LE NOM DE LA ROSE
∞ -1 ∞ 0 ∞ +1 ∞
Ressentir l’espace et le temps, épanouir un enfant, soigner le jardin du dehors et du dedans…
Jouir de la lumière sans contrarier les ténèbres, chérir ce que l’on ne peut posséder, obtenir sans avoir à demander, pouvoir sans être obsédé…
Ressentir la force du vide sur la matière et celle de l’Amour sur la volonté, faire bander ce qui n’est pas un muscle et lubrifier ce qui n’est pas une pompe à huile...
Soit pour les autres autant que pour toi et garde toi de la fainéantise et de l'acédie! Maître, tu travaillera sans effort...
La potentialité du bonheur, d’une pomme saine et d’une eau légère ! Le fruit durable de la connaissance « de la vie et de la mort ».
La possibilité d’une île sur laquelle la substance brute et vivante des univers, le soft et le hard ware, peut enfin témoigner du résultat de son travail. Voir, sentir, goûter, ressentir, partager… Le généreux présent de la quintessence des sens.
L’aube des temps incomptés... Le féminin consent, l’humain apprend.
Mais le chef prend, il impose à sa guise, il a le droit de tuer ! Et la femme, protégeant l’enfant et les hommes d’eux-mêmes, compose. Au sacrifice de sa chair, au sacrifice de sa réputation ! Il y a péril en la demeure, alors on met de la paille, on dispose. Elle y trouve son compte, il y trouve son compte. Encore une histoire de CON, dira M. Toulmonde. Un terme, un mot, un préfixe, dont l’étymologie ne correspond pas à la vulgarisation commune qui empoisonne le langage de l’Homme.
Lettre par lettre:
C : admise comme symbole de la vitesse de la lumière, liée aux notions de photon, de masse (théoriquement nulle pour le photon) et d'énergie, la lettre latine liée au chiffre 3 depuis l'époque où les chiffres et les lettres se confondaient ou se distinguaient tout en conservant une valeur sémantique commune. Elle se confond avec les phonèmes phonétiques donnant le S et le X et donc avec la 21ème lettre de nombreux alphabets anciens, la sommation de 21 étant 3. Le C est la troisième lettre de Luc, mais aussi de Lucifer, les deux noms étant liés à la notion de lumière, de rayonnement et de gloire déchue. Les lettres L et U tiennent respectivement le 12ème et le 21ème rang dans notre alphabet, leurs sommations donnant encore 3. LUC est donc un triple 3 équivalent au 9, dernier chiffre avant les nombres selon les lois de l'arithmétique. Notons que LUC est l'Inverse de CUL, à nous de méditer sur les fonctions de la bouche et de l'anus en tant que porte d'entrée et de sortie de cette Eglise qu'est notre corps. Un corps opaque mais non hermétique filtrant la lumière et tout type d'information. Entre les complexes de la mère Michel et du père Lustucru, chacun semble chercher son chat... À nous de devenir les Skywalkers que nous sommes! Le placement des lettres dans la plupart des alphabets anciens dont nous avons hérité est le fruit d'un travail scrupuleux, effectué dans un souci de logique et d'analyse réductionniste des constats partagés par les observateurs du monde. Les correspondances arithmantiques des langues anciennes témoignent d'une recherche commune dont la science moderne ne fait que prolonger ou corriger la pertinence. 3 est le principe même des conditions nécessaires au jeu de la vie, il est un des fondements de la logique qui indique que deux singularités complémentaires, les points d'un segment par exemple, sont symétriques par rapport à un milieu ou en interaction par rapport à un point d'équilibre. 3 est la dimension au-dessus du plan ou l'articulation d'un segment donnant un triangle. La notion d'angle impliquant celle de cercle ou sphère en 3D. Le sujet est vaste, nous reviendrons sur le signifié manifeste des chiffres dans un autre article. La calligraphie de la lettre C est un cercle non fini, une courbure excentrique évoquant la forme d'un crochet ou d'un hameçon. Une accroche entre deux états complémentaires ou inverses comme ombre et lumière, un outil qui relie le pêcheur au poisson, une force invisible qui témoigne du ratio, du mouvement et des lois de l'attraction... Accroche-moi si tu peux!
O: cercle. Ou cycle. Lié au nombre 15, chiffre 6 (par sommation de 15), 6 lié à 9. Mesure de 360° soit deux fois l'angle plat 180° ou 3 fois l'angle du triangle équilatéral 60°. 360°/15 donne 24, ce résultat correspondant à la durée d'une rotation terrestre complète selon notre système de découpage du temps... Pi est une des valeurs qui témoignent de l'approximation infinitésimal. Les propriétés des chiffres et des formes géométriques sont à l'origine de la compréhension du ratio espace/temps. La vitesse angulaire est ce qui relie l'illusion de la trajectoire linéaire de la lumière à l'illusion de la courbe parfaite d'un cycle, d'un cercle ou d'une trajectoire orbitale. O comme œuf, dont la forme se rapproche de celle du 0, O comme ovule, O comme Orgueil, celui de l'œuf et de la poule circulant entre l'indétermination et la détermination.
N: nature, noyau, neutralité, nuit, négatif (charge de l'électron)... La lettre est liée au nombre 14 et donc au chiffre 5. 5 est le médiateur des ordres de grandeur selon le système de mesure en base 10 (système décimal ou métrique, employé pour les mesures linéaires en complémentarité du système sexagésimal, appliqué quant à lui aux cycles et aux mesures angulaires). 5 est aussi lié aux notions d'énergie et de quintessence, la première lettre le représentant est le E, toujours utilisé comme symbole de l'énergie totale d'un système (E=mC²). La calligraphie du N, comme celle du Z, indique un lien par symétrie centrale, entre les deux extrémités opposées de deux segments parallèles. Ceci évoque la relativité, les symétries et l'équilibre entre les forces potentielles ou manifestes de la dualité du 0 : les signe + et - .
"Con" désignant ensemble ou avec, "con" préfixe de conférence, de concentration, de contemplation, de cône, de connaître (...), de concave et de convexe.
Con : grossière confusion entretenue par le complexe des imbéciles à propos de leur statut d'abruti et le mystère du sexe féminin. L'hystérie ou l'hystérèse définissent le caractère imprévisible d'un système qui échappe au contrôle, aux mesures et à la détermination de l'expérimentateur. Le mot ne fut pas choisi au hasard, étymologiquement, il dérive du mot utérus, cette matrice si problématique pour l'homme ou pour la femme qui se veut un Homme comme les autres.
Adam et Eve dans les jardins du bien et du mal. Après l'humble cueillette et la connaissance du prix de la chasse et du sang, quel genre de cultivateur et de berger leur mémoire engendrera-t-elle ? Une affaire toujours en cours…
XY 1 / XX 0 Le verbe fut autoritaire.
Les mots furent la possibilité du mensonge pour imposer ou s’affranchir de l’autorité mal intentionnée. La possibilité de contourner par la rhétorique, un secret de polichinelle vieux comme le monde. Le mal, orgueil dominant, fut l’incarnation de la souffrance venue de l’extérieur pour le vagin. Une souffrance enfouie dans la mémoire de la graine, une souffrance qui rongera lentement le cœur de la cité des Hommes, de l’intérieur. Sans l’amour de soi et l’amour de l’autre, envoyés au casse-pipe par l’amour propre, sans l’amour de la vie et l’amour des autres, condamnés à l’errance sur les désolations laissées par l’hypocrisie, l’Orgueil de l’Homme et celui des nations n’est plus qu’un seul et même animal blessé, une bête féroce et vorace. Un Léviathan qui s’incarne autant par la peur que la vénération qu’il suscite.
La communion par le viol !
Le viol de la fertilité et du consentement offert à l’origine, le viol de l’alter ego et un accord tacite consenti entre dominé et dominant. Un mécanisme de souffrance, une vaine instrumentalisation consumériste de l’Amour, feu par lequel se fondent et se forgent les rouages de la dualité... Ou ceux du dualisme… Être et avoir témoignent de la double nature de la substance, à double tranchant sont les outils du savoir. Physiques sont les clés, les serrures et les outils de crochetage... Causalité oblige, le coffre fort se blinde en fonction des moyens des v(i)oleurs et VICE et versa. Le sanctuaire demeure inviolable, nous en sortons comme de libres expérimentateurs de la contrainte, pour le meilleur ou pour le pire. Renié, dénié, instrumentalisé, l'Amour est impitoyable.
L'article continue après le jeu d'image....
6.9 Sous le voile des hypocrites…
Face à cette burqa plurimillénaire que l’Homme, dans un grand désarroi, posa jadis sur les paradoxes du vagin, du phallus, de l’Amour et du pouvoir : la fascination de ses semblables pour la taille, la profondeur, le volume et la quantité.
Et au-delà ? Derrière le voile ?... Des chiffres et une serrure encore inviolée, celle d'un sanctuaire désarmé, mais impitoyable !
La double porte, celle qui attend le pèlerin, maître de l'ingénierie intérieure et extérieure et celle qui tente le faiseur de néant.
Et devant le temple que nul ne bâtira jamais, un gardien à deux faces opposant aux voyageurs les forces qu'ils apportent. Un gardien maîtrisant les anneaux du mensonge et de la subtile vérité. La vérité est la force d'affirmation de la vie et de tout ce qui est, elle est inséparable de la neutralité, inséparable du 0, comme le proton demeure lié au neutron et comme le sexe féminin demeure lié à l'œuf. XX porte en lui la capacité de reproduction, laissant celle de la détermination sexuelle au principe masculin XY. Le mensonge est quant à lui force de négation, négation de la vérité et donc de l'affirmation manifeste de ce qui est, fut et sera. La négation et la négativité ne signifient pas le mal, pas plus que l'affirmation et la positivité ne signifient le bien, il n'y a ici qu'un principe de logique et de complémentarité. Note : la négation de la négation revient à la reconnaissance de l'affirmation manifeste. Par le même principe, l'affirmation de la négation ou la négation de l'affirmation reviennent à la négation et l'affirmation de l'affirmation revient à l'affirmation manifeste. Mathématiquement la multiplication ou division de - par - donne +, celle de - par + donne - et celle de + par + donne +. Par l'ambigüité du langage humain, l'affirmation peut s'avérer une détermination de l'erreur et le mensonge un refuge temporaire pour la vérité, en attendant qu'elle trouve son chemin. Alter/nativité des signes. On remarque aussi que les neutrons, les protons et les électrons échangent leur nature et leur signes par force de désintégration. + et - sont la dualité manifestée du 0 dont les chiffres naturels et relatifs sont soustraits par suite logique. La suite est l'après, la potentialité est l'avant. + et - concernent les charges ou les ordres de grandeur, les deux signes à la fois inverses, opposés et complémentaires, s'engendrent donc simultanément l'un l'autre. Leur somme tend vers la valeur nulle, simple question d'équilibre et de symétrie, simple question de logique. Néanmoins équilibre ne va pas sans déséquilibre et logique ne va pas sans néant, le mouvement est donc permanent, l'éternité est constante, le durable est transformation. Les signes caractérisent les particules, leur somme correspond à ce qui est manifeste, la multiplication et la division impliquant la notion de dénominateur commun sont les premiers opérateurs du langage : avec l'addition et la soustraction, elles mettent en équation les manifestations de la logique. Le langage est le plus petit et le plus grand dénominateur commun des choses qui s'épanouissent entre ombre et lumière.
Le gardien du temple, que je désigne ici comme sanctuaire de l'immanence, peut s'avérer un impitoyable geôlier, il est l’orgueil de l'Homme et des nations qui s'approchent ou s'éloignent du Saint des saints. Blessé, l'orgueil est la ruse ou le domaine des armées de la bête en souffrance. Un triste animal qui n’attendait plus que le pouvoir des nombres pour soulager sa peine en incarnant de la chair et des objets à profusion, tel un cancer.
L’homme pose sa question, la serrure résiste. L’homme force et pénètre par effraction, assuré de sa puissance, de la force du nombre et de la magie bien gardée des chiffres. Il entre, inconscient de la porte qu’il a franchi et par conséquent du chemin qu’il a choisi. Il souffre, alors il bâtit un temple matériel, illusoire. Cela il peut le faire, quel qu’en soit le prix.
L’homme possède des chiffres qui le possèdent. La clé reste cachée.
PerSévère mon fils ! Laboure, incarne, dresse, comptabilise ! Et tu domineras.
Les chiffres, un simple outil de mesure ? Un inoffensif trousseau de clés ouvrant les domaines de la logique ? Oui, tant que la relativité et l'acceptation de notre incomplétude contrebalancent les causes et les conséquences de nos déterminismes. Mais qu'en est-il dans l’antique repère du mâle? Ce masculin déterminé assis sur son monopole. Qu'en est-il dans le domaine de la raison matérialiste? Cette forme de sagesse exclusive qui défend aveuglément les intérêts du présent. Dans cet empire, le présent n'est plus un don, mais un prêt dont le capital devra fructifier pour nourrir l'usure, l'appétit... Disons le franchement : pour nourrir l'envie maladive, l'avarice, la gourmandise, l'acédie nécessaires à la productivité des masses ouvrières, la luxure et la colère de l'orgueil des nations. Ici l'innocent trousseau devient l'anneau unique convoité par tous, réputé pour contenir toutes les clés de nos talents et celle de l’usine où sont réalisables toutes les armes. L’incarnation de tous les maux sans nom ! Des valeurs, des signes, des symboles et des noms, perdant leur étymologie, leur sens et leur substance; dans l’obscurantisme ou le confusionnisme, au rythme de sanglantes révolutions après lesquelles les vainqueurs et les perdants échangent leur place. Des nombres auxquels on peut tout faire dire pour convaincre n’importe qui de fabriquer n’importe quoi et n’importe où, peu importe comment et pourquoi. Des chiffres tout puissants, mais qui ne signifient plus rien ! Des lois viriles dictées par des hommes insatiables possédés par l’objet qu’ils incarnent et par l’ordre illégitime du verbe qu’ils instrumentalisent…
Un terrain propice aux altérités réciproques, une désolation sans nom où la haine trahit les larmes d’une âme désarmée conduisant ses armées.
L’Orgueil dupé par sa propre expérience et le don de ses pouvoirs les plus alléchants en échange de notre âme, sacrifice nécessaire pour obtenir un pouvoir exclusif sur la grande cité des sciences, des arts et des industries.
6.6.6 Menacée par le pouvoir de l’unique, la dualité nous fait voir anges et démons !
Tout d’abord les commandements du patriarche et du Saint Père, une conception verticale du Bien condamnant le Mal, une communion par défaut et de grandes catharsis collectives, en échange de l’acceptation de notre misérable servitude. Et plus tard, l’illusion quantitative de la liberté, de l’égalité et de la fraternité en échange de la production matérielle et de l'accélération de la fin de notre temps, de notre ère ! Hermès time ironise les philologues anglo-saxons en référence à l'hermétisme construit autour du langage et de la connaissance depuis l'accomplissement des premiers empires. Le temps nécessaire pour que nos mains puissent matérialiser un néant compensatoire pour cet orgueil en souffrance, en attendant la livraison de sa commande : un corps tout puissant, une enveloppe sans vie, perpétuellement nourrie par le sacrifice de la nôtre. Le Léviathan des nations et son anneau unique pour les gouverner toutes. Des monuments à l’image des dieux ou d'un Père tout puissant, des mégalopoles à l’image des patriarches et un mondialisamonstre incarnant une grande cité consumériste. La grande cité des Hommes, adolescentes créatures avilies ne maîtrisant ni leur progrès ni leurs armes dont l'image commune, illusoirement positive, tend vers la nécessité du pouvoir absolu ! L’état providence et la main invisible de la fortune, l'arme de dissuasion, le temps des Lumières au prix de la contrariété de la nuit et du noyau nucléaire... Le tout au service d’un « PèrSévère » ayant violé, volé et perdu son Eve dans les jardins de la connaissance. L’incarnation non pas d’une corne d’abondance, mais d’un vulgaire tonneau des danaïdes. En compensation, le pinard nous fait oublier que nous avons perdu la saveur du pain.
Matrice, programmes et virus...
À quelle heure êtes-vous disponible ? Combien d’argent vous reste-t-il ? Combien de temps ? Avez-vous du rendement ? Voilà qui mérite une mauvaise note ! Dépêchez-vous, il n'est plus temps de rêver, et ne perdez pas celui qu'il vous reste à redémontrer la roue, utilisez-la! Vous êtes souffrant? Sortez votre numéro de sécu et décrivez-moi votre souffrance sur une échelle de 1 à 10 SVP... Vous êtes malheureux? Combien souhaiteriez-vous gagner pour compenser tout ça ?
Le harcèlement des chiffres qui nous obsèdent, la compression et le découpage d'un temps qui nous échappe, et la désolation de nos espaces. Un accord tacite nous laissant misérables et seuls, face à nos blasphèmes.
L'abus d'autorité du sachant et le consentement de l'ignorant sont à la base du plus grand dilemme que la justice ait connu : la caractérisation du viol sous toutes ses formes. Je rappelle que notre réseau électrique dépend d'un neutron que l'on a artificiellement poussé se projeter contre un noyau nucléaire fissible dont l'éclatement produit assez d'énergie pour alimenter notre entreprise industrielle, assez d'énergie pour déclencher la fusion nucléaire dont la puissance peu contrôlable ne sert aujourd'hui qu'à fabriquer des bombes à hydrogène de plus en plus puissantes. Dans l'intimité, la fusion nucléaire consiste à forcer l'interpénétration entre deux noyaux atomiques, malgré les forces électromagnétiques (charge positives des baryons) qui protègent l'intégrité de l'atome. Ni la terre, ni la lune ne sont naturellement disposées à ce type de réaction dont seules les étoiles sont porteuses, de par leur taille et la nécessité de leur nature. Comprendre le viol implique de comprendre les lois de l'attraction, les forces de l'électromagnétisme et celles des interactions nucléaires. Dans un système quelconque, le viol entraîne des réactions en chaîne augmentant l'entropie de ce dernier. Dans la cité des Homme, cette entropie et l'incertitude qu'elle motive nous pousse à repousser les limites du possible pour éviter le pire, cela nous faisant oublier ce que fut et ce qu'est devenu le viol consenti à l'origine. La banalité ou la banalisation du mal ne sont pas le propre de l'animal, humains compris, elles sont la force de proposition de tout système d'exploitation.
La potentialité de la technologie de la mort.
Face à la possibilité d’une île, décrite en introduction de ce texte,
"Une île sur laquelle la substance brute et vivante des univers, le soft et le hard ware, peut enfin témoigner du résultat de son travail: voir, sentir, gouter, ressentir, partager..."
La possibilité d'un Empire.
Une entité globalisante enfantée dans la douleur, par la guerre et pour la guerre. L'expérience capitale et capiteuse de l'instrumentalisation des nombres, des signes, des formes et des symboles! Une guerre dont les déclinaisons forment un paradigme irrévocable, se nourrissant des dissociations qu'il engendre, à commencer par celle des langages et des caractères définissant les personnes physiques, les nations et les civilisations qui les expriment. Admis par tous, le paradigme de la guerre provoque l'hystérie de la matrice dont les armées sont issues et contrarie la détermination des piliers de l'univers. En terme de civilisation, l'héritage de la Toute Puissance, fusse-t-elle divine ou politique, est une illusion transcendantale morbide qui nous éloigne de la réalité du principe d'immanence, en le quel se trouve notre salut et le remède à nos altérités réciproques.
Quintessence de l'art de la guerre : les phalanges armées de l'Empire des sens sont autant de légions de morts ensevelis qui pensaient dompter la vie et de vivants, qui imaginent tromper la mort. Le corps artificiel des armées est énergivore, consumant le temps et l'espace qui lui sont impartis par le consentement de l'éternel naturellement désarmé.
Un empire donc, une expérience par laquelle l'intelligence naturelle devient esclave de sa création artificielle : un hard ware et un soft ware contrariés de la réciprocité de leur statut d'hôte. Une IA bientôt dotée d'un NOM, le Nouvel Ordre Mondial... Une IA au contrôle de l'Empire des sens et de la raison humaine, une IA qui ne sent, ne ressent et ne goûte rien, un œil sans perspective qui surveille, un automate sans voix propre qui ordonne, un microprocesseur sans cœur, qui se nourrit du nôtre et de notre capacité à gérer l'ambigüité de la seule nature légitime qui soit.
L'orgueil des nations ne peut être vaincu, tout comme l'anneau de pouvoir unique ne peut être détruit, en revanche l'objet peut être déconstruit sans le moindre instrument physique et son maître peut être sauvé de lui-même, par simple réparation. Ainsi seulement, le mal s'effondrera il de lui-même.
Au-delà de la guerre de 3, au-delà de l'Empire, existe encore la possibilité d'une île...