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Le blog de Persone

de l'histoire a l'actualite

Michel Onfray Archange sans patron!

17 Janvier 2019, 13:12pm

Publié par Persone

Merci à Michel Onfray pour son œuvre et son cœur intelligent ! Merci pour le courage dont il fait preuve ici, pour sa critique maîtrisée et sa nostalgie de cet hier plus noble que l’on a sacrifié pour le tout libéral. Cet hier où le travail avait encore de la valeur, la valeur de la pertinence et l’honnêteté de l’importance. Cet hier sans lendemain que nos grands-parents nous avait légué, fussent-ils dupés eux aussi par le labyrinthe synaptique de l’Orgueil des Nations dans sa morbide, adolescente odyssée.
Le pouvoir gouverne toujours comme les gouvernés gouverneraient s’ils avaient le pouvoir !
Je cite aussi :
Quand nous serons tous coupables, ce sera la démocratie. Albert Camus - La chute.
Le peuple est-il ingouvernable par définition ?
C’est l’impression que laisse notre invincible et millénaire folie des grandeurs et de la décadence ! Les romains avaient plus d’honneur, comme le souligne Michel Onfray, mais tout comme les grecs, ils n’échappaient pas à ce jeu de dupe de la mètis, qu’Homère a subtilement défini dans l’Iliade et l’odyssée.
Mais si les peuples sont ingouvernables, c’est que ceux qui les dirigent bâtissent leurs empiriques Empires avec le mortier des mensonges et de l’hypocrisie, un mortier qui dissocie l’esprit des hommes, des femmes et des enfants, avant de les lier tous par de consuméristes associations.
Si j’évoque souvent la guerre de 3 ou le drame de Roméo, Juliette et Mercutio, c’est qu’ils font référence au complexe des sexes déterminés et indéterminés, complexe dans lequel s’enchevêtre la lutte des classes. La hiérarchie repose sur le fait que le chef dispose en premier du vagin (femme), du feu (technologie) et de l’avenir des enfants (contrôle de la population). Pour cela, il a besoin d’un gourou, de soldats, de chasseurs. Ne pouvant se risquer à tout garder pour lui sous peine de mort prématurée, il paraissait plus sage de faire signer le pacte de sécurité et de sang (la viande) par toute la population en n'omettant pas d’honorer les ingénieurs, les chasseurs et les soldats... Un partage inéquitable du gâteau que le sucre, le vagin, le pouvoir et le confort font vite oublier, du moins entre deux crises… La lutte des classes ! Mais aussi les premières luttes fratricides entre le pouvoir temporel et le religieux.
Sans mérite, la démocratie n’est que la démagogie victorieuse des opportunistes, l’opium des imbéciles !
La puissance de Zeus, la naissance d’Athéna, le mystère de Calypso (…), l’impossible toute Puissance du Dieu unique et son statut de Père, le complexe de l’ivresse de Noé, l’histoire de Juda et Tamar ou celle de Shéhérazade (…), le discours d’un Jésus face aux juifs, aux arabes et aux romains, la question de sa double nature et celle de la Sainte Trinité, les stratégies de Paul (…), le triangle de Heisenberg, le complexe d’incomplétude et le cauchemar du chat de Schrödinger… Tout est dit ! Mais tout a été dissous pour forger l’échiquier sur lequel l’homme joue contre lui-même des parties dont les enjeux finissent par menacer son pronostic vital. Sur l’échiquier, la guerre est sanglante, froide ou économique. La vérité a disparu et l’origine de la partie est une question qui disqualifie irrévocablement celui qui la pose ! L’hermétisme est absolu !
Suis-je en train de parler religion ? Non, je dénonce le fait que l’homme met à vain profit les lois du chaos, tout comme il utilise la causalité comme un prétexte à son irresponsabilité et comme outil spéculatif !
Cet « Homme » plurimillénaire, cet Homo-falsus, à deux doigts de l’AVC et de l’anthropocène, se satisfait depuis trop longtemps de vivre sans responsabilité dans un monde déterminé, se rassurant paradoxalement du fait que la vérité n’existe pas.
Humour arithmantique : Le con/vaincu, fratricide, perce/Eve/erre sans crainte dans la vallée de la mort ! Aucune autres bêtes ne lui feront du tort, car de tous les salopards, il est bien le pire ! Sous-entendu, Super Sapiens ne sait plus lui-même s’il est Homme ou Animal, mais il reste assuré, marqué, par le fait que parmi toutes les saloperies terrestres, ses semblables sont bien les pires.
Diabolique hermétisme, glorieuse hypocrisie, empirique opportunisme, vorace ignorance !

J'ai visionné cette "vieille" vidéo opposant M. Onfray à J.Attali... Notre philosophe en maîtrise permanente de ses moyens n'y est pas en mauvaise posture, mais dans la cacophonie des tensions de susceptibilité, il manque une occasion de répondre clairement à une question de notre temps:

Attali lui reproche d'être dans l'inaction des philosophes qui disent que tout va mal et les deux hommes tombent dans une comparaison de leur terrain d'action...

Dans l'absolu, le philosophe "nietzschéen" quel qu'il soit a-t-il besoin de se justifier? La zemblanité, dans sa dimension prophétique a-t-elle à se justifier devant la sérendipité dont les fructueuses spéculations ne fonctionnent que par un empirisme morbide? Ah ils sont fiers les actionnaires et les ingénieurs du Titanic! Et qu'ils sont chiants les alarmistes qui nous disent qu'il faut ramener le bateau au port! A méditer!

Autre point, la comparaison des chantres du libéralisme avec l'opportunisme d'un Voltaire est fondamentale et vient briser le mur des illusions, un choc nécessaire pour les "héritiers des Lumières"!

... L'archange Michel 🤣

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L'offre, la demande et l'éthique

10 Janvier 2019, 02:25am

Publié par Persone

L'offre, la demande et l'éthique

Sans éthique, offrants et demandeurs ne sont plus que maîtres et esclaves dépendants les uns des autres, prisonniers, asservis sur leur île de Pâques.

Elle est loin cette parenthèse antique durant laquelle l’indifférenciation sexuelle n’était pas une affaire et surtout un complexe d’État... Le complexe de ceux ayant conservé l’indéterminisme de l’œuf! Une frustration capitale imposée par le jugement de la poule et du coq bienpensants, raisonnablement conditionnés au déterminisme ! La poule et son mâle dominant pensent faire l’œuf, mais c’est bien l’enfant qu’ils ont éteint en eux qui a engendré les adultes qu’ils sont !  L’humanité a été jeune elle aussi, qui peut dire quel(le) en était le père ou la mère ?  Quel était sa nature, sa position et sa vitesse ? La science elle-même ne répond pas à cette question concernant la particule ; concernant l’avant, encore moins (mur de Planck).

Après cette parenthèse (pas si enchantée que cela si l’on considère les objets sexuels que représentaient souvent les androgynes), arrive le monothéisme, la  morale (une vertu puissante, mais indéterminable et instrumentalisée par l’hypocrisie) et surtout l’inquisition ! Les indéterminés ne résistent pas au jugement des fanatiques de Dieu le PERE ! On les cache honteusement, on les torture, on les mutile s’il faut. Après l’obscurantisme, le retour des Lumières ! Mais la révolution du prolétariat, dans toute sa rudesse et sa violente terreur, ne se préoccupe guère de ce tabou ! Vient ensuite la révolution des mœurs et le règne des NTIC… Le peuple sait, on ne peut plus le tromper avec de simples discours et livres d’école, que faire ? Lui attribuer ce qu’il veut prendre, lui dire ce qu’il veut entendre, mettre sa nouvelle liberté et son matérialisme à profit ! La grande fête du slip et de la bonne conscience torturée avaient commencé, sur fond de drogue, rock’n’roll, conquête spatiale et syncrétisme en tous genres. Après les juifs et leur statut dans l’empire romano-germanique, après les esclaves, les prolétaires et même les femmes, les indéterminés et les homosexuels ont eux aussi leur révolution en grande pompe ! Les indéterminés pas tous, si on se préoccupe des êtres de pudeur et de solitude impossible, inatteignable, qui hantent nos rues dans l’indifférence générale.

Posons-nous une question : l’origine de la souffrance d’un peuple ou d’un groupe isolé face à d’autres, plus semblables, est souvent un phénomène rémanent, une plaie enfouie dans la mémoire commune, mais dont la raison a oublié la source capitale. Un venin dont on ne peut qu’apaiser les effets sur les victimes, si on n’en connaît pas la nature ! Encore faut-il comprendre que le sujet a été empoisonné, ou l’a-t-il été (trouver le serpent responsable) et depuis combien de temps ! Imaginons ici que le poison soit un subtil mélange de tristesse et de colère qui ne menace le pronostic vital de l’Homme que par des dommages collatéraux jugés minimes : le passage à l’acte de violence ou la morbidité type ulcère, cancer et compagnie… Voilà qui laisse du temps pour trouver l’origine du problème ! Mais comme nous venons de le voir, résoudre cette équation  n’est pas dans l’intérêt des stratèges de l’obscurantisme, de la révolution matérialiste et de la libération des mœurs !

Autrement dit, lorsque vient le temps de votre revanche, elle a été anticipée par ceux qui écrivent l’Histoire et on vous donne ce que vous réclamez, mais en aucun cas la réparation dont vous avez besoin. Comme tout le monde et en cœur avec les enfants des bourreaux qui vous humiliaient jadis, vous êtes invité à croquer dans la pomme ! Le jeu de la pomme est plus démocratique que la barbarie de jadis, il consiste à consommer chacun de son côté en exprimant nos altérités réciproques non plus par les armes, mais par la guerre économique ! Autant dire, qu’après des millénaires de frustrations, vous êtes doué à ce jeu…

Ceux qui auront compris où je veux en venir comprendrons aussi toute l’ironie de la situation : des fils de vainqueurs (les dominants, les colonialistes, les machos, les patriarches, les pères sévères, les perce Eve erre, les « persévère mon gars »…), lavés de toute responsabilité sur les plaies de ce monde, une économie mondiale consumériste dont témoigne la croissance anthropocène et de nouveaux vainqueurs dont les aspirations choquent la morale hypocrite de ceux qui les maltraitaient jadis.  Loin, très loin du confucianisme, un adage chinois contemporain dit : «la philosophie et l’écologie occidentales sont des luxes que l’homme blanc se permet, après s’être enrichi sur le dos des autres ! Un luxe que ses propres lois économiques n’octroient pas à ces autres ».  Pas de sagesse, pas de confucianisme, pas de défit ontologique, pas de pardon, juste du pragmatisme et de l’empirisme ! A méditer !

Pour en revenir à notre encart publicitaire :

La meilleure façon de défendre la notion d’indéterminisme, qu’il soit sexuel, mathématique (zéro, le fameux œuf qui fait la poule), physique (triangle de Heisenberg et théorème de Gödel), métaphysique ou théologique, ne consiste pas à en faire une mascotte de notre fantasme de la liberté ou un chien de paille de notre complexe d’incomplétude !  

Ce n’est pas la nature des beaux gosses qui sont photographiés ici qui pose problème, mais l’instrumentalisation de la polémique « Bi-homo-trans » par des techniques commerciales dont les dommages collatéraux sont une fois encore considérés comme acceptables. 

Le vieillard et l’enfant : «Papy, pourquoi Manix il apporte du confort aux deux messieurs ? »

Convenons-en : ce n’est pas d’homosexualité, de bisexualité ou de transsexualité dont papy devra parler ici, ni d’indéterminisme, mais de sodomie ! Il peut éventuellement s’en sortir en palabrant sur la complémentarité des orifices (0 ou I vu de profil), des conduits (idem) et des lubrifiants… Mais le fait que les papys savent mentir n’est pas rassurant. Depuis l’entrée fracassante de l’imagerie dans la grande cité des arts, des industries et des sciences et surtout depuis la prolifération décomplexée du porno en tous genres, on sait ce que signifie « les gosses s’adaptent, ils apprennent d’eux-mêmes avec les moyens du bord ! »

Laïcards, grenouilles de bénitier, conservateurs, progressistes, socialistes, capitalistes… Honte à nous tous !

La décadence au service de la compétition économique est une des plus grandes failles de la justice, elle révèle une profonde lacune concernant les différentes formes d’abus de pouvoir et la caractérisation des crimes fondés sur l’instrumentalisation de l’innocence pour obtenir le consentement de la victime !  

Je donne raison à Peter Pan et à Mercutio : les adultes ne valent pas une moitié de poisson pourri et la peste soit de leurs deux maisons aux mille visages !

Zéro et son unité (ensemble jamais absolument vide ni absolument plein), zéro et sa dualité (infiniment petit/infiniment grand, avant/après, dehors/dedans, haut/bas, gauche/droite, devant/derrière, possible/impossible, passe/ne passe pas, potentiel/manifeste etc…) !

-I (relatif mais déterminé) 0 (indéterminable mais cohérent) +I (relatif mais déterminé)… Et plus si affinités…

3 éléments en un 0, le 2 et le 3 demeurant premiers, manifestes mais cachés !

3 notions qui pourraient nous permettre de retrouver l’unité, de ne plus faire de la dualité un conflit d’altérités réciproques et de ne plus invoquer le néant pour compenser nos complexes. Celui du trop  vide et du trop-plein, celui du temps et de l’espace, celui du maître et de l’esclave, celui du sado et du maso, celui du sexe faible et du sexe fort, celui d’incomplétude et de toute puissance, celui de déterminisme et d’indéterminable… Celui d’incertitude qui devrait pourtant rassurer ce petit grand-homme qui 2meurt con/vaincu qu’il va mourir!

Tant que l’Homme ne comprendra pas les mécanismes découlant de son péché d’Orgueil, son amour propre restera l’intendant illégitime de cette illusion démagogique que l’on ose encore appeler démocratie.

Dans ce charmant paradigme plurimillénaire, le désir, la joie, la tristesse et l’intelligence des enfants n’ont pas la moindre chance de bonne fortune face à la convoitise, à la distraction, à la rancœur et à la ruse qui les gouvernent !  

Mais bon, on lubrifie…

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PRISON GRAVITATIONNELLE

7 Janvier 2019, 17:31pm

Publié par Persone

PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE

La vie est un purgatoire disent par dépit les croyants et les traditionalistes. Oui, mais c’est parce que nous sommes sur une planète tellurique où ne peut régner que le bas astral, confirme prudemment le New-Age en faisant fructifier le fonds de commerce des entrepreneurs connectés aux maîtres de lumière. Tout ça c’est des conneries, infirment les nouvelles générations dans un scepticisme absolu : rien n’a de sens, nous venons d’un phénomène hasardeux sans raison ni sentiment, qui a produit un univers logique, déterminé… Et une chaîne alimentaire sans la moindre miséricorde ! Tout n’est que fatalité alors profite comme tu peux et ne te sens pas responsable… Vends cher ta vie et n’entre dans la mort qu’avec fracas et triomphe ! Adage populaire dans le monde du travail : « ça va comme un vendredi » ou encore « la vie est comme une merde que tu manges un peu tous les jours »…

Que de déterminismes ! Ici, Dieu, les archanges ou le néant sont au contrôle !

Voyons les choses autrement…

Imaginons la vie comme une expérience gravitationnelle par laquelle l’homme, relativement libre et doué de subtiles capacités, peut modifier les facteurs de temps et d’espace dont dépendent les conditions et la qualité de son voyage.

L’animal possède de grandes capacités physiques, physiologiques et instinctives plus spécifiques que celles de l’humain, ces dernières lui permettant la liberté de mouvement inhérente à la simple nécessité de sa propre nature (voler, respirer sous l’eau, courir vite, grimper… Mais aussi de ne pas conserver la mémoire traumatique des adversités imposées par la chaine alimentaire et surtout par la voracité des hommes ! Autrement dit, l’animal est programmé pour rester à la place qui est la sienne. Est-il moins libre que l’Homme ? Fausse question dont la réponse est à la fois oui et non. Quel cœur intelligent, s’il en existe encore, ne souhaiterait pas s’envoler comme un oiseau, au-delà de la sphère consumériste et esclavagiste de la grande entreprise humaine ?

 

La grande cité des hommes est-elle une prison gravitationnelle ?

Une fois encore oui et non ! Elle l’a été, elle l’est encore, mais d’autres mondes  eurent été possibles et le sont encore.  Qu’est-ce qu’un monde ? Un royaume ou encore un empire ! Si ce n’est un véhicule de fortune dont les concepteurs assurent qu’il répondra aux exigences, légitimes ou non, des voyageurs de l’espace-temps que nous sommes. Une simple roue, une pierre et un bâton… Un tableau de bord oral ou écrit… Un engin plus sophistiqué au toit toujours décapotable… Un bolide dont les performances imposent un habitacle plus hermétique… Une machine infernale capable de transporter à une vitesse fantasmée, une masse « critique » de voyageurs privés définitivement d’une vue sur la nature extérieure… Au choix ! Sachant que le choix s’amenuise au fur et à mesure que l’on incarne des moyens (véhicules) et des croisières démesurées… Titanesques ! Dans la machine énergivore globalisante, on parle de nouvel ordre mondial mais les décideurs ne maîtrisent plus la logistique et les passagers devenus ingouvernables régressent dans l’hermétisme le plus total, connectés entre eux par un univers virtuel compensatoire ! Plus de vue sur la nature, une vitesse folle et une masse critique ! Voilà qui nous rappelle notre plus grand complexe : l’homme est né dans un monde déterminé, mais sans savoir où, comment, ni pourquoi ! Quelle est sa nature ? Quelle est sa position ? Quelle est sa vitesse ? Où, comment et pourquoi finira-t-il ??? Aucune de ses « grandes » facultés ne lui livrera ce secret sans mérite, quelles que soient ses expériences ! Où, comment et pourquoi nous ramène au triangle d’Heisenberg : nul ne peut déterminer au même instant la nature, la position et la vitesse d’une particule élémentaire ! La double nature de la substance de vie demeure au cœur de nos complexes d’adolescents présomptueux ayant perdu l’accord entre la raison et les sentiments !

Dans ce cas de figure qui est le nôtre, oui, la grande cité des Hommes est une prison gravitationnelle !

Une prison pour poulets élevés en plein air ! Pas de toit, mais tout autour un mur invincible qui grandit au fur et à mesure que l’on cherche à l’escalader. Le mur de Planck versant passé, qui devient un mur complexe, un mur imaginaire, un mur réel. Un complexe d’incomplétude et d’empirisme ! Le repère de l’Orgueil emporté par sa volonté suprême : la tour de Barad-dûr selon Tolkien, une tour sombre en réflexion permanente, où le « mal » s’incarne de lui-même, un édifice entre cieux et abîmes, en référence à la dualité et à Babel.

Comment fonctionne la prison ?

On y torture la foi et la raison pour engendrer des êtres dégénérés et décadents. Toute matière vivante et inerte est consumée au service de l’incarnation de l’édifice. Tout y est inversé, les chiffres ne révèlent plus, mais servent toute forme de technocratie, les lettres se font rhétorique et l’empirisme humain ne franchit pas la barrière du « Ring not » (le mur de Planck disent certains, le pourquoi du où et du comment s’interrogent les autres…) derrière laquelle sont cachées les origines de nos crimes et de nos manquements.

Les participants voient leur propre mur se refermer sur eux ! Alors ils s’organisent non plus seulement pour jouir de leur entreprise, mais pour prévenir des dommages qu’elle engendre. Métaphoriquement, ils escaladent le mur de la prison gravitationnelle selon différentes expériences hiérarchiques. Des démocraties totalitaires et le déterminisme des dieux dans un premier temps, puis l’autorité des droits divins et plus tard, le retour de la démocratie, cette fois démagogique et technocratique… Pour caricaturer. Dans la première étape, le 0 était dénié parce qu’on l’assimilait au néant. Dans la seconde, les arabes rapportent aux occidentaux, colonialistes dans l’âme, une compréhension plus pertinente des mathématiques avec la notion ambivalente du 0 (vide mais inatteignable). Malheureusement, les Hommes emportés par la folie des grandeurs, par les lois de l’attraction sexuée et par le choc des civilisations, font de la dualité un conflit ! Pour les métaphysiciens (religieux) chargés de sauver la cité d’elle-même et de ses envahisseurs, il est évident que l’humanité a croqué dans la pomme ! Ici, la connaissance est devient synonyme d’apocalypse ! Les secrets de la gnose et les rappels des philosophes de la raison sont voués aux oubliettes ou au bûcher ! Enfin, dans la troisième période, la raison ressort victorieuse, cette même raison qui jadis servait plus le génie consumériste et militaire que la quête du bonheur, de la plénitude et de l’épanouissement collectif des gardiens des terres des milieux. Avec elle, le retour triomphant de la république et de la démocratie, fussent-elles prématurées, engendrées dans le sang et toujours aussi conquérantes. Le génie industriel, la raison économique, la paix par le motif du profit, la compétition libérale et le fantasme global des oligopoles… Le rêve fou d’Alexandre à la portée de tous ! Alexandre l’indéterminé dont le rêve indéterminable était au-delà des armées et des hordes de scorpions et de cancers qui le suivaient dans son aventure. Nous sommes ici à l’ère de l’anthropocène et Alexandre, c’est nous tous. Une phrase subtile dit : « La démocratie, c’est quand nous serons tous coupables ». A méditer ! Dans l’odyssée, Ulysse est condamné à errer dans l’olympe pour avoir péché par machiavélisme (mètis, raison), entre autre lors de l’épisode de la guerre de Troie (3). Un avertissement lui aussi passé aux oubliettes ! Soit dit en passant, c’est Shakespeare qui a résolu le premier cette énigme de 3, il nous laisse des indices métaphysiques dans Hamlet et d’autres plus nucléaires, électriques et gravitationnels dans Roméo et Juliette à travers les personnages  de ces deux derniers et Mercutio. Shakespeare est une ombre et une lumière derrière lesquelles se cachent quelques mystérieuses personnalités physiques et morales.  

S’il existe trois formes d’empirisme…

  • On n’a pas déconné, les données métaphysiques, expérimentales et pratiques restent en accord et compatibles avec la réalité sur le terrain !  On continue donc de façon systémique  à adapter nos intérêts à nos besoins et nos besoins à la nature déterminée de notre univers.
  • On a déconné, mais on le nie jusqu’à ce que nos enfants ignorent l’origine de la déconnade et on exploite, on creuse toujours plus profond, pour combler, pour compenser.
  • On a déconné, mais on finit par l’admettre et on revient en arrière, non pas pour contempler une dernière fois ce et ceux qui nous étaient chers, mais pour affronter ce qui nous a perdu. Ce voyage à reculons dans les labyrinthes de la causalité peut être facilité par les ponts sémantiques unifiant la théologie, la science, la politique et les arts.   

… Sous laquelle l’Homme perce Eve erre ? La seconde bien entendu. L’hypocrite, celle qui tue l’Amour  au profit du stupre, du sang et de la cendre!

L’enfant est innocent, susceptible, sauvage, fragile, malléable, mais indéterminé, comme le vent, le feu, la terre et l’eau… Le vagin résiste et affole les bijoux de famille des patriarches qui ne supportent plus l’unité de leur dualité… Le père, sévère, dicte et falsifie s’il le faut, ses versions des lois divines et temporelles. Mais il n’a que l’illusion du pouvoir sur les éléments, la viande, le vagin et l’enfant. La peste soit de vos deux maisons… Dixit Mercutio avant d’emporter son secret dans la tombe et de laisser têtes et cœurs déterminés à l’apocalypse qu’ils méritent.   

Revenons à notre prison :

Chacun escalade le grand mur commun, chacun selon ses codes culturels (théologiques, politiques et artistiques), ses paradigmes et ses notions hiérarchiques, dans un chaos globalisé et motivé par empirisme (science et raison économique). De charmantes pyramides dont la règle semble simple : ceux d’en dessous s’amoncellent et forment une masse grandissante au fur et à mesure que l’élite se rapproche de la cime du mûr. Compte tenu de la forme d’empirisme adoptée par l’humanité depuis quelques millénaires, la hauteur du mur augmente proportionnellement à nos efforts et la cohésion des fondations humaines des édifices repose sur du vent : l’illusion de la nécessité de la croissance, la perversion des forces fondamentales qui nous unissent et nous séparent et le déni de la mécanique du pouvoir lié à la souffrance. De la cour des miracles aux étincelantes tours de verre de la bureaucratie, en passant par la chaumière bourgeoise du bon samaritain ou le  lupanar ultrasophistiqué (…), chacun garde le silence sur ce mortier qui n’est pas composé des 7 et 3 vertus capitales, mais des 10 péchés de même nature.    

Que se passe-t-il en haut ? Le sommet se révèle inatteignable, mais les élites sont dans une position bien confortable, bien qu’honteusement instable ! A chacun sa suffisance…   

A chacun son péché d’acédie, à chacun son péché de luxure, à chacun son péché de gourmandise (…) x7, en toute hypocrisie, unis par de mauvaises associations et de maladives dissociations (+3).

La gravitation définie par la théorie de la relativité indique une distorsion de la trame du temps en fonction de la masse. Elle s’applique et se démontre facilement à l’échelle des moyennes et grandes choses (notre échelle de perception), mais pas à l’échelle des choses infimes (quantiques). Nous pouvons observer la même chose dans notre scénario de prison gravitationnelle : les forces électromagnétiques de la passion (attraction/échange/répulsion) et les forces nucléaires (forte et faible : union/fusion/séparation) définissent le théâtre de raison et de sentiments sur lequel se démène cette masse critique, ingénieusement décadente, cherchant vainement à s’échapper de son propre piège. Tout est lié mais les secrets de la dualité, de l’unité et de l’équilibre se méritent, ils ne se dévoilent ni aux voyeurs, ni aux voleurs, ni aux violeurs ! Un lien mystérieux vers un Graal perceptible par la science, vers la théorie unifiée par la grâce de la sémantique !

  • Le système global et la chair humaine voraces n’atteignent-ils pas une masse critique ? - Nature : penchant pour l’acédie, la gourmandise, la luxure… Les dissociations et mauvaises associations
  • L’artificiel n’évolue-t-il pas plus vite que les capacités d’adaptation et de régénération du vivant ? - Vitesse : relative.
  • Et ne dit-on pas que le temps nous file entre les doigts ? - Position : où en suis-je et combien me reste-t-il?

 Au final, la nature, la vitesse et la position ne font plus qu’un, lorsque logiquement et généreusement, elles demeurent indéterminables.

PRISON GRAVITATIONNELLE
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Bonne année à tous! A contre courant...

5 Janvier 2019, 02:06am

Publié par Persone

Bonne année à tous! A contre courant...
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Bonne année à tous! A contre courant...
Bonne année à tous! A contre courant...
Bonne année à tous! A contre courant...

A pulp fiction:

En période de sérendipité, la cité des hommes est aux mains de l’amour propre qui gouverne par défaut la personnalité morale et physique. Mais derrière les promesses de ce maître des illusions et du paraître, la zemblanité, qui fait mauvais hôte, prophétise la décadence et la fin fracassante d’un acte de notre comédie dramatique.

Les invincibles forces qui tendent à rétablir l’équilibre rompu par la fracture de joie et tristesse participent de la décadence et nous conduisent à l’ultime rencontre de Seth et Osiris. Ces deux sentiments, contrariés depuis le jeu de dupe d’Abel et Caïn, torturent le gardien des jardins et du miroir de l’existence : l’Orgueil. Trop jeune pour assumer ses responsabilités dans une entreprise aussi ambitieuse que Babel, son amour de lui et de l’autre s’en retrouvent corrompus et son amour de la vie se replie dans la forêt imaginaire, oubliée depuis l’éteignoir que nous connaissons tous. Son amour des autres, le quatrième magicien, porte l’ingrate tâche de rassembler les forces de guérison d’une entité malade préférant la douceur du poison à l’amertume du remède. Et enfin l’Amour propre, se voit confier par défaut le rôle du ministre, l’amour des autres n’étant qu’un énigmatique corbeau voyageur réputé pour annoncer les tempêtes. L’amour propre est un mauvais intendant, dans sa faiblesse il croit pouvoir régner aux côtés de l’Orgueil, mais il ignore la nature véritable et inaccessible de ce dernier, trônant sur le siège de la gouvernance. Nul ne peut partager ce pouvoir ! Nul : « 0 », « . », « rien ou tout », « personne ».

L’intendance de l’Amour propre prend fin peu avant la chute de la cité, lorsque l’air du temps est à la dégénérescence et que sonne les tambours de la grande guerre annonçant l’affrontement final et perpétuel de Seth et Osiris…

Apocalypse et/ou révélation.    

Une vieille légende raconte que d’anciens royaumes sacrifiaient leurs plus belles jeunes filles pour apaiser la fureur du dragon qui protégeait leur cité d’or. Nous avons ici le thème d’un paradigme de Lotophages possédant une société du paraître qui sacrifie la beauté comme un chien de paille, pour expier ses propres fautes. L’or est ici le symbole de la richesse  et du pouvoir corrompus : l’anneau unique.

Aujourd’hui, notre or est muré dans de sombres et inaccessibles cachots et fructifient virtuellement dans un nouveau paradigme où le loup, qui a totalement infiltré la bergerie a choisi l’emblème de la lumière blanche et les flammes de l’industrie pour orchestrer l’exploitation de l’homme par l’homme. Les talents de chacun sont mis sur le marché et participent de la compétition économique vorace qui nous consumera tous !

… « Un anneau pour les gouverner tous, un anneau pour les trouver, un anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier »…      

Sont-ce des vœux de mauvais augure ? Nous les mériterions assurément ! Mais non. Je ne puis m’y résoudre. Pour l’enfant et pour le vieillard, que j’ai reconnus parmi nul autre en chacun !

Que les cœurs vaillants le demeurent à jamais et jusqu’au bout du monde s’il le faut.

Graal, saint bol des symboles...

Graal, saint bol des symboles...

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Gilets jaunes, gilets rouges et gilets noirs...

31 Décembre 2018, 11:46am

Publié par Persone

Gilets jaunes, gilets rouges et gilets noirs...

Que de tensions entre le nord, le sud, l’est et l’ouest ! Le froid, la chaleur, la faim et la soif entre le nord et le sud. Et d’est en ouest, des mensonges sans nom se tissent entre la nuit et le jour ! On parle de nouvel ordre mondial… Quelle comédie humaine ! La globalisation et ses symptômes de tribulation manifeste semblent le reflet de l’incapacité de l’Homme à se gouverner lui-même. Entendons ici l’incapacité à trouver un accord entre ce qu’il gouverne et ce qui le gouverne.  Le bel avenir du mal disait Nietzsche, prophétisant les cauchemars d’un Darwin ou d’un Spinoza : l’anthropocène ! 

 

Petite avalanche de Gilets jaunes et effet papillon…

 

Une Grèce emportée par nos hypocrites tempêtes vers le nouvel orgueil qui s’éveille à l’est, une Angleterre et une France ingouvernables… Et au-delà de cette Europe dont l’amour propre est pris en étau par les caprices de l’ouest et de l’est, des vaincus fraîchement vainqueurs et convaincus de devoir devenir les nouveaux acteurs du cauchemar de Darwin. Les raisonnables fossoyeurs du cimetière humain…

Peter Pan avait donc raison, les adultes ne valent pas une moitié de poisson pourri !

Malgré les innombrables faiblesses qui la minent, la France n’en est pas moins un symbole fort de l’émancipation de l’Homme moderne et de la construction européenne. Dans la débâcle, elle ne fait que suivre la Grèce ou l’Angleterre, mais sa réputation et son influence pourraient-elles encore sauver ce qui reste à sauver ? Autrement dit, l’Europe est-elle prête à sacrifier la France ? L’importance des évènements français, jusqu’ici prétexte à humour dont l’air du temps porte à douter de la légitimité des railleurs, pourrait-elle pousser le vieux continent à abattre enfin ses mauvaises cartes et ses vieux mensonges, pour limiter les dégâts provoqués de longue date par tant de sérendipité et de férocité compétitive ? Nos vieux ennemis et nos ex-colonies parlent de férocité blanche…

Tentons ici d’harmoniser les goûts et les couleurs en partant des gilets jaunes…

A propos de la révolution permanente, de l’escalade des évènements :

Avant de propulser la Russie dans l'enfer productif, Lénine écrivait "que faire?" Il aurait dû lire Gandhi en revenant de son voyage "initiatique" vers l'ouest.

Malheureusement toutes les méthodes pacifiques ne sont pas forcément pacifiques du point de vue des conséquences.

Un exemple d’actualité et sujet à polémique : la technologie MAGRAVE et les armements issus des progrès en mécanique des fluides permettent à leurs détenteurs (Poutine par Iran) d'affirmer posséder une arme aussi dissuasive que le nucléaire, mais pacifique puisque n'affectant que les systèmes électriques et électroniques des pays visés. Mais imaginons toutes les grandes villes d'un pays comme le nôtre, privées de jus! Combien de temps donnez-vous aux habitants privés de DAB et de moyens de paiement, pour qu’ils se transforment en prédateurs sans scrupules? Résister à la faim et à la soif n'est pas une discipline occidentale!

Autre solution pacifique concernant cette fois la révolution sociale : « videz vos comptes et mettez les banques en faillite ! » Mettre les banques en impossibilité de solder les comptes est en effet une solution pacifique ! Mais qui n'est pas sans me rappeler le crash des années 30. Pour renverser la donne contre leurs adversaires, des spéculateurs avaient fait paniquer les actionnaires et les épargnants, provoquant une avalanche d’événements de crise qui ont participé à l'escalade vers la guerre totale!

Méfiance donc ! Régler nos problèmes de bonne conscience progressiste globale, d'hypocrisie internationale, de nivellement par le bas et d'hermétisme total concernant la théologie, la gnose, la science et l’économie, serait déjà un bon thème de départ pour une véritable révolution : l'évolution des consciences.

Mais revenons à nos moutons et à nos gilets jaunes :

Ces derniers, portés par certains, ne sont pas de nature à valoriser le mouvement dit-on…

Parlons des casseurs :

Des instruments politiques de l’opposition ? « Cousin, on est plus dans l’ancien temps » dirait un jeune gangsta ! Plus besoin d’agitateurs pour être agité, « on va lui niquer sa mère au système » ! A la confusion, s’ajoute les raisins de la colère et le nombre croissant d’individus prêts au « passage à l’acte ». Reste à définir l’acte… Certains coûtent très cher aux riches, d’autres à l’Etat et aux contribuables et d’autres encore à la vie !

Evoquons aussi des voix antisémites :

Ont-elles encore besoin d’être motivées par un FN pour remettre le complot juif au goût du jour ? Le complot juif, le complot de l’establishment, mais aussi le complot des illuminati et le complot extraterrestre…  Dans un monde où tout se vend et s’achète, le complot global a bonne presse, il est aussi un juteux fonds de commerce… Confusionnisme encore ! Dieudonné par exemple est venu distribuer quelques quenelles sur les lieux d’agitation. Ce « Dieudo » qui a brillé en son temps, avant de céder à l'engrenage du conflit ciblé, des mauvaises fréquentations et de la vulgarité gratuite! Soral a-t-il suivi la quenelle ? Avec quelques amis parmi les nombreuses franges du nationalisme arabe ? Quelques soutiens outre atlantique peut-être et pourquoi pas de la part de juifs orthodoxes intégristes… ?  Une charmante époque ! Et probablement une comédie poilante pour un Poutine ou un Xi Jinping.

J’ose une métaphore sans âge autour de ce nombril qu’est la  mer du milieu : notre corps, notre royaume, notre sanctuaire, notre terre promise,  n’est pas méritée ! Ses eaux et son atmosphère sont empoisonnés, sa robe végétale et sa chair sont souillées et malades et les esprits qui y incarnent leur folie sont dissociés, mal associés et corrompus… A qui la faute ? Au Juifs ? Aux romains ? Aux arabes ?  Nous avons tous notre hypocrisie et notre amnésie sélective !

Autrement dit, les casseurs politiques, le fruit de la colère, la revanche de la zemblanité et les vieilles rancunes ressurgissent au même carrefour, et l’échiquier que l’homme a conçu contre lui-même se consume plus vite que jamais !

Raisonnablement, la dérive des gilets jaunes est de bien mauvaise augure et la situation globale de l’humanité est bien trop critique pour que la France se permette encore d’abattre ce genre de carte!

Risquer un crash bancaire, coûter des milliards aux contribuables et réclamer la tête du roi ne défend pas les gaulois, mais en font la proie des prédateurs spéculateurs que nos empires ont colonisés ou trahis jadis!!! Longtemps, les guerres de religion et l'hermétisme sémantique entre les peuples ont servi de prétextes à des intérêts purement politiques inhérents à l’appétit morbide des empires! (*) Voir les liens sémantiques établis avec la notion d'empirisme, en note de bas de page. Nous avons ici la belle et illégitime excuse offerte par l’illusion commune du choc des civilisations. De nos jours, la compétition économique (compétition qui cache guerre) et la révolution permanente sont de nouveaux paradigmes fourre-tout auxquels l'orgueil des nations nous a fait souscrire. Un prétexte qui nous apparaît comme "too big to fail"... Une hypocrisie dont la valeur prégnante est indexée sur notre déni collectif, un mensonge sans âge ni frontière qui engendre le fait que défendre les causes des uns revient souvent à nuire aux autres ou à nous menacer tous. L'absence de solution pour sortir de notre impasse et l'utopie des revendications classiques des peuples trouvent ici leur source et le rocher qui la bouche! Tous, nous avons trop longtemps croqué dans un fruit pourri. Rendons enfin à Peter la vérité inatteignable qui lui appartient !

Conclusion :

L'esprit gouverne la matière et pilote aussi le Léviathan que nous avons dressé! La solution pour sortir de notre invincible échec réside dans la mémoire, l'honnêteté, le cœur et l'effort intellectuel de chacun. Un pont sémantique entre politique et art, science et religion existe, mais il se mérite! La réparation de l’Homme et de la société qu’il incarne, ainsi que la paix entre les peuples commencent ici ! Une fois réparée, l'humanité ne dépendra plus de ces prétextes "too big to fail"...

A méditer tant que faire se peut.

 

* Note:

Empire/en pire/empirisme: l’étymologie des mots est souvent complexe dans le sens où elle concerne en premier lieu la racine historique, puis les sens prêtés ultérieurement aux phonèmes ou au terme global dans d’autres langages dérivés. Empire vient du latin « imperium » et empirique de « empirica », « empiricus » concernant le latin… Ou de « empeiria » concernant le  grec ancien. La racine commune choisie par les linguistes français est péri (autour) par jeu sémantique, ainsi que pour exprimer la notion d’expérience : ex (avant – en fonction du vécu) péri (autour de la question « d’ensembles et de sous-ensembles ») ence (indique la durée, la continuité). L’expérience est une chose, la nature d’un Empire en est une autre et l’empirisme aussi, les trois étant liés. Les linguistes ont probablement trouvé pertinent de manifester dans la structure même de notre langue, le subtil point commun reliant les notions « Empire » et « empirisme », la dernière désignant dans un premier temps le protocole médical : dans chacun des cas, une expérience humaine prend en charge la gestion de l’organisme collectif ou individuel et se retrouve à devoir remédier à des déséquilibres communs, mais aussi à ceux, souvent plus pervers engendrés par les remèdes ! Empire exprime une entité qui empire ou s’améliore, pour le meilleur et pour le pire, le tout restant lié à la notion d’expérience « remédier et savoir prévoir le pire ». En Français « Imperium » signifiant le contrôle devient « Empire » pour des raisons de musicalité et de pertinence sémantique, arithmétique et géométrique des lettres I et E.  Des jeux subtils entre ces deux lettres font aussi le rapprochement des mots « pire » et « périr ». Au moyen-Age, le jeu sémantique fondé sur empire - en pire - empirisme était plus populaire qu’aujourd’hui et on ironisait en caricaturant  les médecins et les empereurs pour les dommages collatéraux qu’ils engendraient.

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Un joyeux Noël ! Brillant comme une larme de joie et de tristesse... Union!

24 Décembre 2018, 17:13pm

Publié par Persone

Un joyeux Noël ! Brillant comme une larme de joie et de tristesse... Union!
Un joyeux Noël ! Brillant comme une larme de joie et de tristesse... Union!

A quoi ressemblerait une civilisation entièrement Nietzschéenne?"

A un paradigme que Nietzsche lui-même n'aurait pas souhaité. En toute légitimité, Nietzsche incarnait la zemblanité, il le payait cher et peu étaient à la hauteur des prophéties de ce cœur malade d'amour, témoin de la décadence de ses semblables. Mais s'il avait eu des enfants à charge en tant qu’Etat, il aurait été contraint, comme un Rousseau, de les abandonner aux grands vainqueurs de l'Histoire. L'état, par essence, est une gouvernance systémique. Lorsqu'il est gouvernance d'un collectif, sa seule fonction légitime est de vérifier que les intérêts de chacun restent en adéquation avec les besoins de tous et de comprendre l'origine et les mécanismes d'un déséquilibre, lorsqu'il survient. Le devoir du médecin et toute la complexité des soins! Nietzsche aurait probablement répondu "Réveillez-moi Spinoza qu'on en finisse enfin! Nous discuterons de politique ensuite"... Autrement exprimé, la meilleure des idées, si elle s'impose en paradigme, devient vite la Némésis de la cause qu'elle défendait.

Cependant, la question est poétique et intéressante! J'imagine qu'à cette civilisation, manquerait le désir non contrarié et la joie de Spinoza. Une civilisation capable d'organiser la rencontre "Spinoza-Nietzsche" et de réunir les deux cœurs aurait probablement la faculté de réparation, l'intelligence du recyclage (déconstruire/refonder), le mérite du Bonheur, une noblesse de sentiment la rendant de nouveau digne de ses enfants...

Encore joyeux noël à tous ! A l'adulte aussi marmonnerait timidement Peter Pan, ce vieil enfant et ce jeune vieillard que nous sommes... 

Et merci à l’angélique engin d’argile et de poussière d’étoile réfléchissante qui a véhiculé cette idée jusqu’à ma  porte ! Nietzshéoze et Spinozite enfin unies dans le tube de Newton et les ballons de Pasteur...

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La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...

22 Décembre 2018, 21:15pm

Publié par Persone

La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...

C’est celui qui dit qui est et tar’ ta gueule à la récré !

 

Sur les réseaux sociaux s’expriment les innombrables voix du peuple, pour le meilleur parfois, souvent pour le pire ! L’Homme pressé, militant ou non, se fait voir et entendre dans la brume électrique, siège d’une vie parallèle sans fond ni la  moindre consistance.  Dans ce merveilleux cauchemar virtuel, incontournable et énergivore, les petits Hommes que nous sommes devenus errent parmi les trolls, les buzzers et les pirates, en quête d’une perdition moins douloureuse ! La toile prend ici la forme de l’humanité moribonde, allongée sur un brancard de fortune improvisé pour son autopsie pré-mortem. Le politiquement correct n’a plus court ici, tous se dévoilent vulgairement : les passifs, les actifs, les opportunistes, les usurpateurs, les virus, les dégénérescents, les gros estomacs, les phallus en puissance, les petits et les grands cœurs, les petites et les grosses têtes…

Au final dans tout ce cloaque d’information, chaque fil de discussion, si sordide soit-il, devient une photographie pertinente de notre état général !

Prenons en exemple le sujet du sionisme et de la Shoah : sans le politiquement correct, l’agora cybernétique « se lâche » et nul observateur ne peut plus nier l’extrême violence qui se larve derrière l’illusion de notre climat tempéré ! Le paradoxe est ici : l’homme contemporain va de l’avant, il pense que le progrès et ses nouvelles contraintes matérialistes l’ont légitimement et raisonnablement libéré du poids de son passé ! Il s’aventure donc librement, en toute légèreté, protégé par l’interface de son écran, sur les terrains les plus brûlants. Or, si par malheur cette interface disparaissait, si venait subitement la famine, la guerre ou une vulgaire panne d’électricité prolongée en zone urbaine, nous pourrions tous constater à quel point les blessures et le déni du passé seraient prétextes à une nouvelle boucherie humaine !

Ces sujets brûlants, instrumentalisés par le Pouvoir et vulgairement discutaillés en coulisses ou dans « la cuisine du diable », sont aujourd'hui plus que jamais prétextes à conflit global ! Tout comme cette haine qui s'installe à travers la radicalisation des esprits et nous rejoue le scénario "guerre sainte" VS "laïcardisme", avec au milieu d'innombrables "j'm'en foutistes" individualistes, prêts à accepter n'importe quel futur tant qu'ils n'en sont pas directement victimes… Tant que le monde virtuel et la société de loisirs conservent leur confortable position d'autruches aux congés payés!

NOUS AVONS TOUS PAYÉ LE PRIX de la conquête, de la gloire aveugle et de l'hypocrisie!

Aujourd'hui, il semble plus que légitime de parler de la férocité blanche et cela depuis le rêve fou d'Alexandre et les atrocités romaines! Que dit-on des romains? Grande civilisation qui a fait tant de choses pour le progrès que le reste n'est que dommages collatéraux! Les anciens esclavagistes que nous sommes n'ont-ils pas écrit l'histoire dans ce sens, concernant l'Afrique notamment? Vanité! Hypocrisie! Qu'il est bon de photographier des pyramides en se masturbant sur la grandeur des projets humains... Les esclaves de guerre pouvaient être affranchis et les ouvriers chargés de la construction des temples funéraires des pharaons étaient payés! Mon Dieu quelle belle société... Vanité! Hypocrisie! Ne soyons donc pas trop prompts à ordonner jugement et sentence! Nul n'imagine plus le nombre et la provenance des innocents qui ont perdu la vie dans d'atroces souffrances et le nombre de coupables qui en ont profité! Allons-nous redonner la vie aux innocentes victimes ou aider à réparer le cœur brisé de l’humanité en motivant de nouveaux prétextes à conflit ?  L’insistance médiatique ciblée sur la Shoah contribue probablement à enfoncer une porte ouverte dont les gonds sont déjà trop sollicités, certes ! Mais n'est-il pas légitime aujourd'hui d'enfoncer définitivement toutes nos portes soi-disant ouvertes? Dans le couloir des courants d'air, nombreuses sont les portes qui nous mèneraient à l'origine temporelle et métaphysique de nos souffrances et de nos crimes! Et nous y avons tous nos gardiens et nos hypocrites bureaux d'étude! Toutes ces portes ne sont pas « ouvertes » comme on l’imagine! Toutes ne sont que passages gardés! Secret de polichinelle! Nous avons tous vendu les nôtres, nous avons tous allègrement profité du "sexe faible" et du vagin ainsi que des frustrations du phallus, nous avons tous violé, torturé, humilié ou instrumentalisé les indéterminé(e)s sexuel(le)s, nous avons tous sacrifié et éteint nos enfants sur les autels de notre folie des grandeurs et de la vengeance! Le problème de l'hypocrisie globale, d'origine méditerranéenne (carrefour des esclaves) remonte à l'époque de Jésus et de son discours : "les romains n'ont rien à foutre ici et les juifs se trahissent eux-mêmes. Quant aux autres voisins, ils sont encore déterminés par la barbarie, car leurs dieux de guerre légitiment leur irresponsabilité belliqueuse!" Envolons-nous vers le cinquième siècle : les juifs reviennent à Jérusalem avec l’accord des arabes et découvrent la prégnance du christianisme et des Eglises romaines, fondée sur la  parole d’un des leurs ! On leur confit une tâche : celle de ramasser les ordures de la ville. La guerre des 3 religions était ouverte ! Où est le message de Jésus ? Quelles seront les conséquences des mensonges stratégiques de Paul, sans lesquelles les nazaréens auraient probablement suivi Jésus sur la croix ? A quelle nature humaine profiteront-ils ? Vanité, hypocrisie encore ! Je précise ici que j’étudie les religions, mais n’en pratique aucune ! Pour moi aucune institution ne mérite plus d’abriter notre foi, en cela de nombreux soufistes ont bien raison !  J’en reviens à Isaïe, respecté de tous : il prophétise le long chemin de croix des juifs en leur indiquant que l’Eternel est désarmé et que « son peuple » (précurseur SDF du monothéisme), tant qu’il n’aura pas atteint Sion (métaphore métaphysique et non Jérusalem), sera inexorablement détruit de l’extérieur par ses ennemis et de l’intérieur par ses propres amis et frères. Il précise aussi que les envahisseurs ne seront pas mieux lotis le jour du jugement ! Comprendre : Sion est notre terre promise à tous (même si ce dernier ne s’adressait qu’aux juifs). L’île est métaphysique et se mérite, la terre à laquelle on l’assimile n’est qu’un détail culturel (chacun la sienne) et il en va de même concernant notre corps. Il est notre église, notre terre promise, mais en fonction de notre comportement, il sera envahi par les ennemis extérieurs (conflits humains, réactions écologiques à son consumérisme, virus, bactéries…) ou intérieurs (empoisonnements criminels, intoxications diverses, et trahison des cellules cancéreuses…) ! Nous retrouvons ici les 4 cavaliers de l’apocalypse du nouveau testament.

Avant de risquer de nous blesser encore, un peu plus profondément, mettons toutes nos cartes sur table et discutons de notre histoire et de nos souffrances les plus intimes ! Par-delà le bien et le mal, comme dirait Nietzsche, nous ne formons qu’un chœur empoisonné par la clameur de nos altérités réciproques !

Autre point : nous tombons trop souvent, par facilité, dans les amalgames ! Lorsque nous disons les juifs en font trop avec la Shoah alors qu’ils assassinent des palestiniens à tour de bras « Ils stérilisent, ils empoisonnent, ils massacrent, ils maîtrisent les finances, etc… », nous oublions la notion de peuple dans toute sa pluralité ! Nous oublions les juifs laïques et indéterminés (encore un indéterminé torturé), les juifs communistes, les juifs démunis, les juifs reconvertis, les juifs anti-lobbying, les juifs anarchos, etc… Nous oublions toutes les complexités de l’Histoire ! Isaac Louria a invité les juifs à se convertir s’il le fallait, pour comprendre enfin ce qui désunissait les Hommes et justifiait les jugements du prophète Isaïe ! Cela dans le sens « on ne peut plus pertinent » de la réparation, à l’image du mouvement contemporain des soufistes et de l’appel du dernier représentant chiite musulman ! Mais nous avons aussi parmi les juifs les dérives de mouvements « frankistes » (dommages collatéraux de la pensée de Jacob Frank), qui se servent du même concept pour intégrer les  civilisations « gagnantes et ennemies » afin de les instrumentaliser de l’intérieur (cheval de 3) ! Nous pouvons aussi parler du positivisme partagé autant par un Spinoza qu’un Voltaire, tous deux inconsciemment victimes de l’opportunisme de leur époque ! Spinoza, d’origine juive marrane (cette frange que l’on nomme aussi « juifs contrariés »), « épargné » par la tolérance balbutiante annonçant l’arrivée des « Lumières ». Epargné aussi par un long périple jusqu’en Hollande et par les avancées du protestantisme. Protestantisme initié par Luther qui appelait les juifs et les chrétiens à briser le serment du silence et de l’hypocrisie ! Et enfin Voltaire, français, non juif, opportuniste de l’air du temps, doué d’un langage si subtil qu’il pouvait vous prouver une chose et son contraire ! A la fois chantre  et actionnaire spéculateur du progressisme, imaginant que le libre échange (la guerre économique d’aujourd’hui) était un gage de paix pour les nations belliqueuses ! Dans ces deux personnages, nous avons la manifestation de la sérendipité des vainqueurs et de leurs protégés. Mon analyse est cruelle, mais un scalpel n’a pas à faire de sentiment pour extraire le mal !  Nous y trouvons aussi la manifestation de l’entropie du système hypocrite partagé depuis l’an 0 par les romains conquérants, les juifs opportunistes et les marchands d’esclaves (donc avant la venue du prophète Muhammad et de ses réformes concernant les futurs musulmans). Mais revenons à notre époque : qui aujourd’hui ne croque pas dans la pomme ?

Continuons à propos de Jérusalem : il y’a aussi des juifs qui pensent religieusement que la « terre promise» doit être méritée (il existe donc différents sionismes !), des juifs qui partagent cette opinion par simple logique, des juifs indéterminés sur la question, des juifs pensant religieusement que la sica sera l’instrument d’une vengeance millénariste, des juifs dont le sionisme n’est que politique et militaire (la majorité des assassins dont vous parlez sont ici !), etc, etc…  Tout comme de nombreux occidentaux non juifs ont instrumentalisé le sionisme et la conquête militaire de David Ben Gourion pour se rapprocher du pétrole et de l’Extrême orient!

J’insiste, tous ces sujets sont à ruminer avant de confronter nos susceptibilités. Nos enfants méritent un monde meilleur, quelles que soient leurs origines ! Et j’ajouterais que nous-mêmes ne méritons pas le poids que nos pères ont fait peser sur nos épaules.

Un dernier mot : Réparation !

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Irresponsabilité et innocence/expérience/responsabilité et connaissance...

22 Novembre 2018, 21:03pm

Publié par Persone

Irresponsabilité et innocence/expérience/responsabilité et connaissance...

Confondre les notions de liberté (dans la valeur "absolutiste" pour ne pas dire absolue du terme) et de libre arbitre revient raisonnablement à nier la responsabilité de nos actes. Or nier la responsabilité de nos actes revient à cultiver inconsciemment le néant. Soit dit en passant, le néant ne peut être cultivé qu'inconsciemment puisqu'il est inconcevable ou tout du moins aussi inatteignable que le principe cohérent permettant la vie, ce principe que l'on appelle Dieu. Je rappelle encore que le néant n'est pas le vide, mais que concevoir le vide ou le plein de façon absolue nous rapproche de lui!

Dieu, si nous pouvons le concevoir est aussi bien le vide inatteignable que la matière et le chef d'orchestre maîtrisant les forces nécessaires à l'incarnation perpétuelle de cette dernière, définissable par la notion d’espace-temps (durabilité de la matière en fonction de la consommation de l'énergie consentie à la base). Énergie elle-même proportionnelle à l’excitation provoquée par le potentiel des événements et de la matière en suspens? Une belle énigme! D'un point de vue philosophique, j'en reviens à Spinoza (force de désir); d'un point de vue quantique, nous pourrions dire que le champs de Higgs (la cinquième force qu'il nous manquait pour relier les 4 forces fondamentales dont les deux nucléaires) ne se manifeste que par la nécessité de sa propre nature. Or, des spécialistes en métaphysique, en sémiologie, en philologie, en arithmétique, en sémantique et en linguistique, tels que J.R.R. Tolkien ont dénombré les magiciens représentant l'Orgueil au nombre de 5! L'aboutissement des recherches de nombreux alchimistes dont Léonard de Vinci, Shakespeare et tant d'autres! Amour de soi, amour de l'autre et amour de l'ensemble (la création), puis les deux ministres gardiens: l'amour des autres (esprit de famille, fraternité et démocratie) et l'amour propre. Y a-t-il un équilibre, une symétrie quelconque applicable à ces 5 forces? Les 5 points de Lagrange pourraient-ils résoudre cette nouvelle belle énigme? Un espoir de fou!

Mais revenons-en à nos moutons: si l'Homme nie la responsabilité de ses actes, perpétuant ses crimes au nom de Dieu ou parce qu'il le renie, il est voué à une notion qu'il ne saurait rendre intelligible: le néant! 

Nier la responsabilité de nos actes, d'un point de vue raisonnable, revient à nier le déterminisme des lois de la nature et à payer très cher nos erreurs et nos manquements: la souffrance du voyage entre la vie et la mort et probablement aussi celui entre la mort et la vie...

Et d'un point de vue abstrait, théologique ou métaphysique, cela revient à nier la notion de Dieu! S'il est transcendant, cela revient à dire que nous refusons sa générosité en détruisant sa création et en faisant du cheminement de la vie à la mort un enfer! Ou qu'il est un Dieu cruel, tout puissant, jouant avec ses marionnettes. S'il est immanent, c'est que notre incomplétude et la notion d'indéterminable nous servent de prétextes pour justifier nos mêmes crimes et manquements. Autrement dit, cela revient au même que le complexe raisonnable cité ci-dessus: le déterminisme absolu prend ici la forme de Dieu et tout est tellement déterminé que nous ne sommes pas responsables de nos actes! Spinoza lui-même s'est avancé sur ces notions théologiques en affirmant que la liberté est attribuable sans condition à Dieu alors que l'homme ne jouit pas même du libre arbitre! Si dieu est libre, de par la nécessité de sa propre Nature, c'est qu'il est libéré de la contrainte par l'omniscience et l'avantage de l'infinie éternité... Cela revient à dire qu'il a aussi conscience de ce qui n'est pas possible, non le presque vide ou le presque plein, mais bel et bien l'impossibilité absolue, le domaine de l'erreur, le néant. S'il crée quelque chose (de possible et de durable par effet logique de causalité), lui créateur et cette chose créée sont soumis à contraintes. Mais allons plus loin, a-t-il le choix de créer ou non? Résister à son désir peut-être? Pour reprendre encore Spinoza.  Mais pour combien de temps? Il n'y a pas de temps dans l'éternité me direz-vous!  Mais voilà qui revient encore à nier la logique primordiale: la dualité! L’éternité n'aurait pas de sens s'il ne s'y passait rien ou un nombre fini de quelque chose! Ce qui est éternel, c'est justement les mouvements et la portée infinie des "choses et non choses" autour d'un centre double, un miroir indéterminable. Or, qui dit mouvement dit temps! Que la matière se manifeste ou qu'elle ne soit qu'à l'état de potentiel dans de probablement très courts moments d'inertie (point d'équilibre entre deux mouvements)! L'homme conçoit l'espace-temps à son échelle humaine, c'est plus fort que lui! Alors, par excès de fausse humilité et après avoir sacrifié tout autour de lui, il imagine un Dieu libéré de toutes les contraintes qui lui sont propres! Mais qu'en sait-il du haut ridicule de son rocher d'incomplétude?

Ce que j'avance, c'est que le temps et l'espace restent deux merveilleuses et érotiques contraintes  dans une éternité qui ne saurait logiquement se passer d'eux! 

Avec ses complexes d'absolutisme et sa dissociation historique entre la raison et les sentiments, l'Homme s'est rendu responsable du crime parfaitement décrit dans l'avertissement aux juifs lancé par Isaïe: Israël ou Sion, la terre promise et son équivalent métaphysique, n'est autre que le reflet de votre propre corps et État! Écartez-vous un tant soit peu des règles déterminées et des sentiments immaculés de l’Éternel désarmé, généreux et miséricordieux, et vous serez envahi de l'extérieur par vos ennemis et de l'intérieur par vos alliés et frères.

Affirmation des virus et des bactéries, accident, meurtre... Concernant l'extérieur.

Immunodépression et cancer, concernant l'intérieur.

Le corps dont nous sommes locataires est une Église, tout comme la terre à une échelle collective est une mère nourricière, tâchons de nous en souvenir. 

J'adresse un message à tous ces morts vivants entre deux âges qui considèrent que nous avons la maîtrise des événements et que le fatalisme en dernier lieu ne sera pas de notre fait.

Le monde n'appartient pas aux abrutis qui se lèvent tôt pour se l'approprier, ni aux cigales plus noctambules qui en profitent!

Le monde appartient à nos enfants, qui me semblent les seuls véritables reflets non raisonnables de ce que serait un vieillard parfaitement accompli. Il appartient aussi à toutes les créatures vivantes, ainsi qu'aux états proches de la création (matière dite semi-inerte et inerte) dont l'humain a bien du mal à comprendre la susceptibilité pourtant manifeste.

Enfin, pour réunir tout le monde sur le banc de cette discussion à la fois austère et péripatéticienne: même les partisans de monsieur Richard Dawkins, préférant la notion de hasard à celle de Dieu ou de principe logique de création, ne pourraient nier que l'absence de responsabilité de nos actes, ne peut entraîner qu'une accélération de la morbidité en dégradant fortement les conditions de notre voyage.

Discussion plausible entre Juda et Jésus:

Juda: " ne te plains pas, tu as choisi ce qui t’incombe aujourd'hui, dis aux esséniens de rejoindre les zélotes et ne monte pas sur cette maudite croix romaine dont le bois est de Judée et les clous, vendus par les nôtres!"

Jésus: " tu crois encore en la liberté Juda? Toi le guerrier, le plus fort de mes amis, déterminé jusqu'au bout de tes ongles sicaires, comme les romains le sont ou comme les grecs l'étaient ou les babyloniens? Les forces qui me poussent sont peut-être au-delà de votre niveau de conception, mais suis-je libre? Ton affirmation te rassure, un (01) point (.) c'est (3) tout (0)." 

Note:

La notion de responsabilité liée au libre arbitre est aussi à distinguer de celle de culpabilité! Ensemble, les deux notions sont une rotule fondamentale de la justice: nous sommes responsables de nos actes, mais notre culpabilité dépend de nombreux facteurs que le meilleur des juges ne pourrait arbitrer sans juger à la fois l'individu et la personnalité morale (le collectif) dont les contraintes poussent au crime. Pour combler cette faiblesse de la justice humaine, nous lui avons appliqué les principes de présomption d'innocence et de circonstances atténuantes. Mais tant que la pensée humaine n'aura pas accompli son chemin de croix et assumé les manquements du cœur et de la tête, sa faculté de psychanalyse, sa force policière et son devoir de justice demeureront vains et au service d'illégitimes vainqueurs. 

Autour des questions d'éthiques soulevées par les voitures autonomes, des "penseurs" ont organisé un test international: en cas d'accident inévitable, qui la voiture devra-t-elle tuer? Les humains dans l’habitacle (évitement et perte de contrôle du système) ou ceux à l’extérieur? Un questionnaire comptant plusieurs cas de figures a été soumis dans plusieurs pays: des jeunes dans la voiture et des retraités à l'extérieur, mais aussi des méchants et des gentils, des riches et des pauvres... 

Cette question, logiquement est sans réponse! Pourtant, chaque région du monde répond en fonction des "forces" culturelles et des paradigmes qui pèsent sur elle! En Afrique par exemple, on pense globalement qu'il vaut mieux préserver la personne d'âge mûre parce qu'elle peut transmettre (l'Afrique est un des continents sur lequel les adultes ont dû s'habituer à la morbidité touchant l'enfance)... En Occident, on pense globalement l'inverse (le jeune est l'avenir et notre petit bébé rien qu'à nous...) et en Asie on estime que le riche dispose de plus de connaissances et de capacités que le pauvre, la "logique" de survie indiquant que l'on doit sacrifier ce dernier. Des cauchemars darwiniens sans la moindre valeur, sans la moindre pertinence!

L'humanité n'est encore qu'un adolescent en crise qui se prend au sérieux! Des enfants perdus là où ils se sont éteints et réfugiés! Des entre-deux qui n'admettent pas qu'ils vont vieillir et mourir.

A méditer...

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Le complexe d'absolutisme...

5 Novembre 2018, 21:47pm

Publié par Persone

Peut-on nier en écoutant ces propositions et partant du principe qu’Etienne Klein est un penseur pertinent, que nous ne sommes pas victimes du complexe d’incomplétude ?

Nombre de grandes personnalités scientifiques ont ironisé: "ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit compréhensible!" Mais cette proposition demeure opportuniste et vague si elle ne suggère pas que ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit entièrement et absolument compréhensible, rationalisé, contrôlé par l'observateur. J'ai donc une préférence pour la proposition suivante: "ce qui est compréhensible c'est que le monde conserve toujours sa part d'incompréhensible!"

Reprenons les faits : Galilée affirme que le langage de la nature est mathématique ! La proposition fait couler beaucoup d’encre et plus tard, Kant répond que ces dernières sont le langage de l’homme puisque qu’il les a découvertes et utilisées pour forcer la nature à nous livrer l’intimité qu’elle ne dévoilait pas. J’use volontairement d’un vocable différent de celui de Kant dont la proposition manquait quelque peu de romantisme. Les batailles philosophiques concernant le sujet montrent à quel point ces deux conceptions ont été séparées et dressées l’une contre l’autre ! Pourtant, ce que l’homme force lorsqu’il découvre et instrumentalise le réel invisible en partant de ce qui semblait impossible, ce n’est pas « la nature », mais « sa propre nature » ! L’homme doit donc aller au-delà de ce que la nature concède à le laisser voir, mais dans le but aimable de mieux la comprendre ! Avant cela et tout au long de l’acte il se doit de maîtriser sa propre nature, ce qui n’est pas souvent le cas pour ces obsédés que nous sommes !  Mais rien ici ne contredit le fait que les mathématiques sont le langage de la nature, un langage qui va de soi, que l’homme est programmé pour décrypter et éventuellement comprendre ! Note : il est pratique mais totalement erratique de personnifier certaines notions comme « la nature », « la logique » ou encore « Dieu » (…), ainsi j’insiste sur le fait que ce langage « va de soi » : dire que « la vie » s’intéresse ou comprend les maths tel que nous le faisons est absurde. Considérons-les comme une manifestation ordinale et cardinale de la logique participant de la création, de l’évolution et de la fin d’un système. Un outil fabuleux conservant sa cohérence à la fois dans l’abstrait et le concret, comme une « mécanique » intelligente dotée d’opérateurs, de lois, de propriétés, d’applications (…) et de principes permettant l’orchestration symphonique du vide et de l’objet à travers les saisons éternelles. Un outil abstrait que l’homme, par l’usage de la parole et de l’écriture, peut manifester et appréhender tant bien que mal sous la forme d’un langage universel. Faire des mathématiques semble le propre de l’Homme, en abuser aussi ! Les capacités déterminées, les sentiments et le libre arbitre… La logique et l’équilibre des forces et des faiblesses… A méditer.

Zéro, ensemble vide ou plein inatteignable renvoyant à la notion d’infini, zéro et sa cohérence laissant apparaître les notions d’unité et de dualité (notion des ensembles)! Une base fondamentale de 3 et plus si affinité…

  • Des chiffres et autres symboles pour déterminer les ensembles finis et trouver des formes pertinentes propres à signifier les lois, les principes, les choses et les évènements récurrents qui nous entourent et nous constituent.
  • Des nombres qui suivent la logique des chiffres qui les constituent et nous permettent de tout appréhender jusqu’à l’infini. Des nombres de toute nature dont les chiffres nous aident à comprendre la raison, sans nous dévoiler l’indicible : le sentiment.  
  • Des signes : les opérateurs, les comparateurs, les classificateurs…
  • Et des lettres, aussi nommées caractères par une subtile coïncidence ! Des lettres intimement liées aux chiffres par leur agencement ordinal et leur calligraphie diverse.

Nous pourrions dire que l’homme traduit la logique naturelle des choses communément admises par des expressions et des formes culturellement différentes possédant toutes un langage commun : les mathématiques et les relations arithmantiques (sémantiques, arithmétiques et géométriques)  entre les chiffres et les lettres.

Mais cette logique dont tout semble issu, l’Homme peut aussi la vivre, la ressentir et interagir avec elle, motivant une infinité de sentiments sans avoir à compter ou à s’expliquer le pourquoi de la beauté ou de l’érection !

L’inquiétude d’Husserl :

Avoir découvert la mathématique et affirmer qu’elle est le langage de la nature, ouvre la porte d’un progressisme rayonnant fondé sur l’acceptation raisonnable de ce qui semblait impensable : une avancée à double tranchant, au service du génie social et militaire, au service de la grandeur ou de la décadence. Ceci implique une question fondamentale : quelle est la nature de notre empirisme ? La question se décline : force-t-on la nature humaine à repousser l’impossible pour répondre aux contraintes naturelles ou pour compenser des manquements, des faiblesses, des crimes et des viols, conservés sous le couvercle hermétique du déni et de la raison politique ? Si ce déni et cette raison politique font eux-mêmes partie de la logique des choses (libre arbitre relatif dans un monde déterminé), que peut-on en déduire ? Qu’ils font partie des contraintes naturelles ! En l’occurrence, des erreurs dont certaines « capitales » méritent d’être réparées rapidement avant leur complexification morbide !  Aussi, me semble-t-il pertinent de comparer l’humanité à une jeune conscience dont la crise d’adolescence menace la santé et l’avenir. C’est ici que la proposition « nous devons forcer la nature et la contraindre avec notre génie mathématique » se détermine et s’affirme de façon dominante, probablement au grand dam de Kant et refermant de surcroît l’ouverture suggérée par Galilée.  

L’Homme a-t-il posé correctement sa question ? A-t-il fleureté avec la nature ou l’a-t-il contrainte ? A-t-il utilisé les chiffres, les nombres, les signes, les lettres et les mathématiques pour révéler les mystères du sentiment et de la raison ou pour contraindre la matière et compenser ses manques ? A-t-il contraint l’intelligence providentielle de l’enfant à apprendre ses leçons pour que la connaissance lui permettre de trouver la place qu’est la sienne au sein de cette nature généreuse ou pour qu’il marche militairement et économiquement dans les pas de son père ? Je cite Etienne Klein, il évoque la nature, il pourrait tout aussi bien parler de l’intelligence de l’enfant (il approfondit ici l’interprétation « dominante » de  la proposition Galiléenne) :   « Autrement dit, dans le deuxième cas on voit bien qu’il va y avoir un forçage, la mathématique est un langage humain et on va forcer la nature à parler ce langage qui est le nôtre et pas le sien. Autrement dit, on va l’obliger à cracher des nombres alors qu’elle ne sait peut-être pas ce qu’est un nombre… » Pourtant, l’enfant, la nature et la nature des choses sont déterminés et soumis aux règles mathématiques, c’est un fait ! Mais j’ose suggérer, du moins concernant l’enfant, qu’il a des sentiments et sa propre façon d’expérimenter les  lois de la nature ! J’ose affirmer, pour reprendre l’idée d’Etienne Klein, que nous devrions lui apprendre ce que sont les chiffres, les nombres, les signes et les lettres, ainsi que la sémantique et la mathématique, avant de lui bourrer le crâne avec des équations propres à améliorer le moteur de la croissance et de la guerre. La nature quant à elle, nous ne lui posons plus de questions et nous avons dépassé le stade du contrôle ! Le règne animal, à l’abattoir ! Le règne végétal, à la tronçonneuse !     

Selon H. Husserl (Cité par E.K dans la vidéo) :   « Depuis Galilée, l’humanité connaît une crise car elle devient toujours plus étrangère à sa propre essence, elle abandonne progressivement la pensée interrogative, à qui la faute ?... À Galilée… La révolution Galiléenne accomplit surtout la substitution par laquelle le monde mathématique (c’est-à-dire le monde des idéalités) est pris pour le seul monde réel. Le geste de Galilée est à la fois découvrant et recouvrant, il est découvrant pace qu’il fraie la voie à l’infinité des découvertes en physique, mais il est également recouvrant car il recouvre le monde tel que nous l’éprouvons, d’une mathématisation qui l’éloigne de nous et nous le rend étranger. » 

Einstein, avant les doutes métaphysiques qu’on lui reconnaît à la fin de sa vie, était partisan de la seconde interprétation galiléenne citée ici : les mathématiques sont un langage humain avec lequel nous contraignons la nature à nous révéler des choses et à nous obéir. Dans cette optique, il est précurseur de l’idée de Stephen Hawking qui consiste à penser que si l’homme se rend capable de comprendre et de maîtriser l’intégralité des phénomènes ayant participé à la création de l’univers et à son évolution, il pourra aussi connaître objectivement l’intégralité de son futur. Plusieurs questions se posent de nouveau, dont les plus pertinentes se trouvent ici : Est-ce vraiment souhaitable ? De quelle « intégralité » s’agit-il ? Est-elle atteignable ?

Premièrement, le paradoxe de Zénon, le théorème de Gödel, le triangle d’Heisenberg et les confirmations apportées par les derniers travaux en matière de mécanique quantique, prouvent que non ! Le point 0 est inatteignable et s’en rapprocher renvoie à une notion qui nous paraît pourtant opposée : l’infini… Soyez dans un état, vous verrez le monde dans un état réciproque, soyez dans un autre état, vous verrez le monde dans un autre état… L’observateur vivant ne peut être dans la partie et être la partie… La matière dite inerte n’est pas aussi prévisible que nous le pensions… Le principe de localité, adéquate à la théorie de la relativité restreinte, s’efface devant le principe de non séparation de la mécanique quantique… etc. Dans le dernier cas, les deux principes sont mathématiquement vérifiables, mais l’Homme les place face à face, il y ressent un paradoxe, il s’en fait un complexe.

Voilà qui m’oblige à une douloureuse parenthèse pour nos consciences contemporaines : ces révélations agitant toute l’intelligence humaine datent-elles vraiment d’aujourd’hui ? Devait-on attendre que la technocratie ait tout balayé sur son passage pour comprendre la subtilité des principes de création et la double nature des choses ? Pour répondre à cette question, j’évoque ici une des propositions fondamentales soutenues par l’Église chalcédonienne à travers les âges : la nature de l’être, représenté chez les chrétiens par Jésus « Je su(i)s » est 100% humaine et 100% divine. Mais ici encore, la question n’était pas nouvelle. Les philosophes, métaphysiciens et mathématiciens de l’antiquité se l’étaient déjà posée. Au large des côtes d’Akkadie, les stoïciens au gouvernail de leur galère entendirent Dieu est mort ! Une nouvelle façon de concevoir la rémanence et la subtilité de la nature de toute chose, mais surtout l’amer constat de l’insuffisance des dieux et de l’incomplétude de l’Homme. Dieu est mort/Dieu est la vie et donc la mort… Une énigme qui n’aura pas échappé au marteau de Nietzsche. Le chat de Schrödinger est-il vivant ou mort ? Qu’en pense l’observateur ? Et après l’expérience dont une vie dépend, le chat restera-t-il dans ses souvenirs ? Ce souvenir aurait-il une influence sur l’expérimentateur, son entourage et l’univers autour, comme semble  nous l’indiquer le principe de non séparation ?

Pourquoi enfoncer une telle porte ? Je conçois la question différemment : Comment traverser les couloirs aussi indolemment, pour ne pas voir la porte ? Ou comment être assez lâche ou opportuniste pour ne pas la défoncer coûte que coûte ?

Derrière cette porte, se dresse un des plus gros dilemmes politiques concernant les deux derniers millénaires : la sacralité de Jésus ! Les dogmes brodés par les patriarches à partir des premiers principes symboliques consignés par les métaphysiciens ont été les premières transgressions de la pensée comptable au détriment de la pensée méditative ! Concernant Jésus, sa sacralité fut dans un premier temps une stratégie de survie pour les premiers nazaréens. Dans un second temps, lorsque la conversion des romains fut acquise et un nouveau millénarisme mis en marche, la question devint rapidement un des tabous les plus hypocrites dont les chrétiens, les juifs, les musulmans et les laïques payent encore le prix ! Comprendre : la nature de l’être 100% humain 100% divin demeure un principe légitime et une avancée intellectuelle pour l’humanité. Et la majeure partie des questions reposant sur la sacralité de Jésus sont d’ordre politique et honteusement, d’ordre moral ! Peut-être le plus gros Fake de l’humanité méditerranéenne !

Entre la fin du XIXème siècle et la première moitié du XXème, les percées du taoïsme, du confucianisme et du bouddhisme en Europe ont ouvert la voie d’une réconciliation possible des consciences grâce aux théories de mémoire individuelle et collective, de conscience hors du corps et de réincarnation. Dans cette logique, seul Jésus ne peut être concerné, mais tous ! Autrement dit, des principes universels réunissent les connaissances et les susceptibilités sentimentales ou religieuses, mais des mensonges et des fautes supposées inavouables les entre-déchirent. Toutefois, l’espoir fut de courte durée : meurtri par l’entropie de ses frasques et poussé à reconnaître ses manquements, l’Homme civilisé, victime des autres et bourreau de lui-même, a tendance à opter pour la guerre ! La seconde moitié du XXème siècle, c’est le bilan des comptoirs d’Asie, de la guerre de l’opium et d’Hiroshima. Jusqu’au réveil des tigres et des dragons sur une terre désertée par la foi et l’ancienne sagesse.

Ayant développé le sujet dans de précédents articles, je ne reviendrai pas sur les rapports entre le principe de « Sainte Trinité » et le triangle d’Heisenberg, ni sur les origines sémantiques de l’ancien testament ou sur les symboles perdus. Mais devant le bilan catastrophique de notre consumérisme, j’invite le lecteur à une relecture contextuelle et épistémologique de notre Histoire pour trouver enfin un accord raisonnable entre le cœur, la foi et la tête.

Einstein avertissait le monde et particulièrement son ami Ben Gourion : « vous ne pouvez à la fois fuir la guerre et vous y préparer ». Son ami Ben Gourion cherchait probablement à lui faire comprendre qu’il serait amené à fabriquer l’arme, qu’il le veuille ou non, pour une raison contemporaine dont l’origine repose néanmoins sur la récurrence du conflit identitaire et religieux. Une raison contemporaine probablement aussi hypocritement pacifiste que les guerres de religion étaient hypocritement rédemptrices et menées à la gloire de Dieu.

J’insiste encore sur le message du grand et du petit théâtre Shakespearien : la peste soit de vos deux maisons – dixit Mercutio, avant que les amants soient sacrifiés et que le juste quitte la cité proche de la ruine.    

Que notre odyssée et le bilan de cette guerre de 3 soit sous le signe de la réparation !

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GNOSE et ALCHIMIE

2 Octobre 2018, 00:55am

Publié par Persone

 

Cherchez le point commun de toutes ces tablettes et gravures anciennes de toutes origines...

 

Symboles sans frontières

Symboles sans frontières

3! 

3?

Oui, 3! Dualité (rien n'a pas de sens sans la potentialité du tout), mais aussi unité : celle du vide en tant qu'ensemble cohérent (le noun chez les égyptiens) ou celle du non vide (matière), ou encore celle de l’ensemble formé par les deux complémentaires.

Ensemble vide 0 dont sort 1 et (dualité oblige) -1. 3 éléments ! C'est le point commun de toutes ces tablettes dont la symétrie est le premier indice manifeste! Les créatures qui élargissent le champ de gauche à droite sur certaines, symbolisent la duplication complexe menant à la diversité.

Dans l’antiquité, le 0 manquait aux penseurs parce qu'on le confondait au néant, il effrayait! Mais nous avions conscience de l'océan glacé du vide et de la notion d'éternité dont sort forcément quelque chose, si éphémère soit-il! En revanche, l'unité de chaque chose ou ensemble (si vide ou plein soit il) n'a pas attendu l’art de la mathématique pour être comprise par les premiers hommes (Moi, moi, moi, pas toi, pas toi... A moi, à moi, à moi, pas à toi…)! La dualité, elle, va de soi pour un animal qui pense!

Influencés par les lumières de la Grèce et la fusion alchimique de Thot et Hermès, les stoïciens las de guerre s’interrogeaient déjà sur la notion monothéisme dont on entendait la rumeur. Ce dernier, moralement parlant, présentait l’avantage de rendre les hommes responsables de leurs actes devant une puissance suprême bien qu’indéterminable, plutôt que de les voir imiter le caractère déterminé des dieux, dignes représentant l'univers mais vénérés pour leur puissance et leurs foudres de guerre! On rechignait toujours à écrire le 0, mais le X montrait déjà la maturité de cet impensable projet. Les mathématiciens avaient aussi compris que le jeu des écarts entre les nombres premiers indiquait clairement le fonctionnement des 10 chiffres permettant de comprendre les nombres, les ensembles et les ordres de grandeur. Mais nous avons attendu l'an 700 de notre ère et le voyage des mathématiques indiens véhiculés par les peuples arabes pour écrire le 0, le nommer en ne le confondant plus au néant, néant qui est le domaine de l'erratique et non du vide. Bref 3 n'est pas [1, 2, 3] mais ]-1 0 +1[, d’où la symétrie observable sur toutes les statuettes antiques, chacune portant les CARACTERES (idéogrammes devenant LETTRES) esthétiques de la culture dont elle provient !

Mais ce jeu de 3 très érotique, capable de réconcilier les pragmatiques et les croyants est incompatible avec la vérité des vainqueurs au sexe fort, incompatible avec les dogmes fixés par les patriarches. Le veau d’or est une des métaphores utilisées jadis pour dépeindre un des nombreux aspects des tribulations d’une humanité en crise. Nous pourrions la comparer au 70’s ! Or à l’époque, nous savons tous que les patriarches n’ont pas décidé de dire à leur peuple : la conquête spatial commence, profitez-en pour consommer et continuer la fête du slip ! Difficile pour un Abraham ou un Moïse d’obtenir la repentance sincère d’un peuple en liesse, reste l’autorité ! A l’ère du nouveau testament et plus précisément dans le dernier quart du premier millénaire, de nombreuses lectures symboliques de la bible favorisèrent des mouvements gnostiques, mais une nouvelle crise de croissance et de pouvoir se dessinait déjà. Si notre Église ne s'était pas compromise avec l’Empire romain vieillissant, depuis le retour des juifs à Jérusalem sous la tutelle des arabes dans la seconde moitié du septième siècle, peut-être aurions-nous pu éviter les guerres de religions ! Si les princes décadents ne lui avaient pas fait chantage pour bien traire les vaches tout en les protégeant des invasions barbares, peut-être n’aurions-nous pas connu l'inquisition et peut-être aurions-nous été enseignés sur ce que les théologiens entendaient par trinité! A mille lieux de cela, nous avons reçu du "récite Notre Père et que j'te reprenne plus à réfléchir au lieu de bosser p'tit merdeux!"... Nous connaissons la suite de cette histoire de sang et d'hermétisme. Les mathématiques révèlent ce que l’Église sait depuis le début, qui n'est autre que ce qu'elle nous cache! Une réalité cosmique pour nos anciens sages qui observaient le ciel, loin des clameurs de la cité et non leurs saloperies de pompes en pétrole, entre deux rames de métro!

Profitons du passage de Clochette pour nous envoler au-delà de cette masse critique...

PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...

PAN et le petit PETER (Pi r)...

Discussion de Peter Pan avec lui-même, lorsqu’il dérivait dans une coque de noix sur les eaux déchaînées et lorsque le voyage touchait à sa fin : Je sais que nous sommes 2(x) pauvres fous, allons repêcher les enfants perdus et que mort s’en suive, s’il le faut… Cil le faux, le temps d’un battement de « 6 el(le) » … Mieux vaut tard que tôt ou jamais !

Gnose et alchimie

Gnose et alchimie

A propos de la peinture gnostique ci-dessus :

L'être au centre est androgyne mais n'est pas un corps masculin tendant vers le féminin. L'homme ne peut donner la vie il la propose, il est le semeur. Du consentement de la part féminine dépend le développement de l’île de 3 ! EllE est un corps sexué féminin dévoilant sa part de masculin. L'être au centre demeure et doit demeurer indéterminable puisqu'il est indéterminé par la simple et éternelle logique de tout et rien: la dualité... El0lE est avant le début et après la fin… L'enfant en passe de s'incarner, le vieillard en train de mourir. A nous de choisir la façon dont on accomplira le voyage entre ces deux états qui ne font qu'un... Nous sommes toujours naissants, nous sommes déjà morts. Les mots ont ici un double sens! Remarquons aussi l'évocation pictural particulière de PAN, qui lui aussi représentait la dualité et l'ancrage entre ciel et terre pour lesquels la créature devient un centre de symétrie!!!

La lune et le soleil, l'or et l'argent ne sont ni des symboles de fortune, ni des matériaux rares voués à corrompre l’Homme, mais les "Saints bols" alchimiques des principes responsables de la sphère sur laquelle pousseront les manifestations de l'arbre de vie. Evoquons en premier lieu les 2 forces triplement complexes ne faisant qu’une : attraction et répulsion. En équilibre, nous avons une planète et un satellite qui tourne autour d’une étoile. Dans de nombreuses conceptions gnostiques, l’or et l’argent représentent respectivement les pôles sud et nord, la lune et le soleil courant quant à eux sur le plan de l’équateur. L’électromagnétisme et le nucléaire sont forces de couleur ! Entre ombre et lumière, la fusion vers la masse tend vers l’or et le refroidissement de l’éloignement tend vers le bleu et la manifestation de la lumière blanche. Nous avons ici des masses, que l’on apparente à des sphères, interagissant dans un espace qui d’un point de vue quantique n’est pas vide. Une troisième notion s’ajoute ici aux forces d’attractions et de répulsion équilibrant la structure et les mouvements du « presque vide » et du « presque plein » : celle qui fait tenir les volumes de façon cohérente et rend la matière observable, la 3D. Nous avons aussi une troisième force : celle qui fait que les planètes ne s'écrasent pas sur les étoiles autour desquelles elles tournent, sans pour autant s’éloigner d’elles ! Les 5 points de Lagrange sont force de symétrie, voilà qui nous ramène à la notion de dualité! Ces 5 points seraient ils reliés à 5 autres ? Si notre matière est intriquée à l'antimatière qui lui correspond, pouvons-nous imaginer que notre univers expansif (allant refroidissant vers le futur) est la symétrie par 0 (le miroir des miroirs, le trou et l'orifice à la fois) de notre univers contractile (retournant vers la chaleur de l'origine). Autrement dit, la sémantique nous amène aux mêmes conclusions que la science concernant le chaînon logique manquant pour appréhender la complémentarité des trois forces fondamentales que sont l’électromagnétisme, la gravité et les deux interactions nucléaires (la forte: puissance et courte portée, union, intégrité... Assembleuse de forme, de matière cohérente et de planètes... Et la faible: diffuse, infuse, dévorante, totale, indomptable... Faiseuse d'étoiles). De l'autre côté, disons plutôt dans la dimension de l'antimatière, les événements vont à rebours, le haut est le bas, le complexe se simplifie... Le tout est un ensemble cohérent de temps et d'espace, un tout fait de tout et de rien, ensemble éphémère, durable, rémanent, permanent et peut-être perpétuel... Au fond, indéterminable! Un tout classique, relatif et quantique qui va et vient dans une éternité, classique, relative et quantique, elle aussi indéterminable.

Sous les pieds de l'être, nous remarquons la couleur brune de la terre (la lumière blanche produite par le soleil décline vers le jaune, l'or et le rouge, la terre reçoit, absorbe, mais ne produit pas, elle est faite de sombre et de rouge, qui somme toute produisent du marron). Sous l'autre pied, l'argent terne, le gris nuance de noir et blanc, la pierre contenant "l'or d'airain" qui servira d’ustensiles à l'homme. Argile et poussière d’étoiles, féconds si purement fusionnels, stériles ou morbide si divisés ou mal associés…  Pantin de bois deviendra savant, pour le meilleur et pour le pire… Cachons en lui la πr de Pan, pour qu’il ne la trouve que s’il la mérite… Nous remarquerons aussi que les souches sous les pieds de l'être indiquent deux chemins possibles, l'un semble chaleureux (épanouissement du jardin), l'autre morbide (perdition). Enfin, l'artiste aurait pu peindre des racines proportionnelles aux branches, mais sur chaque représentation gnostique, manque des détails, pour des raisons de culture, de politique, mais aussi de contrainte et d'incomplétude de l'artiste.

Sur la gauche, du point de vue de l’observateur (la droite de l’être), voltigent 9 oiseaux vers le ciel, sur la droite 3 autres se dirigent vers la terre ! 12 oiseaux… Peut-être 6 couples si la balance est juste. Observons le 12 : 1 et 2 (termes consécutifs) qui nous ramène à 3 la racine ² de 9. 3 iront se cacher près du cœur et 9 s’envoleront vers les cieux infinis. 3 la trinité du vide, de l’unité et de la dualité, qui ne font qu’un dans la nuit étoilée des espace S temps… et plus si affinité !     

Note contextuelle :

Le marasme entre les sectes gnostiques et leur dilemme (le politiquement incorrect) avec l'état et les institutions religieuses en place, ont longuement contribué à l'hermétisme total, un cancer (propre à fourvoyer toute information) qui s’est généralisé sous l’impulsion du matérialisme et de l’ère industrielle! Les invasions barbares, les intérêts politiques et les guerres de religions, suivis par la grande révolution et l'ère du consumérisme n'ont fait qu'accélérer notre oubli, nos manquements et l'entropie morbide des choses! A la base de cette souffrance, comme nous l’avons vu, la confusion entre le néant et le 0, mais aussi la mécompréhension de l’indéterminé qu'il soit indifférent de sexe ou de sentiments! Même pour les initiés à la gnose, cet/te "être", cet (7 ou Set) État inatteignable était uniquement logique et toute puissance, sans la moindre considération pour nous! A en juger par le traitement que la masse réserve aux différents, nous pouvons comprendre le pessimisme de ceux qui estimaient servir Dieu en obtenant calomnies, tortures et exécutions sommaires pour toute récompense! C'est ici que Baal (Baal solaire, Baal Hammon, puis Belzebuth, puis Satan) est né dans l'esprit des hommes : l'ange prodigue du grand chef d'orchestre indifférent et de Sophia (sagesse). Un ange dont on aura honte pour ce monde de chair, de convoitise, de temporalité, de souffrance! Les gnostiques, comme leurs semblables en général, n'ont pu s'empêcher de personnifier les chiffres, les caractères et la logique de l'univers dans des divinités dont les formes dépendent des contextes politiques et intellectuels de l'époque concernée. Hermétisme/confusionnisme… Rien de nouveau sous le soleil !  « Le démiurge, souverain de ce monde, est essentiellement un fou égocentrique dément qui vit l'étincelle divine que tous les êtres vivants contiennent, à moins qu'ils ne parviennent à s'échapper par la connaissance ou la gnose… » Un concept sans âge, qui aujourd’hui se décline ainsi : « la création manifestant les lois fondamentales de ce monde est le fruit du hasard ou d’un simple déséquilibre accidentel devant être compensé, un système d’exploitation empirique qui consume l’énergie inexplicable que tout l’inerte et le vivant contiennent. (A moins que le vivant ne parvienne à la notoriété et à la postérité par la connaissance OU (VS) la transcendance ! »… La grande compétition des con(s)/vaincus !    

Mais Satan ne serait-il pas l'orgueil, tout simplement ? Le gardien(s) de la survie, de l’intégrité et de la liberté relative des créatures vivantes?

Et le chef d'orchestre indifférent ne serait-il pas simplement l'enfant et le vieillard désarmés. Un chef d’orchestre dont l'intelligence éternelle nous offre le libre-arbitre que nous utilisons comme d'éternels adolescents gâtés totalement irresponsables? L’œuf qui fait la poule (l’enfance) et la poule qui fait l’œuf (l’adulte vieillissant)…

Les barrières morales, la culpabilité hypocrite du violeur et le sort que l'on réserve aux enfants et aux êtres indéterminés depuis quelques millénaires, entre autres exemples, tout cela constituerait-ils les raisons inavouables pour lesquelles le pécheur rejette ses fautes sur l’Éternel désarmé (pour citer Isaïe)? Rien n'est plus probable!

Autre fait important : les initiés à la gnose avaient accès à la philosophie, la métaphysique et mathématiques, mais n'avaient pas encore témoigné des découvertes de la science moderne, ni des vertus de l’épistémologie contemporaine... La polyvalence des alchimistes et érudits les plus brillants était leur atout ! Entre hier et aujourd’hui nombre de nos petits et grands génies sont à la fois des esprits scientifiques, artistes, philologiques et mathématiques (…) ! Je pense notamment aux forgerons de la langue française, dont on a peine à concevoir la substantifique moelle! Un mystère pouvant révéler des secrets bien gardés, des secrets pour lesquels on tue!

Malheureusement, l’hermétisme fait force de loi ! Ceux qui tentent d'ouvrir la boîte ou de divulguer les formules d’ouverture ont toutes les chances de se retrouver "naturellement empêchés" et digne de la mort d’Eschyle. Le malheureux fut tué par une tortue lâchée par un aigle ! L’hermétisme a-t-il un ange gardien ? Se demanderont les superstitieux… Azazel peut-être !

Belle et inquiétante métaphore, mais ne personnifions pas ! Azazel est un principe mécanique, chimique, physiologique! Dévoiler « la vérité » alors qu'il manque encore des éléments à la reconstitution de la pierre philosophale, revient à avancer en sens inverse d'une masse invincible d’individus, en se déclarant mais sans pouvoir les convaincre! Une dangereuse posture et pire encore pour celui qui tente un mouvement en contre-sens, en face à face avec les hordes et l’avalanche d’évènements qu’elles motivent ! Dans cette quête, nombre des chevaliers sont devenus fous ! Et nombre de courants gnostiques se déclarant au service de Dieu ont affirmé que son caractère inatteignable faisait de lui une entité indifférente capable d'engendrer le mal et de le voiler honteusement ! On retrouve ici la grande crainte de l’Eglise elle-même ! Fantasmagorie du mal qui selon moi trahi les manquements inavoués de l’Homme ! Non pas envers la logique qui demeure bel et bien indifférente, mais envers l'intention et l'Amour! Autrement dit, je me permets de penser que la majeure partie des gnostiques et des alchimistes déclarés n'avait pas assez de cœur, de pénitence ou/et de connaissances pour passer le pont et traverser l'au-delà du "ring-pass-not". La mort nous attend tous, mais le sacrifice inconditionnel de soi effraie tous les prétendants du plus talentueux au plus célèbre ! 

Un pèlerin gris qui s'avance humblement vers la lumière est avant tout un cœur intelligent, compassionnel et pénitent. Même scénario pour le spermatozoïde! A bon entendeur!

L'orgueil et ses 5 magiciens nous protègent, mais l'amour propre est le ministre pour lequel nous avons voté dans la grande cité des hommes, jusqu'à ce que l'orgueil nous tue les uns les autres... Les larmes de l’Éternel désarmé, que nous trahissons encore et toujours en soumettant nos enfants à l'éteignoir et nos parents au mouroir, sont ici!

Partout et nulle part!

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