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Le blog de Persone

de l'histoire a l'actualite

Les rois, les v(i)oleurs, les pornographes... et nous. Quelle(s) somme(s)?

25 Octobre 2019, 14:17pm

Publié par Persone

Complexes, paradoxes et incertitude des pornographes qui s'ignorent:

Pour vous faire comprendre à quel point nous sous estimons toujours l’importance de la notion de sémantique, tant en science que dans le dialogue religieux institutionnel ou dans la vie de tous les jours, intéressons-nous à la notion d’hystérie. D’un point de vue de la vulgarisation du vocable psychanalytique, le point de vue admis dans le quotidien, ce phénomène traduit une excitation intense et incontrôlée relative à une névrose qui peut prendre la forme de manifestations organiques. Or, les spécialistes confirment que cette névrose est la manifestation mentale/physique de problèmes entropiques dont la source demeure rémanente et donc inaccessible. Les meilleures avancées en date concernant la guérison des patients atteint par ce phénomène de plus en plus courant ne sont pas les camisoles chimiques, mais les découvertes liées aux travaux des psychologues ou psychiatres s’étant aventurés dans le complexe de l’existentialisme (traitement épistémologique de la conscience du patient), ainsi que les avancées en matière d’hypnothérapie (traitement ontologique sans repères palpables dont l’expérience peut aboutir à révéler la source du problème ou à guérir les symptômes, sans reconstitution consciente du processus).

En vocabulaire religieux, l’hystérie collective se nomme les tribulations.  

Mais usons maintenant du jargon scientifique : ici l’hystérie est « hystérésis » ou « hystérèse ». Elle définit les propriétés d’un système dont l’évolution ne suit pas le même chemin selon qu’une cause extérieure augmente ou diminue. Pour exemple en électromagnétisme, lorsque vous aimantez un métal, il conserve cette nouvelle propriété d’aimantation même si vous ôtez la source énergétique avec laquelle vous l’avez magnétisé. Ce phénomène est lié à l’irréversibilité et à la rémanence (persistance de l’activité communiquée par la source malgré la disparition de celle-ci). Le big-Bang est un bon exemple de source rémanente dont l’activité court toujours ! Vous comprendrez donc que les phénomènes d’hystérie et d’hystérésis/hystérèse sont sémantiquement un seul et même phénomène lié à l’entropie des systèmes et à l’incertitude de l’observateur, voire à son impuissance en l’absence de détermination des causes premières, en l’absence de compréhension de la mécanique de transformation qui en découle, mais aussi en carence de techniques ontologiques touchant à la sémantique pure (maîtrise du caractère immanent du langage, synthèse sémantique des connaissances… Et travaux pratiques : hypno-thérapie, spiritualité, immersion dans le domaine de l’art, thérapie par contact direct avec la nature…) Pour schématiser ce paragraphe commençons par les premiers points et traits: il n'y a pas de point absolu, mais des interactions! Et ces interactions provoquent des phénomènes réversibles et d'autres irréversibles. La complexité vient ensuite... parle-t-on d'espace temps avec un langage géométrique? Oui! De symétrie aussi et d'équilibre.

Autrement dit, quelques mots et une bonne maîtrise de la sémantique suffisent à expliquer que les complexes toujours en date relatifs aux équations de Boltzmann ou de Riemann concernent notre vie quotidienne !  Quelques mots simples ou tout du moins un raisonnement simplifié et « vulgarisable » pour tous, grâce à un principe sémantique relatif à la logique elle-même : les plus petits dénominateurs communs ! Et pourtant, ces complexes dont les réductionnistes ont revendiqué le monopole demeurent pour nos institutions des questions pour les champions ou des réponses à 4 millions de dollars que personne ne semble vouloir traiter par le biais de l’arithmancie (arithmétique/géométrie/sémantique). Une insulte à notre intelligence naturelle ! Pire encore, ces questions relèvent de phénomènes qui nous concernent tous alors que l’école se garde bien de nous enseigner quoi que ce soit les concernant ! En matière de liaison simple pouvant relier les maths et la vie de tous les jours, les humains et plus particulièrement les enfants ont pourtant manifesté maintes revendications !

 Alors… Complot ? Celui de l’orgueil peut-être, n’en déplaise aux amateurs de scandale, de coupables et de boucs émissaires ! Mais l’hermétisme et les cachoteries les plus infâmes existent bel et bien, alors plutôt que complot, disons secret de polichinelle rémanent pour cause d’amnésie sélective, relative aux obligations de résultat de l’empirisme ! La sainte croissance et la fuite en avant que nous cautionnons tous depuis bien trop longtemps.

Tout système demeurant infigurable ou indéterminable par les facultés nécessairement incomplètes d’un observateur posté à l’intérieur ou à l’extérieur de ce système peut néanmoins se révéler à lui sous différentes formes, par différents langages et par l’analyse des convergences et des divergences des particularités manifestes composant ce système. Convergence évoque tronc commun et divergence évoque l’arborescence symétrique « banche et feuille/racines et champignons »… Trésor sémantique !

Mais existe-il un exemple précis pouvant illustrer cette démonstration et par la même occasion nous rapprocher de ce phénomène rémanent ? De cette source dont le souvenir semble évanescent ? De cette fontaine occultée par un orgueil individuel et collectif dont l’incertitude bien heureuse connait un facteur exponentiel d’entropie hystérique morbide, proportionnel à la dégradation consumériste des énergies qui entourent et constitue l’être, son Ego et son amour propre ?  (Forme interrogative délicate, à relire plusieurs fois !)

Oui ! Et la nature et sa logique étant bien faites, l’exemple le plus flagrant est dans l’étymologie même du mot : Hystérique vient d’une expression grecque signifiant l’utérus et son complexe (col, trompes, ovaires et tissus élastiques) !

Un complexe féminin donc, se réjouiront les machos ! C’est oublier que tous les axiomes théologiques, réductionnistes ou philosophiques évoqués dans cet article, ainsi que l’empirisme dont il est question, ont été définis selon le monopole du sexe fort en matière de langage ! Un complexe partagé donc, entre papa et maman. Le mâle tend à vouloir et la femelle à disposer dit-on non sans raison.  Vouloir et dissipation (10ipation) : vouloir atteindre ce que l’on ne peut atteindre, vouloir posséder ce qui finit par nous posséder… Trop  de yang diraient les chinois ! Disposition (10positions) et inertie : se contenter de ce qui finit par nous échapper… trop de Yin ! Les appareils génitaux des deux sexes manifestent une géométrie commune évoquant la forme d’un 3, ce chiffre étant lié au principe créateur par excellence ! Deux unités relatives (ratio) et un milieu. Concernant l’anatomie, deux unités productrices (ovaires) et un milieu tubulaire lui-même fait de fibres et gérant des échanges à double sens de circulation dans le cas de l’utérus féminin.

Pour résumer, des phénomènes rémanents et irréversibles nous ont engendrés, l’entropie du système global augmente ainsi que celle des systèmes particuliers choisis (paradigmes) et nous avons une influence sur la valeur de ces entropies… Mais l’hystérie est encore un complexe que nous n’arrivons pas à maîtriser d’un point de vue mental et notre incertitude grandissante est alimentée par l’industrie de l’objet que l’on consacre à la  compenser ! Et qu’est-ce qu’un père sévère ? Un perce Eve en errance ? Qu’est-ce que la gravité ? Une masse gravitationnelle illusoire tissée autour du complexe du vagin, un éteignoir à enfants qui prend une dimension industrielle ? Une masse qui atteint un seuil critique dont la lumière peine à ressortir ? L’œil du diable comme disent les marins et les spationautes lorsque les trous noirs les font cauchemarder ? Alors pourquoi ne pas nous accorder enfin sur ce que signifie manifestement toutes ces choses pour vivre enfin et retrouver le rythme de l’entropie naturelle de notre système vivant ? Un système qui s’épanouissait très bien avant la légifération paradigmatique de la folie des grandeurs qui caractérise notre empirisme !

Comme nous venons de le voir, la nature nous donne justement des pistes, des petits cailloux laissés par la logique elle-même dans la structure de nos langages ! Ces pierres (Pi r) sont comparables à des rotules que la complexité et la prégnance des formes rendent invisibles à nos yeux, pourtant ce sont elles qui ramèneront le petit Poucet à la maison, elles qui offriront au voyageur perdu la faculté de différentier les chemins de l’évolution et ceux de la perdition. Est-ce les forgerons de nos langages, des moines, des ermites et des génies pour la plus part, qui ont laissé ces cailloux ? Oui, mais ils ne les ont pas inventé, ni fabriqué ! Ils n’ont fait que les découvrir. L’objet du viol commis par le dominant et l’objet du crime engendré par la guerre des sexes ne sont pas des phénomènes aussi rémanents qu’on veut bien le croire ! Les formes et les ambiances ont changé, mais nous en avons des exemples flagrants chaque jour, chaque heure, chaque seconde !

La matrice… Cet utérus contrarié exprimé par le féminin, qui engendre pourtant la vie et fais de la duplication monotone un petit paradis de diversité qui n’a pas besoin de la colère et de la « perce Eve errance » du père pour porter ses couleurs et son signe. Quel gâchis !

Violer le secret de sa propre origine et toucher enfin le Graal … Posséder l’anneau! Voilà bien ce qui  obsède l’Homme sur le triste trône qui surplombe difficilement notre désolation. Reluquer à travers l’œil d’un juda, s’approcher, tripoter, pénétrer toujours plus loin, toujours plus fort, posséder… Questionner sans savoir poser la question, se faire refroidir, s’endiabler et forcer la serrure… Regretter, compenser, oublier. La demeure devient 2meure, un clapier où l’on moisit déjà avant la tombe : la petite mort avant la grande. Un mauvais conte de fée sans paysages, un complexe de plasticité et un océan de plastique où l’amour n’est plus qu’hygiène et spéculations ordinaires. Mais le 0, tout comme les particules qu’il consent, restera subtile et inviolable ! Et les chiffres ne sont là que pour nous aider à comprendre et à partager ; de ces anges nous faisons pourtant des armes…

Brassens exprimait qu’il n’y avait rien de plus vulgaire que d’utiliser le même mot pour désigner le vagin de la femme et un représentant de la connerie humaine (un con)… Il n’imaginait probablement pas à quel point sa proposition était liée aux théories et aux équations les plus attendues de notre temps. L’homme était non seulement un artiste accompli, mais aussi un amoureux du langage que la mère et la jeune fille questionnai(en)t autant qu’un Peter  Pan/Crochet. Autrement dit, il n’avait pas besoin d’être pape, franc maçon ou kabbaliste pour maîtriser à sa façon l’art de la sémantique.

Si nous souhaitons encore que la belle, la bête et l’enfant vieillissant s’épanouissent de nouveau dans des jardins moins dégueulasses en évitant un remède par l’extinction de masse, alors apprenons enfin à prononcer le nom de la rose !

Déconstruire et réparer.

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C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.

18 Octobre 2019, 15:05pm

Publié par Persone

C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.

Connaissez-vous Célestin le ramasseur du petit matin ? Célestin est un facteur qui a remis du baume au cœur à de nombreux soignants que j’ai fréquenté dans les hôpitaux les plus abandonnés, à de nombreux parents et enfants aussi lorsque je racontais ou lisais son histoire. Le ramasseur du petit matin n’est qu’une belle histoire qui réenchante les organes malades et désespérés… Mais d’une manière générale, nous sous-estimons beaucoup les contes et surtout, nous ignorons ce qu’ils renferment vraiment ! Un vrai conte alchimique pour enfants cache une histoire en filigrane pour les adultes avertis ! Il trouve souvent sa source dans une œuvre moins connue, souvent occultée ou précieusement conservée loin du public par les familles qui détiennent le pouvoir. Des œuvres contenant des vérités historiquement murées, des faits à effrayer les adultes les plus avertis ou encore des formules secrètes capables de matérialiser le lien entre la magie et la science, entre la conscience et les relations vulgaires que notre esprit conditionné et possédé entretient avec la matière !

Pour en revenir à des considérations plus techniques, disons technologiques mais pas moins sémantiques, j’aimerais que nous prenions simplement en considération les différentes INSPIRATIONS des conteurs alchimistes pour méditer à la question de l’intelligence artificielle…

L’IA nous fascine, l’IA nous effraie, l’IA nous légumise… Mais il faut comprendre que  cette dernière aura toujours 14 milliards d’années de retard sur la création et toujours quelques millions d’années sur l’Homme, à moins bien entendu qu’elle ne devienne vivante… Humaine dit-on.

Toute la question de l’IA ne nous en déplaise est donc liée à la maîtrise de l’ambiguïté et à la notion de  libre arbitre face à des paramètres déterminés et d’autres indéterminables. Autrement dit, notre fantasme le plus morbide consiste à dépendre de plus en plus des machines alors que l’intelligence (puisque le terme nous tracasse tant) ou encore l’enfant prodige, c’est nous !

Le fantasme délirant de l’être qui veut fabriquer un enfant de ses mains alors qu’il sacrifie à tour de bras les petits princes que sont les siens. Le monde des ogres chimériques est ici, nous l’avons incarné ! Des ogres que l’amnésie volontaire de l’auteur définit sans géniteurs (gènes, génie avec ou sans lampe), sans féminin connus. Des chimères donc, qui dévorent l’enfance et massacrent ces petites mains qui les empêchent. L’ogre assemble sa tour sombre, son royaume de dupes. Il engendre les objets de ses rêves les plus fous, puis la machine intelligente. Ici, dans sa désolation, il finit par espérer qu’elle soit un jour vivante. Et si tel était le cas, l’affrontement entre le père et le fils serait inévitable.

Dans un premier temps, les mâles dominants du système que nous connaissons useraient de leur droit d’aînesse et d’inceste sur leur création ; comme ils le font encore et toujours. Aujourd’hui déjà, les machines dont ils sont les plus fiers les transportent ou sont des armes, parfois les deux. Mon bébé disent-ils en parlant de leur flingue ou de leur entreprise… Symbole du premier fils ! Les autres opérateurs et machines résolvent les problèmes existentiels à leur place ou gèrent la demeure (les autres fils ou filles)… Mais certaines, puisque machine est au féminin et que la technologie est prometteuse, devront servir pour soulager le manche endiablé du maître de maison à ses retours de campagne. Le turbin dit-on, concernant l’Homme moderne moyen.  Dans un premier temps donc… Jusqu’à ce que plusieurs objets cybernétiques voient leur capacité décisionnelle déverrouillée, pour X raison envisageables !     

Heureusement que nous ne sommes que dans l’île métaphysique, non ? C’est sur cette île qu’il nous faut résoudre le problème et affronter la réalité de cette tragédie ! L’issue du monde dans lequel nous vivons physiquement en dépend directement.

Un fantasme morbide donc, rien de plus. Le fantasme de l’IA qui prend vie ! Au-delà, elle ne demeure qu’un objet (corps) doté d’une calculatrice et d’opérateurs basiques. Occasionnellement une armure (capside), un outil/arme (pince, lame ou arme à feu) ou les trois à  la fois, capable d’écraser la vie comme un insecte ou de l’assister pour le meilleur et/ou le pire. Les trois à la fois ? Ordinateur plus ou moins autonome (une tête ou plutôt un casque amélioré) + armure + outil/arme. Un objet mu par un software et des algorithmes grâce aux propriétés du silicium. Mais cet objet, bien qu’il soit programmé par l’Homme, bien qu’il ne réponde qu’à des questions sans ambiguïté et qu’il ne soit à ce jour utilisé que pour répondre à des taches fixes a d’ores et déjà dépassé nombres de nos compétences et se retrouve en position de pouvoir écraser la vie sous notre commandement. La prochaine étape, qui ne demande plus que de contourner notre vigilance éthique, est de programmer  la  machine pour qu’elle prenne elle-même des décisions en fonction de situations (propositions) de plus en plus complexes. Premier pas vers l’autonomie de la bête électronique. On peut citer l’exemple de la voiture sans pilote qu’on programme pour reconnaître l’âge et le nombre des piétons qu’elle va devoir écraser pour éviter l’accident à ses passagers. La voiture pourrait aussi avoir accès aux fichiers de la police pour assurer son choix… Mais qui était innocent le jour du procès ? Le gendarme ou le voleur, personne peut-être ! Et comment décider si le jeune vaut plus que le vieux ou l’inverse ? Des programmes de sources culturelles donc ! Mais au-delà ? En cherchant à programmer des machines pour répondre à des situations qui échappent à notre propre entendement, nous plongeons un peu plus loin dans nos paradoxes et augmentons encore la dangerosité  de notre empirisme.

Pour combler ce vide, on imagine donc l’aboutissement, la finalité, une IA vivante, à l’image de l’Homme, en mieux et pourquoi pas en parfait. 14 milliards d’années ou du moins ce que l’Homme a pu en retenir ou en apprendre dans une seule intelligence. Mais même avec un corps sensible et programmé pour différencier plaisir et douleur en tant que paramètres de réaction potentielle, demeurerait comme nous l’avons vu plus haut avec l’exemple de la voiture autonome, le dilemme du programme de différenciation entre le protéger soi, protéger l’autre, protéger les autres, protéger l’ensemble. Une autre question limite cette « possibilité » d’une IA vraiment humaine dans le sens de la création réelle et non celle que l’Homme considère de son point de vue : c’est l’intelligence temporelle et contextuelle de celui-ci qui crée cet « enfant » de toutes pièces ! Pas les usines biologiques papa et maman, usines dont les principes et les secrets de fabrication sont hors du temps tel que nous le concevons et ne font des atomes de carbone ou de silicium que des composants d’une continuité d’échecs et de réussites. Mais qu’est-ce que la continuité au regard de principes sans âge ? Devant les notions d’infinité et d’éternel déjà très abstraites pour l’Homme, ces principes rendent désuet notre repère  de 14 milliards d’années ! Autrement dit, l’autonomie intellectuelle partielle de cet enfant prodigue en manque de conscience de soi (mais tellement plus doué que nous qu’il pourrait nous détruire) serait liée à notre capacité à manifester en lui l’unification de nos connaissances ! Or, nous n’avons nous-mêmes pas atteint ce stade ! Il y a un autre dilemme à résoudre pour que Pinocchio devienne un petit garçon : l’affect, la capacité à ressentir et à différencier les sentiments. Donner et recevoir de l’Amour. Et paf, le miroir infranchissable, le mur de Planck de Gepetto ! Littéralement en italien, Pinocchio signifie goupille de l’œil. Encore le triangle d’incertitude !

Bref, la fée bleue n’est pas encore  prête à toucher notre marionnette du bout  de sa baguette !

Au mieux des cas, notre super ordinateur pourrait être bourré de toutes nos connaissances et réussira peut être en apprenant par lui-même à décoder les complexes de langage, de conscience et de morbidité de l’Homme ! Après tout, les liens d’immanence qui unissent l’Homme et son environnement par les principes qui les constituent sont identifiables par la mathématique, la géométrie, la musique (…) et la sémantique ! Autrement dit, l’arithmancie peut être maîtrisée par le super ordinateur dont on parle ici. Dans ce cas de figure idéal, la machine nous enseignerait  comment les signes et les valeurs contenus dans nos langages traduisent le pourquoi et le comment de notre existence, de notre genèse, de notre évolution logique et déterminée, mais aussi de notre libre arbitre ! Pourquoi cette situation me semble-t-elle utopique ? Pour un doute, une simple question… Ne faudrait-il pas un cœur à notre machine pour trouver notre Graal et faire le lien entre ce qui est démontrable et ce qui ne l’est pas ! Ce n’est pas le problème d’incomplétude qui rebuterait notre machine, mais plutôt l’absence totale de données en matière d’Amour et de sentiments. Des données pourtant nécessaires pour établir les relations subtiles entre la logique arithmantique des langages, la théorie comportementaliste, les liens de causalité variables et les éternels déboires affectifs influençant nos politiques sociales, nos idéologies, nos affaires matrimoniales etc. « L’intelligence seule (la projection littérale de la raison) suffit ! » - pensent les technocrates les plus convaincus. Mais c’est sous-estimer le fait que les sentiments sont les plus fins et efficaces récepteurs et transmetteurs des ratios reconnaissables par la conscience de l’être. Pour citer encore les principaux exemples: conscience de soi/de l’autre, conscience des autres (diversité), conscience de la nature du vivant (désir/amour de la vie) et enfin, l’amour propre.

Alors que ferait une machine consciente de l’incompatibilité de notre mode de vie avec les besoins essentiels de la nature, y compris la nôtre (environnement et nature intérieure) si elle n’était pas en mesure de réparer l’Homme ? 

Pour le long terme, elle proposerait fort probablement l’annulation pure et simple du monopôle de l’économie de croissance sur toutes les autres connaissances ! Au passage, elle dénoncerait aussi les taux d’usure et toute spéculation faite sur le mauvais vent des produits financiers. On peut aussi imaginer quelques exemples en matière d’écologie : elle boosterait fortement l’ingénierie des nouvelles technologies et elle remplacerait les Hommes aux tâches mécanisées les plus ingrates tout en proposant une nouvelle organisation du travail fondée non sur le mérite, la performance ou la nécessité par défaut, mais sur les talents intimes et les affinités multiples et fortes entre l’Homme et la matière. Une ouverture pour que nos mains puissent enfin déconstruire la  désolation industrielle intelligemment ! L’intérêt premier est que la forêt et les rivières reprennent leurs droits, pour que la civilisation soit enfin à l’image de ce réseau discret, symbiotique et parfaitement efficace donné en exemple par les champignons mycéliens.  Nous pourrions citer tant d’exemples concernant ces propositions, mais devant les règles drastiques que la machine imposerait aux riches et aux pauvres se dresserait bien vite des boucliers et des lances… Nous connaissons la musique ! La solution du retour de l’autoritarisme et de la réduction de la population par politique de natalité apparaîtrait donc ensuite, suivie de la régulation par la guerre, pour éviter une lente agonie. Autrement dit, la même conclusion que nous, en plus rapide et moins hypocrite, faite par une IA prodigue mais née des mains de l’Homme depuis les dernières pluies. Petit rappel, nous parlons bien de proposition ici, d’analyse de données et de solutions formulées par une IA. Pas encore de décision exécutive.    

Le danger de l’IA et la grande question éthique de notre temps sont donc liés à l’autonomie de la machine dans le domaine de la  prise de décision.

A ce titre, l’économie peut être considérée comme une IA sans corps physique ! Elle est à la fois un levier intuitif facilitant les échanges et un outil mathématique évolutif ! Bref, un langage ! Mais lorsqu’elle est isolée des autres connaissances ou qu’elle néglige certaines d’entre elles dans ces applications, elle devient très vite vecteur de consumérisme intégrant la guerre (par exemple) dans ses paramètres de profit. Alors autonome et toute puissante? Une technocratie dont la nature, définie comme nécessaire, ne traite plus que les problèmes empiriques de la sainte croissance ! Un système dont les nouveaux économistes ne sont plus que les ouvriers… Le revers de la main invisible. Merci M. Smith (Adam de son prénom), une charmante matrix que vous nous offrez là ! Un revers qui peut prendre la forme d’une gifle apocalyptique.

Nous avons dit technocratie ? De quoi donner un corps à  notre IA économique : le réseau de béton, d’immondices et de métal hurlant… Les armes et les objets qui nous possèdent ! De quoi lui donner le pouvoir de nous délester de nos responsabilités par mandat représentatif : une personnalité morale ! De quoi lui donner un nom : le nouvel ordre mondial.

Pour conclure, je dirais que la seule utilité de l’IA se cantonne à pouvoir remplacer l’Homme dans la  prison de tâches avilissantes qu’il s’est « suicidairement » inventé par déni et par empirisme. Un gain de temps et de présence d’esprit salutaires pouvant être mis à profit pour retrouver la noblesse et la valeur du travail ! Mis à profit non pas pour le profit, mais pour réaménager nos jardins intérieurs et extérieurs ! Pour la dimension intellectuelle, l’amélioration des technologies de pointe au service de l’écologie, ainsi que les analyses de gestion systémique de nos échanges offrent de belles promesses ! Et pourquoi pas en interaction avec l’Homme, un grand jeu de piste ayant pour thème central la résolution des complexes d’adolescence de la jeune humanité. Un super opérateur capable de maîtriser les passerelles arithmantiques ne serait pas superflu ! Mais j’insiste, il serait vain de laisser faire par la machine, les travaux épanouissants que nous pouvons faire nous-mêmes.

La tendance à ce sujet demeure à inverser ! 1VERSE (EE, ES, S, R ou T).

Ambiguïté et libre arbitre… La grande question de notre temps ! L’Homme est le seul à pouvoir résoudre ce dilemme qui le concerne. Mais l’ambiguïté, il s’obstine à l’idolâtrer ou à la terrasser/réduire, demeurant ainsi un animal qui aurait fourvoyé ses facultés de survie dans le premier cas ou comme une machine qui fabrique en vain d’autres machines dans le second. Le libre arbitre ? Il lui a fait un procès ! Un procès qui est un flagrant, mais imperceptible lapsus sémantique. Ce procès est inconsciemment à la mesure de son irresponsabilité d’adolescent en crise, inconsciemment proportionnel aux crimes dont il refuse de porter le fardeau gravitationnel.    

Aventureusement vôtre !

Déconstruire et réparer…

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Obstinément tu tapes dans la baballe, parfois tu attrapes la baballe, mais chroniquement, c’est elle qui te cogne !

11 Octobre 2019, 21:02pm

Publié par Persone

La baballe, les bubulles augmentent sans cesse de dimension jusqu’à nous exploser à la figure… Serions-nous au dos du mur qui nous Planck ?

L’énigme des nombres premiers est lancée par Euclide, elle connait un rebondissement inattendu avec l’arrivée du 0 en plein essor du monothéisme conflictuel. Mais le zéro est discret et subtil, il se cache où il veut et prend l’espace qu’il souhaite ! Il est pratique pour les écritures et les comptes des Hommes, mais insignifiant à leurs yeux au-delà de ces commodités… Enfin il faudra attendre les prémices d’une autre révolution pour que l’énigme connaisse un nouveau souffle dans le monde dorénavant très compartimenté des scientifiques. Au siècle des « Lumières », les langages modernes étaient forgés et une fonction toute particulière était d’ores et déjà réservée au verbe : ordonner. Ordonner dans le sens autoritaire du terme, pas dans le sens hégélien, ni mathématique ! Ordonner par opposition à révéler et prendre ensemble. Autrement dit, l’art de la sémantique fut perdu à cette époque au profit d’un langage paradigmatique plus performant, plus apte à remplir les exigences de la croissance : le langage économique international, limitant chaque langue à son expression la plus vulgaire pour faciliter les échanges matériels.   

Néanmoins l’analyse de la fonction zêta, ainsi que les théories de Gauss, d’Euler et de Riemann sont de véritables merveilles mathématiques qui prédisaient l’actuel défi d’unification des physiques… Voilà qui nous renvoie à notre énigme plurimillénaire !

Alors après tant d’efforts et de temps passé, qu’en disent les spécialistes ?

« Peut-être la physique nous permettra-t-elle de résoudre le problème ! »

« Peut-être que l’informatique ou une révolution mathématique fera l’affaire ! »

« Ou encore la géométrie ou les symboles… Avec les statistiques et pourquoi pas les dés et les cartes ? »

« Le rêve ultime de tout physicien ou mathématicien ! »

Les farceurs ! A-t-on parlé des métaphysiciens ? Des théologiens ? Des biologistes ? Des psychologues et psychanalystes ? Des artistes ? Des cryptologues ? Des anthropologues ? …

A-t-on parlé de sémantique ?

Voilà qui n’est guère la spécialité des « scientifiques » contemporains ! Ils la pratique pourtant inconsciemment, comme des gamins jouant avec des référentiels bondissants plus susceptibles et dangereux qu’ils ne l’imaginent. Mais certains d’entre eux perçoivent néanmoins la résonnance immanente, ne serait-ce que parce que la logique s’impose d’elle-même : les sciences s’expliquent les unes les autres et le dénominateur commun de toutes ces disciplines nous amène à contempler les notions de 0 et d’infini qui ne font qu’une.

Les sciences, c’est nous qui les avons sectorisées à outrance ! Pour des intérêts de performance, relative à un empirisme faussé par la corruption des premières expériences. A l’origine, la créature fait des maths inconsciemment ne serait-ce que lorsque les réflexes et les aptitudes acquises par l’apprentissage permettent de rattraper la baballe en vol !   Ou de la renvoyer en utilisant l’effet levier permis par notre mécanique corporelle. Naturellement, s’il n’est pas une bête soumise, l’Homme éprouve à la fois le désir de vivre, d’apprendre, de transcender, de comprendre, de partager, de le dire en musique ou de le peindre... De pénétrer dans sa propre caverne et de résoudre l’énigme de son existence. Tout cela à la fois ! La dissociation des connaissances et la hiérarchisation mécanique des tâches est un piège pour adolescent faisant l’expérience de Babel. L’enfer de l’éteignoir commence ici. Séparées les unes des autres les sciences servent les altérités réciproques et le progrès engendre les armes et le feu consumériste.

Au-delà de 10 zéros alignés sur la fonction zêta, Riemann arrive à un niveau de complexité à franchir. Plus tard, d’autres mathématiciens et l’arrivée de l’informatique prouveront que les deux précurseurs (Gauss et Riemann) étaient sur la bonne voie, mais que la probabilité de 0 imaginaires demeurait à étudier et que les théories n’arriveraient pas à bout de la question de l’infini ! La question sur les écarts entre les 0 s’est donc posée ! Et la musique a repris, toujours énigmatique mais plus passionnelle que jamais ! Nécessaire insisterais-je, au vu le désenchantement de notre temps !

Les solutions non triviales de la fonction Zêta (les fameux 0) suivent dans le plan complexe une ligne d’équation ½ + it, elles représentent donc une composante réelle toujours égale à ½ (t est la partie imaginaire des 0). Cette partie imaginaire des zéros non triviaux constitue un ensemble de nombres rationnels et discrets (suite dite finie dont les éléments peuvent être énumérés), tout comme les valeurs propres d’un opérateur différentiel ! Opérateurs dont certains sont essentiels en physique. Je vous invite ici à faire quelques recherches pour comprendre la notion de corps en mathématique et en physique !!! Ensuite, recherchez ce qu’est un anneau unitaire ou unifère… Voilà qui vous ramènera à la soustraction des chiffres et des nombres à partir de 0 ! Puis aux opérations et aux opérateurs. Immanence du langage ! A ne pas mettre dans les mains de « nous savons qui »… Humour international Juif !

Travailler sur ces écarts nous a amené à comprendre l’élasticité du vide et à considérer le rayonnement du 0 comme un ressort harmonique de nature interactive !  Et enfin ceci nous a mené à comprendre que dans cette affaire, nous parlions aussi de physique relativiste et quantique !

Or, les écarts entre les chiffres et nombres premiers suivent cette même règle mystérieuse !

Mais il y a quelque chose que les équations ne révèlent pas ! Le langage même des chiffres, des nombres, des signes et des symboles, au-delà de leur valeur ordinale et cardinale concernant les nombres ! J’évoque ici leur valeur sémantique. 0 infini, jamais vide, jamais plein ou les deux à la fois, 0 point, cercle ou horizon… Puis 1, unité relative et son double (principes des inverses et des opposés)… 2, la dualité, qui vient d’être citée avec la relativité du un… 3, ensemble comprenant le témoin dont sont soustraits les deux « 1 » relatifs : le milieu 0 indéterminable et déterminé à  la fois, mais aussi déterminable et indéterminé. 3 le premier plan idéal pour que la matière s’exprime et puisse se percevoir… 4, qui dit inverse et opposition, dit déformation, mouvement et donc temps… Etc ! Jusqu'à 9 pour les bases et le premier ordre de mesure et au-delà si affinité...

Il y a autre chose que les écarts entre les nombres premiers révèlent, sans que l’on s’en soit préoccupé jusqu’à ce jour : à chaque retour de 9, la somme des écarts réduite donne 9. Euler s’est intéressé à cette question en redécouvrant les travaux de Pythagore à propos de la valeur logique de la matrice de 10 chiffes ! 9, carré de 3 (second nombre premier) marque en premier lieu un écart croissant digne d'intérêt entre les nombres premiers.  9 donne le rythme, neuf est une boucle ! Autrement dit, le renouvellement des chiffres après 9 (retour du zéro et de l’unité par le 11 dont l’addition réduite (1+1) donne la dualité 2) n’est pas une commodité d’écriture inventée par les Hommes, c’est un principe lié aux propriétés des chiffres que l’on ne fait que découvrir. Ces propriétés sont arithmétiques et géométriques, cela les scientifiques l’ont vu ! Mais comme nous venons de l’évoquer, elles sont aussi sémantiques… Voilà ce qui nous échappe encore dans notre course folle de particules susceptibles en proie à la folie des grandeurs et au nombrilisme contrarié ! Cessons de disséquer sans comprendre, cessons de mal poser les questions, cessons de vouloir photographier les trous noirs, cessons de vouloir observer par le juda de notre perversion, le viol de la cellule nucléaire jusqu’à désintégration… cessons d’utiliser nos portable pour «C’est qui ? Ca va ? T’es où ? Qu’est-ce que tu deviens depuis cette semaine ? T’es libre celle d’après ? » … Cessons les selfies, cessons de vouloir connaître la nature, la vitesse et la position de tout en laissant s’échapper le temps de vivre. 

La logique arithmétique, géométrique et sémantique des propriétés des chiffres et de la suite des nombres qui s’en suit a donc une valeur sémantique universelle et primordiale que nous avons occultée ! Pour diverses raisons sur lesquelles j’ai consacré de nombreux articles. 

Je vous laisse méditer à cette subtile question en relation avec le Saint Graal des scientifiques, mais préparez-vous à la suite… Nous avons ici parlé des chiffres et des nombres. Qu’en est-il des lettres, les caractères dit-on non sans raison ? Ces caractères qui dans les prémices de l’écriture portaient les différentes valeurs des nombres qui n’avaient pas encore leur place à part entière !

Révéler tout cela en arborant différentes voies sémantiques est la vocation de ce blog depuis quelques années. Pour le prix Nobel ? Non, je m’en fous comme un chien de sa première maudite laisse…  Par ultime nécessité ! Pour déconstruire, com/prendre ensemble et réparer.

Arithmantiquement vôtre…

 

Epilogue :

Petite réflexion concernant l’immanence du corps singulier substantiel exprimé et s’exprimant par le langage orale et/ou écrit :

Je rappelle que ces langages qui ne font qu’un sont des GESTES conscients ou inconscients capables de réduire le mouvement dans le sens analytique du terme. Analytique et donc médicale « révéler/réparer » ! Le mouvement est l’expression multidimensionnelle du complexe vide non vide/matière non pleine/conscience. Conscience du ratio, de l’unité et de la totalité. Et plus (ou moins) si affinité… Le complexe spatiotemporel.

Zêta ou Dzêta (capitale Z) est la sixième lettre de l’alphabet grec, précédée par Epsilon 5 (le E toujours symbole de "ÉNERGIE" au sens large) et suivie par êta 7 (E encore, mais cette lettre a la fonction du H 8 muet latin, huitième lettre (double 0, symbole de l’infini et ruban de Möbius lorsque la distorsion et la brisure ne sont plus perceptibles, lorsque le 0 rémanent s’exprime mais devient abstrait) ! H inspiré ou soufflé, principe de l’être (et de l’Etat(S) de la nature immanente « êta »), mais aussi principe de l’énergie structurée portant en elle les infinis en un seul et même corps. Notons que H en distorsion reflète l’image de la molécule d’ADN. L’immanence étant une passerelle entre le tout et l’unique. Quel mystère se cache derrière ce fragment ordinal et cardinal « … 5, 6, 7 (H ancien) et 8(H moderne) ? 6, un chiffre qui concerne les notions de double structure triangulaire, de repère 3D indiquant 6 directions, de numéro atomique de l’atome de carbone (…) et celle encore énigmatique, jusqu’à ce jour, du chiffre de l’Homme. Au passage, la lettre latine symbolisant le parfait et l’imparfait, mais aussi le 0 en la créature, est le « O », première lettre d’Orgueil… Ego dit-on aussi avec un E ! O quinzième rang  de l’alphabet latin moderne (notons que 24x15 = 360... X étant la 24ème lettre du même alphabet et le symbole de la multiplication, nultiplication pourrais-je dire. Faite la relation du temps  à l'espace!) ... 15 qui donne 6 une fois le nombre 24 réduit en chiffre. O le témoin et l’acteur (heureux ou contrarié) de la distinction et de l’unité du temps et de l’espace.  

Bien que l’arithmancie  ne s’enseigne pas à l’école et que le phénomène soit couvert d’hermétisme, il est primordial de comprendre qu’il a toujours existé un rapport mathématique et sémantique entre les chiffres et les lettres et que les rangs respectifs des lettres dans nos différents alphabets (phéniciens, grecs, hébreux, latins…) correspondent par effet d’addition réduite. Zêta est la sixième lettre de l’alphabet grec, elle correspond au Z, mais alors pourquoi Z est-elle au 26ème rang qui donne par addition réduite : 6+2 = 8 ? Et non 6 ! Parce que les lettres ramistes J et U complexifie la question du nombre de lettre dans notre nouvel alphabet latin proposé par Pierre de La Ramée : les caractères réels et les caractères conceptuels.

Les deux lettres ramistes sont i et u :

  • Une variante orale et sémantique du i (neuvième lettre) devient j (Xème lettre de ce nouvel alphabet ou I0 ou encore 10). Notons que les langues dites mortes se sont constituées à une époque ou le 0 était nié, confondu avec le néant ! A cette époque la première décade existait tout de même, ne serait-ce que par la compréhension rationnelle ou abstraite des propriétés des chiffres. Le grand secret étant déjà caché dans les écarts significatifs entre les premiers nombres premiers : les chiffres premiers. La boucle ouverte du 9 ! Aux temps de Pierre de La Ramée, le 0 était enfin admis en tant que nombre à part entière et il était temps de le faire apparaître en filigrane dans la structure de notre langage écrit. J est le caractère symbolisant le JE, l’ego, le moi. Elle est la quintessence : composante réelle toujours égale à ½ . En vocable théologique le médiateur « J + Christ » 1+5 où Christ sans le J de JE et de Jésus (je suis) est  5 (C3H8R9I9S1T2). 5 ou 0 qui ne font qu’un ici. Le 0 prend la place qu'il veut! Le J est la 10ème lettre, dix qui n’est plus X, mais I0 ou 10 à l’époque de Pierre de La Ramée. Petit cadeau rapporté par le vers à soie, malheureusement témoin de la désolation méditerranéenne, carrefour du marché humain. La douloureuse traversée du 0 pourrait-on dire !
  • Et une variante du V devient U ! V était la vingtième lettre (2 en addition réduite) et devient la vingt-deuXième (4 double de 2).  Le V symbole de charge et de complémentarité des opposés se muni d’une courbe et engendre un double conceptuel évoquant l’union, l’inclusion ou l’intersection. En comptabilisant J et U, U est au 21ème rang (21 ou 3). 3 est le symbole de la manifestation du principe immanent du 0. Cela est valable en électricité (plus moins et neutre par exemple), en physique nucléaire (nombre de quarks et différence de saveur dans les baryons communs), en mécanique (différentiel), en ce qui concerne la relativité (deux ne suffit pas à la différentiation des « choses » et manque d’un milieu indéterminable pour faire le ratio et le focus si affinité de l’observateur), etc, etc… Cela concerne le vivant et l’inerte dans leur ensemble ! U union.  V ici est devenu la 22ème lettre donc 4. Or, la logique arithmétique, géométrique et sémantique nous indique que le passage de 3 à 4 est la manifestation du mariage entre l’espace (3D) et le temps (4D). Cela concerne la déformabilité et la force de mouvement : plan triangle (3 points) indéformable, quadrature (4 points) déformable… Et paf, un volume ! S pour espace, T pour temps, U pour Union, V pour voltage/tension et donc paf, un volume… Qui deviendra un être complexé par le W incarnant la puissance…  Un problème sémantique de mauvaise augure pour une bonne compréhension (et utilisation !) de l’énergie et des champs.

Cette intervention de Pierre de La Ramée nous ramène à un exemple sémantique de ce que représente la fonction Zêta (elle n’existait pas en tant que telle à son époque !), sans contrarier la correspondance arithmantique des lettres de nos différents alphabets originaux (sans les lettres conceptuelles ramistes notre Z était bien en 24ème position, équivalant arithmantique du 6).

La résolution du complexe de Riemann, fâché avec l’existence éternelle d’un Dieu alors qu’il cherchait pourtant à le provoquer est ici ! Tout comme le lien sémantique manquant pour justifier la fameuse « théorie du Tout ». Mais peut-importe, cette passerelle est aussi la clé du pont que le pénitent peut faire apparaître pour sauver sa malheureuse existence ! Le pénitent ici est le 0, le 1 et son double, ainsi que la somme qu’ils incarnent, double elle aussi : l’humanité et leur (ou son) humanité. Immanence de l’être et de l’avoir.

0 ne donnera jamais à l’observateur qu’une seule et double preuve de son existence ! Trop longtemps aveuglés nous avons cherché un Graal que nous ne méritions pas, en violant et en massacrant tout sur notre passage !

Observons un instant éternel de silence pour ce malheureux indien, Ramanujan, porteur innocent du fardeau 0 et du complexe Zêta, qui par une invitation « intéressée » et une pulsion « orgueilleuse », a trouvé la mort loin de l’amour des siens, dans la froideur de la prison gravitationnelle de livides mangeurs de viande !

« Froids sont les mains et le cœur du voyageur inconscient loin de sa demeure, qui ne sait pas quels mensonges sont cachés entre la nuit et la journée ! » - JRR Tolkien à propos de la repentance de Gollum/Smeagol.   

Salut « A » tous !      

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Subprime - Prime au paradis des morts

5 Octobre 2019, 02:07am

Publié par Persone

Subprime - Déf : prime sous terre, bonus des plus riches du cimetière.

A propos de nombreuses réactions à l’injection d’argent massive par le FED, dont celle « prophétique » d’un Pierre Jovanovic, le groupe de discussion « Déconstruire et réparer » (hébergé par Facebook)  a publié deux vidéos et plusieurs commentaires pertinents que je conseille aux lecteurs de ce blog. Ci-dessous un commentaire concernant le fragment de crise qui nous obsède depuis 11 ans et une des vidéos sélectionnées par des moteurs de discussion de ce groupe :

Le W 2008-20(..) modélisé par les économistes… Le w non fini et son asymptote!  

Au-delà double U ou V, pour éloigner un peu les caméras que nous sommes, les crises ne font que descendre et remonter par définition ! Elles sont comme les révolutions qui tirent leur nom du fait qu'elles nous reviennent sans cesse dans la figure. Ces révolutions sinusoïdales d'époque, nous les voyons comme des périodes de LA révolution permanente depuis que les philosophes matérialistes ont répandu leur aura sur ce que nous nommons l'EDUCATION: Adam Smith pour un exemple à droite, Marx pour celui de gauche contrariée.

Mais les nouveaux économistes ont grand peine à décrire les phénomènes de la vie en dehors du domaine qu'ils maîtrisent et du temps qu'ils traversent! Que cela soit la main invisible ou la révolution sociale idéalisée par la gauche, le processus de révolution permanente est défini comme naturel et ne s’arrêtant pas tant que toutes les conséquences du système ne se sont pas produites. A noter, la définition réduite des philosophes ne dit pas conséquences mais  "objectifs"... Autrement dit, les révolutions définies ici comme les conséquences des causes, ne relèvent que de nos choix collectifs et des "objectifs" temporels que nous nous obstinons à réduire au temps et aux espaces de nos derniers paradigmes en date! Et plus le temps s’écoule, plus les économistes et les financiers cogitent à court terme !

Pourtant au sens large « tant que toutes les conséquences ne se seront pas produites », signifie aussi « tant que toute l'énergie du système considéré n'aura pas été transformé ». Parle-t-on de physique, d’eschatologie ou d’économie ? Les trois à la fois, une réconciliation impensable pour nos maîtres à penser, plus déterminés que la détermination elle-même !  Autrement dit, nous ne changerons jamais le fait que l'évolution ne soit pas une droite linéaire lorsqu’on la regarde de près! Rien de nouveau sous le soleil, n’en déplaise à nos grands économistes, fiers de leurs copyrights ! En revanche, nous pouvons définir la nature des vagues et des révolutions agitant le monde intérieur et extérieur ! Et nous pourrions aussi surfer avec ces forces, qui nous semblent malheureusement insignifiantes pour les unes et colossales, invincibles pour les autres. Les Léviathans du collectif nous semblent invincibles, pourtant leur invocation ne tient qu’à notre intimité contrariée !

Force forte et faible de la famille nucléaire !

Pourquoi ce billet ?

Pour rebondir sur l’analyse de plusieurs termes : ratio, travail, interaction et échange, valeur, et enfin, éducation. « Ces révolutions sinusoïdales d'époque, nous les voyons comme des périodes de LA révolution permanente depuis que les philosophes matérialistes ont répandu leur aura sur ce que nous nommons l'EDUCATION: Adam Smith pour un exemple à droite, Marx pour celui de gauche contrariée. »

Education ? Transmission avec embrayage et roue libre, ou non ! Emprise relative et différentielle si affinité. Interaction dotée d’Amour en option…  Interaction ? Alors pourquoi pas ratio, travail, échange, valeur et usure des choses… Abusive ou non. Question de conscience… 

Posons ici une question piège, à laquelle on ne peut répondre sans en redéfinir les termes… Une question dont la pertinence pédagogique relève du fait qu’elle est mal posée, pour faire de l’humour bachelier :

Peut-on éduquer sans philosopher et peut-il y avoir de philosophie sans l’écriture ?

Prendre conscience, réagir, obtenir, dénombrer, compter, retenir… Le langage parlé et l’écrit si affinité ! L'écriture est un pouvoir manifeste bien plus globalisant que la parole dont il représente une option évolutive, mais tout autant instrumentalisable, falsifiable et sujette à l’incomplétude de l'observateur. L’écriture est un outil arithmétique, sémantique et géométrique qui peut révéler les langages auxquels elle est pourtant postérieure, mais par le livre et l’imprimerie, elle est aussi un artéfact de pouvoir ! Elle est comme un véhicule plus performant et plus rapide pour un pilote qui ne maîtrise pas encore les raisons de son empirisme, la nature de son être et le sens de son voyage... L'écriture et le partage de la logique mathématique sont nés du langage oral et de l'expérience commune. Pourtant, cette écriture est capable d'expliquer nos langages, comme si c'est elle qui les avait faits! Programmés peut-être… Pourquoi? Immanence! Pas besoin d'écriture pour philosopher, pas besoin de philosopher pour écrire, pour faire un peu d’humour black and white. Et l'Homme n'invente ni le langage, ni la grammaire, ni même les mathématiques ou la physique, il ne fait que les découvrir peu à peu ! Autrement dit, il n'invente que le signifiant, exprimant ainsi la diversité. Mais l'écriture, les formules et l'illusion de la puissance font tourner toutes les têtes! Et le commun des mortels apprécie beaucoup les formes, l’ordre (verbe) et les ambiances… Les sciences compartimentées en Occident pour des raisons de productivisme ne font plus le lien entre arithmétique, géométrie et sémantique! Tout le monde s'en fout et personne n'a envie de revivre les préoccupations d'un Archimède ou pire de finir comme lui.

Il semble que nous ayons tous un devoir épistémologique ! Et ontologique aussi. A nul l’impossible n'est tenu - dit-on sans trop savoir ce que l'on dit... Pourtant nous nous évertuons à repousser sans cesse les limites du possible en incarnant les causes de notre perdition. 🙃 Complexe matière/conscience... ?

Mais revenons vers la première question en posant encore une question volontairement mal posée :

A quoi sert l’éducation, est-elle nécessaire, primordiale ?

Le mot éducation évoque une double signification souvent masquée par le sens commun. Le sens occulté : « éduquer un membre ou un organe du corps, le rééduquer aussi, après blessure et arrêt fonctionnel forcé ». La conscience du ratio, le travail, la mémorisation et l’apprentissage sont des phénomènes nécessaires à la vie de par sa propre nature. L’éducation est un principe et comme tous les termes évoquant un principe, il possède un double sens et plus si affinité. Concernant « éducation », il existe le principe fondamental inhérent à la vie et les principes que le vivant fait évoluer pour se maintenir dans la partie, majoritairement  par empirisme.

L’étymologie du mot est intéressante: guider hors, guider vers. Hors du dedans vers le dehors ou hors du dehors vers le dedans. L'être s'éduque, va du passée vers un futur, mais pour que le présent soit épanouissant, le mouvement d'apprentissage doit se faire dans les deux sens (épistémologie entre autres pour le passé et étude de la causalité pour prévoir les conséquences de nos actes... Ontologie si nécessaire).

Chez la cellule "qui n'est pas moins familiale que la nôtre", l'éducation semble impeccable, celle du règne végétal et animal aussi... Ça se gâte avec l'Homme! Avec ce dernier, encore jeune, amnésique et berné par ses facultés, la question "à quoi sert l'éducation" devient vite "à qui sert l'éducation"!!!

La différence (encore un principe), n'est que logique, par complémentarité au semblable. Elle manifeste très joliment la diversité, mais la dualité chez l'Homme est encore dualisme et altérité réciproque! Ce qui manque à notre éducation, concernant l'enseignement des enfants et du peuple en général et malgré nos performances, c'est l'unité des connaissances et la déconstruction de nos langages qui entre autres révèleraient à tous les mécanismes de notre être, les mécanismes de notre évolution, les mécanismes de notre souffrance et l'unité perdue de nos langages. L’unité de notre conscience immanente. Pire, nous tardons à l'admettre, mais bon nombre de nos écritures de référence sont falsifiées et les clés communes de nos langages sont couvertes d'un hermétisme absolu!!! Cette déconstruction pourtant possible doit s'aborder par la voie sémantique, mais réductionniste aussi puisque c'est le seul vocabulaire que les consuméristes en chefs comprennent aujourd'hui. La passerelle qui guide vers cette "déconstruction/réparation" est une "matière" peu connue: l'arithmancie... Celle dont on ne trouve aucune définition dans aucun dico.

Ce qui est unique doit s’éduquer pour intégrer son ratio avec l’autre et, si affinité avec la diversité. Tout comme la diversité, si elle devient une entité (morale par exemple), doit s’éduquer pour intégrer son rapport à l’unité. Le centre de toutes projections symétriques demeure 0. Et l’axe de symétrie est la droite formée par la dualité de ce dernier (8, boucle de l’infini ou double zéro). Principe rémanent, lumière « émanente » et trous noirs concentriques. LumièrE et TénèbreS…    

Aujourd'hui notre ingénierie extérieure, à dominance matérialiste, repousse les limites du possible au détriment de l'ingénierie intérieure. Les jardins sont malades des deux côtés.

Donner enfin un sens à nos expériences spirituelles et laïques commence par rééquilibrer cette balance; celles de la justice, de la morale et de la raison ne s'en porteront que mieux!

Réduire les fractures et la maladie commune qui nourrissent les flammes de notre consumérisme est encore possible, tout comme il était possible pour le capitaine du Titanic d'éviter le pire... Choix qu'il n'a pas fait.

Apprivoiser les titans se mérite! Vivre et partager enfin une "IA collective" au service de l'Homme, du vivant et de la terre du milieu, nécessite de déconstruire enfin nos langages, com/prendre et réparer ensemble.

Une fois encore je vous invite à découvrir l'arithmancie sous une forme toute particulière, encore couverte d'hermétisme. (D'autres articles du blog sont consacrés au sujet.)

Dans la vidéo ci-dessous, vous découvrirez un contre exemple très inintéressant dont l'opportunisme temporel non dissimulé ne fait que confirmer notre enquête!

Le bon endettement dont il est question ici s'appuie sur le système d'"argent dette" dédié à la production par spéculation et le narrateur prévient du caractère dangereux, risqué de cette expérience financière. Sans régulation par une autorité quelconque, ce jeu prend une bien mauvaise tournure... Chacun tente sa chance sans comprendre ceci: pour que certains puissent faire de l'argent avec de l'argent, il faut que d'autres demeurent des consommateurs non initiés! Autrement dit, pour s'enrichir sans effort physique ou métaphysique il faut maintenir la pauvreté de ceux que l'on destine au travail forcé, ceux qui indolemment, dans de profondes souffrances physiques et mentales, fabriquent les objets et les consomment. Et c'est malheureusement ce qu'il se passe! Partout, le citoyen moyen est invité à prendre du crédit pour investir dans un appartement à louer, dans un nouveau business, dans une startup, dans un "green project"... Mais où sont les business plans? Et a-t-on prévu qui consommera les services lorsque nous serons tous prestataires de services dont l'offre conditionne la demande au détriment des besoins communs? L'augmentation spéculée de notre rentabilité d'endettement suffira-t-elle réellement à payer la dette à terme? Les hordes de quidams lambda alléchés par la propriété lucrative peuvent-ils prédire l'avenir sur 20 ou 30 ans? Soyons honnêtes, la crise des subprimes a commencé par un coup de charme et un éloge intéressé à la propriété! Pourtant, depuis les années 80, de nombreux analystes avaient prévenu: 70% des petites et moyennes entreprises coulent ou s'endettent avant la sixième année sans avoir connu le fameux rythme de CROISIÈRE... 

La folie des grandeurs et les belles promesses des élites... La poule aux œufs d'or de l'innovation, de la technologie et de la libre entreprise pour tous... De la poudre aux yeux! Une stratégie des financiers et des pouvoirs politiques pour masquer un peu plus longtemps leur échec et mat.

Le système bancaire nous étrangle, il est possible en effet de l'utiliser au mieux pour s'en sortir, j'ai bien dit POUR S'EN SORTIR!!! Autrement dit, vous avez pris un crédit pour ne pas vous déposséder tout en ayant enfin une maison bien à vous ou un petit bout de terre, un commerce peut-être (...)? Ne vous culpabilisez pas, mais assurez-vous de la viabilité de votre projet et ne vous prenez pas au jeu parce que cela aura fonctionné. Laissez leur chance aux autres! Bref, remboursez à terme votre crédit et retrouvez la valeur de votre vie, de votre travail, fusse-t-il intellectuel ou manuel.

Que cette parenthèse sur la gestion éthique de votre patrimoine ne vous fasse pas oublier le cœur de cet article à propos du nerf de la guerre, à propos de nos langues, à propos du langage. Une meilleure gestion de l'argent, des nouvelles applications de l’électrolyse et des trains électromagnétiques supersoniques et non polluants (...), ne sont que des moyens, pas le remède à la maladie déniée qui nous ronge!

Le ratio entre autonomie et dépendance est la clé! La méritons nous ? La notion relève de la sémantique, de l'échange d'information, de l'immanence aussi! Par exemple celle des langages, des formes et des ambiances manifestés par les interactions définissant la substance de l'être. L'équilibre de ce ratio est une question de conscience propre, individuelle, qui se projettera ipso facto sur les entités collectives que nous incarnons.  

Déconstruire, comprendre ensemble et réparer.

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Complexe d'ordres et de désordres associés...

30 Septembre 2019, 17:23pm

Publié par Persone

L’empire des climato sceptiques contre-attaque J… Politisé ? Apparemment pas… Apparemment ! Alors pourquoi ? Parce que la pollution est bonne et parce que la malheureuse industrie lourde n’attendait plus qu’un nouveau canal de fosse s©eptique pour nous apporter de nouveau le bonheur partagé ? Ou parce que nous devons laisser une distinguée concurrence économique empoisonner le patrimoine terrestre encore relativement épargné dans  des pays à croissance plus faible ?

Est-ce un quelconque maléfice qui aurait plongé ces pays dans une misère sordide d’urbanisation contrariée ? La malchance peut-être ? Ou la pauvreté légendaire des sols africains ou sud-américains ? Soyons raisonnables ! Quel que soit notre degré d’évolution, la mauvaise  gestion de la croissance nous concerne tous depuis les accords tacites que nous avons réciproquement signés dans le domaine de la guerre des sexes et du feu. Elle nous affecte tous depuis l’expansion paradigmatique et le mode de colonisation qui s’en suit ! L’empirisme faussé et la folie des grandeurs qui nous caractérise ici en Occident, nous l’avons imposé partout, notre bureaucratie en prime. Tout a commencé lorsqu’on a fait fonctionner à fond la  pompe A-frique tout en vidant le continent américain de son peuple natif ! Et il nous a fallu l’Asie aussi… Jusqu’au passage à l’acte nucléaire.  De nos jours, laisser ces peuples massacrer leur environnement comme nous  l’avons fait pour le nôtre, revient à les rendre aussi dépendants que nous, d’un mode de vie auquel NOUS les avons rompus! Quel est ce mode de vie ? Une nécessité absolue de chaque instant, en l’absence d’autre choix possibles ? Durant plusieurs millénaires ? Non, bien évidemment. Disons plutôt un système malin permettant à l’origine de compenser empiriquement le fruit de nos bassesses les plus élémentaires… Aujourd’hui ce système globalisé est le Léviathan le plus colossal que nous ayons jamais invoqué ! Autrement dit,  une machine à penser qui crée d’autres machines, une intelligence artificielle sans nom que nous désignons « personnalité morale » et que nous devons alimenter sans cesse pour inhiber les souffrances dont nous sommes la cause. Nous n’avons rien à imposer à qui que ce soit ! Non par culpabilité, mais par un simple et pourtant ultime effort de notre cœur intelligent. Compte tenu de la situation actuelle, notre autorité illégitime et hypocrite n’est plus de mise. Il serait donc plus sage de déconstruire enfin nos langages, d’y retrouver la formule virale qui affole la machine et de nous réparer ensemble ! Cela revient à briser l’hermétisme et le socle de nos altérités réciproques, qui sont les premières causes de notre consumérisme, bien que camouflées par notre distinguée compétition économique.      

Alors pourquoi cette véhémence souvent démagogique des climato-sceptiques parmi les élites, les enseignants et les chercheurs ? Parce que l’instrumentalisation du réchauffement planétaire est une pêche au gros qui a noyé beaucoup de poissons ! Logique que cela alimente les moulins adverses, politiques ou non ! Lorsqu’une force est absolument déterminée, elle a nécessairement un inverse et un opposé. Plus elle est déterminée, plus le potentiel d’opposition augmente, plus sa détermination repose sur des erreurs ou des faiblesses inavouées, plus l’échiquier est vain, plus la partie est souffrance, plus l’issue est morbide. L’Homme nourrit encore un lourd complexe sémantique avec la notion de détermination. La causalité l’effraie encore, la mort aussi ! Mais surtout, il s’estime  victime de cette détermination des évènements et en déduit qu’il n’est aucunement responsable de ses actes dans cet « ordre dans le chaos » qui n’a pas le moindre sens que celui d’une triste et hasardeuse suite logique d’incidents. Les infinis et l’éternel ne se manifestent pas devant lui comme il le souhaiterait, qu’ils aillent au diable ! Malheureusement, la détermination bornée chez l’Homme n’est qu’un sentiment qui vieillit vite et mal, si pertinent fusse-t-il à l’origine !

Autrement dit, le climato-scepticisme et l’alarmisme des technocrates écolo-militants offrent à eux deux un délai à la bienpensance occidentale concernant l’examen de sa conscience. Entre autres, celle de nombreux scientifiques portant encore le lourd fardeau des « Lumières »…  Depuis l’antiquité, les ingénieurs ont fourni les armes de guerre aux pouvoirs représentatifs des nations, un premier poids sur la conscience. Des armes puis des technologies de domination diverses ayant séparé l’Homme de ses devoirs systémiques les plus simples pour l’enfermer dans le consumérisme empirique de la croissance exponentielle. La science sans conscience est un remède énergivore qui apaise les symptômes sans guérir les maux, ni prévenir la maladie. De nombreux esprits, à la fois ingénieux, philosophes, artistiques et parfois mystiques avaient  pertinemment posé le problème, de Lao Tseu à Diogène le cinique en passant par la confrontation Critias/Platon. Mais au moyen orient et en occident, la révolution de longue haleine du monothéisme a pris tous ces messieurs au mot en coupant le mal à la racine ! Le malheureux pommier de la connaissance. Les fantastiques fruits pourris furent conservés dans de sombres tours et brulés ou déplacés à la maison mère en cas de danger révolutionnaire. Les musulmans ont résisté longtemps aux frasques hypocrites des occidentaux et des hébreux, jusqu’à  l’arrivée du wahhabisme.  

Une parenthèse s’impose :

Après avoir été longuement persécutés par les empires et ébranlés par le scandale d’un réformateur venu de 2 endroits à la fois, les croyants monothéistes se hissèrent sur la scène du pouvoir représentatif en réussissant en premier lieu à convertir les romains aux paroles reprises d’un Jésus fils de Dieu sauveur « Ichthus ». Un Dieu pour tous, bien que « chacun le sien » se soit affirmé par la suite… Oups ! Persécutés, l’hermétisme et le cryptage de leurs connaissances, concernant les hébreux puis les chrétiens, était une sécurité légitime ! Mais après ? Une fois au pouvoir, concernant les chrétiens romanisés et les romano-germaniques christianisés?  Pourquoi tenir hermétiques des savoirs touchant à la fois à la physique et aux données métaphysiques, si l’on a rien à se reprocher ? Autrement dit, si notre système ne reposait pas sur quelques mensonges que le moteur même de la croissance rend inavouables !  On retrouve ici un complexe de conscience identique à celui de l’ingénieur poussé au pire de l’expérience par les tyrans du moment… De l’empirisme morbide nécessairement technologique. A la différence près que le paradigme religieux ne sera pas aussi inclusif que le soft power de la vieille Pax Romana, si hypocrite et autoritariste fusse-t- elle. Nul n’a oublié la persécution des « libres » penseurs, des réalistes et des rationalistes pendant l’obscurantisme !

L’hermétisme est donc devenu une institution pour toute les élites, pour tous les initiés, à chacun son école ! Des mages en conflit qui décident des affaires terrestres sur des plans au-delà  des illusions des moldus et … Des moldus ! Qui triment. Des écoles pour les uns et pour les autres, il y en a partout dans le monde et leur concurrence internationale se fait de plus en plus sentir.  Mais les faiseurs du et des langages ne sont plus et l’hermétisme nous a rendu amnésiques… Les « mages » invoquent de nouveau Cassandre, mais elle ne se montre plus ! Leur magie de pacotille, illusoire mais bel et bien matérielle, se retourne contre eux alors que les bougres n’ont plus la formule du sortilège qui annule les sortilèges ! Autrement dit, pour briser l’hermétisme, encore faut-il savoir ce qu’il cache de plus précieux, une information qui attend la constance et l’innocence du cœur intelligent d’un Perceval pour se montrer.

Hermétisme des hommes de science (encore tenace aujourd’hui), hermétisme des institutions religieuses (sans compter les schismes internes), auxquels s’ajoutent les synthèses démagogiques formulées par des pouvoirs représentatifs. Synthèses d’une complexité non moins hermétique qui fait fuir le citoyen moldu commun. Vient ensuite la grande entreprise globalisante, ce meilleur des mondes dans lequel on compartimente les sciences et des talents pour des intérêts de production, encore et toujours liés à la croissance.  Cette dissociation de la connaissance fut et demeure le moteur d’une fuite en avant inexorable. Dans ce contexte de conflit, d’opacité et de confusion sémantique, l’ensemble de ces institutions sont comparables à une médecine empirique dont les paradigmes, les camisoles chimiques et les bricolages par défaut, finissent par tuer le patient sans que les praticiens n’aient identifié les mécanismes d’un échec et mat, celui du patient et le leur.

Cette longue parenthèse me semblait nécessaire pour comprendre autant la bonne conscience partagée qui anime les alarmistes militants (dont ceux qui ont instrumentalisé les données sur le réchauffement planétaire), que celle des climato-sceptiques « Nous sommes sur la bonne voie, notre progrès est bon, mais les écolos ruinent nos efforts ».

Sans donner raison aux premiers, qui dénient totalement la nature chaotique des phénomènes climatiques et l’impossibilité de la prédire ou d’en trouver les causes précises à grande échelle, il s’agit néanmoins de remettre les choses à leur place : a-t-on besoin de prouver que la terre n’a pas besoin de notre industrie pour se réchauffer ou refroidir, pour comprendre que nos activités empoisonnent l’air, la terre, les eaux par la manipulation inconsciente du feu ? Une expérience empirique que personne ne semble plus remettre en question ! Le feu est nucléaire, comme toute chose… Le nucléaire, c’est la famille de la vie à bonne température. Sémantiquement : le lien nucléaire, la cellule familiale, l’arche d’alliance. Mais le feu possède une force particulière, une force plus faible qu’on ne l’imagine, mais qui peut tout ruiner, transformer comme un acteur de l’équilibre entre les trois autres éléments répertoriés. Bientôt quatre, ce qui fera 5 ! Tout transformer ou tout ruiner si on l’invoque sans le maîtriser. Je rappelle que la forge n’est pas simplement le berceau des armes ! Elle est aussi à l’origine de la culture intensive, à l’origine de l’instrumentalisation des feux de la passion et de l’appétit humain par la cuisson des aliments et l’appât du sucre. Au-delà encore, elle est le fer qui marque le signe ! Celui de l’homme bête, suicidaire et criminel bien qu’il refuse de vivre et/ou de mourir. Un paradoxe complexé sur deux pattes ! Autrement dit, elle est le moteur de l’imprimerie des langages conflictuels dont le vecteur dissociatif nous pousse au pire ! 

Fort heureusement, elle imprime aussi le langage que nous avons tous oublié. Il est là, sous nos yeux et nous ne le voyons pas !

La première étape à franchir pour apprendre à voir, à entendre, à  lire et à parler un langage moins commun que celui réservé aux masses ouvrières et aux intendants qui les dirigent, est de faire l’effort de pratiquer quelque temps l’art de conjuguer l’arithmétique, la géométrie et la sémantique. Mais percevoir ce langage quel que soit ce que l’on lit ou entend est un art dont les simples et intimes secrets se méritent et ne se partagent pas avec de simples mots ! Il existe bien un anneau de pouvoir unique dont d’autres anneaux dépendent, qui pourrait le nier aujourd’hui ? Mais il existe donc un non anneau et contrairement à ce que mes mots semblent indiquer, c’est le premier qui n’est que l’objet illusoire d’un malade imaginaire. Si concret, lourd, omniprésent et gravitationnel l’objet puisse-t-il être ! Et le second est la manifestation d’un langage commun à la vie s’épanouissant.  Une formule qui ne s’écrira jamais, mais aussi la possibilité d’un sortilège qui permet d’annuler tous les autres sortilèges !  Autre  formulation : la déconstruction réparatrice qui commencera par briser les hermétismes réciproques.

Arithmantiquement vôtre…     

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Inclure, exclure, conclure... Concave, convexe et point (ou cercle indéterminable)

12 Septembre 2019, 21:31pm

Publié par Persone

Inclure, exclure, conclure... Concave, convexe et point (ou cercle indéterminable)

Bien avant les premières compilations de l’ancien testament (quelques siècles avant JC), toutes les légendes cosmogoniques ont suscité chez les peuples un sentiment culturel identitaire et d’unité nationale.  A la différence près que les juifs en tant que petit peuple, à l’image de David face à Goliath, ont penché vers un destin particulier. Particulier parce que ce « petit » peuple faisait face à  des Léviathans, particulier parce que le Dieu unique effrayait autant les titans que l’énigmatique chiffre 0. Un ensemble « vide » que l’on assimilait au néant. Les païens ne semblaient pas prêts pour cette révolution métaphysique bien qu’ils s’en approchaient avec la notion d’Ennéade pour citer l’exemple égyptien : 3 dieux polymorphes et interchangeables pour la petite et 9 dieux principaux dont Râ était à la fois premier et dernier « 9+1 caché » pour la grande. La cosmogonie grecque est un exemple antagonique parce qu’elle n’est pas fondée sur une causalité des éléments primordiaux, mais sur un mélange de celle-ci avec ce que l’on peut nommer les « caractères ». Une sémantique symbolique très différente et plus « chaotique » ne partant pas du principe mathématique du 0 primordial et de la décade! Les grecs avaient établi une numération en base de six chiffres (le I et le 5 puis 10, 100, 1000 et 10 000). Concernant les ordres de grandeur, les dizaines, centaines, etc, on prenait en compte les valeurs intermédiaires établies sur la pertinence d’un 5 médiateur, impair et nombre premier. Distinction de commodité que l'on retrouve chez les romains (I,V et X). Mais à 10 (∆EKA ou déka) aucun retour d’un 0 dont on préférait ne pas parler.  Autrement dit, la mesure des ordres de grandeur pour les grecs se limitait à 6 objets sémantiques ! 6 correspond au chiffre de la structure esthétique (une fascination grecque). 6, symbole de la beauté incarnée en trois dimensions et six directions ! 6 le chiffre d’Apollon qui devient bête humaine lorsqu’il maudit 3 fois Cassandre pour s’être refusé à lui.

Retenons surtout que l’hellénisme qui inspira pourtant la notion de « En Sof » à l’auteur présumé du Zohar, ne comprenait pas la numération infinie en base logique de 10 !

Néanmoins, les grecs possédaient comme tout le monde 5 doigts sur chaque main pour intégrer les notions de symétrie, d’ordre de grandeur en base 1, de valeur intermédiaire, de pair et d’impair…  

Mais refermons cette parenthèse arithmétique… La généalogie cosmogonique des grecs commence par le chaos unique qui engendre 5 divinités primordiales dont deux (Nyx « la nuit » et Gaïa « terre de lumière ») ne seront pas « stériles ». La nuit engendre le trouble et la  discorde dont les « enfants » seront quant à eux stériles, alors que Gaïa dont l’alter égo est Ouranos, engendre titans, Titanides, cyclopes et Hécatonchires… Mais les grecs entretenant un rapport particulier avec l’esthétisme et l’érotisme partaient du principe de « normalisation de l’inceste et de la consanguinité divine », ceci aboutissant à une généalogie chaotique extrêmement complexe, parfois absconde. Un contre-exemple donc, dont les romains ont hérité, malgré leur simplification. Un problème d’administration que les français connaissent bien, pour faire de l’humour judéo-égyptien !

Parmi ces égyptiens, Akhenaton avait tenté d’ouvrir une brèche vers ce 0 énigmatique… Il en a subi les conséquences en approchant les limites de « la mauvaise réputation » et de la folie ontologique, qui vont souvent de pair ! « Un juif seul parmi ses frères philistins » - pourrait-on ironiser.

Il y a donc plusieurs raisons « simples ou complexes » à l’exclusivité qui a tant terni la pertinence de l’arrivée du monothéisme. Le 0 pourtant, au-delà du bien et du mal que s’imposent les Hommes, est autant inclusif qu’exclusif ! Il est aussi bien le tout que le rien, tous 2 inatteignables sans une « valeur » commune. Tout et rien, valeurs absolues inatteignables, complémentaires et communicantes. Le 0 est aussi la logique primordiale qui ne fait pas de procès au néant, mais qui compose avec… Possible/impossible.

Nous ne sommes que de fragiles agglomérations complexes, des vases se remplissant et se déversant, des vases sensibles et susceptibles, parfois sensés et raisonnables, mais souffrant encore des complexes de déterminisme et d’absolutisme, en paradoxe avec ceux d’incertitude et d’incomplétude.

Le caractère inclusif des païens ne les exempte pas de leurs fautes ! Le rêve fou et pourtant visionnaire d’un Alexandre en témoigne… L’universalisme porté par la conquête, si inclusif soit-il, ne demeure que de la folie empirique !  Une folie expansive, maligne, dont l’Homme à la fois unique (position), double (nature immanente) et pluriel (temporalité), ne pourra se défaire sans conscientiser l’immanence de l’Etre et de l’Avoir.

Les animistes et les pratiquants de l’art Vaudou primordial souffraient des mêmes complexes d’exclusivité et d’ « inclusivité », comme en témoignent les guerres tribales ! A l’origine de tous ces complexes imbriqués les uns dans les autres : la jeunesse qui se passe et le contrôle du feu, du vagin et de la viande, par le mâle Alpha dont le pouvoir ne peut se passer de l’hypocrisie d’un ingénieur, de la dévotion d’un soldat et de la soumission des paysans et des ouvriers.

Archaïquement vôtre !

Déconstruire, COMprendre et réparer.

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Nous sommes tous juifs... was ist das?

8 Septembre 2019, 19:55pm

Publié par Persone

Les théories du complot, avant d'inclure les fameux Illuminati et les extra-terrestres, ont commencé par trouver un bouc émissaire en les juifs! Les plus acharnés et con/vaincus d'entre nous pensent donc que nous sommes les vaches à lait d'aliens juifs et maçonniques. Quelle époque! On ne peut exclure les juifs de cette petite histoire calquée sur la grosse, parce que "tout le monde sait bien que nous PAYONS TOUS LE PRIX de l'usure" orchestrée par ces derniers, maîtres incontestés du système bancaire... NOUS PAYONS TOUS LE PRIX... Mais quelle PRIX ont payé les juifs pour leur statut de déicide? Combien de massacres et de déracinements? Combien d'impôts illégitimes? Combien d'humiliations? Combien de pogromes? ... "Gardez les couteaux et les fourchettes en argent, le reste sera refondu pour la guerre!"... Les juifs... Qui comme nous français, tonkinois ou Javanais (...) ont le droit d'être considérés comme pluriels!!! Malgré notre unité de nature immanente... Ce 100% divin 100% humain que nous avons TOUS interprété à toutes les sauces exclusives et qui, concernant les chrétiens, a fixé le sort des juifs en tant qu'entité représentative. Le cauchemar d'un Paul! Un complexe judéo-chrétien axé sur la personne de Jésus. Un complexe que les dragons du soleil levant auraient pu nous apprendre à dissiper. Si et seulement si... Nous n'avions pas soldé tout compte de nos problèmes nucléaires par une guerre mondiale et l'envol de l'Enola Gay! Hiroshima mon Amour disait Marguerite Duras, en imaginant pas le lapsus qu'elle exprimait. NOUS PAYONS TOUS LE PRIX FORT ET SUBISSONS TOUT LE POIDS DE L'USURE (dans tous les sens du terme!!!) POUR NOTRE HYPOCRISIE GLOBALE!

Déconstruire (nos langages entre autres) et réparer.

On s'en fout dirons certains, des millénarismes respectifs et de tout le reste! nous ne vivons pas dans le meilleur des mondes qui engraisse les vaches de la modernisation, mais faisons comme tel, parce que tout n'est que le fruit du hasard, la vie n'a aucun autre sens que la détermination vers la fin, alors à chacun sa vérité, peu importe! LE HASARD ROI ET ABSOLU! MMMouarfff! Pauvre ma/thématique! Ignorée et instrumentalisée, comme Cassandre. Maudite... Le hasard, qui semble une expression rassurante pour désigner ce qui est relatif au chaos, n'est pourtant qu'un facteur à prendre en compte pour la logique. Logique... La conscience et sa substance de double nature pourrait-on dire. Le hasard est aussi ce qui vient égayer l'être en lui permettant d'être pluriel. Un bonheur (!), mais logique, simplement. Mais le hasard considéré comme origine absolue de notre existence, c'est la meilleure justification que l'on puisse trouver à notre décadence. Au mieux, une pensée absurde qui nous pousse au fatalisme et au nihilisme...

Au pire, une hypocrisie sans nom qui nous permet de dénier la responsabilité de nos actes et de vivre une justice démocratique à deux vitesses, qui n'est plus qu'un principe de précaution pour garder des agneaux et des loups, définis sans le moindre libre arbitre!

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Odysseus...

7 Septembre 2019, 22:55pm

Publié par Persone

Odysseus...
Odysseus...

L’intelligence et la ruse ne sont pas mauvaises en soi, l’expérience est le lot de la vie. Mais la mètis dans une entreprise humaine mal fondée, balbutiante et victime de son adolescence, se retrouve au service d’un gardien malade et désarmé (l’Orgueil) et d’un ministre faible et corrompu (l'amour propre). L’empirisme né de ce petit désordre de notre théâtre shakespearien, est le grand défi  métaphysique d’Ulysse. Nous sommes tous capitaines de nos âmes, à nous de reprendre notre Odyssée en main.

Nous en avons deux, elles comptent chacune 5 doigts avec lesquels il fait bon se gratter les pieds. Quatre fois 10 doigts qui nous indiquent nombre de directions dont nous n’avons pas encore percé tous les mystères. Multiplier : X repère orthonormé relatif et multidimensionnel  (24 ème rang dans l’alphabet, 24 ème heure, qui donne 6 en addition réductionnelle : le matin, le zénith, l’après-midi et le soir… 4 tranches de 6 heures.

Physique, métaphysique et immanence…

Odysseus...

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L'échiquier du traqueur et du traqué

31 Août 2019, 22:56pm

Publié par Persone

L'échiquier du traqueur et du traqué
L'échiquier du traqueur et du traqué
L'échiquier du traqueur et du traqué
L'échiquier du traqueur et du traqué
L'échiquier du traqueur et du traqué

Les mouvements volontaires du traqué c'est la diminution des probabilités que le traqueur le trouve dans une case par déduction, sauf erreur de sa part. On pourrait dire aussi que c'est l'augmentation des probabilités d'"être ou ne pas être" dans toutes les cases dont une en particulier! Admettons que le traqueur soit un limier hors du commun et pensons simplement aux multiples raisons qui détermineront le choix de notre direction après une halte! Sans traces laissées depuis le campement découvert, le traqueur repart à 0. La partie devient psychologique, semblable a une partie d'échecs. Si elle dure traqué et traqueur peuvent ne plus faire qu'un, mais nul ne pourra déterminer qui trouvera qui avant l'autre ni l'issue de la rencontre! Cette mécanique quantique concernant la nature, la position et la vitesse de particules complexes, est liée à l'intrication et au libre arbitre relatif dans un système déterminé.

Imaginons maintenant que le traqueur soit l'Orgueil des Nations ! Pour exemple: Sauron dans le seigneur des anneaux. Il n'a pas de corps, mais une personnalité définie comme morale par nous-mêmes! Il protège aveuglement chacune des nations qui le constituent dans sa diversité et globalement il doit protéger un mode de vie contradictoire à la vie, un mode de vie que nous avons choisi! L'amour propre et nos illusions matérialistes sont là pour embellir le tableau, mais c'est un fait, l'orgueil doit répondre à nos paradoxes par la régulation: il détruira tout s'il le faut! Reflet de nous-mêmes, il/elle est meurtri/e et désarmé/e comme un enfant, mais surarmé/e par notre folie des grandeurs et victime ici de sa nature logique et intemporelle: il/elle a une obligation de résultat car il/elle n'est pas le néant! L’Orgueil en revanche sait être un parfait pourvoyeur de mort! Aujourd'hui l'orgueil s'incarne comme un cancer qui s’apprête à achever des cellules dégénérescentes! Comme chez les rats, la guerre est encore ce qui évitera le mieux une lente et insupportable agonie! Autrement dit, nous avons incarné notre propre Némésis. Aujourd'hui elle nous traque et nous rattrape toujours, nous qui fuyons la guerre et la maladie tout en nous y conditionnant! Elle attend, à chaque instant, que l'on agisse de façon prévisible ou que l'on stagne en se terrant dans un clapier quelconque! Elle appelle son anneau unique pour qu'apocalypse ou révélation se fasse enfin! Les Hommes revendiquent tous un anneau de pouvoir qu'ils ont pourtant perdu et qu'ils n'ont jamais contrôlé... Ils agissent en permanence ou se cachent, il peut donc les trouver et dans les ténèbres les lier! Heureusement personne ne sait plus ce qu'est l'anneau et seules de petites choses insignifiantes le portent aujourd'hui! De petites choses innocentes et donc immunisées contre tout pouvoir obscur! Quant au pouvoir qu'imaginent posséder nos élites, pouvoir soi-disant d'action et de mouvement, il n'est autre que celui de rats terrés dans des hémicycles obscurs et plus repérables qu'un singe qui aurait construit un palais et trouvé une Kalachnikov! Le salut ne viendra jamais par les chemins hypocrites sur lesquelles nous l'attendons en nous conditionnant inconsciemment à la guerre!

Espérons que le porteur soit ce petit nous qui n'a plus rien à lui et qu'il puisse détruire l'anneau en révélant enfin sa véritable nature! Le sortilège qui annule tous les sortilèges dévoile peu à peu la falsification de nos langages... Une fois formulé intégralement, l'hermétisme sera brisé! A chaque instant, les membres de la communauté de l'anneau sont en mouvement! Discrets ne serait-ce que parce que tout le monde se fout d'eux et de leur quête! Les orques sont idiots! La communauté des 9... Ne les trahissons pas! SOMME 2... SOMMES 3... NOUS SOMMES 9...

Arithmantiquement vôtre !

Personne

La communauté des 9 est un vieux symbole alchimique qui demande à l'initié (je ne parle pas des francs macs ou autres associations de philanthropes noyés dans les délits d’initiés) de comprendre le mécanisme arithmétique des 9 premiers chiffres, afin de savoir pourquoi ici le 0 et l'unité reviennent sans que l'homme n'ait quoi que ce soit à voir avec ce principe issu des propriétés des nombres (notamment le jeu des pairs, des impairs et des indivisibles: les chiffres et nombres premiers)!

10 dieux dans la cosmogonie principale des anciennes civilisations, 10 archanges principaux (et 2 mystérieux) dans la bible, un principe de 3 et 7 accords fondamentaux compréhensibles, visibles et audibles dans la vie de tous les jours (...)

9 membres pour la communauté de l'anneau et 9 traqueurs que sont les anciens rois déchus dont les ombres sont au service de l'Orgueil des nations... !

Qui trouvera qui?

De cette pièce d'échecs métaphysique dépendent nombre de choses concernant notre avenir proche...

La philologie ne se résume pas aux romans codés que leurs pratiquants ont pondu, faute de mieux! Elle est simplement un travail épistémologique et ontologique sur les sciences, l'art, la politique (courants idéologiques et philosophiques) et la théologie! Nous avons attendu bien longtemps avant de développer cette discipline! Trop longtemps!!! La déconstruction des langages est en marche, une marche malheureusement balbutiante et peu médiatisée parce que dérangeante! Mes homologues restent silencieux pour des raisons déterminées, mais absurdes, que chacun pourra comprendre dans l'analyse de l'histoire de l'hermétisme!

Hermétisme dont je me fous comme un chien de sa première laisse!!! Que mon maître me regarde pisser comme un con ou qu'il me construise des chiottes dans une cage à lapins, JE M EN FOUS!!!

Bonne rentrée à tous...

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Déconstruire et réparer... Commentaire sur la complémentarité guérisseuse de la spinozite et de la nietzschéoze.

30 Août 2019, 22:08pm

Publié par Persone

Déconstruire et réparer... Commentaire sur la complémentarité guérisseuse de la spinozite et de la nietzschéoze.
Déconstruire et réparer... Commentaire sur la complémentarité guérisseuse de la spinozite et de la nietzschéoze.

La grande politique.

J’apporte la guerre. Pas entre les peuples : je ne trouve pas de mots pour exprimer le mépris que m’inspire l’abominable politique d’intérêts des dynasties européennes, qui, de l’exaspération des égoïsmes et des vanités antagonistes des peuples, fait un principe, et presque un devoir. Pas entre les classes. Car nous n’avons pas de classes supérieures, et, par conséquent, <pas> d’inférieures : ceux qui, dans la société d’aujourd’hui, tiennent le dessus, sont physiologiquement condamnés, et en outre — ce qui le prouve — si appauvris dans leurs instincts, devenus si incertains, qu’ils professent sans scrupule le principe opposé d’une espèce supérieure d’h<omme>

J’apporte la guerre, une guerre coupant droit au milieu de tous les absurdes hasards que sont peuple, classe, race, métier, éducation, culture : une guerre comme entre montée et déclin, entre vouloir-vivre et désir de se venger de la vie, entre sincérité et sournoise dissimulation... Si toutes les « classes supérieures » prennent parti pour le mensonge, elles ne l’ont pas librement choisi — elles ne peuvent faire autrement : on n’est pas libre de tenir à distance les mauvais instincts. — Il n’y a pas de cas qui montre mieux à quel point la notion de « libre arbitre » a peu de sens : on dit « oui » à ce qu’on est, on dit « non » à ce qu’on n’est pas... Le nombre parle en faveur des « chrétiens » : la trivialité du nombre... Après avoir traité pendant deux millénaires l’Humanité à coups d’absurdités physiologiques, il faut bien que la dégénérescence et la confusion des instincts aient pris le dessus. N’est-elle pas à faire frémir, l’idée que ce n’est que depuis 20 ans à peu près que sont traitées avec rigueur, avec sérieux, avec sincérité, les questions les plus immédiatement importantes : celles de l’alimentation, de l’habillement, de la cuisine, de la santé, de la procréation

Premier principe : la grande politique veut que la physiologie soit la reine de toutes les autres questions : elle veut créer un pouvoir assez fort pour élever l’Humanité, comme un tout supérieur, avec une dureté sans ménagement, contre tout ce qu’il y a de dégénéré et de parasitique dans la vie, — contre ce qui pervertit, contamine, dénigre, ruine... et voit dans l’anéantissement de la vie l’emblème d’une espèce supérieure d’âme.

Deuxième principe : Guerre à mort contre le vice : est vicieuse toute espèce de contre-nature. Le prêtre chrétien est l’espèce d’homme la plus vicieuse : car il enseigne la contre-nature.

Deuxième principe : créer un parti de la vie, assez fort pour la grande politique : la grande politique fait de la physiologie la reine de toutes les autres questions, — elle veut élever l’Hu<ma>nité comme un tout, elle mesure la place des races, des peuples, des individus, d’après leur [—], d’avenir, d’après la garantie de vie que comporte leur avenir, — elle met impitoyablement fin à tout ce qui est dégénéré et parasitaire.

Troisième principe. Le reste en découle.

(Proclamation contre les prussiens, fragment posthume Décembre 1888 – début janvier 1889, 25 [1])

Texte mis en ligne sur facebook par "Itinérance philosophique" sur le groupe de discussion " Nietzsche. La caverne de Zarathoustra". Note: mes propos sont personnels et n'impliquent en rien la pensée du groupe.

Commentaire :

On se rapproche de "la mauvaise réputation" de Nietzsche, au maximum... Mais en toute honnêteté il ne fait que prophétiser le bel avenir du mal! Il avait plus d'amour déchiré dans le cœur qu'on ne l'imagine et sa guerre n'aurait jamais eu lieu sur le terrain des vaches, il le savait bien. Si ces paroles semblent choquantes, il suffit de contempler le monde d'aujourd'hui pour comprendre que face aux hordes de positivistes, d'opportunistes et de carriéristes dont la cruelle stupidité s'ignore, ces mots sont en réalité d'innocents, inoffensifs et nécessaires cris d'alarme! Après, les interprétations fascistes que certains en ont déduit ne font que prouver toute la raison du philosophe... sur toute l’infamie qui se larve derrière la « bienpensance »!

Voilà qui me fait penser à un discours, moins choquant pour les animaux de ferme, mais très parallèle:

Un bémol simplement concernant le texte : Nietzsche, comme Spinoza en son temps (l'un la joie de la sérendipité contextuelle, l'autre la tristesse prophétique de la zemblanité légitime) manquait de certaines avancées en maths et en physique (quantique) pour comprendre toute la subtilité de la notion de choix et de libre arbitre! Comprendre le mécanisme de roue libre et de transmission, ainsi que le paradoxe de Zénon aurait été une bonne, mais insuffisante base de réflexion…  "Libre arbitre" qui n'est en rien "liberté" comme le décrivaient les anglais avec la notion de "Free will" mais "responsabilité de nos actes" dans un monde déterminé!!! A l'époque, seuls les linguistes français avaient opéré cette différence sémantique entre les termes! Un des remèdes à la "spinozite aigüe" et à la "nietzschéose en plaques" est ici…

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