Etude des champs et des points... 1/2 cell pour les nuls.

Les bactéries et les virus nous démontrent leur supériorité systémique!

Les étés sont de plus en plus durs, comme l’eau qui coule de nos robinets jusqu’aux stations d’épuration et nos rivières ! L’Homme fatigue, le macro et le micro s’adaptent, quelque chose gronde… Un homme tombe malade, une bactérie à coque d'après les symptômes… Mais c’est un homme pressé, affaibli, intoxiqué au quotidien par la malbouffe et les pollutions ambiantes ! La maladie est trop virulente : cumulée au boss, aux impôts, aux pressions et aux dépressions, elle devient insupportable, morbide. Le malheureux paye, attend son remboursement partiel et prend une nouvelle génération d’antibiotiques…  Intrusion d’un agent sans saveur, stupéfaction à la tour de contrôle, eau et gaz à tous les étages, une petite apocalypse !

La première nuit médicamentée, il fait un cauchemar darwinien : il est une intelligence dans un milieu indéterminable qui en rencontre une autre à la fois semblable et différente...

« Es-tu mon hôte ? » demande-t-il.

« Et toi ? Es-tu le mien ? A toi de décider… » Répond l’autre substance.

« Que fais-tu là ? » Enchaine le dormeur éveillé là-bas, dans les au-delàs.

« Où ? » Répond la substance inconnue… « Tu veux dire ici et maintenant ? »

« OUI ! » Répond nerveusement le rêvé qui à cet instant n’a pas conscience qu’il est le rêveur.

« Je comprends ce que je mange !»

« Je ne comprends pas !!! » Bafouille le rêvé rêveur et son inverse… Tous deux inconscients.

« Moi, je me comprends !»

« Merde ! C’est un cauchemar, c’est ça ? »

« Peut-être… c’est plus ou moins à toi de voir ! Mais voilà qui est dit ! Maintenant je suis ton hôte.»

« Mais je croyais que c’était à moi de décider ! »

« Tu viens de le faire ! »

« Merde ! C’est un putain de cauchemar !»

« Tu choisis aussi mal que tu parles ! » fait remarquer l’hôte.

« Mais j’ai des informations pour toi ! » Finit-il/elle.

« Je n’en veux pas ! Des infos j’en bouffe tous les jours à gogo, vous me faites tous chier avec vos infos ! Putain de con, je souffre ! »

« Il s’agit bien de cela ! Je peux augmenter tes souffrances et te montrer la mort. Et toi tu pourras vivre mieux, si tu choisis de vivre… »

« Putain, des menaces ! J’ai de la fièvre, tu me fous la rage et mon père, ce connard m’a probablement refilé sa faiblesse cardiaque, Putain ! Et il a cassé sa pipe maintenant ce con ! D’où c’est qui tenait ça ? Merde ! … Je vais te faire la peau mon salopard ! J’ai des anti trucs et machins ! Je vais faire péter la baraque et toi avec, comme ce putain de Samson ! »

« Mmmhh, c’est le temps d’Hermès ! » dit calmement la substance ! « Encore un choix ! Garde donc cette vilaine maladie qui te ronge l’esprit et tue-moi, je t’embrasse ! »

Un sombre doute envahit le rêveur, un trou noir approche, chacun s’oublie. Le rideau tombe et au petit matin, les paupières s’ouvrent. Sur un choix différent, plus raisonnable :

« Merde c’était pas un cauchemar, mais un putain de rêve révélateur ! Et c’est vrai que je suis vulgaire… »

Comme quoi, la nuit peut porter conseil !

Monologue intérieur du quidam :

Qu’avons-nous fait ?

J'ai tout niqué !  Les défenses de ma propre substance et la bactérie invasive ! Mais porteuse d'infos! Voilà qui m'apprendra à vivre comme un con, à stresser et à désespérer du temps qui nous file entre les phalanges! Résultat : perte de temps et affaiblissement général à commencer par ma propre flore! Me voilà avec les extrémités du tuyau encore contrariées !  

Tiens, les phalanges… Pas banal ce mot ! Rien de ce type chez les champignons et autres blobs ! Pas d’extrémités finies, mais une grande faculté de repousse ou de fusion entre réseaux compatibles ! Nul besoin de phalanges armées lorsqu’on est le maître des informations… Lorsque la matière et le temporel ne nous possèdent pas l’esprit ! Le maître de l’art ne taille plus la pierre dit-on…

5 doigts, 5 phalanges, deux mains… Bonnes à tout disait Ferré ! 10… Des énigmes dans le noir…

Ça me rappelle un truc qui m’a choqué l’autre jour… Eureka ! Leibnitz ! Avec sa limonade ou je ne sais quoi ! La monade et les monades dont les décades et tout ça et tout ça ! Eureka ! 5 : médiateur de la première décade : vers 0 (tous les chemins nous y ramènent) ou vers 10 et les 6 infinis des 6 directions principales d’un repère normé en 3D). 10, 20… 100, 200 sont des ordres de grandeur. Le truc disait que les infinis se rejoignent et que l’immanence était un phénomène encore mal compris ! La matière ne précède pas la conscience et la conscience ne précède pas la matière si nous nous débarrassons de notre complexe de l’espace-temps !

Mais nom d’un chien de NOM d’un chien… Tu parles d’un hasard ! Ou d’une coïncidence… Une bonne crève et un cauchemar de louf, la trame d’un rêve quoi, un réseau (!!!), vient de me faire percuter un truc irrésolu resté inconscient dans mon cerveau, un truc que j’aurais probablement zappé complètement d’ici peu !    

L’immanence, la double nature de la substance… Et Le réseau invisible!

La carte indéterminable qui contient tout le potentiel de l'effet papillon (causalité brouillée par le chaos ressenti dans le temporel)!

Réflexion à propos de la vidéo :

Nous sommes véritablement ce blob en version différente et améliorée si l'on considère  le potentiel de l’ensemble de nos facultés : voir loin ou à l'intérieur de la matière avec ou sans outils, conserver des milliers d'années en mémoire active grâce aux langages, retrouver ou anticiper au-delà de nos horizons… Et quintessence de l'Amour : accepter non pas la mort, mais le sacrifice ultime, là où le métabolisme physique ordonne pourtant STOP... Jésus ? Pourquoi pas ! Mais aussi une métaphore fort évocatrice livrée par les japonais dans Ghost in the shell et s’appuyant sur les choix de l’être Motoko (élément) Kusanagi (végétal herbe). Mais le meilleur exemple est celui d’un enfant qui court à la mort pour sauver son doudou ! Ou encore celui d’une mère digne de ce nom vis-à-vis de ses petits. Le mâle quant à LUI se sacrifie encore pour son chef, qui n’est que le représentant de l’entité morale illégitime et vérolée, chargée de la sécurité et du contrôle de l’entreprise humaine ! Bref, mis à part quelques virus et problèmes d’apprentissage par soi-même (balbutiement de la machine), notre potentiel caresse l’infini. Appelons cela la sophistication de la portée psychique de nos facultés métaboliques, pour le meilleur ou pour le pire! Malheureusement, nés de la dernière pluie et encore bien cons, nos talents riment avec le complexe du pouvoir et se retournent contre nous! Notre mémoire et notre pouvoir d'abstraction dépassent les réactions métaboliques des êtres plus archaïques, mais nous persistons à privilégier l'expérience en temps réel pour nous décider à enregistrer calculer, ressentir et choisir. Cerveau reptilien persistant dans un empire conflictuel dont l'évolution a été déterminée selon un mauvais programme, un virus  malveillant affectant la programmation initiale.  Le problème n’est pas le virus, son information est proportionnelle à ce que nous méritons, il est nécessaire de par sa propre nature. Nous n’avons aucunement à le combattre dans le sens où nous l’entendons ! Lorsque nous l’aurons compris, pris ensemble, il disparaîtra de lui-même.

Mais de quoi parlons-nous ?! De falsification des faits, des signifiés et des langages.  

Cela s'appelle l'empirisme, rien de mauvais à la base, mais le nôtre est donc fondé sur un paradoxe et des complexes! Le cerveau reptilien protège vainement ce que nous incarnons, c’est le résidu armé ! Mais notre moi se sophistique aussi beaucoup ! En société, chez les braves gens civilisés, son ministre pour cela s’appelle l’amour propre. Bref, nous demeurons globalement violents les uns pour les autres, mais nous professionnalisons le crime et camouflons les guerres pour rassurer les loups, les moutons ou les porcs (…) pacifiés et maniérés que  nous sommes devenus. Les plus archaïques d’entre nous sont souvent des « bouchers-charcutiers » ou des va-t-en-guerre, et les serpents les plus sophistiqués (mais toujours reptiles) laissent l’accomplissement des évènements dans les mains des dominants ! Globalement tous oscillent fatalement vers  le positivisme à la carte ou le nihilisme ! Ce phénomène de professionnalisation terrible des armées et de pacification des peuples porte un nom évocateur dans le monde anglo-saxon : the pussyfication of men ! Le syndrome de la jeune fille (tous sexes confondus) ou plus précisément le complexe de l’ex bête à cornes ou à sabots, qui se dirige vers son propre abattoir en victime des autres et bourreau de lui-même.    

Les champignons, bactéries et virus aussi sont empiriques, mais connaissent probablement mieux leur double  et multiple nature… Ils ne confondent pas liberté et libre arbitre, restent à la place qui est la leur, ne torturent personne et assument de vivre et de mourir à toute berzingue! Autrement dit, nous sommes des porteurs d'information dans une capsule, des bactéries ou des virus, des animaux (...) mais en déniant cette réalité qui perturbe la vanité, nous fourvoyons de grandes facultés de façon totalement irresponsable, entrainant de nombreuses et funestes catastrophes!

Il serait temps que nous percutions enfin, plutôt que d'attendre la prochaine révélation par une nouvelle apocalypse qui risque d'être plus corsée que les précédentes!

De quoi parle-t-on ici ? Une sorte de cerveau collectif dont les divisions ne seraient qu’illusions fractales ? D’un Wi-Fi naturel entre cerveaux spécifiques et déterminés ?

Tout ce que nous aurions toujours voulu embrasser sans jamais le mériter !

Un champ éternel qui va et vient et des quantas d'énergie divers pour des relations nucléaires entre particules! Un CHAMP que les CHAMP/PIGNONS ne transformeront jamais en champignon radioactif!!! Mais ils peuvent s'adapter et nous apprendre à nous adapter!