Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Persone

femmes

Eve, Adam, Caïn, Abel et Seth...

27 Mars 2019, 22:07pm

Publié par Persone

Pi r²
Pi r²
Pi r²
Pi r²
Pi r²
Pi r²
Pi r²

Pi r²

Mon frère ne doit pas supporter l’image que je lui renvoie ! Mais pourquoi le dire ?

Mon meilleur ami se passionne étrangement pour les enfants ! Moi, ma femme est sexuellement dépressive ! Bah moi, mon mec est éjaculateur précoce! Moi, mon fils se comporte comme un homo !  Moi, ma fille est une chaudasse! Le mien est suicidaire!!!… Mieux vaut éviter le sujet !

On vit plus vieux, mais depuis la désillusion des congés payés, on se fait chier à mourir ! Je dis ça mais je ne dis rien !

La découverte du monde microbien et de l’hygiène sous toutes ses formes sont les facteurs les plus déterminants de l’élévation de notre longévité, ce qui ne justifie en aucun cas l’évolution du progrès tel que nous le connaissons ! Autrement dit l’augmentation de notre durée de vie ne légitime en aucun cas notre mode de vie, sachant depuis peu que notre confort social mal acquis et notre matérialisme sont synonymes d’anthropocène ! Mais après tout, pourquoi torturer d’indolentes méninges déjà si contrariées !   

Le monde va mal, il semble que nous soyons responsables de... Bon stop, là il est impératif que chacun ferme sa gueule !

Ne vous fendez pas - dit l’enfant - moi mon père et ma mère ont fait de moi le soldat de leur guerre des roses, le jouet de leur échiquier, entre pion et arbitre. Et après je suis devenu vous !

Mais pour qui se prend-il celui-là ? Ce p’tit con pisse encore du lait, il n’est pas même déterminé !

Dans cette courte histoire de chuchotement, cherchons la nature et la position de l’enfant.

Mieux vaut éviter de parler des choses qui fâchent dit-on sans avoir conscience que c’est ce que nous faisons depuis des millénaires d’enfance et d’adolescence humaines mal léchées ! Il va donc s’en dire que je n’évoque pas les iniquités sociales et géostratégiques puisque tout le monde parle !

J’évoque plutôt notre intimité comme facteur refoulé et pourtant responsable de la comédie humaine et du gaspillage morbide révélés par la mécanique de la souffrance.

L’intimité n’est un tabou que pour ceux qui craignent de se connaître ainsi que le monde qui les entoure et les souffrances réciproques qu’endurent ensemble et sous-ensemble.

Voir les commentaires

L’Hermétisme illusoire et le désenchantement déterminé du monde en quelques mots…

14 Mars 2019, 16:33pm

Publié par Persone

L’Homme empoisonne son espace, gaspille son énergie et perd son temps à creuser ou à bâtir pour recouvrir ses péchés nucléaires de monstrueuses bien qu’insuffisantes chapes de béton.

Je remercie Shakespeare de m’avoir soufflé ces quelques mots, lui qui n’avait que son cœur, sa foi et la mathématique pour comprendre la physique et au-delà…  

L’Hermétisme  illusoire et le désenchantement déterminé du monde en quelques mots…
L’Hermétisme  illusoire et le désenchantement déterminé du monde en quelques mots…
L’Hermétisme  illusoire et le désenchantement déterminé du monde en quelques mots…
L’Hermétisme  illusoire et le désenchantement déterminé du monde en quelques mots…
L’Hermétisme  illusoire et le désenchantement déterminé du monde en quelques mots…

Voir les commentaires

DE LA JUSTICE

2 Février 2019, 00:18am

Publié par Persone

Thémis. Signes et symboles.

Thémis. Signes et symboles.

La peine de mort et son application peuvent-elles réduire la criminalité de notre temps ?

Les premiers facteurs de criminalité aggravée (meurtre avec préméditation) chez l’Homme remontent au désir de reconnaissance (conflits fraternels ou compétition sociale) et aux premiers concepts de possession sexuelle. L’anthropologie, le comportementalisme et les neurosciences nous montrent aussi que le crime s’aggrave avec l’évolution dévorante du progrès, plus rapide que celle de l’adaptation humaine aux modes de vie que ce dernier impose. À l’origine, il faut admettre que l’homme n’ayant jamais tué et pénétré la chair pour prendre la vie, a dû attendre de ressentir la famine pour tuer l’animal. Dans une règle générale et encore de nos jours, les peuplades de chasseurs-cueilleurs consommant peu ou pas de viande sont pacifiques et ne connaissent pas la criminalité. La suite de la tragédie humaine est plus connue (le dilemme de Platon, le complexe Babel…) : la croissance n’est plus un problème soumis à la raison et à l’éthique (respect des hommes, de la nature et de leur versant divin), mais un moteur qui menace tous les passagers de l’entreprise si on ne l’alimente pas en graisse et en carburant (j’ose la métaphore). Sur le terrain : conflits autour de la chasse ou des zones bétaillères et éternelle guerre du feu (technologie) et des sexes (hiérarchie des droits  sur le vagin et contrôle de la population).  Après avoir longtemps justifié ses crimes par la fatalité des forces de domination (dualité assimilée à conflit) et par la détermination du pouvoir et de la volonté des dieux, les romains eux-mêmes ont jugé pertinente la notion d’un « Dieu » unique, miséricordieux, tout puissant et indéterminable, face auquel l’homme serait responsable de ses actes. Cette notion de libre-arbitre est un vestige de l’ancien code « honneur, raison et justice » qui n’a pas survécu aux dérives des droits divins instrumentalisés sous la robe de l’obscurantisme. Un vestige conservé dans la langue française « notion de libre-arbitre » jusqu’au retour plus ou moins stable de la loi républicaine et de l’espoir démocratique. La notion de libre-arbitre (accusation) et celle de présomption d’innocence (défense et enquête) sont les deux piliers de la justice ! Mais comme la science le confirme aujourd’hui, la notion de causalité l’évoquant depuis bien longtemps, la notion de libre-arbitre, dans un monde déterminé, pose problème ! Dès lors qu’un individu n’agit qu’en fonction des forces qui se sont appliqués à lui jusqu’à l’acte, il n’est plus responsable de ce dernier vis-à-vis de tous ceux et de tout ce qui aurai(en)t pu directement ou indirectement le conduire à ce comportement ! Autrement dit, le libre-arbitre existe par nécessité de sa propre nature (infigurable), mais ne s’acquiert que par le mérite, la bonne éducation et l’effort de raison nécessaire pour répondre aux questions légitimes du doute. L’Homme est né savant, mais inconscient et faible ! La sentence du collectif sur l’individu jugé doit donc être proportionnelle à la gravité de l’acte commis concernant la préméditation, la volonté de nuire et la barbarie de l’acte. Mais elle doit aussi être proportionnelle à l’état de décadence et de corruption de l’entité publique qui accuse, puisque ces facteurs influent directement et indirectement sur l’accusé (circonstances atténuantes). Moralité et il s’agit bien ici d’éthique, que la raison confirme : le roi est responsable de ses sujets, comme de ses voleurs ! Ironie du sort, dans une civilisation dont la justice est corrompue à la base, la criminalité devient un des moteurs du progrès et de l’économie !!! L’emprisonnement et la qualité pédagogique des prisons sont donc les meilleures solutions à ce jour d’un point de vue résultat et éthique ! En revanche, la peine de mort est une aberration qui ne fonctionne pas mieux que la prohibition dans un pays vendeur d’armes et fabriquant d’alcool ! La peine de mort, réunissant toutes les conditions de la préméditation méthodique est par définition le crime psychotique d’un Etat intelligent, complexe, complexé et froid ! Par entropie, dans les pays où le confort et la bonne conscience n’est pas la norme, la peine de mort mène à des dérives et ne fait qu’endurcir les criminels !

Innocence et culpabilité :

En France, le gouvernent Macron dans la continuité de  son légitime argument de  la moralisation de la vie publique s’est attaqué à une des plus vieilles lacunes juridiques de l’hexagone : la suspension du caractère automatique de la présomption d’innocence concernant un violeur ayant abusé de celle de sa victime, dans les cas d’un acte sexuel avéré, sans nécessité de preuve de non consentement de la part de cette dernière. La présomption d’innocence de l’accusé et de la victime, jusqu’ici figée et permettant des acquittements illégitimes est dorénavant confiée à la pertinence de l’enquête et en dernier recours à la nature humaine du juge ! Pour que la vérité puisse apparaître en cas d’erreur, la loi prévoit aussi qu’il n’y a plus de prescription pour la réouverture d’enquête concernant les faits et leurs conséquences.  

L’innocence de la personne agressée, au regard d’un consentement forcé, restait à définir en fonction de deux facteurs :

  • l’incapacité à appréhender la nature et les conséquences d’un acte sexuel
  • l’état de soumission vis-à-vis de l’autorité ou de l’intelligence de l’agresseur.

Nous avons donc estimé que cette innocence de la victime serait caractérisée par le statut de l’enfance et relative à un seuil d’âge, 15 ans en l’occurrence.

C’est ici que partis sur de meilleurs chemins, nous nous sommes de nouveau égarés ! Quelle limite d’âge caractérise l’innocence ? Toute raison, tout protocole scientifique nous prouvent qu’il n’y a pas de réponse à cette question ou qu’il y en a autant qu’il existe d’individus différents ! La bonne question serait y’a-t-il une limite d’âge à l’innocence ? La réponse est NON !

Les occidentaux sont souvent surpris de constater que certaines femmes vivent voilées de leur propre chef ou que d’autres, bien qu’elles le subissent acceptent l’excision comme une coutume nécessaire ! Autre exemple, les personnes bien-pensantes n’arrivent pas à comprendre pourquoi certaines femmes battues protègent et aiment encore leurs bourreaux…  Alors pourquoi ?

Parce que c’est l’abus d’autorité des déterminismes qui définit l’innocence de l’être indéterminé que ces derniers gouvernent. Expliquez à une enfant qu’elle doit porter des anneaux autour du cou pour être une vraie femme, adulte elle s’efforcera de devenir une femme girafe. Idem pour les petits pieds en Chine, une véritable torture et une mutilation pourtant inesthétique !  

Dois-je parler des enfants soldats ? Ou des techniques mafieuses et politiques qui consistent à faire signer le pacte du crime aux initiés, afin qu’ils ne puissent plus faire demi-tour ?

Dois-je parler des serial-killers dont les passés sont chargés d’horreurs ou de tortures mentales sophistiquées ? Ou de la quasi-totalité des pédophiles avérés (sans empathie) qui ont eux-mêmes vécu des abus sexuels au plus jeune âge ?

Dois-je parler de ces adultes qui pensent encore que les noirs sont inférieurs parce qu’on leur a incrusté cette idée dans la tête depuis l’enfance ?

Dois-je parler de l’Allemagne nazie ou des hutus lors des massacres du Rwanda ? Ces peuples ou ethnies sont-ils plus mauvais que les autres ou ont-ils été conditionnés ?

Et quel âge avaient ces peuples ? La question n’a pas de sens ! La majorité des décideurs et des mains armées étaient-elles constituées d’enfants ? Parfois oui et cela démontre toute la perversité du processus d’endoctrinement, mais dans l’ensemble NON !!!

Lorsque l’enfant suit son violeur sans résistance jusqu’au lieu du crime, il ressent la même gêne que tous les témoins qui voient bien que quelque chose d’anormal se produit, mais préfère ne pas penser à l’impensable ! « Pourquoi déranger ce monsieur ? Après tout, il connaît peut-être la petite ! » À cet instant, l’abus d’autorité du violeur déterminé pèse autant sur la victime que sur les éventuels témoins ! Or dans ce cas, la vie de ces derniers n’est pas menacée comme dans le cas où ils seraient contraints de sauver la victime d’une bande d’agresseurs armés… Quelle est donc cette force qui pèse aussi sur les témoins de la petite fille emmenée par un monsieur étrange ? La mécanique du conditionnement global, des habitudes, de la délégation des pouvoirs et des illusions de la bonne conscience… La peur de l’animal domestiqué face à la réalité sauvage.

Comme le nazisme le prouve, l’animal domestiqué peut néanmoins devenir un tueur, mais il ne le fera pas sans un conditionnement extrême et une méthodologie d’exécution légiférée n’impliquant pas ses facultés décisionnelles et lui laissant l’illusion de sa non culpabilité ! L’enfant soldat fonctionne de la même façon. Mais il y a d’autres exemples : les nouveaux profils de prédateurs économiques ou politiques, les femmes d’affaires la fleur en bouche, les reines de pacotille… Excluons les cas comme celui de Margaret Thatcher, dont on peut se demander si elle n’est pas un de ces hommes portant la marque de Caïn !

Corrélations avec le consumérisme, une criminalité de masse dont nous devrons répondre demain :

A la fin du XIXème siècle et jusqu’ aux années 60, les peuples profitant d’un confort matériel plus manifeste pour supporter la mécanisation de la vie avaient-ils conscience que deux, trois ou quatre générations plus tard, ils seraient légitimement considérés comme des acteurs indolents de l’empoisonnement de la quasi-totalité de nos eaux, de notre air et de nos sols ? Non, ils se sont contentés, malgré un doute qui fait mauvais hôte en société, de payer honnêtement leurs impôts, de faire ce qu’on leur disait de faire en donnant procuration à leur Etat de droit concernant les modalités décisionnelles de l’entité collective.  

La petite fille est menée par la main et l’autorité invincible d’un inconnu alors qu’elle sent bien que quelque chose ne va pas ! Les témoins n’osent pas intervenir mais le sentent aussi ! Né dans le « bocal » industriel et le paradigme de l’organisation du travail et des loisirs, le citoyen moderne, sent bien qu’une ombre grandissante menace son avenir, mais le contrat est déjà signé depuis le berceau et comme je l’ai souligné, le doute humain en société fait mauvais hôte !

L’innocent est l’irresponsable qui suit à contrecœur la main qui le gouverne. L’innocence absolue n’est pas le propre de l’enfant, elle n’existe pas ! Il en est de même pour la culpabilité absolue des criminels ayant atteint l’âge de raison !

Autrement dit, en souhaitant refermer cette faille de la justice française, M. Macron vient d’ouvrir une brèche encore discrète, mais cachant un champ vertigineux dont il n’a peut-être pas conscience !

La complexité de la causalité régissant les mœurs des humains en collectivité fait que la légitimité de la justice ne repose  pas sur son infaillibilité, mais sur son intégrité et son éthique !  Par définition, le bandeau de Thémis* lui permet de reconnaître la nature du crime et de l’homme au-delà des illusions des formes, des masques et des hiérarchies. Par définition, la justice ne peut être à deux vitesses et se contredire par intérêt, si grand soit-il.  Or nous venons de prouver que toute entité, fusse-t-elle collective, responsable d’abus d’autorité sur l’individu et le poussant à commettre des crimes par procuration dont elle n’a pas conscience, est responsable de viol de l’intégrité physique et mentale de ce dernier. L’être humain est programmé avec un potentiel peut-être infini, mais sa conscience, vierge, ainsi que son esprit, vide, ne peuvent se libérer des forces qui les soumettent au poids des intérêts particuliers qu’en fonction de la relation à autrui et de la bonne direction de leur expérience. Il n’y a pas de limite d’âge à l’innocence !

Et dans l’absolu, il n’y a ni innocence, ni culpabilité.

La raison est au-delà des illusions du bien et du mal. Il en est de même pour l’Amour.

Crimes et châtiments… Raison, intérêts et sentiments…

Si la justice ne veut pas se contredire et entraîner ainsi la cité des hommes à sa perte, les gouvernements vont être poussés à lever le voile sur la corruption qui les nourrit et sur les mensonges historiques qui les poussent à la guerre militaire ou économique sous le prétexte maintenant illégitime du choc des civilisations ! Cette réforme nécessaire et sans frontière de la justice des hommes* n’épargnera pas les institutions religieuses, qui elles aussi devront dévoiler tout leur jeu sur la table.

Jusqu’à ce jour, la faille rouverte par le gouvernement français reste microscopique, invisible ! Mais une simple brèche est une voie convenable pour l’information (virus, bactérie, ADN pour faire une métaphore) ! Les ouvrières de la fourmilière humaine (les pions les plus sacrifiables) ont été vaccinées contre la bonne intelligence, mais un des cavaliers de la cour a pris des risques, l’information est passée !    

 

 

 

Notes de bas de page :

*1 : Je précise justice des hommes avec petit "h" parce que les empreintes de la féminité et de l’indéterminisme de l’enfant et du vieillard ne sont que peu présentes dans la gravure de nos lois politiques, théologiques et scientifiques ! C’est un fait. 

*: Par anticipation métaphysique, puis progressivement par définition théorique et bilan d’expérience pratique, l’œil de la justice divine (humain) et celui de la raison (humaine) se dissocient facilement pour le monopole du pouvoir et la conservation de leurs illusions respectives. C’est pour cette raison que Thémis, symbole de la justice depuis l’antiquité a les deux yeux bandés ! Une question aussi simple que subtile et raffinée, à lancer comme un pavé, dans une marre de champions aussi sophistiqués que grossiers et vulgaires : Thémis est-elle la  gardienne tenant à préserver son innocence et son impartialité en se voilant elle-même les yeux ? Ou une prostituée borgne soumise au bâton du patron et justifiant les activités d’un barreau corrompu par la vérité des vainqueurs ?

Voir les commentaires

PRISON GRAVITATIONNELLE

7 Janvier 2019, 17:31pm

Publié par Persone

PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE

La vie est un purgatoire disent par dépit les croyants et les traditionalistes. Oui, mais c’est parce que nous sommes sur une planète tellurique où ne peut régner que le bas astral, confirme prudemment le New-Age en faisant fructifier le fonds de commerce des entrepreneurs connectés aux maîtres de lumière. Tout ça c’est des conneries, infirment les nouvelles générations dans un scepticisme absolu : rien n’a de sens, nous venons d’un phénomène hasardeux sans raison ni sentiment, qui a produit un univers logique, déterminé… Et une chaîne alimentaire sans la moindre miséricorde ! Tout n’est que fatalité alors profite comme tu peux et ne te sens pas responsable… Vends cher ta vie et n’entre dans la mort qu’avec fracas et triomphe ! Adage populaire dans le monde du travail : « ça va comme un vendredi » ou encore « la vie est comme une merde que tu manges un peu tous les jours »…

Que de déterminismes ! Ici, Dieu, les archanges ou le néant sont au contrôle !

Voyons les choses autrement…

Imaginons la vie comme une expérience gravitationnelle par laquelle l’homme, relativement libre et doué de subtiles capacités, peut modifier les facteurs de temps et d’espace dont dépendent les conditions et la qualité de son voyage.

L’animal possède de grandes capacités physiques, physiologiques et instinctives plus spécifiques que celles de l’humain, ces dernières lui permettant la liberté de mouvement inhérente à la simple nécessité de sa propre nature (voler, respirer sous l’eau, courir vite, grimper… Mais aussi de ne pas conserver la mémoire traumatique des adversités imposées par la chaine alimentaire et surtout par la voracité des hommes ! Autrement dit, l’animal est programmé pour rester à la place qui est la sienne. Est-il moins libre que l’Homme ? Fausse question dont la réponse est à la fois oui et non. Quel cœur intelligent, s’il en existe encore, ne souhaiterait pas s’envoler comme un oiseau, au-delà de la sphère consumériste et esclavagiste de la grande entreprise humaine ?

 

La grande cité des hommes est-elle une prison gravitationnelle ?

Une fois encore oui et non ! Elle l’a été, elle l’est encore, mais d’autres mondes  eurent été possibles et le sont encore.  Qu’est-ce qu’un monde ? Un royaume ou encore un empire ! Si ce n’est un véhicule de fortune dont les concepteurs assurent qu’il répondra aux exigences, légitimes ou non, des voyageurs de l’espace-temps que nous sommes. Une simple roue, une pierre et un bâton… Un tableau de bord oral ou écrit… Un engin plus sophistiqué au toit toujours décapotable… Un bolide dont les performances imposent un habitacle plus hermétique… Une machine infernale capable de transporter à une vitesse fantasmée, une masse « critique » de voyageurs privés définitivement d’une vue sur la nature extérieure… Au choix ! Sachant que le choix s’amenuise au fur et à mesure que l’on incarne des moyens (véhicules) et des croisières démesurées… Titanesques ! Dans la machine énergivore globalisante, on parle de nouvel ordre mondial mais les décideurs ne maîtrisent plus la logistique et les passagers devenus ingouvernables régressent dans l’hermétisme le plus total, connectés entre eux par un univers virtuel compensatoire ! Plus de vue sur la nature, une vitesse folle et une masse critique ! Voilà qui nous rappelle notre plus grand complexe : l’homme est né dans un monde déterminé, mais sans savoir où, comment, ni pourquoi ! Quelle est sa nature ? Quelle est sa position ? Quelle est sa vitesse ? Où, comment et pourquoi finira-t-il ??? Aucune de ses « grandes » facultés ne lui livrera ce secret sans mérite, quelles que soient ses expériences ! Où, comment et pourquoi nous ramène au triangle d’Heisenberg : nul ne peut déterminer au même instant la nature, la position et la vitesse d’une particule élémentaire ! La double nature de la substance de vie demeure au cœur de nos complexes d’adolescents présomptueux ayant perdu l’accord entre la raison et les sentiments !

Dans ce cas de figure qui est le nôtre, oui, la grande cité des Hommes est une prison gravitationnelle !

Une prison pour poulets élevés en plein air ! Pas de toit, mais tout autour un mur invincible qui grandit au fur et à mesure que l’on cherche à l’escalader. Le mur de Planck versant passé, qui devient un mur complexe, un mur imaginaire, un mur réel. Un complexe d’incomplétude et d’empirisme ! Le repère de l’Orgueil emporté par sa volonté suprême : la tour de Barad-dûr selon Tolkien, une tour sombre en réflexion permanente, où le « mal » s’incarne de lui-même, un édifice entre cieux et abîmes, en référence à la dualité et à Babel.

Comment fonctionne la prison ?

On y torture la foi et la raison pour engendrer des êtres dégénérés et décadents. Toute matière vivante et inerte est consumée au service de l’incarnation de l’édifice. Tout y est inversé, les chiffres ne révèlent plus, mais servent toute forme de technocratie, les lettres se font rhétorique et l’empirisme humain ne franchit pas la barrière du « Ring not » (le mur de Planck disent certains, le pourquoi du où et du comment s’interrogent les autres…) derrière laquelle sont cachées les origines de nos crimes et de nos manquements.

Les participants voient leur propre mur se refermer sur eux ! Alors ils s’organisent non plus seulement pour jouir de leur entreprise, mais pour prévenir des dommages qu’elle engendre. Métaphoriquement, ils escaladent le mur de la prison gravitationnelle selon différentes expériences hiérarchiques. Des démocraties totalitaires et le déterminisme des dieux dans un premier temps, puis l’autorité des droits divins et plus tard, le retour de la démocratie, cette fois démagogique et technocratique… Pour caricaturer. Dans la première étape, le 0 était dénié parce qu’on l’assimilait au néant. Dans la seconde, les arabes rapportent aux occidentaux, colonialistes dans l’âme, une compréhension plus pertinente des mathématiques avec la notion ambivalente du 0 (vide mais inatteignable). Malheureusement, les Hommes emportés par la folie des grandeurs, par les lois de l’attraction sexuée et par le choc des civilisations, font de la dualité un conflit ! Pour les métaphysiciens (religieux) chargés de sauver la cité d’elle-même et de ses envahisseurs, il est évident que l’humanité a croqué dans la pomme ! Ici, la connaissance est devient synonyme d’apocalypse ! Les secrets de la gnose et les rappels des philosophes de la raison sont voués aux oubliettes ou au bûcher ! Enfin, dans la troisième période, la raison ressort victorieuse, cette même raison qui jadis servait plus le génie consumériste et militaire que la quête du bonheur, de la plénitude et de l’épanouissement collectif des gardiens des terres des milieux. Avec elle, le retour triomphant de la république et de la démocratie, fussent-elles prématurées, engendrées dans le sang et toujours aussi conquérantes. Le génie industriel, la raison économique, la paix par le motif du profit, la compétition libérale et le fantasme global des oligopoles… Le rêve fou d’Alexandre à la portée de tous ! Alexandre l’indéterminé dont le rêve indéterminable était au-delà des armées et des hordes de scorpions et de cancers qui le suivaient dans son aventure. Nous sommes ici à l’ère de l’anthropocène et Alexandre, c’est nous tous. Une phrase subtile dit : « La démocratie, c’est quand nous serons tous coupables ». A méditer ! Dans l’odyssée, Ulysse est condamné à errer dans l’olympe pour avoir péché par machiavélisme (mètis, raison), entre autre lors de l’épisode de la guerre de Troie (3). Un avertissement lui aussi passé aux oubliettes ! Soit dit en passant, c’est Shakespeare qui a résolu le premier cette énigme de 3, il nous laisse des indices métaphysiques dans Hamlet et d’autres plus nucléaires, électriques et gravitationnels dans Roméo et Juliette à travers les personnages  de ces deux derniers et Mercutio. Shakespeare est une ombre et une lumière derrière lesquelles se cachent quelques mystérieuses personnalités physiques et morales.  

S’il existe trois formes d’empirisme…

  • On n’a pas déconné, les données métaphysiques, expérimentales et pratiques restent en accord et compatibles avec la réalité sur le terrain !  On continue donc de façon systémique  à adapter nos intérêts à nos besoins et nos besoins à la nature déterminée de notre univers.
  • On a déconné, mais on le nie jusqu’à ce que nos enfants ignorent l’origine de la déconnade et on exploite, on creuse toujours plus profond, pour combler, pour compenser.
  • On a déconné, mais on finit par l’admettre et on revient en arrière, non pas pour contempler une dernière fois ce et ceux qui nous étaient chers, mais pour affronter ce qui nous a perdu. Ce voyage à reculons dans les labyrinthes de la causalité peut être facilité par les ponts sémantiques unifiant la théologie, la science, la politique et les arts.   

… Sous laquelle l’Homme perce Eve erre ? La seconde bien entendu. L’hypocrite, celle qui tue l’Amour  au profit du stupre, du sang et de la cendre!

L’enfant est innocent, susceptible, sauvage, fragile, malléable, mais indéterminé, comme le vent, le feu, la terre et l’eau… Le vagin résiste et affole les bijoux de famille des patriarches qui ne supportent plus l’unité de leur dualité… Le père, sévère, dicte et falsifie s’il le faut, ses versions des lois divines et temporelles. Mais il n’a que l’illusion du pouvoir sur les éléments, la viande, le vagin et l’enfant. La peste soit de vos deux maisons… Dixit Mercutio avant d’emporter son secret dans la tombe et de laisser têtes et cœurs déterminés à l’apocalypse qu’ils méritent.   

Revenons à notre prison :

Chacun escalade le grand mur commun, chacun selon ses codes culturels (théologiques, politiques et artistiques), ses paradigmes et ses notions hiérarchiques, dans un chaos globalisé et motivé par empirisme (science et raison économique). De charmantes pyramides dont la règle semble simple : ceux d’en dessous s’amoncellent et forment une masse grandissante au fur et à mesure que l’élite se rapproche de la cime du mûr. Compte tenu de la forme d’empirisme adoptée par l’humanité depuis quelques millénaires, la hauteur du mur augmente proportionnellement à nos efforts et la cohésion des fondations humaines des édifices repose sur du vent : l’illusion de la nécessité de la croissance, la perversion des forces fondamentales qui nous unissent et nous séparent et le déni de la mécanique du pouvoir lié à la souffrance. De la cour des miracles aux étincelantes tours de verre de la bureaucratie, en passant par la chaumière bourgeoise du bon samaritain ou le  lupanar ultrasophistiqué (…), chacun garde le silence sur ce mortier qui n’est pas composé des 7 et 3 vertus capitales, mais des 10 péchés de même nature.    

Que se passe-t-il en haut ? Le sommet se révèle inatteignable, mais les élites sont dans une position bien confortable, bien qu’honteusement instable ! A chacun sa suffisance…   

A chacun son péché d’acédie, à chacun son péché de luxure, à chacun son péché de gourmandise (…) x7, en toute hypocrisie, unis par de mauvaises associations et de maladives dissociations (+3).

La gravitation définie par la théorie de la relativité indique une distorsion de la trame du temps en fonction de la masse. Elle s’applique et se démontre facilement à l’échelle des moyennes et grandes choses (notre échelle de perception), mais pas à l’échelle des choses infimes (quantiques). Nous pouvons observer la même chose dans notre scénario de prison gravitationnelle : les forces électromagnétiques de la passion (attraction/échange/répulsion) et les forces nucléaires (forte et faible : union/fusion/séparation) définissent le théâtre de raison et de sentiments sur lequel se démène cette masse critique, ingénieusement décadente, cherchant vainement à s’échapper de son propre piège. Tout est lié mais les secrets de la dualité, de l’unité et de l’équilibre se méritent, ils ne se dévoilent ni aux voyeurs, ni aux voleurs, ni aux violeurs ! Un lien mystérieux vers un Graal perceptible par la science, vers la théorie unifiée par la grâce de la sémantique !

  • Le système global et la chair humaine voraces n’atteignent-ils pas une masse critique ? - Nature : penchant pour l’acédie, la gourmandise, la luxure… Les dissociations et mauvaises associations
  • L’artificiel n’évolue-t-il pas plus vite que les capacités d’adaptation et de régénération du vivant ? - Vitesse : relative.
  • Et ne dit-on pas que le temps nous file entre les doigts ? - Position : où en suis-je et combien me reste-t-il?

 Au final, la nature, la vitesse et la position ne font plus qu’un, lorsque logiquement et généreusement, elles demeurent indéterminables.

PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE
PRISON GRAVITATIONNELLE

Voir les commentaires

La vérité si je mens II

9 Février 2018, 15:43pm

Publié par Persone

La vérité si je mens II

L’affaire Tariq Ramadan agite la scène médiatique !

Mieux, elle révèle l’instrumentalisation politique de la révolte féminine qui s’annonce… Plus rien ne nous étonne ! D’un point de vue que l’on rechigne à adopter, ceci signifie une chose : nous avons atteint un paroxysme, un comble, celui de la bonne conscience, qui fait du progrès un serviteur du mensonge.

La vision du progrès au service de l’homme mérite d’en prendre un coup dans l’aile ! Les nouvelles technologies informatiques, les réseaux sociaux, l’information et les armes en tous genres, qui les détient, qui les utilise le mieux ? Les pouvoirs financiers, les spéculateurs, les groupements d’intérêts, les extrémistes de tous poils… Ou vous et moi ?

Ne nous méprenons plus, ce sont des hommes, pas la technologie, qui ont construit un berceau et un tabernacle à nos droits les plus légitimes, souvent au détriment de leurs vies. Soit dit en passant, depuis l’antiquité, les armes, la charrue et l’or demeurent au service du roi (VS empereur) et du voleur !

Lorsque Tariq Ramadan se déclare victime d’un complot sioniste, il soulève un tabou. Lorsque M. Valls dénonce les dérives d’un « islamo-gauchisme, il en soulève un autre (…), tout comme les bidasses de l’armée de Jésus, lorsque leurs voix se confondent avec celles de leurs ennemis de toujours et celle du New-Age conquérant, pour mettre en évidence le satanisme qui gouverne les promesses des laïcards. Ces arguments sont-ils des stratégies de défense ou des excuses pour adoucir l’échec politique et spirituel ?

Nous atteignons ici le paroxysme du confusionnisme, comme à chaque période de décadence, depuis l’antiquité.

Reprenons notre point de vue précédent, celui qui dérange et perturbe l’hégémonie relative de notre bien-pensance :

Aucun de ces complots n’existe et tous sont vrais !

Il n’y a pas de paradoxe ici, les deux acceptions ne s’opposent pas, elles sont complémentaires. Ce qui n’existe pas, c’est ce complot unique et revendiqué par les uns contre les autres, cette théorie aux 1 000 visages qui innocente nos faiblesses partagées au détriment d’un ensemble de coupables désignés ! Ce qui est vrai, c’est que chacun et donc TOUS complotent et tentent de trouver des solutions empiriques aux conséquences de nos fautes, de nos querelles et de notre hypocrisie plurimillénaires ! 

Ce qui est vrai, c’est que les femmes restent des proies et le vagin un objet sexuel, qu’il soit voilé, excisé ou exhibé sans gêne sur la propagande à caractère commercial ornant la place publique.

Ce qui est vrai c’est que « laboure ta femme et dispose de tes enfants pour tracer la carte et agrandir ton territoire » est un paradigme dont nous avons du mal à nous extirper.  

Nos mots et nos comportements collectifs n’expriment plus la vérité, ils la font apparaître inconsciemment pour qui sait observer de l’extérieur.

De nos discours, ne ressort plus qu’un invincible échec condamné par un positivisme empirique digne de nos meilleures fables ! Et autour de cette compétition de dupes s’installe un cynisme opportuniste qui en dit long sur l’avenir que nous traçons pour nos enfants ! Autrement dit, la vérité s’imposera d’elle-même, tout comme les chiffres, les signes, les symboles et l’intelligence de notre univers se manifestent depuis toujours, en se passant de nos lumières. C’est la dualité qui s’exprime encore d’elle-même, c’est ce qui fait que tous ont à la fois tord et raison, ce qui fait que le vrai reste relatif ou encore que le libre-arbitre et l’indéterminable donne un sens au monde déterminé que nous croyons connaître.

Les coupables que nous voulons désigner ne sont que notre reflet dans un miroir enchanté que nous ne maîtrisions guère !

L’instrumentalisation et les dérives probables de la révolte féminine qui se dessine ne sont pas un fait nouveau, ni un inéluctable fléau dont nous sommes les innocentes victimes ! Ces maux sont les symptômes d’une maladie récurrente, honteuse et inavouée.

« Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre » : une des paroles prêtées à Jésus sur lesquelles repose nombre de choses qui demeurent au cœur de notre actualité ! Le symbole immortalisé ici marquait la postérité du prophète, la survie des nazaréens et la conversion des romains « las de la décadence et mûrs pour le monothéisme ».

  • La vie de Jésus et le message chrétien ont marqué le règne d’Octavien, premier empereur de Rome dont les successeurs feront office de premiers papes… Octavien le stratège, une main fragile habillée de différents gants et doté d’une volonté d’acier, Octavien l’autocrate en douceur, Octavien le beau et le repoussant, Octavien le laid séduisant… Un homme, ou plutôt une aura, à l’image de son époque ! Motivé par les enseignements stoïciens sur la conscience de soi et la connaissance de la dualité intelligente de l’univers, L’Auguste n’en était pas moins attaché à l’image d’Apollon et ne pouvait cacher une faiblesse vis-à-vis des femmes, une faiblesse digne de la guerre des sexes qui l’emporta dans la tombe.
  • La mort de Jésus quant à elle a marqué les épaules d’un Pons Pilate en Judée et annoncé une succession d’empereurs fous et orgiaques à la tête de ce qui deviendra l’état catholique.
  • Et enfin, 6 siècles plus tard, Muhammad épura le livre des juifs et celui des romains christianisés de tout ce qui lui semblait intolérable ou inapproprié à sa culture… Inutile de préciser ses motivations quant à la cohabitation vénale de ces derniers ! Son accession au pouvoir fut plus un calvaire qu’une sinécure et les tribus nomades qu’il fédérait déjà difficilement étaient menacées de  fortes tensions internes auxquelles s’ajoutaient l’impérialisme des romains en concurrence avec les perses, la menace de l’exclusivité chrétienne et les politiques de conversion forcée au judaïsme - Citons le cas du roi d’Himyar qui persécuta les chrétiens de Najran (en actuelle Arabie-saoudite), attirant ainsi le Negus (roi d’Abyssinie) et ses alliés de l’Empire romain d’Orient jusqu’au Yémen. Himyar tomba aux mains des chrétiens, son nouveau roi s’affranchît de la souveraineté éthiopienne et se décida à marcher sur le Levant. Cette période est aussi marquée par les ravages de la peste, qui répandit la mort sur tout le bassin méditerranéen par les voies commerciales. De nombreuses légendes évoquent ce contexte pour louer la naissance du prophète Mahomet - Autrement dit, dans cette logique unificatrice capable de protéger et d’étendre la culture mecquoise, les questions qui nous dérangent encore et toujours s’imposaient d’elles-mêmes : l’hypocrisie et les dérives des alliances politiques et commerciales, la résistance légitime à l’envahisseur, l’acte de foi, le respect de la loi divine (…), et bien-entendu, les affaires du cochon, de la lapidation, des orgies, de la décadence pornographique et de l’homosexualité ! La compétition string VS burqa de l’époque, sur fond géopolitique !  
  • Et enfin, bien plus tard, la grande révolution, les Lumières et la « décapiteuse » ont redistribué les cartes et les ont mélangées pour le profit du profit, pour le progrès aveugle et la science sans la moindre conscience… Un accélérateur de particules folles et égarées ! 

… Et l’Histoire de se répéter…

Sans coupables, tous coupables !

La majorité des hommes sont coupables de complexes sexuels, beaucoup se comportent comme des "porcs, des loups, des chiens, des bonobos(...)", prédateurs et destructeurs. C'est un fait. Mais les femmes les plus épargnées n'y trouvent-elles pas leur compte ? Les plus malines ne savent-elles pas en jouer ? Les résistants, les résistantes ? Rares et souvent sans influence, noyés dans la masse ou dans l'ombre médiatique du MLF ! Le maître est coupable ! L’esclave aussi. Les juifs sont des comploteurs qui ont trahi un prophète ? Les romains ne sont pas en reste, les arabes non plus à en juger par les calomnies réservées à Muhammad durant son vivant et le sort réservé à sa famille après sa mort (une des origines des discordes entre sunnites et chiites se trouve ici) ! La politique, déjà la politique ! Aujourd’hui, la puissance occidentale déguste amèrement les restes d’une victoire bien mal acquise, la grande Russie gronde, le péril jaune n’est plus qu’un vieux mythe… « Que ceux qui n’ont jamais péché jettent les premières caillasses !!! » Les non coupables ? Coupables de fermer les yeux ! Tous coupables, victimes des autres et bourreaux de nous-mêmes ! Qu’attendre de plus pour nous allonger sur le divan et admettre enfin les maux qui nous rongent ?

Ce qu’il faut comprendre de cette caricature?

Que la majorité d’entre nous incarne une masse monstrueuse, aveugle et souvent bien-pensante, qui fait le jeu des bourreaux, des victimes et des boucs émissaires.

Depuis plus de 6 000 ans, des histoires ont été contées, des légendes écrites et des enluminures offertes à nos yeux inconscients. Et ici, à la croisée des chemins, les symboles que nous avons perdus et falsifiés réapparaissent d’eux-mêmes…  qu’attendre de plus pour desceller la chape du déni et lever le voile des hypocrites ?

Un coupable ? Un vrai ? Il est tout désigné et une fois encore, pas par nous !

Il est l’orgueil, trompé par l’amour propre, rongé par ses fautes et la vanité qui le soulage. L’orgueil que nous avons téléchargé dans le système d’exploitation qui nous gouverne tous !

À chaque fin de cycle morbide, la décadence annonce le creux de la vague et  ce n’est pas le ciel, ni les grenouilles qui nous tombent sur la tête, mais le Léviathan monstrueux que nous incarnons ! Allons-nous enfin accuser le choc et reconnaître les signes manifestes de la vie ? Accepter de nous réconcilier avec nos anges et nos démons ? Avec Freud, maman et papa ? Allons-nous enfin assumer nos actes et rester humblement face contre terre jusqu’à entrevoir dans cette fange commune, ce qui nous ronge les tripes depuis si longtemps ?

Une fois encore, relisons ensemble notre Histoire, réinterprétons les signes, retrouvons les symboles et démystifions enfin les anneaux de pouvoir que nous nous sommes attribués sans mérite !  Ainsi, l’anneau unique forgé par la somme de tous et toutes sera-t-il enfin détruit ! Ainsi l’orgueil sans nom, sans corps, ni légitimité retrouvera la place qui est la sienne et cessera de nous unir dans l’invincible néant responsable de tous nos divorces : celui de la vie et de la mort, celui du temps et de l’espace, celui du père, de la mère et de l’enfant qui sont en nous, celui de l’humain et du divin (…) ou encore celui de l’alpha et de l’oméga, ce dernier nous emportant dans un effroyable, absurde et amnésique voyage !

Comprenons enfin cette matière susceptible qui nous  constitue, nous fascine, nous emprisonne et nous tue ! Afin de la libérer de nous et nous d’elle.

Au diable la caillasse ! Oublions la pierre précieuse qui corrompt et la pierre brute qui lapide, recyclons la forteresse et la catapulte qui nous donnent l’illusion perverse d’une sécurité légitime ! Peut-être nos cœurs ainsi réconciliés ressentiront-ils de nouveau le rayonnement de ce petit caillou perdu dont l’invisibilité nous désole, ce petit grain de poussière subtil dont nous ne méritons plus l’immensité : la  π R philosophale.

Infiniment petite, elle est le contenu, infiniment grande, elle est le contenant.

Sollicitée par la force, la faiblesse ou les moyens, elle est la plus infime arme de destruction massive qui puisse exister ou encore la petite bête qui fera succomber la grosse.

Appelée par l’Amour, invoqué par compassion ou activée par le sacrifice (…), elle est ce petit rien qui terrasse l’impossibilité du néant et devient ce possible tout, remède à notre incomplétude, qui fait de la mort, le paisible et légitime repos de la vie éternelle. 

Voir les commentaires

La vérité si je mens...

9 Février 2018, 15:23pm

Publié par Persone

La vérité si je mens...
La vérité si je mens...

 

L’affaire Tariq Ramadan gratouille !

Pour certains, l’orgie est une culture et la beauté féminine, un critère de supériorité masculine de l’époux, un signe ostentatoire qui mérite d’être exhibé ! Pour d’autres, elle est un facteur de convoitise, de frustration, de discorde masculine, devant être voilé. « Point de vue caricatural mais vrai des frères ennemis »…

En attendant la résolution de ce questionnement plurimillénaire, quels poids pèsent sur les épaules des femmes dans ce monde gouverné par le masculin ? « Et je ne parle pas des androgynes, mon pauvre Mercutio ! Ni des sorcières et des fées, pauvre Cassandre »…

Le proxénétisme politique (alliances matrimoniales)… La commercialisation du vagin… Le non-droit aux affaires politiques (réservées au statut de reine maquerelle supérieure)… Le non-droit au travail, aux affaires sociales, scientifiques et religieuses… L’éducation des enfants qu’on leur retire dès qu’ils ont l’âge de partir en guerre et de marcher dans les pas du père… Le travail forcé lorsque trop d’hommes sont morts au combat… L’acceptation de la polygamie dans le même cas de figure…  L’acquisition en grandes pompes du droit à l’esclavagisme social… La fidélité à un homme auquel on a été marié sans consultation … La promotion canapé… L’origine à travers un trou dans le drap blanc nuptial et l’aboutissement par le Gang-bang HD… Le devoir d’oublier les attouchements sexuels dont les petites filles du monde entier restent les victimes déniées depuis des millénaires… La culpabilité de la beauté à laquelle nous, pauvres hommes, ne savons résister… La responsabilité du foyer et le confort du maître de maison… le vieux statut de castratrice dès qu’elle a du pouvoir, celui de chienne pour s’être jetée sans vergogne sur les nouveaux droits et devoirs dont elle bénéficie aujourd’hui, etc, etc… Sans oublier l’obligation universelle de ne pas faire cas du paroxysme pornographique dans lequel nous vivons tous. Je n’ai pas dit érotique, mais bien PORNOGRAPHIQUE !

Alors ? On les voile ou pas ? On les cogne en silence ou on légifère la lapidation ? On les outre-baise partout où c’est possible ou on les sodomise discrètement ? Caricatural mais vrai.

Chers compatriotes masculins, depuis l’antiquité, le vagin n’est qu’un objet de domination, de soulagement, d’amusement et de contrôle de la population.

Les nouveaux scandales nous étonnent, les arabes ont un problème avec les femmes ? Misérables hypocrites que nous sommes !

La pudeur maladive sera toujours proportionnelle à l’ostentation non sans complexe !

Voir les commentaires

PORCHERIE

2 Janvier 2018, 20:50pm

Publié par Persone

PORCHERIE
PORCHERIE

Après la question discrètement bâclée du repentir post colonial, après la moralisation de la vie publique agitant dans la nasse les gros poissons du dessus et les crabes du dessous, voici la moralisation du spectacle et de l’espace virtuel ! Ni Valéry, ni François n’avaient tenté l’aventure… Tous prisonniers de leurs ostentatoires tombeaux, les intendants des nations s’offrent une récréation dont le cynisme est déjà repris par ces vautours que sont les médias : Bonne chance Emmanuel !

Qu’a-t-on fait de l’ironie ? La peste soit sur nos vaniteuses maisons !

PORCHERIE

Combien de réformes essentielles devront être sacrifiées au nom de cette ridicule suffisance intellectuelle qui fait de nous les bouffons de notre propre tragédie, au nom de cet entonnoir doré qui nous entraîne confortablement vers la suite logique de la perdition ? Combien de blanches colombes devront être flinguées en plein vol pour satisfaire l’ignoble paix des vainqueurs ? Combien de vérités devront encore être falsifiées pour occulter les crimes et les mensonges qui corrompent le cœur des esclaves, autant que celui des maîtres ?

 

Donnons raison à tous les sceptiques que nous sommes :

Notre Président est trop jeune ou trop opportuniste, il invoque de réels et légitimes chantiers qu’il ne sera pas capable de réaliser… Soit !

Notre Président surfe dangereusement sur le retour de la moralisation policière et dogmatique qui fera du puritanisme et de l’écologie des dictatures protégeant d’elles-mêmes les vaches folles que nous sommes devenues… Soit !

Les classes supérieures y trouveront forcément leur compte ! Autrement dit : une malédiction plus transparente pour les riches, un enfer plus ordonné pour les pauvres… Soit !

Mais il est trop tard, la France a élu son homme, bien plus jeune et sensible que ses prédécesseurs, un jeune homme, donc, qui a su séduire la fleur au fusil et l’espoir en bouche. Les paroles ont été prononcées, le capitaine assumera-t-il le feu ? Est-il l’artisan de la dictature du positivisme ? Est-il un homme de paille ? Telles sont les questions qui devraient faire les gros titres et remettre notre ironie à sa place.

 Si l’Homme, tel qu’il soit, nous avait déballé son « sans cartisme » dynamique et novateur en observant le même déni que ses prédécesseurs sur les raisons principales de l’horreur guerrière ou du néant confortable qui guettent notre cité… Qu’aurions-nous dit ?

Comprenons-le, la critique est devenue un automatisme instrumentalisable parmi les indigents, auxquels la complexité du monde échappe souvent ! Pour les partis qui les dirigent, elle est aussi une stratégie d’opposition se passant de la vérité comme l’hôpital se fout de la charité ! Elle est une mécanique empirique dont on occulte les conséquences parmi les chantres de la révolution matérielle permanente, qui voient l’avenir se dessiner dans l’horreur de la guerre et de la fracture, plutôt que dans la complexe réparation qui s’impose pourtant d’elle-même ! Elle est enfin le pain béni de ces mangemorts que sont devenus les pouvoirs médiatiques…

Si notre président invoque la vérité comme un génie que l’on garde pour soi, le renvoyant dans sa lampe après son œuvre, à terme il ne vaudra pas mieux que Marine, sa concurrente aux élections, dont le parti ramasse toutes les évidences sociales à la louche pour cuisiner sa soupe populiste. Un joueur de plus sur l’échiquier de ceux qui dirigent les pions, un nouveau roi sur l’échiquier de ceux qui dirigent les présidents, un énième programme cancéreux pour ce système d’exploitation dénié qu’est l’orgueil des nations. Ce Léviathan est la somme de « Nous », le monstre que la jeune, tyrannique et présomptueuse humanité dresse contre elle-même.

Mais que chacun comprenne qu’en raillant gratuitement ce non moins jeune président, nous participons tous à réduire ses faibles chances de réussite ! Nous incarnons tous Apollon, dans sa frustration, qui s’apprête à maudire Cassandre une nouvelle fois ! Dans cette fosse septique que nous entretenons fièrement par manque de solutions et de pertinence, nous ne noierons pas seulement notre homme, mais avec lui, toutes les vérités qu’il décide de porter et d’exposer devant l’impitoyable scène publique. La vérité fait peur, la vérité est galvaudée, la vérité est le mensonge des vainqueurs, la vérité est le jihad des fous de Dieu, la vérité : chacun a la sienne ! Et au-delà, elle nous emmerde… Achevons-la ! Mieux vaut faire partie de ceux qui profitent de la comédie humaine… Autrement dit, si la colombe était moins conne, elle ne survolerait pas un champ de bataille et profiterait des décombres pour satisfaire son légitime appétit.

Qu’a-t-on fait du cynisme ? La peste soit sur nos maisons, mon très brave Mercutio !

Pour de nombreux médias, traiter le sujet de l’engagement présidentiel contre les abus de la pornographie, se résume à interviewer un lot de bourgeoises en mode puériculture et une grappe d’acteurs porno, à questionner un intellectuel sur l’histoire et la chronologie de la censure et enfin, à relayer le message de l’opposition sans pour autant provoquer celui que l’hypocrisie du milieu nomme déjà « Père de la nation » !  Un grand merci à la presse quotidienne !

Le porno, on le consomme, mais on n’en parle pas. Concentrer les vices de l’Homme dans une boîte à  images pour qu’il puisse les assouvir par procuration virtuelle est un enjeu politique et financier qui précède de peu la révolution des mœurs des 70’s. Un dossier très peu médiatisé, nous comprendrons pourquoi !

L’industrie du X et la commercialisation des vices, des fantasmes et des horreurs ont-elles amélioré la condition humaine dans la cité, dans sa banlieue et au-delà ???

De simples policiers en îlotage, après quelques mois de pratique, pourraient vous affirmer que l’amélioration des mœurs n’est qu’une illusion reposant sur une meilleure technologie d’isolation des murs séparant les cages à lapins ! La majorité de leurs interventions consiste à gérer des cas de violence, liés à des rivalités de voisinage ou à des problèmes conjugaux et familiaux, tous dignes de la guerre du feu et du vagin, en ce qui concerne le fond, tous dignes des nouvelles séries les plus choquantes en ce qui concerne la forme !

PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE

Citons quelques ingrédients du caractère pornographique de notre grande cité des sciences, des arts et des industries :

Des gens bien-pensants qui affichent sans vergogne leur positivisme en évitant de songer  aux calamités qui se trament à deux pas de chez eux… Des « darons » qui imaginent que des codes « tout cramés » empêcheront leurs enfants d’accéder au « cul »… Des gamins de 0 à 12 ans exposés à la pornographie subliminale de la télé des adultes... l’univers « gansta, bling-bling et pétasses en tous genres » dont la marque et les griffes deviennent indispensables pour la survie sociale de nos ados... Des affiches démesurées sur lesquelles les orifices ne sont cachés que pour être mieux suggérés… Des publicitaires n’hésitant plus à mettre en scène les vices grâce auxquels on nous asservit… Des milliards de jeunes mâles qui végètent devant un écran dans l’obligation de choisir un avenir dans cette charmante fourmilière, tous à un clic du soulagement rapide, de préférence sur une séquence bien hard, une jeune beauté qui s’en prend plein la tronche… Des caméscopes HD faisant de notre intimité de la charcuterie… Des souvenirs de vacances salaces, « des trucs de ouf »  disent les jeunes, parfois des viols… Des X hard, des trash (avec de jeunes actrices, prises par de très vieux pervers, par d’horribles bonhommes, par d’énormes pachydermes, par des nains lubriques ou des animaux...), des gores bien violents, parfois des Snuffs… L’offre du fantasme infini qui conditionne la demande… La violence visuelle, qui envahit la cité où l’Homme s’empatte, s’affaiblit et s’ennuierait à longueur de temps, sans tous ses paradis artificiels… Le nouveau vocabulaire des nouvelles générations dès 5 ans... La généralisation chez les filles du « ça me casse les couilles, t’est plus ma pote » … La banalisation de « la vie est une pute cousin, nique la avant qu’elle te nique gros ! »… Le millénarisme sénile du mâle dominant et de la femme soumise ou castratrice (un must parmi les bourgeois)… Le constat alarmant des violences quotidiennes faites aux femmes de 6 à environ 40 ans, dans le déni collectif le plus total (du harcèlement jusqu’au viol, en passant par les attouchements)… etc, etc…

Aviez-vous déjà tenté de dresser une liste pareille ?

Pourquoi ?

Parce que cela n’est pas la réalité ?

Soyons honnêtes...

Par déni peut-être ? Pas assez d’édulcorants dans ma liste !

« Mes enfants ne s’adonnent et ne s’adonneront jamais à cela ! » disent les parents les plus présomptueux ! Ceux dont les moyens financiers permettent l’illusion du « kit sécurité classique » ou ceux dont l’autorité et les croyances restent aveugles à la réalité quotidienne de leur progéniture ! « Les enfants doivent vivre avec leur temps, il faut leur faire confiance, ils s’adaptent ! » ajoutent les bien-pensants dont l’opportune neutralité rassure les masses par les voies médiatiques.

Soit ! Admettons que la médiocratie empirique ne soit qu’une mauvaise passe… Mais que faire de tous ceux qui n’ont et n’auront ni l’éducation, ni les privilèges requis pour échapper au matraquage de la ploutocratie, de la pornographie et de la violence ? Que faire de tous ces gamins de 6 ans qui commencent leur vie consciente devant une télé branchée en continu, dans un de ces innombrables quartiers dont les jardins publics riment avec désolation - « Super vitesse, super pouvoir, coup de pied fatal, ninja exterminateur, coups bas entre filles et coups de traître entre p’tits mecs, défis et compétitions en tous genres, passe la monnaie sans faire le malin, ou j’te mets une bastos dans la tête ! De la balle cette réplique !... » ? Que faire des faibles, des malades, des victimes de mères abusives ou de pères violents, des enfants traumatisés, violés dans leur chair ou dans leur âme, toutes classes sociales confondues ??? Combien sont-ils ?

Et avec tous ceux qui n’y comprennent simplement plus rien, préférant suivre aveuglement en se nichant dans le stéréotype le plus confortable, combien sont-ils ?

Et tous ces nouveaux pays compétiteurs qui considèrent l’écologie, l’égalité et les valeurs philosophiques comme le luxe insolent, une hypocrisie que tente d’imposer l’Occident au nom de ses valeurs. Nos attitudes matérialistes, notre bonne conscience et la globalisation de notre mode de vie les motivent elles à baisser la garde ? Des affamés capables de dévaster leurs forêts plus vite que nous pour se procurer un Samsung tout en continuant à mal se nourrir… Ça vous dit quelque chose ?

Posons-nous la question suivante : Que veut dire too big to fail ? Pourquoi dit-on à regret qu’on ne peut stopper un train en marche, malgré la probabilité croissante d’une fin de voyage morbide ?  

Et si toute la société de consommation n’était que de la nourriture addictive pour compenser la vie absurde de hordes ouvrières poussées dans l’entonnoir de la frustration et de l’insatiabilité ?

Que faire après plus d’un siècle de déni, une fois que la machine est en marche et fonctionne à la banque centrale et au tout nucléaire ? Que faire une fois que chacun a eu sa part du gâteau ou ses miettes en acceptant le pacte du sang par un simple acte de procuration ? Que faire une fois que les voraces « qui n’y comprennent plus rien » deviennent une majorité électorale ?

Too big to fail est une opportune expression qui menace et rassure les vaches !

Allongeons encore ma petite liste avec les réfugiés de guerre, les enfants soldats dont on a perdu le passé, la jeunesse délinquante, les racistes et les nationalistes actifs ou refoulés, les vengeurs masqués qui passent à l’acte (très à la mode), les terroristes, les hooligans, etc, etc… En oubliant pas les nouveaux cartels de la finance.

Un système qui risque fort de transformer cette masse toujours grandissante en légions. Au service d’un nouvel Empire, si l’on en croit les frasques annonciatrices du nouvel ordre mondial, sinon au service du chaos !  Les limites de l’empirisme !

« Avec un MBA, je vais tout déchirer » se dit le fils de Pierre, « entre mes actions et le magasin, je vais me gaver » jubile le fils de monsieur Goldstein, « avec la nouvelle concurrence réseau, je vais tout niquer » - projette Jamal… Les nouveaux supermen chargés de sauver le monde !   

PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE
PORCHERIE

Alors que faire ?

Toute cette triste démonstration ne serait qu’un vilain augure de zemblanité privée de toute lumière ?

C’est ici que la vérité intervient, généreusement, malgré le tort qu’on lui a causé :

Tout notre système repose sur la compensation des masses et un labeur consumériste imposé par une croissance dont la nécessité provient de l’esprit de compétition. Or, l’esprit de compétition économique, n’est que le résidu hypocrite des guerres de domination que nous menions jadis. Tout comme la lutte des classes fournit le charbon d’une société en révolution permanente, une machine de guerre atteignant le comble du productivisme. L’égalité dans la sueur et le charbon ! Difficile de ne pas comprendre que tout ce mécanisme de compétition repose sur le mensonge et l’autosatisfaction des grands vainqueurs ! Citons aussi la trahison, le déni, l’hypocrisie, le virtuel, le tout illimité et l’oubli !

Et pourtant… Pas de mensonge entre les nations, pas de motif de guerre. Pardon et réparation : plus de motif de guerre ! Sans les mensonges entre le maître et l’esclave qui sommeillent en chacun de nous, nul besoin de tyran, plus d’Empire conquérant, plus de lutte des classes.

Des prophètes, des philosophes et hommes de science, des artistes, des alchimistes (…) ont tenté de nous rapprocher d’un bon nombre de vérités essentielles concernant les antiques mensonges et les quiproquos ayant scellé les rivalités dont souffrent nos « Terres du milieu ». Des mensonges, des falsifications, ainsi que d’erratiques interprétations des paroles prophétiques et des textes fondateurs, qui ont semé le confusionnisme et la haine entre païens, juifs, chrétiens et musulmans ! Des mensonges parfois innocents, mais surtout l’œuvre de faussaires dont la science a pu retrouver le cheminement et la motivation souvent politique. Plus fascinant encore, la théorie des cordes ou les progrès de la cosmologie et de la physique quantique semblent nous démontrer que tout l’univers fonctionne sur des constantes déterminées, mais aussi sur l’intention, la vibration et donc l’information sous forme de codes dont les principaux vérifient des énigmes posées par l’ancien et le nouveau testament, ainsi que le Coran.

La falsification des signes et des symboles, suivie de l’amnésie sélective de la révolution prolétariste ont grandement contribué à la corruption des codes source ayant programmé notre mondialisation actuelle. Ce coffre maudit, que nous ne souhaitons pas ouvrir contient pourtant notre Graal.

Au fond de soi, chacun sait qu’aucun patriarche ne s’est jamais remis du viol originel, ni du complexe de ses trois fils dont au moins deux d’entre eux cherchent à le tuer tout en se déchirant à propos du pourquoi. Au fond de soi, chacun se rappelle, lorsque Rome imposa l’étendard de l’Occident sur le monde, que ceux qui pactisèrent devaient signer l’amer pacte de la fortune et que ceux qui résistèrent, s’abonnèrent quant à eux aux revers de l’art de la guerre contre un ennemi à multiples têtes, destiné à délaisser le pouvoir divin contre l’arme absolue de la technologie. Au fond d’eux-mêmes, les plus conservateurs d’entre nous savent bien que le radicalisme islamiste est proportionnel à notre hypocrisie postcoloniale et à l’exportation de notre pornocratie !

Serais-je en train de dire que les musulmans sont des exemples de vertu ? Que nenni ! Les Juifs, les Chrétiens, les musulmans (…), les occidentaux, les arabes, les africains, les hindous, les chinois (…), n’ont rien à s’envier en matière de perversité et d’abominations guerrières et sexuelles. Chacun sa méthode, chacun son hypocrisie.  

Il y a 15 ans à peine, entre les attentats du World Trade Center et les prémisses de notre crise, les plus sceptiques d’entre nous exigeaient des preuves pour se risquer à suivre les alarmes de la sagesse et remettre en question notre mode de vie, aujourd’hui la science nous apporte ces preuves et nous lui répondons cyniquement qu’il est trop tard ! Elle répond pourtant à des questions concernant l’origine de tous les maux et démystifie des mensonges très précis !

Une fois encore, le problème n’est pas l’outil, l’impasse n’est pas le progrès, le monstre n’est pas la religion (…), mais la corruption de notre conscience et notre choix de demeurer prisonniers de la fréquence de l’illusoire au mépris de la vérité, au mépris des signes, des symboles et des évidences dont nous perdons le sens.

Pour conclure, j’affirme que la pornographie est un symptôme de décadence mondialisé qui trahit l’invincible échec des échanges entre les hommes, entre les nations.

Certains souhaiteront que je clarifie mon opinion à propos du jeu mené par notre président…

N’étant pas un intime de notre nouveau leader, je ne peux livrer que mes inquiétudes :

Hier le président qualifiait la colonisation de crime contre l’humanité, avant-hier il déclarait que la page étant tournée, nul besoin d’approfondir la question. Aujourd’hui, il nous adresse ses vœux en rappelant la nécessité de notre union et de la défense de nos valeurs européennes « FACE à la chine, etc … » pour le citer. Apparemment l’esprit de conquête, le paternalisme colonial, l’absolution de 1789, le paternalisme néocolonial, la bonne conscience, le droit d’ingérence (avec les résultats que l’on connaît), la force des armes et de l’industrie, le généreux partage de notre mode de vie avec les peuples attardés, le sens de l’équité dont la générosité des lois du Marché est le meilleur exemple… ne sont pas des valeurs occidentales, du moins européennes ! Malheureusement l’ironie n’explique pas ce revirement d’attitude. Le Président aurait-il été prié de ne pas s’aventurer sur le terrain glissant des affaires coloniales ?

Dans la cour des grands, nulle faiblesse n’est permise : la religion nous emmerde, mais si notre culture cède, l’état islamique ou le péril jaune nous guettent ! L’effet totalement incertain de la pleine vérité sur nos concurrents et ennemis relève de la nature indéterminée des choses, voilà qui est politiquement incorrect et indigne du premier fils d’un patriarche !

J’insiste encore : cet étau invincible, n’est pas que le fait des classes dirigeantes, c’est la somme de nos ego qui en est la cause !

Notre président n’est qu’un instrument ? Aidons-le à prouver aux mangemorts et aux intendants des moldus que nous n’en sommes pas tous !

Voir les commentaires

LE SILENCE DES AGNEAUX

9 Octobre 2017, 18:03pm

Publié par Persone

LE SILENCE DES AGNEAUX
LE SILENCE DES AGNEAUX
LE SILENCE DES AGNEAUX
LE SILENCE DES AGNEAUX

En France, on compte 198 000 tentatives de viol à l’année, 75 000 viols consommés dont 12 768 ont été déclarés en 2016, ce qui fait environ 9 viols par heure sur le territoire.

Un abus sexuel sur une enfant remue la justice française et révèle un vide juridique qui fait polémique. Mais derrière l’euphorie des imbéciles, derrière l’opportunisme pornographique des médias, quelque chose m’inquiète : s’agit-il vraiment d’un vide juridique ?

Rubrique faits divers :

Une fillette de 11 ans n’ose pas se défier d’un homme qui lui a déjà adressé gentiment la parole, il arrive à l’emmener devant un bâtiment. Elle résiste verbalement, mais il la force. Dans l’ascenseur elle résiste physiquement, il reste ferme. Dans l’appartement c’est le viol. La fillette est dure, élevée en cité. Comme tout Homme, elle ne résiste qu’un temps, pour diminuer la souffrance, pour éviter la violence. La justice statue : il ne s’agit pas d’un viol. Au bénéfice de l’accusé.

Fait d’hier et d’aujourd’hui… Les cas sont légions :

Une autre fillette, 10 ans à peine, se fait violer par trois jeunes types dans un camp de vacances, sans témoin. Elle reste prostrée un an avant d’ « avouer » les faits. Le choc éprouvé par les parents entraîne le doute, le cauchemar recommence, la douleur est vive, comme si le temps n’était pas passé. La grande désillusion dont la fillette avait si peur ! L’éteignoir, dans sa version la plus cruelle. La justice ? Le coup de grâce. Les coupables sont retrouvés, ils racontent leur version puis sont acquittés, faute d’éléments probants, par prescription pourrait-on dire.

Une jeune fille, violée à l’âge de 9 ans, s’exprime comme les camionneurs, elle a choisi la défense, elle n’a pas froid aux yeux. A 26 ans, elle entre dans la sécurité et obtient un boulot d’agent d’accueil dans un lieu public. Ses collègues, comme souvent, la prennent pour une « chaudasse ». Un soir d’été, après la fermeture du domaine, un collègue lui propose de visiter les appartements de fonction et de prendre un verre, elle accepte, ils visitent, ils boivent un verre, il doit aller pisser. Il revient nu, elle rigole. Il ne plaisante pas, elle le repousse. Il la force, elle reste ferme et s’enfuit sans encombre. Elle sait qu’il n’est pas un violeur, un simple connard, comme tant d’autres, elle l’a senti. Elle ne porte pas plainte, mais on continue à la prendre pour une « chaudasse » et elle dort mal, des cauchemars ressurgissent. Elle demande réparation à qui de droit, il la rejette comme une allumeuse qu’elle est et se charge de faire de ses heures de service un enfer quotidien. Elle craque et raconte l’histoire à d’autres collègues… Dans la masse de fier-à-bras, elle passe pour une nympho affabulatrice, mais la réputation et les états de service du loyal fonctionnaire sont menacés. La hiérarchie intervient, mais elle décide de ne pas porter plainte, elle ne demande que justice, autrement dit, de simples excuses et un changement d’attitude vis-à-vis de sa personne. La hiérarchie statue, l’histoire de la jeune fille n’est pas crédible, l’absence de plainte confirme les doutes ! Elle est évincée, poussée vers la sortie. Elle et le loyal fonctionnaire passeront un hiver glacial.

Un jeune ouvrier sans diplôme quitte la rue, les foyers et les hôtels malfamés pour un appartement. Son voisin est un algérien dirigeant un garage automobile, un homme d’une certaine influence dans une petite communauté que notre jeune homme a pu rencontrer dans le troquet du coin, tenu par le frère du garagiste. La cohabitation se passe mal, notre jeune homme est métis, franco-algérien, cela n’arrange en rien les choses, qui dégénèrent… Il a du répondant et toute la force de l’âge pour lui, mais le voisin fonctionne autrement : il lui fait une réputation dans le quartier, il trafique subtilement son véhicule, il le réveille toutes les nuits, plusieurs fois, à heure irrégulière. Après quelques mois dans ce marasme, la violence paraît inévitable et notre jeune homme se rend au commissariat pour exposer toute la situation. Il apprend que l’homme en question est connu des services de police et que les plaintes, faute de preuves ou de traces de violence réelle, n’ont jamais donné lieu à une enquête. L’année passe, il porte plainte, 3 fois. Il veut en finir, il veut tuer. Il décide de partir et retourne à la rue. Dans sa boîte, les collègues ne comprennent pas, il tente d’expliquer que la vie ne se limite pas à ce qu’imaginent ceux qui ont suffisamment de ressources pour vivre dans des bulles… Avec son vocable et sa colère, il perd aussi son emploi. Humilié, il comprend une chose : si la justice devait s’occuper de tous les cas comme le mien, avant la violence, on comprendrait que le système repose sur la domination, l’injustice et l’arnaque… Il regrette et se dit « les gens devraient passer à l’acte » ! Il se procure une arme à feu…

Un homme assiste à la lente agonie de sa femme, durant toute une année. Après les usages et les politesses, ses collègues finissent par tenter de le remonter. Il répond qu’il trouve absurde toute cette politesse dont on fait preuve au quotidien alors que l’on vit comme des machines, sans respect pour la vie, en toute hypocrisie et pour la croissance d’une société criminelle… Oups ! Les mois passent, le chagrin n’est plus une excuse. Soupçonné de complotisme par les uns et de grillé du casque par les autres… Pauvre type ! Voilà qui n’améliore pas cette éternelle journée qui se répète entre collègues. Parfois, il vaut mieux partir. Il s’en va et c’est la déchéance, à 60 ans. A l’HP, qu’il fréquente depuis, il assiste à un numéro chronique étonnant : Un « pisseur » inonde de temps à autre le lit de ses voisins zinzins, provoquant l’agitation du poulailler. Un de ces condamnés à la pilule, le plus triste apparemment, intelligent aussi, finit toujours par lui tomber dessus au service des autres, n’osant pas se plaindre. Souvent, lorsque le pisseur s’emporte, il lui en colle une… et finit au mitard. « Si les autres avaient à se plaindre, ils le feraient d’eux-mêmes, tu n’es pas là pour les sauver… » - lui répète le juge improvisé. Le pisseur, mascotte du service, continuera à pisser, encore et encore, encore et encore… Notre homme, qui se demande ce que l’HP est en train de faire avec tous ces types et avec son chagrin, finit par se prendre au jeu, il ne l’avait jamais fait, pour ne pas s’accoutumer à ses murs froids et à cette odeur moribonde. Il prend parti de l’homme dans le mitard, il tente d’être lui et s’affirme, ça fait rire les internes. Il dénonce la cruauté de la situation, qu’il juge à la hauteur de notre société ! Oups… Le juge médecin tranche : on garde les mêmes pilules, on change la posologie.

Un lycéen fragile, sensible, issu de souche populaire, se fait draguer par un homo, les choses vont trop loin, la famille de l’ado n’a pas assez de répondant. L’homme est subtil, il veut arriver à ses fins, il a les moyens et le temps pour le faire… Il s’immisce dans la vie du lycéen, de notre victime, non jusqu’à le faire douter de son identité sexuelle, mais jusqu’à l’humiliation quand-même, vis à vis des autres. Mauvaises notes, pétards et indignation, l’école commence à être derrière, cette « société de merde » aussi. Il porte plainte, plusieurs fois, en vain : pas de coups, pas d’agression flagrante. « Éclate-lui la tronche » - disent les derniers copains qui n’ont pas quitté le navire en difficulté. Un soir, notre ado picole, l’homo lui a glissé les clés de sa belle moto dans son sac depuis une semaine… Ivresse, vitesse, métal hurlant, l’heure est rouge, mais la nuit est fraîche et la route glissante. Il n’avait que 18 ans. Le perturbateur sexuel porte son cadavre, il s’adonne à la drogue et la fumée qui donnait tout son charme à ce jeune écorché, il le cherche, en vain. Il a les moyens et le temps d’aller plus loin, mais en matière de drogue, la faim dépasse souvent les moyens. L’histoire s’achève dans un dernier trip, fatal !             

 Etc, etc… Le silence des agneaux avant le grand naufrage ! 09 viols par heure !

Développement : (Réflexion) (démonstration)

Dans chacun de ces cas, si la loi condamne le violeur pour viol, elle admet que  l’innocence, la naïveté et la compréhension (la prise de conscience) du rapport de force, qui ont conduit à l’absence de résistance caractéristique(s) de la victime, sont des faiblesses légitimes dont profite le criminel, mais en aucun cas un consentement. Il en va de même pour la peur et l’humiliation que doit affronter la victime avant de se déclarer plaignante. Autrement dit, le délai de la plainte et l’absence de résistance par défaut de la victime d’un crime n’excusent en aucun cas le criminel.  

Or, si la majorité des délits d’initiés et des crimes de l’histoire sont passés entre les filets de la justice avant de devenir une institution « too big to fail », c’est parce que nous les acceptions tous, globalement PAR DEFAUT, tout comme nous acceptons aujourd’hui leur entropie suicidaire, PAR DEFAUT ! La cause principale, maligne, de notre Anthropocène est ici !

De ce fait, nous comprenons que si la justice qualifiait de viol, les crimes commis sur des personnes ayant accepté le rapport de force sans agressivité notoire, elle serait en totale contradiction avec elle-même en ce qui concerne le vide juridique dont elle laisse le bénéfice aux plus grands criminels de l’Histoire, faute, non pas de preuves, mais de plaignants déterminés et de résistance aux préjudices !

Autrement dit, lorsque les médias font leurs choux gras avec ce genre d’affaires en fustigeant la loi française pour son archaïsme, ils nous éloignent d’une vérité bien plus cruelle qu’on ne l’imagine !

Mais le raisonnement va plus loin :

Nous venons de voir que la justice, pour conserver sa légitimité, ne peut condamner un crime si on ne lui apporte pas la preuve de violence ou de résistance caractérisée. Nous venons aussi de voir que ce paradoxe vient du fait que nos sociétés se sont fondées sur une lacune juridique concernant les crimes les plus dévastateurs dont les victimes n’ont pu ou su se plaindre.

Nous pouvons donc conclure que tant que la justice ne s’attaquera pas à la moralisation de la vie publique en commençant par statuer sur les crimes et les mensonges les plus odieux de notre Histoire commune, elle continuera à justifier sa légitimité en faisant du renoncement de la victime, une suspicion de consentement, au bénéfice de l'agresseur. 

C’est ce qu’elle a toujours fait jusqu’ici, sciemment et non par archaïsme.

Voyons les choses plus vulgairement : comment niquer une pétasse sans violence pourrait-il être qualifié de viol dans un monde où chacun apprend docilement à se faire baiser au quotidien, à donner du Monsieur à des tyrans, à accepter le pire en disant merci. Admettons-le, appeler un chat un chat n’arrange plus beaucoup de monde aujourd’hui !

Nous avons ici le creuset du cycle de la haine, les serpents de la sérendipité et de la zemblanité qui s’entredévorent. Nous avons ici la clé d’une fameuse énigme : la révolution tire-t-elle son nom du fait qu’elle nous revienne sans cesse à la figure ? A l’origine, les hommes ont tué pour le feu, mais avant ? Pour la viande ? Non, la chasse est fédératrice ! Il a tué pour le vagin… A l’origine du mal, la première fondation du mâle ! En matière d’Histoire, comme dans chacun des faits, le viol précède le crime… il y a là quelque chose à comprendre !

Notre justice, lorsqu’on la réduit, est un système de révolution permanente dont la minuterie, le retardateur et la commande à distance, sont dans les mains des politiques !  

La justice est un appel à la nuisance. Et depuis peu, les suralimentés dament le pion aux affamés en terme de record de décès…

Vous ne voyez pas le rapport ?

Normal ! Tout cela est comme notre nez, au milieu de notre figure.

Voir les commentaires

Marie, Adema, Abida...

30 Mars 2017, 20:49pm

Publié par Persone

Marie, Adema, Abida...

La réflexion poétique ci-dessous (en italique) préface le dernier ouvrage d’Ernest Pignon-Ernest et André Velter. Si belle, si fermée, presque hermétique aux yeux de la médiocrité moderne et de son instinct de mort en fête, et pourtant si ouverte et désireuse d’être cueillie, que je n’ai pu m’empêcher de le faire ! Ce que la fleur m’a dit n’est pas en italique.

« Il y a des passeurs, des Charon de langues sur le Styx des mots, des Mekhenet de l’idiome sur le Nil des écrire… Ils sont essentiels pour nous conduire sur l’autre rive. »

Et des Hannah Arendt sur le fleuve de notre oubli… Pour le prix modique d’une cigarette, elle vous guidera à travers le brouillard de votre ignorance et vous mènera de l’autre côté après vous avoir libéré de l’assurance du mal.

Rappelez-vous, cette fameuse assurance vie que vous avez tous signé avec ce diable qu’est le déterminisme…

  • le mal c’est absolu, il s’incarne en ceux qui résistent et luttent contre notre religion (déterminisme né de la guerre des trois religions des terres du milieu),
  • le mal c’est l’homme qui est un loup pour lui-même, le bien naîtra du progrès (Voltaire, Hobbes et la sérendipité des lumières),
  • et pour finir… Le mal c’est l’autre, le connard, le politique, le con, l’arabe, le noir, le juif et l’illuminati… (la grande compétition, le Grand Marché des hommes, des femmes, des territoires et des cultures… ). Le Nouveau Marché aux Esclaves.  Parce que Bernadette le vaut bien dit la pub Elsève en s’adressant aux femmes ! Parce que Jean-Paul et Omar le valent bien dit-on quand on leur vend une bagnole ou un nouvel after shave… Au nom du Nouvel Ordre Mondial : Le NOM !

Ah les grands farceurs que nous sommes, rampant, agonisant et festoyant tant bien que mal, entre cours et jardin, sur la grande scène de notre comédie humaine. Les pitoyables aventures d’une humanité adolescente, dirigée par deux couilles que tout sépare, sauf leur premier poil au cul, dont elles sont si fières. 

Le NOM.

Le nom de Dieu, le nom de l’Homme.

Le  verbe. Il fut et demeure autoritaire. La parole. Elle fut et demeure masculine. Le geste. Il fut et demeure - Je vous laisse trouver l’adjectif correspondant le mieux à la pornographie et à la violence communes aux Empires antiques et modernes.

Adonaï ! Jésus Dieu ! Allah !

David, Paul, Omar (-∞ 0 ∞+) et tous, fous que nous sommes ! Adorateurs de l’unique. L’unique Dieu et, ou, l’unique Moi. Porteurs inconscients de l’anneau, rongés par un amour propre faisant du vide et du plein un néant de désespoir. Esprits malades ayant perdu l’unité et déréglé l’horloge biologique des espèces, esprits dissociés ayant rompu les liens avec la nature et la dualité subtile des choses, esprits possédés rapportant sans cesse le pouvoir à leur maître : L’Orgueil tout puissant, qui n’attendait plus que de s’emparer des chiffres et des mains des Hommes pour incarner son enveloppe cancéreuse !

Marie, Adema, Abida ! Aidez vos enfants à sauver la cité des Hommes ! Cessez de nous raccommoder les ailes. Nous ne méritons ni la lumière ni la brûlure ni la mort que l’on s’inflige. 

L’homme, cet obsédé a décrété que les voies du seigneur sont impénétrables alors que son hypocrite sérendipité lui prouve le contraire ! Le secret de la chair, du cosmos et de l’espace inversé, apparemment n’appartient pas à celui qui le viole !

Chers lecteurs, je ne suis pas pris d’une crise de folie, j’essaie d’éteindre le feu de la nôtre. Il reste tant de beauté à préserver pour l’avenir de nos enfants qu’il serait idiot de la sacrifier par orgueil en refusant d’admettre que la clé de la conscience était cachée sous notre nez de Pinocchio en costume d’Icare. Faites passer le message :)

A propos de l’enveloppe cancéreuse de l’orgueil, qui n’est plus à sa place :

Le cancer du Dalaï Lama ! Un homme asiatique venu prêcher pour la paix et pour la survie de son pays envahi par des Chinois que notre complexe méditerranéen a rompu à l’impérialisme ! Un des voisins du pays du Soleil Levant, venu chez nous, les occidentaux, qui avons lancé fat man et little boy ! Un homme sage, que la détresse de son pays a poussé à tomber dans les mâchoires de la CIA! Un homme vieillissant venu s’irradier dans le cœur d’une société cancéreuse et radioactive, aux Dieux morts et aux idéologies corrompues pour sauver ce qu’il reste de la culture tibétaine !

Le terme de stigmates ne s’apparente pas au bouddhisme… Détrompons-nous !

Et sauvons ce qu’il reste de force à la force, avant qu’il ne soit trop tard…   

 

 

Marie, Adema, Abida… 

Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...
Marie, Adema, Abida...

Voir les commentaires

Simon, Pierre et Marie sur la Cène, au pays des bollos !

28 Juillet 2015, 21:40pm

Publié par Persone

La Cène "version HD, à la Da Vinci mode"

La Cène "version HD, à la Da Vinci mode"

Planète terre.

Epoque floue, à l’aube du petit tout,

Et du grand n’importe quoi…

 

Simon a 4 ans. Simon court partout. Simon appelait sa première nounou maman, alors maintenant il en a plusieurs, des nounous ! Simon casse tout, son papa aussi travaille beaucoup. Simon fait des caprices, Simon hurle, souvent.

Simon tape sa maman, fort.

Sous les étoiles ou à la maison, entre deux crises et lorsque les parents ont épongé, Simon est heureux !

A l’école ? Ça dépend de si sa maîtresse le comprend. Ce n’était pas le cas cette année, Simon est tombé sur une classe d’élevage intensif.

30 poulets de classe moyenne, un prof et un écran géant, OGM et conservateurs au menu !

Simon est malheureux.

 

Mais bon, on compense, on masque.

 

« Comment cela je généralise, on aime plus les caricatures en France ? J’espère au moins que vous n’étiez pas de ceux qui se prenaient pour Charlie ! »

 

Bon d’accord, on ne masque pas ! La poussière sous le tapis, nous, dans le meilleur des mondes, « on connaît pas » ! Disons plutôt que l’on s’adapte ! A la maison, on leur enseigne avec un gant de velours, un cheval et un piano, l’impitoyable bible de la domination. Ou, dans les foyers plus humbles, l’humble façon d’accepter notre sort tout en exigeant satisfaction, compensation, procuration.

Et à l’école ? On leur apprend à monnayer l’art qu’ils portent en eux, à économiser leurs efforts, à rentabiliser leur créativité.

 

Le père s’appelait Marc Aurèle, le fils Commode !

 

« Faut vraiment qu’il arrête de s’prendre la tête celui là, dira M. Toulmonde ! »

 

Vous croyez ?

 

Plus papy, plus mamie, plus papa et maintenant plus de maman non plus à la maison, mais au moins un écran dans chaque foyer dès les années 80 !

Et un dans chaque poche 20 ans plus tard !

Comme dirait M. Milton Friedman, une aubaine pour l’économie ! Si, si, je parle bien de cet économiste en vogue aujourd’hui, pour ses conseils (réellement) avisés pour l’Europe et la stabilité de sa zone monétaire.

Sous la loi du marché, compétences et performances sont louées, peu importe si dans le fond l’esprit est malade ! Je parle de l’esprit Friedmanien bien entendu, mais aussi de ceux de papy, mamie, papa, maman et bébé !

Ah, et ce brave Voltaire qui voyait dans le profit des échanges et la consommation, le tableau d’un monde plus décent, moins barbare ! Une belle méthode patriarcale, hormonale, devrais-je dire, de gestion des querelles de bac à sable !

Un monde moins barbare, certes ! Si l’on considère la guerre économique, la bombe atomique, l’hypocrisie et la violence en milieu tempéré comme un gage de paix et de sociabilité ! Mais plus décent, certainement pas !

 

Simon cogne sa maman. Fort.

 

Vous croyez toujours que je me prends trop la tête ? Ou vous commencez à comprendre ?

 

Il serait temps parce que  si on en croit la bonne conscience générale, bovinisée devrais-je dire, nous en sommes ici :

« Bah, c’est les aléas de l’évolution, mais ils sont forts nos p’tits, ils f’ront comme nous on a fait. Ils savent s’adapter ! »

 

Simon est malheureux.

 

Et moi, j’ai envie de dire à M. Toulmonde : « Oui effectivement ils s’adaptent ! Comme nous, devenus de parfaits consommateurs et producteurs dans un système de crédit consumériste dont les profiteurs orchestrent les créations et les destructions à leur guise, tels des dieux, dans l’olympe du darwinisme universel ! La belle affaire !

 

Et nos ados ? No problemo ! Eux aussi ils s’adaptent Gros ! Ouech !

 

Sortons-nous la tête du sphincter ! Nous plongeons dans un univers de prédation commerciale et de programmation socio-économique, un monde dans lequel chaque foyer est connecté et chaque rue tapissée d’affiches, pour nous rappeler que nous vivons sur Gunstreet, à Vice City et dans Porno land !

 

Et que c’est bon d’aimer sa ville © ! (© Voir le logo dans tous les Transporcs, ou sur le site : www.la-ratp-fait-voyager-les-vaches.com)

 

Ceci étant un fait, dans un monde aussi prédateur qui a besoin de moutons en quantité industrielle, OUI, l’absence parentale et la consommation font des dégâts ! Des dégâts qui relèvent d’un trauma qui aura des conséquences, comme en témoignent l’apathie et les addictions de nos nouvelles générations d’adolescents !

 

Soyons donc honnêtes, nous vivons encore comme des singes passant d’un paradigme à un autre, des singes se reproduisant « librement » dans la grande cage dorée de l’égo et de l’amour propre, un royaume dans lequel nous cherchons, non pas à pardonner, mais à excuser nos glorieux pères et ancêtres pour le monde charmant qu’ils nous ont bâti. Et ce faisant, nous nous excusons au passage de continuer à sacrifier nos ressources naturelles et notre avenir pour alimenter les flammes de notre industrie consumériste.  

Une belle civilisation ! Plongée dans une nouvelle catharsis de charlatans du futur ! Et pourtant, la méthode n’est qu’une vieille fumisterie sénile, entretenue par quelques vilains profiteurs, comme d’habitude !

Une fameuse cité dont les murs ne protègent plus que la vanité ! De hautes tours de cristal à l’ombre desquelles les singes glorifient leur passé et l’image des pères fondateurs tout en sacrifiant l’avenir de leurs enfants !

 

« Et puis quoi ? »

 

Honte à nous tous !

 

Un système de vie plus décent, plus universel, en trois phrases :

 

Le féminin dit : « je peux protéger la terre »

Le masculin rétorque : « je peux nous propulser vers le ciel, vers l’univers »

Alors, les hommes et les femmes protègent la terre, sans vénération, et pilotent ensemble un progrès durable et épanouissant !

 

Notre système (3 fois millénaire !) en trois phrases :

 

Le masculin dit : « Que Dieu le père me pardonne s’il existe, mais je veux conquérir l’univers »

Le féminin, lui, il ferme sa grande gueule !

Alors, les femmes et les hommes s’unissent dans l’absurde et la dilution de toute chose, appauvrissant la terre, cherchant à coloniser l’espace ».

 

Bref, passons !

 

Je vous ai parlé de Simon, qui fêtait ses 4 ans cette année, mais j’oubliais Pierre, qui attire les mouches cet été et surtout Marie, qui fêtera bientôt ses 45 ans, le 14 juillet justement ! Vive la république !

 

Voici son histoire :

 

Années 70, Marie a 5 ans, elle est heureuse! Son papa et sa maman sont jeunes médecins, l’un pour le corps et l’autre pour la tête ! Marie est en avance et elle joue avec des jeux d’éveil. La petite a un rapport très évolué avec son corps ! Et avec la nature aussi se rassurent les parents.

Pierre, lui, a 16 ans. Père militaire, mutilé par la guerre. La mère, elle, a couché avec l’ennemi ! Une histoire banale pour l’époque. Pierre ne profite pas trop du sexe, des drogues et du rock’n roll !

 

Marie grandit. Marie se sent seule. Elle a 10 ans, son papa et sa maman travaillent tout le temps ! Tu nous fatigue Marie !

Son papa va mal, très mal ! C’est sûrement de ma faute pense t-elle !

La maison a toujours ce parfum d’encens, la guitare d’Hendrix n’en finit plus de flamber, et dans la fumée des parents, Marie ne voit plus de rêve.

 

Les années 80 ouf ! Tout se libéralise et, par chance pour ces parents très tendance, l’imagerie révolutionne le corps médical et le corps érotique ! Papa va mieux. On gagne de l’argent, Marie en profite. On passe des vacances exotiques aux Antilles ! Marie s’éclate !

Marie a 15 ans, elle est violée.

Elle garde ça pour elle, des mois durant.

Elle en parle trop tard d’ailleurs, aux yeux de la justice.  L’affaire dérange, mais Marie et ses parents n’ont pas gain de cause, faute de preuves physiques constatables !

 

Dans les années 80, les femmes et leurs gros nichons ont gagné, on les appelle Monsieur ! Et puis on est à fond sur l’Ethiopie qui meurt peu à peu…. « Peu à peu !!!! » Disait la chanson ! Pour les problèmes de pédophilie ou autre, le droit des enfants, lui, devra attendre !

 

A 20 ans Marie n’a pas choisi la frigidité, ni la froideur d’ailleurs, elle parle comme les mecs et joue au flipper ! Ah, les années 90 !

 

God save Marc Dorcel !

 

Marie a fait confiance à un sale type !

Embourbée dans les méandres des notions freudiennes ? Baiser ou tuer le père ? Tout le monde en parle !

Chercher le mâle amant et protecteur, tester, comprendre, pardonner ? Se pardonner ? (…) A chacun son histoire !

 

Bref, Marie s’est liée au sale type ! Il insiste, elle refuse.

Il la tabasse, proprement.

Il insiste.

Et ils la baisent ! (soupir) Sans filmer cette fois, « une meuf à problème ça ! »

 

Ah, ces années folles ! God save Marc Dorcel !

 

Et bientôt, l’an 2000 ! Sur la planète terre, le climat s’affole, la température monte, un vrai paradis de mecs fraîchement civilisés ! Depuis une poignée de millénaires, donc.

 

Mais dis moi mon gars, elle s’rait pas un peu chaudasse ta copine ? Disent la plupart des mecs lorsqu’on leur présente Marie ! Même au boulot, quel que soit le boulot ! Faut dire, Marie, elle parle le camionneur, elle aime les flics, elle n’a pas froid aux yeux, de vrais yeux de biche… et un putain de cul !

 

Bonne année 2000 ! Marie ne vieillit pas, même dans sa tête, mais elle a passé les pires fêtes de sa vie, à 35 balais ! On lui a diagnostiqué une tumeur maligne !

 

Aux ovaires.

 

Elle est sous hormones, exténuée, nerveuse, et poilue ! Heureusement, le lendemain d’un réveillon de solitude, un collègue, Pierre, genre vieux solitaire vieille école, lui propose de passer boire un verre.

 

Cette fois Marie est surprise ! Pierre lui saute sur le poil !

Elle refuse, il s’enfuit dans sa chambre.

Et revient, à poil !

Il insiste, elle le repousse.

Porte ouverte, ouf !

 

Marie n’a pas oublié les failles de la justice et n’est pas du genre à l’utiliser pour briser un collègue qui au final, ne la pas violée ! Elle attend.

Pierre, loin de s’excuser, cherche à dominer. Tu parles beaucoup, mais tu n’es bonne qu’à écarter les cuisses ! Pierre perd les pédales. Mais il est son supérieur après tout ! Il en profite au passage pour la défavoriser et l’isoler sur le terrain.

 

Il l’évite ! Avec ses pattes arrières, comme un chien, il recouvre instinctivement sa merde.

 

Marie parle, légitime ! Mais quand elle s’y met, Marie parle à n’importe qui. Et la hiérarchie a de bonnes oreilles !

 

L’affaire dérange !

 

La hiérarchie et la DRH atteignent le sommet de leur incompétence ? Et alors ? On est à fond dans la com ! Attendons donc le prochain cycle et le retour de la fortune ! La poussière ? Sous le tapis !

 

Et après tout une allumeuse bavarde qui déblatère des propos  diffamatoires sur un agent parfaitement représentatif de son corps de métier… C’est assurément une affabulatrice !

 

Le fait qu’elle n’ait pas porté plainte le prouve indéniablement !!!!!

 

Ironie du sort, Marie avait encore agi trop tard pour quérir le bras sacré de la justice !

 

Tous de bons républicains, comme au temps de l’affaire Dreyfus pourrait-on dire, en remplaçant l’antisémitisme ambiant par le machisme ! Coupable Marie ! De diffamation ! On espère pour vous que vous n’allez pas porter ça aux tribunaux ma p’tite !!! 

Marie a pourtant un bon dossier, ils ne le savent pas ces idiots ! Mais avec les doutes auxquels la renvoie sa maladie, Marie se sent déjà morte !

Elle laisse tomber, la vie est trop courte !

Mais Marie continue donc de raconter son histoire à qui veut l’entendre, légitime !

 

Marie, après la fin d’un CDD précaire, peut retourner à sa quête de rédemption masculine.

La hiérarchie peut garder ses couilles, se rassurer de son patriarcat bienveillant et retourner à sa com.

Et les collègues mâles, eux, peuvent continuer leur train-train et surenchérir, de blagues en surnoms pornos à l’encontre de Pierre.

 

Pierre ?

 

Sa femme, moins vieux jeu que lui, ne pardonnera jamais.

 

Les années passent, Marie lutte contre la maladie et bataille encore contre son passé ! Comme un camionneur toujours, une clope au bec, pour remplacer le mec. Pierre, lui, n’a plus que son chien, qui vient de mourir, et sa fille, qui vient de quitter l’armée.

Après avoir subi un viol.

 

Cet été 2015 s’annonce chaud !

 

Mois d’août, moiteur, bronchite et pollution. Chez Pierre, il fait froid ! Le petit chien est mort. Pénombre et silence, on entend à peine, entre les bourdonnements de mouches, le grincement d’une corde. A son extrémité basse, Pierre se balance doucement.

 

Son cadavre commence à sentir, après 35 ans d’honnêtes et loyaux services !

 

Cher M. Toulmonde, vous avez raison, je me prends trop la tête ! Gavons-nous tant qu’il en est encore temps !

 

Très chers singes, très chères guenons : Vive la république des vainqueurs, vive le cyber futur, aimons notre époque… et ses bons vieux paradoxes !

 

Allez dire ça à Pierre ! Ou à sa fille !

 

Alors quoi ?

 

Vous pensez toujours que les petits traumas de nos têtes blondes à 4 ans, ne sont que des détails, sans conséquences ? De notre époque, sans conséquences ?

 

Bah, après tout, tout cela n’est que faits divers et compagnie !

 

Nous ne vivons pas dans un monde écrit et dessiné par le mâle, nous respectons notre planète et épanouissons nos femmes et nos enfants, il n’y a pas d’affaire Dreyfus concernant le féminin, tout cela n’est que faits divers et compagnie.

 

Bientôt la rentrée 2015 ! Espérons en tout cas, que Simon aura une maîtresse plus attentive et que notre bon gouvernement aura accouché de bonnes réformes pour nos bollos d’ados !

Détail de la Cène de Léonard De Vinci (à la droite de Jésus, notre gauche, donc)

Détail de la Cène de Léonard De Vinci (à la droite de Jésus, notre gauche, donc)

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 > >>