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Le blog de Persone

La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule

2 Mai 2019, 20:15pm

Publié par Persone

La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule
La poule fait l’œuf et l’œuf fait la poule

Avant de présenter mon ouvrage "Homo-falsus" au poste de douane, devant la muraille éditoriale qui sépare le  cœur de la plume de ses lecteurs, toutes les considérations métaphysiques dont  il témoigne ont été soumises au jugement de divers interlocuteurs spécialisés dans les domaines scientifiques et philosophiques. L’article suivant retrace une de ces confrontations, parmi les plus pertinentes :

Mon interlocuteur :

Ces théories, pourtant bien ficelées me rappellent la notion aristotélicienne de génération spontanée ! Mais c’est de la foutaise, ce concept est arrivé à sa date de péremption depuis Pasteur !

Ma réponse, osée, a pourtant été acceptée par l’adversaire :

Avec sa brillante expérience des ballons à col de cygne, Pasteur a remis à leur place Liebig et surtout Felix Fouchet, deux défenseurs de la théorie de la génération spontanée (indémontrable en travaux pratique), qui tentaient malheureusement des expériences de charlatans pour décrédibiliser leur concurrent ! Son expérience le prouve, l’air contient des agents infectieux qui permettent à la vie de se développer sur de la matière inerte, mais si ces agents sont bloqués ou le ballon hermétique (matériel stérilisé), pas de fermentation, la matière reste inerte.

Nous pouvons donc en déduire que Pasteur est le grand vainqueur, que les spectateurs du match Pasteur/Fouchet sont des con/vaincus et que sur une courte période, dans un milieu expérimental simple stérilisé (eau+ nutriments), aucune fermentation spontanée ne se fait… Mais notons que les expériences en laboratoire ne durent pas des milliards d’années et que la terre après la venue des eaux, terre que l’atmosphère n’isole pas du cosmos, n’est pas un milieu expérimental simple !!! 

Pasteur partait du principe que dans un milieu stérile, aucune vie ne peut se former, il en déduisait que la conception aristotélicienne de la génération spontanée était fausse. Pour ceci il s’appuie sur la théorie cellulaire, qui indique que toute cellule provient d’une autre cellule par biogénèse. C’est ici que le bât blesse ! La théorie cellulaire, bien que juste, demeure incomplète pour une simple raison sémantique.  Une des propositions est mal formulée : TOUTE cellule provient d’une autre cellule est une affirmation impossible ! D’où provient donc la première cellule ? La seule théorie ayant tenté de résoudre ce dilemme est celle de la vie apportée par une comète… Malheureusement elle ne répond toujours pas à la question ! D’où provient cette cellule qui était sur la comète ? Plus pertinent encore : quel est la nature de l’information contenue dans cette supposée première cellule ? Nous nous rapprochons de ce jeu sémantique de dupe qu’est celui de l’œuf et de la poule ! Supercherie inventée, soit dit en passant, pour nous faire comprendre une notion importante : l’enfant devient adulte et l’adulte engendre un enfant ! Sur le même raisonnement : la vie archaïque et primordiale (l’enfance de l’univers) se complexifie et finit par créer des systèmes où se rencontrent eau et minéraux, les phénomènes d’oxydoréduction faisant le reste ! Le reste : des créatures qui se multiplient (les adultes qui vont engendrer des enfants) : procaryotes, puis eucaryote… Mais qui a fait l’enfance de l’humanité, qui a fait ce bébé grandissant qu’est notre univers ? Si nous partons du principe que la logique archaïque n’est que ratio de deux états différents et communiquant, le bébé dont nous parlons n’est que force de logique et de désir d’être dans un champ d’énergie mouvant dû à l’impossibilité du vide ou du plein absolus.

La mémoire elle-même n’a plus de sens ici dans un potentiel absolu où le temps et l’espace ne sont plus en prise ! Une partie avec une infinité de scénarios possibles qui se joue en un œuf abstrait et indéterminable, à la fois vierge comme l’enfant, pris dans sa propre expérience comme l’adulte et sage comme un vieillard qui sait qu’il est déjà mort. Les énergies du « vide » contiennent un potentiel indéterminable où toute expérience semble possible ! Entendons là une substance infinie de double nature (physique/métaphysique), un bassin d’essai en construction et destruction permanente qui finira fatalement par engendrer un œil pour voir, un second pour la profondeur. Et d’humaines créatures pour retrouver le reflet de la double nature oubliée sous la forme charnelle.  

La science a donc fait des progrès depuis Pasteur, des progrès qui ne remettent aucunement ses travaux en question, mais confère à la « reine mère des cellules » une notoriété plus anecdotique que pertinente. Cela n’est pas sans me rappeler une croyance pseudo scientifique issue du contexte de la guerre froide, de la conquête spatiale, de la révolution des mœurs et du complexe du 0.0: « il faut avoir une intelligence supérieur à la nôtre pour avoir cultiver la vie sur terre, les extra-terrestres sont ou possèdent donc la clé de notre origine ! »…  Les théories du gentil et du méchant Alien étaient nées, avec toute la culture hollywoodienne  et New-Age que nous connaissons ! Les gentils sont censés avoir semé la vie sur terre avant de repartir humblement, mais certains d’entre eux se sont attardés avec nos femmes, engendrant une guerre spatiale invisible à notre échelle. Dans le scénario inverse, les méchants sont aussi consuméristes que nous et se servent de la terre comme lieu de villégiature peuplé de créatures travailleuses et consommables ! Dans ces deux théories devenues un immense fonds de commerce depuis les 70’s, nous retrouvons linfluence des découvertes archéologiques concernant la culture sumérienne.   

Tout génie peut un jour sortir une ânerie ! Sinon, le monde n’aurait plus de saveur ! Pasteur était un spécialiste de la cellule, mais il s’est planté sur un simple problème de logique et de sémantique !

Les cellules se multiplient par biogénèse, c’est un fait, mais d’après des études plus récentes, la première cellule proviendrait soit des réactions d’oxydation de la matière minérale dans l’eau (sur notre planète ou sur une autre), soit de l’évolution d’un polymère que nous connaissons encore assez mal : le virus ! La capside de protéines qui protège l’acide nucléique du virus lui permet notamment de voyager sans trop de difficulté à travers le temps et l’espace… Ceci intéresse fortement ceux pensent que la vie vient d’une comète et qu’elle était ailleurs avant, mais cela intéresse autant ceux qui pense que l’appareil génétique du virus et de la bactérie sont des complémentaires issues de la propre nécessité de leur nature ! Le premier serait le transcripteur universel issu de la dualité, celle-ci faisant de la matière et de l’intelligence un même ensemble. Le second une cellule capable de se reproduire à l’identique, un métabolisme en puissance, issus de l’oxydation de la matière solide dans la matière liquide, peu importe la planète sur la quelle cela arrive.

Bref, la notion de génération spontanée a été remise au gout du jour et probablement pour la logique que je viens d’évoquer ! Mais la conception aristotélicienne ayant bien vieilli, nous parlons aujourd’hui d’abiogenèse. 

Les deux suppositions les plus pertinentes concernant l’origine de la vie :

  • l’une part du principe de l’information (évolution de la logique archaïque : unité et dualité du vide et du plein inatteignables et plus si affinité…) et s’axe sur les problématiques de la complexification du codage de l’information qui aboutirait à la nécessité d’un appareil génétique… lire l’hypothèse du monde ARN. Nous nous rapprochons ici de la théorie « virus cherche hôte ».
  • Et l’autre s’appuie sur les équilibres, la susceptibilité de la matière et l’adaptation avant tout : des systèmes non vivant s’éloignent de leur équilibre thermodynamique et doivent fournir (pour se maintenir) l’effort de déclencher des processus qui deviennent progressivement métaboliques… De nombreux échecs, de merveilleuses réussites ! Dans les mêmes proportions que la quête « spermatozoïdienne » : les chances sont infimes, mais l’affaire doit bien se faire… Qui aura le mérite, l’innocence et l’expérience ? L’éternelle quête d’un Perceval pour le salue du royaume ! 

 

A propos du transcripteur universel cherchant hôte :

L’imaginer comme un virus observable revient à le voir muni d’une capside, donc déjà formé et lancé à travers le temps et l’espace pour trouver un corps acceptable ! Nous revenons donc à la case départ : d’où vient le premier virus ? Mais lorsque l’on appréhende la complémentarité de l’éternel et du temporel, ainsi que les nouvelles propositions quantiques concernant l’illusion de la matière et de la masse, la capside s’envole, autant que notre représentation matérielle du virus.  Autrement dit la matière dite vivante n’a probablement pas le monopole de la logique et de l’intelligence ! Autrement dit le vivant et l’inerte font partie d’un même ensemble et cela qu’un univers soit  à l’état de potentiel en attendant la manifestation du champ de Higgs (état entre la mort et la renaissance), ou incarné dans l’avalanche d’évènements que nous connaissons.

 Nous nous rapprochons en effet de ce jeu sémantique de dupe qu’est celui de l’œuf et de la poule, mais sans la supercherie !

La dualité en tant qu’essence de la logique fondamentale est définie comme nécessaire de par sa propre nature, elle est conséquemment liée à l’éternité autant qu’à la durabilité et donc aux phénomènes temporels.  Suis-je en train de parler de ... - Big Bang - Big Freeze - Big Crunch - Big Bang - Big Freeze - Big Crunch - .... Et de la nuit des temps? Un doux rêve que l’humanité caresse dorénavant lorsqu’elle est éveillée... Reste le problème de la mémoire et celui du caractère ordinal des contractions/expansions qui semble indiquer un début et une fin ou au moins le fait qu’il est un tic avant un tac ou l’inverse… Le dilemme de la poule qui fait l’œuf ! A moins qu’au-delà d’une certaine limite les inverses se rejoignent et les opposés alternent leurs signes. Infiniment grand et petit, passé et futur, moins tourne autour de plus et plus tourne autour de moins, le grand contient le petit et le petit contient le grand… le tout en un.  

…..

 Alors que nous nous cognions la tête sur le mur de Planck, que nous imaginions pourtant dans notre dos, les ondes gravitationnelles viennent de nous ouvrir de nouveaux horizons, sans pour autant contredire l'incertitude! Mais elles ne divulguent pas leur secret facilement... La mémoire est une piste, mais la nôtre est chargée d'histoires sanglantes, embrouillée par les chantiers illusoires du vivant, falsifiée par notre hermétisme... Profonde semble la blessure de nos cœurs intelligents, déchirés entre l'indicible et frénétique légèreté de l'être (inconstance, vitesse) et la gravité invincible (masse, inertie)!

Je reste intimement confiant en le fait que l'Amour est le meilleur pilote semi-automatique qui soit! Mais l'amour propre est "Perce Eve errant" et semble dénier la responsabilité de nos crashs, empruntant l'excuse de l'empirisme et des dommages collatéraux "acceptables"...

La manifestation de la logique (ensemble « vide/matière », son unité, sa dualité et plus si affinité) ne semble plus à démontrer. Et le désir, pour reprendre Spinoza, ou encore le ratio être/ne pas être, selon Shakespeare, pourrait être à l’origine de l’union miraculeuse de notre espace-temps, le temps faisant l’ouverture et la clôture de l’histoire de notre espace !  Mais peut-on parler de mémoire gravitationnelle et de l’expansion d’une vie en perpétuelle quête de devenir ?

Une énigme plus intéressante que notre fuite en avant consumériste !

Réparation, me semble un juste mot.     

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