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Le blog de Persone

de l'histoire a l'actualite

Pandémie tacite

7 Avril 2020, 16:26pm

Publié par Persone

Pandémie tacite
Pandémie tacite

Bonjour à tous,

La science ne trompe pas dit-on. Pour la simple et bonne raison que son protocole de base, sa règle N°1 est de ne rien affirmer, ne rien déclarer comme juste, tant que l’ombre d’un doute subsiste. Mais la science n’est ni le scientifique, ni l’Homme, et encore moins les lignes éditoriales qui la font parler. Que se passerait-il si des journaux scientifiques passant pour des sources sûres aux yeux de tous dérogeaient à cette règle N°1 ? La même chose que lorsque les médias et les autorités gouvernementales les contrôlant, autrement dit des institutions jugées comme fiables par les peuples, ont délibérément menti pour endormir les masses et pour retarder la prise de conscience collective de leur échec… Jusqu’à ce qu’une catastrophe majeure bouleverse la donne. La relance et la grande métaphore après l’horreur suffisant largement pour que les survivants, d’un commun accord, se jurent de ne pas regarder en arrière et d’aller de l’avant. Pour les irréductibles et les intellectuels les plus affutés, l’empire a prévu le verrouillage des archives pendant 2 générations (chiffre moyen concernant les pays démocratiques depuis la seconde guerre mondiale).

Pour citer deux exemples  typiques :

  • L’Espagne a été la première à déclarer publiquement la pandémie de grippe espagnole due à la mutation d’un virus classique pour cause d’élevage intensif d’espèces aviaires. Ne pas mélanger les poules, les vaches et les cochons dit-on ! Pourquoi les journaux et les autorités des pays voisins n’ont-elles pas réagi alors que les observateurs sanitaires y faisaient le même constat ? Parce que ces pays voisins étaient impliqués en tant que belligérants ou alliés actifs dans la première guerre mondiale. En clair : secret militaire, secret défense, secret d’alliance et fardeau du mensonge sur lequel repose le pouvoir, partagé tant par les attaquants que par les attaqués.
  • A l’aube de la seconde guerre mondiale, le gouvernement français n’osait imaginer que l’allié américain  jouait un double jeu en acceptant de ruiner l’Allemagne par un crédit toxique pour nous satisfaire et s’enrichir au passage, tandis que nombre de ses lobbies sympathisaient avec le futur Reich, spéculant sur l’industrie et la machine de guerre Allemande. De nombreux opposants et des intellectuels de bonne renommée s’affairaient pourtant à sonner l’alarme, mais le poids des alliances outre-Atlantique les fit passer pour des épouvantails de mauvais augure. Une majeure partie de notre échec militaire et de notre défaite repose sur ce point. Or, pour revenir à nos moutons et à nos bergers assermentés, il se trouve qu’à l’époque, nous pouvions lire dans la première de couverture du journal « Le Monde », que la guerre ne durerait pas, si tant était que les allemands ne se rendissent pas dès le départ. Dans les détails, le journal stipulait aussi que les munitions et les canons allemands étaient de telle mauvaise facture, que notre armée ne craindrait pas grand-chose !

La science, c’est comme « Dieu », elle n’est pas l’Homme et encore moins l’institution qui le gouverne par défaut, par accord tacite.

Pourquoi une telle introduction ? Parce que quelque chose m’inquiète profondément dans les médias… Honnêtement, accablé par des épreuves personnelles lourdes à porter, je dois constater que des forces impitoyables se dressent entre l’individu que je suis et son devoir collectif. A ce jour, je pensais stopper l’écriture et le partage, devant me concentrer sur mes propres épreuves en me contentant, au mieux, de corriger un ouvrage important en attente d’édition. Une simple lecture m’a rappelé à l’ordre : je viens de découvrir un article de Futura-sciences censé démystifier les théories de d’élaboration volontaire du virus Covid 19 en laboratoire. Après lecture et relecture, pas un doute ; ne pas écrire, ne pas réagir, ne pas dénoncer l’imposture aurait été criminel ! Alors je partage, dussé-je y sacrifier une énième nuit supplémentaire et me ronger encore un peu plus les os.

Il y a peu, un ami militaire, ayant travaillé dans les Renseignements Généraux, m’a confié : tu t’échines à expliquer des choses volontairement complexifiées et codées à des abrutis qui préfèrent rester aveugles ou profiter de la situation en demeurant borgnes. « Trop bon, trop con ». Je lui ai répondu, même les pires des cons et les chefs d’escadrille parmi les salopards ont des enfants en bas âge, de malheureux animaux et des plantes vertes… Je travaille  pour eux. Sauf notre respect mutuel, je te dirais « trop malin, trop malin, celui qui comme Ulysse… L’information est un courant de faible tension qui ne s’arrête pas aux bêtes, elle ne fait que passer par elles ». Son œil de légionnaire n’a pas compris, son œil de génie militaire si !  Voilà qui m’a évité un bourre pif.

Le journal en question, Futura sciences donc, fait parler la science en son nom et donne la preuve indubitable, je ne démens pas l’étude, que le virus est trop complexe et trop  adapté à l’Homme pour être le fruit d’une élaboration en laboratoire par manipulation génétique d’ordre artificiel, c’est-à-dire conduite par la main de scientifiques directement sur une souche existante ou par implant sur un squelette synthétique. Malheureusement le journal conclut aussi ceci : « Les caractéristiques du coronavirus excluent la manipulation en laboratoire comme une origine potentielle pour le SRAS-CoV-2 », insiste Kristian Andersen. De quoi mettre fin à toute spéculation de manipulation de génie génétique délibéré.

Réfléchissons un peu : mettre en présence deux créatures différentes, atteintes respectivement par deux virus différents, mais compatibles "sexuellement", c’est aussi de la manipulation génétique ! Et que peut-on obtenir en pratiquant une telle expérience sur de nombreux cas avec un bon protocole ? Un nouveau virus mutant doté de nouvelles capacités et qui aux yeux de tous, preuves à l’appui, aura muté naturellement.

Ce qui m’inquiète ici :

Vraisemblablement, notre nouveau virus semblait le fruit de cette hérésie qu’est la culture intensive (mutation des souches virales entre les espèces aviaires, les cochons, les bovins, tout ce que mangent les chinois et l’Homme). Profondément agacé par l’arnaque et les instrumentalisations de la théorie du complot, loin de moi l’idée de rejeter cet avis raisonnable, qui n’en est pas moins alarmiste concernant la nécessité absolue de changer notre mode de vie suicidaire et ignoblement criminel, meurtrier, envers les espèces animales et végétales.

Mais comment ne pas vaciller en constatant qu’un magazine ayant l’aval de la communauté scientifique brise la règle N°1, en affirmant une ineptie qui non seulement lui fait risquer sa réputation, mais qui de surcroit va donner raison aux cervelles les plus affûtées œuvrant pour la théorie du complot ?

La religion, le droit divin, la justice, la science… Lorsqu’une autorité suprême se contredit elle-même, il y a fort à parier que de terribles et funestes intérêts corrompent leurs représentants.

Je vous conseille ici de revenir sur mes articles précédents concernant le contexte géopolitique actuel, la nouvelle prégnance de nos millénarismes et l’échec total de notre consensus démocratique à l’échelle globale. Un échec programmé, causal, dont la transcription chrétienne fait mention à travers la notion d’accord tacite. "Libérez Barrabas et crucifiez le corbeau de tempête qui fait mauvais hôte chez les marchands et consommateurs que nous sommes". Le début de la fin pour la Pax Romana… Et une conversion des bourreaux qui ne suffira pas à relever l’Empire.  

Au Sud,  la colère, la faim, la soif et la rancœur. Au Nord, le royaume de rois déchus et oubliés de nos mémoires, la terre froide et désolée du gêne Ötsi. Entre l’Est et l’Ouest, une guerre larvée et déniée depuis trop longtemps, dont les tambours mortels sonnent de nouveau.

A qui servirait un acte volontaire ?

Au terrorisme peut-être, du moins aux terroristes prêts à se sacrifier comme Samson contre les philistins ou comme un fanatique capable de se faire sauter le caisson pour égratigner le soft power de la bonne conscience.

Et plus encore à une élite en face de son échec à gouverner les peuples, une élite rompue à l’empirisme et consciente que seules les masses les plus pauvres et les plus faibles ne survivront pas à une arme bactériologique/virale. Un acte écologique et un terrain favorable pour la reprise…

Le millénarisme religieux, l’extrémisme politique et les laboratoires idéologiques de la raison des vainqueurs !

Les services de renseignement de nombreux pays dits non alignés, travaillent ces trois pistes. Mais gardons ceci en mémoire : que ce virus soit le fruit des cultures intensives propre au moteur corrompu de notre croissance ou celui d’une manipulation génétique, le résultat sera le même. Un catalyseur, un déclencheur de la mécanique de la ruine.

Quelques associations logiques :

  • Austérité, autorité, perte des droits, principe de précaution drastique !  Pour garantir aux vaches que nous sommes, une apparente sécurité… ça c’est le cas d’un virus naturel et d’un consensus global, en la faveur du Nouvel Ordre Mondial et des spéculateurs ou politiques responsables de tout ce désastre. Que le virus soit « naturel » ou « artificiel ».
  • Le virus élaboré volontairement, faut-il le dire, c’est le premier chapitre de la guerre totale.
  • Et enfin, l’austérité passagère, le confinement en attendant l’investissement de tous dans le système de santé, l’annulation des dettes, le contrôle de l’inflation par la reconquête de la souveraineté des états sur la monnaie et sur la main invisible de l’économie ultra-libérale, la réparation du système judiciaire et enfin la réforme des institutions religieuses, ça c’est la sortie de crise sanitaire et la construction possible d’un nouveau monde. Que le virus soit « naturel » ou « artificiel ».

La troisième option est impossible, si les forces en présence ne se heurtent pas au seul mur auquel elles ne s’attendent pas : la vérité ! Ça fait sourire les babines, non ? Rien d’étonnant, la vérité, personne ne l’attend plus. Au mieux, la notion nous fait ricaner, au pire elle nous emmerde et devient très vite insupportable, incompatible avec notre petite vie. C’est pour cela que la vérité est ce qu’elle est et que personne ne peut lui échapper, ne la voyant jamais venir. Elle ne vient pas, elle est partout, invisible, sous nos pieds, sous notre pif éternellement enrhumé. Trêve d’énigme, la vérité, c’est le code source du langage. Il existe une science que l’on oublie souvent, alors qu’elle est au cœur de toutes les sciences. Par elle la parole est devenue écriture, par elle l’écriture a expliqué la parole et tout ce qui peut être signifié… La sémantique. Lorsque l’on comprend qu’elle inclut les autres sciences (arithmétique, géométrie, mathématique, musicologie, physique…), on réalise aussi que plus qu’une science, elle est un art pouvant nous conduire à l’immanence du principe de la vie. Or, une maîtrise poussée de la sémantique conduit indubitablement à réinterpréter « scientifiquement » tous les paradigmes historiques nous ayant guidé dans la mécanique de la ruine pour cause d’altérités réciproques entre barbares ou hypocrites peu évolués.

Vous comprendrez ici, c’est mon vœu le plus cher, pourquoi j’insiste tant depuis toutes ces années pour attirer votre attention sur le fruit de mes recherches et surtout, sur mes découvertes. Force est de constater que mon ami militaire n’a pas complètement tort et que je progresserais mieux si je n’étais pas autodidacte et suivi par quelques sponsors ! Si je ne m’adressais pas par défaut de relations à des internautes passifs, orgueilleux, parfois idiots ou satisfaits de leur opportuniste intelligence, pour reprendre l’idée de ce brave soldat torturé par le poids conséquent de son génie militaire. Quelques chiffres : 40 000 passages sur mon blog depuis 10 ans sans pub et 7 fois plus d’articles lu, la même chose sur les réseaux dits sociaux en 3 ans, mais seulement une cinquantaine de commentaires, tous plus plats les uns que les autres. Sur facebook, le « number one », une foule de passages et de curieux, mais seulement une centaine d’abonnés silencieux et une dizaine d’amis « électroniques » fiables dont la moitié seulement maîtrise l’art du langage ! Parmi mes fréquentations, la plus honnête m’a confié un jour : « je ne partage pas tes articles parce que j’ai peur qu’on me prenne pour un torturé des méninges ». Amour propre ! Ou plutôt maladie collective, connective, de l’amour propre.  Un autre, prudent, m’a dit : « moi je ne partage pas parce que je ne tiens pas à être surveillé par quelque autorité que ce soit ». Isolationnisme, hypocrisie, peur.

N’y a-t-il plus le moindre espoir en vous ?

L’allégeance, la soumission, l’opportunisme, le sophisme, (…), ou l’illusoire  confort de l’ignorance sont-elles les seules forces qui vous animent ? L’auto satisfaction peut-être ? Avec un orgueilleux sentiment de supériorité ou d’infériorité ?  

Par acédie ? Par envie ? Par colère ? Par luxure ? Par gourmandise ? Par avarice ?... Ne fuyez pas ce qui caractérise votre nature, mais n’en faites pas une somme de péchés !

L’accord tacite est le pouvoir qui perpétue nos habitudes et légitime notre suffisance.

Ensemble conjurons les faux imbéciles que nous sommes !

Ensemble poussons le mal, qui n’a ni forme, ni nom, ni légitimité ici, à démasquer sa vraie nature !

Il en guérira et la part des ténèbres épousera de nouveau la lumière que nous avons perdue.

Réparation !      

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Le diable nous va si bien...

17 Février 2020, 12:22pm

Publié par Persone

Le  diable nous va si bien...

Les animaux domestiques sont conditionnés à entretenir une distinguée concurrence et n’apprécient guère que l’on brise les chaînes de leur hermétisme réciproque !

Ne croyez  pas que votre sphère privée soit épargnée : dans un enfer collectif, les conflits de voisinage vous procurent un sentiment d’existence. Le mirage standard et les déterminismes respectifs masquent le pacte que vous signez avec le diable : une servitude globale, passive, indexée sur l’illusion de la croissance et de l’intérêt commun.

L’hermétisme, on ne sait pas bien ce que c’est, voilà qui arrange tout le monde.

La grande ferme contemporaine est éclectique, cochons, poules, moutons, vaches ou dindons de toutes origines s’y épanouissent en chœur… Ainsi que les loups, les requins ou les serpents sans frontière guident ce cheptel enfin domestiqué vers le haut lieu de la transformation !

 

Le  diable nous va si bien...

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Guerre des sexes et menace nucléaire

12 Janvier 2020, 16:12pm

Publié par Persone

Peinture de Niki de Saint Phalle, Agapes et catharsis, guerre du feu...
Peinture de Niki de Saint Phalle, Agapes et catharsis, guerre du feu...
Peinture de Niki de Saint Phalle, Agapes et catharsis, guerre du feu...

Peinture de Niki de Saint Phalle, Agapes et catharsis, guerre du feu...

I – INTRODUCTION : thèses, antithèses et confusion générale…

« Le féminisme inquiète », s’étonnent les dignes héritiers des seventies et de la douche de bien-pensance  des eighties ! A 50 ans à peine, certains ressentent tout le poids que leur propre génération a fait peser sur les épaules de la vieillesse. Dans les années 90 et plus, il fallait attendre d’être  grabataire pour ne plus se reconnaître dans le monde qu’on avait pourtant contribué à créer, maintenant les choses vont vite, beaucoup plus vite ! Notons aussi que toute révolution entraîne son lot d’excès et met en jeu un empirisme de type « avalanche contrôlée par défaut », si les problèmes de fond ont été contournés par la dite révolution. C’est un simple phénomène d’accélération de l’entropie d’un système, c’est aussi un choix de gouvernance et d’accord tacite avec le peuple, un choix qui porte un nom : le consumérisme.     

Parenthèse : ce terme venant d’un anglicisme, nous nous sommes arrêtés à une signification simple définissant l’action du consommateur (consumer). A ses débuts le mot n’évoquait pas de notions négatives. Même aujourd’hui, alors qu’il est implicitement lié à l’anthropocène, les définitions et l’étymologie retenues pour le  désigner ne mentionnent toujours pas sa véritable origine sémantique : le fait de consumer, de transformer en dépensant beaucoup d’énergie ! L’origine latine « consumere » désignait le fait de TOUT manger, tout absorber, de détruire complètement, d’user, de miner, d’anéantir… Autant dire que depuis le Commonwealth, les anglais ont perdu leur latin ! Bien avant la commercialisation du monde et le nivellement des peuples par le bas, ces derniers exerçaient leur humour british sur la double signification du terme.  Les français ont quant à eux choisi de marquer une différence entre consumer et consommer, « consommer » faisant référence à prendre une somme ensemble. Autrement dit, partager. En somme, nous avons tous perdu notre latin !     

En quoi consiste donc « une avalanche contrôlée par défaut » ? Demanderont les plus sceptiques ! Il y a de nombreux exemples en matière de physique ou de mécanique, tout comme en matière de  politique ou de métaphysique. Comme  nous venons de l’évoquer, cela peut consister à placer nos problèmes particuliers au centre de  nos  préoccupations et de les solutionner, sans en avoir identifié la source. Par exemple, en plaçant la féminité au centre pour résoudre le problème de la femme, on obtient le féminisme, tout comme en plaçant l’Homme au centre pour résoudre le complexe de l’humanité, on obtient l’humanisme. La guerre des « ismes », ce fléau qui  a toujours poussé les opportunistes au profit et les gouvernances vers la démagogie ! Quelques exemples : humanisme contre hiérarchisme, féminisme contre machisme, conservatisme contre progressisme, collectivisme contre libéralisme, etc…   Il s’agit ici de mesurer toute l’énergie qu’il faudra fournir et transformer pour satisfaire l’obligation de résultat dont dépend l’accord tacite de paix dans la cité : des compensations matérielles, des béquilles psychiques ou médicamenteuses et surtout du travail pour occuper le  troupeau en conflit, des lois et des armes pour que chacun reste à sa place, et une croissance dont chacun dépendra au-delà des maux  qui le ronge…  La maison mère de la croissance qui nous allaite tous, un complexe too big to fail ! On en revient à notre résultat final : consumérisme et anthropocène.

« Mais bordel, qui pourrait bien s’inquiéter du féminisme en dehors de cette foutue causalité sur laquelle le commun des mortels n’a ni le temps, ni l’envie de méditer ? » Vont s’écrier les irréductibles !

Des bébés gavés de produits de synthèse et en manque du sein maternel par exemple, ou des enfants déjà  privés de la présence quotidienne d’un père, qui aujourd’hui doivent se passer des deux parents pour  être « animés » par des professionnels jusqu’au manger et dodo. Ces derniers ayant des parents très occupés le week-end et très préoccupés en vacances, ont aussi de « magiques » petits et grands écrans pour les éduquer… Pour premiers exemples. Citons aussi les dégâts du militantisme acharné ou des dérives du MLF, citons la transformation de la femme en Homme pas comme les autres, citons les homosexuels contrariés qui après avoir été victimes de pères  abusifs ou attoucheurs depuis Mathusalem, se retrouvent face à des mères castratrices depuis l’Antiquité… En version 3.0 depuis ce début de Janvier, en route pour le troisième  millénaire ! Mais remarquons encore de nombreuses femmes qui s’inquiètent des dérives du féminisme et de son instrumentalisation : celles  qui conçoivent que les mâles les plus prédateurs se satisfont parfaitement de la pilule, de la fête du slip organisée et de la nouvelle prédation sexuelle des femmes devenues des Hommes pas comme les autres ! Pourquoi ? Pour tirer leurs coups sans lendemain avec l’accord de  tous ! Encore un accord tacite. Pornographie et hygiène organisée, rien de nouveau sous le soleil… CQFD.

Note à l’attention de tous ceux qui seraient tentés de me faire dire ce que je ne dis pas : il ne s’agit pas ici de remettre en question la légitime motivation des femmes à sortir du carcan de la domination paradigmatique du mâle, ni le principe de l’école publique ! Juste leur instrumentalisation, lentement, surement, sous nos yeux passifs.      

II - DEVELOPPEMENT :

Livrons-nous maintenant à une petite réflexion concernant ce mâle dominant et par extension cet Homme dominant, la dénomination en H majuscule incluant les femmes dont celles qui sont des Hommes pas comme les autres :

Il existe un argument de taille pour les satisfaire, un argument qui arrange aussi tous les « braves gars » suffisamment mal dans leur peau et frustrés par le  déferlement de la vengeance au « sur-féminin ». Il est vieux comme la civilisation cet argument, mais il est remis au goût du jour par une école qui se dit rationaliste et le décline ainsi :

C’est une force déterminée et la raison qui lui résiste qui dès l’origine ont poussé  les femmes  à accepter la domination du mâle alpha. Cette raison est simple : avec un mâle non dominant, la femme a moins de chances de se protéger elle-même ainsi que sa progéniture. Pire encore, rejetée pour sa rébellion face au paradigme collectif de domination, elle risque de mettre un mâle faible en danger et de se retrouver seule pour assumer sa grossesse et sa survie dans un monde encore hostile, ce qui est impossible. Par extension, ceci justifie aussi le jeu de pouvoir des reines et le pouvoir de la rombière qui impose à son petit homme de mettre de la paille dans le nid en se plaçant correctement dans le grand jeu de la domination. Toujours dans le même raisonnement, maintenant que le système permet l’IVG, la pilule, le divorce et verse des allocations familiales, la survie de la femme n’est plus menacée en cas de contradiction avec la domination masculine ! Elle dévoile donc son instinct refoulé en devenant ouvertement cette trompeuse et libre coucheuse qui participe à la grande castration masculine. Autant dire, les hommes sont des porcs, nous le savions, mais nous venons de prouver que les femmes sont des salopes. Tutti va bene dans le meilleur des mondes, tentons de nous pardonner ou de compenser…

On en revient au consumérisme 3.0 !  

Bon je sais l'Homme moderne, l'Homme amélioré aime le court et le facile... Je vais en décevoir plus d'un, mais quand-même... Comment ne pas tenter de démêler tout ce foutoir sémantique ?  

Je propose que nous analysions cette proposition dite rationnelle qui n’a toujours fait qu’entretenir la guerre des sexes, tout en contenant ses déchets radioactifs dans des caissons dont on ne peut qu’espérer la longévité… Et je ne parle pas des facteurs indéterminables qui à chaque instant risquent de favoriser une explosion !

Analyse de la   proposition :

Trop ambitieux de découdre et résoudre pareil sujet en un simple paragraphe qui se contente d'une analyse froide, logique, mais surtout très incomplète et anthropocentrique (tournée sur le comportement du sapiens). Allons plus loin : en matière de décision (féminine ou masculine) l’intérêt compte, certes, qu'il soit vénal ou vital! Il relève de la raison, des sentiments et de la volonté propre à chacun. Or, même dans le cas d'un motif de survie, ces derniers sont tous aveugles lorsque dissociés et sont surtout très "conditionnables" par les paradigmes collectifs. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut faire des généralités en les attribuant de façon absolue à un genre humain ou une population donnée ! A ce jeu, la science a prouvé que même les animaux peuvent surprendre et essentiellement lorsqu'ils sont éloignés de leur aire de répartition d'origine. Même dans le royaume des insectes, pour lesquels la parade du dominant est une règle, la femelle s’octroie souvent le droit de dégager le mâle, fusse-t-il le champion des  champions! Et on peut la retrouver quelques temps après en train de copuler avec un autre quidam sans prétention qui passait sur son chemin! Instant, instinct, conditions atmosphériques et autres coïncidences dans le chaos! Bref, pas possible de faire des généralités absolues!

Ce qu'on a souvent avancé comme preuve se résume de nombreuses fois à d'incomplètes affirmations! Complexe de l’Homme vis-à-vis de son incomplétude, de son incertitude et de l’entropie du système qu’il entretien avec « perce Eve errance ».

L'accord entre raison, sentiments et volonté (ou foi) est une roue libre indéterminable ! Un phénomène dont les enfants sont les meilleurs exemples avant corruption par le collectif et éducation parentale! Éducation parentale qui se résume souvent par l'empirisme civilisationnel de la guerre des roses. Causalité! Conséquences consuméristes : les porcs conquérants, très compétitifs, sont obligés de mettre de la paille dans les nids de leur(s) femme(s) et de leurs enfants qui souffrent ou dans le meilleur des cas qui s'emmerdent! A force de s’étendre et de LA/BOURRER aussi la nature, arrive le moment où il faut se fournir de la paille chez le voisin. Empirisme donc... Prégnance absolue de l'expérience civilisée! Et naissance d’un mythe très opportun, très hypocrite : le choc obligatoire et naturel des civilisations. Entre autres, ce sont les dominants mâles et femelles qui définissent les règles et les protocoles de l’expérience... Et qui écrivent l'Histoire! Pourtant, n’en déplaise à l’esprit commun du mâle alpha, dominant ne veut pas dire cœur intelligent dans corps solide, et surtout dominant ne veut pas dire légitime!

Mais revenons-en à la  proposition et au déterminisme  qu’elle impose (la femme  est une calculatrice, l’homme un fornicateur consumériste et les deux font  la paire) :

En entretenant ce genre de polémique, comme nous l’avons vu, on motive le pour et le contre (dualisme) ou on trouve un accord tacite pour planquer les déchets radioactifs et limiter les   risques d’explosion. Autrement dit, on banalise finalement le fait "dit établi" et on augmente son emprise. Globalement, nous sous-estimons la notion de libre arbitre, ainsi que la subtile et indéterminable clé permettant l'accord entre raison, sentiments et volonté... (Je rappelle que le libre arbitre n’indique que la responsabilité de nos actes dans un monde déterminé où notre liberté est toute relative.) Globalement, nous perdons aussi la faculté de gouverner notre être en confiant cette tâche à un pilote automatique: l'institution des vainqueurs et ses paradigmes.

A bien y réfléchir, en entretenant une vision trop réductrice de la guerre des roses, on finit par perdre le nom de cette fleur. C'est con, non? On finit aussi par donner raison à cet opportuniste de Freud : l'humain est mauvais. Et on donne aussi raison aux chantres du hasard créateur, ces braves technocrates soi-disant rationalistes, qui affirment que l'Homme a le monopole de la conscience et que l'univers ou la vie ne sont qu'un accident, sans le moindre sens. En bref : l'univers a une fin programmée, notre durée de vie de créature est peau de couille, il n'y a rien après la mort et l'Homme est aussi voué à s'autodétruire... La vie n'a donc aucun sens que celui de vous avoir programmé pour crever, alors ACHETEZ, vendez, consommez! Profitez-en vite avant la fin, on fait des promos. Des black friday quoi.

III- CONCLUSION

Au final nous traitons ici un sujet aussi brûlant que glacial ! Nous tournons autour d'une boîte de pandore vieille de 30 000 ans***, scellée depuis la civilisation et hermétiquement fermée et gardée depuis plus de deux millénaires! Le cœur palpitant encore dans cette boîte appartient autant aux maudits capitaines (la part mauvaise d'Ulysse ou le Crochet qui est en Peter) qu'à Calypso. Ça paraît dingue non? Mais au fond, tout le monde le ressent. Dans le grand fond... au large de nos hécatombes.

*** Note : le film "la guerre du feu" est intéressant à revisiter! Il part sur un principe que les progrès en archéologie confirment de plus en plus : le pacifisme familial du néandertalien cueilleur chasseur comparé au génie social du Sapiens, chasseur avant tout, cueilleur, apprenti du feu, amateur de sucre (cuisson), et maître du vagin! Le film n'idéalise pas Néandertal, mais montre surtout la mutation qui s'opère en l'homme et la femme séparés du troupeau!

Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Guerre des sexes et menace nucléaire
Ajoutons quelques grâces à ce texte qui je l'avoue commence dur (une douche froide fait néanmoins du bien)... Pour se réchauffer un peu donc:
4: https://www.youtube.com/watch?v=LfmguyDRBwU
3: https://www.youtube.com/watch?v=Fgn8gZHJZzA
2: https://www.youtube.com/watch?v=2m-_FzubQx8
 
Réversible7/irréversible7...

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Déterminisme / Indétermination

30 Décembre 2019, 15:54pm

Publié par Persone

Déterminisme / Indétermination
Déterminisme / Indétermination
Déterminisme / Indétermination
Déterminisme / Indétermination
Déterminisme / Indétermination
Déterminisme / Indétermination
Bonjour à tous!
Habitué ces derniers temps à ce que l'on me reproche d'utiliser beaucoup la raison, je me suis récemment retrouvé dans le cas inverse, ce qui m'a rappelé les longs mois passés à argumenter devant les communautés scientifiques... En effet, un internaute m'a interpellé en me disant que la voie du milieu n'était peut-être qu'une solution opportuniste et exotique pour dépasser les dogmes religieux classiques. Je résume ici notre discussion:
 

Réflexion pertinente du scepticisme raisonnable à propos de la voie dite du milieu ou juste milieu :

Et si la voie du milieu (la moyenne, la médiane) n’était que pure théorie ?
La question est simple : est-on capable de donner sa vie à une cause, d’aller jusqu’à la mort si besoin ?
Si oui il existe un cas 1, si non il existe un cas 2, c’est le cas actuel concernant « monsieur Toulmonde ». Deux cas et des conséquences déterminées, mais pas de milieu. 

Tentative de médiation :

La voie du milieu est un concept métaphysique qui peut aller du plus simple au plus compliqué et qui ne contrarie en aucun cas la dualité, la proposition du scepticisme, citée ci-dessus, est donc pertinente! Trop de gens imaginent cette voie comme l'expression du non choix et la justification de l'immobilité et de la neutralité par la "sainte" notion d'équilibre!!! Cette vision est tronquée par les dogmes religieux dont l'Inde et l'Asie sont autant victimes que nous... Notamment avec la prégnance supplémentaire de la notion de Karma qui elle aussi est mal comprise par la majorité! Karma signifie action reliée aux causes, aux conséquences et à l'instant T du choix, abstrait, métaphysique, inatteignable au-delà d'une certaine précision qui limite l'observateur). Comme dans une mécanique d'embrayage, on peut comparer ce segment infinitésimal du choix à une roue libre (état de non prise). Si un accord pertinent se fait en le sujet entre raison, sentiments et foi/volonté, dans cet état, alors on peut considérer que le "pilote" respecte la voie du milieu et qu'il s'en sort en choisissant la bonne nature de solution, la bonne position, la bonne vitesse! Fondamentalement, après ce choix, il y aura toujours un cas 1 (il s'en sort et l'histoire continue bien) ou 2, le cas contraire. Le paradoxe de Zénon et le théorème de Lorenz à propos du chaos expriment assez bien ces phénomènes.

Pour en revenir à l’exemple choisi par le scepticisme à propos du sacifice: la mise à mort ou l'abandon des "sages", "avant-gardistes", "saints" ou "prophètes" (suivant les vocables) par le collectifs ou ses représentants ne concerne bien entendu pas la voie du milieu. En revanche, on peut penser qu'un type prêt à se sacrifier, dans un cheminement précis, généreux, non morbide, et en accord entre raison, sentiment et foi/volonté, suit la voie du juste milieu. Mais il n'empêchera pas les différentes issues possibles: il apporte ses révélations et s'en sort en même temps (cas super cool), Il est empêché de révéler, mais s'en sort (problème à retardement), ou il révèle en crevant (cas pas cool, mais un grand classique!)... Avec poésie géométrique, on pourrait dire que la voie du milieu s'exprime dans le chaos comme un point inatteignable (zéro) ou un cercle tout autant inatteignable qui lui est propre (encore 0), bref une voie de quiétude et pourtant dangereuse, une plénitude rappelant le vide, un équilibre soumis à contrainte, un milieu reflétant les extrêmes.

Note : Ceux qui se sacrifient par culture du morbide, pour bénéficier du prestige de sauveur ou se faire un nom dans l’histoire, ou encore pour faire du chantage affectif à son entourage (…) ne suivent pas la voie dite du juste milieu ! Et ceux qui vont au sacrifice, conditionnés au statut de messie par leur entourage (cas de Jésus), représentent un cas très particulier… Ces derniers ont un trajet extrêmement torturé ! Il semble que la voie du milieu ne leur est pas fermée, mais qu’il doivent se libérer de cette contrainte par un chemin de croix menant souvent (mais pas nécessairement) à la souffrance et à la mort prématurée.  

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Éternel des armées/éternel désarmé

21 Décembre 2019, 01:11am

Publié par Persone

Éternel des armées/éternel désarmé
Éternel des armées/éternel désarmé
Éternel des armées/éternel désarmé

Ni début ni fin, pas d’origine, pas de projet précis, pas de mémoire, mais un potentiel infini, une inertie ponctuée d’hystéries… L’éternité emmerde l’Homme au moins autant que ses enfants ! Ce maître de maison conçoit l'espace-temps à son échelle humaine, c'est plus fort que lui ! Il n’est plus un cueilleur, chasseur et jardinier, il est devenu Sapiens, il est agriculteur, chasseur et n’a plus d’attrait pour la cueillette de saison ! Il est l’Homme civilisé. Il distingue conscience et matière, il dénigre ce support terrestre qu’il juge si cruel avec lui et contrairement à ces ancêtres, il se complait à penser que la matière inerte et organique moins complexe que lui ne possède ni conscience, ni intelligence. Cette conscience, il estime en avoir l’exclusivité, en être l’origine. Mais il fait froid dans un monde sans conscience, où la seule lumière de l’âme, le seul repère de continuité face à la mort, se trouve être une impitoyable balance chargée du poids de nos actes et de nos remords. Alors, après avoir exploité et sacrifié son frère, son amour et son enfant dans sa grande entreprise, il imagine des Dieux, puis des archanges et un grand patron à son image ! Un grand patron libéré de toutes les contraintes qui lui sont propres ! Un patron désarmé, selon la pertinence des propositions des premiers prophètes, mais qui deviendra vite un patron tout puissant sous l’effet des crises et des enjeux croissants motivés par le progrès de l’entreprise. En d’autres termes, un Dieu fourre-tout dont le déterminisme est une excuse parfaite à tous nos manquements ! L’Homme commun, malheureux et irresponsable pécheur, ne peut trouver son salut que dans l’institution représentative de ce Dieu à la fois impitoyable et miséricordieux. Moyennant paiement, comme il se doit !  Mais sa cité demeure en péril et les récoltes de son expérience le complexent autant que toutes ces questions existentielles irrésolues… Alors il jalouse cet Éternel dont il finit par se demander s’il est un dieu despote ou un simple domaine du hasard dans lequel la vie est un accident et vouée à la destruction. Dieu est mort, Dieu n’a jamais existé… Que sait-il ce petit Homme, à la fois trop affairé et soumis à l’ennui ? Que sait-il, tout harassé qu’il est, amoindri et aveuglé derrière son ridicule et pourtant invincible rocher de Sisyphe ? L’incomplétude dont il se fait un complexe est un cadeau : son présent ! Et le déterminisme empirique, qu’il élève au rang de loi irrévocable, sert d’excuse à ses choix les plus morbides. Ce déterminisme empirique de nature religieuse ou matérialiste, dont il demeure un témoin corrompu par l’intérêt général, un témoin dont la mémoire falsifiée ne peut accéder à l’origine du problème ou plus précisément à l’origine du crime.  

"Comme si on pouvait tuer le temps sans blesser l'éternité" - Henry David Thoreau.

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Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.

10 Décembre 2019, 16:53pm

Publié par Persone

Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.

Problèmes et solutions sont des états différents d'une même nature.

Ceci est à la fois une question et une réponse, autrement dit, un sujet bac pour les nuls et les champions, tout le monde est concerné. "10 certes à sion" donc!

Indices pour clé de sol/luce/ion:

  1. Pour ré/pondre, pensez au "droit" d'ingérence! Sur l'enfant, sur le peuple, sur les autres peuples! Pour ré/pondre, pensez à la poule qui fait l’œuf et à l’œuf qui fait la poule. Pensez aux stades d’évolution d’un système ou à celui d’un individu : poussée/équilibre/retour ou enfance ou développement de l’œuf/accomplissement du gallinacé et reproduction/vieillesse. Qu’est-ce qu’un enseignant ? Est-il un « en saignant » qui perce/Eve/erre en faisant de ses « sujets » une contrainte ? Maîtres et disciples soumis, enchaînés les uns aux autres par un paradigme communément imposé ? Ou un enseignant qui transmet l’information comme un conducteur de bus public, un transporteur d’énergie ? Une énergie qui se partage en toute gratuité, par redistribution, et dans un échange réciproque caractérisé par une réaction globale équilibrée : interactions sans intérêt propre ni conflit d’intérêt (jargon métaphysique), permettant l’annulation de la somme des forces tendant à diffuser ou à réduire l’information (nature/état, charge et vitesse, dans le jargon de la physique/chimie).
  2. Nous avons affaire, semble-t-il, à un vieux complexe qui pourrait bien donner raison à cet opportuniste de Freud ! Le père sacrifie le fils et le fils ne peut s’empêcher, bien que le sentiment le torture, de vouloir tuer ce père. Une situation problématique que l’on peut s'atteler à résoudre ou par laquelle l'on peut s’enrichir ou se faire un NOM en suivant l’air populaire de la révolution permanente.  
  3. Comment définira-t-on l’expérience, la réaction et ses cycles ? Sang pour sAng ou cent pour cent ? Et ce maître ou adulte qui était disciple ou enfant avant de s’octroyer le droit ou le devoir d’enseigner, quelle sera la monnaie de sa pièce ? Sang et cent ou sens… Ren(d)/seignement ou ren(d)/saignement… En/seignant ou en/saignant… E, cinquième  lettre de l’alphabet latin, symbole d’énergie (E), de médiation (5) et de quintessence… Je rappelle que les correspondances entre les alphabets de nos langues mortes sont établies depuis l’Antiquité ! Et A, première lettre. A est le point de vue et la perspective de l’observateur manifesté. E est son tout, son énergie primordiale et son énergie transformée. Le sang transporte l’information, tout comme la douleur est une information prévenant de l’effluve problématique et de la perte morbide du fluide.  

Quelques clés de réflex/ion donc !

Mais ce n’est pas parce que Marie fait beau/coup (gracieuse jonction entre la tête « capitus » et l’abdomen « ab/domaine ») qu’il ne faut rien faire…  C'est volontairement que je n'ai pas dit « parce que Marie fait TOUT » contrairement à la pub bien connue de certaines générations TV ! Pourquoi ? Parce que ABSOLU est une notion galvaudée depuis plusieurs millénaires ! Ab/sol/lu signifiait à l’origine, ce qui s’éloigne de la clé de ce qui est lu parce qu’inscrit par la lumière sur le support des ténèbres (blanc sur noir concernant la vie ou vice et versa concernant l’écriture). De Ab : s’éloigner et de soluble ou solution : la substance de double nature. Ab/solus et ab/solution viennent de la clé de sol et de « luce » signifiant lumière. Et S(19 ou 1) + T(20 ou 2) = C(3). S est le serpent ou la sinusoïde exprimant la vie et la séparation du yin-yang, T est le temps et C est donc lumière et principe de 3 !

Je vous laisse donc une occasion de repasser votre BAC !

Note  à propos du BAC : nous avons ici  B 2 dualité, A origine manifestée et perspectives et C lumière ou principe de 3 ! Baccalauréat vient de Bachalariatus signifiant  chevalier en herbe : du latin Bacca (fruit/baie) et laureatus (couronné de laurier). Un premier symbole que nous retrouverons plus tard incarné par le mérite d’un certain Perceval ! L’humble et insignifiant chevalier devant lequel s’ouvre pourtant l’ovule, disons le sanctuaire, contenant le Graal et le secret intime de la lumière et des ténèbres !

Note à propos du mot problème : vient du grec πρό : en avant, vers l’avant et avant par extension. ϐλημα : coup, blessure.

Où sont nos maîtres de la sémantique, où sont nos grammairiens ? Et que fait-on de notre école ?  

Prends ta potion (solution aqueuse) avant d’être blême disaient les sorcières.

Si cette méditation raisonnable vous motive, je vous propose de plancher sur une autre formulation du même problème :

Une question et une réponse sont-elles deux états différents d’une même nature ?   

Nous avons jusqu’à la prochaine fin d’un temps en trois mouvements pour répondre et accorder nos…

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Arithmancie: secret d'État Partie 2

7 Décembre 2019, 19:04pm

Publié par Persone

Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2

Bonjour à tous,

Dans un dernier article, je m’affairais à  lever le voile religieux et politique, imposé à tous les initiés de l’art véritable de l’arithmancie. Sans les dénigrer totalement, je m’attachais aussi à remettre les pratiquants de la divination néo pythagoricienne à la place de « vendeurs d’arbitraire » qui est la leur.

Suite à l’article, un internaute a posé une question très intéressante dans la  forme : « Pouvez-vous aider à comprendre le début du commencement, pour les débutants ».  J’aurais pu me lancer dans la théorie, la description de la pratique et l’histoire de l’arithmancie hermétique, mais j’ai relu la question et une idée plus simple, plus pertinente sur le moment, m’est venue.

Va pour le début du commencement:

Dès la préhistoire, les hommes savaient figurer des points ou tracer des traits dans le sable ou la terre avec un de leurs 10 doigts ou un bâton. Ils savaient aussi prononcer des sons communs à tous (Anthropos) et d'autres correspondant à des affinités spécifiques et évolutives de type "culturel".

Compter, communiquer... le langage est inhérent à l'Homme.

Même en cette préhistoire, vu les siècles et les générations passantes, on peut même être certains qu'ils avaient déjà la maitrise du temps cyclique (360 jours avant le retour du printemps, dénombrables en traçant de simples traits sur un support, chaque jour passé dans la prison ou le paradis terrestre... Mais aussi 30 jours pour un cycle lunaire). Ce détail est important, je ne le cite pas au hasard! Il y a un langage commun universel que l'on peut résumer par les maths/géométrie et un langage usuel qui comporte des diversités, mais dont l'évolution comporte néanmoins une base commune universelle : l'instinct premier (perception et sémantique communes à la race humaine) et la logique (commune à tout être vivant, hors truchement des intérêts particuliers). Autrement dit, malgré la diversité propre à la vie, le langage suit des règles communes et universelles! Nous ne l'inventons pas, nous ne faisons que le découvrir. La langue adamite est un mythe, mais pas les maths! La linguistique est avant tout une affaire d'arithmancie! Et le principe du langage est immanent!!!

Les relations entre les chiffres et les lettres sont à l'origine de la structure même des langages, mais cet art est oublié, couvert d'hermétisme! Le signifié, le signifiant et les opérateurs sont des révélateurs, mais ils sont aussi la  possibilité du pouvoir sur l’autre, sur les autres. Autrement dit, ordonnez à l’ingénieur de trouver grâce au langage technique qu’il maîtrise et ordonnez aux ouvriers de construire les outils et les machines, et vous tirerez de la magie de la vie une puissante sorcellerie qui vous permettra de dominer le monde par le feu et la dénaturation (viol) des autres éléments. En violant aussi la nature humaine, faut-il le dire ! Falsification du langage, sectorisation des connaissances, hermétisme, abus d’autorité, trafic d’influence, délit d’initié !

Maintenant, posons-nous la question: que peut-on faire avec le langage lorsque l'on comprend qu'il peut s'agir d'une arme absolue? Je donne un exemple: lorsque la reine d'Espagne a reçu le dernier volume achevé de la grammaire castillane, et qu'elle a compris qu'elle pouvait rattraper le retard du royaume sur la France et les autres concurrents avec un langage mixte entre indo-européen et l'arabe, elle s'est de suite lancée dans la conquête du monde!

Note : les propriétés des chiffres font que le 9 s’annule dans la résolution d’une addition réduite de termes consécutifs. Par exemple : 9+5 donne 14 qui réduit (1+4) donne 5. Tout comme 9+7 donnera 7, etc. Autre exemple : les nombres 1999999 ou 999991 ou 99199 (…), une fois réduit donne 1. Depuis  les suggestions de Pierre de La Ramée, les linguistes français, ont fini par placer le R en 18ème position de l’alphabet latin nouveau, ceci correspondant au chiffre 9. Étymologiquement, cela fait référence à un travail  bien plus ancien concernant la  composition du mot ARME (arma de armus ou armare) : ce mot a été attesté parce qu’il répondait à une exigence sémantique : les phalanges, les bras, les ROTULES, sont les prolongements physique de l’âme. Une défense naturelle et la possibilité d’une arme capable d’en fabriquer d’autres. Autrement dit, je réitère ma proposition dans ce nouveau contexte : le langage est une arme absolue et/ou une âme absolue. « Absolu » tel que nous l’entendons est un terme galvaudé devenu vulgaire ! Ab/sol/luce ou ab/solu, signifient : s’éloigner de l’accord  clé de lumière, s’éloigner de la solution, s’éloigner de la substance commune. Solution/substance… Trésor de la sémantique ! Or, un pèlerin est un voyageur averti qui  porte humblement le manteau gris ! Lorsqu’il voyage dans un sens, il voyage aussi dans l’autre…

Lorsque l’avalanche des évènements emporte tout, lorsque l’entropie et l’incertitude augmentent, c’est à la conscience de revenir sur ses pas pour comprendre ce qu’elle a manqué ou dénié. Sans cela la créature et la cité deviennent aveugles et laisse le hasard les guider vers la ruine.

Je vous laisse méditer à cette introduction et vous remercie de nouveau, tous, pour votre présence ici.

Déconstruire et réparer.

Personne.

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Arithmancie: secret d'État

6 Décembre 2019, 20:19pm

Publié par Persone

Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État

État: un  état détermine l'état d'un "objet" ou "sujet" d'étude. Chez le sujet vivant, l'état peut être collectif et influencer leurs pouvoirs exécutifs (action) et législatif (traitement des informations, raison et gestion des lois). C'est donc par extension de la première définition que nous avons nommé nos gouvernements: États.  

Bonjour ou bonsoir à tous,
à tous ceux qui suivent mes posts ici (sujet de l'arithmancie par le biais d'un protocole épistémologique rationnel), je tenais à adresser un message aussi court que possible, mais essentiel:

L'arithmancie n'est pas une technique de divination! Cette définition galvaudée est le fait d'un accord tacite entre les pouvoirs religieux et politiques soucieux de préserver le socle de l'hermétisme sur la réunion des connaissances, ainsi que sur cet art qui possède la faculté de révéler la mécanique sordide de leur échec.

Je vous invite à trouver une autre définition de l'arithmancie, juste pour que vous puissiez constater qu'il n'y en a pas! Impasse absolue! Autre détail très important: si vous creusez, on vous dira que cet art est fondé sur l'Alphabet de Septimus Tripoli datant de 1350. Ce qui est impossible. Cet Alphabet latin alphanumérique comprend nos 26 lettres, y compris le J et le U. Or notre alphabet moderne ne contient ces deux lettres que depuis l'intervention de Pierre de La Ramée au XVIème siècle. Ces deux lettres dîtes ramistes sont conceptuelles: l'une représente le « JE » de l'être propre (Je, je suis, liés à JESU(I)S dans les symboles théologiques : J de Moi + E de énergie) et l'autre est toujours le symbole de l'Union (U), qui donne aussi les notions d'intersection ou d'inclusion lorsqu'on couche la lettre sur le flanc (inclusion) ou qu'on la retourne à 180 degrés (intersection). En tant que lettres conceptuelles, elles ont valeur de 0 et ne contrarient pas le nombre de lettres initiale de notre alphabet: 24! Cette logique, évoquant le cycle horaire, est liée aux relations entre le radian exprimé par la suite 3,6, 9 et le décimal exprimé en base 10. Elle est liée à la notion d'espace-temps!

Bon, j’avoue, le message ne sera pas si court que je le disais plus haut, mais pas moins essentiel !

Les chiffres (support sémantique, arithmétique et géométrique) sont le socle d'une logique universelle et les lettres quant à elles expriment des caractères! Les objets de métal (poussière d'étoile) manufacturés (acte conscient) dont on se sert pour imprimer les lettres et manifester le pouvoir de l'écriture, ne se nomment pas "caractères" sans raison (ou par hasard si vous préférez)! Septimus Tripoli n'est pas un homme, mais un code parmi tant d'autres! Et 1350 donne 9, comme TRIPOLI en réduction alphanumérique… SEPTIMUS donne 5 médiateur et chiffre premier avant 7… Ce ne sont que des indices codés, rien d’autre. Je ne m'étendrais pas la dessus, demandez-moi si vous souhaitez des détails, j'en ai foison à transmettre!

Vous remarquerez dans Harry Potter qu’Hermione Granger s'initie à l'arithmancie alors qu'elle n'attache aucune importance à la divination, toute raisonnable qu'elle est! Un détail que personne n'aura relevé dans l’œuvre, si ce ne sont les RARES initiés! Rappelez-vous, à l'époque de sa sortie, Harry Potter l'anglais se mesurait au Seigneur des anneaux revu à l'américaine! En France, les deux films étaient en concurrence à l'époque de Noel... Hasard et coïncidence diront-nous. :) LOL. Les vaches rêvent tandis que des initiés intronisés parmi les dirigeants de ce monde, se servent de leurs connaissances pour faire fructifier leurs talents et pour faire de notre salut un gagne-pain! Ce que prophétisent ces auteurs, c'est la chute de l'accord tacite et la destruction acceptée, consentie, d'une partie de l'humanité dans une guerre ou une insalubrité ultime. Une guerre larvée et occultée depuis des millénaires, entre magiciens et magiciens, entre moldus et moldus, entre magiciens et moldus. Bref de quoi faire des milliards en hypnotisant les vaches avec des sujets dont la seule et unique valeur devrait consister à rétablir la vérité sur la nécessaire gratuité du partage d'informations. Il existe un terme fort connu pour désigner communément cette infamie: le délit d'initié. Mais accord tacite commun oblige, personne n'oserait imaginer chose pareil. Même les complotiste ne s’intéressent pas à cette affaire, tant il leur serait démontré qu’ils ne sont que des dindons de la farce parmi les autres !   

L'homme contemporain se soulage des contraintes de son mode de vie en consommant des ambiances et des objets qui lui permettent de les ressentir! Et pour nourrir le moteur de la révolution permanente qui profite à la croissance, le militantisme à la carte est un parfait carburant. Plus il entre dans l'entropie de la décadence, plus le Sapiens s'attache à ses illusions. Ce Sapiens malin, démagogue, éleveur et agriculteur, qui jadis tua son frère malgré les avertissements de la rose et de l’enfant ! Ce cercle vicieux, seule l'abolition de l'Hermétisme "tout puissant", peut le rompre.

La vocation de ce groupe de discussion est ici!

Merci à tous pour votre présence.

Personne.

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MINCE, ON Y AVAIT PAS RÉFLÉCHI !

19 Novembre 2019, 17:05pm

Publié par Persone

Bonjour à tous,

Je tenais à partager avec tous une discussion tenue ici avec Andrée Lejeune… Un internaute comme nous tous, avancé sur la toile électronique de la grande tisseuse, à la recherche d’on ne sait qui, d’on ne sait quoi… La vérité peut-être ? Non ! Ça fait peur ça, faites comme si je n’avais rien dit…  Au départ le sujet paraissait banale : une simple discussion de gout et de couleur à propos de musique. Cependant, le cœur « full of life » et la perspicacité du jeune bulbe de mon interlocuteur ont fait prendre au dialogue une toute autre tournure. J’allais écrire que cela pourrait intéresser tout le monde, qué naïf je suis encore ! Mais quoi qu’il en soit, tout le monde est concerné :

André me faisait remarquer que malgré son penchant pour la production musicale « américanisée », il était sensible à ma liste de lecture, la discussion s’est élargie ici…

Persone : « américanisé », j'ai remarqué (et ils ne font pas souvent dans la subtilité les bougres!), mais cela dit tu connais ton sujet bien mieux que de nombreux amateurs de clichés yankee! Ah, au fait, the Stooges et son titre très délicat ne vient pas de moi! Je ne kiff pas trop d'ailleurs, c'est le genre de musique qui me fait penser aux consternant penchant de la culture occidentale dite moderne:

« Tantôt on est plein de regret, de morale ou de compassion (en général après avoir dépassé certaines limites, comme coloniser les autres par exemple), dans ce cas on joue de la métaphore poétique, gracieuse et mélodieuse...

Tantôt on se prend pour les héros, les sauveurs, les maîtres de la situation (grâce à nous le monde est enfin libre), dans ce cas on sort les trompettes et les tambours en copiant Beethoven s'il faut...

Tantôt on se la fait plutôt trash, genre j'suis la génération rebelle, j'ai des chaines à 50 dollars sur mon falzar et j'emmerde les vieux cons, dans ce cas on dégaine le style cacophonique, diabolique s'il faut, en faisant grincer la guitare électrique sans pour autant avoir le talent de ceux qui peuvent le faire (Hendrix par exemple)... »

Ceux qui se prennent pour les maîtres du monde, planqués derrière les auras "prestigieuses" d'un César ou d'un Christophe Colomb, ne sont que de foutus ados égocentriques en crise permanente et portant le poids des crimes de ceux qui les ont précédés!

André : Je tiens juste à te dire de ne pas trop critiquer la musique avec ta tête, ton cerveau et tes connaissances; c'est essentiellement un art qui va et veut t'arracher le cœur et émouvoir; c'est à partir de ces prolégomènes que tu dois partager ton jugement; bonne soirée

Persone : Je suis d'accord et cela concerne l'ensemble des œuvres d’inspiration  créative: un jugement rationnel d'une création à la fois abstraite et pensée raisonnablement (si elle l'est) ne peut être complet et donc raisonnable! Voilà qui me fait penser au formidable début du film "le cercle des poètes disparus" (intervention magistrale de Robin Williams jouant un prof de littérature ou de philo)!!! Bref, tu as raison, une œuvre contenant sa part d'abstrait (transcendance et immanence) montre mieux qu'un objet usiné, toutes les limites de la raison, et c’est bien heureux, mouarrrffff! Même une dob mondialement reconnue comme telle peut par exemple toucher qui elle concerne intimement et par là même sauver des vies, des vies qui n'auraient pas su trouver le souffle pour résister à la tentation de se laisser mourir dans notre éteignoir empirique raisonnable! En revanche, en précisant que le post sur le "lézard" (the Stooges – I wanna be your dog) n'était pas forcement de mon gout, je pensais simplement que ce contraste avec l'harmonie que j'évoquais dans les miens n'était pas forcement pertinent.

Je m'explique: il y a peu j'ai bossé sur l'influence et l'origine de la musique trash et du cinéma violent... Je ne vais pas faire une dissert détaillée mais grosso modo, dans les années 60, les états se sont aperçus que les crimes déniés que nous commettons collectivement nous affectaient plus que les toubibs de la société (laboratoires idéologiques) ne le pensaient auparavant! Ils ont aussi compris que nous nous apercevrions dans peu de temps, pour cause d'évolution des techniques de média, que notre bonheur matérialiste reposait sur le sang des colonies et sur des illusions trop vulgairement préfabriquées! Bref, il s'agissait de passer la vitesse supérieure et au passage, de banaliser la violence sous toute ses formes. Une façon de laisser les révolutionnaires venir en leur offrant ce qu'ils voulaient: sexe, drogue, et rock'n roll. Le but était aussi de privilégier la révolution des Hippies pour étouffer dans l’œuf les appels à union plus structurés, voir militaires (milices populaires). Ces mouvements posaient un problème particulier : de nature universaliste ou directement focalisés sur l’illégitimité de la supériorité de la race blanche, focalisés aussi sur les falsifications de l’Histoire, ils menaçaient de détrôner les deux épouvantails instrumentalisés par l’establishment depuis la seconde guerre mondiale : le rouge et le noir. De cela sont nés des accords entre la gauche et la droite, entre les démocrates et les républicains : les images violentes, les cigarettes, les drogues et la musique trash, sont de bons palliatifs pour apaiser les crises des soldats ayant témoigné sur les champs de bataille des conséquences de la folie humaine. « Mettons tout cela en vente libre, drogues mises à part sous secret défense ! » Pourtant, les anciens combattants de la grande guerre ne mangeaient pas de ce médicament là et n’en n’auraient pas voulu. En fait, il fonctionne surtout sur les acteurs de nos nouvelles guerres exotiques dites propres et démocratiques ! Logique non ? Je sais, c’est horrible, mais c’est ainsi. Or depuis la seconde guerre, on sait que ce qui fonctionne sur un militaire ne peut que fonctionner sur les vaches ordinaires… Remède de cheval oblige ! Bref, la violence larvée du monde hypocrite que nous avons bâti ne peut que ressurgir dans nos rues et le métissage du monde, accéléré pour d’économiques raisons, n’arrange rien à l’affaire !  Pour le pouvoir exécutif, il y a donc à terme le risque d’être dépassé par la situation… A moins de permettre que la colère, la haine, la rage, l’horreur et le sexe exprimé dans sa version la plus hard (…), puissent se consommer en privé et de préférence par écran interposé. Un instrument de catharsis à échelle globale était de mise !  Et faut-il le dire, non avons encore joué avec le feu technologique pour lui demander un nouveau Dieu : notre propre reflet. Un Léviathan illusoire et intouchable, doté d’une IA au final plus instruite et libre de droit que nous !  

J'ai aussi étudié l'influence des rythmes (boucles) sur le cerveau lorsqu'on écoute de la musique quotidiennement, ce qui n'était pas le cas avant l'apparition des radios. Les résultats font peur! Malheureux camionneurs, malheureuses caissières de supermarchés, malheureux imbéciles heureux portant casque d’écoute et portable connecté du dodo au boulot et du boulot au dodo…  

Et enfin, j'ai étudié l'influence de la pratique de la dérive, un terme technique depuis les années 70, qui désigne la pratique collective du passage hâtif à des ambiances variées. Une pratique de masse qui n’existerait pas sous cette forme sans l'instrumentalisation politique et financière du progrès. Là, les résultats sont désastreux, y compris en matière de santé (équilibre hormonal et sens de l’équilibre sous toute ses formes).

Bref et rebref, je ne pouvais pas résister à cette petite précision sur mon post, sans pour autant pouvoir expliquer tout cela! Mais comme tu es perspicace monsieur, je te devais réponse. Pfff, c'était long, je rentrais du travail, ça m'a achevé 🙂 V voir si j'ai d'autre messages ou coms sur le feu et dodo!

André : Merci; tes propos sont fort intéressants et bizarrement ressemblent à ceux que grand-papa tient quand il parle des années soixante et soixante-dix; bon repos et beau dodo; à plus

Fin du fil…

A méditer, non ?

Bonne semaine à tous.

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Signes et symboles perdus

3 Novembre 2019, 21:08pm

Publié par Persone

Signes et symboles perdus
Signes et symboles perdus
  1. Une proposition :

Vous savez ce qui prouve, avec une cruelle ironie, que les accords écologiques promis par les états ne sont que du vent? Le fait que la FED injecte massivement du cash depuis quelques mois pour renflouer les banques! Injecter des centaines de milliards d'unités monétaires dans un système en faillite c'est faire endosser le poids de la dette à la nature elle-même sous toutes ses formes vivantes! A l'environnement certes, mais aussi au fils de l'Homme que l'on condamne ipso facto au sacrifice dès la conception! Tuer la vie avant qu'elle n'apparaisse, mais à retardement. Encore un accord tacite! Celui qui fait que nous choisissons non pas la révélation, mais l'apocalypse… La venue des 4 cavaliers de l’apocalypse  et l'incarnation de la porte des enfers gardées et alimentées par le cerbère à 3 têtes.

Information, substance, usure et franchise ! Quatre termes falsifiés, tronqués, qui ont perdu leur sens premier au fur et à mesure que notre mètis nous conduisait vers le nihilisme raisonnable le plus absolu !  

Métaphore des 4 cavaliers aux doubles visages (A : apocalypse / R : révélation):

L’archer : A – Conquête et possession/ R – Libération.

Le guerrier : Guerre et annexion/accord mineur et majeur de libération.

Le  porteur de balance : A – Famine, insatiabilité et inflation / R - Partage, segmentation infinie, révélation des essences.

Le pourvoyeur de peur et de mort : A - mécanique de la souffrance morbide / R - Transmission éternelle des principes réversibles et irréversibles, éveil à l’acceptation des cycles et de la transformation du paradis terrestre.

Métaphore du cerbère à 3 têtes :

L'armée viendra par les airs, la terre et les mers… Notons que le feu, ou du moins ce que nous en faisons, est déjà représenté par les enfers. Le feu est l’élément particulier qui tisse ou détisse les liens nucléaires. Autrement dit, il les renforce (force forte) ou les affaiblit (force faible) pour l’équilibre et le métabolisme du monde. L’enfer c’est une guerre du feu, de la viande et du vagin, qui n’en finit plus ! Des têtes chercheuses et pourvoyeuses de mort pour ce cerbère du Dieu des armées qui garde et ALIMENTE son domaine : le feu des armes, la bombe ou les « Lumières » du consumérisme alimentent en chair, en vie et en soumission, la perpétuité de notre souffrance !

Par accord tacite, nous sommes tous des héritiers de Barabbas et de ses libérateurs.

Brisons enfin l’omerta de toutes les mafias institutionnelles, qu’elles soient religieuses ou laïques ! Nous sommes tous des JESU(I)S sacrifiés depuis la conception et nous portons tous notre croix, malgré la place que nous avons prise : côté NOMBRE, côté MASSE, parmi les moqueurs, les hypocrites, les idolâtres, les Lotophages, les récompensés, les esclave sociaux, les opportunistes, les lâches, les accusateurs, les diffamateurs, les lapidateurs, etc, etc… A méditer tant que faire se peut pour briser enfin la trame de ce panier de crabes cancérigène!

Barrabas n’était pas le prince des voleurs ! En coulisse, il était un joker instrumentalisable entre un temple juif corrompu et un empire de dupes ! L’INCARNATION de la mafia si vous voyez où je veux en venir… A ses côtés, Jésus faisait office de Robin des bois ! A mort !

Cette mort qui ne dissout pourtant pas toutes les tâches de l’existence. Erode et Ponce Pilate s’en lavent encore les mains…

  1. Un dialogue :

Suite à cette bouteille de pirate, lancée il y a 7 jours sur mon profil, seulement trois personnes se sont manifestés ! Mais humainement, avec brillance, comme de petites lueurs dans la part des ténèbres collectivement consenties…  Une internaute a déclaré : « je ne sais plus qui l'a prononcé mais il semblerait que nous soyons tous barabassiens... Jusqu'à ce que nous ne le soyons plus! N'est-ce-pas la quête ici et ailleurs? »

J’ai souris en me disant que les bienpensants y verraient probablement un propos réducteur. Mais la réduction, n’en déplaise aux amateurs d’adages tronqués, est le fondement des sciences, elle est aussi un art de la preuve innocente lorsqu’elle ne sert pas à fabriquer le socle matériel de l’hermétisme, ainsi que les armes des gendarmes et des voleurs!  Alors réduisons, précisons,  visons le fond du trou et descendons jusqu’à ce que la matière révèle sa part de ténèbres (vide quantique)… Descendons encore, fil d’Ariane rompu, là où la raison seule ne suffit plus qu’à témoigner de son incomplétude et de sa faculté à détruire le sensible. Mais descendons encore… Au point le plus infime, le monde est à l’envers ! C’est le black Pearl qui s’inverse. Tentons de passer de l’autre côté, là où la lumière rejaillie pour dessiner de nouveau les horizons. Un saut bien singulier !

Je ne vais pas redéfinir ici les bases techniques de l’art unifié sémantique, arithmétique, géométrique (arithmancie). Je ne vais pas non plus rappeler les innombrables mais subtiles passerelles entre la physique et  la métaphysique… J’évoquerais donc une expérience vécue et jouant de métaphores et d’allégories.

Je réitère la question : « je ne sais plus qui l'a prononcé mais il semblerait que nous soyons tous barabassiens... Jusqu'à ce que nous ne le soyons plus! N'est-ce-pas la quête ici et ailleurs? »

 Ici et ailleurs en effet…

Un espoir de fou moins fou que notre folie ne l’imagine dirait Cervantès. Je connais bien un non objet qui serait des plus utiles aux institutions qui tentent perpétuellement de repousser le pire, utile aussi aux gilets jaunes qui tentent en vain de dialoguer avec la tour dans un dialogue de sourds! ... Utile à quiconque comprend qu’il n’est qu’un enfant violé et conditionné à devenir en tant qu’adulte un pitoyable détective du drame de notre existence partagée. Pitoyable parce que malheureux Sisyphe, limité par la corruption de sa programmation sociale. Un non objet disais-je, sans âge, plus ancien que l’écriture elle-même, mais que cette dernière peut cependant révéler ! Mais qui s’intéresse à ce non objet parmi les plus invisibles ? La source du signifié est insignifiante aux yeux des créateurs et consommateurs de formes et d’ambiances,  l’histoire de l’hermétisme commence en ces termes !

Concernant le « ici » que tu évoques, je crois que ce n'est plus à ma pomme de répondre à cette question, elle s'est déjà cuite à feu lent pour transmettre ce que les racines ont puisé de la nature sous toutes ses formes ! Transmettre de façon aigre, sucrée ou salée selon les goûts, transmettre en se prenant des châtaignes plein la poire...  Elle a même accepté d'être mangée plusieurs fois cette foutue pomme. Foutue, je pèse mes mots. Je vais être honnête, je sais pertinemment que plus de 90% des gens qui me lisent me saluent en tant que personne ou Persone et qu'ils apprécient ou sont chatouillés par l'ambiance consommable d'une philosophie sympathique autour du feu. Mais ce n'est pas ce que je cherche! Cela ne l'a jamais été, pas un seul instant. En revanche je sais aussi que ces plus de 90% n'auront pas pris la peine "d'intelligibiliser" les opérateurs de chiffres et lettres dont je donne les méthodologies d'application, pour les utiliser eux-mêmes. Conscient de cela donc, j'ai aussi donné des exemples précis de ce que la transcription chiffrée de nos mots donnait en résultat sur des termes de tous les jours, sur des termes capitaux (concernant les grands principes et faits reconnus), sur des termes techniques philosophiques, sur des termes résolument scientifiques (électron, proton, boson, hadron, temps, vitesse, espace, fonction zêta, E de énergie, M de masse, etc, etc...)  Je me doute que certains auront essayé de traduire quelques mots usuels pour savoir par exemple si  A(1)N(5)I(9)M(4)A(1)L(3) et P(7)A(1)R(9)O(6)L(3)E(5) pouvaient être additionnés pour donner HOMME ou CONSCIENCE, je me doute aussi que certains auront utilisé l’astuce pour en savoir plus sur leurs noms (nom propre, nom de famille) et sur leurs dates intimes (naissance et évènements)... Mais ont-ils été plus loin? Plus loin c'est quoi? C'est déjà se poser la question: "qu’est-ce que cela veut dire?" Réponse: immanence du principe du langage! Langage des interactions que nous n'inventons pas, mais ne faisons qu'observer et découvrir!

 

Autrement dit, si les chiffres et la logique elle-même disent ce que signifie vraiment les mots, au-delà de ce à quoi nous les consacrons (l'ordre et la souffrance), elle peut aussi dévoiler/ révéler toutes les falsifications des programmes que nous sommes. Falsifications qui nous ont conduits aux altérités réciproques et donc à la guerre barbare ou au distingué conflit économique moteur de consumérisme. Mais la  logique ne roule pas sans le sentiment et la volonté/foi/désir ! Sans le mérite ou un minimum d’effort pourrait-on dire ! Pour que le langage parle de lui-même encore faut-il s’entrainer un peu à poser la /les questions. Pourquoi ce terme barbare de mérite ? Pour la hauteur du préjudice commis par tous et chacun ! POINT (2) BARRE (8) ! Mais alors la connaissance ou la réunion des connaissances est donc encore un principe réductionniste fondé sur les formules et la formulation ? Non ! Si vous pratiquez vraiment, vous vous apercevrez que l’arithmancie déconstruit justement les langages scientifiques, philosophiques, artistiques et théologiques pour n’en faire qu’un seul ! Enfin, au bout du compte et du signifié du compte quel que soit le signifiant, elle vous ramènera au simple désir innocent de vivre et de ressentir les choses. En d’autres termes, le bushido, la voie du Nagual, le No pensée, le versant divin de la substance, etc…  Note : j’entends par scientifique tous les domaines de la science, j’entends par philosophique le nominalisme, l’essentialisme, le réalisme, le romantisme, le matérialisme, le nihilisme, etc…), j’entends par théologie celle des  monothéistes juifs, chrétiens ou musulmans, ainsi que celles des païens dont les sources rémanentes n’en sont pas moins influentes. Et puis l’arithmancie met aussi à nu les dérives politiques et l’économie toute puissante que nous ne contrôlons plus.

J’ai envie de dire, que demande le peuple ?

Concernant les institutions concernées, inutile de préciser que l’arithmancie n’a pas encore sa place dans le cœur de l’académie, bien que la discussion soit dorénavant ouverte par quelques pointures en matière de sémantique. Reste le domaine de l’édition…  Comme tu le sais, la première grande maison contactée pour mon ouvrage (Actes Sud) m’a sincèrement répondu qu’elle ne prendrait pas le risque d’éditer le brulot, mais à regret et en saluant mon travail. Mais la seconde (Odile Jacob), qui ne traite que des lettres de présentation/motivation avant de lire les ouvrages proposés, m’a adressé un message très significatif de notre temps : « un désamorçage de la bombe, une conjuration des imbéciles et des conflits et un lien sémantique comme résolution de la théorie du tout… c’est nécessairement une blague ou une œuvre généraliste sans conclusion possible. »  Que dire ? Encore une forteresse de notre triste désert dans laquelle ni un sourcier ni un assoiffé ne peut entrer sans cravate !  Une boîte avec un videur à sa porte. Un physio dit-on aujourd’hui pour se rassurer devant le nivellement par le bas… J’ai aussi fréquenté de nombreux domaines et salons de philosophes, certains ont parfois de beaux jardins, mais tous sont plus privatifs, limités et non communicants que je ne l’imaginais. Chacun y cultive les fleurs de mentors intouchables : les pères des idéologies reconnues dont l’ensemble conflictuel ne peut qu’entraîner l’influence grandissante d’un courant qu’elles engendrent :  le nihilisme.  Ici encore, dans ce bordel raffiné, on n’entre pas sans cravate. Les scientifiques en revanche communiquent les uns avec les autres, mais ces derniers ne traitent pas des questions existentielles hors intimité et ce qui relève de cette intimité n’est pas de la science. Pour eux la grande frontière est ici. L’épistémologie et la sémantique connaissent depuis peu un renouveau et une impulsion, enfin un espoir !

L’hermétisme est un couvercle qui nous étouffe tous, sans considération de genre, de type ou de hiérarchie.

De mon côté, l’ingratitude m’a néanmoins poussé à rédiger un nouveau bouquin moins « subversif », mais contenant mes dernières conclusions et résumant l’arborescence parfois mal exprimée des volumes précédents.  Mais j’ai surtout balancé l’information presqu’au complet dans la machine, c’est ce que j’appelle jeter l’anneau dans le feu de l’agora cybernétique. Aussi, je continuerai à me battre pour que l’arithmancie et son application épistémologique soient dévoilées puis enseignées. Concernant mon action en ligne, je ne peux pousser autrui à pratiquer l’art de l’arithmancie… Enseigner ou dévoiler les bases oui, montrer les applications oui (…), mais on n’impose pas la pratique ! Cela doit venir de lui-même, en soi-même. J’aimerais parfois avoir la  plume d’un véritable écrivain et un style attractif, mais parfois seulement, par peur du pire. Autrement je supporte mal l’idée qu’il faille porter costard et cravate pour présenter Cassandre devant la cour des miracles et la tour de pacotille qui la gouverne.

Quant à Cassandre, je ne la connais pas mieux qu’un amoureux du petit matin ne connait l’élue de son cœur malgré quelques belles nuits d’Amour. Mais je sais une chose : celui qui ne l’attend pas avec une belle gueule et une robe de minuit la mérite probablement, celui qui la laisse venir sans lui imposer une petite chirurgie et un minimum ostentatoire ne sera pas en reste, mais celui qui aura imposé ce reflet de l’accord tacite qui nous ronge tous, aura ce qu’il mérite.  

Bon ok, c’est bien ce dont il s’agit ici. (Retour à la question initiale.)  

 

  1. Un épilogue alternatif :

Parlons de voix, de paroles, de revendications, de gilets jeunes… Parlons de l’espoir des Hommes : même sans "the solution", l'esprit libertaire responsable se réveille dans de nombreux pays et c'est une force que l'on doit saisir. Comme le montrait un Jaurès, la globalisation et les tensions millénaristes ou culturelles (souvent préfabriquées et partant de quiproquos dorénavant illégitimes), ainsi que la prégnance en l’Homme des relations maître/esclave, font totalement obstacle à la possibilité de réveil des consciences dans un seul pays. Dans sa bouche, le terme « international » prenait tout sens !

C'est donc le dernier argument des élites: « si vous ne bossez pas, les pays émergents eux le font pour une bouchée de pain et ne vous feront pas de quartier… » Nous y voilà : le choc des civilisations instrumentalisé pour se défausser du retour de bâton des crimes de l’Orgueil des nations ! Cette chimère exclusive et pourtant globale qui n’est autre que la projection incarnée de celles qui s’affrontent en chacun de nous.  

Mais aujourd’hui, la voie du milieu ou l’art des chamans, tout le monde s’en fout, hormis le week-end lors de la petite catharsis hebdomadaire ! Comment ramener les Hommes à leur nature profonde alors que les liens universels et naturels les plus élémentaires, religieux même (au sens large du terme, métaphysiques donc) ont été dissous par le matérialisme et l'empirisme d'un système collectif vorace dit démocratique?

La clé est dans la connaissance, l'art et la maîtrise du langage sous toutes ses formes. Et il ne s’agit pas de convaincre les indigènes, s’il en reste, mais les voraces. En comprenant mieux qu’eux les rouages et la dégénérescence de leurs moyens d’expression.  

Nos langues et nos expressions culturelles sont diversifiées, mais il existe deux langages universels: la mathématique (outil de base des sciences) et la sémantique. Or ces deux voies offrent aujourd'hui la possibilité d’annihiler tout hermétisme, toute opacité et toute altérité entre nos langages réductionnistes, idéologiques (philosophie, politique...), artistiques ou théologiques! A ce nouvel outil d’analyse, rien n'échappe! Aucun "Livre Saint", aucun codex hermétique, aucune table de loi, aucun code du travail ou de la justice! Un espoir donc, une avancée que les élites et les spéculateurs qui les tiennent en laisse tentent de retarder au maximum.

J'en reviens donc à Jaurès à la fraternité et aux autres indignés qui se lèvent de par le monde, y compris au Japon, d'une façon très inattendue! Il se passe beaucoup de choses au Tibet aussi... Internet est là pour le meilleur et pour le pire... Le meilleur ici serait d'envisager une connexion internationale tout en armant nos propres troupes avec la meilleure non arme qui soit: la clé des langages! Celle qui révèle toute falsification et immunise contre la langue de bois de tous les héritiers des falsificateurs. Une clé qui annule aussi, preuve à l'appui, toute la fumisterie du choc des civilisations.

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