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Le blog de Persone

L'échiquier du traqueur et du traqué

31 Août 2019, 22:56pm

Publié par Persone

L'échiquier du traqueur et du traqué
L'échiquier du traqueur et du traqué
L'échiquier du traqueur et du traqué
L'échiquier du traqueur et du traqué
L'échiquier du traqueur et du traqué

Les mouvements volontaires du traqué c'est la diminution des probabilités que le traqueur le trouve dans une case par déduction, sauf erreur de sa part. On pourrait dire aussi que c'est l'augmentation des probabilités d'"être ou ne pas être" dans toutes les cases dont une en particulier! Admettons que le traqueur soit un limier hors du commun et pensons simplement aux multiples raisons qui détermineront le choix de notre direction après une halte! Sans traces laissées depuis le campement découvert, le traqueur repart à 0. La partie devient psychologique, semblable a une partie d'échecs. Si elle dure traqué et traqueur peuvent ne plus faire qu'un, mais nul ne pourra déterminer qui trouvera qui avant l'autre ni l'issue de la rencontre! Cette mécanique quantique concernant la nature, la position et la vitesse de particules complexes, est liée à l'intrication et au libre arbitre relatif dans un système déterminé.

Imaginons maintenant que le traqueur soit l'Orgueil des Nations ! Pour exemple: Sauron dans le seigneur des anneaux. Il n'a pas de corps, mais une personnalité définie comme morale par nous-mêmes! Il protège aveuglement chacune des nations qui le constituent dans sa diversité et globalement il doit protéger un mode de vie contradictoire à la vie, un mode de vie que nous avons choisi! L'amour propre et nos illusions matérialistes sont là pour embellir le tableau, mais c'est un fait, l'orgueil doit répondre à nos paradoxes par la régulation: il détruira tout s'il le faut! Reflet de nous-mêmes, il/elle est meurtri/e et désarmé/e comme un enfant, mais surarmé/e par notre folie des grandeurs et victime ici de sa nature logique et intemporelle: il/elle a une obligation de résultat car il/elle n'est pas le néant! L’Orgueil en revanche sait être un parfait pourvoyeur de mort! Aujourd'hui l'orgueil s'incarne comme un cancer qui s’apprête à achever des cellules dégénérescentes! Comme chez les rats, la guerre est encore ce qui évitera le mieux une lente et insupportable agonie! Autrement dit, nous avons incarné notre propre Némésis. Aujourd'hui elle nous traque et nous rattrape toujours, nous qui fuyons la guerre et la maladie tout en nous y conditionnant! Elle attend, à chaque instant, que l'on agisse de façon prévisible ou que l'on stagne en se terrant dans un clapier quelconque! Elle appelle son anneau unique pour qu'apocalypse ou révélation se fasse enfin! Les Hommes revendiquent tous un anneau de pouvoir qu'ils ont pourtant perdu et qu'ils n'ont jamais contrôlé... Ils agissent en permanence ou se cachent, il peut donc les trouver et dans les ténèbres les lier! Heureusement personne ne sait plus ce qu'est l'anneau et seules de petites choses insignifiantes le portent aujourd'hui! De petites choses innocentes et donc immunisées contre tout pouvoir obscur! Quant au pouvoir qu'imaginent posséder nos élites, pouvoir soi-disant d'action et de mouvement, il n'est autre que celui de rats terrés dans des hémicycles obscurs et plus repérables qu'un singe qui aurait construit un palais et trouvé une Kalachnikov! Le salut ne viendra jamais par les chemins hypocrites sur lesquelles nous l'attendons en nous conditionnant inconsciemment à la guerre!

Espérons que le porteur soit ce petit nous qui n'a plus rien à lui et qu'il puisse détruire l'anneau en révélant enfin sa véritable nature! Le sortilège qui annule tous les sortilèges dévoile peu à peu la falsification de nos langages... Une fois formulé intégralement, l'hermétisme sera brisé! A chaque instant, les membres de la communauté de l'anneau sont en mouvement! Discrets ne serait-ce que parce que tout le monde se fout d'eux et de leur quête! Les orques sont idiots! La communauté des 9... Ne les trahissons pas! SOMME 2... SOMMES 3... NOUS SOMMES 9...

Arithmantiquement vôtre !

Personne

La communauté des 9 est un vieux symbole alchimique qui demande à l'initié (je ne parle pas des francs macs ou autres associations de philanthropes noyés dans les délits d’initiés) de comprendre le mécanisme arithmétique des 9 premiers chiffres, afin de savoir pourquoi ici le 0 et l'unité reviennent sans que l'homme n'ait quoi que ce soit à voir avec ce principe issu des propriétés des nombres (notamment le jeu des pairs, des impairs et des indivisibles: les chiffres et nombres premiers)!

10 dieux dans la cosmogonie principale des anciennes civilisations, 10 archanges principaux (et 2 mystérieux) dans la bible, un principe de 3 et 7 accords fondamentaux compréhensibles, visibles et audibles dans la vie de tous les jours (...)

9 membres pour la communauté de l'anneau et 9 traqueurs que sont les anciens rois déchus dont les ombres sont au service de l'Orgueil des nations... !

Qui trouvera qui?

De cette pièce d'échecs métaphysique dépendent nombre de choses concernant notre avenir proche...

La philologie ne se résume pas aux romans codés que leurs pratiquants ont pondu, faute de mieux! Elle est simplement un travail épistémologique et ontologique sur les sciences, l'art, la politique (courants idéologiques et philosophiques) et la théologie! Nous avons attendu bien longtemps avant de développer cette discipline! Trop longtemps!!! La déconstruction des langages est en marche, une marche malheureusement balbutiante et peu médiatisée parce que dérangeante! Mes homologues restent silencieux pour des raisons déterminées, mais absurdes, que chacun pourra comprendre dans l'analyse de l'histoire de l'hermétisme!

Hermétisme dont je me fous comme un chien de sa première laisse!!! Que mon maître me regarde pisser comme un con ou qu'il me construise des chiottes dans une cage à lapins, JE M EN FOUS!!!

Bonne rentrée à tous...

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Notre Dame des mouches

31 Août 2019, 20:34pm

Publié par Persone

Notre Dame des mouches
Notre Dame des mouches
Notre Dame des mouches
Notre Dame des mouches

L’humanité est telle Notre Dame des mouches, un milieu qui ne se (re)connaît pas lui-même, une colonie en perdition qui se dévore toute seule en l’absence des vérités les plus simples qu’elle dénie. Un enfant perdu sur une île encore inconnue. Sur ces terres conquises par la force et acquises dans la souffrance réciproque, l’état adulte, lorsqu’il s’extirpe de la masse et de la gravité des entreprises, est bien vite banni, renié ou sacrifié dans l’indifférence sur la place publique.

L’enfant roi et ses sujets, l’enfant voleur et ses pirates ne faisant qu’un, châtiant d’une même voie celle du PATRI/ARCHE en soi qui pourrait rétablir une ALLIANCE légitime sur la TERRE NOURRICIÈRE qui se désole. Cette nation qui se prostitue d’elle-même porte donc le poison en son sein. Le lait trompe les os, l’eau est lourde, le VIN/AIGRE et les forêts sont dévastés pour nourrir le sang et la chair des bêtes que l’on dévore tels des ogres en puissance.  

La tour sombre, Babel, n’est qu’un édifice de pacotille assemblé par des illusions.

Ici le pouvoir se nourrit de mensonges, d’intérêts médiocres et de vaines compensations produites par un empirisme absurde.

Ici les clés du royaume sont des armes créées inconsciemment par des nombres réels et imaginaires à la fois.

Ici le trousseau est tenu par une main invisible et Toute Puissante dont la détermination est un réseau dont tous les véhicules exécutent un aller simple vers le néant.

Un royaume de fous sans roi dont les intendants représentatifs sont chargés de justifier l’irresponsabilité de tous !

Dieu est déterminé, les lois sont déterminées, les loups sont déterminés, les agneaux sont déterminés… L’enfant doit être ce qu’il n’est pas et ne pas être ce qu’il est. À mort le libre arbitre, à mort ! Le 0 est nul, laissons-le à sa place… À mort !

Tout est déterminé, absolument.

Au royaume des illusions, les borgnes et les menteurs sont rois et gouvernent les aveugles… Ici, la vérité n’a pas droit de cité. Alors pour combler le vide laissé par l’incertitude croissante, chacun récite ces mots rassurants: "la vérité, à chacun la sienne".

Notre Dame des Mouches.

Notre Dame des mouches
Notre Dame des mouches
Notre Dame des mouches

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Déconstruire et réparer... Commentaire sur la complémentarité guérisseuse de la spinozite et de la nietzschéoze.

30 Août 2019, 22:08pm

Publié par Persone

Déconstruire et réparer... Commentaire sur la complémentarité guérisseuse de la spinozite et de la nietzschéoze.
Déconstruire et réparer... Commentaire sur la complémentarité guérisseuse de la spinozite et de la nietzschéoze.

La grande politique.

J’apporte la guerre. Pas entre les peuples : je ne trouve pas de mots pour exprimer le mépris que m’inspire l’abominable politique d’intérêts des dynasties européennes, qui, de l’exaspération des égoïsmes et des vanités antagonistes des peuples, fait un principe, et presque un devoir. Pas entre les classes. Car nous n’avons pas de classes supérieures, et, par conséquent, <pas> d’inférieures : ceux qui, dans la société d’aujourd’hui, tiennent le dessus, sont physiologiquement condamnés, et en outre — ce qui le prouve — si appauvris dans leurs instincts, devenus si incertains, qu’ils professent sans scrupule le principe opposé d’une espèce supérieure d’h<omme>

J’apporte la guerre, une guerre coupant droit au milieu de tous les absurdes hasards que sont peuple, classe, race, métier, éducation, culture : une guerre comme entre montée et déclin, entre vouloir-vivre et désir de se venger de la vie, entre sincérité et sournoise dissimulation... Si toutes les « classes supérieures » prennent parti pour le mensonge, elles ne l’ont pas librement choisi — elles ne peuvent faire autrement : on n’est pas libre de tenir à distance les mauvais instincts. — Il n’y a pas de cas qui montre mieux à quel point la notion de « libre arbitre » a peu de sens : on dit « oui » à ce qu’on est, on dit « non » à ce qu’on n’est pas... Le nombre parle en faveur des « chrétiens » : la trivialité du nombre... Après avoir traité pendant deux millénaires l’Humanité à coups d’absurdités physiologiques, il faut bien que la dégénérescence et la confusion des instincts aient pris le dessus. N’est-elle pas à faire frémir, l’idée que ce n’est que depuis 20 ans à peu près que sont traitées avec rigueur, avec sérieux, avec sincérité, les questions les plus immédiatement importantes : celles de l’alimentation, de l’habillement, de la cuisine, de la santé, de la procréation

Premier principe : la grande politique veut que la physiologie soit la reine de toutes les autres questions : elle veut créer un pouvoir assez fort pour élever l’Humanité, comme un tout supérieur, avec une dureté sans ménagement, contre tout ce qu’il y a de dégénéré et de parasitique dans la vie, — contre ce qui pervertit, contamine, dénigre, ruine... et voit dans l’anéantissement de la vie l’emblème d’une espèce supérieure d’âme.

Deuxième principe : Guerre à mort contre le vice : est vicieuse toute espèce de contre-nature. Le prêtre chrétien est l’espèce d’homme la plus vicieuse : car il enseigne la contre-nature.

Deuxième principe : créer un parti de la vie, assez fort pour la grande politique : la grande politique fait de la physiologie la reine de toutes les autres questions, — elle veut élever l’Hu<ma>nité comme un tout, elle mesure la place des races, des peuples, des individus, d’après leur [—], d’avenir, d’après la garantie de vie que comporte leur avenir, — elle met impitoyablement fin à tout ce qui est dégénéré et parasitaire.

Troisième principe. Le reste en découle.

(Proclamation contre les prussiens, fragment posthume Décembre 1888 – début janvier 1889, 25 [1])

Texte mis en ligne sur facebook par "Itinérance philosophique" sur le groupe de discussion " Nietzsche. La caverne de Zarathoustra". Note: mes propos sont personnels et n'impliquent en rien la pensée du groupe.

Commentaire :

On se rapproche de "la mauvaise réputation" de Nietzsche, au maximum... Mais en toute honnêteté il ne fait que prophétiser le bel avenir du mal! Il avait plus d'amour déchiré dans le cœur qu'on ne l'imagine et sa guerre n'aurait jamais eu lieu sur le terrain des vaches, il le savait bien. Si ces paroles semblent choquantes, il suffit de contempler le monde d'aujourd'hui pour comprendre que face aux hordes de positivistes, d'opportunistes et de carriéristes dont la cruelle stupidité s'ignore, ces mots sont en réalité d'innocents, inoffensifs et nécessaires cris d'alarme! Après, les interprétations fascistes que certains en ont déduit ne font que prouver toute la raison du philosophe... sur toute l’infamie qui se larve derrière la « bienpensance »!

Voilà qui me fait penser à un discours, moins choquant pour les animaux de ferme, mais très parallèle:

Un bémol simplement concernant le texte : Nietzsche, comme Spinoza en son temps (l'un la joie de la sérendipité contextuelle, l'autre la tristesse prophétique de la zemblanité légitime) manquait de certaines avancées en maths et en physique (quantique) pour comprendre toute la subtilité de la notion de choix et de libre arbitre! Comprendre le mécanisme de roue libre et de transmission, ainsi que le paradoxe de Zénon aurait été une bonne, mais insuffisante base de réflexion…  "Libre arbitre" qui n'est en rien "liberté" comme le décrivaient les anglais avec la notion de "Free will" mais "responsabilité de nos actes" dans un monde déterminé!!! A l'époque, seuls les linguistes français avaient opéré cette différence sémantique entre les termes! Un des remèdes à la "spinozite aigüe" et à la "nietzschéose en plaques" est ici…

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Déconstruire et réparer... (commentaire sur la guerre des "ismes")

30 Août 2019, 16:39pm

Publié par Persone

Déconstruire et réparer... (commentaire sur la guerre des &quot;ismes&quot;)
Déconstruire et réparer... (commentaire sur la guerre des &quot;ismes&quot;)
Déconstruire et réparer... (commentaire sur la guerre des &quot;ismes&quot;)

Texte métaphysique proposé :

L’humanitarisme philosophique sous-estime l’âme immortelle par le fait même qu’il surestime l’animal humain; il oblige quelque peu à noircir les saints pour mieux pouvoir blanchir les criminels, car l’un ne semble pas pouvoir aller sans l’autre. Il en résulte l’oppression des contemplatifs dès leur tendre enfance : au nom de l’égalitarisme humanitaire, des vocations sont broyées, des génies
dilapidés par l’école en particulier et par la mondanité officielle en général ; tout élément spirituel est banni de la vie professionnelle et publique, ce qui revient à enlever à la vie une bonne partie de son contenu et à condamner la religion à la mort lente.

F.Schuon Castes et races.

Réaction laïcarde commune:

L'âme immortelle, ça existe ça ? Si vous en connaissez une, pourriez-vous me communiquer son 06 ?

Réaction classique des internautes du meilleur des mondes:

Ahahah, uhuhu! MDR...

Médiation:

Ceux d’entre nous capables de différencier les notions d'âme, d'esprit ou de fonctionnement cérébral (...) ne sont pas nécessairement des croyants ou d'aveugles grenouilles de bénitier!

A force de se radicaliser et de fuir ses responsabilité de l'avant, la laïcité devient du "laïcardisme" et au final, une nouvel forme de sophisme quasi religieux. Vous avez remarqué, j'ai utilisé la laïcité comme sujet pour évoquer "l'âme" que l'on pourrait prêter à cette dernière... Bon ok, disons "l'esprit luminaire"   ... Pas par moquerie, mais pour montrer les différentes façons d'utiliser le signifié des mots pour tenter de se comprendre les uns les autres. La transgression était donc volontaire.  

Mais il y a plus grave dans les paradoxes du déterminisme laïcard (attention, je précise que j'étudie entre autre les religions et donc la théologie, mais ne suit aucune institution religieuse quelles qu'elles soient!!!)…

Les rationalistes matérialistes des lumières, trop contents d'avoir assouvi leur vengeance face à l'obscurantisme, ont pourtant engendré une nouvelle forme de déterminisme de la "Toute Puissance" en niant le libre arbitre!!! Pas mieux que la religion absolutiste nous déclarant comme pauvres pécheurs devant se plier au Dieu impénétrable!!!! Pour ces joyeux et célèbres révolutionnaires, nos choix ne sont que le fruit d'une causalité ABSOLUMENT déterminée et les loups idiots que nous sommes ne décident en fin de compte de rien!!! Libre arbitre n'est pourtant pas liberté, mais "responsabilité de nos actes et de nos choix dans un monde dont les lois et les constantes sont déterminées! Tout est relatif … Malheureusement, avec ce premier paradoxe et dans un monde ABSOLUMENT déterminé, pas étonnant que la démocratie et la justice n'est plus le moindre sens puisque personne en définitive n'est considéré comme responsable de ses actes! La justice est donc un simple principe de précaution social par défaut et rien ne défera le fait qu'elle reste à deux vitesses... Foutaises, opportunisme et DOUBLE PARADOXE!

Second paradoxe laïcard : nier l'âme par simple précaution anti religieuse revient à nier le rapport entre la conscience et la matière, ainsi que la logique pure et l'intelligence évolutive et recyclable de l'univers! Un mathématicien et un physicien ayant travaillé sur les rapports et les différences entre les disciplines classiques (newtonienne, euclidienne...) relativistes et quantiques confirmerait ce paradoxe plus idéologique et contextuel qu'autre chose! La conscience au sens large peut être assimilée à la logique, sans parler de capside pour former le virus ou de corps concernant l'animal et l'Homme. Bref nous évoquons ici l'âme éternelle des choses et non choses, la logique non figurable mais dont la compréhension de l'observateur peut s'approcher malgré son incomplétude. La conscience n'est que le RATIO! Une chose ne peut avoir conscience d'elle-même, ni de son unité relative, sans son double (dualité, relativité et plus si affinité)... Métaphysique? Oui, mais dans le sens rationnel du terme: philosophie par la géométrie, l'arithmétique, l'algèbre et la physique.

Dans quel but ? Et pourquoi être aussi bavard pour une simple moquerie lancée par un internaute dans l’ère du temps (le temps du fatalisme égayé par le positivisme à la carte, la fièvre du militantisme ou l’opportunisme sous toutes ses formes) ?

Pour déconstruire nos langages incompris et réparer le socle commun des affres de nos altérités réciproques!!!!!!! 🌱🦋

 

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Les vagues

27 Août 2019, 16:41pm

Publié par Persone

La vérité est une chose si simple et innocente qu’un criminel pressé ne lui adresse plus la moindre attention !

Par procuration, nous sommes tous des criminels. Par obligation, nous sommes tous pressés.

Dans cette comédie Shakespearienne qu’est notre démocratie, le juge et l’avocat ne sont que les employés du syndicat du crime.

L’État et le Temple ? L’incarnation sans NOM de la somme de toutes nos petites procurations sans la moindre SIGNATURE.

J’aimerais ici pisser une fois encore sur  la tombe ou futur tombe des critiques de cinéma ! Les appréciations des spécialistes à la sortie de Tolkien m’avaient refilé la même envie irrésistible ! A sa sortie, The Wall bénéficiait encore du sillage du Titanic des seventies ! La grande désillusion n’avait pas eu lieu, le confusionnisme incubait seulement et la fosse septique n’était pas encore bouchée ! Mais quelques années de bonne conscience plus tard, le film fut considéré comme à écarter de la jeunesse devenue neurasthénique (ou l’inverse) ! On y a vu graisseusement l’apologie d’un sale type qui se fascise et qui a des excuses parce que son papa est mort à la guerre ! Et que son rat a cassé sa pipe dans sa petite liquette… Uhuhu ! Il a perdu sa maman Harry Potter ? Bref, la critique choisit l’air du temps, rien de neuf, que de la merde, mais de carnivore, de la merde stérile !

La vague ! On ne la sens jamais venir chez les shadoks ! Elle va et elle vient comme on dit…

Lorsqu’on nourrit ensemble, par suffrage ou corruption,  une démagogie criminelle en la nommant démocratie, on se dirige en rangs d’oignon vers les épouvantails du totalitarisme sous toutes  ses  formes. On ne peut fuir la guerre tout en s’y préparant disait Einstein…

Les  critiques devraient rendre ses titres de noblesse à Alan Parker ou au moins à The Wall et au génie des Floyds durant un temps…  Jusqu’au final cut. Pour ne pas faire la même erreur que tous ceux qui ont fustigé Hannah Arendt lorsqu’elle démystifiait le masque du dualisme ou du manichéisme avec lesquels on couvrait la bête infernale au lieu de la voir. Voir est un terme  que nous connaissons mal !

Nous avons tous tant souffert que les moqueurs et les vipères à nos tables n’imaginent pas les conséquences de leurs persiflages, pas plus que la vacuité de leurs actes nécessairement vaniteux.

Vitam  impendere vero n’est pas serment d’hypocrite !     

Chaque barrière à l'Amour mène à la souffrance! Même deux amoureux et surtout dans les premiers temps des passions finissent par ressentir une compression si de quelconques barrières autres que la pudeur, le respect de l'autre ou la beauté de l'effleurement (les premiers pas de danse) les poussent à reculer vainement la rencontre mutuellement consentie! Et s'ils sont séparés avant d'avoir pu au moins se déclarer cet Amour/amour, la souffrance devient mentale, mais bien plus significative encore! Cela dit en matière de barrière, nous parlons aussi de manque d'Amour/amours envers soi, lorsqu'on néglige notre corps d'une quelconque façon par réaction aux blessures de notre expérience (toute forme de béquille et d'excès continuels)... De manque d'Amour/amours envers la vie lorsqu'on se permet de bouffer de la viande régulièrement et de pratiquer la culture intensive en ayant connaissance de la cruauté et des conséquences que cela représente dans un collectif tel que le nôtre... De manque d'Amour/amours envers l'autre lorsque le mariage ou la vie commune rime avec possession "vos biens communs, à vous qui vous appartenez mutuellement" (un héritage morbide que même les concubins les plus laïcards reproduisent inconsciemment)... De manque d'Amour/amours envers les autres (l’inconnu et l’extension infini de la fraternité de la vie) lorsqu'on se persuade d'avoir gagné en « fraternité © » tout en profitant du droit constitutionnel de s'exploiter les uns les autres en hommes libres... De corruption et de dégénérescence de l'amour propre (un miroir fixe et froid, moins noble qu’il ne s’imagine), lorsque l'on se laisse aller et que l'on régresse autour de notre nombril ou au contraire lorsqu'on renie nos valeurs les plus innocentes et systémiques pour le regard de l'autre, des autres, de l'orgueil des nations que l'on incarne ensemble... De manque d'Amour/amours globalement lorsque l'on fait quoi que ce soit d'agressif envers soi, l'autre, les autres, la vie...

Bref tout cela mène à toutes les formes de souffrance physique ou mentale.

Le maître bushido enveloppe la lame de son adversaire avec son amour et apprend à le connaître à chaque coup, à chaque silence. C'est encore une danse! Tout comme l'aïkido. La boxe chinoise et les arts Shaolin sont plus "obscurs"...

Après son plus beau combat, le maître est censé atteindre la plénitude et aucune violence ne pourra plus jamais venir à sa porte.

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Victimes des autres et bourreaux de nous-mêmes...

24 Août 2019, 20:40pm

Publié par Persone

Victimes des autres et bourreaux de nous-mêmes...

Bonjour à tous, je vous soumets ici un texte  mis en ligne par un certain "Jesse James" et une petite analyse:

"À ce stade, toute la planète est enfermée, figurativement, dans une pièce qui représente l'équivalent socioculturel d'Hannibal Lecter. Quelqu'un de raffiné et de grand goût, imprégné d'une grâce et d'un charme indélébiles, qui distrait ses victimes par l'éclat de son intelligence tout en affinant sa lame. Il peut donc dîner, solitaire, en mangeant leur foie, festin invariablement éclairé aux chandelles et accompagné de grande musique et de bon vin. Un rituel répété sans cesse, toujours caché, toujours nié, afin de pouvoir le perpétuer. La pathologie de Lecter est si parfaite que du plus profond du mépris qu'il a pour les inférieurs dont il se nourrit, il s'avance comme leur sage et leur thérapeute, incomparablement doué d'une capacité à expliquer leurs sentiments les plus intimes, professant être leur sauveur. Son succès a besoin d'être compris et exalté par ceux quil déguste. En bref, tant que Lecter est capable de conserver son masque de gentillesse omnipotente, il est impossible de l'arrêter. L'esprit d'Hannibal Lecter est donc au cœur d'une "civilisation" européenne expansionniste qui a englouti la planète."

Churchill Ward LeRoy, A Little Matter of Genocide: Holocaust & Denial in the Americas 1492

 

Analyse mordante:

Nul n'échappe au traqueur invisible... Ni le chef flanqué de son ingénieur et de son mystique, ni le commerçant, ni le soldat. Autrement dit, ni maîtres ni esclaves, tous deux illégitimes! Tous deux dans le surmoi qui n'est pas ce qu'il est et est ce qu'il n'est pas, pour reprendre la petite énigme d'un Sartre que je n’apprécie pourtant pas trop... bien que je ne l'ai peut-être pas "goûté" suffisamment 🤣 Pour maîtriser le cauchemar sans pour autant le fuir, je conseille plutôt Camus. Ou mieux : nous-mêmes en somme et en individuel, en route vers la déconstruction de tous nos langages. Encore une histoire de bouche et de digestion de l'information!!!

Réaction à froid, légitime:

"mépris qu'il a pour les inférieurs", nul être réellement supérieur ne connaît le mépris.

Réaction à chaud:

y a-t-il un seul homme supérieur sur terre? je ne crois pas .. un Dieu peut-être... Et encore...

Synthèse gourmande :

Et encore! Dites-vous raisonnablement! Un être supérieur divin ramène au paradoxe idiot de la toute puissance! Au détriment de cette fabuleuse notion qu'est l'immanence. Pour en revenir à Hannibal et reprendre les mots de la réaction à froid, je pense qu'il ne méprise rien autant que lui-même et semble pour cette raison avoir choisi la voie du traqueur en assumant sa différence par le crime parfait qui montre tout le jeu pervers du gendarme et du voleur. Le gendarme travaillant lui-même pour un roi voleur et violeur, comme un con qui s'ignore.

Hannibal comme de nombreux serial killers est un stigmate de notre société! Mais il s'en est émancipé et s'est hissé au sommet de la chaine... "alimentaire" pour faire de l'humour. Ainsi, il démontre toute l'hypocrisie du "tous égaux" et pourtant prédateurs COMMUNS les uns des autres, tous soumis à l'Ego et à l'Orgueil des Nations qui hiérarchise le crime sous notre nez en pleine utopie démocratique!!! Nous mériterons d'être égaux en droit lorsque nous accepterons nos différences. Nous (re)deviendrons des humains lorsque nous accepterons les animaux caractérisés que nous sommes! Nous sommes loin du compte! ... Déconstruire et réparer! 🌱🍄🌱🍄🌱🍄

Et petite réflexion coupe faim:

Pour reprendre la réaction à froid légitime : "mépris qu'il a pour les inférieurs", nul être réellement supérieur ne connait le mépris. "..., je pense qu'il convient ici de différencier pitié de compassion!

 

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Petite conjuration des imbéciles qui s'ignorent...

23 Août 2019, 14:50pm

Publié par Persone

Petite conjuration des imbéciles qui s'ignorent...
Petite conjuration des imbéciles qui s'ignorent...

Le soleil mord et la forêt brûle… Des photos hors contexte circulent, les alarmistes s’enflamment, les « positiveurs » en profitent (…) et les jeux politiques ou l’éventuelle radicalisation des lobbies écologistes pourraient être à l’origine des incendies ravageant un peu plus encore la malheureuse forêt amazonienne. Ah les morbides farceurs que nous sommes tous !

La sensualité du Brésil ! Toute une culture et un paradis pour les selfies ! Avec une touche de silicone ça vous redresse le yang ! Les Antilles françaises n’attirent plus le touriste comme d’antan, nous devrions songer à retravailler le volume fessier de nos clichés touristiques…  Femme, femme, femme, fait-nous youplaboum ! Et nous oublierons notre désastre…

Certains pullulent comme des lapins, d’autres consument en vénérant la pilule ! Et la nature pourvoit dit-on…

Un des derniers poumons de la terre brûle devant nous tandis que chacun profite de ses congés payés, parfois dans des pays où les gens crèvent de faim. Septembre arrive et chacun va retourner bosser et retrouver sa petite place parmi les collègues, ses petites pauses « corporates » à la cafète, ses discussions d’ascenseur, comme si de rien n’était… 80% des eaux usées par les braves travailleurs que nous sommes et par les usines qui les approvisionnent en compensations matérielles, sont rejetées dans nos rivières… Vous savez, cette substance que l’on appelle l’eau, ce liquide devenu lourd et dégueulasse dans lequel les braves gens regardent bêtement leurs enfants barboter pendant le mois de vacance. H2O quoi et plus sans la moindre affinité… Honte à nous tous, moutons, vaches, poulets, porcs, chiens de garde, loups, hyènes, vautours ou pire ceux qui se prennent pour le fermier ! Viles et stupides créatures suicidaires qui dansent tandis que le navire vogue vers sa perte en détruisant tout sur son passage.

Certains appellent au boycott intelligent, d’autres essaient de trouver une voie crédible et des revendications raisonnables pour les poussins aux gilets jaunes, on parle aussi de réapprendre à survivre en pleine nature, de retour salutaire à l’autonomie de l’individu… Certains encore ont retrouvé les clés de la boîte de pandore et celles de la tour sombre dans laquelle nos langues et langages ont été falsifiés. Autrement dit, ces derniers rétablissent les vérités les plus fondamentales et unissent pertinemment nos connaissances totalement dissociées… QUI les médiatise ? Et pire encore, parmi le commun des mortels, amis, voisins, collègues etc, qui les écoute, qui les aide, qui les soutient, qui les suit, les précède ou les motive… ???

Alors bonnes vacances ? Chacun en a eu pour son pognon ? Prêts pour une nouvelle année, prêts à mettre le paquet ?

Un pour tous et tous pourris disait Coluche…

Par respect pour vos enfants, ne lui donnez plus raison ! Dire non et se mettre en danger, face au chantage du patron et aux charmes de l’assistanat, face à la banque, face à notre besoin de reconnaissance merdique, face aux grands, face aux cons… vaudra toujours mieux que de ramper comme chacun le fait ! J’ai bien dit ramper, c’est le terme adéquat !  

Savoir dire non et mettre en échec le chef (flanqué de son ingénieur et de son mystique), le soldat et le commerçant, le tout en rien et sans échec… Le problème des bêtes serviles n’est pas de savoir dire non en définitive, mais d’être en mesure de déconstruire et de proposer mieux.

L’esclavagisme non dissimulé nous a appris à ramper, certes ! Mais soyons honnêtes, cet Etat de fait « larvesque » demeurait moins consumériste que sa version positive : l’esclavagisme socio-libéral… La traite des lâches et des imbéciles sous le contrôle des opportunistes, dans le meilleur des mondes.

Chacun fait ce qu’il peut disent les chantres de la bonne conscience hygiénique ! Qu’ils aillent professer en enfer !  

Bonne rentrée.

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Déconstruction du langage et des complexes du déterminisme :

19 Août 2019, 17:49pm

Publié par Persone

Déconstruction du langage et des complexes du déterminisme :
Déconstruction du langage et des complexes du déterminisme :

A la suite d’une rencontre tout à fait fortuite avec un membre de la fraternité maçonnique du Grand Orient, j’ai été invité à donner une conférence en loge. Je tenais à joindre au présent ouvrage le support rédigé en vue de ce discours, car il renseignera au mieux sur ma démarche si ce n’est sur une bibliographie qui finalement se résume à des vérifications que chaque lecteur peut s’enrichir à puiser lui-même dans toutes les encyclopédies disponibles de nos jours. Wikipédia, Larousse et le Littré pour ma part.

 

Bonjour à tous et toutes,

Pour me présenter, j’aimerais tout d’abord définir les sentiments qui se tiennent face à vous : la timidité ! Le creux dans le ventre, la peur du bafouillage et surtout le fardeau d’un objet si dense et instable, que les mains de son porteur lui semblent plus frêles et maladroites que jamais.

Pourquoi cette introduction ? Parce qu’elle exprime parfaitement un CV et un cursus tout aussi difficile à assumer sur la place publique. Je n’ai pas le statut de chercheur, pas plus que celui d’écrivain, ni même celui de blogueur professionnel ! Néanmoins, je m’emploie à la recherche et à l’écriture depuis plus de 20 ans, quotidiennement, sans encadrement et conformément à un protocole visant à protéger mon ouvrage de toutes les influences subtiles qui motivent la partialité humaine.  Je cite principalement les jeux d’équipe concurrentiels à l’échelle communautaire, nationale ou globale, le devoir alimentaire, le carriérisme, l’obligation de résultats productifs, la gravitation affective et la contrepartie de la notoriété, si petite soit-elle !

On accuse fréquemment l’Orgueil, au sens large, de tous les maux du monde, non sans raison et assurément par sagesse, ne serait-ce que pour cesser le vain et perpétuel calvaire des boucs émissaires ! Mais nous oublions tout aussi souvent ce petit diable qu’est l’amour propre et la place de ministre que l’entreprise humaine lui a confié par défaut pour ériger toutes les Babel du monde !

Un pari risqué donc (!), qui me ramène à mon aveu premier concernant ma fragilité face à vous !

Je me permets ici un résumé poétique de mon cursus :

Après avoir volé avec Peter Pan, comme tout le monde pensais-je à tort, après avoir bénéficié d’une formation scientifique ne m’ayant pas écarté des secrets de la poudre de fée mais au contraire montré comment la comprendre et la mériter, j’ai décidé de ne pas brûler ces mystérieuses ailes et de retourner dans la grotte. La caverne que nous connaissons tous depuis l’allégorie platonique ! Pas pour m’y cacher, ni pour y creuser mon propre compartiment, mais pour m’y enfoncer, en quête des moindres recoins encore inexplorés, si sombres et étroits fussent-ils. Nombre de ces passages peu recommandés portent les traces de téméraires explorateurs et aboutissent à des pièces extraordinaires, tous les sujets ont déjà été traités dit-on ! Pourtant les souvenirs laissés par les explorateurs et la voie des morts elle-même (si je puis me permettre) ne trompent pas : il est ici des choses qui n’ont pu être dites, la voie est encore close et les souvenirs qui la hantent n’épargneront pas l’imprudent qui prétend la traverser ! Ici, celui qui entre avec armes et bouclier, vêtu d’une armure ou muni d’une amulette se retrouve comme un enfant soldat hanté et désarmé chaque nuit par ses  pires cauchemars ! Ici, la fronde de David est de trop et la pierre qui aura raison de la chimère n’est pas celle que l’on croit. Nus nous sommes entrés, nus nous ressortirons.

C’est donc nu, à poil, que je m’apprête à résumer ici les premiers résultats d’une quête qui a usé de nombreuses armures, armes et outils.

Une introduction qui a le mérite d’être sincère, mais qui me permet surtout de rebondir sur mon sujet : qu’est-ce que la grotte ? Où est-elle ? Et qu’est-ce qui la relie à l’observateur ? Est-elle la grotte physique qui abrite les Hommes entre l’antre mystérieuse de la matière et le cosmos inconnu ? Est-elle la psyché de l’observateur qui vit son expérience dans un corps physique capable de se questionner sur la grotte métaphysique de son propre état, entre l’infiniment petit (ce qui le constitue mais agit aussi sur le tout) et l’infiniment grand (ce qui l’entoure mais semble agir aussi sur lui et en lui) ?

Et si c’était les deux à la fois ?

Les terres du milieu ! Physiques et métaphysiques ! Temporelles et éternelles !

Sur le versant physique, les choses et les êtres que l’observateur regarde au pied de sa grotte et la causalité qu’il subit. Du côté métaphysique, le théâtre où se joue les décisions de l’observateur qui agissent en retour sur le monde physique.   

Que fait un physicien lorsqu’il réfléchit au problème posé par l’unification  des trois ordres de compréhension de la notion de physique (la classique, la relativiste et la quantique) ? Il évoque une théorie d’unification sans laquelle rien ne serait possible, sans laquelle la vie n’existerait pas (incohérence entre le micro et le macro), tout en observant que les résultats ne confirment pas cette théorie : la mécanique quantique échappe toujours aux règles de la physique classique et relativiste, quant à elle déjà unifiées. Or, un outil immanent par excellence, souvent transcendant pour l’Homme, outil à la fois inséparable et indépendant de la physique, La MATHEMATIQUE, nous dit une chose : la théorie d’unification est juste et son contraire impossible, mais les limites de précision des moyens accessibles à l’observateur, ainsi que l’état de ce dernier et de ce qu’il observe à l’instant de l’expérience, font que l’affirmation reste indémontrable par la mesure ! Autrement dit, seule l’abstraction mathématique peut affirmer que le pont existe, mais par définition, les maths ne seront jamais un mortier palpable ; et l’édifice capable de nous faire passer le puits d’infini ne sera jamais un objet construit dans le sens où nous l’entendons.

Alors, j’aimerais que l’on s’attarde ici sur un faux détail, autrement dit un gros poisson sous un simple caillou !

Les maths nous disent aussi que les propriétés des nombres relatifs ou décimaux, ainsi que leurs valeurs absolue et réduite (somme des termes consécutifs selon Pythagore ou Euler) sont identiques (symétriques), que nous soyons dans le plus, dans le moins, dans le petit ou dans le grand. Infiniment petit donc, de 1 vers 0 et infiniment grand de 1 vers l’horizon de 0. Les nombres relatifs sont ceux précédés d’un signe (symétrie des négatifs et des positifs autour de 0) et les décimaux expriment quant à eux des valeurs tendant vers une précision inatteignable, déterminant le fait que tout chiffre ou nombre entier demeure séparé de celui qui le précède et de celui qui le suit par un puits d’infini. Les décimales (chiffres après la virgule) nous indiquent par conséquent que tout chiffre ou nombre entier n’est qu’une « unité finie » illusoire assimilable au 0 en sa qualité d’entité cohérente mais inatteignable ! Tout nombre entier pouvant être assimilé à une combinaison complexe de chiffres n’est donc pas si « entier » (plein ou vide mais fini) qu’il n’y paraît et cette combinaison complexe peut être assimilée à un ensemble cohérent de chiffres (inatteignables eux aussi) et donc à une unité (en tant qu’ensemble).

Notons ici la corrélation avec la définition d’un objet vivant ou non, constitué d’atomes et/ou de molécules ! Or si l’on ramène cet objet ou nombre mathématique à une unité, pour cette unité, l’infiniment grand… C’est le dehors, et l’infiniment petit… Le dedans.

  • Le dehors est un ensemble relatif qui semble contenir les autres, un horizon perceptible qui comprend nombres d’autres objets à la fois semblables et différents, horizon tendant vers un vide glacial dont l’observateur ne conçoit pas  les limites. Le grand, c’est ce qui est au-delà de 1, vers l’horizon inconnu du 0 originel.
  • Le dedans est un autre ensemble relatif dans lequel l’Homme, la grotte et l’objet ne font qu’un, un ensemble qui se rapproche de la densité et de la chaleur. Cet ensemble là nous semblait le contenu, jusqu’à ce que nous prouvions qu’il mène lui aussi à l’infini ! Car nous savons aujourd’hui que cette densité, la masse, n’est qu’apparente, relative à des quantas et des échanges d’énergie, laissant toute sa place au vide ! Le petit c’est ce qui est en deçà du 1, à l’intérieur de toute chose, ce qui tend vers l’horizon inverse du grand (1/x) : encore le 0 (!) que nous pouvons appeler ici le cœur de la matière et l’au-delà de l’horizon des évènements : le ring pass not comme les anglais le nomme !

Vous êtes bien d’accord avec moi, nous parlons ici d’une unité relative parce qu’elle est un ensemble cohérent parmi d’autres : vous ou moi ou nous ou encore un chiffre ou un ensemble plus complexe de chiffres : un nombre !

Autrement dit, que l’on tende vers l’infiniment petit ou l’infiniment grand (avec 1 pour centre de symétrie, le petit étant l’inverse du grand et vice versa) ou encore vers le négatif ou le positif (avec 0 comme centre de symétrie des opposés), le vide absolu ou la matière pleine demeurent inatteignables  et les valeurs absolues et réduites des objets sont symétriques et identiques. Deux infinis qui se reflètent l’un l’autre par inversement (espace-temps quantique du petit et espace-temps newtonien et relatif du grand) et par opposition (éternelle unité et dualité du 0, force du va- et-vient immuable engendré par l’impossibilité du vide ou du plein absolu).

Voilà donc, entre autres pourquoi les mathématiques nous disent que l’unification de la physique quantique, classique et relativiste est manifeste, bien qu’indémontrable par les systèmes d’équations connus à ce jour ! Les infinis forment un tout et se rejoignent en des dimensions qui bien généreusement demeurent mystérieuses.

Ces infinis faisant partie d’un même « tout » ont donc un milieu indéterminé « 0 » concernant les opposés (plus et moins ou mâle et femelle) ou un autre déterminé « 1 », concernant les inverses.

-1 est le complémentaire de 1 à la fois semblable à lui et différent, ensemble ils forment deux portes communicantes mais relativement indépendantes l’une de l’autre : le plus et le moins pour la forme archaïque, la matière et l’antimatière pour le début de quelque chose et le mâle et la femelle concernant le vivant. Pour 1 et -1,  le 0 est la fois le centre de symétrie des potentiels que sa dualité engendre (-1 et +1 à la fois semblables et différents par la loi des opposés) et la projection de leur unité relative vers l’infiniment petit ou l’infiniment grand ! Cette projection demeure un mystère physique et métaphysique d’une subtilité rayonnante du plus simple au plus complexe, du plus brut au plus subtil, du plus parfait au plus paradoxal, du plus équilibré au plus chaotique…

Il est important de rappeler ici que les chantiers ouverts en matière de physique quantique, de cosmologie ou d’astrophysique, nous confirment que la matière et la notion de masse s’efface lorsque l’on considère l’infiniment petit ou l’infiniment grand, laissant place au vide et aux quantas d’énergie fluctuante.

Retournons maintenant devant notre grotte, regardons de nouveau dedans, regardons de nouveau au dehors !

L’Homme en tant qu’observateur vit dans la dimension du milieu dans un monde de couleurs et lorsqu’il utilise sa matière grise, sa raison et ses outils, il s’aperçoit que dedans et dehors finissent par se ressembler tout en restant différents. Il constate aussi que tout son déterminisme s’efface pour laisser place à une substance inconnue, indéterminable, aussi immatérielle et abstraite que sa propre conscience !

Voilà qui nous ramène à l’incomplétude, à l’incertitude, mais aussi à la définition de l’immanence :

Qui possède son principe en soi, le principe n’étant pas limité au soi. Est immanent un être, un phénomène ou une chose dont non seulement l’activité est inséparable de ce sur quoi il agit, mais le constitue de manière interne.

Qu’est-ce que cela évoque ?

  • Toute la relativité des notions d’intérieur et d’extérieur ! 
  • Et un extraordinaire principe : Etre à la fois la partie et dans la partie dans deux états différents.

 

Autrement dit, lorsque s’affrontent l’école classique de l’évolutionnisme absolu et celle de l’intelligent design exclusif, leurs altérités réciproques noient le gros poisson que nous venons de trouver sous un caillou anodin ! La théorie selon laquelle la conscience est un propre humain postérieur à une création hasardeuse de l’Univers devient de plus en plus réfutable, mais cela ne veut pas dire que la théorie évolutionniste est fausse ! Si nous réconcilions le principe de «  métabolisme + hasards séquentiels » de la sélection génétique et celui des écarts ponctués, la théorie de l’évolution méritera même son titre d’irréfutabilité !

  • Être la partie signifie qu’une conscience ou une logique, sans début ni sans fin détient tous les programmes qui feront le monde et les constantes qui le détermineront. Cette logique peut être à la fois archaïque et infiniment complexe ! Nous la voudrions mémorielle, mais plus logiquement, elle semble dotée d’un potentiel infini, au-delà du temps et de l’espace donnant sens à la notion de mémoire. La conscience précède l’Homme, ce qui n’empêche pas que ce qui est incarné est déterminé par des lois strictes et que chaque métabolisme suive sa propre évolution en interaction avec le tout.
  • Être dans la partie signifie donc être l’observateur, un autre état de la conscience, complémentaire mais indépendant du premier, un état passant par la naissance d’un petit être amnésique qui devra découvrir le pourquoi, le où et le comment !

 

Le principe créateur est immanent, la conscience est un principe immanent, les mathématiques sont des outils immanents, l’Homme est une créature immanente…

La partie est déterminée dès qu’elle se joue, l’observateur subit les forces, mais peut s’adapter et influe lui-même sur la partie en cours et probablement sur la conscience du tout.

En partant de ce principe qui réconcilie enfin le créationnisme et l’évolutionnisme métabolique et hasardeux, les deux étant reliés et séparés par une roue libre mathématiquement explicable, nous pouvons aussi réconcilier deux notions qui se sont opposées jusqu’à aujourd’hui, pour avoir été mal interprétées : la transcendance et l’immanence.

Que nous dit la définition de la transcendance ? Existence des fins du sujet en dehors de lui-même, caractère d’une cause qui agit sur autre chose qui est différente d’elle et qui lui est supérieure. Par extension, caractère de ce qui est au-delà du perceptible et de l’intelligible. En mathématiques, les nombres algébriques sont dénombrables et les transcendants ne le sont pas.

Définit-on ici qu’un principe créateur est strictement en dehors de ce qu’il crée ? Non ! Nous disons que les finalités du sujet existent en dehors de lui-même. Voilà qui n’empêche pas le principe qui englobe ces finalités de constituer aussi le sujet, de l’intérieur ! Quant à la notion de "supérieur", elle concerne la théorie des ensembles : la conscience du tout englobe la conscience individuelle, elle est donc supérieure, mais cela n’empêche pas le plus « petit » de contenir le plus grand et de pouvoir agir sur lui.

Après des millénaires de paradigmes nourris par la transcendance d’un Dieu tout puissant ou par l’immanence réduite au déterminisme absolu qui n’a rien à envier au dogmatisme religieux, notre cerveau résiste à ce discours ! Mais force est de constater que le principe anthropique est aujourd’hui une théorie unificatrice plus pertinente que « l’intelligent design » de certains néo créationnistes,  plus pertinente que les dogmes admis par la politique des institutions religieuses, plus pertinentes que les théories gnostiques culturellement dissociées et plus pertinente que le déterminisme absolu de la philosophie matérialiste ayant engendré le consumérisme et le paradoxe de notre temps !

Et ce que cette théorie offre de plus intéressant, c’est qu’elle réconcilie toutes ces écoles en leur suggérant de dépasser scientifiquement leurs croyances et de résoudre leur complexe d’incomplétude par ce qui est abstrait : les mathématiques, la sémantique, l’art, la métaphysique, la transcendance !

Le plus surprenant dans tout cela, lorsqu’on étudie la sémantique, c’est de constater que l’humain s’est dissocié de  lui-même et des autres en diversifiant son langage originel (les mathématiques, les signes, les chiffres, les nombres, les symboles) non pour partager, mais pour imposer, violer et conquérir ! Cette épouvantable partie d’échecs que l’humain joue contre lui-même commence par la domination du mâle Alpha qui prend le vagin et distribue la viande devant le regard meurtri de l’enfant encore indéterminé ! Elle se perpétue avec la découverte d’un second anneau de pouvoir : après celui du feu, de la possession et des armes ayant corrompu la passion et les talents d’un double cœur déchiré, les héritiers, nos premiers pères et mères ont découvert celui de la  croyance unificatrice et de la compétition entre élus pour satisfaire le divin et l’appétit des parents devenus grands amateurs des fruits de la connaissance ! Un temple et un autel devant départager l’agriculteur et le berger… Le meurtre d’Abel par Caïn, deux enfants terribles que des parents débutants ont délaissé devant les intérêts d’une pomme juteuse !  La guerre des sexes, la guerre du feu (la technologie), l’empirisme et la dissociation de la fraternité humaine ! Au cœur de Babel et entre toutes les Babel du monde, à chacun son langage, à chacun ses codes, à chacun son hermétisme !

La croissance démographique est sainte, hygiénique pour le mâle dominant, la cité pullule, la notion d’économie devient inconsciemment synonyme de dépenses et les conquêtes imposées par la croissance comptent parmi les nécessités intouchables !

Autrement dit, ce paradoxe déterminé à tendance masculine est le moteur de notre empirisme depuis quelques millénaires et un problème simple à la base s’est complexifié outre mesure dans une dissociation totale de nos susceptibilités à la fois réciproques et communes ! Ces susceptibilités des êtres de matière que nous sommes ont la conscience innée et l’instinct originel comme juste milieu indéterminable et elles peuvent se définir par les termes raison et sentiments dans leur détermination. Socialement, elles caractérisent 4 ministres dont les forces raisonnables et sentimentales demeurent dans un conflit pathétique : la religion, la science, la politique et les arts. Eux aussi totalement dissociés et pourtant maladivement dépendants les uns des autres ! Rappelons-nous que les monothéistes furent persécutés par les païens, dont les héritiers tardifs, attachés au retour de la raison et de la république ont à leur tour été persécutés durant le règne des droits divins. Rappelons que dans cette guerre plurimillénaire entre science et religion,  les artistes disent tout sans ne rien dire et les politiques comptent les points pour tirer leur épingle du jeu en essayant de conserver leur tête sur leurs deux épaules ! 

Alors pour résumer et pour conclure cette réflexion, j’aimerais en dernier lieu attirer votre attention sur le fait qu’elle résout aussi un double paradoxe qui ronge notre actualité depuis le siècle des Lumière et la révolution industrielle : le fait que la philosophie matérialiste et l’hégémonie de la raison humaine nous aient sortis de l’obscurantisme en nous faisant hériter du consumérisme ! Et le fait que nos démocraties reposent sur une notion de la justice que le déterminisme matérialiste rend impossible puisqu’il impose strictement que nous n’avons que l’illusion de nos choix et que nous subissons des forces déterminées faisant de nous de parfaits irresponsables de nos actes ! Ici, le criminel et le bourreau sont conditionnés et théoriquement aussi coupables et innocents l’un que l’autre, alors que le collectif bien-pensant qui mandate le bourreau pense que le seul responsable du mal est le malfrat qu’elle a pourtant engendré ! Un paradoxe révélé récemment en France par la loi Schiappa, qui définit clairement qu’un être innocent qui ne conçoit pas la responsabilité de ses actes consentis devant un abus d’autorité, est légitimement considéré comme victime d’un viol si cet abus d’autorité le pousse à commettre l’acte. Cette loi a intelligemment et sagement été adoptée pour protéger l’enfance des abus sexuels dans un monde où le masculin prend le rôle du roi faible et est possédé par ce qu’il croît dominer. Mais en définitive elle a  une portée bien plus grande ! Par simple logique récurrente, elle définit le fait que le crime suicidaire et expansif du consumérisme a été commis par procuration et par des peuples ignorants, conditionnés et victimes de l’abus d’autorité des décideurs assermentés qui les dirigent ! Et le consumérisme n’est pas un simple crime, mais l’équivalent d’un génocide inconscient envers l’ensemble du vivant !

  • « Quand nos élites intellectuelles ont-elles réalisé qu’en transformant un esclave en travailleur social récompensé matériellement, l’humanité deviendrait inéluctablement  consumériste, contrainte de détruire toute vie pour nourrir la sienne ? »
  • « Ne se sont-ils pas aperçus que derrière l’euphorie de l’abolition des chaînes et celle du droit au confort pour tous, se dessinaient quelques glorieuses décennies dont le prix serait le désenchantement du monde, l’empoisonnement des sources et la désolation des terres ? » 
  • « Ou au contraire, le déterminisme absolu est-il devenu un opportun prétexte pour continuer à fuir en avant en niant toute responsabilité ? »

Dans cette dernière optique, nous pouvons comprendre tout le dilemme freudien et shakespearien qui pesait sur la conscience et la notoriété de nos philosophes matérialistes : rompre avec la suite logique de notre empirisme, pour un simple principe de précaution sensible et naturaliste, signifiait se retrouver dans la position d’un Moïse ou d’un Jésus ! Dois-je dire aux maîtres et aux esclaves ce qui les rapprocherait de la vérité ou ce qu’ils veulent entendre ? Aussi pour que la déconstruction et la reconstruction s’accomplissent par un accord possible et non par la force, il s’agirait que l’homme la femme et les Etats puissants qu’ils forment reviennent ensemble sur leurs pas pour remonter la piste de leurs péchés capitaux et mortels ! Or une telle descente aux enfers, doublée d’une telle ascension vers les cieux ensoleillés qui nous brûlent et la nuit qui nous ensorcelle, passeraient nécessairement par une mise en évidence de notre hypocrisie religieuse et politique plurimillénaire ! 

On comprend donc aisément qu’il fut plus facile pour nos philosophes matérialistes de suivre l’air du temps et le sens de l’avalanche de la révolution permanente, avec le déterminisme comme excuse, plutôt que de convaincre le peuple affamé et prêt à bouffer du curé d’un "Mea culpa" collectif ! Le grand dilemme de Danton et Robespierre, mais aussi celui d’un Abraham !

Une impossible démocratie consumériste, une justice illégitime par définition et un complexe de Cassandre sont les fardeaux principaux d’une humanité déterminée et irresponsable !            

Le grand paradoxe morbide de notre temps est ici !

Nous ne sommes que relativement libres dans un univers déterminé, mais cette liberté relative impose nécessairement la responsabilité de nos actes ! Le libre arbitre et non la liberté absolue ! Libre arbitre tant décrié par les philosophes de la raison et du matérialisme qui se sont tout de même permis la liberté de placer la raison humaine au centre de tout et de concevoir notre incomplétude comme une simple frustration alors qu’elle est la clé de la perfection nécessairement imparfaite de notre immanence !

Alors pour résumer toute cette démonstration qui suggère une unification plausible et cohérente des langages scientifiques, théologiques, politiques et artistiques, revenons encore à notre sujet face ou dos à sa grotte ! La terre du milieu est le monde temporel que nous percevons à notre échelle entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, mais elle est aussi cette île métaphysique que la conscience humaine peut atteindre lorsqu’elle se libère un instant de l’emprise qu’elle a sur l’emprise de l’espace-temps qu’elle mesure obstinément !

Les légendes sumériennes, les contes africains, la mystique indienne, l’univers parallèle d’Homère, le dialogue de Critias et Platon, le petit et le grand théâtre shakespearien, les mystères de la kabbale, les énigmes de De Vinci, l’île de Peter Pan qui cache Pi R², les terres du milieu, l’apocalypse et la révélation selon Tolkien, le monde de la magie et celui des moldus selon JK Rowling… Pour citer des exemples qui mériteraient d’être lus et relus, avec un regard scientifique, une attention sémantique et un objectif épistémologique.            

Si l’on me demandait aujourd’hui quel est pour moi la plus haute magie parmi les prouesses scientifiques, les manifestations de l’art, les inspirations religieuses et les mutations métaboliques de l’Etat qui incarne le pouvoir politique, je répondrais à coup sûr : la magie qui permet de briser le mur de l’hermétisme réciproque et de dissoudre le mortier illégitime de notre prison gravitationnelle !

Le sortilège qui annule les sortilèges qui ont désenchanté le monde et le cœur de nos enfants depuis quelques millénaires.

Je choisis donc la fin de  mon discours pour rappeler la définition du rationalisme dont il ne souligne que l’incomplétude :

Le rationalisme est la doctrine qui pose la raison discursive comme seule source possible de toute connaissance réelle. Autrement dit, le réel ne serait connaissable qu’en vertu d’une explication par la raison déterminante, suffisante et nécessaire. Ainsi, le rationalisme s’entend de toute doctrine qui attribue à la raison humaine la capacité de reconnaître et d’établir la vérité.

Ce qui est dit ici, c’est que la raison est la seule source possible de toute connaissance réelle ! Autrement dit, de toute connaissance relative à des objets, des êtres ou des phénomènes que la raison juge réelle. Mais que dire de ce qu’elle ne perçoit pas encore et de ce qu’elle ne percevra jamais ? N’est-ce pas depuis que l’homme s’est évadé dans la cosmologie et l’astrophysique et enfoncé dans la mécanique quantique, bref dans l’imperceptible, qu’il a commencé à rationaliser sa nature incomplète et incertaine ?

L’homme n’a pas besoin de la foi disait prudemment Descartes ! Mais sa doctrine, comme celle de Spinoza, restait compatible avec la notion de métaphysique et ne disait pas que la foi ne pouvait pas aider. Encore faut-il définir ce qu’est la foi ! Ni le dogme, ni l’autorité religieuse ne sont garantes de cette dernière ! Un champ d’investigation venait de s’ouvrir : y a-t-il un instinct pur, innocent et en roue libre qui échapperait au déterminisme du conditionnement ? Un Amour et une foi au-delà des sentiments et des intérêts raisonnables ? L’expérience prouve que oui ! La force mathématique du cerveau humain (instinct programmé), mais aussi nos capacités à aimer et ressentir le flux et le reflux (cœur) ou encore à drainer (foie), suffisent pour que ce dernier trouve la vérité en un instant et accomplisse le mouvement déterminant, suffisant, nécessaire.

Sans la physique quantique, Descartes et Spinoza ne pouvaient pas matérialiser leur subtilité prudente, mieux que par la notion de substance divine de double nature, cohérente avec le principe d’immanence. Descartes aimait la mathématique et en maths, il n’y a pas que des nombres réels, entiers ou naturels ! Il y a aussi les relatifs, les irrationnels, les transcendants, les imaginaires…

Pour conclure, j’emprunterai le discours de mes détracteurs : Tout est déterminé, Soit ! Dans ce cas tous les facteurs et les conditions requises doivent être réunis pour créer quelque chose de nouveau qui ne serait pas voué à l’échec.  Autrement dit, la sortie de l’impasse, la maîtrise de l’avalanche consumériste, le reprise de contrôle du véhicule fou, ou encore le Graal ou la pierre philosophale, ne se manifestent que devant celui qui la mérite. Celui qui voyage dépouillé entre l’en-deçà et l’au-delà de la somme de nos intérêts, l’albatros qui voyage déplumé, nu, au-delà des illusions de la prison gravitationnelle vers l’île de l’ « émanence », où tout est trou/blanc/t. 

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Le groupe Bilderberg face à l'échec du nouvel ordre mondial...

18 Août 2019, 20:04pm

Publié par Persone

Une vidéo simpliste mais méritant d’être commentée, à propos de ceux qui se prétendent les nouveaux bâtisseurs de l’entreprise humaine (la montagne de Babel) !

Tout gouvernement gouverne comme les gouvernés le feraient s’ils étaient à l’exercice des mêmes fonctions. Pourquoi cette évocation de la pensée de Giono ? Parce que nous sommes tous responsables de l’incarnation d’un système erratique dont nous ne contrôlons plus l’entropie tout en cherchant un coupable en l’autre ! L’autre c’est l’entité morale, c’est l’Homme, c’est l’ennemi, c’est le sexe opposé, c’est l’étranger, le con, le patron, le juif, c’est le musulman, c’est le chrétien ou le laïc… C’est l’autre. De forme, de couleur et d’Etat différents, positionné ailleurs et voyageant à une vitesse différente, mais pourtant de même Nature. Les gouvernants savent depuis toujours que le progrès est à double tranchant : il protège et justifie la politique des chefs alpha, mais il risque de révéler au commun des mortels toute leur faiblesse et leurs mensonges les plus refoulés ! L’HERMETISME est donc de mise depuis l’antiquité concernant la réunion des connaissances et la déconstruction des langages. Autrement dit, le verbe sera l’ordre imposé aux ouvriers et non un révélateur ! Ceci explique que tous les génies ayant traversé l’Histoire ont codé leurs œuvres les plus révélatrices et parfois leur nom d’emprunt pour passer des messages tout en se protégeant des gouvernants aussi bien que des gouvernés.

Accords tacites, mauvaises associations, hermétisme réciproque et dissociation de l’âme humaine et des connaissances !

Les gouvernants savent aussi comment le peuple se comporte lorsque le théâtre brûle !  Lorsque la révolution est sanglante, industrielle, vorace et légitimée par l’intérêt compensatoire et l’illusion de la liberté… Lorsque notre dame des mouches se retrouve seule et pourtant plurielle sur son paradis rêvé… Comprendre : l’hermétisme millénaire n’a fait que tendre l’élastique de la haine et de l’ignorance au lieu d’apporter l’ordre souhaité. Mais comment rendre aux peuples les vérités plurimillénaires qu’on lui a cachées alors que les gouvernants d’autres nations ont le même problème et ne semblent pas plus prêts que nous à révéler enfin tous les jokers ? Il y a les jokers communs et les jokers respectifs ! Pire, comment admettre que l’on a maudit Cassandre de siècle en siècle, tout en poussant les peuples à reproduire les crimes perpétuellement en toute ignorance ? Lorsque les petites gens apprennent d’un coup d’honteuses vérités, ils dressent le point et ne jurent que par la grande « décapiteuse » !  

Voilà pourquoi j’insiste tant ! La vérité ne peut que s’incarner par mérite ! Et sans méritocratie aucune. Elle ne viendra pas de nos élites, plus impuissants qu’il n’y paraît. De pauvres diables en réalité. La logique apparaitra d’elle-même par la mathématique, la géométrie, la musique… Et les révélations de la déconstruction de nos langages, de tous nos langages !

Soit dit en passant à propos des bilderbergers : le fait que nous soyons une majorité à se concentrer sur les extra-terrestres créateurs, sur le complot unique, sur le complot juif ou sur les illuminati (ordre dissous des illuminés de Bavière)… les arrange bien depuis les seventies !!!

Pour finir…

La démocratie directe n’est pour l’instant qu’une illusion, un oasis commun que nous ne méritons pas encore ! Après tant d’années à pourrir, Cassandre a une bien salle gueule pour nous ! Mais l’embrasser enfin nous mettrait pourtant sur la bonne voie avant que la désolation ne nous dévore totalement !   

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HUMUS et COGITO ERGO SUM ADAM

16 Août 2019, 01:03am

Publié par Persone

HUMUS et COGITO ERGO SUM ADAM

L’homme est un extra-terrestre qui vient de comprendre qu’il existe d’autres extraterrestres. Autrement dit, un enfant ! Et plus temporellement un extra-terrestre qui vient de comprendre qu'il y aura toujours un inconnu et une vie plurielle, autrement dît un adolescent...  NATURE et ÉTAT

Un enfant dans une jungle encore inconnue. POSITION

Malheureusement un enfant des étoiles qui a inventé les armes, poussière d’étoiles, avant de réaliser qu’il y aura une vie plurielle ! Puisse-t-il réaliser à temps qu’il est un nouveau-né qui a grandi trop vite… VITESSE

 Arborons le problème sémantiquement :

Qu’est-ce que la terre ? Humus ? Ou pierre, la roche dite inerte ? Oui, dans le premier sens du terme. Ainsi nous pouvons comprendre qu’un extra-terrestre n’est qu’un probable habitant d’un autre résidu d’étoile ou amalgame de résidus d’étoiles, vu par un autre. Physique de la relativité !

Mais la terre c’est aussi une planète que nous avons nommée et définie comme nôtre puisque nous y habitons ! De ce point de vue égocentrique, la terre est considérée comme le référentiel universel et nous avons besoin de nous prouver moult choses avant d’admettre que la vie est le raffinement du raffinement, mais que cela ne concerne pas que notre nombril physique. La vie, comme les langages qui l’expriment est pluralité et unité à la fois !

L’Orgueil est de double nature et le dieu que nous servons, qu’il soit être tout puissant ou matière toute puissante, n’est qu’un dieu de pacotille et d’illusion ! Si le mot de D4I9E5U3 qui de 0 engendre 3 piliers manifeste une quelconque réalité, il n’est pas le Dieu tout puissant ni la puissance des armées que l’on incarne et sacrifie en vain, mais plutôt l’Éternel désarmé ! En société, l’amour propre est un ministre puissant qui dans sa folie des grandeurs imagine que le gardien de la vie lui doit quelques faveurs et partage son pouvoir avec les mortels !  L’Orgueil de l’être au sens large est plus indéterminable et pourtant milles et une fois plus pragmatique que l’on ne l’imagine ! Il est Éros et Thanatos… Il est aussi joie et tristesse et tant d’autres !  

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