, le Hadron, bien que soupçonné depuis  l’antiquité, n’a été identifié et nommé ainsi que deux cent ans après l’existence physique de ce charmant monsieur, fils d'un Pasteur qui attendait une belle promotion à la naissance de sa progéniture. Le patronyme Euler est quant à lui relatif à la notion El Eru, issue d'un codage sémantique de la mythologie indo-européenne. Pour les grecs, Eon est une divinité liée au temps, pour les gnostiques, c’est une puissance éternelle émanant de l’être suprême et par laquelle s’exerce sa puissance sur le monde, etc… Pour la science, l’éon est l’intervalle de temps géochronologique correspondant à la plus grande subdivision chronostratigraphique de l’échelle des temps géologiques. L’éon dur (Leonhard, noyau de particule complexe) U Le versant caché du divin ! La particule de Dieu. Thème que l’on retrouve dans certains jeux de piste laissés par Albert Einstein. Une énigme qui a fait courir les services secrets des alliés et de leurs opposants, dans le contexte de la seconde guerre mondiale et de son bilan. Je vous évite de longues démonstrations concernant la  plupart des grands hommes retenus par l’Histoire, toutes mènent au même point : la falsification des données, le langage et son instrumentalisation à des fins diverses.

Qu'est-ce à dire, le langage lui-même nous tromperait-il? Certes non! L'immanence du langage fait que peu à peu nous le découvrons, alors qu'à l'origine de l'humanité interactive, les sons, les mots et les expressions simples utilisés pour communiquer étaient les mêmes d'un bout à l'autre de la terre. Pas une langue adamique comme l'ont dit certains, cela serait un paradoxe au regard de la logique, un paradoxe qui arrangerait bien les institutions religieuses! Mais plutôt un point commun issu de notre métabolisme physiologique, comme le prouve le langage gestuel et les sons émis par les nouveaux nés. Ce langage se diversifiant en fonction du facteur d'influence culturel. Cependant, quelles que soient les langues véhiculaires étudiées, les linguistes et les sémanticiens ont fini par découvrir que des correspondances sémantiques, arithmétiques et géométriques les unissaient toutes, au delà des translitérations utilisées pour constituer le socle commun et les divergences logiques des langues mortes. Nous pouvons alors nous demander si l'étonnante signification du nom Bill Gates mis en équation avec les fonctions du personnage pourrait en sus nous révéler quelques subtilités concernant les chiffres et leur valeur sémantique. De quoi motiver notre statisticien à nous répondre : aucun hasard ici! Vérifions : Bill Gates est donc le roi du matériel dur et du soft, pour aller plus loin dans ce qu'il représente globalement et politiquement, nous pourrions dire qu'il est le prince du doux matériel dur (la main de fer dans le gant de velours, mais aussi la douceur illusoire et virtuelle des logiciels dont nous dépendons tous en acceptant d'être dépendant du matériel, de la machine et de la bureaucratie qu'elle incarne (IA 3.0)... Or BILL GATES SOFT HARDWARE d'après la loi de la sommation redécouverte par Leonhard Euler (redécouverte aussi par Pythagore bien avant lui), donne ceci : B(2)I(9)L(12 et donc 3)L(3) G(7)A(1)T(20 et donc 2)E(5)S(19 et donc 1) = 24 et donc 6 / S(1)O(6)F(6)T(2) = 15 et donc 6 / H(8)A(1)R(9)D(4)W(23 et donc 5)A(1)R(9)E(5) = 24 et donc 6. Mince alors, encore un 666! Histoire de ne pas alimenter les moulins des amateurs de numérologie galvaudée et de complots satanistes bidons, je rappelle que le chiffre 6 est le symbole réduit de l'angle à 60° qui caractérise le triangle parfait dit équilatéral. Cette valeur d'angle est aussi la base de la calligraphie des chiffres 4 et 7  pour des raisons de compréhension des relations entre la mesure du temps et des espaces. Les 666 talons d'or du roi Salomon ne symbolisent pas le satanisme, mais la dualité concernant ce que l'on peut faire de bien ou de mal avec la matière, le matériel et la fortune. Fortune étant lui-même un terme à double sens! Pas de superstition ici, juste de la logique, de la sémantique et une analyse approfondie des liens de causalité unissant la conscience et la matière. Soit dit en passant, O n'a pas pris le 15ème rang de notre alphabet latin par hasard, après l'intervention d'un certain Pierre de La Ramée! À cette époque, la grande énigme du pendule de Foucault concernant la mesure du temps et la relation espace-temps était au cœur de toutes les convoitises et des jeux de pouvoir entre les nations. La base angulaire 360° (trois fois la valeur de l'angle du triangle équilatéral) concerne avant tout la mesure des espaces, mais aussi celle du temps par l'intermédiaire du calcul de coordonnées, nécessaires à mesurer les vitesses angulaires ou la position d'objets mouvants par rapport à un point de repère fixe.  Or en divisant 360° par 15 (6 encore), on obtient 24. L'unité horaire journalière que nous connaissons tous.

Autrement dit, les liens subtils unissant tous nos langages et caractérisant leur intime relation avec le signifié manifeste de la vie, avec le symbolisme, avec les sciences, avec la politique temporelle et avec les arts, constituent une chasse gardée que les élites se réservent jalousement. Pour nous manipuler? Question mal posée, bien que la réponse soit positive! Comprenons bien que le pouvoir dont ils ont hérité est mal acquis, que leur savoir n'est pas la réunion des connaissances et que le langage et ses révélations les plus hautes ne sont pas mérités par leur cœur corrompu. Mais surtout, comprenons ensemble qu'après avoir une nouvelle fois désigné des boucs émissaires et décapité les têtes pensantes, la révolution permanente nous éloignera d'autant plus de ce secret innocent concernant la nature de notre existence, le Graal que nous cherchons tous en nous en détournant. Lorsque l'empirisme pousse les hommes à vénérer un progrès comme un dieu qui leur permet d'enfouir leurs péchés les plus intimes, les rois et les empereurs perdent un œil et les peuples sombrent dans l'obscurité la plus totale. Dans cet accord contrarié global, dans ce royaume tacitement consenti entre borgnes (rois et voleurs) et aveugles (la masse ouvrière), tout gouvernement gouverne comme les gouvernés gouverneraient s'ils étaient à leur place à l'exercice du pouvoir.  

Les lecteurs aux cœurs les plus intelligents et ouverts se demanderont ici ce que le langage peut bien révéler lorsqu'il est mis en équation avec toutes nos connaissances! Mais force est de constater que cet article est déjà suffisamment long et fourni pour des organes réfléchissants habitués à des saillies ordinaires et vulgaires depuis plusieurs générations. L'humour utilisé ici n'est pas moqueur! Il est à la mesure de la comédie dramatique à laquelle nous avons tous consenti, FORCE de VIOL COLLECTIF à RE/PETI/TION. Ce que le langage révèle ne mérite d'être dit qu'en prenant le temps nécessaire pour le dire afin d'être conscientisé par tous. Or force est de constater que depuis 5 ans, je propose GRATUITEMENT les clés indispensables à comprendre ces révélations à un public aussi large qu'hermétiquement fermé. Devant mon désarroi, les plus compatissants, comme les plus critiques, me proposent de généraliser ou au contraire d'entrer plus profondément dans les détails, de romancer pour séduire ou au contraire de vulgariser plus pour m'adresser aux esprits pragmatiques, de faire plus court ou de faire plus long, etc, etc... Un psychanalyste m'a dit il y a peu que je devrais faire payer mes écrits parce que les gens font plus d'effort lorsqu'il en va de leur bourse! Apparemment Freud, cet hypocrite, n'a pas dit son dernier mot...  Nous retrouvons ici la fable du meunier, de l'enfant et de l'âne. Les révélations contenues dans le langage lui-même sont libres de droit, contrairement aux erreurs et délits intellectuels qui font la richesse de leurs auteurs, de leurs familles ou des maisons qui en ont récupéré l'usufruit et la rente! Elles s'adressent autant aux peuples qu'à ceux qui les gouvernent, sachant que pour en comprendre vraiment la portée, les premiers devront se libérer de leur acédie maladive et les seconds de leur péché d'orgueil. À bien réfléchir, chacun d'entre eux devrait au final se libérer, le temps d'une lecture, de tous les péchés capitaux qui les gouvernent. On ne peut pas dire que l’on respecte la logique ou la raison du vivant et de l’humain, tout en perpétuant empiriquement une expérience faussée et manifestement morbide ! Tout comme on ne peut se réfugier derrière la prière ou l’invocation des anges et autres énergies cosmiques, alors que l’on participe indolemment à une mécanique globale dont l’ignominie foudroierait le cœur endurci de Zeus en personne ! Il n’y a rien de pire que de se réfugier dans les principes, les prières, les mantras, la splendeur du Zohar, ou je ne sais quoi d'autre, en invoquant la bonne conscience et en prenant ainsi en otage l’Amour d’une innocence que l’on regarde subir le viol au quotidien, sans jamais se mettre en danger pour stopper l’innommable. J’ai essayé se disent certains, mais le danger est immense et le mal  global invincible ! Voilà bien ce que ce mal a envie d’entendre. Lorsqu’il n’en restera plus un pour sacrifier ce qu’il a de plus cher s’il faut, tous connaîtrons enfin la grande victoire de la souffrance et de l’esclavagisme tacite.      

Pour répondre néanmoins aux cœurs vaillants les plus sages parmi mes lecteurs, je les renvoie à tous mes textes concernant l'art du langage et de l'arithmancie cachée et je leur rappelle que cet art est la clé qui brisera l'hermétisme plurimillénaire, le sortilège qui annulera tous les sortilèges, et l'accord nécessaire à effacer les altérités réciproques millénaristes qui sont le moteur de la guerre économique et du consumérisme qui augmentent exponentiellement les effectifs de nos tombes amères. Et des fossoyeurs qui en font leur maudit gagne-pain, et autre coupe ostentatoire percée à mauvais vin.

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Les deux tours ou l'effroyable imposture

27 Avril 2020, 17:28pm

Publié par Persone

Les deux tours ou l'effroyable imposture

Nombre de gens ont parmi eux des connaissances ou de bons amis, qui depuis plusieurs décennies tentent de les informer sur l’échéance des conséquences morbides de la SOMME de nos actes ou de la SOUSTRACTION de nos bonnes volontés (causalité)… De bons amis qui tentent aussi de leur rappeler nos responsabilités respectives et communes. Certains ont également la chance d’en fréquenter qui portent en leur âme et conscience les solutions adaptées à notre temps.

Qu’en font-ils lorsque les rapports de force de l’Amour propre et de l’Orgueil des nations sont à leur apogée ? Si ce n’est leur tourner le dos plus manifestement que jamais, déniant de toute leur petite puissance une indicible honte. Moquée, reniée, balayée par le NOMBRE et la MASSE, elle est ici la malédiction de Cassandre. Et lorsque les prophéties s’accomplissent, dévoilant une réalité pour laquelle d’aucuns n’avaient plus le moindre INTÉRÊT, lorsque les Cassandres et autres Thémis sont en lambeaux, nues et mises à terre, les braves gens leur signifient le plus silencieusement possible que tous ont un intérêt particulier à renier une fois pour toutes leurs pommes cuites, ainsi que les vérités et solutions qu’elles contiennent. Tous ceux et celles qui ont subi un VIOL commis au sein de la FAMILLE et ont dû l’accepter pour s’en libérer enfin, connaissent ce processus.

L’Homme commun témoigne de plus d’allégeance envers ceux qui feront payer salement des intérêts macabres à ses enfants, que de compassion envers ceux qui, au prix de leur chair, ordonnent leur libération de l’emprise tacite.

D’Éphialtès et Léonidas aux moldus et Harry (Heim rik), en passant par Barabbas, Denethor, le nœud de vipères, les ogres bien heureux ou la république marchande de la guerre des étoiles, tous nos mythes sont à redécouvrir ! N’hésitez pas, l’intelligence virale confine encore ses proies potentielles et ses hôtes ! N’Hésitez pas, la télé diffuse gratos (!) et les vieux bouquins en papier recyclable sont en PROMO à Carrefour, qui s’investit pour vous. Humour juif. Noir peut-être…

Il est encore temps d’inverser l’issue de la causalité et de la « réalité » sur laquelle notre gouverne biologique a plus d’influence qu’elle ne l’imagine. A l’image d’une cellule (infectieuse, dégénérescente ou hospitalière), notre gouverne est une intelligence dans un hôte, et FORCE est de constater qu’elle contrôle la matière, à commencer par ses mains et les objets qu’elle peut créer, détruire ou recycler. A moins bien sûr que ne s’exprime son potentiel dégénérescent ou infectieux, ceci ayant pour effet de soumettre le concepteur à sa conception.

Par tous les SANGS ! Que les Hommes, si BÊTES soient-ils, se libèrent de leur acédie et se réveillent de la torpeur criminelle de leurs illusions ! Bête dans les deux sens du terme : 1 - Qui manque d’intelligence, de jugement… 2- Animal refoulé ou dénaturé par la domestication ou la torture. Une définition plus juste et plus subtile que celle des dictionnaires ordinaires, dont « l’esprit » rémanent « des Lumières » tend à nous convaincre que la bête est en tout animal qui ne serait pas un Homme. La grande cité des arts, des sciences et des industries est un Hôpital de vivisection qui se fout de la charité.

Que les gardiens se lèvent et que chacun se redresse enfin de la fange commune dans laquelle il rampe en bonne compagnie !

La vérité guide mais ne demande aucune soumission ! À l’intérieur elle déconstruit et répare, à l’extérieur elle n’est qu’une lanterne dans la tempête et les ombres, une humble lueur pour les voyageurs.  

Note: les deux tours sont les Babel(s) de Saruman (amour propre) et Sauron (Orgueil des nations) dans le seigneur des anneaux, œuvre d'un philologue nommé JRR Tolkien, publiée en 1954-55. Fac/tu/el/le/ment, les deux tours sont aussi les twin towers dont l'effondrement polémique marque en 2001 un tournant majeur de notre Histoire. Qu'est-ce à dire, tout devrait aller bien alors! Le problème, c'est l'effroyable imposture... Je vous conseille de revisiter l'Histoire depuis Samson et les philistins jusqu'à l'incendie du Reichstag orchestré sous  les ordres d'un certain Adolf Hitler. A RUMINER tant que faire se peut. 

Délit d'initié VERSUS vulgarisation de l'immanence du langage. 

Donner et partager, déconstruire et réparer. 

Personne.      

Les deux tours ou l'effroyable imposture

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L’instinct de mort en goguette - Chapitre second.

22 Avril 2020, 02:32am

Publié par Persone

Fléau
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Fléau

13 000 morts dans notre seul pays, lorsqu’il y a 10 jours A PEINE j’écrivais « l’instinct de mort en goguette ». Cette mort que l’on méprise lorsqu’elle nous concerne, cette mort que l’on pleure, non pour le salut du défunt, mais pour nous, pour la perte de cet objet vivant dont la possession nous conférait le sentiment d’exister. Cette mort qui nous va si bien.

Le « nous » auquel je m’adresse est le moi individuel et collectif qui gouverne aujourd’hui, ce 9 qui poursuit vainement le 1 comme SO N OMBRE, ce 9 rongé par la DECIM € AL E qui scelle son accord tacite par la DECA D ANSE. Triste et macabre mélodie qui fait le plaisir contrarié du chat lorsque les souris DANSENT. Neuf rois déchus au service du néant et gouvernant bientôt 9 milliards de bouches qui réclament leur dû, sans avoir honoré le gouffre sans fond des intérêts.

20 000 morts aujourd’hui, soit 7 milles de plus en 10 jours… Et les voitures font vroum-vroum, les nuisances sonores viennent de nouveau rassurer nos urbaines/vil(le)aines oreilles, l’air est de nouveau moins pur, les braves gens attendent la reprise avec impatience…

Certains se préparent pour un été en goguette, d’autres les guettent au tournant pour les remettre au boulot et combler les pertes, d’autres encore se laissent caresser par les extrêmes et s’approprient la nouvelle marseillaise en oubliant la terreur qui se tapit derrière, attendant son heure.

Que font tous ces braves gens des familles des 7 milles victimes de plus ?

« Vroum-vroum, il y a longtemps que le moteur de Titine n’avait pas tourné… ça fait plaisir ! »

Honte à nous tous !

 Nombre de patrons ont demandé et obtenu des dérogations (passe-droits) pour faire tourner la boite ou faire des travaux en attendant le grand retour du saint, impitoyable et tout puissant MOTEUR de la production/consommation. Nombre d’amateurs de moto, de voiture ou de sport bravent les consignes, faute d’effectif opérationnel des forces de l’ordre… Et ce n’est qu’un début semble-t-il si le confinement devait se prolonger. Je rappelle ici que le problème n’est pas la légitimité de la question de l’immunité naturelle aux virus, convoitée par les plus forts d’entre nous, mais la saturation de notre système de santé, le respect des morts et des endeuillés et surtout la faculté de mutation des virus au fur et à mesure qu’ils passent d’hôte en hôte !!!

Cons / descendants que nous SOMMES.

Les médias les plus populaires au sein de l’opposition ou des partis populistes reprochent au(x) gouvernement(s) leur inaction pour raison politique, ainsi que leurs délits d’initiés concernant les lobbies agroalimentaires et pharmaceutiques… Mais pourquoi les gouvernements agiraient-ils autrement qu’en suivant empiriquement l’exemple donné par les foules, les hordes qu’ils gouvernent ? Inversement : au royaume des borgnes et des aveugles, tout gouvernement gouverne comme les gouvernés gouverneraient s’ils étaient à leur place. Double dualité des nœuds gordiens.

Comme je l’ai déjà indiqué, l’art de la conjugaison de la sémantique, de l’arithmétique et de la géométrie cachée, permet de révéler l’immanence et la mécanique universelle du langage. Il permet aussi de démystifier toutes les falsifications et les interprétations erronées des anciennes écritures. Se faisant, il brise le sortilège d’hermétisme et l’accord tacite qui unissent nos altérités réciproques dans l’hypocrisie d’un consumérisme distingué. Je rappelle ici que je ne me suis jamais soumis aux autorités ou au confort de la religion pas plus que je ne me soumets à une foi qui ne serait que la voix de ce que je voudrais entendre ! C’est la science et la raison qui m’ont poussé vers l’épistémologie, la philologie et la sémantique.   

Je vous propose ici une nouvelle lecture d’un passage du Lévitique, une lecture en cœur intelligent (sentiment U raison U foi) :

Jubilé versus tribulation :

Tu compteras sept semaines d’années, sept fois sept ans, c’est-à-dire le temps de sept semaines d’années, quarante-neuf (1) ans. Le septième mois, le dixième jour du mois tu feras retentir l’appel de la trompe ; le jour des Expiations vous sonnerez de la trompe dans tout le pays. Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l’affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé : chacun de vous rentrera dans son patrimoine, chacun de vous retournera dans son clan (2). Cette cinquantième année sera pour vous une année jubilaire : vous ne sèmerez pas, vous ne moissonnerez pas les épis qui n’auront pas été mis en gerbe, vous ne vendangerez pas les ceps qui auront poussé librement. Le jubilé sera pour vous chose sainte, vous mangerez des produits des champs. En cette année jubilaire vous rentrerez chacun dans votre patrimoine. Si tu vends ou si tu achètes à ton compatriote, que nul ne lèse son frère ! C’est en fonction du nombre d’années écoulées depuis le jubilé que tu achèteras à ton compatriote ; c’est en fonction du nombre d’années productives qu’il te fixera le prix de vente. Plus sera grand le nombre d’années, plus tu augmenteras le prix, moins il y aura d’années, plus tu le réduiras, car c’est un certain nombre de récoltes qu’il te vend.  Lévitique 25.51.

Note : en fonction des propriétés arithmétiques des chiffres/nombres et du principe de sommation qui en découle, 25.1 donne 7.6, puis 4. Quatre : repère orthonormé plan ou quatrième dimension (temps) venant compléter les trois premières, propre à la masse et à son volume (hauteur, longueur, largeur)… Un repère en trois dimensions indique quant à lui 6 directions pour orienter les Hommes dans l’espace physique et métaphysique. Lévitique/ment vôtre… 4, croix du pénitent qui porte la grâce subtile de la double dualité et le fardeau de l’anneau de pouvoir qu’elle représente pour les intérêts des masses. Anneau unique, croix enflammée d’une roue de feu… La roue d’un char dit-on, qui porte en conquérant désarmé l’impitoyable amour d’un Éternel trahi par le consentement mutuel des « présents »(3) de la dernière averse : les Hommes. Entendez « présents » dans les 3 sens suivants : don généreusement consenti… Instant indéterminable, inatteignable, entre le passé et le futur, respectivement chargés d’ombre et d’incertitudes… Et enfin : Pierre ? Présent ! Paul ? Présent ! Jacques ? Présent ! Vous êtes tous là les affranchis, prêts pour le futur ? Chef, oui chef !

7 et 4 sont complémentaires et quelques subtilités mathématiques, géométriques et sémantiques en font des pierres angulaires de notre maîtrise de la mesure du temps et des espaces. Les deux chiffres sont aussi au cœur de l’énigme du double pendule de Foucault.

Fragment d’un article précédent :

3 est principe de création (deux extrêmes INFINIS et un milieu IN()FINISSABLE, entre autres extraordinaires principes).

7 est le 4ème chiffre premier et le second (après 3) et dernier chiffre premier à ne jamais diviser les pairs sans briser une unité. 2 et 5 (médiateur de la décade) peuvent diviser les pairs (les dizaines, les centaines etc, pour le 5) sans briser l’unité.

4. 7+4 font 11 (2) dualité. 7x3 font 21 (3) et 4x3 font 12(3)… Le est le jeu du hasard et le fini, comme l’infini, sont le jeu de ce dernier et de la causalité.

G(7)Ê(5)N(5)E(5) donne 22 puis 4 selon le principe de la SOMMATION. Quatre,  le nombre de bases nucléiques (AGCT)… Hasard et coïncidence ! De quelle nature sera le prochain fantôme dans la machine, le prochain virus humain, l’Homme d’après l’apocalypse ?

On y EST (Hé en hébreux ou E « énergie totale » en jargon scientifique), nous y SOMME(S), et je lance ici, humblement, solennellement, une SOMMATION dans le feu nucléaire… 

 

Notes de bas de page :

  1. 7x7 donne 49. Selon les propriétés arithmétiques des chiffres/nombres et le principe de sommation qui en découle, 4 et 9 donne 13 et donc 4, le 9 s’annulant dans la réduction des termes.
  2. « … rentrera dans son patri/moine … » ne signifie pas s’enfermera dans la cage à lapin dorée acquise par compétition sociale, cage réservée aux seuls amis, concourant pour les mêmes intérêts. Et « … retournera dans son clan (cellule originelle) » ne signifie pas « retournera sa veste en fin de carrière, après avoir épargné ses intérêts et préparé sa retraite… et fera démonstration de ses meilleurs sentiments envers les siens, motivé par l’allégresse ou la gravité de l’air du temps ».    
  3. Entendez « présents » dans les 3 sens suivants : don généreusement consenti… Instant indéterminable, inatteignable, entre le passé et le futur, respectivement chargés d’ombre et d’incertitudes… Et enfin : Pierre ? Présent ! Paul ? Présent ! Jacques ? Présent ! Vous êtes tous là les affranchis, prêts pour le futur ? Chef, oui chef !

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Déterminisme / Indétermination

30 Décembre 2019, 15:54pm

Publié par Persone

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Déterminisme / Indétermination
Bonjour à tous!
Habitué ces derniers temps à ce que l'on me reproche d'utiliser beaucoup la raison, je me suis récemment retrouvé dans le cas inverse, ce qui m'a rappelé les longs mois passés à argumenter devant les communautés scientifiques... En effet, un internaute m'a interpellé en me disant que la voie du milieu n'était peut-être qu'une solution opportuniste et exotique pour dépasser les dogmes religieux classiques. Je résume ici notre discussion:
 

Réflexion pertinente du scepticisme raisonnable à propos de la voie dite du milieu ou juste milieu :

Et si la voie du milieu (la moyenne, la médiane) n’était que pure théorie ?
La question est simple : est-on capable de donner sa vie à une cause, d’aller jusqu’à la mort si besoin ?
Si oui il existe un cas 1, si non il existe un cas 2, c’est le cas actuel concernant « monsieur Toulmonde ». Deux cas et des conséquences déterminées, mais pas de milieu. 

Tentative de médiation :

La voie du milieu est un concept métaphysique qui peut aller du plus simple au plus compliqué et qui ne contrarie en aucun cas la dualité, la proposition du scepticisme, citée ci-dessus, est donc pertinente! Trop de gens imaginent cette voie comme l'expression du non choix et la justification de l'immobilité et de la neutralité par la "sainte" notion d'équilibre!!! Cette vision est tronquée par les dogmes religieux dont l'Inde et l'Asie sont autant victimes que nous... Notamment avec la prégnance supplémentaire de la notion de Karma qui elle aussi est mal comprise par la majorité! Karma signifie action reliée aux causes, aux conséquences et à l'instant T du choix, abstrait, métaphysique, inatteignable au-delà d'une certaine précision qui limite l'observateur). Comme dans une mécanique d'embrayage, on peut comparer ce segment infinitésimal du choix à une roue libre (état de non prise). Si un accord pertinent se fait en le sujet entre raison, sentiments et foi/volonté, dans cet état, alors on peut considérer que le "pilote" respecte la voie du milieu et qu'il s'en sort en choisissant la bonne nature de solution, la bonne position, la bonne vitesse! Fondamentalement, après ce choix, il y aura toujours un cas 1 (il s'en sort et l'histoire continue bien) ou 2, le cas contraire. Le paradoxe de Zénon et le théorème de Lorenz à propos du chaos expriment assez bien ces phénomènes.

Pour en revenir à l’exemple choisi par le scepticisme à propos du sacifice: la mise à mort ou l'abandon des "sages", "avant-gardistes", "saints" ou "prophètes" (suivant les vocables) par le collectifs ou ses représentants ne concerne bien entendu pas la voie du milieu. En revanche, on peut penser qu'un type prêt à se sacrifier, dans un cheminement précis, généreux, non morbide, et en accord entre raison, sentiment et foi/volonté, suit la voie du juste milieu. Mais il n'empêchera pas les différentes issues possibles: il apporte ses révélations et s'en sort en même temps (cas super cool), Il est empêché de révéler, mais s'en sort (problème à retardement), ou il révèle en crevant (cas pas cool, mais un grand classique!)... Avec poésie géométrique, on pourrait dire que la voie du milieu s'exprime dans le chaos comme un point inatteignable (zéro) ou un cercle tout autant inatteignable qui lui est propre (encore 0), bref une voie de quiétude et pourtant dangereuse, une plénitude rappelant le vide, un équilibre soumis à contrainte, un milieu reflétant les extrêmes.

Note : Ceux qui se sacrifient par culture du morbide, pour bénéficier du prestige de sauveur ou se faire un nom dans l’histoire, ou encore pour faire du chantage affectif à son entourage (…) ne suivent pas la voie dite du juste milieu ! Et ceux qui vont au sacrifice, conditionnés au statut de messie par leur entourage (cas de Jésus), représentent un cas très particulier… Ces derniers ont un trajet extrêmement torturé ! Il semble que la voie du milieu ne leur est pas fermée, mais qu’il doivent se libérer de cette contrainte par un chemin de croix menant souvent (mais pas nécessairement) à la souffrance et à la mort prématurée.  

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