Une géométrie, un œil et une légende
Cette figure, reprenant les éléments de l'expérience du pendule de Foucault, est une horloge sémantique qui je l'espère, vous démontrera qu'on ne peut violer l'espace et tuer le temps, sans blesser l'éternité... L’histoire du grand-horloger est une affaire que l’on imagine classée, une enquête pourtant irrésolue qui a fait couler plus d’encre et de sang que nul autre.
Le cadran inférieur étant inversé par mon choix d'une symétrie centrale représentative du tracé du 8, la gauche et la droite s'inversent par rapport au cadran supérieur. En d'autre termes, ce dernier est la terre vue par un observateur positionné au dessus du pôle Nord, et le cadran inférieur est la terre vue du pôle sud par un autre observateur, qui serait le reflet du premier par effet miroir (symétrie axiale).
Sommations des latitudes horaires...
1h + 11h = 12 puis 3, idem pour 2 et 10 heures, 3 et 9 heures, 4 et 8 heures, 5 et 7h.
Toutes ces sommations donnent 12 puis 3
Idem pour le cadran inférieur.
Sommations des longitudes horaires...
Cadran supérieur EST entre la nuit et la journée :
0h + 6h = 6, 1h +5h = 6, 2h + 4h = 6, un triple 6 bien au delà de nos superstitions.
À la pointe Est de l'équateur horaire, avant le lever du soleil, nous avons 3h. (6x3)+3= 21 puis 3. Conservons ce 3 : 21 est 3 x 7. Il est aussi le palindrome de 12, et représente 9h PM.
Cadran inférieur Est et fin de matinée (à gauche sur le schéma pour les raisons expliquées ci-dessus) :
6h + 12h = 18 puis 9, 7h + 11h = 18 puis 9, 8h + 10h = 18 puis 9. Un triple 9. 9 image du 6 par symétrie centrale.
À la pointe de cet Est inversé du cadran inférieur, lorsque le soleil s'est levé, nous avons 9h. (9x3)+9= 36 puis 9. Conservons ce 9 : 36 est aussi 9 x 4 et multiplié par 10, ce nombre devient la valeur angulaire du cercle complet. La suite 0 3 6 9 12 15 18 21 24 36 intervient dans le découpage du temps et dans la compréhension du rapport entre le radian et le linéaire.
Cadran inférieur OUEST et début d'après-midi (à droite sur le schéma, toujours pour la même raison):
12h + 6h PM = 18 puis 9, 1h PM + 5h PM = 6, 2h PM + 4h PM = 6. Nombre 966 dont la sommation donne 21 puis 3. À la pointe de cet Ouest inversé, nous avons 3h PM ou 15h.
9 + 6 + 6 + 3 = 24 puis 6. Conservons le 6 : 24 est 6 x 4. 24 est la durée approximative de la journée en heures.
Cadran supérieur OUEST, entre chiens et loups :
6h PM + 24h = 30 puis 3 , 7h PM + 11h PM = 18 puis 9, 8h PM + 10h PM = 18 puis 9. Nombre 399 dont la sommation donne 21 puis 3. À la pointe de l'Ouest, nous avons 9h PM ou 21h.
3 + 9 + 9 + 9 = 30 puis 3. Conservons le 3 : 30 est aussi 3 x 10. 30 correspond au nombre de jours du cycle lunaire et au nombre de jours dans le mois. 12 mois font une année et 30 x 12 = 360. La valeur de l'angle du cercle et celle du nombre de jours de l'année sidérale, à 5J près.
Note : certains calculs diffèrent selon que l'on considère les points midi et minuit comme 0, 12 ou 24, je vous laisse découvrir les nouveaux chiffres que cela laisse apparaître et leur relation avec les maths, la géométrie, la physique, l'astronomie ou encore la cosmogonie, la théologie et les codes qu'elles dissimulent.
Intéressons-nous maintenant à 7, 4 et 10 (notés en caractères mauves surlignés de jaune), diviseurs des nombres 21, 36 et 30 :
7 et 4 ont été calligraphiés dans la numération universelle dite "chiffres arabes", avec des formes similaires et inversées dont l'angle entre l'horizontale et la diagonale est de 60° (valeur de l'angle du triangle équilatéral compris dans le cercle ou cadran). Or, comme le montre ma figure dans le cas de du 7, sa géométrie fait correspondre des heures dont les sommations sont en relation avec les propriétés des chiffres.
Exemple : lorsque l'on fait pivoter le 7 dans le premier cadran, les deux segments principaux du chiffre relient respectivement 12, 2 et 8, puis 1, 3 et 9, puis 2, 4 et 10, puis 3, 5 et 11 (...), jusqu'à 11, 1 et 7 pour achever une rotation complète. Or les sommations respectives de ces ensembles de trois nombres laissent apparaître la suite périodique suivante : 4, 4, 7, 1, 4, 4, 7, 1, 4, 7, 1, 1. Nécessairement une suite périodique de 12 chiffres. Le nom de GADLU, désignant le principe créateur ou grand orchestre de l'univers pour les francs-maçons, est tiré de cette logique : G, A et D tiennent respectivement le 7ème, 1er et 4ème rang de notre alphabet latin. LU symbolise la lumière, L et U étant placés au 3ème et 21ème rang 21 dont la sommation donne 3. En outre, la sommation de GAD donne 12 (cadran horaire), puis 3... celle de LU donne 6 et GADLU donne 9 (dernier chiffre du système décimal). Le caractère occulte et fantasmatique sciemment prêté à la science cachée des chiffres et du langage, n'est que la conséquence d'un hermétisme plurimillénaire, aujourd'hui sécularisé.
Toutes ces singularités bel(les?) et bien réelles, disons manifestes, expriment l'immanence du langage sous toutes ses formes et la correspondance entre le système de calcul décimal (base 10) et la mesure des cycles en radian. 21 et 36 représentent le dernier quartier horaire de la suite arithmétique 3, 6, 9, 12, 15, 18, 21 (multiples de 3) qui découpe notre cadran. Néanmoins dans notre démonstration, 30 fait exception. Or, nous avons vu que 30 est 3x10. Il n'admet ni 4, ni 7 comme diviseurs. Cela n'est pas fortuit et nous indique qu'à la fin de cette boucle qu'est la journée (portion du cadran supérieur entre 18h et 24h), les propriétés des chiffres nous donne une leçon d'arithmancie. Une leçon faisant intervenir les nombres 4 (pair) et 7 (premier) dans la compréhension du découpage du temps et le nombre 10 dans la découverte du système décimale comme base de calcul. Dans ce système, les ordres de grandeur liés aux nombres se décomposent en trois groupes: les unité, les dizaines et les centaine.
Dans cette leçon de vie donnée par les chiffres, nous éprouvons l'intimité spatiotemporel partagée par la sphère (point ou son horizon) et le segment, par l'arc et la flèche. Notons que la courbure du temps en fonction des points de masse de l'univers, ainsi que l'action des trous noirs sur la lumière, font partie des plus grandes découvertes de notre époque technocratique. Mais comme nous venons de le démontrer, rien de nouveau sous le soleil, si ce n'est la mécanique artificielle (IA) de l'Anthropocène.
À propos du mot Gamma, écrit, numérisé et réduit, en haut de la figure :
Je vous invite ici à regardez l'image qui suit ma figure du double pendule. Celle-ci reconstitue les calculs et les observations d’astronomes du Harvard-Smithsonian Center of Astrophysics, à propos de l’activité de notre trou noir. A plusieurs reprises leurs appareils ont enregistré l'émission de rayons gamma, ainsi qu'un halo gazeux, depuis ce centre de notre galaxie aujourd’hui à la retraite. En d’autres termes, les événements cosmiques qu’ils observent se sont déjà produits il y a fort longtemps. Les deux phénomènes nous concernant se manifestent symétriquement de part et d'autre du profil de la galaxie et d'un point de vue géométrique, nous retrouvons les éléments et les proportions de la figure du double cadran horaire... Hasard? Tout est possible, mais cela ne serait pas la première fois que la nature exprime substantiellement les lois de la mathématique et de la géométrie! La terre tourne approximativement 360 fois + 5 fois sur elle même pour boucler une année sidérale, la lune accompli 360 cycle dans la même période (un cycle tous les 30 jours)... La chanson dit « C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup… »
Détail arithmantique : la sommation de G(7)A(1)M(4)M(4)A(1) donne 8, tout comme celle de P(7)L(3)A(1)S(1)M(4)A(1).
Je rappelle aussi que ces singularités non fortuites ont donné lieu au symbolisme caché derrière la fête du jubilé initié par la bible hébraïque. Le jubilé marque un intervalle de 49 ans, 7 mois et 10 jours, ainsi que l'anniversaire joyeux d'un événement dont les effets se prolongent dans le temps. 7 x 7 = 49 dont la sommation donne 4. Une énième façon dont la mathématique nous démontre l'intimité partagée par ces deux chiffres, en relation avec le découpage du temps et de l'espace. 4 x 9 donne 36, qui comme nous l'avons vu, multiplié par 10 donne 360... Nous retrouvons la valeur angulaire du cercle et l'approximation de l'année sidérale. Les liens hermétiques unissant le chiffre 4, le chiffre 7, le système décimal et les propriétés géométriques des valeurs 0, 3, 6, 9 appliquées entre autres au découpage du temps, sont mentionnées ainsi dans le Lévitique (25:8-13) : Voir ci-dessous. Note : la sommation de 25 donne 7, 8 est l'infini en tant que durée éternelle et 13 donne 4. Enfin 2 + 5 + 8 + 1 + 3 donne 19 puis 10.
"Tu compteras sept semaines d'années, sept fois sept ans, c'est-à-dire le temps de sept semaines d'années, quarante-neuf ans. Le septième mois, le dixième jour du mois, tu feras retentir l'appel de la trompe; le jour des expiations vous sonnerez la trompe dans tout le pays. Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l'affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé : chacun de vous retournera dans son clan."
Libération des esclaves et des terres aliénées, annulation ou délais prolongés concernant les dettes!
Il existe une version plus récente et moins jubilatoire de ce codage hermétique : la loi du 49 tiers! Elle donne au gouvernement (équivalent du roi et de ses ministres), le droit de faire passer une loi, sans vote, sous le couvert de la motion de censure que l'opposition se doit tout de même de déposer pour la forme, mais sans espoir de réussite. Cet article de la constitution dit "d'engagement de responsabilité" dissimule une signification plus occulte : l'ascendance de celui qui sait (l'initié, l'élu, le guide) sur le profane. Les francs-maçons ont décidé d'intégrer le chiffre 3 au symbole numérique du Jubilé du roi (49). Pour explication, je rappelle ici que si tout est soustrait du 0 et que les différents éléments affirmés s'additionnent, se composent et se décomposent , ou se développent (individuellement ou en couple) par l'art de la division et de la multiplication, c'est par le principe d'immanence qui relie les principes d'unité, de dualité et de relativité. Si le 0 consent, si quelque chose est créée, cette singularité est nécessairement conjuguée avec un inverse concernant sa nature , un opposé concernant son état (dualité) et vice et versa (immanence). Autrement dit, le petit est l'inverse du grand par la symétrie paradoxale de centre 1 et la charge + est l'opposé de la charge - par le centre de symétrie 0, etc. Sans distinguer les notions d'inverse et d'opposé, nous pouvons dire que tout point forme un binôme avec son complémentaire et que ce segment possède un 3ème point, son milieu. Comme nous l'avons vu précédemment, 3 représente aussi la 3D. Or un triangle demeure un plan (2D), quel que soit le mouvement pouvant être appliqué à l'un ou l'autre de ces 3 segments; pour qu'un volume naisse, il faut 4 segments opposés deux à deux (le carré) et deux forces de rotations inverses pour le déformer. De cette combinaison de points opposés et de forces (énergie) inverses, nait la 3D, et puisque mouvement et transformation ne vont pas sans la notion temporelle, nait aussi la 4ème dimension ressentie et reconnue par l'observateur humain : le temps. Symboliquement, 3 est donc la dualité de cette unité représentative du 0 divin qu'est le roi des rois.
49/3 = 16,3333333333. Or La sommation de 16 donne 7 et celle de 3 + 3 + 3 + 3... laisse apparaître la suite périodique 3, 6, 9. Hermétiquement vôtre!
Seth n'est pas que le troisième fils d'Adam et Eve, il est aussi le frère d'Osiris dans la mythologie égyptienne. La sommation de S(1)E(5)T(2)H(8) donne 16 puis 7, tout comme celle du nom de sa mère N(5)O(6)U(3)T(2). Sans aucune précision (hermétisme), de nombreux textes mentionnent NOUT comme synonyme de Seth.
Le démiurge égyptien porte plusieurs noms : Khépri (dont la sommation donne 4) lorsqu'il est Soleil levant, Rê(5), lorsqu'il est l'astre à son zénith, et Atoum(7) lorsqu'il se couche. La combinaison Rê-Atoum donne 3.
Engendrés par Geb et Nout, Osiris, Isis, Seth et Nephtys sont des quadruplés. 4.
GEB(5) + NOUT(7) donne 12 puis 3. Principe de création. Apparaissent les chiffres premiers 3, 5 et 7. En tant que chiffre pair et n'étant divisible que par un et lui-même en raison du fait qu'il suit 1, le 2 était considéré comme un nombre premier usurpateur.
Le nom du démiurge, sous sa forme Rê-Atoum donne RE(5) + Atoum(7) et donc 12 (découpe du temps) puis 3. Rê se nomme aussi Râ dont la sommation donne l'unité 1. Il engendre SHOU(9), le souffle, et TEFNOUT(2), l'humidité, l'harmonie.
La sœur et épouse de Seth est N(5)E(5)P(7)H(8)T(2)Y(7)S(1) dont la sommation donne 8. Mais elle porte aussi le nom de Nebt-Het dont la sommation donne 2, et de Nebt-Hout qui nous renvoie au 4.
Seth est dieu de la foudre (plasma), il est aussi provocateur de fausses couches, en relation avec le caractère indivisible du chiffre 7, nombre premier. Isis (dont la sommation donne 2) le craignait pour cette raison. Selon Plutarque, Taouret est la concubine de Seth, la sommation de son nom donne 1, or 7 n'admet que 1 et lui-même comme diviseur.
Enfin Osiris est noyé, démembré et éparpillé aux quatre vents par Seth. Son corps sera aussi sorti des eaux, reconstitué, puis immortalisé par l'Amour d'Isis. La sommation d'Osiris donne 8, symbole d'amour, de fertilité et de recommencement éternel. Post mortem, grâce à la magie funéraire d'Isis, Osiris a un fils Horus, nom dont la sommation donne 9. Le combat opposant ce dernier à Seth sera perpétuel et Horus y perdra un œil, qui lui sera sans cesse redonné (rendu) après reconstruction par le messager de la connaissance et Dieu lunaire : Thot, dont la sommation du nom donne aussi 9.
La grande Ennéade est composée de 9 dieux principaux, cette relation avec la maîtrise des mathématiques par les égyptiens est un secret de polichinelle que les médias entretiennent par un martelage d'opinions oscillant entre l'omerta raisonnable et les inepties populaires en tous genres. Le confusionnisme est une bonne façon d'entretenir l'hermétisme. Les égyptiens avaient médité sur les propriétés des chiffres et la géométrie, ils avaient manifestement percé les mystères du chiffre 9, très pratique pour les calculs et la mesure de l'espace en base 10. Leurs aptitudes mathématiques et l'observation des astres et de la voûte étoilée leur permettait aussi de constater que les multiples de 3 ( 6, 9, 12 et 360) étaient liés aux cycles temporels, ainsi que le nombre 30 (multiple de 3 et de 10) correspondant au cycle lunaire. La voûte céleste et la simple logique leur démontraient aussi qu'en fonction de la période de l'année ou suivant des cycles beaucoup plus longs, certaines étoiles s'alignaient. En d'autres termes, ils avaient compris la complémentarité des notions de linéaire (segment, rayon) et de cycle (cercle, courbe, rotation). Par extension : la notion de cycle perpétuel de la vie et de la mort. Inutile donc, d'évoquer les extra-terrestres ou de spéculer sur le fait que les égyptiens nous prévenaient d'une destruction à date précise, grâce à une technologie transmise par des créatures mystérieuses venues du fond des âges ou de l'espace. La vie et la mort sont une évidence et les égyptiens eux aussi avaient leurs superstitions. L'envie de prévoir l'avenir est une petite faiblesse tout à fait humaine qu'ils partageaient probablement avec nous.
Râ(1), Khépri(4), Rê(5), ou encore Rê-Atoum(3) ou Amon-Rê(3)"le caché", engendre Shou(9) et Tefnout(2), qui engendreront Geb(5) et Nout(7). Shou + Tefnout + Geb + Nout donne 5. Ces quatre descendants représentent les quatre états de la matière soustraite par le potentiel (énergie du tout/rien ou du possible/impossible...), la capacité d'autofécondation, le désir et l'Amour du principe créateur. Ici le démiurge est à la fois le cinquième élément caché ou la quintessence (Rê 5), le principe trinitaire non manifesté (Amon-Rê 3) et la double dualité propre à l'immanence (Khépri 4, l'étoile solaire naissante).
Shou est l'état gazeux, Tefnout est l'état liquide, Geb est l'état solide (accrétion de forme nécessairement sphérique, terre) et Nout est l'état plasmique encore mystérieux pour l'époque, l'état dans lequel des particules (électrons, ions et autres molécules neutres) sont en suspension, ce qui rend cette "soupe" particulièrement instable. Ce phénomène était particulièrement observable dans la contemplation de la voûte étoilée (Nout). Nos ancêtres n'avaient pas besoin de microscopes ou de télescopes pour l'observer, sans compter le fait qu'ils le ressentaient à l'annonce de l'orage. Le soleil est une sphère plasmique; en outre, les teintes rouges, oranges ou violettes que l'on constate à l'aube ou au crépuscule, trahissent l'état plasmique. Moins illusoirement, le plasma est présent dans le halo des comètes ou dans le phénomène caractérisant les aurores boréales. La foudre ou le feu permettent aussi de prendre conscience de cet état de la matière. Les égyptiens le devinaient aussi dans le caractère conducteur de l'air à certains niveaux de densité (humidité ambiante) et de température changeante. Idem pour le comportement de certains mélanges de fluides selon l'élévation de la température.
Pour synthèse, nous avons ici les notions d'étoile solaire, de terre et de sphère solide et stable, de liquide, de milieu conducteur, de champ magnétique et d'électricité.
Viennent ensuite les quadruplets :
Osiris représente la fertilité conséquente des principes qui la précèdent. Il se divise, se multiplie et féconde la terre sous le soleil et l'effet de la lune. Il est aussi la gloire de ses géniteurs directs et de son père unique et pluriel, il incarne donc la sérendipité.
Isis(2) incarne la subtile dualité, elle est une déesse funéraire et garde le passage de la vie à la mort et maîtrise l'art de la momification magique.
Seth est indivisible, il tranche, il peut frapper comme la foudre, il régule la vie lorsque trop impétueuse, il décompose, il semble inaccessible et cruel alors qu'il est essentiellement incompris par les premiers "degrés" de l'existence charnelle/matérielle. Il est l'époux et frère de la dame du château (Nephtys), un amour contrarié par Osiris, qui le pousse à la zemblanité prophétique. Il incarne aussi la complémentarité entre la spiritualité et le rationalisme/réductionnisme.
Nephtys est donc cette dame du château de cartes qu'est la vie devant passer par la mort. Des cartes qui seront balayées par l'entropie du système, par l'avalanche des évènements, par les vents capricieux (variables et chaos climatique), mais dont la structure déterminée (le château), se recomposera d'elle-même. La logique, les lois universelles ou encore le caractère ordinal et cardinal des chiffres et des nombres étant immuables.
Rien de nouveau sous le soleil dit un vieil adage plus hermétique qu'on ne l'imagine. Rien ne se crée, tout se transforme... Voilà qui nous rappelle le premier principe thermodynamique.
Puisse-t-il avoir été forgé au nom d'un Etat de droit divin, ou universalisé pour la gloire d'un Homme amélioré convaincu de sa liberté, notre chaudron d'apprentis sorciers est un 8 clos dans lequel nous ne sommes que des particules conflictuelles en mauvaise fermentation. De malheureuses sphères en suspension redoutant l'orage, agitées par de vaines préoccupations et rongées par l'incertitude. De nouveau la marmite est pleine, la formule mauvaise, la soupe infâme et le résultat morbide. Proclamé maître de la matière, le ministère de la magie séculière a repoussé les limites du possible sous nos applaudissements, mais il n'a fait que néant. Un néant mécanique dont l'avenir impossible par nature, annonce de nouveau le sacrifice de la vie. Que diable ne rouvre-t-on pas la boîte de pandore? Sous le couvercle de l'hermétisme, patientent les vérités que nous avons maudites, nos propres reflets par exemple, au-delà des masques que nous portons pour éviter de révéler la triste et politiquement très incorrecte réalité. Plus les enjeux sont élevés, plus l'échec est magistral, plus les mensonges ont fermentés, plus notre orgueil résiste et protège ce chaudron qui mérite pourtant d'être renversé devant tous! Répandue sur le sol de la place publique, la soupe innommable révèlera enfin ses secrets et l'Homme y retrouvera la clé du sanctuaire, le Graal et les symboles perdus, les bases du langage commun. L'horloge s'agite et le portable sonne et le bonheur à plusieurs 0 n'attend pas... Nous avons tous de bonnes excuses pour ne pas soulever ce couvercle de malheur. Le "Rê"enchantement du monde et le secret tout à fait rationnel de la systémique sont pourtant ici.
Pourquoi donc vivre dans la peur? Cette peur que le petit cheval blanc, autant que les moutons qui le suivent, dénient de toutes leurs forces. La peur n'évite pas la généreuse nécessité des variables et l'inéluctabilité miséricordieuse de la mort. Lorsqu'elle n'est plus un nécessaire garde fou, mais un moteur inconscient de notre fuite en avant, la peur matérialise un Etat et des objets de pouvoir si rassurants, qu'ils réduisent l'Homme à l'état de bête domestiquée. Une fuite en avant qui dégrade les conditions du voyage qui lui reste à accomplir.
La négation et l'affirmation de l'être et de l'avoir, tout comme l'addition, la soustraction, la multiplication ou la division, sont les bases du langage et les intimes concubines du choix lorsqu'elles permettent de résoudre des équations complexes. Ajoutons que "l'alter nativité" des signes est une propriété mathématique qui donne corps et sens à la double nature de la substance existentielle.
Rien ne peut rien dire et manifestement, la nature fait force de proposition, néanmoins tout n'est pas possible. Cela signifie que "je ne sais quoi, je ne sais où, je ne sais quand", ne finira jamais.