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Le blog de Persone

epistemologie

Dialogue interreligieux: arrêt sur image.

23 Décembre 2019, 16:13pm

Publié par Persone

Bonjour à tous !

A tous les laïcs en puissance, ne vous laissez pas rebuter par le caractère apparemment amateur, austère et religieux de cette vidéo ! Quand bien même les cinglés que l’on juge aujourd’hui comme des fanatiques ou des bouffeurs de foin seraient vraiment cinglés, ils n’empêche qu’ils font partie du terrain et que nos bientôt 300 petites années de  révolution matérialiste ne font pas le poids devant les millénarismes ! Le et les millénarismes… On ne sait plus de quoi il s’agit vraiment, pire, on s’en fout comme un chien de sa première laisse ! Dommage, parce que dans le domaine de la lutte, lorsque la mèche est allumée, mieux vaut connaître les forces en présence.  

Je vous laisse donc découvrir cette petite conférence interreligieuse (sous le présent article) au sein de laquelle la présence d’un jésuite, d’un brahmane et d’un lama auraient été souhaitable, moyennant quelques heures de discussion supplémentaires. En effet, le sujet semble axé sur la légitimité prophétique de Mahomet, mais ouvre donc le champ complexe, torturé si j’ose dire, du messianisme hébraïque. Ceci comprenant le problème de la nature et de la personne de Jésus (lignée de Cham VS lignée de Sem si l’on suit les suppositions généalogiques). Ces complexes tournent donc autour d’une Histoire compilée sans preuves réelles dont on cherche à recoller les fragments progressivement retrouvés, et de la question subtile de la nature d’un prophète et d’une prophétie. C’est dans cette optique particulièrement importante que la présence d'un brahmane, d'un taoïste ou d'un lama trouve toute sa pertinence. Pourquoi ? Parce que ces enseignements souffrent beaucoup moins de conflit entre les parties (obédiences) et de dissociation interne que le voisin méditerranéen et par extension occidental. Parce que dans ces enseignements, aucune frontière armée n’a été bâtie entre la raison, les sentiments et la foi et donc entre le réductionnisme, la sémantique mystique, l’idéologie et l’art (jusqu’au raz-de-marée planétaire de la révolution industrielle bien entendu). Mais aussi parce que les royaumes du Levant se sont répartis et unifiés par le glaive, tout autant que nous, mais pas par la colonisation, l’esclavagisme et la volonté de conquête totale. A ce propos, je pense que deux autres présences auraient été pertinentes : celle d’un représentant de l’ancien vaudou, maître du langage primordial de la magie africaine et gardien du nom des premiers pharaons. Et celle d’un historien spécialisé sur l’étude du langage et sur les écritures anciennes. Ce dernier aurait rappelé que l’ancien testament trouvait sa source dans une logique de copier/coller provenant de contes et comptes dont les Sumériens avaient laissé transmission orale et traces scripturales. Le rabbin aurait probablement invoqué le passe-droit de sa sagesse/mètis/rhétorique : le terme « élu » n’est pas une bonne traduction, « choisi » est plus adéquat, mais choisis, nous le sommes tous et la Torah ne concerne que le peuple d’Israël. L’exclusivité, ainsi que les accords tacites d’inclusivité et d’intersection demeurent pourtant invinciblement la cause primordiale de notre perte, et ces complexes nous concernent tous ! Notons qu’à ce jeu, les juifs messianiques ne sont pas les derniers, euphémisme ! …….

Pour en revenir à la vidéo : j’ai donc remarqué dans le fil, que les trois hommes s’offrent gentiment et maladroitement des fleurs lorsqu’ils abordent des sujets trop brûlants ou qu’ils ne maîtrisent pas. Ceci dit, à part le commentateur totalement inutile, les deux interlocuteurs offrent de belles informations pour tous ceux qui souhaiteraient commencer à comprendre quelque chose à toutes ces questions trop longtemps ignorées par l’homo poubellus. Ils sont mutuellement respectueux et ne se coupent pas la parole inutilement, un très bon point ! Et le représentant de l’Islam est un vrai challenger, un boxeur de l’information et une banque impressionnante de données bien ordonnées, bien mémorisées ! Un déterminisme masculin fortement marqué, doté cependant d’un atout : un look et une prestance, donc une aura, dans l’air du temps ! Argument négatif cette fois, l’intonation, la musicalité et le vocable utilisés dans le phrasé par les deux hommes me semblent trahir leur appartenance à une nouvelle école soumise au lissage confus des divergences et à la vulgarisation du langage commun ! Selon moi, ce phénomène s’explique par la nécessité de trouver des compromis rapides, quitte à nous fourvoyer, lorsque nous avons trop tardé à trouver des accords justes et irrévocables !   

Pour le contenu, j’ai noté deux ou trois points très importants, des passages qui m’ont été presque insoutenables ! Tout d’abord à propos de philologie, de sémantique, et de la nature et fonction des mathématiques dans le langage et l’écriture. Ce qui est insoutenable, c’est que le sujet est suffisamment complexe pour motiver un hermétisme global et que ce type de discussion devant auditoire ne fait que noyer le poisson et renforcer cet hermétisme plurimillénaire ! Lorsque l’un (Karim Al Hanifi) avance que le nom de Mahomet est évoqué en filigrane dans le Deutéronome avec la valeur gématrique 92, il aborde d’une mauvaise façon le problème sémantique (il se rattrapera sur le sujet vers la fin de la vidéo). Globalement, la gématrie décrite ici se limite à celle de Kabbalistes n’ayant probablement pas compris toute la dimension du livre de la splendeur (le Zohar) et qui s’affairent à trouver dans les écritures, des coïncidences logiques concernant les répétitions de nombres évoquant des noms clés connus ou inconnus à l’époque de la rédaction. Cette pratique classique étant en effet « un apéritif pour la sagesse » (un mauvais apéro à mon goût), les deux hommes conviennent poliment que cela ne veut rien dire, au grand désarroi des du musulman dont l’argumentation repose fortement sur cette étrangeté gématrique. Le sujet est d’ailleurs relancé vers la fin de l’interview et les trois interlocuteurs trahissent à cet instant une fièvre dialectique montante ! Il y a une autre raison au fait que le « boxeur » soit obligé de se coucher à propos de la gématrie : tout comme l’arithmancie (son extension), elle est effectivement bien mal pratiquée et pire encore, la science moderne l’ayant totalement reniée et les orthodoxes la considérant comme un apéritif ; en faire une référence, revient à passer pour un fumeur de moquette aux yeux des trois quarts de la population mondiale. Le boxeur est fort, il n’en est pas moins stratège, il doit se coucher en attendant d’en savoir plus sur cette technique et d’être sûr de son coup. Mais j’ai mieux : quand bien même maîtriserait-il ces arts, pourrait-il se permettre de soulever vraiment ce rocher plurimillénaire ? Non, à moins de réconcilier tout le monde en s’attaquant aussi à sa propre confession ! L’arithmancie est le pont entre la science exacte, la théologie, la politique et les arts. Elle est tout simplement la clé de compréhension de tous les langages.  Elle concerne donc les chaînons manquants et les informations politiquement occultées ou biaisées de toutes ces écoles ! Face à la maîtrise de l’arithmancie, tous les mensonges tombent, avec les illusions et les pouvoirs qui vont avec.

Mon analyse est longue, comme le docu ! J’en suis désolé. Mais impossible ici de négliger un minimum d’arborescence révélatrice ! Vous remarquerez dès le début de la conférence, lorsque la gématrie est évoquée, chacun des trois interlocuteurs se contredit lui-même à plusieurs reprises, surtout le Rabbin qui entend clore la discussion à propos du nombre de Mahomet dans genèse chapitre 17 verset 20. Pour résumer ces contradictions défilant sur environ 10 minutes : les mathématiques ne prouvent rien, parce qu’on peut tout calculer (une phrase sans le moindre sens)… On ne peut pas tirer de droit canonique de la gématrie (l’affirmation des patriarches et ce qui est écrit précède et prévaut donc sur la logique mathématique abstraite. Ce qui est faux !!! La raison et l’épistémologie des sciences ayant enfin prouvé que la logique pure et le langage mathématique sont non seulement à l’origine de la pertinence des écritures mais aussi à l’origine des structures communes et des formes diverses du langage oral !) …  Une fois encore, c’est parce que la gématrie et l’arithmancie sont totalement galvaudées et mal appliquées que l’argument rhétorique passe comme une lettre à la poste. Or, en fin de discussion, comme par enchantement, le Rabbin cite : « Que Muhammad soit la même gématrie que le nom de l’enseignement de la Torah, tant mieux, ça PROUVE bien que l’un est l’accomplissement de l’autre ! » … Un autre détail a attiré mon attention : juste après la fin rhétorique de cette discussion sensible, nous assistons à la seule coupure non accidentelle dans la vidéo. A 25 minutes et 48 secondes si j’ai bien noté. Je me demande fortement ce qui a été coupé au montage. Plus tard, il y a aussi une brève coupure, mais accidentelle et l’on voit bien que le vidéaste, après coup, n’a pas cherché à « cleaner » cette coupure pourtant maladroite et flagrante comme il l’a fait dans le premier cas. Double raison de soupçonner une coupure volontaire, sans pour autant pouvoir en déterminer la cause, crotte, zut, flûte.

Dernier détail (je suis obligé d’abréger, le temps me compresse et je vous sais dans la même situation !) … Le travail des juifs kabbalistes devenus chrétiens, qui ont assemblé des livres entiers concernant les valeurs sémantiques des chiffres et les valeurs numériques des lettres, (HORS OPERATEUR STATISTIQUE APERITIF), sont clairement décrits comme dangereux pour ceux qui suivent l’enseignement de la Torah ou du Coran ! Notons que Karim Al Hanifi est plus mitigé sur cette affirmation, mais il reste muet et pour une fois, s’abstient d’ouvrir son impressionnante bibliothèque ! Tout ceci doit être mis en contexte avec notre actualité me semble-t-il : le peuple de la Torah et les musulmans affirment de plus en plus la forme rituelle et le droit canonique, au détriment de la science, ce qui ne les empêchent pas de profiter de ses atouts matérialistes ou de la technologie de pointe (on ne confond pas les affaires et les questions intimes, pour faire de l’humour de marchand de tapis). Attention, aucune connotation ciblée désobligeante ici, des marchands de tapis, nous le sommes tous ! Côté juif, les fantômes de la Haskala sont aussi lourds à porter que ceux de la terreur initiale de la révolution permanente européenne, mais la croissance dépend de cette science que la mort elle-même nous a livrée ! Côté musulman, le wahhabisme et le radicalisme a fait beaucoup de mal à cette nation d’anciens philosophes, mathématiciens et fins théologiens. Autrement dit, de rares chrétiens demeurent en notre actualité les plus enclins à briser enfin l’hermétisme entre science et théologie ! La notion de trinité est au cœur de cette affaire ! Mais ne généralisons pas un sujet si sensible : parmi toutes les cultures demeurent des êtres aujourd’hui marginalisés et esseulés portant à eux « seuls » le fardeau du salut de nos « grandes » écoles ! Encore une question qu’il conviendrait de résoudre en public, avec la présence de scientifiques de formation laïque (haut niveau en maths, géométrie et physique requis) et de représentants des philosophies du Levant.   Mais il y a pire dans le discours de la vidéo : les chrétiens s’attaquant à  prouver mathématiquement l’existence de Dieu en réformant les « Saintes » écritures sont bien mentionnés comme dangereux ! Pourquoi ? Contexte encore : les blocs nationalistes formés par la Russie, la Chine et les dragons du Sud-Est puis les nations Arabes et Nord Africaines, bénéficient du moteur de l’hypocrisie nationalo-communiste, socialo-capitaliste ou fondamentalo-progressiste ! Ils bénéficient aussi d’une nouvelle alliance notoire, certes de pacotille et diplomatiquement complexe, mais nécessaire pour contrer enfin la puissance de l’Ouest et de son gendarme  américain. Comprenons encore que la position des juifs est cruciale dans cette affaire ! D’ici peu, la faim, la soif, le souvenir et la colère affaibliront l’Europe, et c’est précisément ce nationalisme anti OTAN et sa réputation de vengeur et de juge de l’Occident tyrannique qui fait toute la force de la puissance qui s’élève à l’Est et au Sud-Ouest. Trop longtemps les chrétiens ont conservé hermétiques les petites entorses que Paul a faites à propos des paroles de Jésus, pour faciliter la conversion des romains et sauver les nazaréens ! Les passages concernant la nourriture (problème  du cochon) et la lapidation des adultères par exemple, sont des falsifications aujourd’hui révélées par un protocole de cryptologie et d’analyse contextuelle rigoureusement scientifique. Ces détails de notre Histoire commune sont à l’origine de l’hypocrisie entre les juifs millénaristes et l’Eglise romaine et de toutes les horreurs qui s’en suivent. Ils sont aussi un facteur déterminant dans le conflit sémantique et physique des trois religions. Faut-il le préciser, les occidentaux ont aussi profité trop longtemps de la guerre entre juifs et arabes pour asseoir une puissance mal acquise à la base. Maculé de rouge et de noir est le carrefour méditerranéen, nous aurons tous à payer le prix de l’esclavagisme et du viol des lois de la nature et de ses langages, voilà ce que les Lumières auraient dû nous indiquer. Israël, comme tout le monde joue un double jeu ! Et l’orgueil, d’autant plus lorsqu’il est blessé et corrompu, ne partage pas son pouvoir ! Rien n’empêche les juifs influents de tourner le dos à l’Occident tout en lui serrant la main, quitte à fracturer de nouveau leur nation. Mais quoi qu’il en soit, ils se réservent l’option Samson.

De la quête et des révélations d’une petite communauté de pèlerins isolés, dépend l’issue de la pièce métaphysique qui se joue en nous et sur le terrain ! Le philologue JRR Tolkien a évoqué ce phénomène à travers son œuvre, à propos du terrain il a aussi décrit une anticipation des forces en présence et des espoirs de notre temps:

La révélation du langage et le retour à un dialecte véhiculaire franc (révélation des signes, chute de l’anneau par son retour à la forge),

Les aveux d’un Occident étouffé par sa puissance et par les crimes qui en sont le moteur.

La démission de l’intendance illégitime de l’Homo-vulgaris et de la gouvernance représentative d’une humanité guidée par les intérêts (personnage de Dénéthor et le Gondor),

Les décisions prises par la « grande » Russie (le Rohan)

Les choix faits  par les boucs émissaires de l’Histoire (les nains)

la dernière implication des croyants raisonnables dans les affaires de la cité, malgré leur eschatologie et les promesses du paradis éternel (les hauts elfes dans  le livre),

La réunion des 5 sentiments primordiaux (les 5 magiciens), devant passer par la destitution de l’amour propre, que la place de ministre de la magie dans la cité matérielle a fini par corrompre.

Le retour du roi des animaux malgré lui (l’Homme humble portant le signe de la réconciliation et l’accord entre raison, sentiments et foi/volonté).

Les forces intérieures et les coïncidences extérieures (synchronicité dans le chaos) qui détermineront le choix de l’innocence, à l’instant du jugement (acte final et destin de Frodon, de l’orgueil des nations et de l’anneau de pouvoir unique)…

Pour conclure, il semble que les altérités réciproques se dirigent toutes vers la guerre, en l’absence d’un langage commun enfin irréfutable ! Ne serait-ce que parce que toutes les alliances nous y conduisent à reculons par leur hypocrisie tout en augmentant les enjeux d’une partie corrompue à la base. « A la base », signifie falsification et vulgarisation du langage lui-même à des fins d’instrumentalisation.

Déconstruire et réparer.

Person(n)e.

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Éternel des armées/éternel désarmé

21 Décembre 2019, 01:11am

Publié par Persone

Éternel des armées/éternel désarmé
Éternel des armées/éternel désarmé
Éternel des armées/éternel désarmé

Ni début ni fin, pas d’origine, pas de projet précis, pas de mémoire, mais un potentiel infini, une inertie ponctuée d’hystéries… L’éternité emmerde l’Homme au moins autant que ses enfants ! Ce maître de maison conçoit l'espace-temps à son échelle humaine, c'est plus fort que lui ! Il n’est plus un cueilleur, chasseur et jardinier, il est devenu Sapiens, il est agriculteur, chasseur et n’a plus d’attrait pour la cueillette de saison ! Il est l’Homme civilisé. Il distingue conscience et matière, il dénigre ce support terrestre qu’il juge si cruel avec lui et contrairement à ces ancêtres, il se complait à penser que la matière inerte et organique moins complexe que lui ne possède ni conscience, ni intelligence. Cette conscience, il estime en avoir l’exclusivité, en être l’origine. Mais il fait froid dans un monde sans conscience, où la seule lumière de l’âme, le seul repère de continuité face à la mort, se trouve être une impitoyable balance chargée du poids de nos actes et de nos remords. Alors, après avoir exploité et sacrifié son frère, son amour et son enfant dans sa grande entreprise, il imagine des Dieux, puis des archanges et un grand patron à son image ! Un grand patron libéré de toutes les contraintes qui lui sont propres ! Un patron désarmé, selon la pertinence des propositions des premiers prophètes, mais qui deviendra vite un patron tout puissant sous l’effet des crises et des enjeux croissants motivés par le progrès de l’entreprise. En d’autres termes, un Dieu fourre-tout dont le déterminisme est une excuse parfaite à tous nos manquements ! L’Homme commun, malheureux et irresponsable pécheur, ne peut trouver son salut que dans l’institution représentative de ce Dieu à la fois impitoyable et miséricordieux. Moyennant paiement, comme il se doit !  Mais sa cité demeure en péril et les récoltes de son expérience le complexent autant que toutes ces questions existentielles irrésolues… Alors il jalouse cet Éternel dont il finit par se demander s’il est un dieu despote ou un simple domaine du hasard dans lequel la vie est un accident et vouée à la destruction. Dieu est mort, Dieu n’a jamais existé… Que sait-il ce petit Homme, à la fois trop affairé et soumis à l’ennui ? Que sait-il, tout harassé qu’il est, amoindri et aveuglé derrière son ridicule et pourtant invincible rocher de Sisyphe ? L’incomplétude dont il se fait un complexe est un cadeau : son présent ! Et le déterminisme empirique, qu’il élève au rang de loi irrévocable, sert d’excuse à ses choix les plus morbides. Ce déterminisme empirique de nature religieuse ou matérialiste, dont il demeure un témoin corrompu par l’intérêt général, un témoin dont la mémoire falsifiée ne peut accéder à l’origine du problème ou plus précisément à l’origine du crime.  

"Comme si on pouvait tuer le temps sans blesser l'éternité" - Henry David Thoreau.

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Arithmancie secret d'État - Partie 3

13 Décembre 2019, 21:20pm

Publié par Persone

Arithmancie secret d'État - Partie 3

Bonjour à tous,

Dans mon dernier article « l’arithmancie secret d’Etat », je m’affairais à rétablir la vérité sur cet art politiquement et religieusement hermétique, que nous assimilons à tort et pour cause de cet absolu secret d’initié, à de la divination néopythagoricienne. Autrement dit, à un passe-temps de bas étage qui monopolise pourtant la totalité de l’espace médiatique consacré à la discipline et à son nom impitoyablement galvaudé. Les encyclopédies et dictionnaires, malgré leur devoir déontologique n’en disent pas plus et sont donc responsables de falsification ! Pour le commun des mortels, cela peut paraître choquant : en effet une majorité d’entre nous, bien-pensante, imagine que la révolution des « Lumières » et plus tard celle des NTIC et de l’internet, ne permettent plus les inégalités concernant l’accès aux connaissances. Depuis l’affaire du Watergate et les droits de publication des théories de complots à la carte, cette majorité imagine aussi que la dissimulation de gigantesques scandales ou de mensonges historiques, « c’est de l’histoire ancienne »… Communément, nous pensons donc : « Dans les détails ok, mais pour les grandes lignes quand-même… Tout a été découvert, il n’y plus grand chose à dire sans le redire. » Mais détrumpez-vous, sortez tous de votre léthargie collective, si productive soit-elle : c’est bel et bien le principal que l’on vous cache, la nature même du langage, c’est un fait.

La seule chose dont vous devriez être sûr, c’est que vous ne savez rien ou du moins rien d’essentiel… Rien  d’autre que ce que l’on veut bien vous montrer pour vous dresser, pour vous faire produire, quitte à faire de vous des sacrificateurs de leurs propres enfants !

 

Introduction

Dans ce dernier papier, je m’attache à démystifier un autre phénomène hermétique : Depuis plus deux siècles, tous les cryptologues ou les spécialistes de la sémantique et des langages ayant tenté de démontrer les relations naturelles (logiques, arithmétiques, géométriques et sémantiques) entre les chiffres et les lettres, quelles que soient les calligraphies et les langages étudiées, ont été soit assassinés, soit discrédités et condamnés, autant par les pouvoirs politiques que religieux. La vie d’Ivan Panin et ses premiers déboires en Russie témoignent de ce fait dans une période charnière, à cheval entre la fin du XIXème et le début du XXème siècle. Ceci dit, Panin comme tant d’autres s’est immergé dans la complexité des opérateurs et des statistiques, autant que dans le mysticisme ; au final il n’a pu aboutir, ni donner un sens réel à ses découvertes pourtant fascinantes. Faute d’un bon protocole, faute de simplicité, faute d’une humble question à poser aux chiffres avant de les manipuler ! … Bonjour, enchanté… Qui êtes-vous ?  Le mathématicien et philosophe a semble-t-il commis les mêmes erreurs que les kabbalistes qu’il dénigrait pourtant : tous se sont fourvoyés dans l’étude des répétitions de chiffres et nombres particuliers dans la bible en y voyant la signature divine, mais aucun d’entre eux n’a interrogé le langage commun et les opérateurs les plus simples ! Aucun d’entre eux n’a questionné la sémantique avant de s’aventurer dans les singularités mathématiques et de les assimiler à des codes volontairement cryptés par Dieu en Personne ! La logique serait-elle le fruit d’une intention machiavélique, joueuse ou protectionniste ? L’intention primordiale, raisonnablement, n’est pourtant que la manifestation du ratio et de la conscience relative de l’être ! Un appétit innocent. Aussi innocent que devrait l’être l’intention du chevalier qui cherche le graal ! N’est pas Perceval qui veut.

Ma critique concernant les méthodes de Panin, ainsi que celles des Kabbalistes ayant apparemment mal interprété le Zohar : Des preuves et des coïncidences trop fréquentes pour être fortuites c’est bien ! 3 000 fois tel mot biblique dans la bible et 450 fois un autre, etc, etc… intéressant ! Tant de fois le nom de Dieu sous différentes formes… Mmmh, vous m’en direz tant ! Des noms encore inconnus à l’époque de la rédaction et qui apparaissent dans le texte par le truchement des nombres… Waouh, amusant comme jeu et déroutant, voir mystique, pour qui ne connait pas les statistiques ! Mais qu’est-ce que cela signifie si ce n’est que le chercheur bredouille s’obstine à faire parler des nombres et des lettres qui demeurent muets face à sa perce/Eve/errance ? Pour ma part, j'insiste, les codes dissimulés dans les textes "sacrés" sont d'origine humaine et dénoncent ce que les auteurs ne pouvaient se permettre de dévoiler à leur époque! Quant au messages contenus en filigrane dans la structure même du langage, ils proviennent de l’immanence du rapport conscience/matière, il ne sont pas codés, mais subtile, aussi subtile que la logique, rien de plus.

Retour à l’Histoire : malgré leur incapacité à ouvrir le sanctuaire de ce Graal tant convoité par les élites du monde entier, la pertinence et le cumul des découvertes de ces scientifiques, théologiens, mystiques ou alchimistes, représentait déjà un danger pour les pouvoirs politiques et religieux ! Question : en dehors de l’assassinat pur et simple, monnaie courante à l’époque, comment discréditer les arguments de ces hommes de science et de foi diverses, alors que nous savons pertinemment que dès l’origine de l’écriture, les chiffres et les lettres étaient liés ? L’argument rhétorique est si simple qu’il tient encore de nos jours et satisfait immédiatement tous les troupeaux domestiqués…

Parenthèse : Les vaches sont productives et pour qu’elles le demeurent, elles ne doivent en aucun cas être initiées. De bonnes laitières totalement rebutées par l’outil mathématique dont la mauvaise réputation « de casse-têtes » tombe ici très bien !

Quel est-il cet argument rhétorique tout puissant ? Les chiffres et les nombres n’expriment que des valeurs quantitatives, ils sont aussi des instruments de mesure, mais ne veulent rien dire en dehors de cela ! Donc toute spéculation sur leur relation avec les lettres ne sont que hasard insignifiant et fantasme ésotérique. Et une lettre seule, n'a pas plus de signification qu'un chiffre!

J'insiste encore sur l’affirmation de la fosse s©eptique conventionnelle et globalement admise:

«LES CHIFFRES NE VEULENT RIEN DIRE, UN CHIFFRE NE SIGNIFIE RIEN DE SÉMANTIQUE...»

Je mène donc une enquête depuis plusieurs années, dans la rue, dans les milieux autorisés, dans les milieux défendus, dans les bibliothèques ou sur Internet. La conclusion est accablante : cette rhétorique machiavéliquement simpliste a convaincu sans effort les technocrates les plus matérialistes, les décideurs les plus opportunistes et les  vaches les plus besogneuses, trop occupées à produire, à compter, à économiser et à dépenser leur sal/e/aire.  Enfin, pour lobotomiser définitivement les irréductibles, les rêveurs et les vaches occidentales en mal de d'enchantement, de nouveaux syncrétismes sont apparu en pleine euphorie soixante-huitarde, de puissants moteurs d’idiosyncrasie... Je cite le New-Age et l'arithmancie divinatoire pour tous ! Depuis les méfaits accomplis de ces deux fonds de commerce débilitants, la philologie, la cryptologie et la sémiologie elles-même passent pour de pseudo-sciences! Un coup de maître pour renforcer le vieux couvercle de l'hermétisme.

Mon article sera peut-être long, mais simple… Disons qu’il ira droit au but tout en exprimant les nombreuses arborescences des chemins qui y mènent : il se résume à une énumération ordinale des chiffres dont sont issus les nombres, avec la traduction de leurs principales valeurs sémantiques.

Pour de simples raisons de volume d’information et de confort de lecture, nous n’aborderons dans ce premier chapitre que les premiers chiffres : 0, 1, 2 et 3.

 

Rappel avant développement:

La matrice des 10 chiffres (0 à 9) n’est pas une invention de l’Homme, mais une découverte logique progressive. Le fait que 9 annonce la boucle et le retour du 0 pour désigner la première décade des ordres de grandeur tient directement des propriétés arithmétiques et géométriques des chiffres. Géométrique ? Me direz-vous ! Posez-vous les questions suivantes: qu’est-ce qu’un point. Qu’est-ce qu’une sphère ? Qu’est-ce qu’une droite ou un segment ? Qu’est-ce qu’un angle ? Combien de points définissent une droite ? (indéterminable)… Un segment ? (2 + 1 en tant que milieu)… Un triangle, un carré, (… les nombres pour les autres polygones…), un cercle, une sphère (indéterminables) ? Combien de points pour un angle (3) et comment définir la valeur de ce dernier qui semble en rapport avec le segment linéaire qui nous sert d’unité de mesure classique et la notion d’arc de cercle ? Ce sont entre autres ces préoccupations qui ont permis aux mathématiciens de comprendre que les notions de cycle étaient liées à la série 3, 6, 9, avec 6 en médiateur (milieu), et que la notion de linéaire mesurable était liée au système décimal avec cette fois le chiffre 5 pour médiateur. Mais comprenons bien que ces relations sont « intimes » et ne forment qu’un tout, un tout dans lequel elles s’expriment. Pour le dire avec plus d’humour : le système sexagésimal et le système décimal, c’est la même chose, sans être la même chose. Si le cœur vous en dit, plongez-vous dans l’étude de la notion de radian, de vitesse linéaire et de vitesse angulaire, pour entrer dans les détails. J’insiste sur un élément non négligeable : en comptant le nombre de jours qui défilaient entre deux retours de printemps, nos ancêtres gravaient systématiquement 360 traits environ sur ce qui leur servait de premier calendrier. Et 30 pour le cycle lunaire. Plus tard, bien plus tard, ils ont découvert que l’approximation concernant la rotation des astres correspondait à environ 5 jours. Il convient ici de comprendre et de comparer les suites arithmétiques : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6 (suite ordinale des entiers naturels)… ou 2, 3, 5, 7, 11, 13 (nombres premiers)… ou 3, 6, 9, 12, 15, 18, 21, 24 (multiples de 3)…Vous m’avez compris, la nature elle-même s’exprime, elle est le langage et elle nous laisse des pistes.     

D’un point de vue arithmétique, ce sont les nombres premiers et plus précisément la comparaison des écarts entre ces « derniers » qui nous a conduits à constater la valeur de boucle du chiffre 9. On peut aussi parler de la notion de carré de trois (3²) qui forme la première herse partant du domaine de la logique la plus élémentaire : si une longueur existe, elle est définissable par deux points et un milieu, donc 3 points déterminés et relatifs les uns par rapport aux autres, 3 éléments concrets, abstraits, potentiels, manifestes. Même le 0 engendre, par son existence et donc son unité, sa propre dualité ! Autrement dit, il est aussi son double et SES symétries : les opposés concernant les valeurs relatives des forces. Et les inverses concernant les ordres de grandeur. C’est donc le carré de cette base logique élémentaire, sémantiquement, arithmétiquement et géométriquement manifestée, qui forme la première grille dont le nombre de cases est impair, mais non premier 9. Notons que le carré renseigne sur la double nature du 2 : le carré concerne en effet la notion abstraite de multiplication par soi-même et donc de double abstrait (segments et angles définissent les surfaces). Pour nos yeux, au quotidien, la 3D nous semble beaucoup plus concrète.

Je n’explique pas tout ceci pour justifier ma position de ne pas aller au-delà du chiffre 9 pour révéler le signifié occulté (et non occulté) des nombres ! 9 est une base de surface et de volume, mais au-delà, les nombres composés de chiffres expriment des accords, des caractères de nature susceptible, qu’il serait idiot de négliger. Néanmoins, j’aborderai ce sujet dans un autre article concernant les relations entre les chiffres, les nombres et les lettres qui sont gravées en l’Homme ou par l’Homme comme autant de caractères ! Ici, retenons simplement que les nombres, si infinis puissent-ils être, sont reliés à des ensembles : les pairs, les impairs ou les premiers par exemple. Ou encore, les entiers, les naturels, les relatifs, les imaginaires… Et comme nous venons de le voir, ils sont tous logiquement rangés dans une commode à 9 tiroirs, un meuble abstrait dont le premier ou onzième tiroir, indéterminable, est à la fois la commode, dans la commode, et autour de la commode. Ce phénomène de commode matricielle, donne lieu à ce que Pythagore et L. Euler nommaient la réduction additionnelle des termes consécutifs d’une expression logique (nombre, accord, nuance ou mot). 21 par exemple est dans le tiroir 3 (2+1). 12 aussi ou 777. 666 ou 999 sont dans le tiroir 9. Simple ! Au fil du texte, vous trouverez quelques mots décryptés selon la même logique et en utilisant le rang ordinal des lettres dans l’alphabet latin. « MAIN » pour exemple sera noté M(13 et donc 4)A(1)I(9)N(14 et donc 5) ou simplement MAIN (01), 01 étant la réduction de 4+1+9+5 ou de 13+1+9+14, ce qui revient au même. Ou encore MAINS (2) concernant le pluriel. Finissons par un chiffrage sémantique plus poétique : CŒUR donne 8. Tout comme SEXE. AMOUR donne 5, une quintessence !  

Ce qui suit n’est qu’une base, probablement une fondation pour une « nouvelle », commune et meilleure compréhension  de ce qu’est le langage, une fondation irrévocable, mais une simple base tout de même. Entrer dans les détails nous mènerait vers l’infini, et tout comme en « non matière » d’Amour, cette intimité subtile ne s’enseigne pas, elle n’appartient qu’à celui qui pratique. Question de la substantifique moelle… La substance de double nature dit-on aussi. Laissons à l’enfant, à notre avenir, ce qui lui appartient… Je ne m’attache ici qu’à sauver le chat, capturé par l’expérience… Et à réconcilier la mère Michel et  le père Lustucru. Gestion des priorités oblige.

Arithmancie secret d'État - Partie 3

Développement :

Ꙩ : 0 ou zéro

Indissociable de sa propre unité en tant que chiffre à part entière et de sa dualité, autrement dit des chiffres 1 et 2, nous amenant donc à 3, comme vu précédemment. Quel est donc le double de lui-même ou son inverse ? C’est relatif ! Le point est le double et l’inverse du cercle et vice et versa ! Je vous conseille de visualiser une onde à partir d’une goutte d’eau dans une bassine, un lac ou un océan. De l’eau dans de l’eau, voilà qui tombe bien pour rendre l’exemple plus significatif encore. 0 est un chiffre entier mais inaccessible, inatteignable dit-on. Il est par conséquent indéterminable par l’observateur et demeure manifestement indéterminé pour ce dernier. Du moins avant que son principe (de trois) n’engendre un « point » manifeste. Ce point est donc encore un zéro, mais dont l’état engendre une incarnation dite matérielle, un objet déterminé ayant nécessairement à son tour un double. Nous arrivons encore au segment de deux points muni d’un milieu. Manifesté, ce phénomène se nommera « particule élémentaire » une fois découverte par l’observateur de nature humaine. Il en existe de nombreuses. Les quarks (liés aux antiquarks) s’assemblent par 3 pour former les baryons, qui représentent pour nous la « masse » principale de nos atomes. Mais 0 est avant tout un chiffre qui nous ramène à la notion d’infini… Il est donc aussi l’horizon vers l’extérieur et l’intérieur concernant autant l’espace que le temps. Il convient ici de réfléchir aux notions complémentaires de trou noir et de vide intersidéral, de Big-Bang et de fond diffus cosmologique. 0 est l’ensemble vide, mais le vide absolu et unique est impossible ! Dualité oblige. En ce cas, 0 est tout autant le plein que le vide et les deux états ou natures sont communicantes. 0 est contraction et expansion, inspiration et souffle, etc… Il est le silence et la musique. 0 est aussi le centre primordial de la symétrie, il est le miroir indéterminable et multidimensionnel! La notion d’axe de symétrie devra attendre deux points pour se manifester. Zéro est le point indéterminable en lequel et par lequel s’expriment ce qui émane et se diffuse (caractère de la lumière) et ce qui absorbe et rappelle (caractère du trou noir). Le zéro (nature) est aussi le milieu (position) et l’étape (état/vitesse) où la matière et la vie s’incarnent en couleur : la terre du milieu. Passagère, pour l’observateur convaincu que le passé n’est plus et que le futur n’est pas préconstruit. Observateur qui ne conçoit souvent la notion d’instant éternel que dans la mécanique de la souffrance et la perpétuité des tâches qu’il s’impose. A ce jeu, la synchronicité devient l’ingénierie du consumérisme et la simultanéité, le symptôme de l’Anthropocène. Causalité, immanence et retour à l’équilibre oblige. Autrement dit, soit le Sapiens malade comprend le mal qui le ronge et se répare, soit il va au bout de l’expérience morbide et les générations qui lui survivront pourront un jour aller pisser sans remords sur sa tombe. Or, ce n’est pas en se rassurant du fait que « Dieu » soit mort ou inexistant, ni en affirmant que l’Homme est mauvais et sans une once de libre arbitre, pas plus qu’en propageant l’idée que le 0 et les chiffres ne veulent rien dire (…), que Sapiens prouve sa volonté de déconstruction et de réparation ! … ∞

Symbolisme :

Note : nous nous résumerons ici aux indications du Zohar et de la Kabbale concernant les sephiroth. Pas de sephirah zéro, rien de plus logique : Y a-t-il un zéro plus singulier que pluriel, plus masculin que féminin, ou vice et versa ? Y a-t-il une lettre 0, ou un symbole meilleur que le point ou le cercle (tous deux indéterminables et non mesurables hors approximation) pour le représenter ? Pouvons-nous figurer la conscience ? Pouvons-nous voir simultanément le visible et l’invisible ? Est-il souhaitable de voir, de nommer et pourquoi pas de s’approprier ce qui est généreusement caché sans l’être ? Alors, les kabbalistes ont évoqué le 0 par son retour annonciateur de la première décade. Le dernier et dixième sephiroth « visible » est Malkhouth : le royaume. Chiffre 10, élément terre, couleur brune. En mots communs, il symbolise le monde manifesté, celui que l’observateur nommera réalité.

Arithmancie secret d'État - Partie 3
Arithmancie secret d'État - Partie 3

I : 1 ou Un

Un ou Oinnnn… avec O muet, premier son émis par le bébé avant A et E, E avec ou sans accent. Le E qui précède le « EU ». Un est la plus petite unité connue : le « iota » comme le nommèrent les grecs. Son symbole est « I » vu de profil ou « . » vu de face. Mais la place du « . » ou du « 0 » n’a été acceptée communément par nos intellectuels et spirituels que depuis le septième siècle. Jusque-là, le point servait d’accent, de ponctuation ou d’alternateur sémantique. Le son « I » est lié à l’intensité du premier cri, mais les cordes vocales du nourrisson ne lui permettent que le son atténué « IN ». Pour l’adulte, le I est clairement le son strident et aigu lié à la douleur transmise par les nerfs. Lorsqu’il n’est pas le I formé par la bouche lorsqu’elle ricane. La douleur aigue motive rarement un son grave. Concernant le ressenti, lorsque la douleur est aigue, nous visualisons rarement la plénitude ou le vide, à moins d’être un maître yogi, un sage accompli. Nous ressentons plutôt le versant plein, continu, linéaire, toujours trop long à notre goût, bref, le « I » sous pression, plus que le « 0 » souple et élastique. 1 est donc lié à I ou i par le signifié du iota et la manifestation commune, universelle, d’une sensation liée à ce qui est aigu et du son « Un » exprimé à la naissance par le « fils de l’Homme ». Pour un homme préhistorique I est aussi le premier signe accessible, instinctif, qu’il peut graver sur le sable par exemple pour signifier « Moi » ou « Toi » ou « lui », ou toute autre objet ou phénomène humainement considéré comme unité. Notons que le iota désigne ce qu’il y a de plus petit et qu’il sera utilisé pour désigner une unité de mesure, nécessairement relative, mais très pratique ! 1 désigne MOI ou TOI ou LUI ou encore NOUS… Il désigne donc plusieurs points ou angles de vue (relatif à…) et désigne l’objet ou l’ensemble d’objets. C’est un jeu de focus et de sémantique propre aux facultés de l’humain. Mais continuons : le 1 est donc l’unité relative. Une unité au sens large, au sens indéterminé donc, mais qui nous permet de déterminer ensemble, jusqu’à une certaine limite de précision, ce qui nous entoure et nous constitue. Allons plus loin : le 1 est aussi le JE du MOI. Non ? Et oui, vous êtes une simple unité ! Et ce qui vous constitue n’est pas différent de ce qui fait le reste. Qui plus est, vous devez vous plier aux mêmes règles que tous, dans un monde déterminé. Et pourtant, vous êtes unique et nul ne saurait prédire votre avenir au-delà d’une certaine précision, pas même vous.

Une parenthèse s’impose : votre liberté est RELATIVE, mais vous avez le libre arbitre, c’est-à-dire la responsabilité de vos actes. Humainement parlant, les notions indissociables de détermination du choix et passage à l’acte, relèvent du domaine de l’indéterminable, quelle que soit la précision avec laquelle on peut déterminer les forces agissantes. Nous pouvons assimiler ce phénomène à un exemple physique : la roue libre d’un embrayage ! Tout pilote sait raisonnablement et intuitivement à la fois, que la  perfection d’un bon passage de vitesse est un graal inaccessible dont se rapprocher élève le pilotage au rang d’art… Ou peut sauver des vies en cas de course folle. Cette subtile et immatérielle mécanique n’est que le signe de l’évolution (entropie et complexification du système), mais cet héritage subtil, complexe et enivrant, passionnel devrais-je dire, représente aussi un grand pouvoir et de surprenantes facultés pour ce dernier prototype de l’évolution que nous sommes. Un pouvoir et des talents qui réclament de grandes responsabilités ! J’ai volontairement employé le terme « enivrant », en référence à un symbole biblique falsifié dans les liturgies : le passage de l’Ivresse de Noé, sortie des eaux avec ses trois fils et mystérieuses et infidèles épouses. Il est question ici de la nature de l’évolution de la cellule ! La réplication/duplication (Un noyau suffit, 1 ! Et pas de sexe déterminé) ou l’accouplement, la sexualité (nécessite au moins deux sexes, mais issus d’une même famille). Scandale ! Du moins à l’époque biblique et jusqu’à la fin de l’obscurantisme. Après la révolution, c’est une autre histoire, une histoire de « Lumières » aveuglantes et d’éteignoir. Chacun cherche son chat et se fout de celui des autres ; quant à la vérité, soit elle n’existe pas, soit tout le monde s’en bat les valseuses. Nous en avons 2. Ce détail biblique est pourtant un quiproquo sémantique qui a engendré la justification de l’esclavagisme du peuple africain dit « NOIR », comme Cham, l’enfant maudit.

Bref, 1 est aussi le JE. Je suis, parce que vous êtes. Mais que SOMMES-nous mon amour ? … Notre Amour… Un accord ? Nucléaire peut-être ? … Ne nous fâchons pas. Je tente une poésie, mais la question est tout à fait sérieuse ! La  grande question du JE, du JE SUIS et de la double nature du fils de l’Homme manifestée en Jésus pour les chrétiens, écrit avec un J dans les langues latines. Une question qui a fait couler autant de sang que d’encre, encre qui est aussi du sang. C’est ce phénomène contextuel qui, au XVème siècle, poussa Pierre de La Ramée à insister sur la pertinence des lettres conceptuelles J (dérivée du I) et U (dérivée du V). Le J est placé au dixième rang de l’alphabet (I0 se réduit à 1) après le I et le U au vingt-et-unième (3), avant le V. L’alphabet latin comporte dorénavant ses 24 lettres, autant que d’heures dans une journée, + 2 lettres conceptuelles ajoutées aux « caractères » déjà exprimés. Je vous laisse méditer à tout cela pour alléger l’article.

Abordons d’autres notions complémentaires : 1 est axe de symétrie s’il est UNE droite infinie, ou centre de symétrie s’il est « point » ou segment relatif. En tant qu’axe, il permet des translations, en tant que « point » il permet des projections « imaginaires ». Intervient ici la notion de symétrie et de ratio entre les unités diverses projetées ou translatées. Le phénomène de projection et de centre de symétrie nous amène à penser aussi au cercle ou à la sphère et au final, à la zérotation. Le centre « 0 » ou « O » ou « . » et l’unité et sa projection (1 et -1 par exemple). Pour visualiser, le point « . » est le centre et O (plan classique) ou 0 (plan complexe) est le cercle, l’œuf ou les trajectoires orbitales. Mais considérons que lorsqu’on s’enfonce dans le « point » et donc l’infiniment petit, nous retrouvons aussi des centres et des axes de symétrie ainsi que des zérotations !  Vers l’infini, les notions de masse et de rotation finissent par s’annuler, se dissiper pourrions-nous dire, pour laisser place à la substance indéterminable. Mystère des interactions et du langage par lesquel(le)s le tout et le rien s’expriment.  0, 1 et 2 (la dualité, la symétrie, l’intrication…) sont liés et ne font qu’UN ou TROIS (0, 1 et 2) en UN.

Résumons : 1 est un premier son émis par le fils de l’Homme, 1 est Je, 1 est « je suis », 1 est toujours le symbole de l’unité U (21 symbole de l’âme ou 3 symbole du principe créateur), 1 est aussi l’intersection ou l’inclusion, 1 est l’inclusivité et l’exclusivité, 1 est l’intégrité de chaque élément dans la partie et l’unité de la partie, 1 est déterminé mais sa nature, sa position et sa vitesse demeureront indéterminables. 1/dé/Terre/Mine/able. 1 : unité/Dé : probabilités/Terre : compatibilité, complémentarité, fusion et accrétion/Mine : exploitation et énergie/Able : capacité, possibilité de. 1 est une unité relative, 1 est une unité de mesure (ramenée à l’indétermination de Pi), 1 est point ou axe, moyennant compréhension de la dualité/symétrie/complémentarité/...

Symbolisme :

Pour les kabbalistes, 1 est la couronne (du roi conscient du royaume, royaume représenté par 10 et donc l’unité du zéro).  Et bien que je n’affectionne guère la divination néopythagoricienne, le jumelage de celle-ci avec les petits secrets arithmantiques de l’astrologie (fondé sur la relation entre le décimal base 10 et le radian base « 3, 6, 9, 12 »), donnent d’assez bons résultats pour déterminer les caractères ou traits de personnalité. La raison principale de la limite de pertinence de cet art, que je nomme souvent de bas-étage, est précisément le manque de maîtrise des véritables relations entre les chiffres et les nombres, entre les chiffres et les lettres, entre la physique et la métaphysique. Manque de protocole réductionniste, suffisance et profit de la petite entreprise ! Et hermétisme, encore et toujours… Séculaire, globalisé.

Arithmancie secret d'État - Partie 3
Arithmancie secret d'État - Partie 3

Deux : 2

Ratio, dualité, complémentarité, immanence, transcendance à double voie, yin-yang, double face, surface visible/surface cachée, rémanent/immuable, simple/complexe, entier/divisé, singulier/pluriel, lumière/ténèbres, entrant/sortant, vivant/mort, passé/futur (…) etc, etc. Et faut-il poser la question : « être et ne pas être/être ou ne pas être »? Ne nous laissons pas troubler par cette question shakespearienne et n’omettons pas les notions d’opposé ou d’inverse concernant état et nature. Le deux en un par le « Saint-Esprit », ou « milieu », « principe », « logique », suivant les vocables. 2 en 1 qui font 3 en 0. Si ce dernier (et premier aussi) s’exprime, 1 doit être et avoir son double (immanence de l’être et de l’avoir). Ici 1 peut être le tendant vers le vide et le tendant vers le plein, la charge positive et la négative (état), la répulsion et l’attraction, la matière et l’antimatière, le haut et le bas, la gauche et la droite, le devant et le derrière (…), le déterminé et l’indéterminé. Mais concernant le vivant, il est aussi la conscience de soi par rapport à l’autre. La vie dans sa cellule, sa capsule voyageuse pourrait-on dire. Une intelligence, une substance et une frontière (3). Mais il est également cette cellule dans son intégralité, elle aussi dans un milieu et donc encore une intelligence, une substance cette fois extérieure et une frontière. L’être sort des eaux, la mère accouche : 1 est encore la conscience de soi par rapport à autre « chose », mais cette ou ces « chose(s) » se gâte(nt) ! Un premier effort est requis : « tu es métabolique, agis » conseil l’ange au petit corps en souffrance ! L’ange, plus tard prend le nom d’orgueil. Ange gardien, il devient facilement geôlier ou bourreau. Jadis, on l’assimila à Satan, sans expliquer aux moutons ce que S(1)A(1)T(2)A(1)N(5) (I0 ou 0I) signifiait. L’ange déchu, l’origine du mal enseigna-t-on aux enfants. Trêve d’obscurantisme, Le travail de la mère et de l’enfant est récompensé ! La première frontière s’envole, le monde est plus vaste et divers à l’air libre. Au fil des heures, des jours, des mois et des ans, le petit d’Homme appréhendera la conscience de soi en fonction de l’autre (la famille) et du milieu. Une intelligence, un environnement et tout un horizon !

Parenthèse : soit dit en passant, SOUFFRANCE (force de réponse métabolique)  en résultat alphanumérique réduit donne 10 et donc 01. Tout comme SATAN… Ou ANUS. 0 est un orifice, un trou, et 1 ou I évoque un segment, une tige, une fibre, un tube… Une autre subtilité liée à la notion de dualité ! Mais qu’est-ce que cela signifie ? Interactions, passage de l’information au métabolisme et réaction. Instructif, n’est-il pas ? On en revient au premier cri du fils de l’Homme, atténué par un défaut de cordes vocales accordées. Le « i » qui devient « In, un ou 1 ». Un i et son point représentent aussi « . » ou cercle relatif vu de face et « I », la tige ou fibre vue de profil. Le i a sa place au neuvième rang de notre alphabet latin. Tout comme R (aire) dont le dix-huitième rang se réduit à 9. L’alphabet moderne n’ayant que 26 lettres (8), il n’y a pas d’autres caractères que I et R reliés au 9. 8 infini ! Mais silence, on tourne de nouveau… Dans l’ancien alphabet de 24 lettres, le 9 correspond à i et s (au lieu de r). Le S ne rappelle pas le yin-yang sans raison. Le s est au dix-neuvième rang du nouvel alphabet ramiste, 19 et donc 0I. Le serpent ni chaud ni froid, les cycles ondulatoires, l’immanence du principe espace-temps. Humour sémantique : les nombreuses informations qui feront le confort de la défécation et la qualité environnementale des déjections de l’être, passent par sa bouche ! B(2)O(6)U(3)C(3)H(8)E(5) donne 9. Une bouche bavarde qui semble précéder le bout du tuyau alors que c’est bien l’évolution de l’intestin qui a formé la bouche qu’il mérite ! Etonnant n’est-il pas ? Satan l’anus fredonne toujours une jeunesse désabusée, mais qui cherche encore son chat…     

Les notions de ratio et de dualité forment un tapis volant qui vous emmènera là où vous le souhaitez ! Au bout de tout et au-delà, vers le monde à l’envers. Mais attention, il est nécessaire de maîtriser les rapports et de savoir lire une carte tout en appréciant le voyage.

Ce que le 2 peut faire dans un sens, de par son propre principe, il peut le faire aussi dans l’autre. Lorsqu’une cellule se multiplie par exemple, c’est parce qu’elle s’est divisée ! Le 1 a un double, mais aussi une moitié… etc. Arrêtons-nous ici : la moitié de 1, donc 1/2 est aussi 0,5 ! Le 5 médiateur. Entre 0 et 1, entre 0 et 10. Le 2 pair, n’en est pas moins un nombre premier, comme le 5. 2 et 5 sont plus liés qu’on ne l’imagine ! Note : 5 est le 3ème chiffre premier. Le 5 calligraphié partage la forme du cercle avec le 2, mais il commence par une forme carrée. Le 2 évoque la courbe et la droite qui segmente et le 5 évoque la quadrature du cercle. Ces notions sont très importantes dans la compréhension des propriétés des chiffres et des nombres. Faisons de nouveau apparaître la magie poétique du langage : AMOUR donne 5, tout comme CHRIST qui évoque la qualité de médiateur du Jésus que nous connaissons sans le connaître. JESUS, lié à JE SUIS, donne 2 et exprime la dualité. L’ensemble JESUS + CHRIST donne 7. 7 : sept ou Seth pour les initiés. Et JE + SUIS donne aussi 2. Le 9 (représenté ici par i) possède la propriété de s’annuler dans la réduction des nombres.  

Interrompons ce qui ne peut être fini, par quelques réflexions de type géométrique : Malgré son unité, la dualité est dans la nature du 0. Le 2 forme des couples unis par les lois de la symétrie devant 0. La nature des 2 images (ou objets) symétriques détermine les projections et le type d’application qui les concernent. Le segment formé par deux points symétriques et leur milieu est à son tour un potentiel axe ou centre de symétrie pour d’autres points… Géométrie infinie. Mais l’équilibre et la symétrie ne seraient pas sans leurs inverses : le déséquilibre, la diffraction, la déformation. A ce titre, le zéro n’est pas calligraphié comme le O en cercle parfait, mais sa forme évoque plutôt celle de l’œuf. Cela nous indique par ailleurs que tout point ou centre de symétrie peut aussi être une rotule ! Autrement dit, le premier segment muni de 3 points peut être considéré comme un angle plat OU comme un TRIANGLE, si des forces quelconques interagissent entre les points déterminés, poussant le milieu « 0 » à agir en tant que rotule. Une étape idéale pour passer au chiffre suivant avant de nous noyer dans l’océan ∞ de la dualité.

Symbolisme :

Dans la Kabbale, sephirah Hokhmah porte le 2. Elle est liée à la sagesse dans le sens d’équilibre. La vertu correspondante est le bien et le défaut est le mal. La couleur associée est l’argenté ou le gris à tendance claire. L’image de cette sephirah dans l’arbre de mort est l’arbitraire. Autrement dit, le livre des splendeurs et ses bons interprètes stipulent toute l’importance de la question du libre arbitre ! Ce dernier peut être considéré comme la conscience de la responsabilité de nos actes et de notre liberté relative dans un monde déterminé. Dans ce cas, le libre arbitre épouse la compréhension de la dualité et de la complémentarité de toute « chose » ou phénomène. Mais il peut être considéré comme un sentiment de liberté non avérée, non raisonnable et synonyme d’arbitraire. Dans ce cas, le libre arbitre est en procès, condamné par le rationalisme bien qu’il ne soit pas le bon coupable. Ce procès entraîne un mode de vie matérialiste et une entreprise commune : un empire dont la justice n’est qu’un principe de précaution dans un asile de savants irresponsables, ou plutôt non-responsables, par autodéfinition. La voie de ceux pour qui la dualité est un complexe ! Dualisme, manichéisme VS obscurantisme, positivisme, matérialisme, globalisme, nihilisme… La voie que nous avons globalement choisie. A méditer tant que faire se peut !   

Arithmancie secret d'État - Partie 3
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Trois : 3

« Le chiffre trinitaire » disait-on ! « The magic number » dit-on depuis les seventies ! « Un de ces chiffres qui nous trompent et auxquels on fait dire n’importe quoi pour nous vendre quelque chose » dit-on depuis le désenchantement total du monde ! Menons l’enquête :

Comme nous venons de le voir : 1, 2 et 3 sont liés et ne font qu’un en 0. Principe exprimant le potentiel infini de ce premier et dernier, principe manifesté par la notion d'unité relative, soumise aux nombreuses applications de la dualité. Cela concerne toute suite logique et manifeste de termes consécutifs, pouvant être considéré comme un phénomène ou un objet observable, une unité particulière, faisant partie d'un tout: un nombre, un mot, un champ électrique, un amas complexe composé d'éléments plus simples... Exprimons la trinité par le biais d'un point de vue théologique compatible avec la science: le principe (immuable), le résultat (des variables et des constantes) et les lois qui régissent les interactions, les transformations. Ces lois sont celles de la logique, elles sont perceptibles, c’est pourquoi la notion de messager a été utilisée : Thot ou Hermès par exemple, puis le Saint-Esprit, avec ses anges et ses archanges. Mais comme la science le prouve aujourd’hui, la nature du principe et du messager conservera toujours un versant caché. Dans la précision quantique, l’ensemble de trois, composé par « Nature, Vitesse et Position de l’objet », nous exprime son caractère indéterminable. Mais notre incertitude est bien heureuse et le principe d’immanence est le garant logique du sens de notre existence ! Voudrions-nous être dans la partie d’un Dieu tout puissant dont nous serions les pions, comme le suggèrent les théories religieuses les plus obscurantistes? Ou de simples accidents voués à la destruction, comme le suggère la théorie du déterminisme absolu? Voudrions-nous être NOUS, tout en étant simultanément la partie et dans la partie, sans la moindre frontière logique entre ces deux natures, ce qui ferait de nous des êtres omniscients et donc des dieux tout puissants ? Comme le suggèrent cette fois les nouvelles aspirations de la silicone valley... Soyons enfin humains ! Demeurons raisonnables et aimants, à la place qui est la nôtre. Avant de connaître la fin, attendons la fin.

Nous venons d’aborder le trois par le prisme de double nature qu’est la passerelle entre physique et métaphysique… 3 est l’accord de trois ou la guerre de Troie ! Mais retrouvons un peu la piste réductionniste. L’accord de 3 s’exprime en tout ce que la science a pu déterminer : les trois interactions fondamentales en attente d’unification (interactions gravitationnelles, électromagnétiques et nucléaires), et par extension toutes les autres: Électricité (plus, moins et neutre), phénomène de zérotation (masse relative « proton et neutron » et électron, mais aussi vide/densité/charges), physique nucléaire (3 quarks dans les baryons dont deux semblables et un différent), biologie (bases, groupement phosphate et sucre), sensation de milieu et d’opposé ou d’inverse (haut/bas/repère ou encore gauche/droite/repère et devant/derrière/repère), sensation de temps (passé/présent « repère »/futur), sensation physique et métaphysique (bien/mal/logique de l’information), etc, etc. Mais comme nous l’avons vu, il suffit de questionner la sémantique, l’arithmétique et la géométrie pour comprendre une base simple : un point et son double forment un segment muni d’un milieu !

La géométrie, l’arithmétique et la  sémantique suffisent-elles à exprimer notre genèse ? Une genèse éventuellement perpétuelle et rythmée par la vie et la mort ? Oui. La mort serait-elle le retour à 0? N’en parlons pas, pour connaître la fin, attendons la. Néanmoins, par la simple soustraction, hors de leur sanctuaire, du 1, du 2 et du 3, nous avons d'or et déjà relié entre eux nombre de phénomènes concernant les fondements de la vie. Intéressons-nous maintenant au passage de 3  à 4 ! 3 est le repère que nos sens acceptent, la 3D ! Hauteur, longueur, largeur. Mais un triangle, comme nous l’avons vu précédemment, est plan ! Vous pouvez translater ou faire pivoter un de ses côtés par rapport au sommet opposé, mais il demeurera plan. Le trois est un chiffre plat ou triangulaire, pour qu'il soit pyramidale, trois segments doivent relier 4 points. Un chiffre carré! Pour un repère en 3D, il faut donc 4 points : le centre du repère et les 3 points déterminant hauteur, longueur et largeur. Autrement dit 0,1,2,3 et le volume du 4 nous amènent à considérer les notions de point, de force, de segment, de rotule, de symétrie, de translation, de mouvement, de déformation ou de séparation... Exemple pratique: tenu par ces sommets et soumis à des forces, le triangle demeure plan, à moins que vous ne courbiez au moins un segment reliant les points... Mais le carré ? Toujours en tenant les sommets, il suffit de soumettre deux de ses côtés opposés à deux forces de rotation inverses pour le déformer. Avec la force des mains pour le plaisir du TP, ou celle de la pensée pour un exercice métaphysique pictural ! Le premier fragment d’une jolie figure en hélice apparaît ici, non sans nous rappeler la forme de la molécule d’ADN... Mais surtout, nous venons de faire apparaître un volume, le carré peut ainsi devenir un cube. Un double de 4, 8 points, 8 côtés et 6 faces! 3D, jolie 3D dont les plans sont parfois trompeurs.

Ce phénomène géométrique, que nous venons de vulgariser par la simple déformation d'un carrée articulé par ses quatre points pour faire apparaître la 3D, ouvre le champ vers d'autres notions parmi les plus fondamentales: le tore et le ruban de Möbius! Nous revoilà encore face à  l'intimité de la capsule nuptiale spatio-temporelle!

Rappelons donc que nous ne sommes pas passés de "3 en 1" à "4 en 1", sans la déformation, le mouvement, la rupture et la translation ! Or, qui dit mouvement, tel qu’il soit, ou encore transformation (ce qui revient au même), dit TEMPS ! La 4ème dimension connue et ressentie.

A propos d'espace-temps : un repère tridimensionnel indique aussi 6 directions (Haut et bas, gauche et droite, devant et derrière). Il indique également les 8 quartiers « droits » du cube ou de la sphère, tout comme le repère plan indique les 4 quartiers « droits » du carré ou du cercle. Nous avons ici une autre expression des relations invisibles et subtiles entre ce qui est impair et premier et ce qui est pair, facilement divisible et réductible de moitié. Je rappelle la notion de radian, mettant en évidence la complémentarité du système sexagésimal et du système décimal. Toute la complexité du travail millénaire ayant abouti à notre calendrier universel et à notre horloge horaire commence ici… La grande énigme physique et métaphysique du pendule de Foucault !  Des millisecondes, des centièmes ou dizaines de secondes (base 10 et 3 ensembles pour chaque millier: unité, dizaines, centaines), mais 60 (6x10 ou 1x2x3x10) secondes pour faire une minute, 60 minutes pour faire une heure, 24 heures (2x3x2=12 demie journée, puis x2 pour la journée complète) pour une rotation de la terre sur elle même, approximativement 30 jours pour un mois, 12 mois pour une année autour du soleil (approximativement 360 jours à 5 jours près)… et plus si affinité avec tous les corps célestes. Notons ici un retour au système décimal avec les décennies, les siècles, les millénaires, etc ! La nature nous donne des indices, la logique et l'inspiration faisant le reste. L’infiniment petit et l’infiniment grand nous font entrer dans les domaines  des points et des trous, du rayonnement et de la concentration, de la droite et de la courbe... Le complexe de la mesure et cette étrange sensation que nous tournons tous autour de quelque-chose que nous ne saisirons jamais. Pour la notion d'espace plan ou linéaire ou encore pour vulgariser  la notion de flèche du temps, nous utilisons le système décimal (base 0I I0). Mais le temps, la vitesse et même la masse sont aussi affaire de formes, de courbes et de positions ou mouvements. Mouvements ressentis dans la dimension du milieu (la nôtre), entre plusieurs astres proches dont celui sur lequel l’observateur se trouve. La notion de cycle, nous l’exprimons par le système sexagésimal (base 3 6/9/12).

Un dernier détail sur les ordres de grandeur : le domaine des unités, le domaine des milliers, le domaine des millions, le domaine des milliards… Dans chacun de ces domaines, influe encore un principe de trois, puisque chacun est composé du plus petit « l’unité », puis des dizaines et des centaines. 3 cases pour chaque domaine et l’unité qui le symbolise : le millier 1 000, le million 1 000 000, le milliard 1 000 000 000. Or, qu’est-ce qui différencie ces ordres de grandeur en dehors des systèmes que nous utilisons pour les comprendre ? Ce qui concerne les unités, vers l’infiniment petit ou grand, nous pouvons le distinguer facilement sans instrument, ni calcul savant ! Autrement dit, du 1 jusqu’au(x) centième ou centaines, nous pouvons voir ou dénombrer facilement. Au-delà, l’exercice se complique, l’objet devient imperceptible. Entre certitude et incertitude, entre inspiration et expérience, demeure la réalisation des « comptes » et légendes (contes) des 1 000 et une N8.

Symbolisme :

Sephirah Binah correspond au chiffre 3, sa planète est Saturne et ses anneaux, sa couleur briatique est le noir, il est représenté par 3 vieillards sur un trône. Il est lié à la stabilité, à l’inertie, mais aussi à la fatalité des « choses » et évènements (ne pas confondre avec fatalisme).  Il est également le stade spirituel de l’acceptation de la peine. Le nom qu’il évoque est celui de Dieu, dans sa version arithmantique hébraïque : YHV(W)H. En latin, la réduction arithmantique de D(4)I(9)E(5)U(3) donne 3. Les noms communs désignant cette sephirah sont : la limitation ou soumission aux contraintes (CONTRAINTES donne 3)… L’incarnation (ETRE donne 3)… Le Karma, les fins possibles ou destin au sens large (FINS donne 3)… la mère et la possibilité de stérilité (OVULE donne 3) et la MORT qui donne aussi 3. Le français n’est incontestablement pas l’hébreu et le latin dont il est un dérivé, n’était pas la langue des meilleurs amis des juifs ! Les Al/chimistes qui ont lentement élaboré nos langages les plus évolués n’avaient que faire des intérêts vulgaires des uns et des autres. Un sujet de réflexion qui vous éclairera sur le principe immanent du langage sous toutes ses formes. Vous comprendrez aussi ce que j’entends par secret d’initié et hermétisme plurimillénaire…    

Si vous êtes convaincu que les chiffres ne sont pas aussi insignifiants qu'on le prétend, je vous donne rendez-vous très bientôt, pour la suite logique de cet article. Un cadeau de noël, qu'on ne trouve pas un black friday, dans les rayons de la mort de la galerie foirefouille! 

Arithmantiquement vôtre,

Personne.     

Pendule et sabliers de Foucault... les chiffres dans l'espace et le temps.

Pendule et sabliers de Foucault... les chiffres dans l'espace et le temps.

Arithmancie secret d'État - Partie 3

Le jeu de la vie

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Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.

10 Décembre 2019, 16:53pm

Publié par Persone

Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.

Problèmes et solutions sont des états différents d'une même nature.

Ceci est à la fois une question et une réponse, autrement dit, un sujet bac pour les nuls et les champions, tout le monde est concerné. "10 certes à sion" donc!

Indices pour clé de sol/luce/ion:

  1. Pour ré/pondre, pensez au "droit" d'ingérence! Sur l'enfant, sur le peuple, sur les autres peuples! Pour ré/pondre, pensez à la poule qui fait l’œuf et à l’œuf qui fait la poule. Pensez aux stades d’évolution d’un système ou à celui d’un individu : poussée/équilibre/retour ou enfance ou développement de l’œuf/accomplissement du gallinacé et reproduction/vieillesse. Qu’est-ce qu’un enseignant ? Est-il un « en saignant » qui perce/Eve/erre en faisant de ses « sujets » une contrainte ? Maîtres et disciples soumis, enchaînés les uns aux autres par un paradigme communément imposé ? Ou un enseignant qui transmet l’information comme un conducteur de bus public, un transporteur d’énergie ? Une énergie qui se partage en toute gratuité, par redistribution, et dans un échange réciproque caractérisé par une réaction globale équilibrée : interactions sans intérêt propre ni conflit d’intérêt (jargon métaphysique), permettant l’annulation de la somme des forces tendant à diffuser ou à réduire l’information (nature/état, charge et vitesse, dans le jargon de la physique/chimie).
  2. Nous avons affaire, semble-t-il, à un vieux complexe qui pourrait bien donner raison à cet opportuniste de Freud ! Le père sacrifie le fils et le fils ne peut s’empêcher, bien que le sentiment le torture, de vouloir tuer ce père. Une situation problématique que l’on peut s'atteler à résoudre ou par laquelle l'on peut s’enrichir ou se faire un NOM en suivant l’air populaire de la révolution permanente.  
  3. Comment définira-t-on l’expérience, la réaction et ses cycles ? Sang pour sAng ou cent pour cent ? Et ce maître ou adulte qui était disciple ou enfant avant de s’octroyer le droit ou le devoir d’enseigner, quelle sera la monnaie de sa pièce ? Sang et cent ou sens… Ren(d)/seignement ou ren(d)/saignement… En/seignant ou en/saignant… E, cinquième  lettre de l’alphabet latin, symbole d’énergie (E), de médiation (5) et de quintessence… Je rappelle que les correspondances entre les alphabets de nos langues mortes sont établies depuis l’Antiquité ! Et A, première lettre. A est le point de vue et la perspective de l’observateur manifesté. E est son tout, son énergie primordiale et son énergie transformée. Le sang transporte l’information, tout comme la douleur est une information prévenant de l’effluve problématique et de la perte morbide du fluide.  

Quelques clés de réflex/ion donc !

Mais ce n’est pas parce que Marie fait beau/coup (gracieuse jonction entre la tête « capitus » et l’abdomen « ab/domaine ») qu’il ne faut rien faire…  C'est volontairement que je n'ai pas dit « parce que Marie fait TOUT » contrairement à la pub bien connue de certaines générations TV ! Pourquoi ? Parce que ABSOLU est une notion galvaudée depuis plusieurs millénaires ! Ab/sol/lu signifiait à l’origine, ce qui s’éloigne de la clé de ce qui est lu parce qu’inscrit par la lumière sur le support des ténèbres (blanc sur noir concernant la vie ou vice et versa concernant l’écriture). De Ab : s’éloigner et de soluble ou solution : la substance de double nature. Ab/solus et ab/solution viennent de la clé de sol et de « luce » signifiant lumière. Et S(19 ou 1) + T(20 ou 2) = C(3). S est le serpent ou la sinusoïde exprimant la vie et la séparation du yin-yang, T est le temps et C est donc lumière et principe de 3 !

Je vous laisse donc une occasion de repasser votre BAC !

Note  à propos du BAC : nous avons ici  B 2 dualité, A origine manifestée et perspectives et C lumière ou principe de 3 ! Baccalauréat vient de Bachalariatus signifiant  chevalier en herbe : du latin Bacca (fruit/baie) et laureatus (couronné de laurier). Un premier symbole que nous retrouverons plus tard incarné par le mérite d’un certain Perceval ! L’humble et insignifiant chevalier devant lequel s’ouvre pourtant l’ovule, disons le sanctuaire, contenant le Graal et le secret intime de la lumière et des ténèbres !

Note à propos du mot problème : vient du grec πρό : en avant, vers l’avant et avant par extension. ϐλημα : coup, blessure.

Où sont nos maîtres de la sémantique, où sont nos grammairiens ? Et que fait-on de notre école ?  

Prends ta potion (solution aqueuse) avant d’être blême disaient les sorcières.

Si cette méditation raisonnable vous motive, je vous propose de plancher sur une autre formulation du même problème :

Une question et une réponse sont-elles deux états différents d’une même nature ?   

Nous avons jusqu’à la prochaine fin d’un temps en trois mouvements pour répondre et accorder nos…

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Arithmancie: secret d'État Partie 2

7 Décembre 2019, 19:04pm

Publié par Persone

Arithmancie: secret d'État Partie 2
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Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2

Bonjour à tous,

Dans un dernier article, je m’affairais à  lever le voile religieux et politique, imposé à tous les initiés de l’art véritable de l’arithmancie. Sans les dénigrer totalement, je m’attachais aussi à remettre les pratiquants de la divination néo pythagoricienne à la place de « vendeurs d’arbitraire » qui est la leur.

Suite à l’article, un internaute a posé une question très intéressante dans la  forme : « Pouvez-vous aider à comprendre le début du commencement, pour les débutants ».  J’aurais pu me lancer dans la théorie, la description de la pratique et l’histoire de l’arithmancie hermétique, mais j’ai relu la question et une idée plus simple, plus pertinente sur le moment, m’est venue.

Va pour le début du commencement:

Dès la préhistoire, les hommes savaient figurer des points ou tracer des traits dans le sable ou la terre avec un de leurs 10 doigts ou un bâton. Ils savaient aussi prononcer des sons communs à tous (Anthropos) et d'autres correspondant à des affinités spécifiques et évolutives de type "culturel".

Compter, communiquer... le langage est inhérent à l'Homme.

Même en cette préhistoire, vu les siècles et les générations passantes, on peut même être certains qu'ils avaient déjà la maitrise du temps cyclique (360 jours avant le retour du printemps, dénombrables en traçant de simples traits sur un support, chaque jour passé dans la prison ou le paradis terrestre... Mais aussi 30 jours pour un cycle lunaire). Ce détail est important, je ne le cite pas au hasard! Il y a un langage commun universel que l'on peut résumer par les maths/géométrie et un langage usuel qui comporte des diversités, mais dont l'évolution comporte néanmoins une base commune universelle : l'instinct premier (perception et sémantique communes à la race humaine) et la logique (commune à tout être vivant, hors truchement des intérêts particuliers). Autrement dit, malgré la diversité propre à la vie, le langage suit des règles communes et universelles! Nous ne l'inventons pas, nous ne faisons que le découvrir. La langue adamite est un mythe, mais pas les maths! La linguistique est avant tout une affaire d'arithmancie! Et le principe du langage est immanent!!!

Les relations entre les chiffres et les lettres sont à l'origine de la structure même des langages, mais cet art est oublié, couvert d'hermétisme! Le signifié, le signifiant et les opérateurs sont des révélateurs, mais ils sont aussi la  possibilité du pouvoir sur l’autre, sur les autres. Autrement dit, ordonnez à l’ingénieur de trouver grâce au langage technique qu’il maîtrise et ordonnez aux ouvriers de construire les outils et les machines, et vous tirerez de la magie de la vie une puissante sorcellerie qui vous permettra de dominer le monde par le feu et la dénaturation (viol) des autres éléments. En violant aussi la nature humaine, faut-il le dire ! Falsification du langage, sectorisation des connaissances, hermétisme, abus d’autorité, trafic d’influence, délit d’initié !

Maintenant, posons-nous la question: que peut-on faire avec le langage lorsque l'on comprend qu'il peut s'agir d'une arme absolue? Je donne un exemple: lorsque la reine d'Espagne a reçu le dernier volume achevé de la grammaire castillane, et qu'elle a compris qu'elle pouvait rattraper le retard du royaume sur la France et les autres concurrents avec un langage mixte entre indo-européen et l'arabe, elle s'est de suite lancée dans la conquête du monde!

Note : les propriétés des chiffres font que le 9 s’annule dans la résolution d’une addition réduite de termes consécutifs. Par exemple : 9+5 donne 14 qui réduit (1+4) donne 5. Tout comme 9+7 donnera 7, etc. Autre exemple : les nombres 1999999 ou 999991 ou 99199 (…), une fois réduit donne 1. Depuis  les suggestions de Pierre de La Ramée, les linguistes français, ont fini par placer le R en 18ème position de l’alphabet latin nouveau, ceci correspondant au chiffre 9. Étymologiquement, cela fait référence à un travail  bien plus ancien concernant la  composition du mot ARME (arma de armus ou armare) : ce mot a été attesté parce qu’il répondait à une exigence sémantique : les phalanges, les bras, les ROTULES, sont les prolongements physique de l’âme. Une défense naturelle et la possibilité d’une arme capable d’en fabriquer d’autres. Autrement dit, je réitère ma proposition dans ce nouveau contexte : le langage est une arme absolue et/ou une âme absolue. « Absolu » tel que nous l’entendons est un terme galvaudé devenu vulgaire ! Ab/sol/luce ou ab/solu, signifient : s’éloigner de l’accord  clé de lumière, s’éloigner de la solution, s’éloigner de la substance commune. Solution/substance… Trésor de la sémantique ! Or, un pèlerin est un voyageur averti qui  porte humblement le manteau gris ! Lorsqu’il voyage dans un sens, il voyage aussi dans l’autre…

Lorsque l’avalanche des évènements emporte tout, lorsque l’entropie et l’incertitude augmentent, c’est à la conscience de revenir sur ses pas pour comprendre ce qu’elle a manqué ou dénié. Sans cela la créature et la cité deviennent aveugles et laisse le hasard les guider vers la ruine.

Je vous laisse méditer à cette introduction et vous remercie de nouveau, tous, pour votre présence ici.

Déconstruire et réparer.

Personne.

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Méditation sur la zérotation...

15 Novembre 2019, 14:10pm

Publié par Persone

Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...

Des points et leurs doubles, des projections, des rayons, des cercles, des vitesses linéaires et angulaires… Ça tourne pas rond ici… ‘Doit bien y avoir une symétrie quelque part !

Introduction :

Deux types (ou genres si vous préférez) X et Y synchronisent leurs montres et Y accélère, franchit rapidement une immense distance avant de revenir. Il a moins vieilli que X. Néanmoins X est resté les pieds sur terre (humour didactique). Ce qui de prime abord, contredit un autre constat : le temps s’écoule plus lentement près du niveau de la mer et plus rapidement au sommet d’une montagne alors que la vitesse linéaire d’un point en altitude est plus grande que celle d’un autre au niveau de la mer. Les deux propositions (constats) sont pourtant justes ! Dans le second cas (mer et montagne), la vitesse angulaire des deux points reste la même et seule la vitesse linéaire du point en altitude augmente (rotation terrestre). Mais vraisemblablement, cette augmentation de vitesse due à la rotation et à la différence de rayon représentée par les altitudes respectives ne suffit pas à compenser un autre phénomène : la proximité du centre énergétique de la masse gravitationnelle !

Entendons ici : l’observateur « en bas » gagne du temps de par sa proximité avec le noyau et en perd de par sa faible vitesse linéaire. Inversement, l’observateur en haut perd du temps, de par son éloignement de la « masse » et en gagne de par la vitesse élevée qui le libère pourtant de la force gravitationnelle. Et dans cette équation, il y a des forces qui agissent à faible distance et des forces qui agissent quelle que soit la distance.

Dans le second cas encore, les montres (tic-tac) se décalent, mais les deux expérimentateurs ne ressentent pas cette différence à leur échelle biologique (différence négligeable)! Pour que le sujet sur la montagne inverse la situation et se mette même à vieillir moins vite que son collègue au niveau de la mer, il faudrait que les deux expérimentateurs aient la technologie nécessaire pour accomplir l’aventure de X et Y. Des expériences ont déjà  été faites à échelle de vitesse encore très modestes, mais les projets se multiplient… La science-fiction d’hier est l’ambition technologique d’aujourd’hui !

Réflexion sur les rapports de transmission concernant l’ingénierie extérieure (matière) et intérieure (conscience) :

Plus que jamais, nous sommes tous des spationautes envoyés dans l’inconnu ! Nous sommes tous des enfants et des parents ayant cessé de voyager à la même vitesse, pour satisfaire les expériences empiriques de l’humanité monstrueuse que nous incarnons par procuration. Père et fils donc, puisque nous parlons essentiellement de trucs à faire bander les mecs, embarqués pour le meilleur et pour le pire dans une folle expérience spatiotemporelle : au fond est-il souhaitable qu’ils vieillissent séparément l’un de l’autre ou à des vitesses différentes? Imaginons que l’expérience, technologie oblige, soit physique : si le voyageur de l’espace était le père : il reviendrait plus jeune que son fils resté au sol et ancré dans leur histoire commune. Difficile dans ces conditions de lui apporter son expérience de père ! Imaginons que ce soit le fils : il reviendrait probablement trop tard pour partager son expérience avec ses parents et bénéficier de leur transmission.

Dans un véhicule, la transmission sert à soulager les pièces motrices les plus sollicitées par le facteur d’accélération ou de décélération : en général des pignons, des rotules, des segments.

Dans un véhicule vivant (créature physique), il n’y a pas de transmission mécanique et chaque corps est adapté à une vitesse de déplacement propre à la nature contextuelle et conditionnelle de son être. Cette adaptation est néanmoins transmise par la voie génétique : un langage !

Dans un véhicule métaphysique, une conscience humaine, une famille, une entité morale, un système collectif, la transmission sert encore à adapter les pièces motrices en fonction de la vitesse, des contraintes et des conditions de l’expérience. Les deux modes de transmission principaux sont la parole et l’écriture. Le geste aussi, mais de façon passive et souvent inconsciente.

Arrêtons-nous sur le véhicule métaphysique :

L’écriture, l’imprimerie et l’enseignement posent ici un problème que l’Homme a semble-t-il occulté : ils transmettent à tous des connaissances réduites à des dogmes ou des axiomes qui permettent aux masses de s’unir autour d’une croissance accélérée tout en compartimentant l’intelligence et la sensibilité humaine en fonction des besoins de performance et de production. Par conséquent, l’Homme mécanisé perd de sa faculté à maîtriser l’ambigüité, alors que le véhicule collectif qu’il incarne le propulse à une vitesse toujours plus grande à travers des espaces de plus en plus complexes ! L’écriture est-elle l’origine du mal ? Non ! L’écriture peut aussi expliquer l’écriture, et les autres formes de langage aussi ! Mais nous n’avons pas choisi de lui poser la question. Nous l’avons utilisé pour développer, pas pour révéler. Pourtant, les initiés et les forgerons de nos langages (chiffres et lettres) savaient ce qu’ils faisaient et ce qu’ils découvraient… Alors Pourquoi ?  Hermétisme, pouvoir et politique bien entendu ! Mais pas seulement : lorsque le principe même du langage se révèle, l’Homme ne peut pas tout saisir en une vie, mais ce qui lui est révélé en premier, c’est la simplicité des choses qu’il a manqué et l’évidence des premiers crimes et péchés qui l’ont poussé à tant complexifier la mécanique de sa souffrance !        

Transmettre, c’est dénouer ensemble les nœuds de  l’existence : les nœuds de la famille, les nœuds du clan, les nœuds de la nation, les nœuds des altérités intérieures et extérieures à ces dernières, les nœuds de l’Humain, les nœuds de l’animal qu’il est, les nœuds de la cellule et plus si affinité ! Mais l’idée de transmission s’est galvaudée au fil des siècles, des millénaires… Combien de vieillards vivent-ils ces derniers instants de partage avant le grand voyage ? Qui en dehors des infirmières peut assister au passage extraordinaire de la vie à la mort ? Dans ce bolide qu’est l’entreprise humaine, la transmission est en bien mauvais état et la vitesse augmente pourtant sans cesse ! Difficile pour un vieillard des temps modernes de vivre la plénitude entre les problèmes de succession, les frais de la mort et les effets pervers d’un bon nombre de soins palliatifs. Difficile d’atteindre un état proche de l’absence de masse requise pour continuer le voyage !

J’accuse beaucoup la technocratie et les choix qui ont défini les modalités de notre progressisme, certes, mais les institutions intellectuelles et religieuses de nos ancêtres portent leur part du fardeau ! En ce sens, même un hermite est une sorte de spationaute entrainé au voyage par la métaphysique. Sera-t-il un exemple ? Une chose le différencie pourtant des nouveaux guides de la civilisation moderne : l’hermite n’a pas besoin des autres, ni d’une grande entreprise commune souvent consumériste pour avoir compris les lois de la transformation, il n’est responsable que de lui-même !  Néanmoins, restera un poids sur sa conscience : un hermite n’est pas un enfant sauvage, même son choix de solitude tient des interactions avec les Hommes, il  porte un héritage ! Le détachement n’annihile pas les sentiments de nature et d’état partagés, pas plus qu’il ne dispense du devoir de transmission. Les nouveaux survivalistes et les amateurs de communauté "détachée de tout" devraient méditer à ce dilemme de l’hermite !   

 J’insiste donc : est-il souhaitable que le père et le fils vieillissent indifféremment et séparés l’un de l’autre?  L’espace virtuel que nous incarnons pour effacer le poids de nos altérités réciproques ne nous dirige-t-il pas déjà vers le paroxysme de l’individualisme ?

Les intendants de ces quatre maisons que sont la science, la religion, la philosophie ou les arts, nous gouvernent par représentation. Il serait temps qu’ils unifient enfin leurs langages pour réparer la cellule nucléaire dégénérescente, avant l’apocalypse selon les uns et la colonisation de l’espace selon les autres ! Du point de vue du vivant de caractère humain, autrement dit en considérant une matière consciente de son existence et capable de maîtriser l’ambiguïté, la cellule nucléaire, c’est l’information du féminin et du masculin déterminés, responsables de leurs actes, comme de l’enfance indéterminée engendrée par leur sexualité. Dans les terres du milieu et leur petit théâtre shakespearien, la pensée et les voyages de la jeunesse ne rajeunissent-ils pas la pièce à tendance tragique que jouent leurs aînés ? Et les aînés, ne transmettent-ils pas leur expérience d’un juste équilibre entre gravité et légèreté ? Est-il souhaitable qu’ils vieillissent indifféremment et séparés les uns des autres parce que l’humanité aura décidé de voyager plus vite dans des véhicules énergivores, pour n’offrir en retour que l’expérience de la facilité ? Décider d’envoyer des satellites dans l’espace pour savoir le temps qu’il fera demain ? Pour jouir de la sécurité du téléphone portable et de la géolocalisation électronique brevetée GPS ? Faire le choix de perpétuer le consumérisme en imaginant trouver des espaces colonisables après avoir gaspillé notre paradis terrestre ?

Épilogue :

La meilleure façon de vivre ce voyage vers le futur que proposent les lois de l’expansion, de l’accélération et de la transformation totale d’un système, c’est de maîtriser les rapports et la transmission, dans le sens physique et métaphysique des termes! La transmission des savoirs, la transmission du cœur, de l’esprit et de la mémoire. Mériter l’état de lumière dans l’élasticité ténébreuse… Atteindre la plénitude et la constance requises pour voyager dans le chaos de l’instant éternel, là où passé, présent et futur ne font qu’un.  Un espoir de fou ? Peut-être un simple conseil à un pilote enchaîné par sécurité à son véhicule et embarqué dans une course morbide qui ne relève que d’un accord tacite. 

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Signes et symboles perdus

3 Novembre 2019, 21:08pm

Publié par Persone

Signes et symboles perdus
Signes et symboles perdus
  1. Une proposition :

Vous savez ce qui prouve, avec une cruelle ironie, que les accords écologiques promis par les états ne sont que du vent? Le fait que la FED injecte massivement du cash depuis quelques mois pour renflouer les banques! Injecter des centaines de milliards d'unités monétaires dans un système en faillite c'est faire endosser le poids de la dette à la nature elle-même sous toutes ses formes vivantes! A l'environnement certes, mais aussi au fils de l'Homme que l'on condamne ipso facto au sacrifice dès la conception! Tuer la vie avant qu'elle n'apparaisse, mais à retardement. Encore un accord tacite! Celui qui fait que nous choisissons non pas la révélation, mais l'apocalypse… La venue des 4 cavaliers de l’apocalypse  et l'incarnation de la porte des enfers gardées et alimentées par le cerbère à 3 têtes.

Information, substance, usure et franchise ! Quatre termes falsifiés, tronqués, qui ont perdu leur sens premier au fur et à mesure que notre mètis nous conduisait vers le nihilisme raisonnable le plus absolu !  

Métaphore des 4 cavaliers aux doubles visages (A : apocalypse / R : révélation):

L’archer : A – Conquête et possession/ R – Libération.

Le guerrier : Guerre et annexion/accord mineur et majeur de libération.

Le  porteur de balance : A – Famine, insatiabilité et inflation / R - Partage, segmentation infinie, révélation des essences.

Le pourvoyeur de peur et de mort : A - mécanique de la souffrance morbide / R - Transmission éternelle des principes réversibles et irréversibles, éveil à l’acceptation des cycles et de la transformation du paradis terrestre.

Métaphore du cerbère à 3 têtes :

L'armée viendra par les airs, la terre et les mers… Notons que le feu, ou du moins ce que nous en faisons, est déjà représenté par les enfers. Le feu est l’élément particulier qui tisse ou détisse les liens nucléaires. Autrement dit, il les renforce (force forte) ou les affaiblit (force faible) pour l’équilibre et le métabolisme du monde. L’enfer c’est une guerre du feu, de la viande et du vagin, qui n’en finit plus ! Des têtes chercheuses et pourvoyeuses de mort pour ce cerbère du Dieu des armées qui garde et ALIMENTE son domaine : le feu des armes, la bombe ou les « Lumières » du consumérisme alimentent en chair, en vie et en soumission, la perpétuité de notre souffrance !

Par accord tacite, nous sommes tous des héritiers de Barabbas et de ses libérateurs.

Brisons enfin l’omerta de toutes les mafias institutionnelles, qu’elles soient religieuses ou laïques ! Nous sommes tous des JESU(I)S sacrifiés depuis la conception et nous portons tous notre croix, malgré la place que nous avons prise : côté NOMBRE, côté MASSE, parmi les moqueurs, les hypocrites, les idolâtres, les Lotophages, les récompensés, les esclave sociaux, les opportunistes, les lâches, les accusateurs, les diffamateurs, les lapidateurs, etc, etc… A méditer tant que faire se peut pour briser enfin la trame de ce panier de crabes cancérigène!

Barrabas n’était pas le prince des voleurs ! En coulisse, il était un joker instrumentalisable entre un temple juif corrompu et un empire de dupes ! L’INCARNATION de la mafia si vous voyez où je veux en venir… A ses côtés, Jésus faisait office de Robin des bois ! A mort !

Cette mort qui ne dissout pourtant pas toutes les tâches de l’existence. Erode et Ponce Pilate s’en lavent encore les mains…

  1. Un dialogue :

Suite à cette bouteille de pirate, lancée il y a 7 jours sur mon profil, seulement trois personnes se sont manifestés ! Mais humainement, avec brillance, comme de petites lueurs dans la part des ténèbres collectivement consenties…  Une internaute a déclaré : « je ne sais plus qui l'a prononcé mais il semblerait que nous soyons tous barabassiens... Jusqu'à ce que nous ne le soyons plus! N'est-ce-pas la quête ici et ailleurs? »

J’ai souris en me disant que les bienpensants y verraient probablement un propos réducteur. Mais la réduction, n’en déplaise aux amateurs d’adages tronqués, est le fondement des sciences, elle est aussi un art de la preuve innocente lorsqu’elle ne sert pas à fabriquer le socle matériel de l’hermétisme, ainsi que les armes des gendarmes et des voleurs!  Alors réduisons, précisons,  visons le fond du trou et descendons jusqu’à ce que la matière révèle sa part de ténèbres (vide quantique)… Descendons encore, fil d’Ariane rompu, là où la raison seule ne suffit plus qu’à témoigner de son incomplétude et de sa faculté à détruire le sensible. Mais descendons encore… Au point le plus infime, le monde est à l’envers ! C’est le black Pearl qui s’inverse. Tentons de passer de l’autre côté, là où la lumière rejaillie pour dessiner de nouveau les horizons. Un saut bien singulier !

Je ne vais pas redéfinir ici les bases techniques de l’art unifié sémantique, arithmétique, géométrique (arithmancie). Je ne vais pas non plus rappeler les innombrables mais subtiles passerelles entre la physique et  la métaphysique… J’évoquerais donc une expérience vécue et jouant de métaphores et d’allégories.

Je réitère la question : « je ne sais plus qui l'a prononcé mais il semblerait que nous soyons tous barabassiens... Jusqu'à ce que nous ne le soyons plus! N'est-ce-pas la quête ici et ailleurs? »

 Ici et ailleurs en effet…

Un espoir de fou moins fou que notre folie ne l’imagine dirait Cervantès. Je connais bien un non objet qui serait des plus utiles aux institutions qui tentent perpétuellement de repousser le pire, utile aussi aux gilets jaunes qui tentent en vain de dialoguer avec la tour dans un dialogue de sourds! ... Utile à quiconque comprend qu’il n’est qu’un enfant violé et conditionné à devenir en tant qu’adulte un pitoyable détective du drame de notre existence partagée. Pitoyable parce que malheureux Sisyphe, limité par la corruption de sa programmation sociale. Un non objet disais-je, sans âge, plus ancien que l’écriture elle-même, mais que cette dernière peut cependant révéler ! Mais qui s’intéresse à ce non objet parmi les plus invisibles ? La source du signifié est insignifiante aux yeux des créateurs et consommateurs de formes et d’ambiances,  l’histoire de l’hermétisme commence en ces termes !

Concernant le « ici » que tu évoques, je crois que ce n'est plus à ma pomme de répondre à cette question, elle s'est déjà cuite à feu lent pour transmettre ce que les racines ont puisé de la nature sous toutes ses formes ! Transmettre de façon aigre, sucrée ou salée selon les goûts, transmettre en se prenant des châtaignes plein la poire...  Elle a même accepté d'être mangée plusieurs fois cette foutue pomme. Foutue, je pèse mes mots. Je vais être honnête, je sais pertinemment que plus de 90% des gens qui me lisent me saluent en tant que personne ou Persone et qu'ils apprécient ou sont chatouillés par l'ambiance consommable d'une philosophie sympathique autour du feu. Mais ce n'est pas ce que je cherche! Cela ne l'a jamais été, pas un seul instant. En revanche je sais aussi que ces plus de 90% n'auront pas pris la peine "d'intelligibiliser" les opérateurs de chiffres et lettres dont je donne les méthodologies d'application, pour les utiliser eux-mêmes. Conscient de cela donc, j'ai aussi donné des exemples précis de ce que la transcription chiffrée de nos mots donnait en résultat sur des termes de tous les jours, sur des termes capitaux (concernant les grands principes et faits reconnus), sur des termes techniques philosophiques, sur des termes résolument scientifiques (électron, proton, boson, hadron, temps, vitesse, espace, fonction zêta, E de énergie, M de masse, etc, etc...)  Je me doute que certains auront essayé de traduire quelques mots usuels pour savoir par exemple si  A(1)N(5)I(9)M(4)A(1)L(3) et P(7)A(1)R(9)O(6)L(3)E(5) pouvaient être additionnés pour donner HOMME ou CONSCIENCE, je me doute aussi que certains auront utilisé l’astuce pour en savoir plus sur leurs noms (nom propre, nom de famille) et sur leurs dates intimes (naissance et évènements)... Mais ont-ils été plus loin? Plus loin c'est quoi? C'est déjà se poser la question: "qu’est-ce que cela veut dire?" Réponse: immanence du principe du langage! Langage des interactions que nous n'inventons pas, mais ne faisons qu'observer et découvrir!

 

Autrement dit, si les chiffres et la logique elle-même disent ce que signifie vraiment les mots, au-delà de ce à quoi nous les consacrons (l'ordre et la souffrance), elle peut aussi dévoiler/ révéler toutes les falsifications des programmes que nous sommes. Falsifications qui nous ont conduits aux altérités réciproques et donc à la guerre barbare ou au distingué conflit économique moteur de consumérisme. Mais la  logique ne roule pas sans le sentiment et la volonté/foi/désir ! Sans le mérite ou un minimum d’effort pourrait-on dire ! Pour que le langage parle de lui-même encore faut-il s’entrainer un peu à poser la /les questions. Pourquoi ce terme barbare de mérite ? Pour la hauteur du préjudice commis par tous et chacun ! POINT (2) BARRE (8) ! Mais alors la connaissance ou la réunion des connaissances est donc encore un principe réductionniste fondé sur les formules et la formulation ? Non ! Si vous pratiquez vraiment, vous vous apercevrez que l’arithmancie déconstruit justement les langages scientifiques, philosophiques, artistiques et théologiques pour n’en faire qu’un seul ! Enfin, au bout du compte et du signifié du compte quel que soit le signifiant, elle vous ramènera au simple désir innocent de vivre et de ressentir les choses. En d’autres termes, le bushido, la voie du Nagual, le No pensée, le versant divin de la substance, etc…  Note : j’entends par scientifique tous les domaines de la science, j’entends par philosophique le nominalisme, l’essentialisme, le réalisme, le romantisme, le matérialisme, le nihilisme, etc…), j’entends par théologie celle des  monothéistes juifs, chrétiens ou musulmans, ainsi que celles des païens dont les sources rémanentes n’en sont pas moins influentes. Et puis l’arithmancie met aussi à nu les dérives politiques et l’économie toute puissante que nous ne contrôlons plus.

J’ai envie de dire, que demande le peuple ?

Concernant les institutions concernées, inutile de préciser que l’arithmancie n’a pas encore sa place dans le cœur de l’académie, bien que la discussion soit dorénavant ouverte par quelques pointures en matière de sémantique. Reste le domaine de l’édition…  Comme tu le sais, la première grande maison contactée pour mon ouvrage (Actes Sud) m’a sincèrement répondu qu’elle ne prendrait pas le risque d’éditer le brulot, mais à regret et en saluant mon travail. Mais la seconde (Odile Jacob), qui ne traite que des lettres de présentation/motivation avant de lire les ouvrages proposés, m’a adressé un message très significatif de notre temps : « un désamorçage de la bombe, une conjuration des imbéciles et des conflits et un lien sémantique comme résolution de la théorie du tout… c’est nécessairement une blague ou une œuvre généraliste sans conclusion possible. »  Que dire ? Encore une forteresse de notre triste désert dans laquelle ni un sourcier ni un assoiffé ne peut entrer sans cravate !  Une boîte avec un videur à sa porte. Un physio dit-on aujourd’hui pour se rassurer devant le nivellement par le bas… J’ai aussi fréquenté de nombreux domaines et salons de philosophes, certains ont parfois de beaux jardins, mais tous sont plus privatifs, limités et non communicants que je ne l’imaginais. Chacun y cultive les fleurs de mentors intouchables : les pères des idéologies reconnues dont l’ensemble conflictuel ne peut qu’entraîner l’influence grandissante d’un courant qu’elles engendrent :  le nihilisme.  Ici encore, dans ce bordel raffiné, on n’entre pas sans cravate. Les scientifiques en revanche communiquent les uns avec les autres, mais ces derniers ne traitent pas des questions existentielles hors intimité et ce qui relève de cette intimité n’est pas de la science. Pour eux la grande frontière est ici. L’épistémologie et la sémantique connaissent depuis peu un renouveau et une impulsion, enfin un espoir !

L’hermétisme est un couvercle qui nous étouffe tous, sans considération de genre, de type ou de hiérarchie.

De mon côté, l’ingratitude m’a néanmoins poussé à rédiger un nouveau bouquin moins « subversif », mais contenant mes dernières conclusions et résumant l’arborescence parfois mal exprimée des volumes précédents.  Mais j’ai surtout balancé l’information presqu’au complet dans la machine, c’est ce que j’appelle jeter l’anneau dans le feu de l’agora cybernétique. Aussi, je continuerai à me battre pour que l’arithmancie et son application épistémologique soient dévoilées puis enseignées. Concernant mon action en ligne, je ne peux pousser autrui à pratiquer l’art de l’arithmancie… Enseigner ou dévoiler les bases oui, montrer les applications oui (…), mais on n’impose pas la pratique ! Cela doit venir de lui-même, en soi-même. J’aimerais parfois avoir la  plume d’un véritable écrivain et un style attractif, mais parfois seulement, par peur du pire. Autrement je supporte mal l’idée qu’il faille porter costard et cravate pour présenter Cassandre devant la cour des miracles et la tour de pacotille qui la gouverne.

Quant à Cassandre, je ne la connais pas mieux qu’un amoureux du petit matin ne connait l’élue de son cœur malgré quelques belles nuits d’Amour. Mais je sais une chose : celui qui ne l’attend pas avec une belle gueule et une robe de minuit la mérite probablement, celui qui la laisse venir sans lui imposer une petite chirurgie et un minimum ostentatoire ne sera pas en reste, mais celui qui aura imposé ce reflet de l’accord tacite qui nous ronge tous, aura ce qu’il mérite.  

Bon ok, c’est bien ce dont il s’agit ici. (Retour à la question initiale.)  

 

  1. Un épilogue alternatif :

Parlons de voix, de paroles, de revendications, de gilets jeunes… Parlons de l’espoir des Hommes : même sans "the solution", l'esprit libertaire responsable se réveille dans de nombreux pays et c'est une force que l'on doit saisir. Comme le montrait un Jaurès, la globalisation et les tensions millénaristes ou culturelles (souvent préfabriquées et partant de quiproquos dorénavant illégitimes), ainsi que la prégnance en l’Homme des relations maître/esclave, font totalement obstacle à la possibilité de réveil des consciences dans un seul pays. Dans sa bouche, le terme « international » prenait tout sens !

C'est donc le dernier argument des élites: « si vous ne bossez pas, les pays émergents eux le font pour une bouchée de pain et ne vous feront pas de quartier… » Nous y voilà : le choc des civilisations instrumentalisé pour se défausser du retour de bâton des crimes de l’Orgueil des nations ! Cette chimère exclusive et pourtant globale qui n’est autre que la projection incarnée de celles qui s’affrontent en chacun de nous.  

Mais aujourd’hui, la voie du milieu ou l’art des chamans, tout le monde s’en fout, hormis le week-end lors de la petite catharsis hebdomadaire ! Comment ramener les Hommes à leur nature profonde alors que les liens universels et naturels les plus élémentaires, religieux même (au sens large du terme, métaphysiques donc) ont été dissous par le matérialisme et l'empirisme d'un système collectif vorace dit démocratique?

La clé est dans la connaissance, l'art et la maîtrise du langage sous toutes ses formes. Et il ne s’agit pas de convaincre les indigènes, s’il en reste, mais les voraces. En comprenant mieux qu’eux les rouages et la dégénérescence de leurs moyens d’expression.  

Nos langues et nos expressions culturelles sont diversifiées, mais il existe deux langages universels: la mathématique (outil de base des sciences) et la sémantique. Or ces deux voies offrent aujourd'hui la possibilité d’annihiler tout hermétisme, toute opacité et toute altérité entre nos langages réductionnistes, idéologiques (philosophie, politique...), artistiques ou théologiques! A ce nouvel outil d’analyse, rien n'échappe! Aucun "Livre Saint", aucun codex hermétique, aucune table de loi, aucun code du travail ou de la justice! Un espoir donc, une avancée que les élites et les spéculateurs qui les tiennent en laisse tentent de retarder au maximum.

J'en reviens donc à Jaurès à la fraternité et aux autres indignés qui se lèvent de par le monde, y compris au Japon, d'une façon très inattendue! Il se passe beaucoup de choses au Tibet aussi... Internet est là pour le meilleur et pour le pire... Le meilleur ici serait d'envisager une connexion internationale tout en armant nos propres troupes avec la meilleure non arme qui soit: la clé des langages! Celle qui révèle toute falsification et immunise contre la langue de bois de tous les héritiers des falsificateurs. Une clé qui annule aussi, preuve à l'appui, toute la fumisterie du choc des civilisations.

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Les rois, les v(i)oleurs, les pornographes... et nous. Quelle(s) somme(s)?

25 Octobre 2019, 14:17pm

Publié par Persone

Complexes, paradoxes et incertitude des pornographes qui s'ignorent:

Pour vous faire comprendre à quel point nous sous estimons toujours l’importance de la notion de sémantique, tant en science que dans le dialogue religieux institutionnel ou dans la vie de tous les jours, intéressons-nous à la notion d’hystérie. D’un point de vue de la vulgarisation du vocable psychanalytique, le point de vue admis dans le quotidien, ce phénomène traduit une excitation intense et incontrôlée relative à une névrose qui peut prendre la forme de manifestations organiques. Or, les spécialistes confirment que cette névrose est la manifestation mentale/physique de problèmes entropiques dont la source demeure rémanente et donc inaccessible. Les meilleures avancées en date concernant la guérison des patients atteint par ce phénomène de plus en plus courant ne sont pas les camisoles chimiques, mais les découvertes liées aux travaux des psychologues ou psychiatres s’étant aventurés dans le complexe de l’existentialisme (traitement épistémologique de la conscience du patient), ainsi que les avancées en matière d’hypnothérapie (traitement ontologique sans repères palpables dont l’expérience peut aboutir à révéler la source du problème ou à guérir les symptômes, sans reconstitution consciente du processus).

En vocabulaire religieux, l’hystérie collective se nomme les tribulations.  

Mais usons maintenant du jargon scientifique : ici l’hystérie est « hystérésis » ou « hystérèse ». Elle définit les propriétés d’un système dont l’évolution ne suit pas le même chemin selon qu’une cause extérieure augmente ou diminue. Pour exemple en électromagnétisme, lorsque vous aimantez un métal, il conserve cette nouvelle propriété d’aimantation même si vous ôtez la source énergétique avec laquelle vous l’avez magnétisé. Ce phénomène est lié à l’irréversibilité et à la rémanence (persistance de l’activité communiquée par la source malgré la disparition de celle-ci). Le big-Bang est un bon exemple de source rémanente dont l’activité court toujours ! Vous comprendrez donc que les phénomènes d’hystérie et d’hystérésis/hystérèse sont sémantiquement un seul et même phénomène lié à l’entropie des systèmes et à l’incertitude de l’observateur, voire à son impuissance en l’absence de détermination des causes premières, en l’absence de compréhension de la mécanique de transformation qui en découle, mais aussi en carence de techniques ontologiques touchant à la sémantique pure (maîtrise du caractère immanent du langage, synthèse sémantique des connaissances… Et travaux pratiques : hypno-thérapie, spiritualité, immersion dans le domaine de l’art, thérapie par contact direct avec la nature…) Pour schématiser ce paragraphe commençons par les premiers points et traits: il n'y a pas de point absolu, mais des interactions! Et ces interactions provoquent des phénomènes réversibles et d'autres irréversibles. La complexité vient ensuite... parle-t-on d'espace temps avec un langage géométrique? Oui! De symétrie aussi et d'équilibre.

Autrement dit, quelques mots et une bonne maîtrise de la sémantique suffisent à expliquer que les complexes toujours en date relatifs aux équations de Boltzmann ou de Riemann concernent notre vie quotidienne !  Quelques mots simples ou tout du moins un raisonnement simplifié et « vulgarisable » pour tous, grâce à un principe sémantique relatif à la logique elle-même : les plus petits dénominateurs communs ! Et pourtant, ces complexes dont les réductionnistes ont revendiqué le monopole demeurent pour nos institutions des questions pour les champions ou des réponses à 4 millions de dollars que personne ne semble vouloir traiter par le biais de l’arithmancie (arithmétique/géométrie/sémantique). Une insulte à notre intelligence naturelle ! Pire encore, ces questions relèvent de phénomènes qui nous concernent tous alors que l’école se garde bien de nous enseigner quoi que ce soit les concernant ! En matière de liaison simple pouvant relier les maths et la vie de tous les jours, les humains et plus particulièrement les enfants ont pourtant manifesté maintes revendications !

 Alors… Complot ? Celui de l’orgueil peut-être, n’en déplaise aux amateurs de scandale, de coupables et de boucs émissaires ! Mais l’hermétisme et les cachoteries les plus infâmes existent bel et bien, alors plutôt que complot, disons secret de polichinelle rémanent pour cause d’amnésie sélective, relative aux obligations de résultat de l’empirisme ! La sainte croissance et la fuite en avant que nous cautionnons tous depuis bien trop longtemps.

Tout système demeurant infigurable ou indéterminable par les facultés nécessairement incomplètes d’un observateur posté à l’intérieur ou à l’extérieur de ce système peut néanmoins se révéler à lui sous différentes formes, par différents langages et par l’analyse des convergences et des divergences des particularités manifestes composant ce système. Convergence évoque tronc commun et divergence évoque l’arborescence symétrique « banche et feuille/racines et champignons »… Trésor sémantique !

Mais existe-il un exemple précis pouvant illustrer cette démonstration et par la même occasion nous rapprocher de ce phénomène rémanent ? De cette source dont le souvenir semble évanescent ? De cette fontaine occultée par un orgueil individuel et collectif dont l’incertitude bien heureuse connait un facteur exponentiel d’entropie hystérique morbide, proportionnel à la dégradation consumériste des énergies qui entourent et constitue l’être, son Ego et son amour propre ?  (Forme interrogative délicate, à relire plusieurs fois !)

Oui ! Et la nature et sa logique étant bien faites, l’exemple le plus flagrant est dans l’étymologie même du mot : Hystérique vient d’une expression grecque signifiant l’utérus et son complexe (col, trompes, ovaires et tissus élastiques) !

Un complexe féminin donc, se réjouiront les machos ! C’est oublier que tous les axiomes théologiques, réductionnistes ou philosophiques évoqués dans cet article, ainsi que l’empirisme dont il est question, ont été définis selon le monopole du sexe fort en matière de langage ! Un complexe partagé donc, entre papa et maman. Le mâle tend à vouloir et la femelle à disposer dit-on non sans raison.  Vouloir et dissipation (10ipation) : vouloir atteindre ce que l’on ne peut atteindre, vouloir posséder ce qui finit par nous posséder… Trop  de yang diraient les chinois ! Disposition (10positions) et inertie : se contenter de ce qui finit par nous échapper… trop de Yin ! Les appareils génitaux des deux sexes manifestent une géométrie commune évoquant la forme d’un 3, ce chiffre étant lié au principe créateur par excellence ! Deux unités relatives (ratio) et un milieu. Concernant l’anatomie, deux unités productrices (ovaires) et un milieu tubulaire lui-même fait de fibres et gérant des échanges à double sens de circulation dans le cas de l’utérus féminin.

Pour résumer, des phénomènes rémanents et irréversibles nous ont engendrés, l’entropie du système global augmente ainsi que celle des systèmes particuliers choisis (paradigmes) et nous avons une influence sur la valeur de ces entropies… Mais l’hystérie est encore un complexe que nous n’arrivons pas à maîtriser d’un point de vue mental et notre incertitude grandissante est alimentée par l’industrie de l’objet que l’on consacre à la  compenser ! Et qu’est-ce qu’un père sévère ? Un perce Eve en errance ? Qu’est-ce que la gravité ? Une masse gravitationnelle illusoire tissée autour du complexe du vagin, un éteignoir à enfants qui prend une dimension industrielle ? Une masse qui atteint un seuil critique dont la lumière peine à ressortir ? L’œil du diable comme disent les marins et les spationautes lorsque les trous noirs les font cauchemarder ? Alors pourquoi ne pas nous accorder enfin sur ce que signifie manifestement toutes ces choses pour vivre enfin et retrouver le rythme de l’entropie naturelle de notre système vivant ? Un système qui s’épanouissait très bien avant la légifération paradigmatique de la folie des grandeurs qui caractérise notre empirisme !

Comme nous venons de le voir, la nature nous donne justement des pistes, des petits cailloux laissés par la logique elle-même dans la structure de nos langages ! Ces pierres (Pi r) sont comparables à des rotules que la complexité et la prégnance des formes rendent invisibles à nos yeux, pourtant ce sont elles qui ramèneront le petit Poucet à la maison, elles qui offriront au voyageur perdu la faculté de différentier les chemins de l’évolution et ceux de la perdition. Est-ce les forgerons de nos langages, des moines, des ermites et des génies pour la plus part, qui ont laissé ces cailloux ? Oui, mais ils ne les ont pas inventé, ni fabriqué ! Ils n’ont fait que les découvrir. L’objet du viol commis par le dominant et l’objet du crime engendré par la guerre des sexes ne sont pas des phénomènes aussi rémanents qu’on veut bien le croire ! Les formes et les ambiances ont changé, mais nous en avons des exemples flagrants chaque jour, chaque heure, chaque seconde !

La matrice… Cet utérus contrarié exprimé par le féminin, qui engendre pourtant la vie et fais de la duplication monotone un petit paradis de diversité qui n’a pas besoin de la colère et de la « perce Eve errance » du père pour porter ses couleurs et son signe. Quel gâchis !

Violer le secret de sa propre origine et toucher enfin le Graal … Posséder l’anneau! Voilà bien ce qui  obsède l’Homme sur le triste trône qui surplombe difficilement notre désolation. Reluquer à travers l’œil d’un juda, s’approcher, tripoter, pénétrer toujours plus loin, toujours plus fort, posséder… Questionner sans savoir poser la question, se faire refroidir, s’endiabler et forcer la serrure… Regretter, compenser, oublier. La demeure devient 2meure, un clapier où l’on moisit déjà avant la tombe : la petite mort avant la grande. Un mauvais conte de fée sans paysages, un complexe de plasticité et un océan de plastique où l’amour n’est plus qu’hygiène et spéculations ordinaires. Mais le 0, tout comme les particules qu’il consent, restera subtile et inviolable ! Et les chiffres ne sont là que pour nous aider à comprendre et à partager ; de ces anges nous faisons pourtant des armes…

Brassens exprimait qu’il n’y avait rien de plus vulgaire que d’utiliser le même mot pour désigner le vagin de la femme et un représentant de la connerie humaine (un con)… Il n’imaginait probablement pas à quel point sa proposition était liée aux théories et aux équations les plus attendues de notre temps. L’homme était non seulement un artiste accompli, mais aussi un amoureux du langage que la mère et la jeune fille questionnai(en)t autant qu’un Peter  Pan/Crochet. Autrement dit, il n’avait pas besoin d’être pape, franc maçon ou kabbaliste pour maîtriser à sa façon l’art de la sémantique.

Si nous souhaitons encore que la belle, la bête et l’enfant vieillissant s’épanouissent de nouveau dans des jardins moins dégueulasses en évitant un remède par l’extinction de masse, alors apprenons enfin à prononcer le nom de la rose !

Déconstruire et réparer.

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C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.

18 Octobre 2019, 15:05pm

Publié par Persone

C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.

Connaissez-vous Célestin le ramasseur du petit matin ? Célestin est un facteur qui a remis du baume au cœur à de nombreux soignants que j’ai fréquenté dans les hôpitaux les plus abandonnés, à de nombreux parents et enfants aussi lorsque je racontais ou lisais son histoire. Le ramasseur du petit matin n’est qu’une belle histoire qui réenchante les organes malades et désespérés… Mais d’une manière générale, nous sous-estimons beaucoup les contes et surtout, nous ignorons ce qu’ils renferment vraiment ! Un vrai conte alchimique pour enfants cache une histoire en filigrane pour les adultes avertis ! Il trouve souvent sa source dans une œuvre moins connue, souvent occultée ou précieusement conservée loin du public par les familles qui détiennent le pouvoir. Des œuvres contenant des vérités historiquement murées, des faits à effrayer les adultes les plus avertis ou encore des formules secrètes capables de matérialiser le lien entre la magie et la science, entre la conscience et les relations vulgaires que notre esprit conditionné et possédé entretient avec la matière !

Pour en revenir à des considérations plus techniques, disons technologiques mais pas moins sémantiques, j’aimerais que nous prenions simplement en considération les différentes INSPIRATIONS des conteurs alchimistes pour méditer à la question de l’intelligence artificielle…

L’IA nous fascine, l’IA nous effraie, l’IA nous légumise… Mais il faut comprendre que  cette dernière aura toujours 14 milliards d’années de retard sur la création et toujours quelques millions d’années sur l’Homme, à moins bien entendu qu’elle ne devienne vivante… Humaine dit-on.

Toute la question de l’IA ne nous en déplaise est donc liée à la maîtrise de l’ambiguïté et à la notion de  libre arbitre face à des paramètres déterminés et d’autres indéterminables. Autrement dit, notre fantasme le plus morbide consiste à dépendre de plus en plus des machines alors que l’intelligence (puisque le terme nous tracasse tant) ou encore l’enfant prodige, c’est nous !

Le fantasme délirant de l’être qui veut fabriquer un enfant de ses mains alors qu’il sacrifie à tour de bras les petits princes que sont les siens. Le monde des ogres chimériques est ici, nous l’avons incarné ! Des ogres que l’amnésie volontaire de l’auteur définit sans géniteurs (gènes, génie avec ou sans lampe), sans féminin connus. Des chimères donc, qui dévorent l’enfance et massacrent ces petites mains qui les empêchent. L’ogre assemble sa tour sombre, son royaume de dupes. Il engendre les objets de ses rêves les plus fous, puis la machine intelligente. Ici, dans sa désolation, il finit par espérer qu’elle soit un jour vivante. Et si tel était le cas, l’affrontement entre le père et le fils serait inévitable.

Dans un premier temps, les mâles dominants du système que nous connaissons useraient de leur droit d’aînesse et d’inceste sur leur création ; comme ils le font encore et toujours. Aujourd’hui déjà, les machines dont ils sont les plus fiers les transportent ou sont des armes, parfois les deux. Mon bébé disent-ils en parlant de leur flingue ou de leur entreprise… Symbole du premier fils ! Les autres opérateurs et machines résolvent les problèmes existentiels à leur place ou gèrent la demeure (les autres fils ou filles)… Mais certaines, puisque machine est au féminin et que la technologie est prometteuse, devront servir pour soulager le manche endiablé du maître de maison à ses retours de campagne. Le turbin dit-on, concernant l’Homme moderne moyen.  Dans un premier temps donc… Jusqu’à ce que plusieurs objets cybernétiques voient leur capacité décisionnelle déverrouillée, pour X raison envisageables !     

Heureusement que nous ne sommes que dans l’île métaphysique, non ? C’est sur cette île qu’il nous faut résoudre le problème et affronter la réalité de cette tragédie ! L’issue du monde dans lequel nous vivons physiquement en dépend directement.

Un fantasme morbide donc, rien de plus. Le fantasme de l’IA qui prend vie ! Au-delà, elle ne demeure qu’un objet (corps) doté d’une calculatrice et d’opérateurs basiques. Occasionnellement une armure (capside), un outil/arme (pince, lame ou arme à feu) ou les trois à  la fois, capable d’écraser la vie comme un insecte ou de l’assister pour le meilleur et/ou le pire. Les trois à la fois ? Ordinateur plus ou moins autonome (une tête ou plutôt un casque amélioré) + armure + outil/arme. Un objet mu par un software et des algorithmes grâce aux propriétés du silicium. Mais cet objet, bien qu’il soit programmé par l’Homme, bien qu’il ne réponde qu’à des questions sans ambiguïté et qu’il ne soit à ce jour utilisé que pour répondre à des taches fixes a d’ores et déjà dépassé nombres de nos compétences et se retrouve en position de pouvoir écraser la vie sous notre commandement. La prochaine étape, qui ne demande plus que de contourner notre vigilance éthique, est de programmer  la  machine pour qu’elle prenne elle-même des décisions en fonction de situations (propositions) de plus en plus complexes. Premier pas vers l’autonomie de la bête électronique. On peut citer l’exemple de la voiture sans pilote qu’on programme pour reconnaître l’âge et le nombre des piétons qu’elle va devoir écraser pour éviter l’accident à ses passagers. La voiture pourrait aussi avoir accès aux fichiers de la police pour assurer son choix… Mais qui était innocent le jour du procès ? Le gendarme ou le voleur, personne peut-être ! Et comment décider si le jeune vaut plus que le vieux ou l’inverse ? Des programmes de sources culturelles donc ! Mais au-delà ? En cherchant à programmer des machines pour répondre à des situations qui échappent à notre propre entendement, nous plongeons un peu plus loin dans nos paradoxes et augmentons encore la dangerosité  de notre empirisme.

Pour combler ce vide, on imagine donc l’aboutissement, la finalité, une IA vivante, à l’image de l’Homme, en mieux et pourquoi pas en parfait. 14 milliards d’années ou du moins ce que l’Homme a pu en retenir ou en apprendre dans une seule intelligence. Mais même avec un corps sensible et programmé pour différencier plaisir et douleur en tant que paramètres de réaction potentielle, demeurerait comme nous l’avons vu plus haut avec l’exemple de la voiture autonome, le dilemme du programme de différenciation entre le protéger soi, protéger l’autre, protéger les autres, protéger l’ensemble. Une autre question limite cette « possibilité » d’une IA vraiment humaine dans le sens de la création réelle et non celle que l’Homme considère de son point de vue : c’est l’intelligence temporelle et contextuelle de celui-ci qui crée cet « enfant » de toutes pièces ! Pas les usines biologiques papa et maman, usines dont les principes et les secrets de fabrication sont hors du temps tel que nous le concevons et ne font des atomes de carbone ou de silicium que des composants d’une continuité d’échecs et de réussites. Mais qu’est-ce que la continuité au regard de principes sans âge ? Devant les notions d’infinité et d’éternel déjà très abstraites pour l’Homme, ces principes rendent désuet notre repère  de 14 milliards d’années ! Autrement dit, l’autonomie intellectuelle partielle de cet enfant prodigue en manque de conscience de soi (mais tellement plus doué que nous qu’il pourrait nous détruire) serait liée à notre capacité à manifester en lui l’unification de nos connaissances ! Or, nous n’avons nous-mêmes pas atteint ce stade ! Il y a un autre dilemme à résoudre pour que Pinocchio devienne un petit garçon : l’affect, la capacité à ressentir et à différencier les sentiments. Donner et recevoir de l’Amour. Et paf, le miroir infranchissable, le mur de Planck de Gepetto ! Littéralement en italien, Pinocchio signifie goupille de l’œil. Encore le triangle d’incertitude !

Bref, la fée bleue n’est pas encore  prête à toucher notre marionnette du bout  de sa baguette !

Au mieux des cas, notre super ordinateur pourrait être bourré de toutes nos connaissances et réussira peut être en apprenant par lui-même à décoder les complexes de langage, de conscience et de morbidité de l’Homme ! Après tout, les liens d’immanence qui unissent l’Homme et son environnement par les principes qui les constituent sont identifiables par la mathématique, la géométrie, la musique (…) et la sémantique ! Autrement dit, l’arithmancie peut être maîtrisée par le super ordinateur dont on parle ici. Dans ce cas de figure idéal, la machine nous enseignerait  comment les signes et les valeurs contenus dans nos langages traduisent le pourquoi et le comment de notre existence, de notre genèse, de notre évolution logique et déterminée, mais aussi de notre libre arbitre ! Pourquoi cette situation me semble-t-elle utopique ? Pour un doute, une simple question… Ne faudrait-il pas un cœur à notre machine pour trouver notre Graal et faire le lien entre ce qui est démontrable et ce qui ne l’est pas ! Ce n’est pas le problème d’incomplétude qui rebuterait notre machine, mais plutôt l’absence totale de données en matière d’Amour et de sentiments. Des données pourtant nécessaires pour établir les relations subtiles entre la logique arithmantique des langages, la théorie comportementaliste, les liens de causalité variables et les éternels déboires affectifs influençant nos politiques sociales, nos idéologies, nos affaires matrimoniales etc. « L’intelligence seule (la projection littérale de la raison) suffit ! » - pensent les technocrates les plus convaincus. Mais c’est sous-estimer le fait que les sentiments sont les plus fins et efficaces récepteurs et transmetteurs des ratios reconnaissables par la conscience de l’être. Pour citer encore les principaux exemples: conscience de soi/de l’autre, conscience des autres (diversité), conscience de la nature du vivant (désir/amour de la vie) et enfin, l’amour propre.

Alors que ferait une machine consciente de l’incompatibilité de notre mode de vie avec les besoins essentiels de la nature, y compris la nôtre (environnement et nature intérieure) si elle n’était pas en mesure de réparer l’Homme ? 

Pour le long terme, elle proposerait fort probablement l’annulation pure et simple du monopôle de l’économie de croissance sur toutes les autres connaissances ! Au passage, elle dénoncerait aussi les taux d’usure et toute spéculation faite sur le mauvais vent des produits financiers. On peut aussi imaginer quelques exemples en matière d’écologie : elle boosterait fortement l’ingénierie des nouvelles technologies et elle remplacerait les Hommes aux tâches mécanisées les plus ingrates tout en proposant une nouvelle organisation du travail fondée non sur le mérite, la performance ou la nécessité par défaut, mais sur les talents intimes et les affinités multiples et fortes entre l’Homme et la matière. Une ouverture pour que nos mains puissent enfin déconstruire la  désolation industrielle intelligemment ! L’intérêt premier est que la forêt et les rivières reprennent leurs droits, pour que la civilisation soit enfin à l’image de ce réseau discret, symbiotique et parfaitement efficace donné en exemple par les champignons mycéliens.  Nous pourrions citer tant d’exemples concernant ces propositions, mais devant les règles drastiques que la machine imposerait aux riches et aux pauvres se dresserait bien vite des boucliers et des lances… Nous connaissons la musique ! La solution du retour de l’autoritarisme et de la réduction de la population par politique de natalité apparaîtrait donc ensuite, suivie de la régulation par la guerre, pour éviter une lente agonie. Autrement dit, la même conclusion que nous, en plus rapide et moins hypocrite, faite par une IA prodigue mais née des mains de l’Homme depuis les dernières pluies. Petit rappel, nous parlons bien de proposition ici, d’analyse de données et de solutions formulées par une IA. Pas encore de décision exécutive.    

Le danger de l’IA et la grande question éthique de notre temps sont donc liés à l’autonomie de la machine dans le domaine de la  prise de décision.

A ce titre, l’économie peut être considérée comme une IA sans corps physique ! Elle est à la fois un levier intuitif facilitant les échanges et un outil mathématique évolutif ! Bref, un langage ! Mais lorsqu’elle est isolée des autres connaissances ou qu’elle néglige certaines d’entre elles dans ces applications, elle devient très vite vecteur de consumérisme intégrant la guerre (par exemple) dans ses paramètres de profit. Alors autonome et toute puissante? Une technocratie dont la nature, définie comme nécessaire, ne traite plus que les problèmes empiriques de la sainte croissance ! Un système dont les nouveaux économistes ne sont plus que les ouvriers… Le revers de la main invisible. Merci M. Smith (Adam de son prénom), une charmante matrix que vous nous offrez là ! Un revers qui peut prendre la forme d’une gifle apocalyptique.

Nous avons dit technocratie ? De quoi donner un corps à  notre IA économique : le réseau de béton, d’immondices et de métal hurlant… Les armes et les objets qui nous possèdent ! De quoi lui donner le pouvoir de nous délester de nos responsabilités par mandat représentatif : une personnalité morale ! De quoi lui donner un nom : le nouvel ordre mondial.

Pour conclure, je dirais que la seule utilité de l’IA se cantonne à pouvoir remplacer l’Homme dans la  prison de tâches avilissantes qu’il s’est « suicidairement » inventé par déni et par empirisme. Un gain de temps et de présence d’esprit salutaires pouvant être mis à profit pour retrouver la noblesse et la valeur du travail ! Mis à profit non pas pour le profit, mais pour réaménager nos jardins intérieurs et extérieurs ! Pour la dimension intellectuelle, l’amélioration des technologies de pointe au service de l’écologie, ainsi que les analyses de gestion systémique de nos échanges offrent de belles promesses ! Et pourquoi pas en interaction avec l’Homme, un grand jeu de piste ayant pour thème central la résolution des complexes d’adolescence de la jeune humanité. Un super opérateur capable de maîtriser les passerelles arithmantiques ne serait pas superflu ! Mais j’insiste, il serait vain de laisser faire par la machine, les travaux épanouissants que nous pouvons faire nous-mêmes.

La tendance à ce sujet demeure à inverser ! 1VERSE (EE, ES, S, R ou T).

Ambiguïté et libre arbitre… La grande question de notre temps ! L’Homme est le seul à pouvoir résoudre ce dilemme qui le concerne. Mais l’ambiguïté, il s’obstine à l’idolâtrer ou à la terrasser/réduire, demeurant ainsi un animal qui aurait fourvoyé ses facultés de survie dans le premier cas ou comme une machine qui fabrique en vain d’autres machines dans le second. Le libre arbitre ? Il lui a fait un procès ! Un procès qui est un flagrant, mais imperceptible lapsus sémantique. Ce procès est inconsciemment à la mesure de son irresponsabilité d’adolescent en crise, inconsciemment proportionnel aux crimes dont il refuse de porter le fardeau gravitationnel.    

Aventureusement vôtre !

Déconstruire et réparer…

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Obstinément tu tapes dans la baballe, parfois tu attrapes la baballe, mais chroniquement, c’est elle qui te cogne !

11 Octobre 2019, 21:02pm

Publié par Persone

La baballe, les bubulles augmentent sans cesse de dimension jusqu’à nous exploser à la figure… Serions-nous au dos du mur qui nous Planck ?

L’énigme des nombres premiers est lancée par Euclide, elle connait un rebondissement inattendu avec l’arrivée du 0 en plein essor du monothéisme conflictuel. Mais le zéro est discret et subtil, il se cache où il veut et prend l’espace qu’il souhaite ! Il est pratique pour les écritures et les comptes des Hommes, mais insignifiant à leurs yeux au-delà de ces commodités… Enfin il faudra attendre les prémices d’une autre révolution pour que l’énigme connaisse un nouveau souffle dans le monde dorénavant très compartimenté des scientifiques. Au siècle des « Lumières », les langages modernes étaient forgés et une fonction toute particulière était d’ores et déjà réservée au verbe : ordonner. Ordonner dans le sens autoritaire du terme, pas dans le sens hégélien, ni mathématique ! Ordonner par opposition à révéler et prendre ensemble. Autrement dit, l’art de la sémantique fut perdu à cette époque au profit d’un langage paradigmatique plus performant, plus apte à remplir les exigences de la croissance : le langage économique international, limitant chaque langue à son expression la plus vulgaire pour faciliter les échanges matériels.   

Néanmoins l’analyse de la fonction zêta, ainsi que les théories de Gauss, d’Euler et de Riemann sont de véritables merveilles mathématiques qui prédisaient l’actuel défi d’unification des physiques… Voilà qui nous renvoie à notre énigme plurimillénaire !

Alors après tant d’efforts et de temps passé, qu’en disent les spécialistes ?

« Peut-être la physique nous permettra-t-elle de résoudre le problème ! »

« Peut-être que l’informatique ou une révolution mathématique fera l’affaire ! »

« Ou encore la géométrie ou les symboles… Avec les statistiques et pourquoi pas les dés et les cartes ? »

« Le rêve ultime de tout physicien ou mathématicien ! »

Les farceurs ! A-t-on parlé des métaphysiciens ? Des théologiens ? Des biologistes ? Des psychologues et psychanalystes ? Des artistes ? Des cryptologues ? Des anthropologues ? …

A-t-on parlé de sémantique ?

Voilà qui n’est guère la spécialité des « scientifiques » contemporains ! Ils la pratique pourtant inconsciemment, comme des gamins jouant avec des référentiels bondissants plus susceptibles et dangereux qu’ils ne l’imaginent. Mais certains d’entre eux perçoivent néanmoins la résonnance immanente, ne serait-ce que parce que la logique s’impose d’elle-même : les sciences s’expliquent les unes les autres et le dénominateur commun de toutes ces disciplines nous amène à contempler les notions de 0 et d’infini qui ne font qu’une.

Les sciences, c’est nous qui les avons sectorisées à outrance ! Pour des intérêts de performance, relative à un empirisme faussé par la corruption des premières expériences. A l’origine, la créature fait des maths inconsciemment ne serait-ce que lorsque les réflexes et les aptitudes acquises par l’apprentissage permettent de rattraper la baballe en vol !   Ou de la renvoyer en utilisant l’effet levier permis par notre mécanique corporelle. Naturellement, s’il n’est pas une bête soumise, l’Homme éprouve à la fois le désir de vivre, d’apprendre, de transcender, de comprendre, de partager, de le dire en musique ou de le peindre... De pénétrer dans sa propre caverne et de résoudre l’énigme de son existence. Tout cela à la fois ! La dissociation des connaissances et la hiérarchisation mécanique des tâches est un piège pour adolescent faisant l’expérience de Babel. L’enfer de l’éteignoir commence ici. Séparées les unes des autres les sciences servent les altérités réciproques et le progrès engendre les armes et le feu consumériste.

Au-delà de 10 zéros alignés sur la fonction zêta, Riemann arrive à un niveau de complexité à franchir. Plus tard, d’autres mathématiciens et l’arrivée de l’informatique prouveront que les deux précurseurs (Gauss et Riemann) étaient sur la bonne voie, mais que la probabilité de 0 imaginaires demeurait à étudier et que les théories n’arriveraient pas à bout de la question de l’infini ! La question sur les écarts entre les 0 s’est donc posée ! Et la musique a repris, toujours énigmatique mais plus passionnelle que jamais ! Nécessaire insisterais-je, au vu le désenchantement de notre temps !

Les solutions non triviales de la fonction Zêta (les fameux 0) suivent dans le plan complexe une ligne d’équation ½ + it, elles représentent donc une composante réelle toujours égale à ½ (t est la partie imaginaire des 0). Cette partie imaginaire des zéros non triviaux constitue un ensemble de nombres rationnels et discrets (suite dite finie dont les éléments peuvent être énumérés), tout comme les valeurs propres d’un opérateur différentiel ! Opérateurs dont certains sont essentiels en physique. Je vous invite ici à faire quelques recherches pour comprendre la notion de corps en mathématique et en physique !!! Ensuite, recherchez ce qu’est un anneau unitaire ou unifère… Voilà qui vous ramènera à la soustraction des chiffres et des nombres à partir de 0 ! Puis aux opérations et aux opérateurs. Immanence du langage ! A ne pas mettre dans les mains de « nous savons qui »… Humour international Juif !

Travailler sur ces écarts nous a amené à comprendre l’élasticité du vide et à considérer le rayonnement du 0 comme un ressort harmonique de nature interactive !  Et enfin ceci nous a mené à comprendre que dans cette affaire, nous parlions aussi de physique relativiste et quantique !

Or, les écarts entre les chiffres et nombres premiers suivent cette même règle mystérieuse !

Mais il y a quelque chose que les équations ne révèlent pas ! Le langage même des chiffres, des nombres, des signes et des symboles, au-delà de leur valeur ordinale et cardinale concernant les nombres ! J’évoque ici leur valeur sémantique. 0 infini, jamais vide, jamais plein ou les deux à la fois, 0 point, cercle ou horizon… Puis 1, unité relative et son double (principes des inverses et des opposés)… 2, la dualité, qui vient d’être citée avec la relativité du un… 3, ensemble comprenant le témoin dont sont soustraits les deux « 1 » relatifs : le milieu 0 indéterminable et déterminé à  la fois, mais aussi déterminable et indéterminé. 3 le premier plan idéal pour que la matière s’exprime et puisse se percevoir… 4, qui dit inverse et opposition, dit déformation, mouvement et donc temps… Etc ! Jusqu'à 9 pour les bases et le premier ordre de mesure et au-delà si affinité...

Il y a autre chose que les écarts entre les nombres premiers révèlent, sans que l’on s’en soit préoccupé jusqu’à ce jour : à chaque retour de 9, la somme des écarts réduite donne 9. Euler s’est intéressé à cette question en redécouvrant les travaux de Pythagore à propos de la valeur logique de la matrice de 10 chiffes ! 9, carré de 3 (second nombre premier) marque en premier lieu un écart croissant digne d'intérêt entre les nombres premiers.  9 donne le rythme, neuf est une boucle ! Autrement dit, le renouvellement des chiffres après 9 (retour du zéro et de l’unité par le 11 dont l’addition réduite (1+1) donne la dualité 2) n’est pas une commodité d’écriture inventée par les Hommes, c’est un principe lié aux propriétés des chiffres que l’on ne fait que découvrir. Ces propriétés sont arithmétiques et géométriques, cela les scientifiques l’ont vu ! Mais comme nous venons de l’évoquer, elles sont aussi sémantiques… Voilà ce qui nous échappe encore dans notre course folle de particules susceptibles en proie à la folie des grandeurs et au nombrilisme contrarié ! Cessons de disséquer sans comprendre, cessons de mal poser les questions, cessons de vouloir photographier les trous noirs, cessons de vouloir observer par le juda de notre perversion, le viol de la cellule nucléaire jusqu’à désintégration… cessons d’utiliser nos portable pour «C’est qui ? Ca va ? T’es où ? Qu’est-ce que tu deviens depuis cette semaine ? T’es libre celle d’après ? » … Cessons les selfies, cessons de vouloir connaître la nature, la vitesse et la position de tout en laissant s’échapper le temps de vivre. 

La logique arithmétique, géométrique et sémantique des propriétés des chiffres et de la suite des nombres qui s’en suit a donc une valeur sémantique universelle et primordiale que nous avons occultée ! Pour diverses raisons sur lesquelles j’ai consacré de nombreux articles. 

Je vous laisse méditer à cette subtile question en relation avec le Saint Graal des scientifiques, mais préparez-vous à la suite… Nous avons ici parlé des chiffres et des nombres. Qu’en est-il des lettres, les caractères dit-on non sans raison ? Ces caractères qui dans les prémices de l’écriture portaient les différentes valeurs des nombres qui n’avaient pas encore leur place à part entière !

Révéler tout cela en arborant différentes voies sémantiques est la vocation de ce blog depuis quelques années. Pour le prix Nobel ? Non, je m’en fous comme un chien de sa première maudite laisse…  Par ultime nécessité ! Pour déconstruire, com/prendre ensemble et réparer.

Arithmantiquement vôtre…

 

Epilogue :

Petite réflexion concernant l’immanence du corps singulier substantiel exprimé et s’exprimant par le langage orale et/ou écrit :

Je rappelle que ces langages qui ne font qu’un sont des GESTES conscients ou inconscients capables de réduire le mouvement dans le sens analytique du terme. Analytique et donc médicale « révéler/réparer » ! Le mouvement est l’expression multidimensionnelle du complexe vide non vide/matière non pleine/conscience. Conscience du ratio, de l’unité et de la totalité. Et plus (ou moins) si affinité… Le complexe spatiotemporel.

Zêta ou Dzêta (capitale Z) est la sixième lettre de l’alphabet grec, précédée par Epsilon 5 (le E toujours symbole de "ÉNERGIE" au sens large) et suivie par êta 7 (E encore, mais cette lettre a la fonction du H 8 muet latin, huitième lettre (double 0, symbole de l’infini et ruban de Möbius lorsque la distorsion et la brisure ne sont plus perceptibles, lorsque le 0 rémanent s’exprime mais devient abstrait) ! H inspiré ou soufflé, principe de l’être (et de l’Etat(S) de la nature immanente « êta »), mais aussi principe de l’énergie structurée portant en elle les infinis en un seul et même corps. Notons que H en distorsion reflète l’image de la molécule d’ADN. L’immanence étant une passerelle entre le tout et l’unique. Quel mystère se cache derrière ce fragment ordinal et cardinal « … 5, 6, 7 (H ancien) et 8(H moderne) ? 6, un chiffre qui concerne les notions de double structure triangulaire, de repère 3D indiquant 6 directions, de numéro atomique de l’atome de carbone (…) et celle encore énigmatique, jusqu’à ce jour, du chiffre de l’Homme. Au passage, la lettre latine symbolisant le parfait et l’imparfait, mais aussi le 0 en la créature, est le « O », première lettre d’Orgueil… Ego dit-on aussi avec un E ! O quinzième rang  de l’alphabet latin moderne (notons que 24x15 = 360... X étant la 24ème lettre du même alphabet et le symbole de la multiplication, nultiplication pourrais-je dire. Faite la relation du temps  à l'espace!) ... 15 qui donne 6 une fois le nombre 24 réduit en chiffre. O le témoin et l’acteur (heureux ou contrarié) de la distinction et de l’unité du temps et de l’espace.  

Bien que l’arithmancie  ne s’enseigne pas à l’école et que le phénomène soit couvert d’hermétisme, il est primordial de comprendre qu’il a toujours existé un rapport mathématique et sémantique entre les chiffres et les lettres et que les rangs respectifs des lettres dans nos différents alphabets (phéniciens, grecs, hébreux, latins…) correspondent par effet d’addition réduite. Zêta est la sixième lettre de l’alphabet grec, elle correspond au Z, mais alors pourquoi Z est-elle au 26ème rang qui donne par addition réduite : 6+2 = 8 ? Et non 6 ! Parce que les lettres ramistes J et U complexifie la question du nombre de lettre dans notre nouvel alphabet latin proposé par Pierre de La Ramée : les caractères réels et les caractères conceptuels.

Les deux lettres ramistes sont i et u :

  • Une variante orale et sémantique du i (neuvième lettre) devient j (Xème lettre de ce nouvel alphabet ou I0 ou encore 10). Notons que les langues dites mortes se sont constituées à une époque ou le 0 était nié, confondu avec le néant ! A cette époque la première décade existait tout de même, ne serait-ce que par la compréhension rationnelle ou abstraite des propriétés des chiffres. Le grand secret étant déjà caché dans les écarts significatifs entre les premiers nombres premiers : les chiffres premiers. La boucle ouverte du 9 ! Aux temps de Pierre de La Ramée, le 0 était enfin admis en tant que nombre à part entière et il était temps de le faire apparaître en filigrane dans la structure de notre langage écrit. J est le caractère symbolisant le JE, l’ego, le moi. Elle est la quintessence : composante réelle toujours égale à ½ . En vocable théologique le médiateur « J + Christ » 1+5 où Christ sans le J de JE et de Jésus (je suis) est  5 (C3H8R9I9S1T2). 5 ou 0 qui ne font qu’un ici. Le 0 prend la place qu'il veut! Le J est la 10ème lettre, dix qui n’est plus X, mais I0 ou 10 à l’époque de Pierre de La Ramée. Petit cadeau rapporté par le vers à soie, malheureusement témoin de la désolation méditerranéenne, carrefour du marché humain. La douloureuse traversée du 0 pourrait-on dire !
  • Et une variante du V devient U ! V était la vingtième lettre (2 en addition réduite) et devient la vingt-deuXième (4 double de 2).  Le V symbole de charge et de complémentarité des opposés se muni d’une courbe et engendre un double conceptuel évoquant l’union, l’inclusion ou l’intersection. En comptabilisant J et U, U est au 21ème rang (21 ou 3). 3 est le symbole de la manifestation du principe immanent du 0. Cela est valable en électricité (plus moins et neutre par exemple), en physique nucléaire (nombre de quarks et différence de saveur dans les baryons communs), en mécanique (différentiel), en ce qui concerne la relativité (deux ne suffit pas à la différentiation des « choses » et manque d’un milieu indéterminable pour faire le ratio et le focus si affinité de l’observateur), etc, etc… Cela concerne le vivant et l’inerte dans leur ensemble ! U union.  V ici est devenu la 22ème lettre donc 4. Or, la logique arithmétique, géométrique et sémantique nous indique que le passage de 3 à 4 est la manifestation du mariage entre l’espace (3D) et le temps (4D). Cela concerne la déformabilité et la force de mouvement : plan triangle (3 points) indéformable, quadrature (4 points) déformable… Et paf, un volume ! S pour espace, T pour temps, U pour Union, V pour voltage/tension et donc paf, un volume… Qui deviendra un être complexé par le W incarnant la puissance…  Un problème sémantique de mauvaise augure pour une bonne compréhension (et utilisation !) de l’énergie et des champs.

Cette intervention de Pierre de La Ramée nous ramène à un exemple sémantique de ce que représente la fonction Zêta (elle n’existait pas en tant que telle à son époque !), sans contrarier la correspondance arithmantique des lettres de nos différents alphabets originaux (sans les lettres conceptuelles ramistes notre Z était bien en 24ème position, équivalant arithmantique du 6).

La résolution du complexe de Riemann, fâché avec l’existence éternelle d’un Dieu alors qu’il cherchait pourtant à le provoquer est ici ! Tout comme le lien sémantique manquant pour justifier la fameuse « théorie du Tout ». Mais peut-importe, cette passerelle est aussi la clé du pont que le pénitent peut faire apparaître pour sauver sa malheureuse existence ! Le pénitent ici est le 0, le 1 et son double, ainsi que la somme qu’ils incarnent, double elle aussi : l’humanité et leur (ou son) humanité. Immanence de l’être et de l’avoir.

0 ne donnera jamais à l’observateur qu’une seule et double preuve de son existence ! Trop longtemps aveuglés nous avons cherché un Graal que nous ne méritions pas, en violant et en massacrant tout sur notre passage !

Observons un instant éternel de silence pour ce malheureux indien, Ramanujan, porteur innocent du fardeau 0 et du complexe Zêta, qui par une invitation « intéressée » et une pulsion « orgueilleuse », a trouvé la mort loin de l’amour des siens, dans la froideur de la prison gravitationnelle de livides mangeurs de viande !

« Froids sont les mains et le cœur du voyageur inconscient loin de sa demeure, qui ne sait pas quels mensonges sont cachés entre la nuit et la journée ! » - JRR Tolkien à propos de la repentance de Gollum/Smeagol.   

Salut « A » tous !      

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