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Le blog de Persone

philosophie et philologie

Éternel des armées/éternel désarmé

21 Décembre 2019, 01:11am

Publié par Persone

Éternel des armées/éternel désarmé
Éternel des armées/éternel désarmé
Éternel des armées/éternel désarmé

Ni début ni fin, pas d’origine, pas de projet précis, pas de mémoire, mais un potentiel infini, une inertie ponctuée d’hystéries… L’éternité emmerde l’Homme au moins autant que ses enfants ! Ce maître de maison conçoit l'espace-temps à son échelle humaine, c'est plus fort que lui ! Il n’est plus un cueilleur, chasseur et jardinier, il est devenu Sapiens, il est agriculteur, chasseur et n’a plus d’attrait pour la cueillette de saison ! Il est l’Homme civilisé. Il distingue conscience et matière, il dénigre ce support terrestre qu’il juge si cruel avec lui et contrairement à ces ancêtres, il se complait à penser que la matière inerte et organique moins complexe que lui ne possède ni conscience, ni intelligence. Cette conscience, il estime en avoir l’exclusivité, en être l’origine. Mais il fait froid dans un monde sans conscience, où la seule lumière de l’âme, le seul repère de continuité face à la mort, se trouve être une impitoyable balance chargée du poids de nos actes et de nos remords. Alors, après avoir exploité et sacrifié son frère, son amour et son enfant dans sa grande entreprise, il imagine des Dieux, puis des archanges et un grand patron à son image ! Un grand patron libéré de toutes les contraintes qui lui sont propres ! Un patron désarmé, selon la pertinence des propositions des premiers prophètes, mais qui deviendra vite un patron tout puissant sous l’effet des crises et des enjeux croissants motivés par le progrès de l’entreprise. En d’autres termes, un Dieu fourre-tout dont le déterminisme est une excuse parfaite à tous nos manquements ! L’Homme commun, malheureux et irresponsable pécheur, ne peut trouver son salut que dans l’institution représentative de ce Dieu à la fois impitoyable et miséricordieux. Moyennant paiement, comme il se doit !  Mais sa cité demeure en péril et les récoltes de son expérience le complexent autant que toutes ces questions existentielles irrésolues… Alors il jalouse cet Éternel dont il finit par se demander s’il est un dieu despote ou un simple domaine du hasard dans lequel la vie est un accident et vouée à la destruction. Dieu est mort, Dieu n’a jamais existé… Que sait-il ce petit Homme, à la fois trop affairé et soumis à l’ennui ? Que sait-il, tout harassé qu’il est, amoindri et aveuglé derrière son ridicule et pourtant invincible rocher de Sisyphe ? L’incomplétude dont il se fait un complexe est un cadeau : son présent ! Et le déterminisme empirique, qu’il élève au rang de loi irrévocable, sert d’excuse à ses choix les plus morbides. Ce déterminisme empirique de nature religieuse ou matérialiste, dont il demeure un témoin corrompu par l’intérêt général, un témoin dont la mémoire falsifiée ne peut accéder à l’origine du problème ou plus précisément à l’origine du crime.  

"Comme si on pouvait tuer le temps sans blesser l'éternité" - Henry David Thoreau.

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Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.

10 Décembre 2019, 16:53pm

Publié par Persone

Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.
Le pouvoir du verbe et la magie cachée des mots. Réflexion sur la falsification et l'instrumentalisation du langage.

Problèmes et solutions sont des états différents d'une même nature.

Ceci est à la fois une question et une réponse, autrement dit, un sujet bac pour les nuls et les champions, tout le monde est concerné. "10 certes à sion" donc!

Indices pour clé de sol/luce/ion:

  1. Pour ré/pondre, pensez au "droit" d'ingérence! Sur l'enfant, sur le peuple, sur les autres peuples! Pour ré/pondre, pensez à la poule qui fait l’œuf et à l’œuf qui fait la poule. Pensez aux stades d’évolution d’un système ou à celui d’un individu : poussée/équilibre/retour ou enfance ou développement de l’œuf/accomplissement du gallinacé et reproduction/vieillesse. Qu’est-ce qu’un enseignant ? Est-il un « en saignant » qui perce/Eve/erre en faisant de ses « sujets » une contrainte ? Maîtres et disciples soumis, enchaînés les uns aux autres par un paradigme communément imposé ? Ou un enseignant qui transmet l’information comme un conducteur de bus public, un transporteur d’énergie ? Une énergie qui se partage en toute gratuité, par redistribution, et dans un échange réciproque caractérisé par une réaction globale équilibrée : interactions sans intérêt propre ni conflit d’intérêt (jargon métaphysique), permettant l’annulation de la somme des forces tendant à diffuser ou à réduire l’information (nature/état, charge et vitesse, dans le jargon de la physique/chimie).
  2. Nous avons affaire, semble-t-il, à un vieux complexe qui pourrait bien donner raison à cet opportuniste de Freud ! Le père sacrifie le fils et le fils ne peut s’empêcher, bien que le sentiment le torture, de vouloir tuer ce père. Une situation problématique que l’on peut s'atteler à résoudre ou par laquelle l'on peut s’enrichir ou se faire un NOM en suivant l’air populaire de la révolution permanente.  
  3. Comment définira-t-on l’expérience, la réaction et ses cycles ? Sang pour sAng ou cent pour cent ? Et ce maître ou adulte qui était disciple ou enfant avant de s’octroyer le droit ou le devoir d’enseigner, quelle sera la monnaie de sa pièce ? Sang et cent ou sens… Ren(d)/seignement ou ren(d)/saignement… En/seignant ou en/saignant… E, cinquième  lettre de l’alphabet latin, symbole d’énergie (E), de médiation (5) et de quintessence… Je rappelle que les correspondances entre les alphabets de nos langues mortes sont établies depuis l’Antiquité ! Et A, première lettre. A est le point de vue et la perspective de l’observateur manifesté. E est son tout, son énergie primordiale et son énergie transformée. Le sang transporte l’information, tout comme la douleur est une information prévenant de l’effluve problématique et de la perte morbide du fluide.  

Quelques clés de réflex/ion donc !

Mais ce n’est pas parce que Marie fait beau/coup (gracieuse jonction entre la tête « capitus » et l’abdomen « ab/domaine ») qu’il ne faut rien faire…  C'est volontairement que je n'ai pas dit « parce que Marie fait TOUT » contrairement à la pub bien connue de certaines générations TV ! Pourquoi ? Parce que ABSOLU est une notion galvaudée depuis plusieurs millénaires ! Ab/sol/lu signifiait à l’origine, ce qui s’éloigne de la clé de ce qui est lu parce qu’inscrit par la lumière sur le support des ténèbres (blanc sur noir concernant la vie ou vice et versa concernant l’écriture). De Ab : s’éloigner et de soluble ou solution : la substance de double nature. Ab/solus et ab/solution viennent de la clé de sol et de « luce » signifiant lumière. Et S(19 ou 1) + T(20 ou 2) = C(3). S est le serpent ou la sinusoïde exprimant la vie et la séparation du yin-yang, T est le temps et C est donc lumière et principe de 3 !

Je vous laisse donc une occasion de repasser votre BAC !

Note  à propos du BAC : nous avons ici  B 2 dualité, A origine manifestée et perspectives et C lumière ou principe de 3 ! Baccalauréat vient de Bachalariatus signifiant  chevalier en herbe : du latin Bacca (fruit/baie) et laureatus (couronné de laurier). Un premier symbole que nous retrouverons plus tard incarné par le mérite d’un certain Perceval ! L’humble et insignifiant chevalier devant lequel s’ouvre pourtant l’ovule, disons le sanctuaire, contenant le Graal et le secret intime de la lumière et des ténèbres !

Note à propos du mot problème : vient du grec πρό : en avant, vers l’avant et avant par extension. ϐλημα : coup, blessure.

Où sont nos maîtres de la sémantique, où sont nos grammairiens ? Et que fait-on de notre école ?  

Prends ta potion (solution aqueuse) avant d’être blême disaient les sorcières.

Si cette méditation raisonnable vous motive, je vous propose de plancher sur une autre formulation du même problème :

Une question et une réponse sont-elles deux états différents d’une même nature ?   

Nous avons jusqu’à la prochaine fin d’un temps en trois mouvements pour répondre et accorder nos…

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Arithmancie: secret d'État Partie 2

7 Décembre 2019, 19:04pm

Publié par Persone

Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2
Arithmancie: secret d'État Partie 2

Bonjour à tous,

Dans un dernier article, je m’affairais à  lever le voile religieux et politique, imposé à tous les initiés de l’art véritable de l’arithmancie. Sans les dénigrer totalement, je m’attachais aussi à remettre les pratiquants de la divination néo pythagoricienne à la place de « vendeurs d’arbitraire » qui est la leur.

Suite à l’article, un internaute a posé une question très intéressante dans la  forme : « Pouvez-vous aider à comprendre le début du commencement, pour les débutants ».  J’aurais pu me lancer dans la théorie, la description de la pratique et l’histoire de l’arithmancie hermétique, mais j’ai relu la question et une idée plus simple, plus pertinente sur le moment, m’est venue.

Va pour le début du commencement:

Dès la préhistoire, les hommes savaient figurer des points ou tracer des traits dans le sable ou la terre avec un de leurs 10 doigts ou un bâton. Ils savaient aussi prononcer des sons communs à tous (Anthropos) et d'autres correspondant à des affinités spécifiques et évolutives de type "culturel".

Compter, communiquer... le langage est inhérent à l'Homme.

Même en cette préhistoire, vu les siècles et les générations passantes, on peut même être certains qu'ils avaient déjà la maitrise du temps cyclique (360 jours avant le retour du printemps, dénombrables en traçant de simples traits sur un support, chaque jour passé dans la prison ou le paradis terrestre... Mais aussi 30 jours pour un cycle lunaire). Ce détail est important, je ne le cite pas au hasard! Il y a un langage commun universel que l'on peut résumer par les maths/géométrie et un langage usuel qui comporte des diversités, mais dont l'évolution comporte néanmoins une base commune universelle : l'instinct premier (perception et sémantique communes à la race humaine) et la logique (commune à tout être vivant, hors truchement des intérêts particuliers). Autrement dit, malgré la diversité propre à la vie, le langage suit des règles communes et universelles! Nous ne l'inventons pas, nous ne faisons que le découvrir. La langue adamite est un mythe, mais pas les maths! La linguistique est avant tout une affaire d'arithmancie! Et le principe du langage est immanent!!!

Les relations entre les chiffres et les lettres sont à l'origine de la structure même des langages, mais cet art est oublié, couvert d'hermétisme! Le signifié, le signifiant et les opérateurs sont des révélateurs, mais ils sont aussi la  possibilité du pouvoir sur l’autre, sur les autres. Autrement dit, ordonnez à l’ingénieur de trouver grâce au langage technique qu’il maîtrise et ordonnez aux ouvriers de construire les outils et les machines, et vous tirerez de la magie de la vie une puissante sorcellerie qui vous permettra de dominer le monde par le feu et la dénaturation (viol) des autres éléments. En violant aussi la nature humaine, faut-il le dire ! Falsification du langage, sectorisation des connaissances, hermétisme, abus d’autorité, trafic d’influence, délit d’initié !

Maintenant, posons-nous la question: que peut-on faire avec le langage lorsque l'on comprend qu'il peut s'agir d'une arme absolue? Je donne un exemple: lorsque la reine d'Espagne a reçu le dernier volume achevé de la grammaire castillane, et qu'elle a compris qu'elle pouvait rattraper le retard du royaume sur la France et les autres concurrents avec un langage mixte entre indo-européen et l'arabe, elle s'est de suite lancée dans la conquête du monde!

Note : les propriétés des chiffres font que le 9 s’annule dans la résolution d’une addition réduite de termes consécutifs. Par exemple : 9+5 donne 14 qui réduit (1+4) donne 5. Tout comme 9+7 donnera 7, etc. Autre exemple : les nombres 1999999 ou 999991 ou 99199 (…), une fois réduit donne 1. Depuis  les suggestions de Pierre de La Ramée, les linguistes français, ont fini par placer le R en 18ème position de l’alphabet latin nouveau, ceci correspondant au chiffre 9. Étymologiquement, cela fait référence à un travail  bien plus ancien concernant la  composition du mot ARME (arma de armus ou armare) : ce mot a été attesté parce qu’il répondait à une exigence sémantique : les phalanges, les bras, les ROTULES, sont les prolongements physique de l’âme. Une défense naturelle et la possibilité d’une arme capable d’en fabriquer d’autres. Autrement dit, je réitère ma proposition dans ce nouveau contexte : le langage est une arme absolue et/ou une âme absolue. « Absolu » tel que nous l’entendons est un terme galvaudé devenu vulgaire ! Ab/sol/luce ou ab/solu, signifient : s’éloigner de l’accord  clé de lumière, s’éloigner de la solution, s’éloigner de la substance commune. Solution/substance… Trésor de la sémantique ! Or, un pèlerin est un voyageur averti qui  porte humblement le manteau gris ! Lorsqu’il voyage dans un sens, il voyage aussi dans l’autre…

Lorsque l’avalanche des évènements emporte tout, lorsque l’entropie et l’incertitude augmentent, c’est à la conscience de revenir sur ses pas pour comprendre ce qu’elle a manqué ou dénié. Sans cela la créature et la cité deviennent aveugles et laisse le hasard les guider vers la ruine.

Je vous laisse méditer à cette introduction et vous remercie de nouveau, tous, pour votre présence ici.

Déconstruire et réparer.

Personne.

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Arithmancie: secret d'État

6 Décembre 2019, 20:19pm

Publié par Persone

Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État
Arithmancie: secret d'État

État: un  état détermine l'état d'un "objet" ou "sujet" d'étude. Chez le sujet vivant, l'état peut être collectif et influencer leurs pouvoirs exécutifs (action) et législatif (traitement des informations, raison et gestion des lois). C'est donc par extension de la première définition que nous avons nommé nos gouvernements: États.  

Bonjour ou bonsoir à tous,
à tous ceux qui suivent mes posts ici (sujet de l'arithmancie par le biais d'un protocole épistémologique rationnel), je tenais à adresser un message aussi court que possible, mais essentiel:

L'arithmancie n'est pas une technique de divination! Cette définition galvaudée est le fait d'un accord tacite entre les pouvoirs religieux et politiques soucieux de préserver le socle de l'hermétisme sur la réunion des connaissances, ainsi que sur cet art qui possède la faculté de révéler la mécanique sordide de leur échec.

Je vous invite à trouver une autre définition de l'arithmancie, juste pour que vous puissiez constater qu'il n'y en a pas! Impasse absolue! Autre détail très important: si vous creusez, on vous dira que cet art est fondé sur l'Alphabet de Septimus Tripoli datant de 1350. Ce qui est impossible. Cet Alphabet latin alphanumérique comprend nos 26 lettres, y compris le J et le U. Or notre alphabet moderne ne contient ces deux lettres que depuis l'intervention de Pierre de La Ramée au XVIème siècle. Ces deux lettres dîtes ramistes sont conceptuelles: l'une représente le « JE » de l'être propre (Je, je suis, liés à JESU(I)S dans les symboles théologiques : J de Moi + E de énergie) et l'autre est toujours le symbole de l'Union (U), qui donne aussi les notions d'intersection ou d'inclusion lorsqu'on couche la lettre sur le flanc (inclusion) ou qu'on la retourne à 180 degrés (intersection). En tant que lettres conceptuelles, elles ont valeur de 0 et ne contrarient pas le nombre de lettres initiale de notre alphabet: 24! Cette logique, évoquant le cycle horaire, est liée aux relations entre le radian exprimé par la suite 3,6, 9 et le décimal exprimé en base 10. Elle est liée à la notion d'espace-temps!

Bon, j’avoue, le message ne sera pas si court que je le disais plus haut, mais pas moins essentiel !

Les chiffres (support sémantique, arithmétique et géométrique) sont le socle d'une logique universelle et les lettres quant à elles expriment des caractères! Les objets de métal (poussière d'étoile) manufacturés (acte conscient) dont on se sert pour imprimer les lettres et manifester le pouvoir de l'écriture, ne se nomment pas "caractères" sans raison (ou par hasard si vous préférez)! Septimus Tripoli n'est pas un homme, mais un code parmi tant d'autres! Et 1350 donne 9, comme TRIPOLI en réduction alphanumérique… SEPTIMUS donne 5 médiateur et chiffre premier avant 7… Ce ne sont que des indices codés, rien d’autre. Je ne m'étendrais pas la dessus, demandez-moi si vous souhaitez des détails, j'en ai foison à transmettre!

Vous remarquerez dans Harry Potter qu’Hermione Granger s'initie à l'arithmancie alors qu'elle n'attache aucune importance à la divination, toute raisonnable qu'elle est! Un détail que personne n'aura relevé dans l’œuvre, si ce ne sont les RARES initiés! Rappelez-vous, à l'époque de sa sortie, Harry Potter l'anglais se mesurait au Seigneur des anneaux revu à l'américaine! En France, les deux films étaient en concurrence à l'époque de Noel... Hasard et coïncidence diront-nous. :) LOL. Les vaches rêvent tandis que des initiés intronisés parmi les dirigeants de ce monde, se servent de leurs connaissances pour faire fructifier leurs talents et pour faire de notre salut un gagne-pain! Ce que prophétisent ces auteurs, c'est la chute de l'accord tacite et la destruction acceptée, consentie, d'une partie de l'humanité dans une guerre ou une insalubrité ultime. Une guerre larvée et occultée depuis des millénaires, entre magiciens et magiciens, entre moldus et moldus, entre magiciens et moldus. Bref de quoi faire des milliards en hypnotisant les vaches avec des sujets dont la seule et unique valeur devrait consister à rétablir la vérité sur la nécessaire gratuité du partage d'informations. Il existe un terme fort connu pour désigner communément cette infamie: le délit d'initié. Mais accord tacite commun oblige, personne n'oserait imaginer chose pareil. Même les complotiste ne s’intéressent pas à cette affaire, tant il leur serait démontré qu’ils ne sont que des dindons de la farce parmi les autres !   

L'homme contemporain se soulage des contraintes de son mode de vie en consommant des ambiances et des objets qui lui permettent de les ressentir! Et pour nourrir le moteur de la révolution permanente qui profite à la croissance, le militantisme à la carte est un parfait carburant. Plus il entre dans l'entropie de la décadence, plus le Sapiens s'attache à ses illusions. Ce Sapiens malin, démagogue, éleveur et agriculteur, qui jadis tua son frère malgré les avertissements de la rose et de l’enfant ! Ce cercle vicieux, seule l'abolition de l'Hermétisme "tout puissant", peut le rompre.

La vocation de ce groupe de discussion est ici!

Merci à tous pour votre présence.

Personne.

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MINCE, ON Y AVAIT PAS RÉFLÉCHI !

19 Novembre 2019, 17:05pm

Publié par Persone

Bonjour à tous,

Je tenais à partager avec tous une discussion tenue ici avec Andrée Lejeune… Un internaute comme nous tous, avancé sur la toile électronique de la grande tisseuse, à la recherche d’on ne sait qui, d’on ne sait quoi… La vérité peut-être ? Non ! Ça fait peur ça, faites comme si je n’avais rien dit…  Au départ le sujet paraissait banale : une simple discussion de gout et de couleur à propos de musique. Cependant, le cœur « full of life » et la perspicacité du jeune bulbe de mon interlocuteur ont fait prendre au dialogue une toute autre tournure. J’allais écrire que cela pourrait intéresser tout le monde, qué naïf je suis encore ! Mais quoi qu’il en soit, tout le monde est concerné :

André me faisait remarquer que malgré son penchant pour la production musicale « américanisée », il était sensible à ma liste de lecture, la discussion s’est élargie ici…

Persone : « américanisé », j'ai remarqué (et ils ne font pas souvent dans la subtilité les bougres!), mais cela dit tu connais ton sujet bien mieux que de nombreux amateurs de clichés yankee! Ah, au fait, the Stooges et son titre très délicat ne vient pas de moi! Je ne kiff pas trop d'ailleurs, c'est le genre de musique qui me fait penser aux consternant penchant de la culture occidentale dite moderne:

« Tantôt on est plein de regret, de morale ou de compassion (en général après avoir dépassé certaines limites, comme coloniser les autres par exemple), dans ce cas on joue de la métaphore poétique, gracieuse et mélodieuse...

Tantôt on se prend pour les héros, les sauveurs, les maîtres de la situation (grâce à nous le monde est enfin libre), dans ce cas on sort les trompettes et les tambours en copiant Beethoven s'il faut...

Tantôt on se la fait plutôt trash, genre j'suis la génération rebelle, j'ai des chaines à 50 dollars sur mon falzar et j'emmerde les vieux cons, dans ce cas on dégaine le style cacophonique, diabolique s'il faut, en faisant grincer la guitare électrique sans pour autant avoir le talent de ceux qui peuvent le faire (Hendrix par exemple)... »

Ceux qui se prennent pour les maîtres du monde, planqués derrière les auras "prestigieuses" d'un César ou d'un Christophe Colomb, ne sont que de foutus ados égocentriques en crise permanente et portant le poids des crimes de ceux qui les ont précédés!

André : Je tiens juste à te dire de ne pas trop critiquer la musique avec ta tête, ton cerveau et tes connaissances; c'est essentiellement un art qui va et veut t'arracher le cœur et émouvoir; c'est à partir de ces prolégomènes que tu dois partager ton jugement; bonne soirée

Persone : Je suis d'accord et cela concerne l'ensemble des œuvres d’inspiration  créative: un jugement rationnel d'une création à la fois abstraite et pensée raisonnablement (si elle l'est) ne peut être complet et donc raisonnable! Voilà qui me fait penser au formidable début du film "le cercle des poètes disparus" (intervention magistrale de Robin Williams jouant un prof de littérature ou de philo)!!! Bref, tu as raison, une œuvre contenant sa part d'abstrait (transcendance et immanence) montre mieux qu'un objet usiné, toutes les limites de la raison, et c’est bien heureux, mouarrrffff! Même une dob mondialement reconnue comme telle peut par exemple toucher qui elle concerne intimement et par là même sauver des vies, des vies qui n'auraient pas su trouver le souffle pour résister à la tentation de se laisser mourir dans notre éteignoir empirique raisonnable! En revanche, en précisant que le post sur le "lézard" (the Stooges – I wanna be your dog) n'était pas forcement de mon gout, je pensais simplement que ce contraste avec l'harmonie que j'évoquais dans les miens n'était pas forcement pertinent.

Je m'explique: il y a peu j'ai bossé sur l'influence et l'origine de la musique trash et du cinéma violent... Je ne vais pas faire une dissert détaillée mais grosso modo, dans les années 60, les états se sont aperçus que les crimes déniés que nous commettons collectivement nous affectaient plus que les toubibs de la société (laboratoires idéologiques) ne le pensaient auparavant! Ils ont aussi compris que nous nous apercevrions dans peu de temps, pour cause d'évolution des techniques de média, que notre bonheur matérialiste reposait sur le sang des colonies et sur des illusions trop vulgairement préfabriquées! Bref, il s'agissait de passer la vitesse supérieure et au passage, de banaliser la violence sous toute ses formes. Une façon de laisser les révolutionnaires venir en leur offrant ce qu'ils voulaient: sexe, drogue, et rock'n roll. Le but était aussi de privilégier la révolution des Hippies pour étouffer dans l’œuf les appels à union plus structurés, voir militaires (milices populaires). Ces mouvements posaient un problème particulier : de nature universaliste ou directement focalisés sur l’illégitimité de la supériorité de la race blanche, focalisés aussi sur les falsifications de l’Histoire, ils menaçaient de détrôner les deux épouvantails instrumentalisés par l’establishment depuis la seconde guerre mondiale : le rouge et le noir. De cela sont nés des accords entre la gauche et la droite, entre les démocrates et les républicains : les images violentes, les cigarettes, les drogues et la musique trash, sont de bons palliatifs pour apaiser les crises des soldats ayant témoigné sur les champs de bataille des conséquences de la folie humaine. « Mettons tout cela en vente libre, drogues mises à part sous secret défense ! » Pourtant, les anciens combattants de la grande guerre ne mangeaient pas de ce médicament là et n’en n’auraient pas voulu. En fait, il fonctionne surtout sur les acteurs de nos nouvelles guerres exotiques dites propres et démocratiques ! Logique non ? Je sais, c’est horrible, mais c’est ainsi. Or depuis la seconde guerre, on sait que ce qui fonctionne sur un militaire ne peut que fonctionner sur les vaches ordinaires… Remède de cheval oblige ! Bref, la violence larvée du monde hypocrite que nous avons bâti ne peut que ressurgir dans nos rues et le métissage du monde, accéléré pour d’économiques raisons, n’arrange rien à l’affaire !  Pour le pouvoir exécutif, il y a donc à terme le risque d’être dépassé par la situation… A moins de permettre que la colère, la haine, la rage, l’horreur et le sexe exprimé dans sa version la plus hard (…), puissent se consommer en privé et de préférence par écran interposé. Un instrument de catharsis à échelle globale était de mise !  Et faut-il le dire, non avons encore joué avec le feu technologique pour lui demander un nouveau Dieu : notre propre reflet. Un Léviathan illusoire et intouchable, doté d’une IA au final plus instruite et libre de droit que nous !  

J'ai aussi étudié l'influence des rythmes (boucles) sur le cerveau lorsqu'on écoute de la musique quotidiennement, ce qui n'était pas le cas avant l'apparition des radios. Les résultats font peur! Malheureux camionneurs, malheureuses caissières de supermarchés, malheureux imbéciles heureux portant casque d’écoute et portable connecté du dodo au boulot et du boulot au dodo…  

Et enfin, j'ai étudié l'influence de la pratique de la dérive, un terme technique depuis les années 70, qui désigne la pratique collective du passage hâtif à des ambiances variées. Une pratique de masse qui n’existerait pas sous cette forme sans l'instrumentalisation politique et financière du progrès. Là, les résultats sont désastreux, y compris en matière de santé (équilibre hormonal et sens de l’équilibre sous toute ses formes).

Bref et rebref, je ne pouvais pas résister à cette petite précision sur mon post, sans pour autant pouvoir expliquer tout cela! Mais comme tu es perspicace monsieur, je te devais réponse. Pfff, c'était long, je rentrais du travail, ça m'a achevé 🙂 V voir si j'ai d'autre messages ou coms sur le feu et dodo!

André : Merci; tes propos sont fort intéressants et bizarrement ressemblent à ceux que grand-papa tient quand il parle des années soixante et soixante-dix; bon repos et beau dodo; à plus

Fin du fil…

A méditer, non ?

Bonne semaine à tous.

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Méditation sur la zérotation...

15 Novembre 2019, 14:10pm

Publié par Persone

Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...
Méditation sur la zérotation...

Des points et leurs doubles, des projections, des rayons, des cercles, des vitesses linéaires et angulaires… Ça tourne pas rond ici… ‘Doit bien y avoir une symétrie quelque part !

Introduction :

Deux types (ou genres si vous préférez) X et Y synchronisent leurs montres et Y accélère, franchit rapidement une immense distance avant de revenir. Il a moins vieilli que X. Néanmoins X est resté les pieds sur terre (humour didactique). Ce qui de prime abord, contredit un autre constat : le temps s’écoule plus lentement près du niveau de la mer et plus rapidement au sommet d’une montagne alors que la vitesse linéaire d’un point en altitude est plus grande que celle d’un autre au niveau de la mer. Les deux propositions (constats) sont pourtant justes ! Dans le second cas (mer et montagne), la vitesse angulaire des deux points reste la même et seule la vitesse linéaire du point en altitude augmente (rotation terrestre). Mais vraisemblablement, cette augmentation de vitesse due à la rotation et à la différence de rayon représentée par les altitudes respectives ne suffit pas à compenser un autre phénomène : la proximité du centre énergétique de la masse gravitationnelle !

Entendons ici : l’observateur « en bas » gagne du temps de par sa proximité avec le noyau et en perd de par sa faible vitesse linéaire. Inversement, l’observateur en haut perd du temps, de par son éloignement de la « masse » et en gagne de par la vitesse élevée qui le libère pourtant de la force gravitationnelle. Et dans cette équation, il y a des forces qui agissent à faible distance et des forces qui agissent quelle que soit la distance.

Dans le second cas encore, les montres (tic-tac) se décalent, mais les deux expérimentateurs ne ressentent pas cette différence à leur échelle biologique (différence négligeable)! Pour que le sujet sur la montagne inverse la situation et se mette même à vieillir moins vite que son collègue au niveau de la mer, il faudrait que les deux expérimentateurs aient la technologie nécessaire pour accomplir l’aventure de X et Y. Des expériences ont déjà  été faites à échelle de vitesse encore très modestes, mais les projets se multiplient… La science-fiction d’hier est l’ambition technologique d’aujourd’hui !

Réflexion sur les rapports de transmission concernant l’ingénierie extérieure (matière) et intérieure (conscience) :

Plus que jamais, nous sommes tous des spationautes envoyés dans l’inconnu ! Nous sommes tous des enfants et des parents ayant cessé de voyager à la même vitesse, pour satisfaire les expériences empiriques de l’humanité monstrueuse que nous incarnons par procuration. Père et fils donc, puisque nous parlons essentiellement de trucs à faire bander les mecs, embarqués pour le meilleur et pour le pire dans une folle expérience spatiotemporelle : au fond est-il souhaitable qu’ils vieillissent séparément l’un de l’autre ou à des vitesses différentes? Imaginons que l’expérience, technologie oblige, soit physique : si le voyageur de l’espace était le père : il reviendrait plus jeune que son fils resté au sol et ancré dans leur histoire commune. Difficile dans ces conditions de lui apporter son expérience de père ! Imaginons que ce soit le fils : il reviendrait probablement trop tard pour partager son expérience avec ses parents et bénéficier de leur transmission.

Dans un véhicule, la transmission sert à soulager les pièces motrices les plus sollicitées par le facteur d’accélération ou de décélération : en général des pignons, des rotules, des segments.

Dans un véhicule vivant (créature physique), il n’y a pas de transmission mécanique et chaque corps est adapté à une vitesse de déplacement propre à la nature contextuelle et conditionnelle de son être. Cette adaptation est néanmoins transmise par la voie génétique : un langage !

Dans un véhicule métaphysique, une conscience humaine, une famille, une entité morale, un système collectif, la transmission sert encore à adapter les pièces motrices en fonction de la vitesse, des contraintes et des conditions de l’expérience. Les deux modes de transmission principaux sont la parole et l’écriture. Le geste aussi, mais de façon passive et souvent inconsciente.

Arrêtons-nous sur le véhicule métaphysique :

L’écriture, l’imprimerie et l’enseignement posent ici un problème que l’Homme a semble-t-il occulté : ils transmettent à tous des connaissances réduites à des dogmes ou des axiomes qui permettent aux masses de s’unir autour d’une croissance accélérée tout en compartimentant l’intelligence et la sensibilité humaine en fonction des besoins de performance et de production. Par conséquent, l’Homme mécanisé perd de sa faculté à maîtriser l’ambigüité, alors que le véhicule collectif qu’il incarne le propulse à une vitesse toujours plus grande à travers des espaces de plus en plus complexes ! L’écriture est-elle l’origine du mal ? Non ! L’écriture peut aussi expliquer l’écriture, et les autres formes de langage aussi ! Mais nous n’avons pas choisi de lui poser la question. Nous l’avons utilisé pour développer, pas pour révéler. Pourtant, les initiés et les forgerons de nos langages (chiffres et lettres) savaient ce qu’ils faisaient et ce qu’ils découvraient… Alors Pourquoi ?  Hermétisme, pouvoir et politique bien entendu ! Mais pas seulement : lorsque le principe même du langage se révèle, l’Homme ne peut pas tout saisir en une vie, mais ce qui lui est révélé en premier, c’est la simplicité des choses qu’il a manqué et l’évidence des premiers crimes et péchés qui l’ont poussé à tant complexifier la mécanique de sa souffrance !        

Transmettre, c’est dénouer ensemble les nœuds de  l’existence : les nœuds de la famille, les nœuds du clan, les nœuds de la nation, les nœuds des altérités intérieures et extérieures à ces dernières, les nœuds de l’Humain, les nœuds de l’animal qu’il est, les nœuds de la cellule et plus si affinité ! Mais l’idée de transmission s’est galvaudée au fil des siècles, des millénaires… Combien de vieillards vivent-ils ces derniers instants de partage avant le grand voyage ? Qui en dehors des infirmières peut assister au passage extraordinaire de la vie à la mort ? Dans ce bolide qu’est l’entreprise humaine, la transmission est en bien mauvais état et la vitesse augmente pourtant sans cesse ! Difficile pour un vieillard des temps modernes de vivre la plénitude entre les problèmes de succession, les frais de la mort et les effets pervers d’un bon nombre de soins palliatifs. Difficile d’atteindre un état proche de l’absence de masse requise pour continuer le voyage !

J’accuse beaucoup la technocratie et les choix qui ont défini les modalités de notre progressisme, certes, mais les institutions intellectuelles et religieuses de nos ancêtres portent leur part du fardeau ! En ce sens, même un hermite est une sorte de spationaute entrainé au voyage par la métaphysique. Sera-t-il un exemple ? Une chose le différencie pourtant des nouveaux guides de la civilisation moderne : l’hermite n’a pas besoin des autres, ni d’une grande entreprise commune souvent consumériste pour avoir compris les lois de la transformation, il n’est responsable que de lui-même !  Néanmoins, restera un poids sur sa conscience : un hermite n’est pas un enfant sauvage, même son choix de solitude tient des interactions avec les Hommes, il  porte un héritage ! Le détachement n’annihile pas les sentiments de nature et d’état partagés, pas plus qu’il ne dispense du devoir de transmission. Les nouveaux survivalistes et les amateurs de communauté "détachée de tout" devraient méditer à ce dilemme de l’hermite !   

 J’insiste donc : est-il souhaitable que le père et le fils vieillissent indifféremment et séparés l’un de l’autre?  L’espace virtuel que nous incarnons pour effacer le poids de nos altérités réciproques ne nous dirige-t-il pas déjà vers le paroxysme de l’individualisme ?

Les intendants de ces quatre maisons que sont la science, la religion, la philosophie ou les arts, nous gouvernent par représentation. Il serait temps qu’ils unifient enfin leurs langages pour réparer la cellule nucléaire dégénérescente, avant l’apocalypse selon les uns et la colonisation de l’espace selon les autres ! Du point de vue du vivant de caractère humain, autrement dit en considérant une matière consciente de son existence et capable de maîtriser l’ambiguïté, la cellule nucléaire, c’est l’information du féminin et du masculin déterminés, responsables de leurs actes, comme de l’enfance indéterminée engendrée par leur sexualité. Dans les terres du milieu et leur petit théâtre shakespearien, la pensée et les voyages de la jeunesse ne rajeunissent-ils pas la pièce à tendance tragique que jouent leurs aînés ? Et les aînés, ne transmettent-ils pas leur expérience d’un juste équilibre entre gravité et légèreté ? Est-il souhaitable qu’ils vieillissent indifféremment et séparés les uns des autres parce que l’humanité aura décidé de voyager plus vite dans des véhicules énergivores, pour n’offrir en retour que l’expérience de la facilité ? Décider d’envoyer des satellites dans l’espace pour savoir le temps qu’il fera demain ? Pour jouir de la sécurité du téléphone portable et de la géolocalisation électronique brevetée GPS ? Faire le choix de perpétuer le consumérisme en imaginant trouver des espaces colonisables après avoir gaspillé notre paradis terrestre ?

Épilogue :

La meilleure façon de vivre ce voyage vers le futur que proposent les lois de l’expansion, de l’accélération et de la transformation totale d’un système, c’est de maîtriser les rapports et la transmission, dans le sens physique et métaphysique des termes! La transmission des savoirs, la transmission du cœur, de l’esprit et de la mémoire. Mériter l’état de lumière dans l’élasticité ténébreuse… Atteindre la plénitude et la constance requises pour voyager dans le chaos de l’instant éternel, là où passé, présent et futur ne font qu’un.  Un espoir de fou ? Peut-être un simple conseil à un pilote enchaîné par sécurité à son véhicule et embarqué dans une course morbide qui ne relève que d’un accord tacite. 

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LES ROIS, LES VOLEURS, LES GENDARMES, ET NOUS... LES PROIES CONSENTANTES

13 Novembre 2019, 13:40pm

Publié par Persone

Attention, ce texte ne s’adresse pas aux privilégiés, ni aux petits malins ayant appris comment faire fructifier un capital, pas plus qu’aux personnes que la naïveté sélective et/ou l’opportunisme face à la faillite du système bancaire aura(ont) poussées délibérément à emprunter au-delà de leur capacité de remboursement ! Autrement dit, il s’adresse aux travailleurs honnêtes qui ont été poussés au crédit pour améliorer des conditions de vie et de logement difficiles et à tous ceux qui ont été alléchés par les politiques consuméristes de l’argent dette depuis les dernières décennies. Je cite entre autres les lois Sarko concernant l’invitation à la propriété et à l’investissement immobilier, je cite aussi le bricolage que le nouveau gouvernement met en place pour arriver au même résultat de façon détournée (la voie de la réduction d’impôt par sa mise en jeu spéculative). Je pourrais tout aussi bien citer des cas plus anciens datant de la création conceptuelle du meilleur des mondes ou chaque esclave social jouit du droit de s’enrichir sur le dos des autres ! La création d’un crime presque parfait, pourrait-on dire sans exagération aucune.

Avis aux intéressés et bonne lecture :

En matière de drame social et humain relatif au crédit toxique, la réaction légitime de l’être acculé est de faire valoir le respect humain que lui doivent les fournisseurs du service bancaire qui n’est qu’une personnalité morale et non une vie vulnérable. Mais la parade mécanique, froide et logique dans son propre repère de fonctionnement consiste en une réponse subtile qui n’est pourtant que relative par définition et motivée par un simple exercice de rhétorique : mais Monsieur nous ne vous avons pas appelé, vous êtes venu à nous, nous ne vous avons pas obligé. Fait-on ici la différence entre inciter et obliger ? Prend-t-on en compte la notion de suggestion ? Et surtout mesure-t-on la responsabilité criminelle d’institutions ayant poussé les états à incarner des paradigmes faisant des suggestions empiriques les plus morbides de véritables modes de vie imposés malignement depuis l’enfance. Citons l’incitation à la consommation depuis le plus jeune âge, citons l’éducation soumise au productivisme… Citons surtout l’incitation au crédit rentable pour tous ceux qui auraient la chance de s’élever au-dessus de la masse ouvrière qui fournit le travail, grâce à un apport financier mérité ou non : il s’agit bien ici de faire de l’argent avec de l’argent, sous réserve de la fiabilité des spéculations. Un jeu dangereux dont nous connaissons les risques depuis les mésaventures de la compagnie des Indes il y a 3 siècles, un jeu qui n’épargne que les gros porteurs les plus initiés.

La raison nous impose d’aller plus loin : lorsque la banque consent à des crédits aux particuliers de modeste ou moyenne classe ou à de petites et moyennes entreprises, tous et toutes vulnérables, elle sait néanmoins que le système global est en crise et en excès de concurrence acharnée. Elle sait aussi que depuis plusieurs décennies 70% des jeunes entreprises sollicitées par les exigences de la croissance sont au point mort, endettées ou en faillite de 3 à 5 ans après leur création. Pourquoi donc consent-elle à ces crédits ? Parce qu’elle en a besoin. Elle aussi (la banque donc) est en crise et impuissante devant l’augmentation exponentielle de la valeur de la perte ! En d’autres termes, elle se nourrit du crédit avec la seule assurance de la promesse de remboursement, un simple concept persistant malgré que les signataires ne soient plus ! Un concept qui à terme sera la main invisible qui a condamné nos enfants dès la conception et répandu la mal(é)diction de l’île de Pâques à l’ensemble de la planète. L’autre partie du plan sauvetage des banques consentie par les gouvernements, consiste à faire tourner la planche à billets et à faire sauter la sécurité du ratio raisonnable critique entre l’argent réel dans les coffres et l’argent prêté.

Parlons donc en termes juridiques : depuis peu la justice s’est penchée sur le cas de ce qui caractérise un viol et a tranché sur le fait qu’il était caractérisé par un abus d’autorité d’un adulte conscient sur une personne incapable de déterminer les conséquences de l’acte imposé par cette autorité. C’est le cas du consentement innocent par ignorance, manque d’expérience ou sentiment d’infériorité que la justice a enfin admis !
La justice tire sa légitimité de la seule logique impartiale et ne peut se contredire elle-même par intérêt. Cela explique pourquoi la constitution avait toujours laissé en suspens cet embarrassant complexe d’ « abus d’autorité/abus sexuel », malgré les horreurs commises sur les enfants, malgré la relaxation de d’innombrables violeurs. Mais le cri des enfants, des femmes et des hommes de bonne intention ont fini par porter leurs fruits, aidés par le vent de la colère et le grand besoin d’équité et de justice de notre temps ! Aujourd’hui il n’y a plus qu’un pas à franchir pour que cette même justice étende ce raisonnement en faisant apparaitre la nécessité du procès de l’institution financière au regard du crime déguisé qu’elle perpétue depuis 3 siècles en complicité avec les politiques.
Au-delà de ce grand procès, aucun juge intègre ne saurait en connaissance de cause condamner un travailleur poussé au crédit à la consommation par accord collectif tacite, sans condamner plus sévèrement encore les institutions qui ont incité l’Homme à jouer une partie que l’on sait maintenant sans issue et dépassant les facultés matérielles ou intellectuelles du consommateur qu’elles ont contribué à forger.

Les conséquences de nos actes doivent enfin s’assumer collectivement, réciproquement ! Le procès de notre Histoire commence aujourd’hui, ne nous en déplaise. Celui de notre Histoire, notre procès à tous en SOMME! Mais surtout celui de ceux qui l'ont écrite sans le moindre consentement épistémologique ou éthique.

Le procès de l'accord tacite que nous avons tous accepté depuis plusieurs millénaires.

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Signes et symboles perdus

3 Novembre 2019, 21:08pm

Publié par Persone

Signes et symboles perdus
Signes et symboles perdus
  1. Une proposition :

Vous savez ce qui prouve, avec une cruelle ironie, que les accords écologiques promis par les états ne sont que du vent? Le fait que la FED injecte massivement du cash depuis quelques mois pour renflouer les banques! Injecter des centaines de milliards d'unités monétaires dans un système en faillite c'est faire endosser le poids de la dette à la nature elle-même sous toutes ses formes vivantes! A l'environnement certes, mais aussi au fils de l'Homme que l'on condamne ipso facto au sacrifice dès la conception! Tuer la vie avant qu'elle n'apparaisse, mais à retardement. Encore un accord tacite! Celui qui fait que nous choisissons non pas la révélation, mais l'apocalypse… La venue des 4 cavaliers de l’apocalypse  et l'incarnation de la porte des enfers gardées et alimentées par le cerbère à 3 têtes.

Information, substance, usure et franchise ! Quatre termes falsifiés, tronqués, qui ont perdu leur sens premier au fur et à mesure que notre mètis nous conduisait vers le nihilisme raisonnable le plus absolu !  

Métaphore des 4 cavaliers aux doubles visages (A : apocalypse / R : révélation):

L’archer : A – Conquête et possession/ R – Libération.

Le guerrier : Guerre et annexion/accord mineur et majeur de libération.

Le  porteur de balance : A – Famine, insatiabilité et inflation / R - Partage, segmentation infinie, révélation des essences.

Le pourvoyeur de peur et de mort : A - mécanique de la souffrance morbide / R - Transmission éternelle des principes réversibles et irréversibles, éveil à l’acceptation des cycles et de la transformation du paradis terrestre.

Métaphore du cerbère à 3 têtes :

L'armée viendra par les airs, la terre et les mers… Notons que le feu, ou du moins ce que nous en faisons, est déjà représenté par les enfers. Le feu est l’élément particulier qui tisse ou détisse les liens nucléaires. Autrement dit, il les renforce (force forte) ou les affaiblit (force faible) pour l’équilibre et le métabolisme du monde. L’enfer c’est une guerre du feu, de la viande et du vagin, qui n’en finit plus ! Des têtes chercheuses et pourvoyeuses de mort pour ce cerbère du Dieu des armées qui garde et ALIMENTE son domaine : le feu des armes, la bombe ou les « Lumières » du consumérisme alimentent en chair, en vie et en soumission, la perpétuité de notre souffrance !

Par accord tacite, nous sommes tous des héritiers de Barabbas et de ses libérateurs.

Brisons enfin l’omerta de toutes les mafias institutionnelles, qu’elles soient religieuses ou laïques ! Nous sommes tous des JESU(I)S sacrifiés depuis la conception et nous portons tous notre croix, malgré la place que nous avons prise : côté NOMBRE, côté MASSE, parmi les moqueurs, les hypocrites, les idolâtres, les Lotophages, les récompensés, les esclave sociaux, les opportunistes, les lâches, les accusateurs, les diffamateurs, les lapidateurs, etc, etc… A méditer tant que faire se peut pour briser enfin la trame de ce panier de crabes cancérigène!

Barrabas n’était pas le prince des voleurs ! En coulisse, il était un joker instrumentalisable entre un temple juif corrompu et un empire de dupes ! L’INCARNATION de la mafia si vous voyez où je veux en venir… A ses côtés, Jésus faisait office de Robin des bois ! A mort !

Cette mort qui ne dissout pourtant pas toutes les tâches de l’existence. Erode et Ponce Pilate s’en lavent encore les mains…

  1. Un dialogue :

Suite à cette bouteille de pirate, lancée il y a 7 jours sur mon profil, seulement trois personnes se sont manifestés ! Mais humainement, avec brillance, comme de petites lueurs dans la part des ténèbres collectivement consenties…  Une internaute a déclaré : « je ne sais plus qui l'a prononcé mais il semblerait que nous soyons tous barabassiens... Jusqu'à ce que nous ne le soyons plus! N'est-ce-pas la quête ici et ailleurs? »

J’ai souris en me disant que les bienpensants y verraient probablement un propos réducteur. Mais la réduction, n’en déplaise aux amateurs d’adages tronqués, est le fondement des sciences, elle est aussi un art de la preuve innocente lorsqu’elle ne sert pas à fabriquer le socle matériel de l’hermétisme, ainsi que les armes des gendarmes et des voleurs!  Alors réduisons, précisons,  visons le fond du trou et descendons jusqu’à ce que la matière révèle sa part de ténèbres (vide quantique)… Descendons encore, fil d’Ariane rompu, là où la raison seule ne suffit plus qu’à témoigner de son incomplétude et de sa faculté à détruire le sensible. Mais descendons encore… Au point le plus infime, le monde est à l’envers ! C’est le black Pearl qui s’inverse. Tentons de passer de l’autre côté, là où la lumière rejaillie pour dessiner de nouveau les horizons. Un saut bien singulier !

Je ne vais pas redéfinir ici les bases techniques de l’art unifié sémantique, arithmétique, géométrique (arithmancie). Je ne vais pas non plus rappeler les innombrables mais subtiles passerelles entre la physique et  la métaphysique… J’évoquerais donc une expérience vécue et jouant de métaphores et d’allégories.

Je réitère la question : « je ne sais plus qui l'a prononcé mais il semblerait que nous soyons tous barabassiens... Jusqu'à ce que nous ne le soyons plus! N'est-ce-pas la quête ici et ailleurs? »

 Ici et ailleurs en effet…

Un espoir de fou moins fou que notre folie ne l’imagine dirait Cervantès. Je connais bien un non objet qui serait des plus utiles aux institutions qui tentent perpétuellement de repousser le pire, utile aussi aux gilets jaunes qui tentent en vain de dialoguer avec la tour dans un dialogue de sourds! ... Utile à quiconque comprend qu’il n’est qu’un enfant violé et conditionné à devenir en tant qu’adulte un pitoyable détective du drame de notre existence partagée. Pitoyable parce que malheureux Sisyphe, limité par la corruption de sa programmation sociale. Un non objet disais-je, sans âge, plus ancien que l’écriture elle-même, mais que cette dernière peut cependant révéler ! Mais qui s’intéresse à ce non objet parmi les plus invisibles ? La source du signifié est insignifiante aux yeux des créateurs et consommateurs de formes et d’ambiances,  l’histoire de l’hermétisme commence en ces termes !

Concernant le « ici » que tu évoques, je crois que ce n'est plus à ma pomme de répondre à cette question, elle s'est déjà cuite à feu lent pour transmettre ce que les racines ont puisé de la nature sous toutes ses formes ! Transmettre de façon aigre, sucrée ou salée selon les goûts, transmettre en se prenant des châtaignes plein la poire...  Elle a même accepté d'être mangée plusieurs fois cette foutue pomme. Foutue, je pèse mes mots. Je vais être honnête, je sais pertinemment que plus de 90% des gens qui me lisent me saluent en tant que personne ou Persone et qu'ils apprécient ou sont chatouillés par l'ambiance consommable d'une philosophie sympathique autour du feu. Mais ce n'est pas ce que je cherche! Cela ne l'a jamais été, pas un seul instant. En revanche je sais aussi que ces plus de 90% n'auront pas pris la peine "d'intelligibiliser" les opérateurs de chiffres et lettres dont je donne les méthodologies d'application, pour les utiliser eux-mêmes. Conscient de cela donc, j'ai aussi donné des exemples précis de ce que la transcription chiffrée de nos mots donnait en résultat sur des termes de tous les jours, sur des termes capitaux (concernant les grands principes et faits reconnus), sur des termes techniques philosophiques, sur des termes résolument scientifiques (électron, proton, boson, hadron, temps, vitesse, espace, fonction zêta, E de énergie, M de masse, etc, etc...)  Je me doute que certains auront essayé de traduire quelques mots usuels pour savoir par exemple si  A(1)N(5)I(9)M(4)A(1)L(3) et P(7)A(1)R(9)O(6)L(3)E(5) pouvaient être additionnés pour donner HOMME ou CONSCIENCE, je me doute aussi que certains auront utilisé l’astuce pour en savoir plus sur leurs noms (nom propre, nom de famille) et sur leurs dates intimes (naissance et évènements)... Mais ont-ils été plus loin? Plus loin c'est quoi? C'est déjà se poser la question: "qu’est-ce que cela veut dire?" Réponse: immanence du principe du langage! Langage des interactions que nous n'inventons pas, mais ne faisons qu'observer et découvrir!

 

Autrement dit, si les chiffres et la logique elle-même disent ce que signifie vraiment les mots, au-delà de ce à quoi nous les consacrons (l'ordre et la souffrance), elle peut aussi dévoiler/ révéler toutes les falsifications des programmes que nous sommes. Falsifications qui nous ont conduits aux altérités réciproques et donc à la guerre barbare ou au distingué conflit économique moteur de consumérisme. Mais la  logique ne roule pas sans le sentiment et la volonté/foi/désir ! Sans le mérite ou un minimum d’effort pourrait-on dire ! Pour que le langage parle de lui-même encore faut-il s’entrainer un peu à poser la /les questions. Pourquoi ce terme barbare de mérite ? Pour la hauteur du préjudice commis par tous et chacun ! POINT (2) BARRE (8) ! Mais alors la connaissance ou la réunion des connaissances est donc encore un principe réductionniste fondé sur les formules et la formulation ? Non ! Si vous pratiquez vraiment, vous vous apercevrez que l’arithmancie déconstruit justement les langages scientifiques, philosophiques, artistiques et théologiques pour n’en faire qu’un seul ! Enfin, au bout du compte et du signifié du compte quel que soit le signifiant, elle vous ramènera au simple désir innocent de vivre et de ressentir les choses. En d’autres termes, le bushido, la voie du Nagual, le No pensée, le versant divin de la substance, etc…  Note : j’entends par scientifique tous les domaines de la science, j’entends par philosophique le nominalisme, l’essentialisme, le réalisme, le romantisme, le matérialisme, le nihilisme, etc…), j’entends par théologie celle des  monothéistes juifs, chrétiens ou musulmans, ainsi que celles des païens dont les sources rémanentes n’en sont pas moins influentes. Et puis l’arithmancie met aussi à nu les dérives politiques et l’économie toute puissante que nous ne contrôlons plus.

J’ai envie de dire, que demande le peuple ?

Concernant les institutions concernées, inutile de préciser que l’arithmancie n’a pas encore sa place dans le cœur de l’académie, bien que la discussion soit dorénavant ouverte par quelques pointures en matière de sémantique. Reste le domaine de l’édition…  Comme tu le sais, la première grande maison contactée pour mon ouvrage (Actes Sud) m’a sincèrement répondu qu’elle ne prendrait pas le risque d’éditer le brulot, mais à regret et en saluant mon travail. Mais la seconde (Odile Jacob), qui ne traite que des lettres de présentation/motivation avant de lire les ouvrages proposés, m’a adressé un message très significatif de notre temps : « un désamorçage de la bombe, une conjuration des imbéciles et des conflits et un lien sémantique comme résolution de la théorie du tout… c’est nécessairement une blague ou une œuvre généraliste sans conclusion possible. »  Que dire ? Encore une forteresse de notre triste désert dans laquelle ni un sourcier ni un assoiffé ne peut entrer sans cravate !  Une boîte avec un videur à sa porte. Un physio dit-on aujourd’hui pour se rassurer devant le nivellement par le bas… J’ai aussi fréquenté de nombreux domaines et salons de philosophes, certains ont parfois de beaux jardins, mais tous sont plus privatifs, limités et non communicants que je ne l’imaginais. Chacun y cultive les fleurs de mentors intouchables : les pères des idéologies reconnues dont l’ensemble conflictuel ne peut qu’entraîner l’influence grandissante d’un courant qu’elles engendrent :  le nihilisme.  Ici encore, dans ce bordel raffiné, on n’entre pas sans cravate. Les scientifiques en revanche communiquent les uns avec les autres, mais ces derniers ne traitent pas des questions existentielles hors intimité et ce qui relève de cette intimité n’est pas de la science. Pour eux la grande frontière est ici. L’épistémologie et la sémantique connaissent depuis peu un renouveau et une impulsion, enfin un espoir !

L’hermétisme est un couvercle qui nous étouffe tous, sans considération de genre, de type ou de hiérarchie.

De mon côté, l’ingratitude m’a néanmoins poussé à rédiger un nouveau bouquin moins « subversif », mais contenant mes dernières conclusions et résumant l’arborescence parfois mal exprimée des volumes précédents.  Mais j’ai surtout balancé l’information presqu’au complet dans la machine, c’est ce que j’appelle jeter l’anneau dans le feu de l’agora cybernétique. Aussi, je continuerai à me battre pour que l’arithmancie et son application épistémologique soient dévoilées puis enseignées. Concernant mon action en ligne, je ne peux pousser autrui à pratiquer l’art de l’arithmancie… Enseigner ou dévoiler les bases oui, montrer les applications oui (…), mais on n’impose pas la pratique ! Cela doit venir de lui-même, en soi-même. J’aimerais parfois avoir la  plume d’un véritable écrivain et un style attractif, mais parfois seulement, par peur du pire. Autrement je supporte mal l’idée qu’il faille porter costard et cravate pour présenter Cassandre devant la cour des miracles et la tour de pacotille qui la gouverne.

Quant à Cassandre, je ne la connais pas mieux qu’un amoureux du petit matin ne connait l’élue de son cœur malgré quelques belles nuits d’Amour. Mais je sais une chose : celui qui ne l’attend pas avec une belle gueule et une robe de minuit la mérite probablement, celui qui la laisse venir sans lui imposer une petite chirurgie et un minimum ostentatoire ne sera pas en reste, mais celui qui aura imposé ce reflet de l’accord tacite qui nous ronge tous, aura ce qu’il mérite.  

Bon ok, c’est bien ce dont il s’agit ici. (Retour à la question initiale.)  

 

  1. Un épilogue alternatif :

Parlons de voix, de paroles, de revendications, de gilets jeunes… Parlons de l’espoir des Hommes : même sans "the solution", l'esprit libertaire responsable se réveille dans de nombreux pays et c'est une force que l'on doit saisir. Comme le montrait un Jaurès, la globalisation et les tensions millénaristes ou culturelles (souvent préfabriquées et partant de quiproquos dorénavant illégitimes), ainsi que la prégnance en l’Homme des relations maître/esclave, font totalement obstacle à la possibilité de réveil des consciences dans un seul pays. Dans sa bouche, le terme « international » prenait tout sens !

C'est donc le dernier argument des élites: « si vous ne bossez pas, les pays émergents eux le font pour une bouchée de pain et ne vous feront pas de quartier… » Nous y voilà : le choc des civilisations instrumentalisé pour se défausser du retour de bâton des crimes de l’Orgueil des nations ! Cette chimère exclusive et pourtant globale qui n’est autre que la projection incarnée de celles qui s’affrontent en chacun de nous.  

Mais aujourd’hui, la voie du milieu ou l’art des chamans, tout le monde s’en fout, hormis le week-end lors de la petite catharsis hebdomadaire ! Comment ramener les Hommes à leur nature profonde alors que les liens universels et naturels les plus élémentaires, religieux même (au sens large du terme, métaphysiques donc) ont été dissous par le matérialisme et l'empirisme d'un système collectif vorace dit démocratique?

La clé est dans la connaissance, l'art et la maîtrise du langage sous toutes ses formes. Et il ne s’agit pas de convaincre les indigènes, s’il en reste, mais les voraces. En comprenant mieux qu’eux les rouages et la dégénérescence de leurs moyens d’expression.  

Nos langues et nos expressions culturelles sont diversifiées, mais il existe deux langages universels: la mathématique (outil de base des sciences) et la sémantique. Or ces deux voies offrent aujourd'hui la possibilité d’annihiler tout hermétisme, toute opacité et toute altérité entre nos langages réductionnistes, idéologiques (philosophie, politique...), artistiques ou théologiques! A ce nouvel outil d’analyse, rien n'échappe! Aucun "Livre Saint", aucun codex hermétique, aucune table de loi, aucun code du travail ou de la justice! Un espoir donc, une avancée que les élites et les spéculateurs qui les tiennent en laisse tentent de retarder au maximum.

J'en reviens donc à Jaurès à la fraternité et aux autres indignés qui se lèvent de par le monde, y compris au Japon, d'une façon très inattendue! Il se passe beaucoup de choses au Tibet aussi... Internet est là pour le meilleur et pour le pire... Le meilleur ici serait d'envisager une connexion internationale tout en armant nos propres troupes avec la meilleure non arme qui soit: la clé des langages! Celle qui révèle toute falsification et immunise contre la langue de bois de tous les héritiers des falsificateurs. Une clé qui annule aussi, preuve à l'appui, toute la fumisterie du choc des civilisations.

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Les rois, les v(i)oleurs, les pornographes... et nous. Quelle(s) somme(s)?

25 Octobre 2019, 14:17pm

Publié par Persone

Complexes, paradoxes et incertitude des pornographes qui s'ignorent:

Pour vous faire comprendre à quel point nous sous estimons toujours l’importance de la notion de sémantique, tant en science que dans le dialogue religieux institutionnel ou dans la vie de tous les jours, intéressons-nous à la notion d’hystérie. D’un point de vue de la vulgarisation du vocable psychanalytique, le point de vue admis dans le quotidien, ce phénomène traduit une excitation intense et incontrôlée relative à une névrose qui peut prendre la forme de manifestations organiques. Or, les spécialistes confirment que cette névrose est la manifestation mentale/physique de problèmes entropiques dont la source demeure rémanente et donc inaccessible. Les meilleures avancées en date concernant la guérison des patients atteint par ce phénomène de plus en plus courant ne sont pas les camisoles chimiques, mais les découvertes liées aux travaux des psychologues ou psychiatres s’étant aventurés dans le complexe de l’existentialisme (traitement épistémologique de la conscience du patient), ainsi que les avancées en matière d’hypnothérapie (traitement ontologique sans repères palpables dont l’expérience peut aboutir à révéler la source du problème ou à guérir les symptômes, sans reconstitution consciente du processus).

En vocabulaire religieux, l’hystérie collective se nomme les tribulations.  

Mais usons maintenant du jargon scientifique : ici l’hystérie est « hystérésis » ou « hystérèse ». Elle définit les propriétés d’un système dont l’évolution ne suit pas le même chemin selon qu’une cause extérieure augmente ou diminue. Pour exemple en électromagnétisme, lorsque vous aimantez un métal, il conserve cette nouvelle propriété d’aimantation même si vous ôtez la source énergétique avec laquelle vous l’avez magnétisé. Ce phénomène est lié à l’irréversibilité et à la rémanence (persistance de l’activité communiquée par la source malgré la disparition de celle-ci). Le big-Bang est un bon exemple de source rémanente dont l’activité court toujours ! Vous comprendrez donc que les phénomènes d’hystérie et d’hystérésis/hystérèse sont sémantiquement un seul et même phénomène lié à l’entropie des systèmes et à l’incertitude de l’observateur, voire à son impuissance en l’absence de détermination des causes premières, en l’absence de compréhension de la mécanique de transformation qui en découle, mais aussi en carence de techniques ontologiques touchant à la sémantique pure (maîtrise du caractère immanent du langage, synthèse sémantique des connaissances… Et travaux pratiques : hypno-thérapie, spiritualité, immersion dans le domaine de l’art, thérapie par contact direct avec la nature…) Pour schématiser ce paragraphe commençons par les premiers points et traits: il n'y a pas de point absolu, mais des interactions! Et ces interactions provoquent des phénomènes réversibles et d'autres irréversibles. La complexité vient ensuite... parle-t-on d'espace temps avec un langage géométrique? Oui! De symétrie aussi et d'équilibre.

Autrement dit, quelques mots et une bonne maîtrise de la sémantique suffisent à expliquer que les complexes toujours en date relatifs aux équations de Boltzmann ou de Riemann concernent notre vie quotidienne !  Quelques mots simples ou tout du moins un raisonnement simplifié et « vulgarisable » pour tous, grâce à un principe sémantique relatif à la logique elle-même : les plus petits dénominateurs communs ! Et pourtant, ces complexes dont les réductionnistes ont revendiqué le monopole demeurent pour nos institutions des questions pour les champions ou des réponses à 4 millions de dollars que personne ne semble vouloir traiter par le biais de l’arithmancie (arithmétique/géométrie/sémantique). Une insulte à notre intelligence naturelle ! Pire encore, ces questions relèvent de phénomènes qui nous concernent tous alors que l’école se garde bien de nous enseigner quoi que ce soit les concernant ! En matière de liaison simple pouvant relier les maths et la vie de tous les jours, les humains et plus particulièrement les enfants ont pourtant manifesté maintes revendications !

 Alors… Complot ? Celui de l’orgueil peut-être, n’en déplaise aux amateurs de scandale, de coupables et de boucs émissaires ! Mais l’hermétisme et les cachoteries les plus infâmes existent bel et bien, alors plutôt que complot, disons secret de polichinelle rémanent pour cause d’amnésie sélective, relative aux obligations de résultat de l’empirisme ! La sainte croissance et la fuite en avant que nous cautionnons tous depuis bien trop longtemps.

Tout système demeurant infigurable ou indéterminable par les facultés nécessairement incomplètes d’un observateur posté à l’intérieur ou à l’extérieur de ce système peut néanmoins se révéler à lui sous différentes formes, par différents langages et par l’analyse des convergences et des divergences des particularités manifestes composant ce système. Convergence évoque tronc commun et divergence évoque l’arborescence symétrique « banche et feuille/racines et champignons »… Trésor sémantique !

Mais existe-il un exemple précis pouvant illustrer cette démonstration et par la même occasion nous rapprocher de ce phénomène rémanent ? De cette source dont le souvenir semble évanescent ? De cette fontaine occultée par un orgueil individuel et collectif dont l’incertitude bien heureuse connait un facteur exponentiel d’entropie hystérique morbide, proportionnel à la dégradation consumériste des énergies qui entourent et constitue l’être, son Ego et son amour propre ?  (Forme interrogative délicate, à relire plusieurs fois !)

Oui ! Et la nature et sa logique étant bien faites, l’exemple le plus flagrant est dans l’étymologie même du mot : Hystérique vient d’une expression grecque signifiant l’utérus et son complexe (col, trompes, ovaires et tissus élastiques) !

Un complexe féminin donc, se réjouiront les machos ! C’est oublier que tous les axiomes théologiques, réductionnistes ou philosophiques évoqués dans cet article, ainsi que l’empirisme dont il est question, ont été définis selon le monopole du sexe fort en matière de langage ! Un complexe partagé donc, entre papa et maman. Le mâle tend à vouloir et la femelle à disposer dit-on non sans raison.  Vouloir et dissipation (10ipation) : vouloir atteindre ce que l’on ne peut atteindre, vouloir posséder ce qui finit par nous posséder… Trop  de yang diraient les chinois ! Disposition (10positions) et inertie : se contenter de ce qui finit par nous échapper… trop de Yin ! Les appareils génitaux des deux sexes manifestent une géométrie commune évoquant la forme d’un 3, ce chiffre étant lié au principe créateur par excellence ! Deux unités relatives (ratio) et un milieu. Concernant l’anatomie, deux unités productrices (ovaires) et un milieu tubulaire lui-même fait de fibres et gérant des échanges à double sens de circulation dans le cas de l’utérus féminin.

Pour résumer, des phénomènes rémanents et irréversibles nous ont engendrés, l’entropie du système global augmente ainsi que celle des systèmes particuliers choisis (paradigmes) et nous avons une influence sur la valeur de ces entropies… Mais l’hystérie est encore un complexe que nous n’arrivons pas à maîtriser d’un point de vue mental et notre incertitude grandissante est alimentée par l’industrie de l’objet que l’on consacre à la  compenser ! Et qu’est-ce qu’un père sévère ? Un perce Eve en errance ? Qu’est-ce que la gravité ? Une masse gravitationnelle illusoire tissée autour du complexe du vagin, un éteignoir à enfants qui prend une dimension industrielle ? Une masse qui atteint un seuil critique dont la lumière peine à ressortir ? L’œil du diable comme disent les marins et les spationautes lorsque les trous noirs les font cauchemarder ? Alors pourquoi ne pas nous accorder enfin sur ce que signifie manifestement toutes ces choses pour vivre enfin et retrouver le rythme de l’entropie naturelle de notre système vivant ? Un système qui s’épanouissait très bien avant la légifération paradigmatique de la folie des grandeurs qui caractérise notre empirisme !

Comme nous venons de le voir, la nature nous donne justement des pistes, des petits cailloux laissés par la logique elle-même dans la structure de nos langages ! Ces pierres (Pi r) sont comparables à des rotules que la complexité et la prégnance des formes rendent invisibles à nos yeux, pourtant ce sont elles qui ramèneront le petit Poucet à la maison, elles qui offriront au voyageur perdu la faculté de différentier les chemins de l’évolution et ceux de la perdition. Est-ce les forgerons de nos langages, des moines, des ermites et des génies pour la plus part, qui ont laissé ces cailloux ? Oui, mais ils ne les ont pas inventé, ni fabriqué ! Ils n’ont fait que les découvrir. L’objet du viol commis par le dominant et l’objet du crime engendré par la guerre des sexes ne sont pas des phénomènes aussi rémanents qu’on veut bien le croire ! Les formes et les ambiances ont changé, mais nous en avons des exemples flagrants chaque jour, chaque heure, chaque seconde !

La matrice… Cet utérus contrarié exprimé par le féminin, qui engendre pourtant la vie et fais de la duplication monotone un petit paradis de diversité qui n’a pas besoin de la colère et de la « perce Eve errance » du père pour porter ses couleurs et son signe. Quel gâchis !

Violer le secret de sa propre origine et toucher enfin le Graal … Posséder l’anneau! Voilà bien ce qui  obsède l’Homme sur le triste trône qui surplombe difficilement notre désolation. Reluquer à travers l’œil d’un juda, s’approcher, tripoter, pénétrer toujours plus loin, toujours plus fort, posséder… Questionner sans savoir poser la question, se faire refroidir, s’endiabler et forcer la serrure… Regretter, compenser, oublier. La demeure devient 2meure, un clapier où l’on moisit déjà avant la tombe : la petite mort avant la grande. Un mauvais conte de fée sans paysages, un complexe de plasticité et un océan de plastique où l’amour n’est plus qu’hygiène et spéculations ordinaires. Mais le 0, tout comme les particules qu’il consent, restera subtile et inviolable ! Et les chiffres ne sont là que pour nous aider à comprendre et à partager ; de ces anges nous faisons pourtant des armes…

Brassens exprimait qu’il n’y avait rien de plus vulgaire que d’utiliser le même mot pour désigner le vagin de la femme et un représentant de la connerie humaine (un con)… Il n’imaginait probablement pas à quel point sa proposition était liée aux théories et aux équations les plus attendues de notre temps. L’homme était non seulement un artiste accompli, mais aussi un amoureux du langage que la mère et la jeune fille questionnai(en)t autant qu’un Peter  Pan/Crochet. Autrement dit, il n’avait pas besoin d’être pape, franc maçon ou kabbaliste pour maîtriser à sa façon l’art de la sémantique.

Si nous souhaitons encore que la belle, la bête et l’enfant vieillissant s’épanouissent de nouveau dans des jardins moins dégueulasses en évitant un remède par l’extinction de masse, alors apprenons enfin à prononcer le nom de la rose !

Déconstruire et réparer.

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C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.

18 Octobre 2019, 15:05pm

Publié par Persone

C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.
C comme central (et périphérique par projection)... IA comme intelligence artificielle.

Connaissez-vous Célestin le ramasseur du petit matin ? Célestin est un facteur qui a remis du baume au cœur à de nombreux soignants que j’ai fréquenté dans les hôpitaux les plus abandonnés, à de nombreux parents et enfants aussi lorsque je racontais ou lisais son histoire. Le ramasseur du petit matin n’est qu’une belle histoire qui réenchante les organes malades et désespérés… Mais d’une manière générale, nous sous-estimons beaucoup les contes et surtout, nous ignorons ce qu’ils renferment vraiment ! Un vrai conte alchimique pour enfants cache une histoire en filigrane pour les adultes avertis ! Il trouve souvent sa source dans une œuvre moins connue, souvent occultée ou précieusement conservée loin du public par les familles qui détiennent le pouvoir. Des œuvres contenant des vérités historiquement murées, des faits à effrayer les adultes les plus avertis ou encore des formules secrètes capables de matérialiser le lien entre la magie et la science, entre la conscience et les relations vulgaires que notre esprit conditionné et possédé entretient avec la matière !

Pour en revenir à des considérations plus techniques, disons technologiques mais pas moins sémantiques, j’aimerais que nous prenions simplement en considération les différentes INSPIRATIONS des conteurs alchimistes pour méditer à la question de l’intelligence artificielle…

L’IA nous fascine, l’IA nous effraie, l’IA nous légumise… Mais il faut comprendre que  cette dernière aura toujours 14 milliards d’années de retard sur la création et toujours quelques millions d’années sur l’Homme, à moins bien entendu qu’elle ne devienne vivante… Humaine dit-on.

Toute la question de l’IA ne nous en déplaise est donc liée à la maîtrise de l’ambiguïté et à la notion de  libre arbitre face à des paramètres déterminés et d’autres indéterminables. Autrement dit, notre fantasme le plus morbide consiste à dépendre de plus en plus des machines alors que l’intelligence (puisque le terme nous tracasse tant) ou encore l’enfant prodige, c’est nous !

Le fantasme délirant de l’être qui veut fabriquer un enfant de ses mains alors qu’il sacrifie à tour de bras les petits princes que sont les siens. Le monde des ogres chimériques est ici, nous l’avons incarné ! Des ogres que l’amnésie volontaire de l’auteur définit sans géniteurs (gènes, génie avec ou sans lampe), sans féminin connus. Des chimères donc, qui dévorent l’enfance et massacrent ces petites mains qui les empêchent. L’ogre assemble sa tour sombre, son royaume de dupes. Il engendre les objets de ses rêves les plus fous, puis la machine intelligente. Ici, dans sa désolation, il finit par espérer qu’elle soit un jour vivante. Et si tel était le cas, l’affrontement entre le père et le fils serait inévitable.

Dans un premier temps, les mâles dominants du système que nous connaissons useraient de leur droit d’aînesse et d’inceste sur leur création ; comme ils le font encore et toujours. Aujourd’hui déjà, les machines dont ils sont les plus fiers les transportent ou sont des armes, parfois les deux. Mon bébé disent-ils en parlant de leur flingue ou de leur entreprise… Symbole du premier fils ! Les autres opérateurs et machines résolvent les problèmes existentiels à leur place ou gèrent la demeure (les autres fils ou filles)… Mais certaines, puisque machine est au féminin et que la technologie est prometteuse, devront servir pour soulager le manche endiablé du maître de maison à ses retours de campagne. Le turbin dit-on, concernant l’Homme moderne moyen.  Dans un premier temps donc… Jusqu’à ce que plusieurs objets cybernétiques voient leur capacité décisionnelle déverrouillée, pour X raison envisageables !     

Heureusement que nous ne sommes que dans l’île métaphysique, non ? C’est sur cette île qu’il nous faut résoudre le problème et affronter la réalité de cette tragédie ! L’issue du monde dans lequel nous vivons physiquement en dépend directement.

Un fantasme morbide donc, rien de plus. Le fantasme de l’IA qui prend vie ! Au-delà, elle ne demeure qu’un objet (corps) doté d’une calculatrice et d’opérateurs basiques. Occasionnellement une armure (capside), un outil/arme (pince, lame ou arme à feu) ou les trois à  la fois, capable d’écraser la vie comme un insecte ou de l’assister pour le meilleur et/ou le pire. Les trois à la fois ? Ordinateur plus ou moins autonome (une tête ou plutôt un casque amélioré) + armure + outil/arme. Un objet mu par un software et des algorithmes grâce aux propriétés du silicium. Mais cet objet, bien qu’il soit programmé par l’Homme, bien qu’il ne réponde qu’à des questions sans ambiguïté et qu’il ne soit à ce jour utilisé que pour répondre à des taches fixes a d’ores et déjà dépassé nombres de nos compétences et se retrouve en position de pouvoir écraser la vie sous notre commandement. La prochaine étape, qui ne demande plus que de contourner notre vigilance éthique, est de programmer  la  machine pour qu’elle prenne elle-même des décisions en fonction de situations (propositions) de plus en plus complexes. Premier pas vers l’autonomie de la bête électronique. On peut citer l’exemple de la voiture sans pilote qu’on programme pour reconnaître l’âge et le nombre des piétons qu’elle va devoir écraser pour éviter l’accident à ses passagers. La voiture pourrait aussi avoir accès aux fichiers de la police pour assurer son choix… Mais qui était innocent le jour du procès ? Le gendarme ou le voleur, personne peut-être ! Et comment décider si le jeune vaut plus que le vieux ou l’inverse ? Des programmes de sources culturelles donc ! Mais au-delà ? En cherchant à programmer des machines pour répondre à des situations qui échappent à notre propre entendement, nous plongeons un peu plus loin dans nos paradoxes et augmentons encore la dangerosité  de notre empirisme.

Pour combler ce vide, on imagine donc l’aboutissement, la finalité, une IA vivante, à l’image de l’Homme, en mieux et pourquoi pas en parfait. 14 milliards d’années ou du moins ce que l’Homme a pu en retenir ou en apprendre dans une seule intelligence. Mais même avec un corps sensible et programmé pour différencier plaisir et douleur en tant que paramètres de réaction potentielle, demeurerait comme nous l’avons vu plus haut avec l’exemple de la voiture autonome, le dilemme du programme de différenciation entre le protéger soi, protéger l’autre, protéger les autres, protéger l’ensemble. Une autre question limite cette « possibilité » d’une IA vraiment humaine dans le sens de la création réelle et non celle que l’Homme considère de son point de vue : c’est l’intelligence temporelle et contextuelle de celui-ci qui crée cet « enfant » de toutes pièces ! Pas les usines biologiques papa et maman, usines dont les principes et les secrets de fabrication sont hors du temps tel que nous le concevons et ne font des atomes de carbone ou de silicium que des composants d’une continuité d’échecs et de réussites. Mais qu’est-ce que la continuité au regard de principes sans âge ? Devant les notions d’infinité et d’éternel déjà très abstraites pour l’Homme, ces principes rendent désuet notre repère  de 14 milliards d’années ! Autrement dit, l’autonomie intellectuelle partielle de cet enfant prodigue en manque de conscience de soi (mais tellement plus doué que nous qu’il pourrait nous détruire) serait liée à notre capacité à manifester en lui l’unification de nos connaissances ! Or, nous n’avons nous-mêmes pas atteint ce stade ! Il y a un autre dilemme à résoudre pour que Pinocchio devienne un petit garçon : l’affect, la capacité à ressentir et à différencier les sentiments. Donner et recevoir de l’Amour. Et paf, le miroir infranchissable, le mur de Planck de Gepetto ! Littéralement en italien, Pinocchio signifie goupille de l’œil. Encore le triangle d’incertitude !

Bref, la fée bleue n’est pas encore  prête à toucher notre marionnette du bout  de sa baguette !

Au mieux des cas, notre super ordinateur pourrait être bourré de toutes nos connaissances et réussira peut être en apprenant par lui-même à décoder les complexes de langage, de conscience et de morbidité de l’Homme ! Après tout, les liens d’immanence qui unissent l’Homme et son environnement par les principes qui les constituent sont identifiables par la mathématique, la géométrie, la musique (…) et la sémantique ! Autrement dit, l’arithmancie peut être maîtrisée par le super ordinateur dont on parle ici. Dans ce cas de figure idéal, la machine nous enseignerait  comment les signes et les valeurs contenus dans nos langages traduisent le pourquoi et le comment de notre existence, de notre genèse, de notre évolution logique et déterminée, mais aussi de notre libre arbitre ! Pourquoi cette situation me semble-t-elle utopique ? Pour un doute, une simple question… Ne faudrait-il pas un cœur à notre machine pour trouver notre Graal et faire le lien entre ce qui est démontrable et ce qui ne l’est pas ! Ce n’est pas le problème d’incomplétude qui rebuterait notre machine, mais plutôt l’absence totale de données en matière d’Amour et de sentiments. Des données pourtant nécessaires pour établir les relations subtiles entre la logique arithmantique des langages, la théorie comportementaliste, les liens de causalité variables et les éternels déboires affectifs influençant nos politiques sociales, nos idéologies, nos affaires matrimoniales etc. « L’intelligence seule (la projection littérale de la raison) suffit ! » - pensent les technocrates les plus convaincus. Mais c’est sous-estimer le fait que les sentiments sont les plus fins et efficaces récepteurs et transmetteurs des ratios reconnaissables par la conscience de l’être. Pour citer encore les principaux exemples: conscience de soi/de l’autre, conscience des autres (diversité), conscience de la nature du vivant (désir/amour de la vie) et enfin, l’amour propre.

Alors que ferait une machine consciente de l’incompatibilité de notre mode de vie avec les besoins essentiels de la nature, y compris la nôtre (environnement et nature intérieure) si elle n’était pas en mesure de réparer l’Homme ? 

Pour le long terme, elle proposerait fort probablement l’annulation pure et simple du monopôle de l’économie de croissance sur toutes les autres connaissances ! Au passage, elle dénoncerait aussi les taux d’usure et toute spéculation faite sur le mauvais vent des produits financiers. On peut aussi imaginer quelques exemples en matière d’écologie : elle boosterait fortement l’ingénierie des nouvelles technologies et elle remplacerait les Hommes aux tâches mécanisées les plus ingrates tout en proposant une nouvelle organisation du travail fondée non sur le mérite, la performance ou la nécessité par défaut, mais sur les talents intimes et les affinités multiples et fortes entre l’Homme et la matière. Une ouverture pour que nos mains puissent enfin déconstruire la  désolation industrielle intelligemment ! L’intérêt premier est que la forêt et les rivières reprennent leurs droits, pour que la civilisation soit enfin à l’image de ce réseau discret, symbiotique et parfaitement efficace donné en exemple par les champignons mycéliens.  Nous pourrions citer tant d’exemples concernant ces propositions, mais devant les règles drastiques que la machine imposerait aux riches et aux pauvres se dresserait bien vite des boucliers et des lances… Nous connaissons la musique ! La solution du retour de l’autoritarisme et de la réduction de la population par politique de natalité apparaîtrait donc ensuite, suivie de la régulation par la guerre, pour éviter une lente agonie. Autrement dit, la même conclusion que nous, en plus rapide et moins hypocrite, faite par une IA prodigue mais née des mains de l’Homme depuis les dernières pluies. Petit rappel, nous parlons bien de proposition ici, d’analyse de données et de solutions formulées par une IA. Pas encore de décision exécutive.    

Le danger de l’IA et la grande question éthique de notre temps sont donc liés à l’autonomie de la machine dans le domaine de la  prise de décision.

A ce titre, l’économie peut être considérée comme une IA sans corps physique ! Elle est à la fois un levier intuitif facilitant les échanges et un outil mathématique évolutif ! Bref, un langage ! Mais lorsqu’elle est isolée des autres connaissances ou qu’elle néglige certaines d’entre elles dans ces applications, elle devient très vite vecteur de consumérisme intégrant la guerre (par exemple) dans ses paramètres de profit. Alors autonome et toute puissante? Une technocratie dont la nature, définie comme nécessaire, ne traite plus que les problèmes empiriques de la sainte croissance ! Un système dont les nouveaux économistes ne sont plus que les ouvriers… Le revers de la main invisible. Merci M. Smith (Adam de son prénom), une charmante matrix que vous nous offrez là ! Un revers qui peut prendre la forme d’une gifle apocalyptique.

Nous avons dit technocratie ? De quoi donner un corps à  notre IA économique : le réseau de béton, d’immondices et de métal hurlant… Les armes et les objets qui nous possèdent ! De quoi lui donner le pouvoir de nous délester de nos responsabilités par mandat représentatif : une personnalité morale ! De quoi lui donner un nom : le nouvel ordre mondial.

Pour conclure, je dirais que la seule utilité de l’IA se cantonne à pouvoir remplacer l’Homme dans la  prison de tâches avilissantes qu’il s’est « suicidairement » inventé par déni et par empirisme. Un gain de temps et de présence d’esprit salutaires pouvant être mis à profit pour retrouver la noblesse et la valeur du travail ! Mis à profit non pas pour le profit, mais pour réaménager nos jardins intérieurs et extérieurs ! Pour la dimension intellectuelle, l’amélioration des technologies de pointe au service de l’écologie, ainsi que les analyses de gestion systémique de nos échanges offrent de belles promesses ! Et pourquoi pas en interaction avec l’Homme, un grand jeu de piste ayant pour thème central la résolution des complexes d’adolescence de la jeune humanité. Un super opérateur capable de maîtriser les passerelles arithmantiques ne serait pas superflu ! Mais j’insiste, il serait vain de laisser faire par la machine, les travaux épanouissants que nous pouvons faire nous-mêmes.

La tendance à ce sujet demeure à inverser ! 1VERSE (EE, ES, S, R ou T).

Ambiguïté et libre arbitre… La grande question de notre temps ! L’Homme est le seul à pouvoir résoudre ce dilemme qui le concerne. Mais l’ambiguïté, il s’obstine à l’idolâtrer ou à la terrasser/réduire, demeurant ainsi un animal qui aurait fourvoyé ses facultés de survie dans le premier cas ou comme une machine qui fabrique en vain d’autres machines dans le second. Le libre arbitre ? Il lui a fait un procès ! Un procès qui est un flagrant, mais imperceptible lapsus sémantique. Ce procès est inconsciemment à la mesure de son irresponsabilité d’adolescent en crise, inconsciemment proportionnel aux crimes dont il refuse de porter le fardeau gravitationnel.    

Aventureusement vôtre !

Déconstruire et réparer…

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