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Le blog de Persone

Une géométrie, un œil et une légende

28 Septembre 2020, 12:11pm

Publié par Persone

Une géométrie, un œil et une légende
Une géométrie, un œil et une légende
P(7)R(9)E(5)S(1)E(5)N(5)T(2) = 7 ... S(1)E(5)P(7)T(2) = 6 ... S(1)I(9)X(6) = 7 ... S(1)E(5)T(2)H(8) = 7

Cette figure, reprenant les éléments de l'expérience du pendule de Foucault, est une horloge sémantique qui je l'espère, vous démontrera qu'on ne peut violer l'espace et tuer le temps, sans blesser l'éternité... L’histoire du grand-horloger est une affaire que l’on imagine classée, une enquête pourtant irrésolue qui a fait couler plus d’encre et de sang que nul autre.

Le cadran inférieur étant inversé par mon choix d'une symétrie centrale représentative du tracé du 8, la gauche et la droite s'inversent par rapport au cadran supérieur. En d'autre termes, ce dernier est la terre vue par un observateur positionné au dessus du pôle Nord, et le cadran inférieur est la terre vue du pôle sud par un autre observateur, qui serait le reflet du premier par effet miroir (symétrie axiale). 

 

Sommations des latitudes horaires...

 

1h + 11h = 12 puis 3, idem pour 2 et 10 heures, 3 et 9 heures, 4 et 8 heures, 5 et 7h.

Toutes ces sommations donnent 12 puis 3

 

Idem pour le cadran inférieur.

 

Sommations des longitudes horaires...

 

Cadran supérieur EST entre la nuit et la journée :

0h + 6h = 6, 1h +5h = 6, 2h + 4h = 6, un triple 6 bien au delà de nos superstitions.

À la pointe Est de l'équateur horaire, avant le lever du soleil, nous avons 3h. (6x3)+3= 21 puis 3. Conservons ce 3 : 21 est 3 x 7. Il est aussi le palindrome de 12, et représente 9h PM.

 

 

Cadran inférieur Est et fin de matinée (à gauche sur le schéma pour les raisons expliquées ci-dessus) :

6h + 12h = 18 puis 9, 7h + 11h = 18 puis 9, 8h + 10h = 18 puis 9. Un triple 9. 9 image du 6 par symétrie centrale.

À la pointe de cet Est inversé du cadran inférieur, lorsque le soleil s'est levé, nous avons 9h. (9x3)+9= 36 puis 9. Conservons ce 9 : 36 est aussi 9 x 4 et multiplié par 10, ce nombre devient la valeur angulaire du cercle complet. La suite 0 3 6 9 12 15 18 21 24 36 intervient dans le découpage du temps et dans la compréhension du rapport entre le radian et le linéaire. 

 

Cadran inférieur OUEST et début d'après-midi (à droite sur le schéma, toujours pour la même raison):

12h + 6h PM = 18 puis 9, 1h PM + 5h PM = 6, 2h PM + 4h PM = 6. Nombre 966 dont la sommation donne 21 puis 3. À la pointe de cet Ouest inversé, nous avons 3h PM ou 15h.

9 + 6 + 6 + 3 = 24 puis 6. Conservons le 6 : 24 est 6 x 4. 24 est la durée approximative de la journée en heures.

 

Cadran supérieur OUEST, entre chiens et loups :

6h PM + 24h = 30 puis 3 , 7h PM + 11h PM = 18 puis 9, 8h PM + 10h PM = 18 puis 9. Nombre 399 dont la sommation donne 21 puis 3. À la pointe de l'Ouest, nous avons 9h PM ou 21h. 

3 + 9 + 9 + 9 = 30 puis 3. Conservons le 3 : 30 est aussi 3 x 10. 30 correspond au nombre de jours du cycle lunaire et au nombre de jours dans le mois. 12 mois font une année et 30 x 12 = 360. La valeur de l'angle du cercle et celle du nombre de jours de l'année sidérale, à 5J près.

 

Note : certains calculs diffèrent selon que l'on considère les points midi et minuit comme 0, 12 ou 24, je vous laisse découvrir les nouveaux chiffres que cela laisse apparaître et leur relation avec les maths, la géométrie, la physique, l'astronomie ou encore la cosmogonie, la théologie et les codes qu'elles dissimulent.

 

 

 

Intéressons-nous maintenant à 7, 4 et 10 (notés en caractères mauves surlignés de jaune), diviseurs des nombres 21, 36 et 30 :

 

7 et 4 ont été calligraphiés dans la numération universelle dite "chiffres arabes", avec des formes similaires et inversées dont l'angle entre l'horizontale et la diagonale est de 60° (valeur de l'angle du triangle équilatéral compris dans le cercle ou cadran). Or, comme le montre ma figure dans le cas de du 7, sa géométrie fait correspondre des heures dont les sommations sont en relation avec les propriétés des chiffres.

 

Exemple : lorsque l'on fait pivoter le 7 dans le premier cadran, les deux segments principaux du chiffre relient respectivement 12, 2 et 8, puis 1, 3 et 9, puis 2, 4 et 10, puis 3, 5 et 11 (...), jusqu'à 11, 1 et 7 pour achever une rotation complète. Or les sommations respectives de ces ensembles de trois nombres laissent apparaître la suite périodique suivante : 4, 4, 7, 1, 4, 4, 7, 1, 4, 7, 1, 1. Nécessairement une suite périodique de 12 chiffres.  Le nom de GADLU, désignant le principe créateur ou grand orchestre de l'univers pour les francs-maçons, est tiré de cette logique : G, A et D tiennent respectivement le 7ème, 1er et 4ème rang de notre alphabet latin. LU symbolise la lumière, L et U étant placés au 3ème et 21ème rang 21 dont la sommation donne 3. En outre, la sommation de GAD donne 12 (cadran horaire), puis 3... celle de LU donne 6 et GADLU donne 9 (dernier chiffre du système décimal). Le caractère occulte et fantasmatique sciemment prêté à la science cachée des chiffres et du langage, n'est que la conséquence d'un hermétisme plurimillénaire, aujourd'hui sécularisé.  

 

Toutes ces singularités bel(les?) et bien  réelles, disons manifestes, expriment l'immanence du langage sous toutes ses formes et la correspondance entre le système de calcul décimal (base 10) et la mesure des cycles en radian. 21 et 36 représentent le dernier quartier horaire de la suite arithmétique 3, 6, 9, 12, 15, 18, 21 (multiples de 3) qui découpe notre cadran. Néanmoins dans notre démonstration, 30 fait exception. Or, nous avons vu que 30 est 3x10. Il n'admet ni 4, ni 7 comme diviseurs. Cela n'est pas fortuit et nous indique qu'à la fin de cette boucle qu'est la journée (portion du cadran supérieur entre 18h et 24h), les propriétés des chiffres nous donne une leçon d'arithmancie. Une leçon faisant intervenir  les nombres 4 (pair) et 7 (premier) dans la compréhension du découpage du temps et le nombre 10 dans la découverte du système décimale comme base de calcul. Dans ce système, les ordres de grandeur liés aux nombres se décomposent en trois groupes: les unité, les dizaines et les centaine.

 

Dans cette leçon de vie donnée par les chiffres, nous éprouvons l'intimité spatiotemporel partagée par la sphère (point ou son horizon) et le segment, par l'arc et la flèche. Notons que la courbure du temps en fonction des points de masse de l'univers, ainsi que l'action des trous noirs sur la lumière, font partie des plus grandes découvertes de notre époque technocratique. Mais comme nous venons de le démontrer, rien de nouveau sous le soleil, si ce n'est la mécanique artificielle (IA) de l'Anthropocène.

 

À propos du mot Gamma, écrit, numérisé et réduit, en haut de la figure :

 

Je vous invite ici à regardez l'image qui suit ma figure du double pendule. Celle-ci reconstitue les calculs et les observations d’astronomes du Harvard-Smithsonian Center of Astrophysics, à propos de l’activité de notre trou noir. A plusieurs reprises leurs appareils ont enregistré l'émission de rayons gamma, ainsi qu'un halo gazeux, depuis ce centre de notre galaxie aujourd’hui à la retraite. En d’autres termes, les événements cosmiques qu’ils observent se sont déjà produits il y a fort longtemps. Les deux phénomènes nous concernant se manifestent symétriquement de part et d'autre du profil de la galaxie et d'un point de vue géométrique, nous retrouvons les éléments et les proportions de la figure du double cadran horaire... Hasard? Tout est possible, mais cela ne serait pas la première fois que la nature exprime substantiellement les lois de la mathématique et de la géométrie! La terre tourne approximativement 360 fois + 5 fois sur elle même pour boucler une année sidérale, la lune accompli 360 cycle dans la même période (un cycle tous les 30 jours)... La chanson dit  « C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup… »

Détail arithmantique : la sommation de G(7)A(1)M(4)M(4)A(1) donne 8, tout comme celle de P(7)L(3)A(1)S(1)M(4)A(1). 

 

 

Je rappelle aussi que ces singularités non fortuites ont donné lieu au symbolisme caché derrière la fête du jubilé initié par la bible hébraïque. Le jubilé marque un intervalle de 49 ans, 7 mois et 10 jours, ainsi que l'anniversaire joyeux d'un événement dont les effets se prolongent dans le temps. 7 x 7 = 49 dont la sommation donne 4. Une énième façon dont la mathématique nous démontre l'intimité partagée par ces deux chiffres, en relation avec le découpage du temps et de l'espace. 4 x 9 donne 36, qui comme nous l'avons vu, multiplié par 10 donne 360... Nous retrouvons la valeur angulaire du cercle et l'approximation de l'année sidérale. Les liens hermétiques unissant le chiffre 4, le chiffre 7, le système décimal et les propriétés géométriques des valeurs 0, 3, 6, 9 appliquées entre autres au découpage du temps, sont mentionnées ainsi dans le Lévitique (25:8-13) : Voir ci-dessous. Note : la sommation de 25 donne 7, 8 est l'infini en tant que durée éternelle et 13 donne 4. Enfin 2 + 5 + 8 + 1 + 3 donne 19 puis 10.  

 

"Tu compteras sept semaines d'années, sept fois sept ans, c'est-à-dire le temps de sept semaines d'années, quarante-neuf ans. Le septième mois, le dixième jour du mois, tu feras retentir l'appel de la trompe; le jour des expiations vous sonnerez la trompe dans tout le pays. Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l'affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé : chacun de vous retournera dans son clan."

 

Libération des esclaves et des terres aliénées, annulation ou délais prolongés concernant les dettes!

 

 

Il existe une version plus récente et moins jubilatoire de ce codage hermétique : la loi du 49 tiers! Elle donne au gouvernement (équivalent du roi et de ses ministres), le droit de faire passer une loi, sans vote, sous le couvert de la motion de censure que l'opposition se doit tout de même de déposer pour la forme, mais sans espoir de réussite. Cet article de la constitution dit "d'engagement de responsabilité" dissimule une signification plus occulte : l'ascendance de celui qui sait (l'initié, l'élu, le guide) sur le profane. Les francs-maçons ont décidé d'intégrer le chiffre 3 au symbole numérique du Jubilé du roi (49). Pour explication, je rappelle ici que si tout est soustrait du 0 et  que les différents éléments affirmés s'additionnent, se composent et se décomposent , ou se développent (individuellement ou en couple) par l'art de la division et de la multiplication, c'est par le principe d'immanence  qui  relie les principes d'unité, de dualité et de relativité. Si le 0 consent, si quelque chose est créée, cette singularité est nécessairement conjuguée avec un inverse concernant sa nature , un opposé concernant son état (dualité) et vice et versa (immanence). Autrement dit, le petit est l'inverse du grand par la symétrie paradoxale de centre 1 et la charge + est l'opposé de la charge - par le centre de symétrie 0, etc. Sans distinguer les notions d'inverse et d'opposé, nous pouvons dire que tout point forme un binôme avec son complémentaire et que ce segment possède un 3ème point, son milieu. Comme nous l'avons vu précédemment, 3 représente aussi la 3D. Or un triangle demeure un plan (2D), quel que soit le mouvement pouvant être appliqué à l'un ou l'autre de ces 3 segments; pour qu'un volume naisse, il faut 4 segments opposés deux à deux (le carré) et deux forces de rotations inverses pour le déformer. De cette combinaison de points opposés et de forces (énergie) inverses, nait la 3D, et puisque mouvement et transformation ne vont pas sans la notion temporelle, nait aussi la 4ème dimension ressentie et reconnue par l'observateur humain : le temps. Symboliquement, 3 est donc la dualité de cette unité représentative du 0 divin qu'est le roi des rois.

49/3 = 16,3333333333. Or La sommation de 16 donne 7 et celle de 3 + 3 + 3 + 3... laisse apparaître la suite périodique 3, 6, 9.  Hermétiquement vôtre!

 

 

 

Seth n'est pas que le troisième fils d'Adam et Eve, il est aussi le frère d'Osiris dans la mythologie égyptienne. La sommation de S(1)E(5)T(2)H(8) donne 16 puis 7, tout comme celle du nom de sa mère N(5)O(6)U(3)T(2). Sans aucune précision (hermétisme), de nombreux textes mentionnent NOUT comme synonyme de Seth.

Le démiurge égyptien porte plusieurs noms : Khépri (dont la sommation donne 4) lorsqu'il est Soleil levant, Rê(5), lorsqu'il est l'astre à son zénith, et Atoum(7) lorsqu'il se couche. La combinaison Rê-Atoum donne 3.

Engendrés par Geb et Nout, Osiris, Isis, Seth et Nephtys sont des quadruplés. 4.

GEB(5) + NOUT(7) donne 12 puis 3. Principe de création. Apparaissent les chiffres premiers 3, 5 et 7. En tant que chiffre pair et n'étant divisible que par un et lui-même en raison du fait qu'il suit 1, le 2 était considéré comme un nombre premier usurpateur.

Le nom du démiurge, sous sa forme Rê-Atoum donne RE(5) + Atoum(7) et donc 12 (découpe du temps) puis 3.  Rê se nomme aussi Râ dont la sommation donne l'unité 1. Il engendre SHOU(9), le souffle, et TEFNOUT(2), l'humidité, l'harmonie.

La sœur et épouse de Seth est N(5)E(5)P(7)H(8)T(2)Y(7)S(1) dont la sommation donne 8. Mais elle porte aussi le nom de Nebt-Het dont la sommation donne 2, et de Nebt-Hout qui nous renvoie au 4.

Seth est dieu de la foudre (plasma), il est aussi provocateur de fausses couches, en relation avec le caractère indivisible du chiffre 7, nombre premier. Isis (dont la sommation donne 2) le craignait pour cette raison. Selon Plutarque, Taouret est la concubine de Seth, la sommation de son nom donne 1, or 7 n'admet que 1 et lui-même comme diviseur.

Enfin Osiris est noyé, démembré et éparpillé aux quatre vents par Seth. Son corps sera aussi sorti des eaux, reconstitué, puis immortalisé par l'Amour d'Isis. La sommation d'Osiris donne 8, symbole d'amour, de fertilité et de recommencement éternel. Post mortem, grâce à la magie funéraire d'Isis, Osiris a un fils Horus, nom dont la sommation donne 9. Le combat opposant ce dernier à Seth sera perpétuel et Horus y perdra un œil, qui lui sera sans cesse redonné (rendu) après reconstruction par le messager de la connaissance et Dieu lunaire : Thot, dont la sommation du nom donne aussi 9.

 

La grande Ennéade est composée de 9 dieux principaux, cette relation avec la maîtrise des mathématiques par les égyptiens est un secret de polichinelle que les médias entretiennent par un martelage d'opinions oscillant entre l'omerta raisonnable et les inepties populaires en tous genres. Le confusionnisme est une bonne façon d'entretenir l'hermétisme. Les égyptiens avaient médité sur les propriétés des chiffres et la géométrie, ils avaient manifestement percé les mystères du chiffre 9, très pratique pour les calculs et la mesure de l'espace en base 10. Leurs aptitudes mathématiques et l'observation des astres et de la voûte étoilée leur permettait aussi de constater que les multiples de 3 ( 6, 9, 12 et 360) étaient liés aux cycles temporels, ainsi que le nombre 30 (multiple de 3 et de 10) correspondant au cycle lunaire. La voûte céleste et la simple logique leur démontraient aussi qu'en fonction de la période de l'année ou suivant des cycles beaucoup plus longs, certaines étoiles s'alignaient. En d'autres termes, ils avaient compris la complémentarité des notions de linéaire (segment, rayon) et de cycle (cercle, courbe, rotation). Par extension : la notion de cycle perpétuel de la vie et de la mort.  Inutile donc, d'évoquer les extra-terrestres ou de spéculer sur le fait que les égyptiens nous prévenaient d'une destruction à date précise, grâce à une technologie transmise par des créatures mystérieuses venues du fond des âges ou de l'espace. La vie et la mort sont une évidence et les égyptiens eux aussi avaient leurs superstitions. L'envie de prévoir l'avenir est une petite faiblesse tout à fait humaine qu'ils partageaient probablement avec nous. 

 

 

 

 

Râ(1), Khépri(4), Rê(5), ou encore Rê-Atoum(3) ou Amon-Rê(3)"le caché", engendre Shou(9) et Tefnout(2), qui engendreront Geb(5) et Nout(7). Shou + Tefnout + Geb + Nout donne 5. Ces quatre descendants représentent les quatre états de la matière soustraite par le potentiel (énergie du tout/rien ou du possible/impossible...), la capacité d'autofécondation, le désir et l'Amour du principe créateur. Ici le démiurge est à la fois le cinquième élément caché ou la quintessence (Rê 5), le principe trinitaire non manifesté (Amon-Rê 3) et la double dualité propre à l'immanence (Khépri 4, l'étoile solaire naissante).

 

Shou est l'état gazeux, Tefnout est l'état liquide, Geb est l'état solide (accrétion de forme nécessairement sphérique, terre) et Nout est l'état plasmique encore mystérieux pour l'époque, l'état dans lequel des particules (électrons, ions et autres molécules neutres) sont en suspension, ce qui rend cette "soupe" particulièrement instable. Ce phénomène était particulièrement observable dans la contemplation de la voûte étoilée (Nout). Nos ancêtres n'avaient pas besoin de microscopes ou de télescopes pour l'observer, sans compter le fait qu'ils le ressentaient à l'annonce de l'orage. Le soleil est une sphère plasmique; en outre, les teintes rouges, oranges ou violettes que l'on constate à l'aube ou au crépuscule, trahissent l'état plasmique. Moins illusoirement, le plasma est présent dans le halo des comètes ou dans le phénomène caractérisant les aurores boréales. La foudre ou le feu permettent aussi de prendre conscience de cet état de la matière. Les égyptiens le devinaient aussi dans le caractère conducteur de l'air à certains niveaux de densité (humidité ambiante) et de température changeante. Idem pour le comportement de certains mélanges de fluides selon l'élévation de la température.

 

Pour synthèse, nous avons ici les notions d'étoile solaire, de terre et de sphère solide et stable, de liquide, de milieu conducteur, de champ magnétique et d'électricité. 

 

Viennent ensuite les quadruplets :   

 

Osiris représente la fertilité conséquente des principes qui la précèdent. Il se divise, se multiplie et féconde la terre sous le soleil et l'effet de la lune. Il est aussi la gloire de ses géniteurs directs et de son père unique et pluriel, il incarne donc la sérendipité.

 

Isis(2) incarne la subtile dualité, elle est une déesse funéraire et garde le passage de la vie à la mort et maîtrise l'art de la momification magique.

 

Seth est indivisible, il tranche, il peut frapper comme la foudre, il régule la vie lorsque trop impétueuse, il décompose, il semble inaccessible et cruel alors qu'il est essentiellement incompris par les premiers "degrés" de l'existence charnelle/matérielle. Il est l'époux et frère de la dame du château (Nephtys), un amour contrarié par Osiris, qui le pousse à la zemblanité prophétique. Il incarne aussi la complémentarité entre la spiritualité et le rationalisme/réductionnisme. 

 

Nephtys est donc cette dame du château de cartes qu'est la vie devant passer par la mort. Des cartes qui seront balayées par l'entropie du système, par l'avalanche des évènements, par les vents capricieux (variables et chaos climatique), mais dont la structure déterminée (le château), se recomposera d'elle-même. La logique, les lois universelles ou encore le caractère ordinal et cardinal des chiffres et des nombres étant immuables.

 

 

 

 

Rien de nouveau sous le soleil dit un vieil adage plus hermétique qu'on ne l'imagine. Rien ne se crée, tout se transforme... Voilà qui nous rappelle le premier principe thermodynamique.

 

Puisse-t-il avoir été forgé au nom d'un Etat de droit divin, ou universalisé pour la gloire d'un Homme amélioré convaincu de sa liberté, notre chaudron d'apprentis sorciers est un 8 clos dans lequel nous ne sommes que des particules conflictuelles en mauvaise fermentation. De malheureuses sphères en suspension redoutant l'orage, agitées par de vaines préoccupations et rongées par l'incertitude. De nouveau la marmite est pleine, la formule mauvaise, la soupe infâme et le résultat morbide. Proclamé maître de la matière, le ministère de la magie séculière a repoussé les limites du possible sous nos applaudissements, mais il n'a fait que néant. Un néant mécanique dont l'avenir impossible par nature, annonce de nouveau le sacrifice de la vie. Que diable ne rouvre-t-on pas la boîte de pandore? Sous le couvercle de l'hermétisme, patientent les vérités que nous avons maudites, nos propres reflets par exemple, au-delà des masques que nous portons pour éviter de révéler la triste et politiquement très incorrecte réalité. Plus les enjeux sont élevés, plus l'échec est magistral, plus les mensonges ont fermentés, plus notre orgueil résiste et protège ce chaudron qui mérite pourtant d'être renversé devant tous! Répandue sur le sol de la place publique, la soupe innommable révèlera enfin ses secrets et l'Homme y retrouvera la clé du sanctuaire, le Graal et les symboles perdus, les bases  du langage commun. L'horloge s'agite et le portable sonne et le bonheur à plusieurs 0 n'attend pas... Nous avons tous de bonnes excuses pour ne pas soulever ce couvercle de malheur. Le "Rê"enchantement du monde et le secret tout à fait rationnel de la systémique sont pourtant ici.   

 

Pourquoi donc vivre dans la peur? Cette peur que le petit cheval blanc, autant que les moutons qui le suivent, dénient de toutes leurs forces. La peur n'évite pas la généreuse nécessité des variables et l'inéluctabilité miséricordieuse de la mort. Lorsqu'elle n'est plus un nécessaire garde fou, mais un moteur inconscient de notre fuite en avant, la peur matérialise un Etat et des objets de pouvoir si rassurants, qu'ils réduisent l'Homme à l'état de bête domestiquée. Une fuite en avant qui dégrade les conditions du voyage qui lui reste à accomplir.

 

La négation et l'affirmation de l'être et de l'avoir, tout comme l'addition, la soustraction, la multiplication ou la division, sont les bases du langage et les intimes concubines du choix lorsqu'elles permettent de résoudre des équations complexes. Ajoutons que "l'alter nativité" des signes est une propriété mathématique qui donne corps et sens à la double nature de la substance existentielle.

 

Rien ne peut rien dire et manifestement, la nature fait force de proposition, néanmoins tout n'est pas possible. Cela signifie que "je ne sais quoi, je ne sais où, je ne sais quand", ne finira jamais.

Une géométrie, un œil et une légende

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LE NOM DE LA ROSE

21 Septembre 2020, 14:00pm

Publié par Persone

LE NOM DE LA ROSE

∞ -1 ∞ 0 ∞ +1 ∞

Ressentir l’espace et le temps, épanouir un enfant, soigner le jardin du dehors et du dedans…

Jouir de la lumière sans contrarier les ténèbres, chérir ce que l’on ne peut posséder, obtenir sans avoir à demander, pouvoir sans être obsédé…

Ressentir la force du vide sur la matière et celle de l’Amour sur la volonté, faire bander ce qui n’est pas un muscle et lubrifier ce qui n’est pas une pompe à huile...

Soit pour les autres autant que pour toi et garde toi de la fainéantise et de l'acédie! Maître, tu travaillera sans effort...

La potentialité du bonheur, d’une pomme saine et d’une eau légère ! Le fruit durable de la connaissance « de la vie et de la mort ».

La possibilité d’une île sur laquelle la substance brute et vivante des univers, le soft et le hard ware, peut enfin témoigner du résultat de son travail. Voir, sentir, goûter, ressentir, partager… Le généreux présent de la quintessence des sens.

 

L’aube des temps incomptés... Le féminin consent, l’humain apprend.

Mais le chef prend, il impose à sa guise, il a le droit de tuer ! Et la femme, protégeant l’enfant et les hommes d’eux-mêmes, compose. Au sacrifice de sa chair, au sacrifice de sa réputation ! Il y a péril en la demeure, alors on met de la paille, on dispose. Elle y trouve son compte, il y trouve son compte. Encore une histoire de CON, dira M. Toulmonde. Un terme, un mot, un préfixe, dont l’étymologie ne correspond pas à la vulgarisation commune qui empoisonne le langage de l’Homme.

Lettre par lettre:

C : admise comme symbole de la vitesse de la lumière, liée aux notions de photon, de masse (théoriquement nulle pour le photon) et d'énergie, la lettre latine liée au chiffre 3 depuis l'époque où les chiffres et les lettres se confondaient ou se distinguaient tout en conservant une valeur sémantique commune. Elle se confond avec les phonèmes phonétiques donnant le S et le X et donc avec la 21ème lettre de nombreux alphabets anciens, la sommation de 21 étant 3. Le C est la troisième lettre de Luc, mais aussi de Lucifer, les deux noms étant liés à la notion de lumière, de rayonnement et de gloire déchue. Les lettres L et U tiennent respectivement le 12ème et le 21ème rang dans notre alphabet, leurs sommations donnant encore 3. LUC est donc un triple 3 équivalent au 9, dernier chiffre avant les nombres selon les lois de l'arithmétique. Notons que LUC est l'Inverse de CUL, à nous de méditer sur les fonctions de la bouche et de l'anus en tant que porte d'entrée et de sortie de cette Eglise qu'est notre corps. Un corps opaque mais non hermétique filtrant la lumière et tout type d'information. Entre les complexes de la mère Michel et du père Lustucru, chacun semble chercher son chat... À nous de devenir les Skywalkers que nous sommes! Le placement des lettres dans la plupart des alphabets anciens dont nous avons hérité est le fruit d'un travail scrupuleux, effectué dans un souci de logique et d'analyse réductionniste des constats partagés par les observateurs du monde. Les correspondances arithmantiques des langues anciennes témoignent d'une recherche commune dont la science moderne ne fait que prolonger ou corriger la pertinence. 3 est le principe même des conditions nécessaires au jeu de la vie, il est un des fondements de la logique qui indique que deux singularités complémentaires, les points d'un segment par exemple, sont symétriques par rapport à un milieu ou en interaction par rapport à un point d'équilibre. 3 est la dimension au-dessus du plan ou l'articulation d'un segment donnant un triangle. La notion d'angle impliquant celle de cercle ou sphère en 3D. Le sujet est vaste, nous reviendrons sur le signifié manifeste des chiffres dans un autre article. La calligraphie de la lettre C est un cercle non fini, une courbure excentrique évoquant la forme d'un crochet ou d'un hameçon. Une accroche entre deux états complémentaires ou inverses comme ombre et lumière, un outil qui relie le pêcheur au poisson, une force invisible qui témoigne du ratio, du mouvement et des lois de l'attraction... Accroche-moi si tu peux!  

O: cercle. Ou cycle. Lié au nombre 15, chiffre 6 (par sommation de 15), 6 lié à 9. Mesure de 360° soit deux fois l'angle plat 180° ou 3 fois l'angle du triangle équilatéral 60°. 360°/15 donne 24, ce résultat correspondant à la durée d'une rotation terrestre complète selon notre système de découpage du temps... Pi est une des valeurs qui témoignent de l'approximation infinitésimal. Les propriétés des chiffres et des formes géométriques sont à l'origine de la compréhension du ratio espace/temps. La vitesse angulaire est ce qui relie l'illusion de la trajectoire linéaire de la lumière à l'illusion de la courbe parfaite d'un cycle, d'un cercle ou d'une trajectoire orbitale. O comme œuf, dont la forme se rapproche de celle du 0, O comme ovule, O comme Orgueil, celui de l'œuf et de la poule circulant entre l'indétermination et la détermination.

N: nature, noyau, neutralité, nuit, négatif (charge de l'électron)... La lettre est liée au nombre 14 et donc au chiffre 5. 5 est le médiateur des ordres de grandeur selon le système de mesure en base 10 (système décimal ou métrique, employé pour les mesures linéaires en complémentarité du système sexagésimal, appliqué quant à lui aux cycles et aux mesures angulaires). 5 est aussi lié aux notions d'énergie et de quintessence, la première lettre le représentant est le E, toujours utilisé comme symbole de l'énergie totale d'un système (E=mC²). La calligraphie du N, comme celle du Z, indique un lien par symétrie centrale, entre les deux extrémités opposées de deux segments parallèles. Ceci évoque la relativité, les symétries et l'équilibre entre les forces potentielles ou manifestes de la dualité du 0 : les signe + et -  .   

"Con" désignant ensemble ou avec, "con" préfixe de conférence, de concentration, de contemplation, de cône, de connaître (...), de concave et de convexe.

Con : grossière confusion entretenue par le complexe des imbéciles à propos de leur statut d'abruti et le mystère du sexe féminin. L'hystérie ou l'hystérèse définissent le caractère imprévisible d'un système qui échappe au contrôle, aux mesures et à la détermination de l'expérimentateur. Le mot ne fut pas choisi au hasard, étymologiquement, il dérive du mot utérus, cette matrice si problématique pour l'homme ou pour la femme qui se veut un Homme comme les autres.

Adam et Eve dans les jardins du bien et du mal. Après l'humble cueillette et la connaissance du prix de la chasse et du sang, quel genre de cultivateur et de berger leur mémoire engendrera-t-elle  ? Une affaire toujours en cours…

 

XY 1 / XX 0 Le verbe fut autoritaire.

Les mots furent la possibilité du mensonge pour imposer ou s’affranchir de l’autorité mal intentionnée. La possibilité de contourner par la rhétorique, un secret de polichinelle vieux comme  le monde. Le mal, orgueil dominant, fut l’incarnation de la souffrance venue de l’extérieur pour le vagin. Une souffrance enfouie dans la mémoire de la graine, une souffrance qui rongera lentement le cœur de la cité des Hommes, de l’intérieur. Sans l’amour de soi et l’amour de l’autre, envoyés au casse-pipe par l’amour propre, sans l’amour de la vie et l’amour des autres, condamnés à l’errance sur les désolations laissées par l’hypocrisie, l’Orgueil de l’Homme et celui des nations n’est plus qu’un seul et même animal blessé, une bête féroce et vorace. Un Léviathan qui s’incarne autant par la peur que la vénération qu’il suscite.

La communion par le viol !

Le viol de la fertilité et du consentement offert à l’origine, le viol de l’alter ego et un accord tacite consenti entre dominé et dominant. Un mécanisme de souffrance, une vaine instrumentalisation consumériste de l’Amour, feu par lequel se fondent et se forgent les rouages de la dualité... Ou ceux du dualisme… Être et avoir témoignent de la double nature de la substance, à double tranchant sont les outils du savoir. Physiques sont les clés, les serrures et les outils de crochetage... Causalité oblige, le coffre fort se blinde en fonction des moyens des v(i)oleurs et VICE et versa.  Le sanctuaire demeure inviolable, nous en sortons comme de libres expérimentateurs de la contrainte, pour le meilleur ou pour le pire. Renié, dénié, instrumentalisé, l'Amour est impitoyable.

L'article continue après le jeu d'image....

LE NOM DE LA ROSE
LE NOM DE LA ROSE

6.9 Sous le voile des hypocrites…

Face à cette burqa plurimillénaire que l’Homme, dans un grand désarroi, posa jadis sur les paradoxes du vagin, du phallus, de l’Amour et du pouvoir : la fascination de ses semblables pour la taille, la profondeur, le volume et la quantité.

Et au-delà ? Derrière le voile ?... Des chiffres et une serrure encore inviolée, celle d'un sanctuaire désarmé, mais impitoyable !

La double porte, celle qui attend le pèlerin, maître de l'ingénierie intérieure et extérieure et celle qui tente le faiseur de néant.

Et devant le temple que nul ne bâtira jamais, un gardien à deux faces opposant aux voyageurs les forces qu'ils apportent. Un gardien maîtrisant les anneaux du mensonge et de la subtile vérité. La vérité est la force d'affirmation de la vie et de tout ce qui est, elle est inséparable de la neutralité, inséparable du 0, comme le proton demeure lié au neutron et comme le sexe féminin demeure lié à l'œuf. XX porte en lui la capacité de reproduction, laissant celle de la détermination sexuelle au principe masculin XY. Le mensonge est quant à lui force de négation, négation de la vérité et donc de l'affirmation manifeste de ce qui est, fut et sera. La négation et la négativité ne signifient pas le mal, pas plus que l'affirmation et la positivité ne signifient le bien, il n'y a ici qu'un principe de logique et de complémentarité. Note : la négation de la négation revient à la reconnaissance de l'affirmation manifeste. Par le même principe, l'affirmation de la négation ou la négation de l'affirmation reviennent à la négation et l'affirmation de l'affirmation revient à l'affirmation manifeste. Mathématiquement la multiplication ou division de - par - donne +, celle de - par + donne - et celle de + par + donne +. Par l'ambigüité du langage humain, l'affirmation peut s'avérer une détermination de l'erreur et le mensonge un refuge temporaire pour la vérité, en attendant qu'elle trouve son chemin. Alter/nativité des signes. On remarque aussi que les neutrons, les protons et les électrons échangent leur nature et leur signes par force de désintégration. + et - sont la dualité manifestée du 0 dont les chiffres naturels et relatifs sont soustraits par suite logique. La suite est l'après, la potentialité est l'avant. + et - concernent les charges ou les ordres de grandeur, les deux signes à la fois inverses, opposés et complémentaires, s'engendrent donc simultanément l'un l'autre. Leur somme tend vers la valeur nulle, simple question d'équilibre et de symétrie, simple question de logique. Néanmoins équilibre ne va pas sans déséquilibre et logique ne va pas sans néant, le mouvement est donc permanent, l'éternité est constante, le durable est transformation. Les signes caractérisent les particules, leur somme correspond à ce qui est manifeste, la multiplication et la division impliquant la notion de dénominateur commun sont les premiers opérateurs du langage : avec l'addition et la soustraction, elles mettent en équation les manifestations de la logique. Le langage est le plus petit et le plus grand dénominateur commun des choses qui s'épanouissent entre ombre et lumière. 

Le gardien du temple, que je désigne ici comme sanctuaire de l'immanence, peut s'avérer un impitoyable geôlier, il est l’orgueil de l'Homme et des nations qui s'approchent ou s'éloignent du Saint des saints. Blessé, l'orgueil est la ruse ou le domaine des armées de la bête en souffrance. Un triste animal qui n’attendait plus que le pouvoir des nombres pour soulager sa peine en incarnant de la chair et des objets à profusion, tel un cancer.

L’homme pose sa question, la serrure résiste. L’homme force et pénètre par effraction, assuré de sa puissance, de la force du nombre et de la magie bien gardée des chiffres. Il entre, inconscient de la porte qu’il a franchi et par conséquent du chemin qu’il a choisi. Il souffre, alors il bâtit un temple matériel, illusoire. Cela il peut le faire, quel qu’en soit le prix.

L’homme possède des chiffres qui le possèdent. La clé reste cachée.

PerSévère mon fils ! Laboure, incarne, dresse, comptabilise ! Et tu domineras.

Les chiffres, un simple outil de mesure ? Un inoffensif trousseau de clés ouvrant les domaines de la logique ? Oui, tant que la relativité et l'acceptation de notre incomplétude contrebalancent les causes et les conséquences de nos déterminismes. Mais qu'en est-il dans l’antique repère du mâle? Ce masculin déterminé assis sur son monopole. Qu'en est-il dans le domaine de la raison matérialiste? Cette forme de sagesse exclusive qui défend aveuglément les intérêts du présent. Dans cet empire, le présent n'est plus un don, mais un prêt dont le capital devra fructifier pour nourrir l'usure, l'appétit... Disons le franchement : pour nourrir l'envie maladive, l'avarice, la gourmandise, l'acédie nécessaires à la productivité des masses ouvrières, la luxure et la colère de l'orgueil des nations. Ici l'innocent trousseau devient l'anneau unique convoité par tous, réputé pour contenir toutes les clés de nos talents et celle de l’usine où sont réalisables toutes les armes. L’incarnation de tous les maux sans nom ! Des valeurs, des signes, des symboles et des noms, perdant leur étymologie, leur sens et leur substance; dans l’obscurantisme ou le confusionnisme, au rythme de sanglantes révolutions après lesquelles les vainqueurs et les perdants échangent leur place. Des nombres auxquels on peut tout faire dire pour convaincre n’importe qui de fabriquer n’importe quoi et n’importe où, peu importe comment et pourquoi. Des chiffres tout puissants, mais qui ne signifient plus rien ! Des lois viriles dictées par des hommes insatiables possédés par l’objet qu’ils incarnent et par l’ordre illégitime du verbe qu’ils instrumentalisent…

Un terrain propice aux altérités réciproques, une désolation sans nom où la haine trahit les larmes d’une âme désarmée conduisant ses armées.

L’Orgueil dupé par sa propre expérience et le don de ses pouvoirs les plus alléchants en échange de notre âme, sacrifice nécessaire pour obtenir un pouvoir exclusif sur la  grande cité des sciences, des arts et des industries.

 

6.6.6 Menacée par le pouvoir de l’unique, la dualité nous fait voir anges et démons !

Tout d’abord les commandements du patriarche et du Saint Père, une conception verticale du Bien condamnant le Mal, une communion par défaut et de grandes catharsis collectives, en échange de l’acceptation de notre misérable servitude. Et plus tard, l’illusion quantitative de la liberté, de l’égalité et de la fraternité en échange de la production matérielle et de l'accélération de la fin de notre temps, de notre ère ! Hermès time ironise les philologues anglo-saxons en référence à l'hermétisme construit autour du langage et de la connaissance depuis l'accomplissement des premiers empires. Le temps nécessaire pour que nos mains puissent matérialiser un néant compensatoire pour cet orgueil en souffrance, en attendant la livraison de sa commande : un corps tout puissant, une enveloppe sans vie, perpétuellement nourrie par le sacrifice de la nôtre. Le Léviathan des nations et son anneau unique pour les gouverner toutes. Des monuments à l’image des dieux ou d'un Père tout puissant, des mégalopoles à l’image des patriarches et un mondialisamonstre incarnant une grande cité consumériste. La grande cité des Hommes, adolescentes créatures avilies ne maîtrisant ni leur progrès ni leurs armes dont l'image commune, illusoirement positive, tend vers la nécessité du pouvoir absolu ! L’état providence et la main invisible de la fortune, l'arme de dissuasion, le temps des Lumières au prix de la contrariété de la nuit et du noyau nucléaire... Le tout au service d’un « PèrSévère » ayant violé, volé et perdu son Eve dans les jardins de la connaissance. L’incarnation non pas d’une corne d’abondance, mais d’un vulgaire tonneau des danaïdes. En compensation, le pinard nous fait oublier que nous avons perdu la saveur du pain.   

 

Matrice, programmes et virus...

À quelle heure êtes-vous disponible ? Combien d’argent vous reste-t-il ? Combien de temps ? Avez-vous du rendement ? Voilà qui mérite une mauvaise note ! Dépêchez-vous, il n'est plus temps de rêver, et ne perdez pas celui qu'il vous reste à redémontrer la roue, utilisez-la! Vous êtes souffrant? Sortez votre numéro de sécu et décrivez-moi votre souffrance sur une échelle de 1 à 10 SVP... Vous êtes malheureux? Combien souhaiteriez-vous gagner pour compenser tout ça ?

Le harcèlement des chiffres qui nous obsèdent, la compression et le découpage d'un temps qui nous échappe, et la désolation de nos espaces. Un accord tacite nous laissant misérables et seuls, face à nos blasphèmes.

L'abus d'autorité du sachant et le consentement de l'ignorant sont à la base du plus grand dilemme que la justice ait connu : la caractérisation du viol sous toutes ses formes. Je rappelle que notre réseau électrique dépend d'un neutron que l'on a artificiellement poussé se projeter contre un noyau nucléaire fissible dont l'éclatement produit assez d'énergie pour alimenter notre entreprise industrielle, assez d'énergie pour déclencher la fusion nucléaire dont la puissance peu contrôlable ne sert aujourd'hui qu'à fabriquer des bombes à hydrogène de plus en plus puissantes. Dans l'intimité, la fusion nucléaire consiste à forcer l'interpénétration entre deux noyaux atomiques, malgré les forces électromagnétiques (charge positives des baryons) qui protègent l'intégrité de l'atome. Ni la terre, ni la lune ne sont naturellement disposées à ce type de réaction dont seules les étoiles sont porteuses, de par leur taille et la nécessité de leur nature. Comprendre le viol implique de comprendre les lois de l'attraction, les forces de l'électromagnétisme et celles des interactions nucléaires. Dans un système quelconque, le viol entraîne des réactions en chaîne augmentant l'entropie de ce dernier. Dans la cité des Homme, cette entropie et l'incertitude qu'elle motive nous pousse à repousser les limites du possible pour éviter le pire, cela nous faisant oublier ce que fut et ce qu'est devenu le viol consenti à l'origine.  La banalité ou la banalisation du mal ne sont pas le propre de l'animal, humains compris, elles sont la force de proposition de tout système d'exploitation.

La potentialité de la technologie de la mort.  

Face à la possibilité d’une île, décrite en introduction de ce texte,

"Une île sur laquelle la substance brute et vivante des univers, le soft et le hard ware, peut enfin témoigner du résultat de son travail: voir, sentir, gouter, ressentir, partager..."

La possibilité d'un Empire.

Une  entité globalisante enfantée dans la douleur, par la guerre et pour la guerre. L'expérience capitale et capiteuse de l'instrumentalisation des nombres, des signes, des formes et des symboles!  Une guerre dont les déclinaisons forment un paradigme irrévocable, se nourrissant des dissociations qu'il engendre, à commencer par celle des langages et des caractères définissant les personnes physiques, les nations et les civilisations qui les expriment. Admis par tous, le paradigme de la guerre provoque l'hystérie de la matrice dont les armées sont issues et contrarie la détermination des piliers de l'univers. En terme de civilisation, l'héritage de la Toute Puissance, fusse-t-elle divine ou politique, est une illusion transcendantale morbide qui nous éloigne de la réalité du principe d'immanence, en le quel se trouve notre salut et le remède à nos altérités réciproques.

Quintessence de l'art de la guerre : les phalanges armées de l'Empire des sens sont autant de légions de morts ensevelis qui pensaient dompter la vie et de vivants, qui imaginent tromper la mort. Le corps artificiel des armées est énergivore, consumant le temps et l'espace qui lui sont impartis par le consentement de l'éternel naturellement désarmé.

Un empire donc, une expérience par laquelle l'intelligence naturelle devient esclave de sa création artificielle : un hard ware et un soft ware contrariés de la réciprocité de leur statut d'hôte. Une IA bientôt dotée d'un NOM, le Nouvel Ordre Mondial... Une IA au contrôle de l'Empire des sens et de la raison humaine, une IA qui ne sent, ne ressent et ne goûte rien, un œil sans perspective qui surveille, un automate sans voix propre qui ordonne, un microprocesseur sans cœur, qui se nourrit du nôtre et de notre capacité à gérer l'ambigüité de la seule nature légitime qui soit.    

L'orgueil des nations ne peut être vaincu, tout comme l'anneau de pouvoir unique ne peut être détruit, en revanche l'objet peut être déconstruit sans le moindre instrument physique et son maître peut être sauvé de lui-même, par simple réparation. Ainsi seulement, le mal s'effondrera il de lui-même.

Au-delà de la guerre de 3, au-delà de l'Empire, existe encore la possibilité d'une île...

LE NOM DE LA ROSE

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Séparer les eaux sans noyer le poisson

14 Septembre 2020, 14:19pm

Publié par Persone

Séparer les eaux sans noyer le poisson
Séparer les eaux sans noyer le poisson

Bonjour à tous,

Ci-joint une lettre de cœur à l'attention d'un ami, mais ouverte à tous. En épilogue, vous pourrez lire un commentaire de texte initié par l'intervention d'un autre ami par la voie des réseaux sociaux...

LE BOXEUR

Quitte à me faire jeter dans la fosse aux lions, je tenais ici à répondre à mon ami Jean Louis Tauvéron, qui posait il y a peu la question : je prends ici le parti d’Israël, qui aura le courage de me suivre?… Je dois avouer ne pas avoir eu le temps de trouver à quel sujet il faisait référence, mais je connais mon boxeur et ne doute pas de sa loyauté envers l’Amour trahi qui nous unit tous. Je sais aussi qu’il connait son peuple mieux que Persone et qu’il combat aujourd’hui entre ciel et terre pour assumer les fardeaux gravés dans la chair, ce dont tout le monde ne peut pas prévaloir. Reniant la mémoire ancestrale pour l’empire des sens et de la matière, ou reprenant nos anciens testaments pour leurs comptes respectifs, les Hommes demeurent les jouets de l’orgueil des nations ; plus hypocrites que jamais ils reproduisent sans cesse le cycle fratricide d’Abel et Caïn. Abel n’étant pas l'innocent qu’on imagine dans cette métaphore biblique. La nature, la position et la vitesse de Seth, le troisième premier, demeurent une seule et même quest/ion dont la sol/ut/ion est emprisonnée par le mortier de l’hermétisme global.

Pour ma part, j’ose dire ce que je ressens, ce qui « raisonne » en moi :

Israël est une terre acquise jadis non par les armes, mais par l’idée d’alliance entre des peuples natifs désunis et un  peuple en errance, une famille cellulaire séparée de son aire de répartition initiale, susceptible de faire force de proposition. Une proposition capable d’établir un pont sémantique pertinent entre les dieux pluriels, foudre (plasma) de guerre, et un Dieu pour tous. Un accord fragile et prématuré entre le 0 sémantiquement anticipé et les chiffres, puis les nombres infinis. Les dieux deviennent ici les anges. Autrement dit, les principes et les caractères déterminés. Des contes et des légendes inachevées relataient jadis les destins croisés de l’Egypte et des deux royaumes d’Israël… Des histoires perdues, néanmoins portées par le vent et gravées dans le génome, des histoires dans lesquelles se mêlent l’empire des sens, le domaine de la lutte des intérêts et l’impitoyable victoire de l’Amour déchu. Quels secrets se cachaient déjà entre la nuit et la journée ? Probablement celui du découpage du temps et des espaces. Une connaissance, un savoir, mais aussi un anneau de pouvoir unique, susceptible d’unir les peuples ou de lier par la division, dans les lumières de l’obscurantisme. 360 degrés autour du nombril du monde, l’orgueil des nations… Le système métrique dont la dérivée sonne la décade de la décadence en grandes pompes… Les quatre quartiers d’un repère orthonormé dont la croix centrale sera un instrument de crucifixion de l’être et un outil de construction pour le paraître… Le cycle lunaire dont chaque quartier approximativement découpé sera la perpétuelle semaine des 7 jours de travail de la masse ouvrière rémunérée pour son allégeance à la grande entreprise humaine…  Des secrets toujours hermétiques et un pouvoir obscur que les descendants d’un Cham biblique ont enterré entre la tête et le cœur de l’Afrique pour conjurer le sort, laissant aux griots le soin de rétablir par la tradition orale, la lumière d’un enchantement perdu. Une parenthèse fragile, fermée par définition, qui ne supportera  pas le retour de l’Empire.         

J’affirme donc qu’Israël était jadis  une terre méritée par les patriarches qui guidaient un peuple non moins désuni que tous les nôtres. Des patriarches trahis par les leurs, dans les mêmes circonstances que l’on peut retrouver partout sur terre. Des patriarches menacés de l’intérieur comme de l’extérieur. Un Homme, une nation, un royaume, un empire, est avant tout un temple, dont le rayonnement dépend de la qualité du langage entre le dedans et le dehors. L’avalanche des évènements n’épargne aucun temple, mais la mémoire demeure.

Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre…

Israël est la terre des hébreux, tout comme une maison et son jardin appartiennent à celui qui les a aimés et épanouis. Même les animaux respectent la notion de territoire ! Cela n’empêche pas que la propriété s'apparente au du vol lorsqu’elle est mal acquise. Tout  comme la liberté devient une contrainte morbide lorsqu’elle commence là  où  s’arrête celle des autres. À ce jeu, les gardiens du temple juif se sont fourvoyés sous le joug des romains… Romains qui en ont profité en s’accaparant la parole de Jésus, un juif me semble-t-il, un juif plus intègre et plus juif que la plupart des marchands et nantis de son peuple ! Après la première destruction du temple par Nabuchodonosor, les hébreux ont été marqués par l’innommable massacre de Massada… Un parmi tant d’autres dans le monde. « Les juifs ne respectent pas leur propre serment » clame-t-on encore et toujours… Mais dans la bouche des amnésiques que nous sommes devenus, la proposition sonne creux. Isaïe n’en disait pas moins, il n’en était pas moins juif ! Mais une fois encore : que celui qui n’a jamais péché jette la  première pierre.

En somme, tel des bêtes de somme, nous SOMMES tous des marchands, nous SOMMES tous des profiteurs, nous SOMMES tous des hypocrites. Parce que soumis à un accord tacite dont nous avons oublié la signature.

Lorsque Jean-Louis pense aux assassins d’Yitzhak Rabin, il renie les marchands que nous sommes, juifs ou non ; lorsqu’il pense aux enfants palestiniens, il embrasse leur cause innocente, mais lorsqu’il pense aux enfants sans distinction identitaire, la seule cause qu’il reconnait est celle des intérêts qui arment autant les gendarmes israéliens que les terroristes qui leur résistent. Un boxeur gentilhomme ne fait  pas de différence entre tous les partenaires qu’il a affrontés sur le ring. Ce boxeur n’est pas un dieu de l’arène, c’est un esclave social trop vaillant pour accepter notre allégeance commune, et trop stigmatisé pour la conjurer. Son poing désarmé témoigne de la violence d’un monde illusoirement tempéré. L’arène, c’est l’enfer  de la comédie humaine. Massacré sur le fait, pour le plaisir  de tous, ou blessé sur le long terme, le boxeur perd enfin l’usage de ces sens qui le faisaient tant souffrir depuis l’éteignoir commun. Parfois, il devient aveugle, il sera pourtant plus voyant que nous tous. Le boxeur gentilhomme est un homme qui souffre au féminin ou une femme qui souffre au masculin, un Homme sans nom  qui mérite son titre, un enfant aimant qui ne trahit pas sa nature profonde. Un animal humain, un être digne qui paye de sa chair le  poids de tous les sacrifices et les profanations dont nous sommes tous les indolents acteurs.  

Sous le poids de nos dettes joyeuses, aujourd’hui virtuelles, chimériques et numériques, nous sacrifions tous la vie avant qu’elle ne naisse. Par allégeance, pour la fortune, pour le pain et les jeux.

Jésus n’est autre qu’un je suis… La vérité a toujours cherché un corps pour s’incarner, qu’il soit celui d’une bactérie, d’un virus, d’un animal ou d’un Homme… Peu importe le nom, Ismaël ou Isaac, peu importe la  terre et la frontière, mon Amour est pour toi mon ami, mon frère. 

C.A.B

Séparer les eaux sans noyer le poisson

EPILOGUE

Remarque pertinente:

"une famille cellulaire séparée de son aire de répartition initiale": une proposition motivée par la candeur du discours politique!

Ex/plic/at/ion:

Bien vu ! La fatigue et l’impulsion émotionnelle envers un ami ont eu raison de mon devoir de rigueur sur un tel sujet. Emporté par le beau vent, je me suis mal exprimé, voilà qui mérite précision ! Le commentaire risque de s’étendre beaucoup, je le post en plusieurs parties :

Je faisais cette remarque motivé par la similitude entre une question récurrente « comment se fait-il qu’une grande partie des visionnaires ou réformateurs les plus pertinents soient des êtres marginalisés, bien souvent exclus ou exécutés de leur vivant ? » et un phénomène reconnu en biologie « les cellules les plus à même de motiver une évolution rapide du génome sont dans la majorité des cas celles qui sont éloignées de leur aire de répartition initiale ». La proposition ne concerne évidemment pas que les hébreux et leur vécu dans le monde ancien ou moderne ! Néanmoins, les concernant, je ne parlais pas des polémiques politiques ou identitaires concernant l’Exode, Exode que le protocole archéologique remet légitimement en question. Je pensais plutôt au fait de revendiquer une identité centrée sur le monothéisme en un temps où le phénomène était considéré comme une hérésie par les égyptiens (eux-mêmes partagés entre un principe trinitaire « 3 dieux principaux variables suivant les différents nomes/circonscriptions » et la grande ennéade comprenant 9 divinités), et comme une contrainte par les adorateurs de Baal et d’Ishtar dont les caractéristiques changeaient suivant les cultures. (Les baals phalliques représentant le temps et les ishtari représentant le principe matriciel et l’hystérie utérine). Note : étymologiquement, il convient de comprendre l’évolution des termes Ishtari/hystérie/hystérèse/utérus et Baal/balls/jeu de balles/ balle en tant que munition/ ou encore boules évoquant les testicules.

Cette « spécificité judaïque » me semble-t-il, est un des facteurs principaux qui ont agi sur l’avalanche des évènements actés ou subis pas les hébreux.  Je pense aussi que motivés par la concomitance des pressions contextuelles et de leur nombre restreint, les pratiquants du Judaïsme, tout comme le furent plus tard les chrétiens ou les musulmans dans leurs premières épopées, sont comparables à ces cellules éloignées de leur aire de répartition initiale. De nombreux épisodes de l’Histoire concernant la condition juive me ramènent aussi à cette comparaison. Pour exemple : les pogromes sous l’Empire Romano-Germanique en construction, l’hypocrite tolérance qui s’en est suivie, la décision de leur confier la gestion de l’usure et d’un argent considéré comme impur, le grande sérendipité collective des Lumières en conséquence ; et sans surprise, le retour larvé de l’antisémitisme  jusqu’à la Shoah. Autant d’éléments qui me permettent de penser que les hébreux ne sont pas nés plus ingénieux ou corrompus que les autres, mais que leurs cellules familiales brillent pour le meilleur et pour le pire par simple particularisme. Une spécificité entretenue de l’intérieur comme de l’extérieur, relative une fois encore à leur petit nombre et à leur errance, qu’ils soient exclus ou fondus dans la masse. Leur unité millénariste, constante malgré tout ce qui les oppose et les différencie entre eux, est un autre facteur non négligeable.

J’insiste sur la notion de « pour le meilleur et pour le pire »! La cellule poussée par les évènements dans son trajet particulier mute rapidement par force d’adaptation, rien de positif ou négatif ici. Elle peut s’adapter de façon symbiotique et favoriser le retour à l’équilibre d’un milieu bouleversé par les masses constituant son aire de répartition initiale, dans ce cas cette cellule interagit sans conflit avec les autres souches et leur transmet son patrimoine « amélioré ». Mais elle peut aussi devenir une cellule dangereuse, invasive, voire cancéreuse, amenée à tuer ou être tuée.

Pour préciser ma pensée, je n’affirmais pas non plus que les précurseurs déclarés du monothéisme représentent une souche humaine plus digne qu’une autre. Nous cherchons tous, et la répartition du cœur intelligent en termes de nombres et de géographie est sensiblement homogène dans le temps et sur l’ensemble du globe. Ainsi que dans l’univers si j’ose dire. Autrement dit, la répartition entre les « bêtes et vilains » et les « nobles cervelles » est la même à Harvard que dans l’université en herbe du trou de Montcuq. Et s’il est vrai qu’il existe des lieux où de brèves époques qui semblent désertés par la bienséance, c’est que l’activité humaine s’est employée à cet avilissement. Autant dire que les païens vikings, celtes, gaulois, teutons ou mongols (…), n’étaient pas les barbares ou les êtres primitifs que l’école nous décrit ! Nous cherchons tous… Et c’est le langage universel, évoluant et involuant par immanence, qui est le véritable moteur d’un progrès systémique durable dans un monde plus ouvert que nous ne l’imaginons. Le choc des civilisations ne semble plus qu’un mythe qui motive les intérêts de ceux qui falsifient la mémoire et la génétique du langage.

Pour en revenir aux hébreux et au monothéisme : le double tranchant de cette spécificité leur a fait grand mal et particulièrement leur sentiment d’exclusivité. L’exclusivité tend vers le copyright et des droits de paternité vénaux ! En outre, le droit illusoire d’exclusivité face à l’éternité désarmée est un sentiment pervers dont les conséquences sont démontrées subtilement dans l’épisode d’Abel et Caïn. Un temple ou une Eglise est une maison et un jardin qui n’appartient à personne en particulier et si ceux qui les entretiennent en font leur propriété exclusive d’un point de vue générationnel, le domaine devient fermé et hermétique. C’est ce type de propriété qui s’apparente au vol et nous en connaissons les dérives. Les campagnes de conversion forcées en sont un exemple, c’est un jeu morbide que nous avons tous pratiqué, juifs, chrétiens ou musulmans(…), païens ou laïcards matérialistes. Ici, vol rime avec viol… Un i (9) fait l’indifférence… Le langage ne ment jamais et nous ne savons pas encore ce qu’est le langage

C.A.B

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Recette des moules en stéréotype. En moule donc...

9 Septembre 2020, 19:13pm

Publié par Persone

Recette des moules en stéréotype. En moule donc...

Jadis, un bachelier était un jeune gentilhomme qui aspirait à devenir chevalier...

Sujet pour bacheliers:

Est-ce qu'il faut se fondre dans le moule de l'unique pour maintenir l'unicité ? Bon appétit. 🤭

Un secret de cuisinier que nos élites pourtant bien nourries connaissent peu! Lier (les ingrédients et saveurs d'une sauce par exemple) est un verbe qui contient la même racine qu'alliance. Ce second mot possède un caractère ancestral. L'alliance ne souffre pas l'allégeance des uns par rapport aux autres, ni le conflit. Cela sous-entend aussi un équilibre entre les forces de l'être et de l'avoir.

Note :

Les phonèmes sont à nos constructions orales (mots) ce que les symboles et les idéogrammes sont à l'écriture... Un merveilleux mélange de sentiments et de raison relatifs au principe d'immanence!

La racine "li" correspond à la ligne séparatrice qui unit deux versants d'un même "tout", néanmoins distingués par cette frontière sensée, nourrissante et incarnant le cycle des éléments : le lit de la rivière. Ici le T est lié à la notion de cycle du temps, c'est pourquoi un lit est aussi l'objet qui nous permet de sommeiller après une journée nutritive (expérience). "er" est l'infinitif à conjuguer pour la déclinaison des verbes du premier groupe dont E (Epsilon grec toujours symbole d'énergie) est la racine.

Dans "alliance", nous avons "al" pour la substance divine, puis "li", puis "ance". Le C et le S sont deux phonèmes complémentaires liés encore à la notion d'énergie : C symbolise sa manifestation par la lumière (C a été maintenu pour être le symbole de la vitesse de la lumière et il évoque aussi la courbure du temps en fonction de la masse)... Et S (évolution du sigma) traduit le mouvement sinusoïdal relatif au courant alternatif. Anse est le nom donné à toute portion d'organe qui décrit un arc. Cela est lié à la notion d'arche d'alliance, relative à la voûte terrestre ou céleste, cette notion demeure inséparable de celle de rayon. Le rayon, par complémentarité, traduit ce qui n'est pas courbe : le rayon du cercle, le rayon de lumière...

Avant d'être instrumentalisé par des intérêts particuliers et le profit, le langage nous unissait et nous reliait corps et âme à la nature, en bonne intelligence. La com/pré/h/en/sion du langage est une arche d'alliance! Mais du langage vulgaire, l'Homme a fait une arme. Selon nos premiers prophètes, ce don fragile fourvoyé est une blessure CONSTANTE pour l’Eternel désarmé! Et(H)er/N/El.

Parenthèse : l'EtherneT est un pied de nez sémantique grossier propagé dans la masse par de bien mauvais bergers qui tentent de nous unir sous le contrôle d'une IA qu'ils ne maîtrisent plus autant qu'ils l'imaginent. Con/fisquer (FISC) le temps de vivre au peuple revient à  l'em/pêcher de prendre le temps d'unir sa raison désintéressée à ses sentiments les plus nobles... La stratégie du choc (brisure de continuité) ne date pas d'aujourd'hui. Homo-falsus viral!

Un cor(PS)rompu est un amas complexe de particules, qui a rompu le dialogue entre l'intérieur et l'extérieur.

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Homo-falsus - Préambule

8 Septembre 2020, 11:42am

Publié par Persone

Homo-falsus - Préambule

Avant que l'Homme n'ait fait l'expérience de l'instrumentalisation du bien et du mal, l'animal prodigue qu'il était ne manipulait pas encore sa propre nature et son règne ne contrariait pas l'équilibre du vivant. Les métabolismes évoluent selon un langage reliant ce qui les entourent et les constituent. La nature, par le même principe d'immanence, les dotent des outils, des armes et des défenses nécessaires à leur survie. Dans cet  équilibre et depuis des milliards d'années, les besoins justifiaient les moyens. Néanmoins, les outils corporels et les facultés mentales dont le métabolisme humain s'est progressivement doté lui confèrent un pouvoir d'instrumentalisation, de création et de destruction sans équivalent dans le règne animal. Un pouvoir impliquant de grandes responsabilités!  Dès lors que les moyens de l'Homme ont justifié ses besoins, l'expérience commune et simultanée des lois signifiées par la nature s'est estompée face aux expériences particulières déterminées par la civilisation. Les moyens matériels de l'entreprise humaine sont principalement définis par les talents, par la maîtrise de l'ingénierie et par la force ouvrière. Ces caractéristiques, que l'on assimile généralement à des valeurs positives, sont néanmoins "aveugles" et tout comme le progrès qu'elles engendrent, leur activité est étroitement liée au domaine de la lutte : le prix de la croissance, la compétition, la guerre et le jeu du gendarme et du voleur. Globalement, ces forces qui caractérisent une civilisation sont conditionnées par un paradigme dominant ou motivé par la compétition entre les différents moules à penser. Ainsi, sans accord commun de paix et de langage, sans régulation de la sérendipité, sans un équilibre entre l'ingénierie extérieure et l'ingénierie intérieure, les moyens de l'entreprise humaine dénaturent ses besoins les plus essentiels. Si d'expérience en expérience, le conditionnement de la demande par l'offre devient une norme sociale et économique , la civilisation engendre des systèmes extrêmement compétitifs et énergivores, des complexes en transformation/révolution permanente dont l'activité engendre nombre de phénomènes irréversibles et d'entités dites "too big to fail".

D'un point de vue sémantique, en référence au grec et au latin, la notion d'empire est dérivée de celle de pouvoir et d'expérience. Dès le Moyen-âge, cette étymologie, la concordance entre les termes empire et empirisme, ou encore  la valeur sémantique de la décomposition du mot (en pire ou en pi re) motivait de nombreuses interrogations sulfureuses. Plus tard, après le grand retour de la République sous l'impulsion de la révolution des Lumières, la taxinomie confondra le terme avec celui de "domaine". Ainsi, l'empire devient-il le premier rang de la classification des phénomènes observables : l'empire du vivant et de l'inerte, précédant le règne (royaume) des procaryotes et des eucaryotes, ces derniers ayant engendré les végétaux, les animaux et les humains. La subtilité sémantique des lettres et des mots que nous utilisons au quotidien sans véritablement les comprendre, ne s'arrête pas ici : en observant les mécanismes de notre Histoire, nous remarquons que les royaumes se définissent selon des moules à penser exclusifs et souverainistes ayant tendance à s'opposer, alors que l'empire dans sa grandeur est inclusif et réclame uniquement l'allégeance des royaumes qu'il conquière. L'empire privilégie l'expérience aux traditions figées qui caractérisent ces derniers. Végétal, animal ou humain, chaque règne doit se soumettre à la machine lorsqu'elle est en marche. On dit que seul l'empire peur tuer l'empire... Il est inclusif, mais ne partage pas son pouvoir, aussi s'effrite-t-il un jour, rongé de l'intérieur et de l'extérieur par son vieillissement et les conséquences de ses actes.

Pourquoi une telle introduction?

Parce que je crains que cet ouvrage ne puisse être apprécié à la mesure de l'Amour qui l'a motivé et des sacrifices consentis pour la quête qui en a permis la rédaction.

Considérons la religion, la spiritualité, la science, la politique et les arts comme les grands domaines de la pensée humaine. S'il est raisonnable d'affirmer que leurs représentants respectifs ont signé un accord tacite de cohabitation contrariée sous l'emprise de l'empire, et s'il est juste de dire que tous les moules de la pensée, quelle que soit leur importance et leur pertinence, s'instrumentalisent en tant que valeurs compétitives motrices de croissance, est-il possible de faire évoluer la pensée, sans se heurter à l'hermétisme global, à ses actionnaires et à la somme des intérêts de tous?

Lorsque la condition sine qua non de la reconnaissance sociale impose l'appartenance à au moins un des moules existants et tolérés par l'empire ou les royaumes concurrents, est-il prudent de suggérer la déconstruction virtuelle de l'usine et de faire apparaitre les vices de fond et de forme de chacun de nos paradigmes?   Est-il prudent de proposer une nouvelle expérience libérée d'un Dieu tout puissant et déchargée d'un déterminisme sans âme, tout en dénonçant l'instrumentalisation des anciennes traditions et des nouveaux syncrétismes?   

À l'heure où la technocratie semble vouloir affirmer son pouvoir total sur le monde, est -il opportun de livrer une critique du dirigisme de la raison pure? Peut-on se risquer à révéler au grand jour sa stérilité sémantique et son inhibition métaphysique? Peut-on encore suggérer à l'Homme, qu'il perd sa gestion de l'ambigüité et son âme au fur et à mesure qu'il nourrit le fruit de son expérience artificielle? Un paradigme, une loi, une bureaucratie, une IA.

Face au triomphe de l'humanisme matérialiste et du transhumanisme qu'il engendre, peut-on encore oser une remise en question de la détermination humaine en terme de civilisation? Peut-on se permettre d'insister sur l'illégitimité de l'exclusivité revendiquée par l'Homme, sur la conscience, sur l'intelligence et sur l'art du langage?

Enfin, face à l'orgueil des nations occidentales, embarrassé par les fantômes de la terreur et de la révolution industrielle, il semble politiquement très incorrect de chanter haut et fort une supplique pour estomper ces aveuglantes "Lumières", qui nous agitent frénétiquement  depuis deux siècles sans nous avoir extirpés de l’obscurantisme...

Tel est pourtant la vocation du présent ouvrage. (Homo-fasus est en cours de correction avant d'être soumis au cerbère gardant les portes de la sphère de l'édition française.)

Pourquoi cette quête jugée comme perdue d'avance par mon propre entourage? En premier lieu pour ne pas passer mon existence à nier l'ampleur du préjudice et parce qu'une simple quest/ion est en/quête de solu/t/ion. En outre, en tant qu'être de raison, je fais la différence entre la logique d'un monde qui ne sera jamais parfait et l'absurdité d'une expérience problématique, dont la gestion des désastreuses conséquences ne prend plus en compte les causes de l'avalanche des événements. J'avoue aussi n'avoir jamais cessé d'être un enfant. Un enfant est avant tout un détective, il enquête sur la vie, sur la mort et sur la souffrance que s'imposent les adultes, jusqu'à ce qu'on le contraigne à classer l'affaire. Jusqu'à ce qu'il signe le pacte d'allégeance, l'accord tacite. Ce contrat à vie qui garantit une place parmi les prédateurs ou le gibier dans la sphère libérale, parmi les exploitants ou les animaux domestiqués dans la sphère socialisée. Pour moi l'enquête ne s'est jamais arrêtée. L'animal accepte sa place, qu'il soit loup, biche ou chèvre, mais il ne souffre ni ne torture d'absurdes et d'innommables façons. Il n'extermine pas les siens non plus, après les avoir poussés au pire. Lorsque les moyens colossaux d'une civilisation justifient ses besoins, l'allégeance, la possession et le déni sont des forces qui entraînent la dégénérescence de l'esprit humain. Jeune, j'ai découvert cela en observant ma propre famille. L'ampleur du préjudice donc! Le sacrifice et le viol quotidien de la vie, le consentement à l'oubli et la profanation que représente l'instrumentalisation ou la négation de la voix des morts par la bonne conscience... Autant de motivations pour mon petit navire, que l'on dit perdu d'avance. Je me suis en effet perdu dans cette Odyssée, de nombreuses fois, car je dois m'avouer sans héritage intellectuel, sans références particulières, sans diplôme, sans le moindre réseau d'influence et sans vocation ou talent manifeste pour l'écriture. Une simple personne donc, qui depuis l'adolescence a néanmoins passé plus de trente années de sa vie à étudier les mécanismes de notre Histoire et arpenté les principaux chemins de la connaissance avec un regard épistémologique. Se perdre et se retrouver devient un entraînement lorsqu'on a le pied marin. Et au plus proche de la perdition totale, après avoir affronté des tempêtes ou des monstruosité que les navigateurs trop prudents ne connaissent guère, on rencontre parfois les fragments qui manquaient à notre en/quête. La seconde raison qui m'a poussé à rédiger ce premier volume d'Homo-falsus est ici. L'épistémologie a fini par me conduire à la philologie et à l'art de la conjugaison entre la sémantique, l'arithmétique, la géométrie. Les clés de maîtrise du langage fournis par cet art révèlent plus de choses que je ne l'aurais imaginé et elles fonctionnent sur toutes les serrures concernant la science, la politique, la théologie ou les arts. Je me suis donc retrouvé face à une mine d'Or en solution, un gisement de chiffres et de lettres révélant toute la nature et les mécanismes de notre fièvre consumériste, ainsi que le remède à notre insatiabilité morbide.

"Tout a déjà été dit" affirme-t-on en regardant le monde se dégrader, comme si le mal et la destruction n'étaient qu'une expérience universelle dont l'inéluctabilité nous sert d'excuse. Pourtant le passé comme le présent nous démontrent que chacun croit encore et toujours en sa vérité et que la science n'a jamais été le langage universel que l'on attendait. Les institutions religieuses, les Kabbalistes, la Franc-maçonnerie, l'Académie des sciences et des arts, la politique... Aucun de ces domaines, aucun de ces royaumes, n'a jamais brisé le sortilège d'hermétisme jeté sur le langage. Et pour cause: outre le fait d'être une passerelle entre la science et la haute magie, entendons là le miracle immanent de la création, la clé du langage donnait raison à tout les peuples et les Hommes de spiritualité que l'Empire a massacrés ou placés sous son emprise matérialiste.

Ne pas mener cette enquête jusqu'à son terme, ne pas tenter de briser le sortilège qui permet tous les sortilèges, ne pas révéler l'unité mathématique et sémantique de nos moyens d'expression, aurait été criminel.

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Culpabilité, responsabilité et présomption d’innocence

7 Septembre 2020, 22:50pm

Publié par Persone

Culpabilité, responsabilité et présomption d’innocence

Quest/ions troubles et solut/ions lourdes en huis clos :

« Un des grands thèmes de demain sera l’accès à l’eau potable ainsi que son prix. » Dit-on pour réveiller les vaches bien grasses en douceur. En Afrique, pour citer un exemple, c’est déjà demain depuis longtemps. Depuis que nos éleveurs, bien engraissés eux aussi, y ont généreusement creusé des puits. Mais cela n’est rien en comparaison du crime innommable qui se cache depuis notre vénéré siècle des Lumières, derrière le problème de l’eau dure et des eaux usées. En premier lieu, l’accès à l’eau est un droit inaliénable à toute créature vivante. L’eau n’appartient à personne et le comportement de l’Homme est une insulte à l’intelligence animale. Lorsque les peuples ont accepté la notion d’eau monnayable, ils ont inconsciemment consenti à l’avilissement total de leur nature et au crime le plus crapuleux qu’on puisse imaginer envers toute forme de vie.

Le premier réflexe devant une telle charge serait de dire : puisque nous polluons l’eau en vivant confortablement, il est normal que nous la traitions et que les frais soient répartis entre tous. Or cette affirmation n’est pertinente que s’il est avéré que les peuples étaient avertis depuis les prémisses de l’ère industrielle que leur mode de vie allait empoisonner nos quatre éléments en moins de deux siècles. Sans quoi nous avons affaire à un abus de pouvoir et d’autorité caractérisé par le fait de contraindre des tiers à souscrire à certains droits et à commettre des actes dont ils ne sont pas en mesure d’appréhender les conséquences. En matière de justice, cela n’est pas sans nous rappeler la caractérisation d’un viol. Dans notre cas, le viol de l’intégrité ou l’instrumentalisation de l’innocence ne nuit pas qu’aux victimes, mais à l’ensemble du vivant. Autrement dit, nous sommes au-delà du simple crime contre l’humanité. Pourquoi une telle affaire n’est jamais mentionnée ? Parce que l’Homme est toujours un con vaincu qui s’imagine qu’il fait les lois.  

Ne parlons pas ici de la causalité ou de ces lois sur lesquelles reposent l’équilibre naturel, et restons concentrés sur la justice humaine, cette justice globalisante que l’on doit à la gloire de la Rome antique, bien avant que l’empire ne contre-attaque.

Le citoyen a des droits, mais avant tout il a des devoirs dont le premier est l’allégeance au paradigme défini et consenti par tous.

Autrement dit…

Ma grand-mère était en mesure de comprendre que le confort social dont elle jouissait, malgré le sang des révolutionnaires, n’aurait jamais vu le jour sans la colonisation et le pillage de cette Afrique dont quelques spécimens étaient exposés au zoo de Vincennes. Mais irrévocablement, comme tous, elle devait accomplir son devoir et nourrir sa famille.  

Mon père savait que la satisfaction du sexe, de la drogue et du rock’n roll cachait une société de consommation plus déchaînée que jamais. A cette époque, les premières catastrophes sanitaires et écologiques n’étaient plus un secret d’état ! Mais tout alcoolique et père indigne qu’il était, lui aussi devait des comptes à la société.

Un allemand quelconque, sans appétence particulière pour le mal, la violence ou l’ethnocentrisme, savait ce qu’il faisait lorsqu’il dénonçait un voisin juif… Vous en conviendrez, lui aussi faisait son devoir.

Et au début du XXème siècle, avant la première grande guerre, avant la « fièvre espagnole » qui nous fit prendre conscience de la folie de nos techniques agroalimentaires intensives, à cette époque où l’eau n’était pas encore empoisonnée donc, non seulement le petit peuple vivait dans la sérendipité paradigmatique et l’ignorance la plus totale en matière d’écologie, mais de surcroit, il ne s’agissait pas de se plaindre ou de s’écarter un tant soit peu de l’ordre.

Autrement dit, ceux qui décontaminent l’eau moyennant facture sont les mêmes qui nous ont incité à déféquer dedans. Le Moyen-âge, le progrès en plus.

La meilleure façon de prendre le contrôle d’un domaine, c’est de le détruire de l’intérieur par l’infiltration d’un quelconque agent pathogène entraînant la dégénérescence. Cela vaut pour une forteresse, un individu, une nation, un empire.

Complot ? Que nenni, bien que l’hydrolyse, la pyrolyse, l’électrolyse, ou la simple décapitation des désignés coupables nous arrangent bien. Les dominants d’un jour, sont les dominés de la veille. Le fruit d’un univers défini comme fermé par la religion ou la raison, ne peut être qu’un monde cannibale.

Le langage est le propre de l’homme disait-on hier… Apparemment, le règne de ce dernier, si imparfait et faible soit-il, touche à sa fin pour laisser place à celui d’une créature améliorée par une intelligence artificielle, une demi-vie sur un terrain vague, qui regardera bientôt la machine comme un chien regarde son maître en posant sa crotte, en attendant la prochaine stimulation électronique.

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