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Le blog de Persone

exercices de logique

Papa, la magie ça existe?

21 Septembre 2019, 23:56pm

Publié par Persone

Papa, la magie ça existe?

Tom a des poils aux pattes. Et l’âge de découvrir le seigneur des anneaux, parce qu’on lui a dit qu’il ne s’agissait pas d’un vieux film de fantaisie, mais d’un œuvre cachant des codes et des secrets partagés par les puissants de ce monde. Néanmoins, Tom il vit dans ce monde absurde qu’est le nôtre, dans lequel ceux qui ne sont plus des enfants, les adultes, n’ont pas, plus, ou pas encore les moyens de comprendre ce genre d’histoire !

Tom a aussi l’âge de redécouvrir les énigmes cachées derrière Harry Potter ! Mais il est donc passé par l’âge où l’on ne croit plus qu’en la magie de Microsoft. La sorcellerie toute puissante de l’univers virtuel ! Harry, Bilbo ou Frodo en images et en jeux vidéo s’éloignent dangereusement de leur quête initiale et sont concurrencés par les caïds, les bimbos ou les supers héros du nouveau monde !

Heureusement, Tom a la chance d’avoir un papa magicien qui le familiarise avec la sémantique et avec certains mots qu’on n’apprend ni en classe, ni à la récré…

Papa, le prof de physique/chimie est un peu "pas comme les autres"… Il aurait pu être  prof de philo si tu vois ce que je veux dire. Dis-moi, en dehors de la poésie que tu me sors depuis le berceau, ça existe vraiment la magie ?

Oui !

T’es sérieux là ? Ok, alors un magicien peut lancer des boules de feu alors… (Sourire)

Oui !

Comment ?

Les premiers magiciens ont commencé par ressentir la chaleur lorsqu’ils tapaient des pierres les unes contre les autres ! Certaines, les silex, produisaient des étincelles ! Alors ils se sont dit qu’en apprenant comment les taper entre elles sur de la matière sèche, ils pourraient probablement faire apparaître le feu, que seule la grande colère du ciel, l’orage, pouvait jusqu’ici engendrer.

Là tu vas te dire que je me fous de toi, mais attend la suite ! La magie est éternelle, un de ses plus subtils principes se nomme l’immanence, et eux "les frères Pierre à Feu", ils avaient juste compris que l’Homme peut utiliser ce pouvoir qui ne lui appartient pas ! Bien plus tard, des bonshommes très intelligents qui avaient compris la magie des chiffres invisibles, de la science et de la mécanique, ont aidé leurs chefs à vaincre leurs ennemis en construisant des catapultes. Lancer des boules de feu ! A cette époque, les jongleurs utilisaient déjà la magie de cet élément avec de simples frondes pour épater la galerie ! Quand tu étais petit, tu adorais mes histoires et mes boules de feu ! Mais revenons à nos moutons et bergers : le problème, c’est qu’entre ces deux époques, les Hommes avaient bâti de telles entreprises que les contraintes liées à la croissance de leurs Empires leur avaient fait perdre leurs rêves et oublier d’où provenait la magie ! Ils estimaient dorénavant leurs talents de magiciens comme de simples choses raisonnables et les mirent au service de leurs intérêts, avec l’excuse de ce qu’on appelle l’empirisme… Tous gouvernés par une unique folie des grandeurs. La connaissance qui produit un objet de pouvoir à la fois unique et multiple. Un objet pourtant abstrait, qui stimule tous les désirs et les talents, mais qui ne révèle plus que par l’expérience de la destruction. La destruction c’est l’objet de pouvoir qui guide ce qu’on appelle les tribulations en vocabulaire religieux! Et l’apocalypse nous échappe !  « Un anneau pour les trouver tous… Et dans la culture du néant les lier », dans la métaphore de Tolkien, l’auteur du Seigneur des anneaux ! Le néant n’est pas le vide, il serait plutôt l’impossibilité du vide ou du plein absolu, le néant est le domaine indéterminable de l’impossibilité. D’un point de vue religieux, on pourrait dire que Dieu, qui est aussi indéterminable, lui est conjoint, opposé et inverse à la fois, chacun se définissant l’un par rapport à l’autre. L’Etat de ce qui est possible (logique) et impossible (néant).

Tout comme se définissent l’une l’autre la nature de ce qui se vide et celle de ce qui se remplit, les deux pouvant ne faire qu’un, en d’extraordinaires instants de plénitude !  Autrement dit, en réduisant leur magie à l’incarnation des objets nécessaires à leur croissance et à la compensation de leurs altérités réciproques, les magiciens et les magiciennes que nous sommes ont cultivé une impossible et dégradante réalité qui les contraint inexorablement à repousser les limites du possible dans les pires conditions.  

Mais c’est pas drôle ça ! Alors ça veut dire qu’un robot mixeur c’est de la magie ! Et que moi, je peux plus rien faire de vraiment magique, destiné à rester un bollos…

C’est exactement ce que les Hommes qui ont oublié d’où vient la magie enseignent à leurs enfants, dès que le Père Noël n’est plus pour eux que de l’histoire ancienne ! Une période de l’enfance qu’un type au cœur intelligent a nommé l’éteignoir ! Mais c’est faux ! Le mixeur, l’abattoir, le gratte-ciel, le frigidaire et l’armoire à cuillères (…) sont les incarnations de la sorcellerie, les diableries disent certains, d’un être qui a oublié ce qu’est la magie ! Nous pourrions parfaitement être capables de fabriquer des frigidaires, sans pour autant dépendre de ces derniers ! Parce que trop occupés à vivre le miracle de la vie et à développer la vraie magie. Nous sommes des gardiens du jardin terrestre et de ses animaux, comprenant nous-mêmes !

Mais qu’est-ce-que je peux faire alors avec la magie ?

Le monde de demain !

???

Je vois que cela t’intrigue ! C’est ce qu’ont oublié les Hommes qui ont corrompu leurs rêves et égaré l’enfant qu’ils étaient ainsi que le vieillard qu’ils seront un jour ! Leurs rêves ou leurs fantasmes les plus fous peuvent faire et défaire le monde, mais ils n’y croient plus, tous pliés sous l’EMPRISE de l’empirisme et le déni de l’entropie morbide de leurs premières fondations… On appelle cela un paradigme ! A un tel point, qu’ils imaginent que les dieux, un Dieu unique, ou encore des phénomènes scientifiquement déterminés pour les rationalistes, ne leur laissent pas de libre arbitre ! Autrement dit, comme de vilains garnements aujourd’hui en pleine crise d’adolescence, ils s’estiment tous non responsables de leurs actes ! Les plus réactionnaires d’entre eux renvoient la balle aux autres pour trouver un coupable idéal. Quant aux plus malins, les plus populaires, ils évoquent un certain Darwin ou un certain Hobbes pour convaincre la masse que la cause de notre consumérisme est la vie elle-même et le fatalisme qui en découle. La cause de la destruction est la création. Et ce n’est pas la mort qui les contredira ! Le gros problème, c’est que ces singes proclamés savants confondaient et confondent encore la création et LEUR création ! Ainsi nous font-ils voguer dans le cycle de la souffrance et de la destruction macabre, la nature des Alphas et des Omégas leur échappant sans cesse, comme une ombre ! Les rationalistes ne peuvent approcher la source et la finalité sans verser dans l’incertitude, mais apparemment cela les contrarie… Et ceux qu’on appelle les fanatiques espèrent encore  le jugement d’un dieu transcendant tout puissant ! Deux visions qui s’opposent encore sur la place publique. Ceux qui sont au milieu en tentant d’accorder les violons sont malheureusement évincés par les autres pour la simple et bonne raison que leur analyse révèle les mensonges et les crimes des deux camps. L’Homme assimile la mort à la destruction, l’apocalypse nous échappe encore ! L’apocalypse, tu comprendras par toi-même ce que cela signifie, en revanche, je peux t’assurer que je serais un de ces idiots si je t’affirmais que l’on sait ce qu’est la mort. Dans un monde matérialiste comme le nôtre, des parents persuadent leurs enfants qu’ils vont mourir et qu’il n’y a absolument rien derrière le rideau ! Une absurde et inconsciente cruauté qui justifie à elle toute seule l’augmentation infernale de prédateurs et de consommateurs qui ne pensent qu’à profiter de leur vie à belle dent et à tout prix. La mort arrive, certes, mais quand et comment ? Que savons-nous du temps en dehors du réveil matin et de la montre qui régule cette éternelle journée identique qui nous fuit entre les doigts ? Et cela durant toute une vie mécanisée par la grande entreprise humaine, jusqu’à la retraite ? Que savons-nous de la nature profonde de cette douleur qui hurle en nous, franchissant en silence les frontières du politiquement correct ? De quoi et par qui sommes-nous con/vaincus pour endurer un si pitoyable voyage, essayant vainement d’oublier l’image de la mort qu’on nous a vendue, entre le boulot et le dodo ?

Aujourd’hui, les personnes les plus prudentes estiment même qu’il faut ne pas aimer les enfants pour en faire ! La nature originelle produit-elle de tels monstres pour que les créatures qui y vivent aient de telles peurs raisonnables ? La torture et le machiavélisme ne sont pourtant pas le propre des animaux et nous ne verrons jamais un arbre comploter contre un autre ! Non ! Cette réalité à laquelle nous donnons corps n’est que le reflet de notre choix ! Un choix défini par les vainqueurs qui écrivent l’Histoire, un choix collectif qui s’apprête à devenir un choix global ! Le choix d’hermétiques et malins charlatans qui se prennent pour des génies. Mais aussi le choix des petits Hommes ordinaires qui les suivent. Ce choix incarne une chimère monstrueuse qui n’existait pas durant des milliards d’années et dont même un chien ne voudrait pas ! Elle est pourtant ici ! D’où vient-elle donc si ce n’est de l’esprit de ces magiciens qui ont oublié l’origine de leur magie ?

Je me rappelle ! Quand j’étais petit, les gens te disaient que tu n’avais pas à parler de tout cela avec un enfant, même avec des mots plus simples. Tu leur répondais « Vous avez raison, je devrais lui enseigner ses droits, ses devoirs, ses intérêts et la mort définitive qui l’attend au tournant »… En général, après cela ils se fâchaient tous, ça foutait un sacré bordèle !  Alors mes rêves peuvent refaire le monde ! C’est bien ce que tu confirmes ?

Oui ! Nos rêves et nos convictions peuvent faire et défaire le monde ! Notre magie est invasive et destructrice parce que nous avons trahi la nature de sa source et abusé inconsciemment de ses pouvoirs ! Les chiffres et les lettres à eux seuls sont des outils magiques qui peuvent tout révéler, mais nous les utilisons pour incarner notre folie des grandeurs et donner des ordres aux ouvriers qui construisent les remparts de notre asile collectif. Pourquoi comprendre l’orthographe pour ne plus faire de fautes ? Pourquoi s’intéresser aux mathématiques ? Pour révéler les signes et les symboles de la vraie magie et défendre la vie! L'importance du langage n'est pas une question de style, de prestige ou de convention sociale! Les grenouilles de l'éducation nationale qui vous enseignent ne savent même pas qu'il existe une relation d'une rare subtilité entre les chiffres, les signes et les lettres! Une substantifique moelle qui pourrait leur permettre de vous apprendre à reconnaître la nature même du langage sous toutes ses formes. Cela leur permettrait aussi de vous enseigner les bases de toutes les sciences, rien qu'avec la déconstruction ludique du vocabulaire et de la grammaire!!! Ces grenouilles sont des cobayes de laboratoire qui en forment d'autres, rien de plus. Intéresse-toi à la sémantique et à la mathématique grand-petit Tom, elles sont aussi ta thématique! La vie n'en peut plus de voir son langage instrumentalisé et ne servant qu’à fabriquer l'objet du crime et de la souffrance... Elle te révélera les signes et les symboles de la vraie magie, celle qui engendre la vie et peut la défendre aussi!

Apprendre ne sert pas à répondre machinalement aux lois des adultes sans savoir pourquoi, si ce n’est pour devenir un prétendant au petit trône individuel du conformisme ! Tu redécouvriras en grandissant que ton mental et ton physique sont intimement liés et qu’ensemble, ils peuvent développer des choses qui te surprendraient. Tu le savais déjà tout petit… Intéressant non ?

Pourquoi personne n’en parle, pourquoi l’école ne nous l’apprend pas ?

Pour eux la magie n’existe que dans les films. Les films sont pourtant des animations propres à manifester l’immanence, mais la magie pour eux se résume à  l’argent gagné par les actionnaires du spectacle, un puissant pouvoir, et par le résultat cathartique sur les consommateurs.

Temporels ?

Temporel, c’est ce qui dure, mais finit par disparaître, par opposition dit-on à l’Eternel. Mais je ne vois pas où est l’opposition, si ce n’est dans le fait que les Hommes voient la dualité comme un conflit ! Tu apprendras bientôt par toi-même, si tu souhaites continuer à apprendre sans te laisser convaincre, que les Hommes se font un complexe de leurs propres découvertes ! Au lycée et à la Fac, tu entendras parler de celle de la caverne, de celle de l’ensemble clos, de celle de la causalité et du déterminisme, de celle du zéro, de celle de l’infini, de celle de l’incomplétude, de celle de l’incertitude et tant d’autres… Mais personne ne te parlera du double sens du mot COMPLEXE, personne ne te dira ce que nous avons détruit avant de nous prouver tant de choses. Et personne ne t’avouera que de complexe en complexe, après tant de complexification, les Hommes de savoir ont bien du mal à réunir leurs connaissances ! Le principe de conservation et de transformation de l’énergie, la découverte de l’onde gravitationnelle ou encore la théorie de la mémoire gravitationnelle, sont d’autres découvertes ou hypothèses ontologiques qui pourraient nous aider à mieux comprendre le sens et la durabilité des choses et des êtres, face à l’éternel ! L’unification des théories classiques, relativistes et quantiques serait aussi un grand pas, mais les mesures résistent ! La tour de l’Orgueil des nations est en réflexion permanente, le complexe s’érige de lui-même au fur et à mesure que l’incertitude humaine grandit. C’est la tour de Sauron dans l’œuvre de Tolkien. Restent la sémantique et les mathématiques, comme je te le disais… L’arithmancie est un art oublié qui peut révéler toutes les magies, toutes les sorcelleries.

Mais nos illusions religieuses et matérialistes sont tenaces, elles entretiennent ce duel qui persiste en nous, entre le temporel et l’Eternel pourtant désarmé, que nous rendons responsable de tous nos malheurs !

Ontologique ?

C’est quand on arrive à comprendre le réel qui nous échappe en partant de l’impensable ! Ça ressemble beaucoup à l’imagination féconde des enfants et au travail des conteurs de légendes mystérieuses ou de contes énigmatiques.

Dieu c’est l’Eternel ?

Tu vois, c’est plus fort que nous, nous voyons la dualité comme un conflit ! Dieu reste indéterminable, inatteignable dit-on, mais il ne serait pas logique qu’il soit l’Eternel sans être aussi l’éphémère !

Et comment se rapproche-t-on de lui alors ?

Un joueur se contente d’être dans la partie et attend sa fin pour ressentir de nouveau le berceau et sa misériCORDE. En attendant il doit demeurer un cœur vaillant et intelligent, au service de la vie et de la mort. Cela vaut pour les moldus, les charlatans et les mauvais magiciens ! Croyances et certitudes alimentent leurs batailles sur un échiquier réduit à la question politique. Des dieux, un Dieu unique ou un rationalisme absolu qui servent d’excuse aux vaines gloires et aux invincibles échecs de nos empires concurrents ! Une prison d’espace et de temps !

Un maître comprend qu’il est à la fois la partie et dans la partie et que son imperfection humaine est le généreux cadeau qui lui permet de jouir de l’instant présent en tant qu’observateur !

Tu parles par énigmes !

Tu voulais que j’appelle Dieu avec l’IPhone 9 et que je te le passe ?

Les profs disent qu’il faut que j’arrête de rêver et lorsque je ne m’évade pas, ils me disent que je réfléchis trop ! Sérieux ! Je trouve ça normal, épanouissant et prudent de redémontrer la roue, mais ça les agace, alors leur argument suprême c’est la note ! A force de perdre du temps, tu seras le dernier disent-ils…

Ils ont raison de leur point de vue ! Le problème c’est que cette réalité n’est que la leur et que même le pire des chacals n’en voudrait pas ! Cette réalité est celle d’un Homme qui s’empresse par empirisme de rattraper les dérapages de son expérience. Parce qu’il a joué avec le feu sans comprendre la partie. La vie elle-même prend le temps nécessaire pour accomplir parfaitement sa nature, il n’y a guère que dans le feu et l’activité nucléaire permanente que les choses vont vite. C’est notre grand complexe le nucléaire ! Et le feu aussi n’est-il pas ? La grande académie forme par défaut de futurs imbéciles heureux, le problème c’est que les poulets ainsi cultivés sont voués à se grimper les uns sur les autres ou à gober des médocs pour conserver ce petit bonheur collectif sans névroses ! Les écrans que l’on fabrique aujourd’hui sont censés nous aider, mais ils nous lobotomisent ! L’imprimerie, en son temps, à fait la même chose. Un grand pouvoir, mais dans de mauvaises mains. Les clés des mystères les plus fondamentaux sont cachés dans les histoires alchimiques des conteurs, pas dans la bouche des harangueurs de foule et encore moins dans les images alléchantes qui nous fascinent en nous rongeant le ciboulot !   

 

Un ange passe… Tom a l’impression d’avoir grandi mais pour une fois, pas au profit de ce triste et épouvantable adulte qui s’éveillait en lui ! Peter et Clochette vont enfin pouvoir rassurer les enfants perdus !

 

Il y a des gens qui disent que l’Homme est trop différent de l’animal et qu’on ne vient pas du singe ! Tu croix que des extraterrestre ont pu nous fabriquer ?

Et qui aurait fabriqué ces extra-terrestres ? Ils n’avaient pas d’animaux eux sur leur planètes ? Pas de virus, pas de bactéries, pas de protozoaires ? Ils sont apparus comme ça d’un coup ? Il y a probablement d’autres vie que la nôtre dans un univers aussi insondable et peut-être aussi dans d’autres espace-temps, mais cela ne change rien à la question du principe de création, ni à l’évolution !

D’ailleurs la théorie de création par les extra-terrestres, à force de motiver tout et n’importe quoi, a fini par alarmer autant les théologiens que les astrophysiciens ! Voilà qui a rapproché tous les esprits les plus conflictuels pour trouver un accord raisonnable entre les différentes théories évolutionnistes et l’exégèse raisonnable de la genèse créationniste ! Une exégèse, c’est une forme de relecture de livre ou de document qu’on avait interprété incorrectement pour diverses raisons, pas toujours très « chrétiennes », très honnêtes si tu préfères, bien que la chrétienté repose sur un nid de falsification ! Bref, tu apprendras que la vie est probablement issue de la rencontre entre le terrain propice de planètes fécondes et un hôte intelligent semblable à un virus, pouvant circuler dans l’espace dans des conditions impensables pour toi !

La plus part des animaux, puisque tu en parlais, sont des acteurs parfaitement à leur place, mais inconscient du rôle qu’ils jouent à plus petite et grande échelle que celles correspondant à leur niveau de perception. Il en fallait bien un qui cherche encore sa place, mais capable de rationnaliser tout cela et de contempler l’ensemble ! Une lourde responsabilité pour ce gardien amnésique, mais créateur et doté d’un subtil dosage des facultés de tous les animaux avec lesquels il partage son origine… L’Homme ! Tout doit arriver et chaque chose existe en complémentarité d’une autre, on n’appelle cela la dualité ! Elle est subtile… Par exemple, on imagine qu’elle se résume aux opposés alors qu’elle manifeste aussi la notion d’inverse ! L’animal semble limité, mais l’exemplarité de sa vie et la plénitude qu’il embrasse, un inconnu pour nous, renvoient à l’infini ! Inversement l’Homme semble illimité dans ses créations, jusqu’à ce que celles-ci deviennent une prison et définissent les limites critiques de sa folie ! Eternelle et subtile dualité : le haut et le bas pour les nuls, devant et derrière pour les recrues, le + et le – pour les débutants, etc… Mais aussi l’équilibre au point 0 (énergie potentielle) et le déséquilibre (forces), l’énergie de ce qui tend vers le vide et vers le plein, l’inerte et le vivant, la complexité du simple et la simplicité du complexe, le libre arbitre et l’innocence…

La détermination de l’indéterminable n’appartient qu’à lui, lui pouvant être une cellule, un être vivant complexe, un univers ou autre divine singularité ! Mais la logique relie tout et rien, tout être et non être par exemple ou encore toute matière et antimatière ! On peut dire que le 0, l’unité et la dualité sont les trois piliers de la logique et que les mathématiques nous ouvrent la voie des sources et des infinis de façon abstraite et raisonnable… Ce n’est pas magique ça ? La logique agit sur et est inscrite dans les atomes, dans la mémoire, dans l’instinct, dans le cœur et dans la raison. Raison ou intelligence, qu’elle soit humaine ou non, virale, animal, cosmique... Sa source est éternelle, de par la nécessité de sa propre nature. Tes rêves et ta pensée n’ont peut-être pas plus besoin de ton corps pour s’évader, que tes cellules n’ont besoins des délires de ton esprit pour se multiplier. En revanche, tant que tu es locataire, les deux, corps et esprit sont interdépendants ! C’est comme cela que raisonne les sorciers et les mages dans de nombreux pays, on les appelle des animistes. Avec leurs pratiques, les initiés déplacent leur conscience de leur corps ou imposent à ce dernier d’accomplir des choses surprenantes par l’exercice de la méditation.

Aujourd’hui, des Hommes de religion et des scientifiques se réunissent avec des animistes pour tenter de réunir leurs connaissances, c’est une véritable chance pour votre avenir ! Mais le charlatanisme libéral entretient la confusion.  

Avant d’apprendre à voler, un magicien te conseillera toujours de devenir l’Homme que tu es. Dans ce processus, pour en revenir à ta question, on apprend à résoudre l’énigme de l’œuf qui fait la poule et de la poule qui fait l’œuf.

Un Homme est forcément balaise avec la magie !

Si ce qui lui résiste le porte au désespoir ou à la puissance, et s’il n’a pas encore appris à vaincre le sommet de sa montagne sans se pavaner en redescendant, il n’est pas encore un Homme ! Sa magie ne vaudra pas mieux qu’une boule de feu lancée sur l’ennemi par une catapulte ! Au lieu d’apprendre à déconstruire le langage sous toutes ses formes et d’en enseigner la maîtrise à ses semblables, il se servira de l’hermétisme pour faire de son propre langage une arme ! La gloire est cause de bien des malheurs, elle n’intéresse pas les bons magiciens. Dans un univers où l’objet gouverne l’utilisateur, autrement dit un monde d’intérêt où l’offre conditionne la demande, un Homme est forcément balaise avec la seule raison dès lors qu’elle lui donne des moyens ! L’instinct naturel, la profondeur des sentiments et la foi ne lui servent plus à grand-chose… Une triste histoire.

La raison triomphante est capable de tout ! Elle peut placer l’Homme au centre de l’univers (je pense donc je suis), l’en éjecter en le persuadant qu’il n’est qu’un singe amélioré, le séparer de la nature par empirisme avec l’excuse du déterminisme ou le séparer de lui-même en lui indiquant qu’il n’est que le résultat de multiples conditionnements, incapable d’agir en libre arbitre. Triomphants les uns sur les autres, les sentiments, la foi ou la raison sont aussi aveugles, muets et sourds que les trois singes en un seul.  

Le grand échec de notre temps, c’est le maintien de nos illusions malgré le désenchantement du monde accompli pour les dissiper.

 

Onirisme occidental et croix de Bretagne, un port témoin des chimères et des titans venues du nord, du sud et du grand est!

Chers lecteurs, je vous invite à suivre mes petits cailloux sur les réseaux sociaux, cette cour des miracles ingrate et surveillée, qui est néanmoins le seul "espace" où il est permis à un illustre inconnu de partager avec tous en toute gratuité. Je post sur twitter et linkedin, de simples bouteilles jetées à la mer, contenant cartes ou messages... Mais Facebook permet de partager, d'échanger et de développer de réelles polémiques ou modules d'apprentissage en direct ou non et en deux ou trois clics. Rien de plus pervers que cette plateforme qui n'est autre que l'instrumentalisation du laisser faire et du laisser dire, certes, mais c'est précisément ici, en cette cour des miracles continuellement épiée par les pouvoirs, que l'anneau doit être démystifié, autopsié.

Une page donc au nom de Persone et surtout un groupe de discussion: Déconstruire et réparer. Je vous invite tous à nous visiter!

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Hermétisme (Apo Calypso) VS Rencontre (rêve El"le" à Sion)

17 Septembre 2019, 15:30pm

Publié par Persone

Je profite de cette vidéo pour démystifier quelques sentences à propos de mon travail et de ma personne… Sans prétention, je cite ici la bonne conscience des braves gens qui dans le village me font mauvaise réputation :

« Ce type a une passion pour la philo et l’écriture, qu’il l’assouvisse sans nous emmerder… Et sa mission il l’a choisie, alors qu’il ne vienne pas se plaindre ni de l’indifférence globale, ni des piqûres, des crachats ou je ne sais trop  quoi d’autre… Il a un but, qu’il l’assume ! »

PASSION et BUT. N’en déplaise à cette bonne conscience, je ne suis pas une quête volontaire ! Si je cours après le temps et nos fantômes comme si j’avais le  feu aux fesses, à l’image de ce maître Yogi bien que trempé dans une culture différente, ce n’est que par devoir. Et ce n’est pas de ce devoir dont j’ose me plaindre les plus mauvais jours ! Je n’ai donc pas de but dans le sens absolu du terme, un but n’est qu’un objectif à plus ou moins long terme dont il faut savoir se délester s’il commence à prendre la forme d’une finalité contrariante pour soi et les autres. Autrement dit, s’il est  incompatible avec la simple notion de l’épanouissement commun. Ironie du sort, mon seul but en tant que rat de bas étage né dans la ville est de mériter mon billet de sortie pour gagner la campagne, la forêt et la tranquillité naturelle qui y règne.  En revanche, j’ai des passions en effet ! Contempler la vie et ses milieux inverses, ressentir ses principes et ses éléments… Vivre l’expérience partagée du féminin et du masculin… Plonger des falaises, surfer, glisser sur les eaux avec la force du vent et une simple planche, dévaler les pentes montagneuses avec des skis aux pieds, faire des acrobaties, marcher sur les mains ou grimper dans les arbres les plus hauts… Pour citer les principales. Autrement dit : « me casser le dos et risquer des hémorroïdes en stagnant debout ou assis durant des heures souvent nocturnes pour effectuer un travail de réflexion, de recherche et d’écriture qui  se cumule à un gagne-pain ordinaire », cela n’a jamais été mon truc ! Et ma formation scolaire était scientifique, autant dire qu’il a fallu que j’apprenne à maîtriser l’esthétique, la musicalité et le bon orthographe relatifs à l’art du signifiant. Pas une sinécure !!! Voilà, que cela soit dit, la nature, l’équilibre et la vitesse sont des passions qui  m’animent et je n’ai pas d’autre but que celui de me mettre au vert pour finaliser un travail ardu qui devient un fardeau des plus ingrats au cœur de la fourmilière ! Et ce fardeau relèverait effectivement de mon choix si j’avais décidé de quitter ma planète pour aller aider des extra-terrestres consuméristes et responsables d’une éventuelle extinction en retour de bâton. Un choix généreux concernant les innocents de cette hypothétique planète, mais un « libre » choix tout de même, « dans les sens déterminés et indéterminables » du terme. Mais tant que je serais en vie, ce sont les interactions agissant sur notre belle planète bleue qui motivent les réactions de ma raison, de mes sentiments et de ma foi.  Aujourd’hui, c’est un fait, nous sacrifions nos enfants sur l’autel de notre folie collective et j’aurais beau positiver pour moi-même en atteignant la  plénitude d’un bonze retiré dans un temple ou une caverne, cela n’empêchera pas de voir nos êtres les plus innocents empoisonnés par le feu, l’eau, la terre et les airs. J’insiste, un devoir limite nettement la liberté d’un choix !!! Nul n’est tenu à l’impossible diront les plus « sages » pour limiter la dureté de mes propos… Mais l’Histoire de l’hermétisme réciproque montre bien que de nombreux sages demeurent frileux en ce qui concerne le risque ontologique. Et pour ma part, ce qui me semble impossible, c’est de laisser les choses se faire d’elles-mêmes alors que nous sommes tous responsables du carnage qui s’abat sur nos têtes ! Ce qui me semble intolérable, c’est de signer procuration en regardant nos enfants rois pourrir dans une prison dorée insalubre, en vivant sur le dos des plus miséreux.

Depuis des millénaires, nous avons repoussé les limites du possible et accepté de détruire notre environnement pour fuir nos responsabilités tout en protégeant hypocritement nos petits culs respectifs. C’est un fait.  Nous sommes donc tenus à l’impossible, ne nous en déplaise.    

De ce qu’on en dit, un Jésus avait une passion ! Mais sait-on laquelle ? Quant à son engagement, son fardeau, son but, son chemin de croix (…), il serait temps de comprendre que les espoirs voraces des croyants et la mètis des politiciens le lui ont imposé dès la naissance. Encore un grand merci aux rois  mages… Le cauchemar d’un Paul n’est pas différent de celui d’un Platon, d’un Darwin ou d’un Freud. Pour refermer cette parenthèse christique, ce n’est pas le mot de D(4)I(9)E(5)U(3) que démystifie  notre maître yogi, mais le NOM, ainsi que l’image et la représentation que l’on s’en fait ordinairement. « Principe créateur » est plus proche de son vocable ! N’oublions pas que les brahmanes sont à l’origine d’une écriture, d’une théologie et d’une philosophie ancestrales dignes de tous les copiés/collés que les occidentaux et les moyen-orientaux ont réalisé depuis les époques des hégémonies sumériennes et égyptiennes. N’oublions pas leur maîtrise des mathématiques et des prémisses de la quantique, n’oublions pas qu’on leur doit le 0.

Le discours de cet homme est aussi subtil que de nombreux textes de Spinoza ou Nietzsche et nombreux sont les sujets à mauvaise interprétation ! J’attire encore l’attention sur la tendance syncrétiste issue des seventies ! Yoga, lâcher prise et méditation cosmique à toutes les sauces…  Pour ces derniers, il est impératif de positiver, de tourner le dos au négatif pour aller vers le positif…

Négatif/positif what the fuck??? Lumière et ténèbres sont apparemment encore un gros complexe !

Pour ces derniers : « puisque « Lama Norbou » a dit karma, c’est que tous ceux qui sont dans le malheur le méritent parce qu’ils l’incarnent eux-mêmes… Soyez donc "peaceful" et tourné vers votre cœur sacré, isolez-vous de ces gens-là, très négatifs »… Qu’il est étrange et pourtant peu surprenant de voir des occidentaux faire cet amalgame facile ! Alors que ceux désignés par la voie des « plus sages » comme ayant incarné eux-mêmes le consumérisme et les illusions matériels, sont justement les occidentaux, dans leur persévérance laborieuse passée aussi bien que dans leur bonne conscience actuelle. Cette instrumentalisation souvent inconsciente du principe d’immanence, est ce que j’appelle le cauchemar d’une mère Teresa.

Ce sont les maîtres et les esclaves mutuellement consentants, qui en écrivant l’Histoire incarnent la falaise dans laquelle ils tomberont tous ! Mais lorsque ces derniers entrent subitement chez vous armées jusqu’aux dents ou lorsqu’ils ont pris votre vie en otage de façon à ce qu’il soit impossible de sortir du piège sans de douloureux sacrifices, je doute fort que cette souffrance invasive soit du ressort de la victime. C’est pour éviter cet amalgame que le yogi précise qu’il combattrait si le combat venait à  lui de façon inéluctable, tout en sachant toute l’absurdité de la situation. Lorsqu’il aurait pu être évité, le combat est toujours un échec, quelle que soit la victoire. Lorsqu’il aurait pu être évité ! Or nous savons bien que les maîtres et les esclaves de la croissance et de la colonisation n’ont jamais laissé le choix à leurs cibles. Aujourd’hui le piège est plus rodé que jamais et les rôles maîtres/esclaves ou encore traqueurs/traqués s’inversent dans une révolution libérale permanente et sans frontière !  

L’un esclave de tous et tous esclaves de l’un.

Dans ce meilleur des mondes, rien n’est gratuit, toutes les terres sont en propriété et le « grand œil » est partout ! Autrement dit, un Jésus pourra se crucifier tout seul, tout le monde s’en fout tant qu’il a les tunes pour se payer la croix et les clous. Les Gandhis ou les Mandelas sont encore les bienvenus, du moins s’ils se prêtent à notre showbiz de la bonne conscience dès leur sortie de prison ! La résilience aussi a un prix, quant aux réformateurs éventuels de ce petit paradis paradigmatique, ils ont intérêt à porter un casque !

Epluchez donc cette vidéo en sachant lire entre les lignes !

Notre maître yogi compare l’intelligence et la mémoire individuelle « INDIVIDUELLE ! »… Cette mémoire est une première limite qui doit être franchie avec la maîtrise de l’introspection ou de la psychologie, pour s’enfoncer plus loin dans la seconde : la mémoire du groupe identitaire. Cette étape franchie mène à la troisième : la mémoire collective de l’espèce en elle-même (l’Homo sapiens portant encore des caractères génétiques du Néandertalien avec lequel il s’est métissé). C’est ici que s’ouvre le chemin vers d’autres portes : la mémoire animale, la mémoire de la cellule (premiers êtres conscients dans capsides ou membranes diverses), la mémoire de l’être (information métabolique issue des interactions de l’inerte dans des conditions très précises… les premières cellules). Et enfin la porte qui se passe de mémoire : la logique pure et innocente, pas même métabolique puisque la nécessité de sa propre nature ne répond à aucun besoin, aucune volonté particulière pour être pourtant créatrice et destructrice, telle un chef d’orchestre parfait, impassible. Le besoin et la volonté se résument ici aux interactions autour du ratio entre des états et des natures différentes (action/réaction). La logique est mathématique et géométrique, elle est la causalité, elle est la complémentarité du vidé, du rempli et du communi(qu/c)ant, de la dualité, de l’unité, de la relativité… Elle est éternelle et temporelle à la fois : l’autonomie de la créature qui sera créée (temporalité), donc sa volonté, sa raison et ses sentiments propres, ne sont que des informations soumises au principe de l’immanence ! Une dimension de manifestations potentielles intégrables et intégrées par ce maître de symphonie qu’est la logique hors espace-temps. Les sentiments et la volonté propres ne s’expriment que dans le temporel, le principe d’immanence nous apprend donc que le chef d’orchestre impassible n’a pas forcément le cœur froid (pourquoi serait-il plus froid que chaud ?), que le désir métabolique est une impulsion logique évolutive issue du ratio… Voilà qui peut nous aider à intégrer sans complexe la notion suivante : la vie n’a pas d’autre sens que celui d’être vécue et de s’épanouir. Autrement dit, pas de but (dans le sens d’une volonté propre qui ne peut être que temporelle), ne veut pas dire insensée, ni sans conscience ! L’ambiance de la vie dont parle notre maître yogi, celle qui a tant de prégnance sur nous et motive nombre d’illusions, n’est qu’un sous-ensemble des innombrables interactions temporelles, une demeure individuelle et collective dont la qualité  dépend justement de notre com/préhension ou à défaut, du respect du et des principes de la vie.  A méditer !

Gravité : avant de se prendre au sérieux, les grosses têtes devraient prendre conscience des choses simples que l’on a oubliées, prendre conscience des causes primordiales qu’ils ont déniées tout en disséquant des conséquences cadavériques, avec une main froide guidée par l’incomplétude de notre empirisme.

Légèreté : inversement, avant de se prendre au sérieux, les amateurs de positivisme à la carte et de lâcher prise cosmique ne devraient quant à eux plus sous-estimer la complexité des mécanismes de souffrance que nous avons engendrés et répandus sur notre monde.

On dit souvent que Nietzsche aurait eu besoin d’antidépresseurs ! Je n’y mettrais pas ma main au feu de Zarathoustra, mais pourquoi  pas… En revanche il n’aurait assurément pas accepté le traitement de son plein gré ! Trop soucieux de conserver les idées claires pour dialoguer avec son meilleur allié, le souvenir spectral de Spinoza.

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Inclure, exclure, conclure... Concave, convexe et point (ou cercle indéterminable)

12 Septembre 2019, 21:31pm

Publié par Persone

Inclure, exclure, conclure... Concave, convexe et point (ou cercle indéterminable)

Bien avant les premières compilations de l’ancien testament (quelques siècles avant JC), toutes les légendes cosmogoniques ont suscité chez les peuples un sentiment culturel identitaire et d’unité nationale.  A la différence près que les juifs en tant que petit peuple, à l’image de David face à Goliath, ont penché vers un destin particulier. Particulier parce que ce « petit » peuple faisait face à  des Léviathans, particulier parce que le Dieu unique effrayait autant les titans que l’énigmatique chiffre 0. Un ensemble « vide » que l’on assimilait au néant. Les païens ne semblaient pas prêts pour cette révolution métaphysique bien qu’ils s’en approchaient avec la notion d’Ennéade pour citer l’exemple égyptien : 3 dieux polymorphes et interchangeables pour la petite et 9 dieux principaux dont Râ était à la fois premier et dernier « 9+1 caché » pour la grande. La cosmogonie grecque est un exemple antagonique parce qu’elle n’est pas fondée sur une causalité des éléments primordiaux, mais sur un mélange de celle-ci avec ce que l’on peut nommer les « caractères ». Une sémantique symbolique très différente et plus « chaotique » ne partant pas du principe mathématique du 0 primordial et de la décade! Les grecs avaient établi une numération en base de six chiffres (le I et le 5 puis 10, 100, 1000 et 10 000). Concernant les ordres de grandeur, les dizaines, centaines, etc, on prenait en compte les valeurs intermédiaires établies sur la pertinence d’un 5 médiateur, impair et nombre premier. Distinction de commodité que l'on retrouve chez les romains (I,V et X). Mais à 10 (∆EKA ou déka) aucun retour d’un 0 dont on préférait ne pas parler.  Autrement dit, la mesure des ordres de grandeur pour les grecs se limitait à 6 objets sémantiques ! 6 correspond au chiffre de la structure esthétique (une fascination grecque). 6, symbole de la beauté incarnée en trois dimensions et six directions ! 6 le chiffre d’Apollon qui devient bête humaine lorsqu’il maudit 3 fois Cassandre pour s’être refusé à lui.

Retenons surtout que l’hellénisme qui inspira pourtant la notion de « En Sof » à l’auteur présumé du Zohar, ne comprenait pas la numération infinie en base logique de 10 !

Néanmoins, les grecs possédaient comme tout le monde 5 doigts sur chaque main pour intégrer les notions de symétrie, d’ordre de grandeur en base 1, de valeur intermédiaire, de pair et d’impair…  

Mais refermons cette parenthèse arithmétique… La généalogie cosmogonique des grecs commence par le chaos unique qui engendre 5 divinités primordiales dont deux (Nyx « la nuit » et Gaïa « terre de lumière ») ne seront pas « stériles ». La nuit engendre le trouble et la  discorde dont les « enfants » seront quant à eux stériles, alors que Gaïa dont l’alter égo est Ouranos, engendre titans, Titanides, cyclopes et Hécatonchires… Mais les grecs entretenant un rapport particulier avec l’esthétisme et l’érotisme partaient du principe de « normalisation de l’inceste et de la consanguinité divine », ceci aboutissant à une généalogie chaotique extrêmement complexe, parfois absconde. Un contre-exemple donc, dont les romains ont hérité, malgré leur simplification. Un problème d’administration que les français connaissent bien, pour faire de l’humour judéo-égyptien !

Parmi ces égyptiens, Akhenaton avait tenté d’ouvrir une brèche vers ce 0 énigmatique… Il en a subi les conséquences en approchant les limites de « la mauvaise réputation » et de la folie ontologique, qui vont souvent de pair ! « Un juif seul parmi ses frères philistins » - pourrait-on ironiser.

Il y a donc plusieurs raisons « simples ou complexes » à l’exclusivité qui a tant terni la pertinence de l’arrivée du monothéisme. Le 0 pourtant, au-delà du bien et du mal que s’imposent les Hommes, est autant inclusif qu’exclusif ! Il est aussi bien le tout que le rien, tous 2 inatteignables sans une « valeur » commune. Tout et rien, valeurs absolues inatteignables, complémentaires et communicantes. Le 0 est aussi la logique primordiale qui ne fait pas de procès au néant, mais qui compose avec… Possible/impossible.

Nous ne sommes que de fragiles agglomérations complexes, des vases se remplissant et se déversant, des vases sensibles et susceptibles, parfois sensés et raisonnables, mais souffrant encore des complexes de déterminisme et d’absolutisme, en paradoxe avec ceux d’incertitude et d’incomplétude.

Le caractère inclusif des païens ne les exempte pas de leurs fautes ! Le rêve fou et pourtant visionnaire d’un Alexandre en témoigne… L’universalisme porté par la conquête, si inclusif soit-il, ne demeure que de la folie empirique !  Une folie expansive, maligne, dont l’Homme à la fois unique (position), double (nature immanente) et pluriel (temporalité), ne pourra se défaire sans conscientiser l’immanence de l’Etre et de l’Avoir.

Les animistes et les pratiquants de l’art Vaudou primordial souffraient des mêmes complexes d’exclusivité et d’ « inclusivité », comme en témoignent les guerres tribales ! A l’origine de tous ces complexes imbriqués les uns dans les autres : la jeunesse qui se passe et le contrôle du feu, du vagin et de la viande, par le mâle Alpha dont le pouvoir ne peut se passer de l’hypocrisie d’un ingénieur, de la dévotion d’un soldat et de la soumission des paysans et des ouvriers.

Archaïquement vôtre !

Déconstruire, COMprendre et réparer.

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Nous sommes tous juifs... was ist das?

8 Septembre 2019, 19:55pm

Publié par Persone

Les théories du complot, avant d'inclure les fameux Illuminati et les extra-terrestres, ont commencé par trouver un bouc émissaire en les juifs! Les plus acharnés et con/vaincus d'entre nous pensent donc que nous sommes les vaches à lait d'aliens juifs et maçonniques. Quelle époque! On ne peut exclure les juifs de cette petite histoire calquée sur la grosse, parce que "tout le monde sait bien que nous PAYONS TOUS LE PRIX de l'usure" orchestrée par ces derniers, maîtres incontestés du système bancaire... NOUS PAYONS TOUS LE PRIX... Mais quelle PRIX ont payé les juifs pour leur statut de déicide? Combien de massacres et de déracinements? Combien d'impôts illégitimes? Combien d'humiliations? Combien de pogromes? ... "Gardez les couteaux et les fourchettes en argent, le reste sera refondu pour la guerre!"... Les juifs... Qui comme nous français, tonkinois ou Javanais (...) ont le droit d'être considérés comme pluriels!!! Malgré notre unité de nature immanente... Ce 100% divin 100% humain que nous avons TOUS interprété à toutes les sauces exclusives et qui, concernant les chrétiens, a fixé le sort des juifs en tant qu'entité représentative. Le cauchemar d'un Paul! Un complexe judéo-chrétien axé sur la personne de Jésus. Un complexe que les dragons du soleil levant auraient pu nous apprendre à dissiper. Si et seulement si... Nous n'avions pas soldé tout compte de nos problèmes nucléaires par une guerre mondiale et l'envol de l'Enola Gay! Hiroshima mon Amour disait Marguerite Duras, en imaginant pas le lapsus qu'elle exprimait. NOUS PAYONS TOUS LE PRIX FORT ET SUBISSONS TOUT LE POIDS DE L'USURE (dans tous les sens du terme!!!) POUR NOTRE HYPOCRISIE GLOBALE!

Déconstruire (nos langages entre autres) et réparer.

On s'en fout dirons certains, des millénarismes respectifs et de tout le reste! nous ne vivons pas dans le meilleur des mondes qui engraisse les vaches de la modernisation, mais faisons comme tel, parce que tout n'est que le fruit du hasard, la vie n'a aucun autre sens que la détermination vers la fin, alors à chacun sa vérité, peu importe! LE HASARD ROI ET ABSOLU! MMMouarfff! Pauvre ma/thématique! Ignorée et instrumentalisée, comme Cassandre. Maudite... Le hasard, qui semble une expression rassurante pour désigner ce qui est relatif au chaos, n'est pourtant qu'un facteur à prendre en compte pour la logique. Logique... La conscience et sa substance de double nature pourrait-on dire. Le hasard est aussi ce qui vient égayer l'être en lui permettant d'être pluriel. Un bonheur (!), mais logique, simplement. Mais le hasard considéré comme origine absolue de notre existence, c'est la meilleure justification que l'on puisse trouver à notre décadence. Au mieux, une pensée absurde qui nous pousse au fatalisme et au nihilisme...

Au pire, une hypocrisie sans nom qui nous permet de dénier la responsabilité de nos actes et de vivre une justice démocratique à deux vitesses, qui n'est plus qu'un principe de précaution pour garder des agneaux et des loups, définis sans le moindre libre arbitre!

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Odysseus...

7 Septembre 2019, 22:55pm

Publié par Persone

Odysseus...
Odysseus...

L’intelligence et la ruse ne sont pas mauvaises en soi, l’expérience est le lot de la vie. Mais la mètis dans une entreprise humaine mal fondée, balbutiante et victime de son adolescence, se retrouve au service d’un gardien malade et désarmé (l’Orgueil) et d’un ministre faible et corrompu (l'amour propre). L’empirisme né de ce petit désordre de notre théâtre shakespearien, est le grand défi  métaphysique d’Ulysse. Nous sommes tous capitaines de nos âmes, à nous de reprendre notre Odyssée en main.

Nous en avons deux, elles comptent chacune 5 doigts avec lesquels il fait bon se gratter les pieds. Quatre fois 10 doigts qui nous indiquent nombre de directions dont nous n’avons pas encore percé tous les mystères. Multiplier : X repère orthonormé relatif et multidimensionnel  (24 ème rang dans l’alphabet, 24 ème heure, qui donne 6 en addition réductionnelle : le matin, le zénith, l’après-midi et le soir… 4 tranches de 6 heures.

Physique, métaphysique et immanence…

Odysseus...

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L'échiquier du traqueur et du traqué

31 Août 2019, 22:56pm

Publié par Persone

L'échiquier du traqueur et du traqué
L'échiquier du traqueur et du traqué
L'échiquier du traqueur et du traqué
L'échiquier du traqueur et du traqué
L'échiquier du traqueur et du traqué

Les mouvements volontaires du traqué c'est la diminution des probabilités que le traqueur le trouve dans une case par déduction, sauf erreur de sa part. On pourrait dire aussi que c'est l'augmentation des probabilités d'"être ou ne pas être" dans toutes les cases dont une en particulier! Admettons que le traqueur soit un limier hors du commun et pensons simplement aux multiples raisons qui détermineront le choix de notre direction après une halte! Sans traces laissées depuis le campement découvert, le traqueur repart à 0. La partie devient psychologique, semblable a une partie d'échecs. Si elle dure traqué et traqueur peuvent ne plus faire qu'un, mais nul ne pourra déterminer qui trouvera qui avant l'autre ni l'issue de la rencontre! Cette mécanique quantique concernant la nature, la position et la vitesse de particules complexes, est liée à l'intrication et au libre arbitre relatif dans un système déterminé.

Imaginons maintenant que le traqueur soit l'Orgueil des Nations ! Pour exemple: Sauron dans le seigneur des anneaux. Il n'a pas de corps, mais une personnalité définie comme morale par nous-mêmes! Il protège aveuglement chacune des nations qui le constituent dans sa diversité et globalement il doit protéger un mode de vie contradictoire à la vie, un mode de vie que nous avons choisi! L'amour propre et nos illusions matérialistes sont là pour embellir le tableau, mais c'est un fait, l'orgueil doit répondre à nos paradoxes par la régulation: il détruira tout s'il le faut! Reflet de nous-mêmes, il/elle est meurtri/e et désarmé/e comme un enfant, mais surarmé/e par notre folie des grandeurs et victime ici de sa nature logique et intemporelle: il/elle a une obligation de résultat car il/elle n'est pas le néant! L’Orgueil en revanche sait être un parfait pourvoyeur de mort! Aujourd'hui l'orgueil s'incarne comme un cancer qui s’apprête à achever des cellules dégénérescentes! Comme chez les rats, la guerre est encore ce qui évitera le mieux une lente et insupportable agonie! Autrement dit, nous avons incarné notre propre Némésis. Aujourd'hui elle nous traque et nous rattrape toujours, nous qui fuyons la guerre et la maladie tout en nous y conditionnant! Elle attend, à chaque instant, que l'on agisse de façon prévisible ou que l'on stagne en se terrant dans un clapier quelconque! Elle appelle son anneau unique pour qu'apocalypse ou révélation se fasse enfin! Les Hommes revendiquent tous un anneau de pouvoir qu'ils ont pourtant perdu et qu'ils n'ont jamais contrôlé... Ils agissent en permanence ou se cachent, il peut donc les trouver et dans les ténèbres les lier! Heureusement personne ne sait plus ce qu'est l'anneau et seules de petites choses insignifiantes le portent aujourd'hui! De petites choses innocentes et donc immunisées contre tout pouvoir obscur! Quant au pouvoir qu'imaginent posséder nos élites, pouvoir soi-disant d'action et de mouvement, il n'est autre que celui de rats terrés dans des hémicycles obscurs et plus repérables qu'un singe qui aurait construit un palais et trouvé une Kalachnikov! Le salut ne viendra jamais par les chemins hypocrites sur lesquelles nous l'attendons en nous conditionnant inconsciemment à la guerre!

Espérons que le porteur soit ce petit nous qui n'a plus rien à lui et qu'il puisse détruire l'anneau en révélant enfin sa véritable nature! Le sortilège qui annule tous les sortilèges dévoile peu à peu la falsification de nos langages... Une fois formulé intégralement, l'hermétisme sera brisé! A chaque instant, les membres de la communauté de l'anneau sont en mouvement! Discrets ne serait-ce que parce que tout le monde se fout d'eux et de leur quête! Les orques sont idiots! La communauté des 9... Ne les trahissons pas! SOMME 2... SOMMES 3... NOUS SOMMES 9...

Arithmantiquement vôtre !

Personne

La communauté des 9 est un vieux symbole alchimique qui demande à l'initié (je ne parle pas des francs macs ou autres associations de philanthropes noyés dans les délits d’initiés) de comprendre le mécanisme arithmétique des 9 premiers chiffres, afin de savoir pourquoi ici le 0 et l'unité reviennent sans que l'homme n'ait quoi que ce soit à voir avec ce principe issu des propriétés des nombres (notamment le jeu des pairs, des impairs et des indivisibles: les chiffres et nombres premiers)!

10 dieux dans la cosmogonie principale des anciennes civilisations, 10 archanges principaux (et 2 mystérieux) dans la bible, un principe de 3 et 7 accords fondamentaux compréhensibles, visibles et audibles dans la vie de tous les jours (...)

9 membres pour la communauté de l'anneau et 9 traqueurs que sont les anciens rois déchus dont les ombres sont au service de l'Orgueil des nations... !

Qui trouvera qui?

De cette pièce d'échecs métaphysique dépendent nombre de choses concernant notre avenir proche...

La philologie ne se résume pas aux romans codés que leurs pratiquants ont pondu, faute de mieux! Elle est simplement un travail épistémologique et ontologique sur les sciences, l'art, la politique (courants idéologiques et philosophiques) et la théologie! Nous avons attendu bien longtemps avant de développer cette discipline! Trop longtemps!!! La déconstruction des langages est en marche, une marche malheureusement balbutiante et peu médiatisée parce que dérangeante! Mes homologues restent silencieux pour des raisons déterminées, mais absurdes, que chacun pourra comprendre dans l'analyse de l'histoire de l'hermétisme!

Hermétisme dont je me fous comme un chien de sa première laisse!!! Que mon maître me regarde pisser comme un con ou qu'il me construise des chiottes dans une cage à lapins, JE M EN FOUS!!!

Bonne rentrée à tous...

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Déconstruire et réparer... Commentaire sur la complémentarité guérisseuse de la spinozite et de la nietzschéoze.

30 Août 2019, 22:08pm

Publié par Persone

Déconstruire et réparer... Commentaire sur la complémentarité guérisseuse de la spinozite et de la nietzschéoze.
Déconstruire et réparer... Commentaire sur la complémentarité guérisseuse de la spinozite et de la nietzschéoze.

La grande politique.

J’apporte la guerre. Pas entre les peuples : je ne trouve pas de mots pour exprimer le mépris que m’inspire l’abominable politique d’intérêts des dynasties européennes, qui, de l’exaspération des égoïsmes et des vanités antagonistes des peuples, fait un principe, et presque un devoir. Pas entre les classes. Car nous n’avons pas de classes supérieures, et, par conséquent, <pas> d’inférieures : ceux qui, dans la société d’aujourd’hui, tiennent le dessus, sont physiologiquement condamnés, et en outre — ce qui le prouve — si appauvris dans leurs instincts, devenus si incertains, qu’ils professent sans scrupule le principe opposé d’une espèce supérieure d’h<omme>

J’apporte la guerre, une guerre coupant droit au milieu de tous les absurdes hasards que sont peuple, classe, race, métier, éducation, culture : une guerre comme entre montée et déclin, entre vouloir-vivre et désir de se venger de la vie, entre sincérité et sournoise dissimulation... Si toutes les « classes supérieures » prennent parti pour le mensonge, elles ne l’ont pas librement choisi — elles ne peuvent faire autrement : on n’est pas libre de tenir à distance les mauvais instincts. — Il n’y a pas de cas qui montre mieux à quel point la notion de « libre arbitre » a peu de sens : on dit « oui » à ce qu’on est, on dit « non » à ce qu’on n’est pas... Le nombre parle en faveur des « chrétiens » : la trivialité du nombre... Après avoir traité pendant deux millénaires l’Humanité à coups d’absurdités physiologiques, il faut bien que la dégénérescence et la confusion des instincts aient pris le dessus. N’est-elle pas à faire frémir, l’idée que ce n’est que depuis 20 ans à peu près que sont traitées avec rigueur, avec sérieux, avec sincérité, les questions les plus immédiatement importantes : celles de l’alimentation, de l’habillement, de la cuisine, de la santé, de la procréation

Premier principe : la grande politique veut que la physiologie soit la reine de toutes les autres questions : elle veut créer un pouvoir assez fort pour élever l’Humanité, comme un tout supérieur, avec une dureté sans ménagement, contre tout ce qu’il y a de dégénéré et de parasitique dans la vie, — contre ce qui pervertit, contamine, dénigre, ruine... et voit dans l’anéantissement de la vie l’emblème d’une espèce supérieure d’âme.

Deuxième principe : Guerre à mort contre le vice : est vicieuse toute espèce de contre-nature. Le prêtre chrétien est l’espèce d’homme la plus vicieuse : car il enseigne la contre-nature.

Deuxième principe : créer un parti de la vie, assez fort pour la grande politique : la grande politique fait de la physiologie la reine de toutes les autres questions, — elle veut élever l’Hu<ma>nité comme un tout, elle mesure la place des races, des peuples, des individus, d’après leur [—], d’avenir, d’après la garantie de vie que comporte leur avenir, — elle met impitoyablement fin à tout ce qui est dégénéré et parasitaire.

Troisième principe. Le reste en découle.

(Proclamation contre les prussiens, fragment posthume Décembre 1888 – début janvier 1889, 25 [1])

Texte mis en ligne sur facebook par "Itinérance philosophique" sur le groupe de discussion " Nietzsche. La caverne de Zarathoustra". Note: mes propos sont personnels et n'impliquent en rien la pensée du groupe.

Commentaire :

On se rapproche de "la mauvaise réputation" de Nietzsche, au maximum... Mais en toute honnêteté il ne fait que prophétiser le bel avenir du mal! Il avait plus d'amour déchiré dans le cœur qu'on ne l'imagine et sa guerre n'aurait jamais eu lieu sur le terrain des vaches, il le savait bien. Si ces paroles semblent choquantes, il suffit de contempler le monde d'aujourd'hui pour comprendre que face aux hordes de positivistes, d'opportunistes et de carriéristes dont la cruelle stupidité s'ignore, ces mots sont en réalité d'innocents, inoffensifs et nécessaires cris d'alarme! Après, les interprétations fascistes que certains en ont déduit ne font que prouver toute la raison du philosophe... sur toute l’infamie qui se larve derrière la « bienpensance »!

Voilà qui me fait penser à un discours, moins choquant pour les animaux de ferme, mais très parallèle:

Un bémol simplement concernant le texte : Nietzsche, comme Spinoza en son temps (l'un la joie de la sérendipité contextuelle, l'autre la tristesse prophétique de la zemblanité légitime) manquait de certaines avancées en maths et en physique (quantique) pour comprendre toute la subtilité de la notion de choix et de libre arbitre! Comprendre le mécanisme de roue libre et de transmission, ainsi que le paradoxe de Zénon aurait été une bonne, mais insuffisante base de réflexion…  "Libre arbitre" qui n'est en rien "liberté" comme le décrivaient les anglais avec la notion de "Free will" mais "responsabilité de nos actes" dans un monde déterminé!!! A l'époque, seuls les linguistes français avaient opéré cette différence sémantique entre les termes! Un des remèdes à la "spinozite aigüe" et à la "nietzschéose en plaques" est ici…

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Déconstruire et réparer... (commentaire sur la guerre des "ismes")

30 Août 2019, 16:39pm

Publié par Persone

Déconstruire et réparer... (commentaire sur la guerre des &quot;ismes&quot;)
Déconstruire et réparer... (commentaire sur la guerre des &quot;ismes&quot;)
Déconstruire et réparer... (commentaire sur la guerre des &quot;ismes&quot;)

Texte métaphysique proposé :

L’humanitarisme philosophique sous-estime l’âme immortelle par le fait même qu’il surestime l’animal humain; il oblige quelque peu à noircir les saints pour mieux pouvoir blanchir les criminels, car l’un ne semble pas pouvoir aller sans l’autre. Il en résulte l’oppression des contemplatifs dès leur tendre enfance : au nom de l’égalitarisme humanitaire, des vocations sont broyées, des génies
dilapidés par l’école en particulier et par la mondanité officielle en général ; tout élément spirituel est banni de la vie professionnelle et publique, ce qui revient à enlever à la vie une bonne partie de son contenu et à condamner la religion à la mort lente.

F.Schuon Castes et races.

Réaction laïcarde commune:

L'âme immortelle, ça existe ça ? Si vous en connaissez une, pourriez-vous me communiquer son 06 ?

Réaction classique des internautes du meilleur des mondes:

Ahahah, uhuhu! MDR...

Médiation:

Ceux d’entre nous capables de différencier les notions d'âme, d'esprit ou de fonctionnement cérébral (...) ne sont pas nécessairement des croyants ou d'aveugles grenouilles de bénitier!

A force de se radicaliser et de fuir ses responsabilité de l'avant, la laïcité devient du "laïcardisme" et au final, une nouvel forme de sophisme quasi religieux. Vous avez remarqué, j'ai utilisé la laïcité comme sujet pour évoquer "l'âme" que l'on pourrait prêter à cette dernière... Bon ok, disons "l'esprit luminaire"   ... Pas par moquerie, mais pour montrer les différentes façons d'utiliser le signifié des mots pour tenter de se comprendre les uns les autres. La transgression était donc volontaire.  

Mais il y a plus grave dans les paradoxes du déterminisme laïcard (attention, je précise que j'étudie entre autre les religions et donc la théologie, mais ne suit aucune institution religieuse quelles qu'elles soient!!!)…

Les rationalistes matérialistes des lumières, trop contents d'avoir assouvi leur vengeance face à l'obscurantisme, ont pourtant engendré une nouvelle forme de déterminisme de la "Toute Puissance" en niant le libre arbitre!!! Pas mieux que la religion absolutiste nous déclarant comme pauvres pécheurs devant se plier au Dieu impénétrable!!!! Pour ces joyeux et célèbres révolutionnaires, nos choix ne sont que le fruit d'une causalité ABSOLUMENT déterminée et les loups idiots que nous sommes ne décident en fin de compte de rien!!! Libre arbitre n'est pourtant pas liberté, mais "responsabilité de nos actes et de nos choix dans un monde dont les lois et les constantes sont déterminées! Tout est relatif … Malheureusement, avec ce premier paradoxe et dans un monde ABSOLUMENT déterminé, pas étonnant que la démocratie et la justice n'est plus le moindre sens puisque personne en définitive n'est considéré comme responsable de ses actes! La justice est donc un simple principe de précaution social par défaut et rien ne défera le fait qu'elle reste à deux vitesses... Foutaises, opportunisme et DOUBLE PARADOXE!

Second paradoxe laïcard : nier l'âme par simple précaution anti religieuse revient à nier le rapport entre la conscience et la matière, ainsi que la logique pure et l'intelligence évolutive et recyclable de l'univers! Un mathématicien et un physicien ayant travaillé sur les rapports et les différences entre les disciplines classiques (newtonienne, euclidienne...) relativistes et quantiques confirmerait ce paradoxe plus idéologique et contextuel qu'autre chose! La conscience au sens large peut être assimilée à la logique, sans parler de capside pour former le virus ou de corps concernant l'animal et l'Homme. Bref nous évoquons ici l'âme éternelle des choses et non choses, la logique non figurable mais dont la compréhension de l'observateur peut s'approcher malgré son incomplétude. La conscience n'est que le RATIO! Une chose ne peut avoir conscience d'elle-même, ni de son unité relative, sans son double (dualité, relativité et plus si affinité)... Métaphysique? Oui, mais dans le sens rationnel du terme: philosophie par la géométrie, l'arithmétique, l'algèbre et la physique.

Dans quel but ? Et pourquoi être aussi bavard pour une simple moquerie lancée par un internaute dans l’ère du temps (le temps du fatalisme égayé par le positivisme à la carte, la fièvre du militantisme ou l’opportunisme sous toutes ses formes) ?

Pour déconstruire nos langages incompris et réparer le socle commun des affres de nos altérités réciproques!!!!!!! 🌱🦋

 

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Les vagues

27 Août 2019, 16:41pm

Publié par Persone

La vérité est une chose si simple et innocente qu’un criminel pressé ne lui adresse plus la moindre attention !

Par procuration, nous sommes tous des criminels. Par obligation, nous sommes tous pressés.

Dans cette comédie Shakespearienne qu’est notre démocratie, le juge et l’avocat ne sont que les employés du syndicat du crime.

L’État et le Temple ? L’incarnation sans NOM de la somme de toutes nos petites procurations sans la moindre SIGNATURE.

J’aimerais ici pisser une fois encore sur  la tombe ou futur tombe des critiques de cinéma ! Les appréciations des spécialistes à la sortie de Tolkien m’avaient refilé la même envie irrésistible ! A sa sortie, The Wall bénéficiait encore du sillage du Titanic des seventies ! La grande désillusion n’avait pas eu lieu, le confusionnisme incubait seulement et la fosse septique n’était pas encore bouchée ! Mais quelques années de bonne conscience plus tard, le film fut considéré comme à écarter de la jeunesse devenue neurasthénique (ou l’inverse) ! On y a vu graisseusement l’apologie d’un sale type qui se fascise et qui a des excuses parce que son papa est mort à la guerre ! Et que son rat a cassé sa pipe dans sa petite liquette… Uhuhu ! Il a perdu sa maman Harry Potter ? Bref, la critique choisit l’air du temps, rien de neuf, que de la merde, mais de carnivore, de la merde stérile !

La vague ! On ne la sens jamais venir chez les shadoks ! Elle va et elle vient comme on dit…

Lorsqu’on nourrit ensemble, par suffrage ou corruption,  une démagogie criminelle en la nommant démocratie, on se dirige en rangs d’oignon vers les épouvantails du totalitarisme sous toutes  ses  formes. On ne peut fuir la guerre tout en s’y préparant disait Einstein…

Les  critiques devraient rendre ses titres de noblesse à Alan Parker ou au moins à The Wall et au génie des Floyds durant un temps…  Jusqu’au final cut. Pour ne pas faire la même erreur que tous ceux qui ont fustigé Hannah Arendt lorsqu’elle démystifiait le masque du dualisme ou du manichéisme avec lesquels on couvrait la bête infernale au lieu de la voir. Voir est un terme  que nous connaissons mal !

Nous avons tous tant souffert que les moqueurs et les vipères à nos tables n’imaginent pas les conséquences de leurs persiflages, pas plus que la vacuité de leurs actes nécessairement vaniteux.

Vitam  impendere vero n’est pas serment d’hypocrite !     

Chaque barrière à l'Amour mène à la souffrance! Même deux amoureux et surtout dans les premiers temps des passions finissent par ressentir une compression si de quelconques barrières autres que la pudeur, le respect de l'autre ou la beauté de l'effleurement (les premiers pas de danse) les poussent à reculer vainement la rencontre mutuellement consentie! Et s'ils sont séparés avant d'avoir pu au moins se déclarer cet Amour/amour, la souffrance devient mentale, mais bien plus significative encore! Cela dit en matière de barrière, nous parlons aussi de manque d'Amour/amours envers soi, lorsqu'on néglige notre corps d'une quelconque façon par réaction aux blessures de notre expérience (toute forme de béquille et d'excès continuels)... De manque d'Amour/amours envers la vie lorsqu'on se permet de bouffer de la viande régulièrement et de pratiquer la culture intensive en ayant connaissance de la cruauté et des conséquences que cela représente dans un collectif tel que le nôtre... De manque d'Amour/amours envers l'autre lorsque le mariage ou la vie commune rime avec possession "vos biens communs, à vous qui vous appartenez mutuellement" (un héritage morbide que même les concubins les plus laïcards reproduisent inconsciemment)... De manque d'Amour/amours envers les autres (l’inconnu et l’extension infini de la fraternité de la vie) lorsqu'on se persuade d'avoir gagné en « fraternité © » tout en profitant du droit constitutionnel de s'exploiter les uns les autres en hommes libres... De corruption et de dégénérescence de l'amour propre (un miroir fixe et froid, moins noble qu’il ne s’imagine), lorsque l'on se laisse aller et que l'on régresse autour de notre nombril ou au contraire lorsqu'on renie nos valeurs les plus innocentes et systémiques pour le regard de l'autre, des autres, de l'orgueil des nations que l'on incarne ensemble... De manque d'Amour/amours globalement lorsque l'on fait quoi que ce soit d'agressif envers soi, l'autre, les autres, la vie...

Bref tout cela mène à toutes les formes de souffrance physique ou mentale.

Le maître bushido enveloppe la lame de son adversaire avec son amour et apprend à le connaître à chaque coup, à chaque silence. C'est encore une danse! Tout comme l'aïkido. La boxe chinoise et les arts Shaolin sont plus "obscurs"...

Après son plus beau combat, le maître est censé atteindre la plénitude et aucune violence ne pourra plus jamais venir à sa porte.

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Déconstruction du langage et des complexes du déterminisme :

19 Août 2019, 17:49pm

Publié par Persone

Déconstruction du langage et des complexes du déterminisme :
Déconstruction du langage et des complexes du déterminisme :

A la suite d’une rencontre tout à fait fortuite avec un membre de la fraternité maçonnique du Grand Orient, j’ai été invité à donner une conférence en loge. Je tenais à joindre au présent ouvrage le support rédigé en vue de ce discours, car il renseignera au mieux sur ma démarche si ce n’est sur une bibliographie qui finalement se résume à des vérifications que chaque lecteur peut s’enrichir à puiser lui-même dans toutes les encyclopédies disponibles de nos jours. Wikipédia, Larousse et le Littré pour ma part.

 

Bonjour à tous et toutes,

Pour me présenter, j’aimerais tout d’abord définir les sentiments qui se tiennent face à vous : la timidité ! Le creux dans le ventre, la peur du bafouillage et surtout le fardeau d’un objet si dense et instable, que les mains de son porteur lui semblent plus frêles et maladroites que jamais.

Pourquoi cette introduction ? Parce qu’elle exprime parfaitement un CV et un cursus tout aussi difficile à assumer sur la place publique. Je n’ai pas le statut de chercheur, pas plus que celui d’écrivain, ni même celui de blogueur professionnel ! Néanmoins, je m’emploie à la recherche et à l’écriture depuis plus de 20 ans, quotidiennement, sans encadrement et conformément à un protocole visant à protéger mon ouvrage de toutes les influences subtiles qui motivent la partialité humaine.  Je cite principalement les jeux d’équipe concurrentiels à l’échelle communautaire, nationale ou globale, le devoir alimentaire, le carriérisme, l’obligation de résultats productifs, la gravitation affective et la contrepartie de la notoriété, si petite soit-elle !

On accuse fréquemment l’Orgueil, au sens large, de tous les maux du monde, non sans raison et assurément par sagesse, ne serait-ce que pour cesser le vain et perpétuel calvaire des boucs émissaires ! Mais nous oublions tout aussi souvent ce petit diable qu’est l’amour propre et la place de ministre que l’entreprise humaine lui a confié par défaut pour ériger toutes les Babel du monde !

Un pari risqué donc (!), qui me ramène à mon aveu premier concernant ma fragilité face à vous !

Je me permets ici un résumé poétique de mon cursus :

Après avoir volé avec Peter Pan, comme tout le monde pensais-je à tort, après avoir bénéficié d’une formation scientifique ne m’ayant pas écarté des secrets de la poudre de fée mais au contraire montré comment la comprendre et la mériter, j’ai décidé de ne pas brûler ces mystérieuses ailes et de retourner dans la grotte. La caverne que nous connaissons tous depuis l’allégorie platonique ! Pas pour m’y cacher, ni pour y creuser mon propre compartiment, mais pour m’y enfoncer, en quête des moindres recoins encore inexplorés, si sombres et étroits fussent-ils. Nombre de ces passages peu recommandés portent les traces de téméraires explorateurs et aboutissent à des pièces extraordinaires, tous les sujets ont déjà été traités dit-on ! Pourtant les souvenirs laissés par les explorateurs et la voie des morts elle-même (si je puis me permettre) ne trompent pas : il est ici des choses qui n’ont pu être dites, la voie est encore close et les souvenirs qui la hantent n’épargneront pas l’imprudent qui prétend la traverser ! Ici, celui qui entre avec armes et bouclier, vêtu d’une armure ou muni d’une amulette se retrouve comme un enfant soldat hanté et désarmé chaque nuit par ses  pires cauchemars ! Ici, la fronde de David est de trop et la pierre qui aura raison de la chimère n’est pas celle que l’on croit. Nus nous sommes entrés, nus nous ressortirons.

C’est donc nu, à poil, que je m’apprête à résumer ici les premiers résultats d’une quête qui a usé de nombreuses armures, armes et outils.

Une introduction qui a le mérite d’être sincère, mais qui me permet surtout de rebondir sur mon sujet : qu’est-ce que la grotte ? Où est-elle ? Et qu’est-ce qui la relie à l’observateur ? Est-elle la grotte physique qui abrite les Hommes entre l’antre mystérieuse de la matière et le cosmos inconnu ? Est-elle la psyché de l’observateur qui vit son expérience dans un corps physique capable de se questionner sur la grotte métaphysique de son propre état, entre l’infiniment petit (ce qui le constitue mais agit aussi sur le tout) et l’infiniment grand (ce qui l’entoure mais semble agir aussi sur lui et en lui) ?

Et si c’était les deux à la fois ?

Les terres du milieu ! Physiques et métaphysiques ! Temporelles et éternelles !

Sur le versant physique, les choses et les êtres que l’observateur regarde au pied de sa grotte et la causalité qu’il subit. Du côté métaphysique, le théâtre où se joue les décisions de l’observateur qui agissent en retour sur le monde physique.   

Que fait un physicien lorsqu’il réfléchit au problème posé par l’unification  des trois ordres de compréhension de la notion de physique (la classique, la relativiste et la quantique) ? Il évoque une théorie d’unification sans laquelle rien ne serait possible, sans laquelle la vie n’existerait pas (incohérence entre le micro et le macro), tout en observant que les résultats ne confirment pas cette théorie : la mécanique quantique échappe toujours aux règles de la physique classique et relativiste, quant à elle déjà unifiées. Or, un outil immanent par excellence, souvent transcendant pour l’Homme, outil à la fois inséparable et indépendant de la physique, La MATHEMATIQUE, nous dit une chose : la théorie d’unification est juste et son contraire impossible, mais les limites de précision des moyens accessibles à l’observateur, ainsi que l’état de ce dernier et de ce qu’il observe à l’instant de l’expérience, font que l’affirmation reste indémontrable par la mesure ! Autrement dit, seule l’abstraction mathématique peut affirmer que le pont existe, mais par définition, les maths ne seront jamais un mortier palpable ; et l’édifice capable de nous faire passer le puits d’infini ne sera jamais un objet construit dans le sens où nous l’entendons.

Alors, j’aimerais que l’on s’attarde ici sur un faux détail, autrement dit un gros poisson sous un simple caillou !

Les maths nous disent aussi que les propriétés des nombres relatifs ou décimaux, ainsi que leurs valeurs absolue et réduite (somme des termes consécutifs selon Pythagore ou Euler) sont identiques (symétriques), que nous soyons dans le plus, dans le moins, dans le petit ou dans le grand. Infiniment petit donc, de 1 vers 0 et infiniment grand de 1 vers l’horizon de 0. Les nombres relatifs sont ceux précédés d’un signe (symétrie des négatifs et des positifs autour de 0) et les décimaux expriment quant à eux des valeurs tendant vers une précision inatteignable, déterminant le fait que tout chiffre ou nombre entier demeure séparé de celui qui le précède et de celui qui le suit par un puits d’infini. Les décimales (chiffres après la virgule) nous indiquent par conséquent que tout chiffre ou nombre entier n’est qu’une « unité finie » illusoire assimilable au 0 en sa qualité d’entité cohérente mais inatteignable ! Tout nombre entier pouvant être assimilé à une combinaison complexe de chiffres n’est donc pas si « entier » (plein ou vide mais fini) qu’il n’y paraît et cette combinaison complexe peut être assimilée à un ensemble cohérent de chiffres (inatteignables eux aussi) et donc à une unité (en tant qu’ensemble).

Notons ici la corrélation avec la définition d’un objet vivant ou non, constitué d’atomes et/ou de molécules ! Or si l’on ramène cet objet ou nombre mathématique à une unité, pour cette unité, l’infiniment grand… C’est le dehors, et l’infiniment petit… Le dedans.

  • Le dehors est un ensemble relatif qui semble contenir les autres, un horizon perceptible qui comprend nombres d’autres objets à la fois semblables et différents, horizon tendant vers un vide glacial dont l’observateur ne conçoit pas  les limites. Le grand, c’est ce qui est au-delà de 1, vers l’horizon inconnu du 0 originel.
  • Le dedans est un autre ensemble relatif dans lequel l’Homme, la grotte et l’objet ne font qu’un, un ensemble qui se rapproche de la densité et de la chaleur. Cet ensemble là nous semblait le contenu, jusqu’à ce que nous prouvions qu’il mène lui aussi à l’infini ! Car nous savons aujourd’hui que cette densité, la masse, n’est qu’apparente, relative à des quantas et des échanges d’énergie, laissant toute sa place au vide ! Le petit c’est ce qui est en deçà du 1, à l’intérieur de toute chose, ce qui tend vers l’horizon inverse du grand (1/x) : encore le 0 (!) que nous pouvons appeler ici le cœur de la matière et l’au-delà de l’horizon des évènements : le ring pass not comme les anglais le nomme !

Vous êtes bien d’accord avec moi, nous parlons ici d’une unité relative parce qu’elle est un ensemble cohérent parmi d’autres : vous ou moi ou nous ou encore un chiffre ou un ensemble plus complexe de chiffres : un nombre !

Autrement dit, que l’on tende vers l’infiniment petit ou l’infiniment grand (avec 1 pour centre de symétrie, le petit étant l’inverse du grand et vice versa) ou encore vers le négatif ou le positif (avec 0 comme centre de symétrie des opposés), le vide absolu ou la matière pleine demeurent inatteignables  et les valeurs absolues et réduites des objets sont symétriques et identiques. Deux infinis qui se reflètent l’un l’autre par inversement (espace-temps quantique du petit et espace-temps newtonien et relatif du grand) et par opposition (éternelle unité et dualité du 0, force du va- et-vient immuable engendré par l’impossibilité du vide ou du plein absolu).

Voilà donc, entre autres pourquoi les mathématiques nous disent que l’unification de la physique quantique, classique et relativiste est manifeste, bien qu’indémontrable par les systèmes d’équations connus à ce jour ! Les infinis forment un tout et se rejoignent en des dimensions qui bien généreusement demeurent mystérieuses.

Ces infinis faisant partie d’un même « tout » ont donc un milieu indéterminé « 0 » concernant les opposés (plus et moins ou mâle et femelle) ou un autre déterminé « 1 », concernant les inverses.

-1 est le complémentaire de 1 à la fois semblable à lui et différent, ensemble ils forment deux portes communicantes mais relativement indépendantes l’une de l’autre : le plus et le moins pour la forme archaïque, la matière et l’antimatière pour le début de quelque chose et le mâle et la femelle concernant le vivant. Pour 1 et -1,  le 0 est la fois le centre de symétrie des potentiels que sa dualité engendre (-1 et +1 à la fois semblables et différents par la loi des opposés) et la projection de leur unité relative vers l’infiniment petit ou l’infiniment grand ! Cette projection demeure un mystère physique et métaphysique d’une subtilité rayonnante du plus simple au plus complexe, du plus brut au plus subtil, du plus parfait au plus paradoxal, du plus équilibré au plus chaotique…

Il est important de rappeler ici que les chantiers ouverts en matière de physique quantique, de cosmologie ou d’astrophysique, nous confirment que la matière et la notion de masse s’efface lorsque l’on considère l’infiniment petit ou l’infiniment grand, laissant place au vide et aux quantas d’énergie fluctuante.

Retournons maintenant devant notre grotte, regardons de nouveau dedans, regardons de nouveau au dehors !

L’Homme en tant qu’observateur vit dans la dimension du milieu dans un monde de couleurs et lorsqu’il utilise sa matière grise, sa raison et ses outils, il s’aperçoit que dedans et dehors finissent par se ressembler tout en restant différents. Il constate aussi que tout son déterminisme s’efface pour laisser place à une substance inconnue, indéterminable, aussi immatérielle et abstraite que sa propre conscience !

Voilà qui nous ramène à l’incomplétude, à l’incertitude, mais aussi à la définition de l’immanence :

Qui possède son principe en soi, le principe n’étant pas limité au soi. Est immanent un être, un phénomène ou une chose dont non seulement l’activité est inséparable de ce sur quoi il agit, mais le constitue de manière interne.

Qu’est-ce que cela évoque ?

  • Toute la relativité des notions d’intérieur et d’extérieur ! 
  • Et un extraordinaire principe : Etre à la fois la partie et dans la partie dans deux états différents.

 

Autrement dit, lorsque s’affrontent l’école classique de l’évolutionnisme absolu et celle de l’intelligent design exclusif, leurs altérités réciproques noient le gros poisson que nous venons de trouver sous un caillou anodin ! La théorie selon laquelle la conscience est un propre humain postérieur à une création hasardeuse de l’Univers devient de plus en plus réfutable, mais cela ne veut pas dire que la théorie évolutionniste est fausse ! Si nous réconcilions le principe de «  métabolisme + hasards séquentiels » de la sélection génétique et celui des écarts ponctués, la théorie de l’évolution méritera même son titre d’irréfutabilité !

  • Être la partie signifie qu’une conscience ou une logique, sans début ni sans fin détient tous les programmes qui feront le monde et les constantes qui le détermineront. Cette logique peut être à la fois archaïque et infiniment complexe ! Nous la voudrions mémorielle, mais plus logiquement, elle semble dotée d’un potentiel infini, au-delà du temps et de l’espace donnant sens à la notion de mémoire. La conscience précède l’Homme, ce qui n’empêche pas que ce qui est incarné est déterminé par des lois strictes et que chaque métabolisme suive sa propre évolution en interaction avec le tout.
  • Être dans la partie signifie donc être l’observateur, un autre état de la conscience, complémentaire mais indépendant du premier, un état passant par la naissance d’un petit être amnésique qui devra découvrir le pourquoi, le où et le comment !

 

Le principe créateur est immanent, la conscience est un principe immanent, les mathématiques sont des outils immanents, l’Homme est une créature immanente…

La partie est déterminée dès qu’elle se joue, l’observateur subit les forces, mais peut s’adapter et influe lui-même sur la partie en cours et probablement sur la conscience du tout.

En partant de ce principe qui réconcilie enfin le créationnisme et l’évolutionnisme métabolique et hasardeux, les deux étant reliés et séparés par une roue libre mathématiquement explicable, nous pouvons aussi réconcilier deux notions qui se sont opposées jusqu’à aujourd’hui, pour avoir été mal interprétées : la transcendance et l’immanence.

Que nous dit la définition de la transcendance ? Existence des fins du sujet en dehors de lui-même, caractère d’une cause qui agit sur autre chose qui est différente d’elle et qui lui est supérieure. Par extension, caractère de ce qui est au-delà du perceptible et de l’intelligible. En mathématiques, les nombres algébriques sont dénombrables et les transcendants ne le sont pas.

Définit-on ici qu’un principe créateur est strictement en dehors de ce qu’il crée ? Non ! Nous disons que les finalités du sujet existent en dehors de lui-même. Voilà qui n’empêche pas le principe qui englobe ces finalités de constituer aussi le sujet, de l’intérieur ! Quant à la notion de "supérieur", elle concerne la théorie des ensembles : la conscience du tout englobe la conscience individuelle, elle est donc supérieure, mais cela n’empêche pas le plus « petit » de contenir le plus grand et de pouvoir agir sur lui.

Après des millénaires de paradigmes nourris par la transcendance d’un Dieu tout puissant ou par l’immanence réduite au déterminisme absolu qui n’a rien à envier au dogmatisme religieux, notre cerveau résiste à ce discours ! Mais force est de constater que le principe anthropique est aujourd’hui une théorie unificatrice plus pertinente que « l’intelligent design » de certains néo créationnistes,  plus pertinente que les dogmes admis par la politique des institutions religieuses, plus pertinentes que les théories gnostiques culturellement dissociées et plus pertinente que le déterminisme absolu de la philosophie matérialiste ayant engendré le consumérisme et le paradoxe de notre temps !

Et ce que cette théorie offre de plus intéressant, c’est qu’elle réconcilie toutes ces écoles en leur suggérant de dépasser scientifiquement leurs croyances et de résoudre leur complexe d’incomplétude par ce qui est abstrait : les mathématiques, la sémantique, l’art, la métaphysique, la transcendance !

Le plus surprenant dans tout cela, lorsqu’on étudie la sémantique, c’est de constater que l’humain s’est dissocié de  lui-même et des autres en diversifiant son langage originel (les mathématiques, les signes, les chiffres, les nombres, les symboles) non pour partager, mais pour imposer, violer et conquérir ! Cette épouvantable partie d’échecs que l’humain joue contre lui-même commence par la domination du mâle Alpha qui prend le vagin et distribue la viande devant le regard meurtri de l’enfant encore indéterminé ! Elle se perpétue avec la découverte d’un second anneau de pouvoir : après celui du feu, de la possession et des armes ayant corrompu la passion et les talents d’un double cœur déchiré, les héritiers, nos premiers pères et mères ont découvert celui de la  croyance unificatrice et de la compétition entre élus pour satisfaire le divin et l’appétit des parents devenus grands amateurs des fruits de la connaissance ! Un temple et un autel devant départager l’agriculteur et le berger… Le meurtre d’Abel par Caïn, deux enfants terribles que des parents débutants ont délaissé devant les intérêts d’une pomme juteuse !  La guerre des sexes, la guerre du feu (la technologie), l’empirisme et la dissociation de la fraternité humaine ! Au cœur de Babel et entre toutes les Babel du monde, à chacun son langage, à chacun ses codes, à chacun son hermétisme !

La croissance démographique est sainte, hygiénique pour le mâle dominant, la cité pullule, la notion d’économie devient inconsciemment synonyme de dépenses et les conquêtes imposées par la croissance comptent parmi les nécessités intouchables !

Autrement dit, ce paradoxe déterminé à tendance masculine est le moteur de notre empirisme depuis quelques millénaires et un problème simple à la base s’est complexifié outre mesure dans une dissociation totale de nos susceptibilités à la fois réciproques et communes ! Ces susceptibilités des êtres de matière que nous sommes ont la conscience innée et l’instinct originel comme juste milieu indéterminable et elles peuvent se définir par les termes raison et sentiments dans leur détermination. Socialement, elles caractérisent 4 ministres dont les forces raisonnables et sentimentales demeurent dans un conflit pathétique : la religion, la science, la politique et les arts. Eux aussi totalement dissociés et pourtant maladivement dépendants les uns des autres ! Rappelons-nous que les monothéistes furent persécutés par les païens, dont les héritiers tardifs, attachés au retour de la raison et de la république ont à leur tour été persécutés durant le règne des droits divins. Rappelons que dans cette guerre plurimillénaire entre science et religion,  les artistes disent tout sans ne rien dire et les politiques comptent les points pour tirer leur épingle du jeu en essayant de conserver leur tête sur leurs deux épaules ! 

Alors pour résumer et pour conclure cette réflexion, j’aimerais en dernier lieu attirer votre attention sur le fait qu’elle résout aussi un double paradoxe qui ronge notre actualité depuis le siècle des Lumière et la révolution industrielle : le fait que la philosophie matérialiste et l’hégémonie de la raison humaine nous aient sortis de l’obscurantisme en nous faisant hériter du consumérisme ! Et le fait que nos démocraties reposent sur une notion de la justice que le déterminisme matérialiste rend impossible puisqu’il impose strictement que nous n’avons que l’illusion de nos choix et que nous subissons des forces déterminées faisant de nous de parfaits irresponsables de nos actes ! Ici, le criminel et le bourreau sont conditionnés et théoriquement aussi coupables et innocents l’un que l’autre, alors que le collectif bien-pensant qui mandate le bourreau pense que le seul responsable du mal est le malfrat qu’elle a pourtant engendré ! Un paradoxe révélé récemment en France par la loi Schiappa, qui définit clairement qu’un être innocent qui ne conçoit pas la responsabilité de ses actes consentis devant un abus d’autorité, est légitimement considéré comme victime d’un viol si cet abus d’autorité le pousse à commettre l’acte. Cette loi a intelligemment et sagement été adoptée pour protéger l’enfance des abus sexuels dans un monde où le masculin prend le rôle du roi faible et est possédé par ce qu’il croît dominer. Mais en définitive elle a  une portée bien plus grande ! Par simple logique récurrente, elle définit le fait que le crime suicidaire et expansif du consumérisme a été commis par procuration et par des peuples ignorants, conditionnés et victimes de l’abus d’autorité des décideurs assermentés qui les dirigent ! Et le consumérisme n’est pas un simple crime, mais l’équivalent d’un génocide inconscient envers l’ensemble du vivant !

  • « Quand nos élites intellectuelles ont-elles réalisé qu’en transformant un esclave en travailleur social récompensé matériellement, l’humanité deviendrait inéluctablement  consumériste, contrainte de détruire toute vie pour nourrir la sienne ? »
  • « Ne se sont-ils pas aperçus que derrière l’euphorie de l’abolition des chaînes et celle du droit au confort pour tous, se dessinaient quelques glorieuses décennies dont le prix serait le désenchantement du monde, l’empoisonnement des sources et la désolation des terres ? » 
  • « Ou au contraire, le déterminisme absolu est-il devenu un opportun prétexte pour continuer à fuir en avant en niant toute responsabilité ? »

Dans cette dernière optique, nous pouvons comprendre tout le dilemme freudien et shakespearien qui pesait sur la conscience et la notoriété de nos philosophes matérialistes : rompre avec la suite logique de notre empirisme, pour un simple principe de précaution sensible et naturaliste, signifiait se retrouver dans la position d’un Moïse ou d’un Jésus ! Dois-je dire aux maîtres et aux esclaves ce qui les rapprocherait de la vérité ou ce qu’ils veulent entendre ? Aussi pour que la déconstruction et la reconstruction s’accomplissent par un accord possible et non par la force, il s’agirait que l’homme la femme et les Etats puissants qu’ils forment reviennent ensemble sur leurs pas pour remonter la piste de leurs péchés capitaux et mortels ! Or une telle descente aux enfers, doublée d’une telle ascension vers les cieux ensoleillés qui nous brûlent et la nuit qui nous ensorcelle, passeraient nécessairement par une mise en évidence de notre hypocrisie religieuse et politique plurimillénaire ! 

On comprend donc aisément qu’il fut plus facile pour nos philosophes matérialistes de suivre l’air du temps et le sens de l’avalanche de la révolution permanente, avec le déterminisme comme excuse, plutôt que de convaincre le peuple affamé et prêt à bouffer du curé d’un "Mea culpa" collectif ! Le grand dilemme de Danton et Robespierre, mais aussi celui d’un Abraham !

Une impossible démocratie consumériste, une justice illégitime par définition et un complexe de Cassandre sont les fardeaux principaux d’une humanité déterminée et irresponsable !            

Le grand paradoxe morbide de notre temps est ici !

Nous ne sommes que relativement libres dans un univers déterminé, mais cette liberté relative impose nécessairement la responsabilité de nos actes ! Le libre arbitre et non la liberté absolue ! Libre arbitre tant décrié par les philosophes de la raison et du matérialisme qui se sont tout de même permis la liberté de placer la raison humaine au centre de tout et de concevoir notre incomplétude comme une simple frustration alors qu’elle est la clé de la perfection nécessairement imparfaite de notre immanence !

Alors pour résumer toute cette démonstration qui suggère une unification plausible et cohérente des langages scientifiques, théologiques, politiques et artistiques, revenons encore à notre sujet face ou dos à sa grotte ! La terre du milieu est le monde temporel que nous percevons à notre échelle entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, mais elle est aussi cette île métaphysique que la conscience humaine peut atteindre lorsqu’elle se libère un instant de l’emprise qu’elle a sur l’emprise de l’espace-temps qu’elle mesure obstinément !

Les légendes sumériennes, les contes africains, la mystique indienne, l’univers parallèle d’Homère, le dialogue de Critias et Platon, le petit et le grand théâtre shakespearien, les mystères de la kabbale, les énigmes de De Vinci, l’île de Peter Pan qui cache Pi R², les terres du milieu, l’apocalypse et la révélation selon Tolkien, le monde de la magie et celui des moldus selon JK Rowling… Pour citer des exemples qui mériteraient d’être lus et relus, avec un regard scientifique, une attention sémantique et un objectif épistémologique.            

Si l’on me demandait aujourd’hui quel est pour moi la plus haute magie parmi les prouesses scientifiques, les manifestations de l’art, les inspirations religieuses et les mutations métaboliques de l’Etat qui incarne le pouvoir politique, je répondrais à coup sûr : la magie qui permet de briser le mur de l’hermétisme réciproque et de dissoudre le mortier illégitime de notre prison gravitationnelle !

Le sortilège qui annule les sortilèges qui ont désenchanté le monde et le cœur de nos enfants depuis quelques millénaires.

Je choisis donc la fin de  mon discours pour rappeler la définition du rationalisme dont il ne souligne que l’incomplétude :

Le rationalisme est la doctrine qui pose la raison discursive comme seule source possible de toute connaissance réelle. Autrement dit, le réel ne serait connaissable qu’en vertu d’une explication par la raison déterminante, suffisante et nécessaire. Ainsi, le rationalisme s’entend de toute doctrine qui attribue à la raison humaine la capacité de reconnaître et d’établir la vérité.

Ce qui est dit ici, c’est que la raison est la seule source possible de toute connaissance réelle ! Autrement dit, de toute connaissance relative à des objets, des êtres ou des phénomènes que la raison juge réelle. Mais que dire de ce qu’elle ne perçoit pas encore et de ce qu’elle ne percevra jamais ? N’est-ce pas depuis que l’homme s’est évadé dans la cosmologie et l’astrophysique et enfoncé dans la mécanique quantique, bref dans l’imperceptible, qu’il a commencé à rationaliser sa nature incomplète et incertaine ?

L’homme n’a pas besoin de la foi disait prudemment Descartes ! Mais sa doctrine, comme celle de Spinoza, restait compatible avec la notion de métaphysique et ne disait pas que la foi ne pouvait pas aider. Encore faut-il définir ce qu’est la foi ! Ni le dogme, ni l’autorité religieuse ne sont garantes de cette dernière ! Un champ d’investigation venait de s’ouvrir : y a-t-il un instinct pur, innocent et en roue libre qui échapperait au déterminisme du conditionnement ? Un Amour et une foi au-delà des sentiments et des intérêts raisonnables ? L’expérience prouve que oui ! La force mathématique du cerveau humain (instinct programmé), mais aussi nos capacités à aimer et ressentir le flux et le reflux (cœur) ou encore à drainer (foie), suffisent pour que ce dernier trouve la vérité en un instant et accomplisse le mouvement déterminant, suffisant, nécessaire.

Sans la physique quantique, Descartes et Spinoza ne pouvaient pas matérialiser leur subtilité prudente, mieux que par la notion de substance divine de double nature, cohérente avec le principe d’immanence. Descartes aimait la mathématique et en maths, il n’y a pas que des nombres réels, entiers ou naturels ! Il y a aussi les relatifs, les irrationnels, les transcendants, les imaginaires…

Pour conclure, j’emprunterai le discours de mes détracteurs : Tout est déterminé, Soit ! Dans ce cas tous les facteurs et les conditions requises doivent être réunis pour créer quelque chose de nouveau qui ne serait pas voué à l’échec.  Autrement dit, la sortie de l’impasse, la maîtrise de l’avalanche consumériste, le reprise de contrôle du véhicule fou, ou encore le Graal ou la pierre philosophale, ne se manifestent que devant celui qui la mérite. Celui qui voyage dépouillé entre l’en-deçà et l’au-delà de la somme de nos intérêts, l’albatros qui voyage déplumé, nu, au-delà des illusions de la prison gravitationnelle vers l’île de l’ « émanence », où tout est trou/blanc/t. 

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