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Le blog de Persone

TOUTE L'USURE DU MONDE

23 Janvier 2019, 23:14pm

Publié par Persone

Depuis longtemps, le phénomène de bulle financière dépend du principe de dérégulation et tient au fait que l’offre ne satisfait plus la demande, mais la conditionne.

"Spéculation sur la tulipe jusqu’à éclatement, spéculation sur l’immobilier jusqu’à l’éclatement, spéculation sur le produit financier jusqu’à explosion imprévisible…"
Ce système, que nos élites appliquent par défaut depuis les frasques d’un certain John Law qui portait mal son nom, nous l’avons tous accepté sans comprendre les mécanismes instrumentalisés de l’argent dette et de la monnaie virtuelle.
L’offre qui conditionne la demande, c’est l’objet qui domine l’Homme, la technologie (le feu) qui le gouverne et le néant des produits spéculatifs qui menacent de l’anéantir.
Tant que l’intérêt prime sur le besoin, le libre-échange demeurera une forme hypocrite du commerce de l’esclavage.
Pour faire de l'humour juif,"L’intérêt" ne concerne pas que la douloureuse Histoire des hébreux dans l’EMPIRE romano-germanique! Et il n'évoque pas seulement les phénomènes d'argent, de corruption ou de la lutte des classes... Il devient aussi l’argument raisonnable de l’empirisme de celui qui dénie l’origine de nos crimes et altérités réciproques, ainsi que l’hypocrisie contemporaine du choc des civilisations. L’intérêt de celui qui s’acharne à nier ses responsabilités et celles de nos pères, dans l’avalanche des évènements qui s’abat sur nous.

"Sans la poésie ça veut dire quoi, en terme d'économie mondiale et de sortie de crise?" - bougonneront certains!

Des accords pour l'heure impossibles entre les blocs régionaux, dépendent l'intensité de la guerre économique, l'injustice de la lutte des classes, le pouvoir d'achat des peuples et surtout le versant consumériste de l'économie mondiale! Or ces accords, s'ils ne reposent que sur des chiffres ou une démocratisation parlementaire, resteront stériles! (Pour élargir un  peu les propos et l'angle de vue de M. Piketti dans la vidéo ci-dessous) Chacun de nos militantismes s'y affronteront : les nationalismes, les conservatismes, les différents types de gauchismes, de libéralismes et tutti quanti... La démocratie a péché par démagogie et s'est enlisée dans l'entropie de ses compromis, des plus occultes aux plus ordinaires! Autrement dit, cela veut dire que ces accords dont nous avons tant besoin reposent sur un travail épistémologique et ontologique qui nous conduira à l'origine de nos crimes et dissociations capitales! De ce qui a scellé l'hypocrisie entre romains (futur chrétiens), juifs et arabes (futurs musulmans), jusqu'à l'hypocrisie de l'Europe bienpensante durant la guerre froide en passant par la traumatique aventure coloniale, la guerre de l'opium et l'oracle de Hiroshima... Tout est à dire, tout est sujet à repentir, un repentir qui se partage pour que cet accord mondial dont on parle ne soit pas qu'une nouvelle illusion... Une nouvelle assurance vie pour fuir de l'avant.

Nos propres langages, comprenant les mathématiques, révèlent des choses, des choses que nombre d'entre nous n'oseraient plus imaginer!

La réunion des notions de physique classique, relativiste et quantique, l'épistémologie, la sémantique & l'arithmétique, la géométrie, la cryptologie, la sémiologie, l'archéologie, la philologie (...) nous font progresser, mais le mur de l'hermétisme est aussi vertigineux que celui de Planck!

Au diable l'hermétisme!  

Suite de l'article sous la vidéo... 

Le mot intérêt est à double sens : il indique ce qu’il est intéressant de rencontrer, de réaliser ou de comprendre pour remplir un besoin réciproque fondamental : « Nous n’avons plus rien à boire dans ce désert, nous avons tout intérêt à ce que le climat change ou à nous déplacer ! » ou encore « notre intérêt commun est que nous nous payons mutuellement en fonction de la juste valeur de notre échange »… Mais il évoque aussi le fait d’un mauvais profit : « Dans un monde où se développent des Empires dont la croissance est justifiée par les conflits d’intérêts particuliers et les altérités réciproques, il est quelque chose de pervers dans l’usure dont les conséquences nous retomberont éternellement dessus, nous avons tout intérêt à la confier aux juifs ! »…

Nous pourrions dire que dans le cas « positif », il rime avec besoin commun. Mais notons que « le besoin » possède aussi un double sens concernant les valeurs et l’éthique : en matière d’empirisme, lorsqu’un système s’est développé sur de mauvaises fondations et de mauvais accords (association par occultation de la dissociation), sacrifier des innocents ou en tuer chez l’ennemi pour épargner les nôtres est souvent nécessaire. Dans ce cas il s’agit d’intérêts et de besoins particuliers qui se dissocient du bien commun au fur et à mesure que notre mètis avance dans la brume enivrante des labyrinthes de la perdition. Si une bête nous y attend, elle n’est autre que le reflet de notre Orgueil torturé, invincible, mais réparable. 

3 Réflexions réciproquement réfléchissantes à propos de l’intérêt : 

Au-delà du terme bancaire, l’intérêt est aussi la monnaie d’échange entre des ennemis qui font mine de partager la paix et le banquet global !

Dans un monde d’intérêt, le bonheur doit être virtuel, sinon artificiel, parce que contrairement au naturel, ces deux états de contentement « procuratifs » ne sont ni gratuits, ni innocents.

Le mode de vie par procuration, le matérialisme et le motif du profit occultent nos crimes et nos mensonges millénaires, mais les fruits cybernétiques de la  technologie, tout comme ceux de l’industrie de la drogue  ou de l’objet usiné, se développent au détriment de la vie et au fur et à mesure que grandit l’exigence vorace de l’ennui mortel qui en découle !

Epilogue :

Trois facteurs :

  • La source de nos altérités réciproques. Occultée, mais réelle et déterminable, ses formes sont rémanentes, mais sa nature et ses manifestations sont récurrentes, appelons-la source polluée « x ».
  • La vitesse ou la position d’une nature décomposée, un capitaine sur un navire en perdition, un vase brisé, un cœur au coffre maudit qui erre en fonction d’interactions qu’il ne maîtrise plus. Appelons ce complexe humain l’inconnu « Y ».
  • Et l’avalanche des évènements. Déterminée, causale, mais chaotique et aussi prévisible qu’imprévisible ! Osons la caricaturer f(x).  

Y= f(x) nous dirons nous ! Amusant ! Le problème c’est que la fonction et Y demeurent des inconnus ! La fonction a elle toute seule possède trop d’exponentiels, trop d’inconnus, trop de variables ! Et « Y » est atteint par les complexes de Zénon, de Schrödinger, de Gödel, de Heisenberg, de Montessori… Il ne rattrapera jamais la tortue qui lui échappe, il se sent mi-vivant mi-mort, il supporte mal son incomplétude et digère difficilement ses incertitudes, il s’éloigne de l’origine et des fruits de sa propre existence en sacrifiant l’enfant sur les autels dressés à la gloire de père et mère, oubliant que c’est aussi l’œuf que nous étions qui a fait la poule ou le coq que nous devenons…     

Adoptons un raisonnement ontologique pour nous passer de cette indéterminable fonction :

Soulevons le voile des hypocrites et demandons à la rose et à l’enfant ce qu’ils en pensent ! Soulevons le couvercle hermétique qui scelle notre boîte de Pandore et méritons le Graal ! Osons mourir pour EIIE et inclinons-nous devant la source en espérant que notre repentance suffise à réparer son innocence… Autrement dit, soulever le voile, c’est reconnaître « x ». Et par la même occasion libérer « Y » de nos empiriques équations, qui finissent raisonnablement par le faire douter de la légitimité de son érection. « x » serait la tentation de l’espace et « y » celle du temps ? Ou « x » le féminin et « y » le masculin ? Le phénomène est plus subtil que cela, mais disons qu’il y a ici une poétique coïncidence ! Une subtilité linguistique d’inspiration arithmantique (arithmétique et propriété des chiffres U sémantique et propriété des lettres) !

XX et XY…

Nous parlions donc de trouver les causes premières de la source de la mécanique de la souffrance des hommes, des femmes et des êtres indéterminés !

Pourquoi ?

Pour réparer et réveiller les pilotes inconscients du Léviathan qui s’abat sur nous et que nous ne pouvons espérer vaincre ou conjurer dans son immensité bel et bien physique. Une machine infernale qui n’est qu’un jeu de dupes par lequel nos révolutions permanentes entre maîtres et esclaves nous consument chaque jour un peu plus vite…

Nous ne pouvons pas la détruire, ni même la saboter, elle est radioactive et nous la savons too big to fail ! Mais nous pouvons en reprendre le contrôle, nous pouvons la déconstruire et en retrouver la magie !

L’amour est au-delà du bien et du mal…    

Le réveil des Léviathans...

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V
Bonsoir, on vient de vous croiser dans le métro. On devait malheureusement partir, vous nous avez cependant beaucoup intéressé et nous allons nous atteler à la lecture de ce blog.<br /> <br /> Les étudiants en cinéma.
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P
Bienvenue sur ce blog et dans un espoir de fou, comme dirait Gandalf le gris! Jolie rencontre! A bientôt...