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Le blog de Persone

passerelles semantiques

Des Simone qui enflent, des Simone qui veillent

3 Juin 2019, 15:27pm

Publié par Persone

Des Simone qui enflent, des Simone qui veillent
Des Simone qui enflent, des Simone qui veillent
Des Simone qui enflent, des Simone qui veillent
Des Simone qui enflent, des Simone qui veillent

"Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu’un homme inquiet pour sa virilité". Simone de Beauvoir - Le deuxième sexe.

Si l’on part du principe que depuis des millénaires et avant de libérer le sexe féminin de son carcan, le mâle dominant a figé les langages théologiques, réductionnistes et politiques pour se retrouver comme un con dans un monde de brutes consuméristes, peuplé de gentils machos complexés par la toute puissance et de femmes qui deviennent des hommes comme les autres… Alors oui, la  proposition est pertinente !

Mais l’auteur le concevait-elle ainsi ? Beauvoir plus féministe et plus réaliste que Badinter ? Possible ! Plus conservatrice peut-être… Dans quel sens du terme ? Mais plus délicat : comment une telle affirmation peut-elle être interprétée par nos cœurs désenchantés… Emportés par la foule ?

Tel est bien le but d’un aphorisme : être concis et suffisamment percutant pour gagner le plus grand nombre… Et un aphorisme populaire est un gage de notoriété et souvent l’illusion d’un pas vers la postérité. Malheureusement, en souhaitant trop réduire, trop vulgariser, trop simplifier, nous obtenons souvent des adages contextuels libres d’interprétations qui n’ont plus rien d’universel. « Trop de quelque chose finit par noyer la chose, impossibilité de l’absolu et dualité obligent ! »  Exemple : la vitesse d’une flèche est mesurable de façon sûre si nous la mesurons depuis le tireur, mais elle reste relative à chaque tir, dépendant de la puissance et de l’usure de l’arc, comme des innombrables facteurs liés à chaque tireur et à chaque tir ! Et si nous mesurons cette vitesse à partir d’un autre point que le tireur, elle est d’autant plus relative et donc changeante en fonction de la position ou de la vitesse de l’observateur. Longtemps les hommes se sont convaincus de la vitesse de rotation du soleil autour de la terre jusqu’à ce qu’ils comprennent que le phénomène était inverse ! Longtemps nous avons supposé que la vitesse de l’axe devait être nulle, jusqu’à ce que l’on s’assure de l’existence et du mouvement de notre galaxie, etc… Il en a fallu du temps pour avoir une vraie référence en matière de vitesse ! Un archer et un arc d’une constance inébranlable : principe de 3 ! Et une flèche révélatrice sans masse : le photon. Moralité, on peut supposer que le fait de trouver une phrase courte qui résume l’ensemble d’un problème prend autant de temps que le fait d’achever une étude sur le sujet, puisque cette phrase est en réalité la solution du problème. L’artiste lui-même ne peut transcender suffisamment sa propre condition pour peindre ou sculpter une œuvre totalement universelle et lorsqu’il s’attaque à une œuvre devant signifier un axiome fondamental, il y passe autant de temps qu’un chercheur sur ses feuilles de raisonnement. Or, la relation féminin/masculin, la dualité et la complémentarité des signes font justement partie des questions universelles qui régissent notre existence et nos milieux (intérieur/extérieur). Tout comme la frustration chez l’homme et la femme demeure une des sources fondamentales de la mécanique de notre souffrance. Une des clés qui déverrouille le coffre des mystères avec lequel nous occultons l’origine du consumérisme et de l’anthropocène. Que dire des problèmes de frigidité ou d’érection et de leurs relations avec les interactions « individu/empire ? Individu : personnalité dite physique. Empire : personnalité dite morale. Notons aussi que l’artiste des textures, dans son accomplissement, possède un net avantage sur l’écrivain : un tableau peut résumer nombre de choses arborescentes en un seul visuel, ce qui n’est pas le cas d’une courte proposition !!!   

Autrement dit, méfions-nous des adages comme de la publicité et tentons d’élargir le champ de cette proposition pourtant célèbre de Simone de « Beauregard » :  

La femme et surtout l'enfant n'ont pas été épargnés par la puérilité cruelle de l'humanité! Par le jeu pervers et primaire du dominant et du dominé, du maître et de l'esclave... Mais le temps passe dans la cité des Hommes et la vengeance au féminin se mange froide… Concernant les enfants ? Elle les déguste inconsciemment, un complexe freudien dit-on sans prendre garde à l’imposture. Ces enfants qui s'adaptent pour le meilleur et pour le pire à un monde barbare et cruel doté des sacrosaintes excuses divines ou darwinistes!

Un monde où l'on cultive raisonnablement l'impossible a de fortes chances d’être détruit par la folie de ses propres enfants! Question d'équilibre...

On ne peut que comprendre le féminisme de Beauvoir, mais ce n'est qu'un militantisme comme un autre et l'expression de notre complexe d'incomplétude global! Réparer n'est pas faire de jolies phrases cyniques, si pertinentes soient-elles dans le prisme par lequel elle nous a été inspirée! Le risque ? Que le commun des mortels, n’ayant pas le temps de philosopher comme les "génétiquement mieux faits" ou "socialement mieux nantis", prennent la boutade pour argent comptant et s’en serve pour perpétuer la guerre des sexes !!!

Contre exemples à la proposition : un homme respectueux de la gente féminine peut être amouraché à une épouse ayant inconsciemment caché son caractère castrateur au début de leur amour et ne pas vouloir s'en détacher pour X raisons autre que le sexe! Si le malheureux s’en trouve affecté et commence à s’inquiéter de la situation, est-il donc méprisant sans le savoir? Peut-être! Mais dans ce cas, le mépris concerne autant le masculin que le féminin et il est réciproque ! La réparation est à double sens.

Autre exemple : un homme ruiné, incapable de nourrir sa famille peut être atteint de troubles somatiques comme la dégradation dentaire et développer un complexe d’impuissance ou un cancer des testicules !  Celui-là aussi est méprisant envers sa femme?

Sartre et Beauvoir partageaient des relations reflétant un Occident en quête de renouveau! Camus les avait alertés de cette légèreté dangereuse dissimulée derrière l'apparente gravité de la paternité occidentaliste! A propos du sexe? Non…

À propos du meurtre, du conflit militaire et de la tuerie de masse, qui demeurent néanmoins les conséquences plurimillénaires de la guerre des roses.

Et à propos du sacrifice de l'enfant et de la beauté SIMPLE de ce monde!

Nietzsche et Schiele portaient mieux que personne ce poids du désir sacrifié par le vulgaire, la sophistication et le sentiment illusoire de nos victoires!

La vie est tellement bandante!!! Pourquoi faut-il que nous persistions à demeurer des remèdes à l'amour!

Epilogue :

L’Homme a obtenu ses droits en 1789 dit-on. Et la femme en particulier dans la seconde moitié du XXème siècle.

Voyons les choses autrement :

Aveuglé par la Lumière (Thomas Edison©), l’Homme a obtenu le droit de s’exploiter lui-même et deux siècles plus tard, il a invité sa femme qui s’emmerdait à compter les sous dans la cuisine, à voguer sur sa galère.

Un cachot plurimillénaire pour le féminin et une sortie subite, en grande pompe ! Jusqu’aux flash lights, dans une société où les corps défilent comme des objets de consommation et des arguments de vente. Dans leurs clapiers, les lapins s’oublient, on régule les naissances, on régule la croissance… Du moins théoriquement… « Dois-je maudire ou remercier Cassandre ? Mais qui c’est celle-là ? Vous voulez me dire quelque chose sur mon homme ? »

Obtenu le droit de s’exploiter lui-même ? Entendons-le sans pour autant réduire les écarts de fortune et les inégalités les plus dramatiques. Au nom des promesses de la compensation matérielle, virtuelle s’il le faut… Au nom d’une main invisible qui régit la grande compétition mondiale. Plus d’esclaves, juste des salariés hiérarchisés ! Aucune réconciliation concernant les innombrables forces en présence caractérisant la bouilloire humaine, mais une arme absolue pour les trouver tous et les gouverner tous : le profit, la promesse de la réussite et la possession matérielle. Une démocratie construite sur un paradoxe vénéré comme omnipotent, une justice nécessairement à deux vitesses et un moralisme aussi corrompu que celui qui le précède…

Des accords hypocrites et un empirisme globalisant illégitime !

Tout cela acté par de nouveaux vainqueurs après le sacrifice du père, promu par les profiteurs et signé par défaut par les autres. Pas étonnant donc, que ce mode de vie « lumineux » devint vite l’élevage intensif que nous connaissons aujourd’hui !

Où trouver l’énergie pour faire bander toutes ces nations dont les besoins et les fantasmes augmentent dangereusement au fur et à mesure que l’offre précède la demande, révélant un invincible effet secondaire de la cure matérialiste ? Le syndrome de l’île de Pâques, version globale !

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L'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE...

28 Mai 2019, 13:10pm

Publié par Persone

L'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE...
L'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE...

Royalisme, fédéralisme, nationalisme, empirisme, colonialisme, globalisme…  What the fuck is this ?

Thèse :

C’est parce que les chinois prennent  en compte le développement en Afrique et de l’Afrique qu’ils y feront ce que les occidentaux n’ont pas su faire !

Antithèse :

Oui, mais la base du développement c’est l’écriture, certes pas l’alphabétisation mécanique des peuples vassalisés, mais l’écriture ! Bref, ce qui renseigne sur la structure même des langages ! Or, le développement sans la source saine ou assainie du développement, c’est un singe qui trouve un fusil chargé et une cuillère en argent ou quelqu’un qui lui tend sciemment les deux reliques! C’est globalement, depuis des millénaires,  le sort que tout « petit maître » réserve à ses ouvriers et ses soldats.

 Synthèse :

Vous avez donc tous les deux raison, mais la seconde proposition l’emporte en élargissant le champ de la première ! Cela dit, il est affirmé ici que l’écriture est la base du développement bien qu’elle soit à double tranchant (révéler ou manipuler)… La base du développement… Veut-on dire l’origine ? En est-on certains ?    

Mais sans l’écriture comment se développer ?

La technologie sans plan, l’art et la sémantique des compteurs pour la mémoire. Pour citer non pas une « base », mais une bonne règle de trois. Plus lent, plus épanouissant et beaucoup moins dangereux que l’écriture, surtout si l’humanité en est au stade de conflit biblique et pharaonique !

C’est le langage alors l’origine du développement ?

Non, le développement est le langage lui-même ou du moins une de ses manifestations. Le langage n’est que logique et interactions. A ce propos, un programme est un langage mathématique n’est-il pas ? Alors que dire du programme qui s’est exécuté à partir du Big-Bang jusqu’à ce que des observateurs à la fois semblables et différents puissent jouir de la partie ? L’improbabilité de la création de l’atome de carbone est définissable par les statistiques, mais les résultats ont tellement surpris les chercheurs, qu’ils se sont ironiquement servis de la notion de miracle pour définir l’apparition de l’atome de vie ! Le phénomène évoque le fait que le hasard lui-même est probablement lié à la limite de précision de cette science mathématique de la même façon que le 0 demeure inatteignable, de la même façon que tout segment de temps ou d’espace peut être divisé en une infinité de fois (voir paradoxe de Zénon). Si vous préférez, le développement est un  phénomène métabolique dont le programme est écrit hors espace-temps et se décline à l’infini lorsqu’une partie commence… et finit. Après, cela devient très poétique, mais si une chose est sûre, c’est que s’obstiner à trouver une origine c’est nier l’immanence, la notion d’éternité et celle de l’infini relatif.

Le langage semble précéder l’écriture et l’écriture explique le langage… le dilemme de la poule et de l’œuf ! L’immanence répond à la question. Et pour avoir pleinement conscience de la substance des langages et des formes de l’écriture lorsque ceux-ci sont corrompus ou falsifiés, il y a la transcendance ! Pas celle d’un impossible Dieu tout puissant, simplement celle que les artistes, les hommes de foi profonde ou les mystiques pratiquent en regardant passer les vaches. En Occident, nombre d’artistes pourraient révéler des choses sans les coder, mais la tragédie de Cassandre hante toujours les coulisses de notre théâtre ! Certains préfèrent peindre sans savoir ! Nous en avons fait des intouchables, des stars de l’art abstrait contemporain, photographiées par les vaches, pixélisées et protégées comme des monuments.  

Une synthèse un peu dense, mais les faits sont les faits.  

Géométrie, arithmétique, sémantique :

Le langage est universel, les langages découlent de cette entité mathématique. Le verbe ordonne aux vaches ou les révèle à elles-mêmes! Le français et la langue de Shakespeare révèlent des choses qui ne sont discutées qu'en très haut lieu, des choses concernant le millénarisme... Des choses dont les initiés ne parlent jamais, en aucun cas, devant les vaches... bien entendu! L'écriture explique le langage oral, la mécanique et les structures (...) et l'art révèle le tout de façon abstraite. Soit dit en passant, les artistes ayant eu tendance à révéler trop clairement les choses ont vite été appelés (puis conditionnés) à coder leurs œuvres pour faire rêver les troupeaux tout en conservant l'hermétisme qui les mène à l’abattoir dans le calme.

 

L'écriture développe ou détruit, elle permet de révéler ou de manipuler... Une légende biblique raconte que la reine du royaume de Saba avait prévenu l’Égypte et Israël de ce que l'écriture et la connaissance les pousseraient à faire si elles n'étaient pas utilisées pour unir le TOUT et briser les armes! La légende devient logique historique et indique que les africains d’Éthiopie, pourtant parmi les premiers Sapiens et pères de la civilisation ont décidé après cette période de conserver une culture uniquement orale jusqu'à ce que l'humain mérite l'outil de la connaissance et les clés de la manipulation de la matière sous toutes ses formes. A méditer!

Toute science est liée à l’écriture dira-t-on…

Oui! Mais pour autant l'être humain est un livre infini muni de 5 doigts sur chaque main et d'un hard ware capable de concevoir la bible ou la théorie du tout sans pour autant qu'elle soit écrite. Le langage oral et les civilités mènent à l'écriture et l'écriture explique le langage et la structure des "choses": Immanence! La signature et le programme de l'univers que nous connaissons date du pré Big-Bang et de la fécondité de ce dernier... Du point de vue de notre temporalité donc. Au-delà, nous dépassons l'horizon des événements dans les deux sens et nous parlons de va-et-vient, de période et de notion d'éternité. La résolution sémantique du problème de la poule qui fait l’œuf est ici.

Retour au sujet qui a servi de prétexte à cette discussion :

Le péril jaune pour certains occidentaux, une nouvelle donne économique pour d’autres…

A propos du réveil des dragons, de la montée des nationalismes (la version israélienne et les autres) et de la globalisation:

Pour les peuples sémites et les occidentaux de lignée caucasienne, évoluant tous autour de la méditerranée, l'esclavagisme du peuple noir est une notion rémanente biblique! Noé a 3 fils: Sem, Japhet et Cham dont les deux premiers sont considérés comme les ancêtres respectifs des peuples sémites (juifs et arabes) et indo-européens (occidentaux).  Pour des raisons d'interprétation moraliste, les trois religions ont considéré que Cham était violeur de la pudeur du patriarche (épisode de l'ivresse et de la nudité), que sa sexualité était blasphématoire et éventuellement incestueuse, que sa peau était noircie par ses actes et que sa malédiction était légitime: ses enfants seront à jamais les esclaves de ceux de ses frères! Les musulmans ne supportant pas l’image d’un patriarche ivre et abusé sexuellement acceptent les conclusions judéo-chrétiennes, mais occultent totalement les éléments d’enquête concernant la période, les croyances, la terre promise, la vigne et la question du sexe de Noé. Or, il se trouve que dans la bible la question des femmes liées au patriarche et à ses trois fils demeure très floue, ces dernières n’apparaissant jamais dans le récit si ce n’est en référence.  Aujourd’hui, une remise en contexte et une lecture plus rationnelle de l’ensemble des textes religieux permettent de comprendre qu’un patriarche antédiluvien n'est qu'une métaphore utilisée par tous nos ancêtres afin d’évoquer notre supposée existence avant ce que nous considérions comme le premier déluge (descente et montée des eaux précédant la vie sur terre)... Note: l’évocation du déluge apparait dans la même période  chez toutes les civilisations existantes et correspond aux cataclysmes liés à la glaciation de Würm dont les derniers effets catastrophiques provoqués par la fonte des glaces se sont faits sentir jusqu’à 8 000 ans avant notre ère. Il est donc tout à fait normal, la différenciation sexuelle s'étant faite dans les eaux, que Noé n'ait pas de sexe défini (indétermination et hermaphrodisme), probablement comme son fils Cham. Les deux autres étant déterminés. Autrement dit, nous passons de la légende sémantique et écologique (l'Atlantide supposé, les hommes-poissons, les dieux venus du ciel avec le feu, etc...) à du premier degré ou à des interprétations moralistes, dogmatiques, conflictuelles et lourdes de conséquences! Le cauchemar de Critias et de Platon! Et plus tard, un océan d'hypocrisie et d'intérêts politiques dans le choc des civilisations juives, romaines et arabe... Je me Trump?

Concernant les notions de domination et de condescendance raciale, la raison asiatique est toute autre!

Comme nous le savons, jouer le jeu du marchand de tapis et surtout perdre la face, contrairement à nous autres, n'est pas acceptable pour un asiatique « digne de son nom »... Un samouraï japonais préservant son honneur en se faisant Séppuku est une quintessence de ce caractère.

Revenons à des temps plus bibliques: le dogme œcuménique des chrétiens concernant l'exclusivité absolue de Jésus en tant que fils de Dieu (100% homme 100% Dieu et seul doté du pouvoir de résurrection) est un sujet de conflit fratricide entre juifs, chrétiens et musulmans. Or, les seuls qui auraient pu lever le voile des croyances respectives avec le principe universel de réincarnation et le 100% créateur 100% créature (ou encore 100% yin 100% yang avec l'immanence en principe de vase communicant)... sont les asiatiques! Malheureusement, le progrès, le libre-échange et l'ouverture des frontières culturelles se sont faits dans un contexte de terreur révolutionnaire, de matérialisme compensatoire, d'intérêts politiques globalisés et de colonialisme (...) Les matérialistes confondent ici la liberté, la liberté relative (il leur manquait Einstein à défaut d'un cœur) et le libre arbitre auquel ils intentent un procès: bref nous ne sommes plus responsables de nos actes, tout est déterminé par la causalité! En un siècle, les forêts tombent, la bureaucratie s'installe, l'Occident domine et ces petits asiatiques qui auraient bien des principes à lui inculquer deviennent des "coolies" un peu trop malins à ses yeux! Les chinois ne veulent pas de l'opium qu'on a braqué chez leurs voisins, déclarons-leur une guerre! Ou plus tard: Les Japs ne sont pas contents, testons donc nos nouveaux atouts nucléaires! La réponse est ici! Le péril jaune comme disent les occidentaux est un phénomène qu'ils ont eux-mêmes programmé! La colonisation, la bureaucratie, ainsi que les épouvantails du libéralisme américain et du communisme soviétique ont humilié toute l'Asie et provoqué des millions de morts dans les conditions les plus atroces! Quelles excuses pour tout cela? Le profit partagé, la nostalgie franco-vietnamienne, la grande fête du slip mondialisé?

Autre chose, un détail du quotidien cette fois:

J'ai vécu 20 ans en famille avec des chinois et vietnamiens et nous rigolions souvent sur le fait que les blancs (par effet de culpabilité) se croient à tort les êtres les plus racistes et condescendants de la planète! Pour un asiatique digne représentant de son histoire, les autres peuples, par leur vulgarité, leur odeur, leur manque de dignité et leur sauvagerie barbare (...), sont par définition inférieurs à leur civilisation. Et je ne vous dis pas ce qu'il se dit en aparté sur les noirs et les arabes! Mes compagnons du soleil levant me disaient souvent "si nous te haïssons un jour, tu ne le sauras pas, jusqu'à ce qu'il soit trop tard!" Juste un détail humoristique passé de mode, mais très intéressant pour quiconque partage l'intimité des asiatiques.

Les confucianistes et de nombreux bouddhistes étaient réputés comme logiquement réticents à faire du mal à une mouche, mais la force s’est aveuglée dit-on dans la guerre des étoiles ! Aujourd’hui, l’hypocrisie de la grande compétition collectivo-libérale (paradoxe volontaire) a fait son bonhomme de chemin et lorsqu’on parle d’écologie ou de philosophie à un compétiteur asiatique, il répond à coup sûr : vous n’avez rien à nous apprendre sur ces questions, mais depuis qu’elles sont un luxe chez vous, elles sont un fardeau pour nous. Marche ou crève… A qui la faute ? 

Dois-je aussi faire un topo sur les descendants des mongols et sur la position de la Russie vis-à-vis de l’hypocrisie européenne ? 

Moralité et au-delà du moralisme, nous sommes tous d'ignorants progressistes ayant oublié leur Histoire ou faisant fi de ses conséquences, des idiots tournés sur le futur de leur nombril alors qu'un millénarisme plus obscur que jamais les ronge encore.

Epilogue :

Qu’est-ce qu’un patriarche ? Une personnalité ayant vécu fort longtemps, ayant engendré de nombreuses lignées descendantes et ayant connu une longue postérité. Tout comme pour Zeus, mis à part la métaphore, le premier degré populaire et les tendances artistiques, rien ne dit que c’est un homme avec des mains, des bras, des jambes et muni d’un pagne ou d’une étoffe tissée.

En décomposant le mot, nous obtenons patri et arche. Dans l’antiquité, la patrie était la terre où les ancêtres étaient enterrés. Plus tard, on affina la signification du mot pour signifier la terre sur laquelle un groupe composé de lignées, de familles, s’est installé par affinité. Et ce n’est que plus tard que le mot prit un sens masculin protecteur et militaire : la patrie est la terre des pères que l’on doit préserver au prix du sacrifice. Autrement dit, le premier sens du terme patriarche est : l’arche de la terre promise dans le sens sensible et métabolique du mot « promise ». Celui qui attiré par la terre (ferme) finira par la trouver, par s’y adapter et s’y reproduire différemment (que dans le voyage et les flots).

L’arche est la voûte étoilée ou ensoleillée, mais aussi le symbole de la continuité du toit et des colonnes de la demeure du vivant, le symbole de la structure invisible. L’arche est aussi l’archer errant qui parcourt l’Eternité. Une force qui bande le moment venu et décoche sa flèche à travers sa propre et immanente substance pour que naisse un espace-temps. 

Deux natures, deux états relatifs à la fois semblables et différents et donc, nécessairement, un milieu : 0 I et 2… 3 éléments ! Divisibles et indivisibles, finis et infinis, entiers ou décimaux, paires et impaires, simples et complexes… la diversité.  

Un patriarche est celui qui garde le secret de l’alliance ! Seule l’innocence raisonnable peut le questionner…

Enfoirés que nous sommes !

L'éon anagramme de Noé.
L'éon anagramme de Noé.
L'éon anagramme de Noé.
L'éon anagramme de Noé.
L'éon anagramme de Noé.

L'éon anagramme de Noé.

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Conscience (a)vide cherche corps d(e-a)nse et vice-versa…

27 Mai 2019, 16:58pm

Publié par Persone

Conscience (a)vide cherche corps d(e-a)nse et vice-versa…

Pour faire quelques pas … Et plus si affinité.

L’information est un hôte dans les deux sens du terme ! Immanence.

Il faut mourir pour adapter l’information temporelle aux caprices de la vie ! Nos ancêtres, les virus et bactéries ne l’ont jamais oublié… L’oubli n’est donc pas la mort, mais l’inconscience impossible et pourtant dévorante du dernier prototype du vivant ! Une erreur probablement capitale (capitus), à corriger. De notre vivant de préférence !  

Comme un hypocrite inconscient, l’Homme avance vers ce rééquilibrage. Autrement dit, il incarne les sociétés qu’il mérite et chacun cherche vainement un coupable. Détruire ou révéler est, sera et a toujours été une question de choix pour toute intelligence capable de se poser la question ! Sans cette complexité liée à la raison, à la volonté et aux sentiments de la vie organique évolutive, tout est déterminé, au-delà même de toute notion de temporalité : les règles définies, mais aussi les scénarios pourtant infinis. L’humain a donc toujours eu le choix entre ses propres apocalypses ou révélations et il l’a encore ! Mais s’il ne saisit pas son opportunité, la nature choisira à sa place le remède. La fin arrive en son temps, quelles que soient les façons dont l’observateur a pourri la qualité de son voyage ! 

Et nous, nés de la dernière pluie, nous fantasmons encore d’être le meilleur observateur… 

Qui a vu est vu ! Dans la vie, aucun masturbateur ne s’accomplit seul dans le noir !

Tout comme dans la jungle, vous avez beau être silencieux, elle est suffisamment aveugle, sourde et muette pour connaître précisément votre nature, votre vitesse et votre position.   

Epilogue

Aucun masturbateur ne s’accomplit seul dans le noir ! Si ce n’est ce tout et rien que l’on appelle à tort Dieu le père animé par le Saint-Esprit. De l’humour black and white ? Non, une vision Égyptienne de notre sujet, concernant Râ, le démiurge.   

Avec l’expérience de la vie et de la différenciation sexuelle, finie la masturbation !

Parlerais-je de « Dieu » ou de l’Homme ? Un principe innocent chez l’enfant ne l’est pas forcément chez l’adulte et vice-versa cela concerne donc l’œuf et la  poule.

Cependant, lorsque l’observateur vieillit sagement (la créature donc et non le principe créateur), le complexe s’envole et le va-et-vient n’est plus une notion limitée par l’hormone et la morale. Parlerais-je de pratiques honteuses du troisième âge ? Non, le maître de l’art n’a plus besoin de peindre ou de tailler la pierre ! J’indique simplement que s’il était possible à ce dernier de « voir » un principe créateur à la fois sexué et non, dans ce que la morale appelle une mauvaise posture, il ne pourrait que le comprendre dans les deux sens possibles du mot. Comprendre : « Il ne pourrait que compatir et même admirer l’extraordinaire » ou « il ne pourrait que conscientiser, pas voir dans le sens où nous l’entendons et encore moins prendre une saloperie de  photo ».  

Pour de nombreuses raisons pas toutes pieuses, les institutions religieuses respectives ont conditionné en l’Homme l’image d’un Dieu tout puissant, prenant le risque qu’un jour, les fils tuent le Père ne serait-ce que pour prouver le contraire. Pourtant Isaïe, un des 4 grands prophètes hébreux, avertit chacun, juif ou non, que l’Eternel est désarmé, ce qui n’empêchera pas le jugement dernier (sous-entendu le jugement d’Israël comme celui de ses envahisseurs). À méditer.   

 

Qu’on en ait conscience ou pas, nous rachetons tous les fautes de nos ancêtres.

Comment ?

Par notre souffrance.

Le Christ est en chacun et chacune de nous dit-on encore. Mais ce n’est qu’un Saint bol. Un zéro, un œuf qui a consenti à s’ouvrir pour que nous puissions nous nourrir de ce qui est à l’intérieur l’image de ce qui est à l’extérieur. Immanence et unité des infinis en 0.

Image ? Projection ? Faut-il avoir de « l’imagine à Sion » pour langagiser chose pareil ! 

Une logique, des règles, des chiffres, des formes, des nombres (…) et bien plus si affinité.

Arithmantiquement vôtre.  

Conscience (a)vide cherche corps d(e-a)nse et vice-versa…
Conscience (a)vide cherche corps d(e-a)nse et vice-versa…
Conscience (a)vide cherche corps d(e-a)nse et vice-versa…
Conscience (a)vide cherche corps d(e-a)nse et vice-versa…
Conscience (a)vide cherche corps d(e-a)nse et vice-versa…

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Freud VS Rousseau… Mais encore ?

19 Mai 2019, 16:55pm

Publié par Persone

Freud VS Rousseau… Mais encore ?
Freud VS Rousseau… Mais encore ?

« Notre conscience, loin d’être le juge implacable dont parlent les moralistes, est, par ses origines, de « l’angoisse » sociale et rien de plus. » - S Freud.

ET RIEN DE PLUS… ( ? ) Tout professionnel qu’il est dans un monde rationaliste qui s’appuie sur la raison en condamnant le libre arbitre, Freud ne précise pas ici que son propre raisonnement est soumis à l’incomplétude et à l’incertitude, ni qu’il est assurément conditionné par des forces qui déterminent son raisonnement. Causalité et déterminisme obligent, non ? L’absolutisme religieux ou l’idéalisme obsessionnel des romantiques ont donné bien du fil à retordre aux matérialistes « éclairés » ! Et comme souvent, nos idéologies passent d’un excès à un autre… Le désir ou le besoin de reconnaissance sociale est une force métabolique de la créature pensante (esprit dans le corps). Il en existe un grand nombre interagissant avec nos sentiments, notre raison et notre volonté. L’angoisse sociale est quant à elle motivée par la décadence qui ronge proportionnellement l’individu et le collectif qu’il incarne, autrement dit, à la difficulté croissante de s’épanouir dans la cité dévorante !  Il convient donc de distinguer ces deux notions pour mieux les comprendre et les réunir, ce que Freud ne fait pas, comme un collégien motivé par sa popularité.    

En affirmant la mauvaise nature de l’Homme, Freud se fait l'emblème du fatalisme des macabres farceurs que nous sommes! Monsieur Toulmonde dégénéré, par essence mauvais mais contrôlable par les intérêts… Voilà qui rapporte de l’oseille à plein tube aux plus malins et garantie un bel avenir à la démagogie! De la même façon cet opportuniste de Voltaire instrumentalisait la célèbre métaphore de Hobbes (à propos de la supposée cruauté des loups dont le Sapiens aurait hérité) pour se faire une place de choix parmi les "précurseurs » d'un nouveau monde dont la paix serait garantie par l'esprit de compétition et les promesses du profit.

Facile de définir comme un dogme le fait que l'Homme est et naît mauvais! Nul maître, nul esclave ne vous contredira… La foule et les hommes d’affaires vous applaudiront même pour l’avoir dit tout fort ! Notre cruauté légendaire est très opportune pour tous ceux qui profitent de l'hermétisme multiforme derrière lequel moisissent nos plus honteuses et simples vérités! Dans son cachot, Cassandre ne doit plus ressembler à grand-chose, Apollon lui-même n’en voudrait plus !

Hermétisme au nom duquel tant de mal ne cesse d'être fait, hermétisme global et dramatiquement réciproque qui scelle notre vulgaire boîte de pandore et le sacré cœur qu'elle contient.

Plus le temps passe, plus les rares initiés à la connaissance la portent comme un incommensurable fardeau ! Parmi eux des séniles, de jeunes orgueilleux, des lâches, des opportunistes, des protectionnistes… Et comme toujours une poignée d’humains encore nobles de cœur et d’esprit à deux doigts d’être anéantis par le jugement des autres !  Comment dire à tous ce que personne ne veut plus entendre ?

Comment se retrouver face à l'innocence, lorsque tous l’ont violée, humiliée, dénaturée et ignorée? Comment affronter son regard sans être médusé, alors que témoins de tous ces outrages, nous l’avons trahie, abandonnée et reniée ? Comment assumer la comparaison entre les médiocres raisons de notre déni collectif et la hauteur des préjudices vécus?

Aujourd'hui les techniques de base des psys se libéralisent comme le fervex ou les anti-bio pour la médecine générale! Nous vivons une époque hygiénique, les vaches doivent être heureuses et propres avant l’abattoir…

Prenez n'importe quel type dans l’air du temps, fier de s'improviser votre coach de vie d’un instant et avouez lui que votre cœur peine à supporter le poids de ce monde, qu’il perd son énergie de Saint-bernard... Il vous persuadera que des choses qu'il vaut mieux ne pas remuer vous ont probablement castré mentalement depuis le passage du col ! Et que la crise s’est probablement déclarée lors de l’affaissement mammaire de l’épouse !!! Force de démonstration il envahira ensuite volontairement votre espace… Physiquement pour être plus convainquant et sans que vous réagissiez, Saint-bernard préoccupé que vous êtes ! Moralité, vous êtes de ceux qui ont le syndrome du trop bon trop con et vous lui devez 70 crédits! Enfin, en quelques séances de positivisme pour vous prouver que vous le valez bien, il vous fera retrouver le bon sens de la marche ou le sens de la grande liesse collective, ou mieux encore, il vous fera repousser les dents et les couilles!

Être gentil, c’est souffrir ! … Une pathologie qu’on ne peut plus laisser faire !

Le comble de l'absurdité de notre époque et l’échec de la psychanalyse sont ici.

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Le nouveau procès des trois singes viendra par un hiver torride…

13 Mai 2019, 16:15pm

Publié par Persone

Le nouveau procès des trois singes viendra par un hiver torride…

Au crépuscule de la grande révolution, un progressiste et un homme d’Eglise discutent sur le parvis de Notre Dame :

Le progressiste annonce : « Au fond tu ne cesses de te demander si la magie existe malgré l’impossible toute puissance de Dieu ! Pour moi peu importe que la magie existe ou fonctionne, ce qui compte c’est de dénombrer, de développer et d’ordonner ceux qui y croient et ceux qui n’y croient pas ! »

« Mais c’est terrible ça ! » Répond l’homme d’Eglise surpris.

« Pas plus que le bûcher et le "process" inquisitoire dont les frères ont tant souffert ! Et avouez que vous avez caché trop de choses derrière votre Dieu ! » … « Ce qui compte pour toi, c’est de faire tourner la petite entreprise néanmoins colossale qu’il vous reste, autrement dit combien de types croient encore et à quel point pour vous permettre de manœuvrer ! » … « Tu auras toujours  une histoire à raconter aux fidèles et moi j’en ai deux totalement alternatives pour ceux qui ne croient pas ou plus ! A nous deux, nous sommes invincibles ! »

« Deux histoires ? » - Questionne l’homme de foi.

« Feu vert, feu rouge ! »

« Tu veux dire le bien et le mal ? »

« C’est plus fort que toi ! Non ! Si le manichéisme est de mode : feu vert ! S’il est obsolète : feu rouge ! Feu vert/feu rouge alternatifs, ça répond à tout, ça englobe tout ! On vous laisse le lien vertical, nous on gère l’horizontal dans un nuancier de gauches et de droites, borné par deux épouvantails aux extrêmes… le rouge et le noir ! Et puisque la dualité et la trinité s’instrumentalisent à merveille, un petit diable caméléon sera le gentil démagogue et deux petits diables tout désignés, le rouge et le noir, seront la voie du totalitarisme… Comment mieux garder  les vaches qu’en les comprenant ? » 

« C’est terrible ! »

« On vous a pas mis la terreur pour rien ! »

Caricature mise à part :

Nos prédécesseurs en ces temps de trouble étaient-ils si avancés pour pouvoir spéculer d’une telle façon ? Une erreur contextuelle, voilà qui arrangerait bien la vanité que les « Lumières » nous ont portée en héritage ! Mais c’est oublier que depuis la Rome antique, les pouvoirs démagogiques fondent leur contrôle des populations par une alternance entre la diplomatie de la plèbe et celle des patriciens d’une part et par l’option très efficace du triumvirat en temps de crise. On retrouve le nuancier, les extrêmes et les petits diables complémentaires ! Ce n’est pas aux vieux singes que l’on apprend à faire la grimace… 

De vieux singes en délit d’initiés !

L’hermétisme est la grande maladie qui dévore nos orgueils respectifs ! Il serait temps d’abattre toutes nos cartes et de déconstruire nos langages pour commencer enfin la réparation de notre monde.  

Pour reprendre mon titre :

Le prochain procès des trois singes viendra par un hiver torride, lorsque l’Homme  aura inventé des lunettes qui lui permettront de voir ce qu’il aurait dû se contenter de comprendre !

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Je souffre! Ta gueule, ce n'est qu'une illusion!

4 Mai 2019, 16:28pm

Publié par Persone

Je l'avoue, mes articles ne constituent pas toujours un bol d'air frais et de détente :) Mais je remarque avec espoir que certains administrateurs de groupe de discussion concernant les sciences, la politique et la philosophie, acceptent avec bienveillance nombre de mes bouteilles à la mer, du moins lorsque je ne titille pas certaines limites. Pour ceux qui n'en ont jamais ouvert, elles contiennent en général un SOS, une carte de pirate et des indices concernant une mystérieuse "Pi r" et un certain "saint bol". Autrement dit, si je me suis éloigné de mon havre et que je partage au gré des éléments à partir de chaque "île" que je visite, c'est pour mieux protéger la source de notre air frais et la quiétude que notre folie collective réduit à peau de chagrin. J'évoque Tolkien: "Rentrons à la maison" lance un Hobbit (un enfant aux yeux des Hommes) à un autre ayant approché de très près l’œil de la dévastation... "Rentrons dans la Conté!" ... Mais l'enfant qui a d'ores et déjà entrevu sa mort lui répond: "si personne ne fait ce voyage, il n'y aura plus de Conté"... La grande question de Jésus dirait un chrétien! Tout comme celle d'Ulysse répondrait un païen! Etc... Et plus si affinité :) Comme l'évoquait Shakespeare, dès que l'on considère l'immanence dans le domaine de la conscience/inconscience, nous incarnons tous les personnages, le bon, la brute ou le truand... 🙃

L'Homme n'est encore qu'un épouvantable amateur d'échecs qui se prend très au sérieux... Les termes "amateur" et "échecs" possèdent chacun un double sens ne faisant que renforcer la pertinence de l'affirmation 🤪

Bref, bonsoir à tous, merci aux meilleurs d'entre nous et même aux autres d'avoir bien voulu s'ouvrir un peu ici... Merci aux admins! Et un petit exercice de logique à propos d'un aphorisme dans l'air du temps (après le discours de Camus):

Il n’y a ni de haut ni de bas… ni de blanc ni de noir, ni de bien ni de mal, il y a juste du conditionnement et de l’interprétation…

Un type d’aphorisme très en vogue de nos jours, ironiquement susceptible de motiver de fâcheuses interprétations 😅...

Que la notion d’interprétation engendre celle de  la relativité des constats, y compris les plus manifestes comme le haut et le bas ou encore la vitesse et la position d’un corps, est un fait ! Mais nier que ces phénomènes existent est un contre sens, une proposition qui affirme sa propre illégitimité par absence de repère !

Le haut et le bas, le noir et le blanc, le bien et le mal sont relatifs et se déclinent (les couleurs par exemple concernant le noir « corps absorbant » et le blanc « source de la Lumière ou corps réfléchissant »)… Tout comme la vérité ou la vertu qui se déclinent en les vérités et les vertus. La vérité évoquant la source inatteignable 0, dont l’observateur peut se rapprocher dans les limites de l’infinie précision. Dans le cas de vérités déterminés, la source correspond à la compréhension du pourquoi et du comment concernant l’origine, la nature et le fonctionnement de la mécanique d’un système donné. Dans le cas de « La vérité », approximative du point de vue de l’observateur, nous parlons du système immanent global : le 0, dans tous ses états, de toutes les natures ! La vérité évoque aussi la recherche de toutes les causes et conséquences de la mécanique de la souffrance, autrement dit une enquête qui nous guide vers l’origine de nos manquements et la déclinaison des conséquences !    

Lorsque nous affirmerons tous que la vérité n’existe pas, il y a de fortes chances pour que notre démocratie globalisante soit devenue une vaste prison n’abritant que des coupables !   

 Méfiance donc, il y a donc plusieurs degrés de lecture possibles avec ce type d'affirmation incomplète !

Conditionnement et interprétations :

Ce qui est soumis à condition et donc à la logique et à la causalité, existe sous la forme que l'on ressent matérielle, tout comme existe l’irrationnel, l'imaginaire, le transcendant, l'immanent... Tout comme existe la logique ayant pris location du corps (ce corps que l'on définit matériel) et manifestée par la volonté indissociable à la reconnaissance de l'être, la raison et les sentiments. La nature de ces derniers (V, R, S) est la conscience. Elle est non matérielle, mais elle permet pourtant de vivre et de découvrir peu à peu les mystères et la détermination de cet univers immanent. Elle permet aussi de partager nos expériences avec le logos et nos capacités créatrices. Nous sommes en effet soumis au conditionnement des lois physiques et aux conséquences de nos actes, c'est un principe métabolique sans lequel l'être et le devenir n'auraient pas de sens. Mais ce conditionnement n'empêche en rien le libre arbitre, les interprétations, la comparaison, la recherche de preuves, la réduction... Mécanisme sans lequel nous ne serions que des machines organiques. En revanche, tout cela ne veut pas dire que le haut et le bas ou le bien et le mal n'existent pas! Cela indique simplement qu'ils sont relatifs! Le haut et le bas ne s'appliquent pas dans les dimensions du macro, du micro et de la conscience, mais la gravité est une des forces qui unit la terre du milieu (la dimension que nous foulons). Notons que la conscience peut quant à elle modéliser logiquement, géométriquement la notion de haut et de bas, de droite et de gauche, de devant et de derrière, lorsqu'elle sait dénombrer 6 chiffres et visualiser une pyramide inversée de l’extérieur et de l’intérieur. La notion de bien et de mal n'est pas moins relative. Relative à la nature ou à l'état des choses les unes par rapport aux autres. Le "mal" provoqué par la douleur par exemple, est une information très utile pour évoluer de l'amibe à la créature sensible. Certaines forces provoquées par l'erreur humaine et la faiblesse contribuent à développer un monde de souffrance, malgré les avertissements de la douleur, c'est ce qu'on appelle le mal à juste titre. C'est le mal en tant qu'entité absolue qui n'existe pas! Pas plus que ce Dieu Tout Puissant dont l'ombre est encore et toujours instrumentalisée.

En affirmant qu'il n'y a pas de bien et pas de mal, on justifie inconsciemment ce que désirent les actionnaires de la philosophie matérialiste héritée des "Lumières": Pas de bien, pas de mal, pas de victime, pas de bourreau, pas d'amour, pas de viol...! Juste des illusions dans un monde où le libre arbitre et donc la responsabilité de nos actes n'existent pas! Tout n'est qu'illusion et nous devrions tous accepter notre sort comme des intouchables... Et que cela ne vous empêche pas de payer la TVA!

En des temps de confusion, restons attentifs à l'ambivalence des aphorismes...

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La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule

2 Mai 2019, 20:15pm

Publié par Persone

La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule

Avant de présenter mon ouvrage "Homo-falsus" au poste de douane, devant la muraille éditoriale qui sépare le  cœur de la plume de ses lecteurs, toutes les considérations métaphysiques dont  il témoigne ont été soumises au jugement de divers interlocuteurs spécialisés dans les domaines scientifiques et philosophiques. L’article suivant retrace une de ces confrontations, parmi les plus pertinentes :

Mon interlocuteur :

Ces théories, pourtant bien ficelées me rappellent la notion aristotélicienne de génération spontanée ! Mais c’est de la foutaise, ce concept est arrivé à sa date de péremption depuis Pasteur !

Ma réponse, osée, a pourtant été acceptée par l’adversaire :

Avec sa brillante expérience des ballons à col de cygne, Pasteur a remis à leur place Liebig et surtout Felix Fouchet, deux défenseurs de la théorie de la génération spontanée (indémontrable en travaux pratique), qui tentaient malheureusement des expériences de charlatans pour décrédibiliser leur concurrent ! Son expérience le prouve, l’air contient des agents infectieux qui permettent à la vie de se développer sur de la matière inerte, mais si ces agents sont bloqués ou le ballon hermétique (matériel stérilisé), pas de fermentation, la matière reste inerte.

Nous pouvons donc en déduire que Pasteur est le grand vainqueur, que les spectateurs du match Pasteur/Fouchet sont des con/vaincus et que sur une courte période, dans un milieu expérimental simple stérilisé (eau+ nutriments), aucune fermentation spontanée ne se fait… Mais notons que les expériences en laboratoire ne durent pas des milliards d’années et que la terre après la venue des eaux, terre que l’atmosphère n’isole pas du cosmos, n’est pas un milieu expérimental simple !!! 

Pasteur partait du principe que dans un milieu stérile, aucune vie ne peut se former, il en déduisait que la conception aristotélicienne de la génération spontanée était fausse. Pour ceci il s’appuie sur la théorie cellulaire, qui indique que toute cellule provient d’une autre cellule par biogénèse. C’est ici que le bât blesse ! La théorie cellulaire, bien que juste, demeure incomplète pour une simple raison sémantique.  Une des propositions est mal formulée : TOUTE cellule provient d’une autre cellule est une affirmation impossible ! D’où provient donc la première cellule ? La seule théorie ayant tenté de résoudre ce dilemme est celle de la vie apportée par une comète… Malheureusement elle ne répond toujours pas à la question ! D’où provient cette cellule qui était sur la comète ? Plus pertinent encore : quel est la nature de l’information contenue dans cette supposée première cellule ? Nous nous rapprochons de ce jeu sémantique de dupe qu’est celui de l’œuf et de la poule ! Supercherie inventée, soit dit en passant, pour nous faire comprendre une notion importante : l’enfant devient adulte et l’adulte engendre un enfant ! Sur le même raisonnement : la vie archaïque et primordiale (l’enfance de l’univers) se complexifie et finit par créer des systèmes où se rencontrent eau et minéraux, les phénomènes d’oxydoréduction faisant le reste ! Le reste : des créatures qui se multiplient (les adultes qui vont engendrer des enfants) : procaryotes, puis eucaryote… Mais qui a fait l’enfance de l’humanité, qui a fait ce bébé grandissant qu’est notre univers ? Si nous partons du principe que la logique archaïque n’est que ratio de deux états différents et communiquant, le bébé dont nous parlons n’est que force de logique et de désir d’être dans un champ d’énergie mouvant dû à l’impossibilité du vide ou du plein absolus.

La mémoire elle-même n’a plus de sens ici dans un potentiel absolu où le temps et l’espace ne sont plus en prise ! Une partie avec une infinité de scénarios possibles qui se joue en un œuf abstrait et indéterminable, à la fois vierge comme l’enfant, pris dans sa propre expérience comme l’adulte et sage comme un vieillard qui sait qu’il est déjà mort. Les énergies du « vide » contiennent un potentiel indéterminable où toute expérience semble possible ! Entendons là une substance infinie de double nature (physique/métaphysique), un bassin d’essai en construction et destruction permanente qui finira fatalement par engendrer un œil pour voir, un second pour la profondeur. Et d’humaines créatures pour retrouver le reflet de la double nature oubliée sous la forme charnelle.  

La science a donc fait des progrès depuis Pasteur, des progrès qui ne remettent aucunement ses travaux en question, mais confère à la « reine mère des cellules » une notoriété plus anecdotique que pertinente. Cela n’est pas sans me rappeler une croyance pseudo scientifique issue du contexte de la guerre froide, de la conquête spatiale, de la révolution des mœurs et du complexe du 0.0: « il faut avoir une intelligence supérieur à la nôtre pour avoir cultiver la vie sur terre, les extra-terrestres sont ou possèdent donc la clé de notre origine ! »…  Les théories du gentil et du méchant Alien étaient nées, avec toute la culture hollywoodienne  et New-Age que nous connaissons ! Les gentils sont censés avoir semé la vie sur terre avant de repartir humblement, mais certains d’entre eux se sont attardés avec nos femmes, engendrant une guerre spatiale invisible à notre échelle. Dans le scénario inverse, les méchants sont aussi consuméristes que nous et se servent de la terre comme lieu de villégiature peuplé de créatures travailleuses et consommables ! Dans ces deux théories devenues un immense fonds de commerce depuis les 70’s, nous retrouvons linfluence des découvertes archéologiques concernant la culture sumérienne.   

Tout génie peut un jour sortir une ânerie ! Sinon, le monde n’aurait plus de saveur ! Pasteur était un spécialiste de la cellule, mais il s’est planté sur un simple problème de logique et de sémantique !

Les cellules se multiplient par biogénèse, c’est un fait, mais d’après des études plus récentes, la première cellule proviendrait soit des réactions d’oxydation de la matière minérale dans l’eau (sur notre planète ou sur une autre), soit de l’évolution d’un polymère que nous connaissons encore assez mal : le virus ! La capside de protéines qui protège l’acide nucléique du virus lui permet notamment de voyager sans trop de difficulté à travers le temps et l’espace… Ceci intéresse fortement ceux pensent que la vie vient d’une comète et qu’elle était ailleurs avant, mais cela intéresse autant ceux qui pense que l’appareil génétique du virus et de la bactérie sont des complémentaires issues de la propre nécessité de leur nature ! Le premier serait le transcripteur universel issu de la dualité, celle-ci faisant de la matière et de l’intelligence un même ensemble. Le second une cellule capable de se reproduire à l’identique, un métabolisme en puissance, issus de l’oxydation de la matière solide dans la matière liquide, peu importe la planète sur la quelle cela arrive.

Bref, la notion de génération spontanée a été remise au gout du jour et probablement pour la logique que je viens d’évoquer ! Mais la conception aristotélicienne ayant bien vieilli, nous parlons aujourd’hui d’abiogenèse. 

Les deux suppositions les plus pertinentes concernant l’origine de la vie :

  • l’une part du principe de l’information (évolution de la logique archaïque : unité et dualité du vide et du plein inatteignables et plus si affinité…) et s’axe sur les problématiques de la complexification du codage de l’information qui aboutirait à la nécessité d’un appareil génétique… lire l’hypothèse du monde ARN. Nous nous rapprochons ici de la théorie « virus cherche hôte ».
  • Et l’autre s’appuie sur les équilibres, la susceptibilité de la matière et l’adaptation avant tout : des systèmes non vivant s’éloignent de leur équilibre thermodynamique et doivent fournir (pour se maintenir) l’effort de déclencher des processus qui deviennent progressivement métaboliques… De nombreux échecs, de merveilleuses réussites ! Dans les mêmes proportions que la quête « spermatozoïdienne » : les chances sont infimes, mais l’affaire doit bien se faire… Qui aura le mérite, l’innocence et l’expérience ? L’éternelle quête d’un Perceval pour le salue du royaume ! 

 

A propos du transcripteur universel cherchant hôte :

L’imaginer comme un virus observable revient à le voir muni d’une capside, donc déjà formé et lancé à travers le temps et l’espace pour trouver un corps acceptable ! Nous revenons donc à la case départ : d’où vient le premier virus ? Mais lorsque l’on appréhende la complémentarité de l’éternel et du temporel, ainsi que les nouvelles propositions quantiques concernant l’illusion de la matière et de la masse, la capside s’envole, autant que notre représentation matérielle du virus.  Autrement dit la matière dite vivante n’a probablement pas le monopole de la logique et de l’intelligence ! Autrement dit le vivant et l’inerte font partie d’un même ensemble et cela qu’un univers soit  à l’état de potentiel en attendant la manifestation du champ de Higgs (état entre la mort et la renaissance), ou incarné dans l’avalanche d’évènements que nous connaissons.

 Nous nous rapprochons en effet de ce jeu sémantique de dupe qu’est celui de l’œuf et de la poule, mais sans la supercherie !

La dualité en tant qu’essence de la logique fondamentale est définie comme nécessaire de par sa propre nature, elle est conséquemment liée à l’éternité autant qu’à la durabilité et donc aux phénomènes temporels.  Suis-je en train de parler de ... - Big Bang - Big Freeze - Big Crunch - Big Bang - Big Freeze - Big Crunch - .... Et de la nuit des temps? Un doux rêve que l’humanité caresse dorénavant lorsqu’elle est éveillée... Reste le problème de la mémoire et celui du caractère ordinal des contractions/expansions qui semble indiquer un début et une fin ou au moins le fait qu’il est un tic avant un tac ou l’inverse… Le dilemme de la poule qui fait l’œuf ! A moins qu’au-delà d’une certaine limite les inverses se rejoignent et les opposés alternent leurs signes. Infiniment grand et petit, passé et futur, moins tourne autour de plus et plus tourne autour de moins, le grand contient le petit et le petit contient le grand… le tout en un.  

…..

 Alors que nous nous cognions la tête sur le mur de Planck, que nous imaginions pourtant dans notre dos, les ondes gravitationnelles viennent de nous ouvrir de nouveaux horizons, sans pour autant contredire l'incertitude! Mais elles ne divulguent pas leur secret facilement... La mémoire est une piste, mais la nôtre est chargée d'histoires sanglantes, embrouillée par les chantiers illusoires du vivant, falsifiée par notre hermétisme... Profonde semble la blessure de nos cœurs intelligents, déchirés entre l'indicible et frénétique légèreté de l'être (inconstance, vitesse) et la gravité invincible (masse, inertie)!

Je reste intimement confiant en le fait que l'Amour est le meilleur pilote semi-automatique qui soit! Mais l'amour propre est "Perce Eve errant" et semble dénier la responsabilité de nos crashs, empruntant l'excuse de l'empirisme et des dommages collatéraux "acceptables"...

La manifestation de la logique (ensemble « vide/matière », son unité, sa dualité et plus si affinité) ne semble plus à démontrer. Et le désir, pour reprendre Spinoza, ou encore le ratio être/ne pas être, selon Shakespeare, pourrait être à l’origine de l’union miraculeuse de notre espace-temps, le temps faisant l’ouverture et la clôture de l’histoire de notre espace !  Mais peut-on parler de mémoire gravitationnelle et de l’expansion d’une vie en perpétuelle quête de devenir ?

Une énigme plus intéressante que notre fuite en avant consumériste !

Réparation, me semble un juste mot.     

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Notre-Dame de feu

18 Avril 2019, 12:35pm

Publié par Persone

Notre-Dame de feu
Notre-Dame de feu

L’incendie de Notre Dame fait polémique…

Certains médias se sont permis : « De l’utilité des riches » ! Autrement dit, les riches du monde entier se font concurrence dans la construction d’édifices ostentatoires (qui aura la plus grosse, lequel prie le Dieu le plus puissant…), les chantiers se font avec les mains bonnes à tout des pauvres et l’usure, dans les deux sens du terme…  Et lorsque l’édifice s’écroule, l’inépuisable métaphore est de mise : pas de riches, pas de remparts contre les ennemis ! Où sont les remparts contre le choc des civilisations ? Dans la compréhension de la sémantique, des mathématiques et autres connaissances qui nous relient les uns les autres ou dans le progrès technocratique qui nous ouvre la voie des armes et de l’opportunisme économique ? Dans ces grands empires que nous admirons toujours et dont nous sommes les héritiers, notre sérendipité collective recouvre d’or notre prétendu patrimoine civil et religieux, tandis que des enfants crèvent la faim devant l’indifférence de la place publique ! Cela a-t-il encore un sens ? Un poète prisé par la cour accouche de merveilleux poèmes déchirants sur la pauvreté, les riches le remercie grassement pour cette catharsis si subtile sans que les pauvres soient en mesure d’en comprendre le sens ou de s’acheter le livre… ? D’infâmes conflits permanents décidés par des philosophes embourgeoisés incarnant les épouvantails idéologiques qui tiennent le monde entre la peur et la faim, des philosophes toujours incapables de résoudre enfin le paradoxe dont souffre la justice dans une "démocratie" fondée sur le procès du libre arbitre !   Recouvrir nos merdes les plus immondes et les plus profondément occultées avec de l’art consommable… Cela a-t-il un sens ? Oui, celui de la fuite en avant.

Concernant la cathédrale : doit-on comprendre de la proposition « les riches sont utiles » que si les richesses étaient équitablement réparties, personne n’investirait pour sauver un bâtiment symbolique et national ?

C’est à croire que la rhétorique finit par rendre cons ceux qui en font leur(s) chou(x) gras ! Lorsque le corps mène une vie inutile et dénaturée, ses cellules dégénèrent plus vite… La nature est bien faite.   

Une autre polémique est lancée :

Elle évoque justement un des nombreux nerfs de la guerre « des Terres du milieu » pourrait-on dire : Le procès du Talmud....
12 000 exemplaires du Talmud auraient été brûlés, dans la cour de notre dame, en 777 ! « D' après les médias israéliens », précisent prudemment les commentaires.

Quelle époque formidable !

Froids sont les mains, les os et les cœurs, froids sont les voyageurs loin de leur demeure... Ils ne voient pas quels mensonges sont cachés lorsque la lune et le soleil sont couchés... Un avertissement au voyage émis par un philologue anglais? Bien au contraire! Un avertissement à l'empirisme sédentaire, à l’aventure coloniale et à l'exode forcé des différents et des boucs émissaires de l’Orgueil des Nations! Un avertissement sur toutes les formes d’obscurantisme et d’hermétisme. Des empires pour le meilleur et pour le pire, dit-on comme des cons en s'excusant de creuser la tombe de nos enfants! Quel est donc la clé sémantique cachée derrière le couteau d'Abraham? La lame! La dualité! Soit il disait à la masse ce qu'elle veut entendre et il sacrifiait l'avenir d’Israël et de ses enfants, soit il lui disait ce qu'elle ne voulait entendre et il sacrifiait ses propres enfants en subissant le destin habituellement funeste d'un guide honnête dans une humanité puérile et dégénérescente! Le monde entier paye le prix des mensonges millénaires ayant scellé l'évolution du monde occidental et moyen oriental autour de la méditerranée, ancien carrefour aux esclaves et aux richesses. Le bilan de la colonisation, la compétition économique, le consumérisme global et le réveil des dragons d'Asie ne sont que des conséquences déterminées de notre hypocrisie collective, de notre déni, de notre hermétisme réciproque!

Notre Dame de feu...
Notre Dame de feu...
Notre Dame de feu...
Notre Dame de feu...
Notre Dame de feu...
Notre Dame de feu...

Notre Dame de feu...

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Immanence et rémanence...

10 Avril 2019, 15:25pm

Publié par Persone

Immanence et rémanence...

Nous ne prenons pas souvent nos échecs et nos victoires pour ce qu’ils sont. L’échec est le professeur, il est juste et invincible. La victoire est la récompense, elle est trompeuse. 

Qu’est l’échiquier si ce n’est le théâtre des parties que l’Homme joue contre lui-même ?

Qu’est-ce que la véritable et légitime victoire si ce n’est la reconnaissance du jeu, la conscience de l’immanence comme nature éternelle et l’apprentissage de l’Amour de l’adversaire !

Absorber, libérer… Inspirer, transformer… Tirer, pousser…

indéterminisme, libre arbitre et incertitude dans un monde déterminé...

indéterminisme, libre arbitre et incertitude dans un monde déterminé...

"Nos échecs sont trop lourds à porter" nous susurre le désespoir! Et la mesure du Léviathan ne rassure personne!

Mais regardons cette jeune fille! Si rien n'est prévu, alors tout est possible! Nos échecs semblent invincibles, mais ils ne sont en rien déterminés en ce qui concerne le futur!!! En revanche, la causalité nous aide à suivre les cailloux du petit Poucet pour retrouver la maison mère... Et la boîte de Pandore au passage!

Au delà de la raison, le repentir (qui n'est pas le sentiment stérile de culpabilité) et le lâcher prise aident à réconcilier joie et tristesse...

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L'incomplétude de la poupée russe

3 Avril 2019, 19:08pm

Publié par Persone

L'incomplétude de la poupée russe
L'incomplétude de la poupée russe

L’Homme se voit comme un Empire dans l’empire sans concevoir que si ces deux états ou nature de l’empire ne communiquent pas, le concept reste insensé ! Sans cette passerelle, nous ne pourrions concevoir cette impensable immanence ou du moins elle resterait une spéculation totalement inutile !

Admettons qu’il y ait ici une passerelle à sens unique, celle que les institutions religieuses ont qualifié de transcendance du divin inaccessible à la créature : l’empire de la créature serait donc un univers fermé auquel seul Dieu pourrait accéder (communication et ordre à sens unique) de son « étage supérieur », l’au-delà, quant à lui infini. Nous avons ici deux problèmes :

Dieu souffrirait ici du paradoxe de la toute-puissance : s’il pouvait créer un monde déterminé par la causalité et le libre arbitre de la créature, il ne pourrait intervenir à sa guise dans cet univers régi par des lois strictes et ne serait donc aucunement tout puissant. Mais s’il ne pouvait créer cet univers, ne serait-ce que parce que limité à des créations sur lesquelles il aurait les pleins pouvoirs, il ne serait pas plus tout puissant ! Voilà qui nous ramène au livre d’Isaïe concernant la notion de l’Eternel désarmé et des conséquences de notre vision absolutiste de la liberté ou du déterminisme !

Et second problème, il se trouve que notre univers n’est pas fermé et pire, que les notions dont nous bénéficions pour le comprendre s’estompent à l’horizon des évènements et au-delà des limites de l’œil technologique du vivant ! Les mathématiques nous sauvent en nous expliquant ce qui est à la fois semblable et différent dans les notions de zéro, d’unité, de dualité, d’opposé, d’inverse, d’addition et plus si affinité… Elles nous aident aussi à comprendre la notion des infinis et toute la place que prend le vide, contre toute attente ! C’est notamment grâce à la mathématique que les physiciens admettent que « les trois physiques » (classique, relativiste et quantique) sont unifiables, bien que les résultats persisteront, au-delà d’une certaine limite de précision, à ne pas vérifier la théorie. Qu’est-ce que le zéro ? Nous questionne la géométrie… Le point ou l’horizon du point ? Le point a-t-il une limite dans l’infiniment petit et l’horizon une limite dans l’infiniment grand ? Y-a-t-il une limite à la temporalité minimale d’un instant et une autre concernant l’éternité ? Et s’il s’agissait d’une seule et même chose et non chose, chose et anti-chose ? 0.0 ! Une équation pour unir le tout en un ? Un simple fantasme d’observateur ! L’Homme devra mériter ce qu’il cherche un P« . » c’est T« 0 » !

Raisonnablement, il y a donc de fortes chances pour que la passerelle soit à double sens. L’immanence ! Les dimensions de l’âme (conscience/cœur/intelligence/esprit/volonté et nécessité…) et de la matière subtile (assemblage de singularités brillantes, les particules, relativement à des quantas d’énergie) sont toutes deux gardées par des puits d’infini, qui ne sont peut-être que l’endroit et l’instant éternels où elles se rencontrent. Double nature de la substance divine, pour évoquer la prudence de Descartes et de Spinoza.

L’Homme n’est donc pas non plus un empire dans l’empire, réduit à un simple élément d’une poupée russe ! A moins qu’on puisse concevoir que la première poupée nous ramène à la dernière en passant par 0 ! Que l’on puisse imaginer que le vivant est et demeure sur une terre du milieu, intimement lié et séparé d’une quintessence d’énergie qui semble le précéder dans la valeur ordinale et cardinale des 10 chiffres qui forment l’alchimie des nombres infinis.

Sémantiquement vôtre !

Dualité et double porte de la caverne...
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