Hermétisme(s) ou révélation(s)
Deux conceptions de notre réalité, vieilles comme la civilisation, se sont farouchement opposées durant ces deux derniers siècles :
I - Si l’univers est un « Tout » fermé (bien que sans limite connue), absolu et autosuffisant, il est strictement déterminé entre un Alpha et un Oméga, se résumant ainsi à une seule et unique expérience capable d’engendrer des phénomènes aussi singuliers que l’atome de carbone et la vie, qui deviendra l’observateur de ce « Tout ». Cette affirmation déterministe pourtant issue d’agnostiques défendant la suprématie de la raison relève du paradoxe depuis que l’on peut mesurer l’improbabilité des principaux facteurs de création de la vie : elle suppose un principe créateur ! Ce principe banni par les pragmatiques et les matérialistes, cette « hérésie » défendue par la métaphysique, le mysticisme et toutes les formes de religion au prix d’effroyables querelles. Spinoza demeure l’emblème des philosophes qui tentaient de concilier le déterminisme et la transcendance par l’évocation de la double nature de la substance divine ! Un grand esprit que la science quantique du petit aurait passionné !
2 - Si l’univers est un « Tout » et « rien » ouvert à toute possibilité, son évolution reste prévisible jusqu’à une certaine précision, mais l’indéterminable efface toute idée de certitude et la potentialité des scénarios est infinie malgré les constantes qui détermineront la forme idéale et logique des objets et évènements. Dans ce cas, la potentialité des scénarios sont du domaine de dimensions parallèles et l’improbable création de la vie devient le fruit de ce potentiel multidimensionnel et/ou le fruit de nombreuses expériences stériles ayant fini par aboutir, selon les lois statistiques de la probabilité. Cette seconde affirmation propose quant à elle la théorie du hasard, un hasard qui devait arriver ! Cette théorie se passe de la notion de principe créateur.
Depuis les travaux de Gödel, d’Heisenberg (…) ou plus généralement les progrès de la physique et de la mécanique quantiques, la première conception de l’univers proposée par le déterminisme matérialiste s’effondre ! L’impertinence et l’impossibilité de la dissolution de la notion d’infinité face à la finalité, défendues par la subtilité malheureusement incomplète de Spinoza sont enfin attestées par les outils scientifiques.
Reste la seconde conception, qui agace l’orgueil déterministe des héritiers de la philosophie matérialiste, mais qui les confortent dans leur antipathie contre la notion de principe créateur !
Mais les progrès de nos physiciens et de nos mathématiciens vont plus loin et indiquent que l’intelligence manifeste de l’univers dont l’intrication initiale des éléments compte parmi les signes les plus pertinents, bouleverse toute certitude et permettent de concilier hasard, coïncidences logiques et « probabilité d’une conscience à la fois intérieure et au-delà du « tout » incarné. En outre, la logique cérébrale elle-même, stimulée par toutes nos découvertes, admet qu’une théorie se passant de principe créateur nous permet de ne pas en faire un « Dieu fourre-tout », mais n’implique aucunement qu’il n’y ait pas de principe créateur ! Une nouvelle claque pour l’amour propre des déterministes matérialistes, mais une fois encore un nouvel horizon pour la pensée Spinoziste, une réhabilitation de la profondeur rousseauiste, un pont raisonnable et métaphysique entre l’Orient et l’Occident, une possibilité de « Mea culpa » et de réconciliation entre les communautés gnostiques, les institutions religieuses et l’agnosticisme patenté des esprits réductionnistes et matérialistes ayant prôné la suprématie du déterminisme !
Comment les derniers progrès scientifiques montrent-ils l’intelligence de l’univers, sa double nature, son infinie potentialité, ses spéciations (…) et le fait qu’une réalité logique devienne un paradoxe, observé sous un angle différent ? Comment prennent forme ces ponts sémantiques capables de réconcilier nos différentes susceptibilités passées ou présentes ?
Par toutes les découvertes et les liens logiques ou métaphysiques que j’évoque depuis 12 ans sur ce blog et mes pages en ligne sur les réseaux sociaux ! Et plus important à mes yeux, par la vulgarisation que j’en fait, mise en relation avec tous les sujets de la vie quotidienne :
- Le train-train, la belle bagnole, le saint portable, la carrière, le clientélisme, le ministère corrompu de l’Amour propre, les discussions d’ascenseur éternellement irrésolue, le désenchantement du monde par la transcendance absolue ou la raison suprême, la TV (…)
- L’improbable mais salutaire complémentarité entre la « Spinozite aigüe » (Sérendipité) et la gravité de la « Nietzschéose »(Zemblanité), l’opportunisme de la révolution permanente le prosélytisme théosophique post-soixante-huitard (…)
- Les avertissements de Critias et le dilemme métaphysique de Platon, les déceptions passionnelles et esthétiques de Socrate et le cauchemar de Darwin, les signes et les symboles perdus, l’école raisonnable et mystérieuse de l’arithmancie, l’île shakespearienne de Peter Pan, le jugement apocalyptique de Mercutio (…)
- Le paradoxe de la toute-puissance, la guerre froide et la guerre des étoiles, la guerre du feu (technologie), la guerre des sexes, l’appel de la viande et le prétexte empirique de la culture intensive (…)
- L’illégitimité déniée de toutes nos constitutions et de nos systèmes juridiques, la nécessité de l’abolition du paradigme patriarcal, etc, etc…
Jean Staune dans la vidéo suivante exprime parfaitement le versant épistémologique et ontologique de mon travail, elle complétera je l’espère ce petit résumé concernant le contenu que je partage gratuitement avec vous depuis ces12 années.
Par souci de clarté, pour répondre à ceux qui me prennent pour un franc-maçon: je ne suis pas initié, mais autodidacte. Je ne suis pas un écrivain s’amusant à "pseudographier" sur le net pour égayer son temps libre, mais un type ordinaire qui ressort de vingt ans de recherches injustement classées marginales avec un "non objet" lourd à porter. Un étrange anneau immatériel, chargé de la somme consécutive de nos péchés capitaux... Une boucle, un cercle vicieux autour duquel nous gravitons. J’utilise une référence chrétienne concernant le jeu de causalité des vices et des vertus, mais j’aurais pu choisir un vocabulaire Kabbaliste, bouddhiste, taoïste, brahmanique…
Comment un agnostique patenté ou un matérialiste endurci pourrait-il vouloir que le hasard et le déterminisme qui ont engendré le monde forment une combinaison intelligente assimilable à la conscience ? L’absence totale de conscience dans la création/évolution jusqu’à l’arrivée de l’animal et de l’être humain, ainsi que le darwinisme borné qui s’en suit offrent de nombreux avantages : l’homme est le roi, il est au centre et éventuellement, il se greffera sur une machine lorsque qu’il se rapprochera du soleil ou qu’il sera happé par la masse critique qui le fascine tant ! Un rêve charmant ! Second avantage : tout est déterminé, nous ne sommes pas responsables de nos actes ! No liberty ? What a free way !
Qui voudrait d’un Dieu qui n’est que principe créateur voué à fabriquer un œil et les créatures qui deviendrons des observateurs sensibles ? Un Dieu omniscient et totalement amnésique lorsqu’il naît dans un corps animal et d’autant plus dans un corps humain ! Un Dieu impuissant, soumis pour s’incarner en une multitude, à des lois qui gouverneront ses actions/réactions ? Un Dieu aussi désarmé et encombrant qu’un enfant, dont l’innocence nous rappelle chaque jour nos manquements les plus déniés. Quel gnostique, quel croyant officiel et quel initié à l’hermétisme serait prêt à accepter l’échec de toutes nos écoles ? A accepter la triste réalité de notre autorité "violenteuse" ainsi que notre incapacité à protéger nos enfants et leur avenir ! Ou encore à reconnaître la façon hypocrite et honteuse dont nous avons désenchanté leur monde !
En toute honnêteté, chers lecteurs, cette vidéo m’a fait le plus grand bien… Elle compense les effets de l’hermétisme dont je témoigne depuis tant d’années. Elle me permet de relativiser les insultes, les menaces et l’indifférence dont j’ai été la cible sur les réseaux ! Elle me fait oublier le froid silence de l’abandon qui s’est installé sur mon journal Facebook depuis que mon entrée en matière - « je ne publierai ici aucune chronique autour de mon nombril, ni les photos des objets, des souvenirs et personnalités qu’il « like », pas plus que ses prévisions ou considérations à propos de la pluie et du beau temps ! Pire encore, je ne militerai pour rien ni personne et j’affirme que notre démocratie révèlera son vrai visage peu avant sa victoire, avant d’avoir fait de nous tous des coupables. »
Epilogue :
Pourquoi les mathématiques nous conseillent de ne pas perdre notre Latin et de comparer la valeur sémantique commune des langues mortes :
D(4)I(9)E(5)U(3) - Somme (d’Euler ou de Pythagore) des termes consécutifs : 21, qui réduit encore donne 3, chiffre lié au principe créateur : deux semblables déterminés et un milieu différent pour faire masse et union... lumière si affinité.
D(4)I(9)E(5)U(3)X(24 ou 6) donne 9 : les 9 chiffres incomplets sans le 0, mais aussi les 9 dieux principaux de la grande Ennéade égyptienne présidée par Râ le visible et le caché à la fois. L’Egypte ancienne étant au cœur des complexes nourris par la fracture humaine, un témoin oublié de la guerre des terres du milieu entre Egyptiens, Ethiopiens, Israéliens, Arabes, Grecs, Romains, Caucasiens... Une guerre rythmée par la danse hypnotique et le double sens de circulation du petit ver multiple -ver(S) - qui est à l’origine de la route de la soie… Des léopards, des lions, des aigles et des ours (…), des vautours (…), des tigres et des dragons (…) et nombre de chimères ! 12 caractères principaux et une infinité d’animaux extraordinaires dans les nuages, disent les passionnés d’astrologie et d’alchimie mystérieuse…
La méditerranée n’est-elle pas la mer du milieu, par laquelle s’exprime depuis trop longtemps le complexe du maître et de l’esclave ?
Hasard, coïncidences logiques et amour éternel ne serait pas un complexe si l’homme acceptait enfin qu’il n’invente ni les mathématiques, ni les autres formes de langages, mais qu’il ne fait que les découvrir !
Des signes d’amour au-delà du bien et du mal, au-delà de la mort et capables de remettre le néant indéterminable à la place qui est la sienne ! A cœur vaillant, nul n’est impossible…
Symboliquement vôtre.
Persone.