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Le blog de Persone

exercices de logique

Gilets jaunes, gilets rouges et gilets noirs...

31 Décembre 2018, 11:46am

Publié par Persone

Gilets jaunes, gilets rouges et gilets noirs...

Que de tensions entre le nord, le sud, l’est et l’ouest ! Le froid, la chaleur, la faim et la soif entre le nord et le sud. Et d’est en ouest, des mensonges sans nom se tissent entre la nuit et le jour ! On parle de nouvel ordre mondial… Quelle comédie humaine ! La globalisation et ses symptômes de tribulation manifeste semblent le reflet de l’incapacité de l’Homme à se gouverner lui-même. Entendons ici l’incapacité à trouver un accord entre ce qu’il gouverne et ce qui le gouverne.  Le bel avenir du mal disait Nietzsche, prophétisant les cauchemars d’un Darwin ou d’un Spinoza : l’anthropocène ! 

 

Petite avalanche de Gilets jaunes et effet papillon…

 

Une Grèce emportée par nos hypocrites tempêtes vers le nouvel orgueil qui s’éveille à l’est, une Angleterre et une France ingouvernables… Et au-delà de cette Europe dont l’amour propre est pris en étau par les caprices de l’ouest et de l’est, des vaincus fraîchement vainqueurs et convaincus de devoir devenir les nouveaux acteurs du cauchemar de Darwin. Les raisonnables fossoyeurs du cimetière humain…

Peter Pan avait donc raison, les adultes ne valent pas une moitié de poisson pourri !

Malgré les innombrables faiblesses qui la minent, la France n’en est pas moins un symbole fort de l’émancipation de l’Homme moderne et de la construction européenne. Dans la débâcle, elle ne fait que suivre la Grèce ou l’Angleterre, mais sa réputation et son influence pourraient-elles encore sauver ce qui reste à sauver ? Autrement dit, l’Europe est-elle prête à sacrifier la France ? L’importance des évènements français, jusqu’ici prétexte à humour dont l’air du temps porte à douter de la légitimité des railleurs, pourrait-elle pousser le vieux continent à abattre enfin ses mauvaises cartes et ses vieux mensonges, pour limiter les dégâts provoqués de longue date par tant de sérendipité et de férocité compétitive ? Nos vieux ennemis et nos ex-colonies parlent de férocité blanche…

Tentons ici d’harmoniser les goûts et les couleurs en partant des gilets jaunes…

A propos de la révolution permanente, de l’escalade des évènements :

Avant de propulser la Russie dans l'enfer productif, Lénine écrivait "que faire?" Il aurait dû lire Gandhi en revenant de son voyage "initiatique" vers l'ouest.

Malheureusement toutes les méthodes pacifiques ne sont pas forcément pacifiques du point de vue des conséquences.

Un exemple d’actualité et sujet à polémique : la technologie MAGRAVE et les armements issus des progrès en mécanique des fluides permettent à leurs détenteurs (Poutine par Iran) d'affirmer posséder une arme aussi dissuasive que le nucléaire, mais pacifique puisque n'affectant que les systèmes électriques et électroniques des pays visés. Mais imaginons toutes les grandes villes d'un pays comme le nôtre, privées de jus! Combien de temps donnez-vous aux habitants privés de DAB et de moyens de paiement, pour qu’ils se transforment en prédateurs sans scrupules? Résister à la faim et à la soif n'est pas une discipline occidentale!

Autre solution pacifique concernant cette fois la révolution sociale : « videz vos comptes et mettez les banques en faillite ! » Mettre les banques en impossibilité de solder les comptes est en effet une solution pacifique ! Mais qui n'est pas sans me rappeler le crash des années 30. Pour renverser la donne contre leurs adversaires, des spéculateurs avaient fait paniquer les actionnaires et les épargnants, provoquant une avalanche d’événements de crise qui ont participé à l'escalade vers la guerre totale!

Méfiance donc ! Régler nos problèmes de bonne conscience progressiste globale, d'hypocrisie internationale, de nivellement par le bas et d'hermétisme total concernant la théologie, la gnose, la science et l’économie, serait déjà un bon thème de départ pour une véritable révolution : l'évolution des consciences.

Mais revenons à nos moutons et à nos gilets jaunes :

Ces derniers, portés par certains, ne sont pas de nature à valoriser le mouvement dit-on…

Parlons des casseurs :

Des instruments politiques de l’opposition ? « Cousin, on est plus dans l’ancien temps » dirait un jeune gangsta ! Plus besoin d’agitateurs pour être agité, « on va lui niquer sa mère au système » ! A la confusion, s’ajoute les raisins de la colère et le nombre croissant d’individus prêts au « passage à l’acte ». Reste à définir l’acte… Certains coûtent très cher aux riches, d’autres à l’Etat et aux contribuables et d’autres encore à la vie !

Evoquons aussi des voix antisémites :

Ont-elles encore besoin d’être motivées par un FN pour remettre le complot juif au goût du jour ? Le complot juif, le complot de l’establishment, mais aussi le complot des illuminati et le complot extraterrestre…  Dans un monde où tout se vend et s’achète, le complot global a bonne presse, il est aussi un juteux fonds de commerce… Confusionnisme encore ! Dieudonné par exemple est venu distribuer quelques quenelles sur les lieux d’agitation. Ce « Dieudo » qui a brillé en son temps, avant de céder à l'engrenage du conflit ciblé, des mauvaises fréquentations et de la vulgarité gratuite! Soral a-t-il suivi la quenelle ? Avec quelques amis parmi les nombreuses franges du nationalisme arabe ? Quelques soutiens outre atlantique peut-être et pourquoi pas de la part de juifs orthodoxes intégristes… ?  Une charmante époque ! Et probablement une comédie poilante pour un Poutine ou un Xi Jinping.

J’ose une métaphore sans âge autour de ce nombril qu’est la  mer du milieu : notre corps, notre royaume, notre sanctuaire, notre terre promise,  n’est pas méritée ! Ses eaux et son atmosphère sont empoisonnés, sa robe végétale et sa chair sont souillées et malades et les esprits qui y incarnent leur folie sont dissociés, mal associés et corrompus… A qui la faute ? Au Juifs ? Aux romains ? Aux arabes ?  Nous avons tous notre hypocrisie et notre amnésie sélective !

Autrement dit, les casseurs politiques, le fruit de la colère, la revanche de la zemblanité et les vieilles rancunes ressurgissent au même carrefour, et l’échiquier que l’homme a conçu contre lui-même se consume plus vite que jamais !

Raisonnablement, la dérive des gilets jaunes est de bien mauvaise augure et la situation globale de l’humanité est bien trop critique pour que la France se permette encore d’abattre ce genre de carte!

Risquer un crash bancaire, coûter des milliards aux contribuables et réclamer la tête du roi ne défend pas les gaulois, mais en font la proie des prédateurs spéculateurs que nos empires ont colonisés ou trahis jadis!!! Longtemps, les guerres de religion et l'hermétisme sémantique entre les peuples ont servi de prétextes à des intérêts purement politiques inhérents à l’appétit morbide des empires! (*) Voir les liens sémantiques établis avec la notion d'empirisme, en note de bas de page. Nous avons ici la belle et illégitime excuse offerte par l’illusion commune du choc des civilisations. De nos jours, la compétition économique (compétition qui cache guerre) et la révolution permanente sont de nouveaux paradigmes fourre-tout auxquels l'orgueil des nations nous a fait souscrire. Un prétexte qui nous apparaît comme "too big to fail"... Une hypocrisie dont la valeur prégnante est indexée sur notre déni collectif, un mensonge sans âge ni frontière qui engendre le fait que défendre les causes des uns revient souvent à nuire aux autres ou à nous menacer tous. L'absence de solution pour sortir de notre impasse et l'utopie des revendications classiques des peuples trouvent ici leur source et le rocher qui la bouche! Tous, nous avons trop longtemps croqué dans un fruit pourri. Rendons enfin à Peter la vérité inatteignable qui lui appartient !

Conclusion :

L'esprit gouverne la matière et pilote aussi le Léviathan que nous avons dressé! La solution pour sortir de notre invincible échec réside dans la mémoire, l'honnêteté, le cœur et l'effort intellectuel de chacun. Un pont sémantique entre politique et art, science et religion existe, mais il se mérite! La réparation de l’Homme et de la société qu’il incarne, ainsi que la paix entre les peuples commencent ici ! Une fois réparée, l'humanité ne dépendra plus de ces prétextes "too big to fail"...

A méditer tant que faire se peut.

 

* Note:

Empire/en pire/empirisme: l’étymologie des mots est souvent complexe dans le sens où elle concerne en premier lieu la racine historique, puis les sens prêtés ultérieurement aux phonèmes ou au terme global dans d’autres langages dérivés. Empire vient du latin « imperium » et empirique de « empirica », « empiricus » concernant le latin… Ou de « empeiria » concernant le  grec ancien. La racine commune choisie par les linguistes français est péri (autour) par jeu sémantique, ainsi que pour exprimer la notion d’expérience : ex (avant – en fonction du vécu) péri (autour de la question « d’ensembles et de sous-ensembles ») ence (indique la durée, la continuité). L’expérience est une chose, la nature d’un Empire en est une autre et l’empirisme aussi, les trois étant liés. Les linguistes ont probablement trouvé pertinent de manifester dans la structure même de notre langue, le subtil point commun reliant les notions « Empire » et « empirisme », la dernière désignant dans un premier temps le protocole médical : dans chacun des cas, une expérience humaine prend en charge la gestion de l’organisme collectif ou individuel et se retrouve à devoir remédier à des déséquilibres communs, mais aussi à ceux, souvent plus pervers engendrés par les remèdes ! Empire exprime une entité qui empire ou s’améliore, pour le meilleur et pour le pire, le tout restant lié à la notion d’expérience « remédier et savoir prévoir le pire ». En Français « Imperium » signifiant le contrôle devient « Empire » pour des raisons de musicalité et de pertinence sémantique, arithmétique et géométrique des lettres I et E.  Des jeux subtils entre ces deux lettres font aussi le rapprochement des mots « pire » et « périr ». Au moyen-Age, le jeu sémantique fondé sur empire - en pire - empirisme était plus populaire qu’aujourd’hui et on ironisait en caricaturant  les médecins et les empereurs pour les dommages collatéraux qu’ils engendraient.

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Un joyeux Noël ! Brillant comme une larme de joie et de tristesse... Union!

24 Décembre 2018, 17:13pm

Publié par Persone

Un joyeux Noël ! Brillant comme une larme de joie et de tristesse... Union!
Un joyeux Noël ! Brillant comme une larme de joie et de tristesse... Union!

A quoi ressemblerait une civilisation entièrement Nietzschéenne?"

A un paradigme que Nietzsche lui-même n'aurait pas souhaité. En toute légitimité, Nietzsche incarnait la zemblanité, il le payait cher et peu étaient à la hauteur des prophéties de ce cœur malade d'amour, témoin de la décadence de ses semblables. Mais s'il avait eu des enfants à charge en tant qu’Etat, il aurait été contraint, comme un Rousseau, de les abandonner aux grands vainqueurs de l'Histoire. L'état, par essence, est une gouvernance systémique. Lorsqu'il est gouvernance d'un collectif, sa seule fonction légitime est de vérifier que les intérêts de chacun restent en adéquation avec les besoins de tous et de comprendre l'origine et les mécanismes d'un déséquilibre, lorsqu'il survient. Le devoir du médecin et toute la complexité des soins! Nietzsche aurait probablement répondu "Réveillez-moi Spinoza qu'on en finisse enfin! Nous discuterons de politique ensuite"... Autrement exprimé, la meilleure des idées, si elle s'impose en paradigme, devient vite la Némésis de la cause qu'elle défendait.

Cependant, la question est poétique et intéressante! J'imagine qu'à cette civilisation, manquerait le désir non contrarié et la joie de Spinoza. Une civilisation capable d'organiser la rencontre "Spinoza-Nietzsche" et de réunir les deux cœurs aurait probablement la faculté de réparation, l'intelligence du recyclage (déconstruire/refonder), le mérite du Bonheur, une noblesse de sentiment la rendant de nouveau digne de ses enfants...

Encore joyeux noël à tous ! A l'adulte aussi marmonnerait timidement Peter Pan, ce vieil enfant et ce jeune vieillard que nous sommes... 

Et merci à l’angélique engin d’argile et de poussière d’étoile réfléchissante qui a véhiculé cette idée jusqu’à ma  porte ! Nietzshéoze et Spinozite enfin unies dans le tube de Newton et les ballons de Pasteur...

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La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...

22 Décembre 2018, 21:15pm

Publié par Persone

La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...
La problématique rémanante et récurrente des juifs, des romains et des arabes...

C’est celui qui dit qui est et tar’ ta gueule à la récré !

 

Sur les réseaux sociaux s’expriment les innombrables voix du peuple, pour le meilleur parfois, souvent pour le pire ! L’Homme pressé, militant ou non, se fait voir et entendre dans la brume électrique, siège d’une vie parallèle sans fond ni la  moindre consistance.  Dans ce merveilleux cauchemar virtuel, incontournable et énergivore, les petits Hommes que nous sommes devenus errent parmi les trolls, les buzzers et les pirates, en quête d’une perdition moins douloureuse ! La toile prend ici la forme de l’humanité moribonde, allongée sur un brancard de fortune improvisé pour son autopsie pré-mortem. Le politiquement correct n’a plus court ici, tous se dévoilent vulgairement : les passifs, les actifs, les opportunistes, les usurpateurs, les virus, les dégénérescents, les gros estomacs, les phallus en puissance, les petits et les grands cœurs, les petites et les grosses têtes…

Au final dans tout ce cloaque d’information, chaque fil de discussion, si sordide soit-il, devient une photographie pertinente de notre état général !

Prenons en exemple le sujet du sionisme et de la Shoah : sans le politiquement correct, l’agora cybernétique « se lâche » et nul observateur ne peut plus nier l’extrême violence qui se larve derrière l’illusion de notre climat tempéré ! Le paradoxe est ici : l’homme contemporain va de l’avant, il pense que le progrès et ses nouvelles contraintes matérialistes l’ont légitimement et raisonnablement libéré du poids de son passé ! Il s’aventure donc librement, en toute légèreté, protégé par l’interface de son écran, sur les terrains les plus brûlants. Or, si par malheur cette interface disparaissait, si venait subitement la famine, la guerre ou une vulgaire panne d’électricité prolongée en zone urbaine, nous pourrions tous constater à quel point les blessures et le déni du passé seraient prétextes à une nouvelle boucherie humaine !

Ces sujets brûlants, instrumentalisés par le Pouvoir et vulgairement discutaillés en coulisses ou dans « la cuisine du diable », sont aujourd'hui plus que jamais prétextes à conflit global ! Tout comme cette haine qui s'installe à travers la radicalisation des esprits et nous rejoue le scénario "guerre sainte" VS "laïcardisme", avec au milieu d'innombrables "j'm'en foutistes" individualistes, prêts à accepter n'importe quel futur tant qu'ils n'en sont pas directement victimes… Tant que le monde virtuel et la société de loisirs conservent leur confortable position d'autruches aux congés payés!

NOUS AVONS TOUS PAYÉ LE PRIX de la conquête, de la gloire aveugle et de l'hypocrisie!

Aujourd'hui, il semble plus que légitime de parler de la férocité blanche et cela depuis le rêve fou d'Alexandre et les atrocités romaines! Que dit-on des romains? Grande civilisation qui a fait tant de choses pour le progrès que le reste n'est que dommages collatéraux! Les anciens esclavagistes que nous sommes n'ont-ils pas écrit l'histoire dans ce sens, concernant l'Afrique notamment? Vanité! Hypocrisie! Qu'il est bon de photographier des pyramides en se masturbant sur la grandeur des projets humains... Les esclaves de guerre pouvaient être affranchis et les ouvriers chargés de la construction des temples funéraires des pharaons étaient payés! Mon Dieu quelle belle société... Vanité! Hypocrisie! Ne soyons donc pas trop prompts à ordonner jugement et sentence! Nul n'imagine plus le nombre et la provenance des innocents qui ont perdu la vie dans d'atroces souffrances et le nombre de coupables qui en ont profité! Allons-nous redonner la vie aux innocentes victimes ou aider à réparer le cœur brisé de l’humanité en motivant de nouveaux prétextes à conflit ?  L’insistance médiatique ciblée sur la Shoah contribue probablement à enfoncer une porte ouverte dont les gonds sont déjà trop sollicités, certes ! Mais n'est-il pas légitime aujourd'hui d'enfoncer définitivement toutes nos portes soi-disant ouvertes? Dans le couloir des courants d'air, nombreuses sont les portes qui nous mèneraient à l'origine temporelle et métaphysique de nos souffrances et de nos crimes! Et nous y avons tous nos gardiens et nos hypocrites bureaux d'étude! Toutes ces portes ne sont pas « ouvertes » comme on l’imagine! Toutes ne sont que passages gardés! Secret de polichinelle! Nous avons tous vendu les nôtres, nous avons tous allègrement profité du "sexe faible" et du vagin ainsi que des frustrations du phallus, nous avons tous violé, torturé, humilié ou instrumentalisé les indéterminé(e)s sexuel(le)s, nous avons tous sacrifié et éteint nos enfants sur les autels de notre folie des grandeurs et de la vengeance! Le problème de l'hypocrisie globale, d'origine méditerranéenne (carrefour des esclaves) remonte à l'époque de Jésus et de son discours : "les romains n'ont rien à foutre ici et les juifs se trahissent eux-mêmes. Quant aux autres voisins, ils sont encore déterminés par la barbarie, car leurs dieux de guerre légitiment leur irresponsabilité belliqueuse!" Envolons-nous vers le cinquième siècle : les juifs reviennent à Jérusalem avec l’accord des arabes et découvrent la prégnance du christianisme et des Eglises romaines, fondée sur la  parole d’un des leurs ! On leur confit une tâche : celle de ramasser les ordures de la ville. La guerre des 3 religions était ouverte ! Où est le message de Jésus ? Quelles seront les conséquences des mensonges stratégiques de Paul, sans lesquelles les nazaréens auraient probablement suivi Jésus sur la croix ? A quelle nature humaine profiteront-ils ? Vanité, hypocrisie encore ! Je précise ici que j’étudie les religions, mais n’en pratique aucune ! Pour moi aucune institution ne mérite plus d’abriter notre foi, en cela de nombreux soufistes ont bien raison !  J’en reviens à Isaïe, respecté de tous : il prophétise le long chemin de croix des juifs en leur indiquant que l’Eternel est désarmé et que « son peuple » (précurseur SDF du monothéisme), tant qu’il n’aura pas atteint Sion (métaphore métaphysique et non Jérusalem), sera inexorablement détruit de l’extérieur par ses ennemis et de l’intérieur par ses propres amis et frères. Il précise aussi que les envahisseurs ne seront pas mieux lotis le jour du jugement ! Comprendre : Sion est notre terre promise à tous (même si ce dernier ne s’adressait qu’aux juifs). L’île est métaphysique et se mérite, la terre à laquelle on l’assimile n’est qu’un détail culturel (chacun la sienne) et il en va de même concernant notre corps. Il est notre église, notre terre promise, mais en fonction de notre comportement, il sera envahi par les ennemis extérieurs (conflits humains, réactions écologiques à son consumérisme, virus, bactéries…) ou intérieurs (empoisonnements criminels, intoxications diverses, et trahison des cellules cancéreuses…) ! Nous retrouvons ici les 4 cavaliers de l’apocalypse du nouveau testament.

Avant de risquer de nous blesser encore, un peu plus profondément, mettons toutes nos cartes sur table et discutons de notre histoire et de nos souffrances les plus intimes ! Par-delà le bien et le mal, comme dirait Nietzsche, nous ne formons qu’un chœur empoisonné par la clameur de nos altérités réciproques !

Autre point : nous tombons trop souvent, par facilité, dans les amalgames ! Lorsque nous disons les juifs en font trop avec la Shoah alors qu’ils assassinent des palestiniens à tour de bras « Ils stérilisent, ils empoisonnent, ils massacrent, ils maîtrisent les finances, etc… », nous oublions la notion de peuple dans toute sa pluralité ! Nous oublions les juifs laïques et indéterminés (encore un indéterminé torturé), les juifs communistes, les juifs démunis, les juifs reconvertis, les juifs anti-lobbying, les juifs anarchos, etc… Nous oublions toutes les complexités de l’Histoire ! Isaac Louria a invité les juifs à se convertir s’il le fallait, pour comprendre enfin ce qui désunissait les Hommes et justifiait les jugements du prophète Isaïe ! Cela dans le sens « on ne peut plus pertinent » de la réparation, à l’image du mouvement contemporain des soufistes et de l’appel du dernier représentant chiite musulman ! Mais nous avons aussi parmi les juifs les dérives de mouvements « frankistes » (dommages collatéraux de la pensée de Jacob Frank), qui se servent du même concept pour intégrer les  civilisations « gagnantes et ennemies » afin de les instrumentaliser de l’intérieur (cheval de 3) ! Nous pouvons aussi parler du positivisme partagé autant par un Spinoza qu’un Voltaire, tous deux inconsciemment victimes de l’opportunisme de leur époque ! Spinoza, d’origine juive marrane (cette frange que l’on nomme aussi « juifs contrariés »), « épargné » par la tolérance balbutiante annonçant l’arrivée des « Lumières ». Epargné aussi par un long périple jusqu’en Hollande et par les avancées du protestantisme. Protestantisme initié par Luther qui appelait les juifs et les chrétiens à briser le serment du silence et de l’hypocrisie ! Et enfin Voltaire, français, non juif, opportuniste de l’air du temps, doué d’un langage si subtil qu’il pouvait vous prouver une chose et son contraire ! A la fois chantre  et actionnaire spéculateur du progressisme, imaginant que le libre échange (la guerre économique d’aujourd’hui) était un gage de paix pour les nations belliqueuses ! Dans ces deux personnages, nous avons la manifestation de la sérendipité des vainqueurs et de leurs protégés. Mon analyse est cruelle, mais un scalpel n’a pas à faire de sentiment pour extraire le mal !  Nous y trouvons aussi la manifestation de l’entropie du système hypocrite partagé depuis l’an 0 par les romains conquérants, les juifs opportunistes et les marchands d’esclaves (donc avant la venue du prophète Muhammad et de ses réformes concernant les futurs musulmans). Mais revenons à notre époque : qui aujourd’hui ne croque pas dans la pomme ?

Continuons à propos de Jérusalem : il y’a aussi des juifs qui pensent religieusement que la « terre promise» doit être méritée (il existe donc différents sionismes !), des juifs qui partagent cette opinion par simple logique, des juifs indéterminés sur la question, des juifs pensant religieusement que la sica sera l’instrument d’une vengeance millénariste, des juifs dont le sionisme n’est que politique et militaire (la majorité des assassins dont vous parlez sont ici !), etc, etc…  Tout comme de nombreux occidentaux non juifs ont instrumentalisé le sionisme et la conquête militaire de David Ben Gourion pour se rapprocher du pétrole et de l’Extrême orient!

J’insiste, tous ces sujets sont à ruminer avant de confronter nos susceptibilités. Nos enfants méritent un monde meilleur, quelles que soient leurs origines ! Et j’ajouterais que nous-mêmes ne méritons pas le poids que nos pères ont fait peser sur nos épaules.

Un dernier mot : Réparation !

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Irresponsabilité et innocence/expérience/responsabilité et connaissance...

22 Novembre 2018, 21:03pm

Publié par Persone

Irresponsabilité et innocence/expérience/responsabilité et connaissance...

Confondre les notions de liberté (dans la valeur "absolutiste" pour ne pas dire absolue du terme) et de libre arbitre revient raisonnablement à nier la responsabilité de nos actes. Or nier la responsabilité de nos actes revient à cultiver inconsciemment le néant. Soit dit en passant, le néant ne peut être cultivé qu'inconsciemment puisqu'il est inconcevable ou tout du moins aussi inatteignable que le principe cohérent permettant la vie, ce principe que l'on appelle Dieu. Je rappelle encore que le néant n'est pas le vide, mais que concevoir le vide ou le plein de façon absolue nous rapproche de lui!

Dieu, si nous pouvons le concevoir est aussi bien le vide inatteignable que la matière et le chef d'orchestre maîtrisant les forces nécessaires à l'incarnation perpétuelle de cette dernière, définissable par la notion d’espace-temps (durabilité de la matière en fonction de la consommation de l'énergie consentie à la base). Énergie elle-même proportionnelle à l’excitation provoquée par le potentiel des événements et de la matière en suspens? Une belle énigme! D'un point de vue philosophique, j'en reviens à Spinoza (force de désir); d'un point de vue quantique, nous pourrions dire que le champs de Higgs (la cinquième force qu'il nous manquait pour relier les 4 forces fondamentales dont les deux nucléaires) ne se manifeste que par la nécessité de sa propre nature. Or, des spécialistes en métaphysique, en sémiologie, en philologie, en arithmétique, en sémantique et en linguistique, tels que J.R.R. Tolkien ont dénombré les magiciens représentant l'Orgueil au nombre de 5! L'aboutissement des recherches de nombreux alchimistes dont Léonard de Vinci, Shakespeare et tant d'autres! Amour de soi, amour de l'autre et amour de l'ensemble (la création), puis les deux ministres gardiens: l'amour des autres (esprit de famille, fraternité et démocratie) et l'amour propre. Y a-t-il un équilibre, une symétrie quelconque applicable à ces 5 forces? Les 5 points de Lagrange pourraient-ils résoudre cette nouvelle belle énigme? Un espoir de fou!

Mais revenons-en à nos moutons: si l'Homme nie la responsabilité de ses actes, perpétuant ses crimes au nom de Dieu ou parce qu'il le renie, il est voué à une notion qu'il ne saurait rendre intelligible: le néant! 

Nier la responsabilité de nos actes, d'un point de vue raisonnable, revient à nier le déterminisme des lois de la nature et à payer très cher nos erreurs et nos manquements: la souffrance du voyage entre la vie et la mort et probablement aussi celui entre la mort et la vie...

Et d'un point de vue abstrait, théologique ou métaphysique, cela revient à nier la notion de Dieu! S'il est transcendant, cela revient à dire que nous refusons sa générosité en détruisant sa création et en faisant du cheminement de la vie à la mort un enfer! Ou qu'il est un Dieu cruel, tout puissant, jouant avec ses marionnettes. S'il est immanent, c'est que notre incomplétude et la notion d'indéterminable nous servent de prétextes pour justifier nos mêmes crimes et manquements. Autrement dit, cela revient au même que le complexe raisonnable cité ci-dessus: le déterminisme absolu prend ici la forme de Dieu et tout est tellement déterminé que nous ne sommes pas responsables de nos actes! Spinoza lui-même s'est avancé sur ces notions théologiques en affirmant que la liberté est attribuable sans condition à Dieu alors que l'homme ne jouit pas même du libre arbitre! Si dieu est libre, de par la nécessité de sa propre Nature, c'est qu'il est libéré de la contrainte par l'omniscience et l'avantage de l'infinie éternité... Cela revient à dire qu'il a aussi conscience de ce qui n'est pas possible, non le presque vide ou le presque plein, mais bel et bien l'impossibilité absolue, le domaine de l'erreur, le néant. S'il crée quelque chose (de possible et de durable par effet logique de causalité), lui créateur et cette chose créée sont soumis à contraintes. Mais allons plus loin, a-t-il le choix de créer ou non? Résister à son désir peut-être? Pour reprendre encore Spinoza.  Mais pour combien de temps? Il n'y a pas de temps dans l'éternité me direz-vous!  Mais voilà qui revient encore à nier la logique primordiale: la dualité! L’éternité n'aurait pas de sens s'il ne s'y passait rien ou un nombre fini de quelque chose! Ce qui est éternel, c'est justement les mouvements et la portée infinie des "choses et non choses" autour d'un centre double, un miroir indéterminable. Or, qui dit mouvement dit temps! Que la matière se manifeste ou qu'elle ne soit qu'à l'état de potentiel dans de probablement très courts moments d'inertie (point d'équilibre entre deux mouvements)! L'homme conçoit l'espace-temps à son échelle humaine, c'est plus fort que lui! Alors, par excès de fausse humilité et après avoir sacrifié tout autour de lui, il imagine un Dieu libéré de toutes les contraintes qui lui sont propres! Mais qu'en sait-il du haut ridicule de son rocher d'incomplétude?

Ce que j'avance, c'est que le temps et l'espace restent deux merveilleuses et érotiques contraintes  dans une éternité qui ne saurait logiquement se passer d'eux! 

Avec ses complexes d'absolutisme et sa dissociation historique entre la raison et les sentiments, l'Homme s'est rendu responsable du crime parfaitement décrit dans l'avertissement aux juifs lancé par Isaïe: Israël ou Sion, la terre promise et son équivalent métaphysique, n'est autre que le reflet de votre propre corps et État! Écartez-vous un tant soit peu des règles déterminées et des sentiments immaculés de l’Éternel désarmé, généreux et miséricordieux, et vous serez envahi de l'extérieur par vos ennemis et de l'intérieur par vos alliés et frères.

Affirmation des virus et des bactéries, accident, meurtre... Concernant l'extérieur.

Immunodépression et cancer, concernant l'intérieur.

Le corps dont nous sommes locataires est une Église, tout comme la terre à une échelle collective est une mère nourricière, tâchons de nous en souvenir. 

J'adresse un message à tous ces morts vivants entre deux âges qui considèrent que nous avons la maîtrise des événements et que le fatalisme en dernier lieu ne sera pas de notre fait.

Le monde n'appartient pas aux abrutis qui se lèvent tôt pour se l'approprier, ni aux cigales plus noctambules qui en profitent!

Le monde appartient à nos enfants, qui me semblent les seuls véritables reflets non raisonnables de ce que serait un vieillard parfaitement accompli. Il appartient aussi à toutes les créatures vivantes, ainsi qu'aux états proches de la création (matière dite semi-inerte et inerte) dont l'humain a bien du mal à comprendre la susceptibilité pourtant manifeste.

Enfin, pour réunir tout le monde sur le banc de cette discussion à la fois austère et péripatéticienne: même les partisans de monsieur Richard Dawkins, préférant la notion de hasard à celle de Dieu ou de principe logique de création, ne pourraient nier que l'absence de responsabilité de nos actes, ne peut entraîner qu'une accélération de la morbidité en dégradant fortement les conditions de notre voyage.

Discussion plausible entre Juda et Jésus:

Juda: " ne te plains pas, tu as choisi ce qui t’incombe aujourd'hui, dis aux esséniens de rejoindre les zélotes et ne monte pas sur cette maudite croix romaine dont le bois est de Judée et les clous, vendus par les nôtres!"

Jésus: " tu crois encore en la liberté Juda? Toi le guerrier, le plus fort de mes amis, déterminé jusqu'au bout de tes ongles sicaires, comme les romains le sont ou comme les grecs l'étaient ou les babyloniens? Les forces qui me poussent sont peut-être au-delà de votre niveau de conception, mais suis-je libre? Ton affirmation te rassure, un (01) point (.) c'est (3) tout (0)." 

Note:

La notion de responsabilité liée au libre arbitre est aussi à distinguer de celle de culpabilité! Ensemble, les deux notions sont une rotule fondamentale de la justice: nous sommes responsables de nos actes, mais notre culpabilité dépend de nombreux facteurs que le meilleur des juges ne pourrait arbitrer sans juger à la fois l'individu et la personnalité morale (le collectif) dont les contraintes poussent au crime. Pour combler cette faiblesse de la justice humaine, nous lui avons appliqué les principes de présomption d'innocence et de circonstances atténuantes. Mais tant que la pensée humaine n'aura pas accompli son chemin de croix et assumé les manquements du cœur et de la tête, sa faculté de psychanalyse, sa force policière et son devoir de justice demeureront vains et au service d'illégitimes vainqueurs. 

Autour des questions d'éthiques soulevées par les voitures autonomes, des "penseurs" ont organisé un test international: en cas d'accident inévitable, qui la voiture devra-t-elle tuer? Les humains dans l’habitacle (évitement et perte de contrôle du système) ou ceux à l’extérieur? Un questionnaire comptant plusieurs cas de figures a été soumis dans plusieurs pays: des jeunes dans la voiture et des retraités à l'extérieur, mais aussi des méchants et des gentils, des riches et des pauvres... 

Cette question, logiquement est sans réponse! Pourtant, chaque région du monde répond en fonction des "forces" culturelles et des paradigmes qui pèsent sur elle! En Afrique par exemple, on pense globalement qu'il vaut mieux préserver la personne d'âge mûre parce qu'elle peut transmettre (l'Afrique est un des continents sur lequel les adultes ont dû s'habituer à la morbidité touchant l'enfance)... En Occident, on pense globalement l'inverse (le jeune est l'avenir et notre petit bébé rien qu'à nous...) et en Asie on estime que le riche dispose de plus de connaissances et de capacités que le pauvre, la "logique" de survie indiquant que l'on doit sacrifier ce dernier. Des cauchemars darwiniens sans la moindre valeur, sans la moindre pertinence!

L'humanité n'est encore qu'un adolescent en crise qui se prend au sérieux! Des enfants perdus là où ils se sont éteints et réfugiés! Des entre-deux qui n'admettent pas qu'ils vont vieillir et mourir.

A méditer...

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Le complexe d'absolutisme...

5 Novembre 2018, 21:47pm

Publié par Persone

Peut-on nier en écoutant ces propositions et partant du principe qu’Etienne Klein est un penseur pertinent, que nous ne sommes pas victimes du complexe d’incomplétude ?

Nombre de grandes personnalités scientifiques ont ironisé: "ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit compréhensible!" Mais cette proposition demeure opportuniste et vague si elle ne suggère pas que ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit entièrement et absolument compréhensible, rationalisé, contrôlé par l'observateur. J'ai donc une préférence pour la proposition suivante: "ce qui est compréhensible c'est que le monde conserve toujours sa part d'incompréhensible!"

Reprenons les faits : Galilée affirme que le langage de la nature est mathématique ! La proposition fait couler beaucoup d’encre et plus tard, Kant répond que ces dernières sont le langage de l’homme puisque qu’il les a découvertes et utilisées pour forcer la nature à nous livrer l’intimité qu’elle ne dévoilait pas. J’use volontairement d’un vocable différent de celui de Kant dont la proposition manquait quelque peu de romantisme. Les batailles philosophiques concernant le sujet montrent à quel point ces deux conceptions ont été séparées et dressées l’une contre l’autre ! Pourtant, ce que l’homme force lorsqu’il découvre et instrumentalise le réel invisible en partant de ce qui semblait impossible, ce n’est pas « la nature », mais « sa propre nature » ! L’homme doit donc aller au-delà de ce que la nature concède à le laisser voir, mais dans le but aimable de mieux la comprendre ! Avant cela et tout au long de l’acte il se doit de maîtriser sa propre nature, ce qui n’est pas souvent le cas pour ces obsédés que nous sommes !  Mais rien ici ne contredit le fait que les mathématiques sont le langage de la nature, un langage qui va de soi, que l’homme est programmé pour décrypter et éventuellement comprendre ! Note : il est pratique mais totalement erratique de personnifier certaines notions comme « la nature », « la logique » ou encore « Dieu » (…), ainsi j’insiste sur le fait que ce langage « va de soi » : dire que « la vie » s’intéresse ou comprend les maths tel que nous le faisons est absurde. Considérons-les comme une manifestation ordinale et cardinale de la logique participant de la création, de l’évolution et de la fin d’un système. Un outil fabuleux conservant sa cohérence à la fois dans l’abstrait et le concret, comme une « mécanique » intelligente dotée d’opérateurs, de lois, de propriétés, d’applications (…) et de principes permettant l’orchestration symphonique du vide et de l’objet à travers les saisons éternelles. Un outil abstrait que l’homme, par l’usage de la parole et de l’écriture, peut manifester et appréhender tant bien que mal sous la forme d’un langage universel. Faire des mathématiques semble le propre de l’Homme, en abuser aussi ! Les capacités déterminées, les sentiments et le libre arbitre… La logique et l’équilibre des forces et des faiblesses… A méditer.

Zéro, ensemble vide ou plein inatteignable renvoyant à la notion d’infini, zéro et sa cohérence laissant apparaître les notions d’unité et de dualité (notion des ensembles)! Une base fondamentale de 3 et plus si affinité…

  • Des chiffres et autres symboles pour déterminer les ensembles finis et trouver des formes pertinentes propres à signifier les lois, les principes, les choses et les évènements récurrents qui nous entourent et nous constituent.
  • Des nombres qui suivent la logique des chiffres qui les constituent et nous permettent de tout appréhender jusqu’à l’infini. Des nombres de toute nature dont les chiffres nous aident à comprendre la raison, sans nous dévoiler l’indicible : le sentiment.  
  • Des signes : les opérateurs, les comparateurs, les classificateurs…
  • Et des lettres, aussi nommées caractères par une subtile coïncidence ! Des lettres intimement liées aux chiffres par leur agencement ordinal et leur calligraphie diverse.

Nous pourrions dire que l’homme traduit la logique naturelle des choses communément admises par des expressions et des formes culturellement différentes possédant toutes un langage commun : les mathématiques et les relations arithmantiques (sémantiques, arithmétiques et géométriques)  entre les chiffres et les lettres.

Mais cette logique dont tout semble issu, l’Homme peut aussi la vivre, la ressentir et interagir avec elle, motivant une infinité de sentiments sans avoir à compter ou à s’expliquer le pourquoi de la beauté ou de l’érection !

L’inquiétude d’Husserl :

Avoir découvert la mathématique et affirmer qu’elle est le langage de la nature, ouvre la porte d’un progressisme rayonnant fondé sur l’acceptation raisonnable de ce qui semblait impensable : une avancée à double tranchant, au service du génie social et militaire, au service de la grandeur ou de la décadence. Ceci implique une question fondamentale : quelle est la nature de notre empirisme ? La question se décline : force-t-on la nature humaine à repousser l’impossible pour répondre aux contraintes naturelles ou pour compenser des manquements, des faiblesses, des crimes et des viols, conservés sous le couvercle hermétique du déni et de la raison politique ? Si ce déni et cette raison politique font eux-mêmes partie de la logique des choses (libre arbitre relatif dans un monde déterminé), que peut-on en déduire ? Qu’ils font partie des contraintes naturelles ! En l’occurrence, des erreurs dont certaines « capitales » méritent d’être réparées rapidement avant leur complexification morbide !  Aussi, me semble-t-il pertinent de comparer l’humanité à une jeune conscience dont la crise d’adolescence menace la santé et l’avenir. C’est ici que la proposition « nous devons forcer la nature et la contraindre avec notre génie mathématique » se détermine et s’affirme de façon dominante, probablement au grand dam de Kant et refermant de surcroît l’ouverture suggérée par Galilée.  

L’Homme a-t-il posé correctement sa question ? A-t-il fleureté avec la nature ou l’a-t-il contrainte ? A-t-il utilisé les chiffres, les nombres, les signes, les lettres et les mathématiques pour révéler les mystères du sentiment et de la raison ou pour contraindre la matière et compenser ses manques ? A-t-il contraint l’intelligence providentielle de l’enfant à apprendre ses leçons pour que la connaissance lui permettre de trouver la place qu’est la sienne au sein de cette nature généreuse ou pour qu’il marche militairement et économiquement dans les pas de son père ? Je cite Etienne Klein, il évoque la nature, il pourrait tout aussi bien parler de l’intelligence de l’enfant (il approfondit ici l’interprétation « dominante » de  la proposition Galiléenne) :   « Autrement dit, dans le deuxième cas on voit bien qu’il va y avoir un forçage, la mathématique est un langage humain et on va forcer la nature à parler ce langage qui est le nôtre et pas le sien. Autrement dit, on va l’obliger à cracher des nombres alors qu’elle ne sait peut-être pas ce qu’est un nombre… » Pourtant, l’enfant, la nature et la nature des choses sont déterminés et soumis aux règles mathématiques, c’est un fait ! Mais j’ose suggérer, du moins concernant l’enfant, qu’il a des sentiments et sa propre façon d’expérimenter les  lois de la nature ! J’ose affirmer, pour reprendre l’idée d’Etienne Klein, que nous devrions lui apprendre ce que sont les chiffres, les nombres, les signes et les lettres, ainsi que la sémantique et la mathématique, avant de lui bourrer le crâne avec des équations propres à améliorer le moteur de la croissance et de la guerre. La nature quant à elle, nous ne lui posons plus de questions et nous avons dépassé le stade du contrôle ! Le règne animal, à l’abattoir ! Le règne végétal, à la tronçonneuse !     

Selon H. Husserl (Cité par E.K dans la vidéo) :   « Depuis Galilée, l’humanité connaît une crise car elle devient toujours plus étrangère à sa propre essence, elle abandonne progressivement la pensée interrogative, à qui la faute ?... À Galilée… La révolution Galiléenne accomplit surtout la substitution par laquelle le monde mathématique (c’est-à-dire le monde des idéalités) est pris pour le seul monde réel. Le geste de Galilée est à la fois découvrant et recouvrant, il est découvrant pace qu’il fraie la voie à l’infinité des découvertes en physique, mais il est également recouvrant car il recouvre le monde tel que nous l’éprouvons, d’une mathématisation qui l’éloigne de nous et nous le rend étranger. » 

Einstein, avant les doutes métaphysiques qu’on lui reconnaît à la fin de sa vie, était partisan de la seconde interprétation galiléenne citée ici : les mathématiques sont un langage humain avec lequel nous contraignons la nature à nous révéler des choses et à nous obéir. Dans cette optique, il est précurseur de l’idée de Stephen Hawking qui consiste à penser que si l’homme se rend capable de comprendre et de maîtriser l’intégralité des phénomènes ayant participé à la création de l’univers et à son évolution, il pourra aussi connaître objectivement l’intégralité de son futur. Plusieurs questions se posent de nouveau, dont les plus pertinentes se trouvent ici : Est-ce vraiment souhaitable ? De quelle « intégralité » s’agit-il ? Est-elle atteignable ?

Premièrement, le paradoxe de Zénon, le théorème de Gödel, le triangle d’Heisenberg et les confirmations apportées par les derniers travaux en matière de mécanique quantique, prouvent que non ! Le point 0 est inatteignable et s’en rapprocher renvoie à une notion qui nous paraît pourtant opposée : l’infini… Soyez dans un état, vous verrez le monde dans un état réciproque, soyez dans un autre état, vous verrez le monde dans un autre état… L’observateur vivant ne peut être dans la partie et être la partie… La matière dite inerte n’est pas aussi prévisible que nous le pensions… Le principe de localité, adéquate à la théorie de la relativité restreinte, s’efface devant le principe de non séparation de la mécanique quantique… etc. Dans le dernier cas, les deux principes sont mathématiquement vérifiables, mais l’Homme les place face à face, il y ressent un paradoxe, il s’en fait un complexe.

Voilà qui m’oblige à une douloureuse parenthèse pour nos consciences contemporaines : ces révélations agitant toute l’intelligence humaine datent-elles vraiment d’aujourd’hui ? Devait-on attendre que la technocratie ait tout balayé sur son passage pour comprendre la subtilité des principes de création et la double nature des choses ? Pour répondre à cette question, j’évoque ici une des propositions fondamentales soutenues par l’Église chalcédonienne à travers les âges : la nature de l’être, représenté chez les chrétiens par Jésus « Je su(i)s » est 100% humaine et 100% divine. Mais ici encore, la question n’était pas nouvelle. Les philosophes, métaphysiciens et mathématiciens de l’antiquité se l’étaient déjà posée. Au large des côtes d’Akkadie, les stoïciens au gouvernail de leur galère entendirent Dieu est mort ! Une nouvelle façon de concevoir la rémanence et la subtilité de la nature de toute chose, mais surtout l’amer constat de l’insuffisance des dieux et de l’incomplétude de l’Homme. Dieu est mort/Dieu est la vie et donc la mort… Une énigme qui n’aura pas échappé au marteau de Nietzsche. Le chat de Schrödinger est-il vivant ou mort ? Qu’en pense l’observateur ? Et après l’expérience dont une vie dépend, le chat restera-t-il dans ses souvenirs ? Ce souvenir aurait-il une influence sur l’expérimentateur, son entourage et l’univers autour, comme semble  nous l’indiquer le principe de non séparation ?

Pourquoi enfoncer une telle porte ? Je conçois la question différemment : Comment traverser les couloirs aussi indolemment, pour ne pas voir la porte ? Ou comment être assez lâche ou opportuniste pour ne pas la défoncer coûte que coûte ?

Derrière cette porte, se dresse un des plus gros dilemmes politiques concernant les deux derniers millénaires : la sacralité de Jésus ! Les dogmes brodés par les patriarches à partir des premiers principes symboliques consignés par les métaphysiciens ont été les premières transgressions de la pensée comptable au détriment de la pensée méditative ! Concernant Jésus, sa sacralité fut dans un premier temps une stratégie de survie pour les premiers nazaréens. Dans un second temps, lorsque la conversion des romains fut acquise et un nouveau millénarisme mis en marche, la question devint rapidement un des tabous les plus hypocrites dont les chrétiens, les juifs, les musulmans et les laïques payent encore le prix ! Comprendre : la nature de l’être 100% humain 100% divin demeure un principe légitime et une avancée intellectuelle pour l’humanité. Et la majeure partie des questions reposant sur la sacralité de Jésus sont d’ordre politique et honteusement, d’ordre moral ! Peut-être le plus gros Fake de l’humanité méditerranéenne !

Entre la fin du XIXème siècle et la première moitié du XXème, les percées du taoïsme, du confucianisme et du bouddhisme en Europe ont ouvert la voie d’une réconciliation possible des consciences grâce aux théories de mémoire individuelle et collective, de conscience hors du corps et de réincarnation. Dans cette logique, seul Jésus ne peut être concerné, mais tous ! Autrement dit, des principes universels réunissent les connaissances et les susceptibilités sentimentales ou religieuses, mais des mensonges et des fautes supposées inavouables les entre-déchirent. Toutefois, l’espoir fut de courte durée : meurtri par l’entropie de ses frasques et poussé à reconnaître ses manquements, l’Homme civilisé, victime des autres et bourreau de lui-même, a tendance à opter pour la guerre ! La seconde moitié du XXème siècle, c’est le bilan des comptoirs d’Asie, de la guerre de l’opium et d’Hiroshima. Jusqu’au réveil des tigres et des dragons sur une terre désertée par la foi et l’ancienne sagesse.

Ayant développé le sujet dans de précédents articles, je ne reviendrai pas sur les rapports entre le principe de « Sainte Trinité » et le triangle d’Heisenberg, ni sur les origines sémantiques de l’ancien testament ou sur les symboles perdus. Mais devant le bilan catastrophique de notre consumérisme, j’invite le lecteur à une relecture contextuelle et épistémologique de notre Histoire pour trouver enfin un accord raisonnable entre le cœur, la foi et la tête.

Einstein avertissait le monde et particulièrement son ami Ben Gourion : « vous ne pouvez à la fois fuir la guerre et vous y préparer ». Son ami Ben Gourion cherchait probablement à lui faire comprendre qu’il serait amené à fabriquer l’arme, qu’il le veuille ou non, pour une raison contemporaine dont l’origine repose néanmoins sur la récurrence du conflit identitaire et religieux. Une raison contemporaine probablement aussi hypocritement pacifiste que les guerres de religion étaient hypocritement rédemptrices et menées à la gloire de Dieu.

J’insiste encore sur le message du grand et du petit théâtre Shakespearien : la peste soit de vos deux maisons – dixit Mercutio, avant que les amants soient sacrifiés et que le juste quitte la cité proche de la ruine.    

Que notre odyssée et le bilan de cette guerre de 3 soit sous le signe de la réparation !

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La zérotation... Un complexe autour de l'espace-temps.

19 Octobre 2018, 00:10am

Publié par Persone

Une des vertus de l'épistémologie consiste à revenir à notre point de départ en remontant le fil de nos expériences pour remettre de l’ordre dans nos 4 jardins, celui du dedans et celui du dehors, celui de la matière, celui de la susceptibilité qui la meut. Pour vulgariser, elle propose d’envisager la continuité du possible en débroussaillant les terrains de  l’erratique (néant, ne mène nulle part, réduit le domaine du possible, accélère l’entropie et la venue de l’impossible) ou de l'insuffisance (incomplétude) venant troubler nos certitudes...

Et une des vertus de l'ontologie consiste à envisager ce qui pouvait nous sembler impossible pour rétablir les paradoxes, lorsqu’ils existent, provenant de la différence entre une mesure exacte et un postulat juste. La science exacte, qui n’admet pas l’erreur, trouve ainsi des issues parfois très improbables à nos impasses !

Impossible... Illusion voilant le possible et dévoilant notre état d’incomplétude. Dans ce cas, l'impossible est illusion et le possible est potentiel mais souvent inenvisageable parce que contraire à notre perception. Ou impossible parce que témoignage de notre erreur : réellement impossible, domaine du néant. Je vous propose ici de mieux comprendre le problème de notre temps concernant l'avenir, en méditant sur nos erreurs passées et présentes.

L'Homme a mis beaucoup de temps pour réaliser que la masse n'était que niveau d'énergie, que la gravité de Newton était négligeable à certaines échelles et que tout, y compris le temps, est question de spin et de rotation (de points ou trous, indéterminables en tant qu'objets, mais constituant des repères déterminés relatifs) autour de centres à la fois déterminés et indéterminables. Inertie, attraction, répulsion, impulsion, mouvement, rayonnement, vitesse relative, rythme, "silence", inversion, reprise, accélération... création/destruction... séparation... L'histoire d'amour du temps et de l'espace! Des droites et des courbes! Histoire d’amour ? Parlons-nous d’excitation ? Et d’accomplissement d’énergies potentielles sans la moindre masse ? Et se manifesta le champ de Higgs !  La verge du temps épousant les formes de la matière. Une chaleur dans la nuit glacée.  

  • Ce qui tourne près du centre subit une trajectoire qui se rapproche de la courbe inatteignable absolue ("0" tend vers "."), ici la vitesse angulaire n'est pas différente de celle d'un point en altitude, mais relativité et logique différentielle obligent, la vitesse linéaire est plus petite. Aussi, la proximité du centre gravitationnel fait que le temps mesuré s'écoule plus lentement malgré une vitesse linéaire inférieur... Dans l'atmosphère d'une planète, tout est soumis à son champ de force gravitationnel, mais un objet peut s'y déplacer en utilisant d'autres forces ou en dépensant de l'énergie, tout comme un satellite peut trouver une trajectoire orbitale en adaptant sa vitesse en fonction de la gravitation. D'un point de vue orbital, trop de lenteur mène au crash, un bon équilibre énergétique est synonyme de rythme de croisière et une accélération/surconsommation entraîne un risque de rupture et de perdition… Des notions à double sens !!! A ce propos, imaginez dans un premier cas que vous arriviez à proximité d’une masse céleste très élevée avec une fusée, propulsée à grande vitesse : en le contournant pour éviter la collision, vous mettez plus de temps pour arriver de l’autre côté, mais plus vous contournez au bon moment, moins vous subissez les forces d’attraction entre la masse énergétique de votre système (la fusée et vous) et le corps céleste. Si vous vous en approchiez sans vous écraser, votre engin devrait développer énormément de force compensatoire (dépense de son énergie) et vous seriez obligé de l’utiliser en tant qu’avion ou véhicule à roue pour passer de l’autre côté en « escaladant », qui plus est, les reliefs et en subissant les résistances dues à la densité de l’atmosphère du site. Autrement dit, suivant la taille de l’astre, le voyage pourrait bien consumer toute l’énergie de votre engin et votre vie, même en pratiquant le chemin le plus court ! Près de la masse, le temps s'écoule plus lentement, mais vous y perdez quand-même. Une simple représentation géométrique permet de comprendre une des raisons de ce « gain » d’espace-temps : deux triangles rectangles symétriques accolés dont l’axe de symétrie se confond aux petits côtés dont l’angle droit correspond quant à lui au centre de l’objet céleste. Hormis la ligne droite passant par votre point de départ décisionnel (manœuvre), par le centre de la planète et par votre but (point symétrique au départ), le trajet le moins énergétique et le plus court correspond aux deux hypoténuses.       
  • Enfin, ce qui tourne loin du centre, affiche une vitesse linéaire supérieure et n’est plus soumis à une rotation « autour de soi », propre à ce qui se confond au centre indéterminable. Ce jeu d’intrication des masses et de la vitesse emporte le système "sphère" dans une « zérotation » singulière dont l’impulsion primordiale et les forces phénoménales finissent par s’annuler les unes les autres !  Ces phénomènes nous aident à mieux comprendre la notion de distorsion du tissu de l'espace-temps autour de la "masse". Aussi, à l’inverse du cas précédent, ce qui tourne loin du centre indique une trajectoire se rapprochant de la ligne droite parfaite, mais encore inatteignable!

Les photons sont les chevaliers de la droite et de la vitesse constante et trois quarks formant avec les leptons un magnifique double 0 de matière et d’antimatière, sont les chevaliers de la masse et de la vitesse inerte et frénétique, nulle et infinie, présente et inatteignable ! Aussi inconcevable qu’un éternel présent ! Ici le photon joue le rôle d’un Perceval ou du justicier shakespearien qui quitte la cité courant à sa ruine. Dans la pièce, grave et légère, jouée par les fermions et les leptons, le proton (déterminé « chargé » et durable), l’électron (déterminé et durable) et le neutron (indéterminé et éphémère) tiennent les rôles principaux : RESPECTIVEMENT  Guenièvre, Arthur et Lancelot avec des rôles ALTERNATIFS concernant Guenièvre et Lancelot. Les interactions des 3 quarks d'un baryon, deux semblables et un différent, me rappelle étrangement le drame de Roméo Juliette et Mercutio dans l’univers Shakespearien. L’amour est éternel disait-on, une proposition poétique à revisiter en ces temps d’absurdité et de haine.     

Demeure un problème : aucun satellite d’un système rotationnel n’est attaché par une « corde » au centre gravitationnel ! Einstein répond encore à ce problème et le phénomène le plus intéressant émergeant de ces démonstrations est la symétrie ! Les cordes (ou ballons échangés par les corps en interaction, image évoquée par E.Klein) expliquent le déchaînement et l’annulation des forces complémentaires en présence dont les portées tendent vers l’infiniment petit et vers l’infiniment grand… Un alchimiste ou un poète penché sur la question géométrique dirait: leur équilibre est le miroir « 0 » indéterminable qui orchestre la matière et l’antimatière, l’intérieur et l’extérieur, le passé et le futur… Une géométrie dimensionnelle dont la subtilité inatteignable nous permet de jouir de la vie dans notre paradis terrestre plus ou moins stable. Les terres du milieu !

Carpe diem !  

Arrêtons maintenant sur un phénomène paradoxal et pourtant complémentaire à ce que nous venons d’évoquer sur les notions de masse et de vitesse :

Une autre théorie et un autre constat, nous amènent à comprendre que plus la vitesse d’un objet est grande, plus pour lui, le temps passe lentement. Ce qui de prime abord, contredit les propos précédents. Les deux propositions sont pourtant justes ! Ce qui fait que le temps s’écoule plus lentement près du niveau de la mer et plus rapidement au sommet d’une montagne, comme nous l’avons vu, c’est la proximité du centre énergétique de la masse gravitationnelle !  Entendons ici : l’observateur « en bas » gagne du temps de par sa proximité avec le noyau et en perd de par sa faible vitesse linéaire. Inversement, l’observateur en haut perd du temps, de par son éloignement de la « masse » et en gagne de par la vitesse élevée qui le libère pourtant de la force gravitationnelle.  Ici les montres (tic-tac) se décalent, mais les deux expérimentateurs ne ressentent pas cette différence à leur échelle biologique! Pour cela, il faudrait employer les grands moyens et fabriquer des jets approchant de la vitesse de la lumière ou encore voyager vite et longtemps en satellite, proche de la planète de préférence… Idées que nous commençons à matérialiser.  Mais ces deux hommes, est-il souhaitable qu’ils vieillissent séparément l’un de l’autre? Imaginons que le voyageur soit le père, il reviendrait probablement plus jeune que son fils resté au sol et ancré dans leur histoire commune. Difficile dans ces conditions de lui apporter son expérience de père ! Imaginons que ce soit le fils, il reviendrait probablement trop tard pour partager son expérience avec ses parents et bénéficier de leur transmission : la mémoire de leur noyau familial et humain (mission terrestre accomplie) et à la fin, le passage de leur masse énergétique vieillissante, critique et douloureusement raisonnable à un état de plénitude (mission accomplie) proche de leur alpha (transmission reçue de leurs propres parents) et de l’absence de masse requise pour continuer le voyage antigravitationnel !  J’insiste donc : est-il souhaitable qu’ils vieillissent indifféremment et séparés les uns des autres? Dans les terres du milieu et leur petit théâtre shakespearien, la pensée, les voyages de la jeunesse ne rajeunissent-ils pas déjà la pièce à tendance tragique que jouent leurs aînés ? Et les aînés, ne leur transmettent-ils pas leur expérience d’un juste équilibre entre gravité et légèreté ? Est-il souhaitable qu’ils vieillissent indifféremment et séparés les uns des autres parce que l’humanité aura décidé de voyager plus vite dans des véhicules gaspillant de l’énergie pour n’offrir en retour que l’expérience de la facilité ? Décider d’envoyer des satellites dans l’espace pour savoir le temps qu’il fera demain ? Pour jouir de la géolocalisation électronique brevetée GPS (monopole) ? Pour capter leurs illusoires et morbides chaînes de télévision préférées ? Pour communiquer avec un pote qui aura décidé d’aller se dorer la pilule dans les paradis touristiques encore préservés de nos anciennes colonies, là où les populations crèvent encore d’iniquité malgré la richesse de leurs terres, du restant de notre PATRIMOINE ?  Pour trouver des espaces colonisables après avoir gaspillé notre paradis terrestre ?

La meilleure façon de vivre ce voyage vers le futur que proposent l’expansion, l’accélération et la fin de notre univers est de bénéficier de la transmission !  La transmission du cœur, de l’esprit et de la mémoire pour mériter l’état de lumière dans l’immensité ténébreuse et la CONSTANCE requise pour voyager dans le chaos permanent de l’éternité.       

Voilà donc pourquoi j'insiste tant sur la comparaison des notions de sémantique, de métaphysique et de réductionniste ! Nous sommes des enfants perdus, hypocritement gouvernés par l'amour propre et "Babel" (ne voyez là qu'un symbole) est non seulement une dévoreuse de rêves et une équarrisseuse de chairs, mais aussi un système pervers voué à produire une vaine masse critique que nous ne voyons pas!!! La pensée est légère, la pensée est dense, la pensée est danse et ses mouvements, perpétuels. Avec humour, je pourrais dire que l'Alter ego de l'envie, c'est le foie, ce foie qui éponge tout tant bien que mal! Nous avons ici le conflit entre l'intestin et la matière grise, mais aussi le thème mal compris de Satan et l'Anus dont les réductions alphanumériques affichent le même résultat (je rappelle que le travail de nos linguistes mathématiciens depuis l'antiquité, ce n'est pas de la numérologie charlatanesque)... De bien vieilles histoires diront certains! Déniées et hermétiquement conservées ajouterais-je! Base de programme: 0 et I + dualité, ordre et complexité si affinité... Premier résultat: un tube, 0 vu de face, I, vu de profil. Amusant? ... Mais avec plus de peine, je dirais que l'Alter ego de l'esprit, me semble la foi. En discorde et le cœur malade, ces deux-là sont aveugles et déclenchent la guerre des roses! La peste soit sur vos deux maisons déclame Mercutio! Il est l'indéterminé, il est l'enfant, que nous sacrifions tous sur le bûcher des vanités pour invoquer le dieu solaire, le dieu de la guerre, le dieu de l’esthétisme, le Dieu tout puissant... Que dire du Dieu Hasard et de ses anges: les nombres et les caractères (lettres) non révélés, la valeur mal comprise de l'or et de l'argent, l'objet plastifié, les armes et les équations morbides qui les incarnent, etc... Que l'on regarde du côté de la politique (hypocrisie diplomatique, guerres propres, guerre économique déclarée et guerre totale larvée) ou de l'écologie, nous voyons bien que nous approchons du point de non-retour et donc du grand choix! Nous incarnons tous ce que nous méritons, la solution à notre impasse est ici, pas dans la ploutotechnologie avec laquelle nous imaginons vaincre le monstre de la ploutotechnocratie! Maîtriser l'objet (dans tous les sens du terme!) et son évolution n'est pas régresser! A bonne entendeur...

Après de telles considérations, certains seraient tentés de demander : « Cette conception de l’altérité ne pourrait-elle pas faire émerger une réalité transcendante objective ? »

A propos de la transcendance, j'imagine qu'elle ne fait référence qu'au théorème d'incomplétude et que celui qui dépasse cet "état insuffisant" ne le fait que par inspiration abstraite. Voilà qui ne contredit en rien la pertinence et le confort moderne de l'immanence🙂! Les mystiques et les artistes ont bien souvent opéré une fonction ontologique en s'aventurant dans le domaine de l'impossible: certaines de leurs œuvres ou connaissances abstraites ont en effet permis aux scientifiques de résoudre des paradoxes entre mesure et théorie. Autrement dit, je pense que lorsqu'une théorie raisonnable et une inspiration transcendentale concernant un sujet commun sont justes, elles se rejoignent. Pour en revenir à votre question (je m'éparpille et suis souvent bien maladroit, dsl!): partons d'un postulat: nos obligations de résultat compétitives et consuméristes sont les conséquences directes de nos guerres intestines, revues et corrigées par notre démagogie pseudo-démocratique. L'insuffisance de la théorie et la suffisance de l'Homme étaient et sont encore un grave problème en matière d'empirisme et de systémique! Néanmoins, après de nombreux travaux comparatifs et ontologiques, j'ai fini par comprendre que nombre des raisonnements mathématiques, logiques et métaphysiques de nos ancêtres païens (des dieux ou des esprits hiérarchisés) et monothéistes (un Dieu et une hiérarchie d'anges), correspondent en tout point aux plus récentes découvertes de notre science technologique bienaimée. J'ai également compris comment les forgerons de notre langue française s'étaient basés sur l'unité arithmétique (gématrie) commune aux principales langues anciennes véhiculaires pour adapter la langue des francs, pour exprimer la logique à travers la structure même du langage et pour coder des notions fondamentales! Exemple volontairement choisi de correspondance entre proposition "dépassée" et "découverte" moderne: La sainte trinité évoque indirectement et contextuellement le triangle de Heisenberg et l'accord de trois à l'origine de toute symétrie (centre "point ou axe" et points symétriques reliés 2 à 2) (je rappelle que le principe de symétrie nous a aidé à mieux comprendre les relations entre les interactions électromagnétiques et nucléaires). Si l’Église n'avait pas sombré dans l'obscurantisme pour des raisons politiques et morales, elle aurait admis depuis longtemps le caractère INDÉTERMINABLE (et donc non sexué) du Père (attraction et impulsion potentielles d'un double état "père/mère" ou "temps/espace"), celui du fils (le résultat, le fruit évolutif, une matière dont la masse apparente n'est qu'énergie et dont la forme se détermine peu à peu mais illusoirement) et celui du Saint esprit (la logique, les lois qui régissent le début et la fin du système périssable égayant l'éternité). Pourquoi cet exemple? Parce que les hommes de science, y compris au sein de l’Église, avaient compris ceci depuis l'arrivée du 0 en Occident!!! Et parce que Dieu le père n'est pas le seul tabou fondé sur la guerre des sexes et le contrôle des natalités: le problème moraliste de la nudité de Noé repose sur le caractère nécessairement asexué d'un "patriarche" antédiluvien! Or, ce tabou, par les interprétations politico-religieuses du jugement de Cham a contribué à la justification contextuelle de l'esclavagisme du peuple noir! Ce que je suis en train d'affirmer est votre réponse concrète: En réunissant les connaissances, nous obtenons des ponts sémantiques capables d'expliquer la "théorie du tout", de justifier la complémentarité des trois forces fondamentales, de trouver l'origine des langages et les mécanismes arithmétiques et caractériels de leur évolution, de pousser la science, la religion, la politique et les arts à abattre leur jeu et à déterrer leurs cadavres, et donc capables de réconcilier raisonnablement et passionnellement les hommes, les femmes, les enfants, les juifs, les chrétiens, les musulmans, les animistes, les taoïstes, les syncrétistes, les laïcards, les nihilistes... J'en reviens au point de départ: notre consumérisme compétitif n'est-il pas l'évolution démagogique de nos vieilles altérités réciproques et du déni de nos fautes?

La réparation commence ici.

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A propos du néant, du possible et de la mort.

4 Octobre 2018, 22:00pm

Publié par Persone

Le néant n’est pas le vide ! Penser au néant n’est pas penser à rien, rien est définissable, il est l’ensemble vide, le 0, l’état inverse du plein, lié à l’atome (qui contient du vide) et à la particule élémentaire indéterminable. Penser au néant c’est tenter de faire exister ce qui ne peut exister ! Le néant est à la pensée ce que le silence est à la parole : nommez-le et il disparaîtra. Le néant est donc le domaine de l’erratique, de l’impossible.

Autrement dit, il est intimement lié à une autre notion qui a fait couler beaucoup d’encre, l’éternité. Éternité ne pouvant être concevable sans l’éphémère (existence manifeste relativement durable). La notion d’existence matérielle éphémère (vivante ou inerte) étant quant à elle liée au domaine du possible (possible : se passe… Impossible : ne se passe pas). La mort n’est pas le néant, elle est la fin de la vie. On ne peut dire qu’elle est la fin d’un système inerte, puisque tout se recycle en épuisant l’énergie de l’univers et que nous ne savons pas ce qu’il adviendra de celui-ci après sa « mort » (Gig Freeze et plus rien ou Big Freeze et retour au prochain Big-Bang en passant par un Big-Crunch, etc…). Cela dit, la mort reste liée au néant par son aspect indéterminable et par le fait que quelque chose n’est plus possible ! Et considérons que cela est bien heureux ! Pourquoi ? Parce que sans cela tout serait possible, même l’impossible, ce qui est impossible. La dualité est histoire d’équilibre ! Mais aussi parce que si nous étions éternel(le)s, comme nous l’aimerions depuis l’antiquité, que ferions-nous ? Pulluler dans un espace limité jusqu’à tout consumer et nécessiter la colonisation d’un autre espace ou mourir dans d’effroyables conditions ! N’est-ce pas ce que nous faisons dans notre refus de la mort ? Depuis les propositions de perfections esthétiques de la Grèce antique, jusqu’au transhumanisme ? Un autre scénario de vie éternelle est « fantasmagoriquement »  « possible » : pour la diversité, la reproduction sexuée reste effective durant suffisamment de temps pour engendrer la créature immortelle et lorsqu’elle arrive, la nature la stérilise pour éviter le pire ! Est-ce arrivé ? Non, mais en revanche, en Chine par exemple, pour ne pas citer les théories sans âges d’extermination des faibles et de leur progéniture, nous avons souvent assisté à des politiques globales de stérilisation de la population en surnombre !

Autrement dit, les philosophes antiques se sont plantés, mais avançaient au prix de la guerre, les institutions monothéistes et le royaume des droits divins se sont plantés au prix de l’obscurantisme et de la guerre et la nouvelle république futuriste et positiviste se plante au prix de la guerre et de l’anthropocène. Apparemment, la peur de la mort dépasse toujours la logique. Dommage de vouer le domaine du possible à une telle impasse égocentrique. Pour ma part, aux yeux de nos enfants, nous sommes tous des ignorants et (ou) des hypocrites.       

A propos du néant, du domaine du possible et de la mort...

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GNOSE et ALCHIMIE

2 Octobre 2018, 00:55am

Publié par Persone

 

Cherchez le point commun de toutes ces tablettes et gravures anciennes de toutes origines...

 

Symboles sans frontières

Symboles sans frontières

3! 

3?

Oui, 3! Dualité (rien n'a pas de sens sans la potentialité du tout), mais aussi unité : celle du vide en tant qu'ensemble cohérent (le noun chez les égyptiens) ou celle du non vide (matière), ou encore celle de l’ensemble formé par les deux complémentaires.

Ensemble vide 0 dont sort 1 et (dualité oblige) -1. 3 éléments ! C'est le point commun de toutes ces tablettes dont la symétrie est le premier indice manifeste! Les créatures qui élargissent le champ de gauche à droite sur certaines, symbolisent la duplication complexe menant à la diversité.

Dans l’antiquité, le 0 manquait aux penseurs parce qu'on le confondait au néant, il effrayait! Mais nous avions conscience de l'océan glacé du vide et de la notion d'éternité dont sort forcément quelque chose, si éphémère soit-il! En revanche, l'unité de chaque chose ou ensemble (si vide ou plein soit il) n'a pas attendu l’art de la mathématique pour être comprise par les premiers hommes (Moi, moi, moi, pas toi, pas toi... A moi, à moi, à moi, pas à toi…)! La dualité, elle, va de soi pour un animal qui pense!

Influencés par les lumières de la Grèce et la fusion alchimique de Thot et Hermès, les stoïciens las de guerre s’interrogeaient déjà sur la notion monothéisme dont on entendait la rumeur. Ce dernier, moralement parlant, présentait l’avantage de rendre les hommes responsables de leurs actes devant une puissance suprême bien qu’indéterminable, plutôt que de les voir imiter le caractère déterminé des dieux, dignes représentant l'univers mais vénérés pour leur puissance et leurs foudres de guerre! On rechignait toujours à écrire le 0, mais le X montrait déjà la maturité de cet impensable projet. Les mathématiciens avaient aussi compris que le jeu des écarts entre les nombres premiers indiquait clairement le fonctionnement des 10 chiffres permettant de comprendre les nombres, les ensembles et les ordres de grandeur. Mais nous avons attendu l'an 700 de notre ère et le voyage des mathématiques indiens véhiculés par les peuples arabes pour écrire le 0, le nommer en ne le confondant plus au néant, néant qui est le domaine de l'erratique et non du vide. Bref 3 n'est pas [1, 2, 3] mais ]-1 0 +1[, d’où la symétrie observable sur toutes les statuettes antiques, chacune portant les CARACTERES (idéogrammes devenant LETTRES) esthétiques de la culture dont elle provient !

Mais ce jeu de 3 très érotique, capable de réconcilier les pragmatiques et les croyants est incompatible avec la vérité des vainqueurs au sexe fort, incompatible avec les dogmes fixés par les patriarches. Le veau d’or est une des métaphores utilisées jadis pour dépeindre un des nombreux aspects des tribulations d’une humanité en crise. Nous pourrions la comparer au 70’s ! Or à l’époque, nous savons tous que les patriarches n’ont pas décidé de dire à leur peuple : la conquête spatial commence, profitez-en pour consommer et continuer la fête du slip ! Difficile pour un Abraham ou un Moïse d’obtenir la repentance sincère d’un peuple en liesse, reste l’autorité ! A l’ère du nouveau testament et plus précisément dans le dernier quart du premier millénaire, de nombreuses lectures symboliques de la bible favorisèrent des mouvements gnostiques, mais une nouvelle crise de croissance et de pouvoir se dessinait déjà. Si notre Église ne s'était pas compromise avec l’Empire romain vieillissant, depuis le retour des juifs à Jérusalem sous la tutelle des arabes dans la seconde moitié du septième siècle, peut-être aurions-nous pu éviter les guerres de religions ! Si les princes décadents ne lui avaient pas fait chantage pour bien traire les vaches tout en les protégeant des invasions barbares, peut-être n’aurions-nous pas connu l'inquisition et peut-être aurions-nous été enseignés sur ce que les théologiens entendaient par trinité! A mille lieux de cela, nous avons reçu du "récite Notre Père et que j'te reprenne plus à réfléchir au lieu de bosser p'tit merdeux!"... Nous connaissons la suite de cette histoire de sang et d'hermétisme. Les mathématiques révèlent ce que l’Église sait depuis le début, qui n'est autre que ce qu'elle nous cache! Une réalité cosmique pour nos anciens sages qui observaient le ciel, loin des clameurs de la cité et non leurs saloperies de pompes en pétrole, entre deux rames de métro!

Profitons du passage de Clochette pour nous envoler au-delà de cette masse critique...

PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...

PAN et le petit PETER (Pi r)...

Discussion de Peter Pan avec lui-même, lorsqu’il dérivait dans une coque de noix sur les eaux déchaînées et lorsque le voyage touchait à sa fin : Je sais que nous sommes 2(x) pauvres fous, allons repêcher les enfants perdus et que mort s’en suive, s’il le faut… Cil le faux, le temps d’un battement de « 6 el(le) » … Mieux vaut tard que tôt ou jamais !

Gnose et alchimie

Gnose et alchimie

A propos de la peinture gnostique ci-dessus :

L'être au centre est androgyne mais n'est pas un corps masculin tendant vers le féminin. L'homme ne peut donner la vie il la propose, il est le semeur. Du consentement de la part féminine dépend le développement de l’île de 3 ! EllE est un corps sexué féminin dévoilant sa part de masculin. L'être au centre demeure et doit demeurer indéterminable puisqu'il est indéterminé par la simple et éternelle logique de tout et rien: la dualité... El0lE est avant le début et après la fin… L'enfant en passe de s'incarner, le vieillard en train de mourir. A nous de choisir la façon dont on accomplira le voyage entre ces deux états qui ne font qu'un... Nous sommes toujours naissants, nous sommes déjà morts. Les mots ont ici un double sens! Remarquons aussi l'évocation pictural particulière de PAN, qui lui aussi représentait la dualité et l'ancrage entre ciel et terre pour lesquels la créature devient un centre de symétrie!!!

La lune et le soleil, l'or et l'argent ne sont ni des symboles de fortune, ni des matériaux rares voués à corrompre l’Homme, mais les "Saints bols" alchimiques des principes responsables de la sphère sur laquelle pousseront les manifestations de l'arbre de vie. Evoquons en premier lieu les 2 forces triplement complexes ne faisant qu’une : attraction et répulsion. En équilibre, nous avons une planète et un satellite qui tourne autour d’une étoile. Dans de nombreuses conceptions gnostiques, l’or et l’argent représentent respectivement les pôles sud et nord, la lune et le soleil courant quant à eux sur le plan de l’équateur. L’électromagnétisme et le nucléaire sont forces de couleur ! Entre ombre et lumière, la fusion vers la masse tend vers l’or et le refroidissement de l’éloignement tend vers le bleu et la manifestation de la lumière blanche. Nous avons ici des masses, que l’on apparente à des sphères, interagissant dans un espace qui d’un point de vue quantique n’est pas vide. Une troisième notion s’ajoute ici aux forces d’attractions et de répulsion équilibrant la structure et les mouvements du « presque vide » et du « presque plein » : celle qui fait tenir les volumes de façon cohérente et rend la matière observable, la 3D. Nous avons aussi une troisième force : celle qui fait que les planètes ne s'écrasent pas sur les étoiles autour desquelles elles tournent, sans pour autant s’éloigner d’elles ! Les 5 points de Lagrange sont force de symétrie, voilà qui nous ramène à la notion de dualité! Ces 5 points seraient ils reliés à 5 autres ? Si notre matière est intriquée à l'antimatière qui lui correspond, pouvons-nous imaginer que notre univers expansif (allant refroidissant vers le futur) est la symétrie par 0 (le miroir des miroirs, le trou et l'orifice à la fois) de notre univers contractile (retournant vers la chaleur de l'origine). Autrement dit, la sémantique nous amène aux mêmes conclusions que la science concernant le chaînon logique manquant pour appréhender la complémentarité des trois forces fondamentales que sont l’électromagnétisme, la gravité et les deux interactions nucléaires (la forte: puissance et courte portée, union, intégrité... Assembleuse de forme, de matière cohérente et de planètes... Et la faible: diffuse, infuse, dévorante, totale, indomptable... Faiseuse d'étoiles). De l'autre côté, disons plutôt dans la dimension de l'antimatière, les événements vont à rebours, le haut est le bas, le complexe se simplifie... Le tout est un ensemble cohérent de temps et d'espace, un tout fait de tout et de rien, ensemble éphémère, durable, rémanent, permanent et peut-être perpétuel... Au fond, indéterminable! Un tout classique, relatif et quantique qui va et vient dans une éternité, classique, relative et quantique, elle aussi indéterminable.

Sous les pieds de l'être, nous remarquons la couleur brune de la terre (la lumière blanche produite par le soleil décline vers le jaune, l'or et le rouge, la terre reçoit, absorbe, mais ne produit pas, elle est faite de sombre et de rouge, qui somme toute produisent du marron). Sous l'autre pied, l'argent terne, le gris nuance de noir et blanc, la pierre contenant "l'or d'airain" qui servira d’ustensiles à l'homme. Argile et poussière d’étoiles, féconds si purement fusionnels, stériles ou morbide si divisés ou mal associés…  Pantin de bois deviendra savant, pour le meilleur et pour le pire… Cachons en lui la πr de Pan, pour qu’il ne la trouve que s’il la mérite… Nous remarquerons aussi que les souches sous les pieds de l'être indiquent deux chemins possibles, l'un semble chaleureux (épanouissement du jardin), l'autre morbide (perdition). Enfin, l'artiste aurait pu peindre des racines proportionnelles aux branches, mais sur chaque représentation gnostique, manque des détails, pour des raisons de culture, de politique, mais aussi de contrainte et d'incomplétude de l'artiste.

Sur la gauche, du point de vue de l’observateur (la droite de l’être), voltigent 9 oiseaux vers le ciel, sur la droite 3 autres se dirigent vers la terre ! 12 oiseaux… Peut-être 6 couples si la balance est juste. Observons le 12 : 1 et 2 (termes consécutifs) qui nous ramène à 3 la racine ² de 9. 3 iront se cacher près du cœur et 9 s’envoleront vers les cieux infinis. 3 la trinité du vide, de l’unité et de la dualité, qui ne font qu’un dans la nuit étoilée des espace S temps… et plus si affinité !     

Note contextuelle :

Le marasme entre les sectes gnostiques et leur dilemme (le politiquement incorrect) avec l'état et les institutions religieuses en place, ont longuement contribué à l'hermétisme total, un cancer (propre à fourvoyer toute information) qui s’est généralisé sous l’impulsion du matérialisme et de l’ère industrielle! Les invasions barbares, les intérêts politiques et les guerres de religions, suivis par la grande révolution et l'ère du consumérisme n'ont fait qu'accélérer notre oubli, nos manquements et l'entropie morbide des choses! A la base de cette souffrance, comme nous l’avons vu, la confusion entre le néant et le 0, mais aussi la mécompréhension de l’indéterminé qu'il soit indifférent de sexe ou de sentiments! Même pour les initiés à la gnose, cet/te "être", cet (7 ou Set) État inatteignable était uniquement logique et toute puissance, sans la moindre considération pour nous! A en juger par le traitement que la masse réserve aux différents, nous pouvons comprendre le pessimisme de ceux qui estimaient servir Dieu en obtenant calomnies, tortures et exécutions sommaires pour toute récompense! C'est ici que Baal (Baal solaire, Baal Hammon, puis Belzebuth, puis Satan) est né dans l'esprit des hommes : l'ange prodigue du grand chef d'orchestre indifférent et de Sophia (sagesse). Un ange dont on aura honte pour ce monde de chair, de convoitise, de temporalité, de souffrance! Les gnostiques, comme leurs semblables en général, n'ont pu s'empêcher de personnifier les chiffres, les caractères et la logique de l'univers dans des divinités dont les formes dépendent des contextes politiques et intellectuels de l'époque concernée. Hermétisme/confusionnisme… Rien de nouveau sous le soleil !  « Le démiurge, souverain de ce monde, est essentiellement un fou égocentrique dément qui vit l'étincelle divine que tous les êtres vivants contiennent, à moins qu'ils ne parviennent à s'échapper par la connaissance ou la gnose… » Un concept sans âge, qui aujourd’hui se décline ainsi : « la création manifestant les lois fondamentales de ce monde est le fruit du hasard ou d’un simple déséquilibre accidentel devant être compensé, un système d’exploitation empirique qui consume l’énergie inexplicable que tout l’inerte et le vivant contiennent. (A moins que le vivant ne parvienne à la notoriété et à la postérité par la connaissance OU (VS) la transcendance ! »… La grande compétition des con(s)/vaincus !    

Mais Satan ne serait-il pas l'orgueil, tout simplement ? Le gardien(s) de la survie, de l’intégrité et de la liberté relative des créatures vivantes?

Et le chef d'orchestre indifférent ne serait-il pas simplement l'enfant et le vieillard désarmés. Un chef d’orchestre dont l'intelligence éternelle nous offre le libre-arbitre que nous utilisons comme d'éternels adolescents gâtés totalement irresponsables? L’œuf qui fait la poule (l’enfance) et la poule qui fait l’œuf (l’adulte vieillissant)…

Les barrières morales, la culpabilité hypocrite du violeur et le sort que l'on réserve aux enfants et aux êtres indéterminés depuis quelques millénaires, entre autres exemples, tout cela constituerait-ils les raisons inavouables pour lesquelles le pécheur rejette ses fautes sur l’Éternel désarmé (pour citer Isaïe)? Rien n'est plus probable!

Autre fait important : les initiés à la gnose avaient accès à la philosophie, la métaphysique et mathématiques, mais n'avaient pas encore témoigné des découvertes de la science moderne, ni des vertus de l’épistémologie contemporaine... La polyvalence des alchimistes et érudits les plus brillants était leur atout ! Entre hier et aujourd’hui nombre de nos petits et grands génies sont à la fois des esprits scientifiques, artistes, philologiques et mathématiques (…) ! Je pense notamment aux forgerons de la langue française, dont on a peine à concevoir la substantifique moelle! Un mystère pouvant révéler des secrets bien gardés, des secrets pour lesquels on tue!

Malheureusement, l’hermétisme fait force de loi ! Ceux qui tentent d'ouvrir la boîte ou de divulguer les formules d’ouverture ont toutes les chances de se retrouver "naturellement empêchés" et digne de la mort d’Eschyle. Le malheureux fut tué par une tortue lâchée par un aigle ! L’hermétisme a-t-il un ange gardien ? Se demanderont les superstitieux… Azazel peut-être !

Belle et inquiétante métaphore, mais ne personnifions pas ! Azazel est un principe mécanique, chimique, physiologique! Dévoiler « la vérité » alors qu'il manque encore des éléments à la reconstitution de la pierre philosophale, revient à avancer en sens inverse d'une masse invincible d’individus, en se déclarant mais sans pouvoir les convaincre! Une dangereuse posture et pire encore pour celui qui tente un mouvement en contre-sens, en face à face avec les hordes et l’avalanche d’évènements qu’elles motivent ! Dans cette quête, nombre des chevaliers sont devenus fous ! Et nombre de courants gnostiques se déclarant au service de Dieu ont affirmé que son caractère inatteignable faisait de lui une entité indifférente capable d'engendrer le mal et de le voiler honteusement ! On retrouve ici la grande crainte de l’Eglise elle-même ! Fantasmagorie du mal qui selon moi trahi les manquements inavoués de l’Homme ! Non pas envers la logique qui demeure bel et bien indifférente, mais envers l'intention et l'Amour! Autrement dit, je me permets de penser que la majeure partie des gnostiques et des alchimistes déclarés n'avait pas assez de cœur, de pénitence ou/et de connaissances pour passer le pont et traverser l'au-delà du "ring-pass-not". La mort nous attend tous, mais le sacrifice inconditionnel de soi effraie tous les prétendants du plus talentueux au plus célèbre ! 

Un pèlerin gris qui s'avance humblement vers la lumière est avant tout un cœur intelligent, compassionnel et pénitent. Même scénario pour le spermatozoïde! A bon entendeur!

L'orgueil et ses 5 magiciens nous protègent, mais l'amour propre est le ministre pour lequel nous avons voté dans la grande cité des hommes, jusqu'à ce que l'orgueil nous tue les uns les autres... Les larmes de l’Éternel désarmé, que nous trahissons encore et toujours en soumettant nos enfants à l'éteignoir et nos parents au mouroir, sont ici!

Partout et nulle part!

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Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...

28 Septembre 2018, 01:29am

Publié par Persone

Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...

Sur les réseaux sociaux, témoins et acteurs de notre actualité, la bataille des anges contre les cavaliers de la raison et leurs armées fait rage ! Bah, je l’admets, la vérité est plus crue : des laïcards endiablés contre des grenouilles de bénitier revanchardes ! Mais le sujet n’est pas (que) risible ou fantasmagorique! Depuis quelques décennies, les esprits se radicalisent, y compris parmi les amateurs de bien-pensance, comme en témoigne par exemple le sophisme « ultra-positif » très tendance du New-Age ! "Vous êtes négatif, pessimiste… Passez votre chemin ! Vous êtes dans le bas astral, vous ne pouvez nous atteindre !"

L’absurdité et le confusionnisme menace de nouveau la grande cité des Hommes !

Je vous présente ici une réflexion que j’ai proposée via un groupe de discussion consacré à Etienne Klein, physicien renommé et philosophe des sciences publiant de nombreuses vidéos gratuites du plus grand intérêt pour M. Toulmonde ! La proposition faisait suite à un dilemme posé aux administrateurs du groupe : "de plus en plus de réactionnaires (d’un point de vue religieux) ou de syncrétistes, tentent d’intégrer les communautés rationalistes pour prêcher ou pour y jouer les Trolls" ! En réaction, le protectionnisme semblait de mise dans la communauté et les sujets dérangeants évités, voir censurés ! Parallèlement, j’ai pu constater sur l’ensemble des réseaux laïcards ou consacrés à la science, que toute polémique évoquant un tant soit peu les ponts métaphysiques ou sémantiques tentant de relier les langages religieux et réductionnistes, faisait systématiquement l’objet de moquerie, de vindictes violentes ou de censure !

J’ai donc posté le billet suivant dans une discussion concernant la légitimité du protectionnisme… "voilà qui me rappelle un problème de frontière, lui aussi d’actualité" : 

L'absolutisme religieux et la gouvernance globale de la technocratie sont deux opiums différents mais tout aussi dangereux l'un que l'autre! C'est une des raisons qui poussent E. Klein vers l'épistémologie et la dénonciation de nos façons de concevoir nos certitudes et nos dépenses (gaspillage) d'énergie! Élargissons notre sphère à l'air du temps, du moins au-delà de nos paradigmes communs et de nos illusions respectives : Les attaques des fanatiques "fous de Dieu", sont aujourd'hui à mettre en équation avec celles "plus pragmatiques" des philosophes matérialistes et des spéculateurs des pays que nous colonisions il y a peu! Pour ces derniers, immergés dans l’expérience de la globalisation, la logique est la suivante : "l’écologie mondiale, la protection de l’être et la redécouverte des principes métaphysiques dans le but d’une réunification des connaissances ou d’une éventuelle réparation de la conscience (…), c’est un luxe que peuvent se permettre les grands vainqueurs de l’Histoire ! Nous en reparlerons lorsque nous serons à croissance et armes égales !"

Demandons-nous lesquels sont les plus dangereux… L'exemple de la chine en dit long sur le sujet : la Chine des 7 puis des 3 seigneurs, jadis convertie au confucianisme pour se libérer des guerres intérieures. Une Chine qui longtemps respectera la terre des morts, avant de devenir un monstre consumériste pour ne pas perdre la face devant le cheval industriel de l'Occident.

L'heure est aux conflits et au confusionnisme. A ne pas confondre avec confucianisme !

Notre obscurantisme contemporain, les institutions religieuses n’en sont plus les seules responsables. Pour ma part, je n'ai pas plus de considération pour celui qui professe que l'animal et le sexe faible sont inférieurs à l'Homme, que pour celui qui consume des forêts pour cultiver des animaux de batterie et fabriquer des schmilblicks en latex pour compenser l’hystérie de sa poule et la grasse inertie de sa rombière.   Pas plus de considération pour celui qui sacrifie un agneau, que pour celui qui étouffe un oiseau dans un tube de Newton pour démontrer les progrès de l’intelligence rationnelle en épatant la galerie. Et que dire de cet Homme du futur dit amélioré ? Ce crétin performant qui accepte la sécularisation du meurtre hygiénique (guerre), de la prostitution et de la pornographie, comme une nécessité collatérale du darwinisme et de  la main invisible*… Nos Lumières semblent nous avoir éclairés sur le chemin obscur que nous quittions, mais pas sur l’indicible terreur de la nouvelle avenue en construction ! En coupant trop de têtes, la révolution a fait table rase du pire comme du meilleur!

*Main invisible désigne l’économie selon le prisme libéral d’Adam Smith. Selon lui, l’économie se régule d’elle-même, par la nécessité de sa propre nature, elle ne souffre aucune intervention humaine ou étatique. Une proposition très maline, dans tous les sens du terme !

Abel le sacrificateur d’agneau, Caïn le sacrificateur de la flore terrestre… sur notre île de Pâques globalisée, il serait temps de comprendre ce que les signes de ces deux projections d’outre-tombe veulent nous dire. Temps de nous rappeler qu’un troisième enfant fut nommé Seth. Pourquoi cette métaphore ? Durant des millénaires, la prégnance du religieux sur les affaires sociales et politiques empêchait que l’urbanisme et l’empirisme ne présentent un dilemme de consumérisme critique. Ce que l’on sacrifiait au nom de Dieu, c’est l’Homme ! Ce pauvre pécheur. Mais depuis la grande révolution politique et industrielle, nous n’avons pas fait que rallonger l’espérance et la qualité de vie des Hommes, nous avons aussi décrété que tous sont égaux en droit tout en perpétuant l’esclavagisme, moyennant salaire et compensations matérielles. Pire encore, plus la main invisible prend des allures de nouveau Dieu, plus le libéralisme propose aux esclaves sociaux de s’exploiter entre eux, de préférence en souscrivant à des crédits. Ici, vous l'aurez compris, ce qui est sacrifié sur l'autel de la sainte croissance, c'est la nature sous toutes ses formes! A ce jeux l’argent lui-même se perd, bien qu’une poignée de bourgeois s’enrichissent à ne plus savoir quoi en faire ! Jusqu’à ce que l’ennuie morbide leur susurre une idée qui justifie leur position : Tu te sens vivre et bander lorsque tu disposes de la leur ! Agis…   

Quelques tranches d’histoire, bien saignantes : lorsque les chrétiens étaient persécutés, "On" ne cherchait pas à savoir ce qu'il y avait de raisonnable dans leurs discours… Lorsque le bûcher menaçait les sorcières, les hérétiques et les Hommes de raison, "On" ne leur laissait pas le temps de démontrer la pertinence de leurs expériences… Lorsque l'Homme moderne a défroqué son curé et fait du nom de Dieu un sujet de calembour, "On" a oublié que les mathématiciens, les physiciens, les philosophes, les artistes ou les politiciens nous ayant laissé la science en héritage n'étaient pas des Hommes de peu de foi! En revanche, ces derniers n'attendaient pas les autorisations des institutions religieuses, qu'ils savaient corrompues, pour étancher leur soif de connaissance et faire évoluer la pensée humaine à travers des messages souvent codés ou des actions fonctionnelles dites "muettes". Les énigmes de Pythagore, la "prudence de Descartes", les codes de De Vinci, le génie de Spinoza ou le cynisme de Nietzsche sont encore une autre façon d'illustrer ces propos...

Très clairement, je ne remets pas en question la nécessité de filtrage sur cette agora infestée de trolls, de fakes et de légions d’orques électroniques! Mais j’invoque des faits qui depuis quelques temps semblent échapper à la bonne conscience de certains amateurs de technologie et de réductionnisme à l'état pur. J'emploie volontairement le mot « pur » parce qu'il n'est pas si décalé de la situation qu'on pourrait l'imaginer et parce qu'il m'inquiète! Pur rime parfois avec absolu et donc absolutisme. Le protectionnisme et la bonne conscience font souvent mauvais ménage en des temps de confusion et de conflit. Intervenir en tant que médiateur dans un débat houleux et ne conserver la censure que lorsque les échanges deviennent pathétiques : la dure, parfois ingrate, mais nécessaire tâche des administrateurs ! Merci à tous de bien vouloir rester ouverts…

Les amateurs de science n’apprécient guère les amateurs de spiritualité… On parle d’idiosyncrasie ! Il faut dire qu’après les scandales de l’Eglise, les soixante-huitards et le New-Age ont achevé de galvauder l’image de la métaphysique !

Proposition sur l’idiosyncrasie : elle définit populairement un ensemble minoritaire dont l’autojustification devient un mode de vie.

Mais avant cela, le terme désignait surtout un synonyme de anaphylaxie/allergie, ceci nous indiquant que la particularité, si dérangeante soit-elle sous la forme du symptôme, est un indicateur d’intrusion infectieuse ou de disfonctionnement physiologique. Nous ne sommes pas ici dans le jeu du signifiant (syntaxe, style, forme), mais dans celui du signifié : le mot a-t-il plusieurs sens ? Que nous dit l’étymologie ? Globalement, la vision commune que nous avons de ce mot a-t-elle subi des altérations contextuelles au cours de l’Histoire ?

Réflexion : Les sectes, les micro-communautés religieuses, les bastions soixante-huitards et aussi les intégristes se galvanisant mutuellement dans leurs campements militaro-familiaux (…), sont les représentants modernes de l’idiosyncrasie ! Ils sont des symptômes gênant, qui trahissent un disfonctionnement ou une infection. Le communisme, avant de s’imposer comme une puissance incontournable a lui aussi souffert de mauvaise réputation ; un symptôme particulièrement surveillé au E.U. Aujourd’hui l’agonie du communisme et sa relève capitaliste sont à l’image de nos temps absurdes ! En faisant le bilan de notre meilleur des mondes, le bilan de l’adulte face à Peter Pan pour résumer, on se demande parmi tous les idiots les quels sont les plus fous !

Mais il y a ici un paradoxe : malgré son syncrétisme et son opportunisme démasqué, malgré l’accusation d’idiosyncrasie, le New-Age est de nos jours une puissance internationale, un vecteur d’auto-persuasion POSITIVE et un fonds de commerce extrêmement juteux. De leur côté, les communautés religieuses deviennent des entreprises comme les autres, les communautés de la "cool attitude 3.0" deviennent des centres de coaching et de développement personnel (…) et les trusts militaro-industriels ont pour meilleurs clients les fanatiques religieux et les pays dont ils sont censés nous protéger !

Autrement dit, tout comme le communisme, les idiosyncrasies positives sont devenues des puissances sur lesquelles il faut compter sur l’échiquier global de la "guerre de l’anneau" ! Le petit diable rouge de l’autoritarisme (épouvantails du fascisme et du communisme) et le petit diable vert du soft power (le meilleur des mondes), les deux font la paire !

Les philosophes matérialistes à tendance rouge ont professé les bienfaits de la révolution permanente pour faire aboutir la justice sociale… Ils n’avaient pas pensé à la multiplication des fractures complexes de l’humanité ! J’ose évoquer la notion de fracture de l’âme. Les idiosyncrasies d’hier se sont fondues à la masse conflictuelle que nous avons tous indolemment cautionnée durant des siècles, c’est un fait. Si l’idiosyncrasie est une particularité qui se justifie elle-même dans l’hermétisme, nous pouvons donc conclure que l’humanité compétitive actuelle est une parfaite idiosyncrasie dont l’orgueil humain, notre bon roi l’Ego, ferait bien de ne plus occulter les symptômes.

Des ennemis jurés, à la longue, font souvent partie d’un même groupe d’amis : les amis de la guerre ! Dans le domaine de la lutte, ni les grenouilles de bénitier ni les laïcards n’ont échappé à cette règle… Le mot réparation me semble à l’ordre du jour. 

Je rappelle ici que ma formation est entièrement laïque. J’admets néanmoins que la foi (et non l’autorité religieuse), la foi en la vie, la foi en la logique, la foi envers le doute, est un de mes moteurs et probablement celui envers lequel j’ai le plus de respect et de sentiments.  

Concernant les mots de Tolkien:

En finalisant une recherche d'images pour illustrer ce texte mis en ligne, je suis tombé sur le poème de l’anneau unique. J'ai eu envie d'inverser la citation phrase à phrase... Le résultat est amusant:

Une alliance pour les rapprocher tous,

Une alliance pour préserver l’intime liberté de chacun et la  liberté relative de tous,

Une alliance pour libérer le suiveur et le meneur l’un de l’autre,

Pour les affranchir tous de l'obscurantisme et de l’hermétisme et dans les ténèbres emplis de lumière… NE PAS LES RELUQUER COPULER !

Dans le royaume de 3 où le jour et la nuit ne mentent plus.

Amusant, mais pas seulement :

Non pas un anneau de pouvoir, un objet de science et de savoir, protecteur ou dévastateur, mais au contraire un simple pont immatériel, sémantique permettant de démystifier l’objet sous toutes ses formes ! Une réunion des connaissances capable de dissoudre le mécanisme de la guerre de l’anneau. L’anneau fascine et possède, objet de pouvoir absolu dit-on… Une singularité invisible, mais bel et bien ordinaire : sa structure semble reposer sur une roue de feu formée par l’affrontement des susceptibilités réductionnistes, religieuses, politiques et artistiques. Toutes tenues en garde et contraintes aux bonnes manières par le nerf à vif de la guerre nucléaire et par la raison économique ! Nucléaire dans le sens physique et Shakespearien du terme.  

Le cœur et la tête libérés de l’hypocrisie qui les séparent, l’amour propre destitué de sa place de premier ministre et enfin la réunion sincère des cinq sentiments fondamentaux, tels les doigts de la main… Nous en avons deux ! De bonnes pistes, me semble-t-il, pour guérir l’orgueil de lui-même. Les cinq sentiments : l’amour de soi, l’amour de l’autre, l’amour de la vie, l’amour des autres (fraternité, démocratie) et l’amour propre. Des états dans un état !     

"Vous ne pouvez pas en même temps prévenir et vous préparer à la guerre." A. Einstein.

 

Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...
Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...

Proposition sur l’idiosyncrasie : elle définit populairement un ensemble minoritaire dont l’autojustification devient un mode de vie. Mais avant cela, le terme désignait surtout un synonyme de anaphylaxie/allergie, ceci nous indiquant que la particularité, si dérangeante soit-elle sous la forme du symptôme, est un indicateur d’intrusion infectieuse ou de disfonctionnement physiologique. Nous ne sommes pas ici dans le jeu du signifiant (orthographe, signes, style, forme, géométrie et arithmétique des lettres), mais dans celui du signifié (quel est le (ou les) sens du mot ? Que nous dit l’étymologie ? Et ce sens a-t-il subi des altérations contextuelles au cours de l’Histoire ?…) ! Réflexion : Les sectes, les micro-communautés religieuses, les bastions soixante-huitards et aussi les intégristes se galvanisant mutuellement dans leurs campements militaro-familiaux (…), sont les représentants modernes de l’idiosyncrasie ! Mis à part aux E.U, où il a été tué dans l’œuf, le communisme n’a pas trop souffert de ce fardeau. Aujourd’hui encore sa réputation est plus ou moins préservée parce qu’il s’est vite imposé comme une grande puissance.

Tout cela, c’était il y a 20 ou 30 ans ! De nos jours, le New-Age est une puissance internationale, un vecteur d’auto-persuasion POSITIVE et un fonds de commerce extrêmement juteux. Les communautés religieuses deviennent des entreprises comme les autres, les sectes deviennent des centres de coaching de développement personnel et les trusts militaro-industriels ont pour meilleurs clients les fanatiques religieux et les pays que l’on charge de lutter contre eux !!! Autrement dit, tout comme le communisme, les idiosyncrasies sont devenues des puissances sur lesquelles il faut compter sur l’échiquier global de la « guerre de l’anneau » ! Les philosophes matérialistes à tendance rouge ont professé les bienfaits de la révolution permanente pour faire aboutir la justice sociale… Ils n’avaient pas pensé au confusionnisme, à l’entropie, aux dommages collatéraux (…), à la multiplication des fractures complexes de l’humanité ! Les idiosyncrasies d’hier se sont fondues à la masse conflictuelle que nous avons tous indolemment cautionnée durant des siècles, c’est un fait. Si l’idiosyncrasie est une particularité qui se justifie elle-même dans l’hermétisme, nous pouvons donc conclure que l’humanité compétitive actuelle est une parfaite idiosyncrasie dont l’orgueil humain, notre bon roi l’Ego, ferait bien de ne plus occulter les symptômes.

Des ennemis jurés, à la longue, font souvent partie d’un même groupe d’amis : les amis de la guerre ! Dans le domaine de la lutte, ni les grenouilles de bénitier ni les laïcards n’ont échappé à cette règle… Le mot réparation me semble à l’ordre du jour.    

Je rappelle, pour les nouveaux curieux qui s'intéressent à mes pages (je les en remercie), que ma formation est entièrement laïque!!! Bien que j’admette que la foi (et non l’autorité religieuse), la foi en la vie, la foi en la logique, la foi envers le doute (!),  est un de mes moteurs et probablement celui envers lequel j’ai le plus de respect et de sentiments.   

Concernant les mots de Tolkien:

En finalisant ma recherche d'images pour illustrer le texte, j'ai eu envie d'inverser la citation sur l'anneau... Le résultat m'a semblé digne d'être écrit (ma formulation méritera assurément d'être améliorée):

Une alliance pour les rapprocher tous,

Une alliance pour préserver leur intime liberté,

Une alliance pour libérer tant le mené du meneur que le meneur du mené,

Pour les affranchir tous de l'obscurantisme, de l’hermétisme et dans les ténèbres et la lumière sentir chacun, vivre et rêver...

Dans le royaume de 3 où le jour et la nuit ne mentent plus.

Non pas un anneau de pouvoir, un objet de science et de savoir, protecteur ou dévastateur, mais au contraire un pont sémantique permettant de démystifier l’objet sous toutes ses formes ! Une réunion des connaissances capable de dissoudre le mécanisme de la guerre de l’anneau, singularité ordinaire dont la structure semble reposer sur une roue de feu, formée par l’affrontement des susceptibilités réductionnistes, religieuses, politiques et artistiques. Toutes tenues en garde et sous bonnes manières par la raison économique !

Le cœur et la tête libérés de l’hypocrisie qui les séparent, l’amour propre destitué de sa place de premier ministre et la réunion logique des cinq sentiments fondamentaux, tels les doigts de la main (nous en avons deux)… Voilà déjà, me semble-t-il, de bonnes pistes pour guérir l’orgueil de lui-même. L’amour de soi, l’amour de l’autre, l’amour de la vie, l’amour des autres (fraternité, démocratie) et l’amour propre. Des états dans un état !             

Orgueil, préjugés, hermétisme et confusionnisme...

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LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE

25 Septembre 2018, 00:13am

Publié par Persone

Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés

Des lettres/caractères et des chiffres déterminés

I. Introduction à propos du langage oral

II. Les fautes d’orthographe (et les manquements de l’éducation internationale…)

III. Proposition finale

 

I. Introduction :

Dans une première étape de notre évolution, avant les grandes étapes de diversification des langages, il est fort probable que les premiers « Neandertal x sapiens » utilisèrent longtemps une forme de dialecte primaire qui se limitait aux moyens nécessaires pour assumer les besoins et les envies les plus simples. Tout comme il est fort probable que cette langue commune se rapproche beaucoup d’une partition universelle dont les notes nous sont révélées par la voix de l’enfant, entre ses douze premiers mois d’existence et ses 3 ans.

Ces « notes » sont appelées des phonèmes, entendons ici les plus petits segments que l’on puisse isoler dans la formulation d’un mot, d’une idée.

On y distingue les voyelles, premiers sons émis par bébé, le nouveau-né !

  • /ɛ̃/ (main, sein, vin…) nasal avant la mise en place et la bonne utilisation des cordes vocales. Nous l’entendons exclusivement de la première à la troisième semaine, lorsque l’enfant grinche ou pleure.  
  • /a/ : première expression de joie ou d’inconfort,
  • /ə/ » (je…), /œ/ (cœur…) et  /ɛː/ » (tête, fête, maître…) : premières variations du petit compositeur, que je n’explique que par une manifestation du bien-être, du sourire ou par la recherche innée de la diversité et des capacités de l’organe vibratoire (lorsque l’enfant prononce ce son, il est généralement calme et attentif à tout ce qu’il perçoit, ne sachant pas encore d’où provient ce son qu’il émet pourtant. Lorsqu’un inconfort revient, il utilise de nouveau /a/ ou /ɛ̃/  pour crier),   
  • /e/ (clé, aller…) : variante plus aiguë du son précédent (elle impose un effort supplémentaire des cordes vocales et une recherche concernant le positionnement des lèvres, pouvant se manifester naturellement par le rire),  
  • /ø/ (feu) :  comme pour les variations autour du «ə », ce phonème semble exprimer un stade de découverte, il suggère un jeu de bouche arrondie et entraîne l’exercice de la modulation vibratoire ressentie à l’intérieur de celle-ci (nous avons ici une évocation inconsciente de ce que deviendra la semi-voyelle « w » correspondant à l’étonnante lettre « vav » ou « waw » de l’alphabet hébreux ! Cette maîtrise de la vibration permet à l’enfant de prononcer ses premiers  /aə/, ),
  • etc… Je ne voudrais priver personne de découvrir par lui-même ces merveilles, encore faut-il assumer de faire un enfant dans ce monde de brutes de compétition !

Les consonnes ne sont prononcées que plus tardivement, elles correspondent à divers jeux de bouche, plus discrets et fugaces que les voyelles. L’enfant les manifeste en jouant avec  la base de la langue et le palais,  /ʁ/ (roue, « arreu » de bébé…), /b/, /d/ ou /n/et /m/ sont les premières consonnes prononcées (la nuance /d/t/ et le phonème /f/ devront attendre une dentition plus ou moins correcte pour sonner convenablement).  Dans un premier temps, les consonnes semblent prononcées naturellement par l’enfant jouant de sa cavité buccale « Arreu », mais avec le temps nous pouvons constater qu’elles sont inspirées par une recherche volontaire de nouveaux sons : le /b/, notamment apparaît souvent lorsque l’enfant s’interroge ou qu’il fait mine de vouloir exprimer ou nommer quelque chose. Lorsqu’il s’essaie aux /d/ et /t/ le petit compositeur reflète un sentiment d’extériorisation. Les consonnes sont rapidement assemblées en couple par le cerveau en apprentissage, une fois encore par jeu, mais aussi, avec le temps, par mimétisme et talent d’imitation inné. Nous avons probablement ici une première raison de la diversification des langages en fonction des choix esthétiques, physiologiques et logiques des différentes familles humaines. Mais cette différenciation n’est rien, j’ose estimer, comparée au choc des civilisations et à la complexification des langages respectifs, proportionnelle à l’émergence des empires. Les symboles communs devinrent ici des empruntes culturelles, parfois détournées de leur sens premier ! Le symbole de Babel, encore et toujours ! C’est fort probablement pour cette raison que les « forgerons » des langues anciennes s’attachaient à respecter le lien mathématique et logique entre leurs différents langages, comme l’indique les correspondances « gématriques » et géométriques entre les différents alphabets hébreux, grec, latin… 

Il convient ici de souligner le fait que les partitions de phonèmes et de signes écrites ou parlées par les hommes ne sont qu’un assemblage savant de sons émis par les animaux ou les bruits de la nature. [fffff…[ pour le feu qui flamboie… [pa] lorsqu’il crépite ! [vvvv…[  fait le vent caressant les mâts des bateaux… [miaou] et [chhhh] fait le chat…  L’Homme n’a pas inventé les sons, les notes ou les accords (…), pas plus que la mathématique ou la sémantique qui relient les principes fondamentaux de notre univers et les constructions complexes qui s’y épanouissent ! Il ne fait que les découvrir et les manipuler, profitant maladroitement d’un libre arbitre relatif dont il ne mérite pas encore la gouverne !  

Les origines de la dissociation des sentiments et du langage commun correspondraient-elles aux premières associations de mâles Alpha, bienfaiteurs par défaut de la grande entreprise militaire et agro-alimentaire humaine ? Le mondialisamonstre…

Depuis les affres de la guerre du feu, vivre entre familles, de bonne entente, ne suffit plus ! Par stratégie, contre lui-même, l’Homme devient un loup pour l’homme… La tribu et le rêve dramatique de la cité des dieux, protégée par de féroces remparts ! Plus l’homme se consacre à établir les règles dialectiques nécessaires à faire travailler les ouvriers, dans les pires conditions, plus il perd son talent d’imitation des bruits de la nature dont il s’éloigne lentement, mais sûrement. La puissance du nombre au détriment de la révélation du chiffre ! Heureusement pour nous, une fois encore, les forgerons des langages nous ont laissé de merveilleuses pistes arithmétiques et symboliques !  Ces codes, l’inquisition et l’obscurantisme les a murés sous le couvercle bien gardé de l’hermétisme. Et la république dans un premier temps, n’en avait que faire ! Mais les choses ont changé après le désastre des deux premières guerres mondiales et les découvertes archéologiques faites dans le gruyère colonial de l’Occident… La quête des symboles perdus devient discrètement une affaire d’Etat et de susceptibilité identitaire ! Un mythe est lancé, comme un leurre parfait dans l’air du temps: « des objets de pouvoir et des textes sacrés datant des âges anciens ont été retrouvés, serait-il possible qu’une intelligence extraterrestre soit derrière tout cela ! » Mais en coulisse, les intéressés autorisés, s’interrogent : « apparemment, l’analyse des textes loin de révéler un quelconque secret concernant le pouvoir, ne fait que divulguer la vérité à propos de mensonges sans âges, sur lesquelles reposent nos haines réciproques, notre compétitivité démocratique, pleine de bonnes manières, et par conséquent, notre économie mondiale et le consumérisme qu’elle engendre… » … « Que faire ? » « Les extraterrestres ont la cote ! »… « Vendu ! »

Je caricature, je l’admets ! Mais l’analyse pythagoricienne du latin et du français (par exemple) ne trompe pas : chaque chiffre (symbole arithmétique) correspondant à un ensemble de mots les relie entre eux par certaines propriétés sémantiques et de ce jeu complexe ressortent des symboles pertinents concernant les lois fondamentales admises par l’académie des sciences.  Ces manifestations arithmétiques et sémantiques des chiffres et des lettres, maîtrisées par certains érudits hauts en couleur, font aussi ressortir l’origine de quiproquos moralistes ou politiques à propos des saintes écritures alimentant les racines des trois religions principales. Aussi, comme la logique ne fait pas de favoritisme, de notre boîte de pandore arithmantique ressurgissent aussi les fantômes de la terreur révolutionnaire et les démons de la démocratie « triomphallique »… Grandeur et décadence en quelques chiffres ! Qu’y voyons-nous apparaître ? Un langage logique, simple et clair fondé sur les ponts sémantiques reliant les sciences exactes, la métaphysique, les arts et la politique, un langage capable de démystifier les équations militaro-industrielles, ainsi que la « toute puissance » des opérations et des nombres (…), au service de la banque, des mains besogneuses de l’Homme civilisé et de l’orgueil des nations ! Entre autres réjouissances… 

Mais ne nous éloignons pas de l’enfant qui je l’espère sommeille toujours en nous…

L’humanité « antique » semble comparable à l’adolescence d’une entité planétaire « le sapiens et fier de l’être », un jeune loup dont nous venons de définir les droits et les obligations, entrant dans une crise existentielle déniée et par conséquent sans nom. Tantôt loup, tantôt aigle, tantôt ours, il bâtit des empires dont les fondations reposent par défaut sur l’empirisme et le développement croissant des moyens nécessaires pour satisfaire les relations consuméristes du maître, de l’ouvrier et de l’esclave. Que consume-t-il ? Ses forces, ses ressources et son temps de vie. Une première dissociation critique entre le Sapiens et son horloge biologique. Une crise d’adolescence, à l’échelle de l’humanité, ça peut durer des millénaires ! Mais attention, suivant les atrocités que l’on invente, la chute peut être très rapide…

Que conclure ?

Que l’enfant, qu’il soit considéré comme entité biologique (un vrai bambin, le premier stade poule de l’œuf pondu par la poule) ou comme un symbole abstrait (l’enfance de l’humanité ou l’œuf qui fait la poule), est une personne et un état primordial dont nous héritons notre langage ! Mais l’adulte, comme le sait très bien Peter Pan, notre πr², a oublié ses rêves érotiques et la beauté du geste au profit de fantasmes pornographiques cauchemardesques, non sans conséquences…

LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE

II. Les fautes d’orthographe (et les manquements de l’éducation internationnale…)

Que pouvons-nous retenir de la proposition précédente ?

  • Qu’au berceau de l’humanité, c’est l’enfance qui manifeste le langage et nous fait hériter de sa mécanique fondamentale…
  • Que les langages se sont complexifiés en fonction des besoins et des moyens, mais aussi diversifiés selon de nombreux critères physiologiques, géographiques, culturels et politiques…
  • Que les phonèmes correspondant aux lettres de nos alphabets ne sont que des reproductions  humaines des innombrables sons de la nature…
  • Que les mots que l’on prononce dans la plupart de nos langues modernes sont des dérivés de ceux qui nous ont été inspirés par les choses que l’on nommait jadis, en fonction de la façon dont nous les percevions : image et son, impression cérébrale, analyse des données et choix d’un assemblage de phonèmes ! La grande aventure des forgerons des langues anciennes commencera plus tard, à la seconde étape de cette enfance de l’art vécue à l’échelle planétaire.
  • Enfin, que le placement logique des lettres dans nos différents alphabets, permet de relier chaque mot à un code sémantique, un symbole : un chiffre ! Nous pouvons appeler cette science la gématrie ou l’analyse pythagoricienne des textes et langages. 

Quelques exemples : lewo en sumérien reconstitué, donna λέων (léôn) en grec ancien, leo en latin, leeuw en néerlandais, lôwe en allemand ou lion en français ou en anglais…

Autre exemple propre à la langue française : le chat, le matou qui fait [chhhhh] et [miaou]… L’étymologie de chien est tout aussi intéressante : du latin canis dont proviennent aussi les mots canaille, canaris et canicule… Apparemment sans rapport, et pourtant : le mot canaille provient de la réputation de bandes malfaisantes protégées par des chiens, le mont canaris désigne les oiseaux d’une île nommée ainsi parce que de grands chiens y vivaient jadis et enfin, le mot canicule pourrait provenir du fait que la constellation du chien est visible en période d’été. Chien vient aussi du grec κύων (kúôn) qui donnera cynophile, cynégétique (…) ou encore cynique (personne qui ne s’encombre pas de principes moraux)…  

 

Ou encore le serpent, pour compléter le jeu de piste que je proposerai dans quelques paragraphes à l’enfant que nous sommes : « ser » et « pent », « pent » ou « pend » ou encore « pan » (un pan de mur ne désigne pas sa pente, mais une de ses deux faces). « Ser » dont la racine latine « est » signifie « exister ». En Espagnol, langue qui a beaucoup hérité de l'Arabe, « ser » est une des deux formes du verbe être. En latin encore, les notions de peu (unité d'espace, d'être ou de temps) et de beaucoup (pluriel, nombres, long, fréquent...) pouvaient être exprimées par la position de la négation "non", placée avant ou après l'adverbe, le pronom ou l'adjectif indéfinis (note: nemo signifiait personne dans le sens vacant du terme, par truchement sémantique, dans la langue française personne devient un nom féminin désignant l'individu non déterminé mâle ou femelle): non nemo, non nunquam et non nihil signifiaient respectivement quelque uns, quelques fois et quelque peu, alors que nemo non, nunquam non et nihil non, signifiaient "se rapprochant de tout le monde, concevant le toujours et atteignant l'état du tout". Or en égyptien, ce que l’on nommait le « noun » était l’océan primordial dont surgit la création ! Être (et non vivre) et devenir (un système déterminé qui se complexifie, abrite des créatures éphémères réfléchissantes et se dissipe)... Mais la notion de durée (temporalité des choses qui ont un début et une fin) n'est concevable sans celle d'éternité! Une histoire a un début et une fin, mais combien y a-t-il d'histoires possibles et déjà racontées? Combien y avait-il de conteurs et combien en reste-il? Être et ne pas être disait Shakespeare, immortel Personne ! « Pan » quant à lui reflète la dualité depuis des temps immémoriaux, « Pan » celui qui est le juste milieu, relié à la terre et au ciel, à l’infiniment petit et à l’infiniment grand ! En français, nous avons aussi le jeu phonétique : « S erre Pan », « Pan »… Le serpent de la dualité connaît l’éternel et l’éphémère, il enseigne la connaissance, ses ondulations transmettent l’information, mais il  mort lorsqu’on l’approche sans charme ni mérite. Il est aussi celui dont la morsure vous guide ou vous asphyxie lorsque vous passez les deux grands fleuves. Le fleuve de l’apprentissage de la magie et le jour venu, celui de la mort. Une histoire pour un chevalier averti !

Et enfin, un exemple surprenant parmi les nombreuses correspondances arithmantiques (arithmétique + sémantique) révélées par la gématrie, à laquelle j’ai ajouté quelques éléments de logique pythagoricienne :

Le chiffre symbolique d’« Animal » est le 5 et celui de « Parole », le 4. Or, 5 + 4 donne 9, 9 étant le chiffre symbolique de « homme » ou de « conscience ». Femme donne 6, pour les curieux. Enfant aussi ! Un hommage au sephirot (vase) de la beauté dans la Kabbale hébraïque.  Le chiffre 6 est lié au repère en 3 dimensions grâce auquel nous percevons l’espace et aux 6 directions indiquées par ce repère, ceci nous permettant entre autres d’apprécier les formes et de nous repérer avec ou sans les yeux.

  • … … … Transition accidentelle : un astronaute dérivant dans l’espace perd les notions de vitesse, de position, de temps. Ne pas céder à la panique, ne pas vomir dans le scaphandre ! Ici plus rien ne tourne rond, plus de routine, plus d’habitude, plus de Tic-Tac si ce n’est les palpitations du cœur… Disparues aussi les notions de haut et bas, gauche et droite, devant et derrière ! Disparu au fur et à mesure de l’effacement de la mémoire des mouvements qu’il a subi ou accompli autour de son nombril depuis qu’il n’a plus de repère. Mais il lui reste son intelligence pour estimer la vitesse à laquelle son errance dans le vide a commencé et la direction qu’il prenait en fonction d’un repère connu ! Il lui reste un appareil de communication, Dieu soit loué, même sans GPS il a encore une chance d’être repêché ! Depuis combien de temps dérive-t-il ? Mémoire, logique et envie de vivre, errantes dans un champ gravitationnel imperceptible, perdues dans un vide qui n’invitait pas leur enveloppe (l’astronaute). Conscience d’une énergie indéterminable, d’une intention incommensurable et fragile à la fois. L’ombre du doute accompagne Peter, peut-il se l’approprier ? L’astronaute revient au cœur et à la raison, cette fois non victorieuse… Aucun appareil de mesure ne serait assez précis pour lui assurer l’angle et donc la trajectoire prise à l’origine de sa perdition ! De plus en plus froid sont les cœurs, loin de leur demeure ! Le temps passe, l’horizon persiste, les perspectives s’amenuisent… Voilà qui lui rappelle une histoire : notre Histoire. Quels mensonges l’ont poussé jusqu’ici, à réparer une station spatiale alors que ses semblables dégradent impunément une atmosphère où il faisait si bon vivre ? « Ni l’amour de Dieu, ni l’espoir, n’ont inventé la technologie qui nous sauve la peau ! » « Comment ai-je pu être aussi con ? »… Cette angle incalculable est peut-être ici se dit-il. Une origine que l’on ne s’appropriera jamais plus qu’une ombre… Qu’avons-nous fait ?  
  • … … … Profite de la beauté du voyage grand astronaute, dans ta combinaison  tu n’es plus qu’un petit poisson dans un bocal à peine plus gros… Ton oxygène va manquer, mais à quoi bon lutter ? Ne pense plus petit poisson, tu sais tout C3E5 … … … ∞

La station météo Calypso n’émet plus le moindre signal et le module de réparation Pandora ne répond plus ! Nous avons perdu le contact !

LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE
LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE
LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE
LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE

Mais revenons sur terre : 6 est un chiffre triangulaire lié au 3 ! 3 est le nombre d’éléments (base azotée, ose et groupe phosphate x 1 ou 3) qui manifestent la magie de la molécule de vie et lui permettent sa duplication grâce à l’ARN. 3 est aussi le nombre de quarks constituant un baryon, ceux-ci étant liés aux 3 antiquarks de l’antimatière lui correspondant. L’Histoire révélée par les chiffres de 0 à 9 et de I0 à 0I, est plus fascinante que nul ne saurait plus l’imaginer ! Et nous disposons de 26 caractères et de nombreux signes pour la raconter ! Mais chaque chose en son temps…  

Rapprochons-nous de nouveau de l’enfant, dans la valeur absolue du terme :

Des propositions précédentes, nous pouvons déduire que l’écriture possède deux pouvoirs : celui du signifié, qui exprime le contenu brut de l’idée dans un langage commun (écriture phonétique) et celui du signifiant qui précise, entre autres, les caractères des objets considérés et ceux des propositions de l’auteur (lettres, gématrie, signes).

Or l’enfant dont nous héritons notre langage, nous montre grâce aux lettres que nous lui restituons, qu’il maîtrise aussi bien l’écriture phonétique que le talent d’imitation et de dessin. Mais à 7 ans, ça ne rigole plus, disent les parents… C’est l’âge où les fautes d’orthographe deviennent un crime ! C’est aussi la fin d’une première étape physiologique durant laquelle le sang s’est renouvelé, l’âge où ce faible mage qu’est l’amour propre revendique sa place de ministre auprès de l’orgueil, l’âge où les coups commencent à faire beaucoup de mal, l’âge où les parents ne jurent plus que par le travail et les responsabilités, comme si l’aimant « bébé » s’était flétri, ne méritant plus le pouvoir d’inverser cette abominable attraction pour les abattoirs… C’est l’âge de l’éteignoir ! Un acte funeste.

Intéressons-nous particulièrement au fait que l’enfant revit à ce stade l’aventure de l’écriture, des chiffres (symboles), des idéogrammes, des caractères (lettres) et des signes! Alors qui lui impose de ne plus faire de fautes d’orthographe ?  Un homme doté du minimum d’érudition requis pour comprendre le monde dans lequel il  vit ? Du minimum de sagesse utile à admettre l’espace indéfinissable du doute ?  Un homme du moins capable de lui expliquer d’où viennent les mots et pourquoi l’orthographe ?

Papa, c’est quoi Dieu ? C’est quoi un ange ? Et comment Dieu a fait tonton Adam ?

… Récite-moi 3 fois « notre Père » et va au lit !

Rien de nouveau sous le soleil, si ce n’est une fourmilière de joueurs d’échecs, conditionnés bien malgré eux à l’exercice de la victoire

Petit scénario idéaliste :

« Papa, la maîtresse m’a grondé et les autres se sont encore moqués de moi parce que j’oublie toujours mes S au pluriel ! Et puis de toutes façons, je fais plein de fautes d’orthographe et l’orthographe c’est nul parce que ça complique les mots au lieu de nous les expliquer ! Je comprends pas ! On me dit toujours d’apprendre par cœur les choses qu’on n’explique pas, je comprends rien, je comprends rien !!! »

« Bah, les adultes disent des choses bizarres lorsqu’ils ne comprennent pas pourquoi les autres ne les comprennent pas ! C’est drôle ça non ? J’ai mieux et ne t’inquiète pas, l’orthographe, c’est bien plus magique que cela ! Je te donne un secret que tu pourras répéter sans le trahir, parce que personne ne veut l’entendre : la magie existe, mais les adultes l’on oublié, ce qui fait de nous des moldus ! Quelle forme ça a un S ? Et lorsque tu le prononces en pensant à cette forme, que vois-tu ? »

« Un serpent ! »

« Un serpent en effet ! Bravo, le serpent sera donc notre nouveau et éphémère maître d’orthographe concernant le pluriel. Le serpent n’est ni chaud ni froid, il  prend la température du milieu qu’il traverse ou du plan sur lequel il repose. Quoi d’autres ?  Il se déplace en ondulant sur terre comme dans l’eau. Pour cela, il accomplit un mouvement principal fondé sur le balancement : un coup d’un côté, un coup de l’autre ! Il se déplace aussi grâce à un double état : le sien et le milieu extérieur sur lequel il exerce une pression, d’un côté, puis de l’autre. En français, nous appelons dualité le principe mystérieux et probablement éternel qui fait qu’une chose ne va pas sans son inverse et son opposé complémentaires. Un état, toi par exemple, se définit par rapport à d’autres états : nous, les autres, l’environnement…  Impossible ne va pas sans possible, vide ne va pas sans plein, etc… Nous retrouvons le S dans les mots espace (S appuyé) et temps (S muet), et tu sais quoi ? Le temps n’existe pas sans l’espace et vice-versa, mais manifestés ils forment bien un couple dont nous commençons à comprendre les mœurs et les ondulations ! … Quelle est la position du S dans notre alphabet ? »

« 10 ! »

Exactement ! Un 1 et un 0, le dix qui nous dévoile la notion d’ordre de grandeur ! Comme ces tas de 10 billes que tu peux faire pour compter plus vite que tes camarades un énorme tas de plusieurs centaines de billes ! Le 10 rappelant le un, unité de base et le 0 (le vide et son potentiel, sa magie, sa dualité… vide ne va pas sans plein !). Et il se trouve aussi  que 0 ressemble à un trou ou un tuyau vu de face et que 1, qui peut se résumer géométriquement  à I, ressemble à un segment du même tuyau ! Mélange les deux formes en une et tu obtiens une fibre, un tube, un serpent qui avale le monde, le digère et le restitue ! Le chiffre lié au serpent est le 7 ! Pile poil ton âge ! Le sept est évoqué par la nature dans les accords (couleurs, planètes solaires et musique) et les notes complémentaires, il est aussi considéré comme le chiffre de la spiritualité accomplie.  Poétique non ? Aujourd’hui, tout le monde s’en moque ! Mais fut un temps, cette poésie était interdite sous peine de mort ! Avant le Moyen-âge, une abominable guerre rongeait le cerveau humain, elle le ronge encore, mais différemment ! Jadis, la croyance et les institutions religieuses, que les hommes suivaient aveuglément, condamnaient la raison bien injustement alors que le véritable coupable de nos souffrances était plutôt l’ignorance, l’intérêt et l’amour propre ! Dans cette période qu’on appelle l’obscurantisme, le serpent avait bien mauvaise presse parce que son symbole évoquait des notions falsifiées par les dogmes (la dualité éternelle, l’indéterminé, etc…) et des principes défendus par les philosophes de la raison ! Les serpents empoisonnent la vie du bon peuple, voilà qui tombait bien !  Derrière ce S que tu dois écrire quand tu utilises un mot au pluriel, se cache de merveilleuses et parfois terrifiantes histoires concernant ton Histoire ! Voilà qui fonctionne comme une chasse au trésor ! Un roi menteur cache un trésor avec son homme de confiance et après leur mort, ne reste que des fragments d’une carte conduisant au coffre perdu. Des roitelets, des corsaires et des pirates sont à sa recherche, mais seul un cœur intelligent pourra décrypter la carte et braver les pièges dans lesquels le roi est lui-même tombé. En attendant, le serpent t’indique que le temps et l’espace ne sont que lorsqu’ils s’accouplent et se faisant, comme papa et maman, ils engendrent tout un tas d’enfants qui se dupliquent ou  se multiplient entre eux : la diversité ! Et dualité oblige, singulier ne va pas sans pluriel ! Etonnant non ? A 14 ans, lorsque ton sang aura été renouvelé une seconde fois, tu commenceras à comprendre  les mécanismes de ces histoires d’horloger, dans ce que les adultes appellent le monde réel… Les illusions des moldus dans le jargon des magiciens ! En attendant, sache que de nombreux génies étaient des nuls en orthographe, c’est un fait. Comme Champollion par exemple, dont nous avons visité le musée à Figeac ! Pauvre, le jeune homme avait appris à lire de lui-même, dans un missel. En grandissant, malgré les obligations de résultat scolaire nécessaires pour justifier sa bourse, son défaut persistait… En voilà un qui ne souhaitait pas appliquer des règles qu’on ne lui expliquait pas… Un grand signe d’intelligence et de ténacité ! Il maîtrisa donc l’orthographe en accord avec sa pensée, en devenant spécialiste des langages ! Nous lui devons d’avoir démystifié un bon nombre de mauvaises traductions des anciennes langues et écritures, concernant notamment l’Egypte et ses opaques mystères. Il a aussi contribué à l’analyse mathématique des langages et a révélé l’importance des mathématiques indiennes et arabes depuis le 7 ème siècle, dans la compréhension des dialectes méditerranéens anciens et modernes. Un nul, un 0 quoi, en orthographe ! » 

Bien entendu, le lecteur ici présent n’ayant point 7 ans, je me suis permis de pimenter un tantinet le discours. Mon but est précisément d’utiliser tous ces caractères afin de repêcher l’enfant qui lit ces pages, là où il est resté prisonnier dans un jeu d’échecs, contrôlé par un usurpateur qui par chance ne savait pas que les petits d’homme sont plus doués que lui à cache-cache ! 

Pourquoi ce scénario ?

Parce que les symboles perdus qui nous permettraient de sortir de notre impasse consumériste ne sont pas inaccessibles ! Cette petite mise en scène nous semble véritablement une utopie intellectuelle inatteignable ? Honte à nous ! L’hermétisme qui nous consume n’est protégé que par l’ignorance sélective, une acédie généralisée et  notre légendaire hypocrisie ! 

 

3. Proposition finale :

De mauvaises informations entraînent l’entropie accélérée d’un système, que seuls les aveux des virus et le retour aux véritables données pourront sauver de lui-même ! C’est un fait.

Alors allons-nous continuer à former des moutons de compétition qui marchent vers les abattoirs en suivant les pas des zouaves « anthropocèniques » qui leur servent d’exemple ?

Ou va-t-on enfin réformer notre système éducatif en réhabilitant les langues proclamées « mortes » et en créant enfin une matière à caractère épistémologique, canalisant l’esprit des élèves vers le principe de vases communicants nourrissant équitablement les fruits complexes de la connaissance ? 

L’arithmancie fait peur, parce que nous ne la connaissons plus et parce que le maître et l’esclave protègent encore leurs inavouables mensonges ! Seul l’enfant a le cœur assez pur pour ne pas craindre de percer le voile de nos invincibles illusions !

Eternel et éphémère
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