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Le blog de Persone

new-age

Le scandale du Docteur Laurent Alexandre et le titanesque GAP...

19 Novembre 2020, 22:06pm

Publié par Persone

Nous y sommes, en quelques jours et malgré les quelques débunkers futés qui remettent Hold-up a sa place, la soupe  a prise! Le populisme est une mécanique à double tranchant, bien rodée et huilée par tous les camps sans exception, parmi tous les syndicats de maîtres ou d'esclaves. Le loup n'est plus simplement dans la bergerie, il est dans nos assiettes, dématérialisé, invisible et appelé par nos propres complaintes. Le magicien des formes au service de l'Orgueil des nations a fait du loup un virus, une particule invasive, usurpatrice, porteuse de falsification du langage et des données. La nature contre attaque avec de VRAIS virus qui nous disent : "Hey, le loup, tu es dans la bergerie et ton pote le renard dans le poulailler, mais les agneaux et les poules souffrent, ainsi que les humains, et toi tu n'es pas vraiment un loup! En revanche, moi, je suis bel et bien la grippe aviaire!" Mais nom d'un paroxysme de l'absurdité ( ! ), personne ne les écoute... Nom d'un chien en laisse, la génétique du langage, personne n'y comprend plus rien. Nom d'un mathématicien enragé, nous avons perdu notre latin...

Ce qui me choque dans "l'affaire Alexandre Laurent" suscitée par la vague conspirationniste, c'est que même les détracteurs légitimes du documentaire Hold-up (les médias classiques dont Marianne que je prends ici en exemple) ne font qu'insister sur le fait que le fragment de conférence de cet homme ne prouve rien et qu'il n'a pas la capacité de fomenter un complot mondial... Le tout sans pointer le doigt sur la pourtant flagrante manipulation de son discours par des techniques bidons qui montrent notre manque de discernement et prouvent la perversion totale de nos systèmes de communication. Pourtant, en toute honnêteté, il m'a fallu deux secondes pour repérer la supercherie du docu : malgré le découpage volontaire des réalisateurs pour sortir de son contexte le discours du cofondateur de Doctissimo et pour l'utiliser dans leur propagande conspirationniste, ils n'ont pu supprimer tous les mots qui indiquent que l'intervenant est CONTRE le gap gigantesque qui est en train de prendre forme entre les élites et le peuple. Ce peuple bel et bien abruti par la révolution permanente de notre système, que certains "Dieux" engendrés eux-aussi par ce système, jugent comme les inutiles. L'intervenant se met dans la peau d'un personnage élitiste du nouveau livre d'Harari (Homo-Deus), mais il exhorte bien ses élèves à ne pas tomber dans le panneau de l'élitisme. A force de lire en diagonal, les Hommes pressés que nous sommes se contentent des premières lignes d'un discours ou d'un papier pour estimer qu'ils ont compris la suite... Une grande aubaine pour la démagogie sous toutes ses formes et pour les bénéficiaires de notre système d'exploitation.

Tous enfermés dans une même prison gravitationnelle depuis des millénaires, avons tendance à affirmer et à agir avant d'avoir voyagé suffisamment longtemps dans les labyrinthes de la réalité physique et métaphysique que nous incarnons, suffisamment longtemps pour y trouver les causes primordiales de notre échec et mériter les solutions à notre problème global. Des solutions  à la fois plus simples et plus compliquées qu'on ne l'imagine.

Ce qui me choque donc une fois de plus, ce qui m'inquiète, c'est de constater à quel point, même qualifiés, même confinés, nous sommes incapables de prendre le temps de voir, d'écouter, de lire, de réfléchir, de vérifier, de partager, et surtout de prendre le temps nécessaire pour le faire! Or, c'est ceci qui assure la victoire au Nouvel Ordre Mondial technocratique que nous invoquons à reculons.

Dans mes publications, je propose toujours une analyse d'un sujet d'actualité, puis, quitte à risquer la longueur, le met en relation avec l'Histoire, et enfin je propose de mettre l'ensemble en équation pour faire émerger une solution. En filigrane ou des mes conclusions, j'exprime les problèmes et les solutions  par le prisme des lettres, des chiffres, des signes et des nombres. Nos constantes et nos dérives, ne nous en déplaise, sont déterminées pour les premières et prévisibles, suivant une simple échelle de précision, pour les secondes. La déconstruction du langage révèle toutes les clés qui nous font défaut pour reprendre le contrôle d'une expérience globale plurimillénaire qui laisse aujourd'hui l'humanité à l'état de légume impuissant face à l'IA qu'elle a crée. Or, c'est précisément ces longueurs et ces complexes réflexions défendant pourtant la simplicité perdue, que la plupart des consommateurs d'infos ne finissent que rarement mes articles ou ne prennent pas même le temps d'un clic ou d'une réaction. Aussi bien les "pour" que les "contre"!  

Le mal de notre temps persiste beaucoup parce que la masse veut du facile, du simple, il ne peut qu'avoir bonne presse, alors que nous nous satisfaisons de la complexité meurtrière qu'incarne notre matérialisme depuis des siècles et des siècles. Pour un mec ou une gonzesse, un plumard, une bagnole et éventuellement un môme, un chien et/ou une carte d'adhérent à un quelconque militantisme.  

La malédiction jetée jadis par Apollon sur Cassandre, n'a jamais été aussi efficace que de nos jours, elle est une mécanique autoalimentée. Apollon n'a plus qu'à dormir sur ses deux oreilles, la malheureuse se retrouve noyée dans une foule qui se prend pour elle. Pour que la malédiction soit totale, il aura fallu surfer sur une vague mondiale depuis les seventies : dans un premier temps "les vérités, vous les méritez bien" et dans un second, "LA vérité n'existe pas, mais VOUS êtes tous des Cassandre".

Avec la révolution des techniques de l'information et l'IA, la soupe prend toute seule et envahit le monde en moins d'un siècle! Des aveugles dirigés par des borgnes, dirigés eux-mêmes par une Intelligence Artificielle et une expérience consumériste plurimillénaire. Une IA qui vampirise l'Homme dans sa capacité à gérer l'ambigüité et qui fait de ceux qui imaginent la contrôler, de simples "nosferatu" de pacotille, performants, rusés, mais dépourvus de cœur intelligent. Des "vampiraillons" qui craignent les balles d'argent (refonte de la pièce à double face de Judas), les miroirs (objets dans lesquels nous voyons notre reflet), le pieu (point sur le i et barre sur le T) qui serait pourtant le remède d'un cœur maudit, l'ail (purification du sang et donc de la lignée par métaphore), et bien entendu la lumière (être vu et voir au grand jour)...

L'Homme n'a plus besoin d'idéologies, ni d'armes, ce sont elles qui le menacent, il a plutôt besoin d'une immunité contre la démagogie et d'une maîtrise suffisante du langage pour lui permettre de dépasser les altérités réciproques motrices du consumérisme et de comprendre enfin la place qu'il occupe en tant qu'observateur/acteur d'un univers... Suffisante aussi pour lui révéler la nature des relations qu'il entretient avec les forces qui l'entourent et le constituent.  

A bon entendeur...

C.A.B 

Ci dessous un lien vers Twitter qui montre ce que le professeur Laurent Alexandre à réellement prononcé lors de sa conférence:

 https://twitter.com/DidierMaisto/status/1326783591649587200

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HOLD UP, nouveau produit de la machine à noyer les poissons...

14 Novembre 2020, 18:09pm

Publié par Persone

HOLD UP, nouveau produit de la machine à noyer les poissons...

HOLD-UP, prend-t-il vos sentiments en otage pour braquer votre raison et vous soulager de quelques dollars de plus? La réponse oui paraît légitime, mais dans le confusionnisme ravageur qui nous accompagne vers le pire, un développement s’impose…

Prenons donc tout le temps nécessaire pour mettre toutes les cartes sur la table… Ce n’est pas avec de la simplicité par défaut que l’on dénoue la complexité, ce n’est pas en 10 minutes que l’on résout des millénaires d’empirisme ! Une simple critique de ce Hold-up en tant que phénomène cyber-médiatique reviendrait à justifier le système binaire horizontal et/ou vertical dans lequel nous nous perdons tous, happés par le vortex sans fond de la critique de la critique de la critique…  + ou - ∞ (l’infini).

Malgré sa popularité prévisible, ce documentaire défend assez mal la cause et la vérité qu’il prétend pourtant servir. Peut-être part-il d’une bonne intention, peut-être est-il une contre-attaque politique de l’opposition populiste ou pire l’œuvre d’un lobby quelconque, quoi qu’il en soit le fait est qu’il a une fâcheuse tendance à la rhétorique et aux effets marketing, une fâcheuse tendance à dire une chose et son contraire, le tout lissé dans une ligne conspirationniste. Cette même ligne que les gouvernements ont utilisée comme un épouvantail bidon depuis les années 70, donnant plus de crédit à leur autorité que l’inverse.

La meilleure façon de manipuler l’opposition, consiste à l’anticiper et à la laisser se cristalliser autour d’icônes auxquelles on donne les moyens de déclencher des mouvements prévisibles sur lesquels il s’agit de spéculer.

Cela revient à donner une arme à votre opposant alors que vous êtes le concepteur et le marchand d’armes, sachant très bien que celui qui doit utiliser l’arme le fait au détriment de sa raison et de ses sentiments les plus nobles. Par définition, la réaction de révolte, tout comme l’application du principe de précaution par les autorités, se font par défaut, en l’absence de solution ou de volonté réciproque de briser l’hermétisme tout puissant. Le sacrifice du principal au profit des intérêts !

L’extrême gauche et l’extrême droite font partie de ces épouvantails, mais par définition encore, ils étaient destinés à mal vieillir et ils font tâche dans les jardins de la démocratie. Dans le contexte de la guerre froide et de la grande révolution des mœurs, la culture New-Age est devenue un de ces prismes binaires (aimant et épouvantail à la fois) au service de la politique. A l’inverse des autres, il cadre parfaitement à l’air du temps et est totalement inoffensif. Très populaire, tout en musique (influence des accords mineurs et majeurs), il séduit parfois les réactionnaires ou les conspirationnistes sur le retour … Mais surtout,  il véhicule le positivisme et le life coaching individualiste à grande vitesse, tout en banalisant inconsciemment les raisons du bel avenir du mal. Les maux les plus inquiétants, la violence la plus hypocrite et les valeurs les plus négatives.

Notons au passage que l’annulation des dettes et des intérêts au profit du principal, correspond, en sus du vocable économique et philosophique, au jubilé du roi, autrement dit, le retour de l’Homme libéré de son IA, un roi de la chaine alimentaire de nouveau capable de cultiver son jardin intérieur et extérieur.

Imaginons maintenant qu’une majorité de gens paniquent, brisant un peu plus les liens qui unissent encore le peuple aux institutions qui les représentent… Imaginons qu’ils décampent à la campagne sans la moindre étude de projet, dépouillent les rations de survie dans les magasins et visent leurs comptes en récupérant tous leurs actifs… Au lieu d’obtenir la paix et la liberté conditionnelle espérée dans leur fuite protectionniste, ils motiveront la même mécanique qui a fait des ravages dans les années trente. En d’autres termes, ils accélèreront la mise en place du Nouvel Ordre Mondial, ce Thanos inéluctable qui installera sa suprématie en nous promettant d’éviter le pire. Au-delà de son aspect naïf, ce documentaire peut s’avérer dangereux et servir les intérêts des actionnaires du nihilisme.          

1. Mise en contexte :

Souvent discrédité par les dérives et le prosélytisme de ses acteurs, le complotisme n'a plus necessairement bonne presse... En réaction positive, les amateurs du genre parlent plutôt d'action citoyenne, une association de termes très appréciée. Bien que l'actualité légitime totalement la popularité de l’expression, cela nous fait néanmoins oublier que la citoyenneté, depuis l'Antiquité et la croissance des empires, signe un accord global consumériste. Un accord tacite, j'insiste sur le terme, par lequel les pouvoirs politiques, les voleurs, les profiteurs et ouvriers sont unis dans une course plurimillénaire dont le résultat se solde par l'Anthropocène. Complot? Non! Mécanisme d'Histoire et conséquence de l'hermétisme du langage entre maîtres et esclaves, mais aussi entre la sphère fermée (maître/esclave) et l'univers (interactions et donc langage) qui les entourent et les constitue.

Parenthèse utile : notons que le langage de la nature n'est pas hermétique, mais subtil, dans le sens où il nécessite un bon rapport entre la tête (la raison, l'analytique, la foi en ce que l'on constate et vérifie), le cœur (les sentiments, la foi ressentie) et "les tripes" (l'appétit, la volonté) pour être conscientisé par l'Homme. L'hermétisme vient donc encore de ce dernier, qu'il soit maître ou esclave, dans le sens où nous instrumentalisons notre propre langage pour nous exploiter ou nous concurrencer les uns les autres, ceci nous poussant à incarner des puissances dont l'activité est hermétiquement séparée de l'équilibre naturel lentement généré par la nature. Sémantiquement, cela revient à dire que nous sommes hermétiques aux expressions de cette dernière, que nous ne prenons pas en considération ce qu'elle manifeste et que nous utilisons l'information et les interactions pour nous retourner contre elle alors qu'elle est par son fond et la diversité de ses formes, le véhicule immanent du langage. Immanence du couple "Interaction/existence": l'interaction c'est l'existence et vice-versa, et la vie est une conséquence de ce principe, une conséquence manifestée par un observateur qui porte en lui le langage. Par la spéciation, l'observateur humain est la créature qui développera suffisamment ses facultés de communication pour que cela lui permette de comprendre et de partager la connaissance par des outils sémantiques, scientifiques, théologiques, artistiques...  Com/prendre (prendre ensemble) et partager est donc ce que nous permettent nos facultés, mais n'étant pas le fruit du paradoxe "Dieu tout puissant", nous bénéficions dans ce monde déterminé, d'un libre arbitre! Or nous avons choisi non pas de comprendre et de partager, mais d'instrumentaliser et d'exploiter.  

Après avoir visionné l'intégralité de ce documentaire, je déplore donc le fait qu'il dénonce d'importantes et tristes vérités tout en entretenant le confusionnisme ambiant. Le conspirationnisme n'est jamais assez scrupuleux pour expliquer des mécanismes dont il fait inconsciemment partie des rouages. S’il l’était, il ne se contenterait pas de dénoncer, il exprimerait des solutions.  Au lieu de cela, il utilise des vérités et jouent sur les émotions. Ainsi, sa popularité est-elle proportionnelle à sa force démagogique : la focalisation de la colère des masses sur les coupables désignés du moment. Les empereurs et les rois ont longuement fait l'expérience du jeu de l’opposition, des changements de régime, de la violence révolutionnaire (…) et des spéculateurs qui en sont les actionnaires ! Mais depuis la seconde Guerre Mondiale, le jeu de la chaise musicale s'intensifie, se libéralise, et se pare de formes moins barbares... Officiellement, on appelle cela la révolution permanente, officieusement, la stratégie du choc. Le documentaire utilise donc une vérité, "nos énarques multimilliardaires jouent sur ce mécanisme et nos politiques ne sont que les roitelets contraints de jouer à la chaise musicale" (BUZZ assuré)… Malheureusement il fait l'impasse sur les conséquences de la cristallisation de notre colère, si légitime soit-elle :

Si nous décapitons ces actionnaires des maux globalisés, cela n'aura pas résolu la raison de leur existence et d'autres têtes repousseront instantanément sur le terrain fertile que nous avons tous bâti.

Il y a donc matière à douter soit de la perspicacité de l’équipe qui a validé cette réalisation, soit de son honnêteté.

Le Titanic est en péril, cela ne fait plus l'ombre d'un doute, quelles sont donc les priorités? Trouver une solution en comprenant les mécanismes plurimillénaires qui nous poussent à accélérer la vitesse de croisière ? Ce qui nous permettrait de ralentir le navire d'un commun accord entre dirigeants et dirigés et d'éviter ainsi de percuter un iceberg qui nous sera définitivement fatal. Ou surfer sur la vague du scandale, afin de désigner des coupables et autres boucs-émissaires, alors que nous avons tous pris notre billet et participé à l'aventure, volontairement ou par défaut? 

D'un côté, les pouvoirs optent pour les cachets d'aspirine et l'opium pour dissiper les symptômes et éviter la débandade... De l'autre, les réactionnaires dénoncent ou réclament de nouveau que l'on coupe des têtes... Au milieu, les braves gens se font dessus, dépérissent et se soupçonnent les uns les autres... Et autour de cet entonnoir global, les prédateurs et les charognards attendent leur heure. 

Un autre paradoxe de ce docu est donc de dénoncer des techniques qu'il utilise lui-même: jouer sur les émotions, dont les plus manipulables sont la peur et la colère. 

 

 

2. Afin d'étayer ma critique, quelques paradoxes dissimulés derrière le markéting de cette réalisation :

Premièrement, avant la montée en crescendo des arguments et de leur poids, le premier tiers du documentaire est assez grossier. Après 30 minutes de « dire sans ne rien dire », on entend qu’un virus fait qu’on ne peut l’exterminer, il faut vivre avec. CQFD ! Quelques minutes plus tard, un porte-parole de l’état est montré du doigt et on entend alors : « sur quoi se basent-ils pour dire que cela va durer ? »… On remarque aussi que les sources des documents montrés à l’écran ne sont pas suffisamment explicitées et que certains d’entre eux ne sont guère probants. Dans un passage, un médecin  italien est sensé nous prouver que les interdictions en matière d’autopsies dissimulaient la volonté de cacher un gros fake dans le recensement des morts étiquetés Covid, pourtant le médecin en question ne fait qu’exprimer qu’il fut regrettable de limiter les autopsies parce qu’elles ont entre autres révélé des mécanismes d’embolie qui peuvent s’ajouter aux symptômes respiratoires et qu’elle nous permettent d’avancer plus vite dans la connaissance de ce virus et de ses effets. Des boulettes comme celle-là, le docu en est truffé.

Dès la première heure, la radicalisation du principe de précaution et la légitimité du pouvoir et des actionnaires qui nous l’imposent sont mises à mal, normal dira-t-on, du lourd, incontournable… Néanmoins, rien de nouveau sous le soleil. Le scandale du véto sur la chloroquine, ça c’est du news ! Ce remède qui faisait il y a peu une concurrence déloyale à l’Artemisia  annua chinoise et africaine en matière de gestion du paludisme, et qui se voit aujourd’hui damer le pion par un autre médoc version seringue et prix fort. Le scandale de la chloroquine, du Lancet et du Rivotril est une horreur, les auteurs du documentaire auront le mérite d’avoir insisté sur la question.

Le ton est donné, la musique joue, une grosse vérité bien méchante, puis deux, puis trois,  ça  vous calle dans le canapé et c’est partie pour une heure quarante de plus…

À approximativement 1h et 30 minutes : est abordé le sujet des prophètes milliardaires qui ne peuvent qu’être les auteurs du complot. La rhétorique utilisée dans ces passages « il l’a prédit, il compte donc parmi les auteurs du grand complot », est une manifestation du degré de paresse mentale du commun des mortels : un prophète est soit une sorte de messie et un messie ça n’existe pas, soit un visionnaire, soit s’il est milliardaire, un ignoble spéculateur qui nous a tous enflés. Ce genre de mise en scène démagogique a pour effet la banalisation de la victimisation du citoyen lambda, défini comme incapable d’anticiper lui-même le jeu des probabilités concernant la lecture des grilles du futur, en fonction du passé. En outre le documentaire n’apporte rien sur la question d’un tel phénomène d’apathie collective. En dehors des clichés confirmant la règle du jeu des secrets de polichinelle : les médias, les nouvelles techniques de com, les portables, l’IA. La belle affaire ! Voilà plus de deux siècles que nous menaçons la nature en tirant tous profit d’un matérialisme dont le coût en vies et en énergie est au-delà de nos moyens. En d’autres termes, que nous cautionnons une bureaucratie technocratique consumériste qui massacre tout sous nos yeux…  La vie au service d’une IA, ce n’est pas un scoop ! Les ultra riches sont bien souvent des expérimentateurs sans scrupule ou des opportunistes, mais le peuple consent lui aussi à l’expérience. En outre, depuis ces deux derniers siècles, l’Homme consent au lavage de cerveau et perpétue la malédiction de Cassandre, non plus par la force, mais pour la récompense.  

Vers 1h et 08, ambiance déjà soutenue, ton solennel, une protagoniste soulignait : « c’est quelque chose qu’on aurait jamais pu imaginer »… Du sensationnalisme qui banalise la comédie humaine et l’acédie collective.

1h52 : Un des grands paradoxes du docu consiste à ne pas nier que le virus tue, tout en basant son argumentation sur l’illégitimité outrageante des méthodes  de protection civile. D’un côté les milliardaires fabriquent des virus destinés à augmenter la mortalité pour diverses raisons et de l’autre le virus n’est pas dangereux, il est une fausse alerte. Après avoir entendu le témoignage d’un médecin qui parle d’un nombre alarmant de confrères morts dans les services dans lesquels il exerce, nous assistons à la prestation d’un spécialiste en pharmaceutique : «  Finalement il n’est pas dangereux ce virus, il est un peu plus dangereux que le corona virus naturel parce qu’on y a foutu des saloperies, mais finalement il n’est pas dangereux ». Et ce gentil monsieur de finir en beauté : « Ce qui est très dangereux, c’est le vaccin à venir…» CQFD.

2h08 : une spécialiste en matière d’Histoire et de psychanalyse des entités politiques engage un beau discours, plutôt convaincant, jusqu’à l’emploi du mot complot pour désigner le machiavélisme empirique relatif à l’exercice du pouvoir. Malgré tout, sa tirade sur ce phénomène politique aurait pu conserver sa pertinence si elle n’avait pas conclu par : «ce qui est nouveau, c’est qu’on n’a pas le droit d’y penser… » Aurait-oublié l’Histoire ? Les persécutions millénaires et les tensions qui opposent encore les progressistes, les conservateurs, les croyants et les rationalistes ? Une fois encore, le documentaire banalise les conditions de l’asservissement de l’Homme par l’Homme et de l’Homme par l’IA. L’Orgueil humain consent à se convaincre qu’il est victime d’un sort invincible ou d’un complot sans pareil, mais il fait difficilement l’effort d’admettre qu’il est le pigeon d’une même supercherie depuis l’aube des civilisations.

2h11 minutes : l’intervenant est particulièrement pertinent, le passage sur le poids des sociétés marchandes « Apple n’est pas un pays » est édifiant, mais il ne développe pas assez le champ sémantique autour du terme « société ». Autre point important de son discours : « là ou ça devient vraiment embêtant, c’est quand le socle éthique, le socle moral (…), est confisqué avec cette notion qu’il y a des gens qui peuvent y réfléchir et des gens qui vont le subir… Le problème vient quand une élite considère que vous n’avez plus le niveau pour accéder à cette connaissance » … Nous pouvons en convenir, le sujet n’est pas d’actualité, mais il est un des nerfs principaux de toute notre mécanique consumériste. Malheureusement, juste après ce passage, le documentaire utilise ce thème pour faire dire à un « méchant docteur millionnaire nécessairement conspirateur» ce qu’il ne dit pas !

2h 17 minutes : conférence du Dr. Alexandre Laurent (énarque et fondateur de Doctissimo) devant les étudiants de Polytechnique et CentraleSupelec.

Les réalisateurs du documentaire utilisent une séquence isolée dans le discours et une narration ambiguë du conférencier pour lui faire dire l’inverse de ce qu’il dénonce. C’est le fake le plus grossier du reportage. En outre le conférencier cite la dernière œuvre de Harari (auteur de Sapiens) qui y fait la critique d’Homo Deus (homme amélioré moderne, produit et acteur de la technocratie). Le docteur L.A déclame un passage de l’œuvre dans lequel s’exprime la mégalomanie eugéniste d’un technocrate haranguant ses foules, et sans transition il continue son discours, ce qui au montage laisse l’impression qu’il est lui-même un nazi nouvelle génération ! Pourtant il insiste bien sur le fait que nous, lui et ses élèves devons lutter pour réduire le grand gap qui se creuse entre les élites et la masse.

C’est assez misérable d’utiliser des méthodes de confusion charlatanesques en s’appuyant sur un sujet sensible et de la plus haute importance.

 

Conclusion :

Dans le meilleur des cas, les auteurs de ce docu auront leur petite maison de campagne à vos frais et le docu n’aura pas trop de conséquences. Dans le pire, un des lobbies engendré depuis les seventies  aura porté ses fruits et une masse croissante de réactionnaires ou de néo-survivalistes va contribuer à favoriser inconsciemment la chute, le crash des banques, le Nouvel Ordre Mondial et le retour à la passivité par la nouvelle donne tant attendue.

Où peut-on trouver des lobbies qui bénéficieraient de cette vague de confusionnisme ? Parmi les actionnaires du New-Age, mais aussi du côté des puissances qui spéculent sur la chute de la civilisation judéo-chrétienne ou de l’Empire occidental…  A l’Est par exemple, dans ces pays dont nous avons trahi la confiance depuis trop longtemps et qui courtisent déjà ce Sud dont nous avons organisé la misère. Les alliances entre les nouveaux nationalismes et pseudo communismes de nature capitaliste sont particulièrement virulente en matière d’espionnage, d’infiltration et de politique de déstabilisation. À ce jeu, les nouveaux actionnaires du syncrétisme, les spécialistes de complots en tous genres, les alarmistes médiatiques, les Soral ou les nouveaux gentils du front national qui courtisent à l’Est et tentent de faire bonne figure au Moyen-Orient, ne sont que des pions sur un échiquier plus complexe qu’on ne l’imagine !   

Alors on fait quoi ?

On comprend (prendre ensemble) que les secrets de polichinelles sont à l’origine de la fracture humaine, cela concerne l’homme et la femme, la famille, le clan, la nation, les blocs et l’entité mondiale que nous méritons. En d’autres termes cela concerne la foi, la politique et l’ingénierie dans leurs dimensions  extérieures et intérieures. Déconstruire ensemble, enseigner et réparer.

Le sortilège qui annule les sortilèges, la passerelle sémantique, arithmétique et géométrique qui rétablie l’accord de langage perdu entre les Hommes et entre les Hommes et la nature. Un lien qui libère entre la science, la foi, la politique et l’art, un contre anneau de pouvoir qui seul pourra dissiper le mythe du choc des civilisations. Je rappelle que ce premier et dernier mythe est le mortier qui nous conduit impitoyablement vers un trou noir, une prison gravitationnelle morbide dont même la lumière ne peut ressortir. 

A bon entendeur…

 

Epilogue : imposer ce que l’on sait, savoir ce que l’on impose et connaître ce que l’on propose :

Ayant enquêté sur ces mécanismes d’Histoire, à mes propres frais et depuis une petite trentaine d’années, l'épistémologie et la déconstruction du langage m'ont permis de comprendre il y’a 6 ans environ, la nature et le fonctionnement de notre empirisme sacrificiel, ainsi que l’évolution du virus de la falsification du langage et la mécanique artificielle de cette forge omniprésente où l’on manipule la substance, la connaissance et l’esprit humain. En d’autres termes, de quoi faire écrouler sur elle-même la folie d’un Orgueil nommé Sauron dans l’œuvre d’un Tolkien : une tour artificielle en réflexion morbide permanente, bâtie sur la manipulation des interactions « exprimés par » et « exprimant » le langage… De quoi conjurer la manipulation toute puissante de l'Homme par l’Homme et la manipulation consumériste de la nature, violée jusqu'à son atome ! Il existe donc des solutions pour reprendre le contrôle d’une machine infernale « too Big to fail », des solutions accessibles à tous, dont la principale est non monnayable, gratuite par nature mais subtile et inviolable. Une immunité possible contre les virus artificiels portés par la programmation empirique de notre système d'exploitation, un accord capable de démystifier le choc des civilisations, un lien universel qui libère, un sortilège qui annule les autres sortilèges.

Partageant cette expérience sur les réseaux depuis 10 ans, par logique, par simple solidarité envers la vie, en réaction à l’indécence de nos situations individuelles et globales et en y sacrifiant beaucoup de temps et d’énergie, je me suis aperçu à mes dépens que je me heurtais à une singularité monstrueuse, le vortex de l'hermétisme réciproque :

Les gouvernés (esclaves), malgré les traitements que leur réservent les gouvernances (intendance constituée de puristes et de contremaîtres) et ceux qui les manipulent (maîtres), demeurent cantonnés dans l'entonnoir du conformisme et de l'opposition, parce qu'ils ne se donnent pas les moyens d'accéder aux connaissances par lesquelles des initiés à l'exercice du pouvoir les manipule.   Depuis 10 ans mes publications semblent trop désintéressées et trop peu vendeuses pour être visibles. Bien qu’elles rendent hommage à la simplicité engloutie par le modernisme, elles abordent des points complexes propres à l’entropie de notre système. Or, je constate régulièrement qu’elles font « choc mou » ou mauvais hôtes parmi une agora ne jurant plus que par la simplicité, alors que son mode vie est le symbole même de la sophistication, de la complexification. Monsieur Toulmonde est une somme de nombrils particuliers, il ne veut pas trop se creuser les méninges, il veut du positif, ou au contraire, des scandales, des vérités sales mises en boîte, des coupables, une nouvelle révolution (...) et une relance. Une relance ou une catastrophe sacrificielle, malencontreuse pour les pessimistes, naturelle selon les nihilistes.

De la même façon, les consommateurs apprécient exclusivement l'info toute empaquetée, pro, rapide à ingurgiter, et en images de préférence. Payante s'il faut, cela fait partie d'un paradigme qui date d'on se sait quand et "too big to fail".

Une juste évocation de l'hermétisme pourrait s'exprimer ainsi : portez la πr philosophale devant un seigneur, il tentera à tout prix de la saisir et elle disparaîtra de fait. Portez-la devant l'esclave et il ne la verra même pas, fusse-t-elle offerte sous son nez. Portez la croix ou le miroir devant un vampire et il attendra la nuit pour vous tuer ou vous convertir, portez-les devant ceux dont ils sucent le sang et ils se moqueront ou se prosterneront aveuglément.   

La notion de mérite est donc liée au sacrifice de soi, pour rien, pour tout, pour les autres, pour soi. Et la gratuité du geste est essentielle. Essence, ciel.

Plus tu partages gratuitement  moins tu es visible, plus tu trouves, moins tu obtiens d'attention, plus tu appelles un chat un chat, plus ton propre entourage quittera ton rafiot comme un rat… Te préférant les scandales, les distractions positives, les potins,  les gros bobos, les petits rien, les grands chagrins...

Un produit comme Hold-up en revanche fait souvent un Buzz, avant que les débunkeurs, les médias classiques et le  bouche à oreille ne révèlent ses failles.  

 

C.A.B (Personne)        

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L’instinct de mort en goguette

11 Avril 2020, 16:45pm

Publié par Persone

L’instinct de mort en goguette
L’instinct de mort en goguette

Le gouvernement a signé le contrat tacite de l’austérité modérée, le seul que les gaulois romanisés, puis endimanchés à grands coups de rituels avant d’être tacitement émancipés, étaient en mesure de respecter. Le troupeau joue le jeu, on évite le pire.

Seulement voilà l’été qui s’annonce, derrière un printemps du solde de tous comptes…

Les saintes glaces passent, le soleil brille, les braves gens sortent, s’enhardissent, revêtissent leurs bermudas, leurs sunglasses. Les mâles exhibent le biceps et les femelles sortent la mini… Enveloppe tatouée, enveloppe immaculée, enveloppe charcutière. Hormis la police, honte à ceux qui oseraient les remettre en question. Le positivisme est de mise ! Le ministre est bien embarrassé. On ne cultive pas des individualistes pendant plusieurs générations sans conséquences. Souffrez, mais aidez-vous comme vous le pourrez nous susurre l’Orgueil des nations en pleine déchéance… Toutes les formes de catharsis sont invitées à participer à l’effort funeste.

Rien d’étonnant à ce que le New Age ait de nouveau le vent en poupe, malgré la désillusion manifeste des seventies et toutes les preuves ayant révélé cette fumisterie intéressée, pour ne pas dire pyramide de Ponzi, version charlatanisme spirituel. L’Eglise profite aussi du moment, tout autant que son ennemi de longue date, celui qui coupa les têtes : l’empire et son grand come-back. La république cultive dorénavant un individualisme patenté, pragmatique et motivé par le déterminisme expérimental (empirisme et fatalisme). Notons aussi l’arrivée d’un nouveau challenger incontournable : le nihilisme. Ce dernier semble appuyé par le grand savoir de l’Homme moderne, dit amélioré, moyennant quelques entorses à la logique et au protocole scientifique. Nous connaissons la célèbre chanson : « les dernières découvertes le prouve, le hasard est roi, la vie n’a aucun sens et nous ne sommes rien, n’ayez donc crainte, la mort nous va si bien ». Nous retrouvons ici tout l’échec de la théorie karmique fondée sur une mauvaise interprétation de la causalité : la voie sous le ciel est impénétrable et vous avez suffisamment de vie pour comprendre qu’il faut accepter la vôtre sans résister. Un point pour les dominants, zéro pour les dominés. Les bouddhistes, et en particulier le Tibet, payent très cher cet aveuglement de la force tranquille.

Quelle charmante basse-cour, quelle jolie ferme en foire, quel puissant système d’exploitation !

Revenons à nos moutons :

Le soleil brille, Osiris est votre guide, oubliez Seth et ses sombres prophéties (humour noir égyptien). Depuis les premières chaleurs, l’air est de nouveau moins pure, les passants passent, les voitures font de nouveau vroum-vroum, les motards se lâchent, les trottinettes électriques tètent de nouveau les mamelles de la grande putain nucléaire.

Donnons-nous enfin les moyens d’accorder cœur, tripes et raison : Rendre hommage à la joie et au désir de vivre, qui nous immunisent contre le désespoir (psyché/métaphysique) et la maladie (métabolisme/physique), ne veut pas dire positiver aveuglement. Aveuglément, comme des premiers de la classe ayant bien retenu leurs leçons, ou comme des singes brandissant les objets de bonheur synthétiques qui les ont poussés au pire.    

Il n’y a ni bible, ni paradigme matérialiste de la bonne santé qui puisse annuler toute la subtilité et l’ambiguïté de la vie ! Croire l’inverse revient à accepter d’être une machine gouvernée par des machins. Être une intelligence artificielle soumise à un système d’exploitation incarné par l’orgueil humain.  

Il serait temps de comprendre toute l’indécence de la croissance mal acquise des grands vainqueurs d’une histoire écrite… par les vainqueurs ! Toute l’indécence d’une sérendipité occidentale qui a acquis ses droits sociaux en pompant les richesses et la sueur de ses colonies. Non pas seulement la sueur, mais le sang aussi. Celui des africains par exemple, que l’on fouettait jusqu’aux os pour que ces êtres, jugés inférieurs, comprennent le sens de leurs responsabilités envers les maîtres. Des hommes auxquels nous faisions porter autour du coup de sombres colliers garnis de petites mains coupées, celles de leurs enfants lorsque la famille était soupçonnée de fainéantise. Parlons du progrès, qui se caractérise par moins de barbarie manifeste, mais plus de morts, plus de bénéfices et le consentement tacite d’un continent ravagé par la dégénérescence entretenue. La néo colonisation est un terme qui sonne creux pour des blancs becs galvanisés par le sexe, la drogue et le rock’n roll. Des dépigmentés, comme je le suis, fiers de leur univers d’ombre et de béton qui fantasment sur la guerre des étoiles en pleine guerre froide. Nous avons été plus cléments avec l’Asie, elle a su montrer patte blanche jusqu’au retour de bâton ! « Qu’ils sont polis et croquignolets ces bridés, il paraît que leurs femmes ont un vagin étroit et maîtrisent des techniques sexuelles à faire pâlir un Héliogabale ». Les japonais ont voulu jouer les durs à cuire, mais ils ont compris la leçon en appréciant notre virilité nucléaire !... Une petite pensée vers la Russie s’impose : cette grande Russie qui nous a libérés en payant le plus lourd tribut de guerre (8 à 11 millions de pertes militaires), avant que nos alliances s’accordent hypocritement sur les modalités du démantèlement de son Empire impitoyable. Dois-je parler du sort et de la réputation que l’on réserve aux juifs depuis quelques millénaires ? Ces juifs dont on parle comme s’ils étaient tous les mêmes. Dois-je parler de l’Algérie et de nos nouvelles guerres « propres » menées au Moyen-Orient ? Dois-je parler de l’Amazonie et de ce bassin expérimental qu’est devenue l’Amérique du Sud depuis la seconde guerre ? Dois-je évoquer le cimetière sur lequel repose l’Australie ? Dois-je rappeler ce que les règnes animal et végétal endurent depuis que nous suivons les toutes puissantes Lumières ? Est-ce assez ? Trop peut-être pour votre tête déjà si fatiguée, si malmenée par le flot d’informations infâmes et stériles délivrées par la sainte télévision ? Ou par ces petits écrans qui depuis quelques décennies justifient à eux seuls la raison de votre esclavagisme social ?

Toute cette bonne conscience plus misérable que la misère, nous la retrouvons aujourd’hui dans la rue : on pense à l’économie, on s’inquiète pour les INTERETS, on pense à la relance et à la fin du confinement, on pense été, on pense mode, on sort les jupes, les bermudas et les sunglasses, les voitures font vroum-vroum bravant le confinement… Tout ce cortège de légèreté se dévoilant sans scrupule devant les familles des bientôt 14 mille morts qui ont et auront succombé à un fléau 3.0 dont nous sommes tous responsables.

Je les sens venir les positivistes et autres coachs de la santé individualiste à 70 dollars la séance… « Quel neurasthénique celui-là ! Il faut bien que… » N’osez même pas finir ici votre misérable sentence ! Nombre d’entre vous ne sont plus que les piètres bouffons, les bonimenteurs ou les harangueurs de foule d’un roi déchu qui nous ronge de l’intérieur. Respecter un deuil à l’échelle planétaire et avoir l’honnêteté intellectuelle et emphatique de se repentir pour nos manquements, n’est pas se morfondre ! La bonne conscience tissée autour de nos crimes les plus infâmes, souvent commis par procuration, nous a fait perdre notre latin, notre raison et notre cœur. Avilissement tacite.

Comment l’Homme pourrait-il demeurer un être de raison ou jouir encore d’un quelconque accord harmonieux entre ses sentiments après avoir consenti hypocritement à tant de monstruosité ?

Sans le retour de Cassandre, Thémis, déjà mise en lambeaux, quittera bientôt la cité… Le pire est à craindre.

Le principe de précaution tacite qui mine nos empires, fussent-ils romain, chrétien ou un puissant cocktail des deux, fussent-ils autoritaristes, obscurantistes ou démocratiques, nous pousse lentement vers les affres de l’isolationnisme et de la fermeture des frontières entre états à la fois compétitifs, conflictuels, mais interdépendants.

Alors apocalypse et révélation ou apocalypse avant révélation ?

Affrontez-vous enfin vous-même.

Déconstruire et réparer.   

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Hermétisme (Apo Calypso) VS Rencontre (rêve El"le" à Sion)

17 Septembre 2019, 15:30pm

Publié par Persone

Je profite de cette vidéo pour démystifier quelques sentences à propos de mon travail et de ma personne… Sans prétention, je cite ici la bonne conscience des braves gens qui dans le village me font mauvaise réputation :

« Ce type a une passion pour la philo et l’écriture, qu’il l’assouvisse sans nous emmerder… Et sa mission il l’a choisie, alors qu’il ne vienne pas se plaindre ni de l’indifférence globale, ni des piqûres, des crachats ou je ne sais trop  quoi d’autre… Il a un but, qu’il l’assume ! »

PASSION et BUT. N’en déplaise à cette bonne conscience, je ne suis pas une quête volontaire ! Si je cours après le temps et nos fantômes comme si j’avais le  feu aux fesses, à l’image de ce maître Yogi bien que trempé dans une culture différente, ce n’est que par devoir. Et ce n’est pas de ce devoir dont j’ose me plaindre les plus mauvais jours ! Je n’ai donc pas de but dans le sens absolu du terme, un but n’est qu’un objectif à plus ou moins long terme dont il faut savoir se délester s’il commence à prendre la forme d’une finalité contrariante pour soi et les autres. Autrement dit, s’il est  incompatible avec la simple notion de l’épanouissement commun. Ironie du sort, mon seul but en tant que rat de bas étage né dans la ville est de mériter mon billet de sortie pour gagner la campagne, la forêt et la tranquillité naturelle qui y règne.  En revanche, j’ai des passions en effet ! Contempler la vie et ses milieux inverses, ressentir ses principes et ses éléments… Vivre l’expérience partagée du féminin et du masculin… Plonger des falaises, surfer, glisser sur les eaux avec la force du vent et une simple planche, dévaler les pentes montagneuses avec des skis aux pieds, faire des acrobaties, marcher sur les mains ou grimper dans les arbres les plus hauts… Pour citer les principales. Autrement dit : « me casser le dos et risquer des hémorroïdes en stagnant debout ou assis durant des heures souvent nocturnes pour effectuer un travail de réflexion, de recherche et d’écriture qui  se cumule à un gagne-pain ordinaire », cela n’a jamais été mon truc ! Et ma formation scolaire était scientifique, autant dire qu’il a fallu que j’apprenne à maîtriser l’esthétique, la musicalité et le bon orthographe relatifs à l’art du signifiant. Pas une sinécure !!! Voilà, que cela soit dit, la nature, l’équilibre et la vitesse sont des passions qui  m’animent et je n’ai pas d’autre but que celui de me mettre au vert pour finaliser un travail ardu qui devient un fardeau des plus ingrats au cœur de la fourmilière ! Et ce fardeau relèverait effectivement de mon choix si j’avais décidé de quitter ma planète pour aller aider des extra-terrestres consuméristes et responsables d’une éventuelle extinction en retour de bâton. Un choix généreux concernant les innocents de cette hypothétique planète, mais un « libre » choix tout de même, « dans les sens déterminés et indéterminables » du terme. Mais tant que je serais en vie, ce sont les interactions agissant sur notre belle planète bleue qui motivent les réactions de ma raison, de mes sentiments et de ma foi.  Aujourd’hui, c’est un fait, nous sacrifions nos enfants sur l’autel de notre folie collective et j’aurais beau positiver pour moi-même en atteignant la  plénitude d’un bonze retiré dans un temple ou une caverne, cela n’empêchera pas de voir nos êtres les plus innocents empoisonnés par le feu, l’eau, la terre et les airs. J’insiste, un devoir limite nettement la liberté d’un choix !!! Nul n’est tenu à l’impossible diront les plus « sages » pour limiter la dureté de mes propos… Mais l’Histoire de l’hermétisme réciproque montre bien que de nombreux sages demeurent frileux en ce qui concerne le risque ontologique. Et pour ma part, ce qui me semble impossible, c’est de laisser les choses se faire d’elles-mêmes alors que nous sommes tous responsables du carnage qui s’abat sur nos têtes ! Ce qui me semble intolérable, c’est de signer procuration en regardant nos enfants rois pourrir dans une prison dorée insalubre, en vivant sur le dos des plus miséreux.

Depuis des millénaires, nous avons repoussé les limites du possible et accepté de détruire notre environnement pour fuir nos responsabilités tout en protégeant hypocritement nos petits culs respectifs. C’est un fait.  Nous sommes donc tenus à l’impossible, ne nous en déplaise.    

De ce qu’on en dit, un Jésus avait une passion ! Mais sait-on laquelle ? Quant à son engagement, son fardeau, son but, son chemin de croix (…), il serait temps de comprendre que les espoirs voraces des croyants et la mètis des politiciens le lui ont imposé dès la naissance. Encore un grand merci aux rois  mages… Le cauchemar d’un Paul n’est pas différent de celui d’un Platon, d’un Darwin ou d’un Freud. Pour refermer cette parenthèse christique, ce n’est pas le mot de D(4)I(9)E(5)U(3) que démystifie  notre maître yogi, mais le NOM, ainsi que l’image et la représentation que l’on s’en fait ordinairement. « Principe créateur » est plus proche de son vocable ! N’oublions pas que les brahmanes sont à l’origine d’une écriture, d’une théologie et d’une philosophie ancestrales dignes de tous les copiés/collés que les occidentaux et les moyen-orientaux ont réalisé depuis les époques des hégémonies sumériennes et égyptiennes. N’oublions pas leur maîtrise des mathématiques et des prémisses de la quantique, n’oublions pas qu’on leur doit le 0.

Le discours de cet homme est aussi subtil que de nombreux textes de Spinoza ou Nietzsche et nombreux sont les sujets à mauvaise interprétation ! J’attire encore l’attention sur la tendance syncrétiste issue des seventies ! Yoga, lâcher prise et méditation cosmique à toutes les sauces…  Pour ces derniers, il est impératif de positiver, de tourner le dos au négatif pour aller vers le positif…

Négatif/positif what the fuck??? Lumière et ténèbres sont apparemment encore un gros complexe !

Pour ces derniers : « puisque « Lama Norbou » a dit karma, c’est que tous ceux qui sont dans le malheur le méritent parce qu’ils l’incarnent eux-mêmes… Soyez donc "peaceful" et tourné vers votre cœur sacré, isolez-vous de ces gens-là, très négatifs »… Qu’il est étrange et pourtant peu surprenant de voir des occidentaux faire cet amalgame facile ! Alors que ceux désignés par la voie des « plus sages » comme ayant incarné eux-mêmes le consumérisme et les illusions matériels, sont justement les occidentaux, dans leur persévérance laborieuse passée aussi bien que dans leur bonne conscience actuelle. Cette instrumentalisation souvent inconsciente du principe d’immanence, est ce que j’appelle le cauchemar d’une mère Teresa.

Ce sont les maîtres et les esclaves mutuellement consentants, qui en écrivant l’Histoire incarnent la falaise dans laquelle ils tomberont tous ! Mais lorsque ces derniers entrent subitement chez vous armées jusqu’aux dents ou lorsqu’ils ont pris votre vie en otage de façon à ce qu’il soit impossible de sortir du piège sans de douloureux sacrifices, je doute fort que cette souffrance invasive soit du ressort de la victime. C’est pour éviter cet amalgame que le yogi précise qu’il combattrait si le combat venait à  lui de façon inéluctable, tout en sachant toute l’absurdité de la situation. Lorsqu’il aurait pu être évité, le combat est toujours un échec, quelle que soit la victoire. Lorsqu’il aurait pu être évité ! Or nous savons bien que les maîtres et les esclaves de la croissance et de la colonisation n’ont jamais laissé le choix à leurs cibles. Aujourd’hui le piège est plus rodé que jamais et les rôles maîtres/esclaves ou encore traqueurs/traqués s’inversent dans une révolution libérale permanente et sans frontière !  

L’un esclave de tous et tous esclaves de l’un.

Dans ce meilleur des mondes, rien n’est gratuit, toutes les terres sont en propriété et le « grand œil » est partout ! Autrement dit, un Jésus pourra se crucifier tout seul, tout le monde s’en fout tant qu’il a les tunes pour se payer la croix et les clous. Les Gandhis ou les Mandelas sont encore les bienvenus, du moins s’ils se prêtent à notre showbiz de la bonne conscience dès leur sortie de prison ! La résilience aussi a un prix, quant aux réformateurs éventuels de ce petit paradis paradigmatique, ils ont intérêt à porter un casque !

Epluchez donc cette vidéo en sachant lire entre les lignes !

Notre maître yogi compare l’intelligence et la mémoire individuelle « INDIVIDUELLE ! »… Cette mémoire est une première limite qui doit être franchie avec la maîtrise de l’introspection ou de la psychologie, pour s’enfoncer plus loin dans la seconde : la mémoire du groupe identitaire. Cette étape franchie mène à la troisième : la mémoire collective de l’espèce en elle-même (l’Homo sapiens portant encore des caractères génétiques du Néandertalien avec lequel il s’est métissé). C’est ici que s’ouvre le chemin vers d’autres portes : la mémoire animale, la mémoire de la cellule (premiers êtres conscients dans capsides ou membranes diverses), la mémoire de l’être (information métabolique issue des interactions de l’inerte dans des conditions très précises… les premières cellules). Et enfin la porte qui se passe de mémoire : la logique pure et innocente, pas même métabolique puisque la nécessité de sa propre nature ne répond à aucun besoin, aucune volonté particulière pour être pourtant créatrice et destructrice, telle un chef d’orchestre parfait, impassible. Le besoin et la volonté se résument ici aux interactions autour du ratio entre des états et des natures différentes (action/réaction). La logique est mathématique et géométrique, elle est la causalité, elle est la complémentarité du vidé, du rempli et du communi(qu/c)ant, de la dualité, de l’unité, de la relativité… Elle est éternelle et temporelle à la fois : l’autonomie de la créature qui sera créée (temporalité), donc sa volonté, sa raison et ses sentiments propres, ne sont que des informations soumises au principe de l’immanence ! Une dimension de manifestations potentielles intégrables et intégrées par ce maître de symphonie qu’est la logique hors espace-temps. Les sentiments et la volonté propres ne s’expriment que dans le temporel, le principe d’immanence nous apprend donc que le chef d’orchestre impassible n’a pas forcément le cœur froid (pourquoi serait-il plus froid que chaud ?), que le désir métabolique est une impulsion logique évolutive issue du ratio… Voilà qui peut nous aider à intégrer sans complexe la notion suivante : la vie n’a pas d’autre sens que celui d’être vécue et de s’épanouir. Autrement dit, pas de but (dans le sens d’une volonté propre qui ne peut être que temporelle), ne veut pas dire insensée, ni sans conscience ! L’ambiance de la vie dont parle notre maître yogi, celle qui a tant de prégnance sur nous et motive nombre d’illusions, n’est qu’un sous-ensemble des innombrables interactions temporelles, une demeure individuelle et collective dont la qualité  dépend justement de notre com/préhension ou à défaut, du respect du et des principes de la vie.  A méditer !

Gravité : avant de se prendre au sérieux, les grosses têtes devraient prendre conscience des choses simples que l’on a oubliées, prendre conscience des causes primordiales qu’ils ont déniées tout en disséquant des conséquences cadavériques, avec une main froide guidée par l’incomplétude de notre empirisme.

Légèreté : inversement, avant de se prendre au sérieux, les amateurs de positivisme à la carte et de lâcher prise cosmique ne devraient quant à eux plus sous-estimer la complexité des mécanismes de souffrance que nous avons engendrés et répandus sur notre monde.

On dit souvent que Nietzsche aurait eu besoin d’antidépresseurs ! Je n’y mettrais pas ma main au feu de Zarathoustra, mais pourquoi  pas… En revanche il n’aurait assurément pas accepté le traitement de son plein gré ! Trop soucieux de conserver les idées claires pour dialoguer avec son meilleur allié, le souvenir spectral de Spinoza.

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Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 4 :

18 Août 2018, 22:45pm

Publié par Persone

Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.
Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.
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Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.
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Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.
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Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.

Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.

James Churchward, Graham Hancock, Zecharia Sitchin… Autant de succès littéraires internationaux et de promesses de révélation devant bouleverser toute l’humanité et abolir le règne de la pensée unique ! Vérité ou opportunisme ?

Entrons dans la réflexion :

Je propose d’introduire le sujet avec Graham Hancock :

Je n’ai lu qu’une partie de son corpus il y a une quinzaine d’années… Honnêtement j’ai trouvé le style et l’accroche brillants, mais j’étais plus jeune. Depuis, je n’ai pas repris l’œuvre, mais j’ai eu accès à d’autres auteurs similaires jusqu’à ce que je décèle une dérive, notamment concernant l’argumentation. Le cœur des théories n’était plus que du réchauffé en contradiction avec les dernières découvertes scientifiques, mais les styles et les méthodes démonstratives  devenaient de la rhétorique de plus en plus aiguisée !  Les succès médiatiques de nos deux dernières décennies sont pire encore : la soupe a pris, les convives ont adopté le fumet et se sont habitués au goût et n’importe qui peut aujourd’hui s’improviser écrivain des voies célestes, coach de développement personnel, dispensateur de soins et purificateur d’âmes etc… avec un diplôme « libéral » en poche ou la validation d’un initié autoproclamé « Maître » ! Autrement dit, le niveau a baissé jusqu’au charlatanisme décomplexé !    

Graham Hancock fait partie de cette génération d’homme qui ont vécu la révolution des mœurs des années 70 à l’âge de 20 ans, après une enfance dans un climat d’après-guerre ! Cette génération a dans le même temps découvert les délices de Katmandou et les mystères de l’Orient, ainsi que le droit d’ouvrir sa gueule, de crier non à la guerre et de voyager en chair et en os jusqu’à ces régions fantasmées peuplées de ces « amours de gens » que nous pays ont colonisé. Le second procès de la religion chrétienne, la guerre froide et la conquête spatiale, ne l’oublions pas font partie du décor… Or, il se trouve que plusieurs cultures anciennes vénéraient des Dieux vivant dans un noun (terme égyptien désignant l’océan glacé infini, l’éther, les eaux…) et que ces dieux descendaient parfois pour se jouer des hommes, pour les juger, pour provoquer des catastrophes, pour féconder les jolies femmes ou pour améliorer l’homme. Des gravures ou des sculptures évoquant des êtres volant avec des couronnes sur la tête, des runes qui ressemblent à des hélicoptères etc, etc… Autant de choses aujourd’hui démystifiées qui, à l’époque ont mis le feu aux poudres !  Les soixante-huitards sont fâchés avec leur gouvernement et leur Eglise (non sans raison), on leur a menti, leurs propres parents sont de braves et besogneuses brebis qui imaginaient que les indiens ou les noirs étaient des êtres inférieurs (…) et ils découvrent d’un coup les traces de leur passé et la guerre des étoiles !

Pour exemple, les sumériens avaient une cosmogonie fondée sur des dieux en guerre dont certains, les Igigis, se révoltèrent contre les Anunnakis pour n’être que des travailleurs terrestres. Enlil, le dieu supérieur, se mit en colère, mais Enki, un anunnaki lui proposa de remplacer les Igigis par l’homme pour s’apaiser. Mais l’homme fut corruptible et ses femmes étaient très belles ! Les anunnakis auraient fécondé de nombreuses femmes et pratiqué des expériences pour obtenir des êtres hybrides. Voilà les données archéologiques, et nous savons que toutes les anciennes civilisations avaient leurs fables écologiques, leur déluge, leurs héros, leurs rois légendaires etc… Mais demandez à un type galvanisé par la littérature New-Age de vous parler de la traduction des textes sumériens retrouvés sur les tablettes d’argile de l’époque et sans vous répondre, il affirmera comme une vérité universelle le fait que seuls les moutons ne comprennent pas que les extra-terrestres nous aident ou nous colonisent depuis l’antiquité et qu’encore avant cela, nous étions des géants et que des civilisations parfaites vivaient sur des continents aujourd’hui engloutis !!!

L’avantage de Hancock, pour le lecteur c’est que son style est à la hauteur d’un type qui a travaillé longtemps pour de grands journaux.  Mais il l’a dit lui-même, il n’est pas champion en archéologie moderne ! Dénonçant à juste titre le formatage des pensées, il a tout de même commis l’erreur de snober les progrès scientifiques et d’utiliser un protocole scientifique datant des « Lumières » en ce qui concerne les continents engloutis.  La dérive des continents et le mouvement des plaques sont aujourd’hui modélisés et cela balaye la possibilité de continents entiers engloutis. Entre outre, l’archéologie a aussi retrouvé de nombreux écrits grecs, qui témoignent de la LEGENDE écologique et morale de l’Atlantide (pour exemple). Comme déjà évoqué précédemment, Atlantis tire son nom du dieu Atlas et le Critias, mentionnant cet hypothétique territoire, précise qu’il s’agit là d’une légende morale et écologique proposée au peuple afin qu’il accède sans imposition dogmatique à l’idéal social recherché par les philosophes et les théosophes.

Une petite méditation pour conclure ces 4 articles sur les 70's, derrière le voile des illusions :

Depuis 50 ans, le New-Age a grassement enrichi un bon nombre d’écrivains aventuriers, tous initiés à la quête de la société théosophique dont Helena Blavatski est restée l’emblème. Mais depuis 10 ans, les analystes constatent que le phénomène tire la population vers le bas de bien vile manière : l’instrumentalisation de vérités bel et bien établies, mais mal interprétées ou volontairement déformées avec l’excuse de la ligne romanesque, le tout pour motiver un fonds de commerce international très juteux ! Juridiquement et compte tenu de notre situation humaine planétaire, il s’agit d’une arnaque de la pire espèce ou d’une manifestation schizophrénique, mais surtout d’un dangereux exemple pour la société. J’ai bien écrit schizophrénie ! Exemple : « Hahhh, je sais et je sens encore que j’agis mal ! Ferme-la, pauvre malade, c’est grâce à cela que tes enfants mangent bien et que ta femme s’amuse malgré la vie chiante que ta carrière lui fait mener ! »…

Imaginons donc que la justice souhaite intervenir :

La ligne romanesque des pionniers est un joker imparable, nous l’avons vu. Comment font les nouveaux, alors qu’ils sont plus nombreux que leurs prédécesseurs sur le gâteau ?

Ils vous font vivre des expériences de plus en plus variées moyennant finance, des choses légales et fonctionnelles comme le yoga, la méditation, le coaching de vie pour moutons en dépression, et en sous-sol de l’autosuggestion et des séances de persuasion collective fondées sur un corpus syncrétiste plus ou moins maîtrisé par le maître de cérémonie.

Reste leur liturgie, l’objet que la justice peut retenir comme pièce à conviction !

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les auteurs sont protégés par leur candeur. Leur ligne n’est plus romanesque, elle présente bel et bien les arguments comme des vérités ou sous forme d’enseignement ! Mais l’auteur du livre n’en est jamais la source ! Celui qui dicte est un maître de Lumière ! Il en existe plusieurs, dont le classement est inspiré des anges et des archanges.

Or, si la justice remonte la piste de ces anges pour prouver que ces auteurs sont les associés conscients ou inconscients d’une organisation bien plus vaste et ancienne, que va-t-elle trouver ? L’instrumentalisation des dieux par les chefs ou les sages de l’antiquité ? Le côté obscur de l’Eglise ? Entre autres ! Mais qui aujourd’hui imaginerait un tel procès ?

Que va-t-elle trouver d’autre ? Les techniques de manipulation des masses appliquées depuis la grande expérience des seventies !  Autant dire que les auteurs, du moins jusqu’aujourd’hui, s’en sont donnés à cœur joie, leur maison mère étant « too big to fail » !

A méditer, donc…

Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 4 :

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Les70’s derrière le voile des illusions – Partie 3

16 Août 2018, 22:57pm

Publié par Persone

Les70’s derrière le voile des illusions – Partie 3
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Les70’s derrière le voile des illusions – Partie 3
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Certains disent que les voyageurs venus de l'espace nous ont créés, d'autres disent qu'ils se sont reproduits avec nous en évoquant la manipulation des gènes ou des êtres semblables à nous, d'autres encore disent qu'ils sont venus coloniser la terre... certains parlent des atlantes comme le fruit d'une colonisation martienne etc... Mais comme je l'ai mentionné dans les articles précédents,  ce ne sont que des postulats échafaudés par une liturgie romanesque qui a fleuri vers la fin des années 60.  Aujourd'hui, elle est parfois relayée par d'anciens pilotes ou astronautes, mais les témoignages ou les livres de ces derniers sont loin de faire l'unanimité parmi leurs homologues. Par ailleurs, les spécialistes de l'astrophysique et de la cosmologie (entre autres) avertissent que le problème posé par de ce genre de théorie repose sur le fait qu'il soit fort probable que la vie existe ailleurs qu'ici et qu'il existe aussi dans notre monde, comme cela sera toujours le cas, des phénomènes que l'on ne peut encore s'expliquer !

Autrement dit, lorsqu'on ne peut prouver le contraire d'une supposition alléchante et chatouillant depuis longtemps la curiosité ou la superstition humaine, on a vite fait de la considérer comme une vérité. Dans un premier temps, les précurseurs émettent et popularisent l'idée avec la précaution du doute, puis lentement, les convaincus se motivent et s'initient entre eux, motivant un fonds de commerce littéraire extrêmement juteux, mais s'éloignant de la recherche et du sérieux qu'elle implique, au profit d'une liturgie sans fondement réel. Citons un exemple particulier pour éviter le cliché du complotisme ou la New-Age attitude: lire des documents techniques de la Nasa, connaître sur le bout des doigts les plans de vol des derniers aventuriers de l'espace ou savoir nommer toutes les fonctions utiles d'un cockpit, sont trop souvent des aptitudes logiques de passionnés en la matière, des aptitudes qui étonnent souvent les néophytes et qui leur servent de prétexte pour justifier la pertinence de leurs affirmations. Un astronaute serait capable d'être opportuniste ou de se faire des films??? Un astronaute!!!! M'enfin??? Eh bien oui, je pense. Et vous? En y réfléchissant bien. On en aura vu des chimistes sans la moindre philosophie, des mathématiciens sans profondeur, des psychiatres zinzins, des docteurs maboules, des prêtres pédophiles, des boxeurs homos, des flics voyous ou des employés modèles psychotiques et prédateurs...

Le gros de cette littérature est donc apparu dans les années 70, à un moment de notre histoire où les stratèges politiques d'Europe et outre atlantique avaient compris que la coupe était pleine... Le peuple ne veut plus la guerre, mais dépend totalement de son mode de vie et appelle de lui-même la fête du slip et le contrôle de la natalité par la pilule! La colonisation doit s'"adoucir", les guerres doivent être propres et la démocratie doit être plus démagogique... Autrement dit, laissons les moutons se fasciner pour ce qu'ils veulent, spéculons au passage et relançons la machine avec cette... Arme sans nom! Le gouvernement américain n'a pas rechigné à simuler une invasion extra-terrestre en prenant bien entendu le pouls de la population durant toute l'expérience... Que de viviers pour les laboratoires idéologiques ! Il y a forcément des Aliens dans l'univers donc on ne ment pas! On anticipe! J Les farceurs !

Sujet à polémique :

Concernant les sources mystérieuses et célestes ayant inspiré l'ancien testament, il s'agit, comme vous le savez tous, des légendes sumériennes, sachant que les sumériens maîtrisaient les mathématiques (rien d'anormal, même à leur époque), l'écriture ou la lecture de la carte des étoiles ... et qu'ils croyaient en une cosmogonie de dieux et d'hybrides en guerre, ceci correspondant à une époque plus barbare durant laquelle les hommes ne se sentaient pas responsables de leurs actes, ces derniers étant dictés par des dieux en conflit perpétuel. Très arrangeant pour les chefs et les patriarches en général!!! Dans leur croyance, jusqu'à ce que le dieu en chef se fâche, les dieux inférieurs (anges pour nous) avaient fécondé nos femmes. Ces dieux venaient du ciel bien entendu, mais certains vivaient sous la terre... etc... Autrement dit, nous sommes ici face à une cosmogonie antique, qu’il faut interpréter scientifiquement et de façon métaphysique en les replaçant dans leur contexte, pas devant un prétexte à anticiper la guerre des étoiles ! Ce qui me dérange le plus dans tout cela, c'est que notre légèreté et notre aptitude à consommer sans métaboliser est souvent le moteur de l'Orgueil des Nations, le Léviathan qui nous laisse indolents face à la complexité qui s'abat sur nous.

Autre remarque : affirmer sans preuve une solution extra-terrestre à nos problèmes irrésolus ou promettre une colonisation spatiale après avoir fait de notre planète un champ de ruine, revient à fuir vers l’avant… Et tenir pour vrai les croyances de feu papi parce que l’on s’est fâché avec l’Eglise et l’école de papa, revient à fuir en arrière.  

Les70’s derrière le voile des illusions – Partie 3

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Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :

15 Août 2018, 18:27pm

Publié par Persone

Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :
Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :
Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :
Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :
Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :

Certains diront que je m’acharne sur le New-Age ! Je ne conteste pas, mais c’est bien contre mon gré ! On m’a souvent qualifié d’utopiste, de rêveur, de romantique, de baba-cool ou d’allumé… cela fait des points communs, des affinités de berceau pourrais-je dire avec tous les quadras, quinquas ou sexagénaires qui ont subi l’attraction des seventies. A la différence près  que je ne vends pas de la poudre aux yeux, que je n’organise pas d’abduction terrestre globale, je ne fais pas d’argent sur les complots politiques, qui sont suffisamment sales pour ne pas en rajouter, je n’incite pas les gens à se détourner du « négatif » pour devenir des hyper-sophistes du positivisme, je ne me permets pas de tenir pour vraies les religions de nos ancêtres pour dissimuler ma colère contre celle de nos pères… Et je ne vous remets pas les énergies cosmiques en place pour 70 dollars la séance !

Je vais être brut, mais depuis les « Printemps ©» arabes et les manifestations d’impatience de Poutine et de toutes ces nouvelles alliances nationalistes (dont une majorité de nos anciennes colonies), les techniques de manipulation des masses fonctionnant depuis les seventies sont obsolètes ! Comprendre : la poudre aux yeux, le complot martien, les enseignements libéraux des maîtres de lumière, le Rap du boson de Higgs et la vérité en vidéo pour 10 tunes par mois, chacun la sienne, classement par stéréotype… sont des illusions qu’il était temps de dissiper. Qu’elles voyagent en Afrique ou en Inde, histoire de nous faire gagner du temps ne dérange pas nos politiciens et encore moins les financiers ! Mais si les occidentaux continuent à organiser par défaut le nivellement par le bas de leur civilisation tout en conservant leur habituelle hypocrisie vis-à-vis de l’empirisme, de la colonisation (…) et du cas de la Russie depuis la seconde guerre mondiale, ils seront bientôt de bien maigres poulets déplumés face à des ours, des loups et des tigres enragés.

Pour donner un bon exemple du confusionnisme ambiant :

Le fait d’affirmer l’existence de continents entiers dont les civilisations exemplaires furent englouties par les eaux sont des liturgies romanesques ayant connu deux périodes de grande popularité : l’une dans le sillage de la révolution et des « Lumières » et l’autre dans la foulée des années 70. Pourtant, aujourd’hui, en 2018, de nombreuses personnalités de la planète internet n’hésitent pas à revendiquer plusieurs années d’étude de la tradition primordiale ou de l’éthique des philosophes antiques, pour affirmer que les Atlantes ont bien existé ! Leur source ? Les dires de Platon en personne dans le Critias… Une référence ! Mais surtout une pièce introuvable dans son intégralité sur laquelle les spécialistes en Histoire et en linguistique racontent autre chose que des suppositions fantasmagoriques ! 

Ce second article sur le voile des illusions post soixante-huitardes concerne donc ce livre mystérieux :

« Le Critias » ou « Atlantide », est un recueil de dialogues assemblés par Platon à la fin de sa vie, l’ouvrage est inachevé. C’est une intelligente fiction qui présente les rêves de la république comme réalisés par la complémentarité de la raison et de la théologie. Les interlocuteurs du récit sont Socrate, Timée, Hermocrate et Critias (le volubile homme de raison, parfois tyran). C’est Critias qui prend le plus souvent la parole pour définir l’Atlantide « … situé au-delà des colonnes d’Hercule… (Détroit de Gibraltar)» comme une histoire inventée dans un cadre théologique pour sortir les hommes de la barbarie et de l’irresponsabilité vis à vis de leurs actes ! L’idée était la suivante : les foudres de guerre que sont certains dieux antiques motivent cette irresponsabilité, il s’agit donc de trouver des légendes morales par lesquelles la colère des dieux sera clairement au service de la justice pour que les hommes craignent cette colère au lieu de s’en servir pour justifier leur barbarie. Critias critique justement certains commentateurs de l’époque « entêtés à ne pas comprendre qu’il s’agit ici d’une œuvre littéraire et philosophique, non un récit historique » !!!

Platon cite : « L’Atlantide tire son nom d’Atlas qui dans la mythologie en a hérité après le partage du monde entre les dieux. Elle était riche en métaux, en fruits et en animaux inconnus du reste du monde (principe de l’île-continent). Ses habitants, pleins de désintéressement, accroissaient leur bien par la concorde et la vertu… Mais ils compromirent leur bonheur et leur liberté, du jour où ils furent atteints par la cupidité, le goût du luxe et l’esprit de conquête ».

Comprendre : depuis les écritures des sumériens, des akkadiens (etc…), les légendes de héros ou de civilisations justes, virginales et idylliques, devant accomplir leur chemin de croix ou payer le prix de la corruption par la destruction, étaient des fables moralistes ou écologiques connues des peuples qui leur ont emboîté le pas sur le fil de notre Histoire. A l’époque, personne ne savait que les continents avaient dérivé et la meilleure explication à fournir pour justifier ce que l’on voyait comme des mystères zoologiques consistait à décrire un continent englouti par les eaux qui jadis aurait été un pont entre les différents continents. C’est sur ces terres hypothétiques que les grecs ont décidé de bâtir leur propre fable morale et écologique. Maintenant, nous savons que les plaques ont bougé ! Note : la fameuse Lémurie ou l’empire de Mu relèvent du même procédé philosophique !!! Ces continents n’ont jamais existés tel que le décrivent leurs auteurs, qui sont encore et toujours ces occidentaux en goguette, qui profitent de l’euphorie instrumentalisée des années 70 pour découvrir Katmandou, l’opium, la paix du cœur, les mystères de l’Orient, le haschisch, les expériences psychédéliques et les extra-terrestres !!! Pour les fans de cette littérature de la génération suivante (ceux qui avaient une dizaine d’années dans les années 80), la série d’animation « les mystérieuses cités d’or » fait souvent office de Sainte bible !

Mais revenons-en au Critias : Platon apporte le signifiant (le contexte, le lieu, le berceau de la légende) et Critias apporte le signifié en s’assurant que personne ne confonde le verre et l’eau qui est dedans.

Globalement, l’ouvrage se distingua par la qualité et l’ampleur de sa forme littéraire et par l’élévation des idées philosophiques. Aujourd’hui, l’archéologie et les spécialistes de la conservation des manuscrits n’ont pu retrouver et sauver que quelques fragments de ce recueil. En revanche, de nombreux mouvements religieux syncrétistes (dont le New-Age bien entendu) le reprennent à leur compte en n’hésitant pas à combler les nombreux passages emportés par le temps avec leurs propres interprétations !

Pour conclure, durant de nombreux siècles après le déclin de la Grèce, le Critias a été perçu comme un modèle d’atticisme et les fragments qu’il nous reste le sont encore, sans les interprétations erronées des auteurs qui ne font que développer de la romance à partir du corpus initial !!! Je rappelle que l’atticisme est une manière de traiter les sujets, propre aux intellectuels, philosophes et poètes d’Athènes avant l’époque de Périclès. Elle exigeait une élégante précision, mais au final un style moins sophistiqué que saint et vigoureux : les aréopagites imposaient aux orateurs d’éviter tout discours ou mouvement pathétiques et de se borner dans leur plaidoyer à exposer nettement les faits et les preuves. Le Critias est aussi et toujours considéré comme une belle satire, mais indirecte, des mœurs de la turbulente Athènes. 

Compte tenu des désastres vers lesquels nous cheminons, les grandes étapes de notre évolution méritent que l’on évite les discours pathétiques pour permettre à l’esprit de demeurer ouvert tout en surveillant d’un maximum de points de vue, la construction d’une argumentation logique et pertinente. Les théories les plus médiatiques sont à vérifier systématiquement !!! À propos de la cosmogonie sumérienne, des civilisations disparues, de l’Egypte (…) ou encore de l’hypothétique exode et de l’existence des esclaves, qui n’étaient pas ceux que l’on imagine et qui pouvaient avoir des statuts bien différents selon une hiérarchie bien établie…

Attention aux sources !!! L’heure est au confusionnisme. Un auteur est célèbre, il vend des millions d’exemplaires, il affirme quelque chose d’extraordinaire qui ferait même bander un singe et l’état approuve. Au nom de la démocratie ? Non, par démagogie ! Il approuve, comme il a approuvé la grande fête du slip des seventies et la razzia sur les champs d’opium en Afghanistan… Endormir les masses et leur donner ce qu’ils veulent pour éviter que des petits malins dénoncent vraiment nos manquements et notre échec !!! L’arme absolue ? Les laisser s’imaginer que chaque individu peut se passer de formation, de professeur et surtout de raison et de vérification, pour atteindre son cœur sacré de lumière, pour avoir la connaissance ultime sans réfléchir, pour recevoir dans leur cœur et leur ADN les messages et les aides des maîtres lumineux… Un sujet faible (des milliards de personnes) convaincu par ce type de liturgie et témoin du fait que la discipline « ça marche »(!) est forcément au-dessus de tous ceux qui chercheront à le ramener à la réalité, même relative des choses !!! C’est un véritable danger, vous comprendrez pourquoi je me décarcasse… 

L’autosuggestion est une nouvelle arme de destruction massive ! Au service de la paix cela va sans dire…  Rien de nouveau sous le soleil !  

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Les 70’s derrière le voile des illusions – Partie 1 :

14 Août 2018, 18:47pm

Publié par Persone

Les 70’s derrière le voile des illusions – Partie 1 :
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En rejoignant des communautés sur des réseaux sociaux tels que Facebook (le livre visage de monsieur Toulmonde), je me doutais que les publications les plus pertinentes seraient noyées parmi les plus pathétiques et affublées d’innombrables commentaires : environ 25% d’inepties, 70% de banalités plus ou moins savantes et 5% de brillantes « surprises », ce qui confirme les résultats d’une intéressante et récente étude sur la répartition de l’intelligence humaine. Facebook est un bassin expérimental ! 95% de nombrilisme, de vulgarité, de  sophisme de bas étage, de voyeurisme, de provocs ou de conformisme indigné... Cela dit, les administrateurs des groupes les plus sérieux ont le mérite d'avoir tenu "à bout de bras" ce vivier en évitant les dérapages. L'effet vivier est ici très intéressant, bien que je sois encore attristé des bas-fonds intellectuels et spirituels dans lesquels les vaches s'engluent comme des mouches sur le papier prévu à cet effet... C'est cela qui permet non pas seulement de témoigner de notre époque, mais aussi de plonger dans la diversification stéréotypée de la lobotomie générale, instrumentalisée par la vérité des vainqueurs! Ce que j’entends par là: observer l’humain et comprendre sa maladie est toujours plus ingrat que de profiter de cette maladie pour l’exploiter ! Dans le premier cas, malgré une mauvaise réputation, vous réparez la conscience humaine et guérissez vos patients, alors que dans le second, vous jouissez d’autorité ou de notoriété bien que vous accélériez naturellement le processus morbide, tout en prolongeant la vie de l’ouvrier le plus longtemps possible avec de diaboliques pilules. J’ai donc observé, longtemps, tout en publiant à qui voudrait bien lire. Un tout petit caillou dans un océan agité ! Un constat m’a choqué en premier lieu : dans le rue, la vraie, le New-Age, tout le monde s’en fout ! Et chacun estime qu’il n’y a rien de moins dangereux et de plus croquignolet qu’une bande de sexagénaires en train d’embrasser des arbres ou qu’un gros balaise tatoué se faisant remettre les énergies cosmiques en place ! Mais peu savent réellement de quoi il s’agit et dès que l’on se connecte à « l’oasis public », le New-Age est partout ! Du complot judéo-extraterrestre au satanisme des illuminati, en passant par l’existence des civilisations de géants et les continents engloutis, tout le monde scrute, tout le monde « foire-fouille », tout le monde en parle. Pour être plus précis, s’opposent ici les caractères « terre à terre » et les plus rêveurs, autrement dit 50% des 25% de paresseux de la matière grise entrent inconsciemment dans la large gamme des croyances New-Age en s’opposant à leurs homologues désirant rester sur le plancher des vaches et il en est de même parmi les 70% d’esprits conformistes « formatables ».  Seul les 5% restants semblent ne pas tomber dans le piège, tout en demeurant capables d’expliquer le pourquoi et le comment.   

L'unité, l'égalité, la fraternité (...), tout comme la morale, la décence, la justice (...) ne peuvent être obtenues ni par la force, soit-elle révolutionnaire, ni par la supercherie (manipulation), soit-elle populaire, sans n'être qu'hypocrisie en attente d'une nouvelle inversion des forces! La religion, la bourgeoisie des cochons, mais aussi la philosophie matérialiste des rouges et des gauchos du lendemain n'ont fait que le prouver! J’en exclus les anarchistes pacifistes libertaires dont la patience est louable! J’en profite pour un nouvel Hommage à Jaurès.

 - Que faire ? S'interrogeait Lénine, à raison et avant de pratiquer la force (après son voyage initiatique européen) !!!

Si le célèbre principe de « la charrue avant les bœufs » et le paradoxe du « libre labour », concernant l'agriculture intensive, semblent à l'origine des grandes cités décadentes qui chemineront lentement vers la révolution industrielle… La corruption progressive du langage et de la dialectique par les intérêts comptables est quant à elle la cause capitale des pactes de sang qui ont scellé l'Unité dans la dissociation et le compromis entre mauvaises langues! Toute la suite de notre Histoire n'est qu'un empirisme fondé sur de mauvaises bases. La force et le militantisme n'y changeront rien et la révolution permanente n'est que l'accélération, non pas du retour à l'unité, mais au contraire de la chute finale!

Le New-Age, le fascisme, les camps en Syrie, les hipsters, les antifas etc... ne sont que des pions sur l’échiquier de l'Orgueil des nations. Hier, tout cela faisait encore le jeu des politicards les plus véreux de l’establishment, mais aujourd'hui, le monstre que nous avons tous créé s’abat sur nous et n'épargnera personne, ni parmi les vainqueurs, ni parmi les vaincus (et je ne parle pas de ceux qui se recentrent sur leur « moi » pour faire vibrer leurs cœurs sacrés d'autruches 😅 )! Tout cela est en réalité de la physique! Et de la psychologie, ce qui revient au même lorsque l'on comprend mathématiquement comment fonctionne le cerveau humain. Attention !!! Je ne critique pas l'action de façon absolue, mais bel et bien les faiblesses du militantisme! Je pense que les gens d'action ont tellement été déçus de la cruelle indifférence et de la légèreté insouciante de ceux pour lesquels ils luttent, que leur jugement est devenu trop sévère et qu'ils commettent l'erreur de se recentrer sur leur GROUPE, sur leurs morts au combat et sur l’illusion du bien-fondé de la révolution permanente. J'ai un terrible exemple concernant l’autoritarisme (pas le militantisme): les différentes raisons qui ont poussé l’Eglise vers l’inquisition ! Ne criez pas au fou ! Mettez-vous un peu à la place des premiers papes à qui l’on demandait en dernière instance de protéger le royaume par la force de l’esprit, des enluminures et de la foi, alors que les princes corrompus, les rois tyrans et les barbares saignaient tout sur leur passage ! Et un autre, plus subtil (concernant le militantisme révolutionnaire) : nombreux sont les hommes de religion qui ont décelé les falsifications des Livres Saints et participé à l’élan intellectuel de l'humanité en allant jusqu’à coder la langue française pour les générations suivantes ! Ces hommes sont plus que respectables, pourtant leurs travaux ont été reniés puis oubliés dans la terreur, l’euphorie révolutionnaire et la sérendipité des "Lumières"!!!

Ensemble, tous ensemble, nous pouvons mettre un point mort à la mécanique de la lutte, pour retrouver l'origine de nos crimes et péchés capitaux, l'origine de la grande dissociation des Hommes et du langage, dans la valeur absolue (unique et plurielle) du terme. La réparation intelligente de ce qui a été brisé et complexifié me semble un juste milieu salvateur qui pourrait réunir les humains avant leur nouvelle autodestruction.

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HERMETISME OU REVELATION

5 Mars 2018, 11:09am

Publié par Persone

HERMETISME OU REVELATION

L' HERMETISME... Comment ça marche?

 

HR = Hermétisme réciproque

HP = Hermétisme paradigmatique

CH = Comble de l’hermétisme

 

  • Choc culturel des civilisations: dès l’antiquité, la  découverte de l’autre,  l’exotisme,  l’Amour et le partage furent  fourvoyés par la politique impérialiste, l’avidité et l’hypocrisie des affaires → illusion de barrières culturelles infranchissables → HR.
  • Sous-ensembles culturels: conflits de territoires ou conflits entre les régions unifiées et l’état central, déchirement des populations frontalières → HR.
  • Choc théosophique des civilisations: conflits humains dont l’invincibilité est compensée par l’excuse de la transcendance divine →  HR.
  • Conflits religieux internes: transcendance/immanence et autres raisons de schismes →  HR.
  • Religion et science: depuis toujours, la science et la métaphysique démystifient les secrets avec lesquels la religion gouverne et compose avec l’état → HR.
  • Hiérarchie (maîtres et contremaîtres)/(esclaves et ouvriers): barrières (illégitimes!) de la condition sociale → HR.
  • Limites du système hiérarchique: le maître, autant que l’esclave reste prisonnier du temps, de l’espace et de la chair qu’il exploite. L’homme ne prend plus le temps nécessaire pour ressentir, comprendre, conscientiser et exprimer les choses qui l’entourent et le constituent. Effet : il devient lui-même hermétique à la connaissance en tant qu’homme ordinaire et pousse les rares initiés à se protéger derrière le secret, ou à s’enrichir en usant des pouvoirs que ce dernier renferme → CH!
  • Les cigales et les fourmis: illusion de l’axe horizontal du matérialisme (les fourmis travaillent et gouvernent, les cigales amusent et sont nourries par intérêt) → perte des symboles dans la commercialisation avilissante de l’Art. Les cigales et les fourmis votent à gauche, à droite ou au centre, en essayant d’occulter la terreur et les guerres de ce plan horizontal  → confusion sémantique (méritocratie contre compensation de la pénibilité, conservatisme contre progressisme et révolution permanente, etc…) → HR/HP.
  • Le Poisson, les grenouilles de bénitier et les animaux de basse cours: illusion de l’axe vertical, soumission de l’être pensant aux dogmes de l’institution religieuse qui seule a accès au message impénétrable de Dieu → HP.

 

Dérivées modernes:

 

  • Franc-maçonnerie,  sociétés théosophiques, New-Age et mouvances sectaires : bien au-delà de l’hermétisme protecteur des mystiques et des précurseurs  de la science, ces institutions  plus ou moins corrompues profitent du principe de l’hermétisme pour entretenir un pouvoir ésotérique illusoire et pour faire tourner un fonds de commerce (comme partout, les initiés ont des droits et des devoirs) → HP.
  • Société cosmopolite démocratiquement démagogique : des individus d’horizons, de cultures, et de religions différents, tous ayant accès à la science, mais réunis non pas pour dépasser les altérités réciproques et réparer l’humanité, mais pour noyer le POISSON,  travailler en compétition les uns « avec » les autres  et compenser par la consommation → Chacun devient maître et esclave de lui-même et des autres → CH !
Ichthus: l'énigme de tous les temps...

Ichthus: l'énigme de tous les temps...

Dans le temps et dans l’espace:

 

Dans l’antiquité, la connaissance transcendante de Thot (Egypte) et celle d’Hermès/Mercure (civilisation gréco-romaine) connurent une fusion culturelle  qui prit forme sous les enseignements hermétiques d’Hermès Trismégiste, le trois fois sage.  Un détail qui ne vous dit pas grand-chose, et pour cause : un symbole de la plus haute importance se cache ici, un trésor secret que tous les initiés du monde judéo-chrétien (francs-maçons, néopythagoriciens, arithmanciens, institutions religieuses…) connaissent bien! Malheureusement pour le monde des Hommes, cet hermétisme n’est pas qu’un secret de polichinelle entre hommes de pouvoir!

 

Les signes et les symboles  perdus  ou fourvoyés sont à la fois l’origine et la composition de la masse monstrueuse (échec incontrôlable de la grande expérience technocratique) qui menace de s’abattre  sur nous! Mais ils sont aussi  l’indéterminable pouvoir immatériel, qui seul pourra défaire la bête. Ce pouvoir est protégé par une serrure qui s’est lentement protégée du viol et des atrocités des Hommes qui prétendent en avoir la clé.  Certains voilent le tabernacle, d’autres  en exhibent les atouts sur la place publique, d’autres encore ne le voient même plus… L’Homme bête et son HP!

 

Je vous laisse imaginer les ensembles et sous-ensembles hermétiques qui nous entourent et constituent notre chantier mondial, imaginez-les avec leurs interactions et leur hermétisme interne !

 

Ci-dessous les principales écoles :

 

  • connaissance des anciens attestées dès 3 000 ans avant notre ère (ex : chiffres chinois ou babyloniens… Origine sumérienne de l’histoire de Noé (le patriarche biblique)… Ou, comme nous l’avons vu : Thot U Hermès = Hermès Trismégiste)
  • judaïsme (Orthodoxie, Kabbalisme, Haskala)
  • chrétienté (Orthodoxie, Kabbalisme, Lumières)
  • exégèse(s) islamique(s). Note : malgré le Coranisme, peu d’hermétisme intérieur pendant l’âge d’or de l’islam (complémentarité entre philosophie, science et religion), jusqu’à l’arrivée du Wahhabisme en 1740  
  • sagesse des contrées du Soleil Levant (après un Moyen-âge difficile, toute la sagesse de leurs mathématiques, philosophies et théosophies se répand discrètement dans le monde… Jusqu’à l’ère coloniale et l’horreur symbolique d’Hiroshima) !
  • MODERNISME (le grand mélange, la grande fourmilière confusionniste et consumériste qui conserve les hermétismes)…

 

Les signes et les chiffres transmettent le pouvoir de révéler, de contrôler ou d’anéantir. C’est un fait.

 

Comment réparer? Comment reprendre le contrôle du Léviathan qui s’affaisse sur nous?

 

En soulevant le voile avec un cœur pur!

 

En brisant les lois de l’hermétisme !

Un anneau pour les gouverner tous...

Un anneau pour les gouverner tous...

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La pensée positive ou le cauchemard de Nietzsche...

29 Septembre 2017, 02:02am

Publié par Persone

La pensée positive ou le cauchemard de Nietzsche...

Dans l’Antiquité, de nombreux croyants ont fini dans l’arène, en prière devant des fauves.

 Aujourd’hui les populations souffrent, le vase peut déborder, mais les objectifs logistiques du « meilleur des mondes » ne sont pas encore atteints… Il faut de l’opium, une bonne raison de ne plus penser, une dictature douce, un totalitarisme positif !

Think Positive ! Voilà une bonne religion !

Autrement dit, la base de la tyrannie ultralibérale du Nouvel Ordre Mondial consiste à laisser les hommes libres de s’exploiter entre eux et à lever les barrières paradigmatiques au bon moment ! Le bon moment ? Lorsque l’injustice atteint son paroxysme, lorsque l’échec est invincible, lorsque tout l’équipage du Titanic prend conscience que l’expédition était trop ambitieuse et qu’il n’y aura pas assez de canots de sauvetage pour tous ! Ici les rats s’entretuent souvent, le combat préserve les vainqueurs de la maladie et règle le problème du nombre de canots avec la solution darwiniste la plus primaire. Les remords viennent après et la neurasthénie des survivants permet aux organisateurs et aux bénéficiaires de la croisière, de rester en piste et de préparer le prochain trip, à l’ombre de l’injustice… Et la justice dans la poche. Il en a fallu des idées et des paradigmes, depuis 6000 ans, pour convaincre des hommes, des femmes et des enfants de bâtir des cités avec leur sueur et leur sang ! Il en a fallu des compensations pour qu’ils turbinent tout seuls, sans coups de fouet, en acceptant cette éternelle journée qui se répète sans cesse ! Rien ne bouge, la seule chose qui vous rappelle que le monde est vivant, la seule chose qui change réellement autour de vous c’est le paysage, qui se dégrade ! Quoi de neuf Jésus ? Bah, que du vieux Jean, que du vieux… Notre paradigme actuel, issu des Lumières, a un défaut majeur : Les compensations remplacent le fouet mais ne sont jamais suffisantes. C’est un fait et le phénomène est exponentiel, ce qui implique : le consumérisme ! L’homme rencontre ici l’instinct de mort. Il n’en avait pas l’habitude car la vie était plus rude, la rosée bien fraiche et l’herbe plus verte, d’un point de vue collectif, il cultivait donc encore l’instinct de vie. Aujourd’hui sonnent les trompettes de l’anthropocène, la cité s’effondre de nouveau sur elle-même, mais cette fois, TOUT est menacé !  

En attendant mieux, prions pour nos scientifiques, trouver un nouveau paradigme faisant office de religion… libérale, serait une bonne affaire et un bon suppositoire opiacé ! Une religion aussi libertaire qu’invasive, une religion permettant à l’Homme, se sentant déjà libre d’exploiter son prochain, de pouvoir convaincre ce dernier de l’inutilité de réfléchir ! Tandis que chacun se recentre sur ses énergies cosmiques et son pouvoir d’auto-persuasion, l’Empire mondialise encore et toujours son pouvoir !!! 

Si je ne m’abuse, le New-Age contemporain est un syncrétisme très efficace et opportuniste. Le prosélytisme qui en découle est une aubaine, un instrument de choix pour certains pouvoirs politiques et financiers : des think-tank dont le machiavélisme dépasse de loin le niveau intellectuel du commun des mortels !

La pensée positive, pour une tripotée de singes en cage, c’est une arme de destruction massive !

Restons vigilants et ne tournons pas le dos à la résistance du mal, qui n’a rien d’absolu… Tout comme la cage !  

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