L’empereur ordonne et sait ce qu’il dit, l’autorité religieuse ne dit pas ce qu’elle sait et le peuple ne veut rien savoir. Que dit le roi ? Une tête coupée ne parle pas. Et encore moins une lignée éteinte, concernant la mérovingienne. Quoique la question demeure.
Hermétisme est un anagramme de Hermès time, dans la langue de Shakespeare. Secouez les lances et voyez venir la cavalerie de l’apocalypse et de la révélation.
Dans l’évolution du grec et du latin, mais aussi dans la germination des langues modernes datant du moyen-âge, le mot hermétisme reprend le thème de la connaissance qui doit être cachée, tout comme l’était la double nature de Râ, le démiurge égyptien : caché sous la forme d’Amon. Dans la temporelle cité des Hommes, cela évoque aussi trois choses capitales :
Le fait que la masse ignorante écoute et n’attend qu’après la distribution de la nourriture et bien entendu les ordres pour agir et se développer.
Le fait que le chef dit ce qu’il sait, cela suffisant pour mener les troupes qui dépendent hiérarchiquement de ce savoir.
Et le fait que le sage risque de perdre la vie s’il dit ce qu’il sait.
Avec le rêve d’un Alexandre, Hermès le messager de l’information fusionna avec Thot, son équivalent égyptien. A sa mort, cet enfant guerrier, indéterminé politiquement et sexuellement avait pris conscience du cauchemar qui devait naître de son rêve prématuré ! Dans l’ivresse de la grandeur et du vin amer de la victoire, il trouva réconfort et sentiment d’immortalité en se plongeant seul dans l’oracle d’Amon, sans partager ce qu’il y avait vu.
Le temps d’Hermès. Et une grande énigme : L’Éternel désarmé ou l’Éternel des armées ? Une question fondamentale reprise par W. Shakespeare à l’époque de la diffusion de la bible du roi James. Un théâtre éternel et instantané à la fois et une pièce qui tournera toujours… Une pièce temporelle, une comédie dramatique en plusieurs actes, dans laquelle enfants et vieillards sont abandonnés devant la guerre des roses et les frasques de fruits bien mûrs, déterminées et voraces… « La peste soit de vos deux maisons ! » - Dixit Mercutio. L’enfant indéterminable, fort comme la nuit et fragile comme le soleil.
Lyrisme et jeux de mots hasardeux ? Non, cause à effet ! Et un bilan de longues études autodidactes : épistémologiques, sémantiques, mathématiques et à parts égales inspirées et analytiques concernant la structure des langages. Avec toutes les vérifications contextuelles et historiques concernant les codes cachés par nos linguistes au sein même de nos langues évoluées et diversifiées depuis le bassin commun originel. Une langue adamique ? Non ! Le langage est un signe de diversité et métaboliquement fait pour évoluer ! Il n’y a pas de langue adamique, si ce n’est le langage archaïque et pourtant juvénile du nouveau-né en développement ! Un et ouin prononce-t-il les premiers jours (Son 1 avant la bonne formation des cordes vocales) ! Suivis peu à peu de : Aaaa… eee… E,ééé… Bbbbb… Dddd… AeAe… AeuAeu… A"r"eu (r archaïque buccal)... Ffff… kkk © Ka… Ppp… Tatatete... E,E,OU... Ouhhh toytoytoytoy …etc… Vers pppapa et mmmaman sous la demande des parents ! Des sons de base et une infinité de nuances (la musique) que l'on retrouve aussi dans la nature et que l'humain est programmé pour reconnaître et imiter. Note: I,Y,U et V sont des vocalisations intimement liés, le i restant le plus inaccessible, comme le R pour les consonnes, en nuance non uniquement buccal mais combinée avec la résonance du jeu des cordes vocales. I et R correspondent au 9 et à ses propriétés arithmétiques particulières. Le i (trait aigu) est l'opposé du son le plus rond O et la prononciation du R varie selon la façon dont on module soit la vibration grossière buccale soit la vibration profonde d'un O tendant vers le E.
Alors quelle origine ? Il n’y a pas d’origine de l’origine ! C’est une croyance. Et c’est aussi nier d’une certaine façon la notion d’infini. L’origine renvoie à la fin et vice versa. Immanence encore. Pour le comprendre, il faut se libérer de la prégnance de notre représentation de la matière, du vide et de l’espace-temps. Autrement dit, une origine temporelle tout au plus : le fameux langage de bébé à la préhistoire et les fruits métaboliques de « l’intelligence dans la créature » ou encore « le virus de la conscience et son enveloppe ». Les fruits ? L’apprentissage de la logique par le cerveau humain et la prise de conscience progressive des rapports immanents entre signifié et signifiant. Deux exemples : Il existe manifestement un rapport, un double jeu de transmission et des correspondances sémantiques et arithmétiques entre les propriétés mathématiques des chiffres (0 à 9) et les lettres (caractères ou symboles) utilisés dans nos langages. Le signifiant et les formes de surface sont changeantes et diversifiés, mais le signifié est communément le même. Avec l’évolution des arts et des sciences, les mathématiques se sont imposées comme le langage logique commun à toute l’humanité, malgré leur forme abstraite, voir invisible, hermétique pour certains. Le rapport se manifeste donc aussi entre le langage oral et le langage écrit. Le langage écrit découle du langage oral et pourtant le langage écrit (dialectique et mathématique) explique le langage oral et ses « origines ».
Le principe est la partie et dans la partie !
L’immanence est le plus beau principe que la dualité et la logique aient à offrir. Dualité et logique ni bonnes ni mauvaises, mais juste et impitoyables de par la nécessité de leurs propres natures.
Les exemples les plus significatifs de cette connaissance concernant les rares initiés à la linguistique et à l’art de l’arithmancie (arithmétique/sémantique et géométrie cachée) sont les correspondances entre le grec ancien, l’hébreux et le latin. Plus tard, dans l’évolution et la diversification des langues modernes, ces codes de chiffres, de symboles, de caractères et de signes ont été améliorés quant à leur correspondance logique dans chaque langue ! Or, bien avant la menace d’une nouvelle décadence (après la dissolution de l’empire Romain) et de l’inquisition, nombre de codages révélant les supercheries politiques de la religion ont été inscrites dans les langues naissantes dont le langage Frank est l’exemple le plus marquant. Clovis, le mérovingien devient Auguste et hérite d’un lourd fardeau ! La langue française est en construction. Bien plus tard, des moines érudits ont forgé notre langue sous une autorité aveugle et ne méritant plus tout le savoir ancestral que nos pieux érudits accumulaient dans leur solitude et les froides bibliothèques. Combien de ces moines ayant forgé notre langue française se mortifiaient un sombre jour dans leur cellule, tandis qu’au dehors l’inquisition brûlait la sauvageonne qu’ils avaient aimée ? La clé du mystère de la rose est bien caché dit-on… C’est un euphémisme !
Parenthèse :
Si l’homme de Neandertal était un chasseur cueilleur très rustre, il n’en demeurait pas moins un(e) bon(ne) père/mère et un(e) bon(ne) fils/fille. Lorsque l’absence d’agriculture et d’armée vous laisse en contact directe avec la nature et votre propre nature, vous avez conscience de ce que la bête ressent lorsque vous la tuez ! Vous avez conscience du dépérissement du végétale lorsque vous l’épuisez ! En l’absence d’institutions collectives et dans une cellule démographique réduite, la protection mutuelle, l’esprit de famille et l’égalité entre homme et femme sont de mise. C’est exactement l’inverse chez le Sapiens ! Malin comme un singe, sociable, conquérant, colonisateur, fondateur (…), le glorieux sapiens est un loup pour lui-même, il en ait fier ! Déterminé, il combat ses ennemis courageusement quel que soit sa taille, il sait aussi être le pire des lâches et des hypocrites. Le sapiens mâle est dominant et tend vers la toute-puissance ! Il assure sa lignée patrilinéaire et son pouvoir sur la viande, le feu (technologie) et le vagin. Il outre mange aussi et cultive le bétail comme le végétal, d’une inquiétante et chirurgical façon. Son empathie face au meurtre et au viol est considérablement réduite par son propre mode de vie. Je vous laisse imaginer le ressenti des femmes sapiens lorsqu’elles ont découvert que Neandertal savait apprendre à faire l’amour et qu’il ne partageait pas la chair des femelles pour des intérêts politiques… Le mystère de la rose, l’accord nucléaire et la boîte de Pandore dont nous triturons le couvercle ici ne sont pas de simples objets de légendes ! Et plus tard, dans le bac à sable, un grand benêt, blanc comme un cul colonisa l’espace d’un grand-petit plus noir que lui, comme poussé par le fatalisme darwinien… La décadence se joue en deux temps et trois mouvements…
Précédemment, j’évoquais aussi une énigme alchimique de Shakespeare : la place de Mercutio dans la pièce de Roméo et Juliette ! Mercutio tombe, le juste quitte la ville et avant l’apocalypse, les deux amants comprennent que leur rencontre est liée au poison qui a envahi la coupe.
Force forte/force faible déjà pressenties par les maîtres de l’arithmancie. La notion d’éternité quant à elle est liée à celle d’infinité et compréhensible mathématiquement : la mémoire et le temps tel que nous les concevons n’ont pas de sens dans la logique éternelle (la durée, la mort et le renouvellement peuvent y trouver un sens, mais les notions de premier et de dernier sont ici insolubles), autrement dit les infinis se rejoignent tous, l’instant et l’éternité par exemple ! Pour schématiser, infiniment grand et petit, ainsi qu’infiniment positif et infiniment négatif (quantité de charge) se rejoignent dans et par-delà la double nature de 0. Il y aura toujours une double nature des « choses » ainsi que deux états semblables et un différent pour que l’ « être » soit à la fois potentiel et manifeste. C’est un accord nucléaire ! Et un principe immanent : conscience/corps/système communiquant. Cela indique une subtilité, elle aussi liée à la dualité : ce qui demeure potentiel/ce qui est métabolique.
Un accord nucléaire que nous avons rompu par empirisme, en partant sur de bien mauvaises fondations ! Rompu par la force d’un vilain paradoxe : l’absurde cohabitation en l’Homme des complexes de toute puissance, de déterminisme, d’incomplétude et d’incertitude !
L’art de l’arithmancie est plus ramifié qu’on ne l’imagine. Aujourd’hui le monde rationaliste ne jure plus que par la causalité et paradoxalement, il a perdu son latin et parmi les chercheurs pourtant les plus réputés, aucun ne daigne remonter jusqu’à l’origine de la mécanique de notre souffrance perpétuée. Un soupçon vertigineux d’ignorance (proportionnelle à la force de l’hermétisme) et beaucoup d’hypocrisie.
Autre exemple significatif :
Toute société est le reflet, la projection des différents individus qui l’incarnent, mais aussi l’image de l’individu indifférencié : la nature humaine (personnalité et caractères physiques/moraux) dans tous ses états potentiels.
Or la grande académie des sciences, des arts et de la politique définit en trois points le socle de nos sociétés : le commerçant et la loi pour les échanges, l’agriculteur et l’ouvrier pour la nourriture et le corps armé pour protéger la cellule ! Mais le fait est que la proposition n’est pas réduite à son expression la plus simple et limite un principe subtil à l’image vulgaire et commune que nous avons des échanges et des besoins et de ces corps qui nous sont encore étrangers, ces corps à la fois armés et désarmés qui nous servent de véhicules : le corps animal, le corps humain qui prend possession de son cheval et de sa bagnole, son corps d’Etat, sa nation, sa planète, son système solaire… !
Réduisons donc notre équation :
- Les échanges sont des interactions et sont régis par des règles qui ne se limitent pas à l’économie marchande !
- Les besoins sont aussi les moyens (nourriture et donc information et énergie transformable)
- Et enfin le corps tient le tout en sécurité. Ses armes sont autant les griffes et les crocs des extrémités physiques, que l’intelligence, la sensibilité et la volonté du système dont il est l’hôte.
Du point de vue de la pertinence et de la valeur métaphysique, nous sommes déjà bien au-delà du commerçant, du paysan/ouvrier et du soldat n’est-il pas ? Et d’un point de vue causal et chronologique, nous sommes aussi bien plus proches de l’origine logique du principe de métabolisme, appliqué à l’entité individuelle ou au Léviathan collectif.
Mais quelle est donc ce signe, ce caractère, cette personnalité qui est devenue en nos âmes et consciences le marchand de tapis si vénéré ? Quel est le maître des échanges et donc des interactions ? Le maître des langages ! L’être, manifesté sous différentes formes : la conscience de nature immanente. Et quel est le meilleur jardinier qui fournit la nourriture transformable ? Celui qui digère correctement l’information et nourrit son support (sa terre) avec ses excréments savamment divisés !
Je vous présente le serpent métabolique de l’espace-temps que l’on retrouve dans la créature humaine : une bouche qui s’exprime et d’où peut ressortir la lumière ou l’obscurantisme (information), une bouche qui absorbe aussi la nourriture et la lumière (information encore) et un cul faisant son offrande pour le grand recyclage ! Un intestin intelligent ayant revêtit, abandonné et conservé de nombreuses formes. L’Homme, programme animal très complexe, possède 5 phalanges armées à chaque main et chaque pied. Mais ses griffes ne lui servent plus de protection ! Ces résidus de corne originelle, dans leur affinement, ont fait de ses mains de formidables outils et de ses pieds un atout pour de longues marches. Autant dire que les cinq phalanges armées du nouveau « roi de la jungle » ont laissé place aux 5 capitaines de son âme et conscience : l’amour de soi, définit par rapport à l’amour de l’autre (sens large), l’amour des autres (reconnaissance de la diversité et fraternité ou lien familial), l’amour de la vie et enfin l’amour propre. Ces cinq capitaines sont-ils la tête ? Symboliquement oui, mais dans l’absolu qui n’existe qu’en tant que valeur nominale, non ! Immanence ! Ils sont aussi les capitaines du cœur, du foie, des poumons et surtout de l’intestin primordial muni d’un cerveau ! L’Humain dit-on. Avec son orgueil, gardien de son temple et son corps, architecte de toute la structure. L’orgueil est par définition désarmé face à un monde déterminé dans lequel il arrive en ayant oublié le comment et le pourquoi ! Il est donc un gardien juste, mais impitoyable. L’amour propre est son ministre le plus utile ! Mais c’est un capitaine faible qui imagine que l’orgueil partage son pouvoir et qu’il faut briller en société. Un ministre qui risque de vouloir dissocier les autres capitaines pour mieux les gouverner. Dans ce cas de figure, lorsque la cité des Hommes n’est plus que pacotille et décadence, l’amour de la vie n’est plus qu’un exilé. Reste trois mousquetaires dont l’union doit rester indéfectible et innocente : l’amour de soi, l’amour de l’autre et la fraternité universelle. Suis-je en train de dire qu’Alexandre Dumas, ce merveilleux métis contrarié, exécutait des œuvres alchimiques ? Oui ! Le Basquiat de son époque, mais avec une parfaite maîtrise de la connaissance du maître et de l’esclave ! Un génie ayant vécu avant la prolifération des drogues synthétiques.
Dans le langage shakespearien, l’amour de soi et l’amour de l’autre fusionnels et non conflictuels, c’est Roméo et Juliette ! Et la fraternité indéterminée et inconditionnelle, qui recherche l’amour de la vie perdu : c’est Mecutio.
Un accord de 3, j’insiste ! Et non une guerre de Troie, j’insiste aussi sur le message alchimique de cette œuvre d’Homère et sur le jugement d’Ulysse qui s’en suit ! N’est-ce pas encore la guerre des roses qui fut à l’origine du mythe de la guerre de Troie ? Pâris, l’indéterminé qui tombe dans le jeu d’une reine en mal d’Amour et doit affronter la vengeance d’un roi « tout puissant » aidé par la soif d’immortalité d’un Achille qui sombrera physiquement avec la cité de Troie.
Accord ou désaccord nucléaire !
L’éternel désarmé ou l’éternel des armées, l’apocalypse ou la révélation… deux questions concernant le libre arbitre relatif dans un monde déterminé !
L’énergie à fournir pour un désaccord énergivore passe par le courant continu, puis alternatif, pour finir par une expérience nucléaire ! Une expérience nucléaire ! Qui nous a conduit jusqu’à Hiroshima ou Tchernobyl.
A méditer en prenant conscience de notre égarement individuel et collectif, ainsi que du temps qui nous est imparti pour rétablir l’équilibre, avant l’issue.
Epilogue :
5 phalanges armées évoquant les 5 capitaines ! Mais, dualité « horizontale » oblige : nous avons deux mains talentueuses proches des commandements du cerveau… Les 5 capitaines sont des magiciens et leurs doubles ! Proches du bulbe et du centre de la réflexion, ces dix phalanges savent faire des merveilles, créer ou détruire. Elles sont proches de la prise de décision, proche de ce qui est impalpable ! Or, dualité « verticale » oblige, il y a aussi 10 phalanges pour les pieds ! Pieds dont les pouces se sont réduits et alignés pour la marche… Ces derniers sont plus proches du reflexe métabolique archaïque : le déplacement et le rythme. Ils foulent le sol et permettent de s’ancrer à la masse, masse dite impure parce que non raffinée, inerte, composite et résidu du temps et de tout ce qui a été digéré. Ils foulent la terre des morts. Ce hasard à priori, concernant ces dix phalanges supérieures et 10 phalanges inferieures, n’a pas échappé aux théologiens ! En mathématiques nous savions déjà à l’époque que les propriétés des chiffres (en particulier celles concernant les pairs, les impairs ainsi que les nombres premiers et leur écarts) indiquaient que les dix premiers chiffres déterminaient une boucle définissant les ordres de grandeur et la structure logique de base à partir de laquelle se déclinent les nombres infinis. En ces temps, le 0 étant assimilé à tort au néant, effrayait tant qu’il n’était pas encore admis en tant que nombre entier ! Alors le 1 était le premier chiffre et le dix ou X pour les romains le dernier. Je choisis la calligraphie X volontairement parce qu’elle évoque déjà le 0 : au centre du X en tant que point et autour en tant que cercle ovoïde. Nous savions aussi que les langages fonctionnaient selon un même principe : une structure logique de base qui se répétera sous différentes formes avec la diversification. Une question s’imposait : y a-t-il un rapport entre les 2 x 10 phalanges dont la base est la main et ces 5 doigts magiciens et la logique des chiffres, des lettres et des mathématiques ? Autrement dit la nature métabolique et apparemment programmée pour faire ce qu’elle fait exprime-t-elle dans les formes de ses créatures, les calculs qu’elle effectue pour résoudre les problèmes ? Voilà qui paraît très logique ! Partant du principe que les 5 capitaines ont élu domicile dans la tête (capitus), quelle structure en 10 points pourrait-elle correspondre à la gouvernance de l’être ? Ce questionnement est à l’origine du nombre des dieux (personnalités) dans les panthéons différents, mais aussi dans la grande ennéade égyptienne (Râ ayant un double et étant à la fois le premier et le dernier), dans les archanges principaux (avec un bonus de deux différents « voilés » : la mort et Satan)… Pour les hébreux pratiquant la Kabbale, le rapport s’explique par les dix vertus fondamentales (symbolisées par les séphiroth) pour les phalanges supérieures et par les dix inverses « Klipa intermédiaire » pour les phalanges des pieds, reliés à l’archaïque, à la masse, à la terre, au domaine de la mort. Ceci est la représentation de l’arbre de vie et de mort. Il existe une version des dix vertus chez les chrétiens et les musulmans et Thomas D’Aquin a quant à lui ajouté les 7 péchés capitaux, laissant trois places vacantes pour les devoirs temporels de ses successeurs ! Ces 10 vertus correspondent à l’assemblage d’une personnalité ! Et l’on part du principe que la créature, capitaine de son âme et conscience, est capable de comprendre aussi les nombreux caractères qu’elle pourra revêtir dans la vie et les inscrire dans son langage : des signes, des symboles, des caractères.
Ce principe que j’explique ici est immanent par excellence ! Il a longuement mais surement taraudé l’esprit de Leibnitz jusqu’à se retrouver dans l’architecture mentale de Jacques Dérida. Leibnitz ? La monade des monades (0), les monades (dont la logique est manifestée dans les chiffres) et la première décade (déterminant à la fois les ordres de grandeur et la diversité par les nombres infinis)…
Déconstruire et réparer ! Avant que la révélation ne soit encore cette ombre qui nous échappe toujours après un rééquilibrage bien mérité par l’apocalypse. Une tripoté de s’idiots survivants se cannibalisant ou se serrant fraternellement cœur contre cœur après s’être écharpés mutuellement ! Une bien vielle histoire et une partie d’échecs qui touche à son paroxysme.
Déconstruire et réparer en prenant conscience du temps qui nous ait imparti ! Position, vitesse et nature subtile des « choses » dites inertes, vivantes, évolutives.